Résultat de la consultation - Les services de l`État dans l`Essonne

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Résultat de la consultation - Les services de l`État dans l`Essonne
CONSULTATION DU PUBLIC – ARRETE PERIODE COMPLEMENTAIRE DE LA VENERIE DU BLAIREAU
Mise en consultation du 06 avril au 27 avril 2016 inclus.
Liste de message reçus
date
adresse
teneur du message
1/18
Contre
Favorable
09/04/16
[email protected]
Monsieur le Préfet,
Je viens de prendre connaissance de votre projet d’arrêté préfectoral autorisant une période
complémentaire de la vénerie (sous terre) du blaireau du 15 mai au 17 septembre 2017 pour la campagne
(cynégétique) 2016-2017 dans le département de l’Essonne, et ce notamment durant la période de sevrage
des jeunes blaireaux ; et qui plus est, un arrêté préfectoral pour la précédente campagne 2015-2016 n’avait
pas été signé.
Je m’intéresse à titre personnel à la faune sauvage et en particulier aux carnivores de nos contrées.
Animal sédentaire et essentiellement nocturne, le blaireau vit en groupe dans des terriers et fréquente
principalement les bois de feuillus. Il est omnivore et opportuniste. Les dégâts qu’il peut occasionner dans
les cultures de céréales, principalement le maïs lorsqu’il est en lait, sont peu importants et très localisés,
essentiellement en lisière de forêt, en comparaison des dégâts provoqués à ces mêmes cultures par les
sangliers qui font l’objet d’une indemnisation. L’installation d’un fil électrique ou l’utilisation d’un
produit répulsif sont des mesures préventives efficaces.
Victimes de l’empoisonnement à la strychnine ou du gazage des terriers, entre le début des années 1970 et
la fin des années 1980, lors des campagnes de destruction des renards censées lutter contre la rage, les
populations de blaireaux restent fragiles et leur dynamique est particulièrement lente. Elles souffrent de la
disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce
protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la
chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit
soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
Le blaireau ne relève plus du classement des espèces d’animaux nuisibles. La pratique de la vénerie sous
terre du blaireau est autorisée pendant l’ouverture générale de la chasse. La clôture de la vénerie sous terre
intervient au plus tard le 15 janvier et l’exercice de la vénerie sous terre du blaireau peut être autorisé pour
une période complémentaire à partir du 15 mai jusqu’à l’ouverture générale de la chasse, et ce sans
nécessaire motivation (et qui plus est, lors du sevrage des jeunes blaireaux). Les prélèvements réalisés dans
le cadre de la vénerie sous terre ou lors de battues administratives (par tir de nuit ou piégeage) affectent ses
effectifs et peuvent entraîner la disparition locale de l’espèce. Par ailleurs, la vénerie sous terre n’est pas
pratiquée dans les départements du Bas-Rhin (le blaireau n’est plus chassable dans ce département depuis
2004), du Haut-Rhin et du Territoire de Belfort.
Avant de l’en extraire au moyen de pinces, le blaireau, harcelé au fond d’une galerie du terrier plusieurs
heures durant par les chiens, est apeuré et stressé le temps de creuser une tranchée à l’aplomb à l’aide de
pelles et pioches. L’exercice de la vénerie sous terre du blaireau déstructure le groupe familial et
endommage le terrier au point de le rendre inhabitable, alors que celui-ci sert également de gîte à part
entière pour d’autres espèces cohabitantes, le Renard roux, Vulpes vulpes, le Lapin de garenne,
Oryctolagus cuniculus, la Martre des pins, Martes martes, ou le Putois d’Europe, Mustela putorius, et pour
certaines protégées, le Chat forestier, Felis silvestris, le Petit rhinolophe, Rhinolophus hipposideros, ou la
Salamandre tachetée, Salamandra salamandra. Aussi, la note de service de l’Office national des forêts
(ONF) relative à la prise en compte du Blaireau d’Eurasie dans la gestion forestière du 28 janvier 2008
recommande que « [l’exercice de la vénerie sous terre du blaireau pendant la période complémentaire] est
à éviter, (…) dans les forêts relevant du régime forestier (au moins dans les forêts domaniales) ».
Aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées
ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée » ; pour autant, ce texte n’est donc pas respecté
puisque les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au mois de
mai.
La vénerie sous terre du blaireau pour la période complémentaire n’a pas lieu d’être (pour information, la
période complémentaire n’est pas autorisée dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des
Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de l’Aude, de l’Hérault, du Loiret, des Yvelines, du Var, du Vaucluse
et des Vosges).
Vous remerciant par avance et restant à votre disposition,
Philippe CHARLIER
2/18
- MENAUCOURT -
1
09/04/16
11/04/16
Monsieur le Préfet,
Le blaireau (comme toutes espèces animales) est la garantie d’une nature préservée dans son écosystème.
Donc, il s’agit bien de le protéger et non de le détruire !
La nature s'autorégule d'elle-même !
De plus, les blaireautins sont en plein sevrage.
Il s'agit ici d'un projet d'arrêté offrant cadeau de tuerie à une caste minoritaire : le lobby de la souffrance et
de la mort se dévoilant dans ces termes cruels : “Acculer”, “extraire”, “prélever”, “déterrer”…
Multiplication des euphémismes pour ne pas avoir à dire explicitement qu'il s'agit de tuer de façon violente
et barbare les blaireaux.
Pourquoi un tel acharnement à détruire massivement et par des moyens barbares une espèce animale utile
et nécessaire ?
Une espèce dont on ne connaît même pas scientifiquement l’évolution démographique, et dont les dégâts
"prétendus" ne sont que prétextes à la soif du plaisir de tuerie de quelques uns.
Et quels dégâts ? Les agriculteurs sincères vous diront que les blaireaux ne s’aventurent jamais dans les
champs …à peine aux abords !
