Manifestations culturelles – Festivals 42
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Manifestations culturelles – Festivals 42
LA VERSION COMPLETE DE VOTRE GUIDE SEINE-ET-MARNE 2014 en numérique ou en papier en 3 clics à partir de 5.99€ Disponible sur EDITION Directeurs de collection et auteurs : Dominique AUZIAS et Jean-Paul LABOURDETTE Responsable d'édition : Roch POUSSIN Avec la collaboration de : Laurent DELASSUS Auteurs : Jean-Baptiste THIBAUT, Rudy CASBI-PHOBERE, Carole FLEURIVAL, Manon BERRUER, Marie-Pierre CREON, Charlotte LAROCHE, Sébastien LATTANZIO, Anne TABOUREL, Laetitia PLANCHON, Audrey GENOT, Jean-Paul LABOURDETTE, Dominique AUZIAS et alter Directeur Editorial : Stéphan SZEREMETA Rédaction France : François TOURNIE, Jeff BUCHE, Grégoire DECONIHOUT et Perrine GALAZKA Rédaction Monde : Patrick MARINGE, Caroline MICHELOT, Morgane VESLIN, Julien BERNARD et Pierre-Yves SOUCHET FABRICATION Responsable Studio : Sophie LECHERTIER assistée de Romain AUDREN Maquette et Montage : Julie BORDES, Élodie CLAVIER, Sandrine MECKING, Delphine PAGANO et Laurie PILLOIS Iconographie et Cartographie : Robin BEDDAR WEB ET NUMERIQUE Directeur technique : Lionel CAZAUMAYOU Chef de projet et développeurs : Jean-Marc REYMUND assisté de Florian FAZER, Anthony GUYOT, Cédric MAILLOUX et Christophe PERREAU DIRECTION COMMERCIALE Directeur commercial et web : Olivier AZPIROZ Responsable Régies locales : Michel GRANSEIGNE Adjoint : Victor CORREIA Relation Clientèle : Vimla MEETTOO REGIE NATIONALE Responsable Régie Nationale : Aurélien MILTENBERGER assisté de Sandra RUFFIEUX Chefs de Publicité : Caroline AUBRY, Perrine DE CARNE MARCEIN, Caroline GENTELET, Sacha GOURAND, Alexandra GUILLAUME, Stéphanie MORRIS, Caroline PREAU et Virginie SMADJA REGIE INTERNATIONALE Directrice : Karine VIROT assistée de Elise CADIOU Chefs de Publicité : Romain COLLYER, Camille ESMIEU et Guillaume LABOUREUR DIFFUSION ET PROMOTION Directeur des Ventes : Bénédicte MOULET assistée d'Aissatou DIOP et Alicia FILANKEMBO Responsable des ventes : Jean-Pierre GHEZ assisté de Nathalie GONCALVES Relations Presse-Partenariats : Jean-Mary MARCHAL ADMINISTRATION Président : Jean-Paul LABOURDETTE Directeur Administratif et Financier : Gérard BRODIN Directrice des Ressources Humaines : Dina BOURDEAU assistée de Léa BENARD et Sandra MORAIS Responsable informatique : Pascal LE GOFF Responsable Comptabilité : Nicolas FESQUET assisté de Jeannine DEMIRDJIAN, Oumy DIOUF et Christelle MANEBARD Recouvrement : Fabien BONNAN assisté de Sandra BRIJLALL Standard : Jehanne AOUMEUR PETIT FUTÉ SEINE ET MARNE 2014 Petit Futé a été fondé par Dominique Auzias. Il est édité par Les Nouvelles Editions de l’Université 18, rue des Volontaires - 75015 Paris. & 01 53 69 70 00 - Fax 01 42 73 15 24 Internet : www.petitfute.com SAS au capital de 1 000 000 € - RC PARIS B 309 769 966 Couverture : BLANDY-LES-TOURS © AustralianDream Mosaique Angélus © AUFORT Jérome - Fotolia Impression : GROUPE CORLET IMPRIMEUR - 14110 Condé-sur-Noireau Dépôt légal : mai 2014 ISBN : 9782746971929 Pour nous contacter par email, indiquez le nom de famille en minuscule suivi de @petitfute.com Pour le courrier des lecteurs : [email protected] Bienvenue en Seine-et-Marne i plus ni mois que LE poumon francilien ! À l’est de Paris, le département de la Seine-et-Marne est le plus grand d’Île-de-France puisqu’il représente à lui seul près de la moitié de la région et regroupe pas moins de 500 communes. Mais il se compose surtout à 56 % de terres agricoles, ce qui lui confère une quiétude justifiée. À cheval sur les régions naturelles de la Brie et du Gâtinais, la Seine-et-Marne possède des paysages variés et enchanteurs. Néanmoins, cette quiétude est toute relative car la Seine-et-Marne reste un département réellement dynamique. L’offre culturelle et touristique est immense pour qui sait la saisir. C’est pourquoi le Petit Futé vous accompagne sur les traces des personnages importants qui se sont succédé ici, que ce soit dans la ville impériale de Fontainebleau, au château de Vaux-le-Vicomte ou dans des communes plus méconnues, qui regorgent pourtant de nombreuses richesses… L’histoire de la Seine-et-Marne, fortement marquée par le Moyen Âge se retrouve dans le patrimoine architectural de Blandy-les-Tours, Château-Landon, Moret-sur-Loing, Nemours ou Provins. Le charme opère dans chaque ville ou village et l’on admire à loisir les châteaux et musées qui témoignent de ce passé. On vient parfois de loin pour apprécier les merveilles du département, comme l’impressionnante cathédrale de Meaux qui surplombe la ville et figure parmi les plus belles de France. Le patrimoine seine-et-marnais s’appuie également sur son passé artistique et culturel, dont plusieurs communes sont encore les témoins, tel le village impressionniste de Barbizon. Et il faut désormais compter avec le dynamisme des villes nouvelles : Marne-la-Vallée et Sénart, sans oublier le parc d’attractions de Disneyland Paris qui a attiré 14,9 millions de visiteurs en 2013. Et l’arrivée prochaine de quatre nouveaux villages vacances, au sud de Disneyland Paris, devrait venir renforcer l’attractivité du département. Venir en Seine-et-Marne, c’est aussi profiter d’un cadre naturel exceptionnel avec de nombreux espaces verts comme la forêt de Fontainebleau qui fait la joie des randonneurs ou des cyclistes. Les adeptes de sports de plein air trouveront aussi leur bonheur parmi les multiples activités proposées : escalade, baptême de l’air, équitation, tourisme fluvial, etc. La Seine-et-Marne n’est certainement pas le département le plus "bling bling" qui existe mais il regorge d’un nombre vraiment important d’attractions en tous genres. Alors, si vous pensiez vous ennuyer, tournez vite la page et découvrez la richesse du département ainsi que ses nombreuses haltes gourmandes ou étapes de repos. Qu’elles soient sportives, culturelles ou ludiques, les attractions proposées ne vous laisseront pas de marbre, tout au long de votre séjour. N Sommaire Découverte Carte d’identité ....................................8 Les immanquables...............................8 Barbizon, village des peintres................. 8 Château de Blandy-les-Tours .................. 8 Disneyland Resort Paris ............................ 9 Fontainebleau, sa forêt et son château9 Jouarre, la mérovingienne .....................10 Meaux, ville d’art et d’histoire ..............10 Moret-sur-Loing, cité de l’impressionnisme...............................10 Nemours.......................................................13 Provins, cité médiévale ...........................13 Château de Vaux-le-Vicomte ................14 Nature .................................................15 Géographie .................................................15 Faune et lore ..............................................15 Économie ............................................18 Ressources naturelles ..............................18 Environnement et énergies ...................18 Agriculture...................................................19 Industries .....................................................19 Tertiaire .........................................................19 Tourisme.......................................................19 Histoire ...............................................20 Préhistoire....................................................20 Antiquité ......................................................20 Moyen Âge ..................................................20 De la Renaissance à la Révolution.......21 De la Révolution au XXIe siècle .............21 De nos jours ................................................24 Patrimoine et traditions ....................25 Patrimoine culturel ...................................25 Patrimoine architectural .........................28 Traditions et modes de vie ....................31 La Seine-et-Marne gourmande ........31 Spécialités locales .....................................31 Produits du terroir.....................................31 Alcools et spiritueux ................................35 Foires et marchés ......................................35 Avertissement Les renseignements concernant les coordonnées, les tarifs, les jours et heures d’ouverture sont donnés à titre indicatif et n’ont aucun caractère contractuel. Ils sont susceptibles d’avoir fait l’objet de modifications ultérieures pour lesquelles le Petit Futé décline toute responsabilité. Sports et loisirs ..................................36 Activités de plein air.................................36 Chasse, pêche et nature .........................37 Dans les airs.................................................38 Sports à sensation ....................................38 Festivals et manifestations ...............39 Fêtes...............................................................39 Expositions ..................................................39 Foires – Salons ............................................41 Manifestations culturelles – Festivals 42 Manifestations sportives ........................46 Spectacles historiques – Son et lumière ............................................46 De lieux en lieux De lieux en lieux ................................50 Barbizon .......................................................50 Beton-Bazoches .........................................56 Blandy-les-Tours ........................................58 Bois-le-Roi ....................................................59 Bourron-Marlotte ......................................62 Bray-sur-Seine ............................................66 Brie-Comte-Robert ...................................67 Champeaux .................................................73 Champs-sur-Marne...................................74 Château-Landon........................................76 Chaumes-en-Brie ......................................78 Chelles...........................................................78 Coulommiers ..............................................82 Crécy-la-Chapelle......................................90 © MICHEL RETAIL – FOTOLIA Donnemarie-Dontilly...............................95 Égreville ........................................................98 Ferrières-en-Brie ..................................... 102 La Ferté-Gaucher.................................... 103 La Ferté-sous-Jouarre ........................... 105 Fontainebleau ......................................... 107 Gretz-Armainvilliers............................... 124 Jouarre ....................................................... 126 Lagny-sur-Marne .................................... 128 Lésigny ....................................................... 135 Lizy-sur-Ourcq ......................................... 137 Marne-la-Vallée – Val d’Europe – Val de Bussy ........................................................... 140 Meaux......................................................... 155 Melun ......................................................... 165 Montereau-Fault-Yonne ....................... 188 Moret-sur-Loing...................................... 190 Mormant ................................................... 196 Nemours.................................................... 198 Noisiel......................................................... 203 Ozoir-la-Ferrière...................................... 204 Pontault-Combault................................ 206 Le Canal de l’Ourcq. Provins ....................................................... 208 Saint-Fargeau-Ponthierry .................... 217 Saint-Loup-de-Naud ............................. 219 Samois-sur-Seine.................................... 220 Souppes-sur-Loing ................................ 220 Torcy ........................................................... 222 Vulaines-sur-Seine ................................. 225 Organiser son séjour Se rendre en Seine-et-Marne ..........228 En train ....................................................... 228 Par la route ............................................... 228 Circuler en Seine-et-Marne .............228 En voiture .................................................. 228 En train ....................................................... 230 S’informer sur la Seine-Marne ........230 Médias........................................................ 230 Index .................................................233 Le château de Fontainebleau © ALAIN RAPOPORT – FOTOLIA Découverte Carte d’identité 08 Les immanquables 08 Nature 15 Économie 18 Histoire 20 Patrimoine et traditions 25 La Seine-et-Marne gourmande 31 Sports et loisirs 36 Festivals et manifestations 39 Vers Lill e A1 Vers is uv a Bea Oise Dammartin- St-Soupplets D401 Aéroport de Amelot Roissy Charles-de-Gaulle Marcilly Lizy- N2 D4 Varreddes 30 Mitry- Claye- Carnetin Souilly Jablines N104 A8 9 Évry-Grégy s.-Yerres Moissy- 4 A6 N10 D319 D619 07 D6 la-Forêt les-Tours Nangis la ChapelleGauthier Forêt de Villefermoy D6 05 D213 A5 MontignyLencoup le-Roi Vulvaines-sur-Seine Fontainebleau D409 Forêt de Fontainebleau D1 52 la Chapellela-Reine Avon St-Mammès MontereauFault-Yonne D606 sur-Loing D60 6 Écuelles BourronMarlotte Montigny- Esmans Villecerf sur-Loing Grez-sur-Loing Larchant Moret- Thomery D607 A6 Ury s ier hiv Pit s r Ve Châteaubleau Blandy- Bréau D408 Bois- Samoissur-Seine Barbizon Arbonne- Tousson Champeaux D215 Seine en-Bière Fleury Seine-et-Marne Gastin Guignes le-Châtelet ChaillyN37 2 en-Brie 1 Réau D606 Ponthierry en-Brie Chaumes- Vaux-le-Pénil St-Fargeau- Essonne Rozay- Château de Vaux-le-Vicomte MELUN Nonville Voulx Nemours 03 sur-Loing Gironville Beaumontdu-Gâtinais Lorrez- Remauville BagneauxSouppes- sur-Loing ChâteauLandon A77 Loiret D4 Ver sM Ne ontar ver gis , s Aufferville Maupert N4 Trésigny Pouilly-le-Fort le-Temple 31 D20 Savigny- D2 Mormant A5B A5A Coul d-Morin Gran Forêt de Crécy Fontenay- Cramayel Réau 4 Pommeuse Tournan-en-Brie Grisy-Suisnes Comte-Robert N3 6 A1 Armanvilliers Lésigny Férolles-Attilly N7 0 Brie- Gretz- N4 D93 le-Comte Forêt d' Armainvilliers la-Ferrière N1 6 N118 71 D4 A6 N6 la-Chapelle Villeneuve- Ferrières 1 D2 Crécy- sur-Morin Serris Pontault- OzoirCombault 04 St-Germain- Pont-aux-Dames s.-Morin Parc Bussy- Disneyland Paris Villiers Saint-Georges A4 D6 Couilly- 4 6 A10 A8 Seine Périphé rique sur-Marne 4 Chelles D93 Noisiel Champs- Torcy sur-Marne Lognes A4 0 A3 PARIS Lagny- Chalifert N36 A3 N3 4 A1 5 l'Évêque D603 N3 6 A8 e M Germigny- Meaux 40 4 A10 A1 Mary-sur-M Congis-sur-Théroua ar n Messy A104 N1 Mory A1 sur-Ourcq 05 N3 D31 7 en-Goële Le Mesnil- D N104 84 N1 l'O urc q Val-d’Oise s son ois S rs Ve le-Bocage Préaux Égreville Ver s A6 Ne m our s, L yon Crouy- sur-Ourcq y, Strasbourg rs Reims, Nanc Ve Autoroute Nationale Départementale Préfecture Sous-préfecture Ville, village Sortie d’autoroute Aéroport Forêt domaniale N A4 Vers Château-Thierry E O D60 3 arne ouane Aisne S lasous-Jouarre FertéD407 Jouarre D2 Pet i Hondevilliers t-M ori n Verdelot Rebais D402 D6 06 ulnoy D215 St-Barthélémy oulommiers Vers Montmirail, Châlons-en-Champag ne Seineet-Marne Montjolivet Meilleray D934 La Ferté- erthuis Gaucher Choisyen-Brie 15 Courtacon Bazoches N4 Forêt de Jouy le-Chatel lès-Provins Villiers- 3 D40 D209 Chenoise- St-Georges D60 D2 31 D236 Provins D619 St-Loup- D619 de-Naud Longueville 09 D2 MaisonRouge Montceaux- 5 Courchamp la-Croix N4 D1 D204 Jouy- Marne Vers Sézanne Beton- D2 Lescherolles Savins onnemarie- Vers N ogen Romi t-sur-Sein lly e Jutigny D403 Dontilly e Sein Bazoches- D41 Aube Bray-sur-Seine lès-Bray Sen s A1 9 Ver s 11 D4 Vers T royes Ver s Sen s Yonne 0 10 km Reproduction interdite Jean-Baptiste Nény Mars 2011 8 CARTE D’IDENTITÉ Carte d’identité w Numéro (guide département) : 77 w Population : 1 347 008 habitants (chiffres de 2013) w Densité : 224 habitants/km2 w Superficie : 5 915 km2 w Préfecture – sous-préfecture : Melun – Fontainebleau, Meaux, Provins, Torcy w Nombre de communes : 514 w Région d’appartenance : Île-de-France w Point culminant : la Butte Saint-Georges (215 m) w Cours d’eau principaux : le Loing, la Marne et la Seine Les immanquables Barbizon, village des peintres Au XIXe siècle, Barbizon était seulement un lieu-dit de quelques maisons, en lisière de la forêt de Fontainebleau et rattaché à la commune de Chailly-en-Bière. Dès 1820, quelques peintres arrivent dans le petit hameau et s’en servent comme camp de base pour aller peindre la forêt et les paysages alentour. Ils avaient pour nom Jean-Baptiste Corot – 1796-1875 –, Théodore Caruelle d’Aligny – 1798-1871 – né à Chaumes-en-Brie et Paul Huet – 1803-1869 –. Ce furent les précurseurs. Soucieux de « surprendre la nature chez elle », ils ouvrirent la voie aux artistes de l’école de Barbizon, tout d’abord, puis, au grand mouvement des impressionnistes. Suivirent, dans les années 1840, les Millet, Diaz, Théodore Rousseau… et bien d’autres avec l’arrivée du train en 1849 et l’invention du tube de peinture dès 1834, bien pratique en déplacement. Les tenanciers de l’Auberge Ganne – l’actuel Musée départemental de l’École de Barbizon – les accueillirent les bras ouverts. À乍 découvrir, également, la maison et l’atelier de Théodore Rousseau et ceux de Jean-François Millet. Plusieurs galeries jalonnent la rue principale d’un Barbizon, considéré, aujourd’hui, dans le monde entier, comme le berceau de la peinture paysagiste. Chaque année, le deuxième week-end de septembre, la commune rend hommage à tous ces artistes en organisant la fête du Village des Peintres. À cette occasion, la Grande-Rue est remplie de stands d’artisanat, d’art, de produits du terroir. Au programme également, des mini-concerts et des concours de peinture. OFFICE DE TOURISME Place Marc-Jacquet BARBIZON & 01 60 66 41 87 www.barbizon-tourisme.fr [email protected] Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 13h et de 14h à 18h. Balade barbizonnaise : 150 E (30 personnes) ; 5 E par personne supplémentaire. Balade nocturne (2h) : 29 E par personne. Promenade guidée en forêt (2h) : 150 E (30 personnes). Accueil sympathique. Personne à l’écoute et maîtrisant son sujet. Adresse idéale avant de visiter la région. Château de Blandyles-Tours Le château daterait de 1206. Au début du XIIIe siècle, une première enceinte semi-circulaire est construite. À la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, de nouvelles tours sont créées dont la Tour Carrée. Jusqu’à la fin du XIVe siècle, le château est régulièrement agrandi et renforcé. La présence des cinq tours actuelles date de l’époque de la guerre de Cent Ans, où elles servaient face à l’insécurité présente dans la région. Au XVIIe siècle, après le décès de la duchesse de Nemours, le château est revendu au maréchal de Villars (déjà propriétaire de Vaux-le-Vicomte). En 1764, il est revendu au duc de Choiseul-Praslin, ministre de Louis XV. En 1888, le château est racheté par Pierre-Charles Tuot, maire de Blandy, qui l’offre à sa ville. Aujourd’hui le château fort (le dernier d’Île-de-France) entièrement restauré est de nouveau ouvert au public. Les objets exposés relatent toute Fontainebleau, sa forêt et son château - LES IMMANQUABLES l’histoire du site, des Mérovingiens à nos jours, au travers de poteries et de céramiques. De nouveaux espaces sont ouverts dans les tours et l’on peut désormais emprunter le circuit complet du chemin de ronde d’où l’on a une superbe vue sur les environs et la forteresse. CHÂTEAU DE BLANDY Place de l’Église BLANDY & 01 60 59 17 80 www.seine-et-marne.fr Basse saison : ouvert du mercredi au lundi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h. Haute saison : du mercredi au lundi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h. Gratuit jusqu’à 25 ans. Adulte : 6 E. Tarif réduit : 4 E (+60 ans). Visite guidée (4 E supplémentaire à partir de 7 ans). Disneyland Resort Paris DISNEYLAND