Les business center : un retour vers le futur s`impose

Transcription

LeCourrier.es
Numéro 81 – Mars/Avril 2016 | 15.000 exemplaires | Esp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 Sfr
Pénurie d'actifs en vue ?
par PHILIPPE CHEVASSUS
IL FAUT SE dépêcher. L'immo-
bilier espagnol n'attend plus les
investisseurs et le rapport de
force a radicalement changé. Il
y a encore 24 mois, lorsqu'un
intermédiaire lançait une requête d'immeuble à racheter
Les millionaires préfèrent
Madrid
sur le marché, la moitié des
intermédiaires venaient à lui.
Tout était à vendre et tout le
monde vendait de tout.
Aujourd'hui, les bons produits se rarifient. Les propriétaires refusent de signer
des mandats de vente et les
prix se négocient de moins
en moins, au maximum 15%.
Sauf lorsque les propriétaires
affichent un prix excessif, bien
au-dessus du marché.
Madrid par exemple est la capitale européenne la plus en vue
pour investir. On y trouve encore des immeubles à réformer
à moins de 3000 euros le m2.
Encore faut-il y avoir accès. Ce
qui est off market reste acces-
sible mais se fait de plus en plus
rare. Ce qui est en agence est
hors de prix, cannibalisé. D'autant plus pour les investissements immobiliers très élevés.
On pourrait supposer que
l'instabilité politique freine les
investisseurs. On assiste pourtant à une situation radicalement différente : il est encore
possible de négocier (un peu)
et devancer les investisseurs
locaux encore frileux. En regardant à 5 ou 10 ans, un immeuble racheté à moins de
3000 euros le m2 pourrait en
valoir le double voire le triple.
Les politiques déménagent, pas
les immeubles et encore moins
le soleil...
Les groupes hôteliers
à l'assaut du Marché
Alternatif Boursier
Business Center : le retour
vers le futur s'impose
HelloMyGuide.com, la startup hispano-française
Les secrets de la Sierra de
Madrid
Une étude du cabinet Knight
Franck révèle que les plus
riches ont tendance…
Plusieurs chaînes hôtelières envisagent de s'introduire…
Ce qu'on aime à Madrid, c'est
que la capitale espagnole a su
garder son aspect…
Une centaine de convives était
présent pour un événement hispano-français organisé…
Trop nombreux sont les français de Madrid qui sous-estiment ce qui se passe…
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BUSINESS
| No 81
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BUSINESS
| No 81
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Les millionaires
préfèrent Madrid
à Barcelone
Une étude du cabinet Knight Franck révèle que les plus riches
ont tendance à s'installer davantage dans la capitale espagnole
que dans la cité catalane.
par AURELIE CHAMEROIS
SELON LE RAPPORT annuel The
Wealth Report 2016 publié par le cabinet Knight Franck, environ 1500
grandes fortunes (patrimoine supérieur
à 30 millions de dollars) vivent aujourd'hui en Espagne. Parmi elles, 467
résident à Madrid, et 227 à Barcelone.
Des chiffres en baisse de 14% dans la
capitale espagnole et de 48% dans la
ville catalane. Le pays compte aussi
191 personnes dont la fortune dépasse
les 100 millions de dollars et une petite
vingtaine de milliardaires.
La baisse du nombre de grandes for-
tunes en Espagne, qui avoisine les 10%
sur l'ensemble du territoire, suit une
tendance mondiale, expliquée, selon
Knight Franck, par l'incertitude économique, la chute continue des prix du
pétrole et la crise des liquidités en dollars. Les perspectives sont toutefois optimistes. Le rapport prévoit au cours des
dix prochaines années une hausse de
15% des grandes fortunes en Espagne,
et de 41% au niveau mondial.
Investissements dans la pierre
Madrid est également l'option privilégiée
par les multi-millionaires (patrimoine de
plus de 10 millions de dollars) et les millionnaires (patrimoine de plus d'un mil-
lion de dollars) qui y sont environ deux
fois plus nombreux qu'à Barcelone.
Le rapport souligne que ces grandes
fortunes sont particulièrement friandes
d'investissements immobiliers, tant
résidentiels que commerciaux, « 
une
valeur refuge ». Madrid a ainsi connu
d'importantes opérations sur le secteur
résidentiel cette année, avec notamment
l'acquisition de Recoletos 13 par des
investisseurs vénézuéliens (19 millions
d'euros), l'achat de Paseo de la Castel-
lana 64 par les anciens propriétaires des
supermarchés Caprabo (13,5 millions)
ou encore celui du Paseo de la Habana 75
par la famille Masaveu (10,8 millions).
La forte demande pour le secteur résidentiel haut de gamme à Madrid et
Barcelone a d'ailleurs eu un fort impact
sur les prix. L'indice international d'habitation résidentielle (PIRI) révèle ainsi
des hausses dans les actifs résidentiels
de luxe de 5% à Madrid et Ibiza, 3,3% à
Barcelone et 2,8% à Marbella.
Les groupes hôteliers à l'assaut du
Marché Alternatif Boursier
Plusieurs chaînes hôtelières envisagent de s'introduire sur le Marché Alternatif Boursier de Madrid (MAB) et six d'entre elles y travaillent déjà sérieusement. De nouvelles alternatives voient le jour pour favoriser les investissements.
ment pour séparer l'activité hôtelière de
l'activité patrimoniale.
PLUSIEURS SOCIÉTÉS D'INVESTISSEMENT immobilier cotées (SIIC)
Des alliances multi-marques
issues de groupes hôteliers préparent
cette année leur entrée au MAB. C'est
le cas de Bay, SIIC créée par Hispania
et Barceló et comptant 16 hôtels de vacances et deux centres commerciaux.
Le groupe Millenium étudie également
la possibilité de créer une SIIC, avec
pour objectif d'investir 300 millions
d'euros, qui pourraient aller jusqu'à 500
millions tant pour le segment vacances
que pour l'urbain.
Ce type de société intéresse de plus
en plus de groupes hôteliers, quelle que
soit leur taille. Il s'agit pour ces entreprises d'une nouvelle alternative pour
obtenir des liquidités et ainsi poursuivre
une stratégie de croissance, mais égale-
Pour les SIIC (socimis en Espagne), le
Marché Alternatif Boursier est une excellente rampe de lancement. Trois des
SIIC déjà introduites sont des sociétés
hôtelières : Promorent, Obsido et Trajano. Et six nouvelles devraient s'y ajouter au cours des prochains mois. « La
socimi est un montage que doit étudier
chaque structure qui travaille dans le
secteur immobilier », conseille Antonio
Fernández Hernando, président du cabinet de conseil espagnol Armabex, spécialisé dans ce type de sociétés.
Les groupes hôteliers étudient par
ailleurs d'autres options pour attirer
les investisseurs, comme la création de
joint-ventures. C'est le cas de l'entreprise espagnole Melià, qui a créé une
structure avec Starwood Capital, à qui
elle a vendu un portefeuille de six établissements pour 176 millions d'euros.
Selon plusieurs experts du secteur, le
futur de telles sociétés passe par des ac-
cords multi-marques, ce qui se pratique
déjà aux Etats-Unis. Mais pour l'Espagne, le phénomène est encore nouveau. Il devrait se consolider au cours
des prochaines années.
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BUSINESS
| No 81
Les business center : un retour
vers le futur s'impose
Ce qu'on aime à Madrid, c'est que la capitale espagnole a su garder son aspect authentique de grand village. Mais son conservatisme
est dure à gérer parfois dans les affaires, et dans le domaine des locations de bureaux pour les PME, c'est une véritable catastrophe.
On en est encore dans les années 90...
THOMAS ARRIVE TOUT droit de Berlin, il a baigné pendant 5 ans et demi
dans un écosystème de start-up, de hubs
IT et des business centers dignes de ce
nom entre Berlin et Kiev, où il y développait ses activités. De grands hangars
avec une décoration type loft et openspace avec des bureaux privés si besoin.
Un classique dans le nord et l'Est de
l'Europe.
Lorsqu'il arrive à Madrid avec une
stagiaire de fin d'étude au poste d’assistante développement et communication,
c'est pour monter la filiale de sa propre
entreprise.
Il a levé un peu plus de 8 millions sur
Berlin et a pour ambition de s'occuper
des marchés hispaniques (Espagne et
Amérique latine) à partir de la capitale
espagnole, un marché de 500 millions
de consommateurs que ses investisseurs
veulent séduire... »
Sa première démarche : trouver un
spot de travail dans un quartier dynamique et retrouver un petit écosystème
local. Thomas s'était donné 2-3 jours
pour cela. Il n'a pas été déçu.
Des business center totalement décalés des écosystèmes de start-up.
Tout d'abord, les Business centers à
Madrid sont tout simplement hors de
prix pour le service proposé. La majorité d'entre eux sont situés autour de la
Castellana (le boulevard des multinationales espagnoles et étrangères). Pour
une salle de 2 ou 3 personnes de 15m2
il faut compter en général entre 600 et
1500 euros par mois.
La réception manque d’élégance, les
standardistes parlent à peine l'anglais
et sont indisponibles dès le vendredi
15h en général. Quant à la décoration,
c'est digne des années 90. Au mieux :
des meubles Ikea. Au pire : du violet et
des murs blancs noircis. Bonjour l'originalité.
Aucune action de networking n'est
proposée pour les occupants de ces
centres en général. Or, si 50 entrepreneurs ou filiales partagent un même espace, pourquoi ne pas organiser des rencontres hebdo entre eux ? Tout le monde
peut y gagner : « Avant j'étais dans un
business center à Londres, les gestionnaires organisaient chaque semaine,
avec ceux qui le souhaitaient, un verre
de networking dans le hall principal.
Cela permettait d'échanger et de s'entraider. Quitte à sous-traiter un service
informatique, c'est encore mieux s’il est
sur place » s'exclame Sam, un Belge qui
désespère dans un business center de
Madrid depuis 2 ans.
Quant à celui qui recherche une décoration plutôt sympa il va avoir du mal.
Paradoxalement, Barcelone offre
bien plus d'espaces modernes pour les
jeunes entrepreneurs et avec à des prix
raisonnables. Dans la plupart des cas,
les business centers sont des franchisés
gérés par une famille locale. Bilingue
au mieux. Sauf les internationaux. Et
l'ambiance y est souvent bizarre et pas
très professionnelle. Des hubs bien trop
bobo pour abriter du serieux.
L'option 2 pour les start-uppeurs est
donc de s'orienter vers les hubs. Ces
espaces de coworking sont des lieux
d'accueil, de travail et de rencontre pour
les entrepreneurs, porteurs de projets et
d'idées novatrices, en quête de partage.
Ils sont apparus il y a à peine 3 ans à
Madrid dans le quartier de Malasaña
et de Chueca principalement. Il n'y en
avait quasiment aucun avant alors que
le net existe depuis plus de 20 ans.
Les prix oscillent entre 150 et 400 euros mensuel par poste de travail. Vous
venez le matin ou quand vous le souhaitez avec votre portable et vous partagez
le bureau. Il y a aussi des formules selon
le temps passé. Pratique.
Plutôt fréquenté par des « autonomos » (autoentrepreneurs), la formule,
est assez séductrice car peu gourmande
en capital. En effet, un business center
traditionnel vous demandera 2 mois de
caution plus un mois de loyer, soit quasi
3000 euros comme ticket d'entrée.
Le hub, lui, demande généralement
un mois de caution pas plus et reste bien
plus flexible sur les modes de paiement.
Quand on sait que pour un entrepreneur
la tréso est le nerf de la guerre, l'argument est de taille. Mais voilà, le public
des hubs est le problème pour les entrepreneurs étrangers ambitieux : il s'agit
dans 90% des cas de créatifs bruyants
de 25 ans, des designers ou des étudiants
bobo qui tentent de lancer un projet dans
le « social » ou la « green-economy ».
Tissant très rapidement des contacts
avec les autres occupants, il est fréquent
de voir se transformer les espaces communs en cours de récré si ce n'est pas
en cantine. Car à midi, la majeure partie des occupants, faute de budget pour
aller au restaurant, se font réchauffer
leur gamelle et les odeurs de nourriture
avec une envahit les couloirs et les salles
privés comme ce petit hub de la Calle
Hortaleza qui se transforme en pension-
na entre 13h et 16h.travailler tranquillement, même dans une salle fermée. Et si
vous recevez des clients potentiels entre
midi et 14h, il va vite comprendre où
vous êtes. Si vous devez visiter un hub
pour y louer un bureau, faites-le entre
14het 16h, vous y verrez ses entrailles.