Et quelles nuisances ? Les terriers de blaireaux se situent dans les bois ! Et en quoi ces terriers dérangentils l’homme ?
La biocénose est nécessaire sur notre terre ! L’homme ne s’en sortirait pas tout seul.
D’ailleurs, le blaireau n’est-il pas une espèce protégée?
NON au déterrage et NON au piégeage
Monsieur le Préfet, ne cautionnez pas le "loisir de mort " et ne concrétisez pas un projet d'arrêté contre la
biodiversité indispensable.
Nous vous en remercions par avance
Citoyens français
1
Bonjour,
Je suis totalement opposé à cette période complémentaire de destruction des blaireaux car elle n’a aucune
justification environnementale qui soit rationnelle.
De plus, cette destruction a lieu au cours de la période de reproduction des blaireaux, ce qui est totalement
inadmissible.
[email protected]
Par ailleurs, les raisons avancées concernant le caractère “nuisible” du blaireau ne sont que des prétextes
fallacieux et totalement infondés pour que les chasseurs et les piégeurs puissent s’adonner à leur passetemps favori, à savoir tuer des animaux sauvages qui constituent pourtant la biodiversité que nous devons
préserver.
Christian Amblard.
1
[email protected]
3/18
11/04/16
[email protected]
Monsieur le Préfet,
Je viens de prendre connaissance de votre projet d’arrêté préfectoral autorisant une période
complémentaire de la vénerie (sous terre) du blaireau du 15 mai au 17 septembre 2016 dans le département
de l’Essonne, et ce notamment durant la période de sevrage des jeunes blaireaux.
Je m’intéresse à titre personnel à la faune sauvage et en particulier aux carnivores de nos contrées.
Animal sédentaire et essentiellement nocturne, le blaireau vit en groupe dans des terriers et fréquente
principalement les bois de feuillus. Il est omnivore et opportuniste. Les dégâts qu’il peut occasionner dans
les cultures de céréales, principalement le maïs lorsqu’il est en lait, sont peu importants et très localisés,
essentiellement en lisière de forêt, en comparaison des dégâts provoqués à ces mêmes cultures par les
sangliers qui font l’objet d’une indemnisation. L’installation d’un fil électrique ou l’utilisation d’un
produit répulsif sont des mesures préventives efficaces.
Victimes de l’empoisonnement à la strychnine ou du gazage des terriers, entre le début des années 1970 et
la fin des années 1980, lors des campagnes de destruction des renards censées lutter contre la rage, les
populations de blaireaux restent fragiles et leur dynamique est particulièrement lente. Elles souffrent de la
disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées
par le trafic routier.
Le blaireau ne relève plus du classement des espèces d’animaux nuisibles. La vénerie sous terre du blaireau
pour la période complémentaire n’a pas lieu d’être.
Je vous remercie de prendre ma demande en considération.
Odile Clout
Administratrice au sein d’une association d’étude et de protection de la nature en Essonne
4/18
1
11/04/16
[email protected]
Monsieur le Préfet,
Je viens de prendre connaissance de votre projet d'arrêté préfectoral autorisant une période complémentaire
pour la vénerie (déterrage) du blaireau du 15 mai au 17 septembre 2017 concernant la campagne
cynégétique 2016-2017 dans le département de l'Essonne.
Le blaireau est un animal dont les apports bénéfiques pour les écosystèmes forestiers l'emportent sur les
quelques nuisances en lisière des forêts qui pourraient être évitées par des zones intermédiaires tampons,
riches en biodiversité et en auxiliaires de l'agriculture mais aussi par des fils électriques protégeant les
cultures et éventuellement des répulsifs. Aucun argument solide ne peut soutenir une activité non
nécessaire que rien ne justifie rationnellement et même la question de la tuberculose pouvant toucher les
blaireaux contaminés par les élevages bovins n'a pu être résolue par des destructions finalement contre
productives. Le blaireau émissaire n'apporte pas la solution à de vrais problèmes de santé publique, la
violence inhumaine trop humaine qui s'aiguise dans l'accoutumance au sang et l'insensibilisation mais aussi
les infections liées aux élevages qui doivent trouver d'autres réponses plus justes et dignes que la
poursuite des massacres.
Aujourd'hui, les populations de blaireaux sont fragiles et ce d'autant plus qu'ils sont victimes des
destructions et dégradations de leur habitat mais aussi des accidents de la route et cela alors même que leur
dynamique reproductive est lente et que l'état réel de l'espèce est mal connu. Par ailleurs, la période des
persécutions et tueries dans les terriers est d'une horreur inqualifiable et transgresse les termes de l’article
L. 424-10 du Code de l’environnement qui pose légitimement l'interdiction de détruire les portées ou petits
de tous les mammifères chassable et les blaireaux n'étant pas classés nuisibles sont donc concernés par cet
énoncé. Ainsi, notre droit se trouve confronté à des incohérences lorsqu'il autorise des périodes
complémentaires qui le mettent de fait en contradiction avec ses principes.
Ainsi cet arrêté est dérangeant et destructeur, non seulement pour une biodiversité loco régionale
vulnérable, une fois de plus agressée mais du fait qu'il va à l'encontre des données naturalistes actuelles
concernant cette espèce vulnérable. Des raisons éthiques accompagnent les arguments scientifiques et
affirment la nécessité pour les humains de modifier rapidement leurs relations au vivant et aux autres
espèces, en particulier en ce qui concerne les animaux sentients, sujets d'une vie qui importe. Le droit
animal doit évoluer pour favoriser un progrès de nos sociétés dont l'anthropocentrisme conduit dans une
impasse et se retourne contre nous tandis que la destruction souvent cruelle des animaux précède d'autres
violences et interroge le côté sombre, inhumain d'une humanité qui n'est jamais donnée mais toujours une
tâche et encore à venir.
