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N° 4075 – Vendredi 7 juin 2013 Page 1/19 CONFIDENTIEL ■ EUROPE 1 : directeur des activités 1 numériques A LA UNE 1 ■ REFORME DE L'AUDIOVISUEL : les TV SUR CABLE,… 6 ■ GONG MEDIA INT. : lancement de Gong Base dans le basique de Free, SFR, Fransat et sur PlayTV CHAINES HISTORIQUES 6 ■ CANAL+ / LE GRAND JOURNAL : trois « questions majeures » du futur projet de loi et les autres chantiers départ de Michel Denisot ASSISES DE L’AUDIOVISUEL 3 ■ FINANCEMENT DES CHAINES TV : ENTREPRISES ET MARCHES 7 ■ DAILYMOTION : F. Pellerin veut rassu- les chaînes à la recherche de nouvelles ressources ■ ASSISES DE L'AUDIOVISUEL : la Scam salue la volonté mais juge qu'il y a « péril en la demeure » rer les investisseurs de la Silicon Valley ■ FAI : le prix d'abonnement reste le facteur principal de changement d'opérateur ■ BOUYGUES TELECOM : l'opérateur confirme le lancement national de son réseau 4G le 1er octobre ■ PUB / KANTAR MEDIA : mois de mai en hausse pour la TV et la radio ■ HAVAS : passage de relais entre Bolloré père et fils annoncé TNT ■ SELECTV / TNT : le CSA déclare 5 caduque son autorisation à la chaîne de VOD PRODUCTION ■ CNC : résultat du fonds d'aide à l'innovation pour la fiction (aide à la réécriture) du 23 mai 6 INDUSTRIE DES PROGRAMMES 9 ■ TEAMTO : développement de la série animée Joe Giant pour Disney Channel EMEA RADIO TECHNOLOGIES ■ MICROSOFT / SKY : discussions 9 9 pour vendre la Xbox One avec un abonnement à l'opérateur ENTREPRISES : MOUVEMENTS 10 PROGRAMMES 10 ■ CANAL+ / TELEPARIS : Salut les Ter- riens ! continue tout l'été, samedi à 19h40 ■ DISNEY CHANNEL : la fiction musicale sur le surf, sur les chaînes Disney après la première US DISTINCTIONS IL Y A 5 ANS DANS SATELLIFAX REVUE DE PRESSE VERBATIM AGENDA FOCUS SUR 10 11 12 14 15 17 Delante TV ZOOM PROGRAMME 18 Secret Story COLLOQUE NPA / 20 JUIN 19 ____________________________________________ Confidentiel EUROPE 1 : directeur des activités numériques Selon nos informations, Jérémie Clévy, ex-directeur digital de Mondadori, devient à compter de lundi directeur des activités numériques d'Europe 1 (Lagardère Active). Agé de 40 ans, Jérémie Clévy a auparavant été responsable de l'information pour les chaînes en ligne d'AOL France en 1999 puis, à partir de l'année suivante, rédacteur en chef. Il rejoint Eurosport (groupe TF1) en 2005 en tant que responsable Europe des rédactions internet. Puis, de juillet 2006 à juin 2009, il est directeur général et gérant de Lycos Europe (groupe Bertelsmann). En 2010, il fonde GoodBye Paper, un éditeur de contenus jeunesse pour eBooks, tablettes et smartphones. En juillet 2011, il intègre Mondadori France en tant que directeur digital. ________________________________________________ A la Une REFORME / AUDIOVISUEL : les 3 "questions majeures" du futur projet de loi et les autres chantiers La réforme de l'audiovisuel que lance le gouvernement se traduira par un projet de loi portant sur « trois questions majeures » : la réglementation et la régulation audiovisuelle, le rôle du CSA et la protection des mineurs sur les services de vidéos sur internet, a indiqué mercredi la ministre Aurélie Filippetti. Parallèlement, d'autres chantiers seront menés, hors cadre législatif : le transfert de fréquences de la TV hertzienne au secteur des télécoms, la renégociation des décrets production, l'assouplissement des règles publicitaires et l'évolution de la redevance. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, a précisé mercredi, en clôture des Assises de l'audiovisuel organisées par son ministère, les grandes lignes de la réforme de l'audiovisuel que compte mener le gouvernement ainsi que certaines méthodes choisies. Il s'agit « de dessiner un cadre propice au développement et à la création » et, de façon plus globale, de « reformer le cadre juridique de la www.satellimag.fr Vendredi 7 juin 2013 2/19 régulation de la communication, pour l'adapter aux mutations profondes de ce secteur liées à l'essor des terminaux connectés, a-t-elle expliqué. « Les concertations et expertises seront conduites très rapidement, pour trouver un support législatif au Parlement le plus rapidement possible, une partie en 2013, peut-être une partie en 2014. » Cette « refondation » législative doit porter sur « trois questions majeures » : la « réglementation et la régulation audiovisuelle » dans la logique de la mission menée par Pierre Lescure sur l'acte II de l'exception culturelle, la modernisation du rôle du CSA et la protection des mineurs sur les services de vidéos sur internet. Réglementation et régulation, un travail conduit par la DGMIC En matière de réglementation et de régulation audiovisuelle, Aurélie Filippetti « [retient] du rapport Lescure l'idée d'appliquer des dispositifs nouveaux de régulation aux services culturels numériques », tout en tenant compte des spécificités de chaque secteur et « sans ignorer les difficultés d'une régulation dans un univers numérique très évolutif et très internationalisé ». Cette question passe par une évolution « [du] statut et [des] obligations des distributeurs de services audiovisuels, voire [de] la définition des distributeurs de services audiovisuels », estime-t-elle : il s'agit d'éviter « la marginalisation des œuvres culturelles françaises et européennes sur les services en ligne [ainsi que] des asymétries de régulation voire des distorsions de concurrence qui seraient défavorables [aux professionnels français] ». Ce travail sera conduit par la DGMIC du ministère, Aurélie Filippetti espérant des solutions « d'ici la fin de l'année ». « Nous devons évoluer, avancer vers une solution équilibrée entre engagements et avantages. » Si « tout n'est pas possible, car le cadre de ces nouveaux acteurs est souvent européen ou international », elle estime néanmoins que le gouvernement n'est pas condamné « à la paralysie », se référant non seulement au terrain de la régulation mais aussi de la fiscalité. « Les nouveaux acteurs […] doivent payer des nouveaux impôts, des impôts en tout cas comme les autres acteurs traditionnels, sur les profits tirés d'une activité réalisée en France », considère-t-elle. CSA : davantage prendre en compte la dimension économique Le rôle du CSA, sa « modernisation », sera également abordé dans la réforme législative, indique la ministre, rappelant que, le matin même de son allocution, les projets de loi sur l'indépendance de l'audiovisuel public ont été examinés en Conseil des ministres (nos informations d'hier). Tout en restant « fortement attachée à l'existence d'un régulateur indépendant de la communication audiovisuelle », elle estime toutefois que A la Une « la question de son champ de compétence mérite d'être posée et élargie ». Assurant que les « objectifs principaux du CSA » resteront la défense du pluralisme et de la diversité culturelle, Aurélie Filippetti souhaite que le régulateur prenne en compte, de façon plus importante, « la dimension économique dans décisions ». Ainsi, selon elle, ses le prises CSA de devra systématiquement effectuer des « études d'impact » avant tout lancement d'appel à candidatures, et devra, « le cas échéant, différer ce lancement ». Rappelons que la loi prévoit actuellement, avant chaque appel, l'organisation d'une consultation publique. La ministre confirme par ailleurs le dispositif de l'appel à candidatures en TNT comme en radio, qui « [garantit] l'équité entre les candidats et la transparence s'agissant de l'attribution d'une ressource, rare bien sûr, appartenant au domaine public » : « Assouplir excessivement les modalités d'attribution ou de modification des autorisations serait une fausse bonne idée. » Elle s'est d'ailleurs à nouveau positionnée en faveur d'un « dispositif de nature à désinciter [les] comportements [spéculatifs ou de recherche de profits concernant les fréquences gratuites] », prenant en exemple l'instauration d'une taxe sur les cessions. Rappelons qu'une taxe de 5 % du montant de la vente avait été adoptée dans deux lois de finances 2012 mais à chaque fois censurées par le Conseil constitutionnel (nos informations des 3 janvier et 20 août 2012). Protection des mineurs en ligne : vers une démarche de bonnes pratiques Enfin, la réforme législative abordera la question de la protection des mineurs sur les principaux services de vidéos en ligne qui hébergent des contenus mis en ligne par les utilisateurs, donc non soumis à la réglementation audiovisuelle. Ces services doivent s'engager dans « une démarche de bonnes pratiques déontologiques » sous l'égide du CSA et, sous sa coordination, élaborer des chartes, considère Aurélie Filippetti. Transfert de fréquences et financement de la création D'autres sujets ne dépendant pas de la loi vont par ailleurs être mis en chantier. Les transferts de fréquences (bande des 700 MHz) de la TV hertzienne au secteur des télécoms, qui suscitent de fortes protestations des professionnels de l'audiovisuel, feront l'objet d'une « concertation », conduite par les services du Premier ministre entre fin juin et mi-septembre. « Je serai attentive à ce que la répartition de la ressource spectrale […] ne soit pas prise au détriment de la création et du secteur audiovisuel », assure la ministre. Elle estime que si la généralisation de la haute définition est « une évolution essentielle », la « migration vers des normes de diffusion et de compression _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 3/19 plus efficaces [donc le passage en DVB-T2 et en Mpeg-4, ndlr] est également indispensable ». Aurélie Filippetti a également rappelé la mission confiée, le matin même, à Laurent Vallet (directeur général de l'Ifcic) sur l'évolution du financement de la production audiovisuelle, dont le cœur sera la renégociation des décrets production (nos informations d'hier). Il la mènera en collaboration avec la DGMIC et devra rendre ses conclusions « d'ici la fin de l'année ». « Nous devons nous appuyer sur deux atouts qui doivent s'enrichir et non s'opposer : l'inventivité de la production indépendante et la force de marque des chaînes, ce sont les deux faces d'un couple indissociable », insiste la ministre, alors que le débat consacré à ce sujet quelques heures plus tôt a été particulièrement houleux. Redevance : création d'un groupe de travail