LA LÉGENDE DE MANOLO
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LA LÉGENDE DE MANOLO
Twentieth Century Fox et Reel FX Animation Studios présentent Une production Guillermo Del Toro Un film de Jorge R. Gutierrez LA LÉGENDE DE MANOLO (The Book of Life) Scénario : Jorge R. Gutierrez & Doug Langdale Musique : Gustavo Santaolalla Un film produit par Guillermo del Toro, p.g.a., Brad Booker, p.g.a., Aaron D. Berger, Carina Schulze Sortie nationale : 22 octobre 2014 Durée : 1 h 35 min Photos et dossier de presse disponibles sur : www.foxpresse.fr Site officiel : www.lalegendedemanolo-lefilm.com Distribution TWENTIETH CENTURY FOX 241 boulevard Pereire 75017 PARIS Tél. : 01 58 05 57 00 Presse Alexis RUBINOWICZ Tél. : 01 58 05 57 90 [email protected] Morgane BONET Tél. : 01 58 05 57 79/94 [email protected] 1 L’HISTOIRE Depuis la nuit des temps, au fin fond du Mexique, les esprits passent d’un monde à l’autre le jour de la Fête des Morts. Dans le village de San Angel, Manolo, un jeune rêveur tiraillé entre les attentes de sa famille et celles de son cœur, est mis au défi par les dieux. Afin de conquérir le cœur de sa bien-aimée Maria, il devra partir au-delà des mondes et affronter ses plus grandes peurs. Une aventure épique qui déterminera non seulement son sort, mais celui de tous ceux qui l’entourent. 2 NOTES DE PRODUCTION Dans LA LÉGENDE DE MANOLO, Manolo et son meilleur ami, Joaquin, tout aussi courageux que lui, n’ont rien de Princes Charmants au sens traditionnel du terme, et l’objet de leur affection n’est pas non plus une princesse ordinaire : LA LÉGENDE DE MANOLO est en effet un conte de fées qui ne suit pas vraiment les règles du genre. Inspiré des grands mythes classiques, le film mêle aventure, action, comédie, romance et musique dans un film marqué par le style visuel unique de Jorge Gutierrez. Le projet est né d’une amitié. Le producteur Brad Booker, responsable du développement chez Reel FX, connaissait Jorge R. Gutierrez depuis plus de dix ans et avait très envie de travailler avec lui. Les deux cinéastes savaient qu’ils auraient besoin d’un partenaire créatif d’exception pour mener à bien leur projet. Jorge Gutierrez a immédiatement pensé au célèbre réalisateur, producteur et romancier Guillermo del Toro, qui comme lui, est originaire du Mexique. Pour Gutierrez, le point de vue authentique de Guillermo del Toro et sa sensibilité esthétique correspondaient parfaitement au projet. Jorge Gutierrez et Brad Booker sont allés rencontrer Guillermo del Toro chez lui, chargés d’objets et d’illustrations liés au film. Del Toro se souvient : « Jorge avait une caisse pleine de crânes, de fleurs et d’images incroyables. » Guillermo del Toro, qui est l’un des cinéastes les plus actifs et les plus sollicités d’Hollywood, a été séduit par la vision de Jorge Gutierrez et ses magnifiques illustrations. Il déclare : « Jorge avait réalisé des dessins splendides et très évocateurs pour illustrer l’histoire. Nous avons commencé à discuter lorsque j’ai découvert ces images et petit à petit, je suis tombé dans son piège ! » Guillermo del Toro a été impressionné par la passion de son compatriote pour ce qui allait devenir LA LÉGENDE DE MANOLO. Il commente : « Jorge et son film sont indissociables : LA LÉGENDE DE MANOLO porte la marque de sa personnalité. Avec ce projet, il a voulu rendre hommage au Mexique, et donner une image originale et nouvelle de son pays natal, de ses habitants et de ses traditions tout en s’adressant aux spectateurs du monde entier. » Jorge Gutierrez était plus que ravi que Guillermo del Toro accepte de produire le film : « J’ai l’impression d’avoir appris auprès d’un professeur très affectueux mais également très strict. » Brad Booker ajoute : « Guillermo apporte de l’authenticité et toute sa passion à l’histoire et son univers. C’est un véritable visionnaire. Il a beaucoup soutenu les idées de Jorge. » 20th Century Fox Animation a également joué un rôle essentiel dans le projet, en participant au financement, au développement et à la supervision de LA LÉGENDE DE MANOLO avec Reel FX, depuis les premiers stades de la création jusqu’à la sortie en salles. 3 C’est une histoire universelle que raconte LA LÉGENDE DE MANOLO, située dans un univers particulier imaginé par Jorge Gutierrez. Celui-ci explique : « C’est un film très personnel qui m’a été inspiré par mon histoire familiale et mes souvenirs d’enfance. Je dois avouer quand même en avoir embelli certains aspects : un jour, mon grand-père Luis m’a dit : « Jorgito, ne laisse jamais la vérité gâcher une bonne histoire ! » C’est à ce moment-là que j’ai eu envie de raconter des histoires. » C’est l’affection de Jorge Gutierrez pour l’histoire, ses personnages et leur univers qui donne son caractère universel au film. Guillermo del Toro explique : « Lorsqu’on veut raconter une histoire universelle, il faut qu’elle soit très personnelle. Si le réalisateur aime profondément son histoire et ses personnages, alors le public fera de même. Et si le cinéaste sent que son message est percutant, l’histoire plaira à encore plus de monde, précisément parce que ce qu’il raconte est percutant. C’est exactement ce que Jorge a réussi à faire avec LA LÉGENDE DE MANOLO. » Parmi les nombreuses traditions explorées par Jorge Gutierrez dans le film figure le Jour des Morts, une fête qui célèbre ceux qui nous ont précédés. Le réalisateur commente : « LA LÉGENDE DE MANOLO n’est pas un film sur le Jour des Morts, mais cette fête sert de toile de fond à l’histoire. Plus qu’une fête, le Jour des Morts est une philosophie. Il s’appuie sur la croyance que tant que l’on perpétue le souvenir des morts, que l’on raconte leur histoire, que l’on cuisine leurs plats et que l’on entonne leurs chansons, alors ils sont toujours près de nous. Ils continuent à vivre dans notre cœur. » LA JEUNE FILLE, LE SOLDAT ET LE MUSICIEN LA LÉGENDE DE MANOLO débute dans un musée, où une mystérieuse guide baptisée Mary Beth fait visiter les lieux à un groupe d’enfants turbulents qui préféreraient se trouver n’importe où ailleurs. Mais Mary Beth leur réserve une surprise : elle les emmène dans une salle secrète où elle leur révèle la magie du Livre de la Vie. Jorge Gutierrez déclare : « Cette partie du musée est un concentré d’Amérique latine, elle est colorée et débordante de vie. » Mary Beth doit sa voix à Christina Applegate dans la version originale. Le réalisateur commente : « Christina confère du charme, de l’humour et de l’humanité au personnage. J’ai grandi en regardant « Mariés, deux enfants », la série qui l’a fait connaître, j’étais donc ravi à l’idée de travailler avec elle. » Mary Beth nous présente les principaux personnages de l’histoire ainsi que leur ville, San Angel. Nous rencontrons alors Manolo, tiraillé entre les attentes de sa famille et ses aspirations personnelles. Avant de choisir sa voie, il s’embarque dans une incroyable aventure qui va le conduire dans trois mondes extraordinaires où il devra affronter ses plus grandes peurs. Grâce à la voix de l’acteur acclamé Diego Luna, Manolo est le cœur et l’âme du film. Issu d’une longue lignée de toréadors, Manolo a le potentiel de devenir le plus grand matador de tous les temps. Mais ce qu’il veut vraiment, c’est jouer de la guitare et chanter. Et ses chansons ont un effet miraculeux. Diego Luna commente : « La musique permet à Manolo d’exprimer ce qu’il ressent, notamment pour Maria, qui est à ses yeux la femme la plus extraordinaire qui soit. » 4 Pour l’acteur, LA LÉGENDE DE MANOLO est un film sur l’amitié et