LA LÉGENDE DE MANOLO

Transcription

LA LÉGENDE DE MANOLO
Twentieth Century Fox et
Reel FX Animation Studios
présentent
Une production Guillermo Del Toro
Un film de Jorge R. Gutierrez
LA LÉGENDE DE MANOLO
(The Book of Life)
Scénario : Jorge R. Gutierrez & Doug Langdale
Musique : Gustavo Santaolalla
Un film produit par
Guillermo del Toro, p.g.a., Brad Booker, p.g.a.,
Aaron D. Berger, Carina Schulze
Sortie nationale : 22 octobre 2014
Durée : 1 h 35 min
Photos et dossier de presse disponibles sur : www.foxpresse.fr
Site officiel : www.lalegendedemanolo-lefilm.com
Distribution
TWENTIETH CENTURY FOX
241 boulevard Pereire
75017 PARIS
Tél. : 01 58 05 57 00
Presse
Alexis RUBINOWICZ
Tél. : 01 58 05 57 90
[email protected]
Morgane BONET
Tél. : 01 58 05 57 79/94
[email protected]
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L’HISTOIRE
Depuis la nuit des temps, au fin fond du Mexique, les esprits passent d’un
monde à l’autre le jour de la Fête des Morts. Dans le village de San Angel, Manolo,
un jeune rêveur tiraillé entre les attentes de sa famille et celles de son cœur, est mis
au défi par les dieux. Afin de conquérir le cœur de sa bien-aimée Maria, il devra
partir au-delà des mondes et affronter ses plus grandes peurs. Une aventure épique
qui déterminera non seulement son sort, mais celui de tous ceux qui l’entourent.
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NOTES DE PRODUCTION
Dans LA LÉGENDE DE MANOLO, Manolo et son meilleur ami, Joaquin, tout
aussi courageux que lui, n’ont rien de Princes Charmants au sens traditionnel du
terme, et l’objet de leur affection n’est pas non plus une princesse ordinaire : LA
LÉGENDE DE MANOLO est en effet un conte de fées qui ne suit pas vraiment les
règles du genre.
Inspiré des grands mythes classiques, le film mêle aventure, action, comédie,
romance et musique dans un film marqué par le style visuel unique de Jorge
Gutierrez.
Le projet est né d’une amitié. Le producteur Brad Booker, responsable du
développement chez Reel FX, connaissait Jorge R. Gutierrez depuis plus de dix ans et
avait très envie de travailler avec lui. Les deux cinéastes savaient qu’ils auraient
besoin d’un partenaire créatif d’exception pour mener à bien leur projet.
Jorge Gutierrez a immédiatement pensé au célèbre réalisateur, producteur et
romancier Guillermo del Toro, qui comme lui, est originaire du Mexique. Pour
Gutierrez, le point de vue authentique de Guillermo del Toro et sa sensibilité
esthétique correspondaient parfaitement au projet.
Jorge Gutierrez et Brad Booker sont allés rencontrer Guillermo del Toro chez
lui, chargés d’objets et d’illustrations liés au film. Del Toro se souvient : « Jorge avait
une caisse pleine de crânes, de fleurs et d’images incroyables. »
Guillermo del Toro, qui est l’un des cinéastes les plus actifs et les plus sollicités
d’Hollywood, a été séduit par la vision de Jorge Gutierrez et ses magnifiques
illustrations.
Il déclare : « Jorge avait réalisé des dessins splendides et très évocateurs pour
illustrer l’histoire. Nous avons commencé à discuter lorsque j’ai découvert ces images
et petit à petit, je suis tombé dans son piège ! »
Guillermo del Toro a été impressionné par la passion de son compatriote pour
ce qui allait devenir LA LÉGENDE DE MANOLO. Il commente : « Jorge et son film
sont indissociables : LA LÉGENDE DE MANOLO porte la marque de sa personnalité.
Avec ce projet, il a voulu rendre hommage au Mexique, et donner une image
originale et nouvelle de son pays natal, de ses habitants et de ses traditions tout en
s’adressant aux spectateurs du monde entier. »
Jorge Gutierrez était plus que ravi que Guillermo del Toro accepte de produire
le film : « J’ai l’impression d’avoir appris auprès d’un professeur très affectueux mais
également très strict. »
Brad Booker ajoute : « Guillermo apporte de l’authenticité et toute sa passion
à l’histoire et son univers. C’est un véritable visionnaire. Il a beaucoup soutenu les
idées de Jorge. »
20th Century Fox Animation a également joué un rôle essentiel dans le projet,
en participant au financement, au développement et à la supervision de LA LÉGENDE
DE MANOLO avec Reel FX, depuis les premiers stades de la création jusqu’à la sortie
en salles.
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C’est une histoire universelle que raconte LA LÉGENDE DE MANOLO, située
dans un univers particulier imaginé par Jorge Gutierrez. Celui-ci explique : « C’est un
film très personnel qui m’a été inspiré par mon histoire familiale et mes souvenirs
d’enfance. Je dois avouer quand même en avoir embelli certains aspects : un jour,
mon grand-père Luis m’a dit : « Jorgito, ne laisse jamais la vérité gâcher une bonne
histoire ! » C’est à ce moment-là que j’ai eu envie de raconter des histoires. »
C’est l’affection de Jorge Gutierrez pour l’histoire, ses personnages et leur
univers qui donne son caractère universel au film. Guillermo del Toro explique :
« Lorsqu’on veut raconter une histoire universelle, il faut qu’elle soit très personnelle.
Si le réalisateur aime profondément son histoire et ses personnages, alors le public
fera de même. Et si le cinéaste sent que son message est percutant, l’histoire plaira
à encore plus de monde, précisément parce que ce qu’il raconte est percutant. C’est
exactement ce que Jorge a réussi à faire avec LA LÉGENDE DE MANOLO. »
Parmi les nombreuses traditions explorées par Jorge Gutierrez dans le film
figure le Jour des Morts, une fête qui célèbre ceux qui nous ont précédés. Le
réalisateur commente : « LA LÉGENDE DE MANOLO n’est pas un film sur le Jour des
Morts, mais cette fête sert de toile de fond à l’histoire. Plus qu’une fête, le Jour des
Morts est une philosophie. Il s’appuie sur la croyance que tant que l’on perpétue le
souvenir des morts, que l’on raconte leur histoire, que l’on cuisine leurs plats et que
l’on entonne leurs chansons, alors ils sont toujours près de nous. Ils continuent à
vivre dans notre cœur. »
LA JEUNE FILLE, LE SOLDAT ET LE MUSICIEN
LA LÉGENDE DE MANOLO débute dans un musée, où une mystérieuse guide
baptisée Mary Beth fait visiter les lieux à un groupe d’enfants turbulents qui
préféreraient se trouver n’importe où ailleurs. Mais Mary Beth leur réserve une
surprise : elle les emmène dans une salle secrète où elle leur révèle la magie du
Livre de la Vie. Jorge Gutierrez déclare : « Cette partie du musée est un concentré
d’Amérique latine, elle est colorée et débordante de vie. »
Mary Beth doit sa voix à Christina Applegate dans la version originale. Le
réalisateur commente : « Christina confère du charme, de l’humour et de l’humanité
au personnage. J’ai grandi en regardant « Mariés, deux enfants », la série qui l’a fait
connaître, j’étais donc ravi à l’idée de travailler avec elle. »
Mary Beth nous présente les principaux personnages de l’histoire ainsi que
leur ville, San Angel. Nous rencontrons alors Manolo, tiraillé entre les attentes de sa
famille et ses aspirations personnelles. Avant de choisir sa voie, il s’embarque dans
une incroyable aventure qui va le conduire dans trois mondes extraordinaires où il
devra affronter ses plus grandes peurs.
