Blogs d`opinions et portails d`infotainments.
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Blogs d`opinions et portails d`infotainments.
Blogs d’opinions et portails d’infotainments. Analyses des parcours de lecture. Sébastien Rouquette Département SRC Vichy, IUT Montluçon – Université Clermont-Ferrand II Pôle Lardy ; 1, avenue des célestins, 03200 Vichy [email protected] MOTS-CLÉS : « Analyse de sites web », « structure de la page d’accueil », « typologie des liens hypertextes », « blogs », « contenu des blogs d’opinions », « stratégies des portails locaux » Les départements Services et Réseaux de communication forment depuis plus de 15 ans des techniciens spécialisés dans la conception de sites web. Plus l’intérêt de concevoir un site dans des domaines aussi divers que la communication des organisations, des associations ou encore le commerce électronique s’accroît, plus il devient important de savoir déterminer les caractéristiques centrales, les causes, les enjeux, les effets de différentes catégories de sites. Or, analyser un site revient souvent à analyser plusieurs logiques entremêlées. Sur le fond, le cyberespace modifie les frontières entre espace public et espace privé (Bastien et Neveu, 1999 ; Dahlgren, 2000). Il accentue la pression du direct, favorise l’expressivité individuelle, élargit le nombre de sujets débattus, etc. (Pelissier et Grilo, 2006 ; Dimitrova et Neznanski, 2006). Sur la forme, l’argumentation peut se construire sur plusieurs niveaux et les pages se compléter, se répondre ou s’ignorer, les articles s’intégrer explicitement dans un réseau de sites et d’opinions plus larges ou rester fermés sur eux-mêmes. Or ces deux niveaux sont indissociablement associés : la force d’une argumentation dépend, entre autres, de l’emplacement des liens et de l’ordre dans lequel l’internaute suit la demande, de l’enchaînement des articles, etc. Aux analyses linguistiques ou sociologiques des discours médiatiques, des arguments, des thèmes, etc., les sites ajoutent celles des structures des pages d’accueil, de l’arborescence et de l’ouverture de ces contenus médiatiques vers l’extérieur. L’objectif de cet article va se limiter à un domaine : montrer avec quels outils et quels questionnements il est possible de déterminer de quelle façon un site cherche à amener les internautes vers les zones les plus importantes de celui-ci. Pour cela, ce texte 1 propose d’analyser comparativement les navigations de 5 sites différents traitant de thématiques proches (l’actualité locale politique, culturelle, associative clermontoise (site de presse locale, portail commercial, portail non-professionnel et 2 blogs de citoyens) à travers trois outils distincts : 1 – le contenu et la structure de la page d’accueil ; 2 – l’analyse des liens internes. 1 – Contenu et structure de la page d’accueil Comment déterminer les rubriques et les parcours de lecture des sites d’informations privilégiés par les webmasters ? Ce type d’analyse est d’autant plus important dans le cas des portails locaux qu’en 3 ans l’uniformisation de la mise en page (multi-écrans) et temporelle (actualisation permanente flux RSS) des portails généralistes s’étend aux portails locaux. La plupart de ces portails partagent un objectif économique identique : s’assurer d’une position d’intermédiaire incontournable entre les entreprises (les annonceurs) et les internautes (les consommateurs) locaux1. Or, le nombre de « stratégies éditoriales » possibles est conforme au nombre d’usages d’Internet partagés par tous : relativement limité (se renseigner, se divertir, chercher des informations pratiques : Rouquette, 2008). Comment alors évaluer l’importance accordée spécifiquement à chaque contenu et notamment reprendre – en les adaptant – les outils d’analyse du contenu de la presse écrite : observer l’emplacement (en haut, immédiatement visible, ou en bas de la page), l’importance et le rang de chaque rubrique, noter celles qui s’affichent le plus vite (en général les publicités), comptabiliser le nombre d’articles consacrés à chaque thème et leur actualisation, regarder les rubriques dans