gouvernement-parlementaires Le ministère va par ailleurs lancer une consultation sur l'évolution des règles du marché publicitaire : « Mes services recueilleront les positions de tous sur les secteurs interdits de publicité, les règles de parrainage ou encore le placement de produit, notamment dans les émissions de flux. » Cette concertation s'appuiera aussi sur la réflexion que va lancer le CSA dans les prochains jours sur l'ouverture la publicité TV pour le cinéma (nos informations du 31 mai). Quant au retour de la publicité en soirée sur France Télévisions, cela ne lui semble pas être « la panacée ni la question clé ». Pour Aurélie Filippetti, la garantie de financement doit passer par la contribution à l'audiovisuel public (CAP, ex-redevance). La question sera abordée, dès les « jours prochains », dans le cadre d'un groupe de travail que va créer le gouvernement avec les parlementaires. « Soyez assurés que toutes les pistes de réforme seront étudiées en vue de permettre un financement moderne, juste et pérenne du secteur audiovisuel public. » Pour sa part, Aurélie Filippetti se déclare favorable à une adaptation de la CAP aux nouveaux usages. « [C']est une question d'efficacité mais aussi d'équité. » __________________________________ Assises de lʹaudiovisuel FINANCEMENT DES CHAINES TV : les chaînes à la recherche de nouvelles ressources La question du financement des services de TV était le thème de l'ultime table ronde des Assises de l'audiovisuel organisées mercredi par le ministère de la Culture et de la Communication. Les intervenants ont exprimé leurs attentes : lever les contraintes pour Nicolas de Tavernost (M6), être très vigilant sur l'équilibre du financement du cinéma pour Bertrand Meheut (Canal+) et assouplir les réglementations applicables aux chaînes thématiques pour Leonor Grandsire (ACCeS). Diffuseurs, auteurs, producteurs et parlementaires ont plaidé en faveur d'une nouvelle hausse de la redevance pour financer France Télévisions. Faut-il faire évoluer la réglementation de la publicité à la télévision ? « La réponse est à l'évidence oui », a déclaré mercredi Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6, en ouverture de la quatrième table ronde des Assises de l'audiovisuel consacrée au financement des services de télévision. « Nous sommes de plus en plus nombreux dans un marché de plus en plus étroit, ce qui clôt le débat sur l'élasticité de l'offre », a-t-il poursuivi, ajoutant : « Ce n'est pas parce qu'il y a plus de chaînes qu'il y a plus de publicité. » Selon lui, « il faut élargir les secteurs autorisés. Pour le cinéma, tout le monde semble commencer à être d'accord mais ce n'est pas le jackpot. On peut le faire sur la promotion de la distribution. On peut le faire aussi pour le livre ». Autre requête du patron de M6 : l'introduction du placement de produit dans les programmes de flux. La productrice Fabienne ServanSchreiber, pdg de Cinétévé et vice-présidente de l'Uspa, a abondé dans son sens : « Nous, les producteurs, nous avons tout intérêt à ce que les diffuseurs se portent bien. » Pascal Rogard, dg de la SACD, émet pour sa part des réserves sur l'ouverture au cinéma. Quant au sénateur David Assouline (PS), vice-président de la commission des Affaires culturelles et de l'Education, il se déclare « pour l'ouverture » aux secteurs interdits même si, sur le cinéma, il attend la réponse du CSA qui a lancé une réflexion sur le sujet (nos informations du 21 mai). Le sénateur a toutefois rappelé que la loi de 2009 a permis aux groupes privés d'obtenir « quelques aménagements : deuxième coupure publicitaire [dans les films, fictions, documentaires et dans les programmes dédiés à la jeunesse], heure d'horloge et davantage de temps publicitaire » en échange du paiement d'une taxe, aujourd'hui contestée à Bruxelles. Nicolas de Tavernost : des contraintes « absurdes » Pour Nicolas de Tavernost, cette ouverture aux secteurs interdits ne suffira pas néanmoins. Le patron de M6 appelle également à une baisse des taxes et à un assouplissement de la réglementation : « Allégeons les contraintes contre-productives », s'est-il exclamé. « Je vous en cite une qui concerne aussi Bertrand [Meheut, président du groupe Canal+, éditeur de D8 et D17] puisqu'il est venu dans l'univers paisible de la télévision gratuite : les jours interdits de _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 4/19 cinéma sur les chaînes gratuites [à l'exception de France 4 et Arte, le mercredi soir]. Ces règles du mercredi et du samedi sont absurdes. » Le président de Canal+ rejoint son concurrent sur ce point : « 25 chaînes gratuites : je prédis qu'il y en aura beaucoup moins dans un avenir proche. » « Il est nécessaire pour survivre qu'on puisse accéder à d'autres ressources publicitaires. Vouloir contraindre les opérateurs de télévision gratuite sur la publicité est une erreur qui va conduire à la faiblesse des groupes du secteur. » Nicolas de Tavernost a par ailleurs également rappelé la ferme volonté du groupe M6 d'obtenir une fréquence de TNT gratuite pour sa chaîne de téléachat. La TV payante face à une nouvelle concurrence Sur l'avenir de la télévision payante, Bertrand Meheut a fait valoir l'importance des contenus. « Ils doivent être de grande valeur si on veut faire face aux nouveaux concurrents qui arrivent », a-t-il exposé. « Nous augmentons chaque année le budget de nos créations originales pour arriver à ceux des Américains qui dépensent en moyenne 2,5 millions d'euros par heure de fiction alors que sur une chaîne gratuite, c'est plutôt 700 000. Nous sommes entre les deux », a-t-il estimé. Le patron de Canal+ ne redoute pas la multiplication des chaînes : « Cet élargissement favorise la télévision payante dans la mesure où chaque acteur de la télévision gratuite ne peut plus investir autant qu'il le faisait dans les programmes », a-t-il constaté, prenant l'exemple du sport : « Les grandes chaînes gratuites ne peuvent plus financer le sport. La tendance, c'est donc un renforcement de l'offre des chaînes payantes. » Bertrand Meheut : pas de mouvements inconsidérés sur la chronologie des médias Autre atout de Canal+, le cinéma, « élément distinctif de notre ligne éditoriale », a rappelé le patron de Canal+, pointant la nouvelle menace : « On ne se distinguera pas face à Netflix et Amazon sur le cinéma américain. Nous devons nous distinguer par l'offre de cinéma français. Et qui le finance ? Les télévisions payantes, les télévisions gratuites et les distributeurs en salles. Donc il faut qu'on soit très vigilants sur l'équilibre de financement. La chronologie des médias ne doit pas faire l'objet de mouvements inconsidérés. Les sites de VOD ne pourront jamais financer le cinéma à hauteur de ce que font les chaînes. Donc j'engage à une concertation très approfondie car toute modification des curseurs pourrait conduire à des déséquilibres », a-t-il mis en garde. Un point sur lequel l'a rejoint Nicolas de Tavernost : « Je partage le point de vue de Bertrand sur la chronologie des médias : on ne peut pas abolir la seule règle qui empêchait jusqu'à présent Amazon et Netflix de rentrer en France. Pour revoir le délai de l'ouverture de la fenêtre SVOD, il n'y a pas d'urgence. » Rappelons que l'une des préconisations du Assises de l’audiovisuel rapport Lescure porte sur un assouplissement de la fenêtre SVOD (passage de 36 mois aujourd'hui à 18 mois après la sortie en salles). Le sénateur David Assouline a par ailleurs estimé « qu'il faudrait regarder avec bienveillance la baisse de la TVA » à laquelle sont soumises les offres de chaînes payantes autodistribuées (Canal+, Numericable, beIN Sport). Rappelons que le gouvernement avait annoncé cet automne un passage du taux intermédiaire de TVA de 7 à 10 %, avec pour conséquence pour Canal+ 80 M€ de TVA supplémentaires en 2014. Or, selon Le Figaro, le gouvernement pourrait revenir sur ses positions et envisager pour ces opérateurs un retour à un taux de TVA à 5 % en janvier 2014 (nos informations du 22 mai). ACCeS : pour un assouplissement des réglementations Le message est beaucoup plus alarmiste du côté des chaînes thématiques payantes, ainsi que l'a exprimé au nom de l'ACCeS Leonor Grandsire (NBCUniversal) : « Je ne voudrais pas passer pour la Cosette du PAF », a-t-elle prévenu. « Les thématiques, c'est 140 chaînes conventionnées, 11 % d'audience en national, 30 % d'audience sur les abonnés, 3 600 emplois permanents : ce n'est pas anecdotique », a-t-elle fait valoir. « Depuis 2005 et l'arrivée de la TNT, on a connu un total bouleversement qui ne fait que s'accentuer avec la concurrence d'internet. Ça devient très difficile. » Et d'énumérer : revenus d'abonnement en baisse, annonceurs qui préfèrent aller sur internet et SFR qui envisage de ne plus diffuser de bouquets payants… « J'appelle le gouvernement à assouplir les réglementations des chaînes payantes », a lancé Leonor Grandsire, reprenant les propositions de l'ACCeS (nos informations du 5 juin). « Avec l'arrivée d'internet, c'est une question de survie. Et, pour nous, il est inconcevable qu'il y ait de nouvelles chaînes gratuites », a-t-elle conclu. Rappelons que l'ACCeS demande une harmonisation de la réglementation des chaînes du câble, du satellite et de l'ADSL avec celle des Smad, estimant que ces derniers sont leurs « concurrents directs », soit l'introduction d'un seuil de 10 M€ de chiffre d'affaires pour les obligations d'investissement, puis d'une progressivité en fonction du CA, ainsi que la mise en place d'un taux unique pour la valorisation des programmes et une hausse du taux autorisé pour les œuvres européennes. Rémy Pflimlin : France TV ne profitera pas de la hausse de la redevance Evoquant le financement du service public, Rémy Pflimlin, pdg de France Télévisions, a insisté sur trois points : le service public a dépensé 780 M€ dans la création l'an dernier, l'indépendance ne doit pas être seulement politique mais aussi financière, et le groupe est engagé dans un plan d'économie sans précédent. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 5/19 Rémy Pflimlin a toutefois rappelé le tour de passepasse comptable du gouvernement : « La réforme de 2009 a transformé une partie de nos ressources (la publicité après 20h) en subventions publiques », a-t-il expliqué. « Cette subvention était à l'époque de 450 M€. Cette somme va être cette année d'un peu plus de 200 M€. Donc, l'augmentation de la redevance a été entièrement absorbée par la baisse de la subvention. » Parmi les pistes de financement possibles, le pdg du groupe public souhaite « l'ouverture de quelques spots entre 20h et 21h » (nos informations d'hier). Position combattue par Nicolas de Tavernost, seul autour de la table à défendre la réforme Sarkozy : « Je demande qu'on aille jusqu'au bout de la loi qui a supprimé la publicité sur la télévision publique comme c'est le cas en Angleterre ou en France, en radio. S'il n'y avait pas eu la suppression de la publicité sur le service public, le système serait en guenilles. On ne serait plus là pour vous parler. On ne peut pas avoir l'exception culturelle, 25 chaînes gratuites sans l'exclusivité de la publicité pour les chaînes privées. » D. Assouline : ne plus taxer seulement les téléviseurs David Assouline ne croit pas que le retour de la publicité après 20h puisse « changer la donne » et mise, pour sa part, sur une nouvelle hausse de la redevance : « Aujourd'hui, la contribution ne peut plus reposer Assises de l’audiovisuel que sur le téléviseur », a-t-il observé. « Il faut défendre l'idée qu'il va y avoir une redevance par foyer et revoir le fait qu'on peut participer sur le second foyer fiscal de la résidence secondaire. Si on fait ça, on dégage 200 M€ et on se remet dans une dynamique. Je pense que les citoyens sont prêts à l'accepter. L'augmentation de 6 euros n'a pas mis le feu à la France. » Le principe de revoir assiette et montant de la redevance a réjoui Fabienne Servan-Schreiber, qui milite également pour l'élargissement de l'assiette de la redevance comme en Allemagne ainsi que pour une mensualisation : « C'est une réforme fondamentale, ça va donner de l'indépendance à la télévision publique. Et j'espère de la pluriannualité car on en a marre d'être confrontés à cette espèce de budget où on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangés. » Même avis de la part de Pascal Rogard : « La redevance est la seule ressource pérenne pour le service public », a-t-il martelé. Jean-Xavier de Lestrade, président de la Scam, a quant à lui estimé que « depuis 2009, il n'y a aucune visibilité. Il faut arrêter de bidouiller et prendre des décisions durables » (lire ci-dessous). Et David Assouline de conclure : « Le service public doit rester le pilier de l'audiovisuel. Regardons ce qui peut être bien pour France Télévisions sans déstabiliser le secteur privé. Je suis pour que le débat s'engage parce que la situation actuelle est néfaste pour tout le monde. » ASSISES DE L'AUDIOVISUEL : la Scam salue la volonté mais juge qu'il y a « péril en la demeure » La Scam a salué dans les Assises de l'audiovisuel, qui ont été organisées mercredi par le ministère de la Culture et de la Communication dans l'auditorium du Grand Palais, « une volonté de concertation » mais a estimé qu'il y a « péril en la demeure », hier dans un communiqué. « A l'heure où l'Europe prépare son livre vert sur la télévision connectée, il est urgent d'agir et de statuer, sans pour autant se précipiter, sur la réforme du CSA, sur le partage de la valeur, sur l'adaptation aux nouveaux modes de diffusion, sur le rôle, la responsabilité et la contribution des nouveaux opérateurs, sur l'accès ou non de certains secteurs à la publicité, sur la chronologie des médias… », a énuméré la société d'auteurs, se demandant en intitulé si « la montagne accouche d'une souris ». L'organisation a rappelé ses principales propositions, notamment une « augmentation de 17 euros sur cinq ans (hors inflation) » de la contribution à l'audiovisuel public (CAP, ex-redevance). Elle a aussi fait valoir que la mission confiée à Laurent Vallet sur le financement de la création (nos informations d'hier) « ne pourra pas ignorer la situation des auteurs qui sont en amont de la création audiovisuelle et dont les conditions de rémunération doivent être prises en compte ». ____________________________________________________ TNT SELECTV / TNT : le CSA déclare caduque son autorisation à la chaîne de VOD Le CSA a déclaré caduque, le 22 mai, son autorisation d'émettre délivrée en janvier à SelecTV pour le lancement d'une chaîne de VOD sur la TNT. La décision du Conseil a été publiée hier au Journal officiel. L'autorisation ayant été délivrée le 22 janvier et l'exploitation effective des services n'ayant pas débuté « dans les deux mois à compter » de cette date, le CSA a jugé qu'il y avait « lieu de constater la caducité de l'autorisation ». Pour rappel, la filiale de TV Numeric avait été sélectionnée en mai 2011 par le Conseil pour lancer un service de VOD sur la TNT payante. L'instance de régulation avait sélectionné ce projet dans le cadre d'un appel à candidatures, au détriment du groupe Canal+ qui présentait deux dossiers de candidatures (Canal+ à la demande et Canalplay). TV Numeric a cessé ses activités en décembre 2012 à la suite de sa liquidation, prononcée par le tribunal de commerce (nos informations du 11 décembre 2012). _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 6/19 Production CNC : résultat du fonds d'aide à l'innovation pour la fiction (aide à la réécriture) du 23 mai Le CNC a mis en ligne la liste des projets qui ont été retenus par la commission du fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle pour la fiction (aide à la réécriture), qui s'est réunie le 23 mai. Cinq projets vont être soutenus : Titre (format) Les crocs (8 x 52') Auteurs Accompagnants Aide accordée Marie-Sophie Chambon et Anaïs Carpita Marc Herpoux 30 000 € La stratégie des alliés (8 x 52') Louise Revoyre et Sylvain Lignac Sylvain Monod 30 000 € Les nouveaux clandestins (1 x 10') Juliette Soubrier et Frédéric Azémar 25 000 € Article 22 (26 x 26') Bénédicte Desforges et Martin Brossollet Auteurs associés 30 000 € La dynastie des Sanson (8 x 52') François Breniaux et Thierry Boscheron K'ien Prod. et Swan France Prod. 30 000 € _____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles GONG MEDIA INT. : lancement de Gong Base dans le basique de Free, SFR, Fransat et sur PlayTV Gong Media International, société éditrice de la chaîne payante Gong, lance Gong Base, destinée au basique des opérateurs, qui sera lancée le 11 juin chez Free, SFR et Fransat (Eutelsat), ainsi que sur la plate-forme web PlayTV.fr, a-t-elle annoncé hier. « Gong Base nous permet de donner plus de surface à notre marque : la chaîne sera accessible à 11 millions de foyers dès son lancement », a précisé André de Semlyen, cofondateur et président de la société, à Satellifax. En septembre s'y ajouteront les abonnés BBox de Bouygues Telecom. Alors que Gong, qui touche « environ un million de foyers abonnés », vise les 15-24 ans avec les thématiques anime et jeu vidéo, Gong Base mise sur une cible plus large, les 15-35 ans, avec une grille plus ouverte, précise-t-il. Elle proposera 20 % d'animation – y compris des « créations déjantées françaises » –, autant de cinéma (avec notamment un film à chaque prime time) et 60 % d'émissions et magazines, selon le communiqué. Gong Base veut toutefois rester en dehors des sentiers battus, le regard tourné vers l'Asie mais aussi vers l'Europe et l'Amérique latine. Elle diffusera ainsi de la musique ou des séries japonaises ou coréennes, du catch mexicain ou des films « pas diffusés en général », expliqué André de Semlyen. Elle revendique d'ailleurs son positionnement via sa base-line : « La chaîne du divertissement autrement ». « L'idée est d'apporter une chaîne qui est ancrée dans l'entertainment, mais avec une approche plus fraîche que ce que l'on voit un peu partout. C'est d'ailleurs ce que l'on a cultivé depuis trois ans sur le signal Gong », ajoute-t-il. Gong Base, dont le signal sera émis de Londres comme celui sa grande sœur, fera de la production fraîche via des « petits modules de divertissement sur les jeux vidéo, concerts ou événements, comme la Japan Expo qui ouvre prochainement ». La chaîne proposera par exemple les rendez-vous Cinéweek et Gameweek. Et rediffusera également certains programmes déjà proposés sur la chaîne premium, dont « une sélection d'émissions phares ». ___________________________Chaînes hertziennes historiques CANAL+ / LE GRAND JOURNAL : départ de Michel Denisot Aux commandes du Grand journal de Canal+ depuis 2004, Michel Denisot a pris la décision d'arrêter à la fin de cette neuvième saison, a révélé hier leparisien.fr. L'animateur et producteur l'annonce officiellement dans une interview exclusive à paraître aujourd'hui dans Le Parisien et Aujourd'hui en France. « Canal+ m'a proposé de faire une dixième et dernière année, jusqu'en 2014, mais je sentais que c'était mieux d'arrêter », affirme-t-il. « Le grand journal va continuer. Moi, j'ai mon compte », ajoute Michel Denisot, qui a pris la direction du magazine Vanity Fair, dont le premier numéro paraîtra le 26 juin. « Cela va me prendre plus de temps que prévu, et je ne peux pas faire deux choses de manière aussi passionnelle. Commencer une nouvelle aventure aussi prestigieuse à 68 ans, c'est une chance », ajoute-t-il. Les rumeurs du départ de Michel Denisot étaient de plus en plus insistantes depuis quelques jours. Cette neuvième année aura sans doute été la saison de trop. Malgré une équipe renouvelée (Daphné Bürki notamment) et une formule enrichie, le talk-show produit par KM (Michel Denisot, Renaud Le Van Kim) et diffusé en direct en 1 x 60' et 1 x 20' de 19h10 à 20h50 accuse une perte de 200 000 à 400 000 téléspectateurs sur un an, soit une moyenne de près d'1,5 million en 2012 contre près d'1,3 million en 2013. Le programme s'est même fait devancer lors du Festival de Cannes par la quotidienne Touche pas à mon poste ! de D8, filiale du groupe Canal+, soit 1,41 million de téléspectateurs (6 % de pda) pour Cyril Hanouna _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 7/19 contre 1,37 million (5,8 %) pour Michel Denisot (nos informations du 22 mai). Arrivée de Fabrice Pierrot (C à vous) L'enjeu de la rentrée de Canal+ sera la refonte de ce rendez-vous emblématique du clair. La chaîne a d'ores et déjà recruté Fabrice Pierrot, actuel producteur éditorial de C à vous (Troisième Œil Productions) sur France 5, a révélé hier sur Twitter Emmanuel Berretta, journaliste au Point. Il