Manifestations culturelles – Festivals 42

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Manifestations culturelles – Festivals 42
LA VERSION COMPLETE DE VOTRE GUIDE
SEINE-ET-MARNE 2014
en numérique ou en papier en 3 clics
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Disponible sur
EDITION
Directeurs de collection et auteurs : Dominique AUZIAS
et Jean-Paul LABOURDETTE
Responsable d'édition : Roch POUSSIN
Avec la collaboration de : Laurent DELASSUS
Auteurs : Jean-Baptiste THIBAUT, Rudy CASBI-PHOBERE,
Carole FLEURIVAL, Manon BERRUER, Marie-Pierre CREON,
Charlotte LAROCHE, Sébastien LATTANZIO, Anne TABOUREL,
Laetitia PLANCHON, Audrey GENOT, Jean-Paul LABOURDETTE,
Dominique AUZIAS et alter
Directeur Editorial : Stéphan SZEREMETA
Rédaction France : François TOURNIE, Jeff BUCHE,
Grégoire DECONIHOUT et Perrine GALAZKA
Rédaction Monde : Patrick MARINGE, Caroline MICHELOT,
Morgane VESLIN, Julien BERNARD et Pierre-Yves SOUCHET
FABRICATION
Responsable Studio : Sophie LECHERTIER
assistée de Romain AUDREN
Maquette et Montage : Julie BORDES, Élodie CLAVIER,
Sandrine MECKING, Delphine PAGANO et Laurie PILLOIS
Iconographie et Cartographie : Robin BEDDAR
WEB ET NUMERIQUE
Directeur technique : Lionel CAZAUMAYOU
Chef de projet et développeurs : Jean-Marc REYMUND
assisté de Florian FAZER, Anthony GUYOT, Cédric MAILLOUX
et Christophe PERREAU
DIRECTION COMMERCIALE
Directeur commercial et web : Olivier AZPIROZ
Responsable Régies locales : Michel GRANSEIGNE
Adjoint : Victor CORREIA
Relation Clientèle : Vimla MEETTOO
REGIE NATIONALE
Responsable Régie Nationale : Aurélien MILTENBERGER
assisté de Sandra RUFFIEUX
Chefs de Publicité : Caroline AUBRY, Perrine DE CARNE MARCEIN,
Caroline GENTELET, Sacha GOURAND, Alexandra GUILLAUME,
Stéphanie MORRIS, Caroline PREAU et Virginie SMADJA
REGIE INTERNATIONALE
Directrice : Karine VIROT assistée de Elise CADIOU
Chefs de Publicité : Romain COLLYER, Camille ESMIEU
et Guillaume LABOUREUR
DIFFUSION ET PROMOTION
Directeur des Ventes : Bénédicte MOULET
assistée d'Aissatou DIOP et Alicia FILANKEMBO
Responsable des ventes : Jean-Pierre GHEZ
assisté de Nathalie GONCALVES
Relations Presse-Partenariats : Jean-Mary MARCHAL
ADMINISTRATION
Président : Jean-Paul LABOURDETTE
Directeur Administratif et Financier : Gérard BRODIN
Directrice des Ressources Humaines : Dina BOURDEAU
assistée de Léa BENARD et Sandra MORAIS
Responsable informatique : Pascal LE GOFF
Responsable Comptabilité : Nicolas FESQUET
assisté de Jeannine DEMIRDJIAN, Oumy DIOUF
et Christelle MANEBARD
Recouvrement : Fabien BONNAN assisté de Sandra BRIJLALL
Standard : Jehanne AOUMEUR
 PETIT FUTÉ SEINE ET MARNE 2014  Petit Futé a été fondé par Dominique Auzias.
Il est édité par Les Nouvelles Editions de l’Université
18, rue des Volontaires - 75015 Paris.
& 01 53 69 70 00 - Fax 01 42 73 15 24
Internet : www.petitfute.com
SAS au capital de 1 000 000 € - RC PARIS B 309 769 966
Couverture : BLANDY-LES-TOURS © AustralianDream Mosaique Angélus © AUFORT Jérome - Fotolia
Impression : GROUPE CORLET IMPRIMEUR - 14110 Condé-sur-Noireau
Dépôt légal : mai 2014
ISBN : 9782746971929
Pour nous contacter par email, indiquez le nom
de famille en minuscule suivi de @petitfute.com
Pour le courrier des lecteurs : [email protected]
Bienvenue
en Seine-et-Marne
i plus ni mois que LE poumon francilien ! À l’est de Paris,
le département de la Seine-et-Marne est le plus grand
d’Île-de-France puisqu’il représente à lui seul près de la
moitié de la région et regroupe pas moins de 500 communes. Mais
il se compose surtout à 56 % de terres agricoles, ce qui lui confère
une quiétude justifiée. À cheval sur les régions naturelles de la Brie
et du Gâtinais, la Seine-et-Marne possède des paysages variés et
enchanteurs. Néanmoins, cette quiétude est toute relative car la
Seine-et-Marne reste un département réellement dynamique.
L’offre culturelle et touristique est immense pour qui sait la saisir.
C’est pourquoi le Petit Futé vous accompagne sur les traces des
personnages importants qui se sont succédé ici, que ce soit dans
la ville impériale de Fontainebleau, au château de Vaux-le-Vicomte
ou dans des communes plus méconnues, qui regorgent pourtant
de nombreuses richesses…
L’histoire de la Seine-et-Marne, fortement marquée par le Moyen
Âge se retrouve dans le patrimoine architectural de Blandy-les-Tours,
Château-Landon, Moret-sur-Loing, Nemours ou Provins. Le charme
opère dans chaque ville ou village et l’on admire à loisir les châteaux
et musées qui témoignent de ce passé. On vient parfois de loin pour
apprécier les merveilles du département, comme l’impressionnante
cathédrale de Meaux qui surplombe la ville et figure parmi les plus
belles de France. Le patrimoine seine-et-marnais s’appuie également
sur son passé artistique et culturel, dont plusieurs communes sont
encore les témoins, tel le village impressionniste de Barbizon. Et il
faut désormais compter avec le dynamisme des villes nouvelles :
Marne-la-Vallée et Sénart, sans oublier le parc d’attractions de
Disneyland Paris qui a attiré 14,9 millions de visiteurs en 2013.
Et l’arrivée prochaine de quatre nouveaux villages vacances, au
sud de Disneyland Paris, devrait venir renforcer l’attractivité du
département. Venir en Seine-et-Marne, c’est aussi profiter d’un
cadre naturel exceptionnel avec de nombreux espaces verts comme
la forêt de Fontainebleau qui fait la joie des randonneurs ou des
cyclistes. Les adeptes de sports de plein air trouveront aussi leur
bonheur parmi les multiples activités proposées : escalade, baptême
de l’air, équitation, tourisme fluvial, etc. La Seine-et-Marne n’est
certainement pas le département le plus "bling bling" qui existe
mais il regorge d’un nombre vraiment important d’attractions en
tous genres. Alors, si vous pensiez vous ennuyer, tournez vite la page
et découvrez la richesse du département ainsi que ses nombreuses
haltes gourmandes ou étapes de repos. Qu’elles soient sportives,
culturelles ou ludiques, les attractions proposées ne vous laisseront
pas de marbre, tout au long de votre séjour.
N
Sommaire
Découverte
Carte d’identité ....................................8
Les immanquables...............................8
Barbizon, village des peintres................. 8
Château de Blandy-les-Tours .................. 8
Disneyland Resort Paris ............................ 9
Fontainebleau, sa forêt et son château9
Jouarre, la mérovingienne .....................10
Meaux, ville d’art et d’histoire ..............10
Moret-sur-Loing, cité
de l’impressionnisme...............................10
Nemours.......................................................13
Provins, cité médiévale ...........................13
Château de Vaux-le-Vicomte ................14
Nature .................................................15
Géographie .................................................15
Faune et lore ..............................................15
Économie ............................................18
Ressources naturelles ..............................18
Environnement et énergies ...................18
Agriculture...................................................19
Industries .....................................................19
Tertiaire .........................................................19
Tourisme.......................................................19
Histoire ...............................................20
Préhistoire....................................................20
Antiquité ......................................................20
Moyen Âge ..................................................20
De la Renaissance à la Révolution.......21
De la Révolution au XXIe siècle .............21
De nos jours ................................................24
Patrimoine et traditions ....................25
Patrimoine culturel ...................................25
Patrimoine architectural .........................28
Traditions et modes de vie ....................31
La Seine-et-Marne gourmande ........31
Spécialités locales .....................................31
Produits du terroir.....................................31
Alcools et spiritueux ................................35
Foires et marchés ......................................35
Avertissement
Les renseignements concernant les coordonnées,
les tarifs, les jours et heures d’ouverture sont
donnés à titre indicatif et n’ont aucun caractère
contractuel. Ils sont susceptibles d’avoir fait l’objet
de modifications ultérieures pour lesquelles le
Petit Futé décline toute responsabilité.
Sports et loisirs ..................................36
Activités de plein air.................................36
Chasse, pêche et nature .........................37
Dans les airs.................................................38
Sports à sensation ....................................38
Festivals et manifestations ...............39
Fêtes...............................................................39
Expositions ..................................................39
Foires – Salons ............................................41
Manifestations culturelles – Festivals 42
Manifestations sportives ........................46
Spectacles historiques –
Son et lumière ............................................46
De lieux en lieux
De lieux en lieux ................................50
Barbizon .......................................................50
Beton-Bazoches .........................................56
Blandy-les-Tours ........................................58
Bois-le-Roi ....................................................59
Bourron-Marlotte ......................................62
Bray-sur-Seine ............................................66
Brie-Comte-Robert ...................................67
Champeaux .................................................73
Champs-sur-Marne...................................74
Château-Landon........................................76
Chaumes-en-Brie ......................................78
Chelles...........................................................78
Coulommiers ..............................................82
Crécy-la-Chapelle......................................90
© MICHEL RETAIL – FOTOLIA
Donnemarie-Dontilly...............................95
Égreville ........................................................98
Ferrières-en-Brie ..................................... 102
La Ferté-Gaucher.................................... 103
La Ferté-sous-Jouarre ........................... 105
Fontainebleau ......................................... 107
Gretz-Armainvilliers............................... 124
Jouarre ....................................................... 126
Lagny-sur-Marne .................................... 128
Lésigny ....................................................... 135
Lizy-sur-Ourcq ......................................... 137
Marne-la-Vallée – Val d’Europe – Val de
Bussy ........................................................... 140
Meaux......................................................... 155
Melun ......................................................... 165
Montereau-Fault-Yonne ....................... 188
Moret-sur-Loing...................................... 190
Mormant ................................................... 196
Nemours.................................................... 198
Noisiel......................................................... 203
Ozoir-la-Ferrière...................................... 204
Pontault-Combault................................ 206
Le Canal de l’Ourcq.
Provins ....................................................... 208
Saint-Fargeau-Ponthierry .................... 217
Saint-Loup-de-Naud ............................. 219
Samois-sur-Seine.................................... 220
Souppes-sur-Loing ................................ 220
Torcy ........................................................... 222
Vulaines-sur-Seine ................................. 225
Organiser son séjour
Se rendre en Seine-et-Marne ..........228
En train ....................................................... 228
Par la route ............................................... 228
Circuler en Seine-et-Marne .............228
En voiture .................................................. 228
En train ....................................................... 230
S’informer sur la Seine-Marne ........230
Médias........................................................ 230
Index .................................................233
Le château de Fontainebleau
© ALAIN RAPOPORT – FOTOLIA
Découverte
Carte d’identité  08
Les immanquables  08
Nature  15
Économie  18
Histoire  20
Patrimoine et traditions  25
La Seine-et-Marne gourmande  31
Sports et loisirs  36
Festivals et manifestations  39
Vers
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Fontainebleau
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10 km
Reproduction interdite
Jean-Baptiste Nény
Mars 2011
8
CARTE D’IDENTITÉ
Carte d’identité
w Numéro (guide département) : 77
w Population : 1 347 008 habitants (chiffres de 2013)
w Densité : 224 habitants/km2
w Superficie : 5 915 km2
w Préfecture – sous-préfecture : Melun
– Fontainebleau, Meaux, Provins, Torcy
w Nombre de communes : 514
w Région d’appartenance : Île-de-France
w Point culminant : la Butte Saint-Georges (215 m)
w Cours d’eau principaux : le Loing, la Marne et
la Seine
Les immanquables
Barbizon, village
des peintres
Au XIXe siècle, Barbizon était seulement un lieu-dit de
quelques maisons, en lisière de la forêt de Fontainebleau
et rattaché à la commune de Chailly-en-Bière. Dès 1820,
quelques peintres arrivent dans le petit hameau et
s’en servent comme camp de base pour aller peindre
la forêt et les paysages alentour. Ils avaient pour nom
Jean-Baptiste Corot – 1796-1875 –, Théodore Caruelle
d’Aligny – 1798-1871 – né à Chaumes-en-Brie et
Paul Huet – 1803-1869 –. Ce furent les précurseurs.
Soucieux de « surprendre la nature chez elle », ils
ouvrirent la voie aux artistes de l’école de Barbizon, tout
d’abord, puis, au grand mouvement des impressionnistes. Suivirent, dans les années 1840, les Millet, Diaz,
Théodore Rousseau… et bien d’autres avec l’arrivée
du train en 1849 et l’invention du tube de peinture dès
1834, bien pratique en déplacement. Les tenanciers de
l’Auberge Ganne – l’actuel Musée départemental de
l’École de Barbizon – les accueillirent les bras ouverts. À乍
découvrir, également, la maison et l’atelier de Théodore
Rousseau et ceux de Jean-François Millet. Plusieurs
galeries jalonnent la rue principale d’un Barbizon,
considéré, aujourd’hui, dans le monde entier, comme
le berceau de la peinture paysagiste. Chaque année, le
deuxième week-end de septembre, la commune rend
hommage à tous ces artistes en organisant la fête du
Village des Peintres. À cette occasion, la Grande-Rue
est remplie de stands d’artisanat, d’art, de produits du
terroir. Au programme également, des mini-concerts
et des concours de peinture.
 OFFICE DE TOURISME
Place Marc-Jacquet
BARBIZON & 01 60 66 41 87
www.barbizon-tourisme.fr
[email protected]
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 13h et de 14h
à 18h. Balade barbizonnaise : 150 E (30 personnes) ;
5 E par personne supplémentaire. Balade nocturne
(2h) : 29 E par personne. Promenade guidée en forêt
(2h) : 150 E (30 personnes).
Accueil sympathique. Personne à l’écoute et maîtrisant
son sujet. Adresse idéale avant de visiter la région.
Château de Blandyles-Tours
Le château daterait de 1206. Au début du XIIIe siècle, une
première enceinte semi-circulaire est construite. À la fin
du XIIIe et au début du XIVe siècle, de nouvelles tours sont
créées dont la Tour Carrée. Jusqu’à la fin du XIVe siècle, le
château est régulièrement agrandi et renforcé. La présence
des cinq tours actuelles date de l’époque de la guerre de
Cent Ans, où elles servaient face à l’insécurité présente dans
la région. Au XVIIe siècle, après le décès de la duchesse de
Nemours, le château est revendu au maréchal de Villars
(déjà propriétaire de Vaux-le-Vicomte). En 1764, il est
revendu au duc de Choiseul-Praslin, ministre de Louis XV. En
1888, le château est racheté par Pierre-Charles Tuot, maire
de Blandy, qui l’offre à sa ville. Aujourd’hui le château fort
(le dernier d’Île-de-France) entièrement restauré est de
nouveau ouvert au public. Les objets exposés relatent toute
Fontainebleau, sa forêt et son château - LES IMMANQUABLES
l’histoire du site, des Mérovingiens à nos jours, au travers
de poteries et de céramiques. De nouveaux espaces sont
ouverts dans les tours et l’on peut désormais emprunter
le circuit complet du chemin de ronde d’où l’on a une
superbe vue sur les environs et la forteresse.
 CHÂTEAU DE BLANDY
Place de l’Église
BLANDY & 01 60 59 17 80
www.seine-et-marne.fr
Basse saison : ouvert du mercredi au lundi de 10h à
12h30 et de 13h30 à 17h. Haute saison : du mercredi au
lundi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h. Gratuit jusqu’à
25 ans. Adulte : 6 E. Tarif réduit : 4 E (+60 ans). Visite
guidée (4 E supplémentaire à partir de 7 ans).
Disneyland Resort Paris
 DISNEYLAND RESORT PARIS
MARNE-LA-VALLÉE
& 08 25 30 60 30 – 0,15 E la minute (renseignements
www.disneylandparis.com
onlm
Ouvert tous les jours à partir de 10h. Le parc Walt Disney
Studios est ouvert jusqu’à 22h et le parc Disneyland
jusqu’à 19h. Attention les horaires peuvent changer selon
les périodes. Pass 1 parc : 64 E (adulte) 58 E (enfant).
Pass 2 parcs : 74 E (adulte) 68 E (enfant). Passeport
annuel à partir de 159 E pour 1 adulte ou 1 enfant. Label
Tourisme & Handicap. Accueil enfants. Animaux acceptés :
accueil réservé avec repas inclus.
Fontainebleau, sa forêt
et son château
Avant d’être capitale du cheval, Fontainebleau fut
une ville royale avec François Ier, puis impériale, avec
Napoléon Ier. Elle est aussi connue dans le monde
entier pour sa forêt et ses fameux rochers où viennent
promeneurs et amateurs de varappe, son château
et son académie équestre. Ville royale et impériale,
Fontainebleau, son château et sa forêt domaniale,
jouissent depuis plusieurs siècles d’un grand prestige.
Depuis le XIIe siècle, les souverains de France ont vécu à
Fontainebleau et ont apporté d’importantes modifications au château. La ville fut construite autour de celui-ci
et les visiteurs profitent aujourd’hui d’un site unique
par son architecture et son aménagement intérieur,
des splendides jardins et des atouts multiples de la
commune. On peut y visiter de nombreux appartements
comme les appartements du Pape, en référence aux deux
séjours que fit Pie VII, mais également celui de Mme de
Maintenon ou encore les boudoirs de Marie-Antoinette.
Les amateurs d’art pourront se divertir à travers les
quatre galeries rassemblant tableaux, mobilier royal,
objets et précieux textiles. Depuis juillet 2009, une
sélection d’œuvres du XVIIIe et du XIXe siècle est offerte
au regard du visiteur dans l’appartement des Chasses
au rez-de-chaussée. La ville est aujourd’hui reconnue
mondialement pour deux de ses écoles : l’INSEAD (l’Institut européen d’administration des affaires) d’un côté
et une annexe de l’école des Mines de Paris de l’autre.
 FONTAINEBLEAU TOURISME
4, rue Royale
FONTAINEBLEAU
& 01 60 74 99 99
www.fontainebleau-tourisme.com
[email protected]
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h. Basse saison : le
dimanche et les jours fériés de 10h à 13h. Haute saison : le
dimanche et les jours fériés de 10h à 13h et de 14h à 17h30.
Situé en face du château, l’office de tourisme du Pays de
Fontainebleau fournit tous les renseignements relatifs
aux manifestations, sites touristiques, restauration et
hébergement dans la région. Pour cela, des guides,
plans et brochures de circuits de balades sont disponibles pour découvrir la ville, les jardins du château,
la forêt de Fontainebleau, les gorges de Franchard…
À partir de dépliants fournis par l’office, des circuits à
vélo permettent de relier Fontainebleau à Barbizon ou
de faire le tour du massif forestier.
DÉCOUVERTE
Bienvenue dans le rêve ! La souris américaine de référence
installée dans l’Hexagone depuis 20 ans a apporté dans
ses valises son univers féérique qu’elle a su mettre en vie
de la plus belle des façons. Les détails sont soignés que
l’on regarde les murs de Wall Street (l’arcade principale
qui mène au château de la Belle au bois dormant,
point névralgique du parc), face aux costumes de tous
les employés (de la jeune fille vous installant dans un
manège au serveur du restaurant) ou au cœur même
des attractions. Chavirer et se croire loin, très loin de
Paris... c’est le petit miracle qui s’opère. Les attractions
sont diverses, la plupart s’adressant réellement aux petits
(à partir de 3 ans bien que l’on découvre des plus jeunes
accompagnés de leurs parents dans quelques manèges).
La palme des attractions ? Difficile à dire. Les enfants sont
toujours fascinés par la Crush’s coaster, une attraction
construite autour du monde fascinant de Nemo. Les
enfants téméraires se laisseront volontiers tenter par la
Tour de la Terreur, aux effets impressionnants. Une simulation de chute d’un immeuble de 13 étages leur donnera
leur content de sensations fortes. Dans le fabuleux
Toy Story Playland, vos enfants revivront l’histoire de
Chérie j’ai rétréci les gosses et se verront ramenés à une
dimension de jouet dans un univers de géants. Pour les
intrépides, le train de la mine sera sans doute le choix le
plus adapté, attention toutefois à ne pas y mettre des
enfants trop impressionnables car les virages sont pris
sans ménagement et il n’est pas possible de freiner ce
train du diable ! Le seul bémol de Disneyland reste une
fois de plus le prix. En ajoutant les frais de transport et
de nourriture, l’addition devient salée ! Alors un conseil
si vous partez pour la journée, prévoyez casse-croûte et
bouteilles d’eau pour les enfants. Car pour un paquet de
chips et une bouteille d’eau achetés sur place vous aurez
vite fait de débourser 10 E, une dépense qui s’ajoute aux
autres et dont on peut allègrement se passer.
9
10
LES IMMANQUABLES - Jouarre, la mérovingienne
Jouarre,
la mérovingienne
À quelques kilomètres seulement de La Ferté-sousJouarre, cette petite localité briarde située au confluent
de la Marne et du Petit Morin, est, à elle seule, une page
de l’Histoire de France, ponctuée par l’abbaye, sa tour
romane et ses splendides cryptes mérovingiennes, l’église
Saint-Pierre-et-Saint-Paul, le musée briard.
 OFFICE DE TOURISME
Rue de la Tour
JOUARRE
& 01 60 22 64 54
www.tourisme-jouarre.com
[email protected]
Basse saison : ouvert du mercredi au dimanche de 10h à
13h et de 14h à 17h. Haute saison : du mercredi au lundi
de 10h à 13h et de 14h à 18h.
L’ancienne « charretterie » de l’abbaye accueille cet
endroit parfait pour découvrir la ville et les environs.
L’office a mis en place, pour les groupes, des journées
découverte à la carte et des visites guidées des cryptes
de grande qualité. Vente de produits du terroir. À l’étage,
le musée de la Civilisation Paysanne.
Meaux, ville d’art
et d’histoire
Au cœur d’une boucle de la Marne, l’ancienne capitale
de la tribu gauloise des Meldes se voit de fort loin,
avec la haute tour de la cathédrale Saint-Etienne.
Centre urbain dès l’époque gallo-romaine, Meaux
est aujourd’hui une sous-préfecture de plus de
51 000 habitants qui marie harmonieusement passé
et présent avec son patrimoine historique très riche et
des quartiers à l’architecture futuriste. Ses monuments
révèlent un passé prestigieux, : la cathédrale SaintEtienne au style gothique du XIIe au XVe siècle, qui abrite
le tombeau de Bossuet, la cour du Vieux-Chapitre, le
palais épiscopal, qui s’anime chaque été d’un spectacle
historique ; ou encore le musée Bossuet et la salle du
brie de Meaux. Le parc du Pâtis en bord de Marne,
inauguré en 2006, avec ses 150 hectares aménagés,
est le plus important espace naturel en zone urbaine
de la région. Enfin, pour les gastronomes, la capitale
du Pays briard demeure la cité du roi des fromages,
le brie de Meaux.
 OFFICE DE TOURISME
1, place Doumer
MEAUX
& 01 64 33 02 26
www.ville-meaux.fr
[email protected]
Basse saison : ouvert du lundi au samedi de 10h à 12h30 et
de 13h30 à 17h ; le dimanche de 14h à 17h. Haute saison :
tous les jours de 10h à 18h30.
La cité de l’évêque Bossuet connu pour ses célèbres
oraisons funèbres est aussi la plus grande ville du département (51 398 habitants). Réputée pour ses produits
du terroir (brie, moutarde…), elle l’est aussi pour avoir
été au cœur de la bataille de la Marne. Sa cité épiscopale
en fait une ville d’histoire, son musée Bossuet, une ville
d’art. La ville de Meaux est à ne surtout pas manquer
sous aucun prétexte.