le grand amour. Il explique : « Certes Manolo entreprend une quête héroïque et prouve qu’il a l’étoffe d’un grand aventurier, mais ce n’est pas un héros comme les autres – et certainement pas un Prince Charmant classique. Il sait divinement chanter et s’exprimer à travers sa musique, mais en dehors de ça, c’est quelqu’un de normal. Manolo n’est pas doté de pouvoirs magiques, mais il est remarquable en ce qu’il est le premier à pouvoir écrire sa propre histoire. » Un dieu est en effet prêt à contourner les règles pour l’aider dans son aventure. Diego Luna n’avait encore jamais chanté dans un film, c’est pourquoi il a été le premier surpris – et ravi – par sa prestation. Jorge Gutierrez se souvient : « Diego m’a appelé après sa première session d’enregistrement, il était aux anges ! Il n’en revenait pas de savoir chanter. J’aime énormément sa voix dans le film. » L’objet de l’affection de Manolo, Maria (voix originale de Zoë Saldana) est une jeune femme indépendante et déterminée qui aime s’amuser. Elle est courtisée par ses deux meilleurs amis, Manolo et Joaquin, avec qui elle a grandi mais qu’elle n’avait pas revus depuis des années. Loin d’être une princesse au sens traditionnel du terme, Maria est aussi douée, voire meilleure, que ses prétendants dans beaucoup de domaines. Maria est proche des deux garçons, mais le mélancolique Manolo est celui pour qui son cœur bat le plus fort. Zoë Saldana raconte : « Même lorsqu’ils étaient enfants, Maria avait un faible pour Manolo. Elle se reconnaît dans sa sensibilité. Je pense qu’au fond d’elle-même, Maria est une artiste et une philosophe. » Mais serait-elle aussi chanteuse ? En tout cas, l’actrice a été séduite à l’idée de pousser la chansonnette dans le film, surtout lorsqu’elle a appris que Manolo serait doublé par Diego Luna. Elle explique : « Je n’étais pas certaine que Jorge m’ait prise très au sérieux lorsque je lui ai demandé si je pouvais chanter dans le film. Mais un jour, il m’a dit qu’il voulait que je chante « No Matter Where You Are » et ça a vraiment été un plaisir d’interpréter ce titre. » Manolo, Maria et Joaquin sont les meilleurs amis du monde et se connaissent depuis l’enfance. Mais leur relation a pris fin lorsque Maria, un peu trop rebelle aux yeux de son père, a été envoyée en Europe afin d’y apprendre les bonnes manières. Si Joaquin a rejoint l’académie militaire et est devenu un justicier légendaire, Manolo est quant à lui resté à San Angel et a appris le métier de torero, comme son père et son grand-père avant lui. Zoë Saldana déclare : « Malgré le temps qui s’est écoulé, Maria découvre que Manolo et Joaquin n’ont pas changé. Ils continuent à se disputer son attention, mais elle est bien décidée à prendre seule cette décision – celle-là et toutes les autres. Elle ne se considère pas comme un prix que l’on remet au plus offrant. » L’amour doit en effet attendre. Maria doit d’abord prendre d’importantes décisions pour défendre sa ville d’une bande de pillards et s’occuper de son meilleur ami à quatre pattes, Chuy, le cochon que lui a offert Manolo. Animal loyal et protecteur, Chuy pèse plus de 135 kilos, a une voix de chèvre et se comporte comme un chiot. Joaquin, le second prétendant de Maria, doit sa voix à Channing Tatum. Joaquin est le héros de la ville ; son épaisse moustache et son large torse couvert de 5 médailles font chavirer les jeunes filles, mais comme Manolo, il n’a d’yeux que pour Maria. Lorsque la situation se complique, Joaquin met son esprit de compétition de côté et découvre que l’altruisme est la véritable clé de l’héroïsme. Et la barre est haute pour Joaquin, comme l’explique Channing Tatum : « Il veut devenir un grand guerrier, comme son père. Mais il découvre qu’il ne suffit pas de vaincre son ennemi pour être un vrai héros. Il faut aussi se sacrifier et défendre ceux que l’on aime et ses idéaux. » L’héroïsme, c’est bien beau, mais l’acteur admet que ce n’est pas la bravoure de Joaquin qu’il lui envie le plus : « Il a un physique à tomber ! J’adorerais avoir sa mâchoire et sa moustache. Joaquin est très fier de sa moustache et on le comprend ! » Manolo n’est pas aussi gâté dans le domaine : dans une ville où tout le monde porte la moustache, il est le seul personnage principal imberbe. Channing Tatum semblait prédestiné à incarner Joaquin. Jorge Gutierrez raconte : « Lorsque nous avons présenté le film à Channing, il a été séduit par le projet et a ri de bout en bout. Il m’a ensuite pris à part et m’a dit : « Tu sais que je ne suis pas mexicain, n’est-ce pas ? » Nous avons éclaté de rire, et il a accepté le rôle tout de suite. Il s’est totalement approprié le personnage de Joaquin. » Le réalisateur poursuit : « J’ai dit à Channing que Joaquin était une sorte de « Captain Latin-America » et qu’il fallait qu’il ait le côté fanfaron des Argentins, le charme brésilien… et bien sûr la moustache mexicaine ! Ce à quoi il a répondu : « En fait, c’est tout à fait moi ! ». » Jorge Gutierrez a laissé à Channing Tatum la liberté d’improviser, c’est notamment lui qui a eu l’idée de faire crier son propre nom à Joaquin chaque fois qu’il passe à l’action. Après le retour de Maria à San Angel, le trio est réuni dans l’arène où Manolo se prépare pour son premier combat. À l’image de tous les hommes de la famille Sanchez avant lui, Manolo se bat avec courage et adresse. Mais contrairement à ses prédécesseurs, il refuse de donner le coup de grâce au taureau. Toute la ville se retourne alors contre lui, même son père qui est terriblement déçu. Pire encore, Manolo craint d’avoir perdu toutes ses chances avec Maria. Et comme si cela ne suffisait pas, deux autres personnages viennent mettre leur grain de sel dans ce triangle amoureux et parient sur celui qui gagnera le cœur de Maria. Le couple de divinités formé par La Muerte (Kate del Castillo) et Xibalba (Ron Perlman) a fait un pari, et les enjeux ne pourraient pas être plus élevés. Fermement convaincue de la bonté fondamentale des humains, La Muerte mise sur Manolo. S’il remporte la main de Maria, La Muerte continuera à régner sur le monde merveilleux que l’on appelle le Pays des Âmes Chéries, et Xibalba devra cesser de fourrez son nez dans la vie des humains. Le mari de La Muerte, Xibalba, dont elle est séparée, soutient quant à lui Joaquin. Xibalba est le dieu ailé qui règne sur le monde désolé du Pays des Âmes Oubliées, et comme dans bien des couples, il est l’exact opposé de son épouse. Tandis que La Muerte est faite de délicieuses sucreries, Xibalba est constitué de goudron et de toutes les matières les plus dégoûtantes au monde. Étant donné qu’il aime interférer dans la vie des humains, ce pari avec La Muerte est fait pour lui. S’il gagne, il prendra la place de sa femme à la tête du Pays des Âmes Chéries et La Muerte sera bannie au Pays des Âmes Oubliées. 