Grâce à la voix de l’acteur acclamé Diego Luna, Manolo est le cœur et l’âme
du film. Issu d’une longue lignée de toréadors, Manolo a le potentiel de devenir le
plus grand matador de tous les temps. Mais ce qu’il veut vraiment, c’est jouer de la
guitare et chanter. Et ses chansons ont un effet miraculeux. Diego Luna commente :
« La musique permet à Manolo d’exprimer ce qu’il ressent, notamment pour Maria,
qui est à ses yeux la femme la plus extraordinaire qui soit. »
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Pour l’acteur, LA LÉGENDE DE MANOLO est un film sur l’amitié et le grand
amour. Il explique : « Certes Manolo entreprend une quête héroïque et prouve qu’il a
l’étoffe d’un grand aventurier, mais ce n’est pas un héros comme les autres – et
certainement pas un Prince Charmant classique. Il sait divinement chanter et
s’exprimer à travers sa musique, mais en dehors de ça, c’est quelqu’un de normal.
Manolo n’est pas doté de pouvoirs magiques, mais il est remarquable en ce qu’il est
le premier à pouvoir écrire sa propre histoire. »
Un dieu est en effet prêt à contourner les règles pour l’aider dans son
aventure.
Diego Luna n’avait encore jamais chanté dans un film, c’est pourquoi il a été le
premier surpris – et ravi – par sa prestation. Jorge Gutierrez se souvient : « Diego
m’a appelé après sa première session d’enregistrement, il était aux anges ! Il n’en
revenait pas de savoir chanter. J’aime énormément sa voix dans le film. »
L’objet de l’affection de Manolo, Maria (voix originale de Zoë Saldana) est une
jeune femme indépendante et déterminée qui aime s’amuser. Elle est courtisée par
ses deux meilleurs amis, Manolo et Joaquin, avec qui elle a grandi mais qu’elle
n’avait pas revus depuis des années.
Loin d’être une princesse au sens traditionnel du terme, Maria est aussi douée,
voire meilleure, que ses prétendants dans beaucoup de domaines.
Maria est proche des deux garçons, mais le mélancolique Manolo est celui
pour qui son cœur bat le plus fort. Zoë Saldana raconte : « Même lorsqu’ils étaient
enfants, Maria avait un faible pour Manolo. Elle se reconnaît dans sa sensibilité. Je
pense qu’au fond d’elle-même, Maria est une artiste et une philosophe. »
Mais serait-elle aussi chanteuse ? En tout cas, l’actrice a été séduite à l’idée de
pousser la chansonnette dans le film, surtout lorsqu’elle a appris que Manolo serait
doublé par Diego Luna. Elle explique : « Je n’étais pas certaine que Jorge m’ait prise
très au sérieux lorsque je lui ai demandé si je pouvais chanter dans le film. Mais un
jour, il m’a dit qu’il voulait que je chante « No Matter Where You Are » et ça a
vraiment été un plaisir d’interpréter ce titre. »
Manolo, Maria et Joaquin sont les meilleurs amis du monde et se connaissent
depuis l’enfance. Mais leur relation a pris fin lorsque Maria, un peu trop rebelle aux
yeux de son père, a été envoyée en Europe afin d’y apprendre les bonnes manières.
Si Joaquin a rejoint l’académie militaire et est devenu un justicier légendaire, Manolo
est quant à lui resté à San Angel et a appris le métier de torero, comme son père et
son grand-père avant lui.
Zoë Saldana déclare : « Malgré le temps qui s’est écoulé, Maria découvre que
Manolo et Joaquin n’ont pas changé. Ils continuent à se disputer son attention, mais
elle est bien décidée à prendre seule cette décision – celle-là et toutes les autres. Elle
ne se considère pas comme un prix que l’on remet au plus offrant. »
L’amour doit en effet attendre. Maria doit d’abord prendre d’importantes
décisions pour défendre sa ville d’une bande de pillards et s’occuper de son meilleur
ami à quatre pattes, Chuy, le cochon que lui a offert Manolo. Animal loyal et
protecteur, Chuy pèse plus de 135 kilos, a une voix de chèvre et se comporte comme
un chiot.
Joaquin, le second prétendant de Maria, doit sa voix à Channing Tatum.
Joaquin est le héros de la ville ; son épaisse moustache et son large torse couvert de
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médailles font chavirer les jeunes filles, mais comme Manolo, il n’a d’yeux que pour
Maria. Lorsque la situation se complique, Joaquin met son esprit de compétition de
côté et découvre que l’altruisme est la véritable clé de l’héroïsme.
Et la barre est haute pour Joaquin, comme l’explique Channing Tatum : « Il
veut devenir un grand guerrier, comme son père. Mais il découvre qu’il ne suffit pas
de vaincre son ennemi pour être un vrai héros. Il faut aussi se sacrifier et défendre
ceux que l’on aime et ses idéaux. »
L’héroïsme, c’est bien beau, mais l’acteur admet que ce n’est pas la bravoure
de Joaquin qu’il lui envie le plus : « Il a un physique à tomber ! J’adorerais avoir sa
mâchoire et sa moustache. Joaquin est très fier de sa moustache et on le
comprend ! »
Manolo n’est pas aussi gâté dans le domaine : dans une ville où tout le monde
porte la moustache, il est le seul personnage principal imberbe.
Channing Tatum semblait prédestiné à incarner Joaquin. Jorge Gutierrez
raconte : « Lorsque nous avons présenté le film à Channing, il a été séduit par le
projet et a ri de bout en bout. Il m’a ensuite pris à part et m’a dit : « Tu sais que je
ne suis pas mexicain, n’est-ce pas ? » Nous avons éclaté de rire, et il a accepté le
rôle tout de suite. Il s’est totalement approprié le personnage de Joaquin. »
Le réalisateur poursuit : « J’ai dit à Channing que Joaquin était une sorte de
« Captain Latin-America » et qu’il fallait qu’il ait le côté fanfaron des Argentins, le
charme brésilien… et bien sûr la moustache mexicaine ! Ce à quoi il a répondu : « En
fait, c’est tout à fait moi ! ». »
Jorge Gutierrez a laissé à Channing Tatum la liberté d’improviser, c’est
notamment lui qui a eu l’idée de faire crier son propre nom à Joaquin chaque fois
qu’il passe à l’action.
Après le retour de Maria à San Angel, le trio est réuni dans l’arène où Manolo
se prépare pour son premier combat. À l’image de tous les hommes de la famille
Sanchez avant lui, Manolo se bat avec courage et adresse. Mais contrairement à ses
prédécesseurs, il refuse de donner le coup de grâce au taureau. Toute la ville se
retourne alors contre lui, même son père qui est terriblement déçu. Pire encore,
Manolo craint d’avoir perdu toutes ses chances avec Maria.
Et comme si cela ne suffisait pas, deux autres personnages viennent mettre
leur grain de sel dans ce triangle amoureux et parient sur celui qui gagnera le cœur
de Maria. Le couple de divinités formé par La Muerte (Kate del Castillo) et Xibalba
(Ron Perlman) a fait un pari, et les enjeux ne pourraient pas être plus élevés.
Fermement convaincue de la bonté fondamentale des humains, La Muerte mise sur
Manolo. S’il remporte la main de Maria, La Muerte continuera à régner sur le monde
merveilleux que l’on appelle le Pays des Âmes Chéries, et Xibalba devra cesser de
fourrez son nez dans la vie des humains.
Le mari de La Muerte, Xibalba, dont elle est séparée, soutient quant à lui
Joaquin. Xibalba est le dieu ailé qui règne sur le monde désolé du Pays des Âmes
Oubliées, et comme dans bien des couples, il est l’exact opposé de son épouse.
Tandis que La Muerte est faite de délicieuses sucreries, Xibalba est constitué de
goudron et de toutes les matières les plus dégoûtantes au monde. Étant donné qu’il
aime interférer dans la vie des humains, ce pari avec La Muerte est fait pour lui. S’il
gagne, il prendra la place de sa femme à la tête du Pays des Âmes Chéries et La
Muerte sera bannie au Pays des Âmes Oubliées.