succédera à Nicolas Escoulan, rédacteur en chef de l'émission qui, lui, rejoindra Europe 1 en septembre en tant que directeur adjoint de la rédaction. Fabrice Pierrot, interrogé par Satellifax, précise qu'il prendra le titre de producteur éditorial du Grand journal. Approché depuis plusieurs jours par Canal+, Fabrice Pierrot nous avait indiqué mardi dernier avoir décliné la proposition de la chaîne, estimant ne pas avoir obtenu les garanties qu'il souhaitait. « Les choses ont changé hier [jeudi] », nous a-t-il indiqué, sans plus de précisions. Quant au choix du nouveau maître de cérémonie, les noms de deux animateurs maison circulent : Maïtena Biraben, qui anime Le supplément le week-end, et Ali Baddou, aux commandes de La nouvelle édition et par ailleurs joker de Denisot, selon des informations de presse. La nouvelle formule devrait, selon Puremedias, prendre l'antenne toujours vers 19h, pour deux parties qui ne seront plus coupées par Le petit journal, à 20h10. Le test de programmation pendant le Festival de Cannes a été concluant : déplacée à 20h35, l'émission de Yann Barthès gagne des téléspectateurs. De nouveaux programmes courts, dont un avec Elie Semoun, sont à l'étude, ajoute le site. ____________________________________Entreprises et marchés DAILYMOTION : Fleur Pellerin veut rassurer les investisseurs de la Silicon Valley La ministre de l'Innovation et de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, a souhaité rassurer la communauté des investisseurs américains qui s'intéresseraient à des entreprises françaises en dédramatisant la question de Dailymotion lors de son déplacement dans la Silicon Valley. « La politique du gouvernement n'est pas de micromanager des entreprises dans lesquelles elle n'est pas un actionnaire direct », a-t-elle indiqué à des journalistes lors de la tournée de promotion de la politique du gouvernement qu'elle mène cette semaine dans le temple de la technologie. « On n'est pas en économie fermée. Nous sommes très à l'aise avec le fait que des investisseurs américains, ou autres, viennent au capital d'entreprises françaises, pour les accompagner dans leur développement », a-t-elle martelé, dénonçant des « clichés » sur l'économie française. Au début du mois de mai, les négociations entre Yahoo! et Orange pour le rachat de Dailymotion, filiale d'Orange, ont échoué à la suite du blocage de la transaction par le gouvernement français (nos informations du 2 mai). Interrogée sur la vision de ses interlocuteurs américains sur cet incident, Fleur Pellerin a déclaré qu'elle n'avait pas eu besoin de « redorer le blason » de la France, mais avait en revanche rencontré « un besoin d'explication ». « Il y a eu beaucoup de malentendus autour de cette question car je me rends compte que certains pensaient qu'Orange était une entreprise 100 % publique. Mais ce n'est pas du tout symptomatique, ça a pris une ampleur médiatique sans commune mesure avec ce que ça signifie en termes de politique économique », a-t-elle considéré. La négociation entre Orange et Yahoo!, « censée être confidentielle, a été révélée et n'aurait pas dû l'être », a estimé la ministre. « Orange ne souhaitait pas vendre totalement Dailymotion, mais rester un actionnaire de référence », rappelle-t-elle. « Il est important de dire que l'Etat n'est pas actionnaire de Dailymotion et qu'Orange va continuer de prospecter dans les mois qui viennent un certain nombre de pistes pour trouver des partenariats financiers et industriels » pour sa filiale, a-t-elle ajouté. Au plus fort de la controverse, Fleur Pellerin avait jugé que Dailymotion n'avait pas vocation à rester « francofrançais », mais que sa cession devait être équilibrée, et préserver les emplois et la technologie française (nos informations du 6 mai). FAI : le prix d'abonnement reste le facteur principal de changement d'opérateur Le prix de l'abonnement reste, en avril, le critère majeur qui pourrait pousser un foyer à changer de FAI, selon la sixième édition du baromètre trimestriel de l'économie numérique (réalisé avec Médiamétrie) de la chaire Economie numérique de l'université ParisDauphine. Il est cité par 70,7 % des personnes interrogées, soit 1,1 % de moins qu'à la précédente vague. Ce sujet est particulièrement sensible sur la population des 15-34 ans (75,5 %) et les CSP- (75,4 %). La deuxième raison citée est la qualité de la connexion (fiabilité, disponibilité) pour 46,8 % des répondants (+1,9 % sur trois mois), suivie par le débit (rapidité, puissance) pour 40 % (-5,9 %) et l'accès à plus de services (appels illimités, chaînes de TV, pack musique ou film…) pour 25,2 % (+0,4 %). Ce dernier critère est surreprésenté auprès des 15-34 ans (32,8 %) et les CSP(30 %), selon l'enquête. L'assistance/service client est cité par 24,2 % des internautes interrogés (-0,2 %) et les fonctionnalités du matériel fourni (box, décodeur…) par 23,4 % (+3,6 %). Les services exclusifs proposés par un autre fournisseur ne recueillent que 12,1 % de citations, en baisse de 2,7 %. Ces données sont issues de MédiaFit, l'enquête Omnibus exclusive Médiamétrie, réalisée auprès de 1 067 internautes âgés de 15 ans et plus, entre le 4 et le 10 avril. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 8/19 Entreprises et marchés BOUYGUES TELECOM: l'opérateur confirme le lancement national de son réseau 4G le 1er octobre A l'occasion de l'ouverture commerciale hier de la 4G de Strasbourg, l'une des dix villes équipées en juin, Bouygues Telecom a confirmé le lancement national de son réseau 4G le 1er octobre qui concernera « simultanément plus de cent villes ». Strasbourg est une « ville-carrefour » et l'opérateur a voulu en faire une « vitrine » notamment pour que les « parlementaires européens aient une vision de ce que la 4G peut amener aux citoyens », a déclaré son directeur général délégué en charge des opérations commerciales, Richard Viel, lors d'une conférence de presse. Le déploiement à Strasbourg a été rendu possible après la signature d'une charte pour la pose des antennes supplémentaires entre la municipalité et les opérateurs. Le lancement de Bouygues Telecom sera d'ailleurs bientôt suivi par celui de SFR en juillet, puis d'Orange. Bouygues Telecom a déployé des antennes en 2,6 GHz dans Strasbourg et son agglomération, utilisant ainsi les fréquences achetées aux enchères comme les autres opérateurs. Mais l'opérateur a également choisi pour développer la 4G d'utiliser sa bande de fréquences 1 800 MHz, par laquelle transite actuellement la 2G. Bouygues Telecom a reçu l'autorisation d'utiliser commercialement cette fréquence à partir du 1er octobre 2013 (nos informations du 15 mars), véritable « big bang », selon Richard Viel, qui permettra à l'opérateur de couvrir d'un coup plus de cent villes, soit « 25 millions de Français » et 40 % de la population. « Ce choix technologique d'utiliser trois bandes de fréquences complémentaires (2,6 GHz, 1 800 et 800 MHz) permet d'avoir le meilleur compromis sur le marché pour la couverture en extérieur, mais aussi à l'intérieur des bâtiments, et nous serons les seuls à l'avoir à cette date », a-t-il encore souligné. Son concurrent France Télécom-Orange, qui a lancé la 4G pour les entreprises en novembre, a ouvert début avril ce service au grand public dans quinze agglomérations, et compte en couvrir une cinquantaine d'ici septembre et 30 % de la population française d'ici la fin de l'année. Pour sa part, SFR a annoncé vouloir couvrir 55 agglomérations d'ici la fin de l'année 2013. PUB / KANTAR MEDIA : mois de mai en hausse pour la télévision et la radio La télévision et la radio ont toutes deux enregistré une nouvelle hausse de leurs recettes publicitaires brutes en mai, selon les indicateurs avancés rendus publics hier par Kantar Media. En radio notamment, la progression est sensible avec des recettes brutes de +24,1 % par rapport à la même période 2012, à 387,8 millions d'euros. Les stations musicales, notamment, ont vu leurs recettes brutes augmenter de 29,4 %, à 168,5 M€, et les généralistes de 15,8 %, à 154 M€. Dans le détail, la durée publicitaire des musicales a crû de 35 % contre 6,5 % pour les généralistes, et le nombre d'annonceurs affiche respectivement +31,3 % et +0,3 % pour un total, tout confondu, de +14,2 %. Depuis le 1er janvier, les recettes publicitaires brutes de la radio sont en hausse de 8,7 %, à 1,658 milliard d'euros, par rapport à la même période 2012. En télévision, l'augmentation des recettes brutes s'élève à 7,4 % par rapport à mai 2012, à 728,6 M€. Les chaînes de la TNT, qui se sont enrichies de six nouvelles arrivées depuis le mois de décembre, ont vu leurs recettes progresser de 16,9 % sur un an, à 259,2 M€. Les chaînes historiques, elles, ont enregistré +2,8 % de recettes brutes (469,4 M€). Le nombre d'annonceurs de l'ensemble de la télévision, lui, a frémi de +0,7 %. Depuis janvier, la hausse des recettes brutes sur le média atteint 3,5 %, pour un total de 3,422 Md€. HAVAS : passage de relais entre Bolloré père et fils annoncé Vincent Bolloré, premier actionnaire et président d'Havas, proposera, lors des prochains conseils d'administration des groupes Havas et Bolloré, la nomination de son fils Yannick en tant que président du groupe publicitaire, a annoncé hier l'homme d'affaires. Vincent Bolloré, père de quatre enfants, va également soumettre aux administrateurs la nomination d'un autre de ses fils, Cyrille, en tant que directeur général délégué de Bolloré, le groupe familial. Ces propositions, rendues publiques dans un communiqué, ont été faites mercredi lors de l'assemblée générale d'Havas. Aucune précision n'a été faite sur la date de ces prochaines réunions, qui devraient normalement avoir lieu lors de la publication des résultats semestriels, fin août. Yannick Bolloré, âgé de 33 ans, ancien directeur des programmes de l'ex-Direct 8, est actuellement directeur général délégué d'Havas, tandis que son frère Cyrille, 27 ans, est administrateur depuis 2009 du groupe Bolloré. Vincent, Bolloré, 61 ans, est président du conseil d'administration du groupe publicitaire depuis 2005. Il préside également le groupe familial du même nom. A la date du 12 avril dernier, Vincent Bolloré détenait directement et indirectement, par l'intermédiaire des sociétés Bolloré et Financière de Sainte-Marine, 36,88 % du capital et des