6 Guillermo del Toro compare La Muerte et Xibalba au couple formé par Audrey Hepburn et Spencer Tracy. Il explique : « Ils s’adorent mais ne peuvent pas être ensemble, et en même temps, ils ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre. » Ron Perlman ajoute : « Xibalba et La Muerte jouent l’un avec l’autre, cela fait partie de leur relation. Il l’aime profondément, elle est la seule femme qui l’ait jamais fasciné. » Kate del Castillo déclare : « Leur couple illustre parfaitement l’adage selon lequel les opposés s’attirent. Leur relation tient de l’exercice de haute voltige. Mais je pense que La Muerte et Xibalba s’équilibrent l’un l’autre. » Concernant leur pari, il se pourrait bien que Xibalba l’emporte, car il n’est pas vraiment fair-play. Ron Perlman commente : « Il est prêt à tout pour gagner ! ». Il remet en effet à Joaquin une médaille qui l’empêche d’être blessé au combat, mais tandis que le jeune soldat tente de conquérir le cœur de Maria grâce à ses muscles, son attitude machiste et son impressionnante moustache, l’approche plus romantique de Manolo semble porter ses fruits… jusqu’à ce que Xibalba fasse croire à Manolo que Maria s’en est allée au Pays des Âmes Chéries et lui offre le moyen d’aller la retrouver. Manolo est d’abord émerveillé par le Pays des Âmes Chéries, un monde festif aux couleurs éclatantes. Jorge Gutierrez déclare : « Le Pays des Âmes Chéries, c’est le réveillon du Nouvel An à Times Square et le Carnaval de Rio réunis. La fête ne s’arrête jamais. » Sans parler du fait qu’il y a des churros à volonté ! Manolo se laisse emporter par cette ambiance festive, tout au bonheur de rencontrer ses ancêtres, qui à ses yeux sont des super-héros dont il connaît les histoires par cœur. Mais sa joie est de courte durée : il découvre que Maria n’est pas là et ne l’a jamais été. Avec l’aide de ses ancêtres, Manolo entreprend de retrouver La Muerte, car elle seule a le pouvoir de l’aider à retourner à San Angel. Mais avant toute chose, il doit se rendre à la Grotte des Âmes, le portail qui relie tous les pays magiques. C’est là qu’il rencontre un autre esprit : le Chandeleur. Avec son corps en cire et sa barbe en nuages, le Fabricant de Chandelles est un dieu hors du commun – et un peu fou. Il fabrique des milliards de bougies, chacune d’elles représentant une vie humaine. Le chef animateur Eric Drobile déclare : « Le Chandeleur veille sur l’humanité – et la façonne. » Le Fabricant de Chandelles est responsable du Livre de la Vie. Jorge Gutierrez explique : « Le destin de chaque être humain est inscrit dans le Livre de la Vie, mais les pages consacrées à Manolo sont vides, ce qui signifie qu’il écrit sa propre histoire. Il ne suit pas le chemin que d’autres, notamment sa famille, ont tracé pour lui. » Bien qu’il ne soit pas censé interagir avec les mortels, le Chandeleur contourne les règles pour aider Manolo. Ice Cube, qui prête pour la première fois sa voix à un personnage d’animation, déclare : « Le Chandeleur perçoit en Manolo quelque chose de spécial. Il n’avait encore jamais vu de pages blanches dans le Livre de la Vie et cela l’intrigue beaucoup. Et puis comme c’est le Jour des Morts, il peut enfreindre quelques règles. » De plus, cette aventure donne à ce personnage tout en rondeurs, bruyant et sympathique, la possibilité d’interagir avec les mortels, ce qu’il n’a pas fait depuis bien longtemps. Ice Cube commente : « Le Chandeleur est le seul capable d’interpréter le Livre de la Vie, et ce livre a beaucoup à dire ! » 7 Lorsque Manolo rentre enfin à San Angel, il est loin de s’imaginer qu’une autre bataille l’attend. Le monstrueux Chakal et sa bande de voleurs se préparent en effet à attaquer la ville, et il semblerait que personne ne puisse les arrêter. L’avenir de San Angel, ainsi que les destins de Manolo, Joaquin et Maria, seront déterminés par cette ultime bataille. Chakal, qui doit sa voix à Dan Navarro, est un redoutable ennemi à tout point de vue, notamment physiquement. Si la plupart des personnages sont en bois, Chakal et ses acolytes, qui ont choisi le côté obscur, portent des armures de métal qui ont entraîné la décomposition de leur corps de bois et transformé Chakal en véritable machine à tuer. Lorsqu’il se déplace, on dirait un tank. Parmi les personnages hauts en couleur du film figure aussi le père de Manolo, Carlos Sanchez, un homme stoïque doublé par l’acteur chevronné Hector Elizondo. Carlos est le plus grand matador au monde et ne comprend pas l’obsession de son fils pour la musique ni son manque d’intérêt pour la tauromachie. Hector Elizondo déclare : « Carlos est un toréador fantastique, tout comme son père et son grandpère avant lui, et il aimerait que Manolo perpétue cette tradition. Plus qu’un héritage, c’est son destin. » Mais comme le découvre Carlos, le destin d’un être n’est pas gravé dans le marbre. Ce qui ne change pas en revanche, c’est le devoir de mémoire que chacun doit exercer envers ses ancêtres. Hector Elizondo observe : « LA LÉGENDE DE MANOLO est à bien des égards un film sur la mémoire, il nous rappelle qu’il faut chérir ces souvenirs. Après tout que sommes-nous, si ce n’est des souvenirs ? » La grand-mère de Manolo, un petit bout de femme au tempérament de feu et vive d’esprit (et doublée par Grey Griffin), sera à n’en pas douter l’un des personnages favoris du public. Petite par la taille mais dotée de longs poils au menton et d’une volonté de fer, elle sait tenir tête aux hommes de la famille Sanchez – passés, présents ou futurs. Le producteur Brad Booker commente : « Elle a tout vu et tout vécu, elle ne se prive pas de faire savoir si quelque chose lui déplaît. C’est le personnage que je préfère dans le film ! » Au cours de ses aventures, Manolo rencontre également Carmen (Ana de la Reguera), sa mère, une femme sage, drôle et aimante qu’il retrouve au Pays des Âmes Chéries ; le général Posada (Carlos Alazraqui), le père surprotecteur de Maria et le chef de San Angel ; son grand-père, Luis (Danny Trejo), un toréador de la vieille école très macho, doté d’une impressionnante moustache qui fait battre en retraite ses adversaires ; et enfin Chato (Eugenio Derbez), le bras droit de Chakal. LES MONDES DE MANOLO LA LÉGENDE DE MANOLO est un film à part. Son style visuel est inspiré de l’artisanat mexicain et du folklore latino-américain, dont Jorge Gutierrez est passionné. Il confie : « J’adore l’art populaire mexicain parce qu’il est essentiellement 8 réalisé à la main par des gens ordinaires, pour les gens ordinaires et qu’il témoigne de leur vie quotidienne. C’est un art accessible, qui reflète notre identité. » Jorge Gutierrez et sa femme Sandra ont supervisé la conception des personnages. Le réalisateur explique : « Sandra a imaginé les personnages féminins, et moi les personnages masculins. Mais c’est ensemble que nous avons créé La Muerte, la reine du Pays des Âmes Chéries. On s’est beaucoup amusés – et disputés ! – en la concevant, mais notre mariage a survécu ! » Simón Vladimir Varela, le chef décorateur, déclare : « Le film est un festin visuel de textures et de formes. » En étroite collaboration avec Jorge Gutierrez, Simón Vladimir Varela a créé trois univers : le Pays des Vivants (San Angel), le Pays des Âmes Chéries et le Pays des Âmes Oubliées. Il commente : « Il s’agit de trois univers bien distincts mais qui fonctionnent parfaitement les uns avec les autres. » Le directeur artistique Paul J. Sullivan commente : « Pour San Angel, nous nous sommes inspirés de l’esthétique des westerns spaghettis de Sergio Leone avec leurs décors desséchés par le soleil. » Nous suivons ensuite Manolo dans le Pays des Âmes Chéries, qui offre un contraste saisissant avec San Angel. Paul J. Sullivan reprend : « C’est un monde magique, paradisiaque, animé et fantasque où les formes sont arrondies et les couleurs saturées, vives et gaies car il s’agit d’un endroit agréable. » L’un des plus grands défis auxquels l’équipe a été confronté a consisté à faire en sorte que les personnages – qui sont en bois – aient l’air vivants, palpables et puissent exprimer des émotions. Augusto Schillaci, le superviseur des effets visuels du film, déclare : « Lorsqu’il y a un gros plan sur un personnage, on peut voir que le bois a été sculpté, ainsi que son