Si la mise en contact avec les autres est
ce qui est vendu, là aussi les contacts établis ne seront certainement pas vos plus
grands clients ou investisseurs.
Des bureaux en propres alors ?
Alors, ce que thomas décida de faire
après avoir fait le tour de la question et
tester un peu de tout pendant quelques
temps après la crise, c'est d'opter pour
un bureau en propre. Là aussi les surprises sont de taille.
Depuis que plus de 1500 entreprises
ont fui la Catalogne et ses ambitions
séparatistes pour Madrid ces dernières
années, l'offre est pauvre et très limitée
en centre-ville...
L'assistante de Thomas lui conseille
alors de concentrer ses recherches dans
un quartier assez avant-gardiste de Madrid, Chueca, qui n'est pas forcément un
quartier d'affaires ni de résidence chic,
mais qui a le mérite de voir naitre les
derniers concepts de la capitale, dans
la gastronomie entre autres. Et d'être
vraiment au cœur de la capitale et très
dynamique matin et soir. Les prix y
sont abordables encore. Il y trouve
donc un superbe deux pièces de 50 m2,
blanc, avec cheminée, minimaliste et
surtout très ensoleillé toute la journée.
Tout proche du Mercado San Anton en
plus. Et tout cela pour seulement 900
euros par mois. Ce que demande n'importe quel business center pour 2-3
personnes. Mais là, Thomas peut facilement y mettre 6-7 personnes dans de
bonnes conditions.
Non meublé, il décide de faire fabriquer ses propres meubles en bois par
un menuisier de la Sierra de Madrid
qu'il trouve sur milannuncios.com. Une
table en bois rustique de 3 m de long
pour 400 euros fera la table principale
qu'il va partager avec son assistante
mais aussi y faire ses réunions avec ses
clients. C'est bien mieux qu'une table
Ikea ou de bureaux classique. Déjà c'est
du sur mesure mais en plus c'est convivial et design. Son bureau sera enfin représentatif de ses idées et de ses projets
pour Thomas. Il ne lui reste plus qu'à
organiser lui-même ses soirées networking dans le quartier et utiliser sa propre
décoration comme image corporate de
son site internet. Mais Thomas est plus
détendu qu'à son arrivée car il ne faut
jamais oublier qu'on peut passer plus de
temps au bureau que dans son lit et que
l'espace de travail est aussi une forme
d'expression, comme ses rêves…
DIFFUSION
| No 81
Retrouvez Le Courrier d’Espagne
sur les vols hispano-français …
Air Europa :
 9 Vols quotidiens Madrid-Paris (allers-retours)
 3 vols quotidiens Madrid-Bruxelles (allers-retours)
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6 vols quotidiens Madrid-Paris
5 vols quotidiens Madrid Barcelone
Salle VIP Madrid (tous les jours)
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Grâce à cette distribution, Le Courrier d’Espagne touche
80% des décideurs qui circulent entre les deux pays.
5
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BUSINESS
| No 81
Hard Rock souhaite investir 2,5 milliards dans
BCNWorld
par EUROPA PRESS/
traduction S. MARZELLIER
LA GENERALITAT A assuré que les di-
rigeants de l'entreprise de loisirs Hard
Rock a confirmé « l'intérêt de la multinationale dont le siège est sis à Orlando,
d'installer un Centre Touristique Intégré (CTI) » dans le complexe prévu à
Vila-seca et Salou (Tarragone), connu
comme BCNWorld, qui représentera un
investissement de 2,5 milliards d'euros,
sans que l'administration catalane doive
effectuer de débours quelconque.
D'après un communiqué du Govern,
le Président Carles Puigdemont et le
Vice-président et Conseiller pour l'Économie Oriol Junqueras, ont rencontré
aujourd'hui le Président de Hard Rock,
Hamish Dodds, ainsi que son Vice-président, Nelon Parker, afin d'analyser
l'avancement du projet de centre récréatif touristique.
Cette rencontre s'est tenue à la demande de la société, « dans le but d'informer le Govern du projet » que l'enseigne
nord-américaine prévoit dans la région,
et afin que l'Exécutif catalan les informe
des progrès administratifs du projet.
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BUSINESS
| No 81
7
De nouveaux totems publicitaires
dans les rues de Madrid
La rénovation et la gestion du mobilier urbain de la ville de Madrid ont été adjugées à Clear Channel pour une durée de douze ans.
L'ENTREPRISE AMÉRICAINE A
donc raflé le contrat au français
JC Decaux, qui gérait le mobilier urbain de la capitale depuis
1994. Clear Channel se chargera du design, de la fabrication,
du montage et de l'exploitation
de 2 000 nouveaux éléments de
mobilier urbain pour l'insertion
de publicité, et notamment les
célèbres « chirimbolos », fameux totems répartis aux quatre
coins de la capitale espagnole.
Clear Channel devra réaliser
un investissement initial d'environ 24 millions d'euros et
payer une somme fixe à la mairie de Barcelone durant les 12
prochaines années, une somme
qui ne sera pas inférieure aux
118 millions d'euros initialement prévus. L'entreprise devra
également reverser un pourcentage des revenus générés
par la vente de publicités sur la
voie publique.
Le contrat prévoit aussi la
rénovation de 1 450 panneaux
double face, 190 conteneurs
de recyclage de verre et 164
colonnes. En nouveauté, il incluera par ailleurs l'installation
de 300 supports avec écrans
numériques, 350 points wifi et
50 toilettes publiques.
Une source de revenus pour
la ville
La mairie a tenu à communiquer sur les bénéfices du contrat
pour les habitants : « c'est un
contrat sans aucun coût pour
les Madrilènes, au contraire,
avec ce nouveau contrat, il rapportera à la ville deux fois plus
que le contrat actuel ».
L'équipe de Manuela Car-
mena a par ailleurs assuré que
le nouveau mobilier urbain
serait « respectueux de l'environnement et innovant quant
à l'incorporation des nouvelles
technologies ». Les canaux de
Acciona s'adjuge le 'macro contrat'
de Renfe
par EUROPA PRESS/
ACCIONA S'EST ADJUGÉE le contrat
de prestation de services de nettoyage
de Renfe au cours des deux prochaines
années, d'un montant de 111 millions
d'euros, d'après les informations recueillies par Europa Press auprès des
sources du secteur.
Il s'agit du troisième grand contrat
que l'opérateur ferroviaire adjuge ces
derniers mois, avec celui de l'installation du Wi-Fi dans l'AVE, adjugé à
Telefónica et de celui des services de
surveillance et de sécurité, répartis entre
plusieurs entreprises.
Dans ce cas, le groupe présidé par
José Manuel Entrecanales a remporté
les trois lots constituant l'appel d'offres
lancé par Renfe.
Concrètement, le contrat porte sur le
nettoyage de toutes les installations de
l'entreprise publique, des bureaux aux
ateliers, en passant par toute la flotte de
trains et les gares des différents centres
urbains de la Banlieue, outre autres dépendances, telles que les entrepôts et les
centres de service.
Le contrat de nettoyage est en outre le
premier grâce auquel Renfe rassemble
la prestation de ce service vis-à-vis
de toutes les installations, fragmenté
jusqu'à maintenant en divers contrats.
Les trois lots du contrat correspondent à trois régions géographiques
du pays (Centre-Nord, Est et CentreSud), telles qu'elles figurent dans le cahier des charges auquel Europa Press a
eu accès.
Il s'agit en outre de la première occasion dans laquelle Renfe rassemble
tous les services de nettoyage en un seul
contrat, étant donné qu'elle les divisait en
plusieurs contrats jusqu'à maintenant.
Grâce à ce contrat, Acciona renforce
son portefeuille de services en Espagne,
ce qui coïncide avec la stratégie de
croissance actuelle de la société.
Par ailleurs, Renfe passe ce contrat
alors que l'appel d'offres relatif à l'acquisition de 39 nouveaux trains AVE est
en cours. Il s'agit de sa première commande de matériel roulant au cours des
dix dernières années, d'une valeur de
2,6 millions d'euros.
L'assemblée du conseil d'administration de la société ferroviaire a approuvé
l'adjudication du service de nettoyage,
appel d'offres auquel ACS, Ferrovial et
Sacyr participaient également.
diffusion permettront de donner « des informations utiles en
temps réel pour les habitants,
en matière de qualité de l'air,
mobilité, stationnement ».
Avec ce nouveau projet,
Clear Chanel renforce sa présence sur le marché espagnol
où elle a investi plus de 200
millions d'euros et créé 700
postes de travail au cours des
dernières années.
Ferrovial, ACS et Copisa
s'adjugent de juteux
marchés
Le Ministère de l'Équipement a adjugé à Ferrovial, ACS et Copisa des marchés de travaux routiers dans diverses régions qui,
dans l'ensemble, représentent un montant de 110 millions d'euros.
par EUROPA PRESS/
IL S'AGIT D'UN tronçon du périphérique d'Albacete, d'un tracé de l'itinéraire bis extérieur de Grenade et d'améliorations d'une voie passant par la
localité de Xirivella (Valence).
Ces travaux font partie d'un ensemble
de marchés de travaux routiers que le
Ministère dirigé par Ana Pastor a promu
en fin d'année dernière au moyen de la
Société Étatique d'Infrastructures Terrestres (Seittsa), cette entité reprenant
ainsi son activité après plusieurs années
sans passer de marchés.
Concrètement, Ferrovial, en consortium avec CHM Obras e Infraestructuras, s'est adjugée le marché de travaux
de construction du tronçon Sud du périphérique d'Albacete, pour un montant
de 7,09 millions d'euros.
Par ailleurs, Copasa et Altyum
Proyectos y Obras, se sont adjugées un
tronçon de l'itinéraire bis extérieur de
Grenade (A-44, Route de la Sierra).
Concrètement, elles exécuteront le
tracé entre Las Gabias et la connexion
avec l'A-338 et Alhendín, un projet adjugé pour un montant de 42,18 millions
d'euros, tel que publié au Bulletin Officiel de l'État (BOE).
Et enfin, ACS, par le biais de Vías
y Construcciones, se chargera de réaliser des améliorations et de construire
un passage sous la route V-30 passant
par la localité de Xirivella (Valence),
pour un montant de 10,18 millions
d'euros.
BUSINESS
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| No 81
L'Espagnol Oh my Cut ! à
l'assaut des Etats-Unis
La chaîne de coiffure originaire d'Alicante s'implante cette année sur le marché américain, après une installation réussie au
Mexique et en Colombie.
OH MY CUT !, c'est une réussite espa-
gnole. Cette chaîne spécialisée dans la
coiffure est née à Alicante, pour se développer ensuite sur l'ensemble du territoire
espagnol avec 82 salons. L'entreprise s'est
ensuite déployée à l'international avec six
salons au Mexique et un en Colombie.
Lors de ce premier semestre 2016, Oh
my Cut ! aborde le marché nord-américain avec la première inauguration d'un
salon à Miami en Floride. Ce ne sera
que le début de l'aventure puisque la
chaîne souhaite atteindre prochainement 150 salons dans le monde, dont un
certain nombre aux Etats-Unis.
Une croissance de 36% en 2015
Oh my Cut ! base sa stratégie commerciale sur le concept 'Value for money'.
Selon son fondateur Kiko Medina, la
chaîne cherche à voir plus loin que le
prix de la coupe, en ajoutant un certain nombre de services additionnels
« Les tarifs que propose la marque sont
en-dessous de la moyenne, ce qui lui a
permis d'acquérir une image novatrice
et unique sur le marché de la coiffure
et de la beauté » explique l'entrepreneur.
Dans un même souci d'innovation et
pour consolider une clientèle jeune et
urbaine, Kiko Medina vient de lancer
OhApp, l'application mobile officielle
de la marque qui permet au client de
prendre rendez-vous en ligne dans l'un
des salons et de recevoir une notification quand son tour arrive.
Pour consolider son développement
Oh my Cut ! compte renforcer son réseau de franchises. Aujourd'hui, seuls
40% des salons sont propres à la chaîne.
L'entreprise espagnole a clôturé ses
comptes 2015 avec un chiffre d'affaires
de 11 millions d'euros, soit une croissance de 36%. Elle compte continuer
sur sa lancée et mise sur une croissance
de 38% en 2016. Oh my Cut ! attend
cette année 500 000 clients, avec un
ticket moyen de 31,20 euros.
Immobilier : première
hausse des prix du
neuf depuis 2007 en
Espagne
Selon les derniers chiffres de la Sociedad de Tasación, le prix
moyen du logement neuf aurait augmenté de 2,9% en 2015, soit la
la première hausse depuis le début de la crise en 2007.