RESORT PARIS MARNE-LA-VALLÉE & 08 25 30 60 30 – 0,15 E la minute (renseignements www.disneylandparis.com onlm Ouvert tous les jours à partir de 10h. Le parc Walt Disney Studios est ouvert jusqu’à 22h et le parc Disneyland jusqu’à 19h. Attention les horaires peuvent changer selon les périodes. Pass 1 parc : 64 E (adulte) 58 E (enfant). Pass 2 parcs : 74 E (adulte) 68 E (enfant). Passeport annuel à partir de 159 E pour 1 adulte ou 1 enfant. Label Tourisme & Handicap. Accueil enfants. Animaux acceptés : accueil réservé avec repas inclus. Fontainebleau, sa forêt et son château Avant d’être capitale du cheval, Fontainebleau fut une ville royale avec François Ier, puis impériale, avec Napoléon Ier. Elle est aussi connue dans le monde entier pour sa forêt et ses fameux rochers où viennent promeneurs et amateurs de varappe, son château et son académie équestre. Ville royale et impériale, Fontainebleau, son château et sa forêt domaniale, jouissent depuis plusieurs siècles d’un grand prestige. Depuis le XIIe siècle, les souverains de France ont vécu à Fontainebleau et ont apporté d’importantes modifications au château. La ville fut construite autour de celui-ci et les visiteurs profitent aujourd’hui d’un site unique par son architecture et son aménagement intérieur, des splendides jardins et des atouts multiples de la commune. On peut y visiter de nombreux appartements comme les appartements du Pape, en référence aux deux séjours que fit Pie VII, mais également celui de Mme de Maintenon ou encore les boudoirs de Marie-Antoinette. Les amateurs d’art pourront se divertir à travers les quatre galeries rassemblant tableaux, mobilier royal, objets et précieux textiles. Depuis juillet 2009, une sélection d’œuvres du XVIIIe et du XIXe siècle est offerte au regard du visiteur dans l’appartement des Chasses au rez-de-chaussée. La ville est aujourd’hui reconnue mondialement pour deux de ses écoles : l’INSEAD (l’Institut européen d’administration des affaires) d’un côté et une annexe de l’école des Mines de Paris de l’autre. FONTAINEBLEAU TOURISME 4, rue Royale FONTAINEBLEAU & 01 60 74 99 99 www.fontainebleau-tourisme.com [email protected] Ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h. Basse saison : le dimanche et les jours fériés de 10h à 13h. Haute saison : le dimanche et les jours fériés de 10h à 13h et de 14h à 17h30. Situé en face du château, l’office de tourisme du Pays de Fontainebleau fournit tous les renseignements relatifs aux manifestations, sites touristiques, restauration et hébergement dans la région. Pour cela, des guides, plans et brochures de circuits de balades sont disponibles pour découvrir la ville, les jardins du château, la forêt de Fontainebleau, les gorges de Franchard… À partir de dépliants fournis par l’office, des circuits à vélo permettent de relier Fontainebleau à Barbizon ou de faire le tour du massif forestier. DÉCOUVERTE Bienvenue dans le rêve ! La souris américaine de référence installée dans l’Hexagone depuis 20 ans a apporté dans ses valises son univers féérique qu’elle a su mettre en vie de la plus belle des façons. Les détails sont soignés que l’on regarde les murs de Wall Street (l’arcade principale qui mène au château de la Belle au bois dormant, point névralgique du parc), face aux costumes de tous les employés (de la jeune fille vous installant dans un manège au serveur du restaurant) ou au cœur même des attractions. Chavirer et se croire loin, très loin de Paris... c’est le petit miracle qui s’opère. Les attractions sont diverses, la plupart s’adressant réellement aux petits (à partir de 3 ans bien que l’on découvre des plus jeunes accompagnés de leurs parents dans quelques manèges). La palme des attractions ? Difficile à dire. Les enfants sont toujours fascinés par la Crush’s coaster, une attraction construite autour du monde fascinant de Nemo. Les enfants téméraires se laisseront volontiers tenter par la Tour de la Terreur, aux effets impressionnants. Une simulation de chute d’un immeuble de 13 étages leur donnera leur content de sensations fortes. Dans le fabuleux Toy Story Playland, vos enfants revivront l’histoire de Chérie j’ai rétréci les gosses et se verront ramenés à une dimension de jouet dans un univers de géants. Pour les intrépides, le train de la mine sera sans doute le choix le plus adapté, attention toutefois à ne pas y mettre des enfants trop impressionnables car les virages sont pris sans ménagement et il n’est pas possible de freiner ce train du diable ! Le seul bémol de Disneyland reste une fois de plus le prix. En ajoutant les frais de transport et de nourriture, l’addition devient salée ! Alors un conseil si vous partez pour la journée, prévoyez casse-croûte et bouteilles d’eau pour les enfants. Car pour un paquet de chips et une bouteille d’eau achetés sur place vous aurez vite fait de débourser 10 E, une dépense qui s’ajoute aux autres et dont on peut allègrement se passer. 9 10 LES IMMANQUABLES - Jouarre, la mérovingienne Jouarre, la mérovingienne À quelques kilomètres seulement de La Ferté-sousJouarre, cette petite localité briarde située au confluent de la Marne et du Petit Morin, est, à elle seule, une page de l’Histoire de France, ponctuée par l’abbaye, sa tour romane et ses splendides cryptes mérovingiennes, l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, le musée briard. OFFICE DE TOURISME Rue de la Tour JOUARRE & 01 60 22 64 54 www.tourisme-jouarre.com [email protected] Basse saison : ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 13h et de 14h à 17h. Haute saison : du mercredi au lundi de 10h à 13h et de 14h à 18h. L’ancienne « charretterie » de l’abbaye accueille cet endroit parfait pour découvrir la ville et les environs. L’office a mis en place, pour les groupes, des journées découverte à la carte et des visites guidées des cryptes de grande qualité. Vente de produits du terroir. À l’étage, le musée de la Civilisation Paysanne. Meaux, ville d’art et d’histoire Au cœur d’une boucle de la Marne, l’ancienne capitale de la tribu gauloise des Meldes se voit de fort loin, avec la haute tour de la cathédrale Saint-Etienne. Centre urbain dès l’époque gallo-romaine, Meaux est aujourd’hui une sous-préfecture de plus de 51 000 habitants qui marie harmonieusement passé et présent avec son patrimoine historique très riche et des quartiers à l’architecture futuriste. Ses monuments révèlent un passé prestigieux, : la cathédrale SaintEtienne au style gothique du XIIe au XVe siècle, qui abrite le tombeau de Bossuet, la cour du Vieux-Chapitre, le palais épiscopal, qui s’anime chaque été d’un spectacle historique ; ou encore le musée Bossuet et la salle du brie de Meaux. Le parc du Pâtis en bord de Marne, inauguré en 2006, avec ses 150 hectares aménagés, est le plus important espace naturel en zone urbaine de la région. Enfin, pour les gastronomes, la capitale du Pays briard demeure la cité du roi des fromages, le brie de Meaux. OFFICE DE TOURISME 1, place Doumer MEAUX & 01 64 33 02 26 www.ville-meaux.fr [email protected] Basse saison : ouvert du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h ; le dimanche de 14h à 17h. Haute saison : tous les jours de 10h à 18h30. La cité de l’évêque Bossuet connu pour ses célèbres oraisons funèbres est aussi la plus grande ville du département (51 398 habitants). Réputée pour ses produits du terroir (brie, moutarde…), elle l’est aussi pour avoir été au cœur de la bataille de la Marne. Sa cité épiscopale en fait une ville d’histoire, son musée Bossuet, une ville d’art. La ville de Meaux est à ne surtout pas manquer sous aucun prétexte. Moret-sur-Loing, cité de l’impressionnisme Alfred Sisley, peintre britannique de l’école française, né à Paris, a vécu à partir de 1889 à Moret et y乍 est mort dix ans plus tard. Il a contribué à faire de la ville, située sur le Loing, à la frontière entre les anciens royaumes de France et de Bourgogne, une grande « Cité de l’Impressionnisme ». L乍 es noms de l’artiste et de l’endroit sont liés à jamais. L乍 es magnifiques paysages le long de la rivière ont conquis les peintres. Chaque année, le spectacle son et lumières évoque un aspect de l’histoire de la ville. Au Moyen Âge, véritable place forte avec ses 1 400 mètres de muraille, son pont et ses trois portes fortifiées, la bourgade occupait une position clé du royaume de France. À côté de son prestigieux patrimoine culturel, le musée du Sucre d’Orge des religieuses de Moret expose les circonstances de la création de cette confiserie en 1638 par les religieuses bénédictines, et les étapes de sa fabrication artisanale – 01 60 70 35 63. Pour les amoureux de la “petite reine”, le conservatoire du Vélo étale une belle collection de cycles du XIXe siècle à nos jours – 01 60 70 41 66. L’office du tourisme propose des visites nocturnes théâtralisées pour découvrir le passé de cette charmante cité. Sa maison et la prairie Clemenceau constituent, le long du Loing, un espace naturel protégé. Le dernier week-end de septembre est consacré à la Fête 1900, “Moret, il y a 100 ans”, une reconstitution en costumes d’époque. OFFICE DE TOURISME 4 bis, place de Samois MORET-SUR-LOING & 01 60 70 41 66 www.msl-tourisme.fr [email protected] Basse saison : ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h. Haute saison : le lundi de 10h à 12h et de 13h30 à 17h ; du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 13h30 à 18h ; le week-end et les jours fériés de 10h à 18h. Campée à proximité d’une des grandes portes d’entrée de la ville, une visite à son espace de documentation est recommandée à sa première venue. L’on y prendra le guide complet et quelques fascicules qui permettront de faire l’école buissonnière au gré de ses envies, ou de prévoir une ou plus visites guidées issues d’un catalogue bien fourni. Pour rayonner plus loin, l’on se fiera aux compétences de l’Office qui est également la base touristique de la Communauté de Communes de Seine & Loing pour découvrir de nombreux villages environnants qui valent le détour par ces boucles de la Seine et écluses du Loing. © DOMINIQUE SZATROWSKI - FOTOLIA © HASSAN BENSLIMAN - FOTOLIA Le château de Blandy-les-Tours © JEB - FOTOLIA La forêt de Fontainebleau Le Loing, à Moret-sur-Loing Le château de la Belle au bois dormant - Disneyland Resort Paris © CPQS - FOTOLIA Provins, cité médiévale - LES IMMANQUABLES Provins, cité médiévale La jolie cité bâtie de chaque côté des rives du Loing et le long de son canal a gardé de nombreux témoignages de son passé médiéval. Outre le château ouvert à la visite et l’église Saint-Jean-Baptiste, on peut admirer dans le vieux centre de nombreuses maisons à colombages des XVe et XVIIIe siècles autour de la place de la République ou dans les rues proches. De l’autre côté du Grand Pont, les jardins des vieilles maisons étroites descendent jusqu’à la rivière. Le très riche musée de la Préhistoire présente des collections du paléolithique ancien jusqu’à l’époque gallo-romaine, organisé sous forme de circuits. Le château, construit au bord du Loing sur les bases d’une ancienne place forte présente une architecture très harmonieuse avec quatre tours et son donjon de 26 mètres de hauteur. Après avoir été une halte pour les chevaliers de retour de croisade, il fut transformé au XVe siècle en demeure habitable, comme en témoignent ses fenêtres à meneaux. Après d’importants travaux de rénovation, le château présente depuis sa réouverture des expositions temporaires autour de l’art contemporain et des expositions permanentes consacrées à l’histoire de la ville à travers celle de son château. Classée au Patrimoine mondial de l’Humanité, Provins est le passage obligé pour les passionnés d’époque médiévale, grâce à ses monuments et à ses spectacles. Ancienne capitale des comtes de Champagne, elle attirait à l’époque des grandes foires des foules de tous les pays qui échangeaient là des marchandises, des denrées rares, mais aussi des techniques et des idées. Avec la fin du XIIIe siècle, s’amorce le déclin du comté et des foires. La ville possède encore 58 monuments, parmi lesquels les remparts, l’église Saint-Ayoul, la collégiale Saint-Quiriace, la grange aux Dîmes, la tour César, les souterrains et la demeure des Templiers qui abrite des expositions et accueille des spectacles. Chaque année, la fête médiévale en juin et les reconstitutions historiques de l’été (La Légende des Chevaliers, La Bataille des remparts, Les Aigles des remparts, et depuis peu, Arkanghaï, les cavaliers des steppes) retracent les grandes heures de la Provins moyenâgeuse. OFFICE DE TOURISME Chemin de Villecran PROVINS & 01 64 60 26 26 www.provins.net - [email protected] Basse saison : ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h ; le week-end et les jours fériés de 9h30 à 17h. Haute saison : tous les jours de 9h à 18h30. Du 13 novembre au 31 décembre : les week-ends et jours fériés de 9h30 à 17h ; en semaine de 9h à 17h. Ouvert toute l’année sauf les 1er janvier et 25 décembre. La visite guidée « Provins dessusdessous » vous fera découvrir la Tour César, symbole de la puissance des comtes de Champagne, et les Souterrains. Elle vous donnera les clefs pour comprendre l’histoire exceptionnelle de la ville classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. D’avril à novembre, sauf lors des Médiévales, les week-ends et jours fériés à 14h. En hiver, le circuit « Provins hors du temps » vous livrera les secrets de la cité (départ à 11h). Visites spéciales et gratuites lors des Journées du Patrimoine. Visites guidées nocturnes thématiques lors des Lueurs du Temps. © JEAN-LUC GIROLET – FOTOLIA OFFICE DE TOURISME DE NEMOURS 16, rue Gaston-Darley NEMOURS & 01 64 28 03 95 www.nemours-saint-pierre.com Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h ; le samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h. Haute saison : le dimanche et les jours fériés de 10h à 12h30.Situé entre le château et l’église, dans une superbe maison à colombages avec son escalier en saillie, l’office de tourisme donne toutes les informations relatives aux monuments et aux bonnes adresses de la ville. Les amateurs de balades partant à la découverte des rochers aux noms évocateurs trouvent pour 1 E deux dépliants consacrés aux circuits du parc des Rochers Gréau – la Tortue – et du massif des Rochers Verts. Très fréquenté, le GR13 parcourt la forêt et l’on se rend aux rochers de Chaintréauville, au belvédère et aux bois de la Commanderie. On vous explique l’histoire de la ville et il est possible de faire une visite guidée de la ville – 1h30 - avec un guide-conférencier, sur réservation pour les groupes. DÉCOUVERTE Nemours 13 La Tour César – Provins. 14 LES IMMANQUABLES - Château de Vaux-le-Vicomte Les enfants et le château de Vaux-le-Vicomte Apprendre en s’amusant c’est possible ! Au château de Vaux-le-Vicomte les enfants sont plongés dans l’histoire de manière ludique avec différentes activités. Ils peuvent se déguiser en prince, princesse ou mousquetaire grace aux costumes que l’on peut louer pour 4 E, lors des week-ends et vacances scolaires. Les livrets jeux d’énigmes permettent de découvrir le château, le jardin de Le Nôtre, les modes de vie de l’époque ou l’histoire de Nicolas Fouquet avec des parcours adaptés à chaque âge et un jeu de piste dans le jardin. Une chasse aux œufs géante est organisée le dimanche et le lundi de Pâques. Les enfants peuvent expérimenter le travail du chocolat, se faire maquiller, pratiquer l’origami ou la gravure et faire une promenade à poney… Pour Noël, les décors grandioses émerveillent les petits et les grands. On rencontre les Rois mages, on visite la crèche et cerise sur le gâteau, un petit cadeau attend les enfants au pied du sapin. Château de Vauxle-Vicomte © ISTOCKPHOTO.COM – JFWETS « Envié par Louis XIV jamais égalé » telle est la devise de Vaux-le-Vicomte. En 1641, Nicolas Fouquet, surintendant des Finances de Louis XIV, achète la seigneurie de Vaux-leVicomte et décide d’y faire construire, à partir de 1656, une somptueuse demeure. Les travaux dureront seulement quatre ans, mobiliseront quelque 18 000 ouvriers et conjugueront les talents de trois hommes : Louis Le Vau, l’architecte, Charles Le Brun, peintre et sculpteur, André Le Nôtre, jardinier. Pour l’inauguration, une fête de nuit eut lieu le 17 août 1661. Fouquet avait tout fait pour éblouir Louis XIV. Devant tant de magnificence, le roi, rendu jaloux, décida de la perte de son ministre. Le 5 septembre, Fouquet sera arrêté par d’Artagnan et conduit à la forteresse de Pignerol où il mourra en 1680 à la veille de sa libération. Pendant ce temps, le domaine passe de mains en mains avant de tomber en désuétude. En 1875, l’industriel Alfred Sommier rachète le château en triste état et le restaure. Devenu héritier en 1967, Patrice de Voguë ouvrira le domaine aux visiteurs contribuant ainsi à lui redonner tout son éclat. Le château abrite aussi le musée des Equipages, une magnifique collection de voitures à cheval, calèches, diligences, carrosses avec leurs équipages reconstitués. En 2014, la transparence Le château de Vaux-le-Vicomte. des arcades du château sera restituée grâce à la pose de grandes baies vitrées, offrant une perspective de plus d’un kilomètre et demi, depuis les grilles du domaine jusqu’à la statue d’Hercule. Tout au long de l’année, Vaux-le-Vicomte organise des événements, comme « La Nuit des Muses » fin juin et autres manifestations festives costumées. À la belle saison, L’Écureuil, la table raffinée du château, propose des dîners aux chandelles jusque début octobre. Et pour les enfants, des visites costumées, des livrets d’énigmes pour une découverte ludique du château, mais aussi la possibilité de louer des costumes (4-12 ans) : magique ! CHÂTEAU DE VAUX-LE-VICOMTE MAINCY & 01 64 14 41 90 www.vaux-le-vicomte.com [email protected] Fermé du 11 novembre au 8 mars. Ouvert toute l’année dans le cadre d’événements comme « Vaux le Vicomte fête Noël » en décembre. Basse saison : ouvert du jeudi au mardi de 10h à 18h. Haute saison : tous les jours de 10h à 18h. Fermé le 25 décembre et 1er Janvier. Gratuit jusqu’à 6 ans. Adulte : 16 E. Enfant (de 6 à 16 ans) : 13 E (étudiant et plus de 65 ans). Visite aux chandelles, 19 E et 17 E. Tarif famille, 52 E (2 adultes et 2 enfants). Jardin 8 E. Accès au dôme 3 E. Personnes handicapées, 10 E. Location de costumes (4-12 ans), 4 E. Visite guidée. Restauration (self-service). Boutique. Animations. Audioguide 3 E. Faune et flore - NATURE 15 Nature Géographie Climat Relief w La Butte Saint-Georges. Point culminant de la Seine-et-Marne, ce sommet de 215 mètres de haut se situe dans la commune de Verdelot. Si elle est précédée dans le classement de l’Île-de-France par la Butte d’Elancourt, elle n’a cependant rien à lui envier. En effet, contrairement à cette dernière, la Butte Saint-Georges est formée naturellement, tandis que celle d’Elancourt affichant 230 mètres de haut, est le résultat artificiel de la main de l’homme. Nichée dans la vallée du Petit Morin, la Butte Saint-Georges se situe entre la Marne et son affluent, Le Petit Morin. w La Brie. S’étendant en grande partie sur le nord et le centre de la Seine-et-Marne et débordant sur les autres départements et villes limitrophes, comme la Seine-SaintDenis, le Val-de-Marne et l’Essonne, la Brie fait toutefois une exception pour Fontainebleau. Grâce à son relief peu marqué, elle est un terrain fertile pour la culture du blé, de la betterave sucrière et du maïs, jouant jadis un rôle important pour nourrir l’agglomération parisienne. Lorsque l’on se penche sur son histoire, on s’aperçoit qu’à la préhistoire, la Brie était occupée principalement par des vallées. Plusieurs hypothèses courent sur son appellation. D’aucuns en appellent à l’essence même de sa composition, la briek voulant dire « argile » en langue celtique ; d’autres se réfèrent au mot gaulois « briga », « hauteur