usure naturelle. » Le temps a également fait son œuvre sur la guitare de Manolo. La forme carrée a présidé à la création de nombreux personnages et de leur univers. Les têtes et les bustes cubiques des personnages soulignent l’équilibre et la solidité des décors, créant ainsi le langage visuel implicite du film. L’équipe a cependant veillé à ce que les personnages et les objets ne soient pas trop photo-réalistes. Augusto Schillaci commente : « Nous avons donné au bois une texture propre, un style visuel, puis l’avons appliqué aux personnages. Tout a été fabriqué de zéro et à la main. Il y a de petites imperfections qui confèrent de l’authenticité au film. » Si la plupart des personnages humains sont fabriqués en bois, le Chandeleur, en toute logique, est fait de cire. Eric Drobile déclare : « Le Chandeleur est en quelque sorte la figure comique du film, c’est pourquoi nous avons choisi d’aller un peu plus loin en termes de design, d’en faire quasiment un personnage de cartoon. Il peut s’aplatir et s’étirer, et comme c’est un dieu, il se déplace à toute vitesse en faisant plein de choses incroyables. » LA MUSIQUE La musique joue un rôle essentiel dans LA LÉGENDE DE MANOLO, c’est pourquoi la production a fait appel aux formidables talents du compositeur oscarisé à deux reprises Gustavo Santaolalla. C’est le premier film d’animation de ce musicien 9 considéré comme le père de la musique latine alternative. Sous sa supervision, l’équipe du film a obtenu le droit de reprendre et d’arranger dans l’esprit de la musique latine des titres de Mumford and Sons (« I Will Wait »), Elvis Presley (« Can’t Help Falling in Love »), Radiohead (« Creep »), Biz Markie (« Just a Friend ») et Rod Stewart (« Do Ya Think I’m Sexy »). Gustavo Santaolalla a en outre écrit de magnifiques chansons originales avec l’auteur-compositeur primé Paul Williams. Jorge Gutierrez déclare : « La musique du film s’inspire de toutes les cultures et de toutes les époques. L’histoire se déroule dans le passé, mais la musique est moderne. La raison pour laquelle les personnages entonnent ces airs familiers, c’est que les mariachis ne composent pas de musique, ils reprennent des chansons que tout le monde connaît. C’est donc ce que fait Manolo, il s’empare de « l’air » du temps. » Guillermo del Toro ajoute : « Gustavo est connu pour mêler les sonorités latino-américaines aux influences nord-américaines ou occidentales, comme la musique électronique, le punk et le rock. Et c’est précisément ce que nous recherchions pour LA LÉGENDE DE MANOLO : nous voulions qu’il revisite ces morceaux venus du monde entier et de toutes les époques pour leur conférer un authentique son mexicain, tout en conservant leur portée internationale. » L’émouvante reprise de « Creep » de Radiohead par Manolo, par exemple, intervient alors qu’il se croit seul et ignore que Maria l’écoute. Il entreprend ensuite de perpétuer la tradition qui consiste à chanter la sérénade à l’élue de son cœur. Accompagné de ses amis mariachis, les frères Rodriguez (voix de Cheech Marin, Gabriel Iglesias et Ricardo Sanchez, surnommé « Mandril »), il entame des versions rythmées, mais loin d’être romantiques, de « Do Ya Think I’m Sexy » de Rod Stewart et « Just a Friend » de Biz Markie – cette dernière, accompagnée au piano miniature. Mais ces morceaux, aussi bons soient-ils, n’impressionnent en rien Maria. C’est alors que, sans ses trois comparses, Manolo se met à chanter un air inédit : « I Love You Too Much » (musique de Gustavo Santaolalla, paroles de Paul Williams), qui touche Maria droit au cœur. Le réalisateur explique : « Manolo prend conscience qu’il doit chanter avec son cœur et non utiliser une chanson écrite par quelqu’un d’autre. « I Love You Too Much » est une chanson d’amour qui lui est directement dictée par son cœur et son âme, et elle a l’effet escompté ! » « No Matter Where You Are », autre titre inédit, est interprété par un couple marié à la ville et connu sous le nom d’Us the Duo. Ils ont chanté ce morceau pour la première fois lors de leur mariage, en guise d’échange de vœux, avant de signer un contrat avec une maison de disques. Dans le film, « No Matter Where You Are » est interprété par Diego Luna et Zoë Saldana. LA LÉGENDE DE MANOLO se déroule au Mexique, mais sa musique, ses émotions, son humour et ses thèmes sont universels, à l’image de l’équipe technique et des acteurs et actrices. Brad Booker commente : « Les gens qui ont participé à la création de ce film viennent du monde entier. » Le film nous rappelle avant tout combien il est important de prendre son destin en main. Comme le dit si bien le Fabricant de Chandelles : « Écrivez votre propre histoire. » 10 À PROPOS DE REEL FX Reel FX est un studio d’animation indépendant installé à Dallas, au Texas, et à Santa Monica, en Californie. La société collabore avec les plus grands talents internationaux, tels que Jorge Gutierrez et Guillermo del Toro, que Reel FX a engagés pour LA LÉGENDE DE MANOLO. Le premier film du studio, FREE BIRDS de Jimmy Hayward, a rapporté plus de 110 millions de dollars dans le monde. Reel FX développe actuellement divers projets, dont une adaptation du roman graphique « Beasts of Burden ». La société a commencé à réaliser ses propres films en 2010, forte de 20 années d’expérience et de nombreuses récompenses dans le domaine de la création de contenus d’animation, notamment pour des studios tels que 20th Century Fox, Warner Bros., DreamWorks Animation, Sony et Universal, ainsi que pour des agences commerciales et des clients internationaux. Le studio continue à consacrer une partie de son activité à la création de spots publicitaires, de contenus interactifs et d’attractions de parcs à thème, entre autres. À PROPOS DE 20TH CENTURY FOX FILM 20th Century Fox Film, l’un des principaux producteurs et distributeurs de films au monde, produit, acquiert et distribue des longs métrages dans le monde entier. Ces films sont produits ou acquis par les divisions de 20th Century Fox Film : Twentieth Century Fox, Fox 2000 Pictures, Fox Searchlight Pictures, Fox International Productions et Twentieth Century Fox Animation. 11 DERRIÈRE LA CAMÉRA JORGE R. GUTIERREZ Réalisateur, scénariste Jorge R. Gutierrez est né à Mexico mais a grandi à Tijuana. Il a étudié à CalArts où il a obtenu une licence et un master dans le domaine de l’animation expérimentale auprès de Jules Engel. Pour son film de fin d’études, il a créé le court métrage d’animation en images de synthèse « Carmelo », lauréat du Student Emmy Award 2001 et projeté au Festival de Cannes. La même année, il a créé sa première web série baptisée « El Macho », pour Sony Pictures Digital. Jorge R. Gutierrez a créé des personnages pour plusieurs séries d’animation dont « Mucha Lucha » pour Warner Bros., « The Buzz on Maggie » pour Disney et « Mad » pour Warner Bros. et Cartoon Network. Il a également été scénariste sur divers programmes pour Disney, Scholastic, Warner Bros. et Nickelodeon. En 2005, Jorge R. Gutierrez et sa collaboratrice de longue date Sandra Equihua, qui est aussi sa muse et son épouse, ont créé « El Tigre : The Adventures of Manny Rivera », la série de Nickelodeon lauréate de nombreux Emmy Awards et Annie Awards. DOUG LANGDALE Scénariste Doug Langdale est un scénariste, producteur, acteur et artiste qui a travaillé sur des séries d’animation telles que « El Tigre : The Adventures of Manny Rivera », « Kung Fu Panda: Legends of Awesomeness », « Ninja Turtles », « Myster Mask », « The X’s », « Aladdin », « Earthworm Jim ». Il est