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LA MONTAGNE JEUDI 20 FEVRIER 2014 7 UNE JOURNÉE TRÈS ANIMÉE MERCREDI 26 FÉVRIER ■ EN CHIFFRES ESPACE CANTAL. Depuis 2004, le Cantal a affirmé sa présence au Salon de 45. Fournisseurs. La boutique Cantal installée l’agriculture. D’année en année, la soirée du mercredi est devenue « la soirée Cantal », avec un succès autour des réseaux économiques et mé diatiques du département. L’an passé, ce sont plus de 400 personnes qui s’étaient pressées pour ce rendezvous. Ce mercredi 26 février, jour du concours national salers, l’espace Cantal connaîtra encore de nombreu ses animations avec notamment des démonstrations de cuisine du chef étoilé LouisBernard Puech, un concours de cuisine avec quatre jeunes apprentis de l’IFPP et du lycée RaymondCortat d’Aurillac (suite au suc cès du tournoi des 6 marmitons en novembre, notre photo), une anima tion avec le comité interprofessionnel des fromages, un plateau avec Campagne TV (pour une émission de 52 minutes). Enfin, la soirée Cantal permettra de présenter le programme de l’université des Étoiles du sport. Le lendemain, jeudi, c’est le label rouge salers qui fera l’animation avec des démonstrations et concours de cuisine. ■ au salon de l’agriculture vend les produits de 45 fournisseurs du département. Le restaurant fait, lui, appel à 35 fournisseurs cantaliens. 120.000. Euros. La présence du département du Cantal pendant dix jours au salon de l’agriculture coûte 120.000 €. Une facture pour moitié payée par le conseil général et pour moitié par les gestionnaires de la boutique et du restaurant. 200. Mètres carrés. L’espace Cantal comprend un restaurant (200 m2) et une boutique (36 m2). Cantal L'actu SALON DE L’AGRICULTURE ■ Des soirées organisées à Paris pour faire la promotion du territoire et de ses produits Le Cantal se met à table au salon Cantal salaisons a réservé une table lors des soirées organisées par le conseil général au salon de l’agriculture. L’occasion d’un moment privilégié avec des clients. ■ RÉSEAUX « L’ambassade éphémère » Gilles Lalloz [email protected] A table ! Quand on parle de saucisson et de jam b o n s e c , c e n’ e s t p a s l’envie de partager un moment de plaisir qui manque. À table ! C’est aussi ce que va proposer Cantal salaisons à quelquesuns des clients de sa filière sur Paris. Acheteur pour la grande distribution, grossiste de Rungis, chef de rayon, bou cher ou brasseur… le plan de table n’est pas encore établi. Mais le plan d’action, si. « Dans la minute où j’ai reçu le mail de Cantal destination, j’ai envoyé une réponse positive », annonce Jeff Greiveldinger, di recteur commercial de Cantal salaisons. L’idée d’organiser une soirée « privée » pour les ac teurs économiques lors du sa lon de l’agriculture à Paris l’a aussitôt séduit (lire cicontre). « Le salon de l’agriculture, c’est la fête de la filière. On y retrou ve des éleveurs, des grossistes, des restaurateurs, des confrères. D’habitude, on y vient en visi teur pour croiser tout ce mon delà. Cette fois, on a l’occasion de participer à un moment pri vilégié. On permettra à nos invi tés d’accéder au salon de ma nière originale. » « Partager la même passion de nos produits » Un vrai plus pour Jeff Greivel dinger qui voit avec intérêt le concept de la présence du Can tal s’affirmer sur le salon de l’agriculture. « Tous les ans, le conseil général valorise l’image du département sur cette mani festation. Pour Cantal salaisons comme pour d’autres, c’est im portant, car c’est ce terroir que nous vendons », explique celui qui se reconnaît d’autant plus enthousiaste pour vanter les mérites de ce territoire qu’il est « cantalien adoptif ! » « Quand on vend du saucis son, un terroir valorisé, c’est important. C’est un élément de QUALITÉ. Les jambons secs de Cantal salaisons ont reçu un Goudot d’or en 2012 et un d’argent en 2013. « On ne peut que se positionner sur des critères de goût et d’authenticité pour se différencier », explique Jeff Greiveldinger qui partagera ses arguments avec ses invités au salon de l’agriculture à Paris lors d’une des soirées Cantal. différenciation. » Car si Cantal salaisons fait partie des « gros » acteurs régionaux, l’entreprise, qui appartient au groupe Altitu de, est « petite » au niveau na tional. « Ce qu’on abat en une semaine, certains gros opéra teurs bretons le font en une heure », résume Jeff Greiveldin ger. Alors, Cantal salaisons (avec 250 tonnes de jambons secs et 90 tonnes de saucisson produi tes par an) joue de son attache ment à la filière porcine locale, de son exigence de qualité pour se démarquer. « N’oublions pas que notre mission est d’appor ter un débouché à la production porcine d’ici en la valorisant le mieux possible. » Montagne et IGP Cette valorisation devrait, en 