Echoes du Fouta

Transcription

Echoes du Fouta
Les Echos du
Fouta Djallon
Revue indépendante régionale
de la presse nationale et
internationale
Avril 2016
Rédaction : Foutapédia
Table des matières
Fouta Djallon : La mosquée de Fatako inaugurée (30/04/2016) ............................................ 6
Kindia : Incendie, le bar dancing « Le Rêve » et tout son contenu partent en fumée
(30/04/2016) .......................................................................................................................... 6
Labé : Un jeune tué dans un accident de circulation (30/04/2016) ......................................... 7
Tougué : L’Etat boycotte l’inauguration de la mosquée de Fatako - le préfet de Tougué
répond aux critiques (30/04/2016) ......................................................................................... 7
Gaoual et Koundara : Réalisation des travaux sur 48 km de la RN Boké-Gaoual - les
autorités de Koundara et Gaoual en concertation (29/04/2016) ............................................. 8
Kindia : Tenue d’une réunion du PROMEG autour du bilan de ses activités de 2015 et des
perspectives pour 2016 (29/04/2016) .................................................................................... 9
Labé : Tentative de viol (29/04/2016) ...................................................................................10
Labé : Plusieurs conducteurs de taxi-motos condamnés à des peines d’emprisonnement
(29/04/2016) .........................................................................................................................10
Labé : La campagne agricole 2016 menacée - Les raisons (29/04/2016) .............................10
Labé : Mamadou Dian Barry directeur de la bibliothèque préfectorale de Labé, « Notre souci
c’est comment les enfants vont avoir accès aux livres » (29/04/2016) ..................................11
Labé : Le principal du collège suspendu pour harcèlement sexuel a retrouvé son poste
(29/04/2016) .........................................................................................................................12
Labé : Immersion sur les terres de Karamoko Alpha Mo Labé (29/04/2016) .........................12
Gaoual : Accident de la circulation à Cosa - décès d’une femme originaire de Gaoual
(28/04/2016) .........................................................................................................................13
Kindia : Le ministre de l'ESRS en visite de travail dans la préfecture (28/04/2016) ..............14
Kindia : Les handicapés à l’école de «la mendicité zéro d’ici 2020» (28/04/2016) ................14
Kindia : Coincé par les étudiants qui réclament des tablettes, le ministre Yéro Baldé se
justifie (28/04/2016) ..............................................................................................................15
Labé : Justice - Les prévenus dans l’affaire du pillage des locaux du syndicat des taxis motos
seront fixés sur leur sort ce jeudi (28/04/2016) .....................................................................16
2
Labé. Accueil de la première Édition du Festival des Arts et du Rire (28/04/2016) ...............16
Labé : Les citoyens donnent leur point de vue sur la reprise de la confection des cartes
nationales d’identité (28/04/2016).........................................................................................17
Mamou : Les problèmes de santé et d’insalubrité à la prison de Mamou (28/04/2016) .........17
Mamou : L’OIM sensibilise les jeunes aux dangers de l’émigration irrégulière (28/04/2016) .18
Tougué : Inauguration de la plus grande mosquée du pays - Fatako a un plan pour tous les
invités (28/04/2016) ..............................................................................................................19
Kindia : Guineelive sur les traces des 2 milliards 876 millions GNF (27/04/2016) .................19
Kindia : L’ONG CODHA poursuit sa campagne de sensibilisation des personnes
handicapées à l’intérieur du pays (27/04/2016) ....................................................................21
Labé : Environnement - Le barrage hydraulique de Labé fortement menacé (27/04/2016)) ..21
Labé : Quand les commerçants récusent les billets de cent francs guinéens (27/04/2016) ..22
Pita : Un éleveur menacé, « ils disent qu’on est étranger… Ils ont planifié de m’assassiner »
(27/04/2016) .........................................................................................................................23
Labé : Fello de Labé - Sam Diallo un club ivoirien s'intéresse à son profil (26/04/2016) .......23
Labé : Démarrage de la confection des cartes d’identité (26/04/2016) .................................24
Kindia : Le Président de la délégation spéciale accusé d’avoir vendu deux camions de la
commune urbaine (26/04/2016)............................................................................................24
Kindia : Fin de la formation de l’ERARE de la Région Administrative (26/04/2016) ..............25
Kindia : Une équipe régionale d’alerte et de riposte aux épidémies installée (26/04/2016) ...25
Mamou : Les cartes d’identités nationales enfin disponible au commissariat central
(26/04/2016) .........................................................................................................................26
Koubia : Un mort et 5 cases emporté dans un incendie à Fafaya (25/04/2016) ....................27
Labé : La délivrance des cartes d’identité nationale a repris ce lundi (25/04/2016)...............27
Mamou : La nationale Mamou -Dabola bloquée depuis samedi dernier (25/04/2016) ...........28
Labé : L’exploitation des enfants, une pratique persistante (24/04/2016) .............................28
Labé : Guerre froide - deux partisans de l’UFDG et RPG s’affrontent (24/04/2016) ..............29
Mamou : Un nouveau receveur pour la commune urbaine (24/04/2016) ..............................29
Koundara : Education - Organisation d’une compétition pour la promotion des meilleurs
élèves et des meilleurs établissements scolaires (23/04/2016).............................................30
Labé : Le sous-préfet de Popodara accusé de trafic des bébés (23/04/2016) ......................31
Lélouma : Un enfant de 14 ans tué par la foudre et une autre gravement blessée à Sagalé
(23/04/2016) .........................................................................................................................31
Kindia : Arrestation du receveur communal, « C’est un complot du préfet », accuse le maire
(22/04/2016) .........................................................................................................................32
Kindia : Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO) et l’Institut
national de recherche agronomique de Guinée (INRAG) organisent une foire pour une
modernisation du secteur agricole (22/04/2016) ...................................................................32
Kindia : Restitution du projet appui au développement agricole dans la zone de Kindia
Mamou « DAKMA» (22/04/2016) ..........................................................................................33
Lélouma : Construction du marché de la CR de Diountou, le préfet en visite sur le site
(22/04/2016) .........................................................................................................................34
Gaoual : Tenue d’une table ronde sur le traitement des 21 points noirs sur la RN GaoualBoké (21/04/2016) ................................................................................................................34
3
Koundara : Le message du Maire à ses concitoyens (21/04/2016) .......................................35
Mamou : La gratuité de la césarienne peine à être effective (21/04/2016) ............................36
Tougué : Les autorités étouffent un cas de viol sur une mineure à Kafah (21/04/2016) ........37
Tougué : Détournement d’une moto de la CESPI, des poursuites contre un responsable de
l’UFR (21/04/2016) ...............................................................................................................38
Fouta Djallon : Annonce - réunion de Feddè Bhantal Fouta Djallon-Italie (20/04/2016) ........39
Kindia : Redevances minières - Le préfet de Kindia dans de mauvais draps (20/04/2016) ...39
Kindia : Les femmes à l’école de la participation féminine au secteur informel et à la
gouvernance du secteur minier (20/04/2016) .......................................................................40
Koubia : Un homme mis aux arrêts pour avoir ouvert le feu sur un autre citoyen à Sinthiou
(20/04/2016) .........................................................................................................................41
Kindia : Ouverture de la 8ème Assemblée générale du PROJEG (20/04/2016) ...................41
Labé : Révolte des conducteurs de motos - le responsable du syndicat de l’Union syndicale
des travailleurs de Guinée (USTG) à Guinéenews (20/04/2016) ..........................................42
Labé : Entretien - le point des dispositions instaurées contre les terroristes (20/04/2016) ....44
Labé : Après la mise à sac de ses bureaux, le syndicat évalue les dégâts (20/04/2016) ......46
Tougué : Deux feux d’origine différente ont ravagé des habitations à Wendou Malanga
(20/04/2016) .........................................................................................................................46
Kindia : La Fondation Rio Tinto appuie la création de huit entreprises (19/04/2016) .............47
Koubia : Un homme blessé par balle (19/04/2016) ...............................................................48
Labé : Motos taxis contre syndicats - plusieurs manifestants déférés (19/04/2016) ..............48
Mamou : Route nationale Conakry-Mamou - un véritable casse-tête pour les usagers
(19/04/2016) .........................................................................................................................49
Mamou : El hadj Oumar Diallo en prison, les étudiants à la maison (19/04/2016).................49
Kindia : Tribunal militaire - 2 militaires condamnés pour diverses infractions (18/04/2016) ...50
Kindia : Mésentente entre la Mairie et la préfecture, « On n’exclut pas la voie judiciaire », dit
le maire (18/04/2016) ...........................................................................................................51
Labé : Zéinab Koumanthio Diallo reconstitue l'histoire du Fouta théocratique (18/04/2016) .56
Labé : L’ambassadeur d’Iran sur les terres de Karamoko Alpha mo Labé (18/04/2016) .......58
Labé : Adama Dahico et Mamadou Thug annoncés à Labé… (18/04/2016) .........................59
Mamou : Pourquoi le nouveau président de la Délégation Spéciale de Mamou a été révoqué
(18/04/2016) .........................................................................................................................60
Kindia : Détournement des deux milliards de francs guinéens, révèle le maire (17/04/2016) 60
Kindia-Mamou : Un accident de circulation tue un imam et sa mère (17/04/2016) ................61
Koubia : Tentative d’assassinat - il reçoit des balles pendant qu’il récoltait du miel
(17/04/2016) .........................................................................................................................61
Mamou : Installation du Maire - Oussou Fofana relève l’erreur de Boureima Condé
(17(04/2016).........................................................................................................................61
Labé : Polémique sur la suspension de salaire d’un cadre de l’opposition (17/04/2016) .......62
Pita : Un guérisseur tue deux sœurs par ses breuvages (17/04/2016) .................................63
Dalaba : Poussière dans la ville - le maire et le préfet s’expriment (16/04/2016) ..................64
Labé : Viol - Un homme condamné à 8 ans de prison ferme (16/04/2016) ...........................64
4
Labé : Ligue 1, le Fello Star reprend provisoirement la tête, l’ASFAG arrache le nul à Siguiri
(16/04/2016) .........................................................................................................................65
Mamou : Deux morts dans un accident de la circulation à Konkouré (16/04/2016) ...............65
Pita : Deux sœurs meurent par suite de breuvage d’un guérisseur (16/04/2016)..................66
Fouta Djallon : La patate chaude des paysans (15/04/2016) ................................................66
Koundara : Lancement officiel de la campagne de distribution de moustiquaires imprégnées
(15/04/2016) .........................................................................................................................68
Labé : Harcèlement sexuel - accusé par deux jeunes collégiennes, le principal répond
(15/04/2016) .........................................................................................................................68
Pita : Tenue de la première Session du CAP 2016 de la préfecture (15/04/2016) ................69
Dalaba : Inauguration du centre artisanal et de la villa Syli (14/04/2016) ..............................70
Kindia : Barrage Souapiti - Des précisions de Cheick Taliby Sylla (14/04/2016) ...................70
Koundara : Trafic d’enfants - que sont devenus les 45 gosses arrêtés à Sambaïlo ?
(14/04/2016) .........................................................................................................................71
Pita : Deux personnes tuées par un tradi-praticien (14/04/2016) ..........................................72
Labé : Un homme de 52 ans condamné pour viol sur deux mineures (14/04/2016)..............72
Fouta Djallon : Après le passage d’Ebola, les campagnes de Guinée tentent de reprendre
des couleurs (13/04/2016) ....................................................................................................73
Labé : Des sunnites soupçonnés de terrorisme et persécutés, Dr. Diallo explique
(13/04/2016) .........................................................................................................................74
Labé : Volley-ball – L’équipe de Labé ravit le trophée à Mamou dans la cité des Almamy
(13/04/2016) .........................................................................................................................75
Labé : Assemblée Générale l’Association de Labé développement en France (LABEDEV) le
16 avril 2016 à Paris (13/04/2016) ........................................................................................75
Labé : La Fondation Rio Tinto tient une séance d’information (13/04/2016) .........................76
Mamou : Les installations de la RTG, de la Sotelgui vandalisées (13/04/2016) ....................76
Mamou : L’incendie de Soumbalako était criminel (13/04/2016) ...........................................77
Gaoual: Voici comment augmenter le rendement des groupements maraîchers : entretien
avec Kindima Diallo (12/04/2016) .........................................................................................77
Kindia : Vives polémiques autour du partage des 2,8 milliards de la CBK alloués à Kindia
(12/04/2016) .........................................................................................................................79
Kindia : Manifestation - les bacheliers de l’ENS exigent leurs bourses d’entretien
(12/04/2016) .........................................................................................................................80
Koundara : Un accident de la circulation fait 3 morts, plusieurs blessés et des dégâts
matériels importants (12/04/2016) ........................................................................................80
Diaspora : Grand gala culturel Pottal Foutah Djallon Canada, samedi 04 juin 2016
(11/04/2016) .........................................................................................................................81
Koubia : Conflit domanial - la réaction du préfet de Labé (11/04/2016).................................81
Koundara : L’UFDG récupère sa commune et Alimou Koundara devient le maire
(11/04/2016) .........................................................................................................................82
Labé : Un conflit domanial qui éclabousse le préfet (11/04/2016) .........................................83
Labé : Plus de 396 millions pour clôturer un terrain de football (11/04/2016) ........................84
Labé : Une maison et son contenu ravagés par un incendie (11/04/2016) ...........................84
Labé : Bientôt une clôture pour le terrain de football de la CR de Popodara (11/04/2016) ....85
5
Labé : Les élèves et étudiants musulmans de la Région à l’école de la gestion des
ressources financières (11/04/2016).....................................................................................85
Labé : Découverte de 3 jeunes fabricants d’hélicoptères, véhicules de luxes (11/04/2016 ...86
Lélouma : Visite de travail du préfet dans les CR de Manda-Saran et Linsan (11/04/2016) ..88
Labé : 10ème journée de Ligue 1 - Le Fello Star de Labé tenu en échec par le Hafia FC
(10/04/2016) .........................................................................................................................88
Mamou : Voici les explications simplifiées d’un détournement qui embarrasse l’UFDG
(10/04/2016) .........................................................................................................................89
Mamou : Confusion dans l’installation du nouveau maire - l’UFDG accuse le ministre
Bantama (10/04/2016) ..........................................................................................................90
Mamou : Bantama et Bah Ousmane inaugurent le stade et Lama Sidibé fait vibrer le coin
(10/04/2016) .........................................................................................................................91
Kindia : Bisbille autour de l’installation des démembrements de la CENI (09/04/2016) .........91
Labé : 10ème journée du Championnat national Ligue 1 - le Fello Star de Labé tenu en
échec par le Hafia FC (09/04/2016) ......................................................................................92
Pita : Un maître coranique sous les verrous pour tentative de viol sur une de ses élèves
(09/04/2016) .........................................................................................................................92
Dalaba : La villa en décrépitude de Myriam Makeba (08/04/2016) .......................................92
Kindia : Après les Djihadistes du Nord-Mali, un militaire du bataillon Gangan est traduit en
justice (08/04/2016) ..............................................................................................................94
Koundara : Agriculture de proximité, « Le groupement mélangeait toutes les filières dans le
champ », explique un paysan de la FMBB (08/04/2016).......................................................95
Lélouma : Communiqué de l’Association pour le Développement de Lélouma (08/06/2016) 95
Fouta Djallon : Barrage hydro-électrique de Kaléta - les villes de Labé, Mamou, Dalaba et
Pita plongées dans le noir (07/04/2016) ...............................................................................96
Koubia : Lutte contre la poliomyélite à Koubia - les agents vaccinateurs bravent le soleil
ardent pour un porte-à-porte (07/04/2016)............................................................................96
Labé : « Il y a des parents qui ne savent pas même pas quelle est la classe de leur enfant »
(07/04/2016) .........................................................................................................................97
Koundara : un jeune tué à cause d'un marabout? (06/04/2016) ...........................................97
Labé : La délégation spéciale reçoit les félicitations du CA préfectoral (06/0472016) ...........98
Lélouma : SOS pour la Justice de Paix (06/04/2016) ...........................................................98
Pita : Un mort et un blessé grave dans un accident ce mercredi (06/04/2016) .....................99
Pita : L’Opposition ne s’est pas fait représenter au sein des démembrements de la CENI
dans la préfecture (06/04/2016)............................................................................................99
Mamou: 153 étudiants évalués au compte du premier semestre (05/04/2016) ...................100
Mamou : Un commando anti-épidémique pour la région (05/04/2016)................................100
Dalaba : Hadja Ramatoulaye Bah de la CENI déçue de l’UFDG (04/04/2016) ...................100
Kindia : L’explosion d’un obus fait un mort et un blessé à la gare routière (04/04/2016) .....101
Koundara : La SEG fait don de deux groupes électrogènes de 65 KVA à la population
(04/04/2016) .......................................................................................................................102
Labé : La CEPI et les 12 CESPI formées et installées (04/04/2016) ...................................102
Pita : Un maitre coranique arrêté pour viol présumé sur son élève de 9 ans (04/04/2016) .103
Tougué : Trafic d’espèces protégées - Le prévenu a été condamné et la saisie incinérée
(04/04/2016) .......................................................................................................................103
6
Koubia : Le CAP adopte un budget de 245 600 000 GNF… (03/04/2016) ..........................104
Labé : Polémique au tour de l’implantation des panneaux de signalisation (03/04/2016)....106
Labé : Enfant violemment battu par son propre père (03/04/2016) .....................................107
Fouta Djallon: Démembrements de la Ceni - L’UFR en parti paria face à l’opposition et…au
pouvoir (02/04/2016) ..........................................................................................................108
Kindia : Fin de la campagne de destruction de munitions et explosifs (02/04/2016) ...........108
Labé : Vers la 1ère édition du Festival des arts du rire (02/04/2016) ..................................109
Labé : Sécurité routière - Deux policiers seulement pour la région de Labé (01/04/2016) ..109
Labé : Le palais de la Kolima transformé en un lieu de refuge de hors-la-loi (01/04/2016) .110
http://aminata.com/guinee-la-plus-grande-mosquee-du-fouta-djallon-inauguree/
Fouta Djallon : La mosquée de Fatako inaugurée (30/04/2016)
La mosquée de la sous-préfecture de Fatako située à une quarantaine de kilomètres de la
préfecture de Tougué (Moyenne Guinée), a été inaugurée ce vendredi 29 avril 2016, en
présence d’au moins quatre mille invités venus de par le monde (comité d’organisation).
Cette maison de Dieu a été construite par un des fils ressortissants de cette localité,
l’homme d’affaires Elhadj Ousmane Baldé communément appelé « Sans loi », pour un
montant de plus de 30 milliards de francs guinéens. Les travaux de la construction de cette
mosquée qui peut accueillir environ 6 000 fidèles ont duré 15 ans (Août 2001-2016).
Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et chef de file de
l’opposition, Cellou Dalein Diallo après avoir félicité Elhadj Ousmane Baldé, pour avoir eu
l’idée de construire cette « belle et gigantesque » mosquée, souhaité la construction d’une
infrastructure auprès de ce grand investissement qui selon lui permettrait de cadrer les
enfants pour qu’ils soient éduqués sous la conduite d’un Islam tolérant.
De l’autre côté, l’absence des autorités administratives à tous les niveaux a été fustigée par
de nombreux citoyens. ‘’Ce qui est a déploré, c’est l’absence totale des autorités
administratives. Sinon toute la Guinée ainsi que d’autres invités venus des autres pays
étaient à Fatako’’, a dit un habitant de la localité joint par notre rédaction.
Le vendredi 6 mai, c’est le tour de celle de la sous-préfecture de Gagnakaly, Préfecture de
Dinguiraye.
Oumar M’Böh pour Aminata.com
http://guineematin.com/actualites/incendie-a-kindia-bar-dancing-reve-contenu-partent-fumee/
Kindia : Incendie, le bar dancing « Le Rêve » et tout son contenu partent en fumée
(30/04/2016)
Dans la nuit d’hier à aujourd’hui, samedi 30 avril 2016, un bar dancing a été réduit en cendre
au quartier Tafory Dadia, dans la commune urbaine de Kindia par suite d’un court-circuit, a
constaté Guineematin.com, à travers un de ses correspondants locaux.
Le bar dancing « Le Rêve » sis au quartier Tafory Météo, secteur Dadia, a été victime d’un
incendie aux environs de 2 heures dans la nuit d’hier à aujourd’hui. Heureusement, il n’y a
pas de perte en vies humaines, mais les dégâts matériels sont énormes ! Toute la boite nuit
et tout son contenu sont partis en fumée. Selon plusieurs sources, c’est un court-circuit qui
serait la principale cause de cet incendie.
Interrogé par Guineematin.com, Traoré Sékou, l’un des gérants de ce bar, a expliqué que
tout est parti de la coupure du courant électrique dans cette zone. «Nous étions dans la
boite, après le départ du courant, nous avons immédiatement vu la flamme monter au niveau
de la cabine du DJ. Entretemps, le chef est venu nous trouver pour nous demander de nous
lever. Directement, nous avons commencé à éteindre le feu. Mais, malheureusement, nous
n’avons pas tout maîtrisé et nous sommes sortis pour demander secoure. Mais, ça a trouvé
7
que le feu avait déjà pris de l’ampleur ; tout le coin était brûlé », a expliqué Sékou Traoré,
gérant d la boite.
Les recettes du jour, les hauts parleurs, toutes les boissons qui y étaient sur place, sans
oublier certains matériels logistiques ont été calcinées par le feu. Gilbert, le tenancier du bar
«Le Rêve» a quant à lui salué le bon apport des sapeurs-pompiers et des voisins pour éviter
le pire, « grâce aux sapeurs-pompiers, l’essentiel a été sauvé. Sinon, ça aurait du être
catastrophique ! Les voisins aussi m’ont aidé, ils ont aidé les gérants à faire sortir certains
matériels électro ménagé ».
Heureusement pour la ville de Kindia, cet incendie s’est produit à un moment où la boite
avait rompu la danse ; sinon, il aurait pu faire plusieurs victimes compte tenu de sa
fréquentation les weekends.
De Kindia, Sékou Komoya Kaba pour Guineematin.com
http://aminata.com/labe-un-jeune-tue-dans-un-accident-de-circulation/
Labé : Un jeune tué dans un accident de circulation (30/04/2016)
Dans la journée du jeudi, Mamadou Alpha un jeune apprenti chauffeur de 25 ans s’est
emmêlé les jambes. L’incident qui lui sera fatal s’est déroulé alors qu’il voulait descendre du
camion-citerne de son maître pour éloigner une bande d’enfants qui voulait s’accrocher au
véhicule en circulation. Il s’est retrouvé sous le poids de l’engin qui l’a trainé sur plusieurs
mètres. Le drame a eu lieu à Dianyabhe secteur du quartier Madina ex Thyndel.
Dans le quartier de résidence du jeune homme c’est la consternation parents, amis et voisins
accordent du crédit à la thèse de l’accident qui a été servie.
Pour un parent de la victime sous le couvert de l’anonymat : « C’est un accident qui lui est
arrivé avec son maitre alors qu’il voulait tenir à l’écart de jeunes garçons qui voulaient
s’accrocher au camion. Pour l’heure je ne sais pas où se trouve le maitre chauffeur du défunt
mais je demande du courage à tous. »
Un voisin renchérit, son nom Thierno Oumar Baldé : « C’est un jeune voisin à nous qui a
rendu l’âme suite à un accident de la circulation, un enfant du nom de Elhadj Alpha il voulait
éloigner de jeunes enfants de l’engin où il sert quand il a fait un faux pas, il semblerait que
ses pieds n’aient pas pu toucher le sol alors que le camion était en mouvement c’est comme
ça il a eu le choc et c’est les blessures causés par les métaux de l’engin qui ont précipité sa
mort. »
Peu après son admission dans l’institution sanitaire, le jeune Mamadou Alpha rendra l’âme
visiblement très amoché et traumatisé par le poids du camion.
Ousmane Koumanthio Tounkara
http://guineenews.org/letat-boycotte-linauguration-de-la-mosquee-de-fatako-le-prefet-detougue-repond-aux-critiques/
Tougué : L’Etat boycotte l’inauguration de la mosquée de Fatako - le préfet de Tougué
répond aux critiques (30/04/2016)
Par Abdoulaye Bah
Au cours d’un entretien téléphonique, le préfet de Tougué, Elhadj Abdourahmane Koin
Baldé, a justifié son absence lors de la cérémonie d’inauguration de la plus grande mosquée
jamais construite en Guinée à Fatako.
Pour le premier responsable administratif de Tougué, dont relève Fatako, son absence ne
serait pas liée à une position catégorique mais c’est, plutôt, parce qu’il était convoqué à Labé
pour prendre part à un atelier axé sur la gouvernance et la sécurité.
Maire de la commune rurale de Koin, Elhadj Abdourahmane Balde a été promu préfet de
Tougué le dimanche 6 septembre 2015 au lendemain de la visite du président Alpha Condé
à Tougué. En effet, il a succédé à ce poste à Boubacar Barry, limogé.
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Guinéenews : quinze mille personnes ont assisté, hier vendredi à Fatako à l’inauguration de
la plus grande mosquée jamais construite en Guinée. Seule fausse note, c’est le boycott des
autorités du plus haut sommet à la base. Il se dit que c’est sur ordre du ministre de
l’administration du territoire, Boureima Condé. Pour vous, quelle est la raison officielle qui
vous a empêchés d’y participer ?
Abdourahmane Baldé : mais qui vous a dit que le ministère de l’administration du territoire
nous a interdit d’aller participer à la cérémonie d’inauguration de la mosquée de Fatako ?
Guinéenews : c’est ce qui se disait hier à Fatako dans toute la sous-préfecture. Cela est
d’autant vrai que la branche locale de ligue islamique a fait faux-bond ?
Abdourahmane Baldé : quand l’information est erronée ou n’a pas un fondement, elle ne
peut être discutée. Ensuite, j’ignore s’il a été notifié que les autorités y étaient invitées.
Guinéenews : le comité d’organisation a confirmé votre invitation. Mieux, il avait prévu toutes
les commodités nécessaires pour tous les officiels. J’ai été voir le sous-préfet de Fatako au
bureau et à sa résidence mais lui-même était à Labé.
Abdourahmane Baldé : je vous donne la vraie version. Moi, je m’appelle Elhadj
Abdourahmane Koin Baldé. Je suis le préfet de Tougué. J’aurais aimé être de la partie,
comme n’importe quel fils du terroir mais dans l’un ou l’autre cas, on choisit le meilleur.
Nous, on était tenu obligé par notre fonction. Nous avions un atelier régional à Labé pour
l’ensemble des préfectures de la région autour de la gouvernance. Je sais aussi que les
quarante sous-préfets de la région étaient conviés à Labé autour de deux points. Un, la
sécurité parce que nous sommes la menace du Djihadisme. Deux, pour les problèmes
sanitaires que nous connaissons, l’Ebola, la rougeole et la variole… Donc, nous on était
soumis à ces obligations professionnelles. Ce n’est pas parce que nous avons reçu une
instruction de là-haut ou d’en- bas pour ne pas être au rendez-vous de Fatako. Nous
sommes tous des croyants comme tout autre, nous aurions aimé, que nous soyons invités
ou pas, on pouvait y aller, mais l’obligation de l’Etat d’abord.
S2630071
Guinéenews : je vous comprends parfaitement bien mais là où ça cloche, c’est l’absence
d’une délégation de l’Etat depuis le haut sommet jusqu’à la base. Cela est d’autant vrai que
même la ligue islamique locale s’est abstenue d’y participer.
Abdourahmane Baldé : je ne peux pas aller au-delà de mes prérogatives et de mes
obligations. S’il n’y a pas eu d’autorité venant de l’autorité au sommet là-bas, je ne suis pas
en mesure de répondre à cette question, et même au niveau de la région. Ce que je puis
vous dire est qu’à Tougué, le préfet était appelé à participer à un atelier sur la bonne
gouvernance organisée par monsieur le gouverneur de la région de Labé. Donc, je ne peux
pas aller au-delà. Maintenant, pour votre besoin, nous, on était absent, pas parce que nous
avions une position catégorique ou à cause de ceci ou de cela, mais parce que, juste, nous
voulions nous acquitter de nos obligations fonctionnelles.
Abdoulaye Bah, envoyé spécial de Guinéenews à Tougué
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19507&langue=fr&type=rub38
Gaoual et Koundara : Réalisation des travaux sur 48 km de la RN Boké-Gaoual - les
autorités de Koundara et Gaoual en concertation (29/04/2016)
Les autorités des préfectures de Koundara et Gaoual étaient en concertation, mercredi, 27
avril 2016, dans la salle des Conférences du bloc administratif de la préfecture de Gaoual,
en vue de prendre des dispositions pour un meilleur traitement des points noirs sur la Route
Nationale (RN), Gaoual-Boké, à l’approche de la période hivernale.
Toutes les autorités préfectorales, les représentants des syndicats et des transporteurs de
Koundara et de Gaoual ont pris part à cette concertation, ainsi que les cadres et le bureau
des sages de la Commune Urbaine (CU) de Gaoual.
Le maire de la CU de Gaoual, Daouda Diallo a tout d’abord souhaité la bienvenue à
l’importante délégation de Koundara présente à la cérémonie, conduite par le préfet Hassan
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Sanoussy Camara, avant de solliciter l’accompagnement des uns et des autres aux
initiatives du préfet de Gaoual.
Le préfet de Gaoual, Souleymane Sow a fait savoir que les différentes cotisations des deux
préfectures pour la réalisation des travaux de 48 kilomètres sur les points noirs de la route
nationale Gaoual-Boké, sont insuffisantes, par rapport au coût total estimé par la société
chinoise BTP pour les travaux.
Le préfet de Koundara, Hassan Sanoussy Camara a remercié à son tour les autorités
administratives de Gaoual pour cette initiative, qui, à travers une synergie d’action des deux
préfectures, permettra de traiter les gros points noirs sur la RN Boké-Gaoual.
Déjà avec l’annonce de la saison hivernale, une grande pluie s’est abattue sur Gaoual,
samedi, 23 avril dernier, interrompant la circulation des personnes à Bagnagara entre la CU
de Gaoual et la Commune Rurale de Koumbia.
Vu ce phénomène, une délégation composée des autorités et de la notabilité des préfectures
de Gaoual et Koundara a été dépêchée sur Conakry, pour rencontrer le gouvernement, afin
de l’expliquer la situation actuelle de l’état de cette route à grande affluence, qui enregistre le
passage régulier des véhicules à destination ou en provenance des Républiques de Guinée
Bissau et du Sénégal.
A noter, que les usagers parcourent cette RN, longue de 185 km, entre 5 et 6heures de
temps.
AGP/29/04/016 MK/JG/AND/FDF/ST
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19506&langue=fr&type=rub38
Kindia : Tenue d’une réunion du PROMEG autour du bilan de ses activités de 2015 et
des perspectives pour 2016 (29/04/2016)
La 2ème réunion annuelle des acteurs du Programme de Renforcement des Organisations
Membres en Guinée (PROMEG) s’est tenue, mercredi, 27 avril 2016, dans la préfecture de
Kindia, avec pour objectif, «faire le bilan des activités programmées pour 2015 et discuter du
programme 2016», rapporte le correspondant régional de l’AGP à Kindia.
L’activité se réalise sur financement du Ministère des Affaires Etrangères de la Belgique, à
travers DRIAS/Guinée.
Le PROMEG est un programme triennal de renforcement des organisations axées sur le
développement rural. Il est financé par la Belgique pour la période 2014-2016.
Les participants, venus des Régions naturelles de la Basse Guinée et de la Haute Guinée,
ont fait le rappel des recommandations de la première réunion des acteurs, la présentation
des résultats 2015 des programmes, le partage d’expériences reçues, énuméré les défis à
relever, présenté le budget 2015, ainsi que le plan de travail 2016.
Les différentes présentations étaient toutes suivies de débats, en vue de permettre à chaque
participant de contribuer, au nom de sa structure, à la mise en place du plan de travail de
l’année en cours.
La directrice pays de DRIAS/Guinée, Mme Lies Van Mulem a largement évoqué les
domaines d’intervention de son institution, notamment l’inclusion et la participation des
femmes, jeunes et les plus pauvres, l’organisation interne et la durabilité organisationnelle, la
meilleure participation au marché et la collaboration d’autres acteurs. Elle a avant insisté sur
la nature de la proposition axée sur le développement et la réduction de la pauvreté.
Le chef Service Régional d’Appui aux Communautés et ONG (SERACO) de Kindia,
Mamadou Lamarana Ditin Barry a salué le schéma d’exécution des activités annuelles du
PROMEG, dont les objectifs cadrent parfaitement, dit-il, avec le programme de
développement du gouvernement du Pr Alpha Condé.
Il a ainsi invité les ONG à déposer chaque année, leurs rapports d’activités.
AGP/29/04/016 AS/MKC/FDF/ST
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http://renaissancefmguinee.com/?p=570
Labé : Tentative de viol (29/04/2016)
Auteur : Renaissancefm
Un muezzin est accusé de tentative de viol à Labé. L’homme âgé de 60 ans s’est battu avec
la dame qui l’accuse d’avoir essayé d’abuser d’elle. Une accusation que l’intéressé rejette en
bloc nous a rapporté notre correspondant.
Cette affaire s’est produite le mercredi 27 avril 2016, il s’agit d’un vieux muezzin du nom de
Mody Abdourahmane Diallo âgé d’une soixantaine qui est accusé d’avoir tenté de violé une
femme. Suite au bagarre rangée entre la femme et son agresseur, elle a perdus deux de ses
dents et s’est même évanouit. Selon les explications de Oumou Salamata l’une des filles de
cette victime c’est lors qu’elle a entendu les cris au salon qu’elle est sorti pour constater la
scène. c’est ainsi qu’elle a crié au secours et les voisin sont venus pour intervenir. Interrogé
sur les accusations porté contre sa personne Mody Abdourahmane Diallo a nier les faits,
selon sa version il était au domicile de cette femme dans le seul but de réclamer son argent
que cette dernière devait il y a de cela deux semaines. Il ajoute que plutôt c’est la femme et
sa fille qui se sont jetées sur lui. Selon lui la somme que cette dernière lui doit est estimer à
40 000 fg. Mody Abdourahmane reconnait tout de même qu’il ses illégalement introduit dans
le domicile de son voisin surtout nuitamment. A cet effet il demande pardon à tous le secteur
surtout à son mari qui était absent des lieux au moment des faits.
Au moment où nous quittons les lieux le vieux Mody Abdourahmane était dans les mains des
autorités locales, en attendant d’être conduit devant les services de sécurités.
Renaissance fm
http://www.aconakrylive.com/?p=84798
Labé : Plusieurs conducteurs de taxi-motos condamnés à des peines d’emprisonnement (29/04/2016)
par AconakryLive
Le 18 avril dernier, des conducteurs de taxi-motos qui protestaient contre leur syndicat sont
descendus dans la rue. Bilan, plusieurs dégâts matériels au siège du syndicat dans la
commune urbaine de Labé.
Poursuivis pour destruction d’édifices publics, coups et blessures, 33 conducteurs de taximoto ont été présentés au Tribunal de première instance de Labé.
Au terme de deux jours de procès, le juge a décidé de libérer 15 prévenus, estimant que les
charges retenues contre eux ne sont pas fondés. Six (6) accusés ont été condamnés entre 6
mois de prison, 12 autres à deux mois de prison ferme, tandis que 17 conducteurs de taximotos, jusque-là introuvables, font désormais l’objet d’un mandat d’arrêt après avoir été
condamnés par contumace à 5 ans de prison.
Le syndicat des taxi-motards, constitué en partie civile, se dit satisfait de la peine infligée aux
accusés. Quant aux parents des condamnés, ils estiment la justice a été “trop sévère” en
vers leurs enfants.
Alpha Boubacar DIALLO, pour VisionGuinee.Info
http://guineenews.org/guinee-la-campagne-agricole-2016-menacee-a-labe-les-raisons/
Labé : La campagne agricole 2016 menacée - Les raisons (29/04/2016)
Par Alaidhy Sow
Suite à l’arrivée des premières pluies, techniciens et paysans du monde agricole s’activent
dans les préparatifs de la nouvelle campagne qui pointe à l’horizon. N’eut été le retard
accusé dans la mise à disposition des engrais, tout semblait être en place dans la préfecture
de Labé pour une réussite, a constaté la rédaction locale de votre quotidien électronique
Guinéenews.
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Contrairement à la date indiquée sur le calendrier agricole (1er mai), certains paysans ont
déjà pris les devants à en croire Alpha Oumar Fogo Baldé, le chef section de l’agence
nationale de promotion rurale et conseil agricole (ANPROCA) directement rattaché à la
direction préfectorale de l’agriculture de Labé. «On est un peu avancé, on a essayé de réunir
les conseils agricoles des différentes sous-préfectures ici à Labé. On a tenu une formation
sur les techniques des principales cultures, on a également fait un rappel aux conseillers
agricoles sur l’utilisation du temps du panier de la ménagère. Ensuite, on doit voir les
comptes d’exploitation, c’est-à-dire les dépenses par rapport à la valeur de la production. Les
paysans sont un peu en avance. Il y a des gens qui ont déjà procédé au défoncement, ils ont
préparé le sol et les semences. Ceux qui sont sur les sols humides ont déjà semé ; ceux qui
sont sur les collines sont en train de faire le débardage ; ils ont fini avec le défrichement.
Actuellement, ils sont en train de faire les clôtures et attendre les grandes pluies », explique
le technicien.
L’unique chose à déplorer, c’est le retard dans la livraison des intrants agricoles par l’Etat.
Un retard qui risque de causer de mauvaises surprises quant à la rentabilité des récoltes.
« Jusque-là, les engrais ne sont en place. J’ai échangé avec le président de la chambre
préfectorale de l’agriculture qui m’a informé qu’il a également pris contact avec la chambre
nationale d’agriculture. Ils ont promis qu’ils vont déposer les engrais ce mois d’avril. Ce
retard peut se répercuter sur les cultures parce que ceux qui sont sur le semi du maïs
doivent normalement avoir les engrais organiques et les engrais chimiques en place afin
qu’ils préparent le sol puis attendre la pluie avant de semer le maïs », ajoute Alpha Oumar
Fogo Baldé le chef section de l’ANPROCA.
Ainsi, tous les regards restent braqués sur le ministère de l’agriculture par rapport à la
distribution des engrais au compte de la campagne agricole 2016.
http://aminata.com/mamadou-dian-barry-directeur-de-la-bibliotheque-prefectorale-de-labenotre-souci-cest-comment-les-enfants-vont-avoir-acces-aux-livres/#
Labé : Mamadou Dian Barry directeur de la bibliothèque préfectorale de Labé, « Notre
souci c’est comment les enfants vont avoir accès aux livres » (29/04/2016)
Deux décennies après qu’une pluie diluvienne ait emportée l’ancien édifice qui abritait le
fonds documentaire du CEDUST, Labé a réussi par le biais de la coopération à bénéficier
d’une bibliothèque préfectorale mais le combat pour la doter en livres est des plus intenses.
L’essentiel du fonds documentaire actuel est un dépôt de la maison d’édition Harmattan
Guinée qu’a réussi à convaincre l’inspectrice de la culture à la faveur des 72 heures du livre
de l’an 2015.Si le fonds doit appartenir à la bibliothèque et servir aux enfants de Labé ce
sera au prix de 27 millions et poussière somme qui n’est pas encore réunie faute de mécène.
En marge de la célébration des 72 heures du livre samedi, le directeur de la bibliothèque
préfectorale, Mamadou Dian Barry nous a offert l’exclusivité d’un court entretien où il n’est
pas passé par les quatre chemins.
« Nous avons ce problème qui est tout à fait entier, Labé est une ville de culture, est une ville
qui a produit d’hommes de cultures, actuellement nous avons cette préoccupation de
manque de livres, ces quelques livres que Harmattan a emmené ici ne sont pas à l’accès
des élèves parce que Harmattan est une maison d’édition qui travaille avec les auteurs, les
producteurs des œuvres, c’est une maison qui revend, donc c’est à l’occasion des 72 heures
du livre de l’année dernière que Harmattan a envoyé 42 cartons de livres et l’exposition a
coïncidé à beaucoup de problèmes à Labé, à l’époque parce que c’était une année
électorale mais l’inspection de la culture et la direction de la bibliothèque ont plaidé et le
directeur de la maison a voulu laisser quelques livres ici et le contrat c’était qu’à la rentrée
des classes les autorités et les bonnes volontés allaient racheter le fonds au bénéfice des
enfants de Labé. Au temps des CEDUST il y avait beaucoup de livres surtout liés aux
programmes d’enseignement mais depuis l’effondrement de l’édifice d’antan beaucoup ont
sombré dans les décombres, d’autres ont moisi avant qu’on ait un établissement d’accueil
comme celui-ci et les derniers nous sommes en train de les récupérer avec les gens qui les
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avaient confisqué, avec l’appui des radios y’en a qui ont commencé à ramener. Aujourd’hui
notre souci c’est quoi ? C’est comment les enfants vont avoir accès à ces livres de
Harmattan, cela ne peut être possible que si les collectivités, les autorités, les hommes de
bonne foi venaient pour racheter ce fonds puisque Harmattan a laissé le montant à payer
ainsi que le compte où la somme peut être versée. Selon le calcul que Harmattan m’avait
laissé c’est 27 millions et poussière, à mon avis ce n’est pas de la mer à boire comparée par
rapport à l’intérêt l’avantage que ces livres regorgent. C’est ce que j’ai demandé au CA
préfectoral à Diari, que la préfecture accepte de partager ce montant entre les collectivités
de Labé parce que tous les élèves qui partent du collège pour le lycée viennent à Labé
centre ici, à un moment donné de leurs études ils auront besoin de ces livres et la
bibliothèque est là pour ça.
Il y a eu des promesses mais on nous demande d’attendre que les collectivités fassent des
recettes on attend. Les députés de Labé aussi peuvent intervenir car c’est pour leurs
enfants, leurs frères. »
Ousmane Koumanthio Tounkara
http://aminata.com/34359-2/#
Labé : Le principal du collège suspendu pour harcèlement sexuel a retrouvé son
poste (29/04/2016)
Moins de 24 heures après le déferlement des collégiens de Thyndel dans la rue, les autorités
de l’éducation ont décidé de rétablir leur principal accusé de « harcèlement de sexuel » dans
ses fonctions. Amadou Diari Baldé était plongé dans les soubresauts d’un harcèlement
sexuel depuis environ deux semaines. Les collégiennes qui l’ont accusé se sentent
abandonner à la merci d’un responsable éducatif connu pour ses pratiques peu orthodoxes.
Si de ce côté les choses semblent être rentrées dans leur circuit normal au collège à
Konkola qui a subi une invasion des manifestants le principal Amadou Oury Sow dit Sow Bio
s’interroge et condamne une telle attitude.
« Pour les dégâts il y a eu des élèves qui ont été blessés et envoyés à l’hôpital. Il y en a eu
trois et deux élèves que nous avons déposés à la gendarmerie, la voiture d’un parent d’élève
qui était venu ici a été endommagée. Il y a eu aussi un membre du comité de vigilance de
notre école qui a perdu des objets divers dont le téléphone. Notre conseiller à la discipline M.
Bakayoko a été blessé ce n’était pas une mince affaire … On dirait que c’était prémédité il y
a un problème de fond, la crise qui s’est passée à Thyndel c’est l’affaire de Thyndel et son
espèce, ce n’est pas l’affaire de Konkola, cette crise nous nous en sommes pas spécialistes,
ils devaient gérer ça dans leurs affaires et de leur manière et nous laisser en paix. Pourquoi
Konkola alors que Saint André étudiait, Yacine Diallo étudiait, Hoggo Mbouro, Tata
étudiaient, le camp, Tamsir Niane pourquoi se diriger sur Konkola ? C’est une grosse
question qu’on se pose maintenant nous sommes en train de mener des enquêtes. »
Ousmane Koumanthio Tounkara
http://aminata.com/labe-immersion-sur-les-terres-de-karamoko-alpha-molabe/#
Labé : Immersion sur les terres de Karamoko Alpha Mo Labé (29/04/2016)
C’est une foule nombreuse de parents d’amis et de sympathisants qui ont fait une excursion
sur les terres où a poussé la première école coranique de la région de Labé Ley Bilel que
Alpha Mamadou Cellou devenu plus tard Karamoko Alpha avait fondé
Pour la toponymie Bilel serait une montagne située à deux kilomètres de la case érigée en la
mémoire de l’aïeul et comme le sage a choisi de s’installer au pied de cette montagne
l’usage a désigné le village sous cette appellation et Ley Bilel (en pular : sous Bilel) serait
aussi le point de départ du jihad que toute sa vie Karamoko Alpha a mené pour l’expansion
de l’islam.
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C’est des citoyens en ferveur de fête qui ont accueilli l’immense délégation venue de la cité
que le sage a fondé.
Et pour la circonstance les sages de la localité par l’entremise du Cheick Alpha Oumar
Kouradia ont souhaité la bienvenue aux hôtes
Puis, la descendance du saint homme a jeté son dévolu sur Cherif Abdallah du GOHA pour
parler au nom de tous, ce dernier mesurant la portée d’un tel geste n’a pas caché son
émotion.
« Ils ont encore une fois prouvé que Ley Bilel est une source, en décidant de faire de moi le
porte-parole de tous les descendants de Kalidou du Fouta Djallon, ils ont honoré les Cherif et
l’estime est à son comble. Je demande à tous les Cherif de dire encore plus de bénédictions
à l’endroit de cette famille parce que seul celui qui mérite respect sait respecter un homme à
la mesure de son être. Ils nous ont honoré, ils sauront qu’ils ont honoré des gens qui ont ce
mérite », a indiqué Chérif Abdallah
Après ce discours le Coran a été lu dans son entièreté et les sages originaires des divers
lieux présents ont à tour de rôle dit des bénédictions pour le repos de l’âme de l’illustre
disparu et pour que paix et prospérité règnent dans le pays.
La Zihara de Karamoko Alpha se tiendra le samedi 30 Avril 2016 mais déjà cet après-midi du
jeudi un symposium axé sur la dimension culturelle de l’illustre aïeul est prévu au siège de la
fondation dans l’ancienne concession de Alpha Yaya Kadé le héros national.
Aussi, une délégation de 100 personnes conduite par le roi peuhl de L’Adamaoua au
Cameroun est expressément venue rehausser le niveau la zihara de cette année.
Ousmane Koumanthio Tounkara
http://www.le224.com/28-04-2016/accident-de-la-circulation-a-cosa-deces-dune-femmeoriginaire-de-gaoual
Gaoual : Accident de la circulation à Cosa - décès d’une femme originaire de Gaoual
(28/04/2016)
Par Moussa Diallo
Un accident de la circulation s’est produit dans la nuit d’hier, mercredi 27 avril 2016, à Cosa,
sur la route de Petit Simbayah, dans la commune de Ratoma. Une femme de 26 ans,
madame Djeynabou Baldé, originaire de Koubia, dans la préfecture de Gaoual, y a perdu la
vie, a appris Guineematin.com, à travers ses reporters dont un se sont rendus au lieu de
l’accident et à l’hôpital.
Selon des témoignages recueillis sur place par Guineematin.com, la défunte a emprunté une
voiture personnelle, Nissan Almera de couleur rouge, immatriculé RC- 08 28 V, qui a
malheureusement fait l’accident au niveau du premier après le carrefour Cosa, sur la route
de Petit Simbayah.
A en croire les témoignages, l’excès de vitesse serait à l’origine de cet accident : « la voiture
quittait Cosa en direction de Nongo. À bord, se trouvait un monsieur qui conduisait et une
dame. Mais, la dame est mortellement blessée, elle était inconsciente. Elle a été conduite à
l’hôpital sino-guinéen de Kipé », a confié à Guineematin.com le premier jeune trouvé au lieu
de l’accident.
Pour sa part, Mamadou Oury Diallo, le jeune taximan qui a conduit la dame accidentée à
l’hôpital a dit que le décès de madame Djeynabou Baldé a été constaté par les médecins
peu après son admission à l’hôpital.
A l’hôpital sino-guinéen où s’est rendu un autre reporter de Guineematin.com, les parents de
la défunte ont dit qu’elle est âgée de 26 ans, mariée et mère de trois enfants (deux filles et
un garçon). Originaire de la sous-préfecture Koumbia, préfecture de Gaoual, la défunte
résidait au quartier Sonfonia, dans la commune de Ratoma.
Paix à son âme, amen !
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http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19502&langue=fr&type=rub17
Kindia : Le ministre de l'ESRS en visite de travail dans la préfecture (28/04/2016)
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (ESRS), Abdoulaye
Yéro Baldé a effectué, mercredi, 27 avril 2016, une visite de travail dans la préfecture de
Kindia, rapporte le correspondant régional de l’AGP.
Cette visite a pour objectif, de faire l’état des lieux des Universités publiques et privées, des
Instituts de recherche et des Centres de recherche dans le but de trouver solutions aux
éventuels problèmes.
Du Centre universitaire de Foulaya, en passant par la Bibliothèque de Manquepas, l'Institut
universitaire Bambo Kaba Fadiga, au Centre de Recherche de Pastoria, le ministre et sa
suite ont constaté d’énormes besoins, dont entre autres, l'état délabré des infrastructures, le
besoin en corps professoral, en moyens de transport.
Dans sa communication, le ministre de l’ESRS, Abdoulaye Yéro Baldé a rappelé, que lors de
sa prise de fonction, les grands axes avaient été définis, mais le principal objectif de sa
mission, c'est comment rehausser le niveau de l'enseignement supérieur en Guinée. Une
problématique qui comprend plusieurs éléments qu'il faut prendre en compte. «Il y a la
question d'infrastructures, de financement du système de l’enseignement supérieur qui est
coûteux et aussi la question des enseignants qu'il faut prendre en compte, sans oublier que
la qualité de l'enseignement passe par la qualité des enseignants.
Il a mis l’accent sur la condition de vie des enseignants et étudiants, qu'il faut revoir dans la
mesure du possible.
Sur la question de l'acquisition des tablettes par les étudiants, le ministre a fait savoir, que
«les coûts de celles-ci doivent être au moins couverts par les coûts de session. L'état va
contribuer à amoindrir ces coûts d'acquisition pour les étudiants, mais il ne s'agit pas de
donner les tablettes gratuitement. Ça n'a aucun sens, chacun doit fournir des efforts. Déjà,
l'Etat finance la formation et offre des bourses, alors que l’Etat ne peut pas tout faire, il n'a
pas toutes ces ressources avec cent mille (100.000) étudiants, tandis qu’il y a aussi d'autres
secteurs qui ont besoin de ressources.
AGP/28/04/016 AS/AND/FDF/ST
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19495&langue=fr&type=rub17
Kindia : Les handicapés à l’école de «la mendicité zéro d’ici 2020» (28/04/2016)
La campagne de sensibilisation des handicapés sur la protection sociale, l’éducation et la
mendicité zéro d’ici 2020 s’est tenue du lundi, 25 à mardi, 26 avril 2016, dans la préfecture
de Kindia, rapporte l’AGP.
C’est une initiative de l’ONG, Coalition pour les Droits des Handicapés (CDH) et un
financement de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique, dans le cadre de la lutte contre la
marginalisation des personnes handicapées.
Le handicap n’est pas une fin en soi, plutôt une opportunité pour permettre à celui ou celle
qui vie le handicap, de vaincre ce qui l’est convenu d’appeler le destin négatif.
C’est justement la vision de la CDH, qui organise cette campagne de sensibilisation des
handicapés de la préfecture de Kindia, sur la protection sociale, avec pour thème principal,
«Mendicité Zéro d’ici 2020».
Les exposés, traduits dans les langues du terroir, ont essentiellement porté sur la protection
sociale, l’éducation, la formation professionnelle, l’insertion sociale, l’emploi et la mendicité.
Les formateurs, sur toute la ligne, se sont appuyés sur des exemples concrets pour
convaincre les participants sur les nécessités impérieuses pour un handicapé de se rendre
utile à sa propre personne dans sa société, c’est-à-dire apprendre un métier pour subvenir à
ses besoins plutôt, en vue de contourner toutes les formes de dépendances, notamment la
mendicité.
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Au lancement et à la clôture des travaux, le président de l’ONG, CDH, Emile Lamah a salué
les efforts fournis sur place dans le cadre de la mobilisation des handicapés de la préfecture,
pour ensuite évoquer les obstacles qui empêchent l’évolution des associations des
handicapés.
Il a apprécié, à sa juste valeur, l’effort que l’Ambassade des USA fourni pour le soutien de
son ONG au profit des personnes qui portent un handicap.
Le directeur préfectoral de la Jeunesse de Kindia, Makan Diallo a pour sa part, salué la
tenue de cette session de formation, avant d’inviter les participants à suivre avec attention, le
contenu des exposés inscrits au programme, en vue de leur permettre de tirer profit, un profit
allant vers la «mendicité zéro horizon 2020».