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afin d'améliorer l'expérience d'achat.
LE PRIX MOYEN du m2 serait de
2.052 euros et le logement type serait
un appartement de 90 m2. Soit moins de
200.000 euros.
Les plus fortes hausses ont été enregistrées à Madrid (+6,2%) et Barcelone (+4,8%). Le prix le plus élevé au
m2 est enregistré à Barcelone avec une
moyenne de 3.300 euros le m2 et ensuite
Madrid avec 2800 euros le m2. La capitale de province la moins chère est Caceres avec seulement une moyenne de
1.100 euros le m2.
L'agence souligne que les prochaines
années seront très bonnes pour l'immobilier en Espagne grâce à la reprise
économique et surtout à un chomage en
forte baisse ce qui va entrainer une relance des achats de logements.
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La stratégie d'investissement est sur la
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pour 610 chambres et près de 7M€ de
CA il a été intéressant de saisir une
opportunité de rentrée sur marché Portugais toujours au côté du groupe Accor en reprenant l'Ibis de Setubal 102
chambres à une 30 de Km de Lisbonne
Le projet sur place est avant tout d'appréhender de nouveaux marchés, des
nouvelles habitudes, entreprendre des
travaux de rénovations en investissant
dans l'amélioration des chambres et des
services généraux
Le projet est également dans un second
temps d'opérer un développement sur ce
pays en essayant de reprendre quelques
établissements supplémentaires
L'idée à moyen terme étant de constituer un petit groupe d'hôtels franchisés
Accor fort d'une vingtaine d'unité
La reprise économique se fait-elle
sentir au Portugal autant qu'en Espagne ?
Au niveau de la reprise je dirais même
qu'elle me semble plus efficiente au
Portugal qu'en Espagne
Je ne m'aventurerais pas encore à en
expliquer les raisons, la taille du pays,
le tourisme qui connaît un vrai essor,
l'industrie qui repart.
Le marché de l'hôtellerie est-elle le
même ? Ou en quoi se différencie-t-il ?
Les touristes sont les mêmes ?
La segmentation du marché de l'hôtellerie est similaire, avec la présence de
beaucoup d'établissement de 4 étoiles
et plus et une plus faible représentation
d'hôtellerie économique.
Pour ce qui est des touristes proprement dit, la clientèle est également
fortement internationale mais avec une
prépondérance de français d'anglais et
d'espagnol
Cela se vérifie facilement car dès qu'il
y a un pont ou quelques jours féries
dans ces pays l'occupation monte plus
que sensiblement
Les problèmes liées au pays du Maghreb font également du Portugal et
plus particulièrement de la partie allant
de Lisbonne au Sud du pays une alternative intéressante en terme de distance,
de coût et de qualité de vie
Vous êtes entrepreneur avant tout,
est-il plus facil d'entreprendre en Espagne ?
La question est difficile, je pense que
dès que l'on part investir dans un pays
étranger au sien, on rencontre quelques
difficultés liés au mécanisme financier
et juridique propre à ces pays.
Plus ou moins difficile qu'en Espagne,
je ne peux pas spécialement dire, car j'ai
oublié les difficultés du début de l'aventure hôtelière en Espagne pour ne garder
que les bons souvenirs, l'enrichissement
culturel, les rencontres, avec les clients,
les partenaires et surtout les équipes.
Surtout que ce premier développement c'est fait en pleine crise financière
à un moment ou se serrez les coudes
étaient importants
Je pense qu'il en sera de même pour
mes débuts portugais
Le groupe El Corte Inglès met en vente
200 immeubles pour un milliard d'euros
El Corte Inglès souhaite vendre un lot de 200 biens immobiliers, incluant des supermarchés, des terrains et des locaux commerciaux.
LE GROUPE ESPAGNOL continue à
se défaire de ses acquisitions immobilières. Il met cette fois-ci à la vente un
lot dont il espère tirer environ un milliard d'euros. Ce lot comprend 102 supermarchés, 32 centres logistiques, 50
locaux commerciaux, plusieurs terrains
ainsi que 20 immeubles de bureaux situés à Madrid ou Barcelone.
Mi-février, le groupe avait déjà vendu
un édifice acquis dix ans plus tôt dans la
rue Fontanella, en plein centre de Barcelone. Le nouveau propriétaire, un investisseur russe, souhaite le transformer
en hôtel. En décembre dernier, le fond
d'investissement Thor Equities avait
quant à lui conclu l'achat d'un immeuble
de la Puerta del Sol à Madrid pour 65
millions d'euros.
Parallèlement à son plan de ventes immobilières, El Corte Inglès est parvenu à
un accord avec les syndicats pour débuter un plan de départ volontaire dès la mimars. Près de 3000 salariés pourraient en
bénéficier.
LEADERS
| No 81
11
« Pladur continuera de tenir son
rôle de leader »
®
Pladur® propose aux professionnels des produits et systèmes à base de plâtre de haute qualité. Un marché porteur et pour lequel de
nombreux acteurs français sont prêts à s’approvisionner en Espagne. La société est leader sur le marché ibérique et connait un fort
développement en France et à l’international. Rencontre avec son Directeur Marketing Gerald Gietzen.
par LCE
Que représente Pladur® dans le monde
de la plaque de plâtre ?
Pladur® est présent en Espagne depuis
35 ans, mais, la crise passant par-là, Pladur a décidé d'accentuer son développement à l'international avec un intérêt
tout particulier pour le marché français.
D'ailleurs, aujourd'hui chez Pladur, le
marché que nous appelons domestique
comprend la France, l'Espagne et le Portugal. Nous sommes aussi très présents
en Amérique du Sud, au Moyen Orient,
en Afrique, en Europe du Nord…
Comment évolue le marché de la
plaque de plâtre en France, par rapport
à l'Espagne, depuis quelques années ?
Le marché de la plaque en France est
actuellement un marché d'environ 260
millions de mètres carrés. Il était supérieur à 300 millions de mètres carrés
avant la crise, donc nettement plus important que l'Espagne. C'est un marché
complètement mature. Contrairement à
l'Espagne, la plaque de plâtre a dépassé
les plâtres en poudre depuis les années
70 en France.
Au niveau de l'introduction de Pladur® en tant que marque espagnole
dans un autre pays, quels ont été les
principaux défis, qu'est-ce-qui était
difficile pour pouvoir introduire cette
marque dans des pays étrangers, en
France entre autres ?
La France est un pays extrêmement réglementé. Pour Pladur®, ce qui a été important était de bien montrer que nous
maîtrisions la réglementation française
et que nous n'étions pas un « espagnol
qui essayait d'entrer sur le marché français avec des produits aux normes espagnoles simplement en essayant de transposer la réglementation espagnole ».
C'est pour cela que d'un point de vue
marketing, par exemple, j'ai décidé que
nous aurions une agence de communication en Espagne et une agence de
communication en France. Ceci nous a
donc permis de nous positionner comme
un acteur qui maîtrise complètement les
réglementations de ces différents marchés avec des gammes de produits et
des produits de communication ad-hoc.
Vous organisez en juin des trophées au
cours desquels vous récompensez des
étudiants en architecture, pouvez-vous
nous en dire un peu plus ?
Ce sera la 26e édition, c'est une institution chez Pladur®. En fait, c'est un
concours qui est lancé au niveau des
écoles d'architecture espagnoles et portugaises. Puis nous remettons un trophée aux plus beaux projets présentés.
Pourquoi ne pas développer un projet
similaire en France ? ; là encore pour
bien montrer notre ancrage sur le marché français sachant que, je reviens un
petit peu en arrière, nous avons une
image, une charte graphique Pladur® espagnole, et nous avons une autre image,
une autre charte graphique en France.
de leader. De nouveaux lancements de
produits et systèmes sont prévus ainsi
que de nouveaux outils de communication destinés aux différents acteurs auprès des quels nous intervenons. Nous
avons des réponses très techniques pour
les entreprises structurées disposant
d’un bureau d’études ou pour les prescripteurs et puis à côté de cela, nous
développons aussi des outils qui vont
permettre aux plus petites entreprises,
moins structurées, de s’informer et d’aller trouver des solutions plus concrètes.
Patientez encore un peu…
Quelle est aujourd'hui la place de l'architecte dans le métier de Pladur® ?
Finalement c’est un marché qui
s’adapte à la technologie ?
Les grands projets, en 2016, 2017 ?
Quels sont aujourd’hui vos avantages
concurrentiels ?
L'architecte est effectivement un acteur
important au niveau du choix des matériaux, c'est pour cela que la prescription
est importante pour Pladur®, mais n'oublions pas l'installateur qui peut toujours
proposer une variante à un descriptif.
Pladur® continuera de tenir son rôle
La plaque de plâtre est un marché très
technique, c’est un peu comme un jeu
de construction, on assemble des produits qui permettent d’atteindre de très
hauts niveaux de performance.
En Espagne nous sommes le leader, Pla-
dur® est une marque générique. Nous
développons en permanence de nouveaux systèmes. Nous avons aussi un
vrai avantage logistique parce que nous
sommes le seul fabricant à tout produire
sur un seul site : plaques, profilés, enduits, plafonds, plâtres en poudre, nous
pouvons donc panacher nos camions, ce
qui est appréciable pour nos clients.
Que dites-vous a une entreprise française qui hésite entre acheter vos
plaques et celles d’un des acteurs
produisant en France ?
Nous allons déjà rassurer cette entreprise avec nos outils pour qu’elle voie
que nous sommes complètement en
phase avec la réglementation française.
D’ailleurs, les documents que nous sortons actuellement sont parmi le plus
à jour en terme réglementaire. Notre
force de vente est capable d’étudier
tous types de projets avec des réponses
pointues, que ce soit en terme de performances feu, mécaniques, thermiques ou
acoustiques.
12
TOURISME & AFFAIRES
| No 81
L'hôtel Vincci Centrum 4* rouvre ses portes
par EUROPA PRESS/
L'HÔTEL DE LA chaîne Vincci, le 'Vincci Centrum 4*' de
Madrid, rouvre ses portes suite
à une réforme intégrale de ses
installations, d'un montant de
1,3 millions d'euros, a informé
la compagnie lors d'un communiqué.
Cet établissement fut le premier à être ouvert à Madrid par
la chaîne, rue Cedaceros, près
de la Puerta del Sol et la Puerta
de Alcalá.
L'hôtel, suite à cette réforme, dispose d'une capacité
de 87 chambres réparties sur 8
étages, avec connexion Wi-Fi
gratuite dans tout l'établissement, ainsi que la gastronomie
du 'Bellini Food & Bar'.
Actuellement, Vincci Hoteles
possède 35 hôtels en Espagne,
au Portugal et en Tunisie, desquels cinq sont sis à Madrid.
Meliá ouvrira l'Innside Doha
en 2017
Meliá Hotels International ouvrira son troisième
hôtel au Qatar en 2017, géré sous la marque Innside
by Meliá qui deviendra la troisième marque de la
chaîne majorquine présente dans ce pays, a informé
le groupe hôtelier.
Barceló ouvre son premier
hôtel cinq étoiles à Prague
Barceló Hotels & Resorts incorpore ce mois-ci son premier cinq étoiles en plein
cœur de Prague, en régime de bail, comptant ainsi sur quatre hôtels dans la
ville tchèque, chacun d'eux voué à un segment différent.
par EUROPA PRESS/
IL S'AGIT D'UN hôtel de 53
chambres situé sur la place
Wenceslas, en face du Musée
National et près de la station de
métro Museum. Un immeuble
historique de 1957 qui a été remodelé afin de le transformer en
hôtel, d'après les informations
de la compagnie hôtelière.
Le nouvel hôtel, qui ouvrira
ses portes le 21 mars, s'ajoute
ainsi aux établissements 'Barceló Old Town Praha', 'Barceló
Praha Five' et 'Barceló Praha'
que le groupe exploite d'oreset-déjà.
L'accord a été passé par le
propriétaire de l'hôtel, Oldrich
Petracek, et le Directeur de la
Région Centre Europe de Barceló Hotels, José Ramón Álvarez-Cervela.
« Le but de ce projet, dans le
cadre du nouveau plan d'expansion de la chaîne, réactivé suite
à la crise, est de poursuivre sa
croissance dans les principales
villes et capitales européennes
afin de consolider son positionnement dans les destinations où elle
est déjà présente et qui semblent
prioritaires, comme le cas de
Prague », a expliqué le Directeur
Centre Europe de la chaîne, José
Ramón Álvarez-Cervela.
par EUROPA PRESS/
AINSI, LA CHAÎNE de la fa-
mille Escarrer développera
sa présence au Qatar où elle
compte d'ores-et-déjà sur le
'Meliá Doha', ayant ouvert ses
portes en et le futur 'ME Doha',
de 280 chambres et 37 suites,
son premier cinq étoiles dans
ce pays.