Pour ma part, je regrette profondément la position de la France qui ne s'est pas alignée sur celle de
nombreux pays européens qui ont compris l'intérêt de protéger les blaireaux. Heureusement, déjà dans de
nombreux départements des mesures dans ce sens avancent et j'espère que l'Essonne suivra ces exemples
en abandonnant les ignobles déterrages qui expose notre culture à l'indignité et à la honte.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de ma citoyenneté vigilante.
Mme Nadia Vilchenon
Psychiatre psychothérapeute d'exercice libéral à Amiens
Recherche indépendante biodiversité et santé et sur les liens entre abus individuels ou institutionnels
commis contre les animaux, violences interpersonnelles et banalité du mal.
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1
12/04/16
[email protected]
Monsieur le Préfet
Je prends connaissance de votre projet d’arrêté préfectoral autorisant une période complémentaire de la
vénerie (sous terre) du blaireau du 15 mai au 17 septembre 2017 pour la campagne (cynégétique) 20162017 dans le département de l’Essonne, et ce notamment durant la période de sevrage des jeunes
blaireaux ; et qui plus est, un arrêté préfectoral pour la précédente campagne 2015-2016 n’avait pas été
signé.
Les dégâts occasionnés par les blaireaux dans les cultures de céréales, principalement le maïs lorsqu’il est
en lait, sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt, en comparaison des dégâts
provoqués à ces mêmes cultures par les sangliers qui font l’objet d’une indemnisation. L’installation d’un
fil électrique ou l’utilisation d’un produit répulsif sont des mesures préventives efficaces.
Victimes de l’empoisonnement à la strychnine ou du gazage des terriers, entre le début des années 1970 et
la fin des années 1980, lors des campagnes de destruction des renards censées lutter contre la rage, les
populations de blaireaux restent fragiles et leur dynamique est particulièrement lente. Elles souffrent de la
disparition de leurs habitats (haies, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce
protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la
chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit
soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
Le blaireau ne relève plus du classement des espèces d’animaux nuisibles. La pratique de la vénerie sous
terre du blaireau est autorisée pendant l’ouverture générale de la chasse. La clôture de la vénerie sous terre
intervient au plus tard le 15 janvier et l’exercice de la vénerie sous terre du blaireau peut être autorisé pour
une période complémentaire à partir du 15 mai jusqu’à l’ouverture générale de la chasse, et ce sans
nécessaire motivation (et qui plus est, lors du sevrage des jeunes blaireaux). Les prélèvements réalisés dans
le cadre de la vénerie sous terre ou lors de battues administratives (par tir de nuit ou piégeage) affectent ses
effectifs et peuvent entraîner la disparition locale de l’espèce.
L’exercice barbare et sadique de la vénerie sous terre déstructure le groupe familial et endommage le
terrier au point de le rendre inhabitable, alors que celui-ci sert également de gîte à part entière pour
d’autres espèces cohabitantes, le Renard roux, Vulpes vulpes, le Lapin de garenne, Oryctolagus cuniculus,
la Martre des pins, Martes martes, ou le Putois d’Europe, Mustela putorius, et pour certaines protégées, le
Chat forestier, Felis silvestris, le Petit rhinolophe, Rhinolophus hipposideros, ou la Salamandre tachetée,
Salamandra salamandra. Aussi, la note de service de l’Office national des forêts (ONF) relative à la prise
en compte du Blaireau d’Eurasie dans la gestion forestière du 28 janvier 2008 recommande que «
[l’exercice de la vénerie sous terre du blaireau pendant la période complémentaire] est à éviter, (…) dans
les forêts relevant du régime forestier (au moins dans les forêts domaniales) ».
Aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées
ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée » ; pour autant, ce texte n’est donc pas respecté
puisque les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au mois de
mai.
La vénerie sous terre du blaireau pour la période complémentaire n’a pas lieu d’être. Il suffit de constater
le nombre de personnes qui ont signé la pétition contre le déterrage des blaireaux en France (Change.org)
pour s'apercevoir qu'une grande partie des français sont contre ces pratiques barbares et d'un autre âge.
Salutations
Sylvie BRANDT
80 – Sailly-Flibeaucourt
6/18
1
14/04/16
14/04/16
15/04/16
17/04/16
Bonjour,
Ce mail pour marquer mon opposition à ce décret en projet qui n'est pas flatteur pour l'Essonne.
[email protected] Laissez donc les blaireaux (les animaux !) tranquilles.
Cordialement,
Gerane Creven
[email protected]
Bonjour,
J'ai appris que vous aviez pour projet la mise en place un arrêté permettant l’allongement de la période de
vénerie du blaireau avec une période complémentaire allant du 15 mai au 17 septembre 2016.
Je trouve cette decision fort dommage , et me demande dans quelle logique agissez-vous pour prendre de
telles decisions ?!
Nous sommes au 21eme siecle , n'avons nous et surtout N'AVEZ-VOUS pas d'autres prioritées a gerer
actuellement que de participer activement a la destruction de la magnifique faune/flore que nous offre
dame nature !?
Ou peut etre que votre objectif est de promouvoir la chasse et ceder au LOBBING de la chasse afin
d'encourager tous les citoyens pret a franchir le pas ,a devenir chasseurs et ainsi detruire toute espece
vivante qui se presentera a eux sous pretexte que ce sont des nuisibles, mais en vérité le plus gros nuisible
c'est l'etre humain et ces inombrables conneries qui l'accompagne et tout particulierement ceux d'en votre
genre qui prennent ce genre de decision, mais qui etes-vous pour decider si telle ou telle espece doit
disparaitre ou subir la multiplications de ces actes d'un autre temps !?