fortifiée », arguant qu’à l’Antiquité, la Brie était une large étendue forestière qui fut par la suite défrichée à l’époque Faune et lore Seine-et-Marne verte – 135 000 hectares de forêts – et Seine-et-Marne bleue – 1 850 kilomètres de cours d’eau –, tout est propice à une faune et une flore variées. Fontainebleau, Armainvilliers, Ferrières, Crécy-la-Chapelle, sont autant de noms de forêts, poumons du département, peuplées de nombreux animaux, arbres et plantes parfois rares. Les randonneurs le savent, cheminer sans bruit le long des sentiers ou des grandes allées rectilignes bordées de belles futaies est un moyen de surprendre les animaux dans leur environnement, une découverte de tous les instants, rencontrer un gros gibier au détour du chemin, voir sauter la grenouille rousse sous ses pas, suivre les traces des cerfs, chevreuils et sangliers, écouter et reconnaître le chant des oiseaux, dénicher et admirer une orchidée sauvage sans, surtout, la cueillir… Cette diversité de faune et flore donne un cachet unique. Aussi tout promeneur ou randonneur en forêt doit-il adopter une attitude civique et responsable et respecter cet environnement et ses « habitants » qui peuvent se révéler, rapidement, d’une extrême fragilité. DÉCOUVERTE w Températures moyennes : la Seine-et-Marne bénéficie d’un climat relativement tempéré, avec des températures moyennes de 4 °C en hiver et de 17 °C en été. Il convient donc de bien vérifier la météo avant votre venue, ce département étant assez pluvieux et humide comparé au reste de l’Île-de-France. Toutefois, le département est tellement vaste que le climat varie fortement entre le nord et le sud. w Ensoleillement : à cause de son climat de type océanique, la Seine-et-Marne compte environ 82 jours de soleil par an, ce qui est peu. On compte toutefois de belles journées d’été lorsque la saison s’y prête. w Précipitations : avec 555 millimètres de pluie par an, la Seine-et-Marne se situe en dessous de la moyenne nationale. w Vent : contrairement aux idées reçues, ce département est peu venteux. Mis à part l’épisode tragique de la tempête de 1999, aucun événement de cette nature n’a causé de dégâts depuis. gallo-romaine. D’une superficie d’environ 5 000 km2, La Brie bénéficie d’un sol humide dû aux eaux la traversant en profondeur grâce au gypse, dit « calcaire de Brie », hautement perméable. Cette particularité géographique lui confère par conséquent un terrain fertile et propice non seulement à la culture céréalière, mais aussi à l’élevage bovin produisant des laitages, dont le fameux Brie de Meaux. Autre incidence, on y cultive également la rose, notamment à Provins. w La Goële. Commençant à la rive droite de la Marne et s’étendant au nord-est de la Seine-et-Marne, La Goële est un plateau qui, à l’époque des premiers rois de France, était fièrement paré d’opulentes étendues boisées. Elle puise son nom dans le mot celte goat, signifiant « la sylve », du latin Sylva, « forêt ». Comme sa grande sœur la Brie, on y trouve un sol calcaire et argileux, humide et fertile. On remarquera l’élévation d’une chaîne de coteaux s’élevant jusqu’à une altitude de 200 mètres. Sur sa droite, la Goële fait face au plateau du Multien, jumeau aux mêmes caractéristiques géographiques. w Le Gâtinais français. Différent du Gâtinais Orléanais, le Gâtinais français se situe au sud-ouest de la Seine-etMarne. C’est un plateau traversé par la rivière du Loing qui se rattache à la Beauce, possédant en son sein la forêt de Fontainebleau et un parc naturel régional idéal pour les randonnées pédestres. Le Gâtinais français doit également sa beauté à quelques collines qui vallonnent son sol verdoyant. Loin d’être monotone, le paysage se compose de chaos de grès, de vallées sèches et de bois dits en lanières. Ses 63 700 hectares sont constitués de clairières, de forêts, de sable, lui offre une diversité particulière. 16 NATURE - Faune et flore Faune w Mammifères. Le roi de la forêt est le cerf, maître incontesté et seigneur des lieux. Deux espèces de cerfs vivent en Seine-et-Marne : le cerf élaphe, le plus grand de nos cervidés, en forêt de Fontainebleau, et le cerf sika peuplant les forêts de Ferrières et d’Armainvilliers. Pendant la période du brame, l’animal pousse un cri rauque, de la mi-septembre à la mi-octobre, au moment où les biches sont en chaleur. Parmi les cervidés, le chevreuil rassemble la plus grande population. Puis viennent les sangliers, renards, lapins, lièvres, écureuils, blaireaux, hérissons… w Reptiles. Parmi les serpents comme la couleuvre à collier, s’insinue la vipère, surtout au sud du département. w Oiseaux. Quelque 250 espèces d’oiseaux habitent nos arbres, rouges-gorges, mésanges bleues, faisans, pics noirs, chouettes, grives, éperviers, merles… w Amphibiens. Grenouilles, crapauds, salamandres complètent la famille des batraciens. w Insectes. Les insectes ne sont pas en reste avec environ 5 600 spécimens différents, parmi lesquels de splendides libellules et papillons. Flore w Arbres et buissons. Les variétés de chênes représentent plus de 40 % de la totalité des arbres de la région, les pins – sylvestre et laricio – 40 % et les hêtres 10 %. Les 10 % restants sont répartis entre châtaigniers, bouleaux, épicéas communs, érables, noisetiers, séquoias géants. L乍 es arbustes et plantes variées englobent le buis, le gui, le houx, le lierre, le prunellier, la ronce, les fougères mâles et femelles, la jonquille, la fraise des bois, la violette des bois… w Fleurs et champignons. La flore du département est riche et diversifiée avec plus d’une centaine d’espèces rares comme l’utriculaire citrine – plante aquatique carnivore et sans racine –, en forêt de Fontainebleau, 5 685 espèces végétales ont été recensées. Les amateurs de champignons, comme les sangliers, sont particulièrement gâtés : cèpes, bolets, coulemelles, morilles, quelques girolles et piedsde-mouton sont à même de remplir de grands paniers. Mais, attention ! Les vénéneux-mortels sont aussi au rendez-vous : amanites en tous genres, clitocybes ou russules équivoques… Mise en garde : ne jamais consommer un champignon si un quelconque doute subsiste quant à son identité. L’apporter, dans ce cas, chez le pharmacien ou chez un spécialiste confirmé. Parcs et réserves naturelles Réserves naturelles w La Forêt de Fontainebleau. S’étendant sur plus de 25 000 hectares, le « poumon vert de l’Île-de-France » recèle un riche patrimoine végétal de par la diversité de son environnement. Ainsi, la forêt de Fontainebleau offre plus de 300 kilomètres de sentiers pédestres balisés qui font le bonheur des randonneurs et des amoureux de la pluralité biologique. On n’y recense pas moins de 5 000 espèces végétales et plus de 6 600 espèces animales, grâce à quoi Fontainebleau est classée réserve mondiale de la biosphère depuis 1998. Au détour d’un chemin, vous croiserez cerfs, chevreuils, petits mammifères, oiseaux, renards… tout un programme autant pour les grands que les petits ! Différents ateliers sont proposés au public : sorties thématiques, sensibilisation à l’écologie, vie de l’étang, conférences, expositions, promenades guidées… Il est même possible d’y circuler à vélo ou à cheval et d’y pratiquer la varappe et l’escalade. Renseignements et réservations : www.fontainebleautourisme.com w Réserve naturelle nationale de La Bassée. Classée depuis 2002, cette étendue de 854 hectares de tronçon de la vallée de la Seine est caractérisée par sa plaine alluviale inondable. Composée de bois, de prairies, de cours d’eau et de roselières, elle renferme 615 espèces végétales, dont 16 sont protégées, 159 espèces d’oiseaux et toute une variété d’insectes rares, de poissons, de reptiles, de mammifères et d’amphibiens. Afin de participer à sa préservation et à la sensibilisation du site, une série d’animations sont proposées par la commune de Gouaix. En libre accès lors de la belle saison, on peut s’y balader et y découvrir milles trésors de la biodiversité. Tous les mois la réserve naturelle propose des sorties nature gratuites pour faire découvrir la faune et la flore de La Bassée. Des visites guidées sont également possibles sur réservation. Renseignements : & 01 64 00 06 23, agrenaba@ wanadoo.fr w Réserve naturelle régionale des marais de Larchant. Située à l’extrémité sud du massif forestier de Fontainebleau et à proximité de Nemours, cette réserve naturelle doit sa beauté à ses 110 hectares de marais qui circulent d’ouest en est, des plateaux du Gâtinais vers le Loing, dans les sables de Fontainebleau. Canaux, prairies, zones sableuses et rivière sèche, constituent ce patrimoine fragile et protégé. Les marais de Larchant se visitent uniquement avec un guide à certaines périodes de l’année afin de faire découvrir aux écoliers comme aux passionnés de nature les richesses ornithologiques et végétales. Particulièrement tournée vers la pédagogie, la réserve accueille les groupes scolaires. Visite sur réservation. Renseignements : & 09 60 45 00 38, [email protected] w Réserve naturelle régionale des Seiglats. Tout près de Cannes-Ecluse, les Seiglats s’étendent sur 282 hectares d’étangs et de forêts. On peut y rencontrer bon nombre d’oiseaux caractéristiques des contrées humides et boisées. Grâce à des animations et un guide, vous en apprendrez beaucoup sur la protection des espèces en voie de disparition et leur préservation. Les visites se font uniquement le dimanche de 14h à 17h et par groupe de 20 personnes maximum. Renseignements et réservation : mairie de Cannes-Ecluse ou & 06 01 18 24 60. Parcs animaliers w Le parc des Félins. Situé à Nesles, c’est sans doute l’un des plus grands parcs animaliers de la Seine-et-Marne et un des plus couru. Sur plus de 60 hectares, plus de 140 espèces de félins attendent les visiteurs, circulant à leur grès dans d’immenses enclos. Plusieurs parcours sont proposés : le « Circuit européen » où l’on pourra Faune et flore - NATURE Jardins w Jardins de Vaux-le-Vicomte. Outre le fabuleux château de Nicolas Fouquet, Vaux-le-Vicomte éblouit le visiteur par ses jardins imaginés par André Le Nôtre. Leur structure à la française mêle parterre de fleurs, buis rigoureusement taillés, statues et jeux d’eaux dont on peut admirer le ballet lors des beaux jours. On circule de terrasse en terrasse, chacune offrant un point de vue différent sur le château. Son architecture typique du XVIIe siècle enchante depuis toujours les visiteurs. Au gré des saisons, les jardins se parent de lumières, notamment lors des Soirées aux chandelles chaque samedi, et sont souvent le théâtre de pique-niques costumés. En décembre, le château met en scène Noël à travers toute une décoration féerique à l’intérieur comme à l’extérieur du château. Renseignements et réservations sur www.vaux-le-vicomte. com ou & 01 64 14 41 90. w Jardins de Fontainebleau. L’immensité princière de Fontainebleau rassemble plusieurs jardins royaux dont chacun détient une caractéristique particulière. Le jardin de Diane renferme l’ancienne orangerie construite par Henri IV qui abrite désormais la galerie de Diane et celle des Cerfs. On peut y admirer sa fontaine, dédiée à la déesse chasseresse, et diverses sculptures. On aime aussi se perdre dans le foisonnant jardin Anglais, datant du XIXe siècle, traversé par une rivière artificielle. Les amateurs de jardin discipliné ne se lassent pas du Grand Parterre de buis, dessiné par Le Nôtre, et de sa perspective vers le canal et la forêt. Ouvert toute l’année, sauf le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre. Renseignements et réservation sur www. fontainebleau-tourisme.com ou & 01 60 74 99 99. w La Roseraie de Provins. Si Provins est connue pour son village médiéval, il l’est aussi grâce à sa roseraie, autre attraction notoire. Ne vous attendez pas à une roseraie classique dont vous auriez vite fait le tour. Ici, pas moins de 3 hectares attendent les visiteurs qui croiseront sur leur chemin ruisseaux et bois ombragés. Les amoureux de la reine des fleurs pourront admirer pas moins de 300 variétés de roses anciennes ou modernes, dont la rose de Provins (Gallica officinalis) rapportée des croisades par Thibaud IV de Champagne en 1240. Réparties dans plusieurs chambres de verdure – Orient, Soleil et parfums… –, les roses vous offriront couleurs et parfums. Il est aussi possible d’assister à l’atelier de greffage. Outre ces gracieuses ronces, on peut y voir le jardin des Simples, nom des plantes médicinales au Moyen Âge. Après votre visite, vous pourrez faire une halte au salon de thé de la roseraie et même acquérir quelques variétés proposées à la boutique. Ouverte toute l’année, la roseraie change ses horaires au fil des saisons. Renseignements et réservations sur www. roseraie-provins.com ou & 01 60 58 05 78. w Musée-jardin départemental Bourdelle. Ouvert au public depuis 2005, ce jardin restauré de style Art déco, mêle parterre de fleurs et monumentales sculptures de bronze retraçant l’évolution de l’œuvre du célèbre sculpteur Antoine Bourdelle (1861-1929). Dans un jardin de 7 000 m2, on y contemple parterres fleuris bordés de buis ou de rosiers, conifères en palissades ou en colonne, arbres fruitiers ou décoratifs, arbustes en rideaux ou en bouquets… Toute une création paysagère élaborée entre 1969 et 1985, à partir des dessins de Michel Dufet, lui-même gendre d’Antoine Bourdelle. Au détour d’un chemin, on y rencontre Héraklès, le Centaure mourant ou l’immense statue équestre du Général Alvear. Attention, ce jardin n’est ouvert que de mars à octobre. Renseignements et réservations & 01 64 78 50 90 ou email : [email protected] DÉCOUVERTE apercevoir des chats sauvages proches de nos petits tigres domestique, tandis que le « Circuit africain » donnera plutôt dans les lions d’Afrique de l’Est. Le « Circuit américain », assez spectaculaire, vous permettra d’approcher en toute sécurité ocelots, margay, oncilles, jaguars, jaguarondi, chats de Geoffroy ainsi que différentes races de lynx. Enfin, le « Circuit asiatique » rassemble tigres, panthères nébuleuses, chats dorés chinois et le chat rubigineux, l’un des plus petits chats du monde. Selon les saisons et l’humeur des matous, vous apercevrez ou non les félins qui se baladent librement dans le parc. À savoir que l’automne est davantage propice pour voir les animaux, tandis que le printemps sera celui des parades amoureuses. Si la chaleur de l’été rend les félins plus timides mais les lémuriens sociables, l’hiver réserve de belles surprises : les messieurs dames de tous poils revêtant, eux aussi, leur manteau de saison… Le parc renferme aussi lémuriens et animaux de ferme (chèvres, oies, canard…) et propose diverses animations pédagogiques. Prévoyez une journée entière pour visiter le parc, chaque circuit durant 2 à 3 heures selon votre patience et votre sens de l’observation. Un restaurant est ouvert en haute saison, tandis qu’un service d’appoint pour vous sustenter est présent toute l’année. Attention, le parc ferme ses portes pendant les vacances de Noël. Renseignements et réservation : www.parc-des-felins. com ou & 01 64 51 33 33. w Zoo du bois d’Attilly. Depuis 1966 à Ozoir-la-Ferrière, le Zoo d’Attilly met à disposition ses 19 hectares de verdure au profit des familles et des visiteurs passionnés de nature. On peut y voir 650 animaux, dont 250 espèces de mammifères et d’oiseaux différents. Tigres, lions, flamands roses, hippopotames, panthères, lama, serval, primate, wallaby, porc-épic, rongeurs… il y a de quoi faire ! Les passionnés d’ornithologie pourront admirer autruches, rapaces, cigognes, paons, grues… Eté comme hiver, le zoo accueille les visiteurs et propose un service de restauration qui vous permettra de rester sur place toute la journée. Renseignements et réservation : www.zoo-attilly.com ou & 01 60 02 70 80 w Aquarium Sealife. À quelques minutes d’Eurodisney, il est possible de plonger dans les profondeurs sousmarines et d’en apprendre beaucoup sur la vie sousmarine. Cette « planète océan » ne rassemble pas moins de 5 000 animaux marins, soit plus de 350 espèces, dont de nombreuses en voie de disparition. Hippocampes, poissons clown, tortues vertes, raies, poulpes… Un spectaculaire aquarium aux requins permet aux visiteurs d’être au plus près de ces dangereux prédateurs. Un bassin tactile propose d’approcher au plus près certaines espèces, tandis que l’attraction de la «forêt amazonienne» vous confrontera aux piranhas ! Ouvert toute l’année, excepté lors des fêtes de fin d’année, l’Aquarium Sealife enchante petits et grands tout en les sensibilisant à la protection des fonds marins à travers des ateliers pédagogiques. Renseignements et réservation : www.visitsealife.com ou & 01 60 42 33 66. 17 18 ÉCONOMIE - Ressources naturelles Économie Ressources naturelles w Le calcaire de Château-Landon. Plantée sur un rocher en forme d’éperon allongé, la vieille cité de Château-Landon est constituée d’un ensemble constitué de bâtiments, tours et murailles qui repose sur un dôme crayeux ainsi surélevé par des mouvements tectoniques. Le paysage urbain est marqué par l’omniprésence de la pierre calcaire issue du sous-sol. La pierre de ChâteauLandon est un calcaire lacustre formé au début de la période géologique tertiaire, au fond d’une vaste lagune. Extrait des carrières alentour, le calcaire obtenu, exploité comme pierre de taille matériau d’excellente qualité, a permis la construction d’ouvrages de la région tels les canaux, écluses, ponts… mais, surtout, d’un grand nombre d’édifices parisiens prestigieux : arc de Triomphe, Sacré-Cœur, fontaine Saint-Sulpice, perron de la Bourse, statue Sainte-Geneviève… Dans la ville haute, un petit musée permet de mieux connaître les modes d’extraction et les diverses exploitations de ce matériau. w La pierre meulière de La Ferté-sous-Jouarre. Originaire de la région de La Ferté-sous-Jouarre, la pierre meulière, extraite de carrières, a, tout d’abord, servi à la fabrication de meules destinées à broyer les grains des céréales pour leur transformation en farine. Puis, cette pierre a été utilisée pour d’innombrables constructions dans toute la région parisienne, et tout particulièrement dans les villes du bord de Marne. Ce patrimoine régional se découvre à l’aide d’un guide disponible à la mairie de La Ferté-sous-Jouarre. La pierre utilisée pour la construction des habitations dites « en meulière », possédait des qualités d’isolation sans égal avant l’apparition de nos matériaux modernes. Cette roche siliceuse, dont l’origine se situe au tertiaire et au quaternaire, a été obtenue par le dépôt de sédiments marins. L乍 a pierre meulière caverneuse – alvéolée –, plus dense et plus siliceuse dans sa partie inférieure, était utilisée pour la fabrication des meules à moudre le grain. La Ferté-sous-Jouarre devint rapidement un grand centre d’exploitation et, au XVe siècle, on y fabriquait déjà des meules monolithiques taillées dans les blocs du plateau et réputées les meilleures d’Europe. Le métier d’ouvrier meulier est l’un des plus difficiles au monde. Les carrières à ciel ouvert, le travail à la masse et à la barre à mines, la poussière suffocante était tels que l’espérance de vie ne dépassait guère vingt ans. Au bout, étaient la phtisie galopante et l’alcoolisme. La meule était travaillée, on y creusait des sillons et un trou rond au milieu, appelé « œillard », pour y engager les graines. L’équilibrage, phase finale de la fabrication, consistait à éviter tout déséquilibre pour assurer une usure régulière sur toute la surface de la meule. 