L' 'Innside Doha' comptera
sur 192 chambres, un restaurant avec sa propre griffe, un
'lobby lounge', un centre d'affaires, un espace fitness avec
spa et terrasse sur le toit, avec
un espace piscine couverte.
D'après Meliá, la marque
'Innside' du groupe attire l'intérêt d'investisseurs et de propriétaires d'hôtels du monde
entier. Actuellement, Meliá
exploite 16 établissements sous
cette marque et compte sur 21
hôtels en 'pipeline' dans des
pays comme le Royaume Uni,
les États-Unis, l'Allemagne, le
Chili, le Venezuela, les Émirats
Arabes, la Chine, l'Indonésie,
la Malaisie, l'Italie, la Colombie et le Brésil.
Le Qatar, un marché stratégique
Le Qatar est le pays dont le
revenu par habitant est le plus
important à échelle globale
et Doha est devenue un point
stratégique au Moyen Orient,
après avoir été élue comme le
siège de la Coupe Mondiale de
Football 2022.
Le secteur hôtelier s'y transforme, avec des prévisions de
croissance de l'offre hôtelière
de 77%, d'après Meliá, où les
hôtels appartenant au segment
du luxe prédomineront.
Il est prévu que d'importants projets soient menés à
bien en matière immobilière et
d'infrastructures ces dix prochaines années, stimulant ainsi
la demande dans la ville.
INNOVATION
| No 81
13
Navista permet de créer un réseau
unique et privé sur internet
Navista est une entreprise française, proposant une offre de service de réseau privé sécurisé pour les entreprises et leurs collaborateurs. Forte de 15 années d'expérience en France, Navista a créé sa filiale espagnole en 2013. Consciente des nouvelles problématiques liées au développement international des entreprises et à la mobilité croissante des collaborateurs, Navista a redéfinit et adapté
son offre.
en ayant accès aux ressources
habituelles en un clic.
Qu'est-ce que Navista propose et comment ça marche ?
Jean Vineglas, fondateur de Navista
par LCE
Pourquoi Navista s'adresse
aujourd'hui aux lecteurs du
Courrier d'Espagne ?
Les lecteurs du Courrier d'Espagne sont des entreprises qui,
par nature, ont un ancrage en
France et en Espagne. Ils ont
nécessairement le besoin de
partager des ressources entre
les deux pays.
Lors du développement
d'une structure en Espagne, la
priorité est souvent donnée à la
connexion Internet, et l'accès
aux ressources de l'entreprise.
A cet instant, les coûts doivent
être particulièrement maîtrisés.
Tout cela devient rapidement
complexe !
Nous avons pu remarquer le
succès des business center et
autres espaces de co-working,
preuve d'une tendance croissante à la simplification des
modes de développements internationaux. La première problématique est celle d'un accès
rapide aux ressources de l'entreprise. Avec Navista cela est
possible en toute sécurité.
En outre, il existe un désir
de pouvoir travailler partout,
Navista permet de créer un réseau unique et privé sur Internet, pour les entreprises multi-sites, qui souhaitent partager
leurs ressources. Notre offre est
indépendante des opérateurs et
adaptable à tout type de ligne
Internet.
Le principe consiste à installer des équipements d'accès
devant les serveurs de l'entreprise et dans chaque succursale. L'installation est très
simple car les paramétrages
s'effectuent ensuite depuis une
console centrale, l'ensemble
du réseau privé peut ainsi être
supervisé soit par l'entreprise,
soit par Navista. C'est simple,
rapide et le client est accompagné par nos équipes, tant pour
l'installation que pour l'utilisation.
Enfin, notre entreprise a obtenu une certification du Gouvernement français en matière
de sécurité et de confidentialité
(certification ANSSI). Cela garanti que tout ce qui sera échangé par internet via le réseau privé Navista restera confidentiel.
Pour conclure, notre offre
de réseau privé est adaptable
à l'évolution des organisations
sans en modifier l'infrastructure. Ainsi, l'entreprise peut se
développer rapidement en dépit des obstacles, y compris à
l'international.
La problématique majeure
est celle d'un accès aux ressources de l'entreprise de manière souple et sécurisée. Les
entreprises ont l'habitude de recourir aux opérateurs. Or, leurs
offres incluent un délai de mise
en œuvre relativement long. De
plus, connecter des sites dans
plusieurs pays représente un
coût considérable.
Notre offre de services répond à ces difficultés, permettant aux entreprises de s'adapter à cette nouvelle ère.
La solution Navista intègre
la cybersécurité et permet
d'utiliser le réseau public
Internet pour les besoins internes de l'entreprise : La sécurité est donc indispensable
pour vous ?
Evidemment.
Les entreprises ne perçoivent
pas toujours l'importance d'un
système assurant la cyber sécurité. Les PME conçoivent
difficilement qu'elles peuvent
être victimes d'intrusions ou
de cyber attaques. Or, en 2015
plus de 75% des cyber attaques
ciblaient ces sociétés. Elles
sont des cibles faciles du fait
d'une absence de sécurité. Bien
souvent, elles ne s'aperçoivent
que quelques mois plus tard de
ces intrusions.
Outre la dégradation de
l'image de l'entreprise attaquée,
les dégâts structurels peuvent
être
considérables.
Pour
exemple, il est souvent impossible de récupérer des données
volées. Enfin, les conséquences
économiques sont souvent importantes et mettent à mal la
survie de l'entreprise.
En intégrant la sécurité à
notre offre, nous permettons
aux entreprises de répondre à
cette problématique de manière
simple et économique.
S'IMPLANTER ET SE FAIRE
CONNAÎTRE EN ESPAGNE
WOMMs
Il y aurait donc des freins
au développement des entreprises, et notamment des
entreprises souhaitant ouvrir
un bureau ou une filiale à l'international ?
En effet. Comme je l'ai déjà
évoqué, il existe une tendance
croissante à la mobilité et au
développement international
des entreprises. Les principales
difficultés concernent les nouveaux modes de travail et notamment le développement des
offres « cloud » privé (les serveurs de l'entreprise) ou public.
C'est aussi savoir organiser des
événements où vous pouvez
rencontrer vos clients potentiels
www.WOMMs.com
14
TOURISME & AFFAIRES
| No 81
Meliá investit 19 millions
afin de transformer le Tryp
Ambassador de Madrid en 5*
Meliá Hotels International investira 19 millions
d'euros dans la rénovation de l'ancien et historique
Tryp Ambassador de Madrid afin de le transformer
en un nouvel établissement cinq étoiles, qui sera
commercialisé en tant que Gran Meliá Palacio de
los Duques et ouvrira ses portes en 2016.
par EUROPA PRESS/
LA CHAÎNE DE la famille Es-
DoubleTree by Hilton
ouvrira son premier
hôtel dans le centre
de Madrid en 2016
par EUROPA PRESS/
DOUBLETREE BY HILTON ou-
vrira son premier hôtel dans
le centre de Madrid l'été prochain, un établissement de 61
chambres, qui deviendra le
deuxième de la capitale après
le 'Hilton Madrid Airport Hotel', et s'ajoutera aux autres 14
hôtels dont dispose la chaîne
sur la Péninsule Ibérique.
L'hôtel, qui sera commercialisé en tant que 'DoubleTree
by Hilton Museo del Prado',
sera situé rue San Agustín nu-
méro 3, au cœur du quartier
des Cortes, à moins de 15 kilomètres de l'aéroport Adolfo
Suárez de Madrid-Barajas, et
comptera sur un restaurant ouvert toute la journée.
Hilton Worldwide gèrera
l'hôtel jusqu'à la passation d'un
accord de franchise. Patrick
Fitzgibbon, le Vice-président
et Responsable du Développement pour l'Europe et l'Afrique,
a souligné que son « excellent
emplacement » contribuera à
ce qu'il soit dans « des conditions d'être leader sur le marché
des hôtels citadins à Madrid ».
Le 'DoubleTree by Hilton Madrid Prado' s'allie à cinq autres
homologues que la chaîne exploite actuellement en Espagne :
Gérone, Barcelone, Terrassa
(Barcelone), Gualta (Gérone) et
Fuengirola (Málaga).
Les clients réservant directement par le biais des réseaux
préférentiels de la chaîne Hilton ont accès à des prestations
telles que connexion Wi-Fi
standard, ainsi que les services
digitaux exclusivement disponibles sur l'application mobile
de Hilton HHonors.
carrer, qui compte sur 23 établissements dans la capitale,
mène actuellement à bien un
projet intégral de réforme de
l'immeuble afin de le transformer en un hôtel de luxe, qui
sera incorporé au sélect club
'Leading Hotels of the World'.
Au cours d'un communiqué,
la compagnie a expliqué que le
projet de reconversion, dirigé
par l'architecte Álvaro Sans,
parie sur le développement du
concept 'urban leisure resorts',
c'est-à-dire, des hôtels situés en
ville dont les loisirs soient une
composante importante.
« Madrid conserve un énorme
potentiel en tant que destination
urbaine de référence, non seulement en matière d'affaires, mais
aussi de facettes qui complètent
l'expérience des voyageurs,
telles que le patrimoine artistique ou l'art, là où la ville n'a
pas de concurrents », a assuré le
Vice-président et Conseiller Délégué de Meliá, Gabriel Escarrer.
Le dirigeant a confirmé l'engagement de Meliá aux effets
d'aider Madrid « à récupérer
sa position en tant que l'une
des destinations touristiques
de préférence à échelle internationale, en contribuant à un
produit hôtelier unique et d'une
qualité exceptionnelle, en renforçant sa compétitivité et celle
de la destination ».
Offre complémentaire
Ainsi, il cherche à compter sur
une offre complémentaire de
grande valeur afin d'enrichir
l'expérience de ses clients au
sein de l'hôtel, avec des espaces gastronomiques d'auteur,
des concepts tels que des bars
'afterwork' afin d'attirer le public local vers l'établissement,
ainsi que des installations de
'spa' et bien-être.
L'hôtel, situé à 200 mètres
du Théâtre Royal, occupe l'espace du plus grand couvent dominicain du XIIIe siècle ayant
donné son nom à la rue, et à
l'ancienne résidence des Ducs
de Granada de Ega y Villahermosa, collectionneurs d'art et
membres de la société intellectuelle madrilène du XIXe
siècle.
Leur passion pour les peintures de Velázquez –dont l'une
des œuvres fut donnée au Musée du Prado– se sent dans
tous les coins de l'hôtel, la décoration des chambres et les
espaces communs, où l'art est
l'axe central.
Meliá développe un modèle hybride dans ses hôtels
madrilènes les plus emblématiques, comme le ME Madrid
et le Gran Meliá Fénix, ou
les établissements les plus récents comme l'Innside ou les
traditionnels Meliá Castilla et
Meliá Princesa Madrid afin de
satisfaire la demande aussi bien
des voyageurs d'affaires que de
loisirs et ainsi optimiser leur
rentabilité.
TOURISME & AFFAIRES
| No 81
15
Marriott inaugure son plus grand hôtel en
Espagne, l'Auditórium de Madrid
par EUROPA PRESS/
MARRIOTT HOTELS & Resorts
a officiellement inauguré à Madrid le premier établissement
de la chaîne dans la capitale
suite à la rénovation de l'ancien
Hôtel Auditórium Madrid de
869 chambres, qui sera commercialisé en tant que Madrid
Marriott Auditórium Hotel &
Conference Center.
L'hôtel, les d'un des plus grands
d'Europe, de 869 chambres (dont
27 suites) et 100.000 mètres
construits, est l'établissement le
plus grand du vieux Continent de
la marque Marriott.
Suite à sa rénovation intégrale, l'établissement hôtelier,
qui cherche à devenir une référence en matière de conventions en Europe, compte
sur une surface de 100.000
mètres carrés et 78 salles de
réunion, outre un auditorium
d'une capacité de 2.240 personnes.
Marriott a adjugé le design de
la rénovation intégrale à l'étude
d'architectes et architectes
d'intérieur Requena y Plaza, a
informé cette dernière, qui a
également participé à la rénovation du Meliá Castilla, parmi
d'autres projets comme l'établissement de vacances Atlantis
Bahía Real à Fuerteventura.