Moret-sur-Loing, cité
de l’impressionnisme
Alfred Sisley, peintre britannique de l’école française, né
à Paris, a vécu à partir de 1889 à Moret et y乍 est mort dix
ans plus tard. Il a contribué à faire de la ville, située sur
le Loing, à la frontière entre les anciens royaumes de
France et de Bourgogne, une grande « Cité de l’Impressionnisme ». L乍 es noms de l’artiste et de l’endroit sont liés
à jamais. L乍 es magnifiques paysages le long de la rivière
ont conquis les peintres. Chaque année, le spectacle son
et lumières évoque un aspect de l’histoire de la ville. Au
Moyen Âge, véritable place forte avec ses 1 400 mètres
de muraille, son pont et ses trois portes fortifiées, la
bourgade occupait une position clé du royaume de
France. À côté de son prestigieux patrimoine culturel, le
musée du Sucre d’Orge des religieuses de Moret expose
les circonstances de la création de cette confiserie en
1638 par les religieuses bénédictines, et les étapes
de sa fabrication artisanale – 01 60 70 35 63. Pour les
amoureux de la “petite reine”, le conservatoire du Vélo
étale une belle collection de cycles du XIXe siècle à nos
jours – 01 60 70 41 66. L’office du tourisme propose
des visites nocturnes théâtralisées pour découvrir le
passé de cette charmante cité. Sa maison et la prairie
Clemenceau constituent, le long du Loing, un espace
naturel protégé. Le dernier week-end de septembre
est consacré à la Fête 1900, “Moret, il y a 100 ans”, une
reconstitution en costumes d’époque.
 OFFICE DE TOURISME
4 bis, place de Samois
MORET-SUR-LOING & 01 60 70 41 66
www.msl-tourisme.fr
[email protected]
Basse saison : ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h
et de 14h à 17h. Haute saison : le lundi de 10h à 12h et
de 13h30 à 17h ; du mardi au vendredi de 10h à 12h et de
13h30 à 18h ; le week-end et les jours fériés de 10h à 18h.
Campée à proximité d’une des grandes portes d’entrée
de la ville, une visite à son espace de documentation
est recommandée à sa première venue. L’on y prendra
le guide complet et quelques fascicules qui permettront de faire l’école buissonnière au gré de ses envies,
ou de prévoir une ou plus visites guidées issues d’un
catalogue bien fourni. Pour rayonner plus loin, l’on se
fiera aux compétences de l’Office qui est également la
base touristique de la Communauté de Communes de
Seine & Loing pour découvrir de nombreux villages
environnants qui valent le détour par ces boucles de la
Seine et écluses du Loing.
© DOMINIQUE SZATROWSKI - FOTOLIA
© HASSAN BENSLIMAN - FOTOLIA
Le château de Blandy-les-Tours
© JEB - FOTOLIA
La forêt de Fontainebleau
Le Loing, à Moret-sur-Loing
Le château de la Belle au bois dormant - Disneyland Resort Paris
© CPQS - FOTOLIA
Provins, cité médiévale - LES IMMANQUABLES
Provins, cité médiévale
La jolie cité bâtie de chaque côté des rives du Loing et le
long de son canal a gardé de nombreux témoignages de
son passé médiéval. Outre le château ouvert à la visite et
l’église Saint-Jean-Baptiste, on peut admirer dans le vieux
centre de nombreuses maisons à colombages des XVe et
XVIIIe siècles autour de la place de la République ou dans
les rues proches. De l’autre côté du Grand Pont, les jardins
des vieilles maisons étroites descendent jusqu’à la rivière. Le
très riche musée de la Préhistoire présente des collections
du paléolithique ancien jusqu’à l’époque gallo-romaine,
organisé sous forme de circuits. Le château, construit au
bord du Loing sur les bases d’une ancienne place forte
présente une architecture très harmonieuse avec quatre
tours et son donjon de 26 mètres de hauteur. Après avoir
été une halte pour les chevaliers de retour de croisade, il
fut transformé au XVe siècle en demeure habitable, comme
en témoignent ses fenêtres à meneaux. Après d’importants
travaux de rénovation, le château présente depuis sa
réouverture des expositions temporaires autour de l’art
contemporain et des expositions permanentes consacrées
à l’histoire de la ville à travers celle de son château.
Classée au Patrimoine mondial de l’Humanité, Provins
est le passage obligé pour les passionnés d’époque
médiévale, grâce à ses monuments et à ses spectacles.
Ancienne capitale des comtes de Champagne, elle attirait
à l’époque des grandes foires des foules de tous les pays
qui échangeaient là des marchandises, des denrées
rares, mais aussi des techniques et des idées. Avec la
fin du XIIIe siècle, s’amorce le déclin du comté et des
foires. La ville possède encore 58 monuments, parmi
lesquels les remparts, l’église Saint-Ayoul, la collégiale
Saint-Quiriace, la grange aux Dîmes, la tour César, les
souterrains et la demeure des Templiers qui abrite des
expositions et accueille des spectacles. Chaque année, la
fête médiévale en juin et les reconstitutions historiques de
l’été (La Légende des Chevaliers, La Bataille des remparts,
Les Aigles des remparts, et depuis peu, Arkanghaï, les
cavaliers des steppes) retracent les grandes heures de la
Provins moyenâgeuse.
 OFFICE DE TOURISME
Chemin de Villecran
PROVINS & 01 64 60 26 26
www.provins.net - [email protected]
Basse saison : ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h ;
le week-end et les jours fériés de 9h30 à 17h. Haute
saison : tous les jours de 9h à 18h30. Du 13 novembre au
31 décembre : les week-ends et jours fériés de 9h30 à 17h ;
en semaine de 9h à 17h. Ouvert toute l’année sauf les 1er
janvier et 25 décembre. La visite guidée « Provins dessusdessous » vous fera découvrir la Tour César, symbole de la
puissance des comtes de Champagne, et les Souterrains.
Elle vous donnera les clefs pour comprendre l’histoire
exceptionnelle de la ville classée au Patrimoine mondial de
l’Unesco. D’avril à novembre, sauf lors des Médiévales, les
week-ends et jours fériés à 14h. En hiver, le circuit « Provins
hors du temps » vous livrera les secrets de la cité (départ
à 11h). Visites spéciales et gratuites lors des Journées du
Patrimoine. Visites guidées nocturnes thématiques lors
des Lueurs du Temps.
© JEAN-LUC GIROLET – FOTOLIA
 OFFICE DE TOURISME DE NEMOURS
16, rue Gaston-Darley
NEMOURS & 01 64 28 03 95
www.nemours-saint-pierre.com
Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h ;
le samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h. Haute saison : le
dimanche et les jours fériés de 10h à 12h30.Situé entre le
château et l’église, dans une superbe maison à colombages
avec son escalier en saillie, l’office de tourisme donne toutes
les informations relatives aux monuments et aux bonnes
adresses de la ville. Les amateurs de balades partant à
la découverte des rochers aux noms évocateurs trouvent
pour 1 E deux dépliants consacrés aux circuits du parc des
Rochers Gréau – la Tortue – et du massif des Rochers Verts.
Très fréquenté, le GR13 parcourt la forêt et l’on se rend aux
rochers de Chaintréauville, au belvédère et aux bois de la
Commanderie. On vous explique l’histoire de la ville et il est
possible de faire une visite guidée de la ville – 1h30 - avec
un guide-conférencier, sur réservation pour les groupes.
DÉCOUVERTE
Nemours
13
La Tour César – Provins.
14
LES IMMANQUABLES - Château de Vaux-le-Vicomte
Les enfants et le château de Vaux-le-Vicomte
Apprendre en s’amusant c’est possible ! Au château de Vaux-le-Vicomte les enfants sont plongés dans
l’histoire de manière ludique avec différentes activités. Ils peuvent se déguiser en prince, princesse ou
mousquetaire grace aux costumes que l’on peut louer pour 4 E, lors des week-ends et vacances scolaires.
Les livrets jeux d’énigmes permettent de découvrir le château, le jardin de Le Nôtre, les modes de vie
de l’époque ou l’histoire de Nicolas Fouquet avec des parcours adaptés à chaque âge et un jeu de piste
dans le jardin. Une chasse aux œufs géante est organisée le dimanche et le lundi de Pâques. Les enfants
peuvent expérimenter le travail du chocolat, se faire maquiller, pratiquer l’origami ou la gravure et faire
une promenade à poney… Pour Noël, les décors grandioses émerveillent les petits et les grands. On
rencontre les Rois mages, on visite la crèche et cerise sur le gâteau, un petit cadeau attend les enfants
au pied du sapin.
Château de Vauxle-Vicomte
© ISTOCKPHOTO.COM – JFWETS
« Envié par Louis XIV jamais égalé » telle est la devise de
Vaux-le-Vicomte. En 1641, Nicolas Fouquet, surintendant
des Finances de Louis XIV, achète la seigneurie de Vaux-leVicomte et décide d’y faire construire, à partir de 1656, une
somptueuse demeure. Les travaux dureront seulement
quatre ans, mobiliseront quelque 18 000 ouvriers et
conjugueront les talents de trois hommes : Louis Le
Vau, l’architecte, Charles Le Brun, peintre et sculpteur,
André Le Nôtre, jardinier. Pour l’inauguration, une fête
de nuit eut lieu le 17 août 1661. Fouquet avait tout fait
pour éblouir Louis XIV. Devant tant de magnificence, le
roi, rendu jaloux, décida de la perte de son ministre.
Le 5 septembre, Fouquet sera arrêté par d’Artagnan et
conduit à la forteresse de Pignerol où il mourra en 1680 à
la veille de sa libération. Pendant ce temps, le domaine
passe de mains en mains avant de tomber en désuétude.
En 1875, l’industriel Alfred Sommier rachète le château en
triste état et le restaure. Devenu héritier en 1967, Patrice
de Voguë ouvrira le domaine aux visiteurs contribuant
ainsi à lui redonner tout son éclat. Le château abrite aussi
le musée des Equipages, une magnifique collection de
voitures à cheval, calèches, diligences, carrosses avec
leurs équipages reconstitués. En 2014, la transparence
Le château de Vaux-le-Vicomte.
des arcades du château sera restituée grâce à la pose de
grandes baies vitrées, offrant une perspective de plus
d’un kilomètre et demi, depuis les grilles du domaine
jusqu’à la statue d’Hercule. Tout au long de l’année,
Vaux-le-Vicomte organise des événements, comme
« La Nuit des Muses » fin juin et autres manifestations
festives costumées. À la belle saison, L’Écureuil, la table
raffinée du château, propose des dîners aux chandelles
jusque début octobre. Et pour les enfants, des visites
costumées, des livrets d’énigmes pour une découverte
ludique du château, mais aussi la possibilité de louer des
costumes (4-12 ans) : magique !
 CHÂTEAU DE VAUX-LE-VICOMTE
MAINCY & 01 64 14 41 90
www.vaux-le-vicomte.com
[email protected]
Fermé du 11 novembre au 8 mars. Ouvert toute l’année
dans le cadre d’événements comme « Vaux le Vicomte fête
Noël » en décembre. Basse saison : ouvert du jeudi au mardi
de 10h à 18h. Haute saison : tous les jours de 10h à 18h.
Fermé le 25 décembre et 1er Janvier. Gratuit jusqu’à 6 ans.
Adulte : 16 E. Enfant (de 6 à 16 ans) : 13 E (étudiant et
plus de 65 ans). Visite aux chandelles, 19 E et 17 E. Tarif
famille, 52 E (2 adultes et 2 enfants). Jardin 8 E. Accès
au dôme 3 E. Personnes handicapées, 10 E. Location
de costumes (4-12 ans), 4 E. Visite guidée. Restauration
(self-service). Boutique. Animations. Audioguide 3 E.
Faune et flore - NATURE
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Nature
Géographie
Climat
Relief
w La Butte Saint-Georges. Point culminant de la
Seine-et-Marne, ce sommet de 215 mètres de haut se situe
dans la commune de Verdelot. Si elle est précédée dans le
classement de l’Île-de-France par la Butte d’Elancourt, elle
n’a cependant rien à lui envier. En effet, contrairement à
cette dernière, la Butte Saint-Georges est formée naturellement, tandis que celle d’Elancourt affichant 230 mètres
de haut, est le résultat artificiel de la main de l’homme.
Nichée dans la vallée du Petit Morin, la Butte Saint-Georges
se situe entre la Marne et son affluent, Le Petit Morin.
w La Brie. S’étendant en grande partie sur le nord et le
centre de la Seine-et-Marne et débordant sur les autres
départements et villes limitrophes, comme la Seine-SaintDenis, le Val-de-Marne et l’Essonne, la Brie fait toutefois
une exception pour Fontainebleau. Grâce à son relief
peu marqué, elle est un terrain fertile pour la culture du
blé, de la betterave sucrière et du maïs, jouant jadis un
rôle important pour nourrir l’agglomération parisienne.
Lorsque l’on se penche sur son histoire, on s’aperçoit qu’à
la préhistoire, la Brie était occupée principalement par des
vallées. Plusieurs hypothèses courent sur son appellation.
D’aucuns en appellent à l’essence même de sa composition, la briek voulant dire « argile » en langue celtique ;
d’autres se réfèrent au mot gaulois « briga », « hauteur
fortifiée », arguant qu’à l’Antiquité, la Brie était une large
étendue forestière qui fut par la suite défrichée à l’époque
Faune et lore
Seine-et-Marne verte – 135 000 hectares de forêts –
et Seine-et-Marne bleue – 1 850 kilomètres de cours
d’eau –, tout est propice à une faune et une flore variées.
Fontainebleau, Armainvilliers, Ferrières, Crécy-la-Chapelle,
sont autant de noms de forêts, poumons du département,
peuplées de nombreux animaux, arbres et plantes parfois
rares. Les randonneurs le savent, cheminer sans bruit le long
des sentiers ou des grandes allées rectilignes bordées de
belles futaies est un moyen de surprendre les animaux dans
leur environnement, une découverte de tous les instants,
rencontrer un gros gibier au détour du chemin, voir sauter
la grenouille rousse sous ses pas, suivre les traces des cerfs,
chevreuils et sangliers, écouter et reconnaître le chant des
oiseaux, dénicher et admirer une orchidée sauvage sans,
surtout, la cueillir… Cette diversité de faune et flore donne
un cachet unique. Aussi tout promeneur ou randonneur en
forêt doit-il adopter une attitude civique et responsable
et respecter cet environnement et ses « habitants » qui
peuvent se révéler, rapidement, d’une extrême fragilité.
DÉCOUVERTE
w Températures moyennes : la Seine-et-Marne
bénéficie d’un climat relativement tempéré, avec des
températures moyennes de 4 °C en hiver et de 17 °C
en été. Il convient donc de bien vérifier la météo avant
votre venue, ce département étant assez pluvieux et
humide comparé au reste de l’Île-de-France. Toutefois,
le département est tellement vaste que le climat varie
fortement entre le nord et le sud.
w Ensoleillement : à cause de son climat de type
océanique, la Seine-et-Marne compte environ 82 jours
de soleil par an, ce qui est peu. On compte toutefois de
belles journées d’été lorsque la saison s’y prête.
w Précipitations : avec 555 millimètres de pluie
par an, la Seine-et-Marne se situe en dessous de la
moyenne nationale.
w Vent : contrairement aux idées reçues, ce département est peu venteux. Mis à part l’épisode tragique de
la tempête de 1999, aucun événement de cette nature
n’a causé de dégâts depuis.
gallo-romaine. D’une superficie d’environ 5 000 km2, La
Brie bénéficie d’un sol humide dû aux eaux la traversant
en profondeur grâce au gypse, dit « calcaire de Brie »,
hautement perméable. Cette particularité géographique
lui confère par conséquent un terrain fertile et propice non
seulement à la culture céréalière, mais aussi à l’élevage
bovin produisant des laitages, dont le fameux Brie de
Meaux. Autre incidence, on y cultive également la rose,
notamment à Provins.
w La Goële. Commençant à la rive droite de la Marne
et s’étendant au nord-est de la Seine-et-Marne, La Goële
est un plateau qui, à l’époque des premiers rois de France,
était fièrement paré d’opulentes étendues boisées. Elle
puise son nom dans le mot celte goat, signifiant « la
sylve », du latin Sylva, « forêt ». Comme sa grande sœur
la Brie, on y trouve un sol calcaire et argileux, humide
et fertile. On remarquera l’élévation d’une chaîne de
coteaux s’élevant jusqu’à une altitude de 200 mètres.
Sur sa droite, la Goële fait face au plateau du Multien,
jumeau aux mêmes caractéristiques géographiques.
w Le Gâtinais français. Différent du Gâtinais Orléanais,
le Gâtinais français se situe au sud-ouest de la Seine-etMarne. C’est un plateau traversé par la rivière du Loing
qui se rattache à la Beauce, possédant en son sein la
forêt de Fontainebleau et un parc naturel régional idéal
pour les randonnées pédestres. Le Gâtinais français doit
également sa beauté à quelques collines qui vallonnent
son sol verdoyant. Loin d’être monotone, le paysage se
compose de chaos de grès, de vallées sèches et de bois dits
en lanières. Ses 63 700 hectares sont constitués de clairières,
de forêts, de sable, lui offre une diversité particulière.
16
NATURE - Faune et flore
Faune
w Mammifères. Le roi de la forêt est le cerf, maître
incontesté et seigneur des lieux. Deux espèces de cerfs
vivent en Seine-et-Marne : le cerf élaphe, le plus grand
de nos cervidés, en forêt de Fontainebleau, et le cerf sika
peuplant les forêts de Ferrières et d’Armainvilliers. Pendant
la période du brame, l’animal pousse un cri rauque, de la
mi-septembre à la mi-octobre, au moment où les biches
sont en chaleur. Parmi les cervidés, le chevreuil rassemble
la plus grande population. Puis viennent les sangliers,
renards, lapins, lièvres, écureuils, blaireaux, hérissons…
w Reptiles. Parmi les serpents comme la couleuvre à
collier, s’insinue la vipère, surtout au sud du département.
w Oiseaux. Quelque 250 espèces d’oiseaux habitent nos
arbres, rouges-gorges, mésanges bleues, faisans, pics noirs,
chouettes, grives, éperviers, merles…
w Amphibiens. Grenouilles, crapauds, salamandres
complètent la famille des batraciens.
w Insectes. Les insectes ne sont pas en reste avec environ
5 600 spécimens différents, parmi lesquels de splendides
libellules et papillons.
Flore
w Arbres et buissons. Les variétés de chênes représentent plus de 40 % de la totalité des arbres de la région,
les pins – sylvestre et laricio – 40 % et les hêtres 10 %. Les
10 % restants sont répartis entre châtaigniers, bouleaux,
épicéas communs, érables, noisetiers, séquoias géants. L乍 es
arbustes et plantes variées englobent le buis, le gui, le
houx, le lierre, le prunellier, la ronce, les fougères mâles
et femelles, la jonquille, la fraise des bois, la violette
des bois…
w Fleurs et champignons. La flore du département est
riche et diversifiée avec plus d’une centaine d’espèces rares
comme l’utriculaire citrine – plante aquatique carnivore
et sans racine –, en forêt de Fontainebleau, 5 685 espèces
végétales ont été recensées. Les amateurs de champignons,
comme les sangliers, sont particulièrement gâtés : cèpes,
bolets, coulemelles, morilles, quelques girolles et piedsde-mouton sont à même de remplir de grands paniers.
Mais, attention ! Les vénéneux-mortels sont aussi au
rendez-vous : amanites en tous genres, clitocybes ou
russules équivoques…
Mise en garde : ne jamais consommer un champignon
si un quelconque doute subsiste quant à son identité.
L’apporter, dans ce cas, chez le pharmacien ou chez un
spécialiste confirmé.
Parcs et réserves naturelles
Réserves naturelles
w La Forêt de Fontainebleau. S’étendant sur plus de
25 000 hectares, le « poumon vert de l’Île-de-France »
recèle un riche patrimoine végétal de par la diversité
de son environnement. Ainsi, la forêt de Fontainebleau
offre plus de 300 kilomètres de sentiers pédestres balisés
qui font le bonheur des randonneurs et des amoureux
de la pluralité biologique. On n’y recense pas moins de
5 000 espèces végétales et plus de 6 600 espèces animales,
grâce à quoi Fontainebleau est classée réserve mondiale
de la biosphère depuis 1998. Au détour d’un chemin, vous
croiserez cerfs, chevreuils, petits mammifères, oiseaux,
renards… tout un programme autant pour les grands
que les petits ! Différents ateliers sont proposés au public :
sorties thématiques, sensibilisation à l’écologie, vie de
l’étang, conférences, expositions, promenades guidées…
Il est même possible d’y circuler à vélo ou à cheval et d’y
pratiquer la varappe et l’escalade.
Renseignements et réservations : www.fontainebleautourisme.com
w Réserve naturelle nationale de La Bassée. Classée
depuis 2002, cette étendue de 854 hectares de tronçon de
la vallée de la Seine est caractérisée par sa plaine alluviale
inondable. Composée de bois, de prairies, de cours d’eau
et de roselières, elle renferme 615 espèces végétales,
dont 16 sont protégées, 159 espèces d’oiseaux et toute
une variété d’insectes rares, de poissons, de reptiles,
de mammifères et d’amphibiens. Afin de participer à
sa préservation et à la sensibilisation du site, une série
d’animations sont proposées par la commune de Gouaix.
En libre accès lors de la belle saison, on peut s’y balader et
y découvrir milles trésors de la biodiversité. Tous les mois
la réserve naturelle propose des sorties nature gratuites
pour faire découvrir la faune et la flore de La Bassée. Des
visites guidées sont également possibles sur réservation.
Renseignements : & 01 64 00 06 23, agrenaba@
wanadoo.fr
w Réserve naturelle régionale des marais de
Larchant. Située à l’extrémité sud du massif forestier
de Fontainebleau et à proximité de Nemours, cette réserve
naturelle doit sa beauté à ses 110 hectares de marais
qui circulent d’ouest en est, des plateaux du Gâtinais
vers le Loing, dans les sables de Fontainebleau. Canaux,
prairies, zones sableuses et rivière sèche, constituent ce
patrimoine fragile et protégé. Les marais de Larchant se
visitent uniquement avec un guide à certaines périodes
de l’année afin de faire découvrir aux écoliers comme aux
passionnés de nature les richesses ornithologiques et
végétales. Particulièrement tournée vers la pédagogie, la
réserve accueille les groupes scolaires. Visite sur réservation.
Renseignements : & 09 60 45 00 38, [email protected]
w Réserve naturelle régionale des Seiglats. Tout près
de Cannes-Ecluse, les Seiglats s’étendent sur 282 hectares
d’étangs et de forêts. On peut y rencontrer bon nombre
d’oiseaux caractéristiques des contrées humides et boisées.
Grâce à des animations et un guide, vous en apprendrez
beaucoup sur la protection des espèces en voie de disparition et leur préservation. Les visites se font uniquement
le dimanche de 14h à 17h et par groupe de 20 personnes
maximum.
Renseignements et réservation : mairie de Cannes-Ecluse
ou & 06 01 18 24 60.
Parcs animaliers
w Le parc des Félins. Situé à Nesles, c’est sans doute
l’un des plus grands parcs animaliers de la Seine-et-Marne
et un des plus couru. Sur plus de 60 hectares, plus de
140 espèces de félins attendent les visiteurs, circulant
à leur grès dans d’immenses enclos. Plusieurs parcours
sont proposés : le « Circuit européen » où l’on pourra
Faune et flore - NATURE
Jardins
w Jardins de Vaux-le-Vicomte. Outre le fabuleux
château de Nicolas Fouquet, Vaux-le-Vicomte éblouit
le visiteur par ses jardins imaginés par André Le Nôtre.
Leur structure à la française mêle parterre de fleurs, buis
rigoureusement taillés, statues et jeux d’eaux dont on peut
admirer le ballet lors des beaux jours. On circule de terrasse
en terrasse, chacune offrant un point de vue différent sur le
château. Son architecture typique du XVIIe siècle enchante
depuis toujours les visiteurs. Au gré des saisons, les jardins
se parent de lumières, notamment lors des Soirées aux
chandelles chaque samedi, et sont souvent le théâtre de
pique-niques costumés. En décembre, le château met
en scène Noël à travers toute une décoration féerique à
l’intérieur comme à l’extérieur du château.
Renseignements et réservations sur www.vaux-le-vicomte.
com ou & 01 64 14 41 90.
w Jardins de Fontainebleau. L’immensité princière
de Fontainebleau rassemble plusieurs jardins royaux
dont chacun détient une caractéristique particulière. Le
jardin de Diane renferme l’ancienne orangerie construite
par Henri IV qui abrite désormais la galerie de Diane et
celle des Cerfs. On peut y admirer sa fontaine, dédiée à
la déesse chasseresse, et diverses sculptures. On aime
aussi se perdre dans le foisonnant jardin Anglais, datant
du XIXe siècle, traversé par une rivière artificielle. Les
amateurs de jardin discipliné ne se lassent pas du Grand
Parterre de buis, dessiné par Le Nôtre, et de sa perspective
vers le canal et la forêt.