en outre le créateur de « Dave the Barbarian » et « Les Weekenders » pour Disney, et cocréateur de « Project Geeker » pour Sony. Doug Langdale est actuellement producteur exécutif et scénariste sur la série « Puss in Boots » pour DreamWorks. GUILLERMO DEL TORO, p.g.a. Producteur Guillermo del Toro est l’un des artistes les plus créatifs et les plus visionnaires de sa génération. On retrouve son style distinctif dans son travail de réalisateur, de scénariste, de producteur et de romancier. Né à Guadalajara au Mexique, Guillermo del Toro s’est fait connaître dans le monde entier en 1993 grâce au film d’horreur surnaturel CRONOS, une coproduction 12 américano-mexicaine qu’il a mise en scène d’après son propre scénario après avoir entamé sa carrière en tant que maquilleur d’effets spéciaux. Le film a été présenté en avant-première au Festival de Cannes 1993 où il a remporté le Mercedes-Benz Award. Il s’est aussi vu remettre plus de 20 prix internationaux, dont 8 Ariel Awards par la Mexican Academy of Film, notamment ceux du meilleur réalisateur et du meilleur scénario, ainsi que le Golden Ariel. Guillermo del Toro a ensuite coécrit et réalisé le thriller surnaturel L’ÉCHINE DU DIABLE, qui, avec CRONOS, a été cité sur plusieurs listes répertoriant les meilleurs films de genre de tous les temps. En 2004, il a coécrit et mis en scène le film d’action fantastique HELLBOY avec Ron Perlman dans le rôle-titre. Quatre ans plus tard, il a écrit et réalisé la suite à succès HELLBOY II - LES LÉGIONS D'OR MAUDITES. Guillermo del Toro a été salué à l’international pour LE LABYRINTHE DE PAN, le film fantastique qu’il a écrit, réalisé et produit en 2006. LE LABYRINTHE DE PAN a été nommé à 6 Oscars, notamment dans la catégorie meilleur scénario original et meilleur film étranger, et a remporté ceux de la meilleure direction artistique, de la meilleure photographie et du meilleur maquillage. Au total, le film a raflé plus de 40 récompenses internationales et a été cité parmi les meilleurs films de l’année par plus de 35 critiques. Le cinéaste a récemment écrit et mis en scène PACIFIC RIM, le film d’action et de science-fiction interprété par Charlie Hunnam et Idris Elba qui a rapporté plus de 400 millions de dollars à l’international. Il a également créé le générique du 24e épisode spécial Halloween de la série « Les Simpson » intitulé « Treehouse of Horror ». Diffusé en octobre 2013, l’épisode a été visionné plus de 20 millions de fois sur YouTube. Guillermo del Toro réalise actuellement CRIMSON PEAK, un thriller surnaturel original qu’il a coécrit avec Matthew Robbins pour Legendary et Universal Pictures. Le film, qui sortira en 2015, est interprété par Mia Wasikowska, Tom Hiddleston, Jessica Chastain et Charlie Hunnam. Il a également été producteur exécutif sur MAMA, le film d’horreur au succès international d’Andrés Muschietti, avec Jessica Chastain. Il développe en outre pour Universal Pictures une adaptation du roman de Frances Hodgson Burnett intitulé « Le Jardin secret » avec la scénariste nommée aux Oscars Lucy Alabar et le producteur Mark Johnson. Parmi ses autres projets en tant que producteur figurent aussi THE HAUNTED MANSION pour Disney, et DARK UNIVERSE (dont il est également le scénariste) pour Warner Bros. et DC Comics. Guillermo del Toro a produit L’ORPHELINAT, le thriller surnaturel réalisé par J.A. Bayona devenu le film en langue espagnole le plus rentable de l’histoire en Espagne. De plus, il s’est associé avec ses compatriotes mexicains Alfonso Cuarón et Alejandro González Iñárritu afin de produire RUDO ET CURSI de Carlos Cuarón, et BIUTIFUL, écrit et réalisé par Alejandro González Iñárritu. Côté animation, il a été producteur exécutif sur KUNG FU PANDA 2 de Jennifer Yuh, LE CHAT POTTÉ de Chris Miller, et LES CINQ LÉGENDES de Peter Ramsey à travers son accord avec DreamWorks Animation. Parmi ses projets d’animation, citons PUSS IN BOOTS 2 : NINE LIVES & 40 THIEVES réalisé par Chris Miller, et KUNG FU PANDA 3 de Jennifer Yuh pour DreamWorks Animation. Il développe par ailleurs une adaptation en 3D image par image de « Pinocchio » de Carlo Collodi qu’il coréalisera et coproduira avec The Henson Company. 13 Guillermo del Toro a coécrit le roman d’horreur « The Strain » publié en juin 2009 chez William Morrow avec le romancier Chuck Hogan. Depuis, ils ont écrit ensemble « The Fall » et « The Night Eternal », qui forment la trilogie « The Strain ». Chacun des trois tomes de la série est apparu à sa sortie dans le top dix des best-sellers du New York Times. Ces romans ont donné naissance à une série télévisée dont Guillermo del Toro est le producteur exécutif, ainsi qu’à une série de romans graphiques publiés chez Dark Horse Comics. En octobre 2012, Harper Design a publié « Guillermo del Toro, cabinet de curiosités », un livre abondamment illustré contenant des notes et des dessins de créatures inédits tirés des carnets de travail et journaux de tournage du cinéaste. On y découvre des personnages inédits, des illustrations et ses idées pour de prochains films. En 2015, Hyperion Press publiera « Trollhunters », un roman d’aventures fantastiques à destination des jeunes adultes coécrit par Guillermo del Toro et Daniel Kraus. BRAD BOOKER, p.g.a. Producteur Brad Booker a fait découvrir LA LÉGENDE DE MANOLO au studio Reel FX et a supervisé le développement et la production du film. Avant cela, il dirigeait le département en charge du développement de l’animation et avait pour mission de trouver des propriétés intellectuelles et de faciliter leur développement par Reel FX. Brad Booker a intégré le studio début 2004 en tant que directeur créatif et s’est chargé de nombreux projets. Il a notamment réalisé les séquences cinématiques du jeu vidéo « The Red Star ». Il a en outre dirigé le département artistique de « Aunt Fanny's Tour of Booty », le court métrage de Chris Gilligan pour Fox/BlueSky, entre autres. Avant de rejoindre Reel FX, Brad Booker a travaillé comme animateur de personnages chez WETA Digital, Warner Bros. Feature Animation et Sony Pictures Imageworks. Au sein de ces studios, il a pris part aux films primés LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LES DEUX TOURS réalisé par Peter Jackson, SPIDER-MAN de Sam Raimi, LE GÉANT DE FER de Brad Bird, STUART LITTLE de Rob Minkoff, OSMOSIS JONES des frères Farrelly, et EXCALIBUR, L'ÉPÉE MAGIQUE réalisé par Frederik Du Chau. Brad Booker est diplômé en animation du Ringling College of Art and Design. AARON D. BERGER Producteur Aaron D. Berger a cofondé la société Chatrone, LLC avec Carina Schulze en 2007. Avant cela, il avait créé les entreprises AniManagement, LLC et Quattro Media, LLC. Toutes ces sociétés sont nées de l’affection qu’Aaron D. Berger porte aux artistes et de sa passion pour le cinéma. Parmi ses clients figurent les plus grands noms de l’industrie de l’animation : scénaristes, réalisateurs, artistes, concepteurs, 14 animateurs, créateurs et studios. Il a lancé la carrière d’artistes qui sont aujourd’hui les principaux acteurs de l’industrie du divertissement et de la culture populaire. Lorsque son activité s’est étendue au-delà du domaine de l’animation, Aaron D. Berger a fondé Quattro Media et travaillé sur divers projets dont LUCAS, FOURMI MALGRÉ LUI de John A. Davis, SUPERMAN RETURNS réalisé par Bryan Singer, MEN IN BLACK II de Barry Sonnenfeld, et 30 JOURS DE NUIT mis en scène par David Slade, entre autres. Son expertise couvre tous les aspects du processus de fabrication d’un film, de sa création à sa production. Aaron