Quel plaisir peut-on prendre/ressentir a poser un piege et retrouver un annimal pris dedans le lendemain !?
Admirons/observons la nature et partageons-la avec nos enfants plutot que de la massacrer a vitesse grand
V, ou encouragez/tolerez ce genre de pratique totalement débile et innutile.
Un citoyen admirateur de la nature et tres deçus de l'evolution de la mentalité humaine vis-a-vis de ce qui
nous entoure.
La nature était présente bien avant VOUS et moi ne l'oubliez pas !
Comme d’habitude seul l'avis des chasseurs a été pris en compte pour autoriser une prolongation de la
chasse au blaireau...
Le blaireau a sa place dans la chaîne alimentaire et n'a pas besoin de l'homme pour sa régulation
[email protected]
naturelle !!!
Je suis donc contre cet arrêté.
Christiane Oliviéro
[email protected]
Les blaireaux ont leur utilité dans l'éco-système : rompre cet équilibre engendre toujours des effets
néfastes.
Les "dégâts importants" dont vous faites état ne sont pas comparables au rôle positif de ces animaux.
Mais bien sur cette demande émane des chasseurs.....
SVP laissez les en paix, les "réguler" n'est ni nécessaire ni humain.
7/18
1
1
1
1
18/04/16
18/04/16
19/04/16
[email protected]
Bonjour,
Le blaireau est une espèce patrimoniale fragile, considérée par l’UICN comme à surveiller et inscrite à
l’annexe III de la convention de Berne (régulation possible mais contrôlée). Le blaireau est protégé dans 9
pays européens voisins de la France.
Le taux de reproduction est faible (0.3 jeune par adulte et par an). Les portées de faible nombre ne sont pas
produites tous les ans, seulement 33% des groupes sont observés avec des jeunes. Le blaireau réapparait en
sud Essonne selon l’enquête faite par les chasseurs mais les densités restent faibles.
En ce qui concerne les dégâts agricoles, ils paraissent insignifiants. L’animal est forestier ou vit en lisière
de forêt. Les dégâts ne sont pas détaillés, ni chiffrés. Les répulsifs existent, les clôtures électriques aussi.
Ces solutions ont-elles été mises en œuvre ?
En fait, cet animal fouisseur et frugivore facilite la régénération de certaines plantes forestières. Il peut
contribuer aussi à limiter la pullulation de petits rongeurs. Aucun impact sur les populations de petits
gibiers.
Au regard de ces différents éléments, il parait insensé de poursuivre la chasse aux blaireaux.
Cdt
Patrick GABRIELE
1
[email protected]
Bonjour,
Je tiens à manifester mon opposition à la prologation de la période de chasse au blaireau.
C'est une honte.
Cordialement
PEPIN Henri
1
[email protected]
Le blaireau une espèce patrimoniale fragile, considérée par l’UICN comme à surveiller et inscrite à
l’annexe III de la convention de Berne (régulation possible mais contrôlée). Elle souffre de la disparition
de ses habitats (haies, lisières, prairies) et le trafic routier induit aussi une très forte mortalité.
Le blaireau est protégé dans 9 pays européens voisins de la France.
En ce qui concerne les dégâts agricoles, ils paraissent insignifiants. L’animal est forestier ou vit en lisière
de forêt. Les dégâts ne sont pas détaillés, ni chiffrés. Les répulsifs existent, les clôtures électriques aussi.
Ces solutions ont-elles été mises en œuvre ?
En fait, cet animal fouisseur et frugivore facilite la régénération de certaines plantes forestières. Il
contribue aussi à limiter la pullulation de petits rongeurs, et it donc de fait être considéré comme un
auxiliaire agricole et non comme un nuisible.
En ce qui concerne le mode de chasse, acculer le blaireau au fond d’une galerie après plusieurs heures de
poursuite, le laisser attaqué, voire déchiqueté par les chiens, le prendre avec des pinces, tout cela est
extrêmement cruel et indigne d’un pays dit civilisé !
La reprise de sa destruction en pleine saison de reproduction parait donc aller à l'encontre de la volonté
largement partagé par la société de concilier davantage les activités humaines et la protection de la
biodiversité.
Bien cordialement
Olivier Delzons
1
8/18
19/04/16
19/04/16
Je m'oppose à toutes chasses du blaireau sur le territoire de France.
En effet la population de blaireaux commence à se relever de la presque extermination lors des gazages
des terriers de renard dans les années 1970- 1980 (et encore pas partout).
C’est une espèce patrimoniale fragile, considérée par l’UICN comme à surveiller et inscrite à l’annexe III
[email protected]
de la convention de Berne (régulation possible mais contrôlée). Elle souffre de la disparition de ses
habitats (haies, lisières, prairies) et le trafic routier induit aussi une très forte mortalité.
De plus le blaireau est protégé dans 9 pays européens voisins de la France.
Jean Claude Chauvineau domicilié à Savigny sur orge
[email protected]
Bonjour madame, bonjour monsieur,
Je tiens à manifester mon profond désaccord quant à la pratique d'une chasse dont la nécessité est
contestable et la manière hautement détestable, contraire à la Déclaration Universelle des droits de
l'Animal et l'orientation de la loi en France, l'animal est désormais reconnu comme un « être vivant doué de
sensibilité » dans le Code civil (nouvel article 515-14).
Bien à vous
Aline Conté
Suit l’intégral de la Déclaration Universelle
des Droits de l'Animal
9/18
1
1
19/04/16
[email protected]
Messieurs,
Je vous détaille ci-après les raisons qui me poussent à prendre position contre cette période
complémentaire pour la chasse aux blaireaux
La population de blaireaux commence à se relever de la presque extermination lors des gazages des
terriers de renard dans les années 1970- 1980 (et encore pas partout).