Le nouveau design a tenu
compte de l'efficacité écologique
du projet –25% du matériel a été
fabriqué grâce à du matériel recyclé, ce qui représente une économie en matière de consommation énergétique de 90%–, outre
utiliser la technologie LED avec
plus de 5.000 lampes disposant
de ces caractéristiques.
Hôtelerie : entre 3,2% et 5% de croissance en 2016
par EUROPA PRESS/
LE SECTEUR DE la restaura-
tion maintiendra sa tendance
positive de l'année dernière et
sa croissance sera d'environ
3,2% en 2016, tandis que celle
du secteur hôtelier s'élèvera de
5%, d'après les prévisions de
l'Observatoire Sectoriel DBK
d'Informa D&B.
Concrètement, l'étude expose
que la tendance du marché de
l'hôtellerie et des collectivités
a été favorable en 2015, grâce
à l'amélioration de la conjoncture économique, la croissance
du niveau de l'emploi, la hausse
de la consommation des foyers
et le dynamisme de la demande
touristique.
La hausse du nombre de
clients et des dépenses en
moyenne par visite a permis
au marché de la restauration
de croître de 3% en 2015, en
dépassant 20,7 milliards d'euros, et le rapport souligne qu'il
poursuivra dans cette voie pendant l'exercice en cours.
Par ailleurs, le secteur hôtelier a été le plus dynamique en
2015, grâce à la reprise de la
demande nationale et le maintien de la tendance favorable
du tourisme étranger. Ainsi, la
valeur du marché représente
12,95 milliards d'euros, soit
6% de plus que l'année précédente, tandis qu'une hausse de
5% est prévue en 2016.
La croissance du marché du catering a été de 3% en 2015, propulsée par la reprise du segment
des collectivités, en chute significative ces deux dernières années.
Le secteur de l'hôtellerie et des
collectivités continue de se caractériser dans l'ensemble par une
atomisation marquée, bien que la
tendance soit celle d'une concentration progressive de l'offre, motivée par les transactions des entreprises, la cessation de l'activité
de nombreuses compagnies et la
réduction du nombre d'établissements ou centres.
Par ailleurs, le marché de la
restauration est le plus atomisé,
les dix entreprises principales
représentant à elles seules 9% du
volume total d'affaires en 2014.
Cette participation conjointe
s'élève respectivement à 28% et
22% dans le secteur hôtelier et
des résidences pour le troisième
âge, et à 52% dans celui des hôpitaux privés et du catering.
16
BUSINESS
| No 81
NH ouvrira 19 hôtels au cours des quatre
prochaines années
NH Hotel Group ouvrira 19 hôtels au total dans 13 pays au cours des quatre prochaines années, a déclaré Hugo Rovira, le Directeur
Général de la société pour l'Espagne, le Portugal et Andorre, qui a annoncé que le groupe prévoit de clôturer l'année avec 24 hôtels
NH Collection dans la Péninsule.
par EUROPA PRESS/
AU COURS D'UNE conférence
de presse tenue aujourd'hui à
Fitur 2016, le dirigeant a évalué les deux premières années
du Plan Stratégique de NH
comme étant « très positifs »
et espère que cette tendance se
poursuive la troisième année.
Ces résultats positifs s'appuient sur la croissance du marché national, ainsi que sur la
hausse des visiteurs internationaux, étant donné l'incertitude
géopolitique qui règne dans les
pays du nord de l'Afrique.
Entre 2016 et 2019, les investissements de NH Hotel Group
s'élèvent à 237 millions d'euros à
échelle mondiale, 72% d'entre eux
assignés à la marque Collection.
« Notre plan stratégique a été
très bien accueilli au cours de
ces deux premières années.
En 2016, troisième année du
plan, ce dernier se poursuivra
et nous mènerons à bien des
réformes qui nous permettent
d'améliorer l'expérience des
clients », a expliqué Rovira
au cours d'une présentation à
Fitur.
Dans le domaine de l'internationalisation, NH Hotel Group
s'axera sur les capitales européennes, l'Amérique Latine et la
Chine, où il débutera cette année
en 'joint-venture' avec HNA.
À cet égard, Rovira a assuré
qu'il existe en Chine une place
importante pour la compagnie,
étant donné l'existence d'hôtels
de grand luxe et 'low cost', cette
part de marché intermédiaire
peut être couverte.
En ce qui concerne la marque
nhow, Rovira a souligné que le
groupe espère ouvrir des hôtels
de cette marque jusqu'en 2019
PARIS - MONTPELLIER - BARCELONE - MADRID
à Londres et Amsterdam, et a
également reconnu qu'il souhaiterait disposer d'établissements de ce type à Madrid.
« Nous sommes en train de
l'analyser, nous n'allons pas
perdre la tête », a-t-il nuancé.
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BUSINESS
| No 81
17
L'Espagne clôture
2015 avec un
record touristique
par EUROPA PRESS/
Les dépenses des touristes étrangers ont
augmenté de 3,6%
Les dépenses des touristes étrangers ont représenté 3,7 milliards d'euros au mois
de janvier, soit 3,6% de plus par rapport au même mois en 2015, d'après le sondage Egatur diffusé aujourd'hui par l'Institut National de la Statistique (INE).
par EUROPA PRESS/
CETTE CROISSANCE SE doit
principalement à la hausse du
transport international non
comprise dans les packs touristiques, qui a augmenté de
10,4% par rapport à l'année
précédente.
En début d'année, les dépenses
quotidiennes
en
moyenne ont chuté de 0,7%,
jusqu'à 119 euros, ainsi que
les dépenses par touriste en
moyenne, qui ont chuté de
6,9%, jusqu'à 1.056 euros.
Tous les principaux marchés
européens, sous réserve de l'Allemagne, ont plus dépensé qu'au
mois de janvier de l'année précédente. À souligner, l'apport
additionnel du Royaume Uni,
jusqu'à 618 millions d'euros,
soit 7,3% de plus que l'année
précédente (16,7% de la totalité
des dépenses).
En termes relatifs, la hausse
des dépenses réalisées par les
touristes provenant de France
(+8,5%) et des Pays Nordiques
(+4,1%) sont à mettre en
exergue.
Les principales communautés autonomes par destination
sont les Canaries (32,6% de la
totalité), la Catalogne (19,2%)
et l'Andalousie (15,4%).
L'ESPAGNE A RÉUSSI à battre
en 2015, pour la troisième année consécutive, son record en
matière d'arrivées de touristes
internationaux avec 68,1 millions
de visiteurs, ce qui représente 3,2
millions de touristes de plus que
l'année précédente et une croissance de 4,9% par rapport à 2014.
Au mois de décembre, 3,4
millions de touristes internationaux visitèrent l'Espagne, 7,6%
de plus que le même mois en
2014, d'après les données des
statistiques sur les Mouvements
Touristiques Frontaliers (Frontur), publiées par l'Institut National de la Statistique (INE).
Au cours de l'année 2015, les
principaux marchés émetteurs
de touristes ayant visité l'Espagne ont été le Royaume Uni,
la France et l'Allemagne.
Le Royaume Uni, avec 15,6
millions de touristes, 4,5% de
plus, est demeuré le principal
émetteur de visiteurs, suivi de
la France, avec 11,5 millions de
touristes, 8,9% de plus. L'Allemagne a fait apport de 1,2%
de visiteurs de moins, soit
10,2 millions de touristes.
La Catalogne a été la principale communauté de destination en 2015, avec 17,4 millions
de touristes, 3,7% de plus qu'en
2014. Puis, les Baléares avec
11,6 millions, soit 2,7% de plus,
et les Canaries, avec 11,6 millions et une hausse de 1%.
L'INE indique que la plupart
des résultats correspondant
à l'année 2015 a été obtenue
grâce à l'ancienne méthodologie, il sera donc nécessaire
d'évaluer les principaux agrégats cumulés au sein de l'année, correspondant aux mois
d'octobre, novembre et décembre de l'année dernière, en
appliquant les taux de variation
aux mêmes mois en 2014, publiés par Turespaña. À compter
du mois de janvier, les données mensuelles et cumulées,
correspondant à 2016, seront
diffusées conformément à la
nouvelle méthodologie.
18
TOURISME
| No 81
La Gran Vía, icône
madrilène par
excellence
Selon une étude menée par BusVisión, l'emblématique artère de la capitale espagnole est l'icône la
plus représentative de la ville.
L'ENQUÊTE RÉALISÉE PAR
BusVisión lors de la dernière
édition du Salon du Tourisme à
Madrid (FITUR) révèle que le
lieu le plus emblématique de la
capitale est aujourd'hui la Gran
Via (18,5% des sondés), suivie
du Palais Royal (15,8%) et de
la Plaza Mayor (15,2%).
Pour les touristes, la Gran
Vía est un peu le Times Square
madrilène, et représente parfaitement l'agitation de la ville,
mêlée à une certaine majesté.
En seconde position, le Palais
Royal se distingue pour son
intérêt en tant qu'imposant monument historique, tandis qu'en
troisième position, la Plaza
Mayor, avec son architecture
typique, est l'exemple parfait
du lifestyle madrilène, entre
terrasses de cafés, musiciens et
multiples animations.
Interrogés pour la même enquête, les professionnels du tourisme ont quant à eux placé la
Plaza Mayor en tête, suivie de
la Gran Vía, du Palais Royal et
de la Puerta de Alcalà. Enfin, les
Madrilènes ont pour leur part plébiscité la Gran Vía, puis la Plaza
Mayor et le Musée du Prado.
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19
| No 81
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vous sentez toujours comme chez vous
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qui vivent au rythme de la culture FrancoEspagnole. C’est ce qui lui permet
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Benalmadena. Tel: 952 57 77 96
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20
TOURISME
| No 81
Ibiza, la ville espagnole où
le prix de la chambre est le
plus cher
Le prix moyen en Espagne se situe à 109€, en hausse
de 4%.
par LCE
IBIZA EST LA ville espagnole
Starwood et HI Partners
investiront 500 millions
dans des hôtels en Espagne
La fondation Starwood Capital Group et HI Partners, filiale de la banque Sabadell, a signé un accord de joint venture pour investir 500 millions d’euros
dans le secteur hotelier en Espagne pour les trois prochaines années, principalement dans les zones touristiques.
par LCE
LA JOINT VENTURE est an-
noncé à 70% pour Starwood
Capital Group, grâce aux fonds
Starwood Global Opportunité Fund X (SOF X) et à 30%
pour HI Partners, l’entreprise
de gestion et d’investissements
dans l’hôtellerie, avec son
siège social qui est situé à Barcelone.
« Cet investissement est en
attente d’approbation par les
autorités de la défense du droit
européen de la concurrence »,
remarque HI Partner dans un
communiqué, qui compte actuellement 21 hôtels et gère
850 millions d’euros de dette
hôtelière.
Actifs dans la zone touristique
Le but de cet investissement
se concentre majoritairement
sur l’environnement des hotels trois étoiles supérieures
et quatre étoiles de plus de
200 chambres, situés dans les
principales zones touristiques
des Baléares, Canaries, Costa
del Sol, Costa Dorada et Costa
Brava.
Cependant, ils ne laissent pas
de coté l’investissement dans
les actifs urbains à Barcelone
et Madrid dans des projets spéciaux.
La joint venture avec HI
Partners consolide la présence
de Starwood Capital Groupe
en Espagne, troisième pays du
monde en terme d’arrivé de
touristes étrangers.
Stratégies d’investissement
En juin 2015, Starwood signe un
accord avec Meliá de joint venture pour acquérir une catégorie
d’hotels avec « les destinations
clés de vacances en Espagne »,
qui incluait septs hotels pour un
total de 29333 chambres.
Les deux joints ventures
maintiennent des stratégies
d’investissement distinctes et attribuent à Starwood une grande
part de marché et le savoir-faire
local, développant ainsi l’activité d’investissement du marché
de l’hôtellerie en Espagne.
Depuis sa création, Starwood
Capital Group a investi a plus
de 77 000 millions d’euros en
actifs immobiliers au niveau
mondial, dont approximativement 2.600 hotels et resorts.
où les voyageurs du monde
entier ont le plus payé pour
une nuit d’hôtel en 2015, avec
une moyenne de 171 euros, selon l’indice Hotel Price Index
(HPI) élaboré par hoteles.com,
qui indique que le prix moyen
en Espagne se situe au alentour
de 109 euros, soit 4% de plus
que l’an dernier.