droits de vote d'Havas. www.satellimag.fr Vendredi 7 juin 2013 9/19 Industrie des programmes TEAMTO : développement de la série animée Joe Giant pour Disney Channel EMEA La société de production TeamTO développe actuellement avec Disney Channel EMEA Original Programming un projet de série d'animation de 26 x 26' intitulée Joe Giant. Imaginé par Alexander Bar, ce projet sera réalisé par Arthur Qwak (Chasseurs de dragons, Futurikon) et cible les 8-12 ans. La série met en scène un adolescent de 14 ans qui se découvre une descendance avec des géants et des pouvoirs dont il ne sait pas se servir. TeamTO poursuit par ailleurs les développements des comédies d'aventure Jade Armor (52 x 13', en coproduction avec Two Tigers à Taiwan) et de Mon chevalier et moi. D'une durée de 52 x 13', ce projet développé avec Canal+ Family est adapté du court métrage de Joeri Christiaen 850 Meters et coproduit avec Thuristar. AUTOUR DE MINUIT/PANIQUE!:projet TV tiré du film Panique au village pour une diffusion fin 2013 Les sociétés française Autour de Minuit et belge Panique ! développent, sous le titre The Yule Log (La bûche de Noël), un projet TV de spécial Noël de 26' tiré du long métrage d'animation en stop motion Panique au village. Produit en 2009, ce film avait été présenté dans la sélection officielle du Festival de Cannes. Il faisait suite à une série éponyme de vingt épisodes produite en 2002 pour Canal+, et mettant en scène des personnages représentés sous forme de figurines en plastique et en plasticine. Stéphane Aubier et Vincent Patar, les deux créateurs de la série et du film, également intervenus sur Ernest et Célestine (Les Armateurs) réintroduisent les personnages, cow-boy, indien et cheval, dans ce spécial Noël. Le 26' devrait être diffusé en fin d'année sur BeTV en Belgique et Canal+ en France. Auparavant, les producteurs présenteront leur projet au prochain Cartoon Forum de Toulouse en septembre. MIFA / ANNECY : plus de 2 100 accrédités en amont du marché, un « record » A ce jour, plus de 2 100 professionnels se sont accrédités pour le Marché international du film d'animation (Mifa), qui se tiendra du 12 au 14 juin à Annecy, soit un « record » en amont de l'événement, a annoncé hier Citia, établissement public organisateur. Il cite une « participation croissante de professionnels sudafricains et sud-américains, avec les délégations en provenance de Colombie, du Chili, d'Argentine, du Brésil, du Mexique ». Le nombre d'acheteurs/distributeurs bat lui aussi un « record » avec une progression de 25 % par rapport à la même période l'an passé, avec notamment des nouveaux venus du côté du Brésil, de Colombie et des Etats-Unis, indique le communiqué. Ils auront accès à une vidéothèque proposant 143 projets et 114 productions, autre record de cette édition 2013, assure Citia. ___________________________________________________Radio RADIO FRANCE : Yacast remporte l'appel d'offres pour le suivi du temps de parole politique Yacast a remporté l'appel d'offres lancé par Radio France pour le suivi du temps de parole politique sur France Inter, France Culture et France Info, a annoncé hier la société. Elle « assurait déjà (depuis 2009) cette prestation pour [le groupe public] et se voit renouveler son contrat pour une durée de cinq ans, à compter du 1er juillet 2013 », précise le communiqué. Afin de veiller au respect du pluralisme politique sur leurs antennes, les médias audiovisuels sont tenus de fournir au CSA un décompte précis des durées d'interventions des personnalités politiques et de leurs soutiens. ____________________________________________ Technologies DELI 4K LIVE A ROLAND GARROS : pas encore convaincant... Grande première mondiale pour le tennis et pour la télévision, la captation en direct multicaméras et la diffusion en ultra haute définition 4K des matches du court Philippe-Chatrier sont proposées sur le stand de France Télévisions depuis mardi (nos informations du 27 mai et du 3 juin). Nous avons vu cette démonstration hier à Roland Garros… et n'avons pas été convaincus. Pas de problème de fluidité des images, le téléviseur spécifique de 50 pouces avec une fréquence de 60 images par seconde permettant de les recevoir parfaitement. De même les ralentis sont restitués comme sur un téléviseur normal. Mais là où nous attendions une image de qualité exceptionnelle, telle celle présentée à partir d'une bande de démonstration (images lentes) sur l'autre téléviseur 4K (84 pouces, 25 images/s) présent sur le stand, nous avons vu une image dont la qualité ne nous est pas apparue sensiblement meilleure que celle d'un téléviseur HD 1080p. Juste, sur les plans larges, voit-on les spectateurs avec une finesse supérieure. Mais pas ou peu de différence en ce qui concerne les joueurs et le déroulement du match. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 10/19 A noter qu'il nous a été indiqué que le téléviseur présent sur le stand ne rendait pas le service espéré, en Technologies particulier pour le rendu des couleurs. Il devrait être remplacé aujourd'hui. MICROSOFT / SKY : discussions pour vendre la Xbox One avec un abonnement à l'opérateur Microsoft est en discussion avec Sky pour vendre la Xbox One, sa nouvelle console de salon, avec des abonnements au bouquet de l'opérateur, selon le site anglais MCV, qui s'appuie sur « des sources proches du dossier ». La console pourrait faire office de set-top box (STP) ou d'appareil périphérique au décodeur de Sky. Cela permettrait surtout, ajoute le site, de réduire considérablement son prix. Ce dernier n'a pas encore été dévoilé par Microsoft, mais la console nue pourrait être vendue de 400 à 600 euros, le prix maximum envisagé par les sites de vente en ligne comme Amazon. MCV rappelle par ailleurs que Sky propose déjà à ses abonnés une gamme de STP, vendues de 50 à 150 £ (59 à 176 €). Contacté par le site, Microsoft s'est refusé à commenter. Pour rappel, la Xbox One, qui a été présentée le 21 mai, permettra de regarder la télévision en live avec une intégration du second écran en fonctionnant à la façon d'une STP, branchée sur le décodeur du FAI (nos informations du 23 mai). ________________________________ Entreprises : mouvements JUSTINE BANNISTER : conseil sur l'animation pour Shanghai Media Group Justine Bannister, ex-directrice des ventes internationales de PGS Entertainment, prépare le prochain MipCom Junior du groupe chinois Shanghai Media Group (SMG). Selon TBI, elle est chargée des ventes, du marketing et des RP des séries jeunesse et des longs métrages que le groupe, via sa filiale Toonmax, doit annoncer prochainement. SMG veut accroître sa présence internationale sur les 18 à 24 prochains mois et signer de nouveaux projets. Depuis son départ de PGS fin 2012, Justine Bannister est par ailleurs intervenue comme consultante pour la société Panache Animation en France. _____________________________________________Programmes CANAL+ / TELEPARIS : Salut les Terriens ! se poursuit tout l'été, le samedi à 19h40 Salut les Terriens ! (TéléParis), l'émission hebdomadaire en clair de Thierry Ardisson sur Canal+, se poursuivra cet été, chaque samedi à 19h40, dans une version inédite intitulée Summer 2013, a indiqué la chaîne hier. C'est la première fois depuis sa création en 2006 que le magazine reste à l'antenne pendant les vacances. Thierry Ardisson ne proposera pas un best-of mais fera revenir en plateau les invités qui ont marqué la saison qui s'achève. En fin d'émission, il recevra de « grands aventuriers », précise le communiqué, citant : Mike Horn, « l'homme qui a descendu l'Amazone à la nage », ou François Sarano, « l'homme qui nageait avec les requins blancs et les baleines bleues ». L'humoriste Gaspard Proust participe lui aussi à ce Summer 2013. Salut les Terriens ! a réalisé en moyenne 6,7 % de pda cette saison. DISNEY CHANNEL : la fiction musicale sur le surf, sur les chaînes Disney après la première US La nouvelle fiction musicale du groupe Disney, Teen Beach Movie, dont l'action se situe dans l'univers du surf, sera diffusée en avant-première aux Etats-Unis le 15 juillet. Elle sera ensuite programmée sur l'ensemble des chaînes Disney dans le monde. Le lancement de cette fiction originale s'accompagne de plusieurs événements live, de la commercialisation d'une BO surf-rock/pop, de produits sous licence et d'un DVD intégrant une répétition de danse exclusive. Sponsorisé par Honda et Best Western International, le téléfilm sera disponible aux Etats-Unis en amont de la diffusion TV via l'application WATCH Disney Channel et sur watchdisneychannel.go.com. La BO de Walt Disney Records est à précommander sur iTunes, pour une disponibilité le 16 juillet outre-Atlantique. _____________________________________________ Distinctions GULLI : prix du roman 2013 remis au Manoir d'Evelyne Brisou-Pellen Les dix familles membres du jury et leur président Alexandre Jardin ont choisi d'attribuer le prix Gulli du roman 2013 au Manoir : Liam et la carte d'éternité (tome I) d'Evelyne Brisou-Pellen, édité chez Bayard. Le prix a été remis mercredi au Grand Palais par GéraldBrice Viret, directeur délégué des chaînes de télévisions France et international de Lagardère Active, et Alexandre Jardin. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 11/19 Il y a 5 ans dans Satellifax IL Y A 5 ANS DANS SATELLIFAX : Niel/Roux, Free/Orange, Télématin, Kaïseki, Chabalier 2013 vs 2008 : nous reprenons, en les commentant, des articles de Satellifax parus la même semaine de 2008. 