AGP/28/04/016 AS/RD/MKC/AND/ST
http://guineematin.com/actualites/coince-etudiants-reclament-tablettes-ministre-yero-baldese-justifie/
Kindia : Coincé par les étudiants qui réclament des tablettes, le ministre Yéro Baldé se
justifie (28/04/2016)
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdoulaye Yéro
Baldé, a visité les différentes institutions d’Enseignements supérieurs de la ville de Kindia
hier, mercredi 27 avril 2016, pour s’enquérir des réalités de ces différents établissements, a
constaté Guineematin.com, à travers un de ses correspondants locaux.
C’est au centre universitaire de Kindia que le ministre en charge de l’Enseignement
supérieur, Abdoulaye Yéro Baldé, accompagné de plusieurs cadres de son département, a
entamé la visite des différents établissements de sa juridiction. Objectif, toucher du doigt les
réalités que vivent ces différentes institutions d’enseignement supérieur de la ville de Kindia.
Au centre universitaire de Kindia comme la plupart des différentes universités publiques
guinéennes, les enseignants et étudiants sont confrontés à de nombreuses difficultés
logistiques pour les bonnes adaptations du système LMD. Le porte-parole des étudiants a
profité de son discours pour poser quelques doléances au chef du département de
l’enseignement supérieur afin d’améliorer leurs conditions de vie. Parmi ces doléances,
figure le fameux problème de tablettes que le président de la République leur avait promis
lors de la dernière campagne électorale.
Parmi les difficultés rencontrées par les étudiants, Abdoulaye Bangoura le porte-parole des
étudiants, a énuméré : « le manque d’outils informatiques qui sont incontournables dans le
système LMD. Pour cela monsieur le ministre nous avons été informés par son excellence le
professeur Alpha Condé de la venue des tablettes pour l’année universitaire 2015-2016 avec
le slogan ‘’un étudiant une tablette’’, chose qui n’est toujours pas respectée ; le manque
d’une cantine appropriée au sein de notre université (dans ce monde du 21ème siècle, nous
utilisons encore des bois, des bambous accomplis des feuilles de palmiers pour en faire des
cantines dans notre centre) ; le manque d’une bibliothèque qui est adaptée à nos besoins ;
et, l’insuffisance des moyens de transports », a expliqué Abdoulaye Bangoura le porte-parole
des étudiants du centre universitaire de Kindia.
Le nouveau chef de département de l’Enseignement Supérieur, Abdoulaye Yéro Baldé, dans
intervention, a pris acte des cris de cœur des étudiants : « je prends bonne note des cris de
cœur des étudiants, notamment l’état des infrastructures, sans oublier le problème de
transport. Quant aux fameux problèmes des tablettes, l’Etat est en train de se battre de sa
manière pour vous offrir cet outil. Mais, ça coûte énormément ! Quand nous avons évalué,
c’était à dix millions de dollars. Il y avait un sponsor qui devrait préfinancer ; mais,
malheureusement, il a rencontré des difficultés. Donc, la semaine dernière, j’ai contacté le
président de l’association des banques pour voir dans quelle mesure les banques peuvent
contribuer à financer ces tablettes. Mais, je vous rappelle que ce n’est pas gratuit », a
répondu le ministre Abdoulaye Yéro Baldé.
Après le centre universitaire de Kindia, cette délégation du ministère de l’Enseignement
supérieur et de la recherche scientifique s’est successivement rendue au centre de
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recherche environnemental de Kindia, à l’institut privé Bambo Kéba Fadiga et au centre de
recherche biologique de Pastoriah pour voir l’état actuel de ces infrastructures.
De Kindia, Sékou Komoyah Kaba pour Guineematin.com
http://aminata.com/labejustice-les-prevenus-dans-laffaire-de-la-casse-du-syndicat-des-taxismotos-seront-fixes-sur-leur-sort-ce-jeudi/#
Labé : Justice - Les prévenus dans l’affaire du pillage des locaux du syndicat des
taxis motos seront fixés sur leur sort ce jeudi (28/04/2016)
Le procès des présumés pilleurs du syndicat des taxis motos s’est poursuivi ce mercredi au
tribunal de première instance de Labé. Dix-huit autres personnes qui ont défilé à la barre
parmi eux l’un des meneurs présumés et indexé par les responsables syndicaux notamment.
Ousmane Thiagne a nié toutes les charges qui pèsent sur lui avant de dire que si son sort
réside entre les mains des syndicalistes, il est bien triste parce qu’il y a des antécédents
entre eux et lui qui font qu’ils ne le portent pas à cœur. « Ce jour je n’ai même pas été au
siège du syndicat » a-t-il lâché pour sa toute défense.
Pas un des dix autres non plus n’a reconnu les faits qu’on lui impute et tous ont désigné Ben
Founè et Kolenké deux syndicalistes comme étant ceux par qui leur malheur a débuté.
Pour sa part, le procureur s’est interrogé sur certaines démarches contradictoires des
syndicalistes qui ont déposé une demie douzaine de motos appartenant à certains prévenus
comme pièce à conviction avant que d’autres de la même entité ne viennent les réclamer au
motif que leurs propriétaires n’étaient en rien mêlés à la casse survenue.
Le magistrat a alors précisé qu’à compter du moment où une pièce est présentée comme
pièce à conviction elle le demeure jusqu’à la fin de l’opération judiciaire.
Ousmane Koumanthio Tounkara
http://www.lejourguinee.com/index.php/fr/nouvelles/19-africa/1814-culture-labe-accueille-lapremiere-edition-du-far
Labé. Accueil de la première Édition du Festival des Arts et du Rire (28/04/2016)
Par Amad C
Soudou Daardja Prod't et les autorités de Labé ont lancé la première édition du Festival des
Arts et du Rire. Pour cela, un festival géant a été organisé ce jeudi 26 avril 2016 dans la ville
de Karamoko Alpha Mo Labé. Ce festival est parti de Safatou au stade Elhadj Saifoulaye
Diallo.
Il a été par endroits encadré par les agents des forces de l'ordre. En compagnie de l'artiste
ivoirien, Adama Dahico, le comédien guinéen, Mamadou Lamine Diallo connu sous le
pseudo de Mamadou Thug, assis sur la portière d'une voiture, a été applaudi durant tout son
passage notamment en face de l'hôpital régional, au collège Hogo Bouro en passant par le
marché jusqu'au stade.
De là-bas, le carnaval est revenu au gouvernorat de la ville de Labé. Mamadou Thug,
Dahico, le styliste burkinabé, Kabore, et leurs compagnies ont été accueillis par le
gouverneur Sadou Keita. Ils ont conjointement animé une conférence de presse au cours de
laquelle M. Keita s'est dit réjoui de la tenue de ce festival dans sa juridiction administrative.
Selon lui, le rire doit faire partie de la culture guinéenne pour éviter les suspicions, l'ethnie
entrisme et la division.
L'initiateur du projet, Mamadou Thug, a félicité les autorités de Labé pour leur disponibilité,
les artistes pour leur déplacement avant de dire que son objectif comme tout comédien c'est
la sensibilisation, la formation et le spectacle.
Adama Dahico, à son tour, a remercié son ''jeune frère'' Thug et la Guinée. ''J'ai accepté de
venir en Guinée pour accompagner cette dynamique. Aujourd'hui, l'humour est un art de
divertissement, mais c'est aussi un art de communication, donc, un vecteur de développe-
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ment. Je suis Ivoirien. Je suis la situation guinéenne. Si la Guinée avait introduit le rire dans
sa culture, elle n'aurait pas eu de suspicions'', a souligné l'humoriste ivoirien.
Amadou Kendessa Diallo, envoyé spécial à Labé
http://kababachir.com/755668-2/
Labé : Les citoyens donnent leur point de vue sur la reprise de la confection des
cartes nationales d’identité (28/04/2016)
À travers une sortie médiatique, le ministre de l’intérieur Maître Abdoul Kabelé Camara a
annoncé la semaine dernière la reprise de la confection des cartes nationales d’identité
après une suspension qui a duré pendant près de deux ans.
Dans les rues de la cité de Karamoko Alpha Mo Labé, cette annonce est chaleureusement
accueillie. Alpha Yaya Diallo soutient que : « C’est une bonne chose de faire revenir les
cartes nationales d’identité parce que réellement, les citoyens souffrent. »
Maitre Aliou, chauffeur, exprime toute sa satisfaction : « C’est très important pour nous et
surtout nos passagers. On gagne des passagers ici qui sont dans l’urgence mais une fois
arrivée au niveau des barrages, les policiers les arnaquent. »
Par ailleurs, cette dame en partance pour Conakry raconte les tracasseries policières :
« Malgré qu’ils (ndlr les policiers) savent qu’il n’y a pas des cartes, ils demandent juste pour
arnaquer les passagers. »
Pour finir Alpha Yaya Diallo plaide pour le maintien du tarif annoncé, « Le problème est que
officiellement la carte d’identité est fixée à 15000fg. Je prie la police de maintenir ce tarif. »
Sally Bilaly Sow, correspondant kababachir.com à Labé
http://guineenews.org/societe-les-probleme-de-sante-et-dinsalubrite-a-la-prison-de-mamou/
Mamou : Les problèmes de santé et d’insalubrité à la prison de Mamou (28/04/2016)
Par Badicko Diallo
A la prison civile de Mamou, des problèmes de santé sont constatés chez les détenus. Cette
situation est liée aux conditions d’hygiène et à la sous-alimentation apprend-on des sources
sanitaires.
Cette maison carcérale est située au quartier Poudrière au cœur de la ville. C’est un centre
pénitencier datant de la première république qui héberge une centaine de détenus répartis
dans 5 cellules. A l’intérieur, les conditions de détention laissent à désirer. À cet effet, la
rédaction régionale de Guinéenews©, a reçu le témoignage d’un ancien pensionnaire de
cette prison sous couvert de l’anonymat. « J’ai passé 6 mois à la prison, on était nombreux
dans les cellules. On passait la nuit à terre sur des sales couvertures, les poux et les
punaises nous piquent toute la nuit. Ils nous nourrissaient avec la bouillie faite du riz blanc à
9h, dans la soirée nous sommes servis du riz parfois mal préparé », explique-t-il.
Des conditions qui ont des répercussions sur la santé des détenus. Pour les aider, le Comité
International de la Croix Rouge a détaché un médecin en 2010 auprès de la maison d’arrêt
de Mamou. Dr Mory Sacko assure une fois par semaine le contrôle sanitaire des prisonniers.
Il dresse ici le bilan des maladies les plus fréquentes chez les détenus : « les cas que nous
rencontrons souvent sont le paludisme, la gale, les béribéris, etc. ».
Pour Dr Sacko, la sous-alimentation, la promiscuité et la cigarette sont les principales causes
des problèmes de santé et des maladies au sein de la prison. « Les prisonniers sont des
fumeurs, or l’alimentation n’est pas si comme ça, cela va jouer sur la santé. Il y a plusieurs
personnes dans une salle, cette concentration peut provoquer la maladie. Les prisonniers
peuvent faire 3 à 4 jours sans sortir dehors pour prendre un bain de l’air », souligne-t-il.
Du côté de l’administration, des efforts sont fournis pour améliorer ces conditions de
détention et de santé des détenus. Sidiki Camara, le procureur de la république près le
tribunal de première instance de Mamou précise : « au niveau de la maison centrale, le
ministre de la justice s’est engagé à améliorer les conditions de détention des personnes qui
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sont placées sous mandat de dépôt. Les prisonniers ont droit à deux repas par jour (à 9h et
à 14h). Les ONG viennent pour nous appuyer en matière de kits sanitaires et en matière de
couverture qu’on donne aux prisonniers ».
Malgré tout, des efforts restent à faire. Pour remédier aux problèmes de santé à la maison
d’arrêt de Mamou, le Dr Sacko conseille : « périodiquement, il faut sortir les prisonniers dans
la cour, ils vont jouer et prendre un bon air. Le soleil et le sport apportent un plus à la santé
des détenus ».
http://kalenews.org/index.php/2016/04/28/loim-sensibilise-les-jeunes-de-mamou-auxdangers-de-lemigration-irreguliere/
Mamou : L’OIM sensibilise les jeunes aux dangers de l’émigration irrégulière
(28/04/2016)
By kalenews
L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a organisé ce dimanche 24 avril une
séance d’information et de sensibilisation aux dangers de l’émigration irrégulière à Mamou,
en Moyenne Guinée.
Cette rencontre visant particulièrement les jeunes, s’est déroulée dans la Salle de
conférence de la Préfecture, en fin de journée, en présence du Secrétaire Général des
Collectivités décentralisées, M. Papa Saliou Traoré, du Directeur Préfectoral de la Jeunesse,
M. Fodé Samoura, des familles de victimes, des associations de femmes et de jeunes. Plus
d’une centaine de personnes avait fait le déplacement.
« Cette activité de sensibilisation s’inscrit dans une stratégie globale de réduction de départs
massifs de Guinéens, et en particulier des jeunes, sur les routes dangereuses de la
migration irrégulière, » explique Abdoulaye Diallo, Responsable du programme d’Aide au
retour volontaire de l’OIM, représentant du Chef de Mission de l’OIM Guinée à Mamou.
«Dans le cadre de notre programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration (AVR-R)
des migrants, qui consiste à aider des migrants guinéens en difficultés à l’étranger à rentrer
au pays, nous avons remarqué que de nombreux migrants provenaient de Mamou, Dalaba,
Labé, Lélouma, de la zone frontalière entre la Guinée, le Sénégal et la Guinée-Bissau, et de
la capitale, Conakry », ajoute-t-il. « Raison pour laquelle nous ciblons ces zones de départs
massifs, et en particulier les jeunes de ces zones, lors de nos communications », poursuit M.
Diallo.
Dans le cadre de cette rencontre, les responsables du programme AVR-R de l’OIM ont
présenté leurs activités principales de soutien aux migrants guinéens dans leur réinsertion
en Guinée. Ils ont ensuite évoqué les dangers rencontrés par certains de ces migrants sur
les routes irrégulières de départs : le vol et l’extorsion d’argent et d’affaires personnelles, la
violence, l’enlèvement contre rançon, le harcèlement des familles, le trafic d’êtres humains.
La présentation a été suivie d’une séance de questions-réponses au cours de laquelle de
nombreux jeunes de Mamou ont cherché à savoir quels types d’actions l’OIM mettait en
œuvre pour prévenir les départs de jeunes et de femmes, et comme l’organisation contribuait
à faciliter la migration régulière.
À noter que cette activité vient en appui à la Campagne de sensibilisation actuellement
menée par les autorités administratives de Mamou, en coopération avec de nombreuses
organisations de la société civile, pour prévenir les départs massifs de jeunes dans cette
Préfecture.
Avec le soutien de la Confédération Suisse, l’OIM en Guinée assure un soutien au
Gouvernement Guinéen dans l’aide au retour des migrants à travers le programme AVR-R
depuis 2005. Cette aide consiste à prendre en charge les frais de transports des migrants
vers la Guinée, leur accueil à l’aéroport en leur fournissant des conseils dans les procédures
administratives de douanes et d’immigration, l’octroi d’une formation en esprit d’entreprise
afin de les accompagner dans la création d’une activité génératrice de revenus (AGR).
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Elle intervient également sur des activités de sensibilisation aux dangers de l’émigration
irrégulière, la Guinée étant une zone de départs irréguliers massifs vers l’Europe.
Depuis 2005, le programme AVR-R de l’OIM a aidé 1171 migrants Guinéens à se réintégrer
dans leur pays. L’organisation a tenu près d’une cinquantaine de conférences sur la
migration irrégulière et ses dangers.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Lola Simonet, Responsable de Communication
de l’OIM Guinée. Tél. : +225 625 25 94 94, e-mail : [email protected].
Cordialement, Lola Simonet, Responsable de la Communication – OIM Guinée
http://guineematin.com/actualites/inauguration-de-plus-grande-mosquee-pays-fatako-a-planinvites/
Tougué : Inauguration de la plus grande mosquée du pays - Fatako a un plan pour
tous les invités (28/04/2016)
Comme annoncé précédemment dans un de nos articles, c’est demain, vendredi 29 Avril
2016, que l’inauguration de la grande mosquée de Fatako aura lieu. Dans la soirée de ce
jeudi, plusieurs invités sont déjà arrivés, a constaté Guineematin.com à travers son envoyé
spécial.
En ce moment, au-delà de nombreux ressortissants de la préfecture de Tougué qui ont
effectué le déplacement, seuls quelques députés issus de la principale formation politique de
l’opposition guinéenne (UFDG) et le secrétaire général de la ligue islamique ont effectué le
déplacement. Il s’agit notamment de l’honorable Fatoumata Binta Diallo, de l’honorable
Mamadou Aliou Diallo, de l’honorable Alpha Baldé.
Selon le vice-président de la commission d’accueil, Elhadj Thierno Hamidou Baldé, qui s’est
confié à l’envoyé spécial de Guineematin.com, tout est mis en œuvre pour que tous les
invités soient bien logés.
« Notre commission travaille d’arrache-pied pour que tous les invités qui viendront soient
bien logés. Que ce soit le président de la République, le professeur Alpha Condé, le
président de l’UFDG, les délégations venues des autres pays, les opérateurs économiques
sont tous prévus dans le plan de logement qu’on a établi », a dit le vice-président de la
commission d’accueil, El hadj Thierno Hamidou Baldé.
De Fatako, Mamadou Mouctar Barry, envoyé spécial de Guineematin.com
http://guineelive.com/2016/04/27/cbk-a-kindia-guineelive-sur-les-traces-des-2-milliards-876millions-gnf/
Kindia : Guineelive sur les traces des 2 milliards 876 millions GNF (27/04/2016)
By guineelive.com
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’exploitation minière ne profite pas aux
communautés impactées par les travaux des sociétés minières qui évoluent sur le terrain. Il
est vrai que dans la loi sur les ressources minières en Guinée, le législateur a prévu un
pourcentage qui varie entre 0,5 et 1% du chiffre d’affaires des sociétés minières.
Dans la préfecture de Kindia où évolue la CBK, compagnie des bauxites de Kindia, la
mesure a été appliquée à la société qui a payé aux collectivités locales au titre de l’année
2014 la somme de 324 090 dollars, soit un peu plus de 2 milliards 876 millions GNF, selon la
clef de répartition que votre quotidien en ligne Guineelive s’est procuré une copie.
Ce montant de 2 milliards 876 millions GNF de redevance versés aux collectivités de Kindia
doit servir au développement des collectivités impactées par la CBK.
Seulement voilà, dans la répartition de ce montant, les collectivités ont été complètement
laissées dans le partage et pour cause. Les 2 milliards 876 millions GNF ont été bouffés en
grande partie par l’administration avec des services imaginaires qui ont été créés par la
préfecture de Kindia.
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Conséquence, les 324 090 dollars versés à la préfecture de Kindia pour le développement
des collectivités ont plutôt servis à garnir des poches des cadres placés très haut au
département en charge de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et de la
préfecture.
Les structures de la préfecture ont reçu plus de 891 millions 407 GNF pour leur fonctionnement alors que c’est l’Etat qui met la main à la poche pour le fonctionnement de ses services
et non des redevances minières.
Conséquence, les districts et sous-préfectures impactés par l’exploitation minière manque
presque de tout. Eau, électricité, centre de santé, école, pistes rurales, excusez du peu la
liste des problèmes des collectivités minières est longue.
Les services fantômes sont créés juste pour recevoir l’argent du contribuable des
collectivités qui souffrent de l’impact de l’exploitation des sociétés minières évoluant à
Kindia. Ces services ne sont prévus nulle part par la loi sur les collectivités en Guinée.
Guineelive vous propose la clef de répartition
Service prévisions, suivi, évaluation, appui, conseil de la préfecture a reçu la somme de 243
millions GNF
Service fonctionnement de la préfecture se taille la part du lion avec 287 millions GNF
Service Appui aux services déconcentrés SPD, service préfectoral de développement et le
STD, service technique de développement reçoivent 70 millions GNF
Service Action d’investissement préfectoral se tape de 200 millions GNF
Service Fonctionnement du CPD, comité préfectoral de développement a 70 millions GNF
20 millions dont 10 pour le fonctionnement de la gendarmerie et 10 pour le fonctionnement
de la police de la préfecture de Kindia.
Ce n’est pas tout car dans le partage, la préfecture de Kindia voulait aussi faire taire les
femmes et hommes de medias qui travaillent dans les radios privées et la radio rurale
évoluant sur le terrain.
A n’en pas douter, cette récompense sera sans doute pour les medias de proximité une
prime pour avoir leur silence. Ces medias cités ci-dessous ne doivent rien dire sur le partage
du montant alloué aux collectivités pour leur développement. C’est pourquoi, le volet appui
aux medias de proximité a été créé.
VII- Service appui aux mediums de proximité
-Sabou FM : 5 millions GNF
-Kania Zik FM : 5 millions GNF
-Radio Rurale : 5 millions GNF
Les 9 sous-préfectures de Kindia ont reçu chacune 10 millions GNF. Ce qui fait 90 millions
GNF pour les collectivités dont cinq millions pour des investissements et cinq millions pour le
fonctionnement des sous-préfectures.
Les 8 autres collectivités reçoivent chacune 100 millions chacune, soit 800 millions GNF.
Pour terminer, la portion congrue a été accordée aux collectivités concernées et impactées
qui souffrent dans leur vie quotidienne avec l’exploitation des ressources minières. Les
collectivités impactées qui sont dans la zone où évolue la CBK que sont la sous-préfecture
de Mambia et de Friguiagbé reçoivent respectivement 423 millions 865 mille GNF et 635
millions.
Comble de malheur, c’est que par rapport à la gestion des ristournes des sociétés minières,
les élus locaux qui osent dire un mot ou qui cherchent à savoir comment la répartition a été
faite s’exposent à des sanctions sévères. Ils perdent soit leur poste ou sont jetés simplement
en prison. Ce, sans aucune autre forme de procès.
Kindia n’est qu’un cas. Et les autres préfectures minières comme la région de Boké, Kankan
et de Faranah?
Il reste donc à se demander si les services ci-dessous font partie des structures pour le bon
fonctionnement des préfectures en Guinée.
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Le Ministre général Boureima Condé appréciera sans doute.
Almamy Kalla CONTE
http://www.guineequotidien.com/?p=6140
Kindia : L’ONG CODHA poursuit sa campagne de sensibilisation des personnes
handicapées à l’intérieur du pays (27/04/2016)
L’ONG Coalition pour les Droits des Handicapés (CODHA) a démarré lundi 25 avril 2016, la
deuxième étape de la campagne de sensibilisation des personnes handicapées dans la
région administrative de Kindia.
Objectif, sensibiliser les personnes handicapées sur la protection sociale, l’éducation, la
formation professionnelle, l’insertion sociale, l’accessibilité à l’emploi afin de lutter contre
mendicité.
Financée par l’ambassade des USA en Guinée, cette campagne de sensibilisation a
regroupé toutes les personnes handicapées de la préfecture de Kindia pendant deux jours,
et a permis aux organisateurs de tirer des leçons sur les conditions dans lesquelles vivent
ses personnes vulnérables.
Selon les responsables de la CODHA, cette campagne a pour but de sensibiliser et
conscientiser les personnes vulnérables afin de lutter contre la mendicité et chercher à être
utile dans la société avec le slogan mendicité zéro d’ici 2020.
Au terme de cette campagne de sensibilisation des personnes handicapées dans la région
administrative de Kindia, les bénéficiaires se disent satisfaites de cette initiative et
s’engagent à accompagner la CODHA dans cette démarche.
À rappeler que les prochaines étapes de cette campagne de sensibilisation des personnes
handicapées se poursuivront dans la région administrative de Labé Kankan Faranah et
Nzérékoré
Mamadouba Sylla depuis Kindia pour guineequotidien
http://guineenews.org/environnement-le-barrage-hydraulique-de-labe-fortement-menacespecialiste/
Labé : Environnement - Le barrage hydraulique de Labé fortement menacé
(27/04/2016))
Par Alaidhy Sow
District de la sous-préfecture de Tountouroun préfecture de Labé, l’unique barrage
hydraulique de la région, le barrage de Tourri qui assure la fourniture en eau potable pour le
centre urbain est depuis un certain temps menacé. Des activités comme la pisciculture,
l'agriculture et tant d’autres exercées jusque dans le nid de la marre par des riverains sont
les principales causes de cette situation, a appris Guinéenews©.
« Nous avons constaté que les riverains pratiquent l’agriculture, ils font la pêche et le
lessivage aussi ; alors que tout cela peut contribuer à la dégradation de la qualité de l’eau »,
entame Abdoulaye Bah, le chimiste de la société des eaux de Guinée (SEG).
Revenant à la charge, Monsieur Bah parle des conséquences pouvant découler de ces
pratiques. « Lorsqu’ils pratiquent l’agriculture, ils utilisent des engrais organiques qui sont
des biocatalyseurs. Ça permet d’accélérer le développement de leurs cultures. Maintenant
avec une forte pluie, ces produits chimiques peuvent être drainés dans le barrage. Alors que
ces engrais-là sont des matières organiques ; donc, une fois que ce procédé est dans l’eau,
ça peut favoriser la prolifération de certaines bactéries. C’est pourquoi, la présence de cette
matière organique dans l’eau pose essentiellement deux types de problème », lance-t-il.
En termes clairs, le chimiste de la SEG définit les deux problèmes en question. « Premièrement, une eau qui renferme beaucoup de matières organiques plus le chlore qui est dedans
ça peut provoquer le cancer. Le second problème, lorsqu’il y a une quantité de matière
organique dans l’eau, ça peut favoriser la prolifération, c’est-à-dire le développement des
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bactéries dans le réseau de distribution. C’est pourquoi, il est extrêmement important de
lutter contre ces activités polluantes afin de diminuer la présence de la matière organique
dans l’eau », déclare Monsieur Bah.
Pour rappel, l’année dernière les habitants du district (Tourri) avaient conditionné leur départ
aux abords du barrage par l’approvisionnement du village en eau potable. Malgré les
différentes contraintes financières de la société des eaux de Guinée d’une part et de l’État
guinéen d’autre part, cette exigence a été satisfaite. Mais, le constat réalisé récemment sur
le site prouve que la population a du mal à remplir sa part du contrat. « Avant, ils disaient
une fois qu’ils ont de l’eau dans les foyers qu’ils allaient mettre un terme à ces activités
polluantes. Aujourd’hui, ils ont l’eau mais jusqu’à présent ils continuent la pratique »,
dénonce le chimiste de la SEG.
« Il faut qu’ils sachent s’ils ne cessent pas ces pratiques polluantes, il viendrait un moment
où on serait obligé d’arrêter la production », menace le spécialiste qui dit ne pas comprendre
ce revirement de la population. « Aujourd’hui, ce sont les mêmes riverains qui ont contribué
à la destruction de la clôture alors réalisée par une ONG (organisation non gouvernementale). Les animaux ne doivent pas être proches du barrage parce qu’à travers leurs faits et
gestes ils peuvent contaminer le barrage. Il est extrêmement important de lutter contre ces
contaminations », ajoute-t-il.
Choqué, révolté et meurtri, Abdoulaye Bah n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme. «
Je dirais à l’autorité de venir faire le constat au niveau du barrage parce que la gestion de
l’eau appartient à la collectivité locale», conclut-il.
Si rien n’est fait dans un bref délai afin de protéger ce barrage hydraulique, la ville de Labé
risquerait d’explorer d’autres options en matière d’approvisionnement en eau courante.
http://kababachir.com/labe-commercants-recusent-billets-de-cent-francs-guineens/
Labé : Quand les commerçants récusent les billets de cent francs guinéens
(27/04/2016)
L’acceptation des billets de cent francs guinéens mis en circulation par la Banque Centrale
de la République de Guinée ne font plus l’unanimité au sein des populations guinéennes
surtout au niveau des marchés. Au marché central de Labé, rares sont les commerçants qui
l’acceptent dans les achats.
Pour Mamadou Oury Diallo : « On ne peut pas trouver quelque chose qui est équivaut à ses
billets de cent francs, car actuellement, les choses commencent à partir de 500fg et 1 000fg
chez nous.»
Bah Moustapha pointe l’État qui serait l’accent causal de la dépréciation de la monnaie
guinéenne : « A vrai dire, c’est l’État qui fait que ces billets sont refusés par les uns et les
autres. Sinon s’il (NDLR l’État) valorise la monnaie aucune personne ne sera à la hauteur de
la refuser. Auparavant, les billets de 25, 50 et 100 fg étaient consommés, mais maintenant,
ils ont balayé tout ça et laissant place aux billets de 20 000fg, on s’attend même à des billets
de 50 000fg si les choses ne changent ».
El hadj Thierno Amadou Diallo, président de la chambre régionale de commerce s’étonne : «
C’est ma première nouvelle d’entendre ça (que les billets de cent francs sont récusés) mais
on va élargir l’information pour que chacun prenne l’argent. Toute catégorie confondue parce
que c’est l’État guinéen qui a fabriqué cet argent ».
Sally Bilaly Sow, correspondant Kababachir.com à Labé
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http://guineematin.com/actualites/eleveur-menace-a-pita-disent-quon-etranger-ont-planifiede-massassiner/
Pita : Un éleveur menacé, « ils disent qu’on est étranger… Ils ont planifié de
m’assassiner » (27/04/2016)
« Le maire de la Commune Rurale, Diouldé Bah, paye régulièrement de l’argent aux gens
de Pita pour qu’on le laisse continuer à gérer la Commune rurale à sa guise. Il est en place
depuis l’an 2 000 et jusqu’à présent il se maintient et est impliqué dans toutes sortes
d’affaires louches. C’est le cas du vol de bétail qu’il règle ici en faisant payer les voleurs pour
les libérer… », a notamment dit au téléphone de Guineematin.com monsieur Boubacar Sow,
le président de la coordination des éleveurs de Sangaréyah, une sous-préfecture située à
environ 160 kilomètres à l’Ouest de la préfecture de Pita.
Joint au téléphone par Guineematin.com, le président de la coordination des éleveurs,
Boubacar Sow, a expliqué qu’à chaque fois qu’un voleur de bétail est mis aux arrêts dans la
commune, il exige à ce que « le malfaiteur » soit transféré à Pita pour y être jugé. « C’est
comme si le maire cherchait à défendre les voleurs. Il avait pris l’habitude de faire des
arrangements à mon insu, en prenant de l’argent avec les mis en cause. Mais, quand le bruit
me parvient, je les déclare aussitôt au juge de paix de Pita. A partir de là, ils ont commencé
à m’informer. Mais, à chaque fois qu’il y a un dossier de vol de bétail, je leur dit que je ne
parle pas d’arrangement et que je ne peux pas juger. Je les transfère à Pita. Mais cet état de
fait contrarie beaucoup le président de la commune rurale, avec ses compagnons. Et quand
les dossiers arrivent à Pita et que les accusés sont confondus, Diouldé Bah et son groupe
disent que c’est moi qui manigance tout », a dit le président de la coordination des éleveurs
de Sangaréyah.
Et, pire, selon Boubacar Sow, ses adversaires l’accusent de transférer les présumés voleurs
de bétail à Pita parce qu’il ne serait pas de Sangareyah : « ils disent que mes frères et moi,
nous sommes des étrangers. Nos parents viennent d’ailleurs. Mais, moi, je suis né ici depuis
1955. Ils se sont donc réunis et ont décidé de chercher à me faire partir pour ne pas que je
leur nuise, en les empêchant de régler par arrangement les problèmes de vol de bétail. Ils
ont d’ailleurs planifié de m’assassiner », a laissé entendre notre interlocuteur.
Par ailleurs, Boubacar Sow a expliqué qu’il a saisi le sous-préfet de Sangareya, le préfet, la
gendarmerie et la police de Pita, pour les avertir du danger qu’il encoure, face aux menaces
de mort contre sa personne.
Mais, à son fort étonnement, les autorités contactées font semblant d’ignorer la réalité, selon
Boubacar Sow, qui affirme d’ailleurs qu’il y a une complicité entre le président de la
Commune Rurale de Sangareyah et les autorités de Pita. « Le maire Diouldé Bah paye
régulièrement de l’argent aux gens de Pita pour qu’on le laisse continuer à gérer la
Commune rurale à sa guise. Il est en place depuis l’an 2 000 et jusqu’à présent il se
maintient et est impliqué dans toutes sortes d’affaires louches. C’est le cas du vol de bétail
qu’il règle ici en faisant payer les voleurs pour les libérer. Et, moi, je suis opposé à cette
manière de régler les problèmes. C’est ce qui fait qu’il ne veut pas me sentir ici », a lancé
monsieur Sow.
Le président de la coordination des éleveurs de Sangareyah promet d’autres révélations sur
d’autres malversations dont il est lui-même victime.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
http://www.guineeactusport.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=1776:fello-delabe-sam-diallo-un-club-ivoirien-s-interesse-a-son-profil
Labé : Fello de Labé - Sam Diallo un club ivoirien s'intéresse à son profil (26/04/2016)
Par Idrissa Somparé
Sam Diallo entraineur du Fello star de Labé actuel leader du championnat guinéen de
football pourrait ne pas faire les vieux os à la tête du club de Labé. Longtemps resté dans
l’ombre avec le rôle d’assistant, l’ancien footballeur reconverti entraineur est dans une bonne
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dynamique avec son club. Avec les résultats à mi saison, Sam Diallo attire déjà un club
ivoirien qui s’intéresse à son profil.
Selon nos sources, un club de la capitale ivoirienne serait rentré en contact avec le
technicien guinéen. Selon un agent proche du dossier, les discussions sont au stade
préliminaire. Rien n’a filtré sur le nom du club pour l’instant mais quelques détails soulignent
que c’est une formation de ligue 1 et de la capitale. Affaire à suivre.
http://aminata.com/labe-grand-engouement-autour-de-la-reprise-de-la-confection-des-cartesdidentite/
Labé : Démarrage de la confection des cartes d’identité (26/04/2016)
Après l’annonce de la reprise effective de la production de la carte d’identité nationale par le
ministre de tutelle, les opérations ont officiellement démarré au commissariat central urbain
de Labé et c’est la plus haute autorité de la région qui s’est en personne rendue sur les lieux
lundi 25 avril 2016 pour le coup d’envoi officiel.
A l’occasion M. Sadou Keita est passé le premier devant le photographe pour la confection
du document officiel juste après il a tenu un discours de circonstance dont voici un pan.
«Cette trêve a eu assez de conséquence sur les mouvements de personne, alors finalement
le gouvernement a cru devoir examiner la situation et remettre les cartes en circulation en
attendant qu’on passe à une autre vitesse. »
Autre personne qui s’est soumise au devoir de communiquer via la presse, le patron des
services de sécurité de la région, Bokar Biro Keita a fait des précisions pour lever toute
équivoque :
C’est comme les anciennes formalités, il faut avoir tous les dossiers qui prouvent que vous
êtes de nationalité guinéenne pour bénéficier de votre carte d’identité.
Ça ne peut pas se faire en un seul jour et qu’on récupère le même jour ,c’est une semaine
après qu’on se présente et qu’on vous délivre votre pièce jusqu’à ce qu’on soit prêt pour la
carte d’identité biométrique.
Il faut noter que dès cette reprise officielle lundi, le commissariat est déjà pris d’assaut par
des citoyens désireux d’obtenir ce qui est devenu à leurs yeux un précieux sésame.
Ousmane Koumanthio Tounkara
http://lematinguinee.com/kindia-le-president-de-la-delegation-speciale-accuse-davoir-vendudeux-camions-de-la-commune-urbaine/
Kindia : Le Président de la délégation spéciale accusé d’avoir vendu deux camions de
la commune urbaine (26/04/2016)
Un bras de fer entre la délégation spéciale de la ville de Kindia et les responsables
préfectoraux. La Préfecture accuse le nouveau président de la délégation spéciale d’avoir
vendu deux camion de la commune urbaine et le Président de cette délégation spéciale juge
de son côté insignifiant le montant déposé par la préfecture sur la cota de la CBK.
Le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Kindia, après avoir
expliqué sa colère sur la grille de répartition des fonds débloqués par la CBK, au titre de
l’exercice de 2016 sur sa contribution pour le développement de Kindia, Abdoulaye Bah est
accusé avoir vendu deux camions de la commune. Mais, l’accusé dit qu’il avait refusé 100
millions de franc guinéens que cette société avait proposés pour la commune. Selon une
source, il a dit haut et fort que sa commune n’acceptera pas ce montant.
Ce refus de la délégation spéciale de la commune urbaine de Kindia aurait provoqué un
grincement de dents. Actuellement, il et dans le collimateur des autorités préfectorales.
Pendant ce temps, la ville de Mamou n’a toujours pas son Président de la délégation
spéciale, malgré la désignation Mamadou Alpha Barry, suivie de son installation; les clés de
la voiture de la commune et du bureau viennent d’être retirées par les autorités préfectorales
de Mamou.
25
BANGS, pour lematinguinee.com
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19478&langue=fr&type=rub17
Kindia : Fin de la formation de l’ERARE de la Région Administrative (26/04/2016)
La formation de l’Equipe Régionale d’Alerte et de Riposte aux Epidémies (ERARE) de
Kindia, lancée lundi, 18 avril a pris fin, lundi, 25 avril 2016, dans la préfecture de Kindia cheflieu de la Région Administrative (RA), rapporte l’AGP.
Initiée par le Ministère de la Santé (MS), en collaboration avec Expertise France et l’Union
Européenne (UE) qui en assure le financement, la formation a eu pour objectif, de maîtriser
à temps l’apparition des maladies à caractère épidémique dans la RA de Kindia.
La mise en place des ERARE dans les régions est l’une des premières actions concrètes
réalisées sur le terrain dans le cadre des leçons tirées sur la première apparition de la
maladie à virus Ebola en République de Guinée.
ERARE de Kindia a été rendue opérationnelle suite à la célébration de la fin de formation de
ses membres, suivie de démonstration des activités à réaliser sur le terrain et la remise des
attestations.
Le gouvernement guinéen, à travers son MS, en est l’initiateur en collaboration avec ses
partenaires financiers notamment, Expertise France et l’UE par le billet du projet, Préparation
de la mise en place des équipes d’alertes et de riposte aux épidémies (PREPARE) dans les
régions.
Les équipes régionales sont composées de quatre groupes (la surveillance et l’alerte,
l’investigation, la riposte et la sensibilisation) qui interviennent dans toutes les cas de
maladies épidémiques connues ou non, telles que entre autres, le choléra, la rougeole, la
méningite.
A la cérémonie de fin de la formation des équipes de Kindia et Kankan, le coordinateur
régulateur de l’ERARE de Kindia, Dr Mikiri Camara s’est engagé à rester toujours en tête
dans le cadre de la lutte contre les épidémies dans sa région. Il a réitéré l’engagement de
ses collègues et collaborateurs à travailler avec toutes les équipes et partenaires qui
évoluent sur le terrain.
De leurs côtés, Dr Mohamed Keïra de la Croix Rouge Guinéenne (CRG) et Mohamed
Alhassane Touré coordinateur des Projets Santé d’Expertise France en Guinée ont
largement exprimé l’engagement de leurs institutions respectives à toujours aider la Guinée
à combattre Ebola et toutes autres maladies épidémiques signalées en Guinée.
Pour le directeur régional de la Santé de Kindia, Fakourou Dansoko et le gouverneur de la
RA de Kindia, Hadja Sarangbè Camara, un des rêves du chef de l’Etat, Pr Alpha Condé, se
réalise concrètement dans le domaine sanitaire au niveau régional.
Ils se sont engagés à soutenir cette initiative pour la pérennisation des actions des équipes
régionales d’alerte de riposte aux épidémies, au bénéfice des populations de Kindia.
AGP/26/04/016 AS/SAS/FDF/ST
http://guineenews.org/sante-une-equipe-regionale-dalerte-et-de-riposte-aux-epidemiesinstallee-a-kindia/
Kindia : Une équipe régionale d’alerte et de riposte aux épidémies installée
(26/04/2016)
Par Mamady Mara
La nouvelle équipe régionale d’alerte et de riposte aux épidémies (ERARE) de la région
administrative de Kindia a été officiellement présentée ce lundi, 25 avril 2016.
Cette cérémonie a eu lieu à la Place des martyrs en présence des autorités administratives
et sanitaires. Elle est l’œuvre de la direction régionale de la santé de Kindia à travers le
projet expertise France. La mise en place de cette équipe polyvalente d’alerte et de riposte
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aux épidémies vise à développer un outil central et pérenne du système de santé guinéen et
du dispositif de surveillance épidémiologique en Guinée.
Cette équipe ERARE de Kindia est constituée de 31 professionnels de la santé guinéens
expérimentés, en poste à la direction régionale de la santé, à la direction préfectorale de la
santé, à l’hôpital régional et à l’antenne régionale de la pharmacie centrale de Guinée. Elle a
bénéficié de deux séries de formation d’une durée moyenne de deux semaines chacune
proposées par le projet PREPARE :
Une formation technique au centre de formation à la lutte anti épidémies de Manéah, opéré
par l’institut Bio force, une formation opérationnelle dispensée à Kindia depuis le 14 avril
2016 par la FICR et la CRG.
« L’équipe d’alerte de riposte aux épidémies s’engage à répondre de façon prompte et
efficace à tous cas d’épidémie qui éventuellement pourraient survenir dans notre région »,
martelé Dr Mikiri Camara, coordinateur régulateur de l’équipe ERARE de Kindia.
Présent à la cérémonie le Dr Fakourou Dansoko, directeur régional de la santé exprime son
sentiment de satisfaction : « cet organe est pour nous un important outil de travail et va
intervenir en tout temps et passera souvent dans les différentes préfectures de la région
dans le cadre de la surveillance de toutes les maladies à potentiel épidémique. Cette équipe
devient le bataillon sanitaire commando rapide et efficace afin de circonscrire le plus
rapidement l'épidémie ; donc, la mise en place d’une telle unité est plus qu’une nécessité
vitale ».
Dans son discours de circonstance Madame Cissé Sarangbé Camara, gouverneur de la
région de Kindia s’est dit contente de la mise en place d’une équipe commando anti
épidémique capable de protéger les citoyens de tout effet de surprise générale comme ce fut
le cas de la maladie à virus Ebola.
Il faut noter que cette équipe d’alerte répondra en temps réel tout cas de maladie à potentiel
épidémique dans la région de Kindia.
http://guineematin.com/actualites/mamou-cartes-didentites-nationales-enfin-disponiblecommissariat-central/
Mamou : Les cartes d’identités nationales enfin disponible au commissariat central
(26/04/2016)
Après une longue période de traversée de désert, les citoyens de la préfecture de Mamou
ont assisté hier, lundi 25 Avril 2016, dans les locaux du commissariat central de ladite
préfecture, au lancement des opérations de délivrance des cartes d’identités nationales. Ce,
conformément aux consignes données par le ministre de la sécurité et de la protection civile,
Me Abdoul Kabelé Camara, a constaté guineematin.com à travers son correspondant local.
Un extrait de naissance, un certificat de résidence, une carte d’électeur, quatre (4) photos
d’identité et une somme de 15000GNF sont les documents à fournir pour l’obtention d’une
carte d’identité nationale, a expliqué le capitaine Mamadou Dian Diallo, le chef de la section
identité judiciaire au commissariat central de Mamou avant le lancement effectif des
opérations.
Parlant des mesures prises pour la bonne marche de ces opérations et pour éviter toute
forme d’escroquerie des citoyens par certains agents de la police, le capitaine Diallo s’est
voulu rassurant. « En tant que chef section identité judiciaire, c’est moi-même qui vérifie les
papiers. Car, s’il y a des problèmes dans cette affaire de carte d’identité, c’est à moi que la
hiérarchie va demander des comptes », a-t-il dit.
Bien que salutaire, le démarrage de cette activité n’a pas connu d’affluence à Mamou. C’est
seulement une dizaine de personne qui était présentes sur les lieux.
Visiblement satisfait, un citoyen, M. Barry Mamadou Aliou, a confié à guineematin.com la joie
qui l’anime tout en invitant la population de Mamou de rallier le commissariat central pour se
procurer les cartes.
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« Je suis très content, je remercie les autorités pour ce geste. Ça fait des mois que je voulais
d’une carte d’identité, si aujourd’hui l’opportunité se présente, je ne peux que me réjouir. Je
demande aux populations de Mamou de venir au commissariat avec les documents qu’ils ont
demandé pour qu’ils aient enfin leurs cartes », a dit M. Barry.
Notons que la délivrance des cartes d’identités aux citoyens guinéens, après une interruption
de plus d’une année, constitue un ouf de soulagement pour les bénéficiaires et contribuera,
à coup sûre, à une diminution considérable des arnaques des pauvres citoyens au niveau
des barrages routiers par les services de sécurité.
De Mamou, Keïta Mamadou Baïlo pour guineematin.com
http://guineematin.com/actualites/koubia-mort-cinq-cases-emporte-incendie-a-fafaya/
Koubia : Un mort et 5 cases emporté dans un incendie à Fafaya (25/04/2016)
Un incendie s’est déclaré dans la nuit du samedi au dimanche 24 avril 2016 dans le village
de Fangama, district de Madina Bambaya, sous-préfecture de Fafaya.
Selon le capitaine Mamadou Oury Diallo, commissaire de la police de Fafaya, joint au
téléphone par le correspondant local de Guineematin.com, c’est un citoyen du village de
Fangama qui avait mis feu sur un baobab centenaire tombé derrière sa concession il y a
environ une semaine. Et que l’arbre brûlait petit à petit.
Ainsi, un vent violent s’est abattu dans le village aux environs de 23 heures avant-hier,
samedi 23 avril 2016, éparpillant les étincelles dans tout le village. Bilan : un mort, cinq
cases et leurs contenus en fumées. Dian Bhoye Condé, 60 ans, marié à trois femmes et
père de 11 enfants a péri dans le feu.
Dian Bhoye Condé, la victime, était dehors lorsqu’il a décidé de braver le feu et la fumée
pour pénétrer dans sa case qui brûlait pour, dit-il, récupérer son argent. Une fois dans sa
case, c’est la détonation dans le feu qui a annoncé son décès.
SOS donc pour le hameau de Fangama.
De Koubia, Mamadou Alpha Diallo pour Guineematin.com
http://guineematin.com/actualites/labe-delivrance-cartes-didentite-nationale-a-repris-lundi/
Labé : La délivrance des cartes d’identité nationale a repris ce lundi (25/04/2016)
Ouf de soulagement pour les citoyens guinéens. Après plus d’un an de rupture (depuis
2014), les cartes d’identités sont dorénavant disponibles dans les commissariats centraux du
pays. A cet effet, la campagne de délivrance de ces cartes d’identité nationale a été lancée
ce lundi 25 avril 2016 sur toute l’étendue du territoire national. A Labé, cette cérémonie de
lancement a été faite au commissariat central en présence des autorités régionales et
préfectorale, a constaté Guineematin.com à travers une correspondante locale.
Cette délivrance des cartes d’identité nationales est consécutive aux instructions données
par le gouvernement guinéen dirigé par Mamady Youla. Ainsi, pour l’obtention des cartes
d’identité, chaque citoyen est soumis au dépôt de certains documents, indique le chef
section identité judiciaire au commissariat central de Labé
« Pour avoir une carte d’identité, il faut un extrait de naissance légalisé par la commune, un
certificat de résidence délivré par le chef de quartier, sa carte d’électeur (à défaut celle d’un
membre de la famille) et quatre (4) photos d’identité. Après, le citoyen doit se rendre au
commissariat central de Labé pour les formalités »
Compte tenu de certaines mesures sécuritaires prises pour distinguer les citoyens guinéens
des étrangers, M. Bah Mamadou Dian précise qu’après dépôt des documents, l’interview et
le versement de 15 000fg, le citoyen ne sera en possession de sa carte, qu’après une
semaine. Une façon selon lui, de délivrer ces carte d’identité uniquement aux ayants droit
« Chaque citoyen doit déposer 15 000fg pour les frais de sa carte d’identité. Si vous déposez
les documents aujourd’hui, on te programme demain pour une interview. Quel que soit votre
appartenance ethnique, vous aurez des interlocuteurs qui vous poseront des questions dans
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les langues que vous maitriser. Ce n’est plus comme avant où tu devais attendre deux à trois
heures pour avoir ta carte, ce n’est plus ça. Maintenant, on examine ton dossier et après une
semaine, tu pourras avoir ta carte si le dossier est correct et très bien monté. Tout ça, c’est
pour savoir qui est guinéen et qui a droit à une carte » a poursuivit M. Bah qui précise que
seuls les citoyens guinéens âgés d’au moins 15 ans au droit à une carte d’identité nationale.
Rencontré au commissariat central de la police, Bah Amadou Oury, un citoyen, s’est réjoui
de la reprise de livraison de ces cartes d’identité dont l’indisponibilité constituait un frein dans
l’exercice de certaines activités
« Je suis venu renouveler ma carte d’identité et tout s’est bien passé. Je suis venu avec mon
ancienne carte qui a expiré. De ce fait, on ne m’a pas demandé de documents, on m’a juste
pris photo et j’ai payé un 7000fg. Pour le renouvèlement de la carte, j’ai donné 15 000fg. Je
suis vraiment content de cette livraison car sans carte, tu ne peux pas faire certaines
activités. De surcroit, tu n’es pas considéré » a-t-il confié à Guineematin.com
Placée sous sa présidence d’honneur, le gouverneur de Labé a dans son discours de
lancement rappelé l’importance de cette reprise avant d’exhorter les agents de sécurité à
plus de responsabilité dans la livraison de ces cartes d’identité nationale.
« Les communiqués ont indiqué que la carte se vent à 15 000fg. Donc, il n’y a aucune
modification de prix possible sauf si le gouvernement revient sur le prix. Il ne faudrait pas
qu’on commence et que dans une semaine, on crée une crise pour augmenter le prix ou
créer une crise pour gagner. Il faut qu’on évite cela car temps qu’on va tricher, on ne réussira
pas » a insisté le gouverneur Sadou Keita
Cette reprise de délivrance des cartes d’identité nationale constitue un soulagement pour les
citoyens de Labé. Ces derniers ont dorénavant la latitude de se procurer de leurs cartes
d’identité pour vaquer en toute liberté dans leurs activités et ainsi être à l’abri des arnaques
de certains agents de sécurité lors de leurs différents déplacements.
De Labé, Yayé Aissata Diallo, pour Guineematin.com
http://guineenews.org/circulation-routiere-la-nationale-mamou-dabola-bloquee-depuissamedi-dernier/
Mamou : La nationale Mamou -Dabola bloquée depuis samedi dernier (25/04/2016)
Par Badicko Diallo
La circulation des véhicules sur la route nationale Mamou–Dabola est momentanément
interrompue depuis 24h. C’est un camion remorque qui a reculé et barré le passage au
niveau du village de Kobilatou dans le district de Fodéhadji dans la sous-préfecture de
Saramoussaya à 80 km de la ville de Mamou, a-t-on appris des sources officielles.
Joint au téléphone dans l’après-midi, Toumany Diallo le sous-préfet de Saramoussaya
présent sur les lieux précise : « Depuis samedi à 17h, de part et d’autre où le camion est
stationné il y a un embouteillage des véhicules bloqués à une quinzaine de kilomètres et
attendent que le camion soit dégagé. J’ai appelé les responsables de la police routière de
Mamou mais ils ont dit qu’ils ne possèdent pas de grue ».
Ce bouchon s’est produit à moins de 10 kilomètres du District de Bourouwi où est implantée
la société chinoise Henan Chine qui dispose de gros porteurs, des engins de génie civile qui
pourraient être utilisés pour dégager la route.
Ce dimanche 24 avril à 22h, aucune disposition n’était jusque-là prise par les autorités
locales pour rétablir la circulation, les véhicules restent toujours bloquer à ce niveau.
http://kababachir.com/labe-lexploitation-enfantsune-pratique-persistante/
Labé : L’exploitation des enfants, une pratique persistante (24/04/2016)
Dans la région administrative de Labé comme dans plusieurs autres régions de la Guinée,
l’exploitation des enfants constitue un véritable phénomène sociétal. Plusieurs textes
nationaux et internationaux condamnent l’acte, mais reste une pratique quotidienne.
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« C’est un cas récurant dans notre cité. On voit des enfants qui sont dans la rue parfois, ils
sont même dans des ateliers d’apprentissage professionnels et font des travaux qui
dépassent leur âge chose qui va à l’encontre des conventions des droits de l’homme. »
Fustige Monsieur Sakho qui dit : « D’ailleurs, il y a lieu de signaler qu’il y a des familles qui
hébergent des enfants, mais qui refusent de les envoyer à l’école juste pour les exploiter.»
Sow Saikou Oumar sur un ton pathétique regrette : « C’est un phénomène que nous vivons
et qui est désagréable parce que nous voyons des enfants qui sont chaudronniers (…) qui
transportent presque tous les matériels sur leurs têtes qui n’ont même pas l’âge d’aller à
l’école. Donc les parents doivent essayer de les amener à l’école dès maintenant ».