Ouvert toute l’année, sauf le 1er janvier, le 1er mai et le
25 décembre. Renseignements et réservation sur www.
fontainebleau-tourisme.com ou & 01 60 74 99 99.
w La Roseraie de Provins. Si Provins est connue pour
son village médiéval, il l’est aussi grâce à sa roseraie, autre
attraction notoire. Ne vous attendez pas à une roseraie
classique dont vous auriez vite fait le tour. Ici, pas moins
de 3 hectares attendent les visiteurs qui croiseront sur leur
chemin ruisseaux et bois ombragés. Les amoureux de la
reine des fleurs pourront admirer pas moins de 300 variétés
de roses anciennes ou modernes, dont la rose de Provins
(Gallica officinalis) rapportée des croisades par Thibaud IV
de Champagne en 1240. Réparties dans plusieurs chambres
de verdure – Orient, Soleil et parfums… –, les roses vous
offriront couleurs et parfums. Il est aussi possible d’assister
à l’atelier de greffage. Outre ces gracieuses ronces, on peut
y voir le jardin des Simples, nom des plantes médicinales
au Moyen Âge. Après votre visite, vous pourrez faire une
halte au salon de thé de la roseraie et même acquérir
quelques variétés proposées à la boutique.
Ouverte toute l’année, la roseraie change ses horaires au
fil des saisons. Renseignements et réservations sur www.
roseraie-provins.com ou & 01 60 58 05 78.
w Musée-jardin départemental Bourdelle. Ouvert
au public depuis 2005, ce jardin restauré de style Art
déco, mêle parterre de fleurs et monumentales sculptures
de bronze retraçant l’évolution de l’œuvre du célèbre
sculpteur Antoine Bourdelle (1861-1929). Dans un jardin
de 7 000 m2, on y contemple parterres fleuris bordés de
buis ou de rosiers, conifères en palissades ou en colonne,
arbres fruitiers ou décoratifs, arbustes en rideaux ou
en bouquets… Toute une création paysagère élaborée
entre 1969 et 1985, à partir des dessins de Michel Dufet,
lui-même gendre d’Antoine Bourdelle. Au détour d’un
chemin, on y rencontre Héraklès, le Centaure mourant ou
l’immense statue équestre du Général Alvear.
Attention, ce jardin n’est ouvert que de mars à octobre.
Renseignements et réservations & 01 64 78 50 90 ou
email : [email protected]
DÉCOUVERTE
apercevoir des chats sauvages proches de nos petits tigres
domestique, tandis que le « Circuit africain » donnera plutôt
dans les lions d’Afrique de l’Est. Le « Circuit américain »,
assez spectaculaire, vous permettra d’approcher en toute
sécurité ocelots, margay, oncilles, jaguars, jaguarondi,
chats de Geoffroy ainsi que différentes races de lynx.
Enfin, le « Circuit asiatique » rassemble tigres, panthères
nébuleuses, chats dorés chinois et le chat rubigineux,
l’un des plus petits chats du monde. Selon les saisons et
l’humeur des matous, vous apercevrez ou non les félins qui
se baladent librement dans le parc. À savoir que l’automne
est davantage propice pour voir les animaux, tandis que le
printemps sera celui des parades amoureuses. Si la chaleur
de l’été rend les félins plus timides mais les lémuriens
sociables, l’hiver réserve de belles surprises : les messieurs
dames de tous poils revêtant, eux aussi, leur manteau de
saison… Le parc renferme aussi lémuriens et animaux
de ferme (chèvres, oies, canard…) et propose diverses
animations pédagogiques. Prévoyez une journée entière
pour visiter le parc, chaque circuit durant 2 à 3 heures selon
votre patience et votre sens de l’observation. Un restaurant
est ouvert en haute saison, tandis qu’un service d’appoint
pour vous sustenter est présent toute l’année. Attention,
le parc ferme ses portes pendant les vacances de Noël.
Renseignements et réservation : www.parc-des-felins.
com ou & 01 64 51 33 33.
w Zoo du bois d’Attilly. Depuis 1966 à Ozoir-la-Ferrière,
le Zoo d’Attilly met à disposition ses 19 hectares de verdure
au profit des familles et des visiteurs passionnés de
nature. On peut y voir 650 animaux, dont 250 espèces de
mammifères et d’oiseaux différents. Tigres, lions, flamands
roses, hippopotames, panthères, lama, serval, primate,
wallaby, porc-épic, rongeurs… il y a de quoi faire ! Les
passionnés d’ornithologie pourront admirer autruches,
rapaces, cigognes, paons, grues… Eté comme hiver, le zoo
accueille les visiteurs et propose un service de restauration
qui vous permettra de rester sur place toute la journée.
Renseignements et réservation : www.zoo-attilly.com
ou & 01 60 02 70 80
w Aquarium Sealife. À quelques minutes d’Eurodisney,
il est possible de plonger dans les profondeurs sousmarines et d’en apprendre beaucoup sur la vie sousmarine. Cette « planète océan » ne rassemble pas moins
de 5 000 animaux marins, soit plus de 350 espèces, dont
de nombreuses en voie de disparition. Hippocampes,
poissons clown, tortues vertes, raies, poulpes… Un
spectaculaire aquarium aux requins permet aux visiteurs
d’être au plus près de ces dangereux prédateurs. Un bassin
tactile propose d’approcher au plus près certaines espèces,
tandis que l’attraction de la «forêt amazonienne» vous
confrontera aux piranhas ! Ouvert toute l’année, excepté
lors des fêtes de fin d’année, l’Aquarium Sealife enchante
petits et grands tout en les sensibilisant à la protection
des fonds marins à travers des ateliers pédagogiques.
Renseignements et réservation : www.visitsealife.com
ou & 01 60 42 33 66.
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18
ÉCONOMIE - Ressources naturelles
Économie
Ressources naturelles
w Le calcaire de Château-Landon. Plantée sur
un rocher en forme d’éperon allongé, la vieille cité de
Château-Landon est constituée d’un ensemble constitué
de bâtiments, tours et murailles qui repose sur un dôme
crayeux ainsi surélevé par des mouvements tectoniques.
Le paysage urbain est marqué par l’omniprésence de la
pierre calcaire issue du sous-sol. La pierre de ChâteauLandon est un calcaire lacustre formé au début de la
période géologique tertiaire, au fond d’une vaste lagune.
Extrait des carrières alentour, le calcaire obtenu, exploité
comme pierre de taille matériau d’excellente qualité,
a permis la construction d’ouvrages de la région tels
les canaux, écluses, ponts… mais, surtout, d’un grand
nombre d’édifices parisiens prestigieux : arc de Triomphe,
Sacré-Cœur, fontaine Saint-Sulpice, perron de la Bourse,
statue Sainte-Geneviève… Dans la ville haute, un petit
musée permet de mieux connaître les modes d’extraction
et les diverses exploitations de ce matériau.
w La pierre meulière de La Ferté-sous-Jouarre.
Originaire de la région de La Ferté-sous-Jouarre, la
pierre meulière, extraite de carrières, a, tout d’abord,
servi à la fabrication de meules destinées à broyer les
grains des céréales pour leur transformation en farine.
Puis, cette pierre a été utilisée pour d’innombrables
constructions dans toute la région parisienne, et tout
particulièrement dans les villes du bord de Marne. Ce
patrimoine régional se découvre à l’aide d’un guide
disponible à la mairie de La Ferté-sous-Jouarre. La pierre
utilisée pour la construction des habitations dites « en
meulière », possédait des qualités d’isolation sans égal
avant l’apparition de nos matériaux modernes. Cette
roche siliceuse, dont l’origine se situe au tertiaire et au
quaternaire, a été obtenue par le dépôt de sédiments
marins. L乍 a pierre meulière caverneuse – alvéolée –, plus
dense et plus siliceuse dans sa partie inférieure, était
utilisée pour la fabrication des meules à moudre le grain.
La Ferté-sous-Jouarre devint rapidement un grand centre
d’exploitation et, au XVe siècle, on y fabriquait déjà des
meules monolithiques taillées dans les blocs du plateau
et réputées les meilleures d’Europe. Le métier d’ouvrier
meulier est l’un des plus difficiles au monde. Les carrières
à ciel ouvert, le travail à la masse et à la barre à mines,
la poussière suffocante était tels que l’espérance de vie
ne dépassait guère vingt ans. Au bout, étaient la phtisie
galopante et l’alcoolisme. La meule était travaillée, on
y creusait des sillons et un trou rond au milieu, appelé
« œillard », pour y engager les graines. L’équilibrage,
phase finale de la fabrication, consistait à éviter tout
déséquilibre pour assurer une usure régulière sur toute
la surface de la meule. 1880 vit la disparition des meules
d’origine remplacées par des meules agglomérées et des
cylindres. Au début du siècle dernier, il existait dans la
région 250 moulins à vent, sans compter les moulins à
eau. Aujourd’hui, le seul moulin à vent rescapé est celui
de Gastins, près de Rozay-en-Brie.
Environnement
et énergies
w Le poumon vert de l’Île-de-France. N’en déplaise
aux autres départements, avec 130 000 hectares de forêts,
la Seine-et-Marne est considérée comme le «poumon vert»
de la région. Composée de marais, de bois, d’étangs, de
prairies et de surfaces agricoles, la Seine-et-Marne doit
notamment son appellation à la forêt de Fontainebleau,
comprenant à elle seule plus de 17 000 hectares de verdure.
Plaines, plateaux et rivières composent également cet
ensemble essentiel à l’écosystème. Son importance est
au centre de la politique départementale qui voit en
elle un atout à protéger autant pour ses enjeux écologiques que touristiques. Les sociétés Pierre et Vacances
et Disneyland Paris se sont d’ailleurs unies pour profiter
des atouts environnementaux de la région et créer un
parc environnemental, très proche des deux parcs Disney
actuels. Celui-ci devrait voir le jour en 2016.
w La biodiversité, priorité du département. Depuis
quelques années, la Seine-et-Marne a fait de la biodiversité
une priorité majeure dans son programme environnemental. Forte d’une multiplicité d’espèces animales (soit
6 600 en comptant mammifères, oiseaux, insectes) et
végétales (dont 1 350 plantes à fleurs) réparties dans
ses parcs naturels, la Seine-et-Marne ne pouvait se passer
d’actions environnementales concrètes et soutenues. On
rappellera que la forêt de Fontainebleau et le Pays Gâtinais
ont été labellisés par l’UNESCO comme faisant partie des
10 sites français de «réserve de biosphère», soit plus de
70 000 hectares à protéger dans ce département. Le but
est donc d’en préserver les écosystèmes, les espèces et le
patrimoine génétique en mettant en place une politique
développement durable. Ses actions de préservation
s’impliquent notamment dans l’accroissement des espaces
naturels dits sensibles, d’installation de pistes cyclables,
de parcours pédestres et équestres, de programmes de
découverte de la nature pour sensibiliser le public… Tout
un panel relevant à la fois du bon sens et de la pédagogie
appliquée à tous.
w La maîtrise des énergies. Autre préoccupation
majeure de la Seine-et-Marne : la qualité du climat.
Attentif au réchauffement climatique, depuis 2008,
le département s’inscrit dans l’action pour réduire les
gaz à effet de serre et limiter l’impact de l’homme sur
l’environnement. En avril 2012, un Plan Climat a été
Tourisme - ÉCONOMIE
Agriculture
Occupant près de 60 % du département, les surfaces
agricoles sont un atout majeur économique de la Seineet-Marne. On y cultive principalement du blé sur plus de
149 000 hectares, puis les orges et les escourgeons sur
36 000 hectares. La betterave sucrière a également une
grande part affichant 30 000 hectares de surface cultivée.
Vient ensuite le colza et, plus récemment l’implantation du
maïs, chacun sur 26 000 hectares. Avec plus de 6 400 exploitants, l’agriculture en Seine-et-Marne représente un tiers
de l’emploi agricole régional, une belle moyenne sur
l’ensemble du territoire.
Industries
Avec les chocolats Menier, le département de la Seineet-Marne vit sa première grosse industrie s’implanter
en 1825 et participer au développement économique
et démographique de la région. La dynastie régna sur
la ville de Noisiel pendant près de 140 ans, jusqu’à son
rachat en 1965. Il ne reste plus que le bâtiment appelé la
Cathédrale – de par sa construction en structure métallique
conçue par l’architecte Jules Saunier –, ultime vestige de
l’époque florissante des entreprises familiales qu’il est
désormais possible de visiter chaque 1er samedi du mois.
À présent, le paysage industriel du département s’est
fortement diversifié. Il s’appuie sur l’aéronautique avec
Snecma Moteurs, la fabrication d’éléments électriques
par Silec Cable, celle de produits laitiers avec Nestlé par
exemple. On y trouve également une grande diversification
industrielle avec la métallurgie, ainsi que la production
de caoutchouc et de plastique. Pour finir, le département
trouve ses emplois dans la chimie, les produits pharmaceutiques RPR Cooper, la verrerie optique (Corning
France) et une raffinerie pétrolière à Grandpuits. Tout un
ensemble dynamique faisant de la Seine-et-Marne un
département qui représente près de 17 % des effectifs de
l’industrie dans toute la région Île-de-France. En matière
de technologies, la société Advancity s’articule autour de
l’urbanisme à développement durable de l’habitat, de la
construction et de la mobilité des personnes et des biens.
On compte près d’un demi-million d’emplois dans toute la
Seine-et-Marne, véritable pôle d’attractivité en la matière
grâce à sa diversité d’offres.
Tertiaire
Secteur très important dans le département, il englobe
lui aussi bon nombre de grands noms. Les technologies
numériques sont présentes avec Cap Digital, référence
mondiale en la matière, englobant une multiplicité de
services aux entreprises pour contribuer à leur développement. On parlera aussi de la recherche avec notamment la
Cité Descartes, l’enseignement avec l’Ecole nationale des
ponts et chaussées et du commerce avec de gros centres
commerciaux que sont le Val d’Europe ou le Carré Sénart.
 SÉNART
Ville nouvelle composée de dix communes, dont huit
sont situées sur le territoire seine-et-marnais, Sénart est
un territoire en plein essor. Pôle économique de plus en
plus important, Sénart est loin d’être une agglomération
purement industrielle. De nombreux projets sont mis en
place depuis plusieurs années pour faire de Sénart un
secteur vivant et attractif. Sénart s’est doté d’un centreville : le carré. Irrigué de canaux et bordé de tilleuls, le Carré
accueille bureaux, commerces et espaces de loisirs avec
restaurants, bowling, cinéma, résidence hôtelière de grand
standing et centre commercial régional. Sénart, c’est huit
communes seine et marnaises : Cesson, Combs-la-Ville,
Lieusaint, Moissy-Cramayel, Nandy, Réau, Savigny-leTemple et Vers-Saint-Denis ; Savigny-le-Temple étant le
berceau de l’agglomération nouvelle. En pleine expansion,
la création d’une gare TGV sur Sénart est en cours de négociation. En juin 2013, ce projet a néanmoins été considéré
comme un projet de « seconde priorité ». Celui-ci n’a pas
été remis en cause mais il pourrait ne voir le jour qu’en
2030. Sénart, un territoire qui s’étend progressivement
mais conserve son attrait et son dynamisme.
Tourisme
Second département le plus touristique d’Île-de-France
après Paris, la Seine-et-Marne attire annuellement
environ 36 millions de personnes. Impossible de faire
l’impasse sur Disneyland, poids lourd du loisir avec pas
moins de 13 millions de visiteurs par an, dont l’implantation à Marne-la-Vallée représente environ 14 500 emplois
sur le Resort même et 55 000 emplois en totalité dans
l’ensemble de ses antennes en France. Les autres atouts
historiques du département (Fontainebleau, Vaux-leVicomte, Provins, Meaux…) et ses parcs naturels (Parc
des Félins…) génèrent un fort dynamisme touristique
avec ses activités dérivées (hôtellerie, restauration,
divertissement), donnant à ce pôle un rôle capital dans
l’économie de la Seine-et-Marne, représentant à lui seul
21 000 emplois dans tout le département.
DÉCOUVERTE
élaboré, impliquant ainsi plusieurs actions : construction du
Collège Parc Frot à Meaux avec les critères du label Haute
Qualité Environnementale, formations des chefs de projet
autour du développement durable, suivi climatologique du
département, surveillance et réduction du bilan carbone,
information auprès des habitants pour participer à un
avenir éco-responsable… Toute une politique mettant
la nature au centre de l’évolution économique et urbaine
de la Seine-et-Marne.
w La qualité et la préservation de l’eau. Dernier
cheval de bataille de la Seine-et-Marne, la qualité de l’eau
et sa préservation grâce au Plan Départemental de l’Eau
commencé en 2006. Si le département possède un réseau
hydrographique dense, il est plus que jamais nécessaire de
le protéger car il est fragile. Des efforts ont été mis en place
pour améliorer l’eau potable, repenser l’épuration de l’eau,
lutter contre les pollutions diffuses ou localisées, inciter
les particuliers et les professionnels de l’agriculture et des
entreprises à réduire la consommation de cette ressource
loin d’être inépuisable. La Seine-et-Marne applique donc
une série de décisions au cœur d’une politique essentielle
pour le bien-être de l’environnement.
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HISTOIRE - Préhistoire
Histoire
Préhistoire
Référence en matière de préhistoire, exposée au musée
Alfred-Bonno à Chelles, la période paléolithique dite
chelléenne remonte à quelque 300 000 ans. Plus près
de nous, daté d’il y a 12 000 ans – âge de la pierre
polie –, un campement magdalénien, période finale
du paléolithique supérieur, a été découvert, en 1964,
sur le site de Pincevent à la Grande-Paroisse. En cet
endroit, âge du renne, se réunissaient, au printemps et
à l’automne, les chasseurs de rennes. Classé à l’initiative
d’André Malraux, ce site a livré une partie de la vie de
ces chasseurs-cueilleurs utilisateurs d’outils en silex
pour tuer et dépecer les animaux dont ils tiraient la
viande pour se nourrir, la peau pour se vêtir et les os et
bois pour façonner certains outils. Autour de Nemours,
nombre de polissoirs attestent aussi la présence des
hommes. Divers objets en silex – couteaux, grattoirs,
racloirs, perçoirs… – ont été retrouvés en différents
endroits, Chalautre-la-Grande, Sourdun… Puis,
l’homme se sédentarise, élève dolmens et menhirs
et, à partir de 1 000 ans avant J.-C., commence l’âge des
métaux. On en retrouve la trace dans des nécropoles à
Chatenay-sur-Seine, Marolles-sur-Seine et Barbey, près
de Montereau. Deux siècles avant J.-C., s’établissent
les nations gauloises qui prendront part au soulèvement de Vercingétorix contre l’occupant romain. Il y
avait les Meldes à Meaux, occupant tout le nord-est
du département, les Senons à Melun, couvrant un
territoire allant jusqu’à Auxerre, les Parisii répartis sur
la frange occidentale, de Brie-Comte-Robert à Lagnysur-Marne.
Antiquité
La conquête romaine commence en 52 avant J.-C.
sous le commandement de Labinienus, lieutenant de
César. Du Ier au IVe siècles après J.-C., les cités romaines
prospèrent, de nombreuses villas, typiques de cette
période, sont construites sur le département. On a
retrouvé un sanctuaire gallo-romain à Meaux, La
Bauve, daté de la même époque. Le site gallo-romain
de Châteaubleau près de Nangis a livré les vestiges
d’un ensemble cultuel daté du IIe siècle après J.-C.,
composé d’un sanctuaire de source, d’un théâtre, de
villas et d’objets divers.
Vers le IIIe siècle, avec saint Denis, saint Savinien, saint
Aspais, arrive le christianisme puis, un peu plus tard, à
partir du VIIe siècle, saint Colomban, moine irlandais
mort en Italie, est à l’origine d’une vie communautaire
basée sur la prière et le travail de la terre – abbaye de
Jouarre –, suivi en cela par ses disciples, sainte Fare,
saint Faron et saint Fiacre le patron de la Brie. L’Empire
romain a commencé à s’essouffler sous les assauts des
barbares venus de l’est et sa chute est proche.
Moyen Âge
Dès le VIIe siècle, des luttes d’influence déchirent la région,
batailles et partages de terres sont monnaie courante,
les princes mérovingiens résident à Chelles, Jouarre,
Lagny-sur-Marne, Roissy-en-Brie, La Grande-Paroisse…
Grâce à l’apparition du christianisme, des monastères
fleurissent, à l’abbaye de Jouarre, Château-Landon,
Rebais, Chaumes… La fin du règne de Charlemagne
voit apparaître les Vikings – Normands – pillant tout
ce qu’ils trouvent en remontant la Seine et la Marne, par
des opérations « commandos » car ils étaient, en fait,
peu nombreux. Mais la vision de ces farouches guerriers
et de leurs bateaux – dont le terme exact est « knorr »
et non « drakkar », mot inventé apparu en France au
XIXe siècle – aux proues fantasmagoriques effraie les
populations des cités, églises et monastères. Ceci dit, les
raids sanglants de 852 et 886 sont restés dans les écrits.
Aux Xe et XIe siècles, l’impôt est partout : denrées,
terre, eau, récoltes, péages aux portes, aux ponts…
La superstition fait régner la peur autour de l’an
1000, l’année du Jugement Dernier… Des basiliques
s’élèvent, on construit des hospices, des cathédrales,
des monastères. Le règne des Carolingiens s’éteint
avec l’avènement d’Hugues Capet, comte de Paris.
Sous son règne, en 996, une découverte miraculeuse
met à jour, dans un marécage à Provins, les restes
de saint Ayoul, lui-même protecteur des reliques de
saint Benoît, et aboutit, en 1048, à la fondation par
Thibaut de Champagne du monastère Saint-Ayoul. Les
premiers Capétiens aiment séjourner à Melun. Dans le
même temps, s’édifie le château fort de Montereau en
1026. Le malheureux Abélard, chassé de Paris, viendra
continuer son enseignement à Melun en 1138. En
1169, un relais de chasse au sud de Melun devient
Fontainebleau, lieu où Saint Louis aimait venir et où
il fait construire un hôpital. Philippe IV le Bel y naîtra
en 1268 et y mourra le 29 novembre 1314, victime
présumée de la malédiction des Templiers. Pendant
ce temps, les Comtes de Champagne tiennent tête
au roi de France. Meaux et Lagny résistent à Louis VI,
Provins à Louis VII. Leur administration fait se développer le commerce et l’industrie, tout comme les
grandes foires de Champagne à Meaux, Coulommiers,
Provins, Lagny. En 1248, le couvent des Cordelières est
achevé sous le règne de Thibaut IV le Chansonnier et de
nombreux autres édifices religieux fleurissent à travers
De la Révolution au XXIe siècle - HISTOIRE
De la Renaissance
à la Révolution
Avec François Ier, débute une ère artistique venue
d’Italie, le goût des arts s’affirme, peintres et sculpteurs
embellissent les demeures à l’italienne. Le château
de Fontainebleau devient résidence du roi. En 1528,
naissent les grandes fermes, la culture de la rose à Provins
s’étend, transformée pour la pharmacie, la gastronomie
et la parfumerie, et François Ier plante le premier pied
de vigne à Thomery. Dès 1559, la vie intellectuelle et
littéraire se développe, à travers l’humaniste Jacques
Amyot, né à Melun en 1513, qui traduit Plutarque et
Ronsard. En pleine Renaissance, devient, dès 1523,
grâce à Jean Leclerc, l’un des premiers prédicateurs,
une ville parmi les plus actives françaises en matière
de protestantisme. En 1546, soixante protestants sont
brûlés sur la place publique. La liberté de culte leur est
accordée en 1562, ils essaient alors de prendre la cité
mais sont vaincus et massacrés à l’occasion de la Saint
Barthélemy en 1572. Meaux prend le parti de la Ligue
et demeure une place forte, 乍Les guerres de Religion du
XVIe siècle ensanglantent particulièrement Meaux qui
prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri IV en
1593 comme Provins l’avait fait l’année précédente. En
1626, une famille de musiciens natifs de Chaumes-enBrie, les Couperin, fait parler d’elle.
Pour son plus grand malheur, le surintendant Fouquet
reçoit Louis XIV, le 17 août 1661, dans son château
de Vaux-le-Vicomte, construit et aménagé par deux
architectes et un jardinier de grand talent, Le Vau, Le
Brun, Le Nôtre. Jaloux, le roi envoie son ministre des
finances en prison pour le restant de ses jours et pense
déjà à faire construire ce qui sera plus tard Versailles,
sur le modèle de Vaux-le-Vicomte et avec les mêmes
artistes. Précepteur des enfants du roi, Bossuet est
nommé évêque de Meaux en 1681.
Avec la révolution, le département de Seine-et-Marne
est fondé le 4 mars 1790. Deux ans plus tard, pendant
la Terreur, de nombreux prisonniers sont massacrés en
septembre 1792. Le petit Louis Braille, natif de Coupvray,
se blesse aux yeux avec un outil dérobé à son père et
devient aveugle. I乍 l invente, en 1809, pour les non voyants,
la méthode de lecture qui porte son nom.