02/06/2008 – CLIN D'ŒIL – XAVIER NIEL / DOMINIQUE ROUX : Les 100 mots de l'internet Xavier Niel, le fondateur de Free, et Dominique Roux, professeur à Dauphine et qui a été membre de l'ART (devenue Arcep) de 1997 à 2005, viennent de publier un « Que sais-je ? » aux éditions PUF sur Les 100 mots de l'internet. Un ouvrage bien évidemment sérieux et exhaustif qui constitue en dix chapitres une cartographie de mots dont la quasi-totalité n'existait pas il y a à peine plus de dix ans. Parmi ces dix chapitres, nous avons relevé les titres suivants : « Des performances sans cesse accrues » (triple play, Mimo, HSDPA, UMTS…), « Un nouveau langage et une nouvelle écriture » (chat, blog, peer-to-peer, cookie…), « Des précautions à prendre » (slamming, phishing, cryptologie, hoax…), « Des évolutions permanentes » (ipv4, ipv6, web 2.0, internet des objets…). Mais là où nous avons préféré le livre, c'est dans le chapitre « De nouveaux acteurs ». Dans ce chapitre […], seuls deux fournisseurs d'accès sont mentionnés. Orange bénéficie ainsi de onze lignes […]. Quant à Free, il bénéficie de deux fois plus d'espace (vingt lignes) : on y note que cette start-up « a été rentable dès sa deuxième année d'existence » et que c'est « sans doute l'entreprise la plus innovante dans le domaine de l'internet ». Egalement que c'est cette entreprise qui, « entre autres, sous l'impulsion de son fondateur Xavier Niel a créé et a lancé en 2002 la Freebox, un modem haut débit multifonction, imitée ensuite par tous les autres FAI, qui permet de proposer aux internautes le fameux triple play, c'est-à-dire le téléphone, la télévision [arrivée en décembre 2003 seulement, ndlr] et internet ». […] Rien de faux dans tout ça, Xavier. Et effectivement, vous montrez que ce n'est pas à 2… Mimo (définition du mot p. 48), que l'on s'exprime le mieux ! Commentaire : première édition de ce « Que sais-je ? » en 2008, mis à jour et troisième tirage en 2010. Troisième édition le 28/11/2012. Nous n'avons pas vérifié si le nombre de pages réservées à Free était plus important compte tenu de l'augmentation de sa part de marché et l'arrivée de la téléphonie mobile début 2012. A noter que cet ouvrage centré sur le numérique n'est pas disponible sur Kindle et autres liseuses, alors que plusieurs titres des éditions PUF et de la collection « Que sais-je ? » le sont. Un comble pour un livre qui traite du numérique ! Pour la prochaine édition ? 04/06/2008 – FREE : volonté de distribuer les futures chaînes d'Orange (Article des Echos du mardi 3 juin 2008, repris dans Satellifax du lendemain) L'opérateur de télécommunications Iliad a récemment envoyé une requête écrite à France Télécom pour lui demander la possibilité de distribuer l'ensemble de ses chaînes de télévision et examinera les suites juridiques à donner à une éventuelle réponse négative, a indiqué le directeur général d'Iliad à l'agence Dow Jones. « On a fait il y a quelques jours une demande écrite à France Télécom afin de pouvoir distribuer l'ensemble des chaînes d'Orange, de la même façon que l'on distribue celles de Canal+ », a déclaré Maxime Lombardini. « Il n'est pas possible d'imaginer qu'un opérateur qui a des moyens pareils les utilise pour préempter le marché », a-t-il ajouté. France Télécom a récemment annoncé le lancement prochain de chaînes de télévision basées sur des contenus exclusifs qui ne seront réservées qu'à ses seuls abonnés. Commentaire : tout vient à point pour qui sait attendre. Cinq ans après, ça n'est pas encore fait… mais c'est en cours de finalisation. Dans un environnement bien modifié… 05/06/2008 – FRANCE 2 : projet de déclinaison week-end de Télématin à la rentrée Selon nos informations, France 2 réfléchit au lancement, à la rentrée, de Télématin le samedi et le dimanche. William Leymergie en resterait le producteur exécutif, mais pas le présentateur. La chaîne, que nous avons interrogée hier, nous a confirmé que ce projet était à l'étude, ajoutant qu'aucune décision n'était prise pour l'instant. En interne, on nous indique que cette décision est par ailleurs suspendue à la possibilité ou non de transférer les émissions religieuses du dimanche matin sur France 5, que souhaiterait la direction du groupe, ainsi que l'indiquait cette semaine Le Canard enchaîné. Commentaire : Télématin le samedi, c'est fait. Quant au dimanche, effectivement impossible tant que les émissions religieuses ne sont pas diffusées sur une autre chaîne. Bientôt le retour du serpent de mer évoquant un transfert de ces émissions religieuses sur France 5. Il est vrai que cela fait un moment qu'on n'en a pas entendu parler… 03/06/2008 – UN ŒIL SUR LA PLANETE : Japon, le réveil du sumo ? France 2 a présenté hier lors d'un déjeuner de presse au restaurant Kaïseki, le 21e numéro du magazine de la rédaction Un œil sur la planète, qui sera consacré au Japon. Commentaire : la lecture de cet article nous a rappelé l'excellence de ce déjeuner au restaurant japonais Kaïseki, sans doute le meilleur restaurant japonais de Paris avec un chef qui concocte des créations gustatives exceptionnelles (mais dans un cadre plutôt banal). Et comme le rédacteur de cette rubrique « Il y a 5 ans » fait ce qu'il veut de « sa » rubrique, il sort complètement des sujets audiovisuels pour vous recommander ce lieu (très cher le soir et raisonnable au déjeuner – menu création à 45 euros recommandé – ou à emporter). Kaïseki : 7, rue André-Lefebvre – 75015 Paris _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 12/19 Il y a 5 ans dans Satellifax Tél. : 01 45 54 48 60 – www.kaiseki.com. Remerciements de nos lecteurs acceptés après essai du lieu : [email protected]. Pour info, autodéfinition du restaurant : 竹内寿幸の会席は、限りなく自然に近づくための近代 アート料理法である*. 05/06/2008 – Verbatim : Hervé Chabalier « On parle de l'info, donc des journalistes, donc de ceux qui la ramène[nt ?], euh… je veux dire, l'info. » Hervé Chabalier, président de l'agence Capa, dans l'atelier « La valeur de l'info » du colloque NPA, mercredi 4 juin Commentaire : on a juste voulu terminer la rubrique sur un sourire. Avons-nous réussi ? Joël Wirsztel * Pour nos lecteurs ne lisant pas couramment le japonais : Kaïseki est un nouveau concept de gastronomie, une combinaison subtile de saveurs rarement mises en présence, des créations culinaires audacieuses, avec une exigence : le goût, rien que le goût. _________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. BERTRAND MEHEUT : il prédit plus de 300 M€ de pertes pour beIN Sport (Jamal Henni, bfmtv.com, jeudi 6 juin) Une fois de plus, Canal+ tire à boulets rouges sur beIN Sport. Invité, jeudi 6 juin, de BFM Business, Bertrand Meheut a prédit que les pertes de la chaîne de sport qatarie « vont être supérieures à 300 millions d'euros la première année. Leur ambition n'est pas du tout de faire un résultat économique. C'est regrettable de voir ces dépenses sans fin en face desquelles il n'y a pas de revenus ». Interrogé sur les rumeurs d'un rachat de la chaîne cryptée par le Qatar, le président du groupe Canal+ a jugé que cela ne serait « pas souhaitable », notamment « pour la collectivité », étant donné « le rôle culturel joué par Canal. » […] Interrogé sur un passage de LCI en gratuit, Bertrand Meheut a estimé « que ce serait une très mauvaise idée. Cette décision serait mauvaise, non pas pour protéger i>télé ou BFM TV. Mais, à partir de LCI qui souffre économiquement, il y aurait trois malades. Cela ne me semble pas raisonnable. La taille de la France ne permet pas de justifier économiquement trois chaînes gratuites. Et le CSA n'aurait pas attribué deux fréquences à des chaînes d'information gratuites s'il avait su [qu'il aurait fallu] en donner une autre quelques années plus tard ». Interrogé sur la crise, Bertrand Meheut a expliqué être touché à deux titres. D'une part, au niveau des abonnements à Canal+ et Canalsat. « Le consommateur est très prudent face à ses dépenses, donc nous sommes forcément impactés par la situation économique ». D'autre part, le groupe engrange moins de publicité sur ses chaînes gratuites (i>télé, D8, D17) et dans les tranches en clair de Canal. […] Le patron de Canal+ a donc plaidé pour une « ouverture » de la publicité à la télévision, notamment aux secteurs jusqu'à présent interdits. […] CSA : le projet de loi « ne changera strictement rien », selon un ancien conseiller (L'Opinion, jeudi 6 juin) [Alors que le projet de loi sur l'indépendance de l'audiovisuel prévoit que la nomination des dirigeants de l'audiovisuel public revienne à nouveau au CSA.] […] « C'est un projet qui ne changera strictement rien, le CSA n'a de toute façon jamais désigné quelqu'un qui n'avait pas l'agrément de l'Elysée », s'amuse un ancien membre du collège. […] CSA : des membres inquiets du futur rapporteur Selon Le Point, « certains sages s'inquiètent, en privé, du projet de loi sur l'audiovisuel » qui prévoit de doter le CSA d'un rapporteur chargé d'instruire les dossiers de sanction. « Est-ce à dire que nous n'aurons plus l'initiative des poursuites ? », s'est interrogé un conseiller cité par l'hebdomadaire. CANALSAT : i>télé,Voyage et le bouquet OCS bientôt en HD Selon le site telesatellite.com, plusieurs chaînes vont prochainement passer en HD dans les offres ADSL et satellite de Canalsat : Voyage, « qui devient Voyage HD », i>télé, OCS choc HD, OCS novo HD et OCS géants HD. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 13/19 Revue de presse FRANCE TV : Bruno Patino « bénéficie du désert de cerveaux chez les dirigeants » du groupe (Vincent Monnier, TéléObs, jeudi 6 juin) [Bruno Patino a pris la direction générale déléguée aux programmes de France Télévisions à la fin du mois de janvier.] […] A France Télé, depuis 2010, Patino fait moins de vagues. Sans faire pour autant l'unanimité. Côté numérique, il peut se targuer d'avoir permis au groupe de rattraper son retard en lançant FranceTV info puis Salto et en modernisant Pluzz, le site de télévision de rattrapage. Son bilan à France 5 est également positif mais il est vrai qu'il n'a fait qu'amplifier le succès d'une chaîne bien calée sur ses rails. « C'est sûr qu'en arrivant à France 5, il ne connaissait pas vraiment le monde de la télé mais c'est un esprit vif qui pige vite », explique un producteur. « On le dit brillant, c'est peut-être vrai. Mais il bénéficie aussi du désert de cerveaux chez les dirigeants de France Télé », nuance un salarié. Sur le numérique, certains lui reprochent de s'être entouré de proches comme Jean-François Fogel, Yann Chapellon, Boris Razon, tous déjà de l'aventure du monde.fr. « C'est vrai que cela fait un peu Etat dans l'Etat, explique un syndicaliste maison. Des cadres anciens se sont plaints d'être mis à l'écart. Mais depuis que la presse s'est fait l'écho de leur malaise, les choses semblent rentrées dans l'ordre. » « Ce n'est pas un clan, se justifie Patino. Mais une bande qui s'élargit sans cesse. Pour certains d'entre eux, ils ont des compétences qui font que ce sont les meilleurs à leur poste, des compétences qui n'existaient pas à France Télé. » Depuis qu'il a pris ses nouvelles fonctions, les annonces d'arrêt succédant aux annonces d'arrêt, l'intéressé passerait