La ville la plus chère d’Espagne pour se loger, l’année
passée, était Ibiza. Elle a augmenté ses prix de +1%, et a
dépassé les 170€. La deuxième
position était occupée par
Marbella avec une moyenne
de 152€ (+6%), suivi de Estepona avec 147€ (+2%), San
Sebastián avec 147€ (+5%), et
Mallorca qui maintient ses prix
de 132€.
Barcelone détient la sixième
position de l’Espagne avec
130€, qui a augmenté ses prix
de 5% par rapport à l’année
précédente, et Madrid qui occupe la treizième position du
pays offre des prix moyens hôteliers de 102€, soit 9% de plus
que l’année précédente.
L’accroissement de la capital de l’Espagne est l’un des
plus importants dans le pays
ainsi que dans d’autres villes
comme Lanzarote (104 euros
de moyenne), Valencia (84 euros) et Mijas (76 euros).
Chute de 14% pour Pamplona
La plus grande chute des prix a
été enregistrée dans les hôtels de
Pamplona qui ont baissé leurs
prix de 14%, ils sont passés de
115€ en 2014 à 99€ en 2015.
Pour finir le tour de table,
avec les prix les plus bas de
l’Espagne, les villes comme
Tarragona avec un prix moyen
de 73€ , -3%, Zaragoza avec
65€ de moyenne, +5%, et
Torrevieja avec 60 euros de
moyenne, 2% plus cher que
l’année précédente.
S’annoncer dans
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JURIDIQUE
| No 81
DS avocats Desk
franco-espagnol
par LCE
DANS LA CONTINUITÉ d'une
volonté d'intensification de ses
relations d'affaires franco-espagnoles, DS avocats renforce
son Desk franco-espagnol, rattaché au Département Europe
Continentale du Pôle International, composé de Jean Marc
SÁNCHEZ à Paris, avocat au
Barreau de Paris et Madrid et
responsable du Desk et de Julie
BOROBIO avocat au barreau
de Barcelone, à Barcelone et
Madrid.
Ce Desk assure une parfaite
coordination des équipes présentes en France et en Espagne
et accompagne ses clients depuis et vers l'Espagne, dans
tous les domaines díntervention des bureaux du groupe DS
dans ces deux pays.
Le groupe DS sera désormais
présent non seulement à Barce-
C
M
Y
CM
MY
CY
CMY
K
lone mais également à Madrid
faisant ainsi de DS avocats le
seul cabinet français de premier plan en Espagne.
Les deux bureaux espagnols
regroupent une équipe pluridisciplinaire de plus de vingtcinq avocats, et répond à toute
question relative aux domaines
du droit des affaires, en droit
des sociétés, droit commercial
et contrats internationaux, propriété intellectuelle, restructuration, droit procédural et arbitrage ainsi que droit fiscal.
Les équipes en coordination
avec le Desk franco-espagnol
conseillent une clientèle nationale et internationale composée d'entreprises présentes dans
des secteurs très divers tels que
la finance, le capital-risque, internet et les nouvelles technologies, líndustrie pharmaceutique, l´énergie, l´hôtellerie,
límmobilier, líndustrie textile
et la grande consommation.
21
Rencontre entre avocats
français et espagnols
L'ambassadeur de France en Espagne, M. Yves Saint-Geours, a inauguré la
première rencontre bilatérale entre avocats français et espagnols, organisée
par l'International Bar Association (IBA) le jeudi 4 février, en présence de la
doyenne du Barreau des Avocats de Madrid, Sonia Gumpert et de la présidente
de la division de pratique légale de la IBA, Almudena Arpón de Mendívil, associée de Gómez Acebo & Pombo.
par AMBASSADE DE FRANCE
EN ESPAGNE
CETTE RENCONTRE INÉDITE,
qui s'est tenue au Collège des
Avocats de Madrid, avait pour
objectif d'échanger sur des
questions d'actualité intéressant les avocats des deux pays.
Pendant la séance d'ouverture de la session, l'ambassadeur, M. Yves Saint-Geours a
assuré que « les relations entre
les avocats des deux Etats traversent un très bon moment et
que ces rencontres renforcent
encore, s'il en était besoin, la
confiance étroite et le respect
mutuel que se portent les pro-
fessionnels qui exercent des
deux côtés des Pyrénées ».
La doyenne Mme Sonia
Gumpert a pour sa part souligné l'importance de ces
rencontres dans le cadre du
processus de globalisation du
métier d'avocat. « Il est évident
que l'internationalisation de la
profession d'avocat est un fait.
[...] Nous avons le souci de
rendre la profession d'avocat à
Madrid de plus en plus internationale », a-t-elle assuré.
De même, la présidente de
la division de pratique légale
de l'IBA, Almudena Arpón de
Mendívil a indiqué que « la
rencontre d'aujourd'hui est un
succès au vu de la magnifique
assistance et du niveau des
débats. L'IBA est une association qui promeut des initiatives
comme celle-ci, c'est la première journée France/Espagne
de la profession d'avocat, qui
prouve l'importance d'échanger
des connaissances et des expériences entre avocats des deux
juridictions et de maintenir des
relations véritablement utiles
pour l'exercice de la profession ».
Cet événement a été organisé grâce au soutien de Business France, une preuve de
plus de l'importance capitale
du dialogue juridique dans le
développement des affaires au
niveau international.
22
COMMUNAUTÉ
| No 81
La Résidence de France à Madrid a accueilli le
1er mars 2016 une présentation de champagnes
de vignerons, organisée par Business France et
le Syndicat général des Vignerons.
Les vignerons ont exposé les spécificités de leur champagne lors d'une conférence de presse, inaugurée par l'ambassadeur, M. Yves Saint
Geours, et animée par Jordi Melendo, ambassadeur du Champagne 2011 en Espagne et créateur du « Guide Melendo du Champagne ».
J’ai testé Cabify
par R. M.
A L’HEURE OÙ les taxis pari-
siens subissent de plein fouet
la concurrence de Uber et des
VTC, les obligeant même à
mettre un forfait à 30€ entre
Orly et Paris, l’Espagne s’organise progressivement dans le
secteur.
Uber a certes été interdit par
les autorités espagnoles, mais
de petites startups locales ont
malgré tout percé dans ce secteur tel Cabify. Née en 2011, la
start up espagnole offre à ses
usagers un service très compétitif de conducteur VTC. Il
s’agit de la version novatrice
d’Uber, avec deux gammes de
véhicules, un modèle « exectutive » : Mercedes Classe S ou
Audi A8, siège en cuir, et un
modèle « lite » : berline noire
style Toyota Avensis, siège en
cuir également, en moyenne
20€ moins cher que les taxis .
Chaque chauffeur dispose
d’une licence. Il est élégamment
habillé, propose des magazines,
et surtout fait preuve d’une incroyable amabilité, chose rare
chez les taxis. Quant aux tarifs, là aussi, l’écart se creuse,
puisqu’à titre indicatif, la course
de 30€ entre Plaza Colón et
l’aéroport est à 20€ chez Cabify.
| No 81
HelloMyGuide se
présente au Platea
Une centaine de convives était présents pour un événement hispano-français
organisé avec WOMMs au Platea. La start-up hispano-française prépare actuellement ses expériences touristiques avant de lancer sa plate-forme quasi simultanément sur le marché espagnol et français. Il va s'agir du premier réseau
hispano-français de guides touristiques.
COMMUNAUTÉ
23
24
GASTRONOMIE
| No 81
Bistrot déniché pour elle à Madrid...
Dans la capitale espagnole, la dernière tendance est
de convertir les restaurants traditionnels en « Bistrot Style » avec quelques plats très français. Et c'est
tant mieux pour la gastronomie française car bien
souvent on retrouve ce qui nous manque à tous en
Espagne : des esprits brasseries avec des bons petit
plats.
par P. C.
PARMI CEUX QUE nous avons
découverts, l'un a retenu notre
attention. La Vaqueria Montañesa. Situé dans une discrête
rue du quartier de Chamberi, à
quelques pas de la Castellana et
de Plaza Colón, la décoration du
restaurant est assez minimaliste
et de très bon goût. L'idée est de
proposer des plats au style montagnard, C'est assez réussi.
Dès l'entrée, vous apercevrez
une dizaine de staff s'activer
dans tous les sens, dont 5 dans
une cuisine ouverte. Chose plutôt rare dans un bistrot. Le service est excellent.
Les entrées aux légumes sont
exposées sur le bord de la cuisine, appréciable. La carte, à vrai
dire, est assez impressionnante.
Un choix de légumes joliment
préparés, de crustacés comme
cette salade de legume aux Cigalas, ou bien ces pâtes aux truffes.
On a bien aimé les Almejas
« franco-filipino » très fraiches.
Les plats étaient si bon qu'on
a continué la dégustation avec
une belle viande « Lechazo ».
Madame appréciera cette variété de plats bio aussi. L'endroit
est plutôt bien fréquenté et l'addition très raisonnable puisque
les plats sont tous entre 8 et 15
euros. Sans hésitation donc.
Demandez les tables de
l'entrée avec le banc. Souvent
plein le soir le week-end.
Expansion des
marchés de
bouche à Madrid
par EMMA LEFEVRE
EN PLEIN CŒUR du centre
historique, le Mercado San
Miguel, bien connu des madrilènes, reste un détour obligé pour les touristes étrangers
en quête de saveurs typiquement espagnoles. Des huîtres
fraiches, une farandole de
tapas, une paella accompagnée
d'un bon verre de vin blanc, il y
en a pour tous les goûts ! Vous
apprécierez aussi l'atmosphère
authentique et chaleureux qui
règne en ces lieux.
Bien qu'il soit le plus connu,
le Mercado San Miguel se fait
de plus en plus concurrencé par
d'autres marchés de la capitale. Niché au cœur du quartier
Chueca, le Mercado San Anton
a récemment rouvert ses portes
pour offrir aux gastronomes
un cadre unique ! Design et
moderne, ce marché dédié aux
produits frais locaux dispose de
nombreux espaces dégustation.
Faites un tour sur la jolie terrasse du dernier étage, où vous
pourrez déguster un verre entre
amis avec vue sur les toits de
Chueca.
A deux pas du Mercado
San Anton, le Mercado San
Ildefonso est l'une de nos récentes découvertes. Situé sur
la célèbre calle Fuencarral, ce
nouveau marché de plus de
5000m2 sur 3 étages tient son
inspiration des marchés de
rue traditionnels londoniens et
newyorkais. Dès l'arrivée des
beaux jours, profitez de l'élégant patio pour savourez un
délicieux Ceviche, quelques
croquetas ou un œuf poché
dans une ambiance conviviale.
Pour finir, à l'étage, découvrez
l' « Espacio Sorpresa », un lieu
qui se consacre à la réalisation
d'art show cooking et bar à
cocktails.
START-UP
| No 81
25
Expériences locales
en France comme en Espagne
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26
EMPLOIS
| No 81
Ambassadeur d’Espagne en France, Monsieur Ramón DE
MIGUEL; Président de la COCEF, Monsieur José Michel GARCIA
Consolidation du Forum de l’Emploi
Franco-Espagnol grâce à une deuxième édition
avec près de 900 personnes présentes et
40 entreprises exposantes
Le 17 mars 2016, s’est déroulé, dans le quartier des affaires de la Défense, à l’hôtel Melia, la deuxième édition du Forum de l’Emploi,
destiné aux demandeurs d’emploi espagnols installés dans la capitale française.
par LCE
900 PERSONNES EN recherche d’em-
ploi, se sont données rendez-vous pour
rencontrer près de 40 entreprises présentes au Forum de l’emploi, où regna
une bonne ambiance et où la qualité des
profils a atteint l’un des principaux objectifs fixés pour ce salon.
Les recruteurs ont fait de ce salon un
moment privilégié pour les demandeurs
d’emploi car ils ont pu leur dédier du
temps (entre 10 et 12 minutes par candidats) et ainsi échanger plus longuement
sur leur projet professionnel.
Les demandeurs d’emploi, ont également pour leur part souligné un point
positif de cette seconde édition: la qualité
des entreprises présentes ainsi que le programme de conférences et d’ateliers mis
en place dans le but de les aider au mieux
dans leur recherche professionnelle.
Ce forum a été inauguré para l’Am-
bassadeur d’Espagne en France, Ramón
de Miguel, qui a insisté sur l’importance
de cette manifestation organisée par la
Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France en collaboration avec la
Ministère de l’Emploi et de la Securité Sociale Espagnol et d’ajouter que cette initiative mériterait d’être étendue à des villes
de réfèrence pour les espagnols telles que
Bordeaux, Toulouse et Marseille.