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Guillermo del Toro compare La Muerte et Xibalba au couple formé par Audrey
Hepburn et Spencer Tracy. Il explique : « Ils s’adorent mais ne peuvent pas être
ensemble, et en même temps, ils ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre. »
Ron Perlman ajoute : « Xibalba et La Muerte jouent l’un avec l’autre, cela fait
partie de leur relation. Il l’aime profondément, elle est la seule femme qui l’ait jamais
fasciné. »
Kate del Castillo déclare : « Leur couple illustre parfaitement l’adage selon
lequel les opposés s’attirent. Leur relation tient de l’exercice de haute voltige. Mais je
pense que La Muerte et Xibalba s’équilibrent l’un l’autre. »
Concernant leur pari, il se pourrait bien que Xibalba l’emporte, car il n’est pas
vraiment fair-play. Ron Perlman commente : « Il est prêt à tout pour gagner ! ».
Il remet en effet à Joaquin une médaille qui l’empêche d’être blessé au
combat, mais tandis que le jeune soldat tente de conquérir le cœur de Maria grâce à
ses muscles, son attitude machiste et son impressionnante moustache, l’approche
plus romantique de Manolo semble porter ses fruits… jusqu’à ce que Xibalba fasse
croire à Manolo que Maria s’en est allée au Pays des Âmes Chéries et lui offre le
moyen d’aller la retrouver.
Manolo est d’abord émerveillé par le Pays des Âmes Chéries, un monde festif
aux couleurs éclatantes. Jorge Gutierrez déclare : « Le Pays des Âmes Chéries, c’est
le réveillon du Nouvel An à Times Square et le Carnaval de Rio réunis. La fête ne
s’arrête jamais. » Sans parler du fait qu’il y a des churros à volonté !
Manolo se laisse emporter par cette ambiance festive, tout au bonheur de
rencontrer ses ancêtres, qui à ses yeux sont des super-héros dont il connaît les
histoires par cœur. Mais sa joie est de courte durée : il découvre que Maria n’est pas
là et ne l’a jamais été. Avec l’aide de ses ancêtres, Manolo entreprend de retrouver
La Muerte, car elle seule a le pouvoir de l’aider à retourner à San Angel.
Mais avant toute chose, il doit se rendre à la Grotte des Âmes, le portail qui
relie tous les pays magiques. C’est là qu’il rencontre un autre esprit : le Chandeleur.
Avec son corps en cire et sa barbe en nuages, le Fabricant de Chandelles est un dieu
hors du commun – et un peu fou. Il fabrique des milliards de bougies, chacune
d’elles représentant une vie humaine. Le chef animateur Eric Drobile déclare : « Le
Chandeleur veille sur l’humanité – et la façonne. »
Le Fabricant de Chandelles est responsable du Livre de la Vie. Jorge Gutierrez
explique : « Le destin de chaque être humain est inscrit dans le Livre de la Vie, mais
les pages consacrées à Manolo sont vides, ce qui signifie qu’il écrit sa propre histoire.
Il ne suit pas le chemin que d’autres, notamment sa famille, ont tracé pour lui. »
Bien qu’il ne soit pas censé interagir avec les mortels, le Chandeleur contourne
les règles pour aider Manolo. Ice Cube, qui prête pour la première fois sa voix à un
personnage d’animation, déclare : « Le Chandeleur perçoit en Manolo quelque chose
de spécial. Il n’avait encore jamais vu de pages blanches dans le Livre de la Vie et
cela l’intrigue beaucoup. Et puis comme c’est le Jour des Morts, il peut enfreindre
quelques règles. »
De plus, cette aventure donne à ce personnage tout en rondeurs, bruyant et
sympathique, la possibilité d’interagir avec les mortels, ce qu’il n’a pas fait depuis
bien longtemps. Ice Cube commente : « Le Chandeleur est le seul capable
d’interpréter le Livre de la Vie, et ce livre a beaucoup à dire ! »
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Lorsque Manolo rentre enfin à San Angel, il est loin de s’imaginer qu’une autre
bataille l’attend. Le monstrueux Chakal et sa bande de voleurs se préparent en effet
à attaquer la ville, et il semblerait que personne ne puisse les arrêter.
L’avenir de San Angel, ainsi que les destins de Manolo, Joaquin et Maria,
seront déterminés par cette ultime bataille.
Chakal, qui doit sa voix à Dan Navarro, est un redoutable ennemi à tout point
de vue, notamment physiquement. Si la plupart des personnages sont en bois,
Chakal et ses acolytes, qui ont choisi le côté obscur, portent des armures de métal
qui ont entraîné la décomposition de leur corps de bois et transformé Chakal en
véritable machine à tuer. Lorsqu’il se déplace, on dirait un tank.
Parmi les personnages hauts en couleur du film figure aussi le père de Manolo,
Carlos Sanchez, un homme stoïque doublé par l’acteur chevronné Hector Elizondo.
Carlos est le plus grand matador au monde et ne comprend pas l’obsession de son
fils pour la musique ni son manque d’intérêt pour la tauromachie. Hector Elizondo
déclare : « Carlos est un toréador fantastique, tout comme son père et son grandpère avant lui, et il aimerait que Manolo perpétue cette tradition. Plus qu’un héritage,
c’est son destin. »
Mais comme le découvre Carlos, le destin d’un être n’est pas gravé dans le
marbre. Ce qui ne change pas en revanche, c’est le devoir de mémoire que chacun
doit exercer envers ses ancêtres. Hector Elizondo observe : « LA LÉGENDE DE
MANOLO est à bien des égards un film sur la mémoire, il nous rappelle qu’il faut
chérir ces souvenirs. Après tout que sommes-nous, si ce n’est des souvenirs ? »
La grand-mère de Manolo, un petit bout de femme au tempérament de feu et
vive d’esprit (et doublée par Grey Griffin), sera à n’en pas douter l’un des
personnages favoris du public. Petite par la taille mais dotée de longs poils au
menton et d’une volonté de fer, elle sait tenir tête aux hommes de la famille Sanchez
– passés, présents ou futurs. Le producteur Brad Booker commente : « Elle a tout vu
et tout vécu, elle ne se prive pas de faire savoir si quelque chose lui déplaît. C’est le
personnage que je préfère dans le film ! »
Au cours de ses aventures, Manolo rencontre également Carmen (Ana de la
Reguera), sa mère, une femme sage, drôle et aimante qu’il retrouve au Pays des
Âmes Chéries ; le général Posada (Carlos Alazraqui), le père surprotecteur de
Maria et le chef de San Angel ; son grand-père, Luis (Danny Trejo), un toréador de
la vieille école très macho, doté d’une impressionnante moustache qui fait battre en
retraite ses adversaires ; et enfin Chato (Eugenio Derbez), le bras droit de Chakal.
LES MONDES DE MANOLO
LA LÉGENDE DE MANOLO est un film à part. Son style visuel est inspiré de
l’artisanat mexicain et du folklore latino-américain, dont Jorge Gutierrez est
passionné. Il confie : « J’adore l’art populaire mexicain parce qu’il est essentiellement
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réalisé à la main par des gens ordinaires, pour les gens ordinaires et qu’il témoigne
de leur vie quotidienne. C’est un art accessible, qui reflète notre identité. »
Jorge Gutierrez et sa femme Sandra ont supervisé la conception des
personnages. Le réalisateur explique : « Sandra a imaginé les personnages féminins,
et moi les personnages masculins. Mais c’est ensemble que nous avons créé La
Muerte, la reine du Pays des Âmes Chéries. On s’est beaucoup amusés – et
disputés ! – en la concevant, mais notre mariage a survécu ! »
Simón Vladimir Varela, le chef décorateur, déclare : « Le film est un festin
visuel de textures et de formes. » En étroite collaboration avec Jorge Gutierrez,
Simón Vladimir Varela a créé trois univers : le Pays des Vivants (San Angel), le Pays
des Âmes Chéries et le Pays des Âmes Oubliées. Il commente : « Il s’agit de trois
univers bien distincts mais qui fonctionnent parfaitement les uns avec les autres. »
Le directeur artistique Paul J. Sullivan commente : « Pour San Angel, nous
nous sommes inspirés de l’esthétique des westerns spaghettis de Sergio Leone avec
leurs décors desséchés par le soleil. »
Nous suivons ensuite Manolo dans le Pays des Âmes Chéries, qui offre un
contraste saisissant avec San Angel. Paul J. Sullivan reprend : « C’est un monde
magique, paradisiaque, animé et fantasque où les formes sont arrondies et les
couleurs saturées, vives et gaies car il s’agit d’un endroit agréable. »
L’un des plus grands défis auxquels l’équipe a été confronté a consisté à faire
en sorte que les personnages – qui sont en bois – aient l’air vivants, palpables et
puissent exprimer des émotions. Augusto Schillaci, le superviseur des effets visuels
du film, déclare : « Lorsqu’il y a un gros plan sur un personnage, on peut voir que le
bois a été sculpté, ainsi que son usure naturelle. » Le temps a également fait son
œuvre sur la guitare de Manolo.