De la Révolution
au XXIe siècle
L’année 1814 est marquée par la Campagne de France
– Mormant, Montereau et Nangis – et Napoléon, en
partance pour l’île d’Elbe, fait ses adieux dans la cour du
Cheval Blanc – devenue Cour des Adieux – du château
de Fontainebleau. L’arrivée du train en 1848 ouvre des
perspectives avec l’ouverture de la ligne Paris-Troyes
par Montereau et, en 1849, avec Paris-Strasbourg par
Meaux et Paris-Lyon par Melun et Montereau. 乍À partir
de 1830 jusqu’à 1900, de nombreux peintres – les
impressionnistes – vont s’installer dans les environs
de Fontainebleau, Millet, Rousseau et Corot à Barbizon,
Sisley à Moret-sur-Loing et Rosa Bonheur à Thomery.
De 1865 à 1872, est fondée, à Noisiel, par Emile-Justin
Menier, la première chocolaterie du monde. La guerre
de 1870 et l’occupation prussienne vont être particulièrement dures pour le département avec leur cortège
d’exactions et vexations en tous genres. Alfred Sisley dont
la famille sera ruinée passera du statut de jeune homme
aisé à celui de peintre obligé de vivre de son talent. En
1874, Stéphane Mallarmé s’installe à Vulaines-sur-Seine
et, en 1881, Louis Pasteur expérimente avec succès son
vaccin contre « le charbon » à Pouilly-le-Fort. En 1890,
Clément Ader réussit à faire voler l’Eole dans le parc du
château de Gretz-Armainvilliers et marque, ainsi, les
débuts de l’aviation.
DÉCOUVERTE
Brie et Champagne. C’est aussi l’époque où Meaux se
signale par la présence d’hérétiques cathares. Le 22 mai
1239, quatre-vingt-trois d’entre eux sont brûlés sur la
place publique. Les Templiers fondent une multitude
d’établissements en Seine-et-Marne, commanderies –
Coulommiers – et maisons templières. Le château du
Vivier près de Fontenay-Trésigny devient la résidence
préférée de Charles V mais c’est avec Philippe le Bel que
la Champagne et la Brie se rattachent à la Couronne
de France par son mariage avec Jeanne Ire de Navarre,
princesse de la maison de Champagne, le 14 août
1284. Philippe le Bel, c’est aussi l’Ordre des Templiers
qu’il redoutait tant.
L’avènement de Philippe VI de Valois – 1328 – marque
le début de la guerre de Cent Ans – 1337-1453 – car
Edouard III d’Angleterre, petit-fils de Philippe IV le Bel,
revendiquait, lui aussi, la succession au trône de France.
La Brie fut mise à feu et à sang, Melun assiégée, les
guerres se multiplient autour de Provins. La Seineet-Marne est ravagée. Soumis à l’instabilité régnante
– pillages, famines, épidémies de peste –, les paysans
se soulèvent – Jacquerie. En 1358, sous la conduite de
Guillaume Callet – paysan du Beauvaisis connu sous le
sobriquet de Jacques Bonhomme à l’origine du nom du
mouvement –, ils brûlent plusieurs dizaines d’habitations
de nobles et de bourgeois, massacrent les occupants, et
arrivent devant Meaux. Le maire de la ville, Jean Soulas,
leur ouvre les portes et leur indique l’endroit où se sont
réfugiés les nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix,
chevalier prestigieux, vient au secours des assiégés et
écrase la révolte. En punition, la ville de Meaux est livrée
aux flammes quinze jours durant, et son maire pendu.
Quant à Guillaume Callet, pris par Charles le Mauvais,
il mourut dans d’atroces souffrances, la tête couronnée
par un trépied de fer rougi au feu. Le même triste sire, à
la solde du roi d’Angleterre, s’emparera, la même année,
de Lagny, Melun et Montereau reprises, six ans plus
tard, par Du Guesclin. Jean sans Peur est assassiné sur
le pont de Montereau en 1419. Des villes tombent aux
mains des Anglais. Melun et Meaux se rendent en 1420,
leurs habitants sont pendus ou ont la tête tranchée. Ces
années noires prennent fin avec Jeanne d’Arc qui délivre
Orléans et « boute » les Anglais hors de France. Charles
VII peut récupérer le royaume de France.
21
22
HISTOIRE - De la Révolution au XXIe siècle
w L’Eole. Les poètes ont célébré Icare et beaucoup
ont essayé de réaliser le vieux rêve de l’homme : voler.
Plus près de nous, à la fin du XIXe siècle, il en est un
qui a réussi à faire décoller un « avion » pendant
quelques mètres : il s’agit de Clément Ader. Né à
Muret en 1841, après des études d’ingénieur, il entra
aux Ponts et Chaussées en qualité de conducteur de
travaux. Là, Clément Ader montrera d’exceptionnelles
qualités d’inventeur, en imaginant une machine pour
relever les rails, puis une machine électrique rotative
à courant continu et en 1868, le premier vélocipède
à roues caoutchoutées. Déjà enfant, le rêve d’Icare
hantait son esprit. Après avoir longuement observé
les oiseaux, fait des essais de cerfs-volants et de
« costumes d’oiseaux », il bâtit ses théories sur la
sustentation, base de ses réalisations pratiques. Mais
il devait se donner les moyens financiers nécessaires
et abandonna l’administration en 1876. « Monté » à
Paris, il se consacra au téléphone. 乍De 1878 à 1884, il
déposa plus de cinquante brevets relatifs à ce moyen
de communication, dont celui du théâtrophone qui
permettait aux abonnés de suivre chez eux des pièces
jouées dans des théâtres équipés pour la retransmission. Dans le même temps, il réalisa le premier réseau
téléphonique urbain de Paris. Ces diverses activités
lui permirent de faire fortune et il se lança dans la
création d’un engin volant qu’il devait baptiser ”avion”
dans le premier brevet d’invention déposé le 19 avril
1890. Les formes avaient été copiées sur celles d’une
chauve-souris, les ailes, étaient repliables, le moteur
propulseur avait une puissance de 20 chevaux. Clément
Ader, persuadé que ses travaux étaient vitaux pour
la défense nationale, s’employa à les exécuter dans
le plus grand secret. C’est donc en toute discrétion
qu’il effectua sa première expérience dans le parc du
château d’Armainvilliers, mis à sa disposition par sa
propriétaire, Mme Pereire. Ainsi, le 9 octobre 1890,
l’Eole décolla de terre, avec sa seule puissance motrice
et parcourut 50 mètres à 20 centimètres du sol. Cet
événement, constaté par témoins, marquait assurément
l’aube d’une ère nouvelle. Clément Ader devint ainsi
l’un des « pères de l’aviation ». Ce fut lui, aussi, qui
se rendit compte de l’importance de l’aviation dans
le futur : « Qui sera maître de l’air sera maître de
l’Univers », proclamait-il.
w La Bataille de la Marne – 乍Bataille de l’Ourcq.
Du 22 au 24 août 1914, la tentative d’offensive de
Joffre, lors de la bataille de Charleroi, pour refouler
les Allemands au-delà de leurs frontières a échoué. Le
25, il prescrit la retraite générale, attendant le moment
propice pour contre-attaquer. Le 27 août, la 5e Armée
est constituée et, le 1er septembre, elle occupe une
ligne allant de Bresles, près de Beauvais, à Verberie,
au nord-est de Creil. Mais les Allemands avancent vers
Paris et prennent possession de Senlis le lendemain
après de durs combats. 乍Le 3, la 4e Armée continue son
mouvement de retraite sous une chaleur accablante et
occupe une ligne Iverny – Dammartin-en-Goële – Le
Mesnil-Aubry. Dans la journée, Gallieni fait afficher la
célèbre proclamation : « J’ai reçu le mandat de défendre
Paris contre l’envahisseur. Ce mandat, je le remplirai
jusqu’au bout ». La situation est dramatique : Paris
va-t-il tomber ? Mais le Haut-Commandement ennemi
va lui donner sa chance, car les Allemands s’arrêtent,
indécis. Cette hésitation va sauver Paris. Joffre décide
d’engager la bataille le 6. Il demande alors à Gallieni de
déployer la VIe Armée le 5, face à l’ennemi, en direction
du nord-est, alors que, dans le même temps, les troupes
de Von Kluck tentent de franchir la Marne vers le sud.
Tout se déclenche à l’improviste. De Monthyon est tiré
le premier coup de canon de l’attaque allemande. 乍Le
front s’embrase. La bataille de l’Ourcq commence. À
17h, la 55e division est à Villeroy et tente de conquérir
Monthyon. L’artillerie allemande est écrasée et ne tire
plus que de rares coups. Devant l’héroïque résistance
française, les Allemands se replient. Le 6 au matin,
les Français pénètrent dans Monthyon et découvrent
nombre de cadavres, de blessés, de matériel abandonné
par l’ennemi, témoins de l’acharnement des combats.
Le 7, la 7e division arrive à Paris : il est impératif qu’elle
ait rejoint le front dans la nuit, pour renforcer les lignes.
Et c’est le célèbre épisode des « taxis de la Marne ».
La lutte se poursuivra jusqu’au 13 et les Allemands
seront refoulés. Paris et la France sont sauvés. Du
10 au 13 septembre l’armée anglaise et la 6e Armée
française talonnent l’armée allemande en retraite
jusqu’au moment où celle-ci s’arrête et fait front sur
des positions organisées à l’avance. La bataille de la
Marne vient d’être gagnée.
w La mort d乍 e Charles Péguy. Le samedi 5 septembre,
à 12h30, les canons de 77 mm allemands bombardent
les lignes françaises. La bataille de l’Ourcq est engagée.
Vers 17h, la 19e compagnie du 276e régiment est positionnée en face de Villeroy, celle du capitaine Guérin
et des lieutenants Péguy et de la Cornillière. Ce dernier
commande le feu, debout sous les tirs ennemis, sa
lorgnette explorant les lignes ennemies. Alors qu’il
s’écrie : « À 500 mètres, feu à vo… », une balle lui
coupe la parole et le couche à terre. Pendant ce temps,
Charles Péguy se dresse toujours face aux tirs ennemis
et exhorte les troupes à tirer. Sa voix rageuse s’écrie :
« Tirez, tirez ! ». Admirable, insouciant des projectiles.
Péguy reste debout, malgré l’avis de ses soldats. Au même
moment, une balle lui brise le front. Il tombe, tout d’un
bloc, sur le côté et murmure une ultime prière : « Ah,
mon Dieu, mes enfants… ». Le créateur des « Cahiers
de la quinzaine », l’auteur du « Mystère de la charité de
Jeanne d’Arc » vient de tomber au champ d’honneur.
24
HISTOIRE - De la révolution au XXIe siècle
w Les taxis de la Marne. Les fameux taxis de la
Marne font partie de notre imaginaire, une histoire
devenue légende. Devant la menace d’encerclement
de l’armée de Maunoury, moment crucial car la route
vers Paris s’en serait trouvée ouverte, l’état-major
français va faire acheminer vers le front, les 7 et
8 septembre, la 7e division arrivée dans la capitale.
Sur les 12 000 chauffeurs parisiens, 7 000 sont réquisitionnés. L’épisode glorieux va avoir lieu dans la nuit
du 7 au 8, pour acheminer, de Gagny vers le front,
des éléments du 103e Régiment de la 7e Division et
des combattants venus de Paris, soit quelque deux
mille quatre cents hommes. Le départ se fait dans
l’allégresse, les nouvelles en provenance du front
sont bonnes. En revanche, le voyage s’effectuera dans
les pires conditions. Dans la nuit noire et à cause
du nombre élevé des véhicules, embouteillages et
accidents se multiplieront et, à l’arrivée, il faudra
quelques heures pour remettre les unités sur pied avant
la grade bataille de la journée à venir. Effectivement,
six divisions allemandes feront face à trois divisions
françaises qui ne cèderont pas. La bataille sera terrible
mais le 10 au matin, les Français trouveront le champ
de bataille vide côté allemand. Devant une telle résistance héroïque, face à une situation qui tendait à se
dégrader, également par mauvais jugement, un repli
fut ordonné par l’état-major allemand. De nombreux
chauffeurs regagnèrent Paris dans un triste état, le
visage et les vêtements enveloppés par une couche
grise épaisse. Ils racontèrent les balles sifflant autour
d’eux et furent considérés comme des héros. Pour leur
belle action, ils se virent gratifiés, en tout et pour tout,
de 27 % du tarif au compteur…
w La révolution téléphonique. Les années folles
virent arriver à Sainte-Assise l’implantation du
premier centre radio-électrique mis en place par les
P.T.T et se destine aux liaisons intercontinentales. Ce
poste radioélectrique est le plus puissant du monde.
Avec ses postes, il peut recevoir et émettre dans le
monde entier.
w Les blessures de la Seconde Guerre mondiale.
Lorsqu’en 1939 éclate le second conflit mondial, à
nouveau la Seine-et-Marne devient un passage stratégique pour les camps ennemis. À proximité de
Paris, la Marne est par conséquent un des premiers
départements occupés. C’est aussi un lieu actif de résistance : on y fait sauter les rails, on y sabote les écluses
empruntées par les allemands. On y commémore
encore la mémoire d’Angèle Mercier, cette originaire
de Coulommiers morte torturée à Auschwitz ; ou
encore Edmond Trembleau, résistant paysan ouvrier
décédé en 1971. malgré la libération de la Seine-etMarne par le général américain Patton, le 23 août
1944, la Marne n’en a pas finit avec ses démons.
Parmi ses heures sombres, outre les 1200 déportations durant la guerre, on notera le massacre de
Chelles le 25 août 1944 : en représailles des attaques
menées par les F.F.I, les troupes allemandes raflent
sans distinction une trentaine d’otages dans le quartier
du parc de la mairie, tuant 14 personnes, membres
des F.F.I pour quelques-uns, habitants du quartier,
travailleurs immigrés ou de passage dans la ville.
La Marne honore encore son histoire et ses morts
à travers diverses commémorations, notamment à
Chelles où un nouvel hommage aux victimes a été
rendu en 2008.
w L’après-guerre : ubanisation et modernisation.
L’accroissement de l’agglomération parisienne joue un
rôle important dans le développement de la Seineet-Marne. En 1959, les premières Zone d’Urbanisation
Prioritaire apparaissent : le quartier de Surville à
Montereau, de l’Almont à Melun ou celui de la Plaine
du Lys à Dammarie-lès-Lys. À Meaux notamment, des
grands noms de l’urbanisme moderne, Jean Ginsberg et
Marcel Lods, signent les plans du quartier de la Pierre
Collin pour le premier, celui de Beauval pour le second.
Dans les années 60 et sous l’impulsion du Général de
Gaulle on repense le concept de «ville nouvelle» afin
de constituer de véritables pôles de développement
autonomes avec une capacité d’accueil suffisante
pour assurer un équilibre entre l’habitat, l’emploi et
les zones de loisirs.
w L’ascension économique et démographique.
Le début des années 70 marque l’apparition de deux
nouvelles villes prometteuses : Marne-la-Vallée et
Sénart. Mais leur véritable essor ne commence que
dans les années 1980. Entre-temps, la population
progresse, le visage du département change au grès
des implantations d’industries et d’entreprises dans
divers secteurs. L’inauguration de Disneyland©Paris
en 1992 est un tournant dans l’économie de la Seineet-Marne. Le géant américain crée du rêve et surtout
des emplois, entraînant constructions hôtelières,
extension de la ligne RER A, élaboration d’une nouvelle
gare, puis plus tard, celle de gros centres commerciaux
attractifs comme le Val d’Europe. Entre 1968 et la fin
des années 90, la démographie de la Seine-et-Marne
a doublée, passant de 600 000 habitants à plus d’un
million deux.
De nos jours
w Un département attractif en constante
évolution. En 2002, l’inauguration du Carré Sénart
conçu par l’architecte Jean-Paul Viguier, marque à
nouveau les esprits : 65 000 m2 de commerces, le tout
dans un bâtiment à développement durable, bien en
avance sur son temps. Depuis, la Seine-et-Marne
entretient soigneusement ses atouts économiques
et touristiques. En 2005, on ouvre le Musée-jardin
Bourdelle, en 2007, on rouvre le château fort de
Blandy-les-Tours entièrement restauré. Preuve de
son accroissement constant et de son attractivité, le
boom des programmes immobiliers neufs normés par
le label Ecohabitat ; tandis que novembre 2012 a vu se
créer la toute première pépinière d’entreprises à Val
d’Europe. Consciente des enjeux socio-économiques
et environnementaux à venir, attentive à préserver son
riche patrimoine, la Seine-et-Marne est entrée pleinement dans le XXIe siècle, réussissant le pari audacieux
d’être en accord avec son époque. Le département vit
dans l’air du temps. Le plus grand temple bouddhiste
d’Europe y a par exemple vu le jour en 2012.
Patrimoine culturel - PATRIMOINE ET TRADITIONS
25
Patrimoine et traditions
Patrimoine culturel
Peinture
Peintres et sculpteurs du département
w Armand CASSAGNE - 1823 Melun-1907
Armand Cassagne était l’un des nombreux peintres sur le motif de l’école de Barbizon. Il allait travailler dans
la forêt de Fontainebleau muni de son chevalet et s’installait en pleine nature pour peindre. En 1904, il fait
don à la ville de Melun de ses collections qui sont aujourd’hui, en grande partie, visibles au Musée municipal.
w Valentin de BOULOGNE dit Le Valentin – Coulommiers le 3 janvier 1591-Rome en 1632
Enfant d’une famille de maîtres verriers, devenu un peintre portraitiste célèbre, il s’inscrit dans la lignée du
Caravage pour certaines scènes nocturnes à éclairage artificiel peintes grâce à la technique du clair-obscur.
Nombre de ses œuvres furent appréciées de Louis XIV, qui en décora sa chambre, et de Mazarin. On peut
admirer ses tableaux au Louvre, à Versailles et dans d’autres musées à l’étranger. Parmi les plus connus,
Le Jugement de Salomon, Le Couronnement d’épines, L’Innocence de Suzanne reconnue, Le Christ et la
femme adultère, Judith et Holopherne. Arrivé à Rome en 1611, il s’attachera à peindre les scènes de la vie
quotidienne romaine. Une plaque est apposée sur la façade de sa maison natale au 15, rue du Palais-deJustice à Coulommiers.
w Henri CHAPU – 1833 Le Mée-sur-Seine-1891 à Paris
Originaire du Mée-sur-Seine, fils d’un cocher qui le destinait à une carrière de tapissier, il suit une école de
dessin avant d’entrer à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1850 et devient l’élève de James Pradier, FrançoisJoseph Duret et Léon Cogniet. 乍Il tient une place importante dans la sculpture du XIXe siècle. Après avoir
remporté le Grand Prix de Rome en 1855, séjourné six ans à l’Académie de France, il participe à la décoration
de plusieurs monuments. Le théâtre de l’Opéra – La Cantate – ou encore le magasin du Printemps en sont
quelques exemples. Parmi ses réalisations, on peut découvrir à Melun, dans le square qui porte son nom,
la statue de Jeanne d’Arc qu’il réalisa en 1870, au musée d’Orsay, Mercure inventant le caducée et, dans la
chapelle royale de Dreux, le gisant de la duchesse d’Orléans. Un musée lui est consacré dans son village natal,
où l’on peut admirer ses productions : dessins, terres cuites, marbres et bronzes.
DÉCOUVERTE
w École de Barbizon. Ce nom est apparu seulement
à la fin du XIXe siècle, quelque soixante-dix ans après
le début de son aventure. Elle est bien antérieure au
mouvement des impressionnistes qui prendra son envol
dès 1875 mais elle lui aura ouvert la voie. Dès 1820, il
y eut, tout d’abord, les précurseurs, plusieurs peintres
paysagistes et animaliers qui, déçus par l’enseignement de
l’école des Beaux-Arts, décidèrent d’aller au contact de la
nature, saisir ses mouvements et ses couleurs au moment
présent. I乍 l était, pour eux, primordial de reproduire, sur
la toile, toutes les émotions et sensations ressenties
face à un coin de verdure. Une manière de bousculer
l’ordre établi par l’enseignement académique, soucieux
de faire respecter des règles établies au XVIIe siècle. Ils
choisirent Barbizon, petit hameau isolé au pied du grand
massif forestier. Il y avait là Jean-Baptiste Camille Corot,
Théodore Caruelle d’Aligny et Paul Huet. Bien d’autres
suivirent, ayant pour noms Narcisse Diaz de la Peña,
Honoré Daumier, Jean-François Millet, Théodore Rousseau,
Olivier de Penne, le suisse David Sutter, Antoine Barye…
w Le Groupe de Lagny, l乍 es néo-impressionnistes. À
l’origine, Léo Gausson, Latignacien porté vers la peinture
néo-impressionniste divisionniste ou pointilliste. De
1885 à 1900, il va être au centre d’un rassemblement
d’artistes engagé aussi vers ce mouvement, les Emile
Cavallo Péduzzi, Maximilien Luce, Camille et Lucien
Pissarro, Paul Signac, Charles Angrand, Louis Hayet,
Georges Seurat qui seront les véritables pionniers du
pointillisme, art consistant à peindre par petites touches
à partir de couleurs primaires. Leur travail d’équipe, par
l’échange d’idées, va aboutir à des créations relatives aux
thèmes locaux : bords de Marne, vie rurale, monde du
travail, paysages briards… I乍 ls finiront par se disperser
à cause de la mort brutale de Georges Seurat à l’âge de
31 ans et Léo Gausson, incompris, renoncera à son art
dans les premières années du XXe siècle.
w École de Fontainebleau. Il y a en fait deux écoles
marquées par l’influence italienne. La première, interprétation mesurée du maniérisme, débute avec François Ier et
les peintres ramenés d’Italie, le Rosso, le Primatice, Niccolo
dell’Abate. La seconde s’épanouit sous le règne d’Henri
IV par les tableaux des Ambroise Bosschaert, Antoine
Caron, Toussaint Dubreuil, Martin Fréminet, François
Quesnel, Quentin Varin… Le maniérisme, mouvement
artistique de réaction face aux conventions de la Haute
Renaissance, durera de 1520 à 1580.
Écrivains du département
w Alain PEYREFITTE – 26 août 1925 à Najac27 novembre 1999 à Paris
Fils d’instituteurs, il reçoit une double formation.
Tout d’abord universitaire en devenant élève à l’école
normale supérieure, puis chargé de recherches au
CNRS en anthropologie, enfin docteur d’État ès Lettres
et Sciences humaines, ensuite administrative – école
nationale d’administration. À sa sortie de l’ENA, il se
dirige vers la diplomatie qu’il exercera pendant quinze
ans, notamment en République fédérale allemande,
en Pologne et au Quai d’Orsay. En 1975, il est nommé
ministre plénipotentiaire. 乍Il occupe, entre-temps, des
responsabilités d’élu. En qualité de député en Seineet-Marne, il est élu et réélu depuis 1958 – avènement
de la Ve République et du général de Gaulle comme
chef d’Etat – jusqu’en 1993. Il devient maire de
Provins en 1965, poste qu’il occupera pendant trentedeux ans, jusqu’en mars 1997. En septembre 1995,
il est élu sénateur de Seine-et-Marne et premier
vice-président du conseil général de 1982 à 1988.
Sa carrière littéraire : dès 1949, son premier essai,
Le Mythe de Pénélope, lui vaudra d’être couronné par
l’Académie française. Son œuvre d’écrivain se compose
essentiellement d’essais dont le plus connu, Quand
la Chine s’éveillera… le Monde tremblera (1973),
ponctué et suivi de dix-huit séjours dans ce pays, se
révèle, aujourd’hui, dans toute sa justesse et met en
exergue son excellente vision du futur. Il a collaboré
à de nombreux journaux et revues et devient, en
1983, président du Comité éditorial du Figaro. Elu à
l’Académie française, le 10 février 1977, il occupera
le fauteuil de Paul Morand – 11e fauteuil. Le 1er juin
1987 verra son entrée à l’Académie des sciences
morales et politiques dans la section d’Histoire.