José Michel Garcia, Président de la
Chambre de Commerce, a insisté sur
le rôle fondamental de cette institution
dans le cadre du conseil et de l’orientation destinés aux entreprises espagnoles
mais aussi de l’aide apportée aux résidents espagnols en France pour faciliter leur orientation professionnelle en
l’adaptant à notre pays .
Pour toute information
Mariano Martínez
[email protected]
01 42 61 33 10
ART DE VIVRE
| No 81
27
Les trains touristiques de luxe ont le
vent en poupe
Deux hôtels majorquins parmi les
plus romantiques d'Europe
par EUROPA PRESS/
LES HÔTELS MAJORQUINS Posada
Terra Santa et Finca Hotel Son Palou
occupent les places 10 et 23, respectivement, dans la catégorie des hôtels les
plus romantiques d'Europe, avec les prix
Traveller's Choice décernés par l'agence
de voyages 'online' TripAdvisor.
Le prix par nuit en moyenne afin de se
loger dans ces hôtels est de 289 euros.
Par ailleurs, parmi les 25 hôtels les
mieux évalués du 'ranking' national,
huit se trouvent aux Baléares, puis aux
Canaries (six hôtels), en Andalousie
(trois hôtels), Castille et Léon (deux hôtels) et Argon (un hôtel).
Les gagnants ont été déterminés grâce
à un algorithme qui tient compte de la
quantité et de la qualité des opinions des
voyageurs sur le 'Web' pendant un an, catégorie « séjours en couple » en vedette.
S’annoncer dans
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par A. CHAMEROIS
LES TRAINS DE luxe se portent bien en
Espagne. Selon la RENFE, ils devraient
poursuivre leur croissance en 2016 avec
un chiffre d'affaires attendu de 8 millions
d'euros, soit 14% de plus qu'en 2015. Le
taux d'occupation des Transcantabriques
Grand Luxe et Classique et celui de l'Al
Andalus ont frôlé l'année dernière les
80%. A eux trois, ils ont transporté environ 2000 voyageurs en 2015.
Les autres trains touristiques présentent
également des « perspectives d'amélioration » selon la compagnie ferroviaire qui
explique ses bons résultats par une réduction des coûts et une augmentation de la
demande de la part des municipalités et
régions.
Malgré la libéralisation du secteur, la
RENFE assure toutefois qu'elle n'a encore reçu aucune offre d'entreprises intéressées pour assurer la gestion des trains
touristiques en Espagne.
Le Courrier dÉspagne
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soirées
28
DEPUIS 11 ANS
| No 81
DEPUIS 11 ANS
| No 81
Journal indépendant et non subventionné
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LE JOURNAL FRANÇAIS DÉSPAGNE
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2004-2014
10 ans
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2004-2014
10 ans
Numéro 73 – Avril/mAi 2014
lecourrier.es – 30 000 exemplAires
LeCourrier.es
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Journal indépendant
®
2004-2014
Numéro 75 – Septembre/octobre 2014
Lecourrier.eS
Numéro 74 – JuiN/Juillet/Août 2014
lecourrier.es – 15 000 exemplAires
Numéro 76 – JaNvier/Février 2015 | 11.000 exemplaires
L’Espagne, résidence
secondaire de l’Europe
1000anuncios.com
Les fonds veulent investir une startup rachetée
100 millions
dans les hôtels
Business
Business
p. 2
p. 7 Business
PAPIER RECYCLÉ
Ferrovial veut construire
Madrid commercialise les le second aéroport de
Mexico
édifices emblématiques
Ou trouver les bons
crustacés de Madrid
p. 7
Art de vivre
Business
p. 23
Spain is back
Nouveau site pour
l’immobilier francophone :
jacheteenespagne.com
L
’Espagne est de retour sur les marchés
internationaux. Le fait est indéniable.
Les fonds d’investissements étrangers
considèrent l’Espagne comme l’un des trois
pays au monde où il est judicieux d’investir
en ce moment. Et la presse en fait les échos.
L’Espagne a réalisé les réformes nécessaires
afin, non seulement regagner la confiance
des investisseurs, mais aussi de rendre l’appareil productif industriel plus efficace.
Ainsi, lors d’une récente réunion de l’Ambassadeur de France en Espagne, Jérôme
Bonnafont, avec des entrepreneurs et la
presse, il était formel : « l’Espagne récolte
les fruits de ses réformes fiscales, de la
contention de ses dépenses et de l’élargissement de la base imposable. La reprise
de l’appareil productif est claire et nette,
même si le défi de l’Espagne demeure
d’accroître la valeur ajoutée du tissu industriel. Et, depuis six mois, la reprise des
investissements des entreprises françaises
en Espagne est indéniable ».
En ce moment, les opportunités ne manquent
pas ! Le prix de l’immobilier, qui devrait
encore baisser un petit peu cette année, est
au plus bas depuis huit ans et les coûts salariaux sont 1/3 voire 1/2 plus intéressants
pour les entreprises. Et elles embauchent
de nouveau ! Spain in back, c’est un fait. La
stabilité politique et économique, et surtout
ses liens avec l’Amérique Latine, en pleine
croissance elles aussi, vont reconvertir la péninsule en un nouvel Eldorado économique.
p. 3
Amérique Latine
PAPIER RECYCLÉ
Les drones bientôt dans
le ciel espagnol
p. 9 Business
p. 2
Du canoë et des vautours
à 1h30 de Madrid
L’Amérique Latine
investit dans la banque
espagnole
Assouplissement de
la loi d’inscription
professionnelle obligatoire
Art de vivre
Amérique Latine
Entreprendre
p. 22
Les fonds cherchent
des 5 étoiles.
Interview : Guiseppe
Tringali, Président de
Mediaset España
M
Juridique : des cabinets
hispano-français à connaitre
Le networking hispanofrançais WOMMs compte
sur plus de 1200 membres
© Julia Robles Photographer
Philippe Chevassus
Ambassadeur de Suisse en
Espagne, rencontre.
adrid et Barcelone ne
sont plus à plaindre.
Du moins, c’est ce
que pensent les brokers immobiliers, ils croulent sous la
demande et, paradoxalement,
leur problématique n’est pas de
trouver les investisseurs, mais
les actifs !
Et oui, Madrid et Barcelone
deviennent de véritables cibles
pour les fonds étrangers souhaitant installer un palace.
Depuis septembre 2013, c’est
un véritable raz-de-marée qui
s’abat sur les deux capitales.
Les grands noms tels qu’Intercontinental, Sofitel ou Kempinski circulent. La plupart a
mandaté des intermédiaires pour
dénicher la perle rare. Mariott
vient de proposer 135 millions
au Ritz et Haytt 280 millions
pour la tour Agbar de Barcelone.
À chaque fois, 30 millions d’euros de travaux de plus peuvent
être rajoutés. Tous sont adossés
à des fonds d’investissement.
Sofitel et Mandarin regarderaient activement le centre de
Madrid proche de la Castellana.
Selon certaines sources, la plaza
Rencontres avec Olivier
Benielli, Pascal Bourbon,
Jean-Baptiste de la Mettrie,
Jose Miguel Garrido
de España deviendrait une nouvelle cible. La première fortune
chinoise vient d’ailleurs de dépenser 240 millions (confirmé,
contrairement aux autres) pour
l’acquisition de Torre España.
Il va en faire un gigantesque
centre commercial et un hôtel
de luxe. Quant aux Qatari qui
ont mis la main sur le W à Barcelone, ils regarderaient à Ma-
drid l’hôtel Miguel Angel.
La problématique de tous ces
fonds est l’absence d’offre.
Surtout à Madrid. La capitale
espagnole compte à peine sur 3
ou 4 hôtels 5 étoiles. Même s’ils
sont presque tous à vendre, les
fonds étrangers gourmands sont
bien plus nombreux.
L’une des solutions envisagées
par la Mairie est de mettre en
vente, ou en commercialisation, les bâtiments historiques
de la ville. Barcelone et Paris
ont déjà commencé. Et Madrid
n’en manque pas. L’un d’eux,
le siège de la Fiscalía General
del Estado sur la Castellana,
proche de Colón (voir photo
p.3) ferait par exemple un superbe 5 étoiles, n’est-ce pas... ?
Inédit
Immobilier :
les prix remontent !
Philippe Chevassus
Diplomatie économique :
l’ambassadeur vante les régions
françaises à Gérone
’attente a été longue en Espagne. Depuis 2007, les prix de l’immobilier
ne cessaient de baisser et pour la première fois ce mois-ci, les indicateurs officiels
parlent de rebond des prix. La reprise économique annoncée il y a un an commence à
porter ses fruits en matière immobilière.
Qui sont les acquéreurs, faut-il rester très
prudents quant aux actifs ? Et où investir ?
À Palma de Majorque, par exemple, les
prix sont déjà à la hausse depuis plusieurs
mois, mais les Îles Baléares deviennent de
plus en plus prisées par la jet-set internationale et la demande étrangère en matière
immobilière ne cessera de croître.
À Madrid ou Barcelone, les prix n’ont
pas tellement baissé dans le centre, l’offre
étant limitée.
En revanche, à Alicante ou Marbella, il y a
des opportunités à saisir. Beaucoup de lots
d’appartements en bord de mer sont encore
disponibles à des prix intéressants.
Dans l’ensemble, il n’a jamais été aussi
intéressant pour un francophone d’investir
en Espagne. Les prix sont encore bas et la
reprise ne fait que commencer. En outre, il
est assez facile d’obtenir un crédit via son
pays d’origine.
Après l’échec d’Eurovegas du magnat
américain Sheldon Adelson, Madrid devrait accueillir un nouveau projet…
p. 14
Suite page 2
Dossier spécial Immobilier
42 fortunes espagnoles pèsent
plus de 1 milliard
Un récent classement estime à 42 le nombre
de fortunes espagnoles pesant plus de 1 milliard. C'est dans la construction qu'on...
Suite page 6
Cuba : de nouvelles opportunités
pour les entreprises espagnoles ?
Troisiéme partenaire commercial de Cuba,
l’Espagne se réjouit de la reprise des relations diplomatiques…
Juridique : Les droits de
succession et de donation en
Espagne contraires à l’Union
Européenne
Suite page 9
L'AVE fera son entrée dans
10 villes au cours de l'année 2015
esp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 sFr
L’Espagne
redevient un spot
C’EST UN FAIT. Sur un plan
économique et pour les opportunités d'affaires, l’Espagne est
dans la ligne de mire de tous
les grands fonds internationaux,
des plus grandes fortunes, mais
aussi des acquéreurs européens
de résidences. Le pays retrouve
des couleurs, et il était temps,
après une traversée du désert
de 6 longues années. Depuis
quelques semaines, les chinois
s’illustrent sur la péninsule. On
dépasse le milliard d’euros de-
puis un an dans les investissements immobiliers. L’Edificio
Plaza de España qui vient d’être
racheté par la première fortune
chinoise, ou bien ce complexe de
10.000 chalets de luxe que prétend construire cet autre nabab
chinois, témoignent de l’appétit
des grosses fortunes. Soros par
exemple, a investi à travers sa
filiale Hispania 402 millions en
Espagne en 2014... Le mexicain
Slim, quant à lui, première fortune mondiale, vient de racheter
une partie du capital de FCC.
Mais l’Espagne c’est aussi un spot dans l’art de vivre.
D’une part, on assiste depuis
un an à Madrid et à Barcelone
à la naissance de véritables
places to be. Le Villa Magna
par exemple, va bientôt faire
parler de lui avec l'ouverture
d'un bar-restaurant asiatique
unique à Madrid. D’autre part,
les professionnels ont compris
l’importance d’offrir un nouveau type de tourisme, plus
rural, mieux organisé et desservi, plus luxueux aussi. Les
Baléares par exemple ouvrent
leurs portes et terres agricoles à
ceux qui veulent construire un
resort de luxe...
Le chemin de fer à Grande Vitesse atteindra dix nouvelles villes au cours de l’année
2015, puisqu’il est prévu…
Suite page 19
LeCourrier.es change de
peau : plus d’articles au
quotidien et bilingue
Diplomatie économique:
5ème grand prix VIE Espagne
Sous le haut patronage de l’Ambassadeur
de France, la section Espagne des Conseillers du Commerce Extérieur de la France…
Suite page 24
Nouveaux restaurants, Guide
Michelin 2015
Dans la première catégorie du guide Michelin (trois étoiles) nous retrouvons les
mêmes huit restaurants qu’en 2014…
P.C.