D. Berger et Carina Schulze se sont tournés vers les coproductions internationales grâce à leurs bureaux à Los Angeles, Rio de Janeiro et Sao Paulo, au Brésil. Ils produisent plusieurs séries pour des chaînes américaines, ainsi que des coproductions internationales pour le cinéma et la télévision. Aaron D. Berger a récemment fait figure de pionnier en étant le premier Américain à rejoindre la Brazilian TV Producers Association. Il est actuellement producteur exécutif sur « Gaby Estrella », une telenovela brésilienne pour enfants, dont la première saison de 52 épisodes vient de s’achever. La deuxième est en cours de tournage. Aaron D. Berger est diplômé de l’UCLA et de la faculté de droit de Tulane. Il est intervenu dans de nombreuses conférences et a siégé au conseil d’administration d’ASIFA- Hollywood. CARINA SCHULZE Productrice Carina Schulze a cofondé la société Chatrone, LLC avec Aaron D. Berger. Native de Sao Paulo au Brésil, elle s’est installée à Los Angeles pour étudier à l’UCLA. Elle a entamé sa carrière dans l’industrie du divertissement au sein de Bridget Johnson Films alors que la productrice Bridget Johnson était nommée à l’Oscar pour POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR de James L. Brooks. Elle s’est spécialisée dans le développement grâce à UNE VIRÉE EN ENFER de John Dahl, et ÉCARTS DE CONDUITE de Penny Marshall, puis a travaillé pour le scénariste et réalisateur John Herzfeld (2 JOURS À LOS ANGELES, DON KING : ONLY IN AMERICA), alors en postproduction sur 15 MINUTES. Carina Schulze a rencontré Aaron D. Berger au sein de sa société de management et de production, Quattro Media. Chez Quattro Media, elle s’est consacrée à l’une de ses plus grandes passions : les romans graphiques et les droits de propriétés littéraires. Après s’être rendue dans de nombreux salons de la bande dessinée, elle a commencé à travailler avec les plus grands artistes de l’industrie. Carina Schulze et Aaron D. Berger ont fondé Chatrone, LLC en avril 2007. La société travaille sur de nombreux projets à divers stades de développement et de production, dont « Juacas », une série brésilienne sur l’univers du surf professionnel, « Lifeguard Academy » avec FremantleMedia, et une série inspirée du roman de Jonathan Lethem intitulé « Amnesia Moon » avec le producteur Tommy Pallotta (WAKING LIFE et A SCANNER DARKLY de Richard Linklater). Depuis les bureaux brésiliens de Chatrone, LLC, Carina Schulze a été productrice exécutive, scénariste et showrunner sur deux saisons de la série « Gaby Estella », une telenovela diffusée sur GLOOB, une chaîne du câble filiale de GLOBO, 15 le principal conglomérat de l’industrie du divertissement brésilien. La série a doublé les audiences de la chaîne et est l’un des programmes les plus populaires auprès des adolescents. Aux États-Unis, elle sera productrice exécutive sur « Geisha Assassins » sur Cinemax, avec les producteurs Lawrence Bender et Kevin Brown. Elle a en outre récemment posé une option sur les droits d’adaptation de « La Mort d'Artemio Cruz », le roman du défunt Carlos Fuentes. GUSTAVO SANTAOLALLA Compositeur Gustavo Santaolalla s’est imposé au fil des décennies comme un musicien, un auteur-compositeur et un producteur de talent. Sa carrière l’a conduit de l’Argentine aux États-Unis, puis à nouveau en Amérique latine, et lui a valu, outre l’immense respect de ses pairs, d’être récompensé aux Grammy Awards et aux Oscars. Gustavo Santaolalla a entamé sa carrière alors qu’il était adolescent en créant le groupe de rock argentin Arco Iris, qui a sorti plusieurs albums, dont certains particulièrement influents, avant de fuir son pays natal pour échapper à la dictature militaire de la fin des années 70. Il s’est réfugié à Los Angeles où il a entamé une carrière de producteur, produisant à la fin des années 80 les plus grands groupes de la scène rock hispanique. Dans les années 90 et 2000, il a continué à travailler avec les plus grands artistes latino-américains, comme par exemple Juanes, Julieta Venegas et Molotov. Mais son activité de producteur est progressivement passée au second plan lorsqu’il a commencé à composer et produire des musiques de films, notamment pour AMOUR CHIENNES (2000) d’Alejandro González Iñárritu, CARNETS DE VOYAGE (2004) de Walter Salles, ou LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN (2005) d’Ang Lee. Grâce à son Oscar pour LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN, Gustavo Santaolalla est devenu plus connu pour ses musiques de films que pour son travail de producteur ou d’artiste solo. Il est cependant resté une figure respectée parmi les musiciens latino-américains ainsi que dans l’industrie musicale, et collaborer avec lui est généralement considéré comme un immense honneur. Né en 1952 à El Palomar, une ville située dans la grande banlieue de Buenos Aires, Gustavo Santaolalla a commencé à prendre des cours de guitare à 5 ans. Il a continué pendant cinq ans sans jamais apprendre le solfège. En 1967, alors adolescent, il a créé Arco Iris, dont il était l’auteur-compositeur, interprète et guitariste, avec Ara Tokatlián et Guillermo Bordarampé. Entre rock et folk latinoaméricaine, Arco Iris a sorti plusieurs albums – « Arco Iris » (1969), « Tiempo de Resurrección » (1972), « Sudamérica o el Regreso a la Aurora » (1972), « Inti Raymi » (1973) et « Agitor Lucens V » (1975) – avant que Gustavo Santaolalla ne quitte le groupe. Arco Iris, l’un des premiers groupes de rock argentins du début des années 70, était également célèbre pour son association avec Danais Wynnycka, un gourou spirituel avec lequel le groupe vivait en communauté, et son style progressif que l’on retrouve notamment dans l’opéra rock sorti en double CD « Sudamérica o el Regreso a la Aurora » et des représentations spéciales de l’album « Agitor Lucens V » 16 accompagné par un ballet chorégraphié par la légende argentine Oscar Aráiz. « Mañana Campestre » reste le titre le plus populaire du groupe. Les autres membres d’Arcos Iris ont continué à se produire ensemble après le départ de Gustavo Santaolalla, qui a fondé un autre groupe baptisé Soluna, avec Mónica Campins et Alejandro Lerner, devenu depuis un auteur-compositeur et interprète reconnu. En raison de l’atmosphère étouffante qui régnait alors en Argentine, Gustavo Santaolalla, qui était la cible des autorités parce qu’il était musicien et qu’il avait les cheveux longs, a fui le pays pour s’installer à Los Angeles en 1978 – mais seulement après la finale de la Coupe du Monde, qui se déroulait cette année-là en Argentine, bien entendu ! Il ne connaissait personne à Los Angeles et a dû reconstruire sa carrière en repartant de zéro. Inspiré par les mouvements naissants du punk et de la new wave, il a monté le groupe Wet Picnic, avec Anibal Kerpel, un compatriote expatrié. Le groupe a fait de nombreux concerts puis a sorti un EP chez Unicorn Records baptisé « Balls Up » (1982). La collaboration entre Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel a en outre donné naissance à une relation professionnelle prolifique et durable. En parallèle de ses activités au sein de Wet Picnic, Gustavo Santaolalla a continué à travailler en tant que producteur. León Gieco a été le premier artiste qu’il a produit. Le légendaire musicien folk argentin s’est en effet rendu à Los Angeles en octobre 1980 pour travailler avec Gustavo Santaolalla, qui a produit trois titres de l’album « Pensar en Nada », sorti l’année suivante en Argentine, où il a connu un succès considérable. En 1981, il a composé