Il est décédé à Paris le 27 novembre 1999. 乍Il était
chevalier de la Légion d’honneur, commandeur des
Palmes académiques, commandeur des Arts et des
Lettres, grand-croix ou grand officier de divers ordres
étrangers.
w Jacques AMYOT – 1513-1593
Figure historique de Melun, cet humaniste d’origine
humble devient professeur à l’université de Bourges,
grâce au soutien de Marguerite de Navarre, sœur
de François Ier. Il concrétise son rêve en partant à
Rome consulter les manuscrits du Vatican. A son
retour, Michel de l’Hospital le recommande à Henri
II qui le nomme précepteur de ses deux fils, Charles
IX et Henri III. En 1560, Jacques Amyot devient
grand aumônier de France et, en 1570, évêque
d’Auxerre. De la cité, il fera un important centre
de l’Humanisme. Ses œuvres principales restent
des traductions d’auteurs grecs : Les Amours de
Théagène et de Chariclée d’Héliodore, Daphnis et
Chloé de Longus. Mais il s’affirma surtout grâce à
ses traductions de Plutarque : Les Vies des hommes
illustres et Les Œuvres morales, qui lui assurèrent un
immense succès et furent reconnus par Montaigne,
La Bruyère, Racine et, deux siècles plus tard, par un
certain Jean-Jacques Rousseau.
w Edouard BLED (1899-1996)
Le père de l’orthographe et de la grammaire a longtemps
vécu en Seine-et-Marne et a donné ses premiers cours
de lettres à Mouroux, près de Coulommiers. Il devint
instituteur en 1926 puis directeur d’école. C’est à Paris
qu’il rencontre Odette Berny en 1930, avec qui il se
mariera. 乍Le couple se met à rédiger un petit manuel
de leçons et d’exercices utilisant le principe de « textes
à trous », qui deviendra le fameux Bled. Publié par
Hachette en 1946, cet incontournable de la langue
française a été vendu près de 20 millions de fois et de
constantes rééditions sont faites. Aujourd’hui, le Bled
tient la 2e place après le Bescherelle. Officier de la Légion
d’honneur, de l’ordre du Mérite, des Arts et Lettres, des
Palmes académiques, Edouard Bled prit sa retraite en
1960 et s’est éteint en décembre 1996 à l’âge de 97 ans.
w Jules GRENIER – 1844-1888
Natif de Villiers-sur-Morin, cet écrivain a fait
grandement connaître son pays dans un livre intitulé
La Brie d’autrefois, mœurs et coutumes des bords du
Grand Morin paru en 1883. Il y conte le passé de sa
région natale, les croyances qui y étaient attachées mais
il souhaitait surtout conserver par l’écrit ce formidable
patrimoine humain. Il fut le premier à accueillir à
Villiers-sur-Morin tous ces peintres – Amédée Servin
en tête – qui allaient fonder un deuxième Barbizon.
w George SAND – 1804-1876
Amantine Aurore Lucile Dupin, qui se faisait appeler
George Sand, est née de l’union de Maurice Dupin
et de Sophie Victoire Delaborde. Elle est l’arrièrepetite-fille du maréchal de Saxe. En 1822, elle
vient pour un séjour au Plessis-Picard, près de
Melun. C’est là qu’elle rencontra son premier mari,
Casimir Dudevant qu’elle épouse le 17 septembre
1822. Plus tard, en femme libre et moderne, elle
vit sa grande passion avec Alfred de Musset à
Fontainebleau. En 1833, ils y séjournent ensemble
dans un hôtel rue de France et se promènent souvent
aux gorges de Franchard. Dans son roman La Filleule
publié en 1853, l’héroïne Anicée de Saule vit à
Fontainebleau. 乍La ville de Fontainebleau reviendra
régulièrement dans les écrits de George Sand,
témoignant de l’attachement qu’elle y porte.
w François CAVANNA – 1923-2014
C’est en 1974 que François Cavanna tombe amoureux
de ce petit coin de Brie, à Chaumes-en-Brie, plus
précisément au hameau de Forest. Fondateur, en
1960, de Hara Kiri devenu en 1970 Charlie Hebdo,
auteur de pamphlets, il est, aujourd’hui, à la tête
d’une bibliographie de quelque cinquante-cinq
ouvrages parmi lesquels Les Ritals, Les Russkoffs et
Bête et méchant ont fortement contribué à le faire
mieux connaître. Entre 2000 et 2004, avec Le Hun
blond, il se lance dans le haut Moyen Age et signe, à
81 ans, le sixième tome de la saga, avec L’Adieu aux
reines. Toujours actif, il publie en 2011 Hara-Kiri.
Jusqu’à, l’os ! , best-of du mensuel culte pour qui il
officia avec le non moins subversif Professeur Choron.
© RACAHOUT – FOTOLIA
Le château de Fontainebleau.
w Anna GAVALDA – 1970 à BoulogneBillancourt
Aujourd’hui installée à Melun, ville préfecture de la
Seine-et-Marne, cette femme de lettres est connue
au-delà de nos frontières. Elle fut d’abord professeur
de français au collège de Voisenon, village limitrophe
de Melun, puis devient l’écrivain célèbre que l’on
connaît. Elle a publié des recueils de nouvelles
comme Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque
part (1999) ou Nouvelles à chute (2004). Ses romans
– La Consolante (2008), Ensemble c’est tout (2004),
Je l’aimais (2002) – ont beaucoup de succès et ont
même été adaptés au cinéma avec des pointures
comme Audrey Tautou et Daniel Auteuil. Ecrivant pour
la jeunesse, elle a publié le roman 35 kilos d’espoir en
2012, en même temps que la réédition de son succès
L’échappée Belle.
w Armand LANOUX – 乍24 octobre 1913 à Paris23 mars 1983 à Champs-sur-Marne
Originaire de Chelles, l’écrivain Armand Lanoux est
connu pour ses œuvres littéraires majeures comme La
Nef des fous, prix du roman populiste 1948, Colporteur,
prix Apollinaire 1953, Le Commandant Watrin, prix
Interallié 1956, 乍Le rendez-vous de Bruges, 1958, Quand
la mère se retire, prix Goncourt 1963. Installé ensuite à
Champs-sur-Marne, il est élu à l’Académie Goncourt
en février 1969, il en deviendra le secrétaire général en
1971. Son œuvre prolifique, une trentaine d’ouvrages
en trente ans se termine en 1983 avec Mme Steinheil.
Armand Lanoux meurt le 23 mars 1983 dans sa villa de
Champs si joliment nommée Ecoute s’il pleut !
w Philippe BOUVARD – 6 décembre 1929 à
Coulommiers
Après des débuts prometteurs au Figaro en qualité
de garçon de courses, Philippe Bouvard a parcouru
avec succès tous les médias. Ce fut, tout d’abord, la
presse écrite, au Figaro où il dirige la page parisienne
dès 1962, à l’Express, à France-Soir –, puis la radio, à
Radio-Luxembourg, aujourd’hui RTL comme rédacteur
en chef en 1968, enfin le petit écran, sur Antenne 2,
aujourd’hui France 2, et TF1 où son émission, Le Petit
Théâtre de Bouvard, en 1982, se révèle une pépinière
de nouveaux talents. Nombreux sont les comiques
à être passés par le Petit Théâtre et qui doivent, en
partie, à Philippe Bouvard, leur succès actuel. Son
autre émission fétiche, Les Grosses Têtes, sur RTL, reste
la plus écoutée de la radio. En 2000, la décision de
l’évincer, prise par la nouvelle direction de la station,
a provoqué de grands remous au sein de son fidèle
public. Son retour, huit mois après, a été salué comme
il se doit par ses auditeurs les plus assidus. A bientôt
85 ans, il devrait toutefois bientôt quitter ses fonctions
après presque 40 ans au service de l’émission. Auteur
de nombreux livres : ‘Ma vie d’avant, ma vie d’après’ en
2011 où il imagine sa disparition, Un amour impossible
– 2006, Mille et une pensées – 2005, Auto-psy d’un
bon vivant – 2005, Journal 1997-2000 – 2000,
Joueurs, mes frères – 1999, Une pâle ordure – 1998, La
Grinchieuse – 1996, Du vinaigre sur les huiles – 1978,
La Cuisse de Jupiter – 1976, Un oursin dans le caviar –
1974 –, il a également écrit pour le théâtre et pour les
chansonniers dont certains sont devenus sociétaires à
part entière des Grosses Têtes.
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PATRIMOINE ET TRADITIONS - Patrimoine architectural
Acteurs et comédiens du département
w Jean-Claude BRIALY – 30 mars 1933-30 mai 2007
Fils de colonel, né à Aumale – Algérie –, une enfance à la caserne, des études au prytanée militaire de La
Flèche, c’est à Strasbourg qu’il prépare son baccalauréat. En parallèle, des débuts prometteurs aux cours d’art
dramatique et un 1er prix de comédie, il n’en fallait pas plus pour qu’à la fin de son service militaire et contre
l’avis de sa famille, il monte à Paris. À son palmarès, quelque 110 films comme acteur et réalisateur, une
quinzaine de pièces de théâtre, plus de trente dramatiques ou émissions pour la télévision comme comédien
ou réalisateur. Jean-Claude Brialy était devenu seine-et-marnais et se partageait entre son appartement de
l’île Saint-Louis et son château de Monthyon, à côté de Meaux, qu’il a cédé à la Ville. Tout en continuant ses
multiples activités artistiques… Son dernier rôle à la télévision fut pour Monsieur Max, et il a tourné en
2007 dans le film Les Sapins bleus de Romuald Beugnon.
w Daniel CECCALDI – 25 juillet 1927 à Meaux-27 mars 2003 à Neuilly-sur-Seine
Le comédien de théâtre, de cinéma et de télévision avait sa résidence secondaire à Crécy-la-Chapelle où avait
vécu sa famille du côté maternel. 乍Des études de droit à la Sorbonne réussies et ses parents – père corse,
mère briarde – voient en lui un futur avocat. Pourtant, à l’âge de 17 ans, il joue l’Alceste du Misanthrope et,
une fois ses études achevées, c’est finalement vers le théâtre qu’il se dirige. Il prend des cours à l’école du
Vieux-Colombier, auprès de Tania Balachova et de Henri Rollan et s’affirme rapidement dans de nombreuses
pièces couronnées de succès : Lucienne et le boucher, Adorable Julia, L’Idiote et La Bonne Soupe. Il embrasse
la carrière d’acteur en 1948 dans Le Diable boîteux de Sacha Guitry. Dès lors, il apparaîtra dans 107 films
et tournera avec les plus grands réalisateurs. Son dernier film, Le Vélo de Ghislain Lambert du réalisateur
Philippe Harel, dans lequel il jouait le rôle d’un directeur sportif aux côtés de Benoît Poelvoorde, José Garcia
et Antoine de Caunes, était sorti en octobre 2001 et avait obtenu, la même année, le prix du meilleur scénario
au festival de San Sebastian.
w Véronique GENEST – 乍Née à Meaux en juin 1956
Comédienne, elle est la célèbre interprète de la femme commissaire Julie Lescaut. Elle a démarré sa
carrière dans les années quatre-vingts. En dehors de la série Julie Lescaut, elle a joué au cinéma dans
On peut toujours rêver de Pierre Richard en 1991 ou dans des séries pour la télévision comme Un transat
pour huit de Pierre Joassin en 2005 et bien d’autres. Mais si il y avait qu’une seule chose à retenir parmi les
qualités de Véronique Genest ça serait sa bonne humeur communicative.
w Le comédien Gérard HERNANDEZ et Mado MAURIN, la mère du regretté Patrick Dewaere, chanteuse
d’opérette et comédienne au théâtre et au cinéma, ont choisi, chacun, un petit village des environs de
Lagny-sur-Marne.
Patrimoine architectural Châteaux
Villes et villages
Pendant la préhistoire, la Seine-et-Marne a été occupée
par de nombreuses peuplades et les fouilles archéologiques ont dévoilé des vestiges non négligeables. Les sites
de La Bauve à Meaux, de Pincevent et de Chelles sont
particulièrement riches en objets du paléolithique et du
néolithique. Quant à Provins, l’ancienne cité médiévale
a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis
2001. Sous la protection des comtes de Champagne au
XIe siècle, cette ville figura parmi les trois plus puissantes
de France. On peut encore se perdre dans ses ruelles et
y admirer les vestiges de son âge d’or précieusement
conservés. Meaux est également un témoignage brillant
du XIIe siècle avec sa Cathédrale et son Palais épiscopal ou
la forteresse du Vieux-Chapitre. Sur les bords du Loing,
Nemours possède un riche patrimoine historique avec
son musée de la préhistoire et sa cité médiévale. Moretsur-Loing conserve aussi son village moyenâgeux avec ses
ruelles et ses portes fortifiées pleines de charme. Près de
Nangis, le site gallo-romain de Châteaubleau a livré les
vestiges d’un important sanctuaire cultuel. Le territoire
seine-et-marnais a fait partie de la Champagne jusqu’à
la fin du XIIIe siècle.
w Château de Vaux-le-Vicomte. Édifice incontournable de la Seine-et-Marne imaginé par Nicolas
Fouquet, l’ambitieux surintendant des Finances sous
Louis XIV, Vaux-le-Vicomte est une merveille à l’état
pur, bien loin des fastes de Versailles dont on dit
que le roi emprunta beaucoup à Vaux pour ériger
ce haut lieu de pouvoir… Située dans un écrin de
verdure, la bâtisse est l’œuvre de l’architecte Le Vau,
les peintures de Lebrun et ses jardins dessinés comme
il se doit par Le Nôtre. Pas moins de 15 ans furent
nécessaires à sa construction. Jeux d’eaux, parterre
de buis, perspectives ingénieuses, Vaux-le-Vicomte
fut le théâtre de fêtes somptueuses, dont celle du
17 août 1661 qui fit la gloire de Nicolas Fouquet
recevant le roi. Hélas, jaloux de tant de fastes et flairant
derrière cette démesure un rival dangereux, Louis XIV
fit accuser Fouquet de malversations financières, et
ordonna son arrestation le soir même. « Le 17 août
à 6 heures du soir, Fouquet était le roi de France :
à 2 heures du matin, il n’était plus rien », dira plus
tard Voltaire. Entre les mains de la famille De Voguë,
héritiers du château, et ouvert au public depuis 1968,
Vaux-le-Vicomte est un témoignage éblouissant du
Grand Siècle.
Patrimoine architectural - PATRIMOINE ET TRADITIONS
Architecture religieuse
Le département renferme de nombreuses abbayes,
églises et monastères.
w Cité épiscopale de Meaux. Commencés à la fin du XIIe
siècle pour s’achever près de trois cents ans plus tard, les
travaux de cet ensemble, « Petit Vatican » l’ont dénommé
certains, ont fait appel à différentes phases du gothique,
du classique au flamboyant. La cité épiscopale a compté
jusqu’à trois cents prêtres et la ville sept paroisse et huit
abbayes et couvents. La façade sud de la cathédrale est un
chef-d’œuvre architectural, véritablement enchevêtrement
de piliers, arcs-boutants, contreforts, surmontés de petits
clochetons ciselés. Quant à l’intérieur, la pureté des lignes
et la hauteur des piliers donnent une impression de
vertige ascensionnel.
w Abbaye Notre-Dame-de-Jouarre. Fondée au
VIIe siècle, elle héberge toujours une communauté de
religieuses bénédictines. Elle comporte une tour du
XIIe siècle et, surtout, deux superbes cryptes mérovingiennes, Saint-Paul du VIIe siècle et Saint-Ebrégésile du
VIIIe siècle, parmi les plus anciennes d’Europe occidentale.
w Abbaye royale Notre-Dame-de-Cercanceaux.
Édifiée en 1181 grâce à Philippe Auguste et les moines
de l’ordre de Cîteaux, cette abbaye cistercienne située sur
la commune de Souppes-sur-Loing a conservé quelques
vestiges malgré les pillages successifs. Notamment la
grange aux dîmes, le bâtiment des moines, l’oratoire et
le logis de l’abbé, sans oublier un pressoir, un vivier, le
parc et les jardins.
w Abbaye royale de Dammarie-lès-Lys. L’ancienne
abbaye royale Notre-Dame-du-Lys, construite de 1244 à
1253, à l’initiative de Blanche de Castille, dans la plaine
du Lys près de Melun, réservée aux dames de haute
lignée, est un joyau de l’art gothique et considérée
comme l’un des plus beaux ensembles cisterciens
d’Île-de-France. Vendue à la Révolution comme bien
national, il en reste quelques ruines, une partie du
chœur, l’abside carrée, certaines parties du transept et
l’escalier permettant d’accéder au clocher.
w Collégiale Saint-Martin-de-Champeaux. Fondée
au XIIe siècle par le théologien Guillaume de Champeaux,
elle devint un centre spirituel de l’Europe médiévale. Au
rang des plus beaux fleurons d’art gothique de la région,
elle est couverte de voûtes sexpartites. Les arcs retombent
sur des colonnes massives et les arcs intermédiaires sur
deux colonnettes accouplées, une alternance élégante
rarement observée en art gothique. L’ensemble des stalles
du chœur, en bois sculpté, surprend par des détails cocasses.
w Église Saint-Martin-de-Doue. La butte de Doue
est un peu la « Colline Inspirée » du département et fut
habitée depuis la plus haute Antiquité. Tout en haut,
la petite église – certains la comparent, en plus petit,
à la cathédrale de Toul –, lieu de pèlerinage, possède
une architecture exceptionnelle, notamment un chœur
aérien illuminé par de belles verrières.
w Église de Saint-Loup-de-Naud. Lieu de pèlerinage
des comtes de Champagne en l’honneur des reliques de
saint Loup, évêque de Sen, cette église prieurale est un
pur chef-d’œuvre de l’art roman. Le chœur et les deux
premières travées de la nef avec leurs bas-côtés datent
de la fin du XIe siècle, le reste a été achevé vers 1170 à la
suite d’une substantielle donation effectuée par Henri le
Libéral, comte de Champagne. Son portail rappelant celui
de Chartres est une splendeur. On pense que les mêmes
artistes avaient travaillé à la réalisation de celui de la
capitale beauceronne.
w Sanctuaire de Larchant. Longtemps pèlerinage
des rois de France, étape du Chemin de Compostelle, il
trouve son origine au IVe siècle lorsque saint Mathurin,
évangélisateur et thaumaturge né en cet endroit en
288, se rendit à Rome appelé par l’empereur Maximien
pour guérir sa fille Théodora devenue folle. Après y être
parvenu, il vécut à Rome jusqu’à sa mort et sa dépouille fut
ramenée à Larchant où fut construite une petite chapelle
pour la recueillir. Devant la dévotion des pèlerins, les
seigneurs de Larchant firent construire ce sanctuaire,
en 1153, par les architectes de la cathédrale de Paris.
En partie détruit, il n’en reste pas moins un témoin de la
ferveur populaire et de l’architecture sacrée du XIIe siècle.
DÉCOUVERTE
w Château de Fontainebleau. Les fastes de la Cour
de François Ier se ressentent encore dans cette ancienne
demeure royale qui fût habitée pendant huit siècles
consécutifs, ce qui est loin d’être habituel. Parmi ses hôtes
illustres, outre François Ier, on compte les Capétiens, les
Valois, les Bourbons, les Bonaparte ou les ducs d’Orléans.
Pas moins de 1 500 pièces constituent ce chef-d’œuvre
tentaculaire, véritable synthèse de l’architecture du XIIe
au XIXe siècle en France. Construit initialement sur une
place forte autour d’un donjon dont on suppose le début
des travaux sous Louis VII. Mais c’est sous François Ier que
Fontainebleau va prendre toute son ampleur, poussé
par un roi bâtisseur voulant faire de ce lieu de pouvoir
un somptueux écrin composé de jardins, de galeries et
d’appartements luxueux. Les siècles et les souverains se
sont succédé dans ce château qui s’est enrichi au fil du
temps, synthétisant les influences et les goûts de chaque
époque. Sous Napoléon III et jusqu’à la chute de l’empire,
Fontainebleau est une résidence royale où le couple
impérial aime séjourner, pratiquant la chasse comme
jadis le faisaient les rois de France. Classé au patrimoine
mondial de l’Unesco en 1981, le château de Fontainebleau
accueille visiteurs, expositions et tournages de films.
w Château de Champs-sur-Marne. Il reste l’un
des témoignages, avec Vaux-le-Vicomte, du modèle
de construction de ces châteaux de la fin du règne de
Louis XIV. Grandes nouveautés pour l’époque, il renferme
une salle à manger, des couloirs pour l’accès séparé aux
chambres et des escaliers de service. Le château est
actuellement fermé.
w Château de Ferrières. Témoin des fastes du Second
Empire et de la fortune de la famille Rothschild, le château
fut construit entre 1855 et 1859 par l’architecte anglais
Joseph Paxton, l’auteur du Cristal Palace de Londres, à la
demande du baron James de Rothschild. Il se présente
sous la forme d’un quadrilatère à deux étages, flanqué
aux angles de tours carrées. De style Renaissance italienne
telle qu’on la concevait au XIXe siècle, il a bénéficié d’aménagements intérieurs rarissimes pour l’époque : chauffage
central, eau courante et cuisines séparées installées dans
un bâtiment particulier et reliées aux offices par un petit
chemin de fer souterrain.
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30
PATRIMOINE ET TRADITIONS - Patrimoine architectural
Architecture militaire
L’architecture militaire médiévale a occupé une place
de choix dans le département. Pour se préserver du
royaume de France, les puissants comtes de Champagne
dont Provins était la capitale, avaient fait construire
des forteresses pour briser les velléités guerrières de
leur voisin. De son côté, le roi de France faisait de
même. L’architecture guerrière moyenâgeuse était
très importante, il reste donc quelques châteaux forts,
parmi lesquels Blandy-les-Tours près de Melun reste le
plus beau. Quant à celui de Brie-Comte-Robert, pillé
et dépossédé de ses murailles pour la construction de
maisons, il fait l’objet d’un projet de reconstruction
et des fouilles archéologiques révèlent peu à peu la
richesse des bâtiments intérieurs.
w Château de Blandy-les-Tours. Édifié en plein
Moyen Âge, vers les XIe et XIIe siècles, reconstruit de
1371 à 1388 par les vicomtes de Melun, il est l’un
des derniers témoins de l’architecture militaire du
XIVe siècle préservés en Île-de-France. Il comportait
une tour à chacun de ses cinq angles. Le donjon, de
douze mètres de circonférence intérieure, s’élève à
trente-cinq mètres. Du fait de son acquisition, en
1992, par le conseil général, il a fait l’objet, depuis,
de grandes restaurations, notamment au niveau des
courtines, des tours et des toitures qui ont mis en
valeur ce majestueux château fort, l’une des dernières
forteresses conservées aux portes de Paris. 乍Le château
est à nouveau ouvert aux visiteurs. De nouveaux
espaces sont accessibles dans les tours et l’on peut
désormais faire le tour complet du chemin de ronde.
Il offre une superbe vue sur les alentours et la
forteresse.
w Château de Brie-Comte-Robert. Construit à la fin
du XIIe siècle par le comte Robert Ier de Dreux, cinquième
frère du roi Louis VII, véritable forteresse avec donjon
intégré, caractéristique de l’architecture médiévale du
XIIIe siècle, il est le seul en Île-de-France à présenter
un plan carré flanqué de six tours rondes et de deux
carrées entouré de douves. Objet de fouilles, il livre
régulièrement ses trésors et alimente une exposition
évolutive au fil des trouvailles.
w Cité médiévale de Château-Landon. En Gâtinais,
perchée sur un promontoire rocheux, l’ancienne cité
médiévale, berceau des Plantagenêts, a conservé ses
remparts, son château fort quelques vestiges. Quant à
l’abbaye Saint-Séverin qui faisait partie des fortifications
de la ville, elle reste un exemple d’architecture religieuse
défensive. L乍 es murailles de la cité supportant les chemins
de ronde mesurent deux mètres d’épaisseur. Dans la
ville forte, les ruelles étroites rappellent le souvenir
des hommes en armes.
w Commanderie des Templiers de Coulommiers.
Dominant la ville depuis plus de 800 ans, édifiée aux
XIIIe et XVe siècles, la commanderie et ses bâtiments
– logis du commandeur et sa belle tour octogonale,
chapelle à fresque, salle du chapitre, grange et cave
–, sont une des plus complètes d’Île-de-France. Sa
construction a démarré vers 1172 grâce aux terres
offertes aux Templiers par Thibaut II de Champagne et
aux dons des fidèles. Propriété des hospitaliers après
la guerre de Cent Ans, elle devient, au XIXe siècle une
ferme agricole et est sauvée de la destruction, en 1968,
par une association locale qui accepte de la restaurer.
w Melun la Capétienne. Capitale du royaume des
Capétiens, Melun fut cité royale jusqu’au XVIe siècle. À la
pointe aval de l’île Saint-Etienne, s’élevait le château royal
bâti à la fin du XIe siècle et remanié les siècles suivants
jusqu’à sa destruction ordonnée par Louis XII en 1615.