Suite page 30
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p. 3 Fusion & acquisition p. 15
Un nouveau méga-projet immobilier pour Madrid
Le gratte-ciel abandonné
de Benidorm
L
Le réseau networking
hipano-français WOMMs
accompagne Perpignan dans
sa promotion à Madrid
p. 5
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Le fonds de Soros investit
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LeCourrier.es
Numéro 77 – mars/avril 2015 | 11.000 exemplaires
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Aena, Saeta, Abertis Telecom,
Talgo…
2015 : le grand retour des introductions en Bourse en Espagne
Espagne : l'heure
des start-ups
a-t-elle sonné ?
Suite page 6
La COCEF lance le premier Forum
Emploi Franco-espagnol
La frustration des entrepreneurs du net des années 2000
va peut-être pouvoir prendre sa
revanche ? Depuis 18 mois, de
nombreux signes très positifs
laissent penser que l'innovation, l'esprit d'entrepreneuriat
et la culture nomade atteignent
progressivement les jeunes espagnols, mais aussi les milieux
d'affaires. De plus en plus de
cadres lassés par une carrière
trop paisible et incertaine sur la
R. Gomes, Business France :
« Barcelone prend un virage très
prometteur dans le domaine de
l’innovation »
La capitale catalane accueille une …
Suite page 2
Le gestionnaire aéroportuaire Aena…
La Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France continue à faire de l’emploi une priorité en lançant à Paris…
Suite page 9
Distrito Castellana Norte, le projet qui veut transformer Madrid
Plus de 6 milliards d’euros seront investis
pour la modernisation d’une zone de 300
hectares au nord de la ville…
péninsule se lancent à tout-va
dans les projets internet.
C'est un constat, les incubateurs sont en train de pousser
comme des champignons, bien
qu'encore à un niveau insuffisant par rapport à ce qui existe
à Paris, Berlin, ou San Francisco, mais ils ont le mérite d'exister. On les retrouve surtout du
côté de Bilbao ou Barcelone.
Madrid reste encore trop à la
traine.
Les acteurs traditionnels, les
banquiers et les multinationales
commencent à regarder d'un
Journal indépendant depuis 10 ans
Numéro 78 – mai/JuiN 2015 | 11.000 exemplaires
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L'immobilier
reprend en force
Juan Miguel Villar Mir va donner le jour au
projet de prolongation de la Castellana...
Suite page 2
Meliá vend 7 hôtels en Espagne
Meliá Hotels International a passé un accord inaliénable avec le Groupe Starwood
Capital afin de constituer une société
conjointe...
p. 4
C'EST UN FAIT. Tous les
signes sont passés au vert en
Espagne depuis 18 mois et cela
ne fait que commencer. Les
investissements étrangers ne
cessent d'augmenter, surtout
dans l'immobilier.
Au centre de Madrid, les immeubles d'époque commencent
à trouver preneurs pour des
projets de résidences de luxe et
désormais les propriétaires négocient moins leur prix.
Une caste d'investisseurs
arrive des pays émergents et
d'Amérique Latine. Elle est très
réactive et agressive : « Nous
Suite page 4
« L’économie collaborative »
d’Espagne : une des plus prometteuses d’Europe
On compte près de 53% des espagnols intéressés par le développement …
Suite page 9
Le potentiel des résidences séniors en Espagne
Le marché des résidences séniors est en
train de s'organiser en Espagne. Le pays
offre des atouts incontestables...
Suite page 10
Suite page 16
Un fonds d’investisseurs qatari
s’intéresse à Marina d’Or Golf
Le Lycée Français de Madrid
accueille une conférence sur le
réchauffement climatique
Un éminent groupe d’investisseurs de Qatar, directement associés à un important
fonds d’investissement…
®
LeCourrier.es
Un entrepreneur espagnol va
investir 500 millions au nord de
La Castellana
autre œil les jeunes entreprises
du net, qui bien souvent leur
permettent de trouver réactivité
et innovation dans les services
qu'ils recherchent.
L'autre point positif concerne la
réforme du marché du travail en
Espagne et il n'est pas terminé.
Beaucoup plus flexible, il est
aujourd'hui plus compétitif pour
un “start-upeur” international
de créer une structure avec 10
personnes en Espagne que dans
de nombreux pays européens.
suite
avons à peine le temps de préparer un dossier technique, ils
font immédiatement une offre
ferme », s'exclame un agent
immobilier spécialisé dans la
vente d'immeubles de luxe.
« Ils viennent du Venezuela ou
du Mexique, leur soif d’investir
est inimaginable et surtout, ils
se décident en quelques jours
alors qu'il faut des semaines
aux français ou aux belges ».
Par exemple, un superbe
immeuble juste en face de
l'Ambassade de France aurait
été vendu à des vénézuéliens
pour un montant de 15 millions d'euros. Les français qui
étaient sur l'affaire, une chaîne
d'hôtels boutique, ont à peine
Suite page 26
Le Qatar prend 10 % du Corte
Inglés
L’ancien premier ministre du Qatar vient
de devenir actionnaire du groupe espagnol
avec le rachat de 10 %…
Suite page 3
Simplification des successions
internationales
LE 17 AOÛT dernier, en pleine période estivale, à l’heure où la plupart des français
propriétaires…
Suite page 5
Le potentiel de Castellón !
COMME LORS DE toute révolution, les conservateurs et
ceux qui vivent de la rétention
de l'information y mettent des
freins. L'économie collaborative en Espagne en est un bel
exemple. Blablacar et Uber
sont des cas intéressants. Un
juge a interdit il y a quelques
mois Uber en Espagne. C'est
au tour de Blablacar, valorisée
1,2 milliards d'euros, de subir
Castellón fait partie de ces régions espagnoles totalement méconnues de la communauté française. Située entre Valence et
la Catalogne, la province de Castellón…
Premier Prix Le Courrier
d’Espagne de la Révélation
hispano-française
Mardi 30 septembre à la Résidence de
France à Madrid, le Courrier d’Espagne…
les foudres des tribunaux espagnols. Mais quel message le
pays donne-t-il aux entrepreneurs internationaux du Web ?
Les sociétés qu'ils veulent interdire sont présentes dans plus de
40 pays et continueront d'exister
avec ou sans l'Espagne.
Le pays, déjà vide en incubateurs du Web et en business
Angel, ne favorise pas la captation d'investisseurs.
Et pourtant, le potentiel économique est bien là.
Les espagnols ont besoin plus
que n'importe qu'elle pays européen de partager les richesses
et de collaborer ensemble pour
diminuer le coût de la vie. L'Espagne est, par exemple, un des
pays avec le plus de smartphones
par habitant et le nombre de touristes en plein boom depuis 3
ans. C'est dire le potentiel de
cette économie sur la péninsule.
Notre correspondante à Barcelone a rencontré le Président
de l'Association de l'économie
collaborative, Sharing España,
dans ce numéro d'ailleurs.
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« L'économie
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peut et doit
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Espagne
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Un week-end de dunes
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Numéro 79 – Septembre/octobre 2015 | 11.000 exemplaireS
Boom du secteur touristique en
Amérique Latine
C'est au sein du Lycée Français de Madrid
que s’est tenu le débat sur le changement…
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Journal indépendant depuis 10 ans
L’Amérique latine a pris conscience de son
potentiel économique en matière de tourisme et commence à se doter des….
eu le temps de les voir venir. Ils
ont mis 2 semaines à envoyer
un directeur technique. Entre
temps un financier vénézuélien
libellait le chèque.
Toute l’Espagne est en ébullition depuis 18 mois. Et plus
que jamais, il faut faire vite. Il
y a encore de splendides opportunités à saisir.
À Marbella, on ne négocie presque plus non plus, les
russes reviennent, + 15% en
2014, et les français aussi arrivent en force, ils sont les deuxièmes acquéreurs étrangers
en Espagne selon les dires du
Colegio de Notarios.
suite
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España
Le Courrier d'Espagne
Directeur et Fondateur : Philippe Chevassus
Collaborateurs : Aurélie Chamerois, Sol Marzellier de Pablo, Emma Lefevre
Mise en page : Oana Rafaila
Impression : Roto Madrid
Editeur : Ediciones Le Courrier d'Espagne, S.L. / Modesto La Fuente, 19 bajo izq. /
28003 Madrid / Tel : + 34 91 101 12 83
E-mail : [email protected], Dépôt Légal : M-44345-2004
Membre de la Cocef (Chambre Officielle de Commerce d'Espagne en France) à Paris.
Membre de WOMMs.
30
ART DE VIVRE
| No 81
Sierra de Madrid, détour obligé
Trop nombreux sont les français de Madrid qui sous-estiment ce qui se passe un peu plus au nord de la capitale. Et pourtant, la Sierra de
Madrid et ses alentours offrent ce que peu de capitales européennes sont capables d'offrir. Une offre gastronomique et un paysage digne.
par PC
SITUÉE À ENVIRON 45 minutes en voi-
ture, la chaîne de montagnes située au
nord de la capitale offre un véritable tourisme d'hiver. Le site hellomyguide est
en train d'ailleurs d'y répertorier toutes
les expériences possibles, même celle
que nous ne pouvons pas imaginer :
raquette, comment faire un Igloo, voire
encore mieux, diner aux chandelles
dans un Igloo fabriqué par soi-même,
comment survivre en pleine nature...un
peu plus traditionnel, une station de ski,
un musée, une promenade à cheval,...
bref, une série d'expériences qu'il est
difficile d'imaginer depuis son bureau
de la Castellana ou d'Arturo Soria.
Un café « polaire » pour commencer.
Bien entendu,il faut à tout prix éviter
d'y monter le weekend, tout le monde
ayant la même idée au même moment,
vous serez collés les uns aux autres en
voiture entre
Navacerrada et le Puerto de Navacerrada.
Partez-y juste après quelques jours de
neige. Allez-y en semaine. Idéalement,
s'il a neigé pendant le weekend, allez
prendre un petit déjeuner là-haut le lundi matin.
C'est 3 heures de sacrifice, mais un
ballon d'oxygène pour toute la semaine.
Là-haut, c'est 1800 m d'altitude. Et
le chemin pour y accéder, d'une pureté
total. La vue sur la vallée de los Caídos
et Madrid au loin est éblouissante. C'est
l'occasion de tester chez Hertz ou Europcar la nouvelle Jeep pour y accéder s'il
neige. Arrêtez-vous sur le chemin pour la
pause photo au lac de Navacerrada. S'il y
a un peu de vent, vous vous croirez pendant un temps sur la côte basque.
Le bar, là-haut, à Puerto de Navacerrada n'a rien d'exceptionnel, mais sous
une petite tempête de neige et sans personne autour, vous allez vite oublier
votre quotidien madrilène. Vous vous
sentirez isolé du monde, ça fait un bien
fou.
L'incontournable Cochinillo de Ségovie pour le déjeuner.
Une fois au Puerto de Navacerrada, redescendez de l'autre côté vers Ségovie.
Petit tour vers la Cathédrale et vous
enchainez au restaurant Jose Maria. Refuge des vielles familles madrilènes le
week-end, vous y dégusterez l'un des
meilleurs « cochinillos » de la région
servi à l'ancienne.
| No 81
La qualité est impressionnante et l'endroit très authentique. (D'une manière
générale, méfiez-vous des restaurants
très touristiques qui vous proposent des
plats pseudos locaux de Madrid. Très
peu de tables savent cuire le cochinillo
comme on le trouve à la Sierra.)
Puis votre thé ou digestif à Pedraza,
à 25 km
Pour bien terminer la journée comme
vous l'avez commencé, vous repartirez ensuite vers Pedraza. Un village
médiéval tout en pierre naturelle (rare
désormais dans les villages dits « médiévaux »).
Le village est situé à 20 minutes en
voiture au milieu de ...nulle part. Nous
vous recommandons le café en face de
la place : une immense cheminée vous
réchauffera.
Visitez le château si vous n'arrivez
pas trop tard. Sinon, pourquoi ne pas
rester dîner sur place et faire un peu
de shopping ? Quelques boutiques proposent des meubles en bois locaux.
Le soir venu,si Madame est conquise
de cette journée, vous pourrez toujours
proposer de rester dans l'un des trois hôtels de charme du village. Finalement,
en repartant le lendemain matin vers
7h30, vous serez au bureau à 9h...
ART DE VIVRE
31
No 81
II Foru
Franç
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ais Es
ploi
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l
Pmaarsris
17
Lyaoi n
2016
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2016
Paris-Lyon 2016
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Depuis le succès de sa première édition, avec 33 entreprises participantes et plus de 1.100 visiteurs, la
Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France lance sa deuxième édition du Forum d’Emploi
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Les business center : un retour vers le futur s`impose

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