la musique de SHE DANCES ALONE pour le réalisateur Robert Dornhelm, et produit l’album de The Plugz intitulé « Better Luck », sur lequel il s’est également produit. Deux morceaux de cet album ont été choisis pour la bande originale de REPO MAN d’Alex Cox en 1984. À la même époque, il a enregistré un album solo accompagné d’Alejandro Lerner au clavier, d’Alfredo Toth à la basse et de Willy Iturri à la batterie, intitulé « Santaolalla » (1982). Après plusieurs années à Los Angeles, Gustavo Santaolalla est rentré en Argentine au lendemain de l’élection présidentielle de 1983 qui a amené Raúl Alfonsín au pouvoir et fait souffler un vent de liberté et de justice sur le pays. Le producteur a alors retrouvé León Gieco pour un projet multimédia ambitieux baptisé « De Ushuaia a La Quiaca » (1985). Durant près de deux ans, León Gieco et Gustavo Santaolalla ont parcouru l’Argentine de la région la plus méridionale du pays (Ushuaia, en Terre de Feu), à la plus septentrionale (La Quiaca, à la frontière bolivienne). Au cours de leur voyage, ils ont enregistré des musiciens folk dans leur environnement. Pour faire fonctionner son équipement et produire ces morceaux, Gustavo Santaolalla a utilisé des générateurs électriques. L’album est une sorte de « Cuban Buena Vista Social Club » (1997), avec León Gieco dans le rôle de Ry Cooder. « De Ushuaia a La Quiaca » fut un succès à bien des égards. Il a donné naissance à plusieurs autres albums ainsi qu’à plusieurs programmes télévisés, et d’un point de vue plus personnel, il a permis à Gustavo Santaolalla de rencontrer sa femme, Alejandra Palacios, photographe sur le projet. À la fin des années 80, enhardi par le succès de « De Ushuaia a La Quiaca », Gustavo Santaolalla s’est entièrement consacré à la production, et s’est tourné vers le Mexique, alors en pleine crise politique. 17 Ces troubles politiques et culturels ont aiguisé la soif des Mexicains pour le rock à l’américaine, une tendance emmenée par Soda Stereo, un groupe très influent en Amérique latine à l’époque. Gustavo Santaolalla s’est donc mis à produire des albums de rock mexicains dont « Y Los Hijos del Quinto Patio » (1989) et « El Circo » (1991) de Maldita Vecindad, et « El Diablito » (1990) de Caifanes, largement inspirés par la scène rock hispanique florissante du moment. En parallèle, Gustavo Santaolalla a enregistré l’album rock solo « Gas » (1995) et l’album instrumental « Ronroco » (1998) avec les instruments à cordes de la famille du luth que sont le ronroco et le charango, traditionnellement fabriqués à partir de carapaces de tatous. « Ronroco » a séduit le producteur et réalisateur Michael Mann, qui a demandé à Gustavo Santaolalla s’il pouvait utiliser le morceau intitulé « Iguazu » dans RÉVÉLATIONS (1999), avec Russell Crowe. Le titre accompagne une scène clé et non dialoguée du film. Grâce à Michael Mann, qui lui a ouvert les portes d’Hollywood, Gustavo Santaolalla a eu l’opportunité de travailler sur plusieurs bandes originales. La première fut celle de AMOURS CHIENNES en 2000, sortie en double CD. La bande originale comprenait des titres originaux de Gustavo Santaolalla ainsi que des chansons de grands artistes d’Amérique latine tels que Julieta Venegas, Café Tacuba, Control Machete, Illya Kuryaki and the Valderramas et Ely Guerra réenregistrées pour le film. AMOURS CHIENNES et sa bande originale ont suscité l’enthousiasme de la critique, et quelques années plus tard, Gustavo Santaolalla a composé la musique de 21 GRAMMES (2003), le deuxième long métrage d’Alejandro González Iñárritu. Après qu’Alejandro González Iñárritu lui a présenté le cinéaste brésilien Walter Salles, Gustavo Santaolalla s’est vu proposer de composer la musique de CARNETS DE VOYAGE (2004). La bande originale du film lui a valu un BAFTA Award en février 2005, et peu après, il a remporté un Golden Globe et un Oscar pour LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN (2005). C’est une fois de plus grâce à une rencontre fortuite, cette fois-ci avec le réalisateur américano-taïwanais Ang Lee, que le compositeur a travaillé sur LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN. Après avoir lu le scénario du film, ainsi que la nouvelle d’Annie Proulx dont il est adapté, Gustavo Santaolalla a composé la bande originale avant même que le film ne soit tourné, une pratique assez rare à Hollywood. Ang Lee a ainsi pu l’étudier avant le tournage, ce qui l’a aidé à choisir les décors naturels du film. À sa sortie début 2006, LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN a suscité la controverse autant que l’enthousiasme, mais ce battage médiatique autour du film a permis à Gustavo Santaolalla de retenir l’attention des journalistes, d’autant plus qu’il a remporté un Golden Globe pour « A Love That Will Never Grow Old », une chanson originale interprétée par Emmylou Harris et coécrite avec Bernie Taupin, le parolier de longue date d’Elton John. En 2005, il a remporté le Latin Grammy Award du producteur de l’année, puis l’année suivante l’Oscar de la meilleure musique de film. Fort d’un Oscar et de plusieurs Grammy Awards, Gustavo Santaolalla a continué à travailler sans relâche. On lui doit notamment la bande originale de BABEL (2006) d’Alejandro González Iñárritu. Pour conférer une atmosphère orientale à la musique du film, le compositeur a appris à jouer de l’oud, sorte de luth arabe. Pour son travail sur le film, il a remporté un second Oscar. Il a également composé la musique du documentaire réalisé par Miguel Kohan « Café de los Maestros » (2005), une version tango du « Buena Vista Social Club ». Il a utilisé son influence pour 18 rassembler les plus grandes légendes du tango argentin sur le projet, dont Emilio Balcarce, Carlos Garcia, Atilio Stampone, Jose Libertella, Osvaldo Berlingieri, Horacio Salgan, Leopoldo Federico, Virginia Luque, Lágrima Ríos, Alberto Podesta, Juan Carlos Godoy, Osvaldo Requena, Fernando Suarez Paz, Emilio de la Peña, Oscar Ferrari, Nelly Omar, Ubaldo de Lio et Mariano Mores – tous âgés de plus de 70 ans. Tous, à l’exception de Jose Libertella et Carlos Garcia, décédés entretemps, se sont produits au Teatro Colón de Buenos Aires le 24 août 2006. Walter Salles (CARNETS DE VOYAGE) a produit le film et Gustavo Santaolalla le double CD intitulé « Café de los Maestros » qui a remporté le Latin Grammy Award 2006 du meilleur album de tango. Grâce à ses deux Oscars, le compositeur a continué à être très sollicité par le cinéma. Au cours des six années suivantes, il a composé ou écrit des chansons pour pas moins de 8 films, dont BIUTIFUL (2010) à nouveau pour Alejandro González Iñárritu, et SUR LA ROUTE adapté du classique de Jack Kerouac par Walter Salles. En 2013, Gustavo Santaolalla a composé sa première musique de jeu vidéo pour « The Last of Us », un jeu d’aventures post-apocalyptiques acclamé par les amateurs. En 2014, il a collaboré avec l’auteur-compositeur Paul Williams sur la comédie musicale adaptée du film de Guillermo del Toro intitulée « Le Labyrinthe de Pan ». Il a en outre composé la musique de « Arrabal », une pièce de théâtre qui raconte l’histoire d’une petite fille à Buenos Aires dans les années 90 après la chute de la dictature militaire qui a vu « disparaître » 30 000 personnes dans les années 70. Il a également continué à se produire avec le collectif de tango fusion Bajofondo, tout en donnant des conférences et des master class. En juillet dernier, Gustavo Santaolalla a sorti un nouvel album instrumental intitulé « Camino » chez Sony Music Masterworks. 