Malgré cela, un parcours historique mis en place par la
municipalité permet de découvrir vingt-sept monuments,
illustration de la vie de la cité au fil des siècles. Symbole
religieux de Melun, la collégiale romane Notre-Dame,
du XIe siècle, remaniée aux XIIe et XVIe siècles, abrite le
célèbre Diptyque de Melun, œuvre de Jean Fouquet,
plus grand peintre français du XVe siècle.
w Cité médiévale de Moret-sur-Loing. Ancienne
ville fortifiée sur la route de Paris, elle devient, au
XVIIe siècle, la destination favorite de la cour. De son
prestigieux passé, elle a gardé quelque 1 400 mètres
de murailles, son vieux pont et, à chaque extrémité de
la Grande-Rue, deux magnifiques portes – porte de
Bourgogne et porte de Samois – parmi les trois que
comptaient la cité.
w Cité médiévale de Nemours. Elle s’édifie à partir
du XIIe siècle, tout d’abord le château féodal puis l’église
Saint-Jean-Baptiste. Rattachée au royaume de France,
elle occupait un rôle militaire stratégique entre Gâtinais et
Champagne. Construite vers 1160, la citadelle dominant
le Loing comporte un corps de logis long de dix-neuf
mètres, couronné de quatre tourelles circulaires coiffées
de toits en poivrière. Redoutable bastion, l’accès au
donjon se faisait à la hauteur du premier étage. Une
courtine, passage couvert, reliait le château fort à la
tour carrée le dominant.
w Cité médiévale de Provins, Patrimoine de l’Humanité. L’ancienne capitale des comtes de Champagne,
la « Carcassonne du Nord », a commencé à être construite
à partir du Xe siècle avec le Châtel v Ville haute – sur un
promontoire dominant le plateau briard. Elle a conservé
ses remparts – pentagone au périmètre de 1 200 mètres
– ponctués de vingt-deux tours rondes et carrées dont
la fameuse tour aux machines de guerre située à l’angle
ouest de la forteresse, ses fossés larges d’une trentaine
de mètres et profonds à l’origine de dix, sa porte royale
Saint-Jean du XIVe siècle. Provins renferme cinquantedeux monuments miroirs de l’histoire de la ville.
w Donjon du Houssoy. Situé à Crouy-sur-Ourcq, au
confluent de l’Ourcq et du Clignon, ce donjon comportant
sept niveaux est le vestige d’une imposante forteresse
du XVe siècle.
w Fief des Epoisses à Bombon. À lui seul, cet endroit
est un modèle du genre en matière d’architecture des
fermes médiévales fortifiées de la Brie, calquée sur
le principe des châteaux forts : tours, douves en eau,
salle de garde munie de meurtrières. Construite au
XIIIe siècle, cette forteresse permettait ainsi d’accomplir les
fonctions traditionnelles d’une ferme. La ferme conserve
un pigeonnier servant, jadis, de tour de guet et reconverti
en pondoir pour les pigeons. Aujourd’hui propriété privée,
le Fief des Epoisses ne peut s’admirer que de l’extérieur.
Produits du terroir - LA SEINE-ET-MARNE GOURMANDE
Traditions
et modes de vie
Artisanat
La Seine-et-Marne
gourmande
Spécialités locales
La fondue au brie de Meaux
Avec un quart de brie et un quart vin blanc sec auxquels
on ajoute, au final pour homogénéiser l’ensemble, de
la crème fraîche – 4 c. à soupe – et 50 g de beurre,
on obtient cette fondue délicieuse à déguster sur des
croûtons de pain, après avoir mélangé vin et fromage
en chauffant – 20 minutes – sans faire bouillir. Ajoutez
quelques morilles pour encore plus de goût ! C’est Xavier
Thuret, meilleur ouvrier de France en 2007, qui vous le
conseille ! Un régal !
Les galettes briardes
Elles sont obtenues après avoir mélangé de la farine,
du beurre, du brie de Meaux, des jaunes d’œufs, de
la noix de muscade, le tout lié avec de l’eau et aplati
au rouleau. Les futures galettes sont découpées
dans un rond de verre et mises au four avant de les
servir à l’apéritif. Une mise en bouche originale et
délicieuse.
Les talmouses
au brie de Meaux
Les talmouses sont de petits gâteaux au brie de Meaux
préparés avec des ronds de pâte feuilletée de 6 cm de
diamètre dans lesquels on met une préparation à base
de lait mélangé à du beurre, chauffé et bouilli quelques
instants après y avoir ajouté de la farine. On y incorpore
ensuite le brie, de la crème fraîche et des œufs et on répartit
l’ensemble sur chaque rond avant de le cuire à four modéré.
Produits du terroir
Viandes, volailles et gibiers
w La poule gâtinaise. Excellente pondeuse en toutes
saisons, cette poule, de couleur blanche aux pattes et au
bec roses, à la crête rouge vif, possède, également, une chair
juteuse et pleine de saveur due à un élevage en liberté.
De race exclusivement française, elle descendrait, en ligne
directe, de la vieille race gauloise. En qualité de chair, elle
est seulement devancée par la Bresse. Délaissée pendant
quelques décennies, les consommateurs redécouvrent ses
qualités et les éleveurs développent à nouveau le cheptel.
Retrouvez le sommaire en début de guide
DÉCOUVERTE
w L’ébénisterie. Elle est à l’origine de la réalisation des
buffets briards, réputés dans toute l’Île-de-France, et
dont un grand centre était implanté à Beton-Bazoches.
w La faïence de Montereau. À partir de la seconde
moitié du XVIIIe siècle, des faïenciers vont venir s’installer
au confluent de la Seine et de l’Yonne. Ils y resteront
jusqu’à la fermeture de la « Faïencerie de Montereau »
en 1955 et sont à l’origine des productions, tout d’abord
en noir et blanc puis s’orientant vers la polychromie dès
1830, de la « Faïence de Montereau » célèbre dans le
monde entier. Un musée consacré à cet art a ouvert ses
portes en 1985 expliquant l’évolution des style et les
formes durant deux siècles aboutissant à une production
éclectique d’une grande richesse artistique.
w La vannerie. Rebais et Bellot, au sud de Jouarre, ont,
de tous temps, été un grand centre de la culture et de
la transformation de l’osier. En amont du Petit Morin, ce
sont des zones humides propices à la culture de la plante
qui se développa à Rebais vers 1830 et connut un nouvel
essor après la guerre de 1870. Matériau essentiel dans la
vie quotidienne de nos aïeux, il servait à confectionner
des ustensiles utilitaires. Ses longs rameaux permettent
la réalisation de paniers, bien sûr, mais également de
meubles divers – tables, coffres à jouets, berceaux,
guéridons, tables, malles… Aujourd’hui, le métier de
vannier est en perdition. À Bellot, une seule entreprise
tente de le faire revivre.
w Le vitrail. Riche en monuments renfermant de
magnifiques vitraux, la Seine-et-Marne accueille
plusieurs artistes du vitrail désireux de créer et restaurer
églises, châteaux et créations pour particuliers dans
cet art millénaire, héritage du temps des cathédrales.
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Produits du terroir - LA SEINE-ET-MARNE GOURMANDE
Fromages, produits laitiers
La fabrication du brie
Le goût dépend de l’alimentation de la vache produisant le lait dont il est issu. Pour obtenir les bonnes
proportions en matière grasse, le lait cru est battu et écrémé. Le pourcentage souhaité de crème est
alors réintroduit. Le mélange obtenu est mis au repos après avoir été emprésuré, caillé puis placé en
moules circulaires dans un local à 30 °C et au taux d’humidité très élevé. Retourné sur des «pailles
sèches», recouvert d’un «paillon», égoutté lentement et salé selon un dosage précis, il est finalement
affiné. L’affinage consiste, tout d’abord, à pulvériser du pénicillium sur le fromage pour accélérer
le fleurissement de sa croûte tout en le laissant en salle d’affinage à 12 °C pendant au moins quatre
semaines en le retournant régulièrement à la main. Primordial, le rôle de l’affineur consiste à déterminer,
par l’odorat, la vue, le toucher et le goût, le moment où le fromage est prêt pour la consommation. Le brie
de Meaux a obtenu l’AOC le 18 août 1980, celui de Melun en 1987. Le brie est, aujourd’hui, un fromage
incontournable, un grand classique des produits laitiers français.
DÉCOUVERTE
w Le fromage de Brie. Région la plus importante du
département, la Brie a donné son nom à un fromage
renommé mondialement ou plutôt à plusieurs
fromages : les bries – de Meaux AOC, de Melun AOC,
de Montereau, de Nangis, de Coulommiers. On situe
la naissance des fromages à pâte molle il y a plus de
mille ans. Dès 774, Charlemagne, le premier, aurait
parlé du brie de Meaux en termes éloquents : « Je
viens de découvrir l’un des mets les plus délicieux ».
Introduit à la Cour par Philippe Auguste et Robert le
Pieux, il fut consacré une première fois sous Louis XV
dont l’épouse, Marie Leszczynska, le conseillait pour
réaliser les fameuses bouchées à la reine, créées en
son honneur par son père, Stanislas Leszczynski, duc
de Lorraine. L’apothéose eut lieu pendant le Congrès
de Vienne – 1814-1815 – organisé par le prince de
Metternich après la chute de Napoléon. Lors d’un dîner
où chaque ministre des Affaires étrangères avait été
invité à faire venir de son pays le fromage de son choix,
Talleyrand, le « diable boiteux », représentant la France
de Louis XVIII, se fit apporter du brie. Enthousiasmé par
son goût, Metternich le sacra « Prince des fromages et
premier des desserts ». Une déclaration transformée,
sans doute par chauvinisme, en « Roi des fromages,
fromage des rois ». Il n’existe donc pas du brie, mais des
bries, de goûts – selon l’alimentation de la vache dont
le lait est issu –, de formes et de couleurs différents
selon les localités et les savoir-faire.
Le brie de Meaux AOC, d’un diamètre de 35 cm et d’un
poids de 2,8 kg, possède une croûte fleurie d’un léger
duvet blanc, striée ou tachée de rouge. Sa pâte est de
couleur crème, homogène, souple et non coulante.
Le brie de Melun AOC ne dépasse pas 28 cm pour un
poids de 1,5 kg. Sa croûte blanche et fine est parsemée
de tâches rouges ou brunes et sa pâte homogène, légèrement grumeleuse, souple et non coulante, montre
des tons jaune d’or. Il est conseillé de le consommer
avec un verre de gaillac.
Le brie de Montereau, de seulement 18 cm de diamètre
de diamètre pour 2,5 cm d’épaisseur, pèse entre 400 g et
500 g. Son goût se situe entre le brie de Melun et le
Coulommiers et sa croûte est rougeâtre.
Le brie de Nangis, d’un diamètre de 22 cm, d’une
épaisseur de 3 cm et d’un poids de 1 kg, affiche un
goût légèrement plus fort que celui du brie de Meaux.
Sa croûte est blanche, parsemée de stries rouges et
brunes et sa pâte jaune d’or.
Le brie de Coulommiers ou petit brie a une pâte jaune
paille et une saveur d’amande douce et une croûte
blanche, tachetée de rouge. C’est le petit frère du brie
et comme le prétendent certains, il en serait même
l’ancêtre. De taille plus petite, mais plus épais, il en
possède pratiquement toutes les caractéristiques.
La tradition est de le servir le matin au «machon»
accompagné d’un beaujolais ou d’un gamay.
w Le chevru. Ce fromage au lait de vache, à croûte
fleurie, né à Chevru, mesure seulement 16 cm de
diamètre pour un poids d’environ 700 g. Ce fromage
très ancien est fabriqué artisanalement à la Société
fromagère de la Brie.
w La butte de Doue. Jadis fabriquée dans la laiterie
de ce village célèbre par son monticule elle est devenue
la brique fleurie ou le gratte-paille. De format rectangulaire, ce fromage de vache est un triple crème.
w L’explorateur. Créé en l’honneur de Bertrand
Flornoy, explorateur parti à la recherche des sources de
l’Amazone en 1941 et député-maire de Coulommiers
dans les années 60, l’explorateur est un triple crème
au format rond.
w Le fontainebleau. À l’origine de ce fromage
frais au lait cru, l’ancienne boutique rachetée par
le fromager Barthélemy à Fontainebleau et s’appelant « Le fromager du Gâtinais ». Son propriétaire
allait chercher les bidons de lait en carriole dans les
fermes de Malesherbes – Loiret. Ballottés dans tous les
sens, les bidons de lait livraient à l’arrivée un produit
mousseux à l’aspect particulier. Intriguée, la femme
du fromager goûta ce mélange, trouva cela bon et
eut l’idée d’en envelopper dans de la gaze avant de
le mettre à l’étal. Le fontainebleau était né et son
succès s’en alla grandissant. Aujourd’hui, ce produit
triple crème – 75 % – est préparé dans des machines
à tambour spécifiques, spécialement créées pour lui et
prévues pour insuffler de l’air dans la crème fraîche.
w Le fougerus. Fromage à pâte molle, il est reconnaissable à la feuille de fougère le recouvrant et dont
il tire son nom. Ressemblant à un coulommiers de plus
grande épaisseur, sa croûte est blanche, légèrement
tachée de rouge et la texture de sa pâte est homogène
et souple.
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LA SEINE-ET-MARNE GOURMANDE - Produits du terroir
w Le vignelait. Fabriqué avec du lait de vache cru, ce
fromage frais, triple crème – 75 % –, est commercialisé
au poids de 500 g à 600 g pour un diamètre de 13 cm
et une épaisseur de 5 cm.
w Les fromages de chèvre. Sur le territoire seineet-marnais, nombreuses sont les chèvreries fabriquant
du fromage artisanal.
Fruits et légumes
w Le potage Crécy. Il a été créé en hommage aux
cultures maraîchères de Crécy-la-Chapelle dont la carotte
de Crécy est le principal ingrédient avec la pomme de terre.
Huiles, épices, condiments
w La moutarde de Meaux. À l’origine, les seuls
religieux meldois connaissaient le secret de la recette
de cette moutarde « à l’ancienne ». Ils l’ont transmis, à
partir de 1760 à un certain J.-B. Pommery, exploitant
d’une carrière de pierres à meules. En 1865, à Lagny, la
vinaigrerie du Lion voit le jour. Elle élabore cette moutarde
à partir de graines de « sinapis négra », une recette
demeurée secrète, et un produit livré dans un pot en grès,
cacheté traditionnellement de cire rouge et agrémenté
d’une étiquette parcheminée. 乍En 1890, la maison
Pommery restait la seule sur le marché. Malheureusement,
en 1925, la famille céda le nom qui entra dans le monde
industriel. La recette des chanoines s’est perpétuée jusqu’à
aujourd’hui, les ingrédients utilisés soigneusement sélectionnés. Seule la société Pommery assure la fabrication
de la moutarde de Meaux. Ce produit est élaboré à base
de graines de sénevé « sinapis arvensis », de tégument
– enveloppe de la graine – et d’épices… Le secret en est
jalousement gardé. L乍 a gamme a évolué, avec l’adjonction
de poivre vert, de cognac et de miel, mais la moutarde
originelle est toujours là, immuable et fidèle à ce qu’elle
était il y a plusieurs siècles. Aujourd’hui, la moutarde de
Meaux Pommery, délocalisée à Nanteuil-lès-Meaux,
est connue dans le monde entier. Elle accompagne les
viandes, entre dans la composition de sauces, ses qualités
apéritives remercient la tradition perpétuée. À l’origine
de ce condiment, Les religieux meldois étaient à l’origine
du secret de fabrication de la moutarde.
w Le safran du Gâtinais. Seule épice issue d’une fleur
– Crocus sativus –, le safran est apprécié pour sa couleur
éclatante. Cultivée en majeure partie sur le territoire du
Loiret, il existe, en Seine-et-Marne, quelques producteurs
dans l’extrême sud du département pour relancer une
activité en pleine renaissance. Recherchés dans le monde
entier, les précieux filaments – stigmates –, au nombre
de trois par fleur, contiennent une matière colorante jaune
orangé – la safranine ou crocine –, sont très odorants
et constituent, une fois séchés, le safran du commerce.
Étalée jusqu’à six semaines, en octobre, la floraison dure
48 heures et la récolte doit être journalière pour cueillir
la fleur à peine épanouie. Le pistil doit être coupé à la
limite entre le jaune et le rouge car seul ce dernier possède
arôme et couleur. Après séchage, les filaments perdent
80 % de leur poids et donnent la poudre aromatique tant
recherchée par les cuisiniers du monde entier.
Douceurs
Chocolats
w Les cailloux monterelais : Montereau et ses
cailloux, cela fait plus de quinze ans que cela dure. Et
ils n’ont de caillou que le nom puisqu’ils fondent dans
la bouche. Car ces délicates confiseries en chocolat
noir, protégés par une légère marbrure de sucre glace,
laissent la place, une fois fondues, à une amande entière.
w Les melunettes : Déjà centenaires, les melunettes
évoquent le nom et les habitudes gourmandes du
chef-lieu seine-et-marnais. Elles se présentent sous la
forme d’amandes et de noisettes enrobées de chocolat
noir ou au lait et commercialisées dans des ballotins.
w Les pavés de Meaux : Depuis une dizaine d’années,
la cité de Bossuet a retrouvé une spécialité avec les
pavés de Jacques Hardy en praliné à l’intérieur, avec un
enrobage qui se décline soit en chocolat noir, chocolat
au lait ou blanc.
w Les mauresses de Moret : Ce délicieux chocolat
a une histoire bien singulière. Au XVIIe siècle la rumeur
courait qu’une jeune religieuse du couvent de Moret était
la fille illégitime que la reine Marie-Thérèse d’Autriche,
épouse de Louis XIV, avait eu avec un page de la cour,
et à qui l’on bandait les yeux lorsque la souveraine lui
rendait visite. Une histoire dont même Voltaire s’est fait
l’écho dans sa correspondance. Surnommée la Mauresse,
elle a donné son nom à ce carré fondant de chocolat noir.
Gâteaux
w Le macaron fondant : C’est à Réau que Thierry
Delhaye produit cette spécialité seine-et-marnaise. Un
joli biscuit, des parfums chocolat, noisettes ou amandes,
les papilles en raffolent. On le trouve sur les marchés de
Coubert et de Lumigny.
w Les niflettes : Spécialité de Provins, les niflettes sont
traditionnelles de la Toussaint. Tartelettes feuilletées
garnies de crème pâtissière, elles étaient jadis offertes
aux orphelins, d’où leur nom issu du latin « ne flete »,
ne pleurez pas. On en trouve toujours à cette date ainsi
qu’à l’occasion de la fête médiévale de la ville en juin.
w Le sablé briard : Créé par la même famille Rousseau,
il se fabrique à Mormant. Petit gâteau sec fait avec du
cidre fermier briard, il a un goût vraiment très particulier.
On le déguste lentement, ses arômes se dégagent…
appelant à y revenir.
Friandises diverses
w Le sucre d’orge des religieuses de Moret : Devant
les maux de gorge à répétition des moines chargés de
lire sermons et prêches, les bénédictines de Moret-surLoing se mirent à la recherche d’un remède efficace
pour calmer leurs douleurs. Elles élaborèrent, en 1638,
une friandise composée de sucre de canne aromatisé
d’orge et additionné de vinaigre pour empêcher toute
cristallisation. Le résultat fut au-delà des espérances,
le sucre d’orge était né et fit bientôt fureur à la Cour de
Louis XIV. Le secret de fabrication fut bien gardé et la
Foires et marchés - LA SEINE-ET-MARNE GOURMANDE
Eaux minérales, boissons
locales
w Sirop de rose. Fabriquée artisanalement à partir
de la rose rouge de Provins, cette boisson est obtenue
à partir de la macération des pétales de la fleur dans de
l’eau et du sucre. Il en résulte un goût délicat de rose,
que l’on déguste en sirop dilué dans de l’eau ou bien en
touche raffinée dans du champagne frais.
Alcools et spiritueux
Bières, cidres
Si la production de bière est relativement récente en
Seine-et-Marne, l’un de ses composants de base, l’orge
brassicole, est cultivé, surtout en Gâtinais français, depuis
des décennies. Très recherchée par les pays producteurs
de bière – Allemagne, Autriche, Belgique, Chine, Irlande,
Royaume-Uni, Tchéquie… –, cette céréale spécifique,
à l’origine du malt, fait aussi le bonheur des fabricants
seine-et-marnais. Le maltage est l’opération consistant
à faire germer les grains d’orge, puis à les faire griller –
touraillage – plus ou moins fort pour donner à la bière
son goût et sa couleur.
w La bière de Brie. Brassée au cœur de la Brie par
Hugues et Geneviève Rabourdin avec l’orge brassicole de
l’exploitation, elle compte trois versions : blonde, ambrée et
blanche, régulièrement primées dans les concours agricoles.
w La bière du Gâtinais. Résultat de la rencontre de
dix céréaliers d’orge brassicole et d’un brasseur, la Gâtine
affiche un goût spécifique de miel.
w Le cidre briard. Le cidre briard tel qu’il a été fabriqué
dans le département était, jusqu’au milieu du XXe siècle,
une véritable économie. Du nord – Dammartin-en-Goële
– au centre – Beton-Bazoches –, les fêtes et les pressoirs
gardent la nostalgie de ce passé quand la campagne
se couvraient des fleurs blanches des pommiers au
printemps. Nombreuses étaient les variétés de pommes
à cidre composant cette alchimie pour donner le meilleur
breuvage : mauperthuis, michelotte, faro, barré, vérité,
belle-joséphine, marie-madeleine… Réputé de tout
temps, le cidre briard fermier continue à être produit en
Goële et en Brie. Dérivés : le jus de pomme, le vinaigre de
cidre, la confiture de cidre et la gelée de cidre.
Foires et marchés
w Foire internationale aux fromages et aux vins
de Coulommiers. Existant depuis 45 ans, cette manifestation joyeuse réunit chaque printemps les amateurs
de bonne chaire. Plus de 350 exposants viennent de la
France entière pour proposer leurs produits du terroir :
vins, fromages mais aussi foie gras, charcuteries et
autres gourmandises. Une exposition ovine et bovine a
lieu pour le plaisir d’approcher les animaux de la ferme.
En avril. Renseignements et réservations sur www.
coulommiers.fr et & 01 64 03 88 09.
w Foires à la volaille et à la gastronomie
gâtinaise d’Egreville. En plein cœur du pays Gâtinais,
la plus gourmande des foires anime début décembre
la région : la Foire aux volailles grasses s’adresse aux
gourmands en quête de viande de qualité, mais aussi
de spécialités du terroir.
En 2014, cette dernière aura lieu le samedi
13 décembre. Renseignements sur www.egreville.fr
et & 01 64 78 51 10.
w Foire d’automne de Lizy-sur-Ourcq. Chaque année,
la petite cité médiévale organise sa foire où paladins,
jongleurs et ménestrels invitent le public à se fondre
dans l’atmosphère de cette époque lointaine. Si diverses
animations et expositions sont proposées autour du Moyen
Âge, une brocante, des produits du terroir, de l’artisanat
et une fête foraine complètent cet événement festif.
Renseignements sur www.lizy-sur-ourcq.com ou
& 01 64 33 48 43.
w Foire de la Saint-Parfait à Montereau-FaultYonne. Etablie depuis 1841, la Foire de la Saint-Parfait
était à l’origine un marché aux bestiaux. Le temps
passant, elle est à présent un rendez-vous annuel
comptant 240 exposants jalonnant les allées du parc.
Chaque année, un thème en est le fer de lance.
En avril. Renseignements sur www.ville-montereau77.
fr et & 01 64 70 44 14.
DÉCOUVERTE
tradition perdure aujourd’hui avec les Etablissements
Rousseau à Moret. Le sucre d’orge a obtenu, en 1998,
le grand prix de France au Salon Intersuc, est à l’origine
d’un élixir et d’une confrérie fondée en 1997 pour la
défense des traditions et de la qualité de cette sucrerie
si prisée de certains palais gourmands.
w La confiture de roses de Provins : La rose de
Damas, jadis rapportée des croisades par Thibaud de
Champagne, est passée de la roseraie aux mains des
confiseurs. Dominique Gaufillier a réinventé la recette et
élaboré ainsi la confiture de pétales de roses. La fabrication
des confits de pétales de roses, la confiture des rois,
commence par la cueillette de cette « rosa gallica » à cinq
pétales, fin août début septembre. Seuls, les pétales sont
ramassés, étalés, triés, lavés, blanchis et confits dans le
sucre. L’utilisation se fait au fur et à mesure des besoins,
dans des chaudrons en cuivre et à 106 °C. La confiture de
roses reste, malgré tout, un produit limité en quantité.
w Le coquelicot de Nemours : Ce bonbon au coquelicot est né à Nemours vers 1850. Et c’est en 1872, grâce
à m. Desserey installé rue de Paris à Nemours, que
cette confiserie commença à être connue. En 1996, La
Chocolaterie des Lis reprend cette ancienne spécialité.
Elle crée un arôme à base de fleurs de coquelicot cueillies
dans la campagne tout autour de Nemours. À partir de
cet arôme, plusieurs spécialités ont vu le jour dont la
célèbre liqueur au coquelicot.
w Le miel : Grâce à ses étendues naturelles, la Seineet-Marne est un domaine privilégié pour les ruchers.
Bien sûr, les apiculteurs déplacent leurs ruches mais
deux miels sont plus connus : le miel du Gâtinais où la
touche d’acacia domine et le miel de la Brie.
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LA SEINE-ET-MARNE GOURMANDE - Foires et marchés
w Foire-exposition de la Saint Jean à Nemours.
Depuis plus de 64 ans, cette foire anime le centre de
Nemours. Au programme, de la gourmandise : charcuteries, fromages, douceurs et divers produits de terroir
et de la France entière (y compris les DOM-TOM) sont
à l’honneur. Comme toute vraie foire qui se respecte,
gadgets pour la cuisine, aménagements pour l’habitat
et services à la personne sont proposés.