presque pour le directeur de la fermeture des programmes. « Une antenne ça vit, répond Patino. Mais c'est vrai que nous nous retrouvons dans une période particulière où du fait des contraintes économiques, il y a plus d'arrêts que les autres années. Dans quelques semaines, il y aura aussi des annonces de nouveautés : on s'apercevra que nous sommes dans l'économie, pas l'appauvrissement. » Ce qui ne l'empêche pas d'être assailli par des producteurs en pétard. « Comme chacun d'entre eux se prévaut d'un protecteur politique, explique un proche de Patino, il n'est pas rare que certains émettent des menaces à peine voilées du genre : |Si on tombe, tu tomberas avec nous|. » Et celui-ci de poursuivre : « Il y a deux façons d'exercer le métier de directeur de programmes. Soit vous ouvrez les vannes du tonneau d'or et vous êtes tranquille. Soit vous bousculez les habitudes, et vous vous faites des ennemis chez les producteurs. Je crois que Patino penchera vers cette dernière voie. » MYTF1 CONNECT : jusqu'à une minute de publicité avant de voir une vidéo (David Legrand, PCInpact.com, mercredi 5 juin) […] Depuis plusieurs mois maintenant, les chaînes commencent à livrer bataille sur le terrain du second écran. TF1 est d'ailleurs plutôt bien parti puisque son onglet « Connect » activé pour l'émission The Voice était plutôt bien pensé. […] La chaîne a donc décidé de passer la seconde et d'utiliser MyTF1 Connect pendant les journaux de 13h et 20h. Cela était d'ailleurs prévu dès le départ. […] Il faut dire que les commentaires des émissions sur les réseaux sociaux, Twitter en particulier, explosent. Il sert même désormais de baromètre, au même titre que l'audience, et chaque groupe rivalise d'effets d'annonces pour se déclarer maître incontesté de la « social TV ». Mais derrière tout cela se cachent des enjeux un peu moins nobles et qui ne sont pas forcément dans l'intérêt de l'utilisateur : il faut en effet l'habituer à se rendre sur les applications et les sites maison plutôt que sur les réseaux sociaux qui ne rapportent rien aux chaînes pour le moment. Car il se joue aussi la question de nouveaux formats publicitaires qui échappent au contrôle du CSA. […] Ainsi, on retrouvera dans l'application [consacrée au JT] quelques vidéos diffusées pendant le journal, mais pas l'ensemble des reportages. Sur chacune d'entre elles : 25 secondes de publicités à chaque nouvelle lecture. Surprise, il y en a aussi une sur le live qui peut atteindre selon nos essais les 50 secondes. En effet, le CSA ne peut nullement intervenir sur les volumes publicitaires imposés par ce genre d'applications et les chaînes se font plaisir. Si vous étiez habitué à ne pas voir de publicité pendant le JT, ici, cela sera bien différent. […] Notez enfin que le lancement de la septième saison de Secret Story approchant, l'équipe de MyTF1 ne pouvait pas ne pas proposer un dispositif spécifique. Cette année, un « Before » a donc été lancé dès 13h aujourd'hui, permettant de découvrir les candidats, mais aussi les premiers éléments de la maison via un site en ligne ou une section dédiée dans les applications du groupe. […] En effet, Secret Story, et large public oblige, le volume publicitaire est encore augmenté d'un cran. Nous avons ainsi relevé un maximum de près de 60 secondes avant la lecture du live. […] __________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1214 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax, Satellimag et Satellinet : Joël Wirsztel Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 705 €, 1 an 2 590 € Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Stéphane Boulan, Franz Durupt, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat de rédaction : Muriel Teissier du Cros, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 18e année de publication – © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 14/19 Revue de presse FRANCE TELEVISIONS : le groupe ausculte les réseaux sociaux avec Linkfluence (Vincent Berdot, 01 Business, jeudi 6 juin) [Après avoir essayé plusieurs outils de veille du web pour mesurer son audience sociale, France Télévisions a opté pour l'outil d'e-réputation de Linkfluence.] […] Aujourd'hui, ces expérimentations ont fait place à un service unique de veille, capable de rendre les mêmes services et de fournir les mêmes indicateurs que ceux élaborés depuis 2009. Le choix s'est porté sur l'outil d'eréputation de Linkfluence, déployé depuis quelques semaines. Le ticket d'entrée de ce type de solution est d'environ 100 000 euros. « Conversations, commentaires, billets, articles, tonalités des contenus, engagement des internautes… Le principal intérêt de cette plate-forme consiste à regrouper en un seul service l'ensemble des informations », précise Myriam L'Aouffir [la responsable du social media marketing de France Télévisions]. […] Avec Linkfluence, le groupe audiovisuel effectue trois autres nouveaux types de veille, à commencer par un système d'alerte. Un dirigeant se retrouve critiqué sur le web ? Une émission suscite un nombre anormalement élevé de commentaires sur sa page Facebook ? Le système envoie alors un SMS ou un courriel à Myriam L'Aouffir qui, en fonction de l'ampleur de l'événement, relaye en interne ou surveille de près l'évolution des conversations. […] Au final, la veille menée par France Télévisions laisse entrevoir des usages extrêmement variés, mais qui restent encore à imaginer, tant la discipline est encore jeune… Elle a néanmoins donné lieu à plusieurs sortes d'initiatives, comme la mise en avant des ambassadeurs. « Les dix internautes les plus actifs autour de l'émission Silence, ça pousse ! de France 5 ont été invités à assister à l'émission et à visiter le jardin de l'animateur en Normandie », raconte Myriam L'Aouffir. […] Dernier domaine sur lequel ces indicateurs sociaux auraient un impact : le marché publicitaire… « Ce n'est qu'une piste, nuance Myriam L'Aouffir, mais certains se demandent dans quelle mesure l'audience sociale de nos émissions serait un argument de négociation du prix de la publicité. » […] ________________________________________________Verbatim VERBATIM : A. Filippetti, M. Lombardini, A.Weill, C. Nick, N. Paolini, B. Patino, B. Meheut… « Il me semble que les télécoms ne sont pas forcément demandeurs de ces fréquences. » Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, au sujet de l'affectation des fréquences de la TV hertzienne (bande des 700 MHz) au secteur télécom, Libération, mercredi 5 juin « Les télécoms ont un ardent besoin des fréquences 700 MHz, pour des raisons qui sont aisément compréhensibles. » Maxime Lombardini, dg d'Iliad, au sujet des fréquences de la TV hertzienne (bande des 700 MHz), lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Je vais faire comme Alain et je vais venir avec mes réponses » Maxime Lombardini, dg d'Iliad, évoquant les propos d'Alain Weill, pdg de NextRadioTV, qui, s'exprimant le premier lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin, n'avait, ni répondu à la question posée, ni même traité le sujet de la table ronde à laquelle il participait « Peut-on imaginer que, dans 5 ans, nos smartphones ne fonctionnent pas parce qu'on a une exception culturelle formidable ? » Maxime Lombardini, dg d'Iliad, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « La première régie publicitaire en France, cette année, devant TF1, sera Google. » Maxime Lombardini, dg d'Iliad, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Si le choc de simplification pouvait atteindre le secteur de l'audiovisuel, ce serait une avancée importante. » Alain Weill, pdg de NextRadioTV, au sujet de l'ouverture de la publicité aux secteurs interdits à la télévision, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Nous indiquons au CSA que nous serons candidats pour une nouvelle chaîne sur la TNT, BFM Business TV, qui ne perturbera pas le marché. » Alain Weill, pdg de NextRadioTV, à propos d'une éventuelle consultation pour une nouvelle chaîne TNT, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Je trouve ahurissant d'entendre parler d'une extension de la TNT. On va encore produire des documentaires à 5 000 euros comme vous les payez à l'heure, ce qui finance à peine deux jours de montage. » Christophe Nick, producteur indépendant, en réponse aux propos d'Alain Weill, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 15/19 Verbatim « On ne peut pas s'abriter derrière une ligne Maginot qui va être emportée et nous avec. » Nonce Paolini, pdg du groupe TF1, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Je vous propose d'atterir. Le rapport Plancade est fondateur pour la fiction française. » Nonce Paolini, pdg du groupe TF1, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Je ne veux pas que la fiction française soit le Titanic de la télévision. » Nonce Paolini, pdg du groupe TF1, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « La marque de succès de la fiction française, c'est quand elle sera piratée ; ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. » Nonce Paolini, pdg du groupe TF1, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Un village français a largement été piraté. » Jean-François Boyer, qui a produit cette série via sa société Tetra Média, en préambule à une question qu'il a posée, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Certains m'ont interdit de parler avec Google parce que c'est le diable et, depuis, ont signé des chaînes avec YouTube. » Bruno Patino, directeur général délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques de France Télévisions, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Tout le monde voudrait donner tout gratuit aux Français, moi aussi. » Bertrand Meheut, pdg du groupe Canal+, à propos du sport à la télé, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Il y a 25 chaînes gratuites aujourd'hui ; je vous prédis qu'il y en aura bientôt bien moins. » Bertrand Meheut, pdg du groupe Canal+, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Le modèle de la télévision gratuite commerciale est un modèle remarquable. » Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Je le promets à Olivier Schrameck, on donnera volontairement des sous au CNC si on nous donne une chaîne de téléachat. » Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « J'aime