19 FICHE TECHNIQUE Réalisateur............................................................................. JORGE R. GUTIERREZ Scénaristes ............................................................................ JORGE R. GUTIERREZ DOUG LANGDALE Producteurs .............................................................. GUILLERMO DEL TORO, p.g.a. BRAD BOOKER, p.g.a. AARON D. BERGER CARINA SCHULZE Distribution des rôles ......................................................... CHRISTIAN KAPLAN, CSA Compositeur ..................................................................... GUSTAVO SANTAOLALLA Superviseur de la musique ............................................................. JOHN HOULIHAN Chef monteur .....................................................................................AHREN SHAW Superviseur des effets visuels ................................................. AUGUSTO SCHILLACI Directeur artistique ...................................................................... PAUL J. SULLIVAN Chef décorateur .............................................................. SIMÓN VLADIMIR VARELA Création des personnages ............................................................ SANDRA EQUIHUA JORGE R. GUTIERREZ Responsable histoire ..................................................................... RICARDO CURTIS Responsable animation ................................................................ WESLEY MANDELL Coproducteurs............................................................................ MATTHEW TEEVAN GEOFFREY STOTT Superviseurs infographie.................................................................. MIKE FORTNER GLO MINAYA Producteurs associés ........................................................................... GREG LYONS CHRIS DIGIOVANNI HEATHER M. DRUMMONS Supervision caméra et layout ................................................. JOSPHE P. JOHNSTON Superviseurs animation ........................................................................ BILL HALLER LOUIS JONES Superviseur modélisation .............................................................STEVE A. HILBERT Superviseur squelettage........................................................................ ERIC BAKER Superviseur surfaces et textures......................................................... JOEL FRIESCH Superviseur éclairages .................................................. ELIZABETH HAUSER HEMME Superviseur effets ....................................................................... E. ERICH TURNER Supervision son et design son ................................. SCOTT MARTIN GERSHIN, MPSE Chefs animateurs ...............................................................................KENT ALFRED ERNESTO BOTTGER ERIC BURNETT ERIC DROBILE JESS MORRIS JASON PETROCELLI TRAVIS TOHILL VITOR VILELA Superviseur postproduction ...............................................................JONAS THALER 20 Musique produite par ...............................GUSTAVO SANTAOLALLA et ANIBAL KERPE Bande originale produite par ........................ GUSTAVO SANTAOLALLA & TIM DAVIES Musique enregistrée chez...................................................... AIR STUDIOS LONDON ABBEY ROAD STUDIOS Mixée chez ........................................................................... AIR STUDIOS LONDON LES CHANSONS PEER GYNT SUITE N° 1 OP. 46 AU MATIN Composée par Edvard Grieg Avec l’accord de APM Music DECEPTACON Paroles et musique de Johanna Fateman, Kathleen Hanna et Sadie Benning Interprétée par Le Tigre Avec l’accord de Le Tigre Records Et de Terrorbird Media LA CUCARACHA Traditionnel JARABE TAPATIO Traditionnel Interprété par Jonny Pakfar AVE MARIA Traditionnel I WILL WAIT Paroles et musique de Edward Dwane, Benjamin Lovett, Winston Marshall, Marcus Mumford Interprétée par Joe Matthews et Diego Luna Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel MÁS Paroles et musique de Agustin Cerezo Garza, Carlos Chairez Garcia, Joaquin Lozano Aguirre & Juan Gongora Rangel Interprétée par Kinky Avec l’accord de Sonic 360 sous licence exclusive Nettwerk Productions, Limited SYMPHONIE N° 9 EN RÉ MINEUR – ODE À LA JOIE Composée par Ludwig van Beethoven Interprétée par le Minnesota Orchestra et la Minnesota Chorale, sous la direction de Osmo Vänskä Avec l’accord de BIS Records Et de Source/Q 21 THE ECSTASY OF GOLD Composé par Ennio Morricone CREEP Paroles et musique de Albert Hammond, Michael Hazlewood, Colin Greenwood, Jonathan Greenwood, Edward O’Brien, Philip Selway et Thomas Yorke Interprétée par Diego Luna Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel CONCERTO POUR PIANO N° 22 Composé par Wolfgang Amadeus Mozart Interprétée par Tibor Benyi, Henrick Wiese, Peter Clemente et Fumiko Shiraga Avec l’accord de BIS Records Et de Source/Q JUST A FRIEND Paroles et musique de Marcel Theo Hall Interprétée par Cheech Marin et Gabriel Iglesias Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel DO YA THINK I’M SEXY Paroles et musique de Rod Stewart, Carmine Jr. Appice, et Duane Hitchings Interprétée par Gabriel Iglesias et Gustavo Santaolalla Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel I LOVE YOU TOO MUCH Paroles de Paul Williams Musique de Gustavo Santaolalla Interprétée par Diego Luna Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel CAN’T HELP FALLING IN LOVE Paroles et musique de Luigi Creatore, George David Weiss et Hugo Peretti Interprétée par Diego Luna Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel EL APARATO Paroles et musique de Ruben Issac Albarran Ortega, Emmanuel Del Real Diaz, Enrique Rangel Arroyo et Jose Alfredo Rangel Arroyo Interprétée par Café Tacvba Avec l’accord de Warner Music Mexico SA de CV Et de Warner Music Group Film & TV Licensing CARMEN : OUVERTURE Composée par Georges Bizet 22 LA NEGRA Paroles et musique de Silvestre Vargas Vazquez et Ruben Fuentes Gasson Interprétée par Mariachi Veracruz Avec l’accord de Fonocal Records BOLOM CHON Traditionnel RIGOLETTO : LA DONNA È MOBILE Composé par Giuseppe Verdi THE APOLOGY SONG Paroles de Paul Williams Musique de Gustavo Santaolalla Interprétée par Diego Luna Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel CIELITO LINDO Traditionnel Interprété par Plácido Domingo Produit par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel Plácido Domingo avec l’accord de Sony Masterworks HOME Paroles et musique d’Alex Ebert et Jade Castrinos Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel NO MATTER WHERE YOU ARE Paroles et musique de Michael Alvarado et Carissa Alvarado Interprétée par Diego Luna, Zoë Saldana et Plácido Domingo Produite par Gustavo Santaolalla et Anibal Kerpel Plácido Domingo avec l’accord de Sony Masterworks NO MATTER WHERE YOU ARE Paroles et musique de Michael Alvarado et Carissa Alvarado Interprétée par Us The Duo Avec l’accord de Republic Records sous licence Universal Music Enterprises LIVE LIFE Paroles et musique de Nate Campany, Allan Grigg, Tirzah Joy Huerta Uecke et Jesse Eduardo Huerta Uecke Interprétée par Jesse & Joy Avec l’accord de Warner Music Mexico SA de CV Et de Warner Music Group Film & TV Licensing 23 THE APOLOGY SONG Paroles de Paul Williams Musique de Gustavo Santaolalla Interprétée par La Santa Cecilia Avec l’accord de Universal Music Latino sous licence Universal Music Enterprises Copyright © 2014 Twentieth Century Fox Film Corporation et Reel FX Productions II, LLC Créé chez REEL FX ANIMATION STUDIOS DALLAS, TX Textes : Coming Soon Communication 24