C’est une espèce patrimoniale fragile, considérée par l’UICN comme à surveiller et inscrite à l’annexe III
de la convention de Berne (régulation possible mais contrôlée). Elle souffre de la disparition de ses
habitats (haies, lisières, prairies) et le trafic routier induit aussi une très forte mortalité.
Le blaireau est protégé dans 9 pays européens voisins de la France.
À noter que les experts estiment que la densité de la population française en général est de 2 à 20 fois plus
faible que dans d’autres pays voisins.
Le taux de reproduction est faible (0.3 jeune par adulte et par an). Les portées de faible nombre ne sont pas
produites tous les ans, seulement 33% des groupes sont observés avec des jeunes. Le blaireau réapparait en
sud Essonne selon l’enquête faite par les chasseurs mais les densités restent faibles.
Le dénombrement est difficile, l’enquête se base sur la fréquentation des anciens terriers, l’apparition de
nouvelles « gueules » ce qui ne présage en rien du nombre de ses habitants. On observerait aussi davantage
de collisions routières…
En ce qui concerne les dégâts agricoles, ils paraissent insignifiants. L’animal est forestier ou vit en lisière
de forêt. Les dégâts ne sont pas détaillés, ni chiffrés. Les répulsifs existent, les clôtures électriques aussi.
Ces solutions ont-elles été mises en œuvre ?
En fait, cet animal fouisseur et frugivore facilite la régénération de certaines plantes forestières. Il peut
contribuer aussi à limiter la pullulation de petits rongeurs. Aucun impact sur les populations de petits
gibiers.
En ce qui concerne la période de chasse, l’animal a une vie sociale très structurée en clan et si les jeunes
sont sans doute sevrés au 15 mai, ils ne sont pas émancipés et dépendent encore des parents jusqu’à fin
juillet, voir mi-août. Détruire le terrier et laisser ces jeunes à l’abandon (en fait condamnés à une mort
lente) revient à complètement déstructurer la population.
Il est observé un changement radical dans les comportements de blaireaux rescapés : une grande méfiance
qui les fait sortir très tard mais surtout l’absence de reproduction pendant deux années !
Les quelques pays qui autorisent la vénerie sous terre en été, ne le font pas avant début Juillet.
À noter que la destruction des terriers peut avoir un impact sur d’autres espèces cohabitantes, espèces
parfois aussi menacées (quelques espèces de chauve-souris comme les rhinolophes et des salamandres
entre autres, chats forestiers, martres).
En ce qui concerne le mode de chasse, acculer le blaireau au fond d’une galerie après plusieurs heures de
poursuite, le laisser attaqué, voire déchiqueté par les chiens, le prendre avec des pinces, tout cela est
extrêmement cruel et indigne d’un pays dit civilisé !
Merci de bien vouloir prendre tous ces éléments en compte comme le souhaite la majorité des habitants de
l'Essonne ...
Meilleures salutations
Françoise Stiéfater
10/18
1
19/04/16
20/04/16
20/04/16
[email protected]
Avis négatif pour la prolongation de la période de piégeage du blaireau en Essonne :
En dehors du fait que cette chasse est cruelle et abjecte et que le gibier "n'a pas n'a chance" comme il se dit,
je m’étonne qu'il n'y ait que l'avis des chasseurs dans ce projet, et qui sont favorable à la mise à mort de ces
animaux.
Je demande à lire les rapports en provenance du monde agricole sur les "dégats importants" faits aux
cultures ainsi qu'un rapport sur l'état des infrastructures routières qui seraient elles-mêmes mises à mal.
En l'absence de telles preuves je m'élève contre cette pratique.
Il est bon aussi de préciser que des pays voisins (Espagne, Italie, Grande-Bretagne...) protège cet animal.
Marie Portas
1
[email protected]
Madame, Monsieur,
après examen du projet d'extension de la période de chasse du blaireau en Essonne (référencé ci-dessus) et
des arguments hostiles à cette extension, présentés par de nombreux observateurs de terrain et associations
naturalistes, je souhaite à mon tour faire part de ma désapprobation de ce projet d'arrêté.
La situation des blaireaux en Essonne reste encore très fragile, et la création d'une période de chasse
supplémentaire du 15 mai au 17 septembre serait probablement une nouvelle menace pour l'espèce.
L’animal a une vie sociale très structurée en clan et si les jeunes sont sans doute sevrés au 15 mai, ils ne
sont pas émancipés et dépendent encore des parents jusqu’à fin juillet, voire mi-août. Détruire le terrier et
laisser ces jeunes à l’abandon reviendrait à empêcher le renouvellement générationnel et pourrait conduire
en peu d'années à une chute brutale des effectifs de l'espèce en Essonne.
Les arguments sur les dommages importants aux cultures ne semblent pas probants non plus et mériteraient
d'être étayés par des preuves solides.
L'espace naturel en sud-Essonne est déjà mis en coupe réglée depuis des décennies par l'agriculture
intensive. Très peu de zones humides, très peu de zones de friches ou de prairies, qui sont indispensables à
tant d'espèces en déclin ou déjà disparues (oiseaux, batraciens, reptiles, papillons, insectes en tout genre,
etc.) : n'aggravez pas une situation déjà dramatique pour la biodiversité dans notre département par une
mesure destructive de plus.
Meilleures salutations,
Bruno Durand
8 r de Corbreuse
91410 Richarville
1
A qui de droit,
l'extermination des blaireaux telles qu'on la pratique aujourd'hui relève plus de la psychose et d'intérêts
électoraux tant que commerciaux que de la gestion rigoureuse et bien comprise. Les populations de la
plupart des Carnivores indigènes en France ont extrêmement diminué et sont en état précaire, et il est non
seulement inutile, mais aussi nuisible d'autoriser une période complémentaire de chasse au blaireau.