bien Nicolas aujourd'hui parce que là, il ne se fait pas passer pour la Cosette du PAF. » Pascal Rogard, président de la SACD, s'adressant à Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Autour de la table, il n'y a que des gentils. Les méchants ne sont pas là. » Pascal Rogard, président de la SACD, visant les géants américains de l'internet et la commission de Bruxelles, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « On peut sortir quelque chose qui a de la gueule. » David Assouline, sénateur (PS) et vice-président de la commission des Affaires culturelles du Sénat, à propos de la prochaine loi sur l'audiovisuel public, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « Nicolas, vous savez que dans notre communauté professionnelle, on vous appelle Monsieur Tout : tout gagner, tout avoir, tout contrôler, et ne rien partager et a fortiori ne rien réguler. » Fabienne Servan-Schreiber, pdg de Cinétévé (Uspa), s'adressant à Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6, lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin « La formidable réforme de 2009 qui a voulu donner plus d'audace aux programmes de prime time de France Télévisions, je suis désolé de vous le dire au nom de presque tous les réalisateurs, producteurs et auteurs, nous n'avons pas vu la différence. » Fabienne Servan-Schreiber, pdg de Cinétévé (Uspa), lors des Assises de l'audiovisuel, mercredi 5 juin _________________________________________________ Agenda LES EMISSIONS ET INVITES MEDIA DU WEEK-END La Médiasphère (LCI), vendredi 11h10 (+15h10, dim 10h10) – l’Hebdo des médias (i>télé), dimanche 11h45 (+14h05, 18h05, 21h35) – Médias le magazine (France 5), dimanche 12h35 _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 16/19 Agenda AGENDA MEDIAS : événements et conférences des prochaines semaines lun. 10 au sam. 15 juin lun. 10 juin 14:30 Festival international du film d'animation d'Annecy. Coalition française pour la diversité culturelle, débat sur le thème « Exception culturelle : 2.0 ou retour à zéro ? ». Contact : 01 40 23 45 11 mar. 11 juin 09:30 RTL, petit déjeuner de présentation des programmes de l'été. Contact : 01 40 70 43 17 16:00 (Annecy / Festival) Fête du cinéma d'animation, conférence de presse de présentation de la 12e édition. Contact : 01 40 23 08 13 17:00 (Strasbourg) Créateurs européens, conférence de presse au Parlement européen en faveur de l'exclusion des services audiovisuels de l'accord de commerce UE-EU. C.: [email protected] mer. 12 au ven. 14 juin Marché international du film d'animation d'Annecy. mer. 12 juin 08:30 Fondation France Télévisions, présentation à la presse des actions et des nouveaux axes d'intervention. Contact : 01 56 22 56 46 17:30 (Annecy / Mifa) Pôle Image Magelis, cocktail 18:30 (Annecy / Mifa) France Télévisions, conférence de presse sur les programmes jeunesse du groupe. Contact : 01 56 22 81 60 jeu. 13 juin 11:30 (Annecy / Mifa) Gulli / Canal j / TiJi, conférence de presse sur les programmes jeunesse. Contact : 01 56 36 53 36 12:15 (Mifa / Annecy) Lagardère Active / SPFA, présentation du palmarès de la 12e édition des Espoirs de l'animation. Contact : 01 56 36 53 36 12:30 (Annecy / Mifa) Arte, déjeuner Court-circuit. 14:30 (Annecy / Mifa) TF1 / Tfou, conférence de presse sur Tfou d'animation / Le challenge Tfou, suivie du Campus Tfou. 16:00 (Annecy / Mifa) SPFA, conférence de presse « L’animation française face aux évolutions du paysage audiovisuel ». Contact : 01 40 53 23 00 19:00 (Annecy / Mifa) Groupe Canal+, point sur les nouveaux de Canal+ family, Télétoon+, Piwi+. Contact : 01 71 35 24 59 lun. 17 juin 8e édition de l'université d'été du SNPTV. Contact : 01 41 41 43 21 18:30 SACD, remise des prix SACD 2013. Contact : 01 40 23 45 11 mar. 18 et mer. 19 juin Cross Video Days à Paris. Contact : [email protected] mar. 18 juin 09:00 France Culture, petit déjeuner de presse de présentation de la grille d'été et du dispositif pour les 50 ans de la radio. Contact : [email protected] 11:00 Arianespace, conférence de presse. Contact : 01 60 87 60 15 11:30 SES, conférence de presse sur le thème : « La Ultra HD à la télévision, c'est pour demain ». Contact : 01 44 17 00 37 mer. 19 juin 08:30 Festival Futur en Seine / Items International / Cabinet Samman, table ronde « 4G : quelle stratégie pour un véritable décollage ? ». Contact : 01 46 42 48 76 09:00 TF1, première édition des Vodays. Contact : 01 41 41 32 91 jeu. 20 juin NPA, colloque sur le thème « Le numérique facteur de sortie de crise ? » 08:30 Canal j / TiJi, présentation des temps forts de la rentrée 2013-2014. Contact : 01 56 36 55 75 16:30 Chaînes Disney, conférence de presse sur les nouveautés de la saison 2013-2014. Contact : 01 64 17 21 00 mar. 25 au ven. 28 juin Sunny Side of the doc à La Rochelle mar. 25 juin 08:30 EBG, assemblée générale consacrée à l'économie numérique avec, notamment, Stéphane Richard, pdg de France Télécom (8h45), Xavier Niel, président de Free (9h45) et le ministre Arnaud Montebourg (10h20). Contact : [email protected] jeu. 27 juin 08:30 June / MCM, présentation des temps forts de la rentrée 2013-2014. mer. 3 au sam. 6 juil. Evénement Série séries, à Fontainebleau jeu. 4 juil. APA, 10e Journée de la création, à Fontainebleau. Contact : 01 43 40 30 97 jeu. 11 et ven. 12 juil. Le Rendez-vous de la coproduction rhénane à Strasbourg. Contact : 03 88 60 95 89 dim. 8 au jeu. 12 sept. Le Rendez-vous de TV France International à Biarritz mar. 17 au ven. 20 sept. Forum Cartoon à Toulouse sam. 5 et dim. 6 oct. MipCom Junior à Cannes lun. 7 au jeu. 10 oct. MipCom à Cannes AGENDA PROGRAMMES : présentations des prochaines semaines mer. 19 juin 14:30 France 3, conférence de présentation d'Un village français, saison 5. Contact : 01 56 22 75 20 _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 17/19 Focus sur... Focus sur… Delante TV Attention Les focus sont exclusivement disponibles dans la version de Satellifax adressée aux abonnés. ou en achat à l’unité. Informations abonnement : Véronique Olasz 01 40 29 47 48 / [email protected] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 7 juin 2013 18/19 Zoom programme Chaque semaine, nous analysons l’historique et l’évolution des audiences d’un programme qui revient à l’antenne pour une nouvelle saison. SECRET STORY Attention Les « Zoom programme » sont exclusivement disponibles dans la version de Satellifax adressée aux abonnés. ou en achat à l’unité. Informations abonnement : Véronique Olasz 01 40 29 47 48 / [email protected] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences le jeudi 20 juin 2013 en partenariat avec de 9h à 17h30 Maison de la Chimie 28, rue Saint-Dominique, Paris 7e 17e édition #colloquenpa LE NUMÉRIQUE, FACTEUR DE SORTIE DE CRISE ? De nombreuses sociétés sont déjà inscrites au Colloque NPA, Assemblée Nationale CNIL INA Coyote Numéricable Merapar Media & Broadcast Technologies M6 Web Samsung TMC Regies Seentalk Le Nouvel Obs Visiware Cap Digital Orange Equidia Sénat NRJ CNC TDF TousCoProd Love my TV Imaginove Plurimedia ESSEC Centre-France La Montagne Technicolor Calligram Plinkers Wilhelm & Associés France Télévisions AFP KAPT CSA Out Brain Canal + Making prod Fair Play Interactive SCAM M6 Youtube SFR Warner Bros. France Auchan Sophia Publications Remics & Cie BPI CM-CIC Securities DGMIC SEVN Arquiva Terrafemina SOS Insertion et Alternatives Gedeon Hubee 3SI Renault ARCEP RTL Metro France Vidéo Futur Entertainment Group SACEM Bouygues Telecom Netgem 6TER Hi-Media Pro Cultura FDJ Cocottes Minute Productions Prisma Media Lagardère Entertainment Reed Business Pages Jaunes L’Equipe Le Figaro Omnicom Media Group Eutelsat CT Partners Yacast Mission Très Haut Débit LeKiosk Club des Annonceurs TF1 FFTélécom ... venez vous aussi assister aux débats en profitant du TARIF SPECIAL de 450 € HT pour toute inscription avant le lundi 10 juin inclus (au lieu de 850€HT) Avec les interventions d’Aurélie Filippetti, Delphine Ernotte Cunci (Orange), Olivier Schrameck (CSA)... 9:15 Services et plates-formes numériques au cœur de l’innovation avec Paul-François Fournier (BPI), Fabienne Fourquet (Canal +), Joseph Haddad (Netgem), Véronique Morali (Terrafemina), Christophe Muller (YouTube), Olivier Abecassis (TF1), Louis Van Proosdij (Fair Play Interactive) et Laurant Weill (Visiware) 10:30 Transformation des grands médias avec Christopher Baldelli (RTL), Pierre Conte (Figaro Médias) et Bruno Patino (France Télévisions) 11:15 Mission Lescure : quelles suites ? Pour quel objectif ? Dans quel calendrier ? avec Manuel Alduy (Canal+), David Assouline (Sénat), Jean-Michel Counillon (TF1), Emmanuel Durand (Warner Bros. France), Emmanuel Gabla (CSA), Olivier Henrard (SFR), Laure de La Raudière (Assembée nationale), Hervé Rony (Scam) et Jean-Noël Tronc (Sacem) 14:15 Le très haut débit fixe et mobile, opportunité de reprise de valeur sur les marchés numériques ? avec Franck Abihssira (Bouygues Telecom), Pierre-Jean Benghozi (Arcep), Antoine Darodes (Mission Très Haut Débit), Olivier Huart (TDF), Michel de Rosen (Eutelsat) et Jérôme Yomtov (Numericable) 15:45 Monétisation de l’audience Industries des contenus : quelles sources de revenus au-delà de l’audience ? avec Bertrand Beaudichon (Udecam, Omnicom Media Group France), Pierre Bersagol (UDA, Auchan), Julien Billot (PagesJaunes), Stéphanie Hospital (Orange), Robin Leproux (M6), Xavier Spender (L’Équipe 24/24), Denis Terrien (3SI) et Cyril Zimmermann (Hi-Media) BULLETIN D’INSCRIPTION : 450 € HT** pour toute inscription au Colloque NPA avant le vendredi 7 juin (au lieu de 850€HT) Raison sociale : _____________________________________ Adresse de facturation : __________________________________________________ Nom : _____________________________________________ Prénom : ______________________________________________________________ Fonction : __________________________________________ Nombre de participants : ___________ Tél. : ___________________________ E-mail : ____________________________________________ Date, signature et cachet de la société *sous réserve **déjeuner inclus, à retourner à NPAContact Conseil : et informations : [email protected] - 01 74 71 43 80 par e-mail à : [email protected] – par fax au 01 41 31 08 51 – par courrier : 102-104, avenue Edouard-Vaillant, 92100 Boulogne Billancourt