La forme carrée a présidé à la création de nombreux personnages et de leur
univers. Les têtes et les bustes cubiques des personnages soulignent l’équilibre et la
solidité des décors, créant ainsi le langage visuel implicite du film.
L’équipe a cependant veillé à ce que les personnages et les objets ne soient
pas trop photo-réalistes. Augusto Schillaci commente : « Nous avons donné au bois
une texture propre, un style visuel, puis l’avons appliqué aux personnages. Tout a
été fabriqué de zéro et à la main. Il y a de petites imperfections qui confèrent de
l’authenticité au film. »
Si la plupart des personnages humains sont fabriqués en bois, le Chandeleur,
en toute logique, est fait de cire. Eric Drobile déclare : « Le Chandeleur est en
quelque sorte la figure comique du film, c’est pourquoi nous avons choisi d’aller un
peu plus loin en termes de design, d’en faire quasiment un personnage de cartoon. Il
peut s’aplatir et s’étirer, et comme c’est un dieu, il se déplace à toute vitesse en
faisant plein de choses incroyables. »
LA MUSIQUE
La musique joue un rôle essentiel dans LA LÉGENDE DE MANOLO, c’est
pourquoi la production a fait appel aux formidables talents du compositeur oscarisé à
deux reprises Gustavo Santaolalla. C’est le premier film d’animation de ce musicien
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considéré comme le père de la musique latine alternative. Sous sa supervision,
l’équipe du film a obtenu le droit de reprendre et d’arranger dans l’esprit de la
musique latine des titres de Mumford and Sons (« I Will Wait »), Elvis Presley
(« Can’t Help Falling in Love »), Radiohead (« Creep »), Biz Markie (« Just a
Friend ») et Rod Stewart (« Do Ya Think I’m Sexy »). Gustavo Santaolalla a en outre
écrit de magnifiques chansons originales avec l’auteur-compositeur primé Paul
Williams.
Jorge Gutierrez déclare : « La musique du film s’inspire de toutes les cultures
et de toutes les époques. L’histoire se déroule dans le passé, mais la musique est
moderne. La raison pour laquelle les personnages entonnent ces airs familiers, c’est
que les mariachis ne composent pas de musique, ils reprennent des chansons que
tout le monde connaît. C’est donc ce que fait Manolo, il s’empare de « l’air » du
temps. »
Guillermo del Toro ajoute : « Gustavo est connu pour mêler les sonorités
latino-américaines aux influences nord-américaines ou occidentales, comme la
musique électronique, le punk et le rock. Et c’est précisément ce que nous
recherchions pour LA LÉGENDE DE MANOLO : nous voulions qu’il revisite ces
morceaux venus du monde entier et de toutes les époques pour leur conférer un
authentique son mexicain, tout en conservant leur portée internationale. »
L’émouvante reprise de « Creep » de Radiohead par Manolo, par exemple,
intervient alors qu’il se croit seul et ignore que Maria l’écoute. Il entreprend ensuite
de perpétuer la tradition qui consiste à chanter la sérénade à l’élue de son cœur.
Accompagné de ses amis mariachis, les frères Rodriguez (voix de Cheech Marin,
Gabriel Iglesias et Ricardo Sanchez, surnommé « Mandril »), il entame des versions
rythmées, mais loin d’être romantiques, de « Do Ya Think I’m Sexy » de Rod Stewart
et « Just a Friend » de Biz Markie – cette dernière, accompagnée au piano miniature.
Mais ces morceaux, aussi bons soient-ils, n’impressionnent en rien Maria. C’est
alors que, sans ses trois comparses, Manolo se met à chanter un air inédit : « I Love
You Too Much » (musique de Gustavo Santaolalla, paroles de Paul Williams), qui
touche Maria droit au cœur.
Le réalisateur explique : « Manolo prend conscience qu’il doit chanter avec son
cœur et non utiliser une chanson écrite par quelqu’un d’autre. « I Love You Too
Much » est une chanson d’amour qui lui est directement dictée par son cœur et son
âme, et elle a l’effet escompté ! »
« No Matter Where You Are », autre titre inédit, est interprété par un couple
marié à la ville et connu sous le nom d’Us the Duo. Ils ont chanté ce morceau pour la
première fois lors de leur mariage, en guise d’échange de vœux, avant de signer un
contrat avec une maison de disques. Dans le film, « No Matter Where You Are » est
interprété par Diego Luna et Zoë Saldana.
LA LÉGENDE DE MANOLO se déroule au Mexique, mais sa musique, ses
émotions, son humour et ses thèmes sont universels, à l’image de l’équipe technique
et des acteurs et actrices. Brad Booker commente : « Les gens qui ont participé à la
création de ce film viennent du monde entier. »
Le film nous rappelle avant tout combien il est important de prendre son
destin en main. Comme le dit si bien le Fabricant de Chandelles : « Écrivez votre
propre histoire. »
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À PROPOS DE REEL FX
Reel FX est un studio d’animation indépendant installé à Dallas, au Texas, et à
Santa Monica, en Californie. La société collabore avec les plus grands talents
internationaux, tels que Jorge Gutierrez et Guillermo del Toro, que Reel FX a
engagés pour LA LÉGENDE DE MANOLO.
Le premier film du studio, FREE BIRDS de Jimmy Hayward, a rapporté plus de
110 millions de dollars dans le monde. Reel FX développe actuellement divers
projets, dont une adaptation du roman graphique « Beasts of Burden ».
La société a commencé à réaliser ses propres films en 2010, forte de 20
années d’expérience et de nombreuses récompenses dans le domaine de la création
de contenus d’animation, notamment pour des studios tels que 20th Century Fox,
Warner Bros., DreamWorks Animation, Sony et Universal, ainsi que pour des agences
commerciales et des clients internationaux. Le studio continue à consacrer une partie
de son activité à la création de spots publicitaires, de contenus interactifs et
d’attractions de parcs à thème, entre autres.
À PROPOS DE 20TH CENTURY FOX FILM
20th Century Fox Film, l’un des principaux producteurs et distributeurs de films
au monde, produit, acquiert et distribue des longs métrages dans le monde entier.
Ces films sont produits ou acquis par les divisions de 20th Century Fox Film :
Twentieth Century Fox, Fox 2000 Pictures, Fox Searchlight Pictures, Fox International
Productions et Twentieth Century Fox Animation.
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DERRIÈRE LA CAMÉRA
JORGE R. GUTIERREZ
Réalisateur, scénariste
Jorge R. Gutierrez est né à Mexico mais a grandi à Tijuana. Il a étudié à
CalArts où il a obtenu une licence et un master dans le domaine de l’animation
expérimentale auprès de Jules Engel. Pour son film de fin d’études, il a créé le court
métrage d’animation en images de synthèse « Carmelo », lauréat du Student Emmy
Award 2001 et projeté au Festival de Cannes. La même année, il a créé sa première
web série baptisée « El Macho », pour Sony Pictures Digital.
Jorge R. Gutierrez a créé des personnages pour plusieurs séries d’animation
dont « Mucha Lucha » pour Warner Bros., « The Buzz on Maggie » pour Disney et
« Mad » pour Warner Bros. et Cartoon Network. Il a également été scénariste sur
divers programmes pour Disney, Scholastic, Warner Bros. et Nickelodeon.
En 2005, Jorge R. Gutierrez et sa collaboratrice de longue date Sandra
Equihua, qui est aussi sa muse et son épouse, ont créé « El Tigre : The Adventures
of Manny Rivera », la série de Nickelodeon lauréate de nombreux Emmy Awards et
Annie Awards.
DOUG LANGDALE
Scénariste
Doug Langdale est un scénariste, producteur, acteur et artiste qui a travaillé
sur des séries d’animation telles que « El Tigre : The Adventures of Manny Rivera »,
« Kung Fu Panda: Legends of Awesomeness », « Ninja Turtles », « Myster Mask »,
« The X’s », « Aladdin », « Earthworm Jim ». Il est en outre le créateur de « Dave
the Barbarian » et « Les Weekenders » pour Disney, et cocréateur de « Project
Geeker » pour Sony.
Doug Langdale est actuellement producteur exécutif et scénariste sur la série
« Puss in Boots » pour DreamWorks.
GUILLERMO DEL TORO, p.g.a.
Producteur
Guillermo del Toro est l’un des artistes les plus créatifs et les plus visionnaires
de sa génération. On retrouve son style distinctif dans son travail de réalisateur, de
scénariste, de producteur et de romancier.
Né à Guadalajara au Mexique, Guillermo del Toro s’est fait connaître dans le
monde entier en 1993 grâce au film d’horreur surnaturel CRONOS, une coproduction
12
américano-mexicaine qu’il a mise en scène d’après son propre scénario après avoir
entamé sa carrière en tant que maquilleur d’effets spéciaux. Le film a été présenté
en avant-première au Festival de Cannes 1993 où il a remporté le Mercedes-Benz
Award. Il s’est aussi vu remettre plus de 20 prix internationaux, dont 8 Ariel Awards
par la Mexican Academy of Film, notamment ceux du meilleur réalisateur et du
meilleur scénario, ainsi que le Golden Ariel.
Guillermo del Toro a ensuite coécrit et réalisé le thriller surnaturel L’ÉCHINE
DU DIABLE, qui, avec CRONOS, a été cité sur plusieurs listes répertoriant les
meilleurs films de genre de tous les temps.
En 2004, il a coécrit et mis en scène le film d’action fantastique HELLBOY avec
Ron Perlman dans le rôle-titre. Quatre ans plus tard, il a écrit et réalisé la suite à
succès HELLBOY II - LES LÉGIONS D'OR MAUDITES.
Guillermo del Toro a été salué à l’international pour LE LABYRINTHE DE PAN,
le film fantastique qu’il a écrit, réalisé et produit en 2006. LE LABYRINTHE DE PAN a
été nommé à 6 Oscars, notamment dans la catégorie meilleur scénario original et
meilleur film étranger, et a remporté ceux de la meilleure direction artistique, de la
meilleure photographie et du meilleur maquillage. Au total, le film a raflé plus de 40
récompenses internationales et a été cité parmi les meilleurs films de l’année par plus
de 35 critiques.
Le cinéaste a récemment écrit et mis en scène PACIFIC RIM, le film d’action et
de science-fiction interprété par Charlie Hunnam et Idris Elba qui a rapporté plus de
400 millions de dollars à l’international. Il a également créé le générique du 24e
épisode spécial Halloween de la série « Les Simpson » intitulé « Treehouse of
Horror ». Diffusé en octobre 2013, l’épisode a été visionné plus de 20 millions de fois
sur YouTube.
Guillermo del Toro réalise actuellement CRIMSON PEAK, un thriller surnaturel
original qu’il a coécrit avec Matthew Robbins pour Legendary et Universal Pictures. Le
film, qui sortira en 2015, est interprété par Mia Wasikowska, Tom Hiddleston, Jessica
Chastain et Charlie Hunnam.
Il a également été producteur exécutif sur MAMA, le film d’horreur au succès
international d’Andrés Muschietti, avec Jessica Chastain. Il développe en outre pour
Universal Pictures une adaptation du roman de Frances Hodgson Burnett intitulé « Le
Jardin secret » avec la scénariste nommée aux Oscars Lucy Alabar et le producteur
Mark Johnson. Parmi ses autres projets en tant que producteur figurent aussi THE
HAUNTED MANSION pour Disney, et DARK UNIVERSE (dont il est également le
scénariste) pour Warner Bros. et DC Comics.
Guillermo del Toro a produit L’ORPHELINAT, le thriller surnaturel réalisé par
J.A. Bayona devenu le film en langue espagnole le plus rentable de l’histoire en
Espagne. De plus, il s’est associé avec ses compatriotes mexicains Alfonso Cuarón et
Alejandro González Iñárritu afin de produire RUDO ET CURSI de Carlos Cuarón, et
BIUTIFUL, écrit et réalisé par Alejandro González Iñárritu.
Côté animation, il a été producteur exécutif sur KUNG FU PANDA 2 de Jennifer
Yuh, LE CHAT POTTÉ de Chris Miller, et LES CINQ LÉGENDES de Peter Ramsey à
travers son accord avec DreamWorks Animation. Parmi ses projets d’animation,
citons PUSS IN BOOTS 2 : NINE LIVES & 40 THIEVES réalisé par Chris Miller, et
KUNG FU PANDA 3 de Jennifer Yuh pour DreamWorks Animation. Il développe par
ailleurs une adaptation en 3D image par image de « Pinocchio » de Carlo Collodi qu’il
coréalisera et coproduira avec The Henson Company.
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Guillermo del Toro a coécrit le roman d’horreur « The Strain » publié en juin
2009 chez William Morrow avec le romancier Chuck Hogan. Depuis, ils ont écrit
ensemble « The Fall » et « The Night Eternal », qui forment la trilogie « The
Strain ». Chacun des trois tomes de la série est apparu à sa sortie dans le top dix des
best-sellers du New York Times. Ces romans ont donné naissance à une série
télévisée dont Guillermo del Toro est le producteur exécutif, ainsi qu’à une série de
romans graphiques publiés chez Dark Horse Comics.
En octobre 2012, Harper Design a publié « Guillermo del Toro, cabinet de
curiosités », un livre abondamment illustré contenant des notes et des dessins de
créatures inédits tirés des carnets de travail et journaux de tournage du cinéaste. On
y découvre des personnages inédits, des illustrations et ses idées pour de prochains
films. En 2015, Hyperion Press publiera « Trollhunters », un roman d’aventures
fantastiques à destination des jeunes adultes coécrit par Guillermo del Toro et Daniel
Kraus.
BRAD BOOKER, p.g.a.
Producteur
Brad Booker a fait découvrir LA LÉGENDE DE MANOLO au studio Reel FX et a
supervisé le développement et la production du film. Avant cela, il dirigeait le
département en charge du développement de l’animation et avait pour mission de
trouver des propriétés intellectuelles et de faciliter leur développement par Reel FX.
Brad Booker a intégré le studio début 2004 en tant que directeur créatif et
s’est chargé de nombreux projets. Il a notamment réalisé les séquences
cinématiques du jeu vidéo « The Red Star ». Il a en outre dirigé le département
artistique de « Aunt Fanny's Tour of Booty », le court métrage de Chris Gilligan pour
Fox/BlueSky, entre autres.
Avant de rejoindre Reel FX, Brad Booker a travaillé comme animateur de
personnages chez WETA Digital, Warner Bros. Feature Animation et Sony Pictures
Imageworks. Au sein de ces studios, il a pris part aux films primés LE SEIGNEUR DES
ANNEAUX : LES DEUX TOURS réalisé par Peter Jackson, SPIDER-MAN de Sam Raimi,
LE GÉANT DE FER de Brad Bird, STUART LITTLE de Rob Minkoff, OSMOSIS JONES
des frères Farrelly, et EXCALIBUR, L'ÉPÉE MAGIQUE réalisé par Frederik Du Chau.
Brad Booker est diplômé en animation du Ringling College of Art and Design.
AARON D. BERGER
Producteur
Aaron D. Berger a cofondé la société Chatrone, LLC avec Carina Schulze en
2007. Avant cela, il avait créé les entreprises AniManagement, LLC et Quattro Media,
LLC. Toutes ces sociétés sont nées de l’affection qu’Aaron D. Berger porte aux
artistes et de sa passion pour le cinéma. Parmi ses clients figurent les plus grands
noms de l’industrie de l’animation : scénaristes, réalisateurs, artistes, concepteurs,
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animateurs, créateurs et studios. Il a lancé la carrière d’artistes qui sont aujourd’hui
les principaux acteurs de l’industrie du divertissement et de la culture populaire.