2014, s’afficher sur les produits. D’abord, en ce début d’année, avec ce qui est désormais re connu comme une mention va lorisante, la démarche « Origine montagne ». Puis, à l’automne ■ Le CIF de la Porte de Versailles à Rungis De la Porte de Versailles à Rungis, le fromage cantal va faire sa promotion à Paris. Le comité interprofessionnel des fromages (CIF) qui défend les appellations cantal et salers s’est d’abord associé à la soirée du 25 février. « On va inviter des producteurs fermiers et des affineurs, qui seront au contact d’interlocuteurs parisiens, explique Yves Laubert, directeur du CIF. Nous avons un plan de communication annuel. Mais, dès qu’on peut s’associer à ce genre d’opération, il nous paraît normal de le faire. Tout ce qui touche à la promotion de notre territoire peut être bénéfique. » Dans la foulée, des producteurs de lait de la filière cantal participeront les 11, 12 et 13 mars à une animation des fromages d’Auvergne orchestrées à Rungis. « Nous avons l’habitude de parler à des consommateurs, comme on a pu le faire lors d’une opération avec dix producteurs, en novembre, chez Monoprix à Paris. Ce qui est intéressant à Rungis, c’est d’être au contact de professionnels, de grossistes. » Le CIF ne porte pas ses efforts de communication que sur Paris. Il veut aussi les accentuer à destination des Cantaliens (notamment en collaboration avec Gîtes de France et Clévacances pour un message relayé ensuite aux touristes). « On souhaite que les gens, que les acteurs économiques, politiques du département soient nos ambassadeurs et qu’il y ait une fierté dans l’association territoire-fromage. » ■ et sur le long chemin qui doit mener à l’obtention de l’IGP (indication géographique proté gée), avec la mise en place d’une procédure de protection transitoire devant écarter du marché des jambons et saucis sons « Auvergne » qui n’en ont que le nom. « Nos produits se ront encore mieux positionnés sur les critères de l’authenticité et du goût », affirme le directeur commercial de Cantal salaisons. Ce sera certainement un des thèmes de discussion autour de la table le 25 février au soir. « Environ 10 % du chiffre d’af faires de Cantal salaisons est réalisé sur la région parisienne (*). En plus, Paris, c’est aussi là que sont nos interlocuteurs pour traiter au niveau national. Retrouver certains d’entre eux sur ce moment privilégié au sa lon de l’agriculture, c’est un par i. Celui de réunir autour d’une même table des gens d’univers différents et de parta ger avec eux la même passion de nos produits. » ■ (*) Depuis mars 2013, Cantal salaisons a un commercial basé sur Paris. L’artisan salaisonnier est notamment présent via des grossistes. Mais les Cantaliens ont aussi développé depuis plusieurs années un savoir faire en terme d’animation. « Ce n’est pas un axe de développement stratégique », mais ce sont tout de même une centaine d’animations sur la thématique Auvergne par an qui sont organisées dans les magasins de Paris et sa périphérie. Le mercredi, c’est soirée Cantal au salon de l’agriculture. Une tradition qui, depuis dix ans, s’appuie sur « les réseaux ». « Ça s’inscrit dans le temps pour marquer les esprits et fidéliser », souligne Vincent Descœur, fier de cette « ambassade éphémère » dont l’activité se multiplie cette année. L’espace Cantal accueillera deux nouvelles soirées, plus privées, lundi 24 et mardi 25 février. « Pour renforcer la notoriété du département et rassembler les réseaux », explique Bruno Avignon, directeur de Cantal destination, la structure chargée d’orchestrer l’événement. Lundi, le rendez-vous sera organisé en partenariat avec le Cercle d’Auvergne. 80 chefs et responsables d’entreprises, originaires d’Auvergne mais installés en région parisienne, vont participer à un dîner-débat. Chacun des 80 participants paiera sa place pour un accueil original dès 19 heures dans un salon de l’agriculture alors fermé VITRINE UTILE. Pour Vincent Descœur, la présence du Cantal au salon de l’agriculture offre « une vitrine » mais aussi « une utilité ». au public. Un petit tour du côté des animaux puis une réception à l’Espace Cantal sur le thème « les formations d’excellence en Auvergne ». Mardi, c’est en partenariat avec L’Auvergnat de Paris que se m e tt r a e n p l a c e l a s o i r é e « prestige et terroir ». Des entreprises ont acheté des tables où se côtoieront leurs invités et des patrons de brasserie et du réseau de la distribution pour « valoriser les contacts professionnels ». La recette semble plaire au point que d’autres entreprises cantaliennes ont décidé de s’associer à l’opération au moment de l’apéritif. De quoi atteindre l’objectif décliné par Bruno Faure, président de Cantal destination, « d’impliquer les gens pour utiliser encore plus l’espace Cantal ». ■ Cantal