Jean-François Voisin
Docteur d'Etat ès-sciences
Maitre de conférences retraité du Muséum national d'Histoire naturelle
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[email protected]
11/18
21/04/16
21/04/16
22/04/16
23/04/16
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[email protected]
[email protected]
[email protected]
Bonjour,
veuillez trouver ci-joint l'avis de l'association Connaître et Protéger la Nature du Val de Juine / LPO
Etampes.
Bonne réception.(pièce jointe en annexe)
CPN Val de Juine
LPO Etampes
[email protected]
www.cpn-valdejuine.fr
1
Le Blaireau est un animal qui devient rare dans notre pays, en raison de la chasse et des accidents de la
circulation.
Ce bel animal, aux moeurs intéressantes, fait partie de la biodiversité, et ce serait lamentable qu’il
disparaisse.
Il a un très faible impact sur le petit « gibier », et comme le Renard, contribue à la régulation des rongeurs;
Le déterrage est un acte barbare et cruel, d’autant plus que la période de prolongation proposée coïncide
avec le temps d’élevage des jeunes;
Le Blaireau, au lieu d’être chassable, devrait être une espèce protégée, et les pratiques cruelles et obsolètes,
comme le déterrage, devraient être interdites.
Merci de tenir compte de cet avis et des opinions similaires.
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Monsieur le Préfet,
Nous vous adressons par courriel notre avis concernant la consultation que vous mettez en place sur la
destruction du blaireau que votre service souhaite pour la période 2016-2017 sur le département de
l’Essonne
Déjà l’an passé, vous aviez engagé une consultation sur ce sujet et aviez annulé ce triste projet, nous
souhaitons que vous confirmiez encore cette année cette décision,
Recevez, Monsieur le Préfet, nos sincères salutations,
Pour l’association CPN/LPO Val d’Orge,
Philippe Pérou,
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Je suis contre la période complémentaire de la venerie du bléreau.
C 'est l'homme le prédateur, pas l'animal. La cohabitation est possible. L'Essonne ne connait pas de disette.
Faisons le tour de nos poubelles et nous verrons qui détruit le plus.
Pourquoi toujours plus de tuerie?
Merci de prendre mon refus en compte.
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23/04/16
24/04/16
24/04/16
Mesdames, Messieurs,
La France est le pays qui compte le plus grand nombre d’espèces chassables, et qui a la plus longue
période de chasse de tous les pays européens. De plus, notre pays voit se développer depuis quelques
années une traque qui est, de très loin, la plus cruelle d’Europe : la vénerie sous terre. Elle se pratique sur
trois espèces : le renard, le ragondin et le blaireau. Les deux premières espèces ont le triste privilège d’être
classées « nuisibles » dans tous les départements français. Le blaireau est classé « gibier », mais dans la
quasi-totalité des départements français, il « bénéficie » d’une période de chasse complémentaire, du 15
mai jusqu’à l’ouverture générale. C’est donc pendant neuf mois et demi que le blaireau est détruit en
France ! Y compris en période de reproduction, alors que les jeunes ne sont pas encore sevrés !
Tout cela afin que quelque 40 000 chasseurs, regroupés au sein de plus de 3 000 équipages, s’adonnent au
déterrage. Nous sommes bien loin d’une chasse marginale, pas plus d’une vieille tradition sur le point de
s’éteindre. Mais bel et bien sur un mode de chasse qui connaît un très large engouement, notamment, parce
qu’il permet de chasser alors que la chasse est justement fermée !
Le déterrage consiste à lâcher des chiens pour acculer le blaireau au fond de son terrier puis l’en extirper
brutalement et l’abattre. Les déterreurs envoient un de leurs chiens s’engouffrer dans la blaireautière.
Pendant qu’il parcourt les galeries du terrier, les chasseurs guettent sa progression signalée par ses
aboiements puis décèlent au ton de ces derniers que le blaireau est tenu en respect dans un accul. Alors les
veneurs commencent l’excavation. Pendant ce temps, le blaireau endure de longues heures de stress
(jusqu’à une journée entière), blotti au fond de sa tanière sous les morsures des chiens, ce qui lui donne un
avant-goût de ce qui l’attend à l’extérieur... Lorsqu’ils arrivent au niveau de l’animal, les chasseurs
l’extirpent à l’aide d’énormes pinces métalliques qui lui infligent de douloureuses blessures. Le blaireau
est alors exécuté avec un fusil, un pistolet, une dague ou une aiguille enfoncée derrière la tête, parfois
assommé à coups de pelle ou de manche de pioche, ou livré encore vivant aux chiens.
De telles pratiques sont indignes d’un pays prétendument civilisé. Aussi, nous vous demandons de mettre
un terme à la période complémentaire de chasse au blaireau, d’interdire la vénerie sous terre, et d’inscrire
le blaireau dans la liste des espèces protégées, comme c’est le cas dans les pays voisins.
Je suivrai attentivement les suites qui seront données à ce dossier.
Cordialement.
Sylvie MAJOREL
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[email protected]
je suis contre le fait que l'on prolonge la date de chasse du blaireau à partir du 15 mai jusqu'en septembre
2016. Le blaireau est un animal qui peut être chassé naturellement pendant la période de chasse normale.
D'autant plus qu'il n'y a pas de recrudescence de ces animaux dans l'Essonne.
Je vous remercie de prendre note de mon désaccord.
Salutations.
Catherine Malec
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[email protected]
Bonjour
Bien que conscient que certaines régulations sont inévitables notamment dans certaines zones très
urbanisées, sur certaines espèces et dans des cas bien précis, je trouve cette dernière absolument inutile,
abominable et indigne de l’être humain.
Là où le chasseur devrait prendre une place importante dans un suivi scientifique, il est un acteur borné,
ancré à une tradition primaire.