lesquelles les thèmes étudiés sont le plus souvent traités (parle-t-on de musique sous l’angle économique, politique, culturel ?), le point de vue adopté, le vocabulaire employé, la façon dont ce sujet a été problématisé. Pour adapter ces outils au web, il faut associer l’analyse – statique – du contenu et de la structure de chaque page avec celle de la construction hypertextuelle – donc dynamique – du site. Cette approche peut se résumer par la question suivante : combien de liens internes mènent à telle ou telle rubrique (Leboulanger, 2002) ? Car il y deux façons d’augmenter la visibilité d’un contenu (information, service ou publicité) : le mettre sur le plus de pages possibles et/ou multiplier les liens qui amènent à cette rubrique. Dans cette logique, cette analyse peut s’établir sur l’ensemble du site. Mais comme l’étude d’un portail d’infotainment le montre (document 1, page suivante), la page d’accueil – celle qui se trouve au centre des stratégies économiques de ces sites professionnels – en dévoile l’essentiel. 1 La volonté d’attaquer le monopole des journaux régionaux sur le marché des publicités et des petites annonces locales (Damian-Gaillard, 2001) intéresse en effet de plus en plus de portails locaux. Et ce d’autant plus que l’efficacité de moteurs de recherche en ligne et les capacités de stockage du web donnent à ces sites une réelle plus-value sur le marché des petites annonces. 2 La première logique de construction de cette page est la localisation : la localisation d'un élément au sein d'une page a une influence évidente sur son impact. Les blocs et les liens placés en bas de page, surtout quand ils ne sont pas visibles sans utiliser l'ascenseur, sont évidemment moins vus et donc moins cliqués (l’écart serait de 25% de fréquentation : Lemonnier, 2002). Cityvox_clermont en tient compte dans l'agencement des rubriques de promotion, notamment la rubrique actualité (document 2). Au moment de la fête des mères, elle y fait référence par le titre "cadeaux", pendant les grandes vacances, le site accentue le lien "voyages". Document 1 - analyse de la structure d’un portail commercial : comment organiser une navigation rentable ? actualité Cinéma Affiche de film Newsletter Avis sur les restaurants Agenda pour enfants Concerts Liens « sponsorisés » Liens « sponsorisés » Hôtels Newsletter Rencontres (Meetic) Annonces Informations commerciales, rubriques pour annonceurs Source : Fra.cityvox.fr/guide_clermont-ferrand, 2008 Légende : une navigation construire autour de 6 rubriques principales : 1 : actualité locale, 2 : évènements (cinéma, théâtre, concerts, agenda, billetterie), 3 : petites annonces gratuites, 4 : restaurants, hôtels, 5 : rencontres, 6 : liens recommandés 3 La deuxième logique de construction passe par la concentration et la complémentarité des rubriques. Pour optimiser la visibilité des rubriques publicitaire Cityvox_clermont, comme tous les sites à visée commerciale, multiplie les manières de valoriser les annonceurs. Il suffit d’en regrouper les différentes parties par catégories pour mesurer que, sous une diversité apparente, la page se concentre finalement autour de six thèmes et quatre types de « partenaires » différents : sorties culturelles (évènements), hôtels/restaurants, petites annonces, rencontres. Pour éviter le sentiment de redondance, il suffit de jouer le registre de la complémentarité : la rubrique « enfants » propose des spectacles communs avec les rubriques « sorties » et « billetteries ». La multiplication des informations et des services complémentaires donne l’impression d’une « offre d’information » complète (newsletters, avis des internautes, informations locales). La troisième logique de construction concerne enfin la répétition des offres des partenaires. Le caractère systématique de cette stratégie se perçoit clairement dans le découpage rubrique par rubrique de la page d’accueil. La priorité pour le cinéma, les sorties culturelles et les restaurants, imperceptible au premier regard, est alors nettement discernable. Pour 300 euros par an (prix minimum pour être un « partenaire » de Cityvox), les