1880 vit la disparition des meules d’origine remplacées par des meules agglomérées et des cylindres. Au début du siècle dernier, il existait dans la région 250 moulins à vent, sans compter les moulins à eau. Aujourd’hui, le seul moulin à vent rescapé est celui de Gastins, près de Rozay-en-Brie. Environnement et énergies w Le poumon vert de l’Île-de-France. N’en déplaise aux autres départements, avec 130 000 hectares de forêts, la Seine-et-Marne est considérée comme le «poumon vert» de la région. Composée de marais, de bois, d’étangs, de prairies et de surfaces agricoles, la Seine-et-Marne doit notamment son appellation à la forêt de Fontainebleau, comprenant à elle seule plus de 17 000 hectares de verdure. Plaines, plateaux et rivières composent également cet ensemble essentiel à l’écosystème. Son importance est au centre de la politique départementale qui voit en elle un atout à protéger autant pour ses enjeux écologiques que touristiques. Les sociétés Pierre et Vacances et Disneyland Paris se sont d’ailleurs unies pour profiter des atouts environnementaux de la région et créer un parc environnemental, très proche des deux parcs Disney actuels. Celui-ci devrait voir le jour en 2016. w La biodiversité, priorité du département. Depuis quelques années, la Seine-et-Marne a fait de la biodiversité une priorité majeure dans son programme environnemental. Forte d’une multiplicité d’espèces animales (soit 6 600 en comptant mammifères, oiseaux, insectes) et végétales (dont 1 350 plantes à fleurs) réparties dans ses parcs naturels, la Seine-et-Marne ne pouvait se passer d’actions environnementales concrètes et soutenues. On rappellera que la forêt de Fontainebleau et le Pays Gâtinais ont été labellisés par l’UNESCO comme faisant partie des 10 sites français de «réserve de biosphère», soit plus de 70 000 hectares à protéger dans ce département. Le but est donc d’en préserver les écosystèmes, les espèces et le patrimoine génétique en mettant en place une politique développement durable. Ses actions de préservation s’impliquent notamment dans l’accroissement des espaces naturels dits sensibles, d’installation de pistes cyclables, de parcours pédestres et équestres, de programmes de découverte de la nature pour sensibiliser le public… Tout un panel relevant à la fois du bon sens et de la pédagogie appliquée à tous. w La maîtrise des énergies. Autre préoccupation majeure de la Seine-et-Marne : la qualité du climat. Attentif au réchauffement climatique, depuis 2008, le département s’inscrit dans l’action pour réduire les gaz à effet de serre et limiter l’impact de l’homme sur l’environnement. En avril 2012, un Plan Climat a été Tourisme - ÉCONOMIE Agriculture Occupant près de 60 % du département, les surfaces agricoles sont un atout majeur économique de la Seineet-Marne. On y cultive principalement du blé sur plus de 149 000 hectares, puis les orges et les escourgeons sur 36 000 hectares. La betterave sucrière a également une grande part affichant 30 000 hectares de surface cultivée. Vient ensuite le colza et, plus récemment l’implantation du maïs, chacun sur 26 000 hectares. Avec plus de 6 400 exploitants, l’agriculture en Seine-et-Marne représente un tiers de l’emploi agricole régional, une belle moyenne sur l’ensemble du territoire. Industries Avec les chocolats Menier, le département de la Seineet-Marne vit sa première grosse industrie s’implanter en 1825 et participer au développement économique et démographique de la région. La dynastie régna sur la ville de Noisiel pendant près de 140 ans, jusqu’à son rachat en 1965. Il ne reste plus que le bâtiment appelé la Cathédrale – de par sa construction en structure métallique conçue par l’architecte Jules Saunier –, ultime vestige de l’époque florissante des entreprises familiales qu’il est désormais possible de visiter chaque 1er samedi du mois. À présent, le paysage industriel du département s’est fortement diversifié. Il s’appuie sur l’aéronautique avec Snecma Moteurs, la fabrication d’éléments électriques par Silec Cable, celle de produits laitiers avec Nestlé par exemple. On y trouve également une grande diversification industrielle avec la métallurgie, ainsi que la production de caoutchouc et de plastique. Pour finir, le département trouve ses emplois dans la chimie, les produits pharmaceutiques RPR Cooper, la verrerie optique (Corning France) et une raffinerie pétrolière à Grandpuits. Tout un ensemble dynamique faisant de la Seine-et-Marne un département qui représente près de 17 % des effectifs de l’industrie dans toute la région Île-de-France. En matière de technologies, la société Advancity s’articule autour de l’urbanisme à développement durable de l’habitat, de la construction et de la mobilité des personnes et des biens. On compte près d’un demi-million d’emplois dans toute la Seine-et-Marne, véritable pôle d’attractivité en la matière grâce à sa diversité d’offres. Tertiaire Secteur très important dans le département, il englobe lui aussi bon nombre de grands noms. Les technologies numériques sont présentes avec Cap Digital, référence mondiale en la matière, englobant une multiplicité de services aux entreprises pour contribuer à leur développement. On parlera aussi de la recherche avec notamment la Cité Descartes, l’enseignement avec l’Ecole nationale des ponts et chaussées et du commerce avec de gros centres commerciaux que sont le Val d’Europe ou le Carré Sénart. SÉNART Ville nouvelle composée de dix communes, dont huit sont situées sur le territoire seine-et-marnais, Sénart est un territoire en plein essor. Pôle économique de plus en plus important, Sénart est loin d’être une agglomération purement industrielle. De nombreux projets sont mis en place depuis plusieurs années pour faire de Sénart un secteur vivant et attractif. Sénart s’est doté d’un centreville : le carré. Irrigué de canaux et bordé de tilleuls, le Carré accueille bureaux, commerces et espaces de loisirs avec restaurants, bowling, cinéma, résidence hôtelière de grand standing et centre commercial régional. Sénart, c’est huit communes seine et marnaises : Cesson, Combs-la-Ville, Lieusaint, Moissy-Cramayel, Nandy, Réau, Savigny-leTemple et Vers-Saint-Denis ; Savigny-le-Temple étant le berceau de l’agglomération nouvelle. En pleine expansion, la création d’une gare TGV sur Sénart est en cours de négociation. En juin 2013, ce projet a néanmoins été considéré comme un projet de « seconde priorité ». Celui-ci n’a pas été remis en cause mais il pourrait ne voir le jour qu’en 2030. Sénart, un territoire qui s’étend progressivement mais conserve son attrait et son dynamisme. Tourisme Second département le plus touristique d’Île-de-France après Paris, la Seine-et-Marne attire annuellement environ 36 millions de personnes. Impossible de faire l’impasse sur Disneyland, poids lourd du loisir avec pas moins de 13 millions de visiteurs par an, dont l’implantation à Marne-la-Vallée représente environ 14 500 emplois sur le Resort même et 55 000 emplois en totalité dans l’ensemble de ses antennes en France. Les autres atouts historiques du département (Fontainebleau, Vaux-leVicomte, Provins, Meaux…) et ses parcs naturels (Parc des Félins…) génèrent un fort dynamisme touristique avec ses activités dérivées (hôtellerie, restauration, divertissement), donnant à ce pôle un rôle capital dans l’économie de la Seine-et-Marne, représentant à lui seul 21 000 emplois dans tout le département. DÉCOUVERTE élaboré, impliquant ainsi plusieurs actions : construction du Collège Parc Frot à Meaux avec les critères du label Haute Qualité Environnementale, formations des chefs de projet autour du développement durable, suivi climatologique du département, surveillance et réduction du bilan carbone, information auprès des habitants pour participer à un avenir éco-responsable… Toute une politique mettant la nature au centre de l’évolution économique et urbaine de la Seine-et-Marne. w La qualité et la préservation de l’eau. Dernier cheval de bataille de la Seine-et-Marne, la qualité de l’eau et sa préservation grâce au Plan Départemental de l’Eau commencé en 2006. Si le département possède un réseau hydrographique dense, il est plus que jamais nécessaire de le protéger car il est fragile. Des efforts ont été mis en place pour améliorer l’eau potable, repenser l’épuration de l’eau, lutter contre les pollutions diffuses ou localisées, inciter les particuliers et les professionnels de l’agriculture et des entreprises à réduire la consommation de cette ressource loin d’être inépuisable. La Seine-et-Marne applique donc une série de décisions au cœur d’une politique essentielle pour le bien-être de l’environnement. 19 20 HISTOIRE - Préhistoire Histoire Préhistoire Référence en matière de préhistoire, exposée au musée Alfred-Bonno à Chelles, la période paléolithique dite chelléenne remonte à quelque 300 000 ans. Plus près de nous, daté d’il y a 12 000 ans – âge de la pierre polie –, un campement magdalénien, période finale du paléolithique supérieur, a été découvert, en 1964, sur le site de Pincevent à la Grande-Paroisse. En cet endroit, âge du renne, se réunissaient, au printemps et à l’automne, les chasseurs de rennes. Classé à l’initiative d’André Malraux, ce site a livré une partie de la vie de ces chasseurs-cueilleurs utilisateurs d’outils en silex pour tuer et dépecer les animaux dont ils tiraient la viande pour se nourrir, la peau pour se vêtir et les os et bois pour façonner certains outils. Autour de Nemours, nombre de polissoirs attestent aussi la présence des hommes. Divers objets en silex – couteaux, grattoirs, racloirs, perçoirs… – ont été retrouvés en différents endroits, Chalautre-la-Grande, Sourdun… Puis, l’homme se sédentarise, élève dolmens et menhirs et, à partir de 1 000 ans avant J.-C., commence l’âge des métaux. On en retrouve la trace dans des nécropoles à Chatenay-sur-Seine, Marolles-sur-Seine et Barbey, près de Montereau. Deux siècles avant J.-C., s’établissent les nations gauloises qui prendront part au soulèvement de Vercingétorix contre l’occupant romain. Il y avait les Meldes à Meaux, occupant tout le nord-est du département, les Senons à Melun, couvrant un territoire allant jusqu’à Auxerre, les Parisii répartis sur la frange occidentale, de Brie-Comte-Robert à Lagnysur-Marne. Antiquité La conquête romaine commence en 52 avant J.-C. sous le commandement de Labinienus, lieutenant de César. Du Ier au IVe siècles après J.-C., les cités romaines prospèrent, de nombreuses villas, typiques de cette période, sont construites sur le département. On a retrouvé un sanctuaire gallo-romain à Meaux, La Bauve, daté de la même époque. Le site gallo-romain de Châteaubleau près de Nangis a livré les vestiges d’un ensemble cultuel daté du IIe siècle après J.-C., composé d’un sanctuaire de source, d’un théâtre, de villas et d’objets divers. Vers le IIIe siècle, avec saint Denis, saint Savinien, saint Aspais, arrive le christianisme puis, un peu plus tard, à partir du VIIe siècle, saint Colomban, moine irlandais mort en Italie, est à l’origine d’une vie communautaire basée sur la prière et le travail de la terre – abbaye de Jouarre –, suivi en cela par ses disciples, sainte Fare, saint Faron et saint Fiacre le patron de la Brie. L’Empire romain a commencé à s’essouffler sous les assauts des barbares venus de l’est et sa chute est proche. Moyen Âge Dès le VIIe siècle, des luttes d’influence déchirent la région, batailles et partages de terres sont monnaie courante, les princes mérovingiens résident à Chelles, Jouarre, Lagny-sur-Marne, Roissy-en-Brie, La Grande-Paroisse… Grâce à l’apparition du christianisme, des monastères fleurissent, à l’abbaye de Jouarre, Château-Landon, Rebais, Chaumes… La fin du règne de Charlemagne voit apparaître les Vikings – Normands – pillant tout ce qu’ils trouvent en remontant la Seine et la Marne, par des opérations « commandos » car ils étaient, en fait, peu nombreux. Mais la vision de ces farouches guerriers et de leurs bateaux – dont le terme exact est « knorr » et non « drakkar », mot inventé apparu en France au XIXe siècle – aux proues fantasmagoriques effraie les populations des cités, églises et monastères. Ceci dit, les raids sanglants de 852 et 886 sont restés dans les écrits. Aux Xe et XIe siècles, l’impôt est partout : denrées, terre, eau, récoltes, péages aux portes, aux ponts… La superstition fait régner la peur autour de l’an 1000, l’année du Jugement Dernier… Des basiliques s’élèvent, on construit des hospices, des cathédrales, des monastères. Le règne des Carolingiens s’éteint avec l’avènement d’Hugues Capet, comte de Paris. Sous son règne, en 996, une découverte miraculeuse met à jour, dans un marécage à Provins, les restes de saint Ayoul, lui-même protecteur des reliques de saint Benoît, et aboutit, en 1048, à la fondation par Thibaut de Champagne du monastère Saint-Ayoul. Les premiers Capétiens aiment séjourner à Melun. Dans le même temps, s’édifie le château fort de Montereau en 1026. Le malheureux Abélard, chassé de Paris, viendra continuer son enseignement à Melun en 1138. En 1169, un relais de chasse au sud de Melun devient Fontainebleau, lieu où Saint Louis aimait venir et où il fait construire un hôpital. Philippe IV le Bel y naîtra en 1268 et y mourra le 29 novembre 1314, victime présumée de la malédiction des Templiers. Pendant ce temps, les Comtes de Champagne tiennent tête au roi de France. Meaux et Lagny résistent à Louis VI, Provins à Louis VII. Leur administration fait se développer le commerce et l’industrie, tout comme les grandes foires de Champagne à Meaux, Coulommiers, Provins, Lagny. En 1248, le couvent des Cordelières est achevé sous le règne de Thibaut IV le Chansonnier et de nombreux autres édifices religieux fleurissent à travers De la Révolution au XXIe siècle - HISTOIRE De la Renaissance à la Révolution Avec François Ier, débute une ère artistique venue d’Italie, le goût des arts s’affirme, peintres et sculpteurs embellissent les demeures à l’italienne. Le château de Fontainebleau devient résidence du roi. En 1528, naissent les grandes fermes, la culture de la rose à Provins s’étend, transformée pour la pharmacie, la gastronomie et la parfumerie, et François Ier plante le premier pied de vigne à Thomery. Dès 1559, la vie intellectuelle et littéraire se développe, à travers l’humaniste Jacques Amyot, né à Melun en 1513, qui traduit Plutarque et Ronsard. En pleine Renaissance, devient, dès 1523, grâce à Jean Leclerc, l’un des premiers prédicateurs, une ville parmi les plus actives françaises en matière de protestantisme. En 1546, soixante protestants sont brûlés sur la place publique. La liberté de culte leur est accordée en 1562, ils essaient alors de prendre la cité mais sont vaincus et massacrés à l’occasion de la Saint Barthélemy en 1572. Meaux prend le parti de la Ligue et demeure une place forte, 乍Les guerres de Religion du XVIe siècle ensanglantent particulièrement Meaux qui prit le parti de la Ligue avant de se rendre à Henri IV en 1593 comme Provins l’avait fait l’année précédente. En 1626, une famille de musiciens natifs de Chaumes-enBrie, les Couperin, fait parler d’elle. Pour son plus grand malheur, le surintendant Fouquet reçoit Louis XIV, le 17 août 1661, dans son château de Vaux-le-Vicomte, construit et aménagé par deux architectes et un jardinier de grand talent, Le Vau, Le Brun, Le Nôtre. Jaloux, le roi envoie son ministre des finances en prison pour le restant de ses jours et pense déjà à faire construire ce qui sera plus tard Versailles, sur le modèle de Vaux-le-Vicomte et avec les mêmes artistes. Précepteur des enfants du roi, Bossuet est nommé évêque de Meaux en 1681. Avec la révolution, le département de Seine-et-Marne est fondé le 4 mars 1790. Deux ans plus tard, pendant la Terreur, de nombreux prisonniers sont massacrés en septembre 1792. Le petit Louis Braille, natif de Coupvray, se blesse aux yeux avec un outil dérobé à son père et devient aveugle. I乍 l invente, en 1809, pour les non voyants, la méthode de lecture qui porte son nom. De la Révolution au XXIe siècle L’année 1814 est marquée par la Campagne de France – Mormant, Montereau et Nangis – et Napoléon, en partance pour l’île d’Elbe, fait ses adieux dans la cour du Cheval Blanc – devenue Cour des Adieux – du château de Fontainebleau. L’arrivée du train en 1848 ouvre des perspectives avec l’ouverture de la ligne Paris-Troyes par Montereau et, en 1849, avec Paris-Strasbourg par Meaux et Paris-Lyon par Melun et Montereau. 乍À partir de 1830 jusqu’à 1900, de nombreux peintres – les impressionnistes – vont s’installer dans les environs de Fontainebleau, Millet, Rousseau et Corot à Barbizon, Sisley à Moret-sur-Loing et Rosa Bonheur à Thomery. De 1865 à 1872, est fondée, à Noisiel, par Emile-Justin Menier, la première chocolaterie du monde. La guerre de 1870 et l’occupation prussienne vont être particulièrement dures pour le département avec leur cortège d’exactions et vexations en tous genres. Alfred Sisley dont la famille sera ruinée passera du statut de jeune homme aisé à celui de peintre obligé de vivre de son talent. En 1874, Stéphane Mallarmé s’installe à Vulaines-sur-Seine et, en 1881, Louis Pasteur expérimente avec succès son vaccin contre « le charbon » à Pouilly-le-Fort. En 1890, Clément Ader réussit à faire voler l’Eole dans le parc du château de Gretz-Armainvilliers et marque, ainsi, les débuts de l’aviation. DÉCOUVERTE Brie et Champagne. C’est aussi l’époque où Meaux se signale par la présence d’hérétiques cathares. Le 22 mai 1239, quatre-vingt-trois d’entre eux sont brûlés sur la place publique. Les Templiers fondent une multitude d’établissements en Seine-et-Marne, commanderies – Coulommiers – et maisons templières. Le château du Vivier près de Fontenay-Trésigny devient la résidence préférée de Charles V mais c’est avec Philippe le Bel que la Champagne et la Brie se rattachent à la Couronne de France par son mariage avec Jeanne Ire de Navarre, princesse de la maison de Champagne, le 14 août 1284. Philippe le Bel, c’est aussi l’Ordre des Templiers qu’il redoutait tant. L’avènement de Philippe VI de Valois – 1328 – marque le début de la guerre de Cent Ans – 1337-1453 – car Edouard III d’Angleterre, petit-fils de Philippe IV le Bel, revendiquait, lui aussi, la succession au trône de France. La Brie fut mise à feu et à sang, Melun assiégée, les guerres se multiplient autour de Provins. La Seineet-Marne est ravagée. Soumis à l’instabilité régnante – pillages, famines, épidémies de peste –, les paysans se soulèvent – Jacquerie. En 1358, sous la conduite de Guillaume Callet – paysan du Beauvaisis connu sous le sobriquet de Jacques Bonhomme à l’origine du nom du mouvement –, ils brûlent plusieurs dizaines d’habitations de nobles et de bourgeois, massacrent les occupants, et arrivent devant Meaux. Le maire de la ville, Jean Soulas, leur ouvre les portes et leur indique l’endroit où se sont réfugiés les nobles. Gaston Phoebus, comte de Foix, chevalier prestigieux, vient au secours des assiégés et écrase la révolte. En punition, la ville de Meaux est livrée aux flammes quinze jours durant, et son maire pendu. Quant à Guillaume Callet, pris par Charles le Mauvais, il mourut dans d’atroces souffrances, la tête couronnée par un trépied de fer rougi au feu. Le même triste sire, à la solde du roi d’Angleterre, s’emparera, la même année, de Lagny, Melun et Montereau reprises, six ans plus tard, par Du Guesclin. Jean sans Peur est assassiné sur le pont de Montereau en 1419. Des villes tombent aux mains des Anglais. Melun et Meaux se rendent en 1420, leurs habitants sont pendus ou ont la tête tranchée. Ces années noires prennent fin avec Jeanne d’Arc qui délivre Orléans et « boute » les Anglais hors de France. Charles VII peut récupérer le royaume de France. 