La Pipistrelle commune
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La Pipistrelle commune
La Pipistrelle commune ©Laurent ARTHUR ©Laurent ARTHUR Pipistrellus pipistrellus Natura 2000 ANNEXE IV Statut régional de l'espèce Caractères biologiques De la taille d'un morceau de sucre, elle possède un pelage marron roux uni. Eté comme hiver, elle gîte généralement dans les habitations humaines. Tous les disjointements ou fissures présents dans les constructions peuvent l'héberger. En été, elle s'installe fréquemment derrière les volets restant ouverts. Les colonies de reproduction connues regroupent quelques individus à plusieurs centaines de femelles. Les déplacements entre sites d'été et d'hiver sont faibles. Beaucoup d'animaux sont sédentaires et très fidèles à leurs gîtes toute l'année. TERRITOIRES DE CHASSE ET RÉGIME ALIMENTAIRE La pipistrelle commune chasse les petits insectes volants, comme les moustiques et les micro-papillons. Le territoire de chasse peut être estimé à un rayon de 2 à 3 kilomètres à partir du gîte. Très opportuniste et éclectique, elle capture ses proies principalement dans des milieux plus ou moins arborés. Les zones urbaines et les jardins sont également exploités fréquemment. Mesures conservatoires Pour être efficaces, les mesures de gestion devront prendre en compte, en même temps, la conservation des gîtes d'hiver, d'été, et des milieux de chasse. POUR LES GITES D'HIBERNATION ET LES SITES DE REPRODUCTION Maintien des accès utilisés par les chauves-souris et des conditions de température, d'hygrométrie et de ventilation. Travaux d'entretien, ou autres, à effectuer préférentiellement entre septembre et octobre, ou mars et avril, après vérification de l'absence des animaux. Utilisation de produits de traitement des charpentes non toxiques. Maintien des disjointements dans les murs. POUR LES TERRITOIRES DE CHASSE Maintien des peuplements forestiers, des îlots boisés, des parcs et des ripisylves. Contrôle de l'usage des pesticides et autres produits ayant une influence sur les espèces proies. Mission Nature/DIREN Centre 12/2001 Cette espèce est considérée comme la plus commune d'Europe. En France, elle est abondante sur l'ensemble du territoire. Bien qu'il s'agisse de l'espèce la plus fréquente en région Centre, seulement près de 2000 individus sont comptabilisés en hibernation. Les populations peuvent être estimées à plusieurs dizaines de milliers d'individus, répartis dans 800 à 1000 sites estivaux connus. Les effectifs semblent stables.