La foire-exposition de 2014 est prévue du 20 au
23 juin. Une brocante de particuliers à particuliers
se tient également au printemps annuellement.
Renseignements sur www.nemours-saint-pierre.com
et & 01 64 28 03 95.
w Foire aux fromages et aux vins à Veneux-lesSablons. En place depuis une vingtaine d’années, cette
foire s’adresse aux amoureux du saint-nectaire qui frappe
ou du petit vin de producteur de derrière les fagots. À
cela s’ajoutent aussi les charcuteries issues de toutes les
régions de France ainsi que divers produits régionaux.
Renseignements sur www.veneuxlessablons.fr ou
& 01 60 70 52 38.
Sports et loisirs
Activités de plein air
Randonnées pédestres
w Comité Départemental de la Randonnée
Pédestre. Vos petons frémissent d’impatience et vous
désirez découvrir la Seine-et-Marne sans savoir à qui
vous adresser ? Le CODERANDO77 s’adresse à tous les
passionnés de marche à pied et organise des randonnées
dans tout le département. Il préserve aussi les 4 000 km
d’itinéraires balisés, le tout bénévolement.
Renseignements : seine-et-marne.jimdo.com & 01 60 71 91 16 - 11 rue Royale 77300 Fontainebleau.
Randonnées à cheval
et à dos d’âne
Le cheval est roi en Seine-et-Marne. Cité du cheval,
Fontainebleau possède le Parc équestre du Grand Parquet
et le seul hippodrome du département, celui de la Solle.
Son école d’équitation, pendant de celle de Saumur, est
devenue, en 1973, le Centre sportif d’équitation militaire –
C.S.E.M. –, seule formation à cheval de l’Armée de Terre. Ce
corps à part entière de l’Arme Blindée Cavalerie est subordonné, depuis septembre 1976, au Commandement des
Ecoles de l’Armée de Terre. Le grand public a la possibilité
de monter au C.S.E.M. puisque le centre équestre accueille
une société hippique nationale – S.H.N. – qui compte
environ 400 membres aussi bien civils que militaires. Au
programme, des reprises toute l’année pour enfants et
adultes, une section poney pour les 6-12 ans, de l’initiation
à la voltige. Le département compte plus d’une vingtaine
de centres hippiques et écoles d’équitation.
w Infos. Vous pouvez aussi vous renseigner auprès
du Comité départemental du Tourisme Équestre sur
www.tourisme-equestre77.org et & 06 45 71 50 53 ou
06 78 02 25 17.
w La Forêt de Fontainebleau. Plusieurs clubs équestres
du département proposent tout au long de l’année des
promenades à cheval dans la forêt de Fontainebleau. Il
vous suffit d’en choisir un et hue dada ! Les amateurs de
randonnées à dos d’âne ne seront pas en reste, plusieurs
clubs présentant aussi cette option de transport.
Balades à vélo, cyclotourisme
et VTT
Pour pratiquer l’art du cyclotourisme, plusieurs options
sont possibles. Vous pouvez vous tourner vers des
amicales ou des clubs de vélos ou de VTT qui organisent
tout au long de l’année des balades à travers tout le
département. Vous pouvez vous adresser au Comité
Départemental de Cyclotourisme au 01 64 21 76 23 et
sur www.codep77-ffct.com. Pour une activité bien
moins ponctuelle, vous pouvez aussi vous tourner vers
des lieux qui bénéficient de sentiers balisés et étudiés
pour les cyclistes en goguette.
w Forêt de Fontainebleau. Sur les sentiers balisés,
en forêt ou à travers champs, pédaler à son rythme et
respirer l’air pur est un très bon moyen de se ressourcer.
Les amateurs trouveront en forêt de Fontainebleau, des
petites balades à faire en famille ou des itinéraires plus
longs et variés.
w Infos. Renseignements et réversation sur www.
fontainebleau-tourisme.com
Baignade
Du nord au sud, le département compte dix bases de
loisirs : Bois-le-Roi, Buthiers, La Grande Paroisse, Jablines,
Saint-Rémy-de-la-Vanne, Saint-Fargeau-Ponthierry,
Souppes-sur-Loing, Torcy, Vaires-sur-Marne, Varennessur-Seine. Sur toutes, il est possible de pratiquer des sports
aquatiques et la baignade. De plus, Buthiers possède un
observatoire astronomique et Vaires-sur-Marne est une
base nautique olympique. Depuis quelques années, la
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Chasse, pêche et nature - SPORTS ET LOISIRS
Tourisme fluvial
Rien de tel que la force tranquille d’un bateau filant
sur l’un des 1 800 km de voies navigables en Seine-etMarne ! Pour obtenir la liste des prestataires de tourisme
fluvial (haltes fluviales, ports de plaisance), contactez
le Port Autonome de Paris sur www.paris-ports.fr. Son
site Internet permet de télécharger le guide pratique
intitulé Levez l’ancre. Vous pouvez également consulter
www.vnf.fr, le site de Voies navigables de France qui
propose des idées d’itinéraires.
Spéléologie
Parcours dans les arbres
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les parcours
d’accrobranches ne manquent pas en Seine-et-Marne !
Grâce à des parcours adaptés à chacun, vous pourrez vous
balader dans les airs en toute sécurité, sans pour autant
négliger le côté sensationnel recherché, que ce soit
pour les petits ou les grands. Baudriers, mousquetons,
tyroliennes, ponts de singe... prêts ? Grimpez !
Alpinisme, escalade
et via-ferrata
La Varappe... Grâce à ce sport, la forêt de Fontainebleau
est connue dans le monde entier. Outre le public d’habitués français, les étrangers s’y pressent en nombre –
Anglais, Américains, Australiens, Colombiens, Hollandais,
Japonais, Néo-Zélandais, Sud-Africains… – depuis 1897,
date à laquelle certains grimpeurs ont été attirés par
les nombreux chaos. Les circuits d’escalade, identifiés
pour leur niveau de difficulté sont devenus des incontournables du circuit international. Les rochers sont
devenus mythiques et leur forme souvent évocatrice
Golf
Le golf se démocratise et c’est tant mieux. Disséminés
sur tout le territoire seine-et-marnais, treize golfs
montrent l’attachement du département à ce sport de
plus en plus populaire. Ozoir-la-Ferrière, Fontainebleau,
Gretz-Armainvilliers... Autant de golfs où vous pourrez
apprendre, progresser ou juste profiter !
w Infos. Renseignements sur www.tourisme77.net
ou & 01 60 39 60 39.
Chasse, pêche et nature
DÉCOUVERTE
Faisant partie du bassin parisien, la Seine-et-Marne
comporte peu de cavités, soit par manque de Karst, soit
parce que les rares formations de gypses ayant existé
ont été rebouchées ou sont inaccessibles. Hormis le
grand secteur de la forêt de Fontainebleau dans lequel
les platières et chaos gréseux ont donné naissance à
des cavités, éventuellement agrandies et ou améliorées
par la main de l’homme, le département est pauvre en
grottes. Par conséquent, les randonneurs en spéléologie
sont poussés à aller dans l’Yonne, la Meuse, la Côte d’Or,
le Doubs ou le Jura. D’autres expéditions sont organisées
sur plusieurs jours dans des Alples, le Vercors ou le Gard
par exemple. Toutefois, des expéditions sont réalisées dans
les petites cavités locales du 77. Deux clubs de spéléologie
agréés par la Fédération Française de Spéléologie (FFS)
sont présents dans le département et organisent régulièrement dans des conditions de sécurité optimales, des
randonnées souterraines. L’Étoile Sportive de Dammarie
joignable au courriel [email protected] et le club
SJV (Sport Jeunes Vacances) que vous pouvez contacter à
l’adresse suivante [email protected] ou & 01 64 27 61 05.
ont donné naissance à des qualificatifs pour le moins
surprenant, à commencer par le célèbre « Cul du chien »,
le Diplodocus, le Cuvier, la Roche aux Sabots et continuer
par le massif des Trois Pignons, la Dame Jouanne, la
Canche aux Merciers, le Rocher de la Reine…
w Infos. Renseignements sur www.fontainebleautourisme.com ou au 01 60 74 99 99.
Chasse
Grâce à la richesse de son territoire boisé et chargé
d’étangs, la Seine-et-Marne offre aux chasseurs de
mi-octobre à février trois forêts domaniales pour terrain :
le massif de Fontainebleau-Trois Pignons, Notre-Dame et
Sénart. Les jours de chasse dans chaque zone sont soumis
à un roulement, à consulter sur le site de l’Office National
des Forêts, et interdits en période de vacances scolaires.
À Fontainebleau, on y chasse notamment sangliers,
chevreuils et cerfs. La forêt de Sénart est, quant à elle,
en plus du gibier classique, peuplée de renards. Il est par
contre interdit de tirer sur les oies cendrées équipées de
balise GPS reconnaissables à leur collier bleu numéroté.
Bien sûr, comme être un bon chasseur (même sans son
chien !) ne s’improvise pas, le permis de chasser est
indispensable pour pratiquer ce loisir en toute légalité.
w Renseignements sur www.fdc77.fr (un nouveau
site devrait rapidement voir le jour) et au 01 64 14 40 20.
© MICHAEL FLIPPO – FOTOLIA
plage de Meaux est à nouveau ouverte. Toutefois, elle est
soumise aux conditions météorologiques pour assurer
un maximum de sécurité aux baigneurs.
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SPORTS ET LOISIRS - Chasse, pêche et nature
Pêche
Avec un espace fluvial important, la Seine-et-Marne
offre de beaux lieux de pêche pour les passionnés par
cet art nécessitant patience et qualités de stratège !
Au lac de Bois-le-Roi, lac artificiel de 3 km alimenté
par résurgence des eaux de la Seine, carpe, tanche,
barbeau, gardon, brème, truite, perche, sandre, brochet
et poisson-chat ont la part belle. Mais la pêche de
nuit y est interdite. Le Grand Canal de Fontainebleau
est réputé pour ses carpes et autres espèces de
poissons. Et la rivière de l’Yerres située à Rosayen-Brie poissons blancs comme gardons, tanches,
chevesnes, goujons et carnassiers tels que brochets,
perches, black-bass font le bonheur des pêcheurs. La
pêche est soumise à une réglementation stricte concernant le gabarit des prises et nécessite un permis de
pêche.
w Renseignements sur www.federationpeche77.fr
ou & 01 64 39 03 08.
Entomologie
La Nature étant reine en Seine-et-Marne, les amateurs
de petites bêtes pourront les observer par la lorgnette !
Soucieux de préserver sa biodiversité, le département
s’est engagé dans un programme de protection des
espèces. Plus de 20 espaces permettent de découvrir
au public les trésors du territoire seine-et-marnais.
Parmi eux les lieux-dits comme la Prairie Malécot,
les Basses-Godernes, la Frayère du Marais, le Bois
de Doue, le Marais d’Epicy… Les réserves naturelles
sont également des endroits d’observation privilégiés
animés par des experts bénévoles qui proposent des
promenades ponctuelles et sur rendez-vous.
Astronomie
Il est tout à fait possible d’observer les étoiles en se
rendant au Centre Astronomique Jacques Salomon
de Buthiers. Que vous soyez néophyte ou chevronné,
l’observatoire met à votre disposition des instruments
performants. Une aide pédagogique, pratique et
technique vous sera apportée par le responsable et
animateur de l’observatoire afin de vous aider à mieux
comprendre l’univers. Pour les mordus de voie lactée,
le centre organise également des sessions du vendredi
au dimanche où vous pouvez dormir sur place et être
en pension complète.
w Renseignements : & 01 64 24 12 87 / [email protected]
Dans les airs
Vols en montgolfière, en hélicoptère, vol à voile,
baptêmes de l’air et vols d’initiation sur avion à moteur,
ULM, parapente, vol à voile… De nombreuses structures
permettent de s’adonner aux joies et aux frissons des
sports aériens en Seine-et-Marne.
w Infos. Pour en connaître la liste, contactez le Comité
départemental du Tourisme : 01 60 39 60 39.
Baptêmes de l’air
Vols touristiques et cours de pilotage sont possibles à
partir des aérodromes de Melun-Villaroche, Lognes,
Coulommiers, Esbly-Meaux, Fontenay-Trésigny, La FertéGaucher. Pour découvrir sans bruit la Seine-et-Marne vue
d’en haut, le centre d’Episy à côté de Fontainebleau, donne
des cours de vol à voile en compagnie d’un pilote confirmé.
Cerf-volant
Le parc François Mitterrand, à Brie-Comte-Robert, offre un
cadre idéal pour pratiquer le cerf-volant. Ce grand espace
vert, à proximité de la francilienne, permet aux amateurs
de cerf-volant de pratiquer leur sport entre étang et forêt.
Un festival annuel rend hommage à cet art au mois de mai.
w Renseignements : & 01 60 62 64 06 et sur www.
briecomterobert.fr
Sports à sensation
Sports de glisse
Loin d’être un département plan-plan, la Seine-etMarne bénéficie de 1 800 km de voies navigables qui lui
permettent d’offrir aux touristes bon nombre de loisirs
plus ou moins extrêmes. Voile, ski nautique et aviron sont
parmi les activités proposées que l’on peut pratiquer au
sein des bases de plein air et de loisirs, auprès de clubs
sportifs ou de structures privées.
w Infos. On peut notamment s’adresser au Comité
Départemental du Tourisme en Seine-et-Marne :
& 01 60 39 60 39.
Sports d’eaux-vives
Le département compte 1 850 km de cours d’eau dont
800 km sont navigables. Autant de possibilités de pratiquer
des loisirs découvertes ou sportifs allant de la croisière à la
descente de rivières, permettent de nombreuses activités
aquatiques. En barque, en canoë ou en kayak, les rivières
seine-et-marnaises – les deux Morins, le Loing – se laissent
domestiquer et livrent aux curieux leur faune, leur flore,
moulins, écluses et les caprices de leur cours. Pour le canoë
kayak, renseignements au Comité Départemental Canoë
Kayak de Seine-et-Marne sur cdck77.org
Sports mécaniques
Avec le circuit de la Ferté-Gaucher, la Seine-et-Marne
bénéficie d’un des plus grands circuits d’Île-de-France.
Dessiné par Frantz Schreiner, architecte Autrichien qui
possède à son actif de nombreux circuits de F1 et karting
dans le monde, ce dernier propose 3 pistes de 12 mètres
de large minimum. Dans un espace sécurisé, le public
peut assister aux prouesses mécaniques des conducteurs. Un circuit « technique », un circuit « apide » et
un « grand circuit » sont là pour pratiquer quad, stages
automobiles, conduite en formule 1. Le tout encadré par
des professionnels qui sauront vous donner des conseils
pour ne pas finir dans le décor !
w Renseignements et réservation : & 01 64 65 92 12.
Expositions - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
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Festivals
et manifestations
Fêtes
 FÊTE DES ROSES
BRIE-COMTE-ROBERT & 01 60 62 54 90
Du 31 mai au 1er juin (gratuit).
Cette célébration en l’honneur de la rose a vu le jour en…
1947 ! La fête des roses, événement incontournable du
printemps briard, est une des plus vieilles traditions festives
du département. Initialement, elle célébrait le souvenir
du passé rosiériste de la ville et de ses environs. Elle est
organisée chaque année le premier week-end de juin par
le syndicat d’initiative. Au total, près de 315 000 roses
sont utilisées. Au programme : défilé de chars, parade,
majorettes et fête foraine. Chaque année, une reine et
ses dauphines sont élues et défilent sur le corso fleuri.
Une belle fête au parfum désuet dès l’arrivée des premiers
rayons de soleil.
 FÊTE MÉDIÉVALE
BRIE-COMTE-ROBERT
Du 4 au 5 octobre 2014. Gratuit.
Chaque automne, lors du premier week-end d’octobre, la
ville de Brie-Comte-Robert se drape aux couleurs du Moyen
Âge. Plusieurs compagnies présentent des spectacles de
rue et de musique, des troubadours arpentent les rues
de la cité aux côtés de cracheurs de feu, d’échassiers, de
jongleurs et de magiciens fauconniers. Un camp militaire
est également reproduit et des initiations au maniement
des armes de la chevalerie sont proposées. Echoppes et
tavernes animent le vieux centre, recréant ainsi l’ambiance
des fêtes populaires de l’époque médiévale. Vu son succès
des dernières années, Brie-Comte-Robert ne cesse d’intensifier sa programmation. Oyez braves gens !
 MELUN FÊTE SON BRIE
MELUN & 01 64 52 64 52
Le premier samedi d’octobre.
À l’occasion de cette fête annuelle, la Confrérie des
Chevaliers du Brie de Melun accueille de nombreuses
confréries venues de la France entière, valorisant chacune
Expositions
FÊTE DES PEINTRES
 BARBIZON & 01 60 66 41 87
www.barbizon-tourisme.com
[email protected]
En septembre 2014.
Barbizon ne pouvait faire l’impasse sur son passé glorieux
de village de peintres, qui attira en son sein au début du
XIXe siècle paysagistes anglais dont Turner, Constable,
Bonnington… Plus tard, l’invention de la peinture en
tube permet aux peintres de sortir de leurs ateliers et de
travailler directement dans la nature. De là naîtra l’école
de peinture de Barbizon caractérisée par ses tableaux de
paysages de campagne. Aussi, la Fête des Peintres est
une façon d’entretenir et de rendre hommage annuel à
ce village pittoresque. Expositions de peintres anciens
ou contemporains, mini-concerts dans la Grande-Rue
du village avec stands, fresques géantes à peindre…
 ESPACE SAINT-JEAN
26, place Saint-Jean
MELUN & 01 64 52 10 95
www.ville-melun.fr
[email protected]
Toute l’année.
Expositions temporaires d’artistes contemporains, expositions à thèmes et expositions pour le jeune public.
Spectacles et cours de chant, de danse, de dessin et de
langues, ainsi que des conférences. Entrée libre toute
l’année du mardi au dimanche de 14 à 18h.
 GALERIE HORSCHAMP
Place de l’Église
SIVRY-COURTRY & 01 64 09 11 91
www.galerie-horschamp.fr
[email protected]
Ouverture le vendredi, le samedi et le dimanche de 14h
à 19h et sur rendez-vous.
HorsChamp est une galerie dédiée à l’image d’auteur :
photographie et vidéo trouvent ainsi leur place dans cet
espace convivial et alternatif, implanté en milieu rural.
Une identité que HorsChamp revendique, et qui fait de
cette galerie un véritable lieu de rencontre entre artistes
professionnels, issus de divers horizons, et passionnés
d’image, ou simples curieux de passage. Un lieu original,
où se partagent regards et émotions...
DÉCOUVERTE
FÊTE DE LA MARNE
 www.lafetedelamarne.com
En juin 2014.
Chaque année, à la fin du mois de juin, cette manifestation
familiale créée en 2001 offre l’occasion de célébrer les bords
de Marne et ses traditions. Elle regroupe les 15 communes
du département comme Lagny, Meaux, Vaires, Torcy,
Noisiel… et offre toute une série d’animations sur le thème
de l’eau. Concerts, expositions, joutes nautiques, visites
guidées sur le thème de l’eau, promenades commentées
sur les bords de la Marne et de l’Ourcq, guinguettes où il
fait bon se rafraîchir et se restaurer, tout est pensé pour
faire la fête !
leurs produits dont certains sont mis en vente sur le marché
de produits du terroir. Au programme : animations et
marché de terroir dans le centre-ville, concours du meilleur
brie de Melun et du meilleur affineur, défilé des confréries,
et déjeuner dans les restaurants du centre-ville d’un menu
à base de brie de Melun.
DeBonneville - Orlandini
*34 cts/mn
LA FRANCE
DEVIENT
RMC !
TOUTES NOS FRÉQUENCES
AU 3216* OU SUR RMC.FR
LA RADIO D’OPINIONS
Foires – Salons - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
Foires – Salons
SALON ART ET TERROIR
 BOURRON-MARLOTTE
& 01 64 45 88 86 – www.tourisme77.fr
En octobre 2014.
Il y a des salons qu’on ne manquerait sous aucun prétexte.
Le salon Art et Terroir de Bourron-Marlotte compte parmi
ceux-là. Fort de 16 années d’existence, ses organisateurs
accueillent plus de 1 500 visiteurs chaque automne. C’est
aussi 200 repas que les visiteurs dégustent sur place
durant ces deux jours, appréciant les menus élaborés
avec les producteurs du terroir participants et les produits
qu’ils présentent sur le salon. Mais pas seulement les
produits de qualité y sont exposés et proposés à la vente,
les artisans d’art exposant vous feront découvrir leurs
dernières créations pour le plus grand plaisir des yeux.
 FOIRE AUX FROMAGES ET AUX VINS
COULOMMIERS
& 01 64 03 88 09
En mars.
En 2014, cette foire gourmande fêtait son 46e anniversaire. Comme chaque année, elle met en valeur
les produits du terroir, mais aussi certaines spécialités
étrangères. La foire accueille le concours Jean-Baptiste
Vincent qui vise à récompenser les meilleurs fromages
de Coulommiers, mais aussi le concours des produits
laitiers d’Île-de-France et des concours d’animaux,
organisés conjointement avec la Maison de l’élevage.
S’ajoute désormais un concours de cuisine autour des
produits du pays.
 LE SALON DU MARIAGE
824, avenue du Lys
DAMMARIE-LES-LYS & 01 64 22 49 97
www.salonvotremariage.fr
[email protected]
Du 18 au 19 octobre 2014. Entrée : 5 E. Entrée gratuite
à télécharger sur le site internet.
Au sein de ce salon, vous retrouverez plus de 80 exposants
sur 2 100 m². Vous pourrez découvrir tout le nécessaire pour que le plus beau jour de votre vie soit une
parfaite réussite. De nombreuses animations vous seront
proposées : trois défilés par jour, un espace beauté
pour des conseils sur la coiffure et/ou le maquillage
idéal pour le jour de votre mariage, ou encore un bar
à champagne pour parfaitement finir votre journée !
 FOIRE D’AUTOMNE DE MEAUX
MEAUX
& 01 64 33 02 26
www.ville-meaux.fr
C’est la deuxième foire de France en terme de notoriété
et de fréquentation. Pensée pour les gourmands, on y
trouve les produits du terroir, dont le fameux fromage
local : le brie de Meaux, et autres péchés mignons de nos
régions. Le dimanche, un concours du brie de Meaux est
organisé, récompensant le meilleur dans sa catégorie
avec vente de fromages le soir.
 FOIRE GOURMANDE DE NOËL
MEAUX
& 01 64 33 02 26
www.ville-meaux.fr
Trois jours autour d’un week-end mi-décembre pour la
foire Gourmande.
La première édition de cette manifestation a eu lieu en
2012. Une réussite ! Une grande fête avec un village
artisanal pour les cadeaux et un village gastronomique
qui met à l’honneur les produits dont terroirs dont la
moutarde de Meaux et les fromages de la région, bries
de Meaux et de Melun, coulommiers, camembert... plus
de 70 exposants pour satisfaire votre gourmandise ! Les
petits ne sont pas en reste avec la présence du Père Noël,
mais aussi d’un petit train, des automates et toute une
série d’animations : lecture de contes, parade de Noël,
spectacles musicaux... Fin décembre jusque début
janvier, une grande patinoire est mise en place pour
les grands et les petits pour se dépenser entre deux
verres de vin chaud...
 SALON D’ARTS PLASTIQUES
MELUN
www.ville-melun.fr
De mai à juillet 2014 (les inscriptions pour déposer les
œuvres ont lieu de septembre à avril).
Le diptyque de Melun… revisité ! Voilà le thème de ce
Salon d’arts plastiques organisé par la ville de Melun.
Peintures, sculptures et œuvres plastiques seront
présentées au public de fin mai à mi-juillet. Le salon
se déroule dans le cadre des célébrations du millénaire
de la collégiale Notre-Dame, dans laquelle l’œuvre de
Jean Fouquet a été conservée pendant plusieurs siècles.
Le volet gauche représente le donateur et saint Étienne,
tandis que le volet droit représente une Vierge à l’Enfant.
Ce diptyque désormais dispersé a inspiré de nombreux
artistes contemporains, le salon est donc l’occasion de
découvrir leurs œuvres.
 LE SALON DE L’ARTISANAT D’ART
MORET-SUR-LOING & 01 60 70 41 66.
www.ville-moret-sur-loing.fr
Le 2e week-end de septembre.
Cette petite ville de Seine-et-Marne renferme bien des
secrets, y compris des artisans venus s’y établir pour se
consacrer pleinement à leur art, que ce soit la sculpture, la
peinture ou toute autre création artistique. Ainsi, chaque
année, plusieurs dizaines d’artisans artistes exposent à
la salle des fêtes leurs productions, parfois classiques
mais aussi bien souvent originales.
DÉCOUVERTE
 SALON DES ANTIQUAIRES
BOURRON-MARLOTTE
& 01 64 45 88 86
tourisme-bourronmarlotte.jimdo.com
En février.