21 22 HISTOIRE - De la Révolution au XXIe siècle w L’Eole. Les poètes ont célébré Icare et beaucoup ont essayé de réaliser le vieux rêve de l’homme : voler. Plus près de nous, à la fin du XIXe siècle, il en est un qui a réussi à faire décoller un « avion » pendant quelques mètres : il s’agit de Clément Ader. Né à Muret en 1841, après des études d’ingénieur, il entra aux Ponts et Chaussées en qualité de conducteur de travaux. Là, Clément Ader montrera d’exceptionnelles qualités d’inventeur, en imaginant une machine pour relever les rails, puis une machine électrique rotative à courant continu et en 1868, le premier vélocipède à roues caoutchoutées. Déjà enfant, le rêve d’Icare hantait son esprit. Après avoir longuement observé les oiseaux, fait des essais de cerfs-volants et de « costumes d’oiseaux », il bâtit ses théories sur la sustentation, base de ses réalisations pratiques. Mais il devait se donner les moyens financiers nécessaires et abandonna l’administration en 1876. « Monté » à Paris, il se consacra au téléphone. 乍De 1878 à 1884, il déposa plus de cinquante brevets relatifs à ce moyen de communication, dont celui du théâtrophone qui permettait aux abonnés de suivre chez eux des pièces jouées dans des théâtres équipés pour la retransmission. Dans le même temps, il réalisa le premier réseau téléphonique urbain de Paris. Ces diverses activités lui permirent de faire fortune et il se lança dans la création d’un engin volant qu’il devait baptiser ”avion” dans le premier brevet d’invention déposé le 19 avril 1890. Les formes avaient été copiées sur celles d’une chauve-souris, les ailes, étaient repliables, le moteur propulseur avait une puissance de 20 chevaux. Clément Ader, persuadé que ses travaux étaient vitaux pour la défense nationale, s’employa à les exécuter dans le plus grand secret. C’est donc en toute discrétion qu’il effectua sa première expérience dans le parc du château d’Armainvilliers, mis à sa disposition par sa propriétaire, Mme Pereire. Ainsi, le 9 octobre 1890, l’Eole décolla de terre, avec sa seule puissance motrice et parcourut 50 mètres à 20 centimètres du sol. Cet événement, constaté par témoins, marquait assurément l’aube d’une ère nouvelle. Clément Ader devint ainsi l’un des « pères de l’aviation ». Ce fut lui, aussi, qui se rendit compte de l’importance de l’aviation dans le futur : « Qui sera maître de l’air sera maître de l’Univers », proclamait-il. w La Bataille de la Marne – 乍Bataille de l’Ourcq. Du 22 au 24 août 1914, la tentative d’offensive de Joffre, lors de la bataille de Charleroi, pour refouler les Allemands au-delà de leurs frontières a échoué. Le 25, il prescrit la retraite générale, attendant le moment propice pour contre-attaquer. Le 27 août, la 5e Armée est constituée et, le 1er septembre, elle occupe une ligne allant de Bresles, près de Beauvais, à Verberie, au nord-est de Creil. Mais les Allemands avancent vers Paris et prennent possession de Senlis le lendemain après de durs combats. 乍Le 3, la 4e Armée continue son mouvement de retraite sous une chaleur accablante et occupe une ligne Iverny – Dammartin-en-Goële – Le Mesnil-Aubry. Dans la journée, Gallieni fait afficher la célèbre proclamation : « J’ai reçu le mandat de défendre Paris contre l’envahisseur. Ce mandat, je le remplirai jusqu’au bout ». La situation est dramatique : Paris va-t-il tomber ? Mais le Haut-Commandement ennemi va lui donner sa chance, car les Allemands s’arrêtent, indécis. Cette hésitation va sauver Paris. Joffre décide d’engager la bataille le 6. Il demande alors à Gallieni de déployer la VIe Armée le 5, face à l’ennemi, en direction du nord-est, alors que, dans le même temps, les troupes de Von Kluck tentent de franchir la Marne vers le sud. Tout se déclenche à l’improviste. De Monthyon est tiré le premier coup de canon de l’attaque allemande. 乍Le front s’embrase. La bataille de l’Ourcq commence. À 17h, la 55e division est à Villeroy et tente de conquérir Monthyon. L’artillerie allemande est écrasée et ne tire plus que de rares coups. Devant l’héroïque résistance française, les Allemands se replient. Le 6 au matin, les Français pénètrent dans Monthyon et découvrent nombre de cadavres, de blessés, de matériel abandonné par l’ennemi, témoins de l’acharnement des combats. Le 7, la 7e division arrive à Paris : il est impératif qu’elle ait rejoint le front dans la nuit, pour renforcer les lignes. Et c’est le célèbre épisode des « taxis de la Marne ». La lutte se poursuivra jusqu’au 13 et les Allemands seront refoulés. Paris et la France sont sauvés. Du 10 au 13 septembre l’armée anglaise et la 6e Armée française talonnent l’armée allemande en retraite jusqu’au moment où celle-ci s’arrête et fait front sur des positions organisées à l’avance. La bataille de la Marne vient d’être gagnée. w La mort d乍 e Charles Péguy. Le samedi 5 septembre, à 12h30, les canons de 77 mm allemands bombardent les lignes françaises. La bataille de l’Ourcq est engagée. Vers 17h, la 19e compagnie du 276e régiment est positionnée en face de Villeroy, celle du capitaine Guérin et des lieutenants Péguy et de la Cornillière. Ce dernier commande le feu, debout sous les tirs ennemis, sa lorgnette explorant les lignes ennemies. Alors qu’il s’écrie : « À 500 mètres, feu à vo… », une balle lui coupe la parole et le couche à terre. Pendant ce temps, Charles Péguy se dresse toujours face aux tirs ennemis et exhorte les troupes à tirer. Sa voix rageuse s’écrie : « Tirez, tirez ! ». Admirable, insouciant des projectiles. Péguy reste debout, malgré l’avis de ses soldats. Au même moment, une balle lui brise le front. Il tombe, tout d’un bloc, sur le côté et murmure une ultime prière : « Ah, mon Dieu, mes enfants… ». Le créateur des « Cahiers de la quinzaine », l’auteur du « Mystère de la charité de Jeanne d’Arc » vient de tomber au champ d’honneur. 24 HISTOIRE - De la révolution au XXIe siècle w Les taxis de la Marne. Les fameux taxis de la Marne font partie de notre imaginaire, une histoire devenue légende. Devant la menace d’encerclement de l’armée de Maunoury, moment crucial car la route vers Paris s’en serait trouvée ouverte, l’état-major français va faire acheminer vers le front, les 7 et 8 septembre, la 7e division arrivée dans la capitale. Sur les 12 000 chauffeurs parisiens, 7 000 sont réquisitionnés. L’épisode glorieux va avoir lieu dans la nuit du 7 au 8, pour acheminer, de Gagny vers le front, des éléments du 103e Régiment de la 7e Division et des combattants venus de Paris, soit quelque deux mille quatre cents hommes. Le départ se fait dans l’allégresse, les nouvelles en provenance du front sont bonnes. En revanche, le voyage s’effectuera dans les pires conditions. Dans la nuit noire et à cause du nombre élevé des véhicules, embouteillages et accidents se multiplieront et, à l’arrivée, il faudra quelques heures pour remettre les unités sur pied avant la grade bataille de la journée à venir. Effectivement, six divisions allemandes feront face à trois divisions françaises qui ne cèderont pas. La bataille sera terrible mais le 10 au matin, les Français trouveront le champ de bataille vide côté allemand. Devant une telle résistance héroïque, face à une situation qui tendait à se dégrader, également par mauvais jugement, un repli fut ordonné par l’état-major allemand. De nombreux chauffeurs regagnèrent Paris dans un triste état, le visage et les vêtements enveloppés par une couche grise épaisse. Ils racontèrent les balles sifflant autour d’eux et furent considérés comme des héros. Pour leur belle action, ils se virent gratifiés, en tout et pour tout, de 27 % du tarif au compteur… w La révolution téléphonique. Les années folles virent arriver à Sainte-Assise l’implantation du premier centre radio-électrique mis en place par les P.T.T et se destine aux liaisons intercontinentales. Ce poste radioélectrique est le plus puissant du monde. Avec ses postes, il peut recevoir et émettre dans le monde entier. w Les blessures de la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu’en 1939 éclate le second conflit mondial, à nouveau la Seine-et-Marne devient un passage stratégique pour les camps ennemis. À proximité de Paris, la Marne est par conséquent un des premiers départements occupés. C’est aussi un lieu actif de résistance : on y fait sauter les rails, on y sabote les écluses empruntées par les allemands. On y commémore encore la mémoire d’Angèle Mercier, cette originaire de Coulommiers morte torturée à Auschwitz ; ou encore Edmond Trembleau, résistant paysan ouvrier décédé en 1971. malgré la libération de la Seine-etMarne par le général américain Patton, le 23 août 1944, la Marne n’en a pas finit avec ses démons. Parmi ses heures sombres, outre les 1200 déportations durant la guerre, on notera le massacre de Chelles le 25 août 1944 : en représailles des attaques menées par les F.F.I, les troupes allemandes raflent sans distinction une trentaine d’otages dans le quartier du parc de la mairie, tuant 14 personnes, membres des F.F.I pour quelques-uns, habitants du quartier, travailleurs immigrés ou de passage dans la ville. La Marne honore encore son histoire et ses morts à travers diverses commémorations, notamment à Chelles où un nouvel hommage aux victimes a été rendu en 2008. w L’après-guerre : ubanisation et modernisation. L’accroissement de l’agglomération parisienne joue un rôle important dans le développement de la Seineet-Marne. En 1959, les premières Zone d’Urbanisation Prioritaire apparaissent : le quartier de Surville à Montereau, de l’Almont à Melun ou celui de la Plaine du Lys à Dammarie-lès-Lys. À Meaux notamment, des grands noms de l’urbanisme moderne, Jean Ginsberg et Marcel Lods, signent les plans du quartier de la Pierre Collin pour le premier, celui de Beauval pour le second. Dans les années 60 et sous l’impulsion du Général de Gaulle on repense le concept de «ville nouvelle» afin de constituer de véritables pôles de développement autonomes avec une capacité d’accueil suffisante pour assurer un équilibre entre l’habitat, l’emploi et les zones de loisirs. w L’ascension économique et démographique. Le début des années 70 marque l’apparition de deux nouvelles villes prometteuses : Marne-la-Vallée et Sénart. Mais leur véritable essor ne commence que dans les années 1980. Entre-temps, la population progresse, le visage du département change au grès des implantations d’industries et d’entreprises dans divers secteurs. L’inauguration de Disneyland©Paris en 1992 est un tournant dans l’économie de la Seineet-Marne. Le géant américain crée du rêve et surtout des emplois, entraînant constructions hôtelières, extension de la ligne RER A, élaboration d’une nouvelle gare, puis plus tard, celle de gros centres commerciaux attractifs comme le Val d’Europe. Entre 1968 et la fin des années 90, la démographie de la Seine-et-Marne a doublée, passant de 600 000 habitants à plus d’un million deux. De nos jours w Un département attractif en constante évolution. En 2002, l’inauguration du Carré Sénart conçu par l’architecte Jean-Paul Viguier, marque à nouveau les esprits : 65 000 m2 de commerces, le tout dans un bâtiment à développement durable, bien en avance sur son temps. Depuis, la Seine-et-Marne entretient soigneusement ses atouts économiques et touristiques. En 2005, on ouvre le Musée-jardin Bourdelle, en 2007, on rouvre le château fort de Blandy-les-Tours entièrement restauré. Preuve de son accroissement constant et de son attractivité, le boom des programmes immobiliers neufs normés par le label Ecohabitat ; tandis que novembre 2012 a vu se créer la toute première pépinière d’entreprises à Val d’Europe. Consciente des enjeux socio-économiques et environnementaux à venir, attentive à préserver son riche patrimoine, la Seine-et-Marne est entrée pleinement dans le XXIe siècle, réussissant le pari audacieux d’être en accord avec son époque. Le département vit dans l’air du temps. Le plus grand temple bouddhiste d’Europe y a par exemple vu le jour en 2012. Patrimoine culturel - PATRIMOINE ET TRADITIONS 25 Patrimoine et traditions Patrimoine culturel Peinture Peintres et sculpteurs du département w Armand CASSAGNE - 1823 Melun-1907 Armand Cassagne était l’un des nombreux peintres sur le motif de l’école de Barbizon. Il allait travailler dans la forêt de Fontainebleau muni de son chevalet et s’installait en pleine nature pour peindre. En 1904, il fait don à la ville de Melun de ses collections qui sont aujourd’hui, en grande partie, visibles au Musée municipal. w Valentin de BOULOGNE dit Le Valentin – Coulommiers le 3 janvier 1591-Rome en 1632 Enfant d’une famille de maîtres verriers, devenu un peintre portraitiste célèbre, il s’inscrit dans la lignée du Caravage pour certaines scènes nocturnes à éclairage artificiel peintes grâce à la technique du clair-obscur. Nombre de ses œuvres furent appréciées de Louis XIV, qui en décora sa chambre, et de Mazarin. On peut admirer ses tableaux au Louvre, à Versailles et dans d’autres musées à l’étranger. Parmi les plus connus, Le Jugement de Salomon, Le Couronnement d’épines, L’Innocence de Suzanne reconnue, Le Christ et la femme adultère, Judith et Holopherne. Arrivé à Rome en 1611, il s’attachera à peindre les scènes de la vie quotidienne romaine. Une plaque est apposée sur la façade de sa maison natale au 15, rue du Palais-deJustice à Coulommiers. w Henri CHAPU – 1833 Le Mée-sur-Seine-1891 à Paris Originaire du Mée-sur-Seine, fils d’un cocher qui le destinait à une carrière de tapissier, il suit une école de dessin avant d’entrer à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1850 et devient l’élève de James Pradier, FrançoisJoseph Duret et Léon Cogniet. 乍Il tient une place importante dans la sculpture du XIXe siècle. Après avoir remporté le Grand Prix de Rome en 1855, séjourné six ans à l’Académie de France, il participe à la décoration de plusieurs monuments. Le théâtre de l’Opéra – La Cantate – ou encore le magasin du Printemps en sont quelques exemples. Parmi ses réalisations, on peut découvrir à Melun, dans le square qui porte son nom, la statue de Jeanne d’Arc qu’il réalisa en 1870, au musée d’Orsay, Mercure inventant le caducée et, dans la chapelle royale de Dreux, le gisant de la duchesse d’Orléans. Un musée lui est consacré dans son village natal, où l’on peut admirer ses productions : dessins, terres cuites, marbres et bronzes. DÉCOUVERTE w École de Barbizon. Ce nom est apparu seulement à la fin du XIXe siècle, quelque soixante-dix ans après le début de son aventure. Elle est bien antérieure au mouvement des impressionnistes qui prendra son envol dès 1875 mais elle lui aura ouvert la voie. Dès 1820, il y eut, tout d’abord, les précurseurs, plusieurs peintres paysagistes et animaliers qui, déçus par l’enseignement de l’école des Beaux-Arts, décidèrent d’aller au contact de la nature, saisir ses mouvements et ses couleurs au moment présent. I乍 l était, pour eux, primordial de reproduire, sur la toile, toutes les émotions et sensations ressenties face à un coin de verdure. Une manière de bousculer l’ordre établi par l’enseignement académique, soucieux de faire respecter des règles établies au XVIIe siècle. Ils choisirent Barbizon, petit hameau isolé au pied du grand massif forestier. Il y avait là Jean-Baptiste Camille Corot, Théodore Caruelle d’Aligny et Paul Huet. Bien d’autres suivirent, ayant pour noms Narcisse Diaz de la Peña, Honoré Daumier, Jean-François Millet, Théodore Rousseau, Olivier de Penne, le suisse David Sutter, Antoine Barye… w Le Groupe de Lagny, l乍 es néo-impressionnistes. À l’origine, Léo Gausson, Latignacien porté vers la peinture néo-impressionniste divisionniste ou pointilliste. De 1885 à 1900, il va être au centre d’un rassemblement d’artistes engagé aussi vers ce mouvement, les Emile Cavallo Péduzzi, Maximilien Luce, Camille et Lucien Pissarro, Paul Signac, Charles Angrand, Louis Hayet, Georges Seurat qui seront les véritables pionniers du pointillisme, art consistant à peindre par petites touches à partir de couleurs primaires. Leur travail d’équipe, par l’échange d’idées, va aboutir à des créations relatives aux thèmes locaux : bords de Marne, vie rurale, monde du travail, paysages briards… I乍 ls finiront par se disperser à cause de la mort brutale de Georges Seurat à l’âge de 31 ans et Léo Gausson, incompris, renoncera à son art dans les premières années du XXe siècle. w École de Fontainebleau. Il y a en fait deux écoles marquées par l’influence italienne. La première, interprétation mesurée du maniérisme, débute avec François Ier et les peintres ramenés d’Italie, le Rosso, le Primatice, Niccolo dell’Abate. La seconde s’épanouit sous le règne d’Henri IV par les tableaux des Ambroise Bosschaert, Antoine Caron, Toussaint Dubreuil, Martin Fréminet, François Quesnel, Quentin Varin… Le maniérisme, mouvement artistique de réaction face aux conventions de la Haute Renaissance, durera de 1520 à 1580. Écrivains du département w Alain PEYREFITTE – 26 août 1925 à Najac27 novembre 1999 à Paris Fils d’instituteurs, il reçoit une double formation. Tout d’abord universitaire en devenant élève à l’école normale supérieure, puis chargé de recherches au CNRS en anthropologie, enfin docteur d’État ès Lettres et Sciences humaines, ensuite administrative – école nationale d’administration. À sa sortie de l’ENA, il se dirige vers la diplomatie qu’il exercera pendant quinze ans, notamment en République fédérale allemande, en Pologne et au Quai d’Orsay. En 1975, il est nommé ministre plénipotentiaire. 乍Il occupe, entre-temps, des responsabilités d’élu. En qualité de député en Seineet-Marne, il est élu et réélu depuis 1958 – avènement de la Ve République et du général de Gaulle comme chef d’Etat – jusqu’en 1993. Il devient maire de Provins en 1965, poste qu’il occupera pendant trentedeux ans, jusqu’en mars 1997. En septembre 1995, il est élu sénateur de Seine-et-Marne et premier vice-président du conseil général de 1982 à 1988. Sa carrière littéraire : dès 1949, son premier essai, Le Mythe de Pénélope, lui vaudra d’être couronné par l’Académie française. Son œuvre d’écrivain se compose essentiellement d’essais dont le plus connu, Quand la Chine s’éveillera… le Monde tremblera (1973), ponctué et suivi de dix-huit séjours dans ce pays, se révèle, aujourd’hui, dans toute sa justesse et met en exergue son excellente vision du futur. Il a collaboré à de nombreux journaux et revues et devient, en 1983, président du Comité éditorial du Figaro. Elu à l’Académie française, le 10 février 1977, il occupera le fauteuil de Paul Morand – 11e fauteuil. Le 1er juin 1987 verra son entrée à l’Académie des sciences morales et politiques dans la section d’Histoire. Il est décédé à Paris le 27 novembre 1999. 乍Il était chevalier de la Légion d’honneur, commandeur des Palmes académiques, commandeur des Arts et des Lettres, grand-croix ou grand officier de divers ordres étrangers. w Jacques AMYOT – 1513-1593 Figure historique de Melun, cet humaniste d’origine humble devient professeur à l’université de Bourges, grâce au soutien de Marguerite de Navarre, sœur de François Ier. Il concrétise son rêve en partant à Rome consulter les manuscrits du Vatican. A son retour, Michel de l’Hospital le recommande à Henri II qui le nomme précepteur de ses deux fils, Charles IX et Henri III. En 1560, Jacques Amyot devient grand aumônier de France et, en 1570, évêque d’Auxerre. De la cité, il fera un important centre de l’Humanisme. Ses œuvres principales restent des traductions d’auteurs grecs : Les Amours de Théagène et de Chariclée d’Héliodore, Daphnis et Chloé de Longus. Mais il s’affirma surtout grâce à ses traductions de Plutarque : Les Vies des hommes illustres et Les Œuvres morales, qui lui assurèrent un immense succès et furent reconnus par Montaigne, La Bruyère, Racine et, deux siècles plus tard, par un certain Jean-Jacques Rousseau. w Edouard BLED (1899-1996) Le père de l’orthographe et de la grammaire a longtemps vécu en Seine-et-Marne et a donné ses premiers cours de lettres à Mouroux, près de Coulommiers. Il devint instituteur en 1926 puis directeur d’école. C’est à Paris qu’il rencontre Odette Berny en 1930, avec qui il se mariera. 