restaurants ont la garantie de faire partie des établissements ayant une fiche complète avec descriptif, album photos et de multiples informations pratiques (« avis sur les restaurants »)2. Pour les responsables de spectacles : « le lien pour la promotion d'un concert sera affiché sur la page d'accueil, sur la page de la rubrique "Agenda" et sur la page de la rubrique "Concerts"». La vocation promotionnelle des avis ne fait aucun doute. Même un restaurant à l’avis – donné par des internautes indépendants – « assassin » glane trois étoiles sur cinq3. Cette mise en page cherche à contourner une difficulté récurrente : contrecarrer la tendance des internautes à lire en survol l’ensemble pour ne sélectionner que ce qui les intéresse. Là, quel que soit l'endroit où le regard de l'internaute se pose, les chances qu’il clique sur l'une des rubriques phares du site sont multipliées. Même s'il n'a pas le réflexe d'utiliser l'ascenseur, les rubriques « partenaires » positionnées au bas de l'écran sont accessibles dès la barre de navigation, les sorties cinémas, concerts attirent immédiatement le lecteur. Reste alors à déterminer pourquoi ces rubriques « cinéma », « vidéo » et « concert » monopolisent autant l’attention. Cette importance correspond à 2 « Avec un supplément, l’établissement peut écrire lui-même le « mot du patron » : « en plus des informations communes à tous les établissements, le vôtre est présenté avec sa photo et le texte que vous avez rédigé à cette fin […]. Si vous disposez d’un outil de réservation sur votre site Internet, nous mettons en place un lien direct ». 3 « Je ne suis pas prête d'y remettre les pieds ! … le dernier repas était catastrophique : comment apprécier un repas dans un restaurant au sol crasseux, des toilettes défraîchies mal entretenues (pas de savon, un essuie-main noir de crasse entre autre), insectes courant sur les bords de fenêtres ». 4 la nouvelle stratégie de l’entreprise propriétaire du site, Cityvox, de viser « une cible 1524 ans » (Bigay, 2007). Au vu du public (jeune et urbain) visé, c’est logiquement que le cinéma et dans une moindre mesure les autres sorties culturelles, la musique ou la vidéo se trouvent privilégiés. De fait, les sorties au grand-écran (78%) ou aux concerts (41%) font partie des sorties les plus fréquentes des jeunes adultes, notamment des étudiants (d’où l’importance économique – et le nombre – de blockbusters adolescents pour l’industrie du cinéma : Insee, 2005). Un hypertexte de captation, typique des sites professionnels d’audience « moyenne », se caractérise donc par une construction répétitive : répéter aussi souvent que possible ses rubriques les plus importantes pour mettre efficacement en valeur ses atouts publicitaires et commerciaux. Cette stratégie est d’autant plus efficace qu’elle s’oppose frontalement aux images de liberté de l’internaute, d’autonomie de navigation, d’indétermination des lectures accolées au web. Non qu’il s’agisse d’une fausse image. Un site d’art peut très bien se visiter comme un musée, le spectateur commencer par le début ou arrêter avant la fin, lire scrupuleusement les notices ou se fier à son imagination. Chacune de ces logiques de navigation constituant même une logique d’interprétation propre (Lamizet, 2000 : 18). Mais cette image est aussi trompeuse : L’hypertextualité ne garantit pas toujours une liberté de navigation. De fait, la navigation « reste soumise à l’architecture établie auparavant » (Rebillard, 2006 : 46) ; tout au moins dans des degrés variables (CD-rom fermés versus sites web ouverts, hypertextes de flux versus hypertextes de captation). Après l’analyse de la structure de la page d’accueil, il faut faire celle des liens internes au site car le contenu des portails d’infotainments et des blogs d’opinions est modelé par le nombre, l’emplacement et le type de liens choisis 2 - L’analyse des liens internes Cliquer sur un lien génère toujours une part d’inconnu. « Cela implique de quitter un contexte déjà établi pour un autre. […] Peut-être ne s’agit-il que d’une association lointaine avec le sujet en question, ou d’une bifurcation dans le développement ? » (Vandendorpe, 1999 : 213). La nouvelle page peut se rapporter directement au contenu précédent ou au contraire diriger le lecteur vers un tout autre domaine. Elle peut proposer des logiques d’argumentation radicalement différentes, en associant la description d’un phénomène à des explications juridiques ou bien à des enjeux sociaux, à des conséquences économiques, à des causes écologiques, à des manifestations pratiques, etc. Bref, cliquer sur tel ou tel lien modifie frontalement la logique du contenu du site et des argumentations suivies. Dès lors, l’analyse d’un texte hypertextuel doit passer par l’analyse des registres d’associations d’idées proposés. Or la diversité des liens existants, la richesse des associations de sens possibles, expliquent 5 le nombre de typologies de liens envisageables. Ainsi Richard Kopak (1999) fait la distinction suivante : liens organisationnels table de matière précédent/suivant sémantique/ similarité contraste partie de liens de contenus rhétorique/ pragmatique4 définition exemple : mise en garde illustration le contexte sommaire point de vue des faits Christian Vandendorpe (1999 : 213) propose lui de distinguer les liens selon qu’ils complètent, poursuivent, enrichissent le contenu proposé ou bien qu’ils favorisent à l’inverse une lecture fractionnée et – relativement – superficielle des thèmes abordés en amenant sans cesse le lecteur sur un tout autre domaine. liens de : complément suite bifurcation explication chapitre promotion suivant Chaque découpage reposant sur des logiques différentes permet d’éprouver des hypothèses distinctes. Ainsi, l’opposition entre liens sémantiques, rhétoriques et pragmatiques est ré-exploitable pour donner des indices précis déterminant si l’opinion défendue hypertextuellement dans le site s’inscrit dans un registre « polémique » (avec la multiplication de liens de type sémantique tentant de convaincre de l’opposition, du contraste ou de la similarité de leur thèse), « pédagogique » (marquée par des liens « rhétoriques » de définition, d’illustration) ou politique (au sens de discours pour l’action entrecoupé de nombreux liens « pragmatiques »). Ainsi, aucune classification hypertexte – générale ou sectorielle – n’est, bien sûr, adéquate ou inadéquate dans l’absolu. Comme pour chaque typologie, la légitimité des classifications des liens hypertextes dépend autant de l’objectif poursuivi que du corpus hypermédia analysé. Or, il suffit de prendre une des typologies des liens hypertextes les plus générales (celle proposée par Richard Kopak, 1999), une typologie adaptée au corpus des sites d’infotainments avec un ensemble « liens organisationnels » plus étoffé, pour mesurer la difficulté d’exploitation concrète de ces arborescences. 4 L’analyse de la sémantique concerne – entre autres – l’analyse du sens des mots, des phrases et de la signification des discours : les liens sémantiques sont des liens de commentaires. La rhétorique doit être comprise ici au sens de procédés et de techniques qui permettent d’exprimer un message avec justesse, éloquence et persuasion. Si l’on prend pragmatique comme adjectif, un lien pragmatique peut – dans un sens restreint – exprimer le fait d’envisager les choses sous leur aspect pratique, du point de vue des faits. 6 Tableau 2 – l’analyse de l’argumentation des sites par leurs liens internes : une méthode performante ? Liens d’organisation Type de lien interne page interne d’un site précédent/ Menus rubriques suivant (y compris des (article publicités) suivant) Page d’un portail d’infotainment (cinéma : Mappy_clermont) Page d’un article de site journalistique (lamontagne.fr) billet d’opinion d’un blog personnel (Ventdauvergne . canalblog.com) liens de contenu (pris au sens restreint de lien détaillant le contenu d’un texte, d’une information) Sémantique (similarité, contraste, opposition) 8 liens vers des rubriques + 20 liens vers des publicités 19 autres 40 liens vers articles des rubriques + 25 liens vers des publicités 10 19 Rhétorique (définition, illustration, etc.) Pragmatique (point de vue des faits) 7 (7 liens de définitions en fait vides) 5 (présentation des films et des horaires) 1 1 Quels enseignements tirer sur l’intérêt de cette approche comparative (tableau 2) ? Premier constat, les liens « d’organisation » s’imposent sur toutes les pages, preuve de l’importance accordée au fait de montrer la richesse de son site, où que se trouve l’internaute. De ce point de vue, la crainte de l’internaute zappeur réduit inévitablement les différences entre sites et blogs. Deuxième constat, inversé, les liens de contenus sont à la fois bien moins et surtout très inégalement exploités. Ce constat révèle l’un des intérêts de l’analyse des liens des sites, celui d’évaluer la variété de ces liens internes : un critère particulièrement révélateur – parce que jugé secondaire dans tous manuels de conception de sites – de la richesse de son contenu. Dans ces liens de « contenu » faiblement utilisés, les liens « pragmatiques » ne sont par exemple exploités que par le portail d’infotainment. Cette répartition souligne simplement la particularité du positionnement de ce portail qui – contrairement aux autres sites – privilégie les considérations pratiques aux commentaires d’actualité. Plus intéressant, car plus révélateur de la faible utilisation des potentialités hypertextes du web, peu de sites, y compris des sites d’opinions clairement politisés, intègrent directement des liens complétant, confirmant, relayant (liens « sémantiques ») et même précisant, définissant (liens « rhétoriques) leurs propos. Autrement dit, la richesse quantitative des liens internes n’empêche pas la relative standardisation de leur utilisation. La possibilité 7 offerte à beaucoup de citoyens de publiciser plus facilement leurs idées dans l’espace public médiatique ne s’est dans l’ensemble pas – jusqu’à aujourd’hui - traduite mécaniquement par des changements radicaux dans la façon d’argumenter ces opinions. Un texte d’information, un billet d’opinion se conçoit le plus souvent comme un bloc de texte, certes juxtaposé à d’autres textes (blocs), mais construit pour informer ou convaincre isolément. En définitive, l'intérêt de la typologie exploitée est ici paradoxal : elle est moins dans l’obtention de résultats et d’explications différenciés selon des catégories de sites (blogs versus portails) que dans les tendances communes relevées. Mais même imprévus, ces résultats restent probants. Finalement, la pluralité méthodologique de l’hypertexte est indissociable d’une forme de pluralité interprétative contextuelle. Autrement dit, seule une interprétation en conteste, fournit un usage pertinent de ces outils. Bibliographie Bastien F. et Neveu É., « Pour une sociologie politique des espaces publics contemporains », Espaces publics mosaïques, PUR, Rennes, 1999, p. 13-58 Bigay B., « Le projet cityvox », Journal du Net, 9/03/2007 Dahlgren, P., « L’espace public et l’Internet », Réseaux, 2000, n°100, p. 157-186 Damian-Gaillard B., « La PQR en ligne au carrefour de multiples trafics », [email protected], Coord. Damian B., Ringoot R., Thierry D. et Ruellan D., Paris, l'Harmattan, 2002, p. 77-94 Dimitrova D. et Neznanski M., « Online journalism and the war in cyberspace », Journal of Computer-Mediated Communication, n°12-1, 2006, 10 p. Insee, « Enquête permanente sur les conditions de vie des ménages », 2005 Lamizet B., « Les défilés de la communication multimédiatée », Cahiers du français contemporain, n°6, 2000, p. 13-26 Leboulanger C., « L’analyse des sites de presse. Marieclairemaison », Paris II, Institut français de presse, Maîtrise, 2002, 95 p. Lemonnier N., Valoriser son site web, Éditions d'Organisation, Paris, 2002, 204 p Pelissier N. et Grilo M. R., « La blogosphère, 5ème pouvoir ? », Réseaux, 2006, n°138, p. 159-184 Rebillard F., « Du traitement de l’information à son retraitement. La publication de l’information journalistique sur l’Internet », Réseaux, 2006, n°137, pp. 29-68 Rouquette S., « Le web des internautes. Trois relectures des études d’usage du web », Communication, 2008, 34 p. Vandendorpe C., Du papyrus à l'hypertexte. Essai sur la mutation du texte et de la lecture, Paris, La découverte, 1999, 271 p 8