Conseille-t-il.
Pour exprimer son mécontentement, Monsieur Sakho n’a pas manqué de dénoncer la
négligence parentale : « Avoir des enfants ce n’est pas un problème, mais comment les
éduquer ? J’encourage les parents à mettre leurs enfants à l’école afin qu’ils soient l’élite de
demain ».
Rappelons que malgré la présence des ONG qui œuvrent dans le cadre du respect des
droits de l’enfant, certains parents font la sourde oreille.
Sally Bilaly Sow, correspondant Kabanews à Labé
http://aminata.com/labeguerre-froidepartisans-de-lufdg-rpg-saffrontent/#
Labé : Guerre froide - deux partisans de l’UFDG et RPG s’affrontent (24/04/2016)
Pour le premier nommé sa dernière sortie médiatique n’a pas été du goût de l’IRE Mory
Sangaré : « Après ma sortie médiatique l’IRE a appelé ceux qu’il peut pour dire que Laly
refuse de se taire. Mon combat au sein du parti où je milite c’est pour l’instauration de la
démocratie, il peut me muter où il veut ça ne change pas ma position mais je n’exclus pas
cette fois ci de saisir même le médiateur de la république car c’est l’une des prérogatives du
médiateur de concilier des entités. Maintenant j’ai un travail au sein de la délégation spéciale
je dois faire la navette entre mon devoir d’enseignant et celui de conseiller. »
A la question de savoir comment il a compris que c’est le numéro 1 du secteur éducatif qui
lui en veut encore Mr Laly n’a pas hésité: « Depuis lundi il a fait un acte pour geler mon
compte salaire. »
Pour rappel , pendant de longs mois, le rapport de force entre Mory Sangaré et Aliou Diallo
avait entretenu les tensions partisanes des forces politiques rivales auxquelles les deux
hommes sont affiliés au point qu’en février 2015, l’ UFDG a organisé une marche pacifique
contre les mutations arbitraires, marche qui s’est vite mue en émeute où un militant a payé
de sa vie le mouvement répressif qui a suivi.
Ce bras de fer aura aussi coûté la direction de l’école primaire de Tata au sieur Laly qui s’est
vu parachuté à Taran en tant qu’enseignant simple puis à Wouretamba dans Tougué où il
devait être en ce moment.
Depuis 5 mois les deux hommes semblaient être revenus à de meilleurs sentiments et Laly
avait repris fonction à la faveur du recensement biométrique.
Juste avant la rédaction de ces lignes ce vendredi l’IRE Mory Sangaré nous a fait parvenir
un courrier officiel du DPE de Tougué, Abdoulaye Souaré à la date du 11 Avril 2016 et qui lui
est adressé pour signifier qu’Aliou Laly Diallo est en abandon de poste depuis le retour des
congés de décembre.
Ousmane Koumanthio Tounkara
http://guineematin.com/a-la-une/mamou-nouveau-receveur-commune-urbaine/
Mamou : Un nouveau receveur pour la commune urbaine (24/04/2016)
La commune urbaine de Mamou connaît depuis hier, Samedi 23 Avril 2016, un nouveau
receveur communal. Il s’agit de monsieur Ibrahima Diallo, jusque-là, receveur communal de
Dalaba, qui a été installé dans ses fonctions, aux environs de 12 heures, en remplacement
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de monsieur Soriba Keita, suspendu de ses fonctions de receveur communal de Mamou et
actuellement détenu, avec le président de la délégation spéciale et le secrétaire général de
la commune, à la prison civile pour un détournement portant sur un montant de 259 millions
de francs guinéens. C’est la salle de réunion de la Mairie qui a servi de cadre à cette
cérémonie a appris Guineematin.com, à travers son correspondant local.
Après la lecture du procès-verbal (PV) de passation de service par monsieur Fodé
Mamoudou Kobélé Keïta, inspecteur du trésor et chef de mission de la délégation du
ministère de l’économie et des finances, venu à Mamou pour la circonstance, monsieur
Ibrahima Diallo a été renvoyé dans ses fonctions de receveur communal par le secrétaire
général chargé des collectivités décentralisées de la préfecture de Mamou et représentant
monsieur le préfet, en déplacement.
Au sortir de cette rencontre, monsieur Fodé Mamoudou Kobélé Keïta a confié à
Guineematin.com avoir conseillé la prudence : « La cérémonie s’est bien passée, bien que
ça n’a pas été facile de sortir un PV qui a été accepté par le receveur sortant et celui entrant.
Ce que j’ai à dire au receveur entrant, c’est d’être prudent, de se mettre à la disposition de la
population de Mamou, de savoir qu’il a un compte à rendre ».
Pour sa part, le nouveau receveur a dit n’avoir pas à communiquer dans les médias : « je ne
suis pas autorisé de parler ».
Une expression qui donne un mauvais présage quant à la gestion future de ce cadre qui
ferme déjà la porte à la presse.
Notons que cette cérémonie qui s’est tenue loin des caméras et des micros des journalistes
a connu la présence de l’honorable Djessira Traoré de l’UFDG, de certains cadres régionaux
et préfectoraux de Mamou et des conseillers communaux.
De Mamou, Mamadou Bailo Keïta pour Guineematin.com
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19451&langue=fr&type=rub17
Koundara : Education - Organisation d’une compétition pour la promotion des
meilleurs élèves et des meilleurs établissements scolaires (23/04/2016)
L’Association des Jeunes pour le Progrès du Badiar, de concert avec la Direction
Préfectorale de l’Education (DPE) de Koundara, organise le concours du meilleur élève et du
meilleur établissement d’enseignement scolaire 2016 dans la préfecture, rapporte le
correspondant de l’AGP dans cette localité située en Moyenne Guinée.
Le concours préparatoire est ouvert aux élèves candidats aux examens d’entrée en 7ème
année de toutes les Ecoles primaires de la préfecture. Le coup d’envoi de cette compétition
éducative a été donné, samedi, 23 avril 2016. Quant à la finale, elle est prévue pour le 5 mai
prochain, dans la salle des Spectacle de la Maison des jeunes de Koundara, sous la
présidence d’honneur des autorités administratives et de toutes les administrations scolaires.
Contribuer à mieux préparer les élèves candidats à l’examen d’entrer en 7ème année au
niveau du primaire, promouvoir l’esprit de fraternité, de concurrence entre les élèves,
identifier les meilleurs élèves, les meilleurs établissements par Délégation Sous-préfectorale
de l’Enseignement Elémentaire (DSEE) par zone de regroupement de la préfecture,
impliquer élégamment les Organisations Non Gouvernementale (ONG) et autres structures
dans le soutien au système éducatif, sont entre autres objectifs.
La compétition dont le coup d’envoi va être donnée samedi, 23 avril 2016 est ouverte à tous
les élèves classe 6ème année candidats aux examens d’entrer en 7ème année de la
préfecture de Koundara.
Trois zones de regroupements ont été ciblées par les organisateurs en vue d’un déroulement
correct des compétitions. Une commission de membres du jury expérimentés du collectif des
éducateurs de Koundara et de la DPE a été mise en place, pour veiller au déroulement de
ses épreuves, et au respect des critères de choix.
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Pour gagner ce pari, un travail préparatoire de présélection des candidats a été assuré au
niveau de chaque DSEE selon un calendrier mis en contribution par les organisateurs de
cette compétition scolaire.
Le coup d’envoi a été donné, samedi, 23 avril 2016, dans les différentes zones retenues (les
meilleures écoles de chaque zone du regroupement retenue pour la phase finale prendront
rendez-vous le 05 mai 2016, à Koundara-centre.
Les disciplines scientifiques au programme de cette olympiade éducative 2016 de Koundara
sont le Dictée et question, Calcul écrit, Culture générale afin de juger la capacité exacte du
candidat.
Les membres du jury par regroupement ont été déjà mis en exécution pour un déroulement
heureux de ces activités éducatives 2016 de Koundara.
Des organisateurs, en collaboration avec la DPE de Koundara, entendent mettre le
clientélisme et le favoritisme hors compétition pour le choix du futur cadre conscient et
conséquent.
AGP/23/04/016 BSY/TA/ST
http://fr.allafrica.com/stories/201604250581.html
Labé : Le sous-préfet de Popodara accusé de trafic des bébés (23/04/2016)
Par Ousmane Koumanthio Tounkara.
Il y a un mois une parturiente s'est débarrassée de son nourrisson avant de se fondre dans
la nature. Depuis le nouveau-né est aux soins du sous-préfet des lieux Aly Konaté.
Ces derniers jours certains malins ont répandu le bruit que l'administrateur serait trempé
dans un trafic d'enfants abandonnés sur l'argument que deux cas similaires s'étaient produits
et qu'aucune nouvelle d'eux n'est connue des habitants de Popodara.
Pour avoir le cœur net sur l'implication du sieur Konaté ou non dans un tel schéma nous
avons rendu visite au sous-préfet de Popodara qui n'a pas manqué d'arguments : « J'ai pris
langue avec la société civile, je suis un sous-préfet et ma hiérarchie est à Labé. C'est à Garki
que le nourrisson a été trouvé il y a un mois, à l'époque. Il avait juste trois jours je suis allé à
la pharmacie pour savoir quel type de lait est adapté à son âge pour le nourrir, j'ai dix enfants
et l'ai récupéré juste pour sauver sa vie. Si demain ou après-demain les autorités le
réclament je le leur rendrai, au début ma femme s'occupait de l'enfant mais ses pleurs la nuit
l'indispose depuis qu'elle est malade alors je l'ai confié à Oumou Diallo la pharmacienne. Il y
a eu deux antécédents mais j'étais en congé à Kankan, la société civile et la CRD
revendiquaient la gestion d'enfants trouvés dans les mêmes circonstances au point qu'ils
sont arrivés à la justice qui voulait sévir à la fin l'affaire s'est conclue à l'amiable. Je suis un
homme et je sais que suis imparfait mais au lieu d'aller dire des choses sans vérifier que les
gens viennent m'interroger, je suis sous-préfet pas un diable, je répondrai. »
http://guineematin.com/actualites/lelouma-enfant-de-14-ans-tue-foudre-gravement-blesseea-sagale/
Lélouma : Un enfant de 14 ans tué par la foudre et une autre gravement blessée à
Sagalé (23/04/2016)
Une cueillette de mangue a viré au drame hier, vendredi 22 avril 2016, à Sagalé, une souspréfecture de Lélouma. Un enfant âgé de 14 ans est mort foudroyé alors qu’il était en train
de cueillir des mangues avec une de ses camarades, âgée de 12 ans, a appris
Guineematin.com d’une source officielle.
Cet accident mortel est survenu dans la soirée d’hier, vendredi 22 avril à Gadha-maalà,
secteur Boulil dans le district Teliwel.
‘‘Il menaçait de pleuvoir avec un vent violent, vu que les mangues tombaient, les enfants se
contentaient de les ramasser. Entretemps, deux d’entre eux, Boubacar Diallo et Motalibè
Maalà ont décidé de monter dans l’arbre pour mieux cueillir. C’est dans cette action qu’ils
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chuteront tous les deux, plus tard de l’arbre. La victime, Boubacar Diallo élève, est décédée
sur le coup foudroyée par une éclaire. La fille à elle, survécu avec de graves blessures. Elle
a ensuite été admise à l’hôpital où elle suit des soins intensifs.’’ A confié à Guineematin.com,
un voisin des victimes
Joint au téléphone par Guineematin.com, le sous-préfet de Sagalé, M. Abdourahmane
Diallo, a confirmé la mauvaise nouvelle.
Après l’accident, le corps de Boubacar Diallo a été mis à la disposition de ses parents.
L’inhumation du corps a été faite ce samedi, 23 avril 2016, aux environs de 12 heures TU.
Yayé Aissata Diallo, pour Guineematin.com
http://guineematin.com/a-la-une/breve-arrestation-receveur-communal-de-kindia-cestcomplot-prefet-accuse-maire/
Kindia : Arrestation du receveur communal, « C’est un complot du préfet », accuse le
maire (22/04/2016)
Comme nous l’annoncions dans nos précédents articles, rien ne va plus entre la délégation
spéciale de Kindia et la préfecture. Le dernier épisode de ce bras de fer entre la préfecture et
la commune de Kindia a été la brève arrestation, ce vendredi 22 avril 2016, du receveur
communal, monsieur Ousmane Sylla, par la gendarmerie départementale, avant d’être
finalement libéré, a appris Guineematin.com, de personnes concernées.
Selon les explications du président de la délégation spéciale de Kindia, le préfet, Mohamed
Deen Camara, serait à la base de cette brève arrestation de monsieur Ousmane Sylla.
« Le préfet est malmené par l’affaire de Débélé », a introduit monsieur le président de la
délégation spéciale de Kindia, joint au téléphone par Guineematin.com cet après-midi.
« On ne s’arrêtera pas en si bon chemin ! L’affaire-là ira jusqu’à la justice de Kindia et de la
Guinée. Nos milliards ne partiront pas comme ça entre les mains des gens qui n’ont rien fait
pour la Guinée et pour les guinéens. Donc, par la grâce de Dieu, on va nettoyer Kindia », a
promis monsieur Abdoulaye Bah, Président de la délégation spéciale de Kindia.
Sur les causes de la brève interpellation du receveur communal, monsieur Bah accuse le
préfet d’avoir fomenté un complot : « Ousmane Sylla a été libéré ! On a demandé qu’il
revienne le lundi. On n’avait rien à lui reprocher. C’est un petit complot mal saint. C’est par
rapport à Débélé, parce qu’on les a démasqués et dénoncés. On ne s’arrêtera pas en si bon
chemin, le dossier de Débélé va l’engloutir », a dit Abdoulaye Bah, président de la délégation
spéciale de Kindia, accusant le préfet de Kindia.
Pourtant, également joint au téléphone par Guineematin.com dans la soirée de ce vendredi
22 avril 2016, monsieur Mohamed Deen Camara, le préfet de Kindia, a brièvement répondu
ne pas être informé de cette arrestation.
A rappeler que la préfecture de Kindia et la commune urbaine sont opposées sur la gestion
des redevances minières versées par la compagnie Rusal/CBK dans le cadre du
pourcentage consacré au développement communautaire. Mais, cette affaire qui semble
pourrir les relations entre les autorités préfectorales et communales pourrait révéler bien
d’autres détournements qui se pratiquent dans la plus part de nos communes rurales et
urbaines. Cette affaire de Mamou est encore très fraîche dans nos mémoires…
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
http://guineematin.com/actualites/kindia-ppaao-linrag-organisent-foire-modernisationsecteur-agricole/
Kindia : Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO) et
l’Institut national de recherche agronomique de Guinée (INRAG) organisent une foire
pour une modernisation du secteur agricole (22/04/2016)
Le programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO) et l’institut national de
recherche agronomique de Guinée (INRAG) ont organisé hier, jeudi 21 avril 2016, une foire
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des technologies agricoles de recherche d’innovation à Kindia, a constaté sur place
Guineematin.com à travers un de ses correspondants locaux.
C’est dans le souci de moderniser le secteur agricole guinéen que le programme de
productivité agricole en Afrique de l’ouest en collaboration avec l’institut de recherche
agronomique de Guinée a organisé cette foire des technologies agricoles de recherche
d’innovation au centre de recherche agronomique de Foulayah, ont précisé les
organisateurs.
Présidée par le gouverneur de la région administrative de Kindia avec la présence de
certains cadres du ministère de l’Agriculture, l’objectif de cette journée est de faire une étude
d’échange avec les différents acteurs impliqués dans le secteur agricole afin de parvenir à
l’autosuffisance alimentaire dans notre pays.
Selon le directeur général de l’institut de recherche agronomique de Guinée (INRAG),
Nfamory Béavogui, l’organisation de cette foire est un fruit de la coopération entre la Guinée
et certains pays qui sont en lutte pour la valorisation de l’agriculture « cette foire s’inscrit
dans un processus de mise en œuvre du PPAAO. Ce programme a été lancé depuis quatre
ans. Il a soutenu non seulement la recherche agricole, mais aussi les acteurs du
développement du service agricole des paysans dans le cadre de la transformation du riz.
C’est le gouvernement qui l’a financé et géré par la Banque mondiale à hauteur de neuf
millions de dollars », a notamment dit monsieur Béavogui, avant de rappeler que l’INRAG
s’investit actuellement dans la création de la variété du riz, à la production des semences de
base et à des études pour la fertilisation des sols.
Pour sa part, très satisfaite, madame le gouverneur de la région administrative de Kindia,
Hadja Sarangbè Camara, dans son intervention, a remercié les organisateurs de cette
activité qui aura un impact positif dans la politique du gouvernement guinéen. « C’est
vraiment un sentiment de satisfaction. Vous avez constaté depuis les opérations de
fertilisation en passant par les semences jusqu’aux opérations de fertilisation. Toutes ces
recherches ont été mises au point pour aider les paysans, mais aussi pour accompagner la
politique du gouvernement en matière d’autosuffisance alimentaire », a s’est félicitée la
première autorité de la région de Kindia.
Au cours de cette journée, les participants ont visité les différents stands dont entre autres
les stands des semences de base et certifiées du riz, de la technologie de transformation et
autres technologies générées par l’IRA.
De Kindia, Sékou Komoya Kaba pour Guineematin.com
http://www.gouvernement.gov.gn/index.php/2015-04-24-09-56-48/2015-10-13-13-0535/item/895-ministere-de-l-agriculture-restitution-du-projet-appui-au-developpement-agricoledans-la-zone-de-kindia-mamou-dakma-au-ministere-de-l-agriculture
Kindia : Restitution du projet appui au développement agricole dans la zone de Kindia
Mamou « DAKMA» (22/04/2016)
Écrit par CCG-G
Ce jeudi 21 avril 2016, s’est tenu au Ministère de l’Agriculture, sous la Présidence du
Conseiller chargé des infrastructures auprès de Madame la Ministre la restitution du projet
appui au développement agricole dans la zone de Kindia Mamou par une équipe de la
coopération belge conduite par Monsieur Gérard du bureau diplomatique belge en Guinée,
accompagné respectivement par Monsieur Evert Wauters, chargé de programme et
Monsieur Alain Laigneaux, expert de l’Agence Belge de Développement.
Cette mission a restitué le résultat de l’étude en vue de sa validation par la partie guinéenne.
Ce Projet financé par la Coopération belge à hauteur de 5.000.000 (cinq millions) Euros pour
une durée de trente-six mois, s’inscrit dans les priorités de la note stratégique du Ministère
belge de la coopération au développement et tient compte également des orientations de
l’Etat guinéen telles que définies dans les documents stratégiques (le PRSP - Document de
stratégie de réduction de la pauvreté, le PNIASA 2013-2017 - le Plan National d’Investisse-
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ment Agricole et de Sécurité Alimentaire en particulier au niveau des axes 1 et 2, la Stratégie
de relance et de résilience socio-économiques post Ebola (2015 - 2017), le plan d’actions
prioritaires post Ebola (PAPP), en particulier pour le secteur agricole.
Le Projet Appui au Développement Agricole dans la zone de Kindia Mamou « DAKMA » a
pour but l’amélioration et une meilleur valorisation des productions rizicoles et horticoles à
travers la réalisation des investissements structurants (ouvrages, équipements) sur des sites
à haut potentiel agricole et la consolidation des dispositifs de renforcement des capacités et
de concertation des principaux acteurs de filières. Il interviendra dans les préfectures de
Kindia, Mamou et Dalaba avec pour groupes cibles les producteurs familiaux horticoles et
rizicoles et leurs organisations, petites entreprises agricoles, autorités agricoles et leurs
services techniques.
Après la restitution par la mission belge, les deux parties ont échangé sur les différents
paramètres liés à la mise en œuvre du Projet avant sa validation.
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19441&langue=fr&type=rub17
Lélouma : Construction du marché de la CR de Diountou, le préfet en visite sur le site
(22/04/2016)
Le préfet de Lélouma, N’fansoumane Touré a effectué, jeudi, 21 avril 2016, une visite sur le
site de construction du marché de la Commune Rurale (CR) de Diountou, dans le but de
s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, rapporte le correspondant préfectoral de
l’AGP.
Les travaux de construction de ce nouveau marché seront réalisés par la main d’œuvre
locale.
Selon le maire de la CR de Diountou, El hadj Algassimou Bah, ce chantier a démarré depuis
huit (08) ans dans l’intention de déplacer le marché.
Il a mis l’occasion à profit, pour expliquer les motifs qui ont amené la commune a invité le
préfet de Lélouma à visiter le chantier en construction. Il a par ailleurs certifié, que toutes les
infrastructures réalisées ont été financées sur fonds propre de la CR.
AGP/22/04/016 DD/JG/FDF/ST
http://www.ramatoulaye.com/index.php/economie/465-guinee-tenue-a-gaoual-d-une-tableronde-sur-le-traitement-des-21-points-noirs-sur-la-rn-gaoual-boke
Gaoual : Tenue d’une table ronde sur le traitement des 21 points noirs sur la RN
Gaoual-Boké (21/04/2016)
Une table ronde, placée sous les auspices des préfets de Gaoual et Koundara,
respectivement Souleymane Sow et Hassane Sanoussy Camara, a réuni, mardi, 19 avril
2016, les autorités des deux préfectures pour les dispositions à prendre en vue du traitement
avant la saison hivernale, des points noirs sur la Route Nationale (RN), Gaoual-Boké, a suivi
le correspondant préfectoral de l’AGP à Gaoual.
Les travaux seront réalisés par la Compagnie Chinoise d’Ingénierie (CGC) pour un coût
estimé à 607 millions 519 mille 248 francs guinéens.
Cette route de 195 Km est parcourue actuellement entre 5 et 6 heures pour les véhicules
4x4 en saison sèche et plus pendant la saison hivernale.
D’après les études des techniciens des Travaux Publics et les experts chinois, trois grandes
opérations doivent être entreprises pour ce tronçon, les cures des boues et mauvaises
latérites, le déblayage et le remblai.
Le préfet de Gaoual, Souleymane Sow a défini les objectifs du conclave à travers un brillant
exposé technique détaillé sur les 21 points répertoriés sur la RN Gaoual-Boké par les
techniciens de l’entreprise chinoise CGC, et les dispositions à prendre.
Cette route, construite entre 1974 et 1976, est aujourd’hui complètement dégradée, et est
devenue un casse-tête pour les usagers.
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Le préfet de Koundara, Hassane Sanoussy Camara a, à l’occasion, félicité le préfet de
Gaoual pour son initiative, car, dit-il, cette route est vitale pour les deux préfectures et pour
les recettes des douanes. Il a ainsi motivé tous les participants à soutenir le projet pour éviter
que les deux préfectures ne soient coupées du reste de la Guinée au moment des grandes
pluies.
Les deux préfets ont expliqué aux participants les charges actuelles qui pèsent sur l’Etat
guinéen après deux ans du passage de la maladie de la fièvre hémorragique à virus Ebola
affectant sérieusement l’économie du pays.
La rencontre a décidé, que toutes les parties prenantes se retrouvent, mardi, 26 avril
prochain, pour le dépôt des différentes contributions.
Ainsi, après cette deuxième rencontre, les autorités des deux préfectures iront rencontrer les
autorités à Conakry, pour un appui et un accompagnement de cette initiative.
La salle des conférences du Bloc administratif de la préfecture de Gaoual a servi de cadre à
cette rencontre entre autorités préfectorales de Gaoual et de Koundara sous l’initiative du
préfet de Gaoual, Souleymane Sow.
Etaient présents à cette rencontre les deux préfectures frontalières de Gaoual et Koundara,
les syndicats des transporteurs des deux préfectures, les patronats, les représentants des
Chambres de Commerce, les chefs de Lignes, Gaoual-Conakry, Gaoual-Banjul et les sages.
AGP
http://guineematin.com/actualites/koundara-message-maire-a-concitoyens/
Koundara : Le message du Maire à ses concitoyens (21/04/2016)
Mes chers concitoyens,
Je voudrais, au lendemain de mon installation officielle comme Président de la délégation
spéciale de Koundara, vous remercier chacun de vous pour l’accueil chaleureux et fraternel
que vous m’avez accordé lors de ma prise de fonction à la tête de notre ville.
Koundara est aujourd’hui une ville merveilleuse et qui connaît une expansion considérable.
Elle a un potentiel important qui a besoin d’être valorisé avec l’appui de tous les acteurs
socio-économiques. Je ne ménagerai aucun effort pour initier et impulser une stratégie de
développement local participatif et inclusif.
J’ai déjà engagé une série de prise de contact très fructueux qui devra se poursuivre par des
conférences de type « bouche-ouverte » avec les composantes de la vie socio-économique
en vue d’aboutir à l’élaboration d’un programme d’action réaliste à court terme.
Je sais que les évènements de septembre 2015 ayant entrainés la destruction d’édifices
privés et l’arrestation et l’emprisonnement des responsables de l’UFDG ont creusé un
énorme fossé dans la cohabitation de certaines communautés, mais je m’emploierai à
rétablir la confiance entre elles et garantir une cohabitation pacifique dans le strict respect
des différences.
Aussi, je souhaite impliquer les nombreux ressortissants de Koundara résidents à l’étranger
dans la gestion de notre commune à travers une plateforme d’échanges et de débats sur les
réseaux sociaux.
A ce propos j’invite les fils de Koundara aux USA, Canada ; Europe ; Afrique ou tout autre
bonne volonté à me faire, dans un bref délai, une proposition de création et d’animation d’un
site web ou page exclusivement consacré aux activités de développement de notre
commune urbaine.
A la tutelle ou aux responsables représentant l’administration du territoire à Koundara, je
réitère ici ma disponibilité à avoir des rapports de franche collaboration.
Aux citoyens de Koundara, jeunes, femmes et sages, ce n’est pas votre couleur politique,
ethnique ou religieuse qui m’intéresse en tant que maire, mais plutôt vos problèmes, vos
préoccupations auxquelles je m’emploierai, dans la mesure du possible, à trouver de
solutions concertées dans l’intérêt de tous et de chacun.
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Que Dieu répande sa grâce et sa miséricorde infinies sur les populations de Koundara et
guide les pas de ses dirigeants sur le droit chemin. Amen !
Koundara, le 20 avril 2016
Le Maire, Mamadou Alimou Diallo
http://guineenews.org/sante-a-mamou-la-gratuite-de-la-cesarienne-peine-a-etre-effective/
Mamou : La gratuité de la césarienne peine à être effective (21/04/2016)
Par Badicko Diallo
Depuis 2011, le gouvernement dans son programme de société a décidé de rendre la
césarienne et l’accouchement gratuits. A l’hôpital régional de Mamou, cette mesure n’est pas
totalement appliquée par certains agents de santé qui rançonnent parfois les patients, a-t-on
constaté sur place.
Nous sommes à l’hôpital régional de Mamou situé au cœur de la ville au quartier Almamya.
Ici, des césariennes sont effectuées régulièrement. Mais alors que cette opération est
rendue gratuite par l’Etat guinéen, certains agents de santé la font payer. Assis sous un
manguier à côté de la maternité, Oumar Barry est au chevet de sa femme qui en est à sa
3ème césarienne. « J’ai accompagné ma femme pour accoucher. Premièrement, j’ai payé
100.000 GNF pour l’échographie, ensuite, j’ai dépensé 200.000 GNF pour l’achat des
produits. Après, une infirmière m’a demandé de payer 10.000 GNF pour une perfusion. Les
agents ont ensuite réclamé 70.000 GNF pour le prix de savon ceci pour se laver les mains.
Une autre fois, ils ont demandé de payer 100.000 GNF pour des piqures et j’ai payé »,
témoignage-t-il.
Mamadou Bah est venu avec sa femme de Faranah. Là-bas, il a dépensé 950.000 GNF pour
la césarienne de son épouse et l’opération n’a pas réussi. « Ma femme a eu des douleurs
abdominales pour accoucher, nous sommes venus à l’hôpital de Faranah où j’ai payé
950.000 GNF pour sa césarienne. Malheureusement, le bébé n’a pas survécu et les
chirurgiens ont perforé la vessie de madame pendant l’intervention. Après 43 jours de
pansement, j’ai décidé de l’évacuer ici à Mamou », explique-t-il.
Mais certains citoyens ont la chance de bénéficier de la gratuité de la césarienne à Mamou.
C’est le cas de Thierno Tély Diallo au chevet de sa femme depuis 5 jours. « Nous sommes
arrivés la nuit à l’hôpital, le médecin a dit de faire l'accouchement par césarienne. Ma femme
portait des jumeaux déjà morts. Depuis que nous sommes là, nous recevons gratuitement
les produits et les piqures. L’unique dépense effectuée est l’achat d’un produit à 20.000 GNF
dans une pharmacie privée », affirme-t-il.
Dr Abdoul Kader Camara, directeur de l’hôpital de Mamou, rassure sur la disponibilité des
kits et des médicaments pouvant rendre la praticabilité de la gratuité de la césarienne,
l’accouchement, la consultation prénatale au sein de l’hôpital. « L’Etat a donné la possibilité
aux hôpitaux de gérer l’argent que les malades font rentrer, une bonne partie est affectée à
l’achat des médicaments pour faire face à toutes les gratuités. Nous passons régulièrement
dans les services pour demander aux femmes si elles n’ont pas été rançonnées. Elles
confirment qu’elles n’ont rien payé et elles nous montrent les kits », déclare-t-il.
Dr Kader promet de lutter contre les agents qui rançonnent les patients. « Chaque mois,
nous avons une supervision dans les services pour comprendre si la gratuité est effective, si
nous rencontrons quelques failles, nous essayons de les corriger le plus vite possible. Un
stagiaire qui avait l’habitude de rançonner les patients a été renvoyé de l’hôpital », précise-til.
Dans une déclaration publique, le président de la République avait rendu les accouchements
et autres opérations par césarienne gratuits sur toute l'étendue du territoire national. Mais,
concrètement, cette mesure salvatrice pour les familles à faibles revenus, tarde à être
opérationnelle sur le terrain, à cause de certains agents de santé indélicats.
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http://guineematin.com/a-la-une/tougue-autorites-etouffent-cas-de-viol-mineure-a-kafah/
Tougué : Les autorités étouffent un cas de viol sur une mineure à Kafah (21/04/2016)
Lors d’une soirée dansante, la semaine dernière, une fille de Kafah, un district situé à 17 km
de Koïn, dans la préfecture de Tougué, a été victime de viol par deux jeunes de Bantanhi
Ferrobhé, a appris Guineematin.com à travers son correspondant local.
Selon notre source, après le viol, les deux jeunes ont été arrêtés et confiés à deux
gendarmes qui sont en poste à Koïn. Le lendemain, le chef du secteur de Bantanhi
Ferrobhé, monsieur Ousmane Sow, s’est rendu à la gendarmerie pour négocier la libération
des deux jeunes. « Au cours des discussions entre parents et agents de la gendarmerie, il a
été décidé que les deux jeunes, outre les frais destinés aux gendarmes et au médecin,
payent à la fille la dot et la valise, en guise de dédommagement. Le chef du secteur de
Bantanhi Ferrobhé, monsieur Ousmane Sow, s’est engagé à payer les montants
demandés », précise notre informateur.
Pour mieux s’informer de ce qui s’est réellement passé, le correspondant local de
Guineematin.com s’est rendu d’abord au centre de santé de Koïn où le chef dudit centre a dit
être occupé par un missionnaire. Finalement, il a dit d’aller s’informer auprès des parents.
Egalement interrogé par le correspondant de Guineematin, le commandant adjoint de la
gendarmerie, l’adjudant Sanoh, qui était sur une moto, a dit être pressé d’aller à un rendezvous quelque part…
Le samedi 9 avril 2016, notre correspondant local a contacté l’un des conseillers du chef du
secteur de Bantanhi Ferrobhé, monsieur Mamadou Bobo Sow, qui a orienté le journaliste
vers son chef, monsieur Ousmane Sow. Malheureusement, ce dernier était déjà en
déplacement à Conakry.
A son retour, le samedi 16 avril 2016, le chef du secteur, monsieur Ousmane Sow a accepté
d’échanger avec Guineematin.com, mais juste pour dire qu’il ne connait rien de ce dossier.
Revenant au niveau du notre informateur, celui-ci affirme avoir été mis au courant par le chef
du secteur lui-même, monsieur Ousmane Sow ! « C’est lui-même, Ousmane Sow qui m’a
expliqué ce problème. Mais, il a été mis en garde par les agents de la gendarmerie qui ont
insisté que ce deal ne soit jamais dévoilé », a-t-il précisé.
Joint au téléphone le lundi 18 avril à 8 heures 17 minutes, le vice-président du district de
Kafah, monsieur Sadou Baldé, a dit n’être pas informé à son tour. Mais, il a reconnu
implicitement l’acte : « l’acte s’est passé à la soirée et ils ont appelé les gendarmes. Ceux-ci
sont venus et sont partis à Koïn sans nous informer », a dit le vice-président du district d
Kafah au téléphone de Guineematin.
Trouvé à son domicile par notre correspondant, Mody Amadou Oury Kéïta, l’oncle maternel
de la fille violée, a clairement confirmé la mauvaise nouvelle. « Le viol a eu lieu un mardi, à 5
heures du matin, lors d’une soirée dansante. Ils sont venus me réveiller et m’ont dit d’aller.
J’ai été voir le président du district, Elhadj Saidou Tamoura, pour obtenir le papier. Entre
temps, on m’a dit que le gendarme est venu prendre le jeune violeur et l’a amené à Koïn. Le
lendemain, mercredi, j’ai pris la fille et on est allé à la gendarmerie. La gendarmerie m’a dit
d’envoyer la fille au centre de santé. Après la consultation, l’infirmier a confirmé qu’il y a eu
effectivement un viol. On a remis des médicaments à la fille », a révélé Mody Amadou Oury
Keita.
« Mais, puisque les parents du jeune n’étaient pas présents, nous sommes rentrés à Kafah.
Deux jours après, nous sommes répartis à la gendarmerie. Nous avons rencontré une
délégation du jeune qui a violé la fille ; une délégation conduite par le chef secteur Ousmane
Sow en personne. Après, le commandant m’a dit que c’est moi qui sais maintenant ce que
les parents du jeune vont faire. Je leur ai dit : puisque la fille a été violée, je ne demande que
la dot, une valise et les dépenses que j’ai effectuées pour mes déplacements », a-t-il précisé.
Finalement, un délai de trois semaines (à compter du jeudi 14 avril 2016) a été accordé aux
parents du jeune garçon pour chercher ce que l’oncle de la victime a demandé et aussi
payer les frais qui reviennent à la gendarmerie et au centre de santé. Des frais dont la nature
n’a jamais été dévoilée au journaliste.
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« C’est par après que les parents du jeune sont venus chez moi avec l’imam et certains
sages pour que je retire l’affaire de la gendarmerie pour la régler en famille. Je leur ai dit non
! Je ne peux plus, dès lors qu’on a écrit et signé devant les gendarmes », a ajouté l’oncle de
la victime.
S’agissant des séquelles laissées par le viol sur la fille, Mody Amadou Oury Keita ajoute : «
Durant les premiers jours qui ont suivi le viol, la fille était malade. Elle est traumatisée et elle
ne sort même pas de la concession », a-t-il expliqué.
Il est à noter que la fille violée est âgée seulement de 13 ans. Pour l’instant, elle n’a rien reçu
de ce qui a été décidé entre les 3 parties et personne ne lui a demandé son avis non plus.
La question qui se pose est de savoir pourquoi les autorités veulent-elles étouffer cette
affaire considérée comme un crime par nos lois et la morale ? Combien les dirigeants locaux
ont-ils perçu pour vouloir taire une si grave atteinte à la dignité et même à la vie de cette
jeune fille ?
De retour de Kafah, Alpha Ibrahima Diogo Baldé pour Guineematin.com
http://guineematin.com/actualites/koin-tougue-detournement-dune-moto-de-cespi-poursuitescontre-responsable-de-lufr/
Tougué : Détournement d’une moto de la CESPI, des poursuites contre un
responsable de l’UFR (21/04/2016)
Dès après l’installation de la nouvelle commission électorale sous-préfecture indépendante
(CESPI) de Koïn, le 30 avril 2016, elle a tenu une série de réunions à l’issue desquelles la
CESPI a demandé à tous les anciens membres de ramener les motos qu’ils détenaient
pendant l’exercice de leur fonction. Cette demande a été faite depuis le 7 mars 2016, a
appris Guineematin.com, du président de ce démembrement local, monsieur Ibrahima Sory
Sow.
Selon les informations dont dispose Guineematin.com, cette demande n’est pas tombée
dans de bonnes oreilles parce que l’ancien rapporteur de la CESPI, Mamadou Oury Diallo, a
refusé de rendre la moto qui lui avait été donnée. « Après plusieurs discussions et
l’implication du président de la CEPI de Tougué, Alpha Ammar Baldé, le trésorier, Amirou
Baldé, qui représentait le RPG a accepté de rendre la moto.
Mais, le second, Mamadou Oury Diallo, connu sous le nom de ‘’Diallo Bemba’’, ancien
représentant de l’UFR et qui était rapporteur de l’ancienne CESPI, dit avoir revendu la
moto », a expliqué à Guineematin.com le nouveau président de la CESPI.
Par ailleurs, le président de la CESPI, Monsieur Ibrahima Sory Sow, a dit avoir appris que la
moto que détenait le rapporteur ‘’Diallo Bemba’’ a été saisie et mise en vente par la caisse
locale du crédit rural pour récupérer une dette qu’il avait contractée chez elle.
Actuellement, une plainte est rédigée et déposée au niveau de madame le sous-préfet
adjoint de Tougué contre Mamadou Oury Diallo pour qu’il rende ou rembourse la moto. « On
n’attend que le retour de monsieur le sous-préfet qui est en déplacement pour transmettre la
plainte à la gendarmerie », a précisé notre source.
Interrogé par le correspondant local de Guineematin.com, Mamadou Oury Diallo reconnait
avoir vendu la moto et dit qu’il ne peut pas la rembourser.
Il est à rappeler que Mamadou Oury Diallo est par ailleurs reproché d’avoir récemment
vendu le groupe électrogène de la CESPI. C’est suite à des pressions et démarches que la
CESPI a réussi à récupérer ce groupe. Cette situation relance encore le débat sur la moralité
du personnel politique qui bénéficie souvent des responsabilités dans notre pays.
De Koïn, Alpha Ibrahima Diogo Baldé pour Guineematin.com
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http://guineematin.com/actualites/annonce-reunion-de-fedde-bhantal-fouta-djallon-italie/
Fouta Djallon : Annonce - réunion de Feddè Bhantal Fouta Djallon-Italie (20/04/2016)
Le bureau Feddè Bhantal Fouta Djallon-Italie a le grand plaisir d’informer tous les militants,
sympathisants et membres de Feddè d’une part, et toute la communauté Guinéenne
d’Europe d’autre part, qu’elle organisera une assemblée générale ordinaire le Dimanche 24
Avril 2016.
Cette rencontre se tiendra dans la ville de Verona (Région de la Vénétie); il sera question
d’amender et approuver le règlement intérieur et d’assoir le nouveau bureau. C’est donc
avec joie, enthousiasme et ferveur que nous recevrons les délégués en provenance de
toutes les villes italiennes et tout autre guinéen voulant y honorer de par sa présence
physique.
La rencontre se tiendra à l’adresse suivante :
Via vigasio, 53 Verona ItaliaContacts téléphoniques utiles :
Diallo Safaou : 0039 338 344 12 37
Ly Abdourahamane : 0039 340 250 89 40 – 0039 333 217 94 04
Bah Elhadj Souleymane Diongassy : 0039 347 700 34 98
Le Président par intérim : Bah Elhadj Souleymane Diongassy
http://guinee7.com/2016/04/20/redevances-minieres-le-prefet-de-kindia-dans-de-mauvaisdraps/
Kindia : Redevances minières - Le préfet de Kindia dans de mauvais draps
(20/04/2016)
Rusal, société minière, a payé 0, 5% de son chiffre d’affaire de 2014 dans le cadre des taxes
pour le développement local des communautés impactées par l’exploitation minière à Kindia.
Le montant s’élève à 324 090 USD soit 2 876 040 488 GNF. Mohamed Deen Camara a mis
en place une clé de répartition de cette manne d’une manière qui ne satisfait pas le président
de la délégation spéciale de Kindia, M. Abdoulaye Bah.
Et pour cause : «La préfecture n’a pas à diviser un fonds destiné aux collectivités locales. La
préfecture de Kindia s’est taillée 891 millions 708 mille FG et cela constitue une violation du
droit puisque la loi dit que ce sont les collectivités qui sont bénéficiaires de ce fonds comme
à Siguiri ou à Kamsar», estime Abdoulaye Bah que nous avons eu au téléphone.
Le président de la délégation spéciale de Kindia ne veut pas en rester là : «Nous réclamons
que l’argent versé par la compagnie minière de Kindia (CBK) soit rendue et que le chèque
soit restitué aux collectivités. A défaut de nous restituer le chèque, nous exigeons qu’il soit
rendu à la CBK et que la compagnie aille recevoir des projets d’investissements provenant
cette fois-ci des collectivités locales de Kindia. A savoir, les 9 communes rurales et la
commune urbaine. Comme ça l’argent ne transite dans aucune main obscure.»
Voici la clé de répartition du montant telle qu’elle nous a été transmise par le président de la
délégation spéciale de Kindia
Montant: 324 090 UDS soit 2. 876. 040. 488
243.803.024 GNF pour le comité prévision, suivi, évaluation, appui et conseil de la
préfecture ;
287.604.048 GNF pour le fonctionnement de la préfecture ;
90.000.000 GNF pour le fonctionnement du conseil préfectoral de développement ;
000.000 GNF pour le Service préfectoral de développement (SPD) et le service technique
de développement (STD) ;
200.000.000 GNF pour l’investissement préfectoral.
10.000.000 GNF à la gendarmerie ;
10.000.000 GNF à la police ;
40
15.000.000 FG à la presse locale (radio rurale, Sabou Fm et Kaniazic Fm) ;
90.000.000 GNF aux neuf sous-préfectures pour l’investissement et le fonctionnement ;
Les collectivités locales impactées par l’exploitation minière.
635 798 649 GNF pour Friguiagbé ;
423.865.766 GNF pour Mambia ;
800.000.000 GNF pour les huit autres collectivités dont la commune urbaine.
Commentaires de M. Abdoulaye Bah, président de la délégation spéciale de Kindia : «Le
préfet a fait un partage où la préfecture s’est taillée la part du lion en dotant les structures
sous son contrôle des montants faramineux. Près d’un milliard de nos francs seulement pour
la préfecture de Kindia. Pire, les services de sécurité, la gendarmerie et la police qui
bénéficient de l’allocation budgétaire annuelle de l’Etat ont eu chacune un montant. La
presse locale après les revendications de l’année dernière a aussi gagné sa part pour
certainement acheter son silence. En plus pourquoi avoir mis en place une équipe technique
préfectorale ? Ce ne sont pas des machines, ce ne sont pas des routes, ce ne sont pas des
bâtiments, c’est de l’argent public. C’est une équipe éthique composée notamment des
bénéficiaires qui aurait dû être mise en place.»
Enfin l’homme qui veut changer cette méthode de gestion des derniers publics s’interroge :
«Quel est l’article de la loi guinéenne qui autorise le préfet à partager l’argent reçu d’une
société minière de cette façon ?»
Aux dernières nouvelles l’argent a été bloqué à la BCRG suite aux dénonciations du
président de la délégation spéciale de Kindia. Les collectivités seront certainement rétablies
dans leurs droits.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com
http://guineenews.org/kindia-les-femmes-a-lecole-de-la-participation-feminine-au-secteurinformel-et-a-la-gouvernance-du-secteur-minier/
Kindia : Les femmes à l’école de la participation féminine au secteur informel et à la
gouvernance du secteur minier (20/04/2016)
Par Mamady Mara
Le fonctionnement du secteur minier dans notre pays échappe au jour d’aujourd’hui au
contrôle de bons nombres de femmes guinéennes, et pourtant la gente féminine constitue le
baromètre de la société.
En Guinée, ce secteur qui apporte la plus grande richesse semble être méconnaissable pour
la quasi-totalité des femmes, même si elles sont fraichement sorties dans les différentes
universités du pays.
A Kindia, certaines femmes instruites ne semblent pas se désarmer face à cet état de fait.
Elles y accordent une importance capitale car selon elles le développement de ce secteur
sollicite sérieusement leur participation. Pour transformer ce beau rêve en réalité, elles ont
fait appel à d’autres femmes animées par le même sentiment venant dans trois préfectures
du pays, notamment Forécariah, Boké et Kouroussa une vingtaine au total pour participer à
une formation sur la gestion du secteur informel à la gouvernance du secteur minier.
Hormis ces femmes, certaines ONG de la préfecture en ont la même détermination. C’est le
cas de l’association des jeunes unis pour le développement qui s’investie dans le projet
d’appui à la participation des femmes du secteur informel à la gouvernance du secteur minier
en guinée.
En effet, dans les zones sous l’influence des valeurs socio-culturelles, les opportunités de
promotions sociales offertes aux femmes sont limitées aussi bien au niveau de la famine
qu’à celui de la collectivité.
Difficultés d’accès à la terre, au logement, à l’éducation, à des catégories d’activités
professionnelles, au processus de prise de décision, ce sont là, autant de contraintes qui
entravent l’épanouissement de la femme au plan individuel et collectif et déterminent la
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pauvreté particulière dans laquelle vivent une large majorité des femmes des zones
minières.
Le développement du genre, promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance constituent
en quelques sortes les grandes lignes de cette philosophie qu’anime ces femmes qui ont vite
compris que les mines peuvent être source de bonheur, l’exploitation correcte de ces
ressources notamment le diamant, la bauxite, l’or peut amener une nation a changé de mode
de vie.
Aboubacar Bangoura, président de l’association des jeunes unis pour le développement
initiateur de cette formation affirme : « Ces femmes ne veulent plus se faire conter en ce qui
concerne l’épanouissement de la gouvernance minière en guinée. Elles réalisent qu’elles ont
effectivement une place de choix dans ce secteur ».
Il faut souligner qu’à l’image de cette formation sur la participation des femmes à la gestion
du secteur informel et à la gouvernance du secteur minier en guinée doit interpeler aux
autres femmes d’en faire autant.
http://aminata.com/koubia-un-homme-mis-aux-arrets-ouvert-feu-un-citoyen/#
Koubia : Un homme mis aux arrêts pour avoir ouvert le feu sur un autre citoyen à
Sinthiou (20/04/2016)
La gendarmerie de Wanindara arrête deux présumés cambrioleurs, voleurs, fusil, arme de
guerre, bandits, malfrats.
L’insécurité et le grand banditisme deviennent de plus en plus préoccupants à Conakry et à
l’intérieur de la Guinée. Un citoyen vient d’être arrêté après avoir ouvert le feu sur homme
d’environ 40 ans à Sinthiou dans la préfecture de Koubia, région administrative de Labé, a-ton appris de sources locales.
Selon un confrère basé dans cette région, la victime du nom d’Abdoulaye Kanté a été fusillé
alors qu’il récoltait du miel.
Aux dires de notre confrère, les balles ont été extraites à l’hôpital préfectoral de Koubia où
Monsieur Kanté a été transporté d’urgence.
Informée, la gendarmerie de Koubia a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette
fusillade. Aux dernières nouvelles, le présumé auteur de ce crime du nom de Amadou Sadio
a été arrêté et médite sur son sort dans les locaux des services de sécurité.
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
http://guineetime.com/guinee-ouverture-a-kindia-de-la-8eme-assemblee-generale-duprojeg/#
Kindia : Ouverture de la 8ème Assemblée générale du PROJEG (20/04/2016)
Par Naby Cherif
La huitième Assemblée générale du Programme concerté de renforcement des capacités
des organisations de la Société civile et de la jeunesse guinéenne (Projeg) a ouvert ses
travaux ce mercredi 20 avril à Kindia où sont présents 150 membres d’organisations de la
société civile dont 11 françaises.
Les travaux qui démarrent dans la « ville des agrumes » se tiennent sous le slogan : « Se
concerter pour relever les défis de la Guinée », ou encore « Les sociétés civiles du Sud et du
Nord en partenariat pour le développement durable ».
« Nous entrons avec ce dernier triennal, dans une phase clé du programme, celle de la
construction de la pérennisation des dynamiques et des structures développées, collèges
régionaux, contrôle citoyen, la transparence financière mines, jeunesse, droits de l’homme »
introduit Charles Emmanuel Balanger, Directeur de l’organisation « Aide et Action ».
A cette fin de ce programme de 3 ans, cette assemblée doit permettre d’appuyer les
dynamiques accompagnées sur les ressources publiques, la question minière, les droits de
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l’Homme ou encore les collèges régionaux et de lancer la réflexion sur la pérennisation de
ces dynamiques.
Pour le « chef de file du Projeg », le travail abattu durant ces années « apporte une forte
contribution à la bonne gouvernance des organisations de la société civile, mais aussi à la
démocratie et à la paix qui sont les éléments essentiels au développement. »
Cette session de concertation s’ouvre à la suite de la réélection du président Alpha Condé
pour un second et dernier mandat. L’élection organisée en 2015 s’est achevée sur un
différend profond entre le parti au pouvoir et l’opposition.
« Le Chef de l’Etat (Pr Alpha Condé, ndlr) trouve en la société civile un partenaire privilégié
pour l’avènement d’un Etat de droit et pour le progrès social » souligne le ministre de la
Décentralisation, Général Boureima Condé.
Pour l’officiel guinéen, ceci « justifie la forte implication de la société dans la relance du
processus de décentralisation ». A l’en croire, du Fonds de développement local dans les
collectivités minières à la révision du Code minier, en passant le Fonds national de
développement des collectivités locales, la société civile a été impliquée.
« (…) le gouvernement est resté attentif à la qualité des réflexions menées au sein du
PROJEG sur les problématiques minières, la gestion transparente des ressources publiques,
la jeunesse, les questions de l’Etat de droit et de la démocratie.
Le Général Boureima Condé a annoncé que le gouvernement de la République de Guinée «
souhaite vivement que ce programme puisse poursuivre son appui à la société civile dans la
perspective d’ouvrir de nouveaux horizons au bénéfice des populations guinéennes ».
L’Agence Française de Développement (AFD) qui finance cet important programme d’appui
à la société civile guinéenne ne se pose pas de question. Loin s’en faut.
« A l’AFD, à la suite du ministère (français, nldr) des Affaires Etrangères qui a initié le
programme, nous pensons que ce soit en Guinée ou ailleurs, qu’un appui est nécessaire
pour leur donner les outils permettant de peser au mieux sur la définition des politiques
publiques et de jouer ce rôle de contrôle citoyen si important pour nous les Partenaires
techniques et financiers de la Guinée » relève Brusset Benedicte de l’AFD.
Cette première journée de cette 8ème assemblée générale se penche sur la présentation
des rapports moral, technique et financier, les points de débats avec l’Assemblée général et
recommandations ainsi que la présentation des chantiers.
L’Assemblée générale prendra fin vendredi après le vote et l’installation d’un nouveau comité
de pilotage.
http://guineenews.org/revolte-des-conducteurs-de-motos-a-labe-le-patron-du-syndicat-aguineenews/
Labé : Révolte des conducteurs de motos - le responsable du syndicat de l’Union
syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) à Guinéenews (20/04/2016)
Par Alaidhy Sow
24 heures après la violente manifestation des conducteurs de mototaxi dans la commune
urbaine de Labé, la capitale de la région de la Moyenne Guinée, l’heure est au bilan des
dégâts enregistrés. Un bilan très lourd, a constaté sur place le reporter de votre quotidien
Guinéenews.
Au total, une trentaine d’arrestations, plusieurs arrestations, les portes et fenêtres sont
défoncées, les motos et le matériel bureautique sont endommagés, ce sont entre autres le
bilan de cette révolte qui a failli tourner au drame dans la cité de Karamoko Alpha Mo Labé
ce Lundi.
Après les protestataires (les conducteurs de mototaxis), leurs responsables et principaux
accusés ont voulu livrer leur part de vérité dans cette affaire de gilet qui semble être l’origine
de la révolte.
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Mory Diakité, le responsable du syndicat de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée
(USTG) a accepté de briser le silence à travers cette interview exclusive accordée à
Guinéenews.
Guineenews.org : C’est quoi exactement la pomme de discorde ?
Mory : Ceux qui ne sont pas prêts à acheter le gilet à 30 000 francs guinéens, c’est juste par
manque de volonté. Mais nous savons qu’il y a beaucoup de choses anormales dans le
secteur. Il y a des personnes qui se disent conducteurs de taxi-motos, alors qu’ils ne le sont
pas. D’ailleurs, ils sont prêts à perturber l’activité. La preuve est qu’on a pris un monsieur qui
était venu s’approvisionner en gilet, il portait le numéro 0504 mais il avait une plaque d’une
moto volée depuis 2013. Ainsi, l’arrivée des gilets nous a permis de l’arrêter et ces gilets
nous permettent de dépister les malfrats qui se faufilent dans nos rangs. Ayant constaté que
cela permettrait d’identifier les bandits, certains d’entre eux ont lancé ce mouvement pour
nous saboter.
