Evaluation des licences de l`Université du Sud Toulon-Var
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Evaluation des licences de l`Université du Sud Toulon-Var
Section des Formations et des diplômes Evaluation des licences de l’Université du Sud Toulon-Var 2011 Section des Formations et des diplômes Evaluation des licences de l'Université du Sud Toulon-Var 2011 Section des formations et des diplômes Rapport sur l'offre de formation "licence" de l'Université du Sud ToulonVar Vague B – 2012-2015 Campagne d’évaluation 2010/11 Préambule Créée en 1979 en tant qu’université de plein exercice, l’Université du Sud-Toulon-Var (USTV) succède à un Institut Universitaire de Technologie (IUT) et à un Centre universitaire respectivement ouverts en 1968 et 1970. L’USTV a une implantation géographique exclusivement varoise, éclatée toutefois sur quatre sites distincts : un site principal sur un campus de 32 hectares à La Garde et La Valette, à l’est de Toulon ; une antenne à Draguignan (IUT, Droit) ; une antenne à Saint-Raphaël (IUT) et une implantation en devenir à Toulon même (Contrat de Plan Etat Région en cours (CPER) – livraison prévue en 2013). Avec 10 000 étudiants, l’Université est de taille modeste, et ce, sans doute, en raison de l’importance des établissements voisins comme l’Université de Nice-Sophia-Antipolis, l’Université d’Avignon, et le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) d’Aix-Marseille. Pour autant, l’USTV participe largement à la richesse de l’offre de formation régionale dispensée dans les neuf composantes qu’elle regroupe, à savoir : six Unités de Formation et de Recherche (UFR alias Facultés), un Institut Universitaire de Technologie (IUT), une école d’ingénieurs et un Institut d’Administration des Affaires (IAE). Cette offre de formation s’organise classiquement en un riche panel de formations technologiques dispensées en deux ans, débouchant sur la délivrance de sept Diplômes Universitaires de Technologie (DUT) et deux Diplômes d’Etudes Universitaires Scientifiques et Techniques (DEUST). Elle comprend un premier cycle d’études supérieures (niveau L) décliné en 14 mentions ou spécialités de licences générales et 22 licences professionnelles, ainsi qu’un second cycle d’études universitaires (niveau master) organisé autour de 50 spécialités de master, dont 11 en recherche assurant un continuum logique aux formations de premier cycle. L’Université offre également trois diplômes d’ingénieur. L’USTV possède une école doctorale (ED) et organise ses activités de recherche autour de trois thématiques principales : la mer, la sécurité et l’environnement. Cette recherche s’effectue dans quinze laboratoires de sciences fondamentales (dont neuf unités mixtes de recherche-UMR) et six laboratoires de sciences humaines et sociales, tous labellisés. En 2009, l’USTV employait 460 enseignants dont 287 de statut universitaire parmi lesquels une forte majorité d’enseignants de rang B (75 %). L’USTV est, avec les Universités Pierre et Marie Curie, Nice-Sophia-Antipolis, Corte, Gênes et Turin, l’un des membres fondateurs du Pôle de Recherche et d’enseignement supérieur Euro-Méditerranée. 1 Projet pédagogique Appréciation : Les formations de premier cycle (niveau licence) couvrent quatre grands domaines disciplinaires, dont 3 seulement sont soumis à l’évaluation : - Arts, lettres, langues, avec 4 mentions de licence : Langues, littératures et civilisations étrangères (LLCE)-Anglais, LLCE-Espagnol, Lettres et Langues étrangères appliquées (LEA) ; - Droit, économie, gestion avec 3 mentions de licence : Droit, Économie et Sciences de gestion ; - Sciences, technologies, santé avec 7 mentions de licence : Physique-Chimie (PC), Biologie, Chimie et Biochimie marine, Mathématiques, Mathématiques appliquées et sciences sociales (MASS), Sciences pour l’ingénieur (SPI), et Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS). Cette offre pédagogique semble répondre au besoin socioéconomique local. L’ensemble du projet pédagogique est de facture très classique, quel que soit le domaine disciplinaire concerné. On constate globalement une bonne adéquation entre le contenu des programmes proposés et les objectifs poursuivis par les formations, ainsi que le souci d’une progressivité régulière des enseignements, notamment dans les formations conçues sur un cycle de 3 ans. Celle-ci s’exprime par la mise en place d’enseignements communs et généraux dispensés sur 3 voire 4 semestres, puis par l’introduction de « parcours » différenciés sur les deux semestres restant afin d’orienter progressivement les publics soit vers des formations professionnelles soit vers des poursuites d’études nécessairement plus ciblées. C’est le cas dans les licences Sciences et techniques des activités physiques et 3 sportives (2 parcours) ; Sciences pour l’ingénieur (2 parcours) ; Biologie (2 parcours) ; Physique et Chimie (3 parcours), Langues étrangères appliquées (2 parcours), Langues, littératures et civilisations étrangères-Anglais (2 parcours). On retient également, dans la plupart des mentions, la présence d’enseignements transversaux et complémentaires (anglais, informatique, culture générale, préparation au projet professionnel…), tout en regrettant que certains d’entre eux ne débouchent pas sur la délivrance d’une certification ; on apprécie la recherche d’une articulation entre ces enseignements (lorsqu’ils sont proposés) et les disciplines de base. On note néanmoins des lacunes ponctuelles. Ainsi, on regrette que dans nombre de formations les modes d’évaluation des compétences acquises au moyen de ces unités d’enseignement (UE) complémentaires n’apparaissent pas, ou encore que certains enseignements transversaux pourtant fondamentaux fassent défaut. C’est le cas de la méthodologie du travail universitaire (absente dans les dossiers principaux des mentions Droit et LLCE-Anglais). On s’interroge également sur l’importance accordée à ces enseignements dans certaines formations, au détriment peutêtre des enseignements fondamentaux. On comprend mal l’absence de travaux dirigés dans certaines disciplines fondamentales (mentions Biologie et Mathématiques appliquées et sciences sociales), on relève parfois un certain déséquilibre entre les différents types d’enseignement que sont le cours magistral, les travaux pratiques et les travaux dirigés (ex. : Sciences technique des activités physiques et sportives-STAPS).On déplore, dans les formations transversales ou bi-disciplinaires (ex. : les mentions Mathématiques appliquées et sciences sociales et Sciences de gestion) un cloisonnement excessif de chacune des disciplines concernées et une juxtaposition des connaissances qui nuisent lourdement à l’homogénéité et à la transversalité de la formation. Points forts : Une adéquation satisfaisante au milieu socioéconomique. Une adéquation entre les contenus de programmes et objectifs de formation. Des contenus de formation très classiques. La progressivité et la cohérence générale des programmes. Points faibles : Quelques lacunes dans l’utilisation des enseignements transversaux, notamment l’enseignement de la méthodologie du travail universitaire. Des imprécisions sur les modes d’évaluation des UE d’enseignements complémentaires ou transversaux. Certains déséquilibres dans l’articulation des différents types d’enseignement (CM, TP, TD). 2 Dispositifs d’aide à la réussite Appréciation : Globalement, les dispositifs d’aide à la réussite restent des initiatives individuelles et les dossiers ne font apparaître ni une réflexion, ni une politique appuyée par l’établissement. On observe une utilisation très inégale et très disparate des dispositifs d’aide à la réussite actuellement en vigueur et pourtant fortement encouragés : Plan réussite en licence (PRL), tutorats, dispositifs d’accompagnement pour publics spécifiques (handicapés, salariés…), UE de remise à niveau etc. Certaines mentions n’évoquent même pas cette question (STAPS, Sciences pour l’ingénieur, LEA). On note également des systèmes de contrôle des connaissances parfois ambigus ou opaques, avec des compensations entre UE peu lisibles pour l’étudiant et associant, de manière confuse, contrôle continu et examen terminal (mentions LLCE-Anglais et Economie), avec globalement un recours insuffisant au contrôle continu. On retient néanmoins de réels efforts dans certaines formations pour accompagner les étudiants, les orienter, les informer, et leur assurer un parcours réussi. C’est le cas dans la L3 en Sciences de gestion, qui prévoit, pour les étudiants accueillis après un Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) ou un Brevet de Technicien Supérieur (BTS), des UE de remise à niveau, un tutorat spécifique et l’utilisation, exceptionnelle en L3, du Plan Réussite Licence. On remarque, par exemple, le recours à du tutorat ou du parrainage assuré par des étudiants seniors (mentions Droit et Biologie) ; la possibilité d’adaptation de la formation sur un temps plus long pour les étudiants en difficulté (mention Chimie et Biochimie marine) ; la mise en place d’entretiens personnalisés (mention Mathématiques appliquées et sciences sociales) ou de « passerelles » (mention Économie) en vue d’une réorientation des étudiants en situation d’échec. On déplore, toutefois, que ces dispositifs sont le plus souvent utilisés isolément alors même que les 4 importants taux d’échecs dans certaines des formations proposées devraient, semble-t-il, inciter les équipes pédagogiques à un recours systématique et cumulé à plusieurs de ces dispositifs en jouant sur leur complémentarité. Point fort : Des initiatives intéressantes (UE de remise à niveau, parcours adapté dans le temps, entretiens personnalisés d’orientation, passerelles, tutorat et parrainage…) qui restent individuelles, mais qui ne semblent pas être l’apanage de l’établissement. Points faibles : Une utilisation insuffisante des dispositifs d'aide à la réussite actuellement en vigueur. Une utilisation isolée de certains dispositifs alors que leur cumul assurerait de meilleurs résultats. Un recours insuffisant au contrôle continu. Des règles de contrôle des connaissances et de compensation entre UE souvent complexes, opaques et peu compréhensibles. Une diffusion généralement insuffisante d’informations à visée d’orientation. 3 Insertion professionnelle et poursuite des études choisies Appréciation : L’offre de formation de l’USTV présente globalement une bonne articulation entre les formations de licences générales, les formations de licences professionnelles et les masters. Certaines mentions affichent d’ailleurs une réflexion sur les masters et les poursuites d’études possibles. Les parcours diversifiés proposés en L3 témoignent de ce souci. La pratique de stages obligatoires semble bien intégrée au dispositif général de formation : c’est notamment le cas pour les mentions LLCE Anglais et Espagnol, de Langues étrangères appliquées, Sciences de gestion, Chimie et Biochimie marine et STAPS. On retient également la pratique obligatoire de séjours à l’étranger dans les formations linguistiques (mentions LLCE Anglais et Espagnol), tout en déplorant l’absence générale d’une incitation à la mobilité internationale dans toutes les autres formations, alors qu’elle est devenue pourtant indispensable de nos jours. On note des initiatives intéressantes, mais exclusives à certaines mentions telles la formation à la présentation d’un curriculum vitae, l’exercice à l’entretien d’embauche ou l’intervention de chercheurs chargés d’évoquer devant les étudiants leurs thématiques de recherche et plus globalement leur activité de chercheur (ex : mention Mathématiques). Plus générale est la présence dans le cursus d’une UE de préparation au projet professionnel personnalisé (PPP) que l’on retrouve dans les mentions Sciences de gestion, Economie, Mathématiques et Biologie. Toutefois, on ne peut occulter l’absence générale d’un suivi des étudiants et d’une observation de leur devenir soit dans le monde professionnel, soit dans le cadre d’une poursuite des études. Cette observation permettrait de donner tout leur sens aux dispositifs d’insertion mis en place. L’analyse des résultats collectés permettrait un ajustement de ces dispositifs et en assurerait une meilleure efficacité. Points forts : La bonne articulation générale entre les niveaux de licence et masters. La pratique des stages obligatoires dès le niveau L (parfois dès la L1). La présence d’une UE de préparation au projet professionnel personnalisé (à généraliser). Points faibles : L’absence de suivi des étudiants diplômés. L’absence d’incitation à la mobilité internationale et européenne. 5 4 Pilotage des licences Appréciation : La plupart des mentions de licence proposées par l’USTV font apparaître une grande faiblesse au niveau du pilotage. Seul un tiers des mentions proposées fait exception à cette observation : ce sont les mentions LLCE-Anglais, Droit, Sciences de gestion, Biologie et Chimie et Biochimie marine. Dans ces formations, l’équipe pédagogique apparaît structurée et organisée, autour de responsables pédagogiques ou d’enseignants référents qui garantissent un encadrement de qualité et assurent une observation suivie de la formation (grâce parfois à la présence d’un conseil de perfectionnement comme en Sciences de gestion) qui propose les ajustements indispensables à la bonne adéquation de la formation au milieu socioéconomique. Dans tous les autres cas, le pilotage fait cruellement défaut : les enseignants y apparaissent isolés, sans coordination réelle, ni de leurs enseignements, ni de leur pédagogie (ex. : la mention Mathématiques et sciences sociales) ; les équipes sont souvent déséquilibrées avec un recours pléthorique aux intervenants extérieurs (ex. : mentions Langues étrangères appliquées). D’une manière générale, et même lorsque le pilotage apparaît de qualité, on déplore l’absence générale d’analyse des flux entrants, l’absence à peu près totale d’utilisation d’indicateurs de suivi, l’absence totale d’évaluation des enseignements par les étudiants, le défaut de valorisation, le peu de contacts avec l’enseignement secondaire… On relève de même beaucoup de laxisme dans la manière dont les documents d’information et d’évaluation (fiches RNCP) sont renseignés. Au total, les pratiques de l’évaluation au sens général du terme, de plus en plus répandues, ne semblent pas être encore en usage à l’USTV. Points forts : L’expérimentation de « Responsables pédagogiques », d’enseignants référents, de conseils de perfectionnement dans certaines mentions de licence. Dans certaines mentions, des équipes bien organisées et structurées. Points faibles : Une absence générale d’indicateurs de suivi. Une absence d’évaluation des enseignements par les étudiants. L’existence d’équipes pédagogiques monodisciplinaires. Une absence d’un conseil de perfectionnement dans certaines formations professionalisantes. Des équipes parfois pléthoriques, avec recours massif à des intervenants extérieurs. Des dossiers d’évaluation de qualité très insuffisante et lacunaire. à visées très Recommandations pour l’établissement Pratiques et méthodes apparaissent au total très disparates en ce qui concerne l’offre de formation de niveau licence à l’USTV. Il serait donc souhaitable : - D’accorder beaucoup plus de soin à l’utilisation et au renseignement des documents utiles aux évaluations. - De s’inspirer des bonnes pratiques développées dans certaines formations pour les adapter dans les cursus où elles font défaut (aide à la réussite, pratique des stages, pilotage…). - De mutualiser certains enseignements entre formations voisines. - De réfléchir à la mise en place d’une certification pour valider certains enseignements complémentaires (anglais, informatique…). - De développer les pratiques d’information en direction des établissements d’enseignement secondaire. - De développer les pratiques de valorisation en direction des milieux professionnels. 6 - De s’engager résolument et à tous les niveaux dans les pratiques d’évaluation et d’autoévaluation, avec analyse des flux, indicateurs de suivi, analyse des taux de réussite et d’échec, afin de proposer une offre de formation évolutive et en réelle adéquation avec le besoin local. - De développer la mobilisation à l’international dans une région frontalière où le taux de chômage est important. 7 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001022 Domaine : Arts, lettres, langues Mention : Langues, littértures et civilisations étrangères-Anglais Présentation de la mention La licence mention Langues, littératures et civilisations étrangères (spécialité Anglais) proposée par l’Université du Sud Toulon-Var est, avec un volume horaire global de 1454 h, une formation organisée à partir d’une structure identique pour chaque semestre, avec une UE de langue, une UE de littérature, une UE de civilisation et une UE d’ouverture. L’articulation avec les masters accessibles aux étudiants diplômés est renforcée par l’introduction de deux parcours de pré-spécialisation en L3 (Français langue étrangères (FLE) et Métiers de l’enseignement). La spécialisation des étudiants est progressive et diversifiée, avec l’acquisition de compétences additionnelles en LV2 (voire en LV3) et en bureautique. Les débouchés de cette formation sont très classiquement ceux d’une licence LLCE-spécialité Anglais, avec principalement les carrières orientées vers la recherche et l’enseignement. D’autres champs professionnels dans lesquels les connaissances et les compétences linguistiques acquises pourront être utilement valorisées sont accessibles aux étudiants diplômés, avec ou sans formation complémentaire : traduction, interprétariat, communication, culture, tourisme, fonction publique… Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 136 Nombre d’inscrits en L2 40 Nombre d’inscrits en L3 50 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR % d'abandon en L1 36 % % de réussite en 3 ans 63 % % de réussite en 5 ans 70 % % de poursuite des études en master ou dans une école NR % d'insertion professionnelle NR 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La formation est organisée sur six semestres équilibrés et lisiblement structurés à l’identique, avec trois UE fondamentales (langue, littérature, civilisation) et une UE d’ouverture et des enseignements assurés majoritairement en TD, avec utilisation limitée des TICE en grammaire et phonologie/phonétique. Les compétences additionnelles (LV2, bureautique), avec certification C2i, sont acquises à chaque semestre dans le cadre des UE d’ouverture. Les étudiants ayant choisi le parcours FLE en L3 sont astreints à l’apprentissage d’une langue non-germanique et non romane. L’acquisition des compétences transversales, pas plus que leur mode d’évaluation, n’est pas mentionnée dans le dossier, en dehors d’une allusion peu explicite à une unité d’enseignement transversale facultative (UETF). Les connaissances et les compétences des étudiants sont évaluées en utilisant les différentes combinaisons examen terminal/contrôle continu, le contrôle continu intégral n’étant jamais retenu, pas même en L1. Les cinq niveaux de compensation sont clairement expliqués, avec des notes minimales exigées en L1 et en L2/L3. L’évaluation de la formation et des enseignements par les étudiants UE par UE semble être seulement à l’étude. Un ensemble de dispositifs a été mis en place pour les primo-entrants : entretien obligatoire avec un enseignant référent, tutorat d’accompagnement facultatif, conférences disciplinaires ou transdisciplinaires, utilisation d’une plateforme d’information pédagogique. L’acquisition des outils méthodologiques est intégrée aux différents enseignements dispensés. Aucune information n’est donnée sur la nature des actions de remédiation entreprises dans le cadre du tutorat d’accompagnement, ni sur son suivi par les enseignants référents. Les deux parcours de pré-spécialisation introduits en L3 sont en cohérence avec des champs professionnels spécifiques. Même si des réorientations sont possibles vers d’autres licences (LEA, LV2, Lettres modernes), l’absence de choix d’options dans les UE d’ouverture limite le nombre de passerelles. Le mode d’évaluation du PPE, auquel deux ECUE sont consacrés en L1, est vague et peu adapté. Les trois domaines abordés (langue, littérature, civilisation) conduisent aux trois spécialités du master Langues, littératures et civilisations. L’articulation licence/master est particulièrement bien pensée, avec la création, en L3, des deux parcours de pré-spécialisation permettant une poursuite des études vers d’autres masters, avec un stage d’observation pour le parcours Métiers de l’enseignement. Les ECUE de communication de L2 sont des passerelles vers une licence professionnelle Communication des organisations et journalisme. L’encouragement à la mobilité internationale est intégré dans la formation, avec un stage de 6 semaines minimum obligatoire en pays anglophone et des possibilités d’études pour lesquelles aucune information précise n’est donnée (établissements universitaires partenaires, flux d’étudiants concernés). En l’absence d’indicateurs, la poursuite des études et la réussite en master, l’insertion professionnelle et le devenir des sortants non diplômés font l’objet d’un traitement uniquement discursif. La formation, avec une équipe pédagogique composée de 3 PR, 7 MCF, 3 PRAG relevant tous de la 11ème section et complétée par des intervenants spécifiques pour les parcours de préspécialisation, est placée sous la responsabilité d’un directeur des études assisté d’un responsable pédagogique par année. On notera globalement une certaine stabilisation des effectifs et des taux de réussite en L1 aux alentours de 30 % depuis 4 ans, les taux de réussite en L2 et L3 montrant une baisse inquiétante sur les deux dernières années. Le dispositif de suivi collectif et personnalisé mis en œuvre semble avoir induit un certain nombre d’actions correctives. Les membres de l’équipe pédagogique participent à un ensemble de dispositifs classiques à destination des lycéens, les actions de valorisation de la formation étant apparemment limitées à des contacts informels avec quelques représentants des milieux économiques. Points forts : L’introduction en L3 de deux parcours de pré-spécialisation avec des contenus cohérents et une articulation licence/master particulièrement bien pensée. L’introduction en L2 de deux ECUE de communication permettant une réorientation vers la licence professionnelle Communication des organisations et journalisme. Des enseignements assurés majoritairement en TD et des semestres particulièrement bien équilibrés. De bons dispositifs spécifiques pour les étudiants présentant des contraintes particulières. La clarté des règles de compensation avec cinq niveaux d’application et des notes minimales exigées. Un bon ensemble de dispositifs mis en place à l’attention des primo-entrants. L’existence d’UE d’ouverture multifonctionnelles aux six semestres. Des réorientations possibles, mais limitées, vers d’autres mentions de licence (LEA, LV2, Lettres modernes). 2 Points faibles : Une annexe descriptive au diplôme et la fiche RNCP renseignées a minima. Une acquisition des compétences transversales et des modes d’évaluation abordés à la marge et l’absence de précisions sur l’UETF (Unité d’Enseignement Transversale Facultative) et sa prise en compte dans les résultats de l’étudiant. Une absence de dispositifs d’évaluation de la formation et des enseignements par les étudiants UE par UE. Une absence d’UE dédiée à la méthodologie du travail universitaire intégrée aux enseignements. Une absence de précisions sur le stage obligatoire en pays anglophone (nature, préparation, déroulement, suivi) et sur les flux d’étudiants de licence réellement concernés par les semestres d’études à l’étranger. Une absence totale d’indicateurs sur la poursuite des études et l’insertion professionnelle. Des dispositifs de valorisation limités à quelques contacts informels avec les milieux socioprofessionnels. Un dossier parfois confus et répétitif. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Il conviendrait d’accélérer la réflexion en cours sur la mise en place de dispositifs d’évaluation de la formation et des enseignements. Il serait souhaitable qu’une réflexion approfondie soit menée, dans le prolongement des parcours de préspécialisation, sur les champs professionnels accessibles aux étudiants diplômés. L’acquisition des compétences transversales, des outils méthodologiques et leur mode d’évaluation devraient faire l’objet d’un traitement spécifique, avec mise en place d’un livret de compétences. Il serait souhaitable de proposer plus d’options dans les UE d’ouverture pour favoriser les réorientations vers des licences autres que celles indiquées. Il serait nécessaire de clarifier les dispositions relatives à l’environnement administratif et pédagogique du stage obligatoire en pays anglophone. Il conviendrait de réfléchir à la mise en place d’une politique plus volontariste et plus innovante de valorisation de la formation, avec actions spécifiques en direction des milieux socioprofessionnels (stages, intervenants professionnels extérieurs…). 3 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001023 Domaine : Arts, lettres, langues Mention : Langues, littératures et civilisations étrangères-Espagnol Présentation de la mention La mention Espagnol de l’Université du Sud Toulon-Var propose une formation préparant aux métiers d’enseignement de langue espagnole, que ce soit dans le secondaire ou le supérieur, selon la poursuite des études choisies après la licence, mais elle permet aussi d’accéder à d’autres activités professionnelles relevant de la traduction et l’interprétation, de la communication, de l’édition, du tourisme et du patrimoine. Le programme d’études comprend une deuxième langue (portugais, anglais, latin), ainsi que de l’informatique, de la communication et des cours préparant aux métiers de l’enseignement et de l’histoire de l’art. Une passerelle permet d’intégrer une licence professionnelle dans le domaine de la communication. Un séjour linguistique d’un mois à l’étranger est obligatoire, et un stage d’immersion est possible en troisième année dans le cadre de l’option préparant aux métiers de l’enseignement. Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 31 Nombre d’inscrits en L2 22 Nombre d’inscrits en L3 31 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR % d'abandon en L1 NR % de réussite en 3 ans 54,5 % % de réussite en 5 ans NR % de poursuite des études en master ou dans une école ~ 50 % % d'insertion professionnelle NR Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La licence LLCE Espagnol de l’Université du Sud Toulon-Var met en œuvre de façon efficace une formation alliant enseignements fondamentaux et enseignements d’ouverture afin de préparer ses diplômés à un certain nombre de débouchés dans l’enseignement, la traduction, la communication, l’édition ou la documentation. Elle innove en exigeant que les étudiants effectuent un séjour linguistique en L1 ou L2 et qu’ils le soutiennent à l’oral. Bien qu’assez « tubulaire » dans sa conception, préparant essentiellement à l’enseignement de l’espagnol, le programme est 1 cohérent et bien construit et comprend des atouts comme une deuxième langue, une formation en informatique, de la communication et des enseignements d’ouverture tels que l’histoire de l’art ou des ressources numériques. La formation permet l’accès à au moins une licence professionnelle (dans la communication) ainsi qu’à plusieurs masters professionnels et recherche sur place. Il manque cependant des données chiffrées sur l’insertion professionnelle des diplômés et le devenir des non-diplômés. Les effectifs de la formation sont en baisse, ainsi que le taux de réussite, surtout en L1. A environ 55 %, il est même préoccupant en L2 et L3 et mérite d’être analysé afin d’y remédier. La répartition des responsabilités associées à la gestion d’une telle formation semble équilibrée au sein de l’équipe pédagogique. Points forts : La cohérence du programme, construit semestre par semestre, de façon progressive. Le séjour obligatoire d’un mois à l’étranger (bien qu’aucune précision ne soit donnée sur sa nature, son déroulement et son suivi). L’option préparant aux métiers de l’enseignement, avec un stage d’immersion à l’appui. L’accent mis sur l’acquisition de compétences transversales universitaires, notamment dans les enseignements d’ouverture. L’accès à plusieurs masters professionnels et de recherche. Points faibles : Un taux d’échec relativement important en L2 et L3, bien qu’en baisse par rapport aux années précédentes. Un manque de connaissances précises sur le devenir des diplômés. Pas de dispositif d’évaluation des enseignements et de la formation. Un manque de pré-professionnalisation en dehors des métiers de l’enseignement. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il serait utile d’en savoir plus sur le devenir des étudiants diplômés et non-diplômés afin que la formation proposée réponde au mieux aux besoins de l’environnement socioéconomique local et régional. De même, il serait intéressant d’analyser les causes du taux d’échec en L1, L2 et L3 pour mieux les enrayer. Il serait souhaitable : - de développer des dispositifs d’accompagnement, sous forme d’entretiens systématiques avec un professeur référent, par exemple ; - de rendre plus efficace le tutorat en le rendant obligatoire pour les étudiants ayant des difficultés ; - d’intervenir, en amont, lors de la phase d’orientation des élèves de lycée ; - de mettre en place un système d’évaluation des enseignements et de la formation, ce qui permettrait peut-être de comprendre les causes d’échec. 2 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001024 Domaine : Arts, lettres, langues Mention : Lettres modernes Présentation de la mention La licence de Lettres modernes est une formation généraliste qui s’adresse aux étudiants titulaires du baccalauréat. Elle est dispensée sur trois années et organisée en six semestres de spécialisation progressive. La formation est inscrite sur deux axes principaux : la connaissance et la pratique de la langue française d’une part, le développement d’une culture générale et littéraire de base d’autre part. Elle permet en outre le développement de compétences complémentaires telles que l’acquisition d’une langue étrangère et de savoir-faire méthodologiques et organisationnels. Le cursus offre également aux étudiants la découverte d’enseignements d’une discipline autre à visée professionalisante et propose la création d’un parcours Arts enrichissant la formation d’enseignements de musique, chorégraphie, théâtre ou arts plastiques et graphiques. Les principaux débouchés de la licence de Lettres modernes sont le master des métiers de l’enseignement et un certains nombre de concours de la fonction publique (filières administrative, culturelle et animation). Cette licence permet, notamment grâce aux disciplines complémentaires et au parcours Arts, de poursuivre des études en master de sciences humaines ou encore de s’orienter vers des licences professionnelles (Management de projets artistiques et culturels, Techniques et activités de l’image et du son). Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 Nombre d’inscrits en L2 Nombre d’inscrits en L3 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR % d'abandon en L1 NR % de réussite en 3 ans NR % de réussite en 5 ans NR % de poursuite des études en master ou dans une école NR % d'insertion professionnelle NR : : : : : : : : : 126 121 101 67 69 43 65 63 48 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Le dossier présenté ne répond pas à l’ensemble des critères d’évaluation. Certains critères sont très précisément renseignés. D’autres critères sont trop détaillés, à l’aide d’informations qui auraient méritées un travail de synthèse. Certains critères, enfin, sont totalement ignorés, montrant l’insuffisance de dispositifs adéquats au sein de l’établissement, notamment en ce qui concerne le processus d’évaluation et de suivi de la population étudiante. La formation proposée semble malgré tout reposer sur un dispositif pédagogiquement adapté aux objectifs d’une licence généraliste. Les enseignements sont progressifs et s’appuient sur des complémentarités disciplinaires qui sont favorables à la professionalisation de la formation. La formation s’est adaptée aux récentes modifications des concours de l’enseignement. Points forts : Un contenu de formation solidement argumenté qui articule compétences disciplinaires de base et développement de compétences transversales et complémentaires. Une réflexion solide sur les différentes issues professionnelles de la formation, avec des débouchés vers deux licences professionnelles grâce à la création du parcours Arts. L’existence du Plan Réussite en licence qui diffuse une information efficace à destination des étudiants et leur propose un suivi individuel en première année. Points faibles : Aucun dispositif d’évaluation, tant au niveau de la formation en général qu’au niveau des enseignements. Insuffisance des informations transmises sur le suivi de la population étudiante, tant à l’entrée qu’à la sortie de la formation. Aucune politique internationale, même si la présence d’étudiants étrangers est mentionnée dans le dossier. La diffusion de l’information au niveau des lycéens reste trop faible. La concurrence entre certains enseignements complémentaires et transversaux. L’absence de maîtrise de l’utilisation de l’autoévaluation. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement La licence de Lettres modernes devrait prendre en compte l’ensemble des critères d’évaluation et se doter, dans les années à venir, de dispositifs adéquats, notamment en ce qui concerne les caractéristiques de sa population étudiante et le devenir des étudiants qu’elle forme. Les causes de la baisse des effectifs et du taux de réussite des étudiants (tout particulièrement en L1) au cours des quatre dernières années devraient être identifiées. Afin de pallier ces difficultés, le département et l’établissement devraient se doter d’une politique internationale et d’un système d’information à destination des étudiants potentiels. Le Plan Réussite en licence devrait faire l’objet d’une évaluation précise qui permettrait d’estimer son impact sur ces données perfectibles. 2 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001025 Domaine : Arts, lettres, langues Mention : Langues étrangères appliquées Présentation de la mention La mention Langues étrangères appliquées (LEA), qui existe à Toulon depuis 1991, s’inscrit dans le cadre général LEA, avec une orientation pluridisciplinaire articulée autour de l’étude de deux langues étrangères, avec sensibilisation aux différents aspects, dont civilisationnels, des pays correspondant aux langues étudiées, et d’un ensemble d’enseignements de préprofessionnalisation, regroupés sous le libellé « Matières d’application ». Les enseignements sont, sur l’ensemble du cursus, répartis en trois tiers égaux : langue vivante 1, langue vivante 2, matières d’application. L’anglais étant obligatoire, les étudiants ont le choix entre trois spécialités définies en fonction de la deuxième langue choisie (allemand, espagnol ou italien) et ont l’obligation de commencer l’étude d’une troisième langue vivante en 3ème année de licence. Cette formation, qui fait une large part à la professionnalisation et à l’ouverture à l’international, comporte, au semestre 4, un projet linguistique (6 semaines minimum) et, au semestre 6, un stage professionnel (8 semaines minimum). Ces deux expériences de mobilité internationale doivent obligatoirement se dérouler dans deux pays de langue différente. La licence LEA de Toulon a très classiquement pour objectif de former des étudiants aptes à répondre aux besoins des milieux socioprofessionnels en matière d’échanges internationaux et de leur permettre d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour intégrer un master professionnel. L’introduction, à partir du semestre 4, de deux parcours professionnels (Tourisme et échanges internationaux et Information et Communication) est de nature à renforcer les dispositifs mis en place pour l’insertion professionnelle et la poursuite des études des diplômés. Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 239 Nombre d’inscrits en L2 78 Nombre d’inscrits en L3 64 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR % d'abandon en L1 NR % de réussite en 3 ans 58,5 % % de réussite en 5 ans NR % de poursuite des études en master ou dans une école NR % d'insertion professionnelle NR 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La formation, de facture plutôt classique, est organisée très lisiblement, sur six semestres bien équilibrés, à raison de trois unités d’enseignement fondamentales (anglais, allemand ou espagnol ou italien, matières d’application) bénéficiant d’un volume horaire relativement égal. Les matières d’application, dont les orientations préprofessionnelles sont progressivement affirmées, abritent, au semestre 3, une sensibilisation aux deux parcours professionnels judicieusement proposés à partir du semestre 4. Si l’acquisition de compétences additionnelles et, à un degré moindre, transversales est explicitement intégrée dans la maquette, le mode d’évaluation de ces dernières n’est pas clarifié. Il n’est fait aucune mention de dispositifs d’évaluation par les étudiants de la formation et des enseignements UE par UE. Aucun dispositif spécifique ne semble avoir été mis en place dans le cadre de la procédure d’orientation active en dehors de ce qui pourrait être mis en œuvre par l’établissement. Telle qu’elle est structurée, la formation laisse peu de place à des UE d’ouverture ou de culture générale en dehors de celles apparaissant, de façon plutôt restrictive, dans les matières d’application. La méthodologie du travail universitaire ne fait l’objet d’aucune UE dédiée et la mise en œuvre d’un tutorat d’accompagnement n’est pas mentionnée. Aucune réflexion ne semblant avoir été menée sur ce point, réorientations et passerelles en S1 ou L1 sont seulement présumables. Les connaissances et les compétences acquises permettent d’envisager, après la L2 et en cohérence avec les parcours professionnels introduits à partir du semestre 4, une poursuite des études vers deux des licences professionnelles proposées par l’établissement et, après la licence, vers plusieurs mentions de master professionnels proposés par les différentes UFR. Pour valider leur diplôme, les étudiants ont l’obligation d’effectuer deux séjours à l’étranger dans deux pays de langue différente : projet linguistique en S4 (6 semaines minimum) et stage professionnel en S6 (8 semaines minimum). Peu de précisions sont données sur ces deux expériences (organismes d’accueil, préparation et suivi des étudiants, modes d’évaluation…). En dehors de quelques éléments peu significatifs, aucune information réellement exploitable n’est donnée sur le devenir des étudiants (poursuite des études et insertion professionnelle). La formation, dont l’équipe pédagogique comprend 32 noms dont seulement 7 enseignants-chercheurs, repose en grande partie sur des chargés de cours dont le rôle se confond avec celui des socioprofessionnels pour lesquels les volumes horaires confiés ne sont pas mentionnés. Le fonctionnement de la formation est organisé verticalement à partir des quatre langues enseignées. La désignation d’un responsable pédagogique pour la 1ère année, afin de lutter plus efficacement contre l’échec chez les primo-entrants, est seulement à l’état de projet. L’existence d’un conseil de perfectionnement, pourtant vitale pour une formation à visées professionnalisantes, est mentionnée de façon très marginale. L’information aux lycéens se fait au travers de dispositifs classiques, la journée consacrée au Forum des métiers étant la clef de voûte des dispositifs de valorisation de la formation auprès des secteurs public et privé. Points forts : Un équilibre général de la formation avec des volumes horaires répartis équitablement par tiers entre les deux langues étrangères étudiées et les matières d’application. Une formation justifiée par son environnement socio-économique (tourisme). Une bonne lisibilité du contenu des UE fondamentales et la progressivité sur les six semestres. La clarté des règles de compensation organisées en cinq niveaux. Le souci de préprofessionnalisation avec la création au semestre 4, après sensibilisation au semestre 3, de deux parcours de spécialisation articulés efficacement avec la poursuite des études, après la L2, vers deux licences professionnelles et, après la licence, vers un ensemble de masters professionnels. L’introduction d’une LV3 obligatoire en L3. L’ouverture à l’international avec un projet linguistique (semestre 4) et un stage professionnel (semestre 6) obligatoires dans deux pays de langue différente. Points faibles : Une identification limitée des champs professionnels accessibles aux étudiants diplômés, le volet « Tourisme » du parcours professionnel Tourisme et échanges internationaux étant privilégié. L’absence de dispositifs spécifiques pour les étudiants ayant des contraintes particulières. L’insuffisance de précisions sur l’option transversale au choix mentionnée dans le règlement d’examen, sur son mode d’évaluation et, plus généralement, sur celui des compétences transversales. 2 L’inexistence des dispositifs d’évaluation de la formation et des enseignements par les étudiants, mais en cours de reflexion. Une absence d’enseignements de mise à niveau. Des notions de culture générale et d’ouverture abordées dans un sens plutôt restrictif, limitant les possibilités de réorientations en S1 ou L1 sur lesquelles aucune réflexion ne semble avoir été engagée. Une absence de précisions sur la nature, la préparation, le déroulement et le suivi du projet linguistique et du stage professionnel obligatoires à l’étranger ; un cursus en université étrangère partenaire demeurant théorique en l’absence d’informations spécifiques. L’insuffisance des indicateurs sur la poursuite des études en master et sur l’insertion professionnelle ; une connaissance limitée de la population étudiante. Le fonctionnement de la formation assuré sur la base des quatre langues enseignées sans responsable pédagogique par année et l’existence marginalisée d’un conseil de perfectionnement aux attributions non définies. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Une meilleure connaissance de la population étudiante serait souhaitable, tout comme une étude pointue, sur la base des indicateurs habituels, de la poursuite des études et de l’insertion professionnelle, qui permettrait d’affiner l’adéquation entre enseignements et objectifs et de s’assurer de la pertinence des deux parcours professionnels introduits au semestre 4. La mise en œuvre de modes d’évaluation de la formation et des enseignements UE par UE devrait être l’un des objectifs prioritaires de l’équipe pédagogique. Il serait souhaitable que des dispositions soient prises pour l’accueil des étudiants ayant des contraintes particulières et, en particulier, pour les stagiaires de formation continue dont le cas n’est pas abordé. Il conviendrait d’engager une véritable réflexion sur les dispositifs d’aide à la réussite, en particulier en élargissant en L1 la notion d’UE d’ouverture et de culture générale pour favoriser les réorientations et créer les passerelles requises. La nature, la préparation, le déroulement et le suivi du projet linguistique et du stage professionnel à l’étranger gagneraient à être précisés, et une réflexion devrait être conduite sur la pertinence d’une première expérience professionnelle se déroulant exclusivement à l’étranger. Il serait souhaitable que la formation se dote d’un mode de gouvernance plus efficace, avec un responsable pédagogique par année (seulement à l’état de projet en L1), et que la composition et les attributions du conseil de perfectionnement, dont l’existence est incidemment mentionnée, soient clairement définies. 3 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001027 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit Présentation de la mention La licence Droit de l’Université de Toulon est une licence généraliste. Elle est dispensée, d’une part, à Toulon et, d’autre part à l’antenne délocalisée de Draguignan. Cette licence ne propose qu’un parcours. Cette formation peut être suivie soit en formation initiale, soit en formation continue. La formation est classique. Elle repose sur l’acquisition de connaissances fondamentales en droit public (droit constitutionnel, droit administratif) et en droit privé (introduction à l’étude du droit, droit des personnes, droit des obligations). Par ailleurs, cette licence propose des enseignements d’ouverture (grands systèmes de droit, relations internationales, vie politique et société, notamment). Cette formation offre différents débouchés pour ses titulaires. Ils peuvent poursuivre la voie universitaire dans cette même université ou dans une autre. A ce titre, l’Université du Sud Toulon-Var propose trois masters 1 : le M1 mention Carrières publiques et internationales, le M1 mention Justice, le M1 mention Entreprise et patrimoine. La licence générale Droit permet également d’intégrer la licence professionnelle Activités juridiques de l’Université du Sud Toulon-Var. Les étudiants titulaires de cette licence peuvent également passer des concours de niveau licence ou opter pour l’insertion professionnelle. Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 815 Nombre d’inscrits en L2 336 Nombre d’inscrits en L3 267 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR % d'abandon en L1 NR % de réussite en 3 ans 47,5 % % de réussite en 5 ans SO % de poursuite des études en master ou dans une école NR % d'insertion professionnelle NR 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La licence générale Droit de l’Université du Sud Toulon-Var est une formation classique. La première année est une année de formation généraliste qui ouvre également sur des matières de sciences politiques et d’économie. En deuxième année, la formation est davantage centrée sur les connaissances fondamentales du droit privé et du droit public. Enfin, la L3 offre un approfondissement progressif des matières de droit privé et de droit public. L’architecture de ces enseignements répond à une certaine progressivité. Les dispositifs d’aide à la réussite s’appuient sur un tutorat mis en place il y a plusieurs années. Le tutorat vise spécifiquement les étudiants de L1. Il est assuré par des étudiants de master ou de doctorat. Les étudiants sont informés, pendant toute la licence, quant aux possibilités de débouchés. Toutefois, il convient de constater l’absence d’UE obligatoire de méthodologie du travail universitaire. Les modalités de contrôle des connaissances sont classiques (contrôle continu, examen terminal). Le pilotage de la formation est bien structuré et diversifié (plusieurs sections du CNU sont représentées). Il existe un responsable par année de licence, tant à Toulon qu’à Draguignan. Le dossier ne donne pas suffisamment de renseignements en ce qui concerne l’insertion professionnelle ou la poursuite des études ou non en master 1, même si l’auto-évaluation réalisée par l’établissement y fait parfois référence. Points forts : Une formation classique et structurée. Une bonne organisation du tutorat. La diversification de la composition du comité de pilotage. Points faibles : Un dossier insuffisamment renseigné pour permettre une véritable évaluation , notamment en ce qui concerne les compétences transversales (confusion avec celles additionnelles dans la fiche d’autoévaluation), les procédures d’évaluation, d’orientation, la progressivité des enseignements, l’encouragement à la mobilité, le devenir des étudiants. Pas d’unité d’enseignement obligatoire concernant la méthodologie du travail universitaire. L’insuffisance des procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et l’absence d’informations sur l’impact sur le pilotage de la formation . Absence de procédure de suivi des étudiants et d’analyse des données chiffrées communiquées. L’absence de maîtrise de l’auto-évaluation. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Il serait possible d’intégrer des unités d’enseignement relatives à la méthodologie du travail universitaire, de développer des procédures de repérage des étudiants en difficulté, notamment. 2 Par ailleurs, ainsi qu’il est désormais habituel de le faire, il serait bénéfique pour l’établissement et pour ses étudiants de renforcer les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants. Ces procédures permettent ensuite d’apporter des correctifs à la maquette et d’être ainsi au plus près des besoins des étudiants. De même, il serait utile que l’établissement se dote de procédures permettant le suivi des étudiants diplômés ou non diplômés. Enfin, un partenariat avec des universités étrangères serait souhaitable afin de permettre aux étudiants de bénéficier d’une réelle ouverture à l’international, aujourd’hui indispensable. Comme au cours de la précédente évaluation par l’AERES, il conviendra encore, à l’avenir, d’accorder une importance plus grande à la qualité rédactionnelle du dossier soumis à l’évaluation. 3 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001028 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Economie Présentation de la mention Cette mention est organisée finance et en macroéconomie. En L3 licence reste très généraliste, ce qui professionnelle. Il est possible, pour de l’IAE de Toulon. autour d’un seul parcours plutôt orienté vers des enseignements en banquecependant, plusieurs options permettent aux étudiants de se spécialiser, mais la permet de proposer un plus large éventail de spécialités en master ou en licence les titulaires de la L2 Economie, de se réorienter vers la L3 Sciences de gestion Il existe également une licence MASS (Mathématiques appliquées aux sciences sociales) à l’Université du Sud Toulon-Var, mais aucune relation ne semble exister localement entre les deux mentions. La licence d’Economie de l’Université du Sud Toulon-Var est une licence générale qui offre de nombreux débouchés dans le domaine de « l’étude et de l’expertise économique ». Elle prépare les étudiants soit à la poursuite des études en master d’économie et de management, soit à une orientation plus professionnelle dès la L2 vers des licences professionnelles de management ou de banque-finance-assurance, ou bien encore elle forme directement de futurs cadres moyens des entreprises ou les administrations. Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 377 Nombre d’inscrits en L2 156 Nombre d’inscrits en L3 120 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR % d'abandon en L1 NR % de réussite en 3 ans NR % de réussite en 5 ans NR % de poursuite des études en master ou dans une école NR % d'insertion professionnelle NR 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Le fait que le dossier manque de précisions dans plusieurs rubriques nuit à l’évaluation de la licence, comme au cours de la précédente campagne d’évaluation. Pourtant, le projet pédagogique est certainement un projet ambitieux dans lequel les enseignements d’économie sont associés à des enseignements de gestion. S’y ajoutent des enseignements de sociologie et de démographie, ainsi que les outils (mathématiques, statistiques, langues et comptabilité) traditionnellement utilisés en économie. Certaines matières d’analyse économique (micro et macroéconomie) ou de techniques quantitatives (économétrie, analyse de données) sont peut-être insuffisamment enseignées au profit de matières d’ouverture comme la sociologie ou la démographie, alors même qu’il manque d’autres enseignements importants comme le droit. En revanche, l’association d’un cours de microéconomie et d’un cours de marketing est intéressante et pourrait être reproduite sur d’autres thématiques. Le système d’évaluation des compétences des étudiants ne leur est pas toujours favorable, du fait d’un pourcentage trop faible de contrôles continus et d’une grande variété des règles de compensation. Pourtant, des dispositifs d’aide à la réussité existent, comme un tutorat d’accompagnement dans certaines matières (pas toujours les plus importantes), la mise en place à la rentrée 2010 d’un « Projet Professionnel Personalisé », et l’existence de passerelles vers des licences professionnelles. C’est sans doute sur le thème de l’insertion professionnelle et la poursuite des études choisies que la très nette insuffisance des informations versées dans l’ensemble du dossier est particulièrement nuisible pour l’évaluation de la licence. L’absence de stage en L3 montre qu’il ne s’agit pas seulement d’un signal négatif, mais qu’il s’agit plus sérieusement d’un problème de pilotage de la formation. Pourtant, l’équipe pédagogique est diverse et de bonne qualité, même s’il manque des enseignants-chercheurs en gestion. Toutefois, en dehors du directeur des études et du responsable de la formation, on ne sait pas s’il existe des responsables d’année ou un conseil de perfectionnement, la grille d’autoévaluation ne mentionnant que le directeur des études (le doyen de l’UFR) et un responsable de la formation. Points forts : Des enseignements en économie diversifiés et de qualité, en particulier en analyse économique. Une bonne complémentarité entre ces enseignements d’économie et des enseignements d’autres sciences sociales et humaines (sociologie, démographie, gestion…). Malgré l’absence de plusieurs parcours, une spécialisation est possible vers le secteur de la banquefinance ou dans le domaine de la macroéconomie. L’existence d’un tutorat d’accompagnement et « Projet Professionnel Personalisé », depuis la rentrée 2010. Une bonne complémentarité entre le marketing et la microéconomie (semestre 2). Points faibles : La précision rédactionnelle insuffisante du dossier soumis à l’évaluation. Un réel problème de pilotage de la formation qui se traduit notamment par les absences de la fiche RNCP (malgré sa mention dans la grille d’autoévaluation), d’un stage en L3, de conseil de perfectionnement, et le manque de clarté concernant les règles de compensation et la grille d’autoévaluation… L’absence de plusieurs parcours en L3, que l’effectif en L3 pourrait rendre possibles. Ces différents parcours permettraient une plus grande spécialisation et des associations plus nombreuses entre différents disciplines sur une ou plusieurs thématiques. Un manque d’informations sur le traitement accordé à certaines matières (économétrie par exemple, analyse de données). Pas d’enseignement en droit, ce qui est dommageable pour des étudiants qui s’orientent en banquefinance-assurance. L’absence de maîtrise de l’utilisation de l’autoévaluation. 2 Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Sur le plan local, cette licence dispose d’un vivier important d’étudiants et de débouchés professionnels. Il conviendrait alors d’améliorer le pilotage de la formation de manière à mieux prendre en compte les besoins des employeurs et des étudiants, de davantage favoriser les mesures visant à améliorer les taux effectifs de réussite. Il conviendrait également de mieux équilibrer la formation, la L1 semblant assez lourde, avec de nombreuses matières d’ouverture : un recentrage sur les matières économiques et de gestion serait peut-être souhaitable, avec des introductions de matières transversales plus tardives dans la licence. Si, pour les trois premiers semestres, l’équilibre entre micro et macroéconomie est bien respecté, à partir du semestre 4, à quelques exceptions près, les cours d’économie sont plutôt à dominante macroéconomique. Deux tendances se dégagent et pourraient permettre d’envisager les créations d’un parcours orienté Banque-Finance– Assurance, et d’un parcours Macroéconomie et commerce international. Cette proposition a néanmoins l’inconvénient de ne pas tout à fait correspondre aux trois spécialités de masters en économie proposées à l’Université du Sud Toulon-Var (Entreprise, développement et territoire - Macroéconomie financière et développement - Commerce international équitable). En effet, il n’y a, par exemple, pas de cours d’économie du développement en licence. Il serait donc souhaitable de faire correspondre aux spécialités de masters différents parcours en L3. Une autre possibilité consisterait à ajouter un troisième parcours, plutôt d’orientation microéconomique, où les liens seraient plus étroits entre des matières comme l’économétrie, l’évaluation des politiques publiques, l’économie des organisations, l’économie du travail, la théorie de la décision ou l’économie industrielle… Il conviendra, à l’avenir, d’accorder une importance plus grande à la qualité du dossier soumis à l’évaluation. 3 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001029 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Sciences de gestion Présentation de la mention Cette licence est constituée uniquement d’une troisième année (L3) de Sciences de gestion dispensée à l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de Toulon. Il n’y a qu’un seul parcours dans cette L3, mais il existe un certain nombre de cours de remise à niveau (en droit, en environnement de marché et en comptabilité) qui permettent une forme de spécialisation en fonction de son parcours antérieur, mais la spécialisation ne s’effectuera vraiment qu’en M1. Il s’agit du renouvellement de cette formation, qui va mettre en œuvre un Plan Réussite en Licence. Ce plan concerne plutôt, d’habitude, la première année de licence, mais sa mise en application, ici en L3, montre la volonté de proposer un bon encadrement aux étudiants. Cette L3 est destinée soit aux étudiants des filières courtes (BTS ou DUT), soit aux étudiants de la licence d’Economie qui souhaiteraient poursuivre leurs études en master de management. Cette possibilité constitue le principal débouché de cette formation, mais l’insertion professionnelle directe est également envisageable pour occuper des postes de cadres moyens (contrôle de gestion, service RH…). Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 SO Nombre d’inscrits en L2 SO Nombre d’inscrits en L3 132 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant SO % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant SO % d'abandon en L1 SO % de réussite en 3 ans 68 % % de réussite en 5 ans NR % de poursuite des études en master ou dans une école NR % d'insertion professionnelle NR 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La L3 en Sciences de gestion de l’IAE de Toulon est une formation qui s’adresse avant tout aux étudiants ayant obtenu un BTS ou un DUT et qui cherchent à poursuivre leurs études en M1 de Management. Les étudiants de la licence d’Economie n’ont pas nécessairement intérêt à poursuivre dans cette L3, car il existe une passerelle automatique entre la L3 d’économie et le M1 de Management. C’est pourquoi cette licence de gestion se démarque nettement de la licence d’Economie puisqu’aucun cours d’économie n’y est dispensé. De ce point de vue, le projet pédagogique est cohérent : il y a une volonté apparente de centrer les enseignements sur le management. Il y a donc peu de matières d’ouverture, hormis l’anglais et l’informatique (un TD de 15 h pour chacune de ces deux matières). Or, la compréhension de l’environnement des entreprises passe, d’une part par la maîtrise d’outils d’analyses quantitative et qualitative (économétrie, analyses factorielles, et analyses en termes de discrimination et de segmentation…) et d’autre part par la compréhension des principaux mécanismes de l’économie. Or, ces différentes matières ne sont pas enseignées dans cette L3. Il n’en reste pas moins que le projet pédagogique dans son ensemble est bien construit et que le dossier qui le décrit est de bonne qualité : la fiche RNCP décrivant les débouchés et les compétences acquises est bien renseignée, l’acquisition des connaissances et leurs évaluations sont bien décrites et la maquette des enseignements est bien équilibrée. Il manque néanmoins des renseignements sur l’utilisation des TICE. Ce projet pédagogique est cohérent avec les dispositifs d’aide à la réussite mis en œuvre : tutorat et remises à niveau, bonne circulation des informations entre les reposnsables de la formation et les représentants des étudiants (2 par groupe de TD), et aide à l’élaboration du projet professionnel (sous la forme de deux modules). Comme très peu d’étudiants (5 %) choisissent d’arrêter leurs études à l’issue de cette licence, un effort particulier est effectué dans les domaines de l’ouverture sur le monde professionnel (7 professionnels interviennent dans la formation et nombreuses relations avec le tissu économique) et d’une incitation à la mobilité (grâce au réseau de l’IAE). Enfin, le pilotage de la formation est de bonne qualité avec un responsable pédagogique et un conseil de perfectionnement grâce auquel des améliorations de la formation ont été apportées. En revanche, l’autoévaluation a été confondue avec les évaluations réalisées par les étudiants. Points forts : Les points forts habituels des formations en gestion : bonne proximité avec le monde professionnel, débouchés potentiels futurs importants et effectifs élevés d’étudiants. Dossier bien documenté et bien rédigé, avec des annexes très détaillées (tableaux de bord…), une fiche RNCP très complète et une description des relations avec le monde professionnel ou les universités étrangères très précise. Prise en compte des souhaits et des besoins des étudiants, tutorat, remise à niveau, stage en fin d’année… Points faibles : Pas assez de matières hors de la gestion, notamment en économie et en techniques quantitatives et qualitatives de traitement des données. Ces matières sont pourtant de plus en plus utilisées, de manière appliquée, en sciences de gestion. L’absence de maîtrise de l’utilisation de l’autoévaluation. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A 2 Recommandations pour l’établissement Il serait possible d’envisager un rapprochement entre la licence d’Economie et cette L3. Cette dernière deviendrait un parcours de la licence d’Economie, qui deviendrait de son côté une licence d’économie et de gestion. Ce rapprochement dépend bien sûr des relations entre l’IAE et le département d’économie, mais dans tous les cas, de plus nombreuses relations entre ces deux formations seraient souhaitables pour les étudiants. Ces relations plus rapprochées pourraient par exemple prendre la forme de mutualisation de cours, ce qui augmenterait les débouchés des uns et le nombre de cours d’ouverture des autres. 3 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001030 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Physique-Chimie Présentation de la mention Il s’agit d’une licence scientifique générale en Physique-Chimie. Les deux premières années sont communes et se différencient en troisième année avec trois parcours : Physique, Chimie et Physique-Chimie. Cette licence générale est construite de manière à donner des bases solides et renforcées dans les disciplines que sont la physique et la chimie, à la fois les connaissances théoriques, mais aussi un savoir-faire expérimental indispensable dans ce domaine. Cette formation vise à former les étudiants afin qu’ils puissent poursuivre leurs études en master, soit de physique, soit de chimie, et plus particulièrement sur les masters locaux que sont le master Sciences et techniques de l’environnement marin et le master Physique et Sciences pour l’ingénieur. Plus généralement, cette formation permet également de pouvoir accéder aux écoles d’ingénieurs ou aux masters enseignement. Les étudiants s’orientent donc progressivement au cours des deux premières années pour définir leur choix de discipline majeure entre la chimie et la physique en troisième année en fonction du projet professionnel qu’ils auront défini. Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 76 Nombre d’inscrits en L2 42 Nombre d’inscrits en L3 22 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant 12 % % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant 14 % % d'abandon en L1 22 % % de réussite en 3 ans 18 % % de réussite en 5 ans NR % de poursuite des études en master ou dans une école 75 % % d'insertion professionnelle NR Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La maquette présentée affiche comme objectif principal un renforcement de connaissances à la fois théoriques et expérimentales nécessaires pour la poursuite des études en master. Elle est de ce fait bien structurée semestriellement au travers des différentes formes sous lesquelles les enseignements sont dispensés. Une attention 1 particulière est soulignée aux aspects expérimentaux très importants pour les disciplines que sont la physique et la chimie. Toutefois, ces aspects volontairement privilégiés soulèvent un certains nombre de points faibles que l’on peut citer, telle que l’absence d’enseignements prévus pour des publics particuliers comme ceux venant de baccalauréats technologiques ou des étudiants en formation continue. Il y a très peu de sensibilisation à l’insertion professionnelle, alors que 42 % des étudiants peuvent être en échec à l’issue de la L1 et que 25 % ne poursuivent pas après la L3. On note également très peu d’unités d’enseignement d’ouverture. Il n’a y pas d’accent mis sur la mobilité internationale, alors que l’on demande à l’individu en général une grande capacité d’adaptation. Il est vrai que la prise en compte de ces éléments nécessite des moyens en heures de mise en application au détriment des UE disciplinaires, de mise à disposition des enseignants-chercheurs à qui l’on demande l’excellence scientifique au détriment de l’investissement pédagogique parfois non reconnu. Toutefois, les maquettes de formation doivent répondre à un cahier des charges où l’étudiant est au cœur du dispositf. Celui-ci doit permettre à l’étudiant d’acquérir des connaissances tout en lui permettant de mieux définir son projet professionnel afin de faciliter, à plus ou moins long terme, son insertion professionnelle quel que soit le niveau atteint. Points forts : Renforcement des connaissances dans les enseignements disciplinaires. Une bonne valorisation des enseignements expérimentaux. Une bonne structuration semestrielle et un bon équilibre entre les différentes formes d’enseignement CM/TD/TP. Points faibles : Pas d’évaluation des UE par les étudiants, ni d’évaluation de la formation en elle-même. Pas d’enseignements de mise à niveau et pas de tutorat pour les étudiants bacheliers autres que ceux provenant de baccalauréat S. Pas de passerelle vers d’autres licences pourtant au sein de l’établissement, ni en S1 ni en L3 spécifique telle que Chimie et Biochimie marine. Pas d’insertion professionnelle visée, alors que tous les étudiants ne sont pas forcément en possibilité de poursuivre des études (des stages de découverte de l’entreprise), alors que la région est pourvue d’un environnement exceptionnel. Pas de sensibilisation à la mobilité internationale. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement S’il est tout à fait louable de renforcer les connaissances théoriques et expérimentales, et plus précisemment les bases dans une formation de licence générale en physique et en chimie afin de permettre aux étudiants de poursuivre à un niveau élevé, plus particulièrement en master, il conviendrait toutefois de prévoir des unités d’enseignement d’ouverture alors que cette formation se déroule dans un cadre privilégié : on peut citer par exemple les courants marins, les pollutions chimiques aux abords des côtes (conséquence des rejets en mer…). De la même façon, il est cité que 42 % des étudiants sont en échec en première année ; il serait donc conseillé de sensibiliser au mieux les étudiants à l’insertion professionnelle par la découverte des métiers et de prévoir des passerelles vers des licences professionnelles qui seraient plus adaptées à un public qui peut être mis en difficulté sur des disciplines très théoriques. 2 La mise en place d’un système d’évaluation des enseignements et de la formation par les étudiants serait à recommander : il permettrait un suivi plus important des étudiants, une aide pour le pilotage de la formation, une meilleure prise en compte des difficultés réelles des étudiants. Enfin, la formation devrait profiter d’un cadre qui est exceptionnel afin d’apporter une originalité par rapport aux formations diplômantes concurrentes sur le même secteur. 3 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001031 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Biologie Présentation de la mention La mention Biologie de l’Université du Sud Toulon-Var est une licence relativement pluridisciplinaire en première année, qui se spécialise progressivement vers la biologie, avec comme objectif de former les étudiants dans différents domaines de la biologie, tels que la biochimie, la biologie moléculaire, la biologie cellulaire et, selon le parcours, plutôt vers l’écologie et les sciences de la Terre, ou plutôt vers la biochimie. En plus des enseignements disciplinaires dispensés, des méthodes d’acquisition des connaissances sont proposées aux étudiants de façon à pouvoir s’adapter à d’autres formations. Cette licence s’organise en deux parcours disctincts : Biologie générale et environnement (BGE) et Biochimie, Biologie cellulaire et moléculaire (BBCM) débouchant sur plusieurs masters au niveau local, essentiellement le master Biodiversité et Biomolécules marines demandé en création, ainsi que vers d’autres masters Microbiologie, Bioinformatique… Le parcours BGE oriente plutôt les étudiants vers les métiers de l’enseignement, alors que BBCM oriente plutôt vers le métier de technicien de laboratoire. Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 180 Nombre d’inscrits en L2 76 Nombre d’inscrits en L3 (2008 2009) 65 46 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR % d'abandon en L1 NR % de réussite en 3 ans NR % de réussite en 5 ans NR % de poursuite des études en master ou dans une école NR % d'insertion professionnelle NR Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Le projet pédagogique est en cohérence avec les objectifs de la mention. La licence est organisée selon une spécialisation progressive à partir du semestre 4 de la L2, avec d’une part un accroissement des enseignements dédiés 1 à la biologie chaque semestre, et d’autre part la distinction en deux parcours : Biologie générale et environnement (BGE) et Biochimie, Biologie cellulaire et moléculaire (BBCM). L’équilibre semestriel est bon, avec une part significative des enseignements ayant trait aux compétences transversales, à la méthodologie et au projet professionnel. Les dispositifs d’aide à la réussite sont bien organisés, avec des informations données aux étudiants en cours de cursus de façon régulière au cours des trois années de licence, accompagnées d’un parrainage des nouveaux entrants par un étudiant de 3ème année. Un enseignement de mise à niveau pour les étudiants arrivant après une validation d’expérience est également prévu. Néanmoins, la mise en place d’un système de tutorat gagnerait à être envisagée de façon à augmenter la réussite en L1. La licence Biologie est essentiellement conçue pour une poursuite des études en masters, qui sont d’ailleurs relativement nombreux au niveau local. Il n’y a malheureusement pas d’UE de préparation aux licences professionnelles, alors qu’une licence professionnelle intitulée Protection de l’environnement existe sur place. Néanmoins, des UE préparant au projet professionnel sont bien présentes au semestre 6, orientées soit vers l’enseignement, soit vers la poursuite d’études et la recherche, voire l’insertion professionnelle. A ce titre, il serait judicieux de prévoir l’intervention de professionnels dans cette formation, notamment pour les étudiants qui ne souhaiteraient pas poursuivre leurs études. Le pilotage de la formation est bien organisé ; il est toutefois regrettable qu’aucune autoévaluation ne soit pratiquée et intégrée à sa structuration et à son fonctionnement. De même, aucun indicateur chiffré permettant de juger des taux de réussite de cette formation et de l’insertion relative des étudiants dans les masters ou sur le marché de l’emploi n’est apparent, alors que cette formation existe depuis 2004. Un réel suivi du devenir des étudiants serait certainement bénéfique. Points forts : Une bonne adéquation entre les objectifs pédagogiques et la formation proposée. Une spécialisation progressive de cette licence qui débute au S4 de la L2. Deux parcours distincts répondant à deux orientations différentes, vers la Biologie générale et l’environnement (BGE) ou vers la Biochimie, Biologie cellulaire et moléculaire (BBCM). Une ouverture vers différents masters spécialisés présents sur place. De nombreux enseignements destinés aux compétences transversales et au projet professionnel. Une information constante des étudiants tout au long du cursus. Points faibles : L’insuffisance de travaux pratiques dans certains enseignements (biologie moléculaire/génétique, physiologie animale, biologie cellulaire, virologie par exemple). Pas d’UE de préparation aux licences professionnelles, notamment celle présente localement Protection de l’Environnement et manque d’intervention de professionnels. Pas de mise en place de procédure d’évaluation généralisée, ni de la formation, ni UE par UE, et pas de suivi du devenir des étudiants alors que cette mention existe depuis 2004. L’absence de maîtrise de l’utilisation de l’autoévaluation. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A 2 Recommandations pour l’établissement Il serait opportun de : - favoriser au mieux les relations avec le monde professionnel, par la mise en place d’une UE de préparation aux licences professionnelles, par un accroissement des travaux pratiques dans certaines disciplines majeures de cette formation et par l’intervention de professionnels dans certains enseignements, - mettre en place une procédure généralisée d’évaluation des enseignements de façon à pouvoir faire évoluer l’offre de formation en fonction des retours et attentes des étudiants concernés, - développer un suivi précis du devenir des étudiants à l’issue de cette formation, de façon à pouvoir juger de sa reconnaissance au niveau national et également de sa contribution à l’insertion professionnelle de ses étudiants. 3 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001032 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Chimie et Biochimie marine Présentation de la mention La mention Chimie et Biochimie marine est une troisième année de licence qui s’effectue sur un an comportant deux semestres (S5 et S6). Elle est accessible après deux années de licence (L1+L2) en Chimie, Biologie, Biochimie, ou après un DUT ou une classe préparatoire à dominante chimie ou biochimie. C’est une licence très spécialisée sur les problématiques du milieu marin, qu’elles soient chimiques, physiques ou biologiques. Les compétences à l’issue de cette formation sont principalement centrées sur la chimie analytique, la chimie organique appliquée aux substances naturelles et aux biotechnologies marines. Les enseignements y sont donc très spécifiques, avec de l’expérimentation et un stage pratique en adéquation avec cette formation et sa situation géographique et fortement liée aux ressources marines Cette formation permet, de par sa spécialisation, une insertion professionnelle, mais également une poursuite des études naturelle dans un master Sciences et technologies de l’environnement marin situé au sein du même établissement. Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 SO Nombre d’inscrits en L2 SO Nombre d’inscrits en L3 14 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant SO % entrant en L3 venant d'une autre formation (hors site) 10 % % d'abandon en L1 SO % de réussite en 3 ans SO % de réussite en 5 ans SO % de poursuite des études en master ou dans une école NR* % d'insertion professionnelle NR* *Une seule année de fonctionnement : 2009-2010 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Il s’agit d’une troisième année de licence fortement spécialisée sur les problématiques liées au milieu marin, tant sur le plan des ressources marines, de la pollution marine et de la préservation des espèces marines. On note de nombreuses applications pratiques sous forme de travaux pratiques, d’apprentissage de méthodes instrumentales, mais aussi un stage en laboratoire de recherches ou industriel. Ce dernier devrait favoriser une insertion professionnelle pour les étudiants ne désirant pas poursuivre en master. Cette formation permet toutefois l’accessibilité en master au sein du même établissement, master spécialisé sur les mêmes problématiques. C’est une jeune formation, mais on peut noter que sur un effectif de 14 étudiants, en 2009-2010, 10 étudiants venaient d’autres régions, ce qui démontre une grande attractivité pour cette formation. Le pilotage de la formation est assez aisé pour cette formation dans la mesure où elle s’effectue sur une seule année avec un nombre limité d’étudiants. Les indicateurs sur le devenir des étudiants ou sur les évaluations des enseignements ne sont pas présents du fait de l’ouverture récente, mais ils devraient pouvoir se mettre en place dans les années futures. Points forts : Une formation attractive. Une forte spécialisation. De nombreuses applications sous forme de travaux pratiques et de connaissances technologiques. La présence d’un stage pouvant favoriser l’insertion professionnelle, sans pénaliser la poursuite des études en master. Un recrutement varié. La possibilité de faire cette formation en deux ans pour des étudiants en situation particulière. Point faible : Des indicateurs sur le devenir des étudiants et l’évaluation des enseignements devraient être mis en place, mais à ce stade ils ne sont pas présents, car il n’y a qu’une seule année de fonctionnement. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement La licence Chimie et Biochimie marine est une licence très spécialisée et totalement justifiée sur le plan local, qui pourrait obtenir des partenariats industriels, administratifs et politiques privilégiés. Elle a un caractère très appliqué. Il serait souhaitable de définir de façon précise les modalités d’entrée dans cette formation si elle est à effectif limité. Les indicateurs relatifs au devenir des étudiants, de même que les évaluations des enseignements, devront être mieux organisés afin de garantir cette qualité de formation. 2 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001033 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Mathématiques appliquées et sciences sociales Présentation de la mention La licence mention Mathématiques appliquées et sciences sociales (MASS) proposée par l’Université du Sud Toulon-Var, est une formation bi-disciplinaire associant des enseignements des disciplines mathématiques et économiques. Elle est la voie naturelle vers les masters de même intitulés qui peuvent être à la fois à finalité professionnelle et recherche. En dehors des poursuites d’études, les débouchés professionnels s’appuient sur la double compétence des diplômes et incluent l’enseignement, la banque, l’assurance, le tourisme, la gestion, les finances, etc. Dans le cas de l’Université du Sud Toulon-Var, cette formation est le fruit de la collaboration des UFR de mathématiques et d’économie. Elle accueille essentiellement les étudiants du Var et irrigue les masters régionaux situés notamment à Marseille et Nice. En termes de débouchés, elle répond à la demande du tissu socio-industriel local dans les domaines mentionnés. Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 23 Nombre d’inscrits en L2 13 Nombre d’inscrits en L3 11 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR % d'abandon en L1 NR % de réussite en 3 ans NR % de réussite en 5 ans NR % de poursuite des études en master ou dans une école NR % d'insertion professionnelle NR Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Le dossier présente le projet pédagogique d’une formation instable et en quête d’identité. Le projet présente une juxtaposition d’enseignements qui ne laisse entrevoir aucun lien entre les deux disciplines. L’équipe pédagogique est réduite à une liste d’enseignants qui ne participent ni à la vie, ni à la promotion de la formation. Tout cela nuit à 1 la cohérence du projet pédagogique où, par exemple, les enseignements de mathématiques donnent lieu à un découpage CM/TD/TP tandis que les enseignements d’économie ne sont dispensés que sous forme de cours magistraux. Les dispositifs d’aide à la réussite en licence sont décrits a minima alors que les taux d’échec dans la mention étaient une cause de la transformation de l’offre de formation. De manière symptomatique, la faiblesse de l’effectif est mise à profit pour mettre en place un entretien pédagogique personnalisé au premier semestre, notamment pour envisager une réorientation. La question de l’insertion professionnelle est un peu mieux traitée, dans la mesure où des stages de préprofessionnalisation aux métiers de l'enseignement ou dans le cadre d'une préparation en vue d'un master sont proposés ; un accompagnement pédagogique de ces stages est mentionné. Enfin, le dossier ne fournit pas de renseignements précis sur le pilotage de la formation, ce qui pourrait notamment s’interpréter comme un manque de coordination entre les composantes qui y prennent part. Points forts : L’existence de plusieurs possibilités de réorientation grâce à une grande mutualisation des enseignements. Une réflexion approfondie consacrée à la poursuite des études, notamment vers les masters. Points faibles : Il n’y a pas de coordination entre les deux domaines sous-tendus par la mention : l’équipe pédagogique indiquée est essentiellement composée de mathématiciens. La formation met peu en œuvre l’interdisciplinarité inscrite dans la mention. La justification locale est peu argumentée ; ainsi il n’y a aucune statistique sur le devenir des étudiants, tant en ce qui concerne la poursuite des études que l’insertion professionnelle. Les procédures d’évaluation sont peu ou mal décrites ; par exemple, il n’y a pas d’évaluation de la formation par les étudiants en cours. Il y a un déséquilibre important entre cours magistraux et séances de travaux dirigés, inexistantes dans les matières économiques. Le dossier principal ne montre que peu d’intérêt pour tout ce qui est non disciplinaire : méthodologie, intégration des stages, intervention d’acteurs du monde professionnel, valorisation, etc. Le dossier manque d’indicateurs précis et contient des informations très insuffisantes sur le pilotage de cette mention. L’absence de maîtrise de l’utilisation de l’autoévaluation. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Une véritable collaboration entre les composantes devrait s’instaurer pour mettre en place une mention vraiment pluridisciplinaire, avec une réelle équipe pédagogique prenant part à la vie de la formation. Cela permettrait d’en justifier mieux l’implantation locale en proposant un véritable suivi des étudiants avant, pendant et après la formation. L’équipe pédagogique pourrait ainsi mettre en œuvre un pilotage efficace et comportant notamment la collecte des indicateurs importants, comme les taux de réussite ou le devenir des étudiants, l’identification des faiblesses de la formation et les dispositions à mettre en place pour y remédier. Dans le même ordre d’idée, il conviendrait de remettre l’étudiant au centre des préoccupations de l’équipe pédagogique en développant et en intégrant mieux les enseignements transversaux, en rééquilibrant la part de travaux dirigés dans les matières économiques, en proposant un dispositif de soutien performant, etc. Par ailleurs, la 2 formation devrait valoriser l’enseignement régulier en anglais en proposant systématiquement une certification en langue à ses étudiants. Une évaluation sérieuse de la formation devrait être mise en place. Celle-ci pourrait prendre plusieurs formes : l’évaluation par les étudiants est indispensable, mais on pourrait y adjoindre celle provenant d’un conseil de perfectionnement comprenant des personnalités extérieures et des anciens étudiants. Pour renforcer l’attrait de cette formation et accroître sa visibilité locale, elle devrait tisser des liens plus solides avec le monde professionnel, sous forme de partenariat par exemple, et afficher des débouchés plus convaincants. Elle devrait ainsi améliorer sa politique de communication en direction non seulement des entreprises, mais aussi des lycées. A l’avenir, il conviendra d’accorder une plus grande importance à la préparation du dossier soumis à l’évaluation. 3 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001034 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Mathématiques Présentation de la mention Cette mention propose une formation classique en mathématiques. Des enseignements de physique et d’informatique sont en outre dispensés durant les deux premières années. Le niveau L3 permet, par un jeu d’options, de suivre des parcours se partageant d’une part entre mathématiques fondamentales et mathématiques appliquées, et d’autre part entre formation à la recherche et aux métiers de l’enseignement. L’obtention de ce diplôme permet de s’orienter naturellement vers les masters de mathématiques pures ou appliquées, qu’ils soient à finalité recherche ou professionnelle, ou vers les masters d’enseignement. Par ailleurs, les compléments en physique et en informatique permettent d’envisager une poursuite des études dans des écoles d’ingénieurs. A l’issue de cette licence, un étudiant peut également entrer dans la vie professionnelle dans des domaines comme les banques ou les assurances, ou encore dans le secteur de la recherche et du développement. Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 54 Nombre d’inscrits en L2 34 Nombre d’inscrits en L3 32 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant NR % d'abandon en L1 37 % % de réussite en 3 ans 56 % % de réussite en 5 ans NR % de poursuite des études en master ou dans une école NR % d'insertion professionnelle NR Bilan de l’évaluation Appréciation globale : En dehors d’un essai louable de diversification en direction de la physique et de l’informatique, le projet présente un programme de mathématiques pour les mathématiciens. Les descriptions de la plupart des unités d’enseignement non mathématiques renvoient aux projets des mentions associées, sans plus de description. Il en est ainsi des enseignements transversaux, mais aussi du règlement des examens, des conditions d’obtention d’un statut 1 particulier pour les étudiants, des « dispositifs centraux » pour l’aide à l’insertion professionnelle, etc. L’offre de formation concernant les mathématiques est, en revanche, bien construite, même si l’on peut s’interroger sur la lisibilité des « parcours » en troisième année. Par ailleurs, le dossier ne fait aucun cas de l’appartenance de l’USTV au PRES Euro-méditerranéen, qui est pourtant de nature à modifier très sensiblement le paysage régional en termes d’offres de formation. La spécialisation en mathématiques pures ou appliquées est progressive et semble offrir de réelles possibilités de réorientation, même si aucun dispositif d’accompagnement n’est décrit. L’équipe pédagogique a mis en place un certain nombre de dispositifs intéressants comme les TD spéciaux, qui semblent correspondre à des examens blancs, des modules d’aide à la rédaction de curriculum vitae et aux entretiens d’embauche, des séminaires de vulgarisation faits par les chercheurs, etc. Mais, étonnamment, l’équipe pédagogique ne semble pas se soucier de l’impact de ces actions sur le devenir des étudiants puisqu’aucun indicateur intéressant, sur les poursuites des études ou l’insertion professionnelle par exemple, n’est fourni dans le dossier. Points forts : L’utilisation systématique de logiciel(s) de calcul formel dans tous les enseignements de mathématiques. L’aide à l’élaboration du projet personnel et professionnel et une option de pré-professionnalisation aux métiers de l'enseignement, proposée au semestre 6 avec un stage. L’organisation de séminaires par les chercheurs. Points faibles : Une équipe pédagogique mono-disciplinaire avec un projet concentré autour des mathématiques. Le dossier ne donne que des indications sommaires sur l’aide à la réussite des étudiants : très grande insuffisance des indications sur les procédures d’orientation active, sur l’existence d’enseignements de soutien ou de mise à niveau, faible poids des enseignements de méthodologie et d’ouverture, pas de mise en place actuelle de tutorat d’accompagnement. Le pilotage de la mention ne semble intégrer exclusivement que la problématique liée aux enseignements de mathématiques et ne se soucier que des masters d’enseignement ou de recherche en mathématiques. De plus, il n’y a aucun positionnement de cette formation par rapport au PRES Euroméditerranéen. Le dossier est de faible qualité : il n’indique aucune évaluation de la formation par les étudiants et il ne fournit aucun indicateur intéressant concernant leur recrutement et leur devenir. En outre, les dispositifs de valorisation ou de suivi des diplômés ne sont pas décrits. L’absence de maîtrise de l’utilisation de l’autoévaluation. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Tout en restant centrée sur les mathématiques, cette mention gagnerait à mieux intégrer les enseignements non disciplinaires dans son offre de formation et à enrichir son projet pédagogique. Cela pourrait passer, par exemple, par l’accueil au sein de son équipe pédagogique d’enseignants non mathématiciens intervenant dans la formation ou par la constitution d’un conseil de perfectionnement. Les dispositifs d’aide à la réussite des étudiants devraient faire partie des préoccupations de l’équipe pédagogique. A cet effet, il conviendrait non seulement de renforcer l’existant, mais aussi de mettre en place des dispositifs classiques, comme les enseignements de mise à niveau ou le tutorat étudiant. L’équipe pédagogique devrait, en outre, être plus à l’écoute des étudiants, notamment avec des questionnaires d’évaluation, mais aussi en mettant en place des processus de récoltes d’indicateurs précieux pour une bonne adéquation de cette mention avec 2 le contexte local : statistiques suivant la provenance des étudiants, suivi des étudiants poursuivant des études ou insérés dans le monde professionnel, etc. La formation ne devrait pas se focaliser sur les futurs enseignants ou chercheurs en mathématiques, mais aussi permettre une réelle insertion professionnelle via, par exemple, un accompagnement vers les licences professionnelles. Cette ouverture sur le monde professionnel devrait être complétée par une politique de communication plus convaincante. A l’avenir, il conviendra de mieux renseigner le dossier soumis à l’évaluation. 3 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001035 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Sciences de l’ingénieur Présentation de la mention La mention Sciences de l’ingénieur a pour vocation d’apporter une formation équilibrée en acquisition et traitement de données et de faciliter une orientation progressive en Electronique, électrotechnique, automatique (EEA) ou en Informatique. Les deux premières années sont communes aux deux parcours (EEA et Informatique) et la troisième année est organisée autour d’un socle commun aux deux parcours (28 crédits sur 60) et d’enseignements de spécialisation (32 crédits sur 60). Le semestre 1 est commun à plusieurs mentions de licence (Mathématiques et Physique Chimie), ce qui permet une première démarche d’orientation à l’issue du semestre 1. Cette formation débouche sur des masters dans les domaines de l’informatique et de l’EEA ainsi que dans des écoles d’ingénieurs, soit à l’Université du Sud Toulon-Var, soit ailleurs en France. Des licences professionnelles sont également accessibles après la L2. Indicateurs Parcours Informatique Nombre d’inscrits en L1 61 Nombre d’inscrits en L2 20 Nombre d’inscrits en L3 Parcours Informatique Parcours EEA 31 35 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant NR % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant Parcours Informatique Parcours EEA 16 % NR % d'abandon en L1 15 % % de réussite en 3 ans Parcours Informatique Parcours EEA % de réussite en 5 ans Parcours Informatique Parcours EEA 61 % NR 60 % 50 % % de poursuite des études en master ou dans une école NR % d'insertion professionnelle NR 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Le dossier présente des manques : pas d’Annexe descriptive au diplôme, pourtant obligatoire à la délivrance du diplôme ; pas d’information sur le devenir des étudiants diplômés ou non diplômés et sur leur insertion professionnelle ; aucun bilan chiffré sur l’encouragement à la mobilité ; assez peu d’informations sur les modalités de contrôle de connaissances ; pas de données chiffrées sur la population étudiante (réussite en trois ans dans le parcours EEA par exemple). Des points sont en cours d’amélioration tels que la prise en compte de l’évaluation de la formation par les étudiants ébauchée, mais non encore appliquée. Néanmoins, on peut noter la très progressive orientation des étudiants, qui se résume à un choix de majeures en année 3 et leur permet ainsi d’acquérir une formation équilibrée dans les deux domaines. La présence d’enseignements d’anglais à chaque semestre est également un point très positif. Le dispositif de parrainage des étudiants de L1 par des L3 est un dispositif très intéressant. Points forts : La formation dans les deux domaines est bien équilibrée, avec une spécialisation suffisamment douce pour que l’étudiant diplômé puisse accéder à un grand choix de formations post-licence ou post-L2. L’analyse en termes de compétences est bien menée dans la fiche RNCP et mériterait de renseigner une fiche d’Annexe descriptive au diplôme. Les UE de projet professionnel, d’anglais et de méthodologie sont bien présentes, même si on souhaiterait qu’un peu plus de place leur soit faite en termes d’heures de présentiel. Points faibles : Des modalités de contrôle de connaissances assez peu explicites. L’UE de projet professionnel est assez peu importante. Il n’est pas mentionné, avec suffisamment de précisions dans le dossier principal, d’UE de préparation ou de sensibilisation à des licences professionnelles pourtant nombreuses dans ces secteurs. L’absence de maîtrise de l’utilisation de l’autoévaluation. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Les porteurs de mention devraient davantage se saisir d’un certain nombre d’indicateurs chiffrés, témoins de la réussite et de l’efficacité de cette mention : réussite au diplôme en 3 et 5 ans, devenir des étudiants, pourcentage d’étudiants profitant de la mobilité internationale. De même, les résultats d’évaluation à venir sont essentiels et manquent dans l’analyse de cette formation. Il n’est quasiment pas fait mention du Plan Réussite en Licence alors qu’en regard, il y a une chute importante du nombre d’inscrits en L2. Aucune analyse n’est faite sur la population perdue (redoublement, abandon (15 %), réorientation) laquelle pourrait donner des renseignements précieux sur l’amélioration du passage de L1 à L2. Par ailleurs, le dossier gagnerait à être plus précis sur un certain nombre de points, comme les modalités de contrôle de connaissances, le dispositif postbac… 2 Sur le plan pédagogique, un enseignement d’anglais étant proposé à chaque semestre, il pourrait être intéressant de proposer une certification en langues. De même, l’utilisation des TICE dans la formation mériterait d’être approfondie. 3 Evaluation des diplômes Licences – Vague B ACADÉMIE : NICE Établissement : Université du Sud Toulon-Var Demande n° S3LI120001036 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Sciences et techniques des activités physiques et sportives Présentation de la mention La licence mention Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) propose deux spécialités qui correspondent à deux filières classiques dans les métiers du sport : une spécialité Education et motricité (EM) qui prépare aux métiers de l’enseignement des activités physiques, sportives, d’expression et de loisirs dans tout établissement ou structure à orientation éducative, pour tout public, hors visée d'entraînement compétitif ; une spécialité Entraînement sportif (ES) qui prépare aux métiers du sport dans les domaines de la préparation à la performance sportive ou à la remise en forme. L’entrée dans la spécialité choisie par l’étudiant se fait progressivement de la première à la troisième année de licence : • L’année de licence 1 est entièrement commune aux deux spécialités. • L’année de L2 est partiellement différenciée selon le choix de la spécialité EM ou ES pour quelques unités d’enseignement. La spécialité ES propose alors un seul parcours (ES) aux étudiants tandis que la spécialité EM s’organise selon un choix d’étudiants entre deux parcours : un parcours Education et motricité dans le primaire et le secondaire (EMPS) et un parcours Enseignement de loisirs sportifs, prévention et santé (ELSPS). • L’année de L3 est davantage différenciée et comprend quelques UE de tronc commun et une majorité d’UE différenciées. La spécialité ES propose toujours un seul parcours (ES), mais la spécialité EM se sépare en trois parcours : un parcours EM en milieu primaire ; un parcours EM en milieu secondaire et un parcours Enseignement de loisirs sportifs, prévention et santé (ELSPS). L’équipe pédagogique de la licence a le souci d’assurer les enseignements professionnels et scientifiques en parallèle en se référant de façon explicite au répertoire national de certification professionnelle proposé dans le secteur de formation STAPS. Un effort très important est consenti dans le domaine de l’expérience professionnelle, avec un stage proposé chaque semestre du L1 au L3. La formation éducation et motricité, dans les parcours EMP et EMS, est un préalable indispensable à l’accession aux masters « enseignement », mais apporte aussi une certification professionnelle au niveau bac+3. La formation Entraînement sportif peut déboucher sur le master STAPS « Grand Sud » ou conduire à d’autres voies professionnelles avec ou sans compléments de formation. 1 Indicateurs Nombre d’inscrits en L1 199 Nombre d’inscrits en L2 99 Nombre d’inscrits en L3 81 % sortant de L2 pour intégrer une autre formation que le L3 correspondant 3% % entrant en L3 venant d'une autre formation que le L2 correspondant 5% % d'abandon en L1 19 % % de réussite en 3 ans NR % de réussite en 5 ans NR % de poursuite des études en master ou dans une école 24 % % d'insertion professionnelle NR Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Le dossier présenté pour la licence STAPS est lisible, mais il est lacunaire sur de nombreux points. Sur cet aspect fondamental, les carences en renseignements du dossier ne permettent pas de procéder à une expertise armée et étayée, car les éléments de base de celle-ci ne sont pas fournis. Le manque de suivi des étudiants est particulièrement préoccupant quant à l’efficacité du pilotage de la mention. Certes, le dossier signale que des procédures d’évaluation se mettent en place pour 2010-2011 et que les informations obtenues permettront les ajustements nécessaires. Néanmoins, un certain nombre d’éléments auraient d’ores et déjà pu être indiqués. On regrette particulièrement que les effectifs d’étudiants ne soient pas fournis au niveau de la spécialité et au niveau du parcours. L’ensemble du cursus est décliné comme étant conforme aux attentes professionnelles relevant des spécialités visées. Néanmoins, cela demeure théorique tant que l’on ne connaît pas, à titre d’indicateurs, le nombre d’étudiants inscrits dans chaque parcours et les pourcentages par rapport au nombre total d’étudiants dans la mention. Le choix des orientations des étudiants dans les différents parcours proposés est, en soi, un élément de l’évaluation des ceux-ci. Pour ce qui concerne la spécialité ES, le dossier reste vague sur les débouchés obtenus et sur les opportunités qui pourraient être offertes de passer d’autres concours ou examens, et notamment ceux de la filière sportive de la fonction publique territoriale, le Professorat de Sport, les diplômes fédéraux, etc. De même, l’absence d’éléments sur la liaison licence/master est très préoccupante. Certes, les masters sont indiqués comme des débouchés possibles, notamment le master STAPS « Grand Sud », mais l’argumentaire est défaillant pour témoigner de l’adéquation entre les contenus de formation licence et les exigences des masters visés. Dans le contexte de masterisation des formations d’enseignants, la spécificité des parcours de licence spécialité Education et motricité primaire et secondaire mériterait des commentaires plus étoffés, justifiant les ajustements envisagés en fonction des liens avec les formations dédiées de niveau master, pour le professorat d’éducation physique, le professorat des écoles ou le concours de conseiller principal d’éducation. De fait, le chiffre général assez faible de 24 % d’accès en master, indiqué dans l’auto-évaluation pour l’ensemble du niveau licence (ou seulement licence 3 ?) interroge sur les objectifs de formation. Parallèlement, le dossier indique que des relations existent entre les licences générales, notamment pour le parcours EM ELSPS et les deux licences professionnelles proposées en STAPS dans l’établissement. On aimerait avoir plus de précisions sur les passerelles proposées, sur la complémentarité ou sur la concurrence qui pourrait exister entre ces voies de formation. La place très importante du stage dans la formation proposée mériterait également des précisions sur les choix de formation. En proposant un stage par semestre, la formation professionnelle ne se fait-elle pas au détriment d’une formation plus générale ? Quels partenaires sont précisément impliqués pour ES ? Des professionnels, autres que les 2 vacataires signalés dans la composition de l’équipe pédagogique, interviennent-ils dans la formation ? Des conventions avec le rectorat favorisent-elles la mise en stage des étudiants EM dans le cadre scolaire ? L’augmentation du volume horaire dans le projet présenté pour le nouveau contrat quadriennal (520 h en L1, 614 h en L2 et 660 h en L3, auxquelles s’ajoutent les heures de stage et les heures d’autoformation en langues et C2i) interroge au regard de l’implication nécessaire des étudiants. Sur combien de semaines ce volume est-il réparti ? Quelle progressivité dans l’expérience acquise ? Quelles exigences dans les évaluations requises ? De même, la répartition CM/TD/TP révèle une part prédominante de TD (77,6 %), une part très limitée de CM (16,4 %) et une part infime de TP (6,36 %). Certes, ce déséquilibre semble parfaitement assumé, mais il mériterait sans doute des commentaires plus détaillés sur les conditions de ces choix, y compris dans certaines matières scientifiques, qui disposent d’heures de cours magistraux parfois dérisoires, et qui semblent relativement morcelées, voire éparpillées, sur l’ensemble de la maquette. Si la structure globale des maquettes présentées dans la déclinaison des parcours semble cohérente, l’absence des syllabus des enseignements ne permet pas d’évaluer de façon pragmatique la pertinence des axes de formation proposés. A défaut de précisions sur ces contenus, mais aussi sur les responsables d’UE, il est difficile, en effet, de saisir la cohérence et la progressivité des apprentissages dans les différents domaines visés. Ainsi, certains enseignements d’APS sont déclinés sous la même appellation sur les 6 semestres d’études, sans plus de précision. Cette entrée par les APS est un choix de formation qui mériterait également des commentaires dans l’articulation théorie/pratique. Parallèlement, les UE scientifiques, apparaissent sous un titre très général sans être contextualisées, ce qui interroge sur la réalité du traitement universitaire des contenus et sur l’implication des unités de recherche. De même, certaines UE réservées aux parcours, et comportant des volumes horaires considérables, notamment en L3, sont déclinées de façon générale en se référant aux compétences nécessaires, mais sans indication précise sur les contenus formels des cours proposés. Sur quelles assises théoriques s’appuient ces enseignements ? A partir de quels domaines de productions de savoirs ? Bref, comment ces contenus sont-ils adaptés aux exigences de formation ? En l’état des informations succinctes données, l’adéquation entre les objectifs de formation et les contenus d’enseignement ne peut guère être déterminée. Il convient, enfin, de souligner que la fiche d’auto-évaluation présentée est détournée de sa fonction initiale. L’objectif de ce type de procédure n’est pas de compléter un dossier défaillant en apportant de nouvelles informations, mais de poser un regard pragmatique sur la formation afin d’envisager au plus tôt d’éventuelles régulations. Points forts : L’existence d’UE favorisant le lien théorie/pratique. Les informations sur les secteurs professionnels. Points faibles : L’insuffisance de l’analyse des données chiffrées communiquées L’insuffisance du suivi de cohorte permettant d’évaluer les débouchés obtenus par les étudiants. Le manque d’argumentaire sur la liaison licence et master. L’insuffisance des syllabus précis des enseignements permettant de valider l’adéquation entre les objectifs visés et les contenus de formation. L’importance très grande accordée à la professionnalisation, à travers un nombre considérable de stages, pourrait se faire au détriment d’une formation générale qui reste nécessaire au niveau licence, et ce d’autant que des licences professionnelles sont proposées conjointement par la composante. L’insuffisance des informations communiquées sur les collaborations avec les milieux professionnels. L’absence de maîtrise de l’utilisation de l’autoévaluation. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B 3 Recommandations pour l’établissement Le pilotage de la mention gagnerait à intégrer des données chiffrées de plus en plus précises sur le suivi des étudiants et à proposer une stratégie globale de formation qui répondrait ainsi, de façon plus argumentée, à la réalité des orientations choisies par les étudiants en relation avec les débouchés obtenus. En analysant le flux des étudiants, les taux de réussite aux examens ou aux différents concours passés par les étudiants, les pourcentages d’arrêt d’études et l’insertion professionnelle avérée, les responsables de formation pourraient envisager les remédiations nécessaires et mieux mettre en évidence la pertinence des parcours de formation proposés. De ce point de vue, si la professionnalisation à bac+3 n’est pas à négliger, notamment en ES, la liaison licence/master pourrait être développée davantage, afin qu’une cohérence de formation apparaisse sous l’angle du L/M/D. Le pilotage présenté n’intègre pas assez de compétences diversifiées dans la mise en œuvre des maquettes. Il serait particulièrement important de décliner la façon dont les responsables de formation générale, du domaine, des années d’études et des domaines scientifiques, interagissent et travaillent concrètement ensemble. En apportant également davantage de précisions aux contenus d’enseignement proposés dans les maquettes, les rédacteurs du dossier permettraient sans doute de mieux mettre en évidence l’articulation théorie/pratique engagée dans le domaine des APS, ainsi que l’efficacité du traitement universitaire des contenus d’enseignement en fonction des parcours proposés par la composante STAPS. Cela permettrait d’éviter l’impression de cloisonnement disciplinaire que donne la maquette et permettrait de mieux percevoir l’implication des unités de recherche dans le projet de formation. De même, trop d’éléments relatifs au fonctionnement du plan de réussite en licence, du tutorat, aux passerelles possibles, aux partenaires professionnels impliqués manquent, alors qu’ils pourraient étoffer le dossier dans un sens positif. Il conviendra, à l’avenir, d’accorder une importance plus grande à la qualité rédactionnelle du dossier soumis à l’évaluation. 4 Observations du président Réponse de l’établissement sur l’offre de licences générales Nous tenons tout d’abord à remercier l’AERES pour le travail d’évaluation conséquent porté sur les Licences de l’établissement. Avant de répondre sur quelques points faibles relevés et qui nous semblent particulièrement importants, il est nécessaire de rappeler les circonstances dans lesquelles ont été élaborés les dossiers et qui ont conduit globalement à une qualité insuffisante de ceux-ci dont l’établissement a pleinement conscience. - D’une part, l’établissement était sous administration provisoire, ce qui n’était pas sans poser certaines difficultés politiques, y compris dans le pilotage plus spécifique de l’offre de formation. - D’autre part, la réflexion sur le contrat quadriennal n’a démarré, pour les raisons déjà citées, qu’en février 2010, ce qui a laissé globalement peu de temps à une réflexion approfondie. - De plus, pour initier une démarche de pilotage, la méthode d’élaboration imposée par l’établissement a fortement évolué: elle a consisté d’abord à faire, autant que possible, un bilan de fonctionnement des formations, puis à élaborer une architecture globale de l’offre de formation et enfin à proposer une lettre de cadrage à tous les porteurs. Par ailleurs, il est important également de souligner la jeunesse de l’Observatoire de la Vie Etudiante, opérationnel sur les missions d’enquête uniquement en 2009 et composé d’une seule personne. Eu égard à cette situation, la priorité a été donnée aux enquêtes nationales d’insertion professionnelle des Licences Professionnelles et des Masters et pour lesquelles l’établissement a obtenu d’excellent taux de retour (plus de 75% en LP et 65% en M sur la totalité des diplômés incluant les étudiants étrangers). Le suivi des cohortes et l’évaluation des formations font partie des missions qui doivent être confiées à cet OVE, mais l’établissement doit le renforcer afin qu’il puisse mener à bien ces missions. Lors du CEVU du 19 mai 2011, il a été proposé de mettre en place un groupe de travail sur l’évaluation des formations, devant aboutir à des propositions pour la rentrée 2012, afin de procéder au suivi des formations dès le démarrage du nouveau contrat. Remarques sur le Plan Réussir en Licence et les certifications: Avant tout, il est nécessaire de préciser que lors de la mise en place du PRL par la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, une réponse de l’établissement a été faite en mars 2008, sur la base des propositions des composantes, afin de compléter les demandes relatives au contrat en cours d’élaboration, aboutissant à une concaténation des propositions sans travail des conseils. De plus, aucune attribution de ces financements spécifiques n’a été proposée au moment de l’élaboration du budget 2009, excepté le C2i, mis en place dans toutes les maquettes de 2ème année de licence de l’offre 2008-2011, et financé de façon clairement identifiée en 2008-2009, ainsi qu’une contribution au Centre de Ressource en Langues. 1 Réponse de l’établissement sur l’offre de licences générales Sous l’administration provisoire (2010), ce dossier a été pris en main de la façon suivante : - Les actions écoulées et réalisées sur l’année 2008-2009 et pouvant relever du PRL ont été abondées sur les budgets des composantes rétroactivement, - les projets déposés par les composantes ont été financés pour l’année universitaire 2009-2010, - un appel à projet « plan de rattrapage 2008-2009 » a été lancé et financé à hauteur de 476668€ en investissement, - une sollicitation des composantes et services a été mise en place pour l’année 20102011, sur les axes prioritaires non exclusifs : « mobilité des étudiants », « Unité d’Enseignement Transversales » et « Semestre de Traverse ». L’ensemble des actions décrites ci-dessus a été validé par le CEVU et le CA dans l’année 2010. Il est vrai qu’aucun travail de réflexion global préalable à la mise en application n’a pu être conduit, en particulier de par la situation politique exceptionnelle qu’a connue l’établissement. Néanmoins des formes très diversifiées d’actions existent. Certaines n’ont cependant pas été explicitement écrites dans les dossiers ce qui peut expliquer pour une part les lacunes relevées. Il faut noter cependant qu’à l’échelle de l’établissement la promotion GEA Mars du Département GEA de l’IUT (promotion décalée destinée à accueillir les étudiants en réorientation) a pu être financée dans sa totalité. La demande du CEVU « Semestre de Traverse » dans le secteur scientifique n’a pas abouti à ce jour. Une des difficultés relevée est la perception très différente des composantes sur les actions qui peuvent être mises en place, d’une part à cause de la spécificité disciplinaire et du nombre d’étudiants inscrits (d’une vingtaine pour les plus petites formations à plus de 700 pour les plus fréquentées au niveau L1), et par le déficit avéré en personnel titulaire pour participer à la mise en place d’un PRL solide. Cependant, la lettre de cadrage de l’offre de formation (CEVU et CA de mai 2010), a proposé des orientations pour l’établissement : « L’accueil de l’étudiant primo entrant, en particulier en L1 doit être une priorité. Les deux premiers mois doivent faire l’objet de mesures d’accompagnement, de suivi de l’absentéisme accrus afin de diminuer le taux d’évaporation. Les séquences d’enseignement, de repérage et d’orientation des étudiants fragiles doivent permettre d’améliorer le taux de réussite. » « Le schéma des licences pourrait être le suivant, avec l’introduction d’UE Obligatoire à choix selon le parcours de l’étudiant, en simplifiant le système actuel des UETF. Le principe est de proposer une fois par semestre (sauf au S1) une liste obligatoire à choix pour la valeur 1 ECTS et d’organiser de façon homogène l’architecture des licences pour l’acquisition de compétences non disciplinaires. Au total ces compétences comptent pour un minimum de 25 ECTS / 180 ». Une liste provisoire a été proposée et devait être déclinée d’ici l’ouverture des formations, par une réflexion globale à l’échelle de l’établissement. « Il pourra ainsi être organisé un « semestre de traverse » permettant aux étudiants non en phase avec les attentes de la formation d’accéder à des modalités pédagogiques différentes à l’échelle de l’établissement. Une forte part de méthodologie disciplinaire, des contenus disciplinaires et des enseignements pouvant être validés dans le cadre d’une formation existante (DUT ou L) constitueront l’essentiel de ce semestre. La signature d’un contrat entre l’étudiant et l’équipe pédagogique serait la bienvenue ». 2 Réponse de l’établissement sur l’offre de licences générales Il reviendra au nouveau CEVU (installé depuis le 19 mai 2011) de reprendre cette réflexion à l’échelle de l’établissement pour orienter la mise en place d’actions identifiées sur toutes les formations de licence. Cette réflexion sera portée corrélativement à celle du calendrier universitaire et compte tenu du chantier 2 sur la licence. Au sujet des certifications, si cela n’est pas explicitement ressorti dans les dossiers individuels des formations, le C2i est mis en place dans toutes les licences, en 2ème année, avec certification à la clef, depuis 2008. Pour ce qui concerne les langues, toutes les formations de licence proposent un volume d’anglais de 18HETD d’heures par semestre; un Centre de Ressources en Langues a été ouvert en 2009 mais sa structuration est encore très fragile et ne permet pas la délivrance de la certification CLES. Un partenariat avec l’Université de Nice Sophia-Antipolis pourrait voir le jour. Cependant, l’établissement est en mesure de délivrer, via son service de formation continue, sur demande des étudiants, le Cambridge, TOEIC ou TOEFL (une centaine d’étudiants par an hors école d’ingénieurs). Orientation et réorientation : Les démarches d’information des lycéens existent à l’échelle de l’établissement mais n’ont peut être pas été mises en valeur dans les dossiers des formations. On peut citer entre autres, comme réalisations pendant le contrat : - L’édition d’une plaquette au format uniformisé par formation, élaboré en partenariat par les services NTIC, Communication, SAOI. - Une participation des composantes importantes dans les actions de communication directe (salons, forums, JPO, etc..) et son uniformisation (les actions de l’IUT et des autres composantes ont été unifiées). - La mise en place d’une « tournée des lycées » avec un véhicule aux couleurs de l’établissement, par emploi d’étudiants essentiellement, sous la responsabilité du SAOI Un travail est engagé avec les services du rectorat, afin de réfléchir à la mise en place de webconférences, et la réalisation de micro-vidéo en ligne sur le site de l’établissement. Par ailleurs, il faut noter, outre la possibilité de réorienter les étudiants en GEA Promotion de Mars, l’effort de la faculté des sciences de mettre en place un semestre 1 largement mutualisé pour l’offre 2012-2017, permettant aux étudiants de changer d’orientation à l’issue du 1er semestre. Une réflexion reste à mener conjointement aux actions PRL. Modalités de Contrôle des connaissances et adaptation aux publics : Les modalités de contrôle des connaissances apparaissent comme complexes et peu lisibles aux évaluateurs. Une base unique avait été rédigée, dans l’esprit de compensations multiples, devant être favorable à l’étudiant. Conscient de ce manque de clarté et dans un objectif de simplification, le CEVU du 19 mai 2011, a mis en place un groupe de travail chargé de rénover ces documents pour la rentrée 2012. Par ailleurs, une charte des examens, mise en place depuis 2004, rénovée en 2009 décrit les adaptations proposées pour les publics spécifiques : salariés, mère de famille, sportifs de haut niveau. Les étudiants handicapés bénéficient quant à eux d’un accompagnement pris en charge par la mission handicap. Elle est remise à jour pour la rentrée 2011. La mobilité : La mobilité des étudiants est relevée comme insuffisante. Cependant si peu d’étudiants partent en échange Erasmus (54 en 2010), le nombre d’étudiants en mobilité sortante augmente progressivement au travers des stages à l’étranger, et des correspondants Relations 3 Réponse de l’établissement sur l’offre de licences générales Internationales existent dans toutes les composantes. L’établissement fait face à des difficultés de financement, puisque la région PACA a revu à la baisse son soutien sur la mobilité et le département s’interroge sur leur maintien. Il sera de notre responsabilité de convaincre ces partenaires du bien-fondé de leur soutien et d’en trouver d’autres. Par ailleurs l’établissement a conscience de ses faiblesses en la matière, notamment d’une attractivité à l’étranger qui n’est pas suffisante au bon développement des échanges d’étudiants. Une politique de renforcement du conventionnement sera mise en place ainsi que des actions d’information et de mobilisation des étudiants et des équipes pédagogiques. Equipes pédagogiques / mutualisations : Une des remarques faites sur certaines formations porte sur la constitution des équipes pédagogiques, soit trop disciplinaire, soit peu structurées avec un recours massif aux intervenants extérieurs. Il est important de rappeler la faiblesse du taux d’encadrement de l’établissement rapporté au niveau national (le Modèle Sympa 2010 évalue le déficit à 46 enseignants – chercheurs et 32 enseignants et de 91 BIATOSS). Dans ces conditions il est réel que l’établissement possède des faiblesses d’encadrement de certaines formations ou de certains enseignements (typiquement le cas de l’anglais qui ne peut être assuré dans toutes les formations par des titulaires). Ceci n’exclut pas pour autant une recherche de partenariat plus abouti au sein ou entre les composantes, afin d’asseoir des équipes pédagogiques plus stables. En ce sens et autant qu’il est possible le CEVU aura un rôle à jouer dans le redéploiement des postes. Pilotage et auto-évaluation : L’établissement, conscient de certaines faiblesses, a demandé lors du cadrage de l’offre de formation qu’une attention particulière soit portée sur le renforcement du rôle des équipes pédagogiques: « Une attention particulière doit être portée au niveau licence. L’orientation et l’accompagnement de l’étudiant sont parmi les missions de l’équipe de formation (arrêté du 23 avril 2002) et en particulier du directeur des études1. Il est indispensable que ce soit le président de jury qui assure cette fonction de coordination. » Malgré le temps court pendant lequel s’est construite cette offre de formation, l’établissement a mis en place une commission d’auto-évaluation qui s’est tenue du 4 au 9 juillet 2010, composée de porteurs de projets (22 collègues se sont relayés sur 3.5 jours) pour apporter leur regard sur les dossiers et les auto-évaluations. Cette séquence n’a pas aussi bien fonctionné que l’établissement l’aurait souhaité notamment par manque de connaissance globale de l’offre et une attention trop focalisée sur les critères de cadrage de l’établissement. La commission s’est cependant exprimée sur trois conclusions positives, laissant à penser qu’un progrès est initié en la matière : - volonté de travailler ensemble pour partager des pratiques pédagogiques - acceptation des porteurs qu’une relecture soit faite de leur projet par des collègues de l’établissement - prise de conscience des erreurs commises dans le montage des dossiers Ceci étant, l’université prend acte des défauts de pilotage soulignés par l’évaluation de l’AERES qu’ils soient à l’échelle du diplôme et de l’équipe pédagogique ou de 1 Selon l’Arrêté du 23 avril 2002 Les directeurs des études sont garants de la qualité de l’organisation pédagogique tant en matière d’accueil, d’information et d’orientation des étudiants que dans le domaine de l’animation des équipes de formation et de la coordination des pratiques pédagogiques 4 Réponse de l’établissement sur l’offre de licences générales l’établissement, et a mis en place dès l’installation de la nouvelle équipe de direction des groupes de travail au sein du CEVU (présenté le 19 mai 2011) notamment pour traiter des Modalités de Contrôle des Connaissances, de la description en compétences et de l’évaluation des formations (par les étudiants, mise en place de conseils de perfectionnement etc..). Ces points ne seront pas repris dans les réponses des différents diplômes sauf en cas de dispositif déjà existant et insuffisamment valorisé dans le dossier. Par ailleurs, l’audit en cours sur les systèmes d’information devrait permettre à l’établissement d’ici la fin du mois de juin d’adopter une orientation sur les actions à mettre en œuvre quant à la fiabilisation de ses données et la production d’indicateurs pour le suivi des formations (notamment en matière de suivi de cohorte), afin d’accompagner les équipes pédagogiques dans l’analyse de leur formation. Marc SAILLARD Liste des réponses des licences en renouvellement Licences LLCE Anglais LLCE Espagnol Lettres LEA Droit Economie Sciences de Gestion (L3) Biologie Chimie et Biochimie Marine (L3) Physique Chimie Sciences pour l’Ingénieur Mathématiques MASS STAPS Evaluation B A B B B B A A A Réponse Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non B B B B B Oui Oui Oui Non Oui 5 Licence LLCE - Anglais Les différents points soulevés par l’évaluation de la mention LLCE spécialité « Anglais » sont repris ci-après, avec la réponse correspondante. Acquisition des compétences transversales et méthodologiques Le bénéfice réel des enseignements transversaux au choix, qui étaient jusqu’ici regroupés sous la forme d’une seule ECUE a été jugé faible : variation de l’offre selon disponibilité des intervenants et nombre d’inscrits, incompatibilité horaire avec les autres enseignements, impossibilité de suivre plus d’une fois un enseignement donné (par ex. langue rare). Cela ne remet pas en cause les autres matières transverses présentes dans l’UE d’ouverture, à savoir français, deuxième langue vivante et PPPE/C2i, auxquels ont été rajoutés pour le prochain contrat, la communication en 2ème année, ainsi que des parcours en 3ème année tournés vers la didactique de l’anglais et du français langue étrangère (comprenant notamment des enseignements de langue et cultures nouveaux). On peut donc dire que les enseignements visant les compétences transverses progressent. Par ailleurs, un effort a été consenti pour renforcer la méthodologie disciplinaire (notamment en littérature et en civilisation au niveau L1), de même que la méthodologie documentaire (actuellement prise en charge par l’établissement mais dont il est prévu l’intégration dans la maquette). I Champs professionnels accessibles aux étudiants diplômés Une réflexion sur ce thème est déjà en cours, qui a conduit à proposer des parcours en 3ème année répondant en partie aux débouchés (enseignement et formation). L’encouragement à la mobilité (ERASMUS, assistanat, séjour) vise à affirmer l’ouverture de la formation et l’immersion dans une culture étrangère, utiles pour occuper des fonctions à l’international. On notera toutefois que la formation reste généraliste de par sa structure et son public : ses objectifs ne sont donc pas ceux d’une licence professionnelle. II Précisions sur le stage obligatoire en pays anglophone Il s’agit non pas d’un stage mais d’un séjour en pays anglophone d’une durée de trois semaines minimum fractionnables dont la finalité est la mise en contact authentique avec la langue comme la culture du monde anglophone et l’apprentissage de l’autonomie. Ainsi, l’étudiant pourra utilement tirer profit d’un séjour dans le cadre ERASMUS (proposé par l’université) ou linguistique/culturel (avec enseignements, visites culturelles ou libre) dans le cadre d’un organisme ou selon sa propre organisation, d’une période au-pair, de volontariat associatif, d’un chantier jeunesse etc.. L’encadrement du séjour (validation, suivi et évaluation du séjour et du rapport) est assuré par un membre désigné de l’équipe enseignante, sauf ERASMUS qui a son correspondant au département. III Valorisation de la formation Des actions précises sont menées chaque année pour valoriser le diplôme vers l’extérieur : journées portes ouvertes de l’université et auprès d’autres établissements, forums (par ex. Forum des Métiers) et salons (par ex. Studyrama). Par ailleurs, certains cours, dont le PPE, sont assurés par des socioprofessionnels, de même que des contacts existent avec les collectivités (fonction publique, secteur éducatif en particulier) et certains acteurs privés via les autres filières de l’UFR. USTV_ S3LI120001022 1 Licence LLCE - Espagnol Réponse à l’évaluation AERES en ce qui concerne les recommandations : Rubriques non renseignées : % sortant de L2 pour intégrer une autre formation : 10% % entrant en L3 venant d’une autre formation que le L2 correspondant : 2% % taux d’abandon en L1 : 30% % de réussite en 5 ans : 60% % de poursuite en Master : 80% Quelques éléments d’explication pour taux d’échec: Malgré le petit effectif et le suivi important mis en œuvre (professeur référent, rdv périodique sur convocation …) le bilan s’avère négatif et révélateur d’un manque de motivation expliquant pour partie le taux d’échec en L1. L’équipe a pris conscience que ce dispositif était insuffisant au 1er semestre et met en place à partir de septembre 2011, grâce au contrôle continu déjà existant, une première évaluation du niveau et des difficultés dans toutes les ECUE, dès la troisième semaine de cours. Cette évaluation sera accompagnée d’un entretien systématique et obligatoire avec chaque étudiant. Ce dispositif d’entretien sera répété en mars, au second semestre. Cette analyse est confortée par le même comportement lors des phases d’orientation post-bac. Les élèves issus de filières dont les contenus sont très différents de ceux de la première année de licence sont avertis des difficultés à prévoir, sont invités à un rendez vous, sont incités à venir suivre des cours, sans qu’ils n’y donnent suite. Nous avons pourtant des exemples d’étudiants issus de ces filières qui ont très bien réussi et ont obtenu leur Capes, mais ces étudiants là étaient très motivés. C’est au vu de ces exemples que nous nous interdisons de fermer la porte de notre diplôme à ces étudiants. Pour les taux d’échec signalés en L2 et L3, trop d’étudiants (déclarés ou non déclarés comme salariés) sont obligés de travailler pour payer leurs études, ce qui leur laisse trop peu de temps pour travailler leur cours. Assister aux cours ne suffit pas pour assimiler connaissances et méthode. En fin de L2, environ 10 % intègrent une autre formation (école d’infirmiers) ou abandonnent pour des raisons financières. Le séjour/projet linguistique : Il est d’une durée d’un mois qui peut être fractionnée : les étudiants doivent fournir des justificatifs de voyage. Les conventions Erasmus nous permettent de proposer à tous les étudiants entre L2 et L3 de partir en Erasmus. Les étudiants ont aussi la possibilité de partir dans le cadre de chantiers de jeunesse proposés par l’ambassade d’Espagne chaque année dans le cadre de reconstruction de villages et de préservation du patrimoine (ce qui cadre tout à fait avec la formation de nos étudiants). A part ces aides, nous leur conseillons aussi de chercher des stages par eux-mêmes (avec des conventions de stages conseillées). Nous les encourageons également à rechercher des possibilités de financement (mairie de résidence par ex). Par eux-mêmes car ces séjours sont aussi conçus comme un apprentissage de l’autonomie. Pour ce qui est de la vertébration et le contenu du projet ensuite, le projet de séjour et la thématique sur laquelle portera le rapport sont validés par un enseignant (enseignant responsable de 1ère année ou de 2ème année). Pour la rédaction et soutenance du rapport de séjour "un cours d’expression est prévu en L semestre 5 et 6. USTV_ S3LI120001023 1 Licence de Lettres Modernes L’AERES souligne dans les points forts de cette licence, « une réflexion solide sur les différentes issues professionnelles de la formation, avec des débouchés vers deux licences professionnelles grâce à la création du parcours Arts ». Il nous faut préciser que l’orientation des étudiants de licence de Lettres modernes vers ces licences professionnelles ne dépend pas de leur passage par le parcours Arts, comme pourrait le laisser entendre la formulation précitée. L’absence de politique internationale de la licence a été soulignée par l’AERES. Tous les ans, la licence de Lettres modernes accueille des étudiants Erasmus, preuve de partenariats actifs avec des universités étrangères. Cependant, la gestion de ces dossiers du point de vue administratif n’étant pas majoritairement effectuée par le département de Lettres, cet aspect-là de la formation n’a sans doute pas été assez développé. Le département collabore étroitement avec le Service des Relations Internationales de l’USTV et prend en charge les étudiants Erasmus à leur entrée à l’université pour leur assurer un suivi pédagogique. Par ailleurs, la vitalité de ces relations a amené cette année une étudiante de Lettres modernes à effectuer un séjour Erasmus en Espagne. L’AERES recommande d’analyser les causes de la baisse des effectifs en licence de Lettres modernes. Ces causes sont diverses et le recul manque pour en fournir une analyse fine qui dépasse largement le cadre du département de Lettres. La diminution du nombre de filières en lettres dans les lycées est une cause directe de la baisse du nombre d’étudiants en L1. Cette cause n’est nullement spécifique à la région toulonnaise et se constate au niveau national. Par leur implication dans les activités mises en place par le SAIO et aux journées portes ouvertes, les enseignants du département de Lettres participent activement à la diffusion de l’information auprès des lycéens. Nous pensons que l’évaluation de l’AERES estime à tort que cette diffusion « reste trop faible », même si elle peut naturellement être encore améliorée. USTV_ S3LI120001024 1 Licence de Langues Etrangères Appliquées Mobilité internationale (Projet Linguistique - Stage Professionnel) Le Projet Linguistique à l’Etranger et le Stage Professionnel à l’étranger sont encadrés par un responsable par langue. Chaque responsable a pour mission de préparer l’étudiant à un départ à l’étranger, de lui proposer ou de l’aider à trouver des organismes d’accueil et de suivre les étapes avant (aide à la rédaction de CV, lettres, signature des accords tripartites, conventions, etc.) et pendant son séjour à l’étranger (difficultés rencontrées, aide à la rédaction du rapport, etc.). Pour le projet linguistique les organismes d’accueil sont des écoles de langues, des associations (humanitaires, sportives, etc.) ou des universités d’été. Pour le stage en entreprise, il s’agit d’entreprises ou d’associations, principalement dans les domaines du tourisme et de l’hôtellerie, des langues et de la traduction. Il est demandé aux étudiants de rechercher par eux-mêmes un lieu de projet ou de stage, en fonction de leur projet professionnel. En cas de difficulté, nous les aidons dans leur démarche de recherche d’organisme d’accueil, grâce aux entreprises ou associations avec lesquels nous travaillons depuis plusieurs années (Languages United, Bath, Oxfam, Londres, The French Culinary Institute, New-York, EF Language School, Cambridge, Londres, etc.) Chacun de ces modules fait l’objet d’une double évaluation : la rédaction d’un rapport écrit et une soutenance orale à l’issue de ce séjour à l’étranger, la note finale du Projet Linguistique et du Stage comptant respectivement dans l’évaluation du semestre 4 et du semestre 6. Gouvernance du diplôme LEA A partir de la rentrée 2011, il a été décidé que le président de Jury de L2 et de L3 sera également le responsable pédagogique par année de Licence. Pour la 1ère année, face à un effectif important, le département se dote de 4 responsables pédagogiques, un responsable par langue, les 4 responsables étant soutenus par le président de Jury de première année pour les difficultés éventuelles dans les matières d’application. Options d’ouverture en L1 L’Université du Sud Toulon Var propose des Unités d’Enseignement Facultatives et Transversales (UETF) sur lesquelles s’appuie la Licence LEA. Elles permettront aux étudiants qui le souhaitent de suivre des enseignements de culture générale ou dans d’autres composantes, avec des ouvertures dans les domaines du Sport, des Sciences et Techniques, du Droit et de la Santé. Ces ECUEs d’ouverture facilitent les réorientations et les passerelles à tout moment du cursus de l’étudiant. Evaluation des enseignements Le département LEA est favorable à cette mise en place dès la rentrée 2012, conformément au plan prévu par l’établissement. Devenir des étudiants Le département LEA espère pouvoir trouver l’appui logistique dans l’établissement pour l’aider à analyser le devenir des étudiants afin d’apporter les adaptations pertinentes notamment via le renforcement des modules de projet professionnel en L1 et L2. USTV_S3LI120001025 1 Licence de Droit L’évaluation AERES fait ressortir quelques points faibles relativement à la Licence Droit qui n’apparaissent pas toujours fondés. Le rapport mentionne ainsi l’absence d’UE obligatoire concernant la méthodologie universitaire. Pour autant, il y a en L1, en UE1, un ECUE obligatoire consacré à la recherche documentaire qui, nécessairement, intègre la méthodologie universitaire. Par ailleurs, la méthodologie est enseignée naturellement aux étudiants dans le cadre des séances des travaux dirigés. Ce qui explique, pour partie, l’absence d’UE obligatoire consacrée à cette même méthodologie. Le rapport indique aussi que le dossier est insuffisamment renseigné pour permettre une évaluation concernant la progressivité des enseignements. En même temps, les auteurs du rapport soulignent que l’architecture des enseignements de la Licence Droit répond à une certaine progressivité. Il semble, pour autant, que la progressivité des enseignements apparaît naturellement au vu des trois années de la Licence Droit en offrant, en premier lieu, à l’étudiant, des enseignements généralistes tant en L1 qu’en L2, afin de lui permettre, en second lieu, de s’orienter vers une nécessaire pré-spécialisation (niveau L3) et l’autoriser à préparer une orientation utile au niveau du M1. Le rapport fait également mention de l’absence de procédure de repérage des étudiants en difficulté. Ce repérage s’effectue dans le cadre des séances de travaux dirigés et par la mise en place d’un dispositif d’aide à la réussite et d’un tutorat que le rapport ne manque, pourtant pas, de relever au titre des points forts. Enfin, le rapport évoque l’absence de partenariat avec des universités étrangères. Il importe de souligner que les étudiants de L3, notamment, ont la possibilité dans le cadre de procédure telle qu’Erasmus, d’effectuer un semestre, voire deux, dans une université étrangère. De fait, ces échanges se produisent régulièrement avec l’Italie, l’Espagne ou bien encore le Canada. USTV_S3LI120001027 1 Licence d’Economie Les éléments de réponse suivants sont apportés aux commentaires de l’AERES. 1- Le poids à accorder aux matières d’analyse économique et de techniques quantitatives La philosophie de la Licence Economie consiste à apporter aux étudiants des connaissances et des capacités d’analyse dans les grands domaines couverts par la science économique. Dans le cadre du LMD, la licence a également pour but de permettre aux étudiants d’accéder en master dans les meilleures conditions. Il convient bien sûr de tenir compte des taux d’échec importants constatés particulièrement en L1 et de la nécessité de préparer les étudiants à des sorties anticipées du cursus universitaire. En ce sens, la licence doit également proposer des enseignements plus propédeutiques. Afin de concilier ces deux objectifs, le parcours Licence apparaît relativement bien équilibré. Le poids en ECTS des matières d’analyse économique ou de techniques quantitatives est le suivant : - 31 ECTS sur 60 en L1 - 43 ECTS sur 60 en L2 - 40 ECTS sur 60 en L3 La licence 1 est donc plutôt généraliste, avec environ 50 % des ECTS attribués aux matières fondamentales, avec un resserrement en licence 2 et 3 pour lesquelles les matières fondamentales comptent environ pour les 2/3 du total des ECTS. Le choix est donc ici celui d’une spécialisation progressive, plutôt que celui d’un recentrage sur les matières économiques en L1 et de l’introduction de matières transversales en L2 et L3. 2- Parcours et enseignements En L3, il a été retenu une pré-spécialisation, rendue possible grâce aux enseignements optionnels qui représentent près d’un tiers du total des ECTS. Ces cours optionnels seront fléchés pour permettre aux étudiants d'identifier (comme en M1) des parcours thématiques en relation avec les trois spécialités de Masters 2 proposées. L’équipe pédagogique va engager une réflexion d’ensemble sur une réorganisation à moyen terme des parcours spécialisés. Elle portera en priorité sur les maquettes de Master 1, en cohérence avec les Masters 2, avant de reconfigurer alors la Licence. Un cours d’économie du développement sera introduit au semestre 6, UE1 (cours fondamentaux). 3- Le système d’évaluation des compétences Il existe effectivement dans le parcours Licence une grande variété de règles de compensation, mais ces règles sont largement en faveur de la réussite des étudiants et plutôt claires puisque les compensations sont intégrales : au sein des UE, entre UE, entre semestres et entre années. Les règles évolueront avec la politique d’établissement. Le pourcentage de contrôle continu est, il est vrai, faible. Une réflexion est engagée au sein de l’équipe pédagogique visant à développer le contrôle continu dans une grande majorité des enseignements. 4- Le pilotage de la formation Concernant la question des stages, la politique de la Faculté est de mettre l’accent sur les Masters plutôt que la L3. Il est difficilement envisageable d’y superposer une gestion des stages pour l’ensemble de la promotion de L3 (environ 120 étudiants). En conséquence, il a été retenu pour la L3 des projets plus ponctuels, sous des formes variées et des modalités laissées au choix des enseignants. Il est par exemple demandé dans certains USTV_S3LI120001028 1 Licence d’Economie enseignements la réalisation d’exposés thématiques ou de « notes de synthèse » en groupe. L’équipe pédagogique réfléchit à des modalités d’extension de ces « projets », qui pourraient être gérés par des « tuteurs » de Master, et autant que possible en lien avec le monde professionnel. La fiche RNCP qui n’avait pas été fournie a été rédigée. Le pilotage de la licence comprendra deux responsables supplémentaires, ce qui permettra d’avoir un responsable par année. Cette réorganisation permettra également de mieux suivre les étudiants et de mettre en place une évaluation de la formation et des enseignements par les étudiants. Par ailleurs, l’équipe pédagogique compte sur l’arrivée de nouveaux enseignantschercheurs pour s’étoffer. USTV_S3LI120001028 2 Licence de Sciences de Gestion Le programme pédagogique de cette Licence est construit de manière à fournir à un public relativement hétérogène (DUT, BTS, L2…) les acquis nécessaires à la poursuite d’études en gestion. La très grande majorité des étudiants diplômés de L3 poursuit un cursus en gestion. Aussi, le programme consacre-t-il une part évidemment importante aux disciplines gestionnaires (Système d’information comptable, comptabilité-contrôle de gestion, marketing, GRH, analyse financière, soit un total de 216 heures). Pour autant, ce programme inclut également de manière encore plus significative un second groupe de disciplines non gestionnaires mais indispensables au futur gestionnaire (analyse de données, système d’information de gestion, commerce international, structure et organisation, droit social et droit de l’entreprise, anglais du management, soit un total de 240 heures). Le Plan réussite en L3 ajoute également un cours de coaching, qui initie l’étudiant aux apports concrets de la psychologie de groupe et un cours d’environnement de marché en pré-rentrée. Précisément, Les ECUE « analyse de données » et « systèmes d’information de gestion » représentent 81 heures consacrées pour partie au traitement de l’information ; ce volume d’heures ne saurait être accru qu’au détriment d’autres ECUE. Les ECUE « droit social » et « droit de l’entreprise » représentent 72 heures consacrées aux sciences juridiques, module indispensable compte tenu de la densité et de la complexité croissante des règles de droit. L’ECUE « commerce international » (36 heures) dans son contenu pédagogique utilise et définit les concepts économiques utiles à la compréhension des marchés. L’ECUE « structure et organisation » (36 heures) est l’occasion d’aborder les théories des organisations. Notre proposition : une évolution de l’ECUE « structure et organisation » vers une ECUE « structure et stratégie », permettant ainsi de proposer une discipline qui prenne en compte les données de marché pour envisager leur rôle dans la constitution des structures organisationnelles. Ce faisant, cela porte à 72 heures (« commerce international » et « structure et stratégie »), les disciplines invitant l’étudiant à comprendre et à manipuler des informations économiques. Plus largement, à ce jour, un tronc commun avec la licence d’économie-gestion conduirait à déséquilibrer fortement la maquette de formation au détriment des étudiants qui choisissent cette 3ème année de licence de gestion dans le but justement de poursuivre des études en gestion et non en économie. Nombre d’entre eux ont d’ailleurs suivi des cours d’économie (microéconomie, macroéconomie…) lors de leurs deux premières années d’étude. USTV_S3LI120001029 1 Licence de Physique Chimie Quelques éléments de réponse aux points faibles sont fournis ci après : Concernant les évaluations des enseignements : l’équipe pédagogique se conformera aux préconisations faites par l’établissement. Concernant le manque de passerelle au S1 : Dans l’offre de formation proposée, un travail conséquent a été fait pour proposer aux primo-entrants un semestre unifié au sein de la faculté des sciences, afin de permettre plus rapidement une réorientation dans les différentes licences. Agrémentée de diverses actions « PRL » (TD spéciaux ou de soutien, enseignant référent …) cette mise en place ne concerne pas exclusivement les bacheliers S et entend favoriser l’amélioration des taux de réussite. Concernant l’appréciation de l’insertion professionnelle après la L3 physique chimie : Dans l’évaluation est indiqué que 25% des étudiants de L3 ne poursuivent pas d’études après la licence ; il fallait lire dans le dossier transmis à l’AERES, que l’on ignore le devenir après la L3 de 25% des étudiants. Concernant le manque d’ouverture vers le milieu socioprofessionnel La licence physique – chimie est une licence générale, préparant à une poursuite d’études, l’insertion professionnelle n’est donc pas son objectif premier. Suivant les remarques de l’AERES, le stage d’un mois en L3, initialement prévu en laboratoire de recherche ou en établissement d’enseignement secondaire ou primaire, pourra aussi être effectué dans une entreprise et (ou) à l’étranger. Concernant le manque de passerelle vers licence chimie et biochimie marine Cette licence particulière s’adresse à des étudiants ayant une formation de biologie (voir évaluation de la licence CBM), plutôt qu’à des étudiants ayant une formation mixte en physique-chimie. Concernant le manque d’adaptation des enseignements à un public spécifique. Ainsi que le prévoit la charte de l’établissement en fonction des besoins (<1 étudiant par an en L3) des adaptations d’emplois du temps sont proposées au public spécifique comme des sportifs de haut niveau (mise en place d’un parcours spécifique, créneaux de TP placés en concertation avec l’étudiant..). Ce dispositif sera étendu à des étudiants en formation continue. USTV_S3LI120001030 1 Licence de Mathématiques Nous tenons à remercier l'AERES pour l'évaluation de notre projet pour 2012-2017. L'agence met en avant quelques points faibles que nous souhaiterions lire comme points de réflexion, voir suggestions, afin d'améliorer notre offre. Pour ce qui est les points de « l'équipe pédagogique monodisciplinaire » et d'un pilotage qui semble « ne se soucier que des masters d'enseignement ou de recherche en Mathématique » nous tenons à souligner - que le premier semestre est généraliste, complètement en commun avec la licence physique-chimie et partiellement avec la licence sciences de l'ingénieur, afin de permettre une rapide réorientation des étudiants en situation d'échec; - les détails des enseignements de ces matières ne figurent effectivement pas dans le dossier soumis car il s'agit d'enseignements en commun pilotés par les filières mentionnées. Nous prenons note de participer dans le futur plus activement à l'élaboration des curricula correspondants; - la présence des matières scientifiques dures n'est pas limitée aux semestres S1-S4 mais continue de manière substantielle en L3 via l'option mécanique; - nous tâcherons de fournir des statistiques de nos étudiants qui intègrent des écoles d'ingénieurs (au autres); - nous ne considérons pas l'équipe pédagogique comme monodisciplinaire puisque composée de collègues issus des différentes sections CNU à dominante mathématique (26ème, 25ème et 60ème). Les préoccupations recherche de la majorité de ces collègues sont pluridisciplinaires en mathématique - physique respectivement mathématique- ingénierie ou encore mathématique-informatique ce qui colore très naturellement leurs enseignements. De plus il serait à remarquer que, dû à la proximité géographique et à la vie des laboratoires des échanges pédagogiques avec les collègues des autres disciplines ont lieu quasi quotidiennement; dans le futur nous tâcherons d'intégrer les collègues nonmathématiciens formellement dans l'équipe pédagogique. Les évaluateurs n’ont pas apprécié à sa juste valeur les efforts continus d’ouverture à l’international de cette formation. Trois programmes Erasmus sont en cours (Allemagne, Tchéquie, Italie). Ainsi qu’il était écrit dans le dossier, cela n’a favorisé pour l’instant que l’accueil d’étudiants étrangers. Pour ce qui est la dynamique transfrontalière, trois collègues de l'équipe pédagogique sont en provenance d'Italie du nord dont un est responsable du L1. Nous disposons donc d’atouts considérables pour contribuer à mettre en marche cette dynamique transfrontalière, au bénéfice de nos étudiants. Enfin pour les points « très grande insuffisance des indicateurs d'orientation active » ainsi que « aucune évaluation de la formation » qui font référence plutôt au quadriennal 2007-2011: - nous retenons que pour 2012-2017 nos efforts d'orientation active et de plan réussite en licence doivent être mieux exposés dans le dossier et doivent être renforcés par le tutorat d'accompagnement; - l'évaluation anonyme via un questionnaire par les étudiants qui est en chantier doit rapidement être perfectionnée; elle tiendra compte des préconisations de l’établissement - nous devons travailler davantage avec le service « Accueil, Orientation, Insertion » pour transformer nos outils basés sur les entretiens individuels par les enseignants référents dans des indicateurs statistiques mieux lisibles. . USTV_S3LI120001034 1 Licence de Sciences pour l’Ingénieur Dans l’avis de l’AERES, nous notons que la structure de la licence a été appréciée très favorablement : “... La formation dans les deux domaines est bien équilibrée, avec une spécialisation suffisamment douce pour que l’étudiant diplômé puisse accéder à un grand choix de formations post-licence ou post-L2... L’analyse en termes de compétences est bien menée dans la fiche RNCP ...” Nous regrettons cependant que les experts n’aient pas plus souligné le profond changement que représente une telle formation : un programme de mathématiques, d’informatique (au sens de la 27ème section et pas de l’informatique industrielle), d’automatique et d’électronique complètement repensé par une équipe pédagogique composée de spécialistes des sections CNU correspondantes (25, 27, 61 et 63). Cette fusion des deux formations initiales d’informatique et EEA est motivée par la convergence des métiers visés par les masters spécialisés dans ces domaines, la frontière entre ces disciplines étant de plus en plus poreuse. Nous apportons ici quelques éléments de réponse mais une version plus détaillée de cette réponse est accessible sur : http://dpt-info.univ-tln.fr/Reponse_a_l_evaluation_AERES_Licence_SI_2012.pdf « Les porteurs de mention devraient davantage se saisir d’un certain nombre d’indicateurs chiffrés, témoins de la réussite et de l’efficacité de cette mention » Cette remarque et celles sur le pilotage découlent en partie d’un problème dans la transmission du dossier : la section II-2 « Fournir les indicateurs permettant d’évaluer la formation.. » n’apparaissait pas dans la version transmise et les indicateurs fournis n’étaient pas aussi précis que ceux dont nous disposions. Après étude du fonctionnement des licences d’informatique et EEA et des attentes des lycéens, la nouvelle licence SI répond aux attentes sur les points suivants: ● Forte demande pour une filière dont les dominantes sont l’informatique, les mathématiques et les systèmes en général, permettant d’accueillir les bacheliers de type STI dans une formation à coloration technique et leur permettant une ouverture vers les masters et les métiers d’ingénieurs. ● Nécessité d’une formation plus générale qu’une licence purement informatique permettant un choix plus progressif des étudiants ● Taux d’échec/abandon en L1 dû en partie à une mauvaise orientation en dépit des efforts d’information post bac. ● Besoin de rapprocher les étudiants des réalités de l’industrie tout en maintenant un enseignement académique de qualité par la présence d’un projet personnel étudiant puis de projets industriels. Le premier semestre constitue une assise des connaissances, l’étudiant peut alors choisir de changer de filière s’il le désire. La spécialisation au niveau L3 permet aux étudiants de garder une certaine pluridisciplinarité. L'absence d’annexe descriptive du diplôme. Celle-ci était effectivement manquante dans le dossier envoyé, elle est disponible à l’adresse : http://dpt-info.univ-tln.fr/AnnexeDescriptiveLicenceSI.pdf. Des modalités de contrôle de connaissances assez peu explicites. Conscient des modalités complexes en vigueur nous avons initié une simplification de simplifier celles-ci (section V-4) en donnant des règles générales et en ne distinguant que le cas des UE de projet tutoré qui sont évaluées différemment. Les modalités de contrôle sont présentées à la fin de la réponse détaillée ; nous tiendrons compte in fine des propositions faites également dans l’établissement. USTV_S3LI120001035 1 Licence de Sciences pour l’Ingénieur Projet professionnel et articulation avec les licences professionnelles L’UE de projet professionnel tout comme le premier semestre ont été discutés globalement et mutualisés sur toutes les licences de l’UFR il s’agit là d’un grand progrès mais cela associé au cadrage de l’université a introduit des contraintes assez fortes sur les volumes horaires. Des UE projets en lien avec des problématiques industrielles réelles apparaissent progressivement dans la licence. Nous sommes surpris d’une évaluation négative de ce point alors que le dossier principal précise que la licence SI a été pensée pour être cohérente avec le DUT et surtout les licences professionnelles du domaine en particulier celles présentes sur l’USTV pour permettre des passerelles dans les deux sens. Elles partagent une partie importante de l’équipe pédagogique et mutualisent des enseignements. Il est indiqué page 5 du dossier “en L3, la licence SI mutualise aussi le socle commun et la majeure automatique avec la licence professionnelle “Vision/Commande”. ... L'intégration des étudiants des DUT (principalement GEII et GMP pour ceux de l'USTV et Informatique au niveau national) est possible en L3 moyennant une mise à niveau dans les matières théoriques. Le contenu des enseignements de L1 et L2 permet à certains étudiants souhaitant s'orienter vers une formation professionnalisante d'intégrer naturellement l'une des licences professionnelles de l'USTV dans des domaines connexes (vision/commande, Réseaux et Telecom, Automatique et Informatique Industrielle).” L’absence de maîtrise de l’utilisation de l’autoévaluation. La pratique systématique et formalisée de l’autoévaluation est assez récente à l’USTV et peu répandue. Cependant au sein des 2 formations qui fusionnent, nous avons déjà mis en place, en ce qui concerne l’évaluation par les étudiants : - pour la licence d’informatique l’évaluation des UE (sous la responsabilité de chaque responsable d’UE et généralement via un formulaire anonyme) et de filière (via une réunion de bilan). - pour la licence EEA, une procédure formalisée de rapport et de réunion En ce qui concerne l’autoévaluation plus globalement réalisée avec la démarche de l’AERES, nous aurions pu auto-évaluer séparément les licences EEA et informatique (ce qui a été fait de façon moins formelle à l’amorce du projet, mais la procédure interne d’évaluation nous a conduit à évaluer la nouvelle formation proposée. Aucune mention du Plan Réussite en Licence. Les mesures que nous avons déjà prises pour le quadriennal actuel dans ce sens sont maintenues : mises en place de TD dits “spéciaux” en L1 et L2 et étudiants de L3 tuteurs d’étudiants de L1, même si elles n’ont pas été explicitement exposées dans le dossier. L’utilisation des TICE dans la formation mériterait d’être approfondie. Effectivement, le dossier ne détaille pas l’utilisation des TICE, il indique simplement que l’un des objectifs de l’UE de méthodologie en L1 est de présenter les outils de bases. La raison est simplement que l’utilisation des TICE pour une équipe pédagogique composée d’informaticiens et d’automaticiens est devenue une évidence. La plupart des enseignements proposent des supports au format électroniques projetés et disponibles, la communication avec les étudiants se fait via des listes de diffusions, un wiki pour le département et des sites spécifiques pour chaque filières. La restitution de projet se fait actuellement avec les mêmes outils. Une plateforme moodle est actuellement en test pour rendre ces pratiques homogènes sur l’ensemble de l’université. USTV_S3LI120001035 2 Licence de STAPS L’évaluation produite par les experts de l’AERES souligne un certain nombre de points faibles auxquels nous allons nous efforcer de répondre. « Insuffisance en matière de suivi de cohorte et absence de maîtrise de l’utilisation de l’autoévaluation ». Ce processus sera mis en œuvre de manière plus conforme à ce que devrait-être son usage. Notamment, une prise en charge par l’établissement du suivi d’insertion, au même titre que les licences professionnelles pourrait être envisagée. Quelques données existent toutefois, concernant notamment la spécialité « Education et Motricité », pour laquelle il est plus aisé de connaître les étudiants ayant réussi les concours du CAPES ou du CRPE. « Insuffisance de l’analyse des données chiffrées communiquées ». Calculés par nos soins à partir de l’effectif de primo entrants de 2003/2004 - et avec toutes les précautions d’usage qu’il convient de prendre quant à la méthodologie utilisée - ces chiffres sont respectivement d’environ 20% et 43%. Le nombre d’étudiants inscrits dans les différentes spécialités et les différents parcours ouverts en L2 et en L3, depuis l’année universitaire 2008/2009 figurent dans le tableau ciaprès, montrant la stabilisation des effectifs dans les différents parcours de Licence (L2 et L3) depuis que tous sont ouverts (2009/2010). Année Licence 2 « Primaire/Secondaire » « ELSPS » « ES » 2008/2009 81 26 21 34 2009/2010 99 32 29 38 2010/2011 95 29 30 36 Licence 3 « Primaire » « Secondaire » « ELSPS » « ES » 108 15 25 Non ouvert 68 80 8 13 24 35 77 10 14 19 34 « Manque d’argumentaire sur la liaison entre Licence et Master ». Ce manque d’argumentaire est sans doute à placer en correspondance avec le fait que peu de titulaires de la Licence STAPS (quelle qu’en soit sa spécialité) s’orientent vers un Master. Deux éléments peuvent venir expliquer cette situation. Spécialité « Entraînement Sportif » La moitié de nos étudiants de cette spécialité ont un objectif d’insertion professionnelle dans le monde du sport tandis qu’un quart d’entre eux arrête sans obligatoirement chercher une insertion professionnelle en correspondance avec la nature de la licence. Un dernier quart se préoccupe du choix d’un Master leur permettant un prolongement d’études, et éventuellement une inscription à un concours de la fonction publique. Les étudiants souhaitant poursuivre en master s’orientaient sur Montpellier dans la spécialité « Entraînement et optimisation de la Performance ». La nouvelle offre intègre sur le site toulonnais la préparation en M1 à la spécialité Sciences et Techniques du Coaching Sportif du master STAPS co-habilité pour mieux répondre à cette problématique. USTV_S3LI120001036 1 Licence de STAPS Spécialité « Education et Motricité » Ceux ayant suivi les parcours « Primaire » ou « Secondaire » ont jusqu’à présent présenté les concours de type CAPEPS ou CRPE et aujourd’hui s’engagent dans un Master « Enseignement ». Ils quittent donc l’USTV pour rejoindre les universités voisines ayant ce type de Master dans leur offre de formation. Cela continuera d’être le cas dans ce nouveau contrat. Ceux ayant suivi le parcours « ELSPS », s’engageaient, pour moins d’une dizaine, soit dans la Licence Professionnelle VAPA, soit – pour un nombre similaire - en M1 parcours « Prévention et Education à la Santé par les Activités Physiques », en sachant que ce parcours n’est pas ouvert en M2 à l’USTV ; ils partaient préférentiellement vers les universités du consortium proposant cette spécialité. Compte tenu des évolutions à prévoir (cf ci-dessous – intégration probable d’une spécialité APAS), les étudiants ayant suivi ce parcours en L2, pourraient intégrer cette nouvelle spécialité, parfaitement en concordance avec le master STAPS « spécialité Activités Physiques pour la Santé », pour lequel l’USTV propose le M1 en cohabilitation. Cette proposition est en cohérence avec l’intégration d’une partie des enseignants-chercheurs toulonnais au LAMHESS. «Insuffisance de syllabus précis des enseignements » Le manque de précisions dans la dénomination de certains intitulés de cours est réel dans le dossier et nous en prenons bonne note. A chaque item indiqué dans la maquette correspondent des contenus spécifiques (par exemple : Physiologie 1 : La cellule : structure et fonctions / les différents types cellulaires ; Bases de bioénergétique cellulaire : les différents types de métabolismes ; Physiologie 2 : les fonctions ventilatoire et cardio-circulatoire…etc.). Les étudiants sont informés en début d’année, dès leur pré-rentrée, des contenus exacts de leur formation. Les enseignements spécifiques des spécialités de licence (principalement en L3), se déclinent en éléments en parfaite correspondance avec les compétences à acquérir. « Importance très grande accordée à la professionnalisation qui pourrait se faire au détriment d’une formation générale » Tout en respectant les préconisations du cadrage national (200h de stage en spécialité Entraînement Sportif et 60h minimum en spécialité Education et Motricité), nous avons souhaité équilibrer entre les 2 spécialités les durées de mise en stages. De ce fait ce volume a été porté à 200 heures en spécialité Education et Motricité. Cela permet aux étudiants de découvrir deux secteurs professionnels au choix (primaire et secondaire, loisirs et Santé …etc.), et d’acquérir une connaissance suffisante du milieu professionnel et/ou participer à la mise en œuvre d’activité sur des cycles d’une durée suffisante. En outre, les stages de sensibilisation et de découverte des milieux en L1 (S1 et S2) justifient leur existence par la fonction d’orientation active qu’ils assument (construction du Projet Professionnel de l’Etudiant). Les stages de L2 et L3 correspondent quant à eux à des périodes de recherche d’une connaissance approfondie des milieux et/ou à la construction de réseaux professionnels. Dès l’année prochaine, deux semaines de suspension de cours situées au mois de novembre (premier semestre) et mars (second semestre), seront préférentiellement consacrées aux stages pour permettre, entre autres, de réaliser la majeure partie des 100 heures de stage annuelles USTV_S3LI120001036 2 Licence de STAPS (L2 et L3) sur des périodes « bloquées » et de limiter le plus possible les incompatibilités entre horaires d’enseignement en présentiel et créneaux de stage. Parallèlement à ce constat, les experts s’interrogent quant à la faisabilité d’accroitre le volume horaire des enseignements académiques, ainsi que cela a été proposé par les rédacteurs du projet. L’allongement de l’année universitaire, eu égard à l’attribution d’un 10ème mois de bourse, nous a conduit à élaborer un calendrier comportant 30 semaines dès l’année prochaine. Dès lors, les volumes horaires hebdomadaires moyens seraient d’environ 17, 20 et 22 heures-Etudiant en L1, L2 et L3, respectivement, volumes horaires qui semblent tout à fait convenables. «Insuffisance des informations communiquées sur les collaborations avec les milieux professionnels », pour la spécialité Entraînement Sportif Plus d’une douzaine de professionnels aux compétences reconnues interviennent régulièrement dans le cadre de tables rondes organisées en direction des étudiants inscrits en L3 « ES ». Sans les citer ils couvrent les disciplines Foot (Olympique de Marseille, ancien DTN, Stade Rennais, ...), Rugby (RCT, Pôle Espoir de Hyères, …), Cyclisme (Pôle national d’Hyères), Handball (Toulon Var Hand-ball de Six-fours) Intégration d’une nouvelle spécialité en cohérence avec l’évaluation des licences professionnelles Enfin, suite aux recommandations données par l’AERES sur le projet d’évolution de la Licence professionnelle mention Santé, Spécialité « Vieillissement et Activités Physiques Adaptées », il est probable que le choix sera fait de proposer l’ouverture de la spécialité « Activités Physiques Adaptées – Santé » comme troisième spécialité de Licence STAPS. En effet, ce choix nous semble cohérent face aux recommandations (1) du Conseil de Perfectionnement de la Licence Professionnelle concernée, (2) des experts de l’AERES soulignant la difficulté relative à situer le parcours ELSPS de L2 et de L3. Dans la nouvelle configuration qui serait ainsi proposée, ce parcours n’existerait plus qu’au niveau L2 et prédisposerait les étudiants au choix, soit de la spécialité « APAS » en L3, soit de la future Licence Professionnelle « Animation, Gestion et Organisation des Activités Physiques de Pleine Nature de Loisir » - notamment en fonction des secteurs de mise en stage choisis par les étudiants. Concernant cette spécialité APAS, nous suivrons les recommandations faîtes de « [la] spécialiser pour tenir compte du potentiel et des spécificités locales » (cf. rapport d’évaluation de la Licence Professionnelle PRAPA) en direction de l’obésité, de la réadaptation fonctionnelle en matière de pathologies touchant la fonction respiratoire (BPCO, mucoviscidose …) et du vieillissement. Ces orientations sont par ailleurs en phase avec les thématiques de recherche couvertes par le futur laboratoire LAMHESS. USTV_S3LI120001036 3