Lorsque son activité s’est étendue au-delà du domaine de l’animation, Aaron
D. Berger a fondé Quattro Media et travaillé sur divers projets dont LUCAS, FOURMI
MALGRÉ LUI de John A. Davis, SUPERMAN RETURNS réalisé par Bryan Singer, MEN
IN BLACK II de Barry Sonnenfeld, et 30 JOURS DE NUIT mis en scène par David
Slade, entre autres. Son expertise couvre tous les aspects du processus de
fabrication d’un film, de sa création à sa production.
Aaron D. Berger et Carina Schulze se sont tournés vers les coproductions
internationales grâce à leurs bureaux à Los Angeles, Rio de Janeiro et Sao Paulo, au
Brésil. Ils produisent plusieurs séries pour des chaînes américaines, ainsi que des
coproductions internationales pour le cinéma et la télévision. Aaron D. Berger a
récemment fait figure de pionnier en étant le premier Américain à rejoindre la
Brazilian TV Producers Association. Il est actuellement producteur exécutif sur
« Gaby Estrella », une telenovela brésilienne pour enfants, dont la première saison
de 52 épisodes vient de s’achever. La deuxième est en cours de tournage.
Aaron D. Berger est diplômé de l’UCLA et de la faculté de droit de Tulane. Il
est intervenu dans de nombreuses conférences et a siégé au conseil d’administration
d’ASIFA- Hollywood.
CARINA SCHULZE
Productrice
Carina Schulze a cofondé la société Chatrone, LLC avec Aaron D. Berger.
Native de Sao Paulo au Brésil, elle s’est installée à Los Angeles pour étudier à l’UCLA.
Elle a entamé sa carrière dans l’industrie du divertissement au sein de Bridget
Johnson Films alors que la productrice Bridget Johnson était nommée à l’Oscar pour
POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR de James L. Brooks. Elle s’est spécialisée dans
le développement grâce à UNE VIRÉE EN ENFER de John Dahl, et ÉCARTS DE
CONDUITE de Penny Marshall, puis a travaillé pour le scénariste et réalisateur John
Herzfeld (2 JOURS À LOS ANGELES, DON KING : ONLY IN AMERICA), alors en
postproduction sur 15 MINUTES.
Carina Schulze a rencontré Aaron D. Berger au sein de sa société de
management et de production, Quattro Media. Chez Quattro Media, elle s’est
consacrée à l’une de ses plus grandes passions : les romans graphiques et les droits
de propriétés littéraires. Après s’être rendue dans de nombreux salons de la bande
dessinée, elle a commencé à travailler avec les plus grands artistes de l’industrie.
Carina Schulze et Aaron D. Berger ont fondé Chatrone, LLC en avril 2007. La
société travaille sur de nombreux projets à divers stades de développement et de
production, dont « Juacas », une série brésilienne sur l’univers du surf professionnel,
« Lifeguard Academy » avec FremantleMedia, et une série inspirée du roman de
Jonathan Lethem intitulé « Amnesia Moon » avec le producteur Tommy Pallotta
(WAKING LIFE et A SCANNER DARKLY de Richard Linklater).
Depuis les bureaux brésiliens de Chatrone, LLC, Carina Schulze a été
productrice exécutive, scénariste et showrunner sur deux saisons de la série « Gaby
Estella », une telenovela diffusée sur GLOOB, une chaîne du câble filiale de GLOBO,
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le principal conglomérat de l’industrie du divertissement brésilien. La série a doublé
les audiences de la chaîne et est l’un des programmes les plus populaires auprès des
adolescents.
Aux États-Unis, elle sera productrice exécutive sur « Geisha Assassins » sur
Cinemax, avec les producteurs Lawrence Bender et Kevin Brown. Elle a en outre
récemment posé une option sur les droits d’adaptation de « La Mort d'Artemio
Cruz », le roman du défunt Carlos Fuentes.
GUSTAVO SANTAOLALLA
Compositeur
Gustavo Santaolalla s’est imposé au fil des décennies comme un musicien, un
auteur-compositeur et un producteur de talent. Sa carrière l’a conduit de l’Argentine
aux États-Unis, puis à nouveau en Amérique latine, et lui a valu, outre l’immense
respect de ses pairs, d’être récompensé aux Grammy Awards et aux Oscars.
Gustavo Santaolalla a entamé sa carrière alors qu’il était adolescent en créant
le groupe de rock argentin Arco Iris, qui a sorti plusieurs albums, dont certains
particulièrement influents, avant de fuir son pays natal pour échapper à la dictature
militaire de la fin des années 70. Il s’est réfugié à Los Angeles où il a entamé une
carrière de producteur, produisant à la fin des années 80 les plus grands groupes de
la scène rock hispanique.
Dans les années 90 et 2000, il a continué à travailler avec les plus grands
artistes latino-américains, comme par exemple Juanes, Julieta Venegas et Molotov.
Mais son activité de producteur est progressivement passée au second plan lorsqu’il
a commencé à composer et produire des musiques de films, notamment pour
AMOUR CHIENNES (2000) d’Alejandro González Iñárritu, CARNETS DE VOYAGE
(2004) de Walter Salles, ou LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN (2005) d’Ang
Lee. Grâce à son Oscar pour LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN, Gustavo
Santaolalla est devenu plus connu pour ses musiques de films que pour son travail
de producteur ou d’artiste solo. Il est cependant resté une figure respectée parmi les
musiciens latino-américains ainsi que dans l’industrie musicale, et collaborer avec lui
est généralement considéré comme un immense honneur.
Né en 1952 à El Palomar, une ville située dans la grande banlieue de Buenos
Aires, Gustavo Santaolalla a commencé à prendre des cours de guitare à 5 ans. Il a
continué pendant cinq ans sans jamais apprendre le solfège. En 1967, alors
adolescent, il a créé Arco Iris, dont il était l’auteur-compositeur, interprète et
guitariste, avec Ara Tokatlián et Guillermo Bordarampé. Entre rock et folk latinoaméricaine, Arco Iris a sorti plusieurs albums – « Arco Iris » (1969), « Tiempo de
Resurrección » (1972), « Sudamérica o el Regreso a la Aurora » (1972), « Inti
Raymi » (1973) et « Agitor Lucens V » (1975) – avant que Gustavo Santaolalla ne
quitte le groupe.
Arco Iris, l’un des premiers groupes de rock argentins du début des années
70, était également célèbre pour son association avec Danais Wynnycka, un gourou
spirituel avec lequel le groupe vivait en communauté, et son style progressif que l’on
retrouve notamment dans l’opéra rock sorti en double CD « Sudamérica o el Regreso
a la Aurora » et des représentations spéciales de l’album « Agitor Lucens V »
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accompagné par un ballet chorégraphié par la légende argentine Oscar Aráiz.
« Mañana Campestre » reste le titre le plus populaire du groupe.
Les autres membres d’Arcos Iris ont continué à se produire ensemble après le
départ de Gustavo Santaolalla, qui a fondé un autre groupe baptisé Soluna, avec
Mónica Campins et Alejandro Lerner, devenu depuis un auteur-compositeur et
interprète reconnu. En raison de l’atmosphère étouffante qui régnait alors en
Argentine, Gustavo Santaolalla, qui était la cible des autorités parce qu’il était
musicien et qu’il avait les cheveux longs, a fui le pays pour s’installer à Los Angeles
en 1978 – mais seulement après la finale de la Coupe du Monde, qui se déroulait
cette année-là en Argentine, bien entendu !
Il ne connaissait personne à Los Angeles et a dû reconstruire sa carrière en
repartant de zéro. Inspiré par les mouvements naissants du punk et de la new wave,
il a monté le groupe Wet Picnic, avec Anibal Kerpel, un compatriote expatrié. Le
groupe a fait de nombreux concerts puis a sorti un EP chez Unicorn Records baptisé
« Balls Up » (1982). La collaboration entre Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel a en
outre donné naissance à une relation professionnelle prolifique et durable.
En parallèle de ses activités au sein de Wet Picnic, Gustavo Santaolalla a
continué à travailler en tant que producteur. León Gieco a été le premier artiste qu’il
a produit. Le légendaire musicien folk argentin s’est en effet rendu à Los Angeles en
octobre 1980 pour travailler avec Gustavo Santaolalla, qui a produit trois titres de
l’album « Pensar en Nada », sorti l’année suivante en Argentine, où il a connu un
succès considérable. En 1981, il a composé la musique de SHE DANCES ALONE pour
le réalisateur Robert Dornhelm, et produit l’album de The Plugz intitulé « Better
Luck », sur lequel il s’est également produit. Deux morceaux de cet album ont été
choisis pour la bande originale de REPO MAN d’Alex Cox en 1984. À la même
époque, il a enregistré un album solo accompagné d’Alejandro Lerner au clavier,
d’Alfredo Toth à la basse et de Willy Iturri à la batterie, intitulé « Santaolalla »
(1982).
Après plusieurs années à Los Angeles, Gustavo Santaolalla est rentré en
Argentine au lendemain de l’élection présidentielle de 1983 qui a amené Raúl
Alfonsín au pouvoir et fait souffler un vent de liberté et de justice sur le pays. Le
producteur a alors retrouvé León Gieco pour un projet multimédia ambitieux baptisé
« De Ushuaia a La Quiaca » (1985). Durant près de deux ans, León Gieco et Gustavo
Santaolalla ont parcouru l’Argentine de la région la plus méridionale du pays
(Ushuaia, en Terre de Feu), à la plus septentrionale (La Quiaca, à la frontière
bolivienne). Au cours de leur voyage, ils ont enregistré des musiciens folk dans leur
environnement. Pour faire fonctionner son équipement et produire ces morceaux,
Gustavo Santaolalla a utilisé des générateurs électriques. L’album est une sorte de
« Cuban Buena Vista Social Club » (1997), avec León Gieco dans le rôle de Ry
Cooder.
« De Ushuaia a La Quiaca » fut un succès à bien des égards. Il a donné
naissance à plusieurs autres albums ainsi qu’à plusieurs programmes télévisés, et
d’un point de vue plus personnel, il a permis à Gustavo Santaolalla de rencontrer sa
femme, Alejandra Palacios, photographe sur le projet.
À la fin des années 80, enhardi par le succès de « De Ushuaia a La Quiaca »,
Gustavo Santaolalla s’est entièrement consacré à la production, et s’est tourné vers
le Mexique, alors en pleine crise politique.
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Ces troubles politiques et culturels ont aiguisé la soif des Mexicains pour le
rock à l’américaine, une tendance emmenée par Soda Stereo, un groupe très influent
en Amérique latine à l’époque. Gustavo Santaolalla s’est donc mis à produire des
albums de rock mexicains dont « Y Los Hijos del Quinto Patio » (1989) et « El Circo »
(1991) de Maldita Vecindad, et « El Diablito » (1990) de Caifanes, largement inspirés
par la scène rock hispanique florissante du moment.
En parallèle, Gustavo Santaolalla a enregistré l’album rock solo « Gas » (1995)
et l’album instrumental « Ronroco » (1998) avec les instruments à cordes de la
famille du luth que sont le ronroco et le charango, traditionnellement fabriqués à
partir de carapaces de tatous. « Ronroco » a séduit le producteur et réalisateur
Michael Mann, qui a demandé à Gustavo Santaolalla s’il pouvait utiliser le morceau
intitulé « Iguazu » dans RÉVÉLATIONS (1999), avec Russell Crowe. Le titre
accompagne une scène clé et non dialoguée du film.
Grâce à Michael Mann, qui lui a ouvert les portes d’Hollywood, Gustavo
Santaolalla a eu l’opportunité de travailler sur plusieurs bandes originales. La
première fut celle de AMOURS CHIENNES en 2000, sortie en double CD. La bande
originale comprenait des titres originaux de Gustavo Santaolalla ainsi que des
chansons de grands artistes d’Amérique latine tels que Julieta Venegas, Café Tacuba,
Control Machete, Illya Kuryaki and the Valderramas et Ely Guerra réenregistrées pour
le film. AMOURS CHIENNES et sa bande originale ont suscité l’enthousiasme de la
critique, et quelques années plus tard, Gustavo Santaolalla a composé la musique de
21 GRAMMES (2003), le deuxième long métrage d’Alejandro González Iñárritu. Après
qu’Alejandro González Iñárritu lui a présenté le cinéaste brésilien Walter Salles,
Gustavo Santaolalla s’est vu proposer de composer la musique de CARNETS DE
VOYAGE (2004). La bande originale du film lui a valu un BAFTA Award en février
2005, et peu après, il a remporté un Golden Globe et un Oscar pour LE SECRET DE
BROKEBACK MOUNTAIN (2005).
C’est une fois de plus grâce à une rencontre fortuite, cette fois-ci avec le
réalisateur américano-taïwanais Ang Lee, que le compositeur a travaillé sur LE
SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN. Après avoir lu le scénario du film, ainsi que la
nouvelle d’Annie Proulx dont il est adapté, Gustavo Santaolalla a composé la bande
originale avant même que le film ne soit tourné, une pratique assez rare à
Hollywood. Ang Lee a ainsi pu l’étudier avant le tournage, ce qui l’a aidé à choisir les
décors naturels du film. À sa sortie début 2006, LE SECRET DE BROKEBACK
MOUNTAIN a suscité la controverse autant que l’enthousiasme, mais ce battage
médiatique autour du film a permis à Gustavo Santaolalla de retenir l’attention des
journalistes, d’autant plus qu’il a remporté un Golden Globe pour « A Love That Will
Never Grow Old », une chanson originale interprétée par Emmylou Harris et coécrite
avec Bernie Taupin, le parolier de longue date d’Elton John. En 2005, il a remporté le
Latin Grammy Award du producteur de l’année, puis l’année suivante l’Oscar de la
meilleure musique de film.
Fort d’un Oscar et de plusieurs Grammy Awards, Gustavo Santaolalla a
continué à travailler sans relâche. On lui doit notamment la bande originale de BABEL
(2006) d’Alejandro González Iñárritu. Pour conférer une atmosphère orientale à la
musique du film, le compositeur a appris à jouer de l’oud, sorte de luth arabe. Pour
son travail sur le film, il a remporté un second Oscar. Il a également composé la
musique du documentaire réalisé par Miguel Kohan « Café de los Maestros » (2005),
une version tango du « Buena Vista Social Club ». Il a utilisé son influence pour
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rassembler les plus grandes légendes du tango argentin sur le projet, dont Emilio
Balcarce, Carlos Garcia, Atilio Stampone, Jose Libertella, Osvaldo Berlingieri, Horacio
Salgan, Leopoldo Federico, Virginia Luque, Lágrima Ríos, Alberto Podesta, Juan
Carlos Godoy, Osvaldo Requena, Fernando Suarez Paz, Emilio de la Peña, Oscar
Ferrari, Nelly Omar, Ubaldo de Lio et Mariano Mores – tous âgés de plus de 70 ans.
Tous, à l’exception de Jose Libertella et Carlos Garcia, décédés entretemps, se sont
produits au Teatro Colón de Buenos Aires le 24 août 2006. Walter Salles (CARNETS
DE VOYAGE) a produit le film et Gustavo Santaolalla le double CD intitulé « Café de
los Maestros » qui a remporté le Latin Grammy Award 2006 du meilleur album de
tango.
Grâce à ses deux Oscars, le compositeur a continué à être très sollicité par le
cinéma. Au cours des six années suivantes, il a composé ou écrit des chansons pour
pas moins de 8 films, dont BIUTIFUL (2010) à nouveau pour Alejandro González
Iñárritu, et SUR LA ROUTE adapté du classique de Jack Kerouac par Walter Salles. En
2013, Gustavo Santaolalla a composé sa première musique de jeu vidéo pour « The
Last of Us », un jeu d’aventures post-apocalyptiques acclamé par les amateurs.