Chaque année, la ville organise son salon des antiquaires, en partenariat avec les commerçants de
Bourron-Marlotte. Plusieurs antiquaires et brocanteurs
présenteront des bibelots, de la vaisselle, des bijoux
anciens, des meubles et des objets rares à chiner. La
manifestation ayant lieu sur deux jours, vous pourrez
aisément y trouver votre bonheur.
41
42
FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Foires – Salons
 FOIRE AUX GRENIERS
Route de Meaux
SERRIS
oDeuxième dimanche de septembre de 9h à 18h. Entrée
gratuite. Restauration.
Si vous avez la chance qu’il fasse aussi beau temps que
lors de l’édition 2012, vous apprécierez cette longue
balade shopping en musique. Les riverains, Serrissiens
et autres Seine-et-Marnais, vident leurs dressings et
greniers pour le plus grand bonheur des chineurs avertis.
Parmi les trésors à négocier : des cartables et vêtements
d’enfants pour la rentrée des classes, des jouets et
équipements de bébé, des objets de décoration vintage
et design, des meubles traditions et contemporains, des
bijoux, de la maroquinerie, des chaussures... du neuf,
du vieux, il y en a pour tous les goûts. Une buvette
propose une restauration sur place et à emporter. Une
structure gonflable est mise à la disposition des enfants
gratuitement. Durant la journée, profitez également des
animations de danse offertes par les associations locales.
 VIDE-GRENIER
Rue de Paris
TORCY
Début octobre. Entrée gratuite.
Les maisons de Seine-et-Marne recèlent de véritables
petits trésors et les mordus de bonnes affaires ne
manqueront pas cet immense vide-grenier dans le
centre-ville de Torcy. Les autres apprécieront cette belle
balade du dimanche animée de musique. Les visiteurs des
dernières éditions pouvaient dénicher parmi les stands
exposant des vêtements vintage, neufs ou de seconde
main, des jouets pour enfants, du mobilier moderne ou
d’époque, de la belle porcelaine, des objets design, des
bijoux et tellement d’autres petits trésors. Ils pouvaient
également apporter les meubles de famille à rempailler
sur place par un artisan rempailleur ou faire une pause
bien-être en milieu de promenade et profiter d’un
massage du visage. Négocier et marchander à bâtons
rompus, après tout, cela peut être épuisant.
Manifestations
culturelles – Festivals
 FESTIVAL MOTS BUÉE
www.valmaubuee.fr/festival/
Première semaine du mois de novembre. Entrée : 5 E.
Gratuit pour les spectacles extérieurs et les réservations
à l’avance.
Cinq éditions déjà pour le festival Mots Buée qui se tient
chaque année dans les communes du Val Maubuée
(Champs-sur-Marne, Croissy-Beaubourg, Emerainville,
Lognes, Noisiel, Torcy). Ce rendez-vous bien cadré ne se
prend pourtant pas au sérieux car l’humour et la dérision
en sont les moteurs au même titre que la connaissance. Ateliers, contes, pièces de théâtre, comédies
musicales, visites guidées, concerts et autres perfor-
mances réunissent petits et grands autour d’artistes,
comédiens et humoristes amateurs. On jongle avec les
mots, on les dénude lors de strip textes, on les manipule
pour le plus grand plaisir de tous.
 HOPTIMUM-FESTIVAL DE DANSE HIP-HOP
& 01 64 83 03 30
www.hoptimum77.com
[email protected]
En mars.
Depuis quelques années au printemps, la danse hip-hop
est mise à l’honneur dans le réseau des structures
culturelles de la Seine-et-Marne. De nombreuses villes du
département participent à ce mouvement, comme BrieComte-Robert depuis 2012. Concerts, ateliers de danse,
initiation à cet art de la rue, il s’agit de mettre un trait
d’union entre les générations et les différentes cultures.
 SCÈNES RURALES
& 01 64 83 03 30
www.scenes-rurales77.com
D´octobre 2013 à juin 2014.
Avec les Scènes Rurales c’est le théâtre qui vient à vous !
Chaque année, les compagnies itinérantes vont de village
en village pour présenter leurs spectacles dans différents
registres : pièces contemporaines, classiques, lectures,
poésies, créations originales, spectacles de music-hall…
il y en a pour tous les goûts.
 FESTIVAL PRINTEMPS DE PAROLES
BUSSY-SAINT-MARTIN
& 01 64 02 15 15
Du 19 au 25 mai 2014.
Le festival « Printemps de Paroles » a l’ambition de
témoigner de la vitalité de la scène artistique contemporaine, le festival ravit un public de plus en plus large.
Lieu inattendu et atypique pour la représentation des arts
vivants, le Parc culturel de Rentilly, un espace verdoyant
de plus de 50 hectares, est, durant quatre jours, le théâtre
de la parole dans son acception la plus large : la chanson,
le théâtre, le conte, la danse contemporaine, les arts
plastiques… sont au rendez-vous. Une manifestation
gratuite où se côtoient toutes les générations.
 VIOLONS CROISÉS
DAMMARIE-LES-LYS
& 01 64 79 25 31
En juin 2014.
Lors de cette soirée de septembre de concerts jazz
ouverte sur le classique et les musiques du Monde, ainsi
que sur la danse ou le chant, carte blanche est donnée
à Didier Lockwood, célèbre jazzman, pour organiser la
manifestation et inviter les plus grands noms du jazz
contemporain. À cause d’une météo estivale capricieuse,
depuis 2012, cette manifestation a désormais lieu à
l’Espace Pierre Bachelet, à la Cartonnerie de Dammarie. La
qualité acoustique de la salle n’en est pas moins un atout.
 LES CONFÉRENCES MUSICALES
La Régalerie
147, rue Grande
FONTAINEBLEAU
& 01 64 22 63 27
Manifestations culturelles – Festivals - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
Programme 2014 : non défini au moment de l’impression.
Entrée : 12 E. Sur réservation (le paiement se fait lors
de la réservation).
Autour d’une assiette de pâtisseries maison et d’une
boisson, vous pouvez venir assister aux conférences
musicales à La Régalerie. En 2013, Beethoven, Gershwin,
Grieg, Mozart, Ravel, Tchaïkovsky sont les 6 compositeurs
sur lesquels portaient les conférences avec comme sujet
une partie de leur œuvre. N’oubliez pas de réserver pour
chaque édition !
 JAZZ EN PAYS FERTOIS
LA FERTÉ-SOUS-JOUARRE & 09 81 72 36 94
www.la-ferte-sous-jouarre.fr
[email protected]
Du 5 au 8 juin 2014.
Sous la direction artistique de Nicolas Folmer, collaborateur de Dee Dee Bridgewater, Michel Legrand ou Charles
Aznavous et lauréat de deux Victoires de la Musique et
de deux Django d’Or, Jazz en Pays Fertois a pour but
de proposer un grand festival de jazz hors des grandes
métropoles françaises. C’est donc dans la charmante
capitale mondiale de la meulière que l’événement a
élu domicile. C’est pendant 3 jours que se relaieront
grands noms et artistes à découvrir pour le plaisir des
yeux et des oreilles. Festival pointu mais accessible,
Jazz en Pays Fertois présentera sa programation sur
deux scènes : une gratuite en centre-ville l’après-midi
et une payante sous chapiteau sur le parvis du théâtre
municipal. Un rendez-vous à ne pas manquer !
 LE MAS
800, avenue de l’Europe
LE MÉE-SUR-SEINE & 01 64 64 08 75
www.le-mee-sur-seine.fr
Tarifs selon les spectacles.
Au Mée-sur-Seine, venez découvrir les trésors de près
de 50 exposants : cartes postales, timbres, monnaies,
vieux papiers et de nombreux autres objets, sans oublier
une exposition de cartes postales anciennes présentant
des vues de l’agglomération. Entrée libre. Salle à la
programmation diversifiée avec des spectacles d’humour,
de musique actuelle, musique classique, théâtre, hip-hop
et jeune public.
 LES MUSIK’ELLES
MEAUX & 01 64 36 40 12
www.muzikelles.fr – [email protected]
o
Du 23 au 28 septembre 2014. Entrée : 15 E. Gratuit
pour les enfants de 7 ans et moins.Tarif réduit à 12 E.
Passeport 2 jours à 22 E au lieu de 30 E. Restauration.
Parking gratuit et surveillé au Champ de Foire, à proximité
du site Tauziet.
Ce festival en plein air consacré à la musique au féminin
qui se déroule à Meaux fêtera sa 10e édition en 2014.
On aime y aller parce que, pour un investissement plus
que raisonnable, on peut écouter les répertoires très
variés d’artistes connus et moins connus. La scène de
l’édition 2013 a vu se produire Christophe Maé, Féfé,
Tryo… Sur le site, bars à vin et à tapas, stands de
restauration rapide et village aux couleurs du monde
favorisent la bonne humeur et l’évasion. En parallèle,
la ville de Meaux s’anime d’ateliers d’initiation, de
brocantes musicales, de concerts dans les bars, de
théâtre de rue, de danses et arts du cirque. En prime,
deux scènes « découverte » en accès gratuit introduisent
des artistes émergents.
 LES RENCONTRES MUSICALES DE MELUN
MELUN
www.action-culturelle-melun.fr
Les 21 octobre, 15 décembre, 24 février et 21 avril.
Une série de quatre concerts pour vous faire découvrir
la musique classique avec une note d’exotisme. Cuivres,
instruments à cordes et à vent, piano ou encore
bandonéon… des instruments joués par de nombreux
groupes issus de cultures différentes. Pour voyager grâce
à la musique, notez bien ce rendez-vous !
 L’ABREUVOIR À MUSIQUE
Allée de la Ferme
NOISIEL & 01 64 62 77 00
www.lafermedubuisson.com
[email protected]
Ouvert toute l’année. Tarifs selon les spectacles.
Ce nouvel espace musical, inauguré en septembre 2008,
se veut une salle de concert conviviale de découverte
musicale. Avec sa programmation éclectique, chaque
saison invite le public à découvrir des styles musicaux
différents d’ici ou d’ailleurs : chansons africaines,
nouveaux groupes de rock, concerts en tous genres…
De quoi ne pas passer à côté de tout ce qui se produit
sur la scène française et mondiale, y compris en matière
de musiques alternatives.
 LE JONGLEUR EST DANS LE PRÉ
45, route de Fontainebleau
NONVILLE
& 06 89 42 20 04
assonlc.free.fr
[email protected]
En septembre 2014.
Cette manifestation est consacrée au jonglage et à l’art
du cirque. En plus des spectacles de qualité, on y trouve
une scène ouverte où l’on peut s’essayer au jonglage.
Sur place, il y a de quoi se restaurer, une buvette et un
camping. Pour ceux qui voudraient s’essayer dans l’art
du jongleur, des stages de perfectionnement et ateliers
de cirque pour les grands et les petits sont proposés tout
au long de l’année.
DÉCOUVERTE
 FESTIVAL DU COURT-MÉTRAGE
FONTAINEBLEAU
http://festivaldebleau.free.fr
En septembre.
Chaque année entre la fin septembre et la mi-octobre,
c’est l’occasion pour Fontainebleau de mettre à l’honneur
le 7e art à travers le court-métrage. Ce festival se
présente sous la forme d’un concours de films d’une
durée maximale de 25 minutes. Tous les genres et tous
les styles sont représentés et projetés dans le théâtre
municipal de Fontainebleau. Renseignements au FLC
(tél) 01 64 22 37 75.
43
Manifestations culturelles – Festivals - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
 LES BANQUETS MÉDIÉVAUX
La Taverne des Oubliées
14, rue Saint-Thibault
PROVINS
& 01 64 60 26 26
& 06 70 50 08 58
& 06 80 40 41 31
www.provins-banquet-medieval.com
[email protected]
Tous les samedis soirs à 20h. Durée 2h30. Entrée : 35 E
(pour un repas en 5 plats, vin compris). Enfant : 20 E.
Venez vous immerger dans l’ambiance médiévale et
festive des grands banquets médiévaux, en compagnie
des troubadours et des danseurs, dans la Taverne des
Oubliées de la cité médiévale de Provins. Dans l’une
des plus grandes salles basses de la ville de Provins,
inscrite aux monuments historiques du XIIe siècle,
de grandes tables sont dressées pour un véritable
banquet médiéval. On s’assoit sur des bancs, avec au
menu des spécialités culinaires médiévales arrosées de
vinasse et d’hypocras. Entre les mets des animations :
conteurs, troubadours, saltimbanques, cracheurs
de feu, comédiens, danseurs, bouffons, seigneurs,
danseurs, magiciens…
 FÊTE DE LA MOISSON
PROVINS
& 01 64 00 59 00
& 01 64 60 26 26
[email protected]
oLe 31 août 2014 (de 10h à 19h).
La Fête de la Moisson de Provins célèbre par des
animations une coutume ancestrale : en Brie, il
était de tradition, la moisson terminée, de fêter la
dernière charrette chargée de gerbes qui rentrait à la
ferme. De plus, c’est l’occasion, pour les passionnés de
voitures anciennes, de se retrouver pour faire défiler
et exposer les plus belles pièces de leur collection.
Pour sa 44e édition, le thème retenu est « Année de
l’agriculture familiale ». Le public pourra ainsi découvrir
les traditions rurales ancestrales de ce petit coin de
France plein de charme.
 LES LUEURS DU TEMPS
PROVINS
& 01 64 60 26 26
www.provins.net
[email protected]
Le 5 juillet 2014 et 2 août 2014.
Deux samedis d’été les rues et les monuments de la ville
haute, de la porte Saint-Jean à la tour César, s’éclairent
d’un millier de bougies. Ambiance musicale à la tour
César et sur la place du Châtel – où les restaurateurs
auront disposé leurs tables –, animations dans les rues
et la place Saint-Quiriace avec des cracheurs de feu. Des
visites guidées en nocturne mèneront les visiteurs dans
des lieux exceptionnels, parfois uniquement ouverts
au public à cette occasion. Pour ces illuminations par
mille bougies, la roseraie de Provins et des nouveautés
seront au rendez-vous.
 PRIX DE LA LITTÉRATURE MÉDIÉVALE
PROVINS
& 01 64 60 26 26
www.provins.net
[email protected]
Septembre.
En septembre, la ville de Provins organise un concours
littéraire exclusivement sur le Moyen Âge dans trois
catégories : roman, essai et jeunesse. Organisateurs :
Librairie Delvaux, office de tourisme et mairie de
Provins. Renseignements auprès de l’office de tourisme.
Une manifestation autour de la rose de Provins est
également organisée. Au programme : confèrences,
ateliers, baptêmes de roses, gastronomie, cosmétiques,
avec vente de produits autour de la rose.
 SPECTACLE SON ET LUMIÈRE
PROVINS
& 01 64 00 57 00
http://mjc.provins.free.fr
[email protected]
Du 6 au 7 juin 2014 (et aussi 13 et 14 juin 2014).
Dans les jardins du couvent des Cordelières, durant une
heure trente, ce spectacle nocturne invite à feuilleter
un grand livre d’images du Moyen Âge et à découvrir
ainsi en vingt tableaux les heures de joie et les heures
de peine des manants, paysans bourgeois, religieux et
seigneurs de Provins au XIIIe siècle. 250 participants,
évoque l’épopée de Thibaud de Champagne, la rose
de Provins, les saisons, la vie des villageois, les danses,
les jeux, les confits mais aussi la lèpre….
DÉCOUVERTE
 LES AIGLES DES REMPARTS
Ville Haute par la Porte de Jouy, entrée à 50 m
côté intérieur des remparts
PROVINS
& 01 60 58 80 32
www.vollibre.fr
[email protected]
Du 29 mars au 2 novembre 2014 (en général 3 spectacles
par jour, les we et jours fériés, et 1 en semaine : consulter
le site). Entrée : 12 E. Enfant : 7,50 E.
Il faut consulter le site de Vol Libre, la société qui
façonne ce spectacle magnifique sous la haute direction
de Philippe Hertel, pour qui la fauconnerie est plus
qu’un métier, une vocation, une manière de vivre, hors
de notre temps précipité et du parfois triste plancher
des vaches, pour comprendre ce que vous allez voir.
Il s’agit d’un très grand spectacle de fauconnerie et
d’imprégnation médiévale, dans le cadre historique,
altier et verdoyant des remparts, où des rapaces fascinants – aigles, buses, faucons, chouettes, caracaras
et vautours... planeront au-dessus de vos têtes au
cours de plusieurs tableaux, en harmonie avec des
chevaux, loups et dromadaire. Cette féérie très bien
scénarisée vous transportera dans l’univers de la
fauconnerie telle qu’elle existait en Occident médiéval,
au Proche-Orient et dans les steppes d’Asie centrale
(où elle se pérennise). Le spectacle, sans danger et
de toute beauté, fascine de 7 à 77 ans. Inoubliable.
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FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Manifestations culturelles – Festivals
 AU TEMPS DES REMPARTS
PROVINS
& 01 60 67 39 95 / 01 60 67 75 47
Du 21 avril au 4 juillet 2014 (les lundis, mardis, mercredis,
jeudis, vendredis, et jours fériés en semaine à 11h. Pas de
spectacle le week-end). Entrée : 7 E. Pass Famille : pour
2 adultes et leurs enfants (1 an et plus !) : 33,90 E. Enfant :
5 E. Tarifs réduits avec l’achat d’un Pass Visite : adultes
11.40 E, enfants 8,20 E (5 à 12 ans). Achat auprès de
l’office de tourisme. La Légende des chevaliers + Au Temps
des remparts : 16,50 E (adultes) ; 10,50 E (enfants).
Démonstrations de 45 minutes, orchestrées par l’équipe
d’Equestrio, bien à l’abri sous la tribune couverte, du
fonctionnement de véritables machines de guerre
médiévales – trébuchet, mangonneau et autre couillard
– grandeur nature et construites à l’identique d’après
des plans anciens. Puis, le seigneur de Provins, aidé de
ses fiers chevaliers, vous explique les armes légères de
son époque : épée, lance, hache, fléau, arbalète... et
vous invite à des démonstrations de jeux équestres...
Que le meilleur l’emporte !
 FESTIVAL DJANGO REINHARDT
Île du Berceau
SAMOIS-SUR-SEINE
& 01 60 39 60 66
www.festivaldjangoreinhardt.com
[email protected]
Du 25 au 29 juin 2014.
Le village où est mort le célèbre guitariste manouche lui
rend tous les ans hommage sur une île verdoyante avec
des musiciens venus du monde entier. Le festival fait la
part belle au jazz manouche mêlé à d’autres musiques
et à des créations plus novatrices. 乍S’y sont produits des
figures aussi prestigieuses qu’Art Blakey, Chucho Valdés,
Michel Petrucciani, Didier Lockwood, La Velle, Betty
Carter, Michele Hendricks, Stéphane Grappelli… et
bien d’autres. Vous pouvez vous procurer les billets grâce
à la billeterie en ligne, mais aussi par correspondance
en téléchargeant le bon de commande sur le site ou
bien directement au guichet du village. En 2014, Pat
Metheny Unity Group se chargera du concert d’ouverture.
Manifestations
sportives
JUMP BOST – CONCOURS HIPPIQUE
 INTERNATIONAL
Haras des Brulys
BARBIZON
& 01 60 66 43 81
www.ecurie-bost.fr
[email protected]
Chaque premier week-end de mars, avril et mai 2014.
Haut lieu d’équitation, Barbizon est connu pour l’implantation de la famille Bost qui fait autorité dans le milieu
du cheval. Elle organise tout au long de l’année une
multiplicité de ses concours hippiques dont le Jump
Bost. Comprenant des épreuves pour Seniors, Juniors
catégorie A et B et Enfants catégorie Ba, ainsi que
pour chevaux de 6 et 7 ans... Ce concours réunit des
participants venant d’une quinzaine de nations.
 GRANDE SEMAINE DE FONTAINEBLEAU
RN 152 – Route d’Orléans
Parc équestre de Fontainebleau
FONTAINEBLEAU
& 01 64 23 42 87
www.semaine-fontainebleau.com/
Entrée libre.
Une institution ! De fin août à début septembre,
9 jours de compétition de saut d’obstacles pour près
de 1 500 chevaux de 4 à 7 ans, les meilleurs de leur
génération, et délivrant 14 titres de champion de France
et autant de vice-champions et vice-championnes. La
plus grande vitrine de l’élevage français et un grand
rendez-vous international.
 SEMAINE DE L’ÉLEVAGE
FONTAINEBLEAU
www.semaine-fontainebleau.com
[email protected]
Semaine de l’élevage, fin août, début septembre.
Parc équestre du Grand Parquet. Une semaine entière
consacrée au cheval avec des compétitions, les stands des
éleveurs et des expositions. Un rendez-vous international.
 LE CYNODROME
LIVERDY-EN-BRIE
& 01 64 06 68 14
liverdy.clcb.free.fr – [email protected]
De février à octobre 2014 (entraînement public tous les
samedis en début de saison à 14h et 16h, sauf lors des
championnats).
Bien que la Seine-et-Marne soit reconnue pour ses
courses de chevaux, d’autres animaux à quatre pattes
attirent les spectateurs. Lévriers afghans, barzoïs, galgos
espagnols, greyhound, saluki… bien des races de
canidés s’affrontent du printemps à l’automne dans des
courses ouvertes au pari mutuel. Courant après un lapin
artificiel (l’honneur est sauf !), les chiens courent sur le
cynodrome, le premier franchissant la ligne d’arrivée
étant déclaré gagnant.
Spectacles historiques –
Son et lumière
RECONSTITUTION HISTORIQUE À SAINT JEAN-LES-DEUX-JUMEAUX
Association les Grognards de la Marne
24, rue de Montcey
CHANGIS-SUR-MARNE
www.lesgrognardsdelamarne.com
[email protected]
Avril 2014.
Pendant deux jours de marche et de bivouac, l’association
des Grognards de la Marne crée une reconstitution
grandeur nature de la bataille de Saint-Jean-les-deux-
Spectacles historiques – Son et lumière - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
Jumeaux, qui s’est déroulée le 27 mars 1814. Une dizaine
de communes de Seine-et-Marne participent à ce projet
fou et grandiose, avec plus de 600 figurants habillés en
costumes d’époque. Cet épisode pourtant méconnu de
la fin de la campagne de France relate la confrontation
de l’armée napoléonienne contre les ennemis russes
et prussiens qui se rapprochent dangereusement de
Paris. Sur le lieu de cette bataille, les 35 000 soldats
russes furent enfin ralentis, grâce notamment à la
participation armée de la population locale. Malgré
leur courage, cette bataille se solda par une défaite qui
précéda l’abdication et l’exil de Napoléon. En marge de
la scène naturelle du champ de bataille, vous pourrez
assister à des manifestations théâtrales et participer à
un bal costumé.
de l’architecture médiévale, le spectacle historique
de Meaux vous offre 1 heure 30 de magie, un voyage
unique dans le temps. 500 acteurs, 3 600 costumes,
lasers et artifices, son en numérique multisources,
effets spéciaux… Ce sont mille ans d’histoire qui
vous sont contés, mêlant musique, danse, poésie et
scènes dignes de la commedia dell’arte. Après plusieurs
années du spectacle Les Flèches du temps, cet événement
aborde depuis 2013 d’autres thèmes, dont la guerre de
1914-1918 ; 2014 marquera le centenaire de la Grande
Guerre ! Un grand spectacle en perspective.
 LES MÉDIÉVALES
PROVINS
& 01 64 60 26 26
& 01 64 00 39 39
www.provins-medieval.com
[email protected]
Du 14 au 15 juin 2014.
En juin, les fêtes médiévales vous entraînent sur deux
jours dans un voyage en plein Moyen Âge avec troubadours, saltimbanques, musiciens, montreurs d’animaux,
artisans… Laissez-vous emporter par un tourbillon de
couleurs, de senteurs, de spectacles de rue et de grandes
reconstitutions historiques ! Les festivités ont lieu au
cœur de Provins, une ville médiévale classée dans son
intégralité au Patrimoine mondial de l’Unesco et qui se
prête parfaitement à la fête. En 2014, Les Médiévales
auront pour thème « Calligraphie et Enluminure ».
DÉCOUVERTE
 GRAND SPECTACLE HISTORIQUE DE MEAUX
MEAUX
& Office de tourisme de la Ville de Meaux :
01 64 33 02 26
www.spectacle-meaux.fr
[email protected]
De mi-juin à mi-juillet et de fin août à mi-septembre 2014.
Ouvert 7 jours sur 7 de 10h à 18h30 d’avril à septembre, de
10h à 12h et de 13h à 17h d’octobre à mars ; dimanche et
jours fériés de 14 à 17h. Groupes : 01 60 23 48 50 du lundi
au vendredi (9h-12h et 14h-17h), samedi et dimanche :
01 64 33 02 26 ou [email protected].
Dans le cadre unique de la cité épiscopale, chef-d’œuvre
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SEINE-ET-MARNE 2014
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