J’ai été chasseur !
Agréablement
Pms
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[email protected]
13/18
24/04/16
25/04/16
25/04/16
Bonjour,
Nous trouvons ce projet projet d'arrêté pour le moins étonnant. Le blaireau est une espèce patrimoniale
particulièrement menacée en Île-de-France, victime de nombreuses pressions exercées par les activités
humaines et victime d'une mauvaise réputation reposant sur des bases non-scientifiques. Quelle étude vous
permet d'affirmer que les dégats causés sont importants ? Comment ces dégats sont quantifiés ? Comment
pouvez-vous affirmer que l'espèce est globalement bien représentée dans le département ? Sur quelles
données scientifiques cette conclusion est-elle basée ? Si vous vous référez à des données de la FICIF, il
nous semble qu'il y a un potentiel conflit d'intérêt et un manque d'indépendance de la collecte de données...
Sur quelles bases scientifiques avez-vous évalué le préjudice écologique sur l'espèce (que veut dire
préjudice non important par rapport à la biologie de l'espèce ???). En tant que naturalistes, nous pouvons
vous assurer que les densités de blaireaux actuelles sont bien inférieures à ce qu'elles devraient être pour
[email protected] faire subir de réelles impacts économiques aux agriculteurs et à la collectivité et bien trops faibles et mal
connues pour risquer une action de régulation non rigoureusement ménées et sans en mesurer
précisemment les effets.
Qu'en est-il de l'impact de la vénerie du blaireau sur l'environnement et les autres espèces ? Avez-vous une
idée l'impact de la prise de cet arrêté sur les services écosystémiques rendus par le blaireaux et le préjudice
économique induit qu'elle engendrerait ?
Qu'en est-il de l'impact de l'agriculture pratiquée en Essonne sur la biodiversité ?
Ce projet d'arreté n'est vraiment pas sérieux et ne fait pas honneur à notre République qui se veut pourtant
exemplaire en termes de développement durable et de protection de l'environnement !
Sincères salutations,
Vincent GIBAUD
Fiona LEHANE
[email protected]
[email protected]
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Bonjour.
Nous vous demandons de ne pas autoriser une période complémentaire
de chasse au blaireau en Essonne.
Cordialement
Pierre et Corinne ARMAN
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Bonjour,
je me joins aux essonniens en grogne contre la chasse au blaireau,
et vous demande de mettre en place tous les moyens nécesaires pour cesser la traque déraisonnable de ce
mamifère,
en 2016 et pour les années à venir.
En comptant sincèrement sur votre bon sens, autant que sur notre souci commun de préservation des
milieux naturels sensibles,
je vous souhaite une bonne journée.
Gilles Elissalde.
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14/18
25/04/16
[email protected]
Madame, Monsieur
Je souhaite manifester mon opposition au projet d’arrêté autorisant une période complémentaire de la
vénerie du blaireau en Essonne.
En effet, la population de blaireaux commence seulement à se relever de leur quasi extermination lors des
gazages des terriers de renard dans les années 1970- 1980. De plus, c’est une espèce patrimoniale fragile,
considérée par l’UICN comme à surveiller et inscrite à l’annexe III de la convention de Berne (régulation
possible mais contrôlée). Il est protégé dans 9 pays européens voisins de la France.
C'est aussi une espèce qui souffre de la disparition de ses habitats (haies, lisières, prairies) et qui subit aussi
une forte mortalité à cause du trafic routier. Les experts estiment que la densité de la population française
en général est de 2 à 20 fois plus faible que dans d’autres pays voisins.Le taux de reproduction est faible
(0.3 jeune par adulte et par an). Les portées de faible nombre ne sont pas produites tous les ans, seulement
33% des groupes sont observés avec des jeunes. Le blaireau réapparait en sud Essonne selon l’enquête
faite par les chasseurs mais les densités restent faibles.
En ce qui concerne les dégâts agricoles, ils paraissent insignifiants. L’animal est forestier ou vit en lisière
de forêt. Les dégâts ne sont pas détaillés, ni chiffrés. Les répulsifs existent, les clôtures électriques aussi.
Ces solutions ont-elles été mises en œuvre ?
Cet animal fouisseur et frugivore est au utile car il facilite la régénération de certaines plantes forestières. Il
peut contribuer aussi à limiter la pullulation de petits rongeurs.
En ce qui concerne la période de chasse, l’animal a une vie sociale très structurée en clan et si les jeunes
sont sans doute sevrés au 15 mai, ils ne sont pas émancipés et dépendent encore des parents jusqu’à fin
juillet, voir mi-août. Détruire le terrier et laisser ces jeunes à l’abandon revient à complètement
déstructurer la population. Les quelques pays qui autorisent la vénerie sous terre en été, ne le font pas
avant début Juillet.
Enfin, en ce qui concerne le mode de chasse, acculer le blaireau au fond d’une galerie après plusieurs
heures de poursuite, le laisser attaqué, voire déchiqueté par les chiens, le prendre avec des pinces, tout cela
est extrêmement cruel et indigne d’un pays dit civilisé !
Veuillez agréer,Madame, Monsieur, mes salutations distinguées
Anna EVEN
15/18
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26/04/16
[email protected]
Monsieur,
Nous avons l’honneur de vous faire part une nouvelle fois de notre opposition au projet d’arrêté
concernant la période complémentaire de vénerie sous terre au blaireau.
L’extension de la vénerie en dehors de la période normale de chasse ne parait en aucun cas justifiée par la
situation de cette espèce dans notre département.
L’enquête réalisée en 2014 et très brièvement présentée en CDCFS laisse apparaître la présence du
blaireau dans une majorité de communes du sud Essonne mais avec une densité faible à très faible.
Cette enquête se base sur la fréquentation d’anciens terriers et l’apparition de nouvelles « gueules » mais
cela ne présage en rien du nombre d’animaux !
L’espèce serait aussi davantage impliquée dans des collisions routières. Effectivement, les scientifiques
s’inquiètent beaucoup de cette mortalité qui peut représenter entre 50 et 80% de la mortalité totale
(affectant ainsi entre 20 à 40% de la population française et si on se situe au-delà de 20%, il faudra réagir
pour éviter à nouveau son déclin). Ils recommandent donc de ne pas effectuer de nouvelles pressions de
chasse tant que des dispositifs de réduction des collisions ne sont pas mis en place.
Pour mémoire, c’est une espèce à reproduction lente et on observe des jeunes chez seulement un tiers des
groupes familiaux (0.3 jeune per adulte et par an). Elle est donc ainsi protégée dans neuf pays voisins de la
France.
Quant aux dégâts agricoles évoqués, ils sont généralement faibles et limités aux lisières des zones boisées.
Ont-ils été chiffrés ? Ils peuvent être limités par des répulsifs, voir des clôtures électriques. Ces mesures
ont-elles été mises en place ?
Vous affirmez que cette chasse, à cette période, ne constitue pas un préjudice important par rapport à la
biologie de l’espèce. Malheureusement si ! Les jeunes blaireaux, s’ils sont sevrés, sont encore dépendants
du clan pour chercher leur nourriture au moins jusqu’en juillet. Si le terrier est détruit, le clan décimé, ils
sont condamnés à une mort lente ce qui est interdit par le code de l’environnement (article L.424-10). Par
ailleurs, après un tel stress, le groupe familial est déstructuré et les blaireaux survivants modifient
radicalement leur comportement avec une absence de reproduction pendant au moins deux années. Le
blaireau est une espèce protégée, inscrit à l’annexe III de la convention de Berne. Au moins, à ce titre, son
habitat devrait être conservé d’autant qu’il sert parfois de gîtes à d’autres espèces protégées (Rhinolophes,
Chat forestier, Salamandre). Les quelques pays européens qui autorisent cette chasse complémentaire ne le
font qu’après le 1er Juillet.
En ce qui concerne le mode de chasse, il est particulièrement cruel et tout à fait indigne qu’il soit permis
dans un pays civilisé, qui a reconnu par ailleurs l’animal comme « être sensible » !
Pour l’ensemble de ces motifs, nous vous demandons de ne pas accorder cette extension de la période de
vénerie sous terre (à l’instar de nombreux autres départements).
Recevez, Monsieur, l’assurance de notre considération distinguée.
Pour NaturEssonne,
Michelle Rémond
16/18
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26/04/16
26/04/16
27/04/16
[email protected]
Monsieur le Préfet de l'Essonne,
Permettez-moi d'exprimer ma consternation face au projet de chasse sous terre au blaireau, un mode de
chasse particulièrement cruel. Par ailleurs, à la date prévue pour l'ouverture de la chasse (le 15 mai 2016),
les jeunes animaux dépendraient encore de leurs parents et risquent de périr en grand nombre suite à la
destruction des terriers.
Le blaireau a un taux de reproduction faible et souffre de la disparition de ses habitats et d'une forte
mortalité sur les routes. Dans plusieurs pays européens c'est une espèce protégée. La densité de sa
population en France est nettement en dessous de celle des pays voisins et même si l'enquête demandée la
Fédération Interdépartementale des Chasseurs d'Ile de France a décelé la présence du blaireau dans
plusieurs communes de l'Essonne, les densités constatées étaient faibles.
Vivant en forêt ou en lisière de forêt et ayant un régime alimentaire composé principalement des vers de
terre, des insectes, des baies et d'autres fruits, le blaireau présente peu de risques pour l'agriculture.
Pour toutes ces raisons, je plaide contre ce projet de reprise de la chasse au blaireau en Essonne.
Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l'assurance de mes respectueuses salutations.
Vivien Paula Harry
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[email protected]
Madame la préfète,
Je tiens à témoigner par ce mail mon indignation sur le projet d'arrêté d'extension de la période de vénerie
sous terre concernant le blaireau.
Au delà de la sensibilité personnel de chacun par rapport à ce type de massacre, je me pose la question de
la justification de cette extension.
Il a été mentionné l'année passée un manque de données "factuelles constatant l'évolution positive des
populations de blaireau dans le département de l'Essonne".
La FICIF a apporté des données présentées très rapidement lors de la réunion CDCFS du 24 mars 2016.
Où sont-elles consultables ? Où est le rapport ?
Par ailleurs je trouve étonnant que l'on puisse estimer une surpopulation de blaireau avec les données d'une
seule année !
Sait-on déterminer l'impact réel de la population de blaireaux en Essonne ?
A-t-on comparé les chiffres avec d'autres département voisins ?
Comment peut-on justifier une extension de période de vénerie en l'absence d'autant de données ?
Je ne peux que penser que ce projet ne sera pas validé par votre autorité.
Cordialement,
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[email protected]
Madame, Monsieur,
Je vous envoie ce mail pour signifier mon inquiétude et celui d'autres concitoyens à propos du projet
d'arrêté n°2016-DDT-SE autorisant une période complémentaire de la vénerie du blaireau pour la
campagne 2016-2017 dans le département de l'Essonne.
Le blaireau est protégé dans 9 pays voisins de la France. Étant donné son faible taux de population par
rapport aux autres pays, et le fait que les petits ne soient pas émancipés avant début juillet, cette
autorisation de vénerie est un réel danger pour la survie de cette espèce. Sans compter le risque d'influence
néfastes sur les espèces cohabitantes. C'est pour cela que nous exprimons notre désaccord par rapport à ce
projet.
En espérant que nous seront entendus.
Cordialement,
Aimée Gauchet
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