En 2014, il a collaboré avec l’auteur-compositeur Paul Williams sur la comédie
musicale adaptée du film de Guillermo del Toro intitulée « Le Labyrinthe de Pan ». Il
a en outre composé la musique de « Arrabal », une pièce de théâtre qui raconte
l’histoire d’une petite fille à Buenos Aires dans les années 90 après la chute de la
dictature militaire qui a vu « disparaître » 30 000 personnes dans les années 70. Il a
également continué à se produire avec le collectif de tango fusion Bajofondo, tout en
donnant des conférences et des master class. En juillet dernier, Gustavo Santaolalla
a sorti un nouvel album instrumental intitulé « Camino » chez Sony Music
Masterworks.
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FICHE TECHNIQUE
Réalisateur............................................................................. JORGE R. GUTIERREZ
Scénaristes ............................................................................ JORGE R. GUTIERREZ
DOUG LANGDALE
Producteurs .............................................................. GUILLERMO DEL TORO, p.g.a.
BRAD BOOKER, p.g.a.
AARON D. BERGER
CARINA SCHULZE
Distribution des rôles ......................................................... CHRISTIAN KAPLAN, CSA
Compositeur ..................................................................... GUSTAVO SANTAOLALLA
Superviseur de la musique ............................................................. JOHN HOULIHAN
Chef monteur .....................................................................................AHREN SHAW
Superviseur des effets visuels ................................................. AUGUSTO SCHILLACI
Directeur artistique ...................................................................... PAUL J. SULLIVAN
Chef décorateur .............................................................. SIMÓN VLADIMIR VARELA
Création des personnages ............................................................ SANDRA EQUIHUA
JORGE R. GUTIERREZ
Responsable histoire ..................................................................... RICARDO CURTIS
Responsable animation ................................................................ WESLEY MANDELL
Coproducteurs............................................................................ MATTHEW TEEVAN
GEOFFREY STOTT
Superviseurs infographie.................................................................. MIKE FORTNER
GLO MINAYA
Producteurs associés ........................................................................... GREG LYONS
CHRIS DIGIOVANNI
HEATHER M. DRUMMONS
Supervision caméra et layout ................................................. JOSPHE P. JOHNSTON
Superviseurs animation ........................................................................ BILL HALLER
LOUIS JONES
Superviseur modélisation .............................................................STEVE A. HILBERT
Superviseur squelettage........................................................................ ERIC BAKER
Superviseur surfaces et textures......................................................... JOEL FRIESCH
Superviseur éclairages .................................................. ELIZABETH HAUSER HEMME
Superviseur effets ....................................................................... E. ERICH TURNER
Supervision son et design son ................................. SCOTT MARTIN GERSHIN, MPSE
Chefs animateurs ...............................................................................KENT ALFRED
ERNESTO BOTTGER
ERIC BURNETT
ERIC DROBILE
JESS MORRIS
JASON PETROCELLI
TRAVIS TOHILL
VITOR VILELA
Superviseur postproduction ...............................................................JONAS THALER
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Musique produite par ...............................GUSTAVO SANTAOLALLA et ANIBAL KERPE
Bande originale produite par ........................ GUSTAVO SANTAOLALLA & TIM DAVIES
Musique enregistrée chez...................................................... AIR STUDIOS LONDON
ABBEY ROAD STUDIOS
Mixée chez ........................................................................... AIR STUDIOS LONDON
LES CHANSONS
PEER GYNT SUITE N° 1 OP. 46 AU MATIN
Composée par Edvard Grieg
Avec l’accord de APM Music
DECEPTACON
Paroles et musique de Johanna Fateman, Kathleen Hanna et Sadie Benning
Interprétée par Le Tigre
Avec l’accord de Le Tigre Records
Et de Terrorbird Media
LA CUCARACHA
Traditionnel
JARABE TAPATIO
Traditionnel
Interprété par Jonny Pakfar
AVE MARIA
Traditionnel
I WILL WAIT
Paroles et musique de Edward Dwane, Benjamin Lovett, Winston Marshall,
Marcus Mumford
Interprétée par Joe Matthews et Diego Luna
Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel
MÁS
Paroles et musique de Agustin Cerezo Garza, Carlos Chairez Garcia, Joaquin Lozano
Aguirre & Juan Gongora Rangel
Interprétée par Kinky
Avec l’accord de Sonic 360 sous licence exclusive Nettwerk Productions, Limited
SYMPHONIE N° 9 EN RÉ MINEUR – ODE À LA JOIE
Composée par Ludwig van Beethoven
Interprétée par le Minnesota Orchestra et la Minnesota Chorale,
sous la direction de Osmo Vänskä
Avec l’accord de BIS Records
Et de Source/Q
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THE ECSTASY OF GOLD
Composé par Ennio Morricone
CREEP
Paroles et musique de Albert Hammond, Michael Hazlewood,
Colin Greenwood, Jonathan Greenwood, Edward O’Brien,
Philip Selway et Thomas Yorke
Interprétée par Diego Luna
Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel
CONCERTO POUR PIANO N° 22
Composé par Wolfgang Amadeus Mozart
Interprétée par Tibor Benyi, Henrick Wiese, Peter Clemente et Fumiko Shiraga
Avec l’accord de BIS Records
Et de Source/Q
JUST A FRIEND
Paroles et musique de Marcel Theo Hall
Interprétée par Cheech Marin et Gabriel Iglesias
Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel
DO YA THINK I’M SEXY
Paroles et musique de Rod Stewart, Carmine Jr. Appice, et Duane Hitchings
Interprétée par Gabriel Iglesias et Gustavo Santaolalla
Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel
I LOVE YOU TOO MUCH
Paroles de Paul Williams
Musique de Gustavo Santaolalla
Interprétée par Diego Luna
Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel
CAN’T HELP FALLING IN LOVE
Paroles et musique de Luigi Creatore, George David Weiss et Hugo Peretti
Interprétée par Diego Luna
Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel
EL APARATO
Paroles et musique de Ruben Issac Albarran Ortega, Emmanuel Del Real Diaz,
Enrique Rangel Arroyo et Jose Alfredo Rangel Arroyo
Interprétée par Café Tacvba
Avec l’accord de Warner Music Mexico SA de CV
Et de Warner Music Group Film & TV Licensing
CARMEN : OUVERTURE
Composée par Georges Bizet
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LA NEGRA
Paroles et musique de Silvestre Vargas Vazquez et Ruben Fuentes Gasson
Interprétée par Mariachi Veracruz
Avec l’accord de Fonocal Records
BOLOM CHON
Traditionnel
RIGOLETTO : LA DONNA È MOBILE
Composé par Giuseppe Verdi
THE APOLOGY SONG
Paroles de Paul Williams
Musique de Gustavo Santaolalla
Interprétée par Diego Luna
Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel
CIELITO LINDO
Traditionnel
Interprété par Plácido Domingo
Produit par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel
Plácido Domingo avec l’accord de Sony Masterworks
HOME
Paroles et musique d’Alex Ebert et Jade Castrinos
Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel
NO MATTER WHERE YOU ARE
Paroles et musique de Michael Alvarado et Carissa Alvarado
Interprétée par Diego Luna, Zoë Saldana et Plácido Domingo
Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel
Plácido Domingo avec l’accord de Sony Masterworks
NO MATTER WHERE YOU ARE
Paroles et musique de Michael Alvarado et Carissa Alvarado
Interprétée par Us The Duo
Avec l’accord de Republic Records sous licence Universal Music Enterprises
LIVE LIFE
Paroles et musique de Nate Campany, Allan Grigg, Tirzah Joy Huerta Uecke
et Jesse Eduardo Huerta Uecke
Interprétée par Jesse & Joy
Avec l’accord de Warner Music Mexico SA de CV
Et de Warner Music Group Film & TV Licensing
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THE APOLOGY SONG
Paroles de Paul Williams
Musique de Gustavo Santaolalla
Interprétée par La Santa Cecilia
Avec l’accord de Universal Music Latino sous licence Universal Music Enterprises
Copyright © 2014 Twentieth Century Fox Film Corporation et Reel FX Productions II,
LLC
Créé chez
REEL FX ANIMATION STUDIOS
DALLAS, TX
Textes : Coming Soon Communication
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