乍Le couple se met à rédiger un petit manuel de leçons et d’exercices utilisant le principe de « textes à trous », qui deviendra le fameux Bled. Publié par Hachette en 1946, cet incontournable de la langue française a été vendu près de 20 millions de fois et de constantes rééditions sont faites. Aujourd’hui, le Bled tient la 2e place après le Bescherelle. Officier de la Légion d’honneur, de l’ordre du Mérite, des Arts et Lettres, des Palmes académiques, Edouard Bled prit sa retraite en 1960 et s’est éteint en décembre 1996 à l’âge de 97 ans. w Jules GRENIER – 1844-1888 Natif de Villiers-sur-Morin, cet écrivain a fait grandement connaître son pays dans un livre intitulé La Brie d’autrefois, mœurs et coutumes des bords du Grand Morin paru en 1883. Il y conte le passé de sa région natale, les croyances qui y étaient attachées mais il souhaitait surtout conserver par l’écrit ce formidable patrimoine humain. Il fut le premier à accueillir à Villiers-sur-Morin tous ces peintres – Amédée Servin en tête – qui allaient fonder un deuxième Barbizon. w George SAND – 1804-1876 Amantine Aurore Lucile Dupin, qui se faisait appeler George Sand, est née de l’union de Maurice Dupin et de Sophie Victoire Delaborde. Elle est l’arrièrepetite-fille du maréchal de Saxe. En 1822, elle vient pour un séjour au Plessis-Picard, près de Melun. C’est là qu’elle rencontra son premier mari, Casimir Dudevant qu’elle épouse le 17 septembre 1822. Plus tard, en femme libre et moderne, elle vit sa grande passion avec Alfred de Musset à Fontainebleau. En 1833, ils y séjournent ensemble dans un hôtel rue de France et se promènent souvent aux gorges de Franchard. Dans son roman La Filleule publié en 1853, l’héroïne Anicée de Saule vit à Fontainebleau. 乍La ville de Fontainebleau reviendra régulièrement dans les écrits de George Sand, témoignant de l’attachement qu’elle y porte. w François CAVANNA – 1923-2014 C’est en 1974 que François Cavanna tombe amoureux de ce petit coin de Brie, à Chaumes-en-Brie, plus précisément au hameau de Forest. Fondateur, en 1960, de Hara Kiri devenu en 1970 Charlie Hebdo, auteur de pamphlets, il est, aujourd’hui, à la tête d’une bibliographie de quelque cinquante-cinq ouvrages parmi lesquels Les Ritals, Les Russkoffs et Bête et méchant ont fortement contribué à le faire mieux connaître. Entre 2000 et 2004, avec Le Hun blond, il se lance dans le haut Moyen Age et signe, à 81 ans, le sixième tome de la saga, avec L’Adieu aux reines. Toujours actif, il publie en 2011 Hara-Kiri. Jusqu’à, l’os ! , best-of du mensuel culte pour qui il officia avec le non moins subversif Professeur Choron. © RACAHOUT – FOTOLIA Le château de Fontainebleau. w Anna GAVALDA – 1970 à BoulogneBillancourt Aujourd’hui installée à Melun, ville préfecture de la Seine-et-Marne, cette femme de lettres est connue au-delà de nos frontières. Elle fut d’abord professeur de français au collège de Voisenon, village limitrophe de Melun, puis devient l’écrivain célèbre que l’on connaît. Elle a publié des recueils de nouvelles comme Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part (1999) ou Nouvelles à chute (2004). Ses romans – La Consolante (2008), Ensemble c’est tout (2004), Je l’aimais (2002) – ont beaucoup de succès et ont même été adaptés au cinéma avec des pointures comme Audrey Tautou et Daniel Auteuil. Ecrivant pour la jeunesse, elle a publié le roman 35 kilos d’espoir en 2012, en même temps que la réédition de son succès L’échappée Belle. w Armand LANOUX – 乍24 octobre 1913 à Paris23 mars 1983 à Champs-sur-Marne Originaire de Chelles, l’écrivain Armand Lanoux est connu pour ses œuvres littéraires majeures comme La Nef des fous, prix du roman populiste 1948, Colporteur, prix Apollinaire 1953, Le Commandant Watrin, prix Interallié 1956, 乍Le rendez-vous de Bruges, 1958, Quand la mère se retire, prix Goncourt 1963. Installé ensuite à Champs-sur-Marne, il est élu à l’Académie Goncourt en février 1969, il en deviendra le secrétaire général en 1971. Son œuvre prolifique, une trentaine d’ouvrages en trente ans se termine en 1983 avec Mme Steinheil. Armand Lanoux meurt le 23 mars 1983 dans sa villa de Champs si joliment nommée Ecoute s’il pleut ! w Philippe BOUVARD – 6 décembre 1929 à Coulommiers Après des débuts prometteurs au Figaro en qualité de garçon de courses, Philippe Bouvard a parcouru avec succès tous les médias. Ce fut, tout d’abord, la presse écrite, au Figaro où il dirige la page parisienne dès 1962, à l’Express, à France-Soir –, puis la radio, à Radio-Luxembourg, aujourd’hui RTL comme rédacteur en chef en 1968, enfin le petit écran, sur Antenne 2, aujourd’hui France 2, et TF1 où son émission, Le Petit Théâtre de Bouvard, en 1982, se révèle une pépinière de nouveaux talents. Nombreux sont les comiques à être passés par le Petit Théâtre et qui doivent, en partie, à Philippe Bouvard, leur succès actuel. Son autre émission fétiche, Les Grosses Têtes, sur RTL, reste la plus écoutée de la radio. En 2000, la décision de l’évincer, prise par la nouvelle direction de la station, a provoqué de grands remous au sein de son fidèle public. Son retour, huit mois après, a été salué comme il se doit par ses auditeurs les plus assidus. A bientôt 85 ans, il devrait toutefois bientôt quitter ses fonctions après presque 40 ans au service de l’émission. Auteur de nombreux livres : ‘Ma vie d’avant, ma vie d’après’ en 2011 où il imagine sa disparition, Un amour impossible – 2006, Mille et une pensées – 2005, Auto-psy d’un bon vivant – 2005, Journal 1997-2000 – 2000, Joueurs, mes frères – 1999, Une pâle ordure – 1998, La Grinchieuse – 1996, Du vinaigre sur les huiles – 1978, La Cuisse de Jupiter – 1976, Un oursin dans le caviar – 1974 –, il a également écrit pour le théâtre et pour les chansonniers dont certains sont devenus sociétaires à part entière des Grosses Têtes. 28 PATRIMOINE ET TRADITIONS - Patrimoine architectural Acteurs et comédiens du département w Jean-Claude BRIALY – 30 mars 1933-30 mai 2007 Fils de colonel, né à Aumale – Algérie –, une enfance à la caserne, des études au prytanée militaire de La Flèche, c’est à Strasbourg qu’il prépare son baccalauréat. En parallèle, des débuts prometteurs aux cours d’art dramatique et un 1er prix de comédie, il n’en fallait pas plus pour qu’à la fin de son service militaire et contre l’avis de sa famille, il monte à Paris. À son palmarès, quelque 110 films comme acteur et réalisateur, une quinzaine de pièces de théâtre, plus de trente dramatiques ou émissions pour la télévision comme comédien ou réalisateur. Jean-Claude Brialy était devenu seine-et-marnais et se partageait entre son appartement de l’île Saint-Louis et son château de Monthyon, à côté de Meaux, qu’il a cédé à la Ville. Tout en continuant ses multiples activités artistiques… Son dernier rôle à la télévision fut pour Monsieur Max, et il a tourné en 2007 dans le film Les Sapins bleus de Romuald Beugnon. w Daniel CECCALDI – 25 juillet 1927 à Meaux-27 mars 2003 à Neuilly-sur-Seine Le comédien de théâtre, de cinéma et de télévision avait sa résidence secondaire à Crécy-la-Chapelle où avait vécu sa famille du côté maternel. 乍Des études de droit à la Sorbonne réussies et ses parents – père corse, mère briarde – voient en lui un futur avocat. Pourtant, à l’âge de 17 ans, il joue l’Alceste du Misanthrope et, une fois ses études achevées, c’est finalement vers le théâtre qu’il se dirige. Il prend des cours à l’école du Vieux-Colombier, auprès de Tania Balachova et de Henri Rollan et s’affirme rapidement dans de nombreuses pièces couronnées de succès : Lucienne et le boucher, Adorable Julia, L’Idiote et La Bonne Soupe. Il embrasse la carrière d’acteur en 1948 dans Le Diable boîteux de Sacha Guitry. Dès lors, il apparaîtra dans 107 films et tournera avec les plus grands réalisateurs. Son dernier film, Le Vélo de Ghislain Lambert du réalisateur Philippe Harel, dans lequel il jouait le rôle d’un directeur sportif aux côtés de Benoît Poelvoorde, José Garcia et Antoine de Caunes, était sorti en octobre 2001 et avait obtenu, la même année, le prix du meilleur scénario au festival de San Sebastian. w Véronique GENEST – 乍Née à Meaux en juin 1956 Comédienne, elle est la célèbre interprète de la femme commissaire Julie Lescaut. Elle a démarré sa carrière dans les années quatre-vingts. En dehors de la série Julie Lescaut, elle a joué au cinéma dans On peut toujours rêver de Pierre Richard en 1991 ou dans des séries pour la télévision comme Un transat pour huit de Pierre Joassin en 2005 et bien d’autres. Mais si il y avait qu’une seule chose à retenir parmi les qualités de Véronique Genest ça serait sa bonne humeur communicative. w Le comédien Gérard HERNANDEZ et Mado MAURIN, la mère du regretté Patrick Dewaere, chanteuse d’opérette et comédienne au théâtre et au cinéma, ont choisi, chacun, un petit village des environs de Lagny-sur-Marne. Patrimoine architectural Châteaux Villes et villages Pendant la préhistoire, la Seine-et-Marne a été occupée par de nombreuses peuplades et les fouilles archéologiques ont dévoilé des vestiges non négligeables. Les sites de La Bauve à Meaux, de Pincevent et de Chelles sont particulièrement riches en objets du paléolithique et du néolithique. Quant à Provins, l’ancienne cité médiévale a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2001. Sous la protection des comtes de Champagne au XIe siècle, cette ville figura parmi les trois plus puissantes de France. On peut encore se perdre dans ses ruelles et y admirer les vestiges de son âge d’or précieusement conservés. Meaux est également un témoignage brillant du XIIe siècle avec sa Cathédrale et son Palais épiscopal ou la forteresse du Vieux-Chapitre. Sur les bords du Loing, Nemours possède un riche patrimoine historique avec son musée de la préhistoire et sa cité médiévale. Moretsur-Loing conserve aussi son village moyenâgeux avec ses ruelles et ses portes fortifiées pleines de charme. Près de Nangis, le site gallo-romain de Châteaubleau a livré les vestiges d’un important sanctuaire cultuel. Le territoire seine-et-marnais a fait partie de la Champagne jusqu’à la fin du XIIIe siècle. w Château de Vaux-le-Vicomte. Édifice incontournable de la Seine-et-Marne imaginé par Nicolas Fouquet, l’ambitieux surintendant des Finances sous Louis XIV, Vaux-le-Vicomte est une merveille à l’état pur, bien loin des fastes de Versailles dont on dit que le roi emprunta beaucoup à Vaux pour ériger ce haut lieu de pouvoir… Située dans un écrin de verdure, la bâtisse est l’œuvre de l’architecte Le Vau, les peintures de Lebrun et ses jardins dessinés comme il se doit par Le Nôtre. Pas moins de 15 ans furent nécessaires à sa construction. Jeux d’eaux, parterre de buis, perspectives ingénieuses, Vaux-le-Vicomte fut le théâtre de fêtes somptueuses, dont celle du 17 août 1661 qui fit la gloire de Nicolas Fouquet recevant le roi. Hélas, jaloux de tant de fastes et flairant derrière cette démesure un rival dangereux, Louis XIV fit accuser Fouquet de malversations financières, et ordonna son arrestation le soir même. « Le 17 août à 6 heures du soir, Fouquet était le roi de France : à 2 heures du matin, il n’était plus rien », dira plus tard Voltaire. Entre les mains de la famille De Voguë, héritiers du château, et ouvert au public depuis 1968, Vaux-le-Vicomte est un témoignage éblouissant du Grand Siècle. Patrimoine architectural - PATRIMOINE ET TRADITIONS Architecture religieuse Le département renferme de nombreuses abbayes, églises et monastères. w Cité épiscopale de Meaux. Commencés à la fin du XIIe siècle pour s’achever près de trois cents ans plus tard, les travaux de cet ensemble, « Petit Vatican » l’ont dénommé certains, ont fait appel à différentes phases du gothique, du classique au flamboyant. La cité épiscopale a compté jusqu’à trois cents prêtres et la ville sept paroisse et huit abbayes et couvents. La façade sud de la cathédrale est un chef-d’œuvre architectural, véritablement enchevêtrement de piliers, arcs-boutants, contreforts, surmontés de petits clochetons ciselés. Quant à l’intérieur, la pureté des lignes et la hauteur des piliers donnent une impression de vertige ascensionnel. w Abbaye Notre-Dame-de-Jouarre. Fondée au VIIe siècle, elle héberge toujours une communauté de religieuses bénédictines. Elle comporte une tour du XIIe siècle et, surtout, deux superbes cryptes mérovingiennes, Saint-Paul du VIIe siècle et Saint-Ebrégésile du VIIIe siècle, parmi les plus anciennes d’Europe occidentale. w Abbaye royale Notre-Dame-de-Cercanceaux. Édifiée en 1181 grâce à Philippe Auguste et les moines de l’ordre de Cîteaux, cette abbaye cistercienne située sur la commune de Souppes-sur-Loing a conservé quelques vestiges malgré les pillages successifs. Notamment la grange aux dîmes, le bâtiment des moines, l’oratoire et le logis de l’abbé, sans oublier un pressoir, un vivier, le parc et les jardins. w Abbaye royale de Dammarie-lès-Lys. L’ancienne abbaye royale Notre-Dame-du-Lys, construite de 1244 à 1253, à l’initiative de Blanche de Castille, dans la plaine du Lys près de Melun, réservée aux dames de haute lignée, est un joyau de l’art gothique et considérée comme l’un des plus beaux ensembles cisterciens d’Île-de-France. Vendue à la Révolution comme bien national, il en reste quelques ruines, une partie du chœur, l’abside carrée, certaines parties du transept et l’escalier permettant d’accéder au clocher. w Collégiale Saint-Martin-de-Champeaux. Fondée au XIIe siècle par le théologien Guillaume de Champeaux, elle devint un centre spirituel de l’Europe médiévale. Au rang des plus beaux fleurons d’art gothique de la région, elle est couverte de voûtes sexpartites. Les arcs retombent sur des colonnes massives et les arcs intermédiaires sur deux colonnettes accouplées, une alternance élégante rarement observée en art gothique. L’ensemble des stalles du chœur, en bois sculpté, surprend par des détails cocasses. w Église Saint-Martin-de-Doue. La butte de Doue est un peu la « Colline Inspirée » du département et fut habitée depuis la plus haute Antiquité. Tout en haut, la petite église – certains la comparent, en plus petit, à la cathédrale de Toul –, lieu de pèlerinage, possède une architecture exceptionnelle, notamment un chœur aérien illuminé par de belles verrières. w Église de Saint-Loup-de-Naud. Lieu de pèlerinage des comtes de Champagne en l’honneur des reliques de saint Loup, évêque de Sen, cette église prieurale est un pur chef-d’œuvre de l’art roman. Le chœur et les deux premières travées de la nef avec leurs bas-côtés datent de la fin du XIe siècle, le reste a été achevé vers 1170 à la suite d’une substantielle donation effectuée par Henri le Libéral, comte de Champagne. Son portail rappelant celui de Chartres est une splendeur. On pense que les mêmes artistes avaient travaillé à la réalisation de celui de la capitale beauceronne. w Sanctuaire de Larchant. Longtemps pèlerinage des rois de France, étape du Chemin de Compostelle, il trouve son origine au IVe siècle lorsque saint Mathurin, évangélisateur et thaumaturge né en cet endroit en 288, se rendit à Rome appelé par l’empereur Maximien pour guérir sa fille Théodora devenue folle. Après y être parvenu, il vécut à Rome jusqu’à sa mort et sa dépouille fut ramenée à Larchant où fut construite une petite chapelle pour la recueillir. Devant la dévotion des pèlerins, les seigneurs de Larchant firent construire ce sanctuaire, en 1153, par les architectes de la cathédrale de Paris. En partie détruit, il n’en reste pas moins un témoin de la ferveur populaire et de l’architecture sacrée du XIIe siècle. DÉCOUVERTE w Château de Fontainebleau. Les fastes de la Cour de François Ier se ressentent encore dans cette ancienne demeure royale qui fût habitée pendant huit siècles consécutifs, ce qui est loin d’être habituel. Parmi ses hôtes illustres, outre François Ier, on compte les Capétiens, les Valois, les Bourbons, les Bonaparte ou les ducs d’Orléans. Pas moins de 1 500 pièces constituent ce chef-d’œuvre tentaculaire, véritable synthèse de l’architecture du XIIe au XIXe siècle en France. Construit initialement sur une place forte autour d’un donjon dont on suppose le début des travaux sous Louis VII. Mais c’est sous François Ier que Fontainebleau va prendre toute son ampleur, poussé par un roi bâtisseur voulant faire de ce lieu de pouvoir un somptueux écrin composé de jardins, de galeries et d’appartements luxueux. Les siècles et les souverains se sont succédé dans ce château qui s’est enrichi au fil du temps, synthétisant les influences et les goûts de chaque époque. Sous Napoléon III et jusqu’à la chute de l’empire, Fontainebleau est une résidence royale où le couple impérial aime séjourner, pratiquant la chasse comme jadis le faisaient les rois de France. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 1981, le château de Fontainebleau accueille visiteurs, expositions et tournages de films. w Château de Champs-sur-Marne. Il reste l’un des témoignages, avec Vaux-le-Vicomte, du modèle de construction de ces châteaux de la fin du règne de Louis XIV. Grandes nouveautés pour l’époque, il renferme une salle à manger, des couloirs pour l’accès séparé aux chambres et des escaliers de service. Le château est actuellement fermé. w Château de Ferrières. Témoin des fastes du Second Empire et de la fortune de la famille Rothschild, le château fut construit entre 1855 et 1859 par l’architecte anglais Joseph Paxton, l’auteur du Cristal Palace de Londres, à la demande du baron James de Rothschild. Il se présente sous la forme d’un quadrilatère à deux étages, flanqué aux angles de tours carrées. De style Renaissance italienne telle qu’on la concevait au XIXe siècle, il a bénéficié d’aménagements intérieurs rarissimes pour l’époque : chauffage central, eau courante et cuisines séparées installées dans un bâtiment particulier et reliées aux offices par un petit chemin de fer souterrain. 29 30 PATRIMOINE ET TRADITIONS - Patrimoine architectural Architecture militaire L’architecture militaire médiévale a occupé une place de choix dans le département. Pour se préserver du royaume de France, les puissants comtes de Champagne dont Provins était la capitale, avaient fait construire des forteresses pour briser les velléités guerrières de leur voisin. De son côté, le roi de France faisait de même. L’architecture guerrière moyenâgeuse était très importante, il reste donc quelques châteaux forts, parmi lesquels Blandy-les-Tours près de Melun reste le plus beau. Quant à celui de Brie-Comte-Robert, pillé et dépossédé de ses murailles pour la construction de maisons, il fait l’objet d’un projet de reconstruction et des fouilles archéologiques révèlent peu à peu la richesse des bâtiments intérieurs. w Château de Blandy-les-Tours. Édifié en plein Moyen Âge, vers les XIe et XIIe siècles, reconstruit de 1371 à 1388 par les vicomtes de Melun, il est l’un des derniers témoins de l’architecture militaire du XIVe siècle préservés en Île-de-France. Il comportait une tour à chacun de ses cinq angles. Le donjon, de douze mètres de circonférence intérieure, s’élève à trente-cinq mètres. Du fait de son acquisition, en 1992, par le conseil général, il a fait l’objet, depuis, de grandes restaurations, notamment au niveau des courtines, des tours et des toitures qui ont mis en valeur ce majestueux château fort, l’une des dernières forteresses conservées aux portes de Paris. 