Guineenews.org : Mais force est de reconnaître qu’il y avait bel et bien des conducteurs de
taxi-motos en règle dans les rangs des protestataires qui ont attaqué votre siège le lundi
dernier.
Mory : Vous savez, depuis que les manifestations des taxis-motards ont commencé à Labé,
on a identifié certains d’entre eux de par leur engagement, ils sont toujours devant. Il y a
parmi eux aussi des jeunes qui se disent conducteur de taxi, alors que même si tu leur
donnes le gilet cadeau ils ne vont pas le porter par complaisance car ils se cachent et ne
veulent pas qu’on sache qu’ils font partie des taxis-motards. Voilà des personnes que nous
voulons purger dans le secteur des taxis-motos. Ne sera conducteur taxi-moto à Labé que
celui qui va respecter le règlement.
Guineenews.org : Pourquoi vendre les gilets à 30 000 GNF alors que selon des taxi-motards
rencontrés, les gilets ne s’achètent pas dans les autres villes de la région comme Pita et
Mamou ?
Mory : Quand je dis toute suite que je vais donner des gilets cadeau à un chauffeur de taxi
ou un commerçant de Labé, ça peut marcher pour un début mais ça n’ira pas loin. On ne
peut pas éternellement quémander. Personnellement je ne connais pas cette préfecture qui
donne les gilets gratuitement. Les gens n’ont qu’à se renseigner très bien. Moi je suis prêt à
vous mettre en contact avec des conducteurs de taxis-motos de Timby Madina (souspréfecture de Pita), de Conakry, … Le gilet seulement se négocie à Conakry aux environs de
300 000 GNF, à Timby Madina et dans les autres préfectures ce n’est pas moins de 100 000
GNF. Du coté de Labé, l’abonnement est fixé à 100 000 GNF et c’est dans ces 100 000 GNF
qu’on tire les frais de la plaque, la carte jaune, le gilet plus deux reçus. Tout cela est arrondi
dans les 100 000 GNF.
Donc, personnellement, nous pensons que ceci n’est pas difficile pour un abonné. En plus,
ce n’est pas le conducteur lui-même qui doit payer ces 30 000 GNF pour le gilet, c’est plutôt
le propriétaire de l’engin ; car quand le conducteur est licencié il n’ira pas avec le gilet. Le
numéro qui est sur le gilet est identique à celui de la plaque de la moto.
Guineenews.org : Concrètement, quel est le bilan de l’attaque ayant visé votre siège?
Mory : Les dégâts, vous-même vous savez que le reporter que vous avez mandaté pour
suivre la manifestation est l’une des victimes. Ils ont caillassé non seulement sa moto mais
aussi toutes les autres motos qui étaient dans la cour, ils ont défoncé les portes, cassé les
vitres, les tables, les chaises, tout, … En plus, vous savez que c’est un bureau qu’on partage
avec M. Barry Kokoulo, le technicien de la commune, de son coté, il avait des ordinateurs et
beaucoup d’autres objets. Le tout a été détruit. On dirait que c’est le coup de certains
étrangers.
Guineenews.org : Combien de blessés ont-ils été enregistrés ?
Mory : Pour l’instant, c’est quatre blessés graves dont un doyen de l’équipe syndicale. Et je
vous dis que ce mouvement était dirigé par nos anciens camarades syndicalistes qui sont
venus défoncés les portes ; ils voulaient même tuer tous ceux qui étaient à l’intérieur du
siège car ils avaient même acheté l’essence.
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Guineenews.org : le bruit court que plusieurs personnes ont été mises aux arrêts, vous
confirmez ?
Mory : On peut dire qu’il y a eu une trentaine d’arrestation et parmi ces personnes mis aux
arrêts, certains ont été pris en flagrant délit dans nos locaux. D’autre ont même été arrêtés à
l’intérieur du bâtiment alors qu’ils étaient prêts à mettre le feu, l’autre groupe a été mis aux
arrêts dans la cour.
Guineenews.org : Maintenant qu’est ce qui est envisagé pour gérer cette crise ?
Mory : L’inter- centrale a convoqué les branches professionnelles et les autorités locales plus
les taxi-motos, les patrons des taxi-motos et tout ce qui sont concernés ce Mardi 19 avril
2016 à Labé.
Propos recueillis par Alaidhy Sow depuis Labé, pour Guinéenews.org
http://www.afrikipresse.fr/afrique/entretien-le-point-des-dispositions-instaurees-a-labe-contreles-terroristes
Labé : Entretien - le point des dispositions instaurées contre les terroristes
(20/04/2016)
Les Djihadistes qui sèment la terreur sur le continent et à travers le monde font peur à toutes
les opinions. La Guinée, située en Afrique de l'ouest ne fait pas exception de cette menace.
Même si pour l'heure, aucune attaque terroriste n'a été orchestrée sur son sol, les autorités à
tous les niveaux s'activent pour prévenir et sécuriser les citoyens. Dans la région de Labé,
en Moyenne-Guinée, des dispositions drastiques sont prises par les autorités régionales.
Pour en parler, Afrikipresse a interrogé Sadou Kéita, Gouverneur de la région de Labé.
Entretien !
AFRIKIPRESSE : Le terrorisme est devenu un phénomène mondial, et la Guinée n'est pas à
l'abri de ce danger. Comment vous organisez-vous à Labé pour faire face au djihadisme ?
Sadou Kéita : Le ministre de l'administration nous a envoyé une lettre nous informant que
nous sommes sur cette liste rouge des djihadistes, nous avons aussitôt organisé une réunion
de sécurité qui a mobilisé l'ensemble des responsables des services de défense et de
sécurité. Nous avons analysé la situation de la région et envisagé des dispositions.
À priori, nous avons indexé les prières de vendredi et les lieux de grandes mobilisations où
nous avons régulièrement une sécurité présente. Toutes les prières de vendredi à la grande
Mosquée de Labé sont fortement sécurisées par des hommes qui sont préparés à l'effet de
regarder toutes les personnes susceptibles de porter une arme contre la population.
Pour les grandes mobilisations, nous avons aussi demandé que nous soyons régulièrement
informés et qu'il y ait là, toujours une force de sécurité présente. À tous les hôtels aussi, on a
demandé à la police de désigner des inspecteurs qui vont contrôler les entrées et les sorties.
Nous avons invité les responsables des hôtels de savoir qui est rentré à l'hôtel, quel est
l'objectif de son séjour ? Quel est le document qu'il porte ? Quel est le temps de son séjour ?
Avec l'inspecteur de police, nous pensons que ce contrôle va être permanent et strict.
Est-ce que ce contrôle a déjà commencé ou bien quand commence-t-il quand ?
En principe, ce contrôle a déjà commencé. Si je prends le cas de l'hôtel Safatou (centreville), avant même qu'on se prédispose à le faire, le directeur de cet établissement est venu
nous demander à ce qu'on lui désigne deux agents pour l'aider à contrôler les lieux. Le
directeur régional de police leur a envoyé celui qui doit être avec eux afin de nous rapporter
chaque jour ce qui s'y passe, et faire comprendre au directeur de l'hôtel ce qui se passe pour
qu'ensemble on prenne des dispositions.
Pour l'instant, je puis vous assurer que nous n'avons pas de souci.
Au niveau du marché aussi, l'Administrateur et tous ceux qui travaillent avec nous sont
préparés. À cet effet, nous avons convoqué les conseillers communaux, les chefs des
quartiers, les chefs des secteurs, les notabilités locales et les organisations de la société
civile pour qu'ensemble on partage les inquiétudes et les dispositions.
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À notre niveau, nous avons estimé, celui qui vient, il ne vit pas dans l'air, sur les arbres. Il est
certainement dans une maison, dans une case, dans une concession qui abrite une famille,
la famille qui est dans un secteur, le secteur est dans un quartier, et le quartier est dans une
commune. Donc, les citoyens sont sensibles qu'une attaque djihadiste peut produire des
effets nocifs. Ça peut emporter de nombreuses vies humaines. Alors, je voudrai que chacun
soit vigilant.
Nous ramenons des dispositions révolutionnaires en ce moment là parce que ce sont des
dispositions utiles. Je rappelle qu'avant 1984, tout citoyen qui devait entrer dans un quartier
devait se présenter au chef de quartier et celui-ci remontait les informations au niveau des
autorités supérieures. Ce qui fait qu'il y avait un contrôle systématique sur les mouvements
des personnes dans les villes. Donc ce qui sécurisait le citoyen lui-même. Aujourd'hui nous
avons expliqué le même système aux autorités décentralisées et à la société civile pour que
nous renforcions ensemble la vigilance. Ce, pour pouvoir maîtriser ceux qui viennent pour
faire du mal dans notre région. Nous restons très vigilants et nous contrôlons pour le
moment la situation.
Est-ce qu'aujourd'hui vous avez les moyens pour la mise œuvre de votre politique ?
Il ne faut pas attendre les moyens pour la sécurité des populations. On ne peut pas attendre
qu'on nous envoie des millions et des millions pour parler de vigilance ou bien pour amener
deux ou trois policiers dans un hôtel. Si non, nous risquons d'être pris dans un piège. On ne
prendra aucune disposition, et ce moyen va retarder, surtout quand on connaît la situation
économique du pays. La situation économique actuelle impose à chacun de nous des
sacrifices (...) Il ne faut pas attendre qu'il y ait 10 morts, 20 ou 50 morts pour se dire levonsnous pour aller à l'encontre du terrorisme. Il faut donc inscrire la région dans la prévention. Et
je suis certain qu'on va réussir.
Le terrorisme ou la djihadisme est souvent collé à l'islam notamment au wahhabisme.
Quelles sont les mesures que vous envisagez par rapport aux femmes qui postent le voile
intégrale ?
Dans nos préventions, nous avons pris une disposition qui a été partout commentée comme
si nous ne soutenons pas la laïcité de l'État. Non ! Justement, avec les Wahhabistes, nous
avons appelé leur coordination, pour leur dire écoutez, on a eu au Tchad des gens qui
portent le voile, et en dessous, ils ont des armes. Donc, sous la protection de ce voile, ils
vont causer assez de dégâts soit dans des marchés, dans des banques ou en des lieux très
fréquentés.
On a dit désormais, on a la malchance que la route internationale Conakry-Labé-Dakar
traverse notre camp militaire. Et c'est la force la plus importante, alors toute personne qui
traverserait ce camp-là devait se dévoiler ou dévoiler son visage. Ce n'est pas ôter son habit
du voile, mais qu'on sache qui passe par le camp. Il ne faudrait pas que les gens utilisent ce
voile pour faire du mal.
Et toute fréquentation de ces femmes voilées dans les bureaux administratifs et dans les
services de sécurité impose que la personne qui vient, dévoile son visage pour qu'elle puisse
fréquenter ces lieux. Cette mesure n'est pas du tout méchante. On n'a pas besoin de savoir
comment la personne va marcher après le bureau du Gouverneur, du préfet ou de la police.
Ça ne nous intéresse pas, mais on a besoin de savoir avec qui on parle, qui est dans nos
locaux. C'est aussi simple que ça. On a pris cette disposition et jusqu'à maintenant, ça
marche.
Les services de sécurité que vous avez mis sur les différents lieux sont-ils mieux formés
pour faire face aux djihadistes qui, eux sont formés pour tuer et/ou se faire tuer ?
Vous savez, c'est comme Ebola en Guinée. Le virus est rentré, on n'était pas prêt. Nos
structures sanitaires étaient faiblement équipées. Ebola est venu ravager. Si on savait
qu'Ebola devait venir, on aurait pris ces dispositions. Mais quand Ebola est venu, il ne fallait
pas attendre qu'on construise des structures sanitaires bien équipées pour lutter.
Aujourd'hui nous sommes face à une situation qui n'était pas planifiée. On ne savait pas
qu'un jour que les djihadistes seraient rentrés. Mais on savait que le pays peut être attaqué
par des ennemis de l'extérieur. Donc on renforce les frontières, on envoie beaucoup
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d'effectifs, on équipe ces effectifs pour que notre territoire soit défendu. Mais les Djihadistes
n'étaient inscrits dans ça. Et alors on utilise les moyens de bord pour contrôler la situation:
les policiers, les militaires. Parce que là, ce n'est pas un problème de maintien d'ordre pour
dire que le militaire ne va pas intervenir. Je suis certain, si on prend quelqu'un dans notre
piège, on n'aura pas besoin d'attendre cette formation pour le mettre à la disposition de la
hiérarchie afin qu'il soit sanctionné.
Il faut reconnaître qu'on a besoin d'effectifs suffisants, mais il ne faut pas attendre les
effectifs pour prendre des dispositions. Nous avons sollicité des moyens, et il faut ensuite
former les gens dans le cadre de la lutte contre les terroristes. Toutefois, on est en train
d'exercer tout avant cette formation.
Réalisée par Aliou BM Diallo, envoyé spécial à Labé
http://aminata.com/labe-apres-la-mise-a-sac-de-ses-bureaux-le-syndicat-evalue-les-degats/#
Labé : Après la mise à sac de ses bureaux, le syndicat évalue les dégâts (20/04/2016)
Après l’attaque sur le siège du syndicat taxi moto, on en sait un peu plus sur les dommages
enregistrés. Ce matin le secrétaire général de l’institution pour la branche USTG a donné la
couleur à notre rédaction.
Mory Diakité explique: « ceux qui disent que le gilet coûtent 30 000 et qu’ils ne sont pas prêt
à l’acquérir à ce prix c’est par manque de volonté. Nous savons que dans le secteur il y a
des perturbateurs. En guise d’exemple on a pris un monsieur qui était venu prendre son gilet
le numéro 0504, la plaque était volée avec une depuis 2013 c’est à cette occasion qu’on
comptait remonter la filière. Quand ceux qui sont louches ont compris notre visée ils se sont
retrouvés dans les rangs des manifestants. Si je dis que je peux gratuitement offrir un gilet à
un conducteur de taxi de Labé ça peut démarrer mais ça n’ira pas à terme. On ne peut pas
passer tout le temps à donner ou à quémander je n’ai vu nulle part où les gilets ont été
gratuitement remis. »
Il y a eu d’énormes pertes lors de cette manifestation spontanée et s’il est encore trop tôt
pour évaluer l’entièreté du dommage subi. M. Diakité a quand même fourni à notre rédaction
un bilan provisoire de la casse.
«Beaucoup de motos, du matériel de bureau vous savez que nous partageons le local avec
un conseiller communal qui avait dans son bureau des ordinateurs et beaucoup d’autres
choses qui ont été saccagés. On dirait que ces des intrus qui se sont introduits dans nos
locaux pour causer ce tort, on ne pouvait pas penser qu’un conducteur de Labé ou un
citoyen de Labé pouvait agir comme ça pour un simple port de Gilet. Il y a eu une trentaine
d’interpellation parmi eux se trouvent des personnes qui étaient prêtes à mettre le feu sur le
bâtiment ils ont été pris en flagrant délit dans la cour du siège. »
Ousmane Koumanthio Tounkara
http://guineematin.com/actualites/koin-tougue-deux-feux-dorigine-differente-ont-ravagehabitations-a-wendou-malanga/
Tougué : Deux feux d’origine différente ont ravagé des habitations à Wendou Malanga
(20/04/2016)
Dans la journée du dimanche 17 avril 2016, aux environs de 14 heures, un feu a ravagé
deux cases et leurs contenus, des arbres fruitiers, un espace vert d’au moins deux hectares
dévasté, des chèvres calcinées… a constaté le correspondant local de Guineematin.com qui
s’est rendu à Wendou Malanga, un district situé à 5 kilomètres du chef-lieu de la souspréfecture de Koïn, préfecture de Tougué.
Selon Mamadou Mouctar Diallo, l’une des victimes et témoin de la scène, a expliqué à
Guineematin.com l’origine de cet incendie : « Le dimanche 17 avril, trois jeunes sont partis
pour récolter du miel au milieu du village. Ils ont mis du feu pour chasser les abeilles. Ce feu
s’est élargi et a attaqué les grands arbres. C’est ainsi que la flamme a survolé pour aller se
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poser sur les cases », a-t-il expliqué avant de d’affirmer qu’aucun objet n’a pu être sauvé de
ces cases.
Dans cette concession, le propriétaire a perdu trois lits de valeur, deux petites chèvres, ses
récoltes, des avocatiers, des orangers et beaucoup de manguiers, tous consumés par les
flammes.
Dans la nuit de ce même jour, à 3 heures du matin, une autre case appartenant à Thierno
Hassatou Baldé a également pris feu. Là aussi, l’origine reste toujours inconnue. Dans cette
case, le pire a été évité de justesse, parce que la vielle était sortie seule oubliant son enfant
à l’intérieur.
Le jeudi et le lendemain, vendredi 15 avril 2016, ce sont deux autres cases qui avaient
consécutivement pris feu à Ley Bowal, un village relevant du même district, Wendou
Malanga. De ce côté, l’origine des feux semble être mystérieuse.
Selon les informations confiées sur place à Guineematin.com, il y aurait une fillette du nom
de Mariama Ciré Diallo, âgée de 12 ans environ qui revient de Conakry où sa maison prenait
souvent feu. Il a fallu qu’elle quitte pour que l’incendie s’arrête dans la concession. Partout
où on l’amenait, la maison prenait feu. Finalement, sa maman a décidé de venir avec elle au
village de Ley Bowal. Dès leur arrivée, la case de sa maman a aussi pris feu. C’est ainsi que
la jeune sœur de sa maman, Fatoumata Binta Diallo, a pris en charge la fille. A son retour
d’une visite chez le voisinage, elle trouve que la fille a brûlé la case et elle détenait encore
l’allumette. Depuis, la fillette, Mariama Ciré Diallo, et ses parents passent la nuit à la belle
étoile.
Enfin, au moment où nous quittions Wendou Malanga, les populations avaient une grande
préoccupation, notamment la forte peur des abeilles qui n’avaient plus d’abris et qui
sillonnaient les habitations…
De retour de Wendou Malanga, Alpha Ibrahima Diogo Baldé pour Guineematin.com
http://mediaguinee.net/index.php/2016/04/19/la-fondation-rio-tinto-appuie-la-creation-de-huitentreprises-a-kindia/
Kindia : La Fondation Rio Tinto appuie la création de huit entreprises (19/04/2016)
Le directeur des Projets de la Fondation Rio Tinto, Abdourahmane Fofana, a participé à
Kindia le 12 avril dernier à la cérémonie de remise des prix du concours du ‘’Meilleur plan
d’affaires’’ organisé par l’Association Guinéenne pour le Développement de l’Entreprise
Privée (AGUIDEP). Ce concours s’inscrit dans le cadre du projet ‘’Osez innover’’ soutenu par
la Fondation Rio Tinto à hauteur 790 millions GNF. Lors de cette cérémonie le chef de projet
a rappelé que la Fondation s’engage ainsi à promouvoir la création d’emplois. Cet appui
financier de la Fondation Rio Tinto permettra au projet « Osez Innover » de soutenir les huit
entrepreneurs sélectionnes.
Sur les 25 plans d’affaires nominés, sept finalistes ont été retenus. A ceux-ci s’ajoute une
entreprise agricole portée par deux jeunes agro entrepreneurs incubée par AGUIDEP. Les
huit entreprises se partagent une enveloppe de 130 millions GNF du projet ‘’osez innover’’.
Des chèques représentant la première tranche de 70 % du montant ont été remis aux
lauréats en présence du directeur des Projets de la Fondation Rio Tinto et du président de la
Délégation spéciale de Kindia ainsi que des représentants du conseil d’administration de
l’AGUIDEP. La seconde tranche de 30 % sera remise après la mise en œuvre desdits plans
d’affaires, et ce, à la suite d’une évaluation.
Les lauréats ont chaleureusement remercié la Fondation Rio Tinto pour ce financement et
surtout pour son engagement soutenu de la jeunesse guinéenne.
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http://www.guinee360.com/19/04/2016/guinee-homme-blesse-balle-a-koubia/
Koubia : Un homme blessé par balle (19/04/2016)
Toujours l’insécurité occupe les Unes de nos journaux et quotidiens en Guinée, vols à mains
armées, viols, attaques de coupeurs de route… sont aujourd’hui le quotidien des pauvres
populations à travers tout le pays.
A Koubia dans la région administrative de Labé, c’est un quadragénaire qui a été blessé par
balle alors qu’il récoltait du miel.
L’acte s’est déroulé à Sinthiou dans la commune urbaine, Abdoulaye Kanté qui récoltait du
miel la nuit a été atteint par balle, évanouit, le monsieur a été transporté à l’hôpital de Koubia
où les balles ont été extraites.
L’auteur de ce tir Amadou Sadio est actuellement sous les verrous à la gendarmerie
départementale de Koubia, les motifs de ce tir ne sont pas encore connus.
http://guineematin.com/actualites/motos-taxis-contre-syndicats-a-labe-plusieursmanifestants-deferes/
Labé : Motos taxis contre syndicats - plusieurs manifestants déférés (19/04/2016)
Du nouveau dans l’affaire de la manifestation des conducteurs de motos taxis qui a
mouvementé la cité de Karamoko Alpha de Labé hier, lundi 18 avril 2016. Cette
manifestation des motards dont l’objectif était de protester contre certaines mesures
réglementaires de leur syndicat, s’est soldée par des échauffourées, occasionnant ainsi, de
nombreux dégâts matériels dont le saccagement du siège du syndicat, sis dans le quartier
Kouroula non loin de l’hôpital régional de Labé. Pour donc situer les responsabilités et
réparer le préjudice causé, une vingtaine de conducteurs de moto taxis ont été appréhendés
puis déférés ce mardi 19 avril à la prison civile de Labé, a appris Guineematin.com d’une
source officielle.
Suite aux violences résultant de la manifestation de mécontentement des conducteurs de
motos taxis dans la cité de Labé, une réunion de concertation a été convoquée ce mardi 19
avril 2016 par les syndicalistes de ces conducteurs dont le siège a été vandalisé par les
protestataires. La rencontre s’est tenue à la commune de Labé, en présence des autorités
communales, préfectorales, des syndicalistes et de certains conducteurs de motos taxis.
Durant la rencontre, le préfet de Labé a annoncé qu’une vingtaine de conducteurs arrêtés
lors de la manifestation ont été déférés ce mardi à la maison centrale
« Il y a eu une vingtaine de personnes arrêtées. Elles ont toutes été déférées à la prison.
Nous leur avons dit que la maison vandalisée doit être réparée avec tout le contenu. Parce
qu’ils ont saccagé des ordinateurs, des tables et autres mobiliers qui s’y trouvaient », a
déclaré le Commandant Mamadou Lamarana Diallo avant d’indiquer que d’autres incitateurs
de troubles seront bientôt mis aux arrêts : « Dans un problème, il y a souvent des innocents
qui tombent dans des pièges. Mais, soyez rassurés que les loubards ont été identifiés. Ainsi,
ils seront très prochainement convoqués puis poursuivis devant la loi. Donc, ce n’est pas
encore fini !», a-t-il rajouté
Par ailleurs, le préfet de Labé a annoncé de nouvelles dispositions pour réglementer la
corporation de taxi moto dans la préfecture de Labé. Et ce, conformément à certaines
localités du pays. Au terme de la rencontre, il a été décidé d’élaborer un règlement intérieur
régissant le fonctionnement de la corporation. Une fois le règlement élaboré et entré en
vigueur, le préfet de Labé prévient que tout réfractaire à ce règlement intérieur sera
sanctionné à la hauteur de sa forfaiture
« Dorénavant, celui qui ne respectera pas le futur règlement intérieur ne pourra plus rouler.
Premièrement, il faudra qu’ils assurent leurs motos, qu’ils portent des casques dans un délai
qui leur sera donné. Également, il faudra qu’ils payent les vignettes et taxes. Ils doivent aussi
arrêté les surcharges qui sont à l’origine de plusieurs accidents mortels. Et celui qui ira à
l’encontre de ce règlement sera arrêté, verbalisé et gardé pendant une semaine avant sa
libération. Nous allons donc mettre fin à ce désordre-là » a prévenu le Préfet de Labé
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En attendant donc la finalisation et l’entrée en vigueur dudit règlement, des consignes ont
été données aux syndicalistes de stopper tout octroi de plaques de moto taxis aux nouveaux
conducteurs. Ces derniers qui selon le préfet Mamadou Lamarana Diallo, doivent
s’imprégner du règlement, seront d’abords évaluer s’ils sont aptes à pratiquer cette
corporation avec moins de risques
De Labé, Yayé Aissata Diallo, pour Guineematin.com
http://guineematin.com/a-la-une/route-nationale-conakry-mamou-veritable-casse-teteusagers/
Mamou : Route nationale Conakry-Mamou - un véritable casse-tête pour les usagers
(19/04/2016)
De gigantesques nids d’éléphants, une chaussée dépourvue de goudron par endroit, des
carcasses de véhicules accidentés qui longent la route, voilà le triste paysage qui s’offre à
tous les usagers de la route nationale Conakry-Mamou, a constaté Guineematin.com, à
travers son envoyé spécial.
Cet état de fait peut être constaté depuis la sortie de la ville de Conakry, par les deux axes
principaux (Kagbélé, Kilomètre 36) jusqu’à Coyah. Là, les travaux entrepris par le
gouvernement du professeur Alpha Condé, sont aux arrêts depuis des mois. Au-delà de la
préfecture de Coyah, le même constat se dégage. Il est presque impossible de faire une
dizaine de kilomètres sans se heurter à ces innombrables trous qui empêchent la fluidité de
la circulation.
L’état dégradé de cette route, réalisée au temps de la première république, laisse indifférent
les autorités, au grand dam de ses usagers, qui n’ont que leurs yeux pour pleurer. Toute
chose qui fait que les accidents mortels sont devenus récurrents sur ce tronçon.
Selon un transporteur routier, le mauvais état de la route est la principale cause des
innombrables accidents.
« Aujourd’hui, les accidents sur la nationale sont dues principalement au mauvais état de la
route en plus de l’incompétence de certains chauffeurs. Je suis constamment sur cette route
et j’avoue que les difficultés sont énormes. Je tombe toujours en panne à cause de la route
et cela me retarde dans la livraison de la marchandise que je transporte. Et d’ailleurs,
beaucoup de marchandises pourrissent en cours de route et cela cause d’énormes pertes à
nos clients », a expliqué au reporter de Guineematin.com, maître Aliou Diallo, transporteur
routier.
A un moment où les grandes pluies s’annoncent à l’horizon et que le Fonds d’Entretien
Routier est plus que jamais inerte, les usagers de la nationale Conakry-Mamou n’ont
d’autres choix que de prendre leur mal en patience.
Mamadou Mouctar Barry pour Guineematin.com
http://guineematin.com/actualites/mamou-el-hadj-oumar-diallo-prison-etudiants-a-maison/
Mamou : El hadj Oumar Diallo en prison, les étudiants à la maison (19/04/2016)
Suite à la détention de l’ancien président de la délégation spéciale de Mamou, Docteur
Oumar Diallo, pour une affaire de détournement de 259 millions de FG, les cours dispensés
par ce dernier aux étudiants de l’institut supérieur de technologie (IST) sont aux arrêts par
manque de remplaçant, a constaté Guineematin.com à travers son envoyé spécial.
Aux dires de certains responsables de l’institut de Mamou, Docteur Oumar Diallo a été
pendant longtemps, chef de département Construction, avant de se faire remplacer par
monsieur Alpha Issa Diallo, à cause de son engagement politique. Malgré cela, Il donnait les
cours de Géométrie Descriptive, Dessin Technique, Théorie de Construction des Machines
utiles et entretien et réparation. Des matières que docteur Oumar dispensait régulièrement
dans les départements de Construction et Fondation Métallique, Energie et Technique des
équipements Biomédicaux.
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Son absence prolongée cause assez de difficultés aux différents départements de l’institut,
car selon des responsables qui ont requis l’anonymat, personne ne peut enseigner certains
cours que dispensait docteur Oumar, qui se trouve actuellement logé à la prison centrale de
Mamou. « Nous regrettons la situation que vie en ce moment Docteur Oumar. C’est un
religieux et un fervent travailleur. Il est arrivé un moment où il dispensait, lui seul, huit
matières sans même se plaindre. Aujourd’hui, son absence nous peine et nous fait souffrir
en plus », a témoigné un responsable de l’Institut.
Il rajoute ensuite, qu’à cause de son absence prolongée « on a été obligé de jumeler
certaines classes avec toutes les difficultés et donner ces cours à d’autres professeurs. Par
contre, dans certaines matières, personne n’est capable de les dispenser. Maintenant il y’a
deux alternatives possibles, soit on ajourne pour l’année prochaine ou on attend son
retour », dit-il.
Les étudiants ont été surpris également d’entendre que docteur Oumar Diallo est impliqué
dans une affaire de détournement à la commune urbaine de Mamou.
« Franchement, son absence va nous faire retarder dans les programmes. Nous ne pensons
pas que docteur Oumar peut faire mal même à une mouche. C’est le professeur le plus
gentil de l’IST de Mamou. En attendant son retour nous restons à la maison quand on a
cours avec lui », a confié Mamady Keita, étudiant.
En attendant, les étudiants de l’institut supérieur de technologie sont au chômage en ce qui
concerne certains cours que l’accusé dispensait.
De retour de Mamou, Mamadou Mouctar Barry pour Guineematin.com
http://guineenews.org/tribunal-militaire-de-kindia-deux-militaires-condamnes-pour-diversesinfractions/
Kindia : Tribunal militaire - 2 militaires condamnés pour diverses infractions
(18/04/2016)
Par Mamady Mara
Six mois de prison ferme contre l’adjudant-chef Poret Tenguiano et quatre mois de prison
ferme contre le sous-lieutenant Amara Diaouné tel est le verdict rendu par le tribunal militaire
en formation spéciale à Kindia, ville des agrumes située à 135 Km à l’Est de Conakry, a-t-on
appris ce week-end sur place.
Cette première audience du tribunal militaire a débuté depuis le vendredi 8 avril 2016 au
tribunal de première instance de Kindia. Apres six jours de comparution, les deux prévenus
n’ont pas pu échapper à la condamnation, ils ont tous été retenus par les liens de
culpabilités, selon le juge.
Sur le déroulement de ce procès, le Lieutenant-colonel Aly Camara, procureur près le
tribunal militaire a salué l’efficacité des magistrats : « au cours de ce procès ces magistrats
militaires ont fait preuve de probité morale, ce qui est donc une très grande avancée dans le
cadre de la réforme de l’armée », a-t-il annoncé.
Selon les chefs d’accusation, ces officiers étaient tous poursuivis pour diverses infractions
notamment la désertion, menace de mort, destruction de bien privé, coups et blessures
volontaires.
Au terme de l’audience, le plaignant de Poret Tenguiano, colonel Abdoulaye Keita,
commandant du bataillon spécial des commandos en attente de Samoreya a expliqué :
« Cette sentence est une alerte faite à l’endroit des autres officiers, c’est une vraie leçon que
ces magistrats militaires ont bel et bien montré au reste des forces de défense et de
sécurité », a-t-il prévenu.
A souligner que ces deux dossiers inscrits au rôle de l’audience ont été examinés avec brio
par ces magistrats militaires.
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http://guineematin.com/a-la-une/mesentente-entre-mairie-de-kindia-prefecture-on-exclu-voiejudiciaire-averti-maire/
Kindia : Mésentente entre la Mairie et la préfecture, « On n’exclut pas la voie
judiciaire », dit le maire (18/04/2016)
Dans une interview accordée à Guineematin.com, ce dimanche 17 avril 2016 à son domicile,
à Kaporo rails, le Président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Kindia,
monsieur Abdoulaye Bah est revenu sur le problème qui l’oppose aux autorités de sa
préfecture, notamment sur la manne financière payée par RUSAL au titre de la redevance
2014 payé en 2016. En attendant la version vidéo, nous vous livrons l’intégralité de cette
interview en écrit.
Guineematin.com : Bonjour monsieur !
Abdoulaye Bah : Bonjour !
Guineematin.com : Merci d’avoir accepté de recevoir Guineematin.com et de répondre à nos
questions. Pour commencer, veillez-vous présentez à nos lecteurs et téléspectateurs ?
Abdoulaye Bah : Je m’appelle Abdoulaye Bah, Président de la délégation spéciale de la
commune urbaine de Kindia.
Guineematin.com : Vous dites Président de la délégation spéciale de Kindia et actuellement
il y a des petits problèmes voir même des problèmes s’il faut le dire dans cette commune
que vous gérez. Dites-nous un peu ce que vous en savez ?
Abdoulaye Bah : Oui ! Il y a des problèmes. Je ne crois pas à ce que ça soit un petit
problème mais l’avenir nous édifiera sur la situation. Effectivement, nous avons découvert à
Kindia que la redevance minière de Débélé est perçue par la préfecture qui est une
circonscription territoriale et est partagée par la même préfecture. Donc, par les différents
préfets qui se sont succédé à la tête de la préfecture de Kindia alors que le code minier
stipule clairement en ses articles 130 et 160 et suivant que c’est une redevance minière
destinée aux collectivités locales pour le développement économique, social et culturel.
Nous avons incidenté tout simplement en dénonçant la pratique et en attirant l’attention de
ceux-là qui font ce partage à l’insu des bénéficiaires qui sont les communes urbaines et
rurales de Kindia. De n’est pas touché à l’argent parce qu’il n’est plus question de se
partager cet argent qui revient de plein droit aux communes rurales et urbaines de Kindia.
Guineematin.com : A combien s’élève ce montant qui doit revenir à la commune urbaine de
Kindia ?
Abdoulaye Bah : Cette année, le 24 février 2016 Rusal / Débélé, donc le CBK a émis un
chèque dont le montant s’élève à Trois cent vingt-quatre mille zéro quatre-vingt-dix dollars
(324.090 dollars). Ce qui équivaut à Deux milliards huit cent soixante-seize mille zéro
quarante-quatre cent quatre-vingt-huit francs Guinéens (2.876.040.488 GNF). Voilà le
montant relatif à la redevance de 2014. Je ne sais pas pourquoi ils payent toujours en retard
mais, la préfecture a perçu ce montant.
Guineematin.com : Et comment le partage de cet argent s’est fait au niveau de Kindia ?
Abdoulaye Bah : D’abord, lorsque le chèque est venu, la manière dont le chèque a été reçu
à Kindia nous avait interpellés. Nous avons senti qu’il y a des velléités, des volontés cachées
pour continuer les mêmes pratiques qui ne datent pas d’aujourd’hui. Je rappelle que c’est
depuis 2005 que cette taxe minière a été instaurée au niveau de Kindia pour que les neufs
communes rurales et la commune urbaine de Kindia puissent bénéficier et pour les aider à
développer localement les collectivités. Donc, nous avons remarqué lors de cette cérémonie,
qu’il y avait des idées derrière la tête de ces gens qui ont le chèque. Et, nous étions aux
aguets, nous étions sur le qui-vive pour voir comment est-ce qu’ils comptaient procéder.
Malheureusement pour eux, ils n’ont pas changé la pratique et ont juste tardé à rassembler
les gens pour nous informer.
D’habitude, quand le chèque arrive selon mes informations, une semaine après la réception,
le montant est partagé en catimini à la préfecture de Kindia avec la complicité de l’équipe
sortante de la commune urbaine de Kindia. Cette année, il a fallu un mois et demi pour
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pouvoir nous appeler pour nous informer du partage qu’ils ont fait. Donc, cela a été fait et on
a été appelé il y a deux semaines pour nous dicter les chiffres qu’ils ont choisis en fonction
de chaque structure et organisme habilité selon eux à recevoir l’argent. Comment cela a été
fait ? D’abord, premièrement je précise que la préfecture n’a rien à faire dans cet argent.
Comme Siguiri, comme CBG Kamsar, c’est un montant destiné exclusivement selon le code
minier au développement social, économique et culturel des collectivités où se trouvent les
compagnies minières. C’est clair.
Avant de répondre à la question, je rappelle que selon les articles 134, 135, 136 et 137 de la
constitution guinéenne, en son titre XIII portant sur l’organisation territoriale, stipule qu’en
Guinée nous avons deux types de structures étatiques. Premièrement, nous avons les
circonscriptions territoriales qui sont les préfectures et les sous-préfectures qui sont les
représentants de l’Etat à l’intérieur du pays. Egalement, vous avez les collectivités locales
qui sont créées par la constitution pour qu’elles prennent en charge le développement de
leurs localités. Donc, les communes urbaines pour les grandes villes comme Kindia, Labé ou
bien à N’zérékoré et les communes rurales. A Kindia, il y en a neuf : Bangouya, Molota,
Samaya, Madina Oula, Damakaliya, Friguiagbé et j’en passe. Donc, c’est de l’argent destiné
aux collectivités locales, je précise bien.
Je disais que c’est important de prendre les dispositions légales parce qu’il ne faut pas parler
dans le vide. Nous, nous sommes des intellectuels. On n’a aussi aucun complexe de dire
que nous sommes des intellectuels. On n’a fait que ça. Ceux qui ont fait le commerce ont fait
le commerce donc ils peuvent monter des milliards. Ceux qui ont fait le métier peuvent
monter des armoires ou des lits ou réparer des voitures. Nous qui avons été à l’école par la
grâce de Dieu et par l’effort de nos parents, si on nous taxe d’être intellectuels, c’est tant pis
pour eux. Mais, nous allons utiliser le savoir à bon échéant pour dire ce qui est et ce qui doit
être. Par conséquent, je disais que nous avons des dispositions légales qui régissent le
fonctionnement de l’Etat Guinéen et de la vie des Guinéens. Donc, les collectivités locales
sont prévues dans le chapitre XIII de la constitution guinéenne, dans les articles que j’ai cités
où il est dit qu’il y a des circonscriptions territoriales qui sont les préfectures et les souspréfectures. Il y a aussi des collectivités locales qui sont les communes urbaines et les
communes rurales. Donc, pour les taxes, il est stipulé clairement dans le code minier que les
redevances que les compagnies minières donnent aux collectivités sont destinées
exclusivement à leur développement économique, pas aux préfectures, ni aux souspréfectures. Alors, à Kindia, nous sommes en train de mettre fin à l’implication systématique
de la préfecture dans cet argent qui ne lui concerne pas. Il y a une dizaine d’années que cet
argent est partagé entre les personnes qui n’ont pas le droit même de le sentir. Nous luttons
ici pour un droit, c’est le principe éthique que nous défendons. Maintenant que le montant de
2014, reçu en 2016 a été partagé comme suit et on a été mis devant un fait accompli, voici
une préfecture qui perçoit un chèque, qui met en place une équipe technique au lieu d’une
équipe éthique.
Quand il est question d’argent public, j’aurais voulu plutôt une équipe éthique pour pouvoir
diviser l’argent. Donc, premièrement, on partage l’argent qui ne leur appartient pas.
Deuxièmement, l’équipe qui a été choisie pour le partage n’a pas fait appel aux bénéficiaires
qui sont les membres de la commune mais également la clé de répartition nous ai étrangère.
On ne sait pas sur quelle base et pourquoi nous avoir exclu, nous bénéficiaires. C’est ça la
vraie question. C’est des questions juridiques et je les ai posés au Préfet. Il a été incapable
de me répondre parce que ce n’est fondé sur rien. Voilà donc, on nous a mis devant un fait
accompli mais je rappelle que la plupart de mes papas ou de mes oncles des communes
rurales n’ont pas compris malheureusement ce que Dieu m’a permis de comprendre. Il faut
le savoir pour comprendre qu’effectivement la préfecture n’a rien à faire de cet argent. Donc,
ça été réparti comme suit : ce qu’on nous a appelé et on nous a dit, sans nous remettre une
fiche de répartition. C’est scandaleux, on prend les gens comme des enfantins, c’est grave.
On partage l’argent qui n’appartient pas à la préfecture et on ne nous donne aucun
document pour dire voilà la preuve, vous avez une fiche. Moi, j’ai eu la chance d’avoir été
capable d’écouter bien et de noter vite. C’est pourquoi, j’ai réussi à avoir les chiffres que je
vais vous communiquer. Donc, ça frôle vraiment l’insolence parce qu’on ne peut pas appeler
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des responsables politiques locaux et leur dire qu’on a partagé l’argent sans leur remettre un
papier. C’est du camouflage.
Guineematin.com : Donc il n’y a aucun papier qui atteste comment ils ont partagé cet
argent ?
Abdoulaye Bah : Aucun document n’a été remis aux responsables des dix communes rurales
et urbaines pour dire voici comment l’argent a été partagé. C’était une dictée, comme en
mathématique, comme pour dire un plus un est égal à deux. C’est très grave ce qui se passe
à Kindia. On nous a dicté ça, j’ai réussi à noter parce que moi, j’ai été à l’école. Ça peut
choquer certains qui pensent qu’aller à l’école c’est être arrogant mais ce n’est nullement
être arrogant. On va à l’école pour apprendre et quand on apprend, il faut bien restituer.
Alors, moi j’ai réussi à bien noter ce qui nous a été caché. Et j’étais le seul parmi les dix
maires à pouvoir être capable de noter. C’est pourquoi aujourd’hui, j’ai une base me
permettant de pouvoir contester, dénoncer et attirer l’attention des populations sur leurs dus,
mais aussi aux autorités nationales pour dire que ce qui se passe à Kindia n’est pas normal.
Voilà ce qu’ils nous ont dit : qu’ils ont attribués à une structure qui s’appelle Comité de
Prévision Suivi et Evaluation Appui et Conseil (CPSEAC). Les mots d’abord les trahissent.
C’est tellement nombreux et compliqués. Alors, à cette structure, ils comptent attribuer deux
cent quarante-trois millions huit cent trois milles zéro vingt-quatre francs (243.803.024 GNF).
On ne connait pas le personnel et on ne les a pas vus. On vous dit seulement, nous avons
attribué à une structure inconnue et sans qu’on sache qui sont les travailleurs, qui est le
responsable, quels sont les chantiers quels sont les besoins ? Une structure fantoche,
artificiellement créée pour pouvoir voler de l’argent.
Deuxième clé, c’est le fonctionnement de la Préfecture de Kindia 10%. Ce qui fait deux cent
quatre-vingt-sept millions six cent quatre mille zéro quarante-huit francs (287.604.048 GNF).
La préfecture n’a droit à aucun franc de cet argent et elle se taille 10% pour son
fonctionnement. C’est plus grave encore hein ! La préfecture de Kindia, comme je le dis est
une circonscription territoriale. Donc une branche de l’organisation de l’Etat à l’intérieur de la
Guinée. Par conséquent, son budget de fonctionnement provient du MATD (ministère de
l’administration du territoire et de la décentralisation) qui provient de l’assemblée nationale.
Voici donc, comment ils se trahissent, ils se compliquent la vie et ils se disent que l’Etat à
Kindia est financé par une entreprise privé. C’est ce qui est grave. Ça frôle la mafia, une
entreprise privée ne peut pas financer les services de l’Etat. C’est dangereux. Donc, 10%
c’est ce qu’ils ont dit et c’est très grave. Ils vont nous expliquer sur quelle base légale ils se
sont permis de financer l’Etat avec l’argent du privé. Ils sont dans les fit de l’Etat, de la loi.
Troisièmement clé, c’est le fonctionnement du CPD qui est le Conseil Préfectoral de
Développement, quatre-vingt-dix millions de francs (90.000.000 GNF). Nous connaissons
juste le président et qui est aussi contesté. C’est Docteur Mama Dramé, ex-maire de Kindia.
On lui donne quatre-vingt-dix millions pour un service qui n’a pas de personnel, qui n’a pas
d’infrastructures et qui n’a aucune structure représentative. Nous ne voyons qu’un président.
J’ai exigé aussi qu’on nous montre le personnel, les infrastructures pour que nous puissions
acter ce montant. On est contre personne, mais on ne peut pas nous berner comme ça, face
à face.
Quatrième clé, c’est l’appui aux services déconcentrés que sont le Service Préfectoral de
Développement (SPD) et le Service Technique de Développement (STP), soixante-dix
millions de francs (70.000.000 GNF). C’est encore dans la même préfecture, ce sont les
mêmes personnes, les mêmes structures. C’est très grave.
Guineematin.com : Donc tout revient à la préfecture ?
Abdoulaye Bah : Tout revient à la préfecture. Ça, ce sont des postes inventés pour pouvoir
berner les gens mais cette fois-ci c’est eux qui tombent dans leur propre piège parce que
nous n’allons pas laissé passer. Nous sommes capables de voir cela.
Et puis la cinquième clé, c’est les actions d’investissement préfectoral, deux cent millions de
francs (200.000.000 GNF).
Guineematin.com : Encore la préfecture ?
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Encore la préfecture. La préfecture n’investit pas, elle est gardien de la légalité. Ils (les
responsables de la préfecture : ndlr) sont là pour faire respecter la loi. Si la commune pose
un acte qui est contraire à la loi, on rappel la commune à l’ordre. Donc, c’est sont les
communes qui sont chargées du développement social et économique, pas la préfecture.
L’administration ne développe pas, ce sont les collectivités locales qui sont les politiques de
développement. Ce n’est pas le fonctionnaire. Il est au service du politique. Il faut le rappeler
en Guinée, les fonctionnaires sont les politiciens, il faut que cela cesse. C’est les politiciens
qui sont responsables devant la population et devant Dieu et par conséquent, c’est eux qui
doivent prendre des initiatives qui se traduisent en mesure, en programme qu’on appelle
dans le langage courant des politiques. Donc, ici aussi deux cent millions de francs
(200.000.000 GNF), action développement pour la préfecture.
Selon mes calculs, pour ces 5 premières clés, huit cent quatre-vingt-onze millions quatre
cent sept milles zéro soixante-douze francs (891.087.072 GNF) revient de facto, illégalement
à la préfecture de Kindia qui est dirigée par monsieur Mohamed Deen Camara. Donc, voilà
les problèmes, l’argent destiné aux pauvres communes qui retourne à une administration
publique censée faire respecter tout simplement la loi dans Kindia.
La sixième clé, c’est l’appui à la gendarmerie dix millions de francs (10.000.000 GNF). La
septième clé, c’est l’appui à la police, dix millions de francs (10.000.000 GNF). La huitième
clé, c’est l’appui aux médias : Sabou FM, Kania Zic, radio rurale. Vos confrères de Kindia,
chacun aura cinq millions de francs (5.000.000 GNF). Ce qui fait donc quinze millions de
francs (15.000.000 GNF). Tout ça c’est pour les berner, pour qu’ils se taisent, pour qu’ils
ferment la bouche sur les agissements grave de nos propres frères qui sont à la tête de
l’administration à Kindia. Voilà donc, la huitième clé. On n’a pas à partager l’argent public
comme les petits pains. Les médias, si on veut les aider, on demande leur besoin. Quels
sont vos besoins en logistiques ? Et après on achète et on leur donne. Mais on ne donne
pas l’argent public à quelqu’un, c’est interdit. Un média, quel que soit sa performance, même
la RTG, on ne donne pas l’argent mais on fait l’inventaire des besoins et le ministère de la
communication achète et équipe. A Kindia, on est en train de créer un problème parce qu’on
prend l’argent public pour donner à des entreprises médiatiques privées.
La neuvième clé donc, c’est pour les sous-préfectures de Kindia. Il y en a 9 à Kindia.
Chacune, selon leur répartition dix millions de francs (10.000.000 GNF). C’est qui fait au total
quatre-vingt-dix millions de francs (90.000.000 GNF). Ce qui est encore grave puisque la
sous-préfecture est une circonscription territoriale comme la préfecture. Elles n’ont pas droit
à cet argent. Et, ils disent dans leur explication que cinq millions des dix c’est pour
l’investissement et les cinq autres millions c’est pour le fonctionnement. Comment voulezvous qu’une sous-préfecture puisse investir, elle n’en a pas d’abord le droit, et qu’elle puisse
avoir cinq millions pour son fonctionnement ? C’est interdit et même si c’était le cas, on ne
peut pas investir et faire fonctionner avec dix millions. C’est fantaisiste.
La dixième clé, c’est sont les collectivités locales impactées, c’est –à-dire les collectivités
proches de la zone d’extraction de la bauxite que sont Friguiagbé et Mambia. Friguiabgé
cette année est prétendue recevoir six cent trente-cinq millions sept cent quatre-vingt-dix-huit
mille six cent quarante-neuf francs guinéens (635.798.649 GNF). Et puis, Mambia 40% du
même montant, quarante cent vingt-trois millions huit cent soixante-cinq mille sept cent
soixante-six francs (423.865.766 GNF). Les deux collectivités locales à la périphérie de
Kindia font un milliard cinquante-neuf millions six cent soixante-quatre mille quatre cent
quinze francs (1.059. 664.415 GNF).
Guineematin.com : Après que vous ayez dénoncé cela, à quel niveau se situe actuellement
le problème et quels sont les forces que vous disposez pour renverser cette tendance parce
qu’on a l’impression que c’est une nébuleuse qui est là et qui est en train de tourner ?
Abdoulaye Bah : Très bonne question. Mais, je voudrais d’abord finir la répartition, c’est très
important.
La onzième clé porte sur les huit autres collectivités. Chacune est censée recevoir cent
millions de francs (100.000.000 GNF). Voici comment ils ont repartis l’argent des collectivités
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sans nous appelé et nous dire sur quelle base, on ne connaît pas. Depuis une semaine j’ai
exigé qu’on me montre donc la base légale, impossible.
Oui ! Nous contestons, nous protestons, nous exigeons que cela cesse à Kindia. La
première démarche, d’abord j’ai protesté auprès du Préfet, je lui ai rencontré
personnellement. J’ai attiré son attention sur le fait que la pratique qu’ils sont en train de faire
perdurer à Kindia n’est pas légale. Ils n’ont qu’à cesser. Il ne m’a pas entendu. Et la première
sortie, ce sont les médias que vous êtes. Si les médias n’existaient pas, je ne pense pas que
les personnes comme nous qui voudraient changer les pratiques nocives pouvaient avoir du
poids. Alors, j’ai appelé les médias pour informer de ce qui s’est passé à Kindia. J’ai rappelé
que la redevance minière comme à Siguiri, à CBG, à Dinguiraye comme à Kindia revient de
plein droit aux collectivités. Deuxièmement, l’argent qui a été repartit a été repartit par une
structure qui n’est pas censé même sentir l’argent à plus forte raison la partager.
Troisièmement, l’équipe qui a été constituée pour partager l’argent nous a exclus, nous les
ayants droit. Et quatrièmement, nous ne connaissons pas sur quelle base légale, sur quelle
loi ou ordonnance, ces montants colossaux ont été partagés. Nous aurions voulu plutôt avoir
une équipe éthique au lieu d’une équipe technique. Il est question d’argent, il n’est pas
question de technique. Donc, voilà la première démarche, la contestation à travers la
communication, donc les médias que vous êtes.
Deuxième démarche, on a eu un incident le mercredi dernier. Nous avons été invité par le
préfet Mohamed Deen Camara pour pouvoir échanger. Ils ont voulu me taxer d’insolent à
son égard et d’avoir qualifié Friguiagbé et Mambia de hameaux. Tout ça, c’est une fuite en
avant. Ce n’est pas ça la question principale. C’est plutôt l’argent destiné aux collectivités,
destiné à Mambia, Friguiabgé pour le développement qui est la question principale.
La troisième voie c’est d’écrire aux autorités, au gouverneur et même au préfet. Nous allons
l’écrire de façon officielle et après l’Etat national à Conakry. Et on n’exclut pas la voie
judiciaire pour finir parce qu’il est question de justice sociale. Par conséquent, nous sommes
dans un état de droit. S’il y a des fonctionnaires qui sont censé servir la population mais qui
se servent de la population, il faut que nous citoyens guinéens, nous soyons tout à fait
conscients que ce qu’ils font n’est pas légal et on peut aussi saisir les juridictions pour
qu’elles puissent connaître l’affaire.
Guineematin.com : Et quelles sont les forces que vous avez, est-ce que vous avez le soutien
des populations de Kindia ?
Abdoulaye Bah : Eh oui ! Les forces aujourd’hui à Kindia, allez-y à Kindia ou appelez
quelqu’un à Kindia. Kindia est mobilisé autour de cette affaire. Il n’y a jamais eu une
effervescence, une mobilisation, un engagement, une force sociale comme celle qui est dû à
cette affaire. Pourquoi ? Il y avait trois catégories de personnes à Kindia lorsque j’ai saisi les
médias. Il y avait des gens qui ignoraient que Débélé payait la redevance à Kindia, catégorie
un. Deuxième catégorie, certains savaient mais ils ne savaient pas comment l’argent était
repartit. La catégorie trois savait que l’argent venait, cet argent était partagé par la préfecture
de Kindia mais ils étaient impuissants. Donc, aujourd’hui à Kindia, la mobilisation est totale
autour de cette affaire et autour de ma personne pour que nous allons jusqu’au bout. Il faut
préciser ici qu’il est question de défendre le droit. Nous défendons le droit à la population de
Kindia, aux collectivités d’avoir son argent. Avant l’argent lui-même, nous défendons que la
préfecture soit extirpée de cette affaire de redevance parce que la loi l’interdit. Ils sont
entrain de confisquer l’argent destiné à la population.
Guineematin.com : A part la population, est-ce que vous avez aussi le soutien du personnel
de la mairie de Kindia ?
Abdoulaye Bah : A la mairie, c’est des fonctionnaires. Ils ont peur pour leur poste et ils ont
peur pour leur salaire. Donc, il est difficile qu’ils s’affichent mais de manière anonyme, j’ai le
soutien total de la majorité écrasante des cadres parce que eux, ils le savaient mais ils
étaient impuissants face à cette pratique mais ils ne peuvent pas s’afficher. Seul un homme
politique ou de la société civile que vous êtes peut dénoncer. Mais à Kindia, ils ne l’ont pas
fait. Moi, homme politique, j’ai dénoncé et effectivement j’ai du soutien au niveau des cadres
de la commune, au niveau même de certains cadres de la préfecture mais également au
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niveau d’autres cadres de Kindia : les enseignants, la sécurité, la justice. Tous ces gens
savaient ce qui se passe mais ils n’ont pas une position officielle. La police ne peut pas
manifester sur cela, la gendarmerie encore moyens et la justice, il faut qu’elle soit saisie.
Maintenant, j’ai eu le courage de dire ce qui ne va pas, nous avons des anonymes qui
sortent des bois pour dire oui nous savions, bravo, félicitation. Donc, il y a la population qui
sort et qui parle dans les radios pour dire que ce que j’ai fait est très bien et qu’il me
soutienne mais également des cadres qui, aujourd’hui parlent de manière visible et qui
soutiennent la démarche mais aussi une catégorie anonyme qui, pour des raisons statutaires
ne peuvent pas s’afficher parce que c’est un acte foncièrement politique. Seul un politicien
ou un sociétaire peut dénoncer des pareils agissements de nos fonctionnaires en Guinée.
Guineematin.com : Est-ce que vous ne craignez pas d’être lâché par ces soutiens au cas où
ce problème perdurait ?
Abdoulaye Bah : Ecoutez, d’abord je ne crains pas parce que ce que je fais rentre en droite
ligne dans mes activités de politicien, je l’assume. En agissant, en m’engageant, en
dénonçant, en contestant, j’assume la démarche. Je n’ai pas peur, je n’ai que Dieu. Mon
support est Dieu, je respire Dieu comme je respire l’air. Je n’ai pas un marabout qui peut
m’aider à être à la mairie ou à être ailleurs. Je suis venu à la mairie sans aucune aide sauf
mon parti et de Dieu. Il faut que ça soit clair donc je ne crains pas d’être lâché pour la simple
raison que je dénonce une pratique nuisible pour la population. Par conséquent, je réclame
que le droit des populations de Kindia soit rétabli. Donc, c’est ça le combat commun, c’est un
combat pour le principe. Une structure qui n’est pas habilitée à toucher l’argent d’une autre
structure doit absolument quitter. Autrement, elle aura des problèmes. Je ne règle de compte
à personne donc je ne crains pas d’être lâché par les personnes dans son ensemble et je me
sens absolument renforcé et solidifié. Mais notre support, c’est Dieu.
Guineematin.com : Un dernier mot ?
Abdoulaye Bah : Le dernier message est que j’attire l’attention des uns et des autres, je
sollicite que les forces patriotiques guinéennes se lèvent. On ne peut pas rester, être
résigner face aux agissements de nos propres frères. Les cadres guinéens sont nos propres
frères et sœurs. S’il y a parmi eux, pas tous il faut le préciser. Il y en a des cadres
compétents, patriotes, excellents dans ce pays. Mais, si parmi eux, il y a des gens qui
continuent à faire perdurer des pratiques, il faut que nous nous donnions les mains pour
mettre fin à ces pratiques puisque nous serons tous victimes. Donc, j’appelle à une prise de
conscience générale, à une prise de position saine, légitime et légale. On est contre
personne, mais on est contre toutes les pratiques qui causent du tort aux populations de la
Guinée. Nous luttons pour les principes, pas contre les personnes parce que c’est une
différence qu’il faut préciser. Quand à vous les médias, nous comptons sur vous parce que
vous êtes la voix des sans voix.
Guineematin.com : merci monsieur Bah
Abdoulaye Bah : Merci.
Interview réalisée et décryptée par Mamadou Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com
http://www.afrikipresse.fr/societe/labe-zeinab-koumanthio-diallo-reconstitue-l-histoire-dufouta-theocratique
Labé : Zéinab Koumanthio Diallo reconstitue l'histoire du Fouta théocratique
(18/04/2016)
Par Diallo Mamadou Aliou BM
Labé, ville située en Moyenne-Guinée a été fondée après l’occupation Peul du Fouta Djallon
par le marabout Karamoko Alpha Mo Labé. Cette cité qui a été le chef-lieu de la province, fut
l’une des 9 provinces ou Diiwé que comportait l'État du Fouta théocratique. Importante par
son étendue, la province de Labé s’est aussi révélée comme une cité sainte et un grand
centre culturel et commercial, selon les historiens et chercheurs.
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Pour recueillir, conserver, étudier, et mettre en valeur le patrimoine culturel du Fouta Djallon
voire national, Mme Koumanthio Zéinab Diallo, membre l’Association des Femmes Poètes et
écrivains de Guinée et d'autres activistes de la culture ont mis en place un musée dénommé
"Musée du Fouta Djallon".
Femme poète, écrivaine, chercheur et protectrice de l'environnement, Hadja Zéinab dirige le
Musée du Fouta, situé au quartier Ndiolu, dans la commune urbaine de Labé. Fonctionnelle
depuis juillet 2001, cette enceinte est un véritable plongeon dans l’univers des Peuls du
Fouta Djallon. Pour comprendre comment le musée est structuré, accrochez-vous aux
explications de la directrice générale qui a reçu Afrikipresse aux jardins du Musée.
AFRIKIPRESSE : qu'est-ce que le Mussé du Fouta Djallon ? Que peut-on trouver dedans ?
Mme Zéinab Koumanthio Diallo : Le musée du Fouta Djallon renferme un certain nombre
d'espaces. De façon précise, dans le musée on a un espace littéraire et spirituel où on
retrouve les œuvres des célèbres érudits et poètes qui ont marqué l’époque islamique et
européenne ; un espace consacré à l’habitat et aux objets domestiques ; un espace policomilitaire qui contient des symboles et insignes du pouvoir, ainsi que des échantillons d’armes
de guerre; un espace dédié aux arts et métiers où prédominent tous les objets compagnons
de l’éleveur.
Ce qui fait que les pièces ne sont pas exposées une à une. Elles sont rassemblées dans ce
qu'on appelle des espaces.
Nous avons l'espace de la foi : « la femme et la vache » qui compose un grand ensemble et
qui est reconnu comme étant l'espace qui présente les trois grands piliers fondamentaux de
la culture des Peuls du Fouta Djallon ; à savoir ''la Foi, la femme et la vache''. C'est là que
vous allez découvrir l'image de nos ancêtres qui sont en train de conduire des séances de
formation pour la famille et la société en caractère arabe mais en langue Pular. Ça c'est le
pilier de la foi. Les deux autres piliers ne sont pas confondus mais se valent et partent
ensemble : c'est la femme et la vache.
Il y a un adage peul qui dit : « Dieu a créé le peul, Il a créé la femme, Il a créé la vache. Il a
mis la femme derrière la vache, et il a mis le Peul derrière la femme ». C'est cette trilogie qui
a été exposée là et qui montre que la femme occupe une place importante dans la culture
des peuls du Fouta Djallon. Même si elle-même ne le comprend pas, l'histoire, la culture, les
comportements lui réservent une place de choix. Il faut dire que c'est sur le dos de la femme
que repose l'essentiel des activités qui tournent autour de la vache. C'est elle qui conduit la
vache, l'entretient. Elle s'occupe des sous-produits de la vache : le lait, le beurre.
- L'autre espace, c'est la vie intérieure de la case de la femme.
Pourquoi Case-femme ?
On insiste sur case-femme parce que les hommes et les femmes n'habitent pas la même
case. Il y'a la case pour l'homme et la case pour la femme. Pour des besoins biologiques
qu'on connaît et tout, c'est la femme qui se déplace. Quand vous arrivez dans une
concession peule et que vous constatez qu'il y a quatre cases, sachez bien qu'il y a 3
femmes et le mari. L'habitat peul est ainsi conçu.
L'autre espace est politico-militaire : là nous avons exposé des armes qui ont servi au djihad.
Ces armes étaient gardées par des familles et qui ont été transmises de père en fils jusqu'à
ce que le musée soit mis en place, et ensuite tous les objets ont été légués au musée. Cela
veut dire quelque part que le peul du Fouta Djallon a le sens de la conservation, de la
protection du patrimoine familial. On sait que dans certaines sociétés africaines, les
populations sont destructrices de leur environnement mais aussi de leurs objets. Et ici c'est
le contraire parce que les peuls ont montré qu'ils sont capables de conserver leur patrimoine
culturel, ça veut dire qu'ils peuvent conserver le patrimoine culturel national de leur pays
aussi. C'est un atout que les peuls du Fouta Djallon ont. Je ne lance pas des fleurs, mais en
tant que chercheur et protectrice de l'environnement, je dis que c'est extrêmement important
qu'on retrouve des gens comme ça dans une société.
-Le troisième espace, est dédié aux arts et métiers. C'est un défilé des métiers qui rappelle
que le Fouta théocratique a été structuré. Il y avait l'aristocratie qui était responsable de
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l'écriture et du livre, et il y avait les hommes du métier qui ont aussi fait des bonnes choses
pour la promotion de tous les éléments que nous cherchons aujourd'hui en tant que pays qui
s'exerce dans la démocratie. Je rappelle que c'est dans cet état théocratique du Fouta
Djallon qu'il nous a été démontré que les familles cherchaient à régner à tour de rôle. Ils
pensaient déjà à l'alternance au pouvoir, parce qu'ils ne voulaient pas qu'un seul s'éternise
là. C'est pourquoi il y avait Timbo, la province politique où tout le monde venait pour
s'informer ou pour être désigné comme chef d'une localité ou autre.
L'État théocratique nous a aussi enseigné comment distribuer les rôles dans les différentes
provinces. Il y avait par exemple la Province de Kouria qui s'occupait de recevoir les gens
des Kolladhé qui fuyaient et venaient vers là-bas. C'était le lieu de l'asile politique. Celui qui
avait des problèmes politiques courait pour aller se réfugier là pour être sauvé. De l'autre
côté, il y avait les vaillants guerriers de l'armée de l'État qui provenaient de la grande
province de Labé. Ça veut dire que le Musée du Fouta Djallon a cherché à reconstruire tant
bien que mal tout ce passé dans un espace réduit, mais qui permet aux visiteurs de
s'informer de ce qui s'est passé il y a des centaines d'années et de se plonger dans ce passé
pour voir comment les peuls qui ont atterri ici se sont comportés avec les autres ethnies.
Le Musée a mené des recherches jusqu'à comprendre que les premiers habitants de la
région avaient accueilli les premiers peuls qui sont arrivés. Ils y avaient des alliances entre
eux. Ils ont vécu ensemble sans problème. Les uns s'occupaient de l’élevage (peuls), les
autres s'occupaient de l'agriculture.
Les peuls musulmans qui sont arrivés par vagues successives après les autres, quand ils
ont voulu implanter la ''nouvelle'' religion qui était l'islam, il y a eu des heurts. Mais ce n'est
pas souvent comme les gens le décrivent. Dire que les peuls ont chassé telle ethnie et telle
autre, n'est pas exact. C'était des musulmans face à des gens qui étaient à tout pris pour eux
devaient entrer dans une nouvelle ère. Les peuls n'étaient pas contre une ethnie. Ils étaient
contre des peuls même qui étaient là et qui n'étaient pas soumis à cette religion. C'est une
précision qu'il faut apporter parce que souvent on nous la pose au musée. À savoir pourquoi
les peuls ont chassé... ? Non, ils ne sont contre aucune ethnie, au contraire, ils ont fait en
sorte que toutes les ethnies cohabitent ici. Je dois rappeler que la personnalité légendaire de
Labé, Karamoko Alpha Mo Labé, le fondateur de la ville de Labé, qui était parmi les 9 grands
Karamoko qui ont fondé l'État théocratique, cet ancêtre a fait en sorte que toutes les ethnies
de la sous-région se retrouvent ici à Labé. Quand on parle aujourd'hui de l'unité nationale, il
faut exhiber ces bienfaits. Parce que c'est quelqu'un qui est allé ailleurs, et de retour, il a
ramené beaucoup de gens qui n'étaient pas de son ethnie peul. Il les considérait tous
comme des membres de sa famille parce qu'ils étaient tous des musulmans. Et l'islam dit
que tous les musulmans sont des frères. J'exhorte tout le monde de faire autant, parce que
si c'est comme ça, personne ne va se sentir lésée. On est ensemble, on vit ensemble, il y a
des alliances, des mariages, et chacun se sent à l'aise.
Entretien réalisé par Aliou BM Diallo, envoyé spécial à Labé
http://aminata.com/lambassadeurdiranterres-dekaramoko-alphamolabe/#
Labé : L’ambassadeur d’Iran sur les terres de Karamoko Alpha mo Labé (18/04/2016)
L’ambassadeur d’Iran a effectué une visite dans la médiévale cité de Karamoko Alpha mo
Labé ce dimanche 17 Avril 2016.
Objectif : apprécier les efforts fournis sur le terrain par l’association Fatma Zahra pour la
promotion de l’Islam et lui signifier son soutien personnel et celui de son pays dont il est la
voix autorisée.
D’entrée de jeu, et à tour de rôle le foyer islamique de Maléah et l’association Fatima Zahra
ont animé la salle à travers des cantiques religieuses, le temps pour les officiels de faire leur
entrée.
La journée est dédiée au souvenir de la naissance de la fille aimée du prophète Fatima
Zahra a introduit Hadja Zeinab Koumanthio Diallo fondatrice de l’association.
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Puis Elhadj Boubacar Baldé secrétaire général de ligue islamique régionale a satisfait la
volonté du cheick de la ville et de la ligue en apportant une contribution axée sur le respect
des traditions, il a étayé son exemple par un exemple sur le prophète de l’islam.
Succédant au secrétaire général le gouverneur de région Sadou Keita a rappelé l’importance
et la prééminence de l’islam et son pouvoir de mobilisation avant de féliciter l’association
Fatima Zahra pour sa persévérance.
Son excellence Said Hamid Reza Kiani a, dans son allocution, félicité les œuvres de cette
dynamique association avant de souhaiter que tous les musulmans puissent faire un usage
rationnel de l’Islam et de l’enseignement reçu, il a aussi montré de l’estime pour le fait que
l’association compte une plume de renom en la personne de Hadja Zeinab Koumanthio
Diallo dont la notoriété va au-delà des frontières guinéennes.
L’imam Rahtib de la Mosquée Karamoko Alpha mo Labé ,Thierno Mamadou Badrou Bah a
fermé la valse des passages en venant en appoint à son secrétaire général, dans son
éloquence il a rappelé que tout homme qui montre de la déférence envers les choses qui
comptent pour le Fouta, à savoir : ses érudits et ses traditions comme l’ambassadeur l’a fait
en rendant visite la veille au Cheick de Koula, le Fouta a trouvera l’énergie pour lui réserver
un accueil digne de sa sollicitude.
La journée s’est achevée par la remise de cadeau au chef de la légation iranienne et son
épouse au nom de toute la cité et celle de satisfécits aux membres les plus influents de
l’association.
Enfin une collation au menu traditionnel a été partagée par les participants et marqua la fin
de la cérémonie.
Ousmane Koumanthio Tounkara
http://www.africaguinee.com/articles/2016/04/18/humour-adama-dahico-et-mamadou-thugannonces-labe
Labé : Adama Dahico et Mamadou Thug annoncés à Labé… (18/04/2016)
La préfecture de Labé, chef-lieu de la moyenne Guinée, se prépare à accueillir le premier
Festival des Arts du Rire (FAR de Labé). L’évènement se tiendra du 28 avril au 2 mai 2016.
Deux grandes vedettes de l’humour sont annoncées à ce grand évènement culturel. Il s’agit
du guinéen, Mamadou Thug et du célèbre Ivoirien Adama Dahico.
Ce grand évènement va se dérouler sous le thème « Taxi Moto ». Il vise à sensibiliser les
conducteurs de motocyclette sur les accidents de circulation. Cette première édition est
organisée par l’agence évènementielle, Soudou Daardja Prod’. Elle connaîtra la participation
de 60 artistes de renom.
« Quand on communique sur Taxi moto, c’est parler à toute la Guinée, parce qu’il tue
beaucoup. En 2015, il y a eu 2.500 accidents de taxi moto à Labé. On veut dire à tous ces
conducteurs d’engins roulants de porter les casques. L’innovation, c’est la formation de 100
conducteurs taxis motos sur le code de la route avec une Auto-école de Labé », a déclaré le
directeur général de cette structure, Mohamed Lamine Diallo.
Mamadou Thug a également interpellé l’ambassade de la Côte-D’ivoire et le gouvernement
guinéen pour un accompagnement pour la réussite de cet évènement parrainé par Adama
Dahico.
« Je demande un accompagnement incessant et je souhaite que le ministre de la culture
préside le coup d’envoi de l’évènement », sollicite-t-il.
Plusieurs activités culturelles sont prévues à cet évènement. Il s’agit entre autres des
carnavals, de la comédie, du théâtre, des visites touristiques, de la projection des films, de la
musique…
Les animateurs principaux du festival seront Mamadou Thug et Adama Dahico
accompagnés du comédien Moussa Koffoé, de l’artiste Lamah Sidibé, le rappeur Diani
Alpha, les messagers du temps avec Grand Papis.
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BAH Aissatou
http://actuconakry.com/2016/04/18/pourquoi-le-nouveau-president-de-la-delegation-specialede-mamou-a-ete-revoque/
Mamou : Pourquoi le nouveau président de la Délégation Spéciale de Mamou a été
révoqué (18/04/2016)
Par Alpha Sidime
Mamadou Alpha Barry, installé dans les fonctions du président de la délégation spéciale de
Mamou après l’éclaboussant détournement d’une somme de 259 millions de nos francs à la
mairie de Mamou, est révoqué de ses fonctions par l’actuel ministre de l’administration du
territoire et de la décentralisation.
Les raisons seraient simples selon un très proche du ministre Général Bouréma Condé :
Selon ce haut responsable joint au téléphone, Alpha Mamadou Barry a été installé dans des
conditions très anormale, son installation n’implique que le chef de la mission qui est parti à
Mamou, il n’avait pas ce mandat.
La mission du ministère envoyée à Mamou était axée sur le constat audit et parallèlement
attendre que la justice se prononce sur ce cas de détournement
Secondo, les membres de la délégation spéciale ne sont pas plébiscités à la base, c’est parti
des accords du 20 août basés sur des critères validés par tous les acteurs.
Sur ce, chaque parti politique a envoyé sur la base d’un document écrit, attesté, la liste de
ses membres dans chaque délégation spéciale.
En pareil cas, il fallait donc se limiter à l’audit financier et attendre le verdict de la justice.
Après cette étape, il revient au ministère de l’administration de prendre des dispositions pour
la normalisation où le ministère adressera un courrier à la formation politique pour désigner
un représentant.
Malheureusement l’on constate aisément que ces procédures n’ont pas été observées et
finalement conduisent à la révocation de Mr Alpha Mamadou Barry installé par la mission
pilotée par Fodé Bangaly Condé qui est d’ailleurs suspendu selon certaines indiscrétions
proches du ministère de l’Administration.
Moussa Traoré pour Actuconakry.com
http://aminata.com/datournement-milliards-de-francs-guinaens-akindiaravale-maire/#
Kindia : Détournement des deux milliards de francs guinéens, révèle le maire
(17/04/2016)
Prenant la parole devant des militants et sympathisants de l’UFDG acquis à sa cause à
l’assemblée générale hebdomadaire de ce parti ce samedi 16 avril 2016, Abdoulaye Bah
président de la délégation spéciale de Kindia a dit que dans sa préfecture, le slogan ‘’la
rupture et gouverner autrement’’ est en train de devenir une réalité.
« L’UFDG est un parti responsable, un parti mûr et prêt à gouverner parce qu’il a des cadres
dynamiques, intègres et compétents. L’UFDG est un parti national et non un parti raciste ou
ethnocentrique ou encore régionaliste », a-t-il entamé.
«Actuellement, comme vous le savez, il y a de l’électricité en l’air à Kindia. Nous avons
décidé d’affronter un système mis en place depuis plusieurs années. C’est un système qui
consiste à détourner l’argent en provenance des mines de Débélé. Les responsables de la
préfecture ne sont pas habilités à recevoir cet argent à plus forte raison le partager. Nous
avons assisté au détournement de plus de 2 milliards de francs guinéens destinés au
développement des collectivités qui sont la commune urbaine et les autres communes
rurales », a-t-il révélé.
Poursuivant, le patron de la commune urbaine de Kindia a fait savoir qu’après l’échec du
complot contre l’union des forces démocratiques de Guinée, un autre complot est monté
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contre les présidents des délégations spéciales venus de cette formation politique du chef de
file de l’opposition guinéenne.
Selon lui, l’exemple de Mamou est illustratif. Il a invité ses amis de l’UFDG qui dirigent des
délégations spéciales à ne pas tomber dans le piège qui leur est tendu par des petits malins.
« Une affaire de trois millions, cinq millions…. de francs guinéens ne doit pas nous troubler
la tête jusqu’à tomber dans ce genre de piège. Vous pouvez compter sur nous à Kindia », at-il conclu dans un tonnerre d’applaudissement.
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
http://aminata.com/kindia-mamou-un-accident-de-circulation-tue-un-imam-et-sa-mere/#
Kindia-Mamou : Un accident de circulation tue un imam et sa mère (17/04/2016)
Les accidents de la circulation ne faiblissent pas sur les différents axes routiers de l’intérieur
de la Guinée. Des sources locales nous informent qu’un accident de la circulation s’est
produit au niveau d’un pont aux environs de 16 heures dans la journée du vendredi 15 avril
2016 dans la commune rurale de Konkouré à une vingtaine de kilomètres de la ville de
Mamou sur la route nationale Mamou-Kindia.
Selon nos informateurs, le bilan est de deux morts. Les victimes sont l’imam de Horé Mamou
et sa mère. A en croire nos sources, les victimes étaient sur une moto lorsque leur engin a
percuté une voiture avant de se retrouver sous un camion qui traversait un pont. Le constat
des services de sécurité révèle l’excès de vitesse serait la cause principale de cet accident
mortel.
Le mardi, 12 avril 2016 aux environs de 09heures trois femmes ont péri dans un autre
accident de la circulation à Thiankoumbali au PK33, dans la sous-préfecture de Sambaïlo
sur la route Koundara-Tambacounda,
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
http://guineematin.com/a-la-une/tentative-dassassinat-a-koubia-recoit-balles-pendant-quilrecoltait-miel/
Koubia : Tentative d’assassinat - il reçoit des balles pendant qu’il récoltait du miel
(17/04/2016)
Abdoulaye Keita, 40 ans et père de quatre enfants, a été surpris par un homme armé qui a
ouvert le feu sur lui pendant qu’il récoltait du miel sur un arbre hier soir, samedi 16 avril
2016, après la prière du crépuscule, dans le village de Sinthiou, situé à 7 kilomètres au NordEst du centre-ville de Koubia, a appris Guineematin.com, à travers son correspondant locale.
Tombé de l’arbre et évanoui, Abdoulaye Keita a été transporté sur une moto à l’hôpital
préfectoral de Koubia où les médecins ont réussi à extraire les balles et ils ont rassuré que
sa vie n’est pas en danger.
Au moment où nous publions cette correspondance, la gendarmerie était à la recherche du
présumé auteur de cette tentative d’assassinat qui semble être connu de tous…
De Koubia, Mamadou Alpha Diallo pour Guineematin.com
http://guineenews.org/installation-du-maire-de-mamou-oussou-fofana-releve-lerreur-deboureima-conde/
Mamou : Installation du Maire - Oussou Fofana relève l’erreur de Boureima Condé
(17(04/2016)
Par Sékou Sanoh
Le vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Dr Fodé Oussou
Fofana, a réagi ce dimanche au téléphone de votre quotidien Guinéenews par rapport à la
décision gouvernementale annulant l’installation du nouveau président de la délégation
spéciale pour, dit-on, non-respect de la procédure en la matière.
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« J’ai l’impression que le ministre Bourama Condé n’est pas bien informé. Certes, il est de
bonne foi mais, il n’est pas du tout informé », a fait savoir Dr Fodé Oussou Fofana, quelques
heures seulement après l’annonce du ministre de l’Administration du territoire et de la
décentralisation, Bourama Condé, qui annulé l’installation du nouveau président de la
délégation spéciale de Mamou pour, dit-il, non-respect de la procédure.
« Notre courrier a été remis à son secrétaire général. Cela veut dire que l’UFDG a
officiellement remis le nom de celui qui doit remplacer notre responsable incriminé qui a été
même suspendu par les instances du parti », a encore rajouté Dr Oussou Fofana.
Selon les explications du Dr Fofana, c’est la même procédure que son parti a fait lorsque son
représentant de Koundara a été « arbitrairement » arrêté lors d’une manifestation politique
entre ses militants et ceux du RPG. « Les présidents des délégations spéciales ne relèvent
pas du désidérata du ministre Bourama Condé, il n’est pas dans son essor de désigner celui
ou celle qui doit gérer les communes. Il est président d’une délégation spéciale, celui ou
celle dont son parti est venu à la tête de la commune et cela, est conformément aux accords
du 20 août », a-t-il insisté.
Poursuivant, Dr Fofana a également précisé que parmi tous les incriminés dans cette histoire
de détournement de fonds, seule l’UFDG a suspendu son représentant. « Notre délégué au
niveau de la commune de Mamou est dans un problème au même titre que les gens du
ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, il s’agit du secrétaire
général et le receveur. Seule l’UFDG a pris sa responsabilité en suspendant son
représentant et le faire remplacer par quelqu’un d’autre. Il faut que le ministre Condé
revienne à la raison. Celui qui est installé, est bel et bien celui que nous avons désigné. Ce
n’est pas mon problème si son secrétaire général ne lui remonte pas le courrier sur lequel il
a apposé sa signature et nous détenons la copie. Si le ministre n’est pas informé, cela
n’engage pas l’UFDG, ce n’est pas à nous d’ailleurs de gérer l’administration guinéenne », at-il déploré.
« Quand y a une malversation financière, dans un pays normal, ceux qui relèvent de
l’administration doivent être sanctionnés. En tout cas, l’UFDG étant responsable, nous avons
sanctionné notre représentant. C’est un signal fort à l’endroit du gouvernement qui ne
sanctionne jamais les responsables des malversations financières », a-t-il lancé.
Toujours selon Dr Fofana, la mairie de Mamou ne sera dirigée que par un cadre de l’UFDG.
« Ce n’est pas une prière mais plutôt, une obligation. Depuis le vendredi dernier, nous avons
la copie de notre courrier que nous allons renvoyer ce lundi à Mamou », a-t-il encore insisté.
Pour en finir, Dr Oussou Fofana a laissé entendre que même si on organise mille fois les
élections à Mamou, elles seront toujours remportées par l’UFDG, a-t-il martelé : « ce n’est
pas les agitations d’un ministre à la présidence, sans bureau, en mission d’insulter les
responsables politiques en l’occurrence l’UFDG et son leader. Même s’il venait de
Bantamayah, il ne pourra pas changer cette donne », a-t-il ironisé.
Sékou Sanoh
http://guineenews.org/polemique-sur-la-suspension-de-salaire-dun-cadre-de-lopposition-alabe/
Labé : Polémique sur la suspension de salaire d’un cadre de l’opposition (17/04/2016)
Par Alaidhy Sow
Bloqué pour une première en 2015, le salaire du premier responsable de la jeunesse du
bureau fédéral du parti d'opposition Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG)
Labé est à nouveau gelé par les autorités locales de l’éducation a appris Guinéenews de
sources officielles.
Invité ce jeudi 14 avril 2016 dans l’émission Hallen Fopp (parlons de tout) de la radio Espace
Foutah, l’enseignant concerné Mamadou Aliou Laly Diallo a confirmé que son compte
bancaire a bel et bien été bloqué depuis le mois de mars dernier. Selon lui, cette décision
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qu’il qualifie d’arbitraire est intervenue car il n’a pas céder à l’intimidation de Monsieur
l’inspecteur régionale de l’éducation qui l’aurait imposé d’éviter les débats politique.
Non ! réplique l’inspecteur régional de l’éducation de Labé : « en 2016 on ne peut pas
empêcher une personne de s’exprimer par voie de presse, c’est impossible et c’est même
bête de penser que cela est possible. Moi je ne peux pas demander à Laly de ne pas
parler » précise l'IRE de Labé.
Plus loin, Monsieur Mory Sangaré a brandit des lettres rédigés par la direction préfectorale
de l’éducation de Tougué d’où relève l’enseignant en question. « Il (Laly) relève d’un
directeur d’école, d’un DSEE (directeur sous-préfectorale de l’enseignement élémentaire) et
du DPE (directeur préfectorale de l’éducation) de Tougué qui a écrit et à la société général
des banques et à l’inspection régional de l’éducation pour dire qu’il est en abandon de poste.
Et moi, quand une autorité prends la décision de suspendre le salaire d’un enseignant parce
qu’il est en abandon de poste, je ne peux qu’écouter et attendre ce qui va se passer. Si
l’enseignant va revenir à des meilleurs sentiments ou s’il va se laisser sanctionner comme
ça. Mais, je suis au regret de constater l’acharnement de Laly et même d’autre personnes
chaque fois qu’il y a quelque chose à l’éducation, on dit que c’est l’inspecteur » déplore-t-il.
Pour rappel, l’année dernière de multiples manifestations qui se sont soldé par plusieurs
blessés et un mort avaient éclaté à pareil moment suite à la mutation du même cadre de
Labé centre pour une sous-préfecture de la région.
Par contre, cette fois-ci Mamadou Aliou Laly entend saisir même le médiateur de la
république afin qu’on le rétablisse dans ses droits, alors que de l’autre côté l’inspecteur de
l’éducation renchérit que la levée de cette suspension dépend essentiellement de la reprise
de service de l’enseignant.
http://guinee7.com/2016/04/17/un-guerisseur-tue-deux-soeurs-par-ses-breuvages-a-pita/
Pita : Un guérisseur tue deux sœurs par ses breuvages (17/04/2016)
Deux sœurs sont décédées, dimanche, 10 avril 2016, dans la préfecture de Pita, par suite de
breuvage a donné par un guérisseur du nom de Mamadou Dian Bah, originaire de la souspréfecture de Bodjé, préfecture de Dalaba, rapporte l’AGP sur place.
Pour la petite histoire, ce soi-disant guérisseur s’est rendu ce dimanche à Féllo-Mango, un
district de Palaga, sous-préfecture de Massi dans la préfecture de Pita, pour se faire loger
chez le chef de secteur auquel il expose ses prétendus compétences en matière de
guérisseur de toutes formes d’envoûtement.
Il arrive a trouvé des clients, dont le chef de secteur lui-même. Il prépare un breuvage à
partir d’herbes. Lorsque ses clients ingurgitent ce breuvage, quelques temps après, deux
sœurs meurent, les autres sont pris de malaises et sont transportés d’urgence à l’hôpital
préfectoral de Pita.
Inquiété par son acte, Mamadou Dian Bah prend la fuite en s’emparant de la moto de son
logeur, et cette moto est retrouvée plus tard au bord de la route nationale en direction de
Conakry.
Alertées, les autorités de Massi se rendent sur les lieux et l’affaire est confiée au
commissaire de ladite sous-préfecture, Mamadou Lamarana Diallo, en collaboration avec la
Police de Dalaba. L’équipe s’active à rechercher le fugitif guérisseur.
A préciser, que les malades transportés à l’hôpital de Pita, après quelques soins, ont
recouvré leur santé. Ainsi, la médecine moderne a reçu à réparer les dégâts causés par les
charlatans qui parcourent les villages exploitant l’ignorance et la crédibilité des populations
pour commettre leurs forfaitures.
Source : AGP
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http://guineematin.com/a-la-une/de-route-ville-de-dalaba-maire-prefet-sexpriment/
Dalaba : Poussière dans la ville - le maire et le préfet s’expriment (16/04/2016)
La population de la commune urbaine de Dalaba vit dans des conditions difficiles à cause de
la poussière que soulèvent les véhicules sur des différentes routes secondaires de la
commune urbaine, a constaté Guineematin.com, à travers notre envoyé spécial dans la
préfecture.
En effet, à part la route nationale qui traverse du long en large la ville, toutes les autres
routes des principales artères sont dépourvues de bitume, favorisant ainsi à chaque passage
d’un véhicule, la montée d’énormes masses de poussières. Le constat est alarmant sur et à
l’intérieur des maisons qui sont très souvent enveloppées par des couches épaisses de
poussières, surtout en ce moment où la température est à son plus haut niveau,
accompagné également de vents violents.
Interpellé sur la question par l’envoyé spécial de Guineematin.com, le président de la
délégation spéciale de Dalaba tire la sonnette d’alarme à l’approche de la saison hivernale et
affirme que la préfecture de Dalaba avait bénéficié de douze kilomètres de bitume offert au
temps du gouvernement de consensus dirigé par Lansana Kouyaté, mais qui n’a
malheureusement jamais été réalisé.
« Cette situation nous inquiète. Car, nous sommes à quelques jours de la grande pluie. Il y a
de cela deux ans que nous vivons dans la poussière ou avec la boue à cause de ces routes
qui ont fini par se dégrader au fil du temps. En 2007, lorsque le gouvernement de large
consensus a été formé, ils ont promis de bitumer certaines préfectures. C’est ainsi que la
préfecture de Dalaba avait bénéficié de 12 kilomètres de bitume. L’entreprise enco5 avait
commencé les travaux de terrassement. Depuis lors, ils sont partis pour ne plus revenir », a
dit à Guineematin.com le président de la délégation spéciale de Dalaba, Thierno Habib
Barry.
À son arrivée à la tête de la mairie de Dalaba, la délégation spéciale avait écrit néanmoins
aux autorités pour demander ainsi venir en aide aux populations qui vivent à chaque période
de l’année dans des conditions difficiles.
Rencontré également par l’envoyé spécial de Guineematin.com dans la région, le préfet de
Dalaba, Alpha Boubacar Kaala Bah, relativise et demande à population de la patience,
disant que la population de Dalaba doit se réjouir d’abord des infrastructures réalisées par le
professeur Alpha Condé et patienter pour le reste.
« Dalaba a bel et bien des routes, mais qui sont aujourd’hui dépourvues de goudron. Mais,
ce n’est pas la peine de s’alarmer face à ça. C’est un processus. Ici, nous avons bénéficié de
beaucoup d’avantages liés à l’amour que le président a pour Dalaba. Donc, patience ! On
espère avoir ces routes pendant ce deuxième mandat du professeur Alpha Condé. Sur les
douze kilomètres que devait réaliser l’entreprise enco5, je n’en connais rien », a expliqué à
l’envoyé spécial de Guineematin.com le préfet de Dalaba, Alpha Boubacar Kaala Bah.
De Dalaba, Mamadou Mouctar Barry, envoyé spécial de Guineematin.com
http://www.africaguinee.com/articles/2016/04/16/viol-un-homme-condamne-8-ans-de-prisonferme-labe
Labé : Viol - Un homme condamné à 8 ans de prison ferme (16/04/2016)
Un homme âgé de 52 ans a été condamné ce vendredi 15 Avril 2016 par le tribunal de
première instance de Labé. Mbemba Koundara Diallo, condamné à 8 ans de prison ferme
assorti d’une amende de 500.000 GNF, a été reconnu coupable d’atteinte à la pudeur, a
appris Africaguinee.com.
Mbemba Koundara Diallo était poursuivi pour viol sur deux jeunes filles âgées de 9 et 11
ans.
« Il n’a pas été condamné pour viol, mais pour atteinte à la pudeur. La situation s’est
aggravée parce qu’il l’a exercé son sale besogne sur des mineures de 11 et 9 ans.
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L’hypothèse de viol a été écartée pour plusieurs raisons. Les fillettes avaient avoué qu’elles
n’ont pas été touchées sexuellement par le gars. Les tests médicaux ont aussi confirmé qu’il
n’y a pas eu défloraison, donc pas de pénétration sexuelle » a confié cette source judiciaire.
Les jeunes du quartier Tata où sont originaires les deux petites filles, se sont félicité de la
condamnation du sieur Mbemba Koundara Diallo.
« Je suis content de la condamnation, mais je regrette du fait que ni le préfet, ni le
gouverneur ou le maire encore moins les associations qui défendent les filles n’ait réagi. Ils
ne se sont pas impliqués et c’est vraiment dommage » a regretté un jeune du quartier Tata.
Alpha Ousmane Bah, Correspondant régional d’Africaguinee.com à Labé
http://www.guinee360.com/16/04/2016/guinee-ligue-1-fello-star-reprend-provisoirement-tetelasfag-arrache-nul-a-siguiri/
Labé : Ligue 1, le Fello Star reprend provisoirement la tête, l’ASFAG arrache le nul à
Siguiri (16/04/2016)
La 11ème journée de ligue 1 s’est ouverte ce vendredi avec deux matchs au programme à
l’intérieur du pays. Le Fello était en déplacement à Dubreka pour affronter le FC Soumba. A
Siguiri, la formation militaire de l’ASFAG a été reçue par la SAG.
Fello Star à nouveau leader
En attendant les matchs du Horoya et de l’ASK au compte de la 11ème journée, Sam Diallo
et ses poulains retrouvent la première place (22 points) de la ligue 1. En déplacement à
Néguéya, le club du Fouta Djallon est allé arracher trois points face au FC Soumba. Il a fallu
attendre la deuxième période pour voir Mohamed Camara inscrire le seul but du match.
Après son revers (0-1) contre l’ASK lors de la 7ème journée, le FC Soumba s’est incliné ce
vendredi pour la deuxième fois de la saison. Fais du hasard ou simple coïncidence ? Toutes
les deux défaites du club de Dubreka ont été concédé à domicile. Amara Traoré sont en ce
moment à la cinquième place (17 points).
Les militaires décrochent le nul à Siguiri
Mal en point depuis la 2e journée, la SAG de Siguiri a obtenu un nul précieux (3-3) au stade
Kankou Moussa en ouverture de la 11ème journée. Depuis sa victoire (1-0) lors de la
première journée contre Flamme, l’Ashanti n’a aligné que des revers même à domicile. En
dix matchs, la SAG avait une victoire et neuf matchs perdus. Ce qui fait de la SAG, la plus
mauvaise équipe (dernière avec 19 buts encaissés). Grâce à son nul face à l’ASFAG, la
SAG compte maintenant 4 points à son actif. Les visiteurs eux occupent le milieu du tableau
(6ème, 14 points).
http://guineematin.com/a-la-une/mamou-deux-morts-accident-de-circulation-a-konkoure/
Mamou : Deux morts dans un accident de la circulation à Konkouré (16/04/2016)
Un accident de la circulation s’est produit hier vendredi 15 Avril 2016 aux environs de 16h
dans la sous-préfecture de Konkouré située à 23 km du chef-lieu de la préfecture de Mamou
sur la nationale Mamou-Kindia. Le bilan fait état de deux morts (un imam et sa mère) a
appris guineematin.com à travers son correspondant local.
Informé au téléphone par les responsables de l’antenne locale de la CNTG à Konkouré, une
délégation du Bureau préfectoral de la CNTG de Mamou et une équipe de gendarmes se
sont rendues sur les lieux pour constater les faits.
Selon nos informations, cet accident qui a coûté la vie à l’imam de Horé-Mamou et sa mère
qui étaient à bord d’une moto a eu lieu au pont de Konkouré.
Thierno Bilima Diallo, secrétaire général de la section syndicale préfectorale CNTG,
Transport et Mécanique générale explique : « ils (l’imam et sa mère) étaient à bord d’une
moto en partance pour ‘’Fohé’’ où ils avaient perdu un proche. Arrivé au pont de Konkouré,
une voiture se devait devant eux. Également un camion venait en sens inverse de leurs
positions. Ils n’ont pas pu freiner comme le chauffeur de la voiture qui se trouvait devant eux.
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La moto a frôlé le feu rouge de la voiture avant de se propulser sous le scier du camion qui
était en train de traverser le pont. Ils (l’imam et sa mère) sont morts sur le champ ».
Selon une source sécuritaire, cet accident est dû à un excès de vitesse de la part du
conducteur de la moto.
L’enterrement de l’imam, Thierno Diafarou Diallo et sa mère, Nènè Halimatou Diallo a eu lieu
le même jour (Vendredi) à 17h au cimetière de Tchaléré dans le quartier Horé-Mamou
(commune urbaine de Mamou).
De Mamou, Keïta Mamadou Baïlo, pour guineematin.com
http://guineematin.com/actualites/pita-deux-soeurs-meurent-suite-de-breuvage-dunguerisseur/
Pita : Deux sœurs meurent par suite de breuvage d’un guérisseur (16/04/2016)
Deux sœurs sont décédées, dimanche, 10 avril 2016, dans la préfecture de Pita, par suite de
breuvage a donné par un guérisseur du nom de Mamadou Dian Bah, originaire de la souspréfecture de Bodjé, préfecture de Dalaba, rapporte l’AGP sur place.
Pour la petite histoire, ce soi-disant guérisseur s’est rendu ce dimanche à Féllo-Mango, un
district de Palaga, sous-préfecture de Massi dans la préfecture de Pita, pour se faire loger
chez le chef de secteur auquel il expose ses prétendus compétences en matière de
guérisseur de toutes formes d’envoutement.
Il arrive a trouvé des clients, dont le chef de secteur lui-même. Il prépare un breuvage à
partir d’herbes. Lorsque ses clients ingurgitent ce breuvage, quelques temps après, deux
sœurs meurent, les autres sont pris de malaises et sont transportés d’urgence à l’hôpital
préfectoral de Pita.
Inquiété par son acte, Mamadou Dian Bah prend la fuite en s’emparant de la moto de son
logeur, et cette moto est retrouvée plus tard au bord de la route nationale en direction de
Conakry.
Alertées, les autorités de Massi se rendent sur les lieux et l’affaire est confiée au
commissaire de ladite sous-préfecture, Mamadou Lamarana Diallo, en collaboration avec la
Police de Dalaba. L’équipe s’active à rechercher le fugitif guérisseur.
A préciser, que les malades transportés à l’hôpital de Pita, après quelques soins, ont
recouvré leur santé. Ainsi, la médecine moderne a reçu à réparer les dégâts causés par les
charlatans qui parcourent les villages exploitant l’ignorance et la crédibilité des populations
pour commettre leurs forfaitures.
AGP/15/04/016 TAB/MKC/AND/ST
http://ccfd-terresolidaire.org/projets/afrique/guinee/guinee-la-patate-chaude-5436
Fouta Djallon : La patate chaude des paysans (15/04/2016)
Dans la région du Fouta-Djalon, le dérèglement climatique aggrave les difficultés des
paysans, très dépendants de la culture de pomme de terre dont les semences sont
importées de France. Tentatives d’adaptation et réflexions sur un système agraire précarisé.
Pour la deuxième année de suite, les marigots se sont retrouvés asséchés dès le mois de
mars. « Nous avons dû interrompre l’irrigation maraîchère bien avant le retour de la saison
des pluies. Et le climat devient de plus en plus chaud », déplore Abdoul Karim Diallo,
président de l’Union des producteurs de pommes de terre de Mali, l’une des préfectures les
plus pauvres de Guinée, sur le haut-plateau du Fouta-Djalon.
En fin de cycle végétatif, le tubercule a particulièrement besoin d’eau pour achever sa
croissance. « C’est un manque à gagner », déplore Abdoul Karim Diallo. Une situation
d’autant plus préoccupante que le Fouta-Djalon est le « château d’eau » de l’Afrique de
l’Ouest. La saison des pluies y dure en général sept mois, de mai à fin novembre.
« Désormais, elle s’achève début octobre, et elle est moins intense qu’auparavant, signale
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Mamadou Sylla, technicien au sein de la Fédération des paysans du Fouta-Djalon (FPFD),
partenaire du CCFD-Terre Solidaire. La production de riz pluvial est devenue déficitaire ! »
Si l’on constate le retour d’épisodes semblables tous les dix ans environ, la tendance est à
l’aggravation selon les paysans. « Ils sont en alerte, conscients qu’une mutation climatique
durable est en train de se manifester », commente Isabelle Manimben, chargée de mission
Afrique au CCFD-Terre Solidaire.
Le dérèglement climatique n’est pas le seul responsable des difficultés nouvelles de cette
petite agriculture. Abdoul Karim Diallo incrimine les brûlis et le déboisement des coteaux. «
L’intensité des feux de brousse a considérablement augmenté, la végétation se raréfie, le
cycle de l’eau s’est modifié ». Les bas-fonds, plus facilement cultivables, sont tous occupés,
et la pression sur les terres s’aggrave avec l’accroissement de la population. « Les paysans
vont de plus en plus souvent sur les hauteurs rechercher une fertilité que les brûlis ont
dégradé en minéralisant les sols. »
Introduite à partir des années 1920 sous la colonisation, la pomme de terre a prospéré dans
le climat suffisamment frais du Fouta-Djalon, supplantant le fonio et le maïs. Le tubercule a
pris place dans la consommation des familles. Elle est aussi une source notable de revenus :
une partie de la production est acheminée sur les marchés de Conakry, la capitale.
Mais comment s’adapter à des saisons pluvieuses restreintes ? Les paysans envisagent par
exemple d’équiper les parcelles de puits profonds, actuellement réservés à la production de
riz et d’oignons. La FPFD encourage par ailleurs le maraîchage de saison sèche diversifié. «
Nous menons des essais en installant des pépinières dès le début du mois d’octobre – au
lieu de fin novembre –, pour être en mesure de tirer parti des toutes dernières pluies sans
avoir à pomper dans les marigots », explique Mamadou Sylla.
Les paysans ont recherché des variétés à cycle plus court. Venues d’Europe, des pommes
de terre « 2 mois - 10 jours » ont fait leur apparition, moins gourmandes en eau, « mais elles
ne sont pas encore adoptées », signale Abdoul Karim Diallo.
L’Institut de recherche agronomique de Guinée (Irag) tente bien d’acclimater des variétés au
climat local. « Nous avons basculé sur des riz mûrs en trois mois, contre quatre ou cinq
auparavant », veut se convaincre Mamadou Sylla. Cependant, avec la pomme de terre,
toutes les tentatives se sont jusqu’à présent soldées par un échec. « Nous ne sommes
jamais parvenus à régénérer les semences in situ. En moyenne, il ne fait pas assez frais
d’une saison à l’autre », reconnaît le technicien.
Cette dépendance aux importations de semences est un talon d’Achille historique de la
culture de pomme de terre en Guinée. Les paysans du Fouta-Djalon font venir - de France
notamment - des variétés hybrides qu’il faut commander à nouveau tous les ans après trois
saisons de mise en culture.
En 2012, la plateforme de commercialisation de la FPFD a obtenu de l’État l’installation d’un
local réfrigéré pour la conservation des semences. Il sert aussi au stockage, préservant ainsi
des attaques de la teigne la pomme de terre guinéenne qui en souffre depuis une quinzaine
d’années. Le stockage améliore aussi notablement la gestion de la production, permettant un
lissage entre les pics de récolte et les creux de consommation, lors du ramadan en
particulier.
Un répit en trompe-l’œil, cependant. Depuis deux ans en effet, l’épidémie de virus Ebola qui
a sévi au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, a lourdement affecté le commerce local. «
Aujourd’hui, nous récoltons la nouvelle saison avant d’avoir entièrement déstocké la
production de la précédente, soupire Abdoul Karim Diallo. Les femmes de Sierra Leone ne
viennent plus s’approvisionner à Conakry. Ce pays était l’un de nos gros débouchés, et le
Sénégal a fermé ses frontières pour se protéger. Il n’y a plus d’argent. Et puis le système de
réfrigération est un véritable gouffre à fioul, c’est très coûteux ! »
En mai dernier, une petite délégation de la FPFD s’est rendue au Pérou, berceau géographique de la patate - quelque 4 000 variétés recensées - pour rencontrer l’organisation d’appui
Fovida, soutenu par le CCFD-Terre Solidaire. Plus qu’aux méthodes de culture, adaptées au
climat andin, les paysans guinéens se sont intéressés à certaines techniques de
conservation des semences. Abdoul Karim Diallo a relevé les plans de petites cabanes à
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claies très aérées. « Conscients que le dérèglement climatique pourrait les acculer dans une
voie sans issue, les paysans guinéens ont engagé une réflexion globale sur leurs pratiques
», constate Isabelle Manimben.
Échanges de savoir-faire
En juillet dernier, elle a coordonné pour des membres de la FPFD un voyage d’étude en
Vendée auprès de paysans du réseau des Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et
le milieu rural (Civam). Au programme : aller « vers une agriculture plus économe et plus
autonome », selon les principes de l’agro-écologie.
« Nous avons découvert beaucoup de choses, s’enthousiasme Thierno Balla Diallo,
coordinateur de l’équipe technique de la FPFD. Notamment qu’il est possible pour des
paysans de vivre correctement, d’obtenir de bons rendements sans avoir recours aux
pesticides ou aux engrais chimiques. En travaillant des terres fertilisées organiquement, en
diversifiant les cultures, en les associant à des vergers mais aussi au petit élevage, ce qui
aurait chez nous, en Guinée, le mérite d’atténuer les conflits entre les différentes professions
qui se disputent la terre. Et tout cela sans gros investissements, en comptant sur les
ressources locales ».
Les paysans guinéens ont aussi été inspirés par des méthodes de commercialisation
nouvelles, telles que les « paniers fermiers » vendus sans intermédiaire aux consommateurs. « D’ores et déjà, nous prévoyons d’adapter certains des principes agro-écologiques à
notre environnement et à nos contraintes, et principalement au dérèglement climatique,
indique Thierno Balla Diallo. Nos premières expériences vont être dédiées aux zones de
Moyenne-Guinée qui souffrent le plus d’un déficit de pluies. »
L’enjeu du maintien de l’emploi en milieu rural, qui est au cœur de la démarche des Civam, a
également fait écho aux préoccupations de la FPFD. « C’est un enjeu de taille en Guinée,
souligne Isabelle Manimben, compte tenu du peu d’opportunités qu’offrent en termes
d’emplois les autres secteurs d’activités à une population en forte croissance
démographique. »
Patrick Piro
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19365&langue=fr&type=rub17
Koundara : Lancement officiel de la campagne de distribution de moustiquaires
imprégnées (15/04/2016)
Le secrétaire général chargé de Collectivités décentralisées de la préfecture de Koundara,
Mohamed Diakité, en compagnie des cadres de la Direction Préfectorale de la Santé (DPS),
a présidé, mercredi, 13 avril 2016, la cérémonie de lancement officiel de la campagne de
distribution de moustiquaires imprégnées, rapporte le correspondant de l’AGP dans la
localité.
Cette campagne, qui entre dans le cadre de la lutte contre le paludisme en Guinée, est
initiée par le Ministère guinéen de la Santé, en collaboration avec le projet Stop palu, sous
financement de l’USAID à travers l’initiative présidentielle américaine de lutte contre le
paludisme en République de Guinée.
Le Centre de Santé (CS) de la Commune Urbaine (CU) a servi de cadre à la cérémonie de
lancement de ladite campagne.
AGP/15/04/016 BSY/DN/AND/ST
http://guineematin.com/actualites/harcelement-sexuel-a-labe-accuse-deux-collegiennesprincipal-repond/
Labé : Harcèlement sexuel - accusé par deux jeunes collégiennes, le principal répond
(15/04/2016)
Les violences faites aux jeunes filles en milieu scolaire prennent une tournure inquiétante
dans la commune urbaine de Labé. Depuis quelques temps, deux jeunes collégiennes de
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Thyndel qui n’ont pas répondu favorablement aux avances faites par le principal de l’école
Thyndel dans le quartier Madina, sont victimes d’attaques incessantes et déplacées de leur
responsable scolaire, ont confié les victimes à Guineematin.com, ce vendredi 15 avril 2016.
Selon Hassanatou Diallo et Hassatou Barry, toutes âgées de 16 ans et élèves en 8ème
année, leurs problèmes dans l’enceinte de cet établissement scolaire ont commencé le jour
où elles ont refusé les avances de leur principal. Depuis lors, ces jeunes filles subissent la
colère de M. Amadou Dirai Diallo, le principal du collège Thyndel. Comme pour les faire
regretter leur refus, ces collégiennes seraient à chaque fois injustement battues ou
expulsées des classes par le principal. Aussi, elles seraient victimes à plusieurs reprises
d’harcèlement de la part de M. Diallo. Pire, on leur attribuerait des notes qui ne reflètent pas
leur niveau intellectuel.
«Il m’a draguée, mais j’ai refusé. Et, depuis lors, il ne cesse de me créer des problèmes. Il
m’a d’ailleurs prévenu que si jamais je ne changeais pas d’avis, il allait me faire perdre.
Chaque fois, c’est la même chose : il m’insulte sans raison, me bat et m’expulse injustement
de la classe », a confié à Guineematin.com, Hassanatou Diallo
Emboitant le pas de Hassanatou Diallo, Hassatou Barry précise que leur principal n’est pas à
sa première malversation. Car, indique-t-elle, elle en est aussi victime
« Un jour, alors que je rentrais, le principal m’a demandé de prendre son numéro. Après, il
m’a appelé et m’a exprimé ses véritables intentions, en m’informant qu’il souhaite m’envoyer
des unités. Mais, j’ai refusé en arguant que je n’ose pas. Je lui ai plutôt dit que je souhaite
quitter la 8ème année pour la 9ème année. Mais, il a conditionné ma demande. Il m’a dit que
je dois lui faire un cadeau pour qu’il m’aide », a-t-elle ajouté.
Interrogé sur cette affaire, le principal du collège Thindel a balayé d’un revers de main les
accusations formulées contre sa personne. Pour sa défense, M. Amadou Diary parle
d’accusations fortuites et de montage en toute pièce par les élèves.
« Ce sont des accusations gratuites et fortuites. Moi, je ne suis pas là pour draguer des filles.
Moi, je connais ma mission. Tous les élèves savent qu’il est interdit aux filles d’entrer à la
direction si elles ne sont pas convoquées ou si elles ne sont pas avec leurs parents. Je
précise que lorsque certaines élèves ont des problèmes avec la direction ou le principal,
comme des problèmes de tenue, de retard, ou pour autres, elles se défendent en prétendant
qu’elles ont été draguées et puisqu’elles n’ont pas accepté, c’est pourquoi elles ont des
problèmes. Ce sont des accusation gratuites », s’est défendu le principal M. Amadou Diary
Baldé.
Selon les jeunes collégiennes, le Directeur Préfectoral de l’Education de Labé, M. Mamady
Magassouba, a été saisi ; mais, sa réaction tarde toujours.
Rappelons que les sévices, voire même des viols en milieu scolaire sont devenus tout
dernièrement très récurrents à Labé. Une récurrence qui s’explique en partie, par le silence
de certaines victimes qui, pour diverses raisons, se réservent de dénoncer les auteurs de
ces crimes. De ce fait, il s’avère impérieux que les autorités éducatives s’activent pour
remédier à ce qui peut être une cause d’abandon scolaire chez les jeunes filles.
De Labé, Yayé Aissata Diallo pour Guineematin.com
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19368&langue=fr&type=rub36
Pita : Tenue de la première Session du CAP 2016 de la préfecture (15/04/2016)
La première Session du Conseil Administratif Préfectoral (CAP) 2016 de la préfecture de Pita
s’est tenue du lundi, 11 à mardi, 12 avril 2016, dans la sous-préfecture de Donghol Touma à
60 Km du chef-lieu de la préfecture, rapporte le correspondant préfectoral de l’AGP.
Durant deux jours, les sous-préfets, maires, présidents de Délégations Spéciales (DS), les
directeurs préfectoraux, les chefs de services, les secrétaires généraux des communes et
les receveurs communaux se sont réunis autour de deux points essentiels inscrits à l’ordre
du jour de cette rencontre, notamment traduire des activités menées au cours de l’année
2015 et les activités programmées pour l’année 2016.
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Le secrétaire général chargé de Collectivités Décentralisées de la préfecture, Sékou
Kourouma a examiné les activités menées par les collectivités et celles qui sont
programmées pour l’année en cours.
Quant au secrétaire général chargé de l’Administration, Amara Kaba, il s’est occupé des
activités menées par les services administratifs et celles programmées pour 2016.
A la fin des travaux, des recommandations ont été formulées aux collectivités, et les services
de recette ont été invités à accroitre les efforts dans le sens de l’accroissement de
recouvrement des taxes et impôts de leur ressort.
Des mesures ont été envisagées pour redynamiser la sous-préfecture de Sintaly, qui ne
fonctionne pas à la satisfaction générale.
Ninguilandé a été choisie comme sous-préfecture devant abriter la session 2017 du CAP, et
il a été décidé d’apporter un soutien matériel et financier aux sous-préfectures qui vont
abriter les différentes sessions des CAP, selon le principe du système tournant retenu au
niveau de Pita.
La deuxième session 2016 du CAP est prévue au chef-lieu de la préfecture pour examiner
les activités menées par les collectivités et les services au cours de l’année 2016.
AGP/15/04/016 TAB/MKC/AND/ST
http://guineematin.com/actualites/dalaba-inauguration-centre-artisanal-de-villa-syli/
Dalaba : Inauguration du centre artisanal et de la villa Syli (14/04/2016)
Ce jeudi 14 avril 2016, les infrastructures réalisées dans le cadre du 56ieme anniversaire de
l’indépendance de la Guinée, célébré en différé dans la préfecture de Mamou, seront enfin
inaugurées, a constaté l’envoyé spécial de Guineematin.com dans la préfecture de Dalaba.
Tout à l’heure, les clés du centre d’exposition des produits artisanaux et touristiques de
Dalaba seront remises aux différentes corporations de la préfecture de Dalaba. Egalement,
la villa Jeanine ou Silly qui sera également inaugurée.
Selon le programme, de nombreuses personnalités sont attendues ici à Dalaba. C’est
notamment le cas des ministres conseillers à la présidence, Elhadj Bah Ousmane et
Sanoussi Bantama Sow, ainsi que les autorités régionales et préfectorales.
Visiblement satisfaits de cette réalisation, les artisans de la préfecture de Dalaba sont
fortement mobilisés autour de leurs responsables pour cet événement.
El hadj Abdoulaye Diallo, président de la corporation des artisans de Dalaba, visiblement
satisfait de voir enfin une infrastructure digne de nom pour les artisans de sa localité, n’a pas
manqué d’éloges pour le président de la République, le professeur Alpha Condé, qui leur a
offert ce bijou.
De Dalaba, Mamadou Mouctar Barry, envoyé spécial de Guineematin.com
http://www.ledjely.com/2016/04/14/barrage-souapiti-des-precisions-de-cheick-taliby-sylla/
Kindia : Barrage Souapiti - Des précisions de Cheick Taliby Sylla (14/04/2016)
Par ledjely.com
Initialement, le barrage hydroélectrique de Souapiti dont la pose de la première pierre a été
récemment faite par le président de la République, devait avoir une capacité de 515 MW.
Finalement, celle-ci se ramène à 450 MW. C’est du moins la principale annonce que le
ministre de l’Energie et de l’hydraulique a faite, en marge d’une conférence de presse qu’il a
animée ce jeudi dans les locaux de son département. Naturellement, il a donné les raisons
de la réduction de cette capacité. Et voici comment Cheick Taliby Sylla s’en explique : « Si
on construit le barrage à la côte de 230 m de hauteur (comme initialement prévu), nous
allons déguerpir 65.000 habitations. Donc, l’impact environnemental va être très lourd. C’est
pourquoi nous avons pensé réduire la côte à 210 m de hauteur. La puissance va alors
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baisser en même temps. Ainsi de 515 MW, on va descendre à 450 MW. Et ce sont
seulement 15.000 foyers qui vont être déplacés. »
En dépit de cette précaution, le ministre de l’Energie note d’autres impacts liés à la
réalisation du barrage : « Malgré tout, le pont de Konkouré qui relie Télimélé à Kindia va être
submergé et la route de Télimélé va être inondée sur une distance de 50 km. A ce effet, il
faudra construire un contournant pour ne pas que Kindia et Télimélé soient séparées. Cette
route passera par Sèguèya, Siraforè, Fôfôta, Dalonfaré, Sokhily, Sinta, Gougoudjé, pour
remonter à Loubha. »
Mettant l’occasion à profit, l’ancien directeur général du projet de réalisation du barrage de
Kaleta qu’il est, a également apporté quelques s’explications à la baisse de régime (desserte
en électricité) que ce barrage connaît depuis la fin de la saison des pluies. « Je précise que
le barrage de Kaléta est un barrage à fil d’eau. Ce qui veut dire que pendant la saison sèche,
on ne peut pas avoir la même fourniture d’électricité que pendant la saison des pluies. C’est
pour cela que nous avons aménagé des centrales thermiques à Kipé et Hamdallaye et que
nous avons renouvelé celles de Kaloum 1 et 2, en plus de K-Energie qui est un fournisseur
d’énergie indépendant, pour prendre la relève lors de la saison sèche. »
Durant la conférence, le ministre et ses collaborateurs ont communiqué des chiffres relatifs
au taux de couverture énergique du pays qui en disant suffisamment sur les défis qui restent
à surmonter. En effet, selon eux, ce taux varie entre 12 et 20%.
Ibrahima Kindi BARRY
http://guineematin.com/a-la-une/trafic-denfants-devenus-45-gosses-arretes-a-sambailo/
Koundara : Trafic d’enfants - que sont devenus les 45 gosses arrêtés à Sambaïlo ?
(14/04/2016)
Mohamed Lamine Diallo, journaliste et chargé du marketing à la radio rurale de Koundara,
en même temps technicien auprès de la fédération des maraîchers Bowé-Badiar-FMBB
Mohamed Lamine Diallo, journaliste et chargé du marketing à la radio rurale de Koundara,
en même temps technicien auprès de la fédération des maraîchers Bowé-Badiar-FMBB
En fin janvier 2016, quarante enfants avaient été interceptés au barrage frontalier de
Sambaïlo dans la préfecture de Koundara. Ces enfants étaient en partance à Madina
Gounass, au Sénégal, où se tenait le Daaka, l’équivalent du Maggal de Touba.
Trois mois après, un témoin des faits explique à Guineematin.com ce qu’il dit être les vraies
motivations de ce convoi «suspect » très largement médiatisé et qui avait provoqué
l’indignation et la révolte d’une partie de l’opinion à cause notamment du lavage de cerveau
que subissaient des enfants enlevés par des Jihadistes dans le Nord du Nigeria.
A en croire Monsieur Mohamed Lamine Diallo, journaliste et chargé du marketing à la radio
rurale de Koundara, en même temps technicien auprès de la fédération des maraîchers
Bowé-Badiar-FMBB-, rencontré par Guineematin.com en mars dernier à Télimélé, « ces
enfants étaient envoyés quémander par leur maître coranique ».
Au moins 30 des 45 interceptés sont tous venus du district de Ourak dans la commune
rurale de Youkounkou et avaient pour maître coranique Thierno Ismael Camara.
« Ces enfants venaient du district d’Ourak dans la sous-préfecture de Youkounkou,
préfecture de Koundara, envoyés chercher de l’aumône à Madina Gounass à l’occasion du
Daaka. Les recettes devraient servir à nourrir les autres talibés du marabout, une fois de
retour au pays ».
Qu’ont-ils fait pour arrêter cette honteuse situation ?
D’après monsieur Diallo (sur la photo), une délégation de la FMBB est allée à la rencontre du
maître coranique où elle découvert des centaines d’apprenants démunis. « Nous les avons
demandés de défricher un domaine et le clôturer pour un jardin potager. Ce qui fut fait. Nous
avons fait des planchers avec eux et assuré le repiquage. Les plants ont réussi au point de
crée l’émulation auprès des autres villageois qui ont décidé de se constituer en
groupements ».
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Actuellement, au moins cinq groupements maraîchers y évoluent et l’engagement est pris de
« ne plus envoyer des enfants au Sénégal à la recherche de vivres ».
Laouratou Baldé pour Guineematin.com
http://aminata.com/pita-tuees-un-tradi-praticien/#
Pita : Deux personnes tuées par un tradi-praticien (14/04/2016)
Des sources locales nous apprennent qu’un soit disant guérisseur traditionnel a tué deux
personnes dimanche 10 avril 2016 à Palaga dans la sous-préfecture de Maci préfecture de
Pita située en environ 410 kilomètres de Conakry.
Interrogé au sujet de cette affaire, un citoyen de la localité a fait savoir que deux autres
personnes victimes de ce guérisseur sont dans un état très critique à l’hôpital préfectoral de
Pita.
«Originaire de Kebaly dans la préfecture de Dalaba est venu à Fello Mango dans le district
de Palaga dans la commune rurale de Maci en laissant croire qu’il peut soigner plusieurs
maladies y compris la sorcellerie. C’est ainsi qu’il a commencé à expérimenter son
médicament sur six personnes. Sur place, déjà deux personnes sont décédées, les quatre
autres ont été évacuées à l’hôpital préfectoral de Pita pour des soins intenses. Deux sont
dans le coma », explique un citoyen de la localité.
A en croire nos informateurs, après les premiers décès, le guérisseur aurait quitté la localité
sur la moto du chef de secteur qu’il avait emprunté pour s’approvisionner en cartes de
recharge.
Aux dernières nouvelles, les services de sécurité en collaboration avec les autorités ont
ouvert une enquête afin de retrouver le tradi-praticien en cavale.
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
http://aminata.com/labaun-homme-de-52-ans-condamnaviolmineures/#
Labé : Un homme de 52 ans condamné pour viol sur deux mineures (14/04/2016)
Le tribunal de Labé a rendu sa sentence dans l’affaire des viols sur deux mineures de 9 et
11 ans le mois dernier par le vigile de l’école primaire de Tata I âgé de 52 ans.
L’homme avait nié l’hypothèse du viol pour celui d’attouchement affirmant s’être contenté de
frotter son organe génital contre celui des fillettes.
Le Mardi 12 avril ce qui était jusque-là une présomption de viol perpétrée par Mbemba
Koundara Diallo est devenu une culpabilité dont il se repentira pendant longtemps dans le
noir d’une cellule de prison.
Le tribunal de Labé a condamné l’ancien vigile de l’école primaire de Tata I à la peine 8 ans
de prison ferme assortie d’une amende de cinq cent mille francs guinéens.
Si cette peine parait exemplaire il faut noter que c’est la toute première fois depuis la
floraison de ce genre criminel à Labé qu’une affaire du genre est suivie jusqu’au jugement.
Chez les parents des victimes, il y a bien entendu un soulagement même si certains d’entre
eux déplorent le manque d’implication des autorités et des activistes des droits des enfants
depuis l’éclatement de cette affaire.
Une source judiciaire proche du dossier nous a appris que l’homme est tombé sous le lien de
la culpabilité pour attentat à la pudeur sur mineur.
Il faut noter que ces deux dernières années la ville de Labé est souvent secouée par des cas
de viol. Déjà le dernier en date est celui d’une fillette de 3 ans par un expatrié léonais qui
réside à Labé depuis une dizaine d’années.
Ousmane Koumanthio Tounkara
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http://www.jeuneafrique.com/mag/315180/economie/apres-passage-debola-campagnes-deguinee-reprennent-couleurs/
Fouta Djallon : Après le passage d’Ebola, les campagnes de Guinée tentent de
reprendre des couleurs (13/04/2016)
Par Diawo Barry à Conakry
L'épidémie d'Ebola laisse derrière elle un désastre économique, surtout dans le monde rural.
Malgré la réapparition du virus dans le sud-est du pays, les producteurs espèrent rapidement
remonter la pente.
«Pendant la crise sanitaire, rien n’allait plus. Je ne pouvais me rendre ni au Sénégal ni en
France. On ne pouvait plus exporter nos produits nulle part. Avec la fin de l’épidémie, nous
espérons gagner beaucoup d’argent… S’il y avait de la musique, je danserais ! » se réjouit
Mariama Camara, en esquissant quelques pas au milieu de son champ de pommes de terre
de Timbi-Madina (près de Pita), à 350 km au nord-est de Conakry, au cœur du massif du
Fouta-Djalon. Comme elle, beaucoup d’agriculteurs guinéens sont optimistes et redoublent
d’énergie pour compenser les pertes qu’ils ont subies.
L’agriculture sévèrement touchée par l’épidémie d’Ebola
Depuis l’annonce officielle de l’épidémie d’Ebola, le 23 mars 2014, jusqu’à ce que
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare la Guinée « exempte de transmission du
virus », le 29 décembre 2015, les frontières du pays étaient fermées, et ses produits
agricoles interdits d’exportation. Pendant vingt et un mois, les acheteurs sierra-léonais et
bissau-guinéens avaient déserté le marché Madina, le plus grand de Conakry, où ils
s’approvisionnaient habituellement. « Lorsque la crise sanitaire a commencé, nous avions
déjà des stocks importants qui n’ont pas été écoulés », explique Thierno Balla Diallo,
coordinateur de l’équipe technique de la Fédération des paysans du Fouta-Djalon (FPFD), à
laquelle appartient Mariama Camara.
« Il y a évidemment eu un important manque à gagner et une diminution drastique des
revenus, qui ont eu un impact sur la capacité des paysans à réinvestir. Ceux qui ont résisté
et sont parvenus à maintenir leur production en 2015 n’ont pas réussi à la vendre, parce que
les frontières étaient toujours fermées », poursuit Diallo, qui évalue les pertes subies par ses
12 000 membres à 45 milliards de francs guinéens (plus de 5 millions d’euros).
Les activités agricoles ont certes repris, mais les producteurs restent inquiets
« Déjà, en temps normal, le marché national ne peut pas absorber toute la production de
pommes de terre, qui s’élève à 35 000 tonnes par an, renchérit Mamadou Diallo,
responsable de la plateforme de stockage et de la commercialisation. Entre début 2014 et fin
2015, nous n’en avons écoulé que 20 000 t. »
Les producteurs du sud-est du pays ont été encore plus durement touchés. Région agricole
par excellence, la Guinée forestière, où il pleut neuf mois sur douze, a en effet été l’épicentre
de l’épidémie. « Lorsque la crise sanitaire s’est intensifiée, les semis avaient déjà été faits
[en avril-mai 2014], et des villages entiers ont dû abandonner leurs champs… Il y a eu des
semailles, mais pas de récoltes », déplore la ministre de l’Agriculture, Jacqueline Sultan. Les
activités agricoles ont certes repris, mais les producteurs restent inquiets. En effet, à la mimars, le virus est réapparu dans la région de N’Zérékoré, et cinq morts y ont été recensés.
Ce qui a conduit le Liberia (où la fin de l’épidémie n’a été déclarée que le 14 janvier) à fermer
sa frontière avec la Guinée forestière du 22 au 25 mars, par mesure de précaution.
Dans les régions moins affectées par la crise sanitaire, les exploitants ont tous subi de plein
fouet la fermeture des frontières. Et, pour tous, la surabondance sur le marché national a fait
chuter les prix et les revenus des producteurs.
La transformation des produits, une évolution indispensable
À quelque chose malheur est bon. Pour combler le manque à gagner à l’export induit par la
fermeture des frontières, il a fallu trouver une solution : la transformation. En septembre
2015, en tournée préélectorale dans la région, Alpha Condé a posé la première pierre d’une
unité de transformation de pommes de terre et de manioc à Timbi-Madina, dont
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l’investissement est estimé à 14 millions de dollars (12,5 millions d’euros), entièrement
financé par l’État. Autonome en énergie, l’usine produira de la fécule, ainsi que du compost
et de l’eau fertilisante pour l’irrigation, et doit être opérationnelle fin 2018 – délai que le chef
de l’État aimerait voir écourté.
Cependant, passé la cérémonie de pose de la première pierre et la présidentielle, « le site
est redevenu désert », confie un riverain. Mais la ministre de l’Agriculture l’assure : « Les
travaux vont suivre, l’usine verra bien le jour. » Elle annonce par ailleurs l’engagement
imminent d’une autre mesure de relance : « les pistes Ebola ». Doté d’un budget de 3
millions de dollars, ce projet vise à accélérer le désenclavement des zones de production
affectées par la crise sanitaire.
Nous sommes en train de redynamiser notre structure de commercialisation, affirme Moussa
Para Diallo : « De notre côté, nous avons engagé une campagne de sensibilisation à l’intention des producteurs, explique le président de la FPFD, Moussa Para Diallo. L’épidémie
d’Ebola leur a certes porté un grand coup, mais ils doivent reprendre courage. Et, dans cette
optique, nous sommes en train de redynamiser notre structure de commercialisation afin de
garantir l’écoulement de leurs produits. » Une action qui, il l’espère, sera soutenue par ses
partenaires, dont l’Union européenne.
Selon la Banque mondiale, tous secteurs confondus, le montant global, pour le produit
intérieur brut (PIB) de la Guinée, des pertes liées à l’épidémie d’Ebola s’élève à 540 millions
de dollars.
Diawo Barry
http://guineematin.com/actualites/sounnites-persecutes-a-labe-soupconnes-de-terrorisme-drdiallo-explique/
Labé : Des sunnites soupçonnés de terrorisme et persécutés, Dr. Diallo explique
(13/04/2016)
Dans un entretien accordé à Guineematin.com hier, mardi 12 avril 2016, le président de la
coordination régionale des sunnites de Labé, a évoqué des accusations selon lesquelles, ils
sont perçus comme étant des terroristes dans la région. Selon Dr. Al-Hamdou Diallo, le
président de la coordination régionale des sunnites, ils ont récemment été accusés d’être
impliqués dans les attaques du nord Mali. Des soupçons qui ont, d’après lui, valu le
déplacement d’une mission d’enquêteurs de Conakry pour venir vérifier cette information qui
faisait état de l’existence de terroristes sur le territoire guinéen, précisément à Labé.
«Ils nous ont accusé de terroristes. Selon eux, on s’est d’ailleurs déplacé à bord des cars
pour participer dernièrement aux attaques terroristes au nord du Mali. Pire, ils ont donné des
informations selon lesquelles certains d’entre nous ont péri dans des embuscades », a confié
à Guineematin.com, Dr Al-Hamdou Diallo.
Arrivée à Labé, la mission d’enquêteurs a procédé au contrôle des lieux suspects. C’est
notamment le cas dans l’enceinte et aux alentours d’une mosquée de la place. L’opération
de contrôle a duré une semaine mais, « aucun objet compromettant n’a été retrouvé pour
nous appréhender », dit-il.
« Les enquêteurs ont fouillé l’enceinte et les alentours de la mosquée, ils ont aussi soulevé
des tapis, et autres. Mais, après le contrôle, ils ont trouvé que nous n’avons rien à voir avec
ses accusations car, ils n’ont trouvé aucune bombe ou autre objet compromettant. C’est ainsi
qu’ils ont compris que c’étaient de fausses informations », a indiqué le président de la
coordination régionale des sunnites de Labé.
Sur la question de savoir qui sont les auteurs de ces accusations, Dr. Al-Hamdou Diallo, dit
ignorer toute information sur l’identité de ces derniers. D’ailleurs, précise-t-il, c’est à l’arrivée
de la mission des enquêteurs qu’ils ont été saisis de ces accusations et autres allégations
contre leurs personnes.
« C’est à leur arrivée, qu’on nous a fait savoir que nous sommes accusés d’être des
terroristes. Que leur source leur a indiqué dans un rapport que nous sommes violents,
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agresseurs, que nous sommes solitaires et boudons les autres. De ce fait, nous leur avons
demandé de se référer plutôt aux personnes qui ont rédigé le rapport sur nous, car ils sont
apparemment mieux informés », a rapporté à Guineematin.com le coordinateur des sunnites
dans la région administrative de Labé.
Enfin, Dr. Diallo affirme que les sunnites de Labé ont décidé de se regrouper en coordination
composée de onze associations pour mieux défendre leurs intérêts devant les autorités
compétentes.
De Labé, Yayé Aissata Diallo pour Guineematin.com
http://aminata.com/volley-ball-labe-ravit-le-trophee-a-mamou-dans-la-cite-des-almamy/#
Labé : Volley-ball – L’équipe de Labé ravit le trophée à Mamou dans la cité des
Almamy (13/04/2016)
A l’occasion de l’inauguration du stade régional de Mamou Dimanche dernier un tournoi de
volley a été initié en série fille, tournoi au cours duquel l’équipe de Labé a fait mieux que
jouer les rôles de figurant puisqu’elle s’est adjugée du trophée.
Au retour des porte-fanions de la préfecture et de la région de Labé le premier coach de
l’équipe Abdoulaye Kanté a livré ses sentiments à notre rédaction.
« il y avait comme invitées les équipes de Labé, Mamou, Kindia et Conakry seule l’équipe de
la capitale n’a pas répondu. Nous sommes allés vendredi et samedi nous avons joué contre
Mamou contre qui nous avons gagné pour être champion, j’étais sûr de gagner car en
décembre on s’était déjà mesuré à notre avantage malgré la présence dans leur équipe de
trois sociétaires de l’équipe nationale. »
Chez les autorités c’est le commandant Lamarana Diallo qui a accueilli avec force joie cette
percée de l’équipe locale avant d’encourager le groupe à plus de persévérance.
« les mots me manquent pour vous remercier ,quand le DPJ m’a appelé j’ai dû accélérer le
retour pour assister à la finale, je suis venu et c’était archicomble ,voir des jeunes d’à peine
12 ans représenter la préfecture et revenir avec des résultats, ça c’est incroyable c’est une
fierté pour moi.
Désormais partout où vous allez la préfecture va vous accompagner. Nous savons qu’il y a
beaucoup de difficultés et de souffrances pour le terrain mais l’état actuel est dû à l’arrêt des
chantiers c’était programmé au compte des fêtes tournantes le tour de Labé aussi va venir ».
A noter que cette victoire de l’équipe de Labé surprend plus d’un observateur pour qui sait
l’absence de soutien qui entoure les poulains de Abdoulaye Kanté et l’inertie et la mollesse
qui caractérise les premiers responsables de ces secteurs au plan régional et préfectoral.
Ousmane Koumanthio Tounkara
http://www.guinee58.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9527:2016-0413-11-36-41&catid=34:politique-guinee-conakry&Itemid=68
Labé : Assemblée Générale l’Association de Labé développement en France
(LABEDEV) le 16 avril 2016 à Paris (13/04/2016)
L’Association de Labé développement en France (LABEDEV) a le plaisir de vous inviter à
son Assemblée Générale extraordinaire pour le renouvellement de son Bureau, le samedi 16
avril 2016 á 13h30 à Paris.
Adresse : Maison des Associations du 20ème Arrondissement au 1-3 rue Frederick Lemaître
75020 Paris. Metro Jourdain. Ligne 11.
Ordre du jour :
Renouvellement des membres du Conseil d’Administration, CA.
Renouvellement des membres du Bureau Exécutif, BE.
Divers.
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Vu l’importance de l’ordre du jour, la présence de tous les ressortissants de Labé en France
est exigée à l’AG.
La Présidente
LABEDEV
http://guineematin.com/actualites/fondation-rio-tinto-tient-seance-dinformation-a-labe/
Labé : La Fondation Rio Tinto tient une séance d’information (13/04/2016)
À la veille du lancement de son quatrième appel de propositions, la Fondation Rio Tinto a
organisé une séance d’information à l’intention des acteurs du monde agricole de la
Moyenne-Guinée. Au total, 49 associations agricoles de la région y ont participé.
« Cette rencontre a été motivée par le fait que la Fondation Rio Tinto reçoit très peu de projet
provenant de la Moyenne-Guinée », a dit Sanassa Diané, directrice générale de la
Fondation. En effet, sur les 22 projets accompagnés par la Fondation Rio Tinto depuis sa
création en 2014, un seul projet était localisé en Moyenne-Guinée ».
La Fondation Rio Tinto est présente à l’échelle du pays et son action se déploie sur
l’ensemble du territoire national. Il est donc important que tous les porteurs de projets de
toutes les régions de la Guinée soient au courant du fait qu’ils peuvent potentiellement
bénéficier d’un financement de la Fondation Rio Tinto. « La seule condition est de soumettre
un projet de qualité », ajoute Madame Diané.
Rio Tinto 1Conformément aux objectifs prioritaires de l’État, mais aussi pour maximiser
l’impact de la Fondation Rio Tinto dans les collectivités, la Fondation concentre une partie de
ses efforts sur le secteur agricole, et plus précisément sur les projets qui permettent
d’accroître l’autonomie alimentaire du pays et la productivité agricole. La Fondation ne met
pas en œuvre des projets ; elle accompagne des acteurs locaux et leur donne les moyens de
réaliser des projets de développement socio-économique. Elle s’assure également, et de
manière diligente, de l’avancée des projets, de leur bon déroulement et de la maximisation
des retombées socio-économiques qu’ils doivent générer.
Communiqué transmis par le service de communication
http://guineematin.com/actualites/mamou-installations-de-ssotelgui-vandalisees-voleurs/
Mamou : Les installations de la RTG, de la Sotelgui vandalisées (13/04/2016)
Dans la nuit du mardi 12 à ce mercredi 13 avril 2016, des individus mal intentionnés ont
coupé les câbles des émetteurs de la radio rurale, de la radio-télévision nationale, du
bataillon autonome de la gendarmerie de Mamou, a constaté Guineematin.com à travers son
envoyé spécial.
Très tôt le matin, toutes les autorités présentes à Mamou ont investi les lieux pour constater
les dégâts causés. Le secrétaire général des collectivités de Mamou, Papa Saliou Traoré,
visiblement très remonté, a condamné l’acte et affirme que de enquêtes seront ouvertes pour
démasquer les véritables coupables.
Pour sa part, le responsable par intérim des installations de la Sotelgui, Alpha Aguibou
Diallo, les installations de la Sotelgui sont fréquemment victimes des voleurs : « C’est ce
matin que le gardien m’a appelé pour m’informer que les câbles reliant les émetteurs à
l’antenne ont été sectionnés par des individus. C’est ainsi que j’ai informé les autorités
concernées. Mais cet acte n’est pas isolé, cela ne fait même pas deux mois depuis qu’on a
interpellé un voleur ici qui a été jugé et condamné par la justice », a rapporté le responsable
par intérim des installations de la Sotelgui, Alpha Aguibou Diallo.
En attendant que les dégâts ne soient réparés, la radio rurale locale, la radio nationale
(RTG), le service de transmission du BAM (Bataillon Autonome de Mamou) et de la
gendarmerie ne sont pas fonctionnels.
Mamadou Mouctar Barry envoyé spécial à Mamou Pour Guineematin.com
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http://guineematin.com/actualites/mamou-lincendie-de-soumbalako-etait-criminelgendarmerie/
Mamou : L’incendie de Soumbalako était criminel (13/04/2016)
Comme annoncé dans un de nos articles précédents, un incendie survenu hier, mardi 12
avril 2016, aux environs de 2H, a fait un mort et plusieurs dégâts (dont quatre cases
incendiées) dans le village Salliya, district de Soumbalako Tokkoserè, dans la souspréfecture de Tolo, situé à 21 kilomètres de la commune urbaine de Mamou, a appris
Guineematin.com à travers notre envoyé spécial dans la préfecture.
Selon les enquêtes menées par la brigade de recherche de la gendarmerie de Mamou,
l’incendie serait d’ordre criminel.
« C’est à 4 heure du matin qu’on m’a réveillé pour m’informer de la nouvelle. Aussitôt au
bureau, j’ai envoyé une équipe sur les lieux. Nous avons recueilli les témoignages et les
enquêtes sont en cours pour retrouver les coupables de cet acte ignoble. Amadou Baillo
Bah, la victime, a été retrouvé enfermé dans la case à l’aide d’un cadenas couvert de
cendre. Après un dégagement léger, il a été retrouve couché sur le dos profondément
calciné et dépourvu du reste des bras et des pieds », a rapporté à Guineematin.com le
commandant de la brigade de recherche de la gendarmerie de Mamou, commandant Bakary
Camara.
Il faut signaler que cet acte n’est pas isolé, car selon les responsables de la localité d’autres
crimes de ce genre ont été commis sans pour autant retrouver les coupables.
De Mamou, Mamadou Mouctar Barry envoyé spécial de Guineematin.com
http://guineematin.com/actualites/voici-augmenter-rendement-groupements-maraichersentretien-kindima-diallo/
Gaoual: Voici comment augmenter le rendement des groupements maraîchers :
entretien avec Kindima Diallo (12/04/2016)
Monsieur Kindima Diallo est agronome et technicien à la fédération maraîchère de BowéBadiar, dans la préfecture de Gaoual. Il travaille avec un groupement de paysan membre de
l’une des huit unions qui évoluent dans la préfecture. Dans cet entretien avec un reporter de
Guineematin.com, M. Diallo explique comment il a réussi à accompagner les paysans qui ont
fait 100% de rendement par rapport à l’année précédente.
Guineematin.com vous propose, ci-dessous, le décryptage intégral de cet entretien :
Quel rôle vous jouez auprès de la fédération pour aider les paysans ?
La fédération m’a choisi comme technicien au niveau de la Préfecture de Gaoual pour
accompagner les producteurs maraîchers de Gaoual et je prends un exemple pour l’année
dernière Mr. Samba Camara (producteur dans le district de Kamélé, S.P de Koumbia) qui
vient de passer avant moi. Il avait semé une boîte disons de 500 grammes comme ça, c’est
une planche de 10 mètres de long en pépinière.
Il a su transplanter 10 planches de 10 mètres. Après avoir transplanté et entretenu très
biens, je l’ai assisté à la première récolte d’une planche qui lui a donné 30 kg. Ces 30 kg
vendus sur le marché à 5 000 francs guinéens le kilogramme. Ce qui lui a donné cent
cinquante mille francs (150 000) la planche de 10 mètres.
Après, le producteur est allé me rendre visite à domicile pour me féliciter suite à mon apport
technique apporté sur une petite portion. Avant, il travaillait à la routine, il utilisait les engrais
minéraux. Mais, moi je lui ai dit que cela n’a pas d’impact. Il fallait mieux s’intéresser aux
engrais organiques et de respecter le calendrier agricole, semer à temps entretenir et
récolter à temps.
Donc, il est là à côté de moi et ce n’est pas pour le flatter. Mais, en toute sincérité, son
groupement à un domaine de deux hectares comme il l’a si bien dit. Et son groupement
s’intéresse de plus à la culture d’oignon.
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En quoi consiste réellement votre appui pour le groupement de Kamélé et pourquoi le choix
de l’oignon ?
C’est l’un des premiers groupements au sein de la fédération au niveau de Gaoual. Par
rapport à ça, moi, je les appuis au compostage : comment fabriquer la fumure organique et
comment monter la pépinière au moment opportun, comment il faut l’entretenir, comment il
faut la surveiller, ensuite venir à la transplantation. Il faut savoir comment donner les
dimensions 10/10 ou 10/15 et 10/20, cela dépendra de la demande de la clientèle si par
exemple c’est 10 /15, les oignons seront un peu gros par rapport à 10/10 qui est
consommable à Koumbia centre comme à Kamelé, de même qu’à Touba ou à Kounsitel.
Donc, après M. Samba, ils sont très satisfaits de ma présence depuis 2013. Grâce au
concours de la fédération, ils ne font que grandir et leur rendement augmente au jour le jour
et de récolte en récolte.
Mais, quelles sont les difficultés récurrentes que vous rencontrez sur le terrain ?
C’est le problème d’eau et de clôture qui les fatigue. Ils sont organisés, ils travaillent sur une
même parcelle. Il y a les femmes qui sont plus nombreuses que les hommes. Si je ne
m’abuse, le groupe comprend 30 femmes et deux hommes. Ce qui fait au total 32 membres.
Vous voyez, c’est un groupement à encourager. Les deux hommes qui sont là-bas, c’est tout
justement pour accompagner nos sœurs et nos mamans qui ont des problèmes de familles
parfois.
Comment ces membres perçoivent-ils la présence de la FMBB ?
D’après eux et surtout les femmes, ils disent que l’action maraîchère envoyée par la
fédération leur a rendu beaucoup de services. Ils s’habillent à partir de cela, ils payent des
chaussures, ils se soignent à partir de leur récolte et les frais de scolarisation de leurs
enfants. Bref, ils parviennent à soutenir la famille.
Est-ce que vous avez une idée de la quantité récoltée cette année par la fédération à
Gaoual ?
Mon idée est bonne là-dessus. En 2015 par rapport à tous ce qui a été récolté au niveau de
la préfecture par ce que la FBB couvre disons toute la préfecture de Gaoual et
particulièrement Koumbia, Kounsitel et la Commune urbaine. Cette année, il y a même une
augmentation du nombre des unions. Pour ce qui est prévu cette année j’espère qu’on aura
de très bons résultats. Nos estimations tournent au tour de 200 à 250 tonnes d’oignon, soit
un rendement de 100% cette année par rapport à l’année dernière.
Est-ce que les changements climatiques sont perceptibles dans ces localités couvertes et
comment vous les ressentez ?
Effectivement les changements climatique agissent sur les cultures, c’est pour cela que je
vous dis que les cultures maraîchères est un facteur temps donc si les semences retardent,
il n’y aura pas de bons rendements suite à l’ensoleillement suivi des attaques d’insectes.
Mais quand la semence vient très tôt et que les choses démarrent fin octobre début
novembre ils vont récolter avant que le soleil ne soit chaud avant qu’il n’y est des attaques
plus souvent la chaleur est accompagnée des insectes. Cela nous donne des problèmes par
ce que nous avons interdit d’utiliser les insecticides.
Comment vous être rémunéré, qui vous prend en charge réellement ?
Pour la 1ère année, je me suis sacrifié à travailler en tant qu’agent de l’Etat, en tant
qu’agronome, en tant que paysan moderne, je me suis sacrifié à travailler pendant une
année avec la fédération sans qu’il n’y ait un contrat entre eux et moi.
Maintenant, à travers mon expérience, ils m’ont demandé vraiment de continuer. Ils ont
demandé s’ils peuvent me trouver un moyen. J’ai dit pour le moment l’Etat a mis une moto à
ma disposition. S’ils m’aident à l’entretenir pour le moment ça me suffit largement parce que
c’est une jeune fédération qui vient de naître et qui n’a pas les moyens. Voyez-vous, il faut
l’accompagner d’abord, ensuite ils m’ont parlé de problème de financement mensuel ou
trimestriel. Je considère que ce sont des primes. Ils peuvent voir pour moi pour le prix du
carburant et les frais de réparation de ma moto. Je peux prendre ça et accepter
d’accompagner la jeune fédération jusqu’ à la victoire finale.
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Quel est votre message à l’endroit des membres de la fédération de Bowé-Badiar ?
Je demanderai aux huit unions de la préfecture de Gaoual de se lever une fois de plus pour
accompagner la jeune fédération qui a un objectif visé pour le développement socioéconomique de la préfecture de Gaoual et des autres préfectures membres. Je demanderai
aux pauvres femmes d’accepter toute les souffrances pour que demain nos enfants qui
prendront le relai de toute cette fédération soient satisfaits. Et, éviter que la fédération soit
dissoute par défaut de résultats. Donc, je demande à tous les groupements, à toute les
unions de la préfecture de Gaoual d’accompagner la jeune fédération qui vient de naître il y
a 3 ans, ce 27 mars 2016. Il ne faut pas qu’ils attendent que la fédération leur fasse de
gestes pour se relever et travailler avant de gagner. Le travail est très encourageant et c’est
très important ; c’est ce mot d’ordre que j’avais à lancer à l’endroit de tous les maraîchers de
la Préfecture de Gaoual et même de Télimélé et Koundara.
Entretien réalisé par Laouratou Baldé le 28 mars 2016 à Télimélé pour Guineematin.com
http://guineenews.org/vives-polemiques-autour-du-partage-des-28-milliards-de-la-cbkalloues-a-kindia/
Kindia : Vives polémiques autour du partage des 2,8 milliards de la CBK alloués à
Kindia (12/04/2016)
Par Mamady Mara
Les autorités administratives et communales sont à couteaux tirés à Kindia, ville des
Agrumes située à 135 Km à l’Est de Conakry, depuis ce week-end. A l’origine, le partage de
la subvention de la Compagnie de Bauxite de Kindia (CBK) allouée à la ville.
Selon les multiples explications, ce problème est parti de la clé de répartition des fonds de
subvention de la CBK, estimés à 2,8 milliards de francs guinéens, effectué par le conseil
préfectoral de développement de Kindia. Un partage qui suscite des critiques.
En marge de la toute première session ordinaire des membres statutaires du conseil
préfectoral de développement de Kindia, deux points ont été longuement débattus ce weekend.
D’abord, la présentation du rapport d’exécution des plans annuels d’investissement. Enfin, la
présentation de la grille de répartition de la subvention de la CBK au titre de 2014.
Pour une enveloppe financière estimée à 2,8 milliards de francs guinéens, la commune
urbaine a reçu 100 millions de francs seulement. Partage, qui a mis le président de la
délégation spéciale de Kindia en colère contre les dirigeants de la préfecture.
« Je qualifie cet état de fait de scandale minier donc, je demande à ce que cette répartition
soit reprise immédiatement pour le bonheur des populations de Kindia. Cette répartition a été
faite en cachette par une équipe restreinte de la préfecture sans associer la commune
urbaine alors que celle-ci est censée recevoir dans ce montant, une bagatelle de 300
millions », a martelé le maire intérimaire, Abdoulaye Bah.
Sur ce voici la fameuse clé de répartition de la subvention de la CBK dévoilée à la presse.
– Un poste appelé prévision, suivi et évaluation, appui, conseil 243 millions, 803 francs
guinéens ;
– Le fonctionnement de la préfecture 10 millions ;
– Le fonctionnement du conseil préfectoral de développement 90 millions de francs
guinéens ;
– Appui, service, déconcentré, 70 millions de francs guinéens ;
– Action d’investissement préfectoral 200 millions de francs guinéens ;
– Appui gendarmerie 10 millions de francs guinéens ;
– Appui police 10 millions de francs guinéens ;
– Appui aux trois stations radios de la place 15 millions de francs guinéens ;
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– Les neuf sous-préfectures chacune 10 millions de francs guinéens comme investissement
et fonctionnement ;
– Les collectivités locales impactées que sont Friguiagbé et Mambia.
– Friguiagbé a reçu 635 millions 798 mille francs, Mambia 423 millions 865 mille 766 francs.
Soit au total, un milliard 59 millions 664 mille 415 francs pour les deux collectivités.
http://guineematin.com/actualites/manifestation-a-kindia-bacheliers-de-lens-exigent-leursbourses-dentretien/
Kindia : Manifestation - les bacheliers de l’ENS exigent leurs bourses d’entretien
(12/04/2016)
Après ceux de Conakry hier, les bacheliers orientés à l’Ecole Nationale de la Santé de Kindia
ont organisé une marche pacifique au centre-ville, ce matin pour exiger le payement de leurs
bourses d’entretien, a constaté sur place Guineematin.com, à travers un de ses
correspondants locaux.
C’est au gouvernorat, situé dans la commune urbaine de Kindia que les grévistes ont
entamé leur marche de protestation ce mardi 12 avril 2016 pour dénoncer leur ras-le-bol
contre le non payement de leurs pécules depuis le début de l’année.
Selon leur porte-parole, Mariame Dabo, qui a parlé au correspondant de Guineematin.com,
le but de cette manifestation est d’exiger des autorités en charge du système éducatif
guinéen le payement, dans un bref délai, de leurs bourses d’entretien, à l’image de ceux qui
ont été orientés dans les universités. « Si on a accepté de venir ici, c’est parce que nous ne
pouvions pas revendiquer depuis le début de l’année. Mais, on a accepté parce que l’Etat
nous avait promis quelque chose. On nous a promis de nous mettre à égalité des autres.
Nous sommes là et on a fait plus de cinq mois sans percevoir nos primes. C’est pourquoi
nous sommes sortis pour réclamer nos droits », a dit Mariam Dabo, précisant qu’ils sont
bacheliers au même titre que ceux qui sont dans les universités.
Après le gouvernorat de Kindia, les manifestants se sont successivement rendus à la
préfecture, puis à la Commune, ainsi qu’au grand marché de Kindia, en scandant des
slogans comme « nous voulons nos pécules ».
Interroger par le correspondant local de Guineematin.com, le Directeur général de l’Ecole
nationale de la Santé de Kindia a expliqué que cette affaire relève plutôt de l’Enseignement
supérieur : « les enfants ont plein droit. Nous avons passé par tous les moyens pour les
calmer, mais comme ceux de Conakry ont manifesté hier, ils ont décidé aujourd’hui de
montrer leur mécontentement. C’est une affaire qui relève du ministère de l’Enseignement
supérieur. Ce n’est pas à notre niveau. Ce qui reste clair, les primes seront payées par l’Etat,
tôt au tard », a expliqué Samba Djoumessy, DG de l’ENS de Kindia.
A rappeler qu’aucun incident n’a été enregistré pendant la manifestation des élèves de
Kindia.
http://guineematin.com/actualites/koundara-accident-de-circulation-3-morts-plusieursblesses-degats-materiels-importants/
Koundara : Un accident de la circulation fait 3 morts, plusieurs blessés et des dégâts
matériels importants (12/04/2016)
Un accident de la circulation s’est produit, mardi, 12 avril 2016, aux environs de 09 heures
TU, à Thiankoumbali au PK33, un secteur du district de Salémata, dans la Commune Rurale
(CR) de Sambaïlo sur la route internationale Koundara-Tambacounda (République du
Sénégal), faisant 3 morts, des blessés graves et des dégâts matériels importants, a appris
Guineematin.com d’une dépêche de l’AGP.
C’est un taxi de marque Peugeot, RC 5916-K qui s’est renversé tuant trois (03) femmes
d’une quarantaine d’années. Il quittait la préfecture de Boké (République de Guinée) à
destination de Diaougbè (Sénégal).
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Les blessés graves sont admis à l’Hôpital préfectoral de Koundara pour des soins intensifs.
Moustapha Sow (26 ans), le taxi accidenté est sorti avec des blessures graves.
A l’annonce de la triste nouvelle, le préfet de Koundara, Hassan Sanoussy Camara, entouré
entre autres, de ses proches collaborateurs, des forces de défense et de sécurité et du
personnel de santé, s’est rendu sur les lieux de l’accident où il a constaté la présence de 3
corps sans vie, longés dans une conduite d’eau.
Le bébé de 06 à 08 mois victime d’un traumatisme crânien a été remis aux médecins pour
une assistance.
AGP/12/04/016 BSY/TB/FK/ST
http://www.guineepresse.info/index.php?id=14,17024,0,0,1,0
Diaspora : Grand gala culturel Pottal Foutah Djallon Canada, samedi 04 juin 2016
(11/04/2016)
Musibbhè et Yibbhè
Bonjour,
Dans le cadre de la réalisation de ses activités socio culturelles Solidarité/Pottal Fouta
Djallon au Canada organise, à Montréal, un grand gala culturel (Samedi 04 juin 2016).
Le grand artiste DTM de New York animera la soirée et nous livrera un grand et inégalé
show musical. À cette occasion vous êtes cordialement invités à cet heureux événement.
Deuxième édition du genre, elle sera célébrée sous les thèmes de l’excellence, la solidarité
et l’intégration.
En plus de la soirée dansante, du défilé de mode, Pottal honorera des compatriotes qui
s’investissent pour le rayonnement de la communauté guinéenne au Canada.
Venez nombreux assister à cette soirée splendide et magique.
Samedi 04 juin 2016 à partir de 19h
Lieu : Hôtel de Ville, ville Mont-Royal
90 Avenue Roosevelt, Mont Royal, QC H3R 1Z5
Entrée:
Prévente: $25
À la Porte: $30
Au Programme :
Défilé de mode
Prestation Musicale
Remise de prix
Tombola avec bien d’autres belles surprises
Nous vous attendons nombreux et venez célébrez cette fête unique en son genre au Canada
KO SADHI KO TOOLI!!!!!!!!!
http://guineematin.com/actualites/conflit-domanial-a-koubia-redaction-prefet-de-labe/
Koubia : Conflit domanial - la réaction du préfet de Labé (11/04/2016)
Le préfet de Labé, Commandant Mamadou Lamarana Diallo, a apporté sa version des faits
dans le conflit domanial qui l’oppose à une famille de N’Dantari, dans la commune urbaine
de Koubia, a appris le correspondant de Guineematin.com dans la région.
Interrogé sur le sujet dans l’émission ‘’Coup de Gueules’’ de BTA FM, le Commandant
Mamadou Lamarana Diallo a expliqué ce lundi matin qu’il n’a jamais acheté le domaine qui
abrite la station-service de Koubia.
« C’est Monsieur Dansa Kanté alors préfet de Koubia qui a demandé aux ressortissants
d’accompagner le développement local. Dans le même ordre idée, il m’a contacté pour me
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demander d’aider à faire fonctionner cette station. J’ai alors cherché à avoir des partenaires
intéressés. Mais, en vain ! Quand j’ai été nommé préfet de Koubia en 2009, à la prise du
pouvoir par le CNDD, je me suis intéressé à cette station qui ne fonctionnait pas. Lorsque j’ai
appris que la station appartient à la préfecture, je me suis engagé à la restaurer avec plus de
400 millions de francs guinéens à titre privé. Les travaux de réhabilitation de cette station ont
duré pendant presque 6 mois. La première citerne qui est allée à Koubia y a transporté 27
mille litres, à la grande satisfaction de la population locale » explique le préfet de Labé.
A en croire Commandant Mamadou Lamarana Diallo, c’est 4 mois après avoir rendu
opérationnelle la station de Koubia qu’il a reçu un appel téléphonique de l’actuel porte-parole
de la famille plaignante : « c’est un aventurier qui était au Sénégal. Il m’a appelé pour me
demander si c’est moi le préfet de Koubia. Lorsque j’ai répondu par l’affirmative il m’a dit qu’il
voulait juste me remercier et me féliciter pour ce que je suis en train de faire dans le cadre
du développement de Koubia. C’est là qu’il m’a dit qu’il est de N’Dantari. Quelques mois
après, il est rentré à Koubia. Il est venu me trouver à la résidence pour me signifier que le
domaine abritant la station-service appartient à son grand-père. Je lui ai demandé de me
présenter les dossiers qui attestent que la parcelle appartient à son grand-père. Tout en
attirant son attention sur le fait que j’ai beaucoup investi dans le domaine en question. Il a
promis alors de revenir avec les papiers. Mais, au-lieu des papiers, il est revenu, un mois
après, avec des notables du village de N’Dantari qui sont venus remplir ma résidence. Ces
notables m’ont prié de rendre la station à la famille de feu Thierno Alpha Oumar Diallo. J’ai
répondu à cette délégation que la station appartient à l’Etat » ajoute le préfet de Labé.
Il semble que depuis cette visite des notables de N’Dantari, le Commandant Mamadou
Lamarana Diallo exige à la famille des documents qui attestent le domaine n’appartient pas à
la préfecture : « Elhadj Abdoul Gadiry Diallo brandi le décret portant restitution des biens
saisis signé par le Colonel Lansana Conté après la prise du pouvoir par le CMRN. Je lui ai
demandé alors pourquoi il attendu tout ce temps pour réclamer cette parcelle» rapporte le
préfet de Labé qui révèle avoir appris de certains notables de Koubia que feu Thierno Alpha
Oumar N’Dantari Diallo avait été recasé ailleurs.
Le préfet de Labé insiste, persiste et signe qu’il n’a pas racheté la parcelle pour mon fils :
« je n’ai pas racheté cette parcelle pour mon fils. C’est archifaux. Il n’a qu’à montrer le papier
qui atteste que le préfet a acheté la parcelle. J’ai demandé aux notables de Koubia
d’examiner la situation. S’il est établi que la parcelle appartient à la famille de N’Dantari. Ils
n’ont qu’à la restituer aux ayants droits. Tout ce que je sais, dans ces conditions, je vais
démonter tout ce que j’ai installé là-bas. Je vais chercher à faire ça ailleurs » conclu-t-il.
Idrissa Sampiring Diallo pour Guineematin.com
http://guineematin.com/a-la-une/koundara-lufdg-recupere-commune-alimou-koundaradevient-maire/
Koundara : L’UFDG récupère sa commune et Alimou Koundara devient le maire
(11/04/2016)
Diallo Alimou plus connu sous le nom de Alimou Koundara est nommé depuis la semaine
dernière Maire de la Commune urbaine de Koundara, en remplacement de Monsieur Kanté,
arrêté et détenu à Boké suite aux violences pré-électorale de la présidentielle passée, a
appris Guineematin.com de sources locales.
En absence de ce dernier (toujours emprisonné), c’est l’ancien maire d la commune urbaine,
Monsieur Abdoulaye Boiro, vice-président de la délégation spéciale et membre du RPG qui
assurait l’intérim.
Aujourd’hui, l’UFDG a décidé de reprendre sa commune et a décidé d’y envoyer un de ses
piliers natif de Koundara en la personne de M. Alimou ’’Koundara’’, membre du bureau
exécutif et secrétaire national en relation avec les élus du Parti.
Une promotion pour ce jeune et dynamique responsable de l’UFDG qui a connu un parcours
politique exceptionnel qu’on ne pourrait tout expliquer ici.
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Dès 1992, il a été l’un des premiers étudiants à instaurer une antenne universitaire
estudiantine d’un Parti politique dans les universités guinéennes (Conakry, Kankan,
Faranah, Boké etc..). Il a aussi participé activement à la création et à l’implantation de la
structure de jeunesse du PRP et sera même élu Secrétaire général du Comité national de
l’UPR en 1998 lors de la fusion du PRP et de l’UNR.
Lors de la présidentielle de 1998, il sera nommé par le leader du PRP Siradiou Diallo à 28
ans le plus jeune membre du Haut Conseil aux affaires électorales (HCAE) qui faisait office
de CENI et sera muté à Gaoual pour y présider l’antenne locale de la structure.
En 2008, il démissionne de l’UPR après avoir échoué l’intégration de Cellou Dalein dans
cette formation politique et lança un comité de soutien au nom de ce dernier pour baliser
l’entrée en politique de celui dans le paysage politique guinéen.
Quand Cellou Dalein prendra en main la direction de l’UFDG, il intégra le bureau exécutif de
l’UFDG et sera dans le cabinet du président en qualité d’assistant administratif et d’attaché
de presse. D’ailleurs l’un de ses plus hauts faits d’arme dans ce parti est d’avoir introduit les
films CD dans la popularisation des activités du Parti. La production de ces films retraçant
les manifestations du Parti ont connu un succès phénoménal dans toutes les fédérations du
Parti aussi bien en Guinée qu’à l’étranger. Il est très introduit aussi dans le milieu de la
presse dont il a été une interface entre la direction de l’UFDG et les médias à une certaine
époque.
En 2013, il a été fortement marqué par sa non désignation comme candidat uninominal du
Parti aux législatives dans sa circonscription Koundara mais cela n’entravera en rien à son
militantisme. Aujourd’hui, il est promu à ce poste de maire en guise de reconnaissance pour
sa constance dans le combat mais surtout pour le fait qu’il couvre politiquement Koundara
depuis 1993 et reste aujourd’hui de fait une personnalité incontournable dans la préfecture.
Sa prise de fonction doit intervenir en principe mardi 12 avril à Koundara.
http://guineematin.com/actualites/conflit-domanial-eclabousse-prefet-de-labe/
Labé : Un conflit domanial qui éclabousse le préfet (11/04/2016)
Un conflit domanial qui couvait depuis 2010 dans la commune urbaine de Koubia éclabousse
depuis quelques jours le préfet de Labé, le Commandant Mamadou Lamarana Diallo, a
appris un correspondant de Guineematin.com dans la région.
Ce conflit domanial qui vient d’éclater au grand jour porte sur le domaine abritant la stationservice de Koubia. Il oppose une famille de N’Dantari, dans la commune urbaine de Koubia à
l’actuel préfet de Labé, le Commandant Mamadou Lamarana Diallo.
Selon le porte-parole de la famille de N’Dantari, Elhadj Abdoul Gadiry Dillao qui a fait une
sortie médiatique sur les antennes de la Radio BTA FM de Labé, à travers son émission
‘’Faltodiren’’ (Comprenons-nous) diffusée le samedi, 9 avril 2016, ses parents ont été
expropriés de cette parcelle pour cause d’utilité publique sous la première république.
Le gouverneur de la région de Koubia d’alors, feu Karamoko Nabé avait décidé d’y implanter
la station-service de Koubia. Mais, avec l’avènement du Comité Militaire du Redressement
National au pouvoir sous la conduite d’un certain Colonel Lansana Conté, la famille de
N’Dantari a récupéré sa parcelle à travers le décret portant restitution des biens saisis.
« Entretemps, Commandant Mamadou Lamarana Diallo, officier de la Gendarmerie
Nationale a demandé à son père qui était maire de la commune urbaine de Koubia de l’aider
à avoir cette parcelle. Mais en vain ! Son père avait refusé et lui avait expliqué que le
domaine appartient à notre famille » déclare Elhadj Abdoul Gadiry Diallo.
Malheureusement, avec l’avènement du CNDD au pouvoir, le même Commandant
Mamadou Lamarana Diallo a été nommé préfet de Koubia : « il a profité de sa position de
préfet de Koubia pour établir des papiers de manière à faire croire que son fils Boubacar qui
est aux Etats-Unis a acheté la parcelle des mains de la préfecture. Ce sont les citoyens qu’il
a utilisé comme témoins dans les documents qui ont alerté notre famille. Nous avons
immédiatement saisi la Justice de Paix de Koubia. Le dossier traine depuis 2010, parce qu’il
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est fort de la puissance publique. Notre père est décédé alors que nous étions encore trop
jeunes » se lamente-t-il.
Après l’échec des médiations pour un règlement à l’amiable tentées par des notables de
Koubia et le gouverneur de la région administrative de Labé, l’affaire éclate au grand jour.
Contacté dans la soirée du vendredi, 8 avril 2016, par un collaborateur de Guineematin.com,
le préfet de Labé, Commandant Mamadou Lamarana Diallo qui était à Conakry au moment
où nous écrivions ces lignes, a promis de réagir pour éclairer nos lanternes dès son retour à
Labé.
En attendant, nous apprenons que le dossier a atterri dans le bureau du Procureur de la
République Près le Tribunal de Première Instance de Labé qui pourrait même, dit-on,
ordonner la fermeture de la station dans les prochaines heures.
Pour assurer sa défense dans ce dossier, la famille de N’Dantari Koubia a choisi le cabinet
de Maître Alpha Ibrahima Barry, avocat à la Cour.
Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com
http://guineematin.com/actualites/popodara-labe-lancement-travaux-de-construction-decloture-terrain-de-football-de-commune-rurale/
Labé : Plus de 396 millions pour clôturer un terrain de football (11/04/2016)
Ce sont exactement 396 millions 750 mille 66 francs guinéens qui sont réclamés pour
seulement faire une clôture du terrain de football de la commune rurale. Et, c’est le
gouvernement guinéen qui en prend la charge, avec une participation communautaire de 44
millions 083 mille 341 francs guinéens, a appris Guineematin.com à l’occasion du lancement
officiel des travaux, le vendredi dernier, 8 avril 2016.
La commune rurale de Popodara, dans la préfecture de Labé, a abrité le vendredi, 8 avril,
2016, la cérémonie de pose de la première pierre des travaux de construction de la clôture
du terrain de football de la commune rurale a constaté sur place un correspondant de
Guineematin.com dans la région.
La cérémonie a été présidée par le gouverneur de la région administrative de Labé, Sadou
Keïta en présence du secrétaire général chargé des collectivités décentralisées, Lanciné
Sangaré et des autorités communales et sous-préfectorales de Popodara.
Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com
http://aminata.com/labe-une-maison-et-son-contenu-ravages-par-un-incendie/#
Labé : Une maison et son contenu ravagés par un incendie (11/04/2016)
Un incendie s’est produit ce lundi dans un domicile privé situé à Tata I aux environs de 10
heures .A l’heure de cet accident dû à un coup de circuit électrique il n’y avait aucun des
membres de la maisonnée mais juste après les appels de détresse chacun est revenu se
solidariser aux siens.
Toute effondrée, Djeinabou Diallo l’une des filles de la famille s’est confiée : « C’est la
maison de mon père qui a pris feu ce matin, moi j’étais à l’école et j’ai reçu un coup de fil à
propos, j’ai d’abord cru à une plaisanterie de mauvais goût comme on est en avril avant
d’appeler ma mère elle était en larmes, c’est après que j’ai pris un taxi pour rentrer. Grâce à
Dieu il n’y a pas de perte en vie humaine.
Le salon est parti en fumée mais la chambre de ma mère a pu être sauvée, les valises
contenant les vêtements de mon père aussi. Heureusement que ce sinistre n’est pas
survenu de nuit sinon on allait tous y rester. »
A la première alerte les soldats du feu ont rallié le lieu de l’incendie et aidés par la population
ils ont empêché la propagation des flammes juste après cet élan de solidarité le
commandant Morikany Camara s’est prêté à nos questions : « notre service a été alerté par
un militaire et deux autres jeunes en moto et une équipe a débarqué aux fins d’intervention,
la situation était complexe puisque le bâtiment était en flammes mais avec l’aide de la
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population le feu a été circonscrit. Le salon et son contenus sont partis en fumée nous
n’avons quand même empêché le feu de se propager aux autres chambres. Le sinistre est
dû à un coup de circuit électrique. »
Il faut noter que ces derniers temps le marché local est inondé de multiprises faites par des
débrouillards, ces multiprises lorsqu’elles sont utilisées font courir un grand risque aux
usagers.
Ousmane Koumanthio Tounkara pour Aminata.com
http://www.agpguinee.com/fichiers/blog12.php?langue=fr&type=rub2&code=calb19326
Labé : Bientôt une clôture pour le terrain de football de la CR de Popodara
(11/04/2016)
Le gouverneur de la Région Administrative (RA) de Labé, Sadou Keït a procédé, vendredi,
08 avril 2016, à la pose de la première pierre des travaux de construction de la clôture du
terrain de football de la Commune Rurale (CR) de Popodara dans la préfecture de Labé,
rapporte l’AGP dans la région.
C’est une initiative du gouvernement guinéen, à travers un programme d’appui à la
décentralisation, soutenu par des partenaires au développement. Le coût des travaux de
construction du terrain de football de la CR de Popodara est estimé à 396 millions 750 mille
066 francs guinéens, financés par le gouvernement guinéen, à travers son programme
d’appui à la décentralisation. La participation communautaire est évaluée à hauteur de 44
millions 083 mille 341 francs guinéens, pour un délai contractuel de 3 mois.
Le président de la Délégation Spéciale (DS) de la CR de Popodara, Tély Oury Diallo a salué
cette initiative du gouvernement guinéen.
«La construction de ce Stade nous permettra de mieux mobiliser et organiser toute la
jeunesse dans le sens du développement, car la jeunesse est l’avenir du pays», a dit le
président de la DS de Popodara.
Ce sentiment de satisfaction est largement partagé par le directeur préfectoral de la
Jeunesse de Labé, Thierno Aliou Barry.
«Je voudrai remercier Son Excellence Pr Alpha Condé, président de la République pour cet
acte. C’était une promesse pour la jeunesse de Popodara. Aujourd’hui, cette promesse est
devenue une réalité», a-t-il rappelé.
Pour sa part, le gouverneur de la RA de Labé, Sadou Keïta a invité la jeunesse de Popodara
à surveiller elle-même l’exécution des travaux.
«Vous savez que généralement, l’entrepreneur, une fois isolé, cherche toujours à faire des
économies. J’ai souhaité donc à ce que les jeunes eux-mêmes soient les inspecteurs, les
contrôleurs à la place du contrôleur officiel, pour réussir à avoir une infrastructure solide et
durable», a suggéré le gouverneur de région.
A noter que la CR de Popodara compte 24 857 habitants, dont 14 220 femmes.
AGP/11/04/016 ISD/CM/AND/ST
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19315&langue=fr&type=rub36
Labé : Les élèves et étudiants musulmans de la Région à l’école de la gestion des
ressources financières (11/04/2016)
L’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Guinée (AEEMG) a organisé, du
dimanche, 03 au mercredi, 06 avril 2016, à Labé, un séminaire de formation sur la gestion
des ressources financières pour une meilleure autonomisation de la structure, rapporte
l’AGP dans la région.
Avec 50 participants venus des préfectures de Labé, Tougué et Mali, cette rencontre, 9ème
du genre, a aussi abordé des thèmes, notamment la vie du 3ème Khalifa de l’Islam, Oumane
Boun Affane et Musulmans d’aujourd’hui, entre pratique et extrémisme.
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Selon le président du Sous-comité Gouvernorat de Labé, Boubacar Késséma Diallo, ce
séminaire a permis d’outiller les participants en compétences liées à l’autonomisation
financière de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Guinée.
«Plus les membres accepteront d’être efficaces et dynamiques, plus l’association sera
représentative, et mieux elle va contribuer au renforcement des compétences de la couche
juvénile de la Guinée», a-t-il rappelé.
C’est pourquoi, le formateur, Mamadou Saïdou Bah, venu de Conakry, a insisté sur
l’obligation qu’ont les participants de restituer les connaissances acquises au cours de cette
rencontre de Labé.
«Nous pensons que vous allez rentrer dans vos préfectures et faire une très bonne
restitution. Pour finir, je vais dire à tout un chacun de craindre Allah Soubouhaanahoû Wata
Âlâ !», a insisté le formateur.
Satisfaite de l’initiative, l’inspectrice régionale de la Culture, des Sports et du Patrimoine
Historique de Labé, Hadja Zéïnab Koumanthio Diallo a félicité les organisateurs de ces
journées de formation.
«Je dirai que c’est une grande réussite, non seulement pour Labé, mais aussi pour la Guinée
entière. En cela, je voudrai donc féliciter l’association pour avoir organisé ces journées de
formation en faveur de nos frères et sœurs en Islam», s’est-elle réjouie.
Le gouverneur de la Région Administrative (RA) de Labé, Sadou Keïta a, pour sa part,
réitéré l’engagement des autorités locales à accompagner l’Association des Elèves et
Etudiants Musulmans de la Guinée.
«L’année prochaine, il faut se lever très tôt pour préparer cet atelier et si vous venez nous
rencontrer, au moins un mois ou deux mois avant, on peut faire mieux que ça», a promis le
gouverneur de Labé.
Cette 9ème édition du séminaire de formation des élèves et étudiants musulmans de
Guinée, a été organisée au même moment dans toutes les RA du pays, ont fait savoir les
organisateurs.
AGP/11/04/016 ISD/CM/AND/ST
http://www.msd-guinee.org/reportage-a-labe-decouverte-de-3-jeunes-fabricantsdhelicopteres-vehicules-de-luxes/
Labé : Découverte de 3 jeunes fabricants d’hélicoptères, véhicules de luxes
(11/04/2016
Alhassane Bah, 18 ans, élève en classe de 10ème année est animé avec deux de ses amis,
d’une idée de création. Lui, Boubacar Sow et Mamadou Bobo Baldé ont entrepris un projet
« ambitieux », celui de concevoir un hélicoptère volant à deux moteurs plus deux personnes
à bord, des voitures « dernières générations » des villas avec tout ce qu’il faut à l’intérieur.
Ces jeunes dynamiques et persévérants n’entendent pas baisser les bras, nonobstant les
énormes difficultés qu’ils rencontrent déjà. « Pas très instruits, manque moyens et de
soutiens financiers », sont les principaux maux dont ils souffrent.
Alassane, élève, Boubacar, mécanicien, sont armés d’un courage inébranlable. Sur leur lieu
de travail, dans un village appelé « Kourahii », non loin de la ville de Labé, située à l’Est du
pays, ces jeunes conçoivent des avions, des hélicoptères, des voitures et des villas. Ce
projet, selon Alassane, est né d’un constat. « L’idée nous a traversé la tête depuis 2012,
parce que nous avons constaté que dans notre pays (Guinée) il n’y a pas d’usine de
fabrication ou de montage de véhicule, d’hélicoptère, d’avion ou autre. C’est ce qui nous a
poussé à faire ça ».
Depuis qu’ils ont entamé ce projet, le chef Bah explique qu’ils ont fabriqué au moins 20
avions, plus de 50 voitures, des hélicoptères, et un nombre des villas qu’il dit avoir oublié. Le
tout est fait à base des outils recyclables. « On utilise des tôles, du fer, des fils de fer, des
lampes torches, des piles… »
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Les initiateurs du projet réalisent leur ingéniosité dans un bâtiment en construction, dont
l’intérieur n’est pas délacé, ni crêpé. « C’est ici que nous avons installé notre laboratoire »,
indique Boubacar Sow. « C’est là que nous réalisons tout », ajoute-t-il.
Dans une chambre située au côté gauche de la maison, on constate des tôles taillées, des
voitures en cours de montage, un sceau contenant des pièces à utiliser, des pinceaux et des
ciseaux sur la table du laboratoire.
Fonctionnement des voitures et des hélicoptères !
Les véhicules qu’ils ont fabriqués à la main, sont dotés de tout ce qui peut ressembler une
voiture normal. Ces sont des 4×4 de marque Prado qui sont à la parque. Deux véhicules
conçus, l’une de couleur noire et l’autre blanche, peuvent rouler à base de l’électricité, dont
ces jeunes « ingénieux » ont installé le système. Avec l’électricité, les voitures ont leurs
phares, les clignotants et le tableau de bord allumés. Un autre système adaptable aux
hélicoptères est installé pour les appareils volants.
Côtés villas, il y a des qualités différentes : des villas simples, des duplex et des grosses
villas. « Elles sont dotées de tout ce qu’on peut imaginer dans sa maison : électricité,
télévision plus une antenne parabolique, … »
Ces appareils sont fabriqués à quelle fin ?
« Nous réalisons certains appareils pour aller les revendre afin de trouver de l’argent pour
pouvoir acheter d’autres matériels de travail, comme des bobines, des ampoules… », cite
Boubacar Sow.
De la conception de l’idée à sa concrétisation!
« Parfois, nous dessinons ce que nous voulons faire avant de commencer la réalisation.
Mais nous faisons aussi des recherches sur le net pour pouvoir compléter ce que nous ne
savons pas. Pour le moment, on est en phase d’expérimentation. Notre objectif ce n’est pas
de vendre ce que nous fabriquons. On acquiert des expériences. La seule chose qui nous
pousse à vendre, c’est pour trouver d’autres outils de travail pour dépanner », renchérit
Alassane Baldé. Pour lui, l’équipe cherche à avoir plus d’expériences pour concevoir un
hélicoptère qui saura voler à des kilomètres.
Pour fabriquer un petit hélicoptère, l’équipe estime les dépenses à 200 000 GNF soit (25
euros). Quand ils finissent la fabrication, ils procèdent à la vente pour « l’achat d’autres
outils » et pour obtenir un petit bénéfice.
D’après eux, si tout le matériel est à leur disposition avant l’entame d’un avion ou d’une ville,
le temps de la réalisation ne dépasse pas les quatre jours.
Rapport entre études, mécanique et réalisation d’un projet
Alassane, Boubacar et Bobo sont « bien » organisés. L’élève va en classe jusqu’à la fin des
cours, revient à domicile, se repose avant de rejoindre le Laboratoire. C’est la même chose
avec Bobo et Sow, le mécanicien. À leur retour du boulot, à 16h, chacun regagne le lieu de
travail. « Samedi et dimanche, personne ne chôme par ce qu’on s’est donné rendez-vous
ici », souligne Boubacar Sow.
Un hélicoptère en arrêt de finalisation, faute de moyens !
Depuis 2012, le trio a commencé de fabriquer un grand hélicoptère, mais faute de moyens et
d’appuis financiers, ils l’ont mis en stand-by. Cet appareil qu’ils veulent faire voler dans les
airs, demande deux moteurs. « Nous avions prévu deux personnes, mais vu la lenteur et les
circonstances, nous allons ramener à une personne », confie Bah.
Afin de trouver des moyens et viabiliser leur projet, le groupe a cherché à voir les autorités à
tous les niveaux. Au niveau local jusque dans la capitale Conakry. Mais, « elles se sont
limitées aux fausses promesses et ne se sont pas intéressées à nous et à notre travail »,
déplore Sow Boubacar, le mécanicien. Avant d’indiquer : « Nous avons pourtant besoin de
l’argent pour acheter certaines choses telles que le mastic, la peinture, faire la soudure et
acheter deux moteurs pour faire fonctionner le grand hélicoptère ». Pour l’heure, ils n’ont pas
d’autres moyens de recours, à part, faire de petites choses, revendre, pour que l’initiative ne
meurt pas dans l’œuf.
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« Nos parents eux, nous encouragent pour ce que nous sommes en train de faire. Ils ont
tous l’espoir que ça ira de l’avant. Ils nous exhortent à nous s’armer de plus de courage,
puisqu’ils croient comme nous, que ça va aboutir », informent les jeunes.
En plus des moyens à trouver, ces jeunes souhaitent être soutenus pour faire des études
dans le domaine « aéronautique ».
« Tout ce que nous entreprenons, si nous n’avons pas des connaissances assez poussées,
difficilement nous arriverons à bout. C’est pourquoi nous volons étudier », fait savoir
Alassane Bah, avec un léger sourire.
http://www.afrikipresse.fr
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19311&langue=fr&type=rub38
Lélouma : Visite de travail du préfet dans les CR de Manda-Saran et Linsan
(11/04/2016)
Le préfet de Lélouma, N’fansoumane Touré a effectué, du vendredi, 08 au dimanche, 10
avril 2016, une visite de travail dans les Communes Rurales (CR) de Manda-Saran et
Linsan, rapporte le correspondant de l’AGP dans la localité.
Au cours de cette visite, le préfet a rencontré les leaders religieux, les autorités
administratives et les sages de ces localités, en vue de débattre avec eux des problèmes et
des préoccupations du moment.
Le district de Kolya, situé à plus de 15Km du chef-lieu de la sous-préfecture de Linsa-Saran
a été la dernière étape de la visite du préfet de Lélouma. Là, le préfet a procédé à la pose de
la première pierre d’un bâtiment qui devant abriter un Poste de Santé (PS).
Dans son intervention, le sous-préfet de Linsan-Saran, Modi Cellou Barry a demandé aux
populations bénéficiaires, de veiller sur les matériels de construction envoyés par l’entreprise
en charge des travaux, afin de barrer la route aux éventuels cas de vol.
Le préfet de Lélouma, N’fansoumane Touré a mis l’occasion a profit, pour remercier le
président de la République, Pr Alpha Condé et les partenaires aux développements,
notamment le Programme d’Appui aux Communautés Villageoises (PACV) pour les efforts
consentis en faveur de l’amélioration des conditions de vie de la population de Lélouma.
N’fansoumane Touré a échangé avec la population autour des dispositions à prendre pour
faire face aux menaces terroristes, de la nécessité pour les parents de s’occuper de
l’éducation de leurs enfants afin de lutter contre les travers sociaux, de l’importance des
campagnes nationales de vaccination et de la cohabitation pacifique entre les communautés.
Le préfet a exhorté les habitants de Manda-Saran, Mandafoulbè, Linsan-Saran, LinsanFoulbè, Konkolou à préserver les liens séculaires d’amitié tissés entre Sarakolés et Peulhs, à
travers les différentes générations qui se sont succédées.
Le Sotikèmö de Linsan-Saran, El hadji Sékou Nimaga, et le doyen de Linsan-Foulbè, El hadji
Thierno Billo Diallo ont, tour à tour, réitéré leur engagement d’œuvrer ensemble pour la
préservation de la cohésion sociale et de la compréhension entre les populations de ces
localités.
AGP/11/04/016 DD/AT/RD/AND/ST
http://guinee7.com/2016/04/10/10eme-journee-de-ligue-1-le-fello-star-de-labe-tenu-enechec-par-le-hafia-fc/
Labé : 10ème journée de Ligue 1 - Le Fello Star de Labé tenu en échec par le Hafia FC
(10/04/2016)
Le la Fello Star de Labé a été tenu en échec (0-0) par le Hafia FC, au compte de 10ème
journée du Championnat national Ligue 1 de football de la République de Guinée qui s’est
jouée, vendredi, 08 avril 2016, à Conakry et à Labé.
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A Conakry, Athlético de Coléah et Flamme Olympique ont fait jeu égal (0-0), même score (00) également entre Fello Star de Labé et Hafia FC de Conakry au Stade El hadj Saïfoulaye
Diallo de Labé.
Ce résultat de parité fait perdre la première place du Championnat à l’équipe de Labé, qui
compte désormais 19 points derrière le Horoya Athlétic Club totalisant 20 points, alors que le
Hafia FC est 6ème avec 14 points.
La Flamme Olympique se positionne à la 9ème place pour 09 points et Athlético de Coléah
se trouve dans la zone de relégation (11ème avec 8 points).
Source: AGP
http://guineematin.com/actualites/politique/mamou-voici-explications-simplifiees-dundetournement-embrasse-lufdg/
Mamou : Voici les explications simplifiées d’un détournement qui embarrasse l’UFDG
(10/04/2016)
Une affaire de détournement portant sur 259 millions de francs guinéens gêne actuellement
énormément le principal parti de l’opposition guinéenne. L’UFDG dont le premier
responsable local est accusé et même poursuivi a finalement proposé un remplaçant pour
que Elhadj Oumar Diallo puisse répondre des accusations portées contre lui dans le secret
espoir que l’image du parti ne puisse pas en souffrir…
Mais, c’est quoi cette affaire de détournement à Mamou ?
Selon des informations confiées à l’envoyé spécial de Guineematin.com dans la préfecture, il
y a deux montants distincts qui ont été déposés au compte de la mairie de Mamou, gérée
actuellement par une délégation spéciale dont le président était (jusqu’à son remplacement
ce dimanche 10 avril 2016) Elhadj Alpha Oumar Diallo.
Le premier montant de 180 millions de francs guinéens a été versé par la société de
téléphonie MTN-Areeba, a-t-on confié à Guineematin.com, avec la précision que c’est au
niveau de ce montant qu’il y a eu des détournements avérés.
Et, le deuxième montant, de 79 millions, lui est « tombé » au mois de février dernier. Et, c’est
ce montant qui a ébruité les détournements précédents…
Qui a détourné quoi ?
Selon les premières informations confiées à Guineematin.com, quand les 180 millions ont
été virés au compte de la mairie de Mamou, soixante millions ont été retournés à la source,
c’est à dire au compte de la société de téléphonie MTN-Areeba, soixante autres millions ont
été « récupérés » par des cadres des impôts de la préfecture de Mamou et les soixante
millions restants ont été partagés entre le maire (qui n’aurait enregistré dans son compte que
quinze millions), le secrétaire général de la commune, Honoré Tolno et le receveur
communal.
Comment cette affaire a échappé au trio pour être portée au grand public ?
A en croire aux informateurs de Guineematin.com, c’est le partage du deuxième montant de
79 millions qui a créé des frustrations. Le secrétaire général de la commune s’est senti lésé
dans le partage prévu desdits 79 millions et a finalement manqué du respect au président de
la délégation spéciale. Elhadj Oumar Diallo a ainsi écrit à l’autorité de tutelle (le gouverneur
de Mamou) pour se plaindre. Une lettre que le secrétaire général a trouvée inacceptable et a
également écrite contre le président de la délégation spéciale. C’est cette contraction entre
le président de la délégation spéciale et son secrétaire général qui a suscité la première
enquête menée par la préfecture à travers le secrétaire général chargé des collectivités. Une
enquête qui a permis de savoir qu’il y a bel et bien eu ce que nos lois ont qualifié de
détournement. C’est à dire que les responsables de la Commune urbaine de Mamou ont
effectivement décidé de se partager l’argent destiné au développement de la commune entre
eux et sans rien laisser filtrer !
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Puis, les frustrés de la mairie ont « balancé » l’affaire précédente portant sur les 60 millions
qui ont déjà été partagés et même utilisés par le trio de la commune urbaine de Mamou. Les
enquêtes qui ont suivi ont révélé que cela portait sur plutôt 180 millions…
Finalement, les 79 millions ont été gardés intacts dans le compte de la mairie et les trois
personnes incriminées (le président de la délégation spéciale, le secrétaire général et le
receveur de la commune) ont été poursuivis. C’est une pratique condamnée par la morale et
réprimée aussi par les lois de la République…
D’où sont venus ces montants ?
Les informations jusque-là recueillies par l’envoyé spécial de Guineematin.com à Mamou
laissent entendre que les 180 millions de francs guinéens ont été payés (comme impôts et
taxes) par la société de téléphonie mobile MTN-Areeba. Mais, les 79 millions sont
considérés comme d’origine « inconnue » pour le moment…
Mamadou Mouctar Barry, envoyé de Guineematin.com à Mamou
http://guineematin.com/actualites/confusion-linstallation-nouveau-maire-de-mamou-lufdgaccuse-ministre-bantama-sow/
Mamou : Confusion dans l’installation du nouveau maire - l’UFDG accuse le ministre
Bantama (10/04/2016)
Après la destitution du président de la délégation spéciale de Mamou, Elhadj Oumar Diallo,
empêtré dans un scandale de détournement de 259 millions de francs guinéens et la
demande faite à la fédération de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de
désigner son remplaçant, la fédération a choisi Monsieur Mamadou Alpha Barry, dont
l’installation est intervenue ce dimanche 10 avril 2016 à 10h 50 sur fond de confusion, a
constaté le correspondant de Guineematin.com à Mamou.
C’est la salle de réunion de la commune qui a servi de cadre à cette cérémonie qui a failli
virer au vinaigre. Tout allait bien jusqu’à 10 H, heure à laquelle l’installation du nouveau
président de la délégation spéciale devait intervenir. Comme par magie, l’inspecteur Fodé
Bangaly Condé, en charge d’installer Monsieur Barry dans ses fonctions, a reçu un appel
téléphonique qui, selon lui, provenait de sa hiérarchie, lui intimant de sursoir à cette
installation.
Une cacophonie indescriptible s’est alors installée dans la salle, bondée de militants de
l’UFDG. Des injures, des menaces de fermer les commerces, de brûler la ville, … sont
proférées à tout bout de champ et le ministre Bantama Sow, en séjour à Mamou, mais
absent de la salle, est cité comme étant l’architecte de cette pagaille.
« C’est Bantama Sow qui veut intimider et empêcher les inspecteurs de faire leur travail.
Mais, ça ne marchera pas. L’installation aura lieu aujourd’hui, sinon personne ne bougera
d’ici. Nous sommes prêts à fermer tous les commerces et marcher pour marquer notre
désaccord. S’ils veulent qu’on brûle Mamou, on va le faire », a laissé entrer dans la foulée
des cadres et militants de l’UFDG.
Face à la détermination des militants de ce parti, le secrétaire général chargé des
collectivités décentralisé de Mamou et représentant Monsieur le préfet qui est en
déplacement, a ordonné l’installation pure et simple de Monsieur Barry tout en jouant la carte
de l’apaisement pour préserver la paix à Mamou.
« Je vous invite au calme et à la retenue. Mamou, c’est pour nous tous. Nous allons
procéder à l’installation de Monsieur Barry. En tant que représentant du préfet, j’ordonne que
l’installation ait lieu. Rien ne vaut la paix », a-t-il lancé aux militants en colère.
Finalement, l’installation de Monsieur Barry interviendra à 10 H 50’ à la satisfaction des
participants dont l’honorable Djessira Traoré de l’UFDG et du directeur de cabinet au
gouvernorat de Mamou, Monsieur Bernard Mara.
De Mamou, Mamadou Baïlo Keita pour Guineematin.com
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http://guineematin.com/actualites/mamou-bantama-sow-inaugure-stade-omnisports-lamasidibe-a-vibrer-coin/
Mamou : Bantama et Bah Ousmane inaugurent le stade et Lama Sidibé fait vibrer le
coin (10/04/2016)
C’est ce dimanche 10 avril 2016, qu’a pris fin le tournoi inaugural du stade omnisports de
Mamou, sous la présidence des ministres conseillers à la présidence de la République,
Sanoussy Bantama Sow et Elhadj Bah Ousmane, a constaté Guineematin.com à travers
notre envoyé spécial dans la préfecture.
En effet, la cérémonie inaugurale a débuté hier devant de nombreux invités venus des
quatre coins du pays.
C’est dans deux disciplines principalement, à savoir le basketball et le volleyball que les
équipes de Mamou, Labé et Kindia ont rivalisé en série filles et garçons pendant ce
weekend.
Visiblement satisfait, un jeune présent à la cérémonie de clôture n’a pas manqué de
magnifier la persévérance de Bantama Sow, disant que ce fils de Mamou a été pour
beaucoup dans l’obtention de cette infrastructure.
Pour clôturer lesdites festivités, des satisfécits ont été décernés à certaines personnalités du
pays qui ont participé à la réalisation de cette œuvre. Egalement, des médailles ont été
décernées aux membres des équipes engagées dans la compétition.
La soirée a été clôturée par un spectacle géant animés par l’artiste très populaire et fils du
terroir Lama Sidibé et le Bafing jazz de Mamou.
Mamadou Mouctar Barry pour Guineematin.com
http://guineenews.org/bisbille-autour-de-linstallation-des-demembrements-de-la-ceni-akindia-lufr-proteste/
Kindia : Bisbille autour de l’installation des démembrements de la CENI (09/04/2016)
Par Mamady Mara
En prélude des prochaines élections locales, la Commission Electorale Nationale
Indépendante (CENI) a procédé à la mise en place de ses démembrements dans la
préfecture (CEPI) et dans les sous-préfectures (CESPI).
A Kindia, le quota de l’opposition au sein des démembrements de la CEPI et des CESPI est
revenu à l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, au BL de Dr Faya Millimouno et au PEDN de
l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté.
En réaction, le bureau fédéral de l’union des forces républicaine (UFR) a adressé une lettre
protestation au président de la CEPI pour son exclusion au sein des démembrements de la
CEPI et CESPI.
Interrogé, Mamadou Savané, chargé du processus électoral de l’UFR à Kindia explique :
«Nous réagissons par rapport à l’exclusion de notre parti à la mise en place des
démembrements de la CENI à Kindia, l’opposition nous accuse d’être allié à la mouvance.
Non, l’UFR s’est retiré de l’opposition républicaine mais l’UFR reste toujours un parti de
l’opposition donc, notre parti doit avoir forcément ces 8 démembrements comme par le
passé sinon nous ne serons pas d’accord c’est pourquoi nous avons écrit cette lettre de
protestation pour dire non à cette injustice», a-t-il martelé.
En réponse, Seydou Amara Camara, président de la commission électorale préfectorale
indépendante de Kindia, précise : « aujourd’hui, nous avons reçu une lettre de protestation
de l’UFR par rapport à son exclusion au niveau des démembrements donc s’ils doivent se
battre c’est au sein de l’opposition et non au niveau de la CEPI, la Commission Electorale
Préfectorale Indépendante en elle ne reçoit que des listes confirmés par les tendances selon
les quotas, la mouvance doit déposer 5 représentants, l’opposition 5 représentants quelques
soit le nombre de partis politiques, la société civile elle aussi 3 représentants et
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l’administration 2 représentants c’est cette compilation qui forme la CEPI donc à mon
entendement nous sommes responsable de rien », a-t-il conclu.
Il faut rappeler que les démembrements de la CENI ont été installés à Kindia.
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19307&langue=fr&type=rub42
Labé : 10ème journée du Championnat national Ligue 1 - le Fello Star de Labé tenu en
échec par le Hafia FC (09/04/2016)
Le la Fello Star de Labé a été tenu en échec (0-0) par le Hafia FC, au compte de 10ème
journée du Championnat national Ligue 1 de football de la République de Guinée qui s’est
jouée, vendredi, 08 avril 2016, à Conakry et à Labé.
A Conakry, Athlético de Coléah et Flamme Olympique ont fait jeu égal (0-0), même score (00) également entre Fello Star de Labé et Hafia FC de Conakry au Stade El hadj Saïfoulaye
Diallo de Labé.
Ce résultat de parité fait perdre la première place du Championnat à l’équipe de Labé, qui
compte désormais 19 points derrière le Horoya Athlétic Club totalisant 20 points, alors que le
Hafia FC est 6ème avec 14 points.
La Flamme Olympique se positionne à la 9ème place pour 09 points et Athlético de Coléah
se trouve dans la zone de relégation (11ème avec 8 points).
AGP/09/04/016 MKC/ST
http://aminata.com/pita-un-maitre-coranique-verrous-tentative-de-violune-de-eleves/
Pita : Un maître coranique sous les verrous pour tentative de viol sur une de ses
élèves (09/04/2016)
De sources locales rapportent qu’un maitre coranique âgé d’environ 40 ans a été arrêté et
emprisonné le lundi 4 mai 2016 pour avoir tenté d’abuser d’une de ses élèves âgée de 9 ans
au quartier Ley-Sâré dans la commune urbaine de Pita.
«Au cours de la lecture du coran, la fillette a eu envie de boire de l’eau. Son maitre lui a
demandé proposé d’entrer dans sa maison pour boire. C’est ainsi qu’il a suivi la fille pour
tenter de la violer.
Quand ma fille a compris ce qu’il voulait, elle a crié au secours. Son maitre coranique l’a
alors lâché et lui a ordonné de ne le dire à personne», explique le père de la victime sur une
radio locale.
Des examens médicaux faits à l’hôpital préfectoral de Pita auraient révélé que la fillette n’a
pas été violée. Les témoignages des citoyens de la localité ont fait savoir que ce maitre
coranique est un habitué des faits.
Aux dernières nouvelles, l’accusé du nom d’Alassane Diallo séjourne dans les locaux des
services de sécurité en attendant son éventuel procès.
Ces genres de pratiques sont devenus fréquentes dans la préfecture de Pita. Le mois
dernier, un homme qui se faisait passer comme une femme voilée avait tenté de violer une
femme mariée en pleine brousse dans la commune rurale de Maci.
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
http://www.guinee58.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9522:2016-0408-15-01-55&catid=34:politique-guinee-conakry&Itemid=68
Dalaba : La villa en décrépitude de Myriam Makeba (08/04/2016)
La villa de Myriam Makeba, star planétaire sud-africaine, à Dalaba en Guinée, son pays
d’adoption, est à l’abandon.
Myriam Makeba a vécu la moitié de son exil en Guinée.
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Dans ce pays, elle était tombée sous le charme de la ville de Dalaba où elle avait construit
sa résidence privée.
Bâtie sur un domaine luxuriant au décor féerique avec des fleurs roses, la "Villa Makeba",
quoiqu'en décrépitude de nos jours, laisse entrevoir des signes qui montrent que celle qu'on
appelle "Mama Africa" avait un amour certain pour la nature.
Dans la villa, des objets laissés par la chanteuse sont intacts mais en mauvais état.
Des photos témoignent des longues années qu’elle a vécues en Guinée sous Sékou Touré.
Sous la protection de Sékou Touré
Le gardien de la résidence, Oumar Téli Diallo, a bien connu Myriam Makaba.
Il était en charge de tous les travaux dans la villa lorsque la chanteuse, contrainte à l’exil par
le régime de l'Apartheid à cause de ses chansons engagées, séjournait dans sa villa.
Elle y passait des jours entiers de repos après ses tournées internationales.
Mais, c'est aussi dans le jardin de cette villa que la chanteuse sud-africaine préparait ses
concerts internationaux.
C’est en 1968 que Myriam Makeba qui se trouvait dans une délégation officielle que
conduisait l'ancien président guinéen Sékou Touré, foule le sol de Dalaba.
La Sud-africaine ne tarda pas à tomber amoureuse de cette petite ville au climat
exceptionnel et à la végétation attrayante.
Aussitôt elle émet le souhait d'y couler des jours tranquilles loin du vacarme de la capitale
Conakry.
Sékou Touré présente la Sud-africaine à Mamadou Alpha Bah, le responsable en charge du
patrimoine bâti de Dalaba de l’époque en demandant à ce dernier de trouver un terrain et d'y
construire une villa pour Makeba.
Il avait supervisé la construction de la villa Makeba.
Aujourd'hui âgé de 70 ans, il témoigne de sa première rencontre avec la star.
"Le Président m'a appelé, il m'a dit « Bon, cette dame est venue à Dalaba. Elle a choisi
Dalaba. Donc, on vous la confie. Il faut chercher un lieu pour construire sa villa. Elle était
satisfaite de l'accueil, sur tout. Elle venait avec ses amis, l'orchestre qui l'accompagnait, elle
faisait les répétitions ici. C'est elle-même qui faisait la cuisine. Pour servir tout le groupe. Les
pommes de terre, les choux. Comme il y a des légumes à Dalaba, elle se contentait de cela.
A de rares occasions, elle préparait du riz", témoigne M. Ba.
Selon le retraité, Myriam Makéba était une femme simple.
"Elle n'a jamais accepté le maquillage. Très simple, son teint est resté tel. Elle a dit qu'elle
est noire et elle aime sa couleur. Que c'est Dieu qui lui a donné ce teint et qu'elle s'en
contente" ajoute-t-il.
Lieu de pèlerinage
Depuis la mort de la diva, sa villa est en décrépitude.
Elle a été pratiquement abandonnée.
Quelques rares touristes s'y rendent pour visiter les lieux.
Mais, souvent quand ils arrivent, ils sont partagés entre joie et regret.
La joie de faire ce petit pèlerinage mais le regret de voir que cette villa jadis resplendissante
se meurt progressivement
El hadj Thierno Habib, le maire de la commune urbaine de Dalaba se dit préoccupé par l'état
de décrépitude avancée de la « Villa Makeba ».
C’est un ancien ami de la famille Makeba.
A l'époque, il jouait au basket avec Stockely Carmichael des Black Panthers, le mari de
Makeba qui était aussi refugié en Guinée.
"Cette villa a été construite pour elle et elle y a habité, elle y préparait ses concerts. Après
son départ, il y a eu sa fille ou sa petite fille Bongui qui y a habité. Celle-ci partie, la villa est
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tombée en ruine. C'est même alarmant. La Préfecture a voulu restaurer, mais on a dit que ce
n'était pas un patrimoine de la préfecture, que ça appartenait à Myriam Makeba", indique-t-il.
Selon lui l’espoir est permis car des démarches sont entreprises pour la réhabilitation de la
villa.
"Nous avons profité la dernière fois de l'arrivée d'une mission de touristes envoyées par le
président de la République pour leur expliquer l'état de cette maison qu'ils ont vu. Et je crois
que c'est tombé dans de bonnes oreilles parce que tout récemment, nous avons reçu une
mission de l'ambassade de l'Afrique du Sud spécifiquement pour voir l'état de cette maison.
C'est sûr qu'elle va la restaurer. Ou à défaut nous allons demander à la préfecture de saisir
le Ministère de l’Administration du Territoire (MATAP) pour qu'on nous autorise à restaurer
ce bâtiment. Nous allons nous battre, requérir même l'apport des ressortissants pour
restaurer ce bâtiment" ajoute-t-il
Une diva au grand cœur
En attendant une rénovation qu'ils souhaitent de tout cœur, les habitants de Dalaba et les
inconditionnels de Makeba ne ratent pas l'occasion de se rendre à la terrasse de la villa
Makeba pour respirer le parfum des fleurs et pour écouter les chants d'oiseaux.
C'est leur façon à eux de revivre les bons moments de Myriam Makeba à Dalaba.
Ils aiment répéter, avec un éclat de lumière dans les yeux et un ton teinté de mélancolie
qu'entre Myriam et Dalaba, c'est une histoire d'amour éternel.
En fait c'est à juste raison que Dalaba continue de pleurer Mama Africa.
« À l'époque des ballots, chaque année, elle faisait venir de friperie. Elle envoyait des habits
presque à la moitié de la ville. Elle chantait et les fruits de ses chansons, elle les dédiait à
Dalaba, elle les donnait aux enfants de Dalaba, l'équipe sportive, les jeunes, tout le monde.
Elle faisait attention à tout le monde. Nous avons le cœur serré ici quand nous pensons que
« maman Myriam » a disparu », regrette El Hadj Ibrahima Bah, un natif de Dalaba
Si Makeba a disparu, les habitants de Dalaba ne veulent pas voir mourir l'unique symbole de
la présence de la chanteuse sud-africaine dans leur ville.
Lire la suite http://www.bbc.com/afrique/region/2016/04/160408_makeba_house
http://guineematin.com/actualites/kindia-apres-djihadistes-retour-nord-mali-militaire-bataillongangan-traduit-justice/
Kindia : Après les Djihadistes du Nord-Mali, un militaire du bataillon Gangan est
traduit en justice (08/04/2016)
Du retour de sa mission au Nord-Mali contre les Djihadistes, Adjudant-chef Foret Teinguiano,
en service au camp du bataillon spécial des commandos en attente de Samoréyah (BSCAS)
a été traduit, ce vendredi 8 avril 2016, au tribunal spécial militaire de Kindia pour désertion et
menace de mort à l’encontre du colonel Abdoulaye Keita, chef de corps dudit camp, a
constaté sur place Guineematin.com, à travers un de ses correspondants locaux.
C’est dans la salle d’audience du tribunal de première instance de Kindia, transformé par
circonstance en justice spécial militaire, que s’est tenue le procès de l’adjudant-chef Foret
Teinguiano, accusé de désertion et menace de mort contre le colonel Abdoulaye Keita chef
du corps du bataillon spécial des commandos en attente de Samoréya au cour de l’année
écoulée.
Selon des explications, c’est au lendemain du retour en mission de la deuxième troupe du
bataillon Gangan que le colonel Abdoulaye Keita avait accordé deux semaines de congé à
tous les éléments de cette troupe afin de se reposer après leurs nobles missions au nord
Mali. Après ce délai, tous les militaires ont repris service, excepté l’adjudant-chef Foret
Teiguiano et un de ses collègues. A leur retour, le colonel leur aurait imposé des sanctions
disciplinaires. Mais, Foret n’a pas obéit aux ordres du chef et ce dernier lui a demandé de
quitter la troupe et de rentrer chez lui.
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Après plusieurs semaines de congé obligatoire, le colonel Abdoulaye Keita a donné
l’instruction au comptable du camp de suspendre le salaire de Foret, de fait qu’il n’a pas
travaillé ces dernières semaines. Entre temps, Foret a appelé son père qui est un militaire à
la retraite de venir plaider auprès de son chef. C’est ce qui fut fait et le chef a accepté les
plaidoiries du père, tout en lui infligeant des sanctions, notamment en le faisant chicoter et
faire des travaux au camp.
Quelques jours après, lors d’une discussion dans un bar de la place, Foret aurait menacé de
mort son chef pour l’avoir blâmé et chicoté d’une façon inhumaine et cette déclaration a été
remontée au niveau du chef, à travers son officier de renseignement, Adjudant Sambou
Sidibé. Le colonel, à son tour, a porté plainte contre son Adjudant-chef pour lui avoir
désobéit et menacé à mort.
Après plusieurs heures de tractations entre les parties, aucun accord n’a été trouvé. Et, le
procureur Sidy Diallo a renvoyé l’audience pour le mardi prochain.
A retenir que ce procès des militaires à Kindia est le tout premier procès du tribunal spécial
militaire à l’intérieur du pays.
Affaire à suivre !
De Kindia, Sékou Komoya Kaba pour guineematin.com
http://aminata.com/agriculture-de-proximitaagroupement-malangeait-toutes-filiares-champaexplique-un-paysan-de-fmbb/#
Koundara : Agriculture de proximité, « Le groupement mélangeait toutes les filières
dans le champ », explique un paysan de la FMBB (08/04/2016)
Mamadou Samba Kanté, est un paysan jardinier évoluant à Koundara, dans la souspréfecture de Kamabi. Il pratique ce métier depuis 2010 et y trouve sa vie. Il confie ses
sentiments à Aminata.com, à l’occasion de l’assemblée générale de la fédération BowéBadiar, où il a pris avec une centaine d’autres des préfectures de Télimélé, Gaoual et
Koundara.
Dans cet entretien, M. Kanté explique qu’au début de leurs activités, « le groupement
mélangeait toutes les filières dans le champ, ce n’est qu’après l’arrivée des responsables de
la fédération avec l’appui de l’association Normandie-Guinée que nous avons commencé à
réussir dans nos différentes productions, cela après notre adhésion dans le programme ».
A l’en croire, son groupement a tiré beaucoup de profils au sein de la fédération. Avec cette
fédération, « nous avons bénéficié suffisamment de formation qui nous aide à avoir
beaucoup plus de rendements sur le terrain », indique-t-il à Aminata.com.
Avant son adhésion, dit-il « le maximum de récolte ne dépassait pas 50 sacs par production.
Mais, aujourd’hui on récolte des centaines de sacs. Cela, c’est un acquis très appréciable.
Donc, cette adhésion nous permet de bénéficier aussi des semences et très tôt et en même
du suivi des techniciens jusqu’à la récolte ». Avec de tels résultats, les populations
paysannes de Koundara membres de la fédération Bowé-Badiar entendent s’engager
résolument dans la culture de proximité. De nos jours les filières d’oignon, de petit-piment,
d’aubergine et de tomate commencent à prendre de l’envergure, vu les résultats sur le
terrain au terme de chaque récolte.
Baldé Abdallah pour Aminata.com
http://www.herico.org/actualites/communique-de-lassociation-pour-le-developpement-delelouma-adl/
Lélouma : Communiqué de l’Association pour le Développement de Lélouma
(08/06/2016)
L’Association pour le Développement de Lélouma invite les Ressortissants de ses 10 SousPréfectures : Linsan, Manda Saran, Tiaguel Bory, Lafou, Diountou, Korbé, Parawol, Balaya,
Sagalé, Herico et de la Commune urbaine à participer à son Assemblée Générale qui aura
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lieu le dimanche 10 avril 2016 à 14 heures au domicile de feu Elhadj Amadou Diala à la
Belle-Vue.
Ordre du jour : Renouvellement des membres du bureau de I’ADL.
Vu l’importance de l’ordre du jour, le comité d’organisation sait compter sur tous les
ressortissants de Lélouma pour une participation massive à cette grande Assemblée
Générale de l’ADL.
Pour le comité d’organisation :
Elhadj Mamoudou Diallo
Monsieur Ibrahima Diallo
http://kababachir.com/villes-de-labe-mamou-dalaba-pita-pongees-noir/
Fouta Djallon : Barrage hydro-électrique de Kaléta - les villes de Labé, Mamou, Dalaba
et Pita plongées dans le noir (07/04/2016)
Le barrage hydro-électrique de Kaléta qui avait suscité un ouf de soulagement chez les uns
et des réserves chez d’autres, continu sa descente négative après avoir servi pendant
quelques mois. Pourtant, les autorités du pays avaient annoncé que le barrage allait être une
« aubaine » mais hélas.
Selon un communiqué radio diffusé dont nous disposons une copie, une panne électrique
qui couvait la cendre vient d’être étalée au grand jour.
La direction de la région électrique de Labé informe les autorités administratives, religieuses
et l’ensemble de ses abonnées qu’une panne de courant est survenue à la station poste 110
de Mamou qui plonge les centres de Mamou, Dalaba, Pita et Labé dans l’obscurité depuis le
mardi 05 avril à l’aube.
La Direction générale aussitôt informée, a pris toutes les dispositions nécessaires pour
qu’une mission de dépannage arrive sur les lieux dans les prochaines heures.
La Direction de la région électrique de Labé sait compter sur la bonne compréhension de
chacun et de tous.
Sally Bilaly Sow, correspondant kababachir.com à Labé
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19286&langue=fr&type=rub17
Koubia : Lutte contre la poliomyélite à Koubia - les agents vaccinateurs bravent le
soleil ardent pour un porte-à-porte (07/04/2016)
60 agents de santé, 60 volontaires, 40 élus locaux, 25 superviseurs et 18 mobilisateurs issus
de la Plateforme des Organisations de la Société Civile, de l’Appui à la Vaccination
(POSSAVE) sont en mouvement depuis jeudi matin, 07 avril 2016, dans le cadre du sixième
tour de la campagne nationale synchronisée de vaccination contre la poliomyélite, rapporte
le correspondant de l’AGP dans la préfecture.
Dans le district sanitaire de Koubia, ils sont 22.099 enfants de 0 à 59 mois ciblés par la
campagne.
Mais avant ces journées de vaccination, une session de formation avait regroupé aux chefslieux des communes, agents vaccinateurs et superviseurs.
Le président de la Délégation Spéciale de la Commune Urbaine (CU) de Koubia, El hadj
Aguibou Diallo s’est dit satisfait des dispositions prises pour la réussite de ces journées dans
sa juridiction géopolitique.
Dans la même lancée, le directeur préfectoral de la Santé de Koubia, Dr Thierno Ibrahima
Kourouma a salué l’implication effective de la Société civile dans le cadre de la
sensibilisation des populations pour une vaccination sans réticence.
A noter, que ces journées de vaccination ont été lancées à Koubia par le préfet, Amadou
Sadjo Diallo.
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AGP/07/04/016 MAD/KS/ST
http://kababachir.com/a-labe-y-a-parents-ne-savent-meme-classe-de-enfant/
Labé : « Il y a des parents qui ne savent pas même pas quelle est la classe de leur
enfant » (07/04/2016)
Depuis plusieurs années, le système éducatif guinéen rencontre beaucoup de difficultés. De
la démission parentale aux faibles niveaux de certains encadreurs, les situations ne font
qu’empirer du jour au lendemain sous le regard laconique des autorités du pays.
Maxime Kolié, proviseur d’un complexe scolaire de la commune urbaine de Labé assène :
« Le problème ne se situe au fait qu’ils ne répondent à l’appel ou pas, mais le problème
réside dans le fait qu’ils abandonnent complètement l’enfant à la charge de l’école. Il y a des
parents qui ne savent même pas quelle est la classe de leur enfant ».
Boubacar Sidy Diallo à son tour, fustige : « Les parents qui donnent tout à leurs enfants sans
contrôler. Sinon, un parent ne doit pas attendre à un appel d’un professeur ou d’une direction
pour voir comment évolue son fils. Mais ici, le problème est que même si leur fils arrive à
créer des problèmes à l’école même si on les appelle ils ne viennent pas, ils ne contrôlent
pas leurs enfants, ils oublient que c’est un projet qu’ils ont monté ». Déplore-t-il.
Quant à Monsieur Kaba, il rappelle que : « Cela y va pour la bonne marche non seulement
de l’école ; mais c’est dans l’avantage des élèves qui constituent leur fils eux-mêmes. Nous
ne sommes que des éducateurs. On les aide, on les éduque donc, quand on a besoin d’eux,
il faudrait qu’ils répondent à l’appel de l’école ». Plaide-t-il.
Et d’ajouter : « Les dirigeants d’école et les parents d’élèves doivent conjuguer les mêmes
efforts pour la bonne réussite des enfants. Mais s’il y a abandon des élèves à notre charge
seulement, l’éducation ne marchera jamais hein. Car l’éducation, c’est à la maison et à
l’école ». Avertira-t-il.
Face à la situation qui inquiète les encadreurs, le proviseur du Lycée Wouro Monsieur
Samba Diallo lâche sans langue de bois : « Si les parents n’aident pas l’encadrement à
savoir les structures d’école, les professeurs qui dispensent les cours, malgré la galère et le
temps dure, si les parents ne nous aident pas, on risque d’appréhender un jour quelque
chose qui ne nous plairais pas ».
Sally Bilaly Sow, correspondant kababachir.com à Labé
http://www.africaguinee.com/articles/2016/04/06/koundara-un-jeune-tue-cause-d-unmarabout
Koundara : un jeune tué à cause d'un marabout? (06/04/2016)
L’insécurité bat son plein en Guinée, aussi bien à Conakry que dans les villes de l’intérieur
du pays. L’assassinat d’un employé d’hôtel à Koundara suscite de vives interrogations au
niveau des populations locales.
Dans la nuit du vendredi 26 février dernier, un cuisinier de l’hôtel « Badiar » a été tué à
Koundara. Selon le préfet, le corps du jeune homme a été retrouvé le lendemain aux
environs de 11 heures sur la route à plus de 300 mètres de l’hôtel en état de « putréfaction
». Et le rapport des médecins légistes indique qu’il a été assommé à coup de marteaux.
Le préfet de Koundara, Hassane Sanoussy Camara a déclaré que le procureur du tribunal
de première instance de Boké, Monsieur Touré s’est rendu ce vendredi 1er avril sur les lieux
pour faire des enquêtes approfondies sur ce crime « crapuleux », survenu il y a un peu plus
d’un mois.
Le propriétaire d’hôtel et son marabout accusés de « crime rituel » seraient emprisonnés.
D’après les informations données par cette autorité, au moins quatre présumés accusés ont
été mis à la disposition de la justice pour des « fins d’enquêtes ».
« Le propriétaire d’hôtel a été arrêté, parce que celui qui a été assassiné travaille chez lui.
Donc, il fallait faire appel à tous ses collaborateurs (…). Les enquêtes se poursuivent jusqu’à
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ce qu’on retrouve les vrais coupables », a précisé le préfet Hassane Sanoussy Camara, joint
au téléphone par une de nos journalistes.
BAH Aissatou pour africaguinee.com
http://aminata.com/labe-la-delegation-speciale-recoit-les-felicitations-du-ca-prefectoral/
Labé : La délégation spéciale reçoit les félicitations du CA préfectoral (06/0472016)
A la fin des assises du Conseil d’administration préfectoral tenu à Diari la semaine dernière,
le CA a cru bon de décerner un satisfecit à la délégation spéciale de Labé pourtant classée
quatrième de son propre aveu .
La remise du précieux sésame s’est faite ce mardi au siège de la commune et à l’absence
du commandant Lamarana Diallo en déplacement. C’est le secrétaire général chargé des
collectivités, Lanciné Sangaré qui a éclairé la lanterne citoyenne sur les raisons d’un tel
décernement surtout que les communes du trio de tête n’ont pu avoir cet honneur.
« C’est parti du constat que cette équipe est en train aujourd’hui de changer la gestion au
niveau de la commune. C’est le CA qui a décerné ce satisfecit après que la commission
d’évaluation préfectorale d’évaluation et de suivi des recommandations du CA de 2015, à
son arrivée la commission a trouvé que la commune est en train de faire un recouvrement de
très grande qualité, ils ont trouvé que beaucoup de recettes qui ne tombaient pas dans les
caisses de la commune sont en train d’être recouvrés, elle a trouvé que l’équipe est unie et
est en train de gérer collégialement c’est suite au témoignage de cette commission que le
CA leur a décerné ce satisfecit. »
Chez les récipiendaires, c’est un sentiment de satisfaction qui règne dans les esprits pour le
président de la délégation Elhadj Cellou Daka Diallo :
« je suis très heureux, je viens d’arriver si je reçois déjà des félicitations je m’en réjouis et je
veux que tout le monde soit satisfait de moi et de la délégation. »
Pour Aliou Laly Diallo conseiller : « Quand on reconnait les efforts de la délégation spéciale
c’est une satisfaction générale d’autant plus que l’héritage qui nous est revenu ne présageait
pas l’obtention d’un bon résultat, nous sommes tous satisfaits quand tu es félicité ça
t’encourage à persévérer »
A noter que la délégation spéciale s’était attirée la faveur des citoyens à son arrivée en
s’attaquant à des chantiers où tous ses prédécesseurs s’étaient jusque-là cassés les dents à
savoir le déguerpissement des occupants illégaux de la chaussée et l’assainissement de la
cité.
Ousmane Koumanthio Tounkara
http://guineematin.com/actualites/prefecture-de-lelouma-siege-de-justice-de-paix-etat-piteux/
Lélouma : SOS pour la Justice de Paix (06/04/2016)
Le siège de la Justice de Paix de la préfecture de Lélouma présente actuellement une image
qui n’honore pas la corporation. C’est un bâtiment à moitié couvert, la Salle des audiences
dépourvue de chaises, les bureaux sans équipements, le Secrétariat n’a qu’un dactylo qui
date du début du 20ème siècle, les murs fissurés et quelques parties rafistolées, les tables
qui servent de bureaux pour le juge de Paix et le greffier en chef, laissent à désirer, les
toilettes fermées, a appris Guineematin.com d’une dépêche de l’AGP.
Une fois dans les locaux du bâtiment, l’on est aussitôt attiré par le bruit des cancrelats sans
oublier des toiles d’araignées tissées partout.
A écouter quelques citoyens de la localité, on peut tirer une conclusion selon laquelle, la
Justice de Paix de Lélouma est longtemps restée sans bénéficier de l’attention des autorités
judiciaires de la Guinée.
«Les quelques chaises qu’on trouve, par-ci par-là, sont achetées par le juge de Paix et le
greffier en chef. A cela, s’ajoute la réfection des fenêtres pour être à l’abri des intempéries de
la nature», dit-on.
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Bref, le siège de la Justice de Paix de la préfecture de Lélouma, avec son état actuel, est loin
d’être un abri digne d’une institution comme la Justice qui mérite respect et considération.
AGP/06/04/016 CM/TT/KS/ST
http://guineematin.com/actualites/pita-mort-blesse-grave-accident-mercredi/
Pita : Un mort et un blessé grave dans un accident ce mercredi (06/04/2016)
La route a encore fait des victimes. Un accident meurtrier s’est produit ce mercredi matin à
Bilia, un secteur du quartier Gadha Koubi dans la préfecture de Pita, a appris
Guineematin.com à travers une source locale.
L’accident est survenu sur la nationale Pita-Labé ce matin aux environs de 11 heures, alors
que les deux jeunes qui étaient à bord d’une moto en provenance de Labé, se rendaient à
Massi, une sous-préfecture de Pita.
Pour des raisons de dégradation des routes, le conducteur de la moto qui filait à vive allure,
aurait perdu le contrôle de son engin et aurait percuté des cailloux avant de se retrouver à
terre. Un choc qui aurait fait exploser le pneu de devant de la moto.
Après l’accident, les deux hommes qui se trouvaient à bord de la moto ont été transportés à
l’hôpital préfectoral de Pita. Le conducteur de l’engin, Alpha Imourana Bah, marié et père de
deux enfants, a pour sa part rendu l’âme sur les lieux de l’accident. Quant au second,
Mamadou Lamarana Bah, il serait gravement blessé avec un cas de traumatisme.
Actuellement, selon notre source, ce dernier poursuit des soins intensifs dans le centre
hospitalier de Pita.
Yayé Aissata Diallo, pour Guineematin.com
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19279&langue=fr&type=rub38
Pita : L’Opposition ne s’est pas fait représenter au sein des démembrements de la
CENI dans la préfecture (06/04/2016)
Les membres des démembrements de la Commission Electorale Nationale Indépendante
(CENI) dans la préfecture de Pita viennent d’être formés, sans la participation de
l’Opposition, aux différentes tâches qui les attendent lors des élections locales, a constaté le
correspondant préfectoral de l’AGP.
Ce sont 60 membres de la Commission Electorale Préfectorale Indépendante (CEPI) et des
Commissions Electorales Sous-préfectorales Indépendantes (CESPI).
Pour la mise en place de ces démembrements à Pita, toutes les étapes n’ont pas connu la
participation de l’Opposition. Car ses membres n’ont pu trouver un accord sur le schéma de
partage des postes, défini par les textes.
Avant cette formation, les bureaux ont été préalablement restructurés selon les nouveaux
critères. Officiellement installés, les membres ont prêté serment devant le juge de Paix de la
préfecture, sous la coordination de la commissaire déléguée au niveau de Pita, Hadja
Ramatoulaye Bah.
Des formateurs ont été sélectionnés par la CENI pour assurer cette formation des
démembrements à Pita. Il s’agit d’Issiaga Diallo, Mouctar Diallo, Amadou Binta Kéita et BelaBela Lamah.
Au nombre de 60 cadres, ils ont été répartis en deux groupes de 30 confiés à deux
formateurs en raison de deux jours par session, qui ont permis aux intéressés de se
familiariser avec les thèmes comme ‘’les différents scrutins en Guinée’’ ; ‘’le processus
électoral’’ ; ‘’rôle et responsabilité des membres des Bureaux de Vote (BV)’’ ; ‘’la tenue des
documents électoraux’’ ; ‘’la proclamation des résultats au niveau des BV’’ ; ‘’l’acheminement
de ces résultats au niveau de la commission de centralisation préfectorale’’.
AGP/06/04/016 EAB/MKC/KS/ST
100
http://www.nouvelledeguinee.com/fichiers/blog16b.php?type=rub2&langue=fr&code=calb539
0
Mamou: 153 étudiants évalués au compte du premier semestre (05/04/2016)
Par Mamadou Alpha Diallo, à Mamou
C’est parti pour cinq jours d’évaluation au sein de l’Institut Supérieur de Formation à
Distance (ISFAD) dans les différentes régions administratives de la Guinée.
Ici à Mamou, 153 étudiants, toutes options et tous niveaux confondus, ont débuté, mardi
l’évaluation pour le premier semestre de l’année scolaire 2015-2016 au lycée Amilcar Cabral.
Pour monsieur Sy Mamadou, directeur régional de L’ ISFAD, toutes les mesures sont prises
pour une meilleure réussite de cette évaluation. A noter aussi qu'il n’est pas permis aux
étudiants de rentrer dans les salles de classes avec des documents, et les téléphones.
Pour plus de transparence, les candidats sont installés un par table. Et chaque salle de
classe est surveillée par des professeurs. Les 153 étudiants sont répartis dans trois salles.
L’Institut Supérieur de Formation à Distance compte trois filières qui sont: le développement
communautaire, l’économie et le droit .Pour cette année scolaire, le développement
communautaire compte, de la première année à la troisième, 74 étudiants. Ils sont 33
étudiants en Droit et l’économie en compte 46. Cette première journée s’est passée sans
fausse note.
http://guineenews.org/sante-un-commando-anti-epidemique-pour-la-region-de-mamou/
Mamou : Un commando anti-épidémique pour la région (05/04/2016)
Par Badicko Diallo
Après les régions de Labé et de Boké, le gouvernement a décidé de mettre en place l’équipe
régionale d’alerte et de riposte aux épidémies de Mamou.
Sa mission, tout faire pour signaler la moindre menace épidémique à travers la région de
Mamou afin de juguler l’épidémie dans l’attente du déclenchement du plan de contingence
adapté.
Ils sont au total 31 agents de la santé et des membres de la croix rouge qui constituent cette
équipe. Les membres avaient suivi en août 2015 une formation militaire et académique de
11 jours à Maneah dans la préfecture de Coyah sur la prise en charge des épidémies (la
rougeole, le choléra, la méningite, la grippe H1N1 et la fièvre hémorragique à virus Ebola).
Le directeur régional de la santé Dr Mamoudou Kouyaté dégage ici les raisons de la mise en
place de cette équipe : « la Guinée est confrontée à de nombreuses maladies épidémiques.
La surveillance de ces maladies à potentiel épidémique n’a pas toujours permis une
détection précoce, indispensable pour mettre en œuvre une riposte rapide et adéquate afin
de contrôler dès le début de tels événements. Il est donc indispensable de renforcer le
système de santé guinéen dans ce domaine en mettant en place un réseau national d’alerte
et de riposte aux événements potentiellement épidémiques basé sur des équipes formées et
entraînées, pré-positionnées dans chaque région du pays et disposant des moyens
d’interventions sur le terrain », précise-t-il.
Pour être assez opérationnelle, cette équipe d’alerte et de riposte a bénéficié de 5 véhicules
et d’un centre de traitement des maladies à potentielles épidémiques au sein de l’hôpital
régional de Mamou.
http://guineematin.com/actualites/dalaba-hadja-ramatoulaye-bah-de-ceni-decue-de-lufdgdeclaration/
Dalaba : Hadja Ramatoulaye Bah de la CENI déçue de l’UFDG (04/04/2016)
Je note avec amertume et une grande déception l’interférence de hauts responsables de
l’UFDG à Dalaba et Pita dans mon travail concernant l’installation des démembrements.
101
En effet, dans la semaine du 28 Mars 2016, Monsieur Thierno Habib Barry, Maire de la
Commune Urbaine de Dalaba, Mamadou Oury Maire de la Commune Urbaine de Pita,
Mamadou Lamarana Barry AGP Dalaba, et la Députée Uninominale UFDG de Dalaba ont
perturbé mes séances de travail pendant les discussions avec l’opposition concernant les
listes proposées pour les nouveaux démembrements et surtout pendant les cérémonies
d’installation des nouveaux membres issus de la société civile, l’Administration et la
Mouvance. Pour ne citer qu’un exemple, les militants de l’UFDG ont encerclé le bâtiment où
a lieu la prestation de serment et certains d’entre eux ont fait des entrées et des sorties
intempestives pendant les cérémonies solennelles.
La Députée Uninominale UFDG de Dalaba, Mme Néné Hawa Diallo a fait irruption dans la
salle en pleine cérémonie en scandant le mot « Motion ! « Motion ! ».
J’ai aussitôt exercé mes prérogatives en lui demandant de sortir immédiatement de la salle.
Je lui ai dit de se référer à l’article 8 de la loi 016.
Je suis vraiment peinée de réaliser le manque de formation politiques et aussi le non-respect
de nos textes de loi.
L’interférence de ces 3 hauts responsables de l’UFDG est due en grande partie de
l’exigence d’inclure tous les partis qui sont représentés dans les préfectures de Dalaba et
Pita et de négocier entre eux afin que le partage des postes se fasse d’une manière
équitable. Il est simplement inacceptable que l’UFDG s’attribue 20 sur 23 postes à Dalaba et
21 postes sur 27 à Pita !
J’ai été verbalement abusée et physiquement menacée par les responsables de l’UFDG.
Quelle République nous voulons donc construire ?
Dalaba le 04 Avril 2016
Hadja Ramatoulaye Bah, commissaire à la CENI
http://guineematin.com/actualites/kindia-lexplosion-dun-obus-mort-blesse-grave-a-gareroutiere/
Kindia : L’explosion d’un obus fait un mort et un blessé à la gare routière (04/04/2016)
Quelques jours après la clôture de la campagne de destructions d’anciens stocks de
munitions et d’explosifs à Kindia, deux hommes (dont a un trouvé la mort) ont été victimes
dans l’explosion d’un obus à la gare routière de Kindia, a constaté Guineematin.com à
travers un de ses correspondants locaux.
C’est dans la matinée d’hier, dimanche 03 avril 2016, que monsieur Amadou Camara,
revendeur de métaux au grand marché de Kindia, a trouvé la mort dans l’explosion d’un
obus, alors qu’il tentait d’enlever les carcasses de cette munition.
Selon des témoins rencontrés par le correspondant de Guineematin.com, le défunt Amadou
Camara, âgé d’une trentaine d’années et originaire de la préfecture de Mamou, est un
spécialiste de la vente et d’achat des métaux. « C’est un habitué des faits. Souvent, il enlève
des carcasses des obus pour récupérer le fer qui se trouve à l’intérieur. Nous, on ne sait pas
comment c’est arrivé ; sinon, il était très fort dans cette activité », a expliqué Ousmane Sylla,
voisin du défunt.
Sur les circonstances de sa mort, Mohamed Camara, vendeur de bois, explique : « nous
étions assis tout près de nos marchandises lorsque nous avons entendu un grand bruit. On
s’est précipité pour aller voir ce qui se passe. Et, quand nous sommes venus, nous avons
trouvé qu’Amadou a perdu ces quatre membres et ses intestins étaient déjà sortis. Mais, il
respirait petit à petit. Et, celui qui était à côté de lui était gravement blessé au niveau des
épaules. Finalement, nous avons trouvé un véhicule pour les envoyer à l’hôpital. Mais,
Amadou Camara a rendu l’âme avant leur arrivée ! Et, l’autre est toujours hospitalisé ».
Pour sa part, trouvé au lieu de l’accident, l’adjudant-chef Samba Kébé, un des responsables
des démineurs du champ de tir de Kénendé, a expliqué à Guineematin.com que cette
explosion n’a rien à voir avec le déminage effectué récemment grâce au soutien de l’Union
européenne et l’ambassade de France au champ de tir de Kénendé. « Depuis 2014, certains
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citoyens ont gardé des obus avec eux comme ils ont entendu que l’affaire de Kénéndé est
clôturée. Ils veulent profiter avec ça pour les utiliser. Et, je profite de cette occasion pour
demander à tous les citoyens qui possèdent des obus de les rendre pour ne peut pas perdre
la vie inutilement comme ce dernier », a dit l’adjudant-chef Samba Kébé.
La semaine dernière une importante quantité d’obus a été récupérée dans une ancienne
boutique au quartier Manquépas par une équipe de démineurs. Ces différentes découvertes
alimentent les débats actuellement dans la ville de Kindia où plusieurs citoyens auraient
gardé ces explosifs depuis plusieurs années.
A l’heure actuelle, une équipe mixe (composée de policiers, de gendarmes et de militaires)
est déjà constituée pour mener des enquêtes afin de tenter de récupérer ces armements
auprès de la population de Kindia.
De Kindia, Sékou Komoya Kaba pour Guineematin.com
http://www.agpguinee.com/fichiers/livre.php?code=calb19246&langue=fr&type=rub17
Koundara : La SEG fait don de deux groupes électrogènes de 65 KVA à la population
(04/04/2016)
La Direction générale de la Société des Eaux de Guinée (SEG) vient d’offrir deux nouveaux
groupes électrogènes flambant neuf, de 65 KVA chacun, à la population de la préfecture de
Koundara, rapporte le correspondant de l’AGP dans la localité.
Ces deux groupes électrogènes, dont la cérémonie de réception officielle a eu lieu, vendredi,
1er avril 2016, dans la Commune Urbaine (CU), sous la présidence du préfet, Hassane
Sanoussy Camara, viennent faciliter la fourniture régulière de l’eau potable à la population.
L’arrivé de ces deux groupes de grande capacité permettra de poursuivre l’extension du
réseau de distribution d’eau potable dans la ville de Koundara vers les districts
périphériques, où les besoins d’approvisionnement en eau semble être poser avec
difficultés.
A la remise, le préfet de Koundara, Hassane Sanoussy a loué les efforts déployés par la
Direction préfectorale de la SEG, en collaboration avec le gouvernement du Pr Alpha Condé,
pour l’assistance qu’il ne cesse d’apporter aux populations des zones urbaines et rurales.
AGP/04/04/016 BYC/AC/ST
http://guineenews.org/ceni-la-cepi-et-les-12-cespi-de-labe-formees-et-installees/
Labé : La CEPI et les 12 CESPI formées et installées (04/04/2016)
Par Alaidhy Sow
Contrairement à d’autres préfectures de la Guinée, la mise en place des nouveaux
démembrements de la commission électorale nationale indépendante (CENI) s’est déroulée
sans incident majeur dans la préfecture de Labé.
Ainsi, les nouveaux membres de la CEPI (commission électorale préfectorale indépendante)
et des CESPI (commission électorale sous-préfectorale indépendante) de Labé ont été
installé puis formé ce weekend dans la capitale régionale (Labé) a constaté sur place
Guinéenews.
«Au jour d’aujourd’hui nous avons terminé et l’installation et la formation des démembrements. Cela nous a pris 3 jours (vendredi, samedi et dimanche). Donc, aujourd’hui lundi 04
Avril 2016, les CESPI sont rentrés et comme vous le constatez nous sommes à la première
réunion des membres de la CEPI » à confier El Hadj Lamine Sangaré, le président de la
CEPI de Labé.
Poursuivant son intervention, El Hadj Sangaré présente schématiquement la recomposition
de la CEPI et des CESPI de Labé : « pour la présidence au niveau des CESPI, tous ont été
reconduit sauf celui de Popodara où il y a eu permutation. Au niveau de la CEPI de Labé, il y
a eu des nouveaux entrants. Là aussi c’est d’abord au niveau de la société civile où il y a eu
un entrant ; au niveau de l’administration, les anciens ont été reconduits. Pour ce qui
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concerne les partis politiques, au niveau du bloc de l’opposition la majorité a été reconduite.
Par contre, au niveau de la mouvance, c’est là qu’il y a eu 4 nouveaux entrants. Grâce au
soutien des uns et des autres personnellement j’ai été reconduit », précise-t-il.
Par ailleurs, les différents acteurs de ces démembrements de la CENI à Labé ont tous été
outillés sur le suivi des élections en république de Guinée. Néanmoins, le doute plane
toujours sur la tenue des élections locales en cette année 2016. D’un côté la CENI demande
un report, de l’autre l’opposition réclame le respect des accords d’aout 2015, c’est-à-dire la
tenue de ces élections communales et communautaires en juin 2016.
http://www.conakryinfos.com/pita-un-maitre-coranique-arrete-pour-viol-presume-sur-soneleve-de-9-ans/
Pita : Un maitre coranique arrêté pour viol présumé sur son élève de 9 ans
(04/04/2016)
Alhassane Diallo, 45 ans, marié et père de six enfants, marchand et maître coranique, a été
arrêté ce lundi 4 avril 2016 pour viol présumé sur une mineure au quartier Ley-Sârè dans la
commune urbaine de Pita.
Il a été dénoncé par sa victime, Raguiata Bah, âgée de neuf ans. « Quand j’ai fini de lire le
Coran, narre Raguiata, il m’a entraînée dans sa chambre. Il a mis sa main entre mes jambes
et m’a demandé ce que je ressens. J’ai crié, il est sorti dehors voir s’il n’y a personne et j’en
ai profité pour m’enfuir ».
Le présumé violeur qui médite sur son sort dans les locaux du commissariat central de police
de Pita nie avoir violé la fillette, mais reconnait l’avoir tenté.
« J’ai essayé, mais Dieu ne l’a pas voulu », a-t-il confessé. Alhassane Diallo accuse un sort
qu’on lui aurait jeté : « Si je sors de cette situation, je ne le referais plus jamais. J’ai trop
honte ».
Et pourtant, ce père de famille originaire de Mamou a mauvaise réputation. A en croire ses
voisins de Ley-Sârè, le maître coranique serait père des jumeaux nés d’une relation avec
l’une de ses anciennes élèves.
Mais lui préfère parler de sa maîtresse. « On sortait ensemble, mais ne dites pas cela à la
radio », avoue-t-il.
Les parents de Raguita Bah et la police attendent les résultats de l’examen médical (qui
devrait intervenir ce mardi) pour savoir s’il y a eu pénétration ou simple tentative de viol.
Depuis Pita, M. Barry, Correspondant de Conakryinfos
http://guineenews.org/trafic-despeces-protege-a-tougue-le-prevenu-a-ete-juge-condamne-etla-saisie-incineree/
Tougué : Trafic d’espèces protégées - Le prévenu a été condamné et la saisie
incinérée (04/04/2016)
Par Alaidhy Sow
Arrêté le 20 mars derniers avec 235 kilogrammes de viande de brousse soit 11 sacs et demi
(remplis d’espèces intégralement protégées), Bozie Béavogui a été jugé et condamné le 30
du même mois par le juge de paix de Tougué qui l’a ensuite frappé d’une amende de 2 000
000 GNF au titre de dommages et intérêts, a appris Guineenews de sources officielles.
‘’Quatre (4) mois de prison ferme assortie d’une amende de 2 000 000 GNF'', c’est le verdict
rendu public mercredi dernier par la justice de paix de Tougué dans le dossier de la saisie de
235 kilogrammes de viande de brousse. Monsieur Victorien Haba le juge de paix de Tougué
précise: « on procède à l’exécution de la décision qui a été rendue par la justice de paix de
Tougué le 30 mars 2016. Cette décision était relative à un cas de circulation,
commercialisation, abattage d’espèces protégées, … Dans cette affaire, le principal accusé
Monsieur Bozie Beavogui a été condamné à 4 mois de prison ferme assortie d’une amende
104
de deux millions GNF (dommages et intérêts au profit de l’agent judiciaire de l’État) »
affirme-t-il.
L’incinération de la viande saisie a été effectuée ce jeudi 31 mars 2016 dans la préfecture de
Tougué, selon le Lieutenant-colonel Mamadou Bhoye Sow, le directeur général adjoint de
l’office, des parcs, des réserves et de la lutte contre la criminalité environnementale ; qui n'a
pas manqué non plus de dénoncer le réseau de braconniers dont le Fouta serait désormais
la plaque tournante. «Aujourd’hui, on est là pour l’incinération du produit. Nul n’ignore
aujourd’hui ce que nous vivons avec le développement d’une maladie appelée Ebola.
Comme vous le savez, cette maladie n’est pas venue du ciel mais de l’une de ces espèces.
Donc, nous essayons d’arrêter cette circulation parce qu’on a pris beaucoup de réseaux de
commerçants d’animaux sauvages entre la moyenne Guinée et la Guinée forestière ou entre
la moyenne Guinée et la Sierra Leone. C’est tout un réseau bien organisé », déclare-t-il.
De son côté, la directrice préfectorale de l’environnement de Tougué Mamadou Malal Baldé
estime que son territoire a été vidé de toute sa richesse forestière: « regardez chez nous à
Tougué, il ne reste pratiquement que quelques espèces de singes, tout le reste a été abattu.
En plus ils ont fini de détruire la forêt en coupant tous les grands arbres » déplore cet-autre.
« Ceci est un signal fort à l’adresse de tous ceux qui font le braconnage dans la préfecture
de Tougué » a averti le juge de paix.
Par ailleurs, contrairement au jugement rendu à la mi-mars à Dalaba dans une affaire
similaire, ce verdict a été un soulagement pour les services et organisations évoluant dans le
cadre de la protection de la Faune comme l’ONG ‘’Guinée Application de la loi faunique " qui
est régulièrement sur le terrain.
http://guineematin.com/actualites/cap-vote-245-600-000-gnf-voici-koubia-compte-faire-2016/
Koubia : Le CAP adopte un budget de 245 600 000 GNF… (03/04/2016)
…Voici ce que Koubia compte faire en 2016
La session du Conseil Administratif Préfectoral convoquée par lettre circulaire N° 013/RAL/P/
KBIA/ 2016 du 17 mars 2016, s’est tenue dans la salle de réunion du Bloc Administratif
Préfectoral du 30 au 31 mars 2016 sous la présidence de monsieur Amadou Sadio Diallo,
préfet de Koubia, a constaté Guineematin.com, à travers son correspondant local.
Ont pris part à cette session :
Les Secrétaires Généraux de Préfecture ;
Les Directeurs Préfectoraux et Chefs de Service ;
Les Sous-préfets ;
Les Maires des Communes Rurales ;
Les Présidents des Délégations Spéciales ;
Les Secrétaires Généraux des Communes Urbaine et Rurales ;
Les receveurs communaux ;
Les chefs des Services de Défense et de Sécurité ;
Les représentants des confessions religieuses ;
Le président du conseil préfectoral des Organisations de la Société Civile ;
Les représentants des partis politiques ;
Le Président de l’Union locale des travailleurs ;
Le Président de la CEPI ;
Le correspondant de l’Agence Guinéenne de Presse.
Soit un total de 55 Présents sur 58 Invités.
Amadou Sadio Diallo, préfet de Koubia
Monsieur Amadou Sadio Diallo, préfet de Koubia
105
Dans son discours d’ouverture, le Préfet a souhaité la bienvenue aux participants tout en
dégageant l’importance du présent conseil.
Poursuivant son intervention, le Préfet a exprimé sa réelle satisfaction et ses remerciements
à l’endroit des populations de Koubia, élus locaux, Administrateurs territoriaux et l’ensemble
des acteurs
Amadou Sadio Diallo, a ensuite rappelé les points inscrits à l’ordre du jour et a invité les
participants à une analyse approfondie qui aboutira à des recommandations pertinentes,
réalistes et réalisables, dont la mise en œuvre doit conduire à un bilan positif.
Dans le cadre du contrôle de l’Etat sur les activités des collectivités, il a rappelé les directives
par rapport à la relation entre Collectivités et la tutelle tout en insistant sur le respect des
normes et des procédures administratives et financières ;
S’agissant, des comptes administratifs exercice 2015 et des projets de budget exercice
2016, les Maires ont été invités à diligenter les dépôts des dits documents pour approbation.
Concernant le vol de bétail, le Préfet a remercié l’ensemble des acteurs pour les dispositions
prises. A cet effet, les forces de sécurité et la justice ont été interpellées pour veiller à
l’application des textes réglementaires en la matière.
Concernant la zone frontalière avec la République sœur du Mali, dans la Sous-préfecture de
Gadha Woundou, le Préfet a souhaité la collaboration avec les autorités locales pour
l’installation urgente dans cette zone des brigades permanentes pour assurer la sécurité des
populations et de leurs biens.
Par rapport au contrôle des présences des fonctionnaires et contractuels permanents de
l’Etat, le Préfet s’est réjoui de constater une amélioration dans le cadre du fonctionnement
des services. Mais, malgré cet état de fait, des dysfonctionnements ont été constatés.
Dans le cadre de la lutte contre EBOLA, le Préfet a remercié l’ensemble des acteurs
impliqués dans le processus de riposte, notamment le Gouvernement et les partenaires au
développement pour le renforcement des capacités du District sanitaire en médicaments,
consommables, matériels de protection et de la logistique roulante.
Après l’intervention du Préfet, le Conseil Administratif Préfectoral (CAP) a examiné les points
inscrits à l’ordre du jour.
Pendant deux jours, il y a eu la présentation des rapports d’activités des Communes, du Plan
d’action consolidé des besoins d’appui en formation des Communes Rurales par le
SPD/STD et des sectoriels, suivis de débats ;
Les recommandations suivantes ont été formulées :
I- Niveau communes :
Approuve le plan d’action Préfectoral consolidé des besoins d’appui en formation des
Communes Rurales par le SPD/STD de Koubia et le protocole d’exécution.
Le respect des normes administratives et procédures financières ;
De promouvoir l’intercommunalité pour un développement intégré ;
La prise en charge effective des contractuels temporaires des Centres de Santé ;
Faire un plaidoyer pour la restauration et l’équipement du Stade et de la maison des Jeunes
de Koubia ;
Invite les maires des Communes à tenir les conseils et remonter à temps les Extraits des
délibérations des conseils Communaux.
Recommande aux Communes l’inscription dans leur ligne budgétaire un pour cent (1%) pour
l’entretien des infrastructures et équipements.
Rendre opérationnel les unités de gestion des Points d’Eaux Modernes.
Invite les communes à délimiter et à sécuriser les domaines publics des infrastructures
sociales (marchés, centres de santé, Ecoles, terrains de sports, cimetières et bureaux) ;
La mise en place des comités de gestion des forets ;
Le respect des consignes de mise à feu précoce dans le cadre de la prévention des feux de
brousse ;
106
L’inscription dans les plans d’actions d’investissement (PAI) des budgets des Communes, le
reboisement,
Le respect de la procédure par rapport à la coupe de bois.
Renforcer la vigilance par rapport aux menaces terroristes ;
Promouvoir la pisciculture dans les communes.
II Niveau services Déconcentrés :
Invite le cabinet du Préfet à mettre en place une commission de suivi et de l’application des
résolutions et recommandations de la Présente session.
Encourage la contractualisation locale pour rendre opérationnel certains services ;
Face au virus Ebola qui a ressurgi dans notre pays, il a été invité aux uns et autres
d’observer les règles d’hygiène et de poursuivre les séances de sensibilisation au niveau des
populations.
Au chef de section Budget de présenter l’exécution du Budget Exercice 2015 au plus tard le
05 Avril 2016 ;
A l’autorité Préfectorale de faire un plaidoyer auprès du Gouverneur de la Région
Administrative de Labé pour la réinstallation du poste de sécurité de Timbering, souspréfecture de Gadha Woundou (frontière Guinée-Mali) ; l’achèvement des travaux de
construction de la route Koubia-Gadha Woundou (65 Km).
L’achèvement des travaux sur les ouvrages et le traitement des points critiques sur les axes
Koubia Gadha Woundou, Koubia-Matakaou Pilimini-Labé ; pour le bitumage de la voirie
Urbaine, l’électrification et l’adduction d’eau de la Commune Urbaine.
La construction d’un pont sur la Woundou en lieu et place du Bac.
Le bitumage de 65 km de la route nationale RN-28 Koubia-Labé ;
Auprès du Gouvernement l’équipement en mobiliers les bureaux déjà réhabilités avec l’appui
de l’Union Européenne ;
Auprès des sectoriels pour la reconstruction et l’équipement des bâtiments administratifs et
logements des fonctionnaires ;
Pour la fourniture d’une source d’énergie pour le relais des installations de la RTG afin de
couvrir effectivement la Préfecture de Koubia en Radio et Télé ;
Pour l’affectation d’un receveur à la Commune Urbaine ;
Auprès des départements pour l’obtention des subventions, des ressources humaines,
matérielles et financières pour le bon fonctionnement des services.
Sous-réserve de présentation de l’exécution du Budget 2015 par le chef de section Budget,
le Conseil Administratif Préfectoral adopte l’avant-projet de Budget Exercice 2016 de la
Préfecture de Koubia qui s’équilibre, en recettes et en dépenses à la somme de Deux Cent
Quarante Cinq Millions Six Cent mille (245 600 000) Francs guinéens.
De Koubia, Mamadou Alpha Diallo pour Guineematin.com
http://guineenews.org/securite-routiere-polemique-au-tour-de-limplantation-des-panneauxde-signalisation-a-labe/
Labé : Polémique au tour de l’implantation des panneaux de signalisation (03/04/2016)
Par Alaidhy Sow
À l'instar de plusieurs villes de la Guinée, Labé ne dispose pas de panneaux de signalisation
en ce vingt unième siècle. Une situation qui amène les spécialistes de la circulation à
qualifier la capitale de la Moyenne Guinée de "ville muette", a appris Guinéenews.
En prélude à la semaine spéciale sécurité routière déclenchée par la radio Espace Foutah le
lundi 28 mars 2016 dans le souci de freiner l’élan des accidents de la circulation à Labé, le
commissaire spécial de la sécurité routière n’a pas caché sa déception par rapport à
l’indolence et la léthargie de certaines autorités locales quant à l’implantation des panneaux
d’indication en centre urbain.
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Invité dans l’émission ‘’Accords et Désaccords'' ", le commandant Tidiane Sanoh parle de la
genèse du problème. « Moi je suis venu et j’ai trouvé que Labé est une ville muette. Donc, je
me suis levé et j’ai touché les autorités. L’ex-maire de la commune urbaine El Hadj Amadou
Thiam m’a signifié que les panneaux existent et qu’ils étaient regroupés à la garde
communale. Ainsi, j’ai récupéré les panneaux et je les ai déposés chez un calligraphe de la
place. Ensemble, on a essayé de mettre les panneaux en valeur. Cela, sans l’aide de
personne, aucune autorité. Après avoir mis les panneaux en valeur, nous avons informé
l’autorité communale que les panneaux sont en fin prêts. Mais, ce n'était plus l’équipe d'El
Hadj Thiam qui était aux affaires mais plutôt celle de la délégation communale spéciale.
Donc, on a procédé à la remise solennelle des panneaux en fin 2015. Ce jour, tout le monde
était content parce qu’on voulait implanter ces panneaux avant le 24 décembre 2015. Mais
malheureusement, il y a eu une batterie de promesses qui n’ont jamais en tout cas jusqu’à
présent pas été tenues », a fustigé le commissaire spécial de la sécurité routière de Labé.
Également invité dans la même émission, Morou Sow, membre de la délégation communale
spéciale de Labé a aussitôt répliqué en ces termes : « les panneaux-là sont toujours à la
commune. Le commandant Sanoh sait que les techniciens des travaux publics avaient
démontré que plusieurs de ces panneaux-là ne répondaient pas aux normes. Quand on a
posé le problème, tout de suite ceux qui avaient confectionné les panneaux se sont
constitués en ONG (organisation non gouvernementale). Donc, il fallait financer. »
À la question de savoir quel montant ces derniers avaient demandé pour l’implantation ne
serait-ce que des panneaux conventionnels, Monsieur Sow répond on ne peut plus clair. « Ils
ont demandé un montant et tout le monde connaît ce que la délégation a héritée à la mairie
de Labé (107 millions GNF de dettes). Donc, le montant était vraiment élevé parce que rien
que pour le ciment et les autres ingrédients ils étaient aux environs de 1 800 000 GNF »,
déclare-t-il.
Après ces déclarations, plusieurs observateurs se sont dit "indignés" par cette situation et
n’arrivent pas à comprendre comment une délégation communale urbaine, à l’image de celle
de Labé n’arrive pas à débourser une telle modique somme pour débloquer un tel projet
d’intérêt public ?
Tout compte fait, le commissaire spécial de la sécurité routière reste motivé : « c’est
seulement deux panneaux qui ont été jugé inutilisable, uniquement deux. Ainsi, je les ai
expliqué que j’ai déjà recensé tous les carrefours et point où les panneaux doivent être
implantés » à conclut le commandant Tidiane Sano.
Cet autre problème de sécurité routière vient s’ajouter sur le manque de personnel auquel
est confronté depuis quelques années le commissariat spécial de la sécurité routière.
Comme annoncé dans l’une de nos précédentes dépêches, toute la région de Labé ne
dispose que de deux professionnels de la routière (le commissaire et son adjoint).
http://guineeactu.info/actualite-informations/actualite-informations-generale/6339-enfantbattu-a-labe.html
Labé : Enfant violemment battu par son propre père (03/04/2016)
Par Kalidou Barry
Quel gâchis ! Tenez-vous bien, cet enfant a été violemment battu par son propre père. Cela
s'est passé le samedi le 26 mars 2016 dans le quartier Pounthioun, Commune urbaine de
Labé.
Le coupable, Thierno Billo, vendeur de pièces détachées à la gare routière de Conakry, a été
libéré grâce à la complicité de M. Bancs, syndicaliste de la section CNTG de Labé.
Je lance un appel solennel à toutes les organisations de défense des droits humains de se
joindre à nous pour rétablir cet enfant dans ses droits. Pour toute information utile, veuillez
contacter les numéros suivants:
Mme Ramatoullaye Diallo (mère de l'enfant battu), tél: 622 57 37 30
108
M. Diallo Mamadou Dian Mairie, membre de la société civile de Labé et assistant
coordinateur du Programme de renforcement de la famille (PRF - Labé) SOS - Villages
d'enfants Guinée, tél: 628 36 34 43 Email: [email protected]
Kalidou Barry
http://guinee7.com/2016/04/02/demembrements-de-la-ceni-lufr-en-parti-paria-face-alopposition-etau-pouvoir/
Fouta Djallon: Démembrements de la Ceni - L’UFR en parti paria face à l’opposition
et…au pouvoir (02/04/2016)
Le parti, Union des Forces Républicaines (UFR) loin d’être accepté par l’Opposition et la
Mouvance présidentielle dans les démembrements de la Commission Électorale Nationale
Indépendante (CENI).
C’est du moins ce qui ressort du constat dans la mise en place des démembrements de la
CENI pour les élections locales à venir.
De Kindia en Basse Côte à Dalaba au Fouta en passant par la ville carrefour Mamou, le
constat est le même. L’UFR est considérée comme un cheveu dans la soupe par l’opposition
qui soutient mordicus que ce parti n’est plus de son rang dans la mesure où le leader Sidya
Touré partage désormais les idéaux du parti au pouvoir.
«En acceptant un décret le nommant Haut Représentant du chef de l’Etat et un poste
ministériel pour l’un de ses cadres. Plus loin, les députés de l’UFR qui ont quitté le camp de
ceux de l’opposition. Donc il ne doit plus se réclamer de l’opposition», a-t-on indiqué.
Pis ! Le parti n’est pas la bienvenue au sein de la Mouvance présidentielle qui, de son côté,
dit que l’UFR n’a signé aucun accord avec le RPG/ Arc-en-ciel. Alors pas question de
l’aligner sur la liste de la mouvance dans les démembrements.
En tout cas à Kindia, Mamou et Dalaba, les militants du 3ème parti politique en Guinée,
selon les résultats de l’élection présidentielle de 2015, ne savent plus sur quel pied danser,
car ils sont à la fois rejetés en bloc par la mouvance et par l’opposition politique guinéenne.
Source : AGP
http://guineematin.com/actualites/kindia-fin-de-campagne-de-destruction-de-munitionsexplosifs/
Kindia : Fin de la campagne de destruction de munitions et explosifs (02/04/2016)
Le site du champ de tir de le première Région militaire de Kindia est désormais sécurisé. La
seconde phase de la campagne de destruction de munitions et explosifs a été clôturée le
jeudi 31 mars, au pied du mont Gangan, en présence des officiels guinéens et européens, a
constaté Guineematin.com surplace.
En 2013, l’explosion d’un obus a coûté la vie à deux jeunes gens à Kindia. Cet accident
mortel a permis aux autorités guinéennes de prendre conscience du danger que
représentaient d’importants stocks de munitions laissés à l’abandon au quartier Kenendè, au
site de champ de tir de Kindia. Le gouvernement a donc sollicité l’aide de ses partenaires de
l’Union européenne et de la France qui ont accepté de financer d’importants travaux pour
dépolluer le site et éliminer la menace qui pesait sur les populations riveraines.
La première phase de la campagne a été lancée en mars 2014. Elle a permis la destruction
de plus de trois cent tonnes de munitions et explosifs. Le volume très important des stocks
découverts, oblige la mise en route d’une nouvelle opération de dépollution du site entre
mars et avril 2016. Au total, ce sont près de 600 tonnes de stocks de munitions que les
démineurs français et guinéens ont pu détruire.
armes (1)Coût total de la campagne de dépollution du site : près de 9 milliards de francs
guinéens financés par l’Union européenne (5,6 milliards GNF), la France (1,1 milliard) et la
Guinée ( près de 2 milliards en matériel et équipements).
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« Les opérations ont été conduites par la Sécurité civile française et la Section de déminage
de l’Armée guinéenne » indique un communiqué de presse conjoint UE – Ambassade de
France.
Les autorités guinéennes, représentées au plus haut niveau à la cérémonie de clôture, par le
Premier ministre, chef du Gouvernement, Mamady Youla, ont salué à travers cette
campagne, un bel exemple de coopération. Mamady Youla avait également à ses côtés, le
ministre d’Etat en charge de la Défense nationale, Mohamed Diané et le ministre de l’Unité
nationale et de la Citoyenneté, Kalifa Gassama Diaby. Les autorités locales de Kindia
(Gouverneur, Préfet, Président de la Délégation spéciale) ont accueilli les délégations.
Dans leurs discours, les Ambassadeurs de l’Union européenne, Gerardus Gielen, et de la
France, Bertrand Cochery, ont souligné le succès de l’opération qui a permis de prévenir un
risque majeur sur la ville de Kindia. M. Gielen, a souhaité que le succès du projet contribue à
« la réconciliation nationale ».
En effet, le site du champ de tir de Kindia abrite des fosses communes des victimes de la
première et de la deuxième République. Des représentants des victimes ont donc fait le
déplacement pour assister à la cérémonie au cours de laquelle 12 tonnes d’explosifs ont été
détruites pour marquer de manière symbolique la clôture de la campagne.
Enfin, une plaque commémorative a été dévoilée par les deux ambassadeurs et le ministre
de l’Unité nationale et de la Citoyenneté.
Sékou Komoya Kaba et Ibrahima Baldé pour Guineematin.com
http://arts224.com/vers-la-1er-edidtion-du-festival-des-arts-du-rire-de-labe/
Labé : Vers la 1ère édition du Festival des arts du rire (02/04/2016)
Par arts224
Cette année, se tiendra la première édition du Festival des arts du rire de Labé (FAR) du 28
Avril au 2 Mai 2016 dans la capitale régionale de la moyenne Guinée.
Organisé par la structure évènementiel Soudou Daardja Prod’ avec l’appui des autorités de
Labé, le FAR est une initiative de l’humoriste Guinéen Mamadou Thug. Il est parrainé par le
célèbre comédien Africain Adama Dahico de la Cote d’Ivoire.
Le thème principal de cette première édition est ‘’Tue la vitesse et Assure ton business‘’, une
manière de sensibiliser les conducteurs des engins roulant en particulier les ‘’taxi moto’’ qui
enregistrent beaucoup d’accident chaque jour et battent le record chaque année en grand
nombre d’accident routiers.
Pendant 5 jours, la ville de Karamoko Alpha enregistrera la participation de 60 artistes
guinéens confirmés dans diffèrent secteurs comme l’humour, la Poésie, le théâtre, le conte,
la mode, la Musique et le tourisme. Eventuellement un atelier de formation sur le thème ‘’Le
métier du comédien’’ sera animé par Adama Dahico.
Selon M. Mohamed Diallo connu sous le nom d’artiste Mamadou Thug, le directeur dudit
festival : « l’idéal de cet évènement serait de rendre la ville de Labé dans les années futures,
la capitale du rire de la Guinée ».
Donc tous rendez-vous à Labé du 28 avril au 2 mai prochain.
http://guineenews.org/securite-routiere-deux-policiers-seulement-pour-la-region-de-labe/
Labé : Sécurité routière - Deux policiers seulement pour la région de Labé (01/04/2016)
Par Alaidhy Sow
C’est un secret de polichinelle que les fonctionnaires guinéens sont très mal déployés sur le
territoire national car tous les salariés de l’État, préfèrent exercer en plein centre-ville pour ne
pas dire au niveau de la capitale. La situation actuelle du personnel de la sécurité routière en
est la parfaite illustration, a appris la rédaction locale de votre quotidien électronique
Guinéenews de sources officielles.
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Pour une région comme Labé qui compte actuellement cinq (5) préfectures, la direction
régionale de la police routière ne dispose que de deux agents : le commissaire spécial et son
adjoint. Pour gérer la circulation urbaine, ses deux agents sont obligés de faire recours au
service d’un autre groupe de policiers concocté de part et d’autre, a constaté sur place
Guinéenews.
« L’effectif de la police routière de Labé, de nos jours, nous sommes au nombre de 3, mais
présentement nous ne sommes que deux agents actifs puisque moi je suis le commissaire
spécial de la sécurité routière, j’ai un adjoint le commandant Samba Alarba Bah et capitaine
Ousmane Barry qui est malade (fracturé au cours d’un accident de circulation et alité à
Dubreka) », affirme le commissaire spécial de la sécurité routière de Labé, le commandant
Tidiane Sanoh.
Parlant des difficultés qui assaillent son service, le commissaire spécial de la sécurité
routière n’est pas allé du dos de la cuillère. « Je rencontre d'énormes problèmes avec cet
effectif parce que j’aimerais utiliser des agents qui ont la maitrise de la sécurité routière. Mais
par manque de moyens, je suis tenu et obligé d’utiliser certains qui ne connaissent pas la
déontologie de la police routière. Mais quand même, chaque matin j’arrive à leur donner des
cours avant le terrain. Sinon, une ville comme Labé, on ne peut pas imaginer qu’il n’y a que
deux ou trois personnes qui sont déployées pour la canalisation, pour les constats des
accidents, …Vraiment, c’est déplorable », fustige-t-il.
« Vous savez Labé est grand, les carrefours sont importants, si l’effectif était au complet,
chaque matin, j’allais planifier les agents au niveau des différents carrefours. Ainsi, à chaque
fois mon adjoint peut passer à plusieurs reprises pour superviser. Mais à l’heure-là, on n’a
pas d’effectif et il faut souvent abandonner le bureau pour les carrefours ; après quand on
vous appelle vous revenez au bureau », poursuit-il.
Ainsi, commandant Tidiane Sanoh n’a pas manqué d’égrener ses besoins afin de gérer
convenablement la circulation routière au niveau de la région. « Pour Labé, si j’ai 18 ou 20
agents, ça va faire l’affaire parce que les différents carrefours sont déjà recensés quoique les
panneaux ne sont pas encore recensés mais la présence des agents peut suffire pour gérer
les infractions et certains cas d’accidents », explique-t-il.
Selon nos informations, sur les 13 000 agents de la sécurité routière que comptent notre
cher pays, 11 000 sont concentrés au niveau de la capitale Conakry. Par ailleurs, avec les
multiples et quotidiens accidents enregistrés surtout avec les motards dans les villes de
l’intérieur du pays, il serait temps que les autorités en charge de la sécurité se penchent
réellement sur cette question en procédant à un redéploiement du personnel de la sécurité
routière.
http://kababachir.com/labe-palais-de-kolima-transforme-lieu-de-refuge-de-loi-2/
Labé : Le palais de la Kolima transformé en un lieu de refuge de hors-la-loi
(01/04/2016)
Le palais de la Kolima de Labé autre fois un bijou national est devenu depuis un certain
temps un lieu indésirable du grand public. Situé dans le quartier de Dow Saré dans la
commune urbaine de Labé en face du stade régional El hadj Saifoulaye Diallo qui aussi, par
manque d’entretien se trouve dans un piteux état, ce palais qui abritait à l’époque des grands
évènements culturels est transformé en un lieu de refuge par certains bandits.
Souleymane Baldé Zakino décrit les lieux : « Comme nous sommes tout près de la Kolima
matin et soir, je sais qu’il y a des choses anormales qui se passent là-bas mais aussi au
niveau du Stade Régional de Labé. Surtout [au niveau de la] Kolima où se trouve un maquis
donc il y a l’insécurité totale à ce niveau. La journée, les gens qui fréquentent, passent leur
temps à se battre là-bas. Même les gens de passage s’arrêtent tout le temps pour regarder
des scènes de ce genre » Avance-t-il. S’agissant de la nuit, il va droit au but : « Les gens
sont attaqués là-bas les nuits. »
Le préfet de Labé, commandant Mamadou Lamarana Diallo interpelé sur cette « favela » en
gestation reconnait que : « Le palais de la Kolima est transformé en maquis. Il y a plusieurs
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choses qui se passent là-bas durant la nuit, même à l’intérieur du stade. Il y a beaucoup de
personnes qui fréquentent ces lieux surtout les nuits, ils ont transformé là-bas en lieux de
débauche ». Avant de se souvenir : « C’est un bijou pour Labé bien qu’on pas eu les moyens
pour restaurer le coin. »
Pour finir, le préfet promet de s’investir pour sécuriser les lieux : « (…) Le peu [de moyens]
que nous avons, nous allons essayer non seulement d’assurer d’abord la sécurité de nos
citoyens et de leurs biens et puis essayer aussi de protéger ce que nous avons actuellement.
Les autorités vont essayer de prendre toutes les dispositions pour mettre fin à ces sales
problèmes qui se font dans le palais [de la] Kolima ».
En attendant la tenue de cette promesse du préfet de Labé, les riverains et les usagers des
différentes ruelles vivent dans l’espoir d’être attaqués du jour au lendemain.
Sally Bilaly Sow, correspondant kabanews à Labé