乍Le château est à nouveau ouvert aux visiteurs. De nouveaux espaces sont accessibles dans les tours et l’on peut désormais faire le tour complet du chemin de ronde. Il offre une superbe vue sur les alentours et la forteresse. w Château de Brie-Comte-Robert. Construit à la fin du XIIe siècle par le comte Robert Ier de Dreux, cinquième frère du roi Louis VII, véritable forteresse avec donjon intégré, caractéristique de l’architecture médiévale du XIIIe siècle, il est le seul en Île-de-France à présenter un plan carré flanqué de six tours rondes et de deux carrées entouré de douves. Objet de fouilles, il livre régulièrement ses trésors et alimente une exposition évolutive au fil des trouvailles. w Cité médiévale de Château-Landon. En Gâtinais, perchée sur un promontoire rocheux, l’ancienne cité médiévale, berceau des Plantagenêts, a conservé ses remparts, son château fort quelques vestiges. Quant à l’abbaye Saint-Séverin qui faisait partie des fortifications de la ville, elle reste un exemple d’architecture religieuse défensive. L乍 es murailles de la cité supportant les chemins de ronde mesurent deux mètres d’épaisseur. Dans la ville forte, les ruelles étroites rappellent le souvenir des hommes en armes. w Commanderie des Templiers de Coulommiers. Dominant la ville depuis plus de 800 ans, édifiée aux XIIIe et XVe siècles, la commanderie et ses bâtiments – logis du commandeur et sa belle tour octogonale, chapelle à fresque, salle du chapitre, grange et cave –, sont une des plus complètes d’Île-de-France. Sa construction a démarré vers 1172 grâce aux terres offertes aux Templiers par Thibaut II de Champagne et aux dons des fidèles. Propriété des hospitaliers après la guerre de Cent Ans, elle devient, au XIXe siècle une ferme agricole et est sauvée de la destruction, en 1968, par une association locale qui accepte de la restaurer. w Melun la Capétienne. Capitale du royaume des Capétiens, Melun fut cité royale jusqu’au XVIe siècle. À la pointe aval de l’île Saint-Etienne, s’élevait le château royal bâti à la fin du XIe siècle et remanié les siècles suivants jusqu’à sa destruction ordonnée par Louis XII en 1615. Malgré cela, un parcours historique mis en place par la municipalité permet de découvrir vingt-sept monuments, illustration de la vie de la cité au fil des siècles. Symbole religieux de Melun, la collégiale romane Notre-Dame, du XIe siècle, remaniée aux XIIe et XVIe siècles, abrite le célèbre Diptyque de Melun, œuvre de Jean Fouquet, plus grand peintre français du XVe siècle. w Cité médiévale de Moret-sur-Loing. Ancienne ville fortifiée sur la route de Paris, elle devient, au XVIIe siècle, la destination favorite de la cour. De son prestigieux passé, elle a gardé quelque 1 400 mètres de murailles, son vieux pont et, à chaque extrémité de la Grande-Rue, deux magnifiques portes – porte de Bourgogne et porte de Samois – parmi les trois que comptaient la cité. w Cité médiévale de Nemours. Elle s’édifie à partir du XIIe siècle, tout d’abord le château féodal puis l’église Saint-Jean-Baptiste. Rattachée au royaume de France, elle occupait un rôle militaire stratégique entre Gâtinais et Champagne. Construite vers 1160, la citadelle dominant le Loing comporte un corps de logis long de dix-neuf mètres, couronné de quatre tourelles circulaires coiffées de toits en poivrière. Redoutable bastion, l’accès au donjon se faisait à la hauteur du premier étage. Une courtine, passage couvert, reliait le château fort à la tour carrée le dominant. w Cité médiévale de Provins, Patrimoine de l’Humanité. L’ancienne capitale des comtes de Champagne, la « Carcassonne du Nord », a commencé à être construite à partir du Xe siècle avec le Châtel v Ville haute – sur un promontoire dominant le plateau briard. Elle a conservé ses remparts – pentagone au périmètre de 1 200 mètres – ponctués de vingt-deux tours rondes et carrées dont la fameuse tour aux machines de guerre située à l’angle ouest de la forteresse, ses fossés larges d’une trentaine de mètres et profonds à l’origine de dix, sa porte royale Saint-Jean du XIVe siècle. Provins renferme cinquantedeux monuments miroirs de l’histoire de la ville. w Donjon du Houssoy. Situé à Crouy-sur-Ourcq, au confluent de l’Ourcq et du Clignon, ce donjon comportant sept niveaux est le vestige d’une imposante forteresse du XVe siècle. w Fief des Epoisses à Bombon. À lui seul, cet endroit est un modèle du genre en matière d’architecture des fermes médiévales fortifiées de la Brie, calquée sur le principe des châteaux forts : tours, douves en eau, salle de garde munie de meurtrières. Construite au XIIIe siècle, cette forteresse permettait ainsi d’accomplir les fonctions traditionnelles d’une ferme. La ferme conserve un pigeonnier servant, jadis, de tour de guet et reconverti en pondoir pour les pigeons. Aujourd’hui propriété privée, le Fief des Epoisses ne peut s’admirer que de l’extérieur. Produits du terroir - LA SEINE-ET-MARNE GOURMANDE Traditions et modes de vie Artisanat La Seine-et-Marne gourmande Spécialités locales La fondue au brie de Meaux Avec un quart de brie et un quart vin blanc sec auxquels on ajoute, au final pour homogénéiser l’ensemble, de la crème fraîche – 4 c. à soupe – et 50 g de beurre, on obtient cette fondue délicieuse à déguster sur des croûtons de pain, après avoir mélangé vin et fromage en chauffant – 20 minutes – sans faire bouillir. Ajoutez quelques morilles pour encore plus de goût ! C’est Xavier Thuret, meilleur ouvrier de France en 2007, qui vous le conseille ! Un régal ! Les galettes briardes Elles sont obtenues après avoir mélangé de la farine, du beurre, du brie de Meaux, des jaunes d’œufs, de la noix de muscade, le tout lié avec de l’eau et aplati au rouleau. Les futures galettes sont découpées dans un rond de verre et mises au four avant de les servir à l’apéritif. Une mise en bouche originale et délicieuse. Les talmouses au brie de Meaux Les talmouses sont de petits gâteaux au brie de Meaux préparés avec des ronds de pâte feuilletée de 6 cm de diamètre dans lesquels on met une préparation à base de lait mélangé à du beurre, chauffé et bouilli quelques instants après y avoir ajouté de la farine. On y incorpore ensuite le brie, de la crème fraîche et des œufs et on répartit l’ensemble sur chaque rond avant de le cuire à four modéré. Produits du terroir Viandes, volailles et gibiers w La poule gâtinaise. Excellente pondeuse en toutes saisons, cette poule, de couleur blanche aux pattes et au bec roses, à la crête rouge vif, possède, également, une chair juteuse et pleine de saveur due à un élevage en liberté. De race exclusivement française, elle descendrait, en ligne directe, de la vieille race gauloise. En qualité de chair, elle est seulement devancée par la Bresse. Délaissée pendant quelques décennies, les consommateurs redécouvrent ses qualités et les éleveurs développent à nouveau le cheptel. Retrouvez le sommaire en début de guide DÉCOUVERTE w L’ébénisterie. Elle est à l’origine de la réalisation des buffets briards, réputés dans toute l’Île-de-France, et dont un grand centre était implanté à Beton-Bazoches. w La faïence de Montereau. À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, des faïenciers vont venir s’installer au confluent de la Seine et de l’Yonne. Ils y resteront jusqu’à la fermeture de la « Faïencerie de Montereau » en 1955 et sont à l’origine des productions, tout d’abord en noir et blanc puis s’orientant vers la polychromie dès 1830, de la « Faïence de Montereau » célèbre dans le monde entier. Un musée consacré à cet art a ouvert ses portes en 1985 expliquant l’évolution des style et les formes durant deux siècles aboutissant à une production éclectique d’une grande richesse artistique. w La vannerie. Rebais et Bellot, au sud de Jouarre, ont, de tous temps, été un grand centre de la culture et de la transformation de l’osier. En amont du Petit Morin, ce sont des zones humides propices à la culture de la plante qui se développa à Rebais vers 1830 et connut un nouvel essor après la guerre de 1870. Matériau essentiel dans la vie quotidienne de nos aïeux, il servait à confectionner des ustensiles utilitaires. Ses longs rameaux permettent la réalisation de paniers, bien sûr, mais également de meubles divers – tables, coffres à jouets, berceaux, guéridons, tables, malles… Aujourd’hui, le métier de vannier est en perdition. À Bellot, une seule entreprise tente de le faire revivre. w Le vitrail. Riche en monuments renfermant de magnifiques vitraux, la Seine-et-Marne accueille plusieurs artistes du vitrail désireux de créer et restaurer églises, châteaux et créations pour particuliers dans cet art millénaire, héritage du temps des cathédrales. 31 Produits du terroir - LA SEINE-ET-MARNE GOURMANDE Fromages, produits laitiers La fabrication du brie Le goût dépend de l’alimentation de la vache produisant le lait dont il est issu. Pour obtenir les bonnes proportions en matière grasse, le lait cru est battu et écrémé. Le pourcentage souhaité de crème est alors réintroduit. Le mélange obtenu est mis au repos après avoir été emprésuré, caillé puis placé en moules circulaires dans un local à 30 °C et au taux d’humidité très élevé. Retourné sur des «pailles sèches», recouvert d’un «paillon», égoutté lentement et salé selon un dosage précis, il est finalement affiné. L’affinage consiste, tout d’abord, à pulvériser du pénicillium sur le fromage pour accélérer le fleurissement de sa croûte tout en le laissant en salle d’affinage à 12 °C pendant au moins quatre semaines en le retournant régulièrement à la main. Primordial, le rôle de l’affineur consiste à déterminer, par l’odorat, la vue, le toucher et le goût, le moment où le fromage est prêt pour la consommation. Le brie de Meaux a obtenu l’AOC le 18 août 1980, celui de Melun en 1987. Le brie est, aujourd’hui, un fromage incontournable, un grand classique des produits laitiers français. DÉCOUVERTE w Le fromage de Brie. Région la plus importante du département, la Brie a donné son nom à un fromage renommé mondialement ou plutôt à plusieurs fromages : les bries – de Meaux AOC, de Melun AOC, de Montereau, de Nangis, de Coulommiers. On situe la naissance des fromages à pâte molle il y a plus de mille ans. Dès 774, Charlemagne, le premier, aurait parlé du brie de Meaux en termes éloquents : « Je viens de découvrir l’un des mets les plus délicieux ». Introduit à la Cour par Philippe Auguste et Robert le Pieux, il fut consacré une première fois sous Louis XV dont l’épouse, Marie Leszczynska, le conseillait pour réaliser les fameuses bouchées à la reine, créées en son honneur par son père, Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine. L’apothéose eut lieu pendant le Congrès de Vienne – 1814-1815 – organisé par le prince de Metternich après la chute de Napoléon. Lors d’un dîner où chaque ministre des Affaires étrangères avait été invité à faire venir de son pays le fromage de son choix, Talleyrand, le « diable boiteux », représentant la France de Louis XVIII, se fit apporter du brie. Enthousiasmé par son goût, Metternich le sacra « Prince des fromages et premier des desserts ». Une déclaration transformée, sans doute par chauvinisme, en « Roi des fromages, fromage des rois ». Il n’existe donc pas du brie, mais des bries, de goûts – selon l’alimentation de la vache dont le lait est issu –, de formes et de couleurs différents selon les localités et les savoir-faire. Le brie de Meaux AOC, d’un diamètre de 35 cm et d’un poids de 2,8 kg, possède une croûte fleurie d’un léger duvet blanc, striée ou tachée de rouge. Sa pâte est de couleur crème, homogène, souple et non coulante. Le brie de Melun AOC ne dépasse pas 28 cm pour un poids de 1,5 kg. Sa croûte blanche et fine est parsemée de tâches rouges ou brunes et sa pâte homogène, légèrement grumeleuse, souple et non coulante, montre des tons jaune d’or. Il est conseillé de le consommer avec un verre de gaillac. Le brie de Montereau, de seulement 18 cm de diamètre de diamètre pour 2,5 cm d’épaisseur, pèse entre 400 g et 500 g. Son goût se situe entre le brie de Melun et le Coulommiers et sa croûte est rougeâtre. Le brie de Nangis, d’un diamètre de 22 cm, d’une épaisseur de 3 cm et d’un poids de 1 kg, affiche un goût légèrement plus fort que celui du brie de Meaux. Sa croûte est blanche, parsemée de stries rouges et brunes et sa pâte jaune d’or. Le brie de Coulommiers ou petit brie a une pâte jaune paille et une saveur d’amande douce et une croûte blanche, tachetée de rouge. C’est le petit frère du brie et comme le prétendent certains, il en serait même l’ancêtre. De taille plus petite, mais plus épais, il en possède pratiquement toutes les caractéristiques. La tradition est de le servir le matin au «machon» accompagné d’un beaujolais ou d’un gamay. w Le chevru. Ce fromage au lait de vache, à croûte fleurie, né à Chevru, mesure seulement 16 cm de diamètre pour un poids d’environ 700 g. Ce fromage très ancien est fabriqué artisanalement à la Société fromagère de la Brie. w La butte de Doue. Jadis fabriquée dans la laiterie de ce village célèbre par son monticule elle est devenue la brique fleurie ou le gratte-paille. De format rectangulaire, ce fromage de vache est un triple crème. w L’explorateur. Créé en l’honneur de Bertrand Flornoy, explorateur parti à la recherche des sources de l’Amazone en 1941 et député-maire de Coulommiers dans les années 60, l’explorateur est un triple crème au format rond. w Le fontainebleau. À l’origine de ce fromage frais au lait cru, l’ancienne boutique rachetée par le fromager Barthélemy à Fontainebleau et s’appelant « Le fromager du Gâtinais ». Son propriétaire allait chercher les bidons de lait en carriole dans les fermes de Malesherbes – Loiret. Ballottés dans tous les sens, les bidons de lait livraient à l’arrivée un produit mousseux à l’aspect particulier. Intriguée, la femme du fromager goûta ce mélange, trouva cela bon et eut l’idée d’en envelopper dans de la gaze avant de le mettre à l’étal. Le fontainebleau était né et son succès s’en alla grandissant. Aujourd’hui, ce produit triple crème – 75 % – est préparé dans des machines à tambour spécifiques, spécialement créées pour lui et prévues pour insuffler de l’air dans la crème fraîche. w Le fougerus. Fromage à pâte molle, il est reconnaissable à la feuille de fougère le recouvrant et dont il tire son nom. Ressemblant à un coulommiers de plus grande épaisseur, sa croûte est blanche, légèrement tachée de rouge et la texture de sa pâte est homogène et souple. 33 34 LA SEINE-ET-MARNE GOURMANDE - Produits du terroir w Le vignelait. Fabriqué avec du lait de vache cru, ce fromage frais, triple crème – 75 % –, est commercialisé au poids de 500 g à 600 g pour un diamètre de 13 cm et une épaisseur de 5 cm. w Les fromages de chèvre. Sur le territoire seineet-marnais, nombreuses sont les chèvreries fabriquant du fromage artisanal. Fruits et légumes w Le potage Crécy. Il a été créé en hommage aux cultures maraîchères de Crécy-la-Chapelle dont la carotte de Crécy est le principal ingrédient avec la pomme de terre. Huiles, épices, condiments w La moutarde de Meaux. À l’origine, les seuls religieux meldois connaissaient le secret de la recette de cette moutarde « à l’ancienne ». Ils l’ont transmis, à partir de 1760 à un certain J.-B. Pommery, exploitant d’une carrière de pierres à meules. En 1865, à Lagny, la vinaigrerie du Lion voit le jour. Elle élabore cette moutarde à partir de graines de « sinapis négra », une recette demeurée secrète, et un produit livré dans un pot en grès, cacheté traditionnellement de cire rouge et agrémenté d’une étiquette parcheminée. 乍En 1890, la maison Pommery restait la seule sur le marché. Malheureusement, en 1925, la famille céda le nom qui entra dans le monde industriel. La recette des chanoines s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui, les ingrédients utilisés soigneusement sélectionnés. Seule la société Pommery assure la fabrication de la moutarde de Meaux. Ce produit est élaboré à base de graines de sénevé « sinapis arvensis », de tégument – enveloppe de la graine – et d’épices… Le secret en est jalousement gardé. L乍 a gamme a évolué, avec l’adjonction de poivre vert, de cognac et de miel, mais la moutarde originelle est toujours là, immuable et fidèle à ce qu’elle était il y a plusieurs siècles. Aujourd’hui, la moutarde de Meaux Pommery, délocalisée à Nanteuil-lès-Meaux, est connue dans le monde entier. Elle accompagne les viandes, entre dans la composition de sauces, ses qualités apéritives remercient la tradition perpétuée. À l’origine de ce condiment, Les religieux meldois étaient à l’origine du secret de fabrication de la moutarde. w Le safran du Gâtinais. Seule épice issue d’une fleur – Crocus sativus –, le safran est apprécié pour sa couleur éclatante. Cultivée en majeure partie sur le territoire du Loiret, il existe, en Seine-et-Marne, quelques producteurs dans l’extrême sud du département pour relancer une activité en pleine renaissance. Recherchés dans le monde entier, les précieux filaments – stigmates –, au nombre de trois par fleur, contiennent une matière colorante jaune orangé – la safranine ou crocine –, sont très odorants et constituent, une fois séchés, le safran du commerce. Étalée jusqu’à six semaines, en octobre, la floraison dure 48 heures et la récolte doit être journalière pour cueillir la fleur à peine épanouie. Le pistil doit être coupé à la limite entre le jaune et le rouge car seul ce dernier possède arôme et couleur. Après séchage, les filaments perdent 80 % de leur poids et donnent la poudre aromatique tant recherchée par les cuisiniers du monde entier. Douceurs Chocolats w Les cailloux monterelais : Montereau et ses cailloux, cela fait plus de quinze ans que cela dure. Et ils n’ont de caillou que le nom puisqu’ils fondent dans la bouche. Car ces délicates confiseries en chocolat noir, protégés par une légère marbrure de sucre glace, laissent la place, une fois fondues, à une amande entière. w Les melunettes : Déjà centenaires, les melunettes évoquent le nom et les habitudes gourmandes du chef-lieu seine-et-marnais. Elles se présentent sous la forme d’amandes et de noisettes enrobées de chocolat noir ou au lait et commercialisées dans des ballotins. w Les pavés de Meaux : Depuis une dizaine d’années, la cité de Bossuet a retrouvé une spécialité avec les pavés de Jacques Hardy en praliné à l’intérieur, avec un enrobage qui se décline soit en chocolat noir, chocolat au lait ou blanc. w Les mauresses de Moret : Ce délicieux chocolat a une histoire bien singulière. Au XVIIe siècle la rumeur courait qu’une jeune religieuse du couvent de Moret était la fille illégitime que la reine Marie-Thérèse d’Autriche, épouse de Louis XIV, avait eu avec un page de la cour, et à qui l’on bandait les yeux lorsque la souveraine lui rendait visite. Une histoire dont même Voltaire s’est fait l’écho dans sa correspondance. Surnommée la Mauresse, elle a donné son nom à ce carré fondant de chocolat noir. Gâteaux w Le macaron fondant : C’est à Réau que Thierry Delhaye produit cette spécialité seine-et-marnaise. Un joli biscuit, des parfums chocolat, noisettes ou amandes, les papilles en raffolent. On le trouve sur les marchés de Coubert et de Lumigny. w Les niflettes : Spécialité de Provins, les niflettes sont traditionnelles de la Toussaint. Tartelettes feuilletées garnies de crème pâtissière, elles étaient jadis offertes aux orphelins, d’où leur nom issu du latin « ne flete », ne pleurez pas. On en trouve toujours à cette date ainsi qu’à l’occasion de la fête médiévale de la ville en juin. w Le sablé briard : Créé par la même famille Rousseau, il se fabrique à Mormant. Petit gâteau sec fait avec du cidre fermier briard, il a un goût vraiment très particulier. On le déguste lentement, ses arômes se dégagent… appelant à y revenir. Friandises diverses w Le sucre d’orge des religieuses de Moret : Devant les maux de gorge à répétition des moines chargés de lire sermons et prêches, les bénédictines de Moret-surLoing se mirent à la recherche d’un remède efficace pour calmer leurs douleurs. Elles élaborèrent, en 1638, une friandise composée de sucre de canne aromatisé d’orge et additionné de vinaigre pour empêcher toute cristallisation. Le résultat fut au-delà des espérances, le sucre d’orge était né et fit bientôt fureur à la Cour de Louis XIV. Le secret de fabrication fut bien gardé et la Foires et marchés - LA SEINE-ET-MARNE GOURMANDE Eaux minérales, boissons locales w Sirop de rose. Fabriquée artisanalement à partir de la rose rouge de Provins, cette boisson est obtenue à partir de la macération des pétales de la fleur dans de l’eau et du sucre. Il en résulte un goût délicat de rose, que l’on déguste en sirop dilué dans de l’eau ou bien en touche raffinée dans du champagne frais. Alcools et spiritueux Bières, cidres Si la production de bière est relativement récente en Seine-et-Marne, l’un de ses composants de base, l’orge brassicole, est cultivé, surtout en Gâtinais français, depuis des décennies. Très recherchée par les pays producteurs de bière – Allemagne, Autriche, Belgique, Chine, Irlande, Royaume-Uni, Tchéquie… –, cette céréale spécifique, à l’origine du malt, fait aussi le bonheur des fabricants seine-et-marnais. Le maltage est l’opération consistant à faire germer les grains d’orge, puis à les faire griller – touraillage – plus ou moins fort pour donner à la bière son goût et sa couleur. w La bière de Brie. Brassée au cœur de la Brie par Hugues et Geneviève Rabourdin avec l’orge brassicole de l’exploitation, elle compte trois versions : blonde, ambrée et blanche, régulièrement primées dans les concours agricoles. w La bière du Gâtinais. Résultat de la rencontre de dix céréaliers d’orge brassicole et d’un brasseur, la Gâtine affiche un goût spécifique de miel. w Le cidre briard. Le cidre briard tel qu’il a été fabriqué dans le département était, jusqu’au milieu du XXe siècle, une véritable économie. Du nord – Dammartin-en-Goële – au centre – Beton-Bazoches –, les fêtes et les pressoirs gardent la nostalgie de ce passé quand la campagne se couvraient des fleurs blanches des pommiers au printemps. Nombreuses étaient les variétés de pommes à cidre composant cette alchimie pour donner le meilleur breuvage : mauperthuis, michelotte, faro, barré, vérité, belle-joséphine, marie-madeleine… Réputé de tout temps, le cidre briard fermier continue à être produit en Goële et en Brie. Dérivés : le jus de pomme, le vinaigre de cidre, la confiture de cidre et la gelée de cidre. Foires et marchés w Foire internationale aux fromages et aux vins de Coulommiers. Existant depuis 45 ans, cette manifestation joyeuse réunit chaque printemps les amateurs de bonne chaire. Plus de 350 exposants viennent de la France entière pour proposer leurs produits du terroir : vins, fromages mais aussi foie gras, charcuteries et autres gourmandises. Une exposition ovine et bovine a lieu pour le plaisir d’approcher les animaux de la ferme. En avril. Renseignements et réservations sur www. coulommiers.fr et & 01 64 03 88 09. w Foires à la volaille et à la gastronomie gâtinaise d’Egreville. En plein cœur du pays Gâtinais, la plus gourmande des foires anime début décembre la région : la Foire aux volailles grasses s’adresse aux gourmands en quête de viande de qualité, mais aussi de spécialités du terroir. En 2014, cette dernière aura lieu le samedi 13 décembre. Renseignements sur www.egreville.fr et & 01 64 78 51 10. w Foire d’automne de Lizy-sur-Ourcq. Chaque année, la petite cité médiévale organise sa foire où paladins, jongleurs et ménestrels invitent le public à se fondre dans l’atmosphère de cette époque lointaine. Si diverses animations et expositions sont proposées autour du Moyen Âge, une brocante, des produits du terroir, de l’artisanat et une fête foraine complètent cet événement festif. Renseignements sur www.lizy-sur-ourcq.com ou & 01 64 33 48 43. w Foire de la Saint-Parfait à Montereau-FaultYonne. Etablie depuis 1841, la Foire de la Saint-Parfait était à l’origine un marché aux bestiaux. Le temps passant, elle est à présent un rendez-vous annuel comptant 240 exposants jalonnant les allées du parc. Chaque année, un thème en est le fer de lance. En avril. Renseignements sur www.ville-montereau77. fr et & 01 64 70 44 14. DÉCOUVERTE tradition perdure aujourd’hui avec les Etablissements Rousseau à Moret. Le sucre d’orge a obtenu, en 1998, le grand prix de France au Salon Intersuc, est à l’origine d’un élixir et d’une confrérie fondée en 1997 pour la défense des traditions et de la qualité de cette sucrerie si prisée de certains palais gourmands. w La confiture de roses de Provins : La rose de Damas, jadis rapportée des croisades par Thibaud de Champagne, est passée de la roseraie aux mains des confiseurs. Dominique Gaufillier a réinventé la recette et élaboré ainsi la confiture de pétales de roses. La fabrication des confits de pétales de roses, la confiture des rois, commence par la cueillette de cette « rosa gallica » à cinq pétales, fin août début septembre. Seuls, les pétales sont ramassés, étalés, triés, lavés, blanchis et confits dans le sucre. L’utilisation se fait au fur et à mesure des besoins, dans des chaudrons en cuivre et à 106 °C. La confiture de roses reste, malgré tout, un produit limité en quantité. w Le coquelicot de Nemours : Ce bonbon au coquelicot est né à Nemours vers 1850. Et c’est en 1872, grâce à m. Desserey installé rue de Paris à Nemours, que cette confiserie commença à être connue. En 1996, La Chocolaterie des Lis reprend cette ancienne spécialité. Elle crée un arôme à base de fleurs de coquelicot cueillies dans la campagne tout autour de Nemours. À partir de cet arôme, plusieurs spécialités ont vu le jour dont la célèbre liqueur au coquelicot. w Le miel : Grâce à ses étendues naturelles, la Seineet-Marne est un domaine privilégié pour les ruchers. Bien sûr, les apiculteurs déplacent leurs ruches mais deux miels sont plus connus : le miel du Gâtinais où la touche d’acacia domine et le miel de la Brie. 35 36 LA SEINE-ET-MARNE GOURMANDE - Foires et marchés w Foire-exposition de la Saint Jean à Nemours. Depuis plus de 64 ans, cette foire anime le centre de Nemours. Au programme, de la gourmandise : charcuteries, fromages, douceurs et divers produits de terroir et de la France entière (y compris les DOM-TOM) sont à l’honneur. Comme toute vraie foire qui se respecte, gadgets pour la cuisine, aménagements pour l’habitat et services à la personne sont proposés. La foire-exposition de 2014 est prévue du 20 au 23 juin. Une brocante de particuliers à particuliers se tient également au printemps annuellement. Renseignements sur www.nemours-saint-pierre.com et & 01 64 28 03 95. w Foire aux fromages et aux vins à Veneux-lesSablons. En place depuis une vingtaine d’années, cette foire s’adresse aux amoureux du saint-nectaire qui frappe ou du petit vin de producteur de derrière les fagots. À cela s’ajoutent aussi les charcuteries issues de toutes les régions de France ainsi que divers produits régionaux. Renseignements sur www.veneuxlessablons.fr ou & 01 60 70 52 38. Sports et loisirs Activités de plein air Randonnées pédestres w Comité Départemental de la Randonnée Pédestre. Vos petons frémissent d’impatience et vous désirez découvrir la Seine-et-Marne sans savoir à qui vous adresser ? Le CODERANDO77 s’adresse à tous les passionnés de marche à pied et organise des randonnées dans tout le département. Il préserve aussi les 4 000 km d’itinéraires balisés, le tout bénévolement. Renseignements : seine-et-marne.jimdo.com & 01 60 71 91 16 - 11 rue Royale 77300 Fontainebleau. Randonnées à cheval et à dos d’âne Le cheval est roi en Seine-et-Marne. Cité du cheval, Fontainebleau possède le Parc équestre du Grand Parquet et le seul hippodrome du département, celui de la Solle. Son école d’équitation, pendant de celle de Saumur, est devenue, en 1973, le Centre sportif d’équitation militaire – C.S.E.M. –, seule formation à cheval de l’Armée de Terre. Ce corps à part entière de l’Arme Blindée Cavalerie est subordonné, depuis septembre 1976, au Commandement des Ecoles de l’Armée de Terre. Le grand public a la possibilité de monter au C.S.E.M. puisque le centre équestre accueille une société hippique nationale – S.H.N. – qui compte environ 400 membres aussi bien civils que militaires. Au programme, des reprises toute l’année pour enfants et adultes, une section poney pour les 6-12 ans, de l’initiation à la voltige. Le département compte plus d’une vingtaine de centres hippiques et écoles d’équitation. w Infos. Vous pouvez aussi vous renseigner auprès du Comité départemental du Tourisme Équestre sur www.tourisme-equestre77.org et & 06 45 71 50 53 ou 06 78 02 25 17. w La Forêt de Fontainebleau. Plusieurs clubs équestres du département proposent tout au long de l’année des promenades à cheval dans la forêt de Fontainebleau. Il vous suffit d’en choisir un et hue dada ! Les amateurs de randonnées à dos d’âne ne seront pas en reste, plusieurs clubs présentant aussi cette option de transport. Balades à vélo, cyclotourisme et VTT Pour pratiquer l’art du cyclotourisme, plusieurs options sont possibles. Vous pouvez vous tourner vers des amicales ou des clubs de vélos ou de VTT qui organisent tout au long de l’année des balades à travers tout le département. Vous pouvez vous adresser au Comité Départemental de Cyclotourisme au 01 64 21 76 23 et sur www.codep77-ffct.com. Pour une activité bien moins ponctuelle, vous pouvez aussi vous tourner vers des lieux qui bénéficient de sentiers balisés et étudiés pour les cyclistes en goguette. w Forêt de Fontainebleau. Sur les sentiers balisés, en forêt ou à travers champs, pédaler à son rythme et respirer l’air pur est un très bon moyen de se ressourcer. Les amateurs trouveront en forêt de Fontainebleau, des petites balades à faire en famille ou des itinéraires plus longs et variés. w Infos. Renseignements et réversation sur www. fontainebleau-tourisme.com Baignade Du nord au sud, le département compte dix bases de loisirs : Bois-le-Roi, Buthiers, La Grande Paroisse, Jablines, Saint-Rémy-de-la-Vanne, Saint-Fargeau-Ponthierry, Souppes-sur-Loing, Torcy, Vaires-sur-Marne, Varennessur-Seine. Sur toutes, il est possible de pratiquer des sports aquatiques et la baignade. De plus, Buthiers possède un observatoire astronomique et Vaires-sur-Marne est une base nautique olympique. Depuis quelques années, la 37 Chasse, pêche et nature - SPORTS ET LOISIRS Tourisme fluvial Rien de tel que la force tranquille d’un bateau filant sur l’un des 1 800 km de voies navigables en Seine-etMarne ! Pour obtenir la liste des prestataires de tourisme fluvial (haltes fluviales, ports de plaisance), contactez le Port Autonome de Paris sur www.paris-ports.fr. Son site Internet permet de télécharger le guide pratique intitulé Levez l’ancre. Vous pouvez également consulter www.vnf.fr, le site de Voies navigables de France qui propose des idées d’itinéraires. Spéléologie Parcours dans les arbres Le moins que l’on puisse dire, c’est que les parcours d’accrobranches ne manquent pas en Seine-et-Marne ! Grâce à des parcours adaptés à chacun, vous pourrez vous balader dans les airs en toute sécurité, sans pour autant négliger le côté sensationnel recherché, que ce soit pour les petits ou les grands. Baudriers, mousquetons, tyroliennes, ponts de singe... prêts ? Grimpez ! Alpinisme, escalade et via-ferrata La Varappe... Grâce à ce sport, la forêt de Fontainebleau est connue dans le monde entier. Outre le public d’habitués français, les étrangers s’y pressent en nombre – Anglais, Américains, Australiens, Colombiens, Hollandais, Japonais, Néo-Zélandais, Sud-Africains… – depuis 1897, date à laquelle certains grimpeurs ont été attirés par les nombreux chaos. Les circuits d’escalade, identifiés pour leur niveau de difficulté sont devenus des incontournables du circuit international. Les rochers sont devenus mythiques et leur forme souvent évocatrice Golf Le golf se démocratise et c’est tant mieux. Disséminés sur tout le territoire seine-et-marnais, treize golfs montrent l’attachement du département à ce sport de plus en plus populaire. Ozoir-la-Ferrière, Fontainebleau, Gretz-Armainvilliers... Autant de golfs où vous pourrez apprendre, progresser ou juste profiter ! w Infos. Renseignements sur www.tourisme77.net ou & 01 60 39 60 39. Chasse, pêche et nature DÉCOUVERTE Faisant partie du bassin parisien, la Seine-et-Marne comporte peu de cavités, soit par manque de Karst, soit parce que les rares formations de gypses ayant existé ont été rebouchées ou sont inaccessibles. Hormis le grand secteur de la forêt de Fontainebleau dans lequel les platières et chaos gréseux ont donné naissance à des cavités, éventuellement agrandies et ou améliorées par la main de l’homme, le département est pauvre en grottes. Par conséquent, les randonneurs en spéléologie sont poussés à aller dans l’Yonne, la Meuse, la Côte d’Or, le Doubs ou le Jura. D’autres expéditions sont organisées sur plusieurs jours dans des Alples, le Vercors ou le Gard par exemple. Toutefois, des expéditions sont réalisées dans les petites cavités locales du 77. Deux clubs de spéléologie agréés par la Fédération Française de Spéléologie (FFS) sont présents dans le département et organisent régulièrement dans des conditions de sécurité optimales, des randonnées souterraines. L’Étoile Sportive de Dammarie joignable au courriel [email protected] et le club SJV (Sport Jeunes Vacances) que vous pouvez contacter à l’adresse suivante [email protected] ou & 01 64 27 61 05. ont donné naissance à des qualificatifs pour le moins surprenant, à commencer par le célèbre « Cul du chien », le Diplodocus, le Cuvier, la Roche aux Sabots et continuer par le massif des Trois Pignons, la Dame Jouanne, la Canche aux Merciers, le Rocher de la Reine… w Infos. Renseignements sur www.fontainebleautourisme.com ou au 01 60 74 99 99. Chasse Grâce à la richesse de son territoire boisé et chargé d’étangs, la Seine-et-Marne offre aux chasseurs de mi-octobre à février trois forêts domaniales pour terrain : le massif de Fontainebleau-Trois Pignons, Notre-Dame et Sénart. Les jours de chasse dans chaque zone sont soumis à un roulement, à consulter sur le site de l’Office National des Forêts, et interdits en période de vacances scolaires. À Fontainebleau, on y chasse notamment sangliers, chevreuils et cerfs. La forêt de Sénart est, quant à elle, en plus du gibier classique, peuplée de renards. Il est par contre interdit de tirer sur les oies cendrées équipées de balise GPS reconnaissables à leur collier bleu numéroté. Bien sûr, comme être un bon chasseur (même sans son chien !) ne s’improvise pas, le permis de chasser est indispensable pour pratiquer ce loisir en toute légalité. w Renseignements sur www.fdc77.fr (un nouveau site devrait rapidement voir le jour) et au 01 64 14 40 20. © MICHAEL FLIPPO – FOTOLIA plage de Meaux est à nouveau ouverte. Toutefois, elle est soumise aux conditions météorologiques pour assurer un maximum de sécurité aux baigneurs. 38 SPORTS ET LOISIRS - Chasse, pêche et nature Pêche Avec un espace fluvial important, la Seine-et-Marne offre de beaux lieux de pêche pour les passionnés par cet art nécessitant patience et qualités de stratège ! Au lac de Bois-le-Roi, lac artificiel de 3 km alimenté par résurgence des eaux de la Seine, carpe, tanche, barbeau, gardon, brème, truite, perche, sandre, brochet et poisson-chat ont la part belle. Mais la pêche de nuit y est interdite. Le Grand Canal de Fontainebleau est réputé pour ses carpes et autres espèces de poissons. Et la rivière de l’Yerres située à Rosayen-Brie poissons blancs comme gardons, tanches, chevesnes, goujons et carnassiers tels que brochets, perches, black-bass font le bonheur des pêcheurs. La pêche est soumise à une réglementation stricte concernant le gabarit des prises et nécessite un permis de pêche. w Renseignements sur www.federationpeche77.fr ou & 01 64 39 03 08. Entomologie La Nature étant reine en Seine-et-Marne, les amateurs de petites bêtes pourront les observer par la lorgnette ! Soucieux de préserver sa biodiversité, le département s’est engagé dans un programme de protection des espèces. Plus de 20 espaces permettent de découvrir au public les trésors du territoire seine-et-marnais. Parmi eux les lieux-dits comme la Prairie Malécot, les Basses-Godernes, la Frayère du Marais, le Bois de Doue, le Marais d’Epicy… Les réserves naturelles sont également des endroits d’observation privilégiés animés par des experts bénévoles qui proposent des promenades ponctuelles et sur rendez-vous. Astronomie Il est tout à fait possible d’observer les étoiles en se rendant au Centre Astronomique Jacques Salomon de Buthiers. Que vous soyez néophyte ou chevronné, l’observatoire met à votre disposition des instruments performants. Une aide pédagogique, pratique et technique vous sera apportée par le responsable et animateur de l’observatoire afin de vous aider à mieux comprendre l’univers. Pour les mordus de voie lactée, le centre organise également des sessions du vendredi au dimanche où vous pouvez dormir sur place et être en pension complète. w Renseignements : & 01 64 24 12 87 / [email protected] Dans les airs Vols en montgolfière, en hélicoptère, vol à voile, baptêmes de l’air et vols d’initiation sur avion à moteur, ULM, parapente, vol à voile… De nombreuses structures permettent de s’adonner aux joies et aux frissons des sports aériens en Seine-et-Marne. w Infos. Pour en connaître la liste, contactez le Comité départemental du Tourisme : 01 60 39 60 39. Baptêmes de l’air Vols touristiques et cours de pilotage sont possibles à partir des aérodromes de Melun-Villaroche, Lognes, Coulommiers, Esbly-Meaux, Fontenay-Trésigny, La FertéGaucher. Pour découvrir sans bruit la Seine-et-Marne vue d’en haut, le centre d’Episy à côté de Fontainebleau, donne des cours de vol à voile en compagnie d’un pilote confirmé. Cerf-volant Le parc François Mitterrand, à Brie-Comte-Robert, offre un cadre idéal pour pratiquer le cerf-volant. Ce grand espace vert, à proximité de la francilienne, permet aux amateurs de cerf-volant de pratiquer leur sport entre étang et forêt. Un festival annuel rend hommage à cet art au mois de mai. w Renseignements : & 01 60 62 64 06 et sur www. briecomterobert.fr Sports à sensation Sports de glisse Loin d’être un département plan-plan, la Seine-etMarne bénéficie de 1 800 km de voies navigables qui lui permettent d’offrir aux touristes bon nombre de loisirs plus ou moins extrêmes. Voile, ski nautique et aviron sont parmi les activités proposées que l’on peut pratiquer au sein des bases de plein air et de loisirs, auprès de clubs sportifs ou de structures privées. w Infos. On peut notamment s’adresser au Comité Départemental du Tourisme en Seine-et-Marne : & 01 60 39 60 39. Sports d’eaux-vives Le département compte 1 850 km de cours d’eau dont 800 km sont navigables. Autant de possibilités de pratiquer des loisirs découvertes ou sportifs allant de la croisière à la descente de rivières, permettent de nombreuses activités aquatiques. En barque, en canoë ou en kayak, les rivières seine-et-marnaises – les deux Morins, le Loing – se laissent domestiquer et livrent aux curieux leur faune, leur flore, moulins, écluses et les caprices de leur cours. Pour le canoë kayak, renseignements au Comité Départemental Canoë Kayak de Seine-et-Marne sur cdck77.org Sports mécaniques Avec le circuit de la Ferté-Gaucher, la Seine-et-Marne bénéficie d’un des plus grands circuits d’Île-de-France. Dessiné par Frantz Schreiner, architecte Autrichien qui possède à son actif de nombreux circuits de F1 et karting dans le monde, ce dernier propose 3 pistes de 12 mètres de large minimum. Dans un espace sécurisé, le public peut assister aux prouesses mécaniques des conducteurs. Un circuit « technique », un circuit « apide » et un « grand circuit » sont là pour pratiquer quad, stages automobiles, conduite en formule 1. Le tout encadré par des professionnels qui sauront vous donner des conseils pour ne pas finir dans le décor ! w Renseignements et réservation : & 01 64 65 92 12. Expositions - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS 39 Festivals et manifestations Fêtes FÊTE DES ROSES BRIE-COMTE-ROBERT & 01 60 62 54 90 Du 31 mai au 1er juin (gratuit). Cette célébration en l’honneur de la rose a vu le jour en… 1947 ! La fête des roses, événement incontournable du printemps briard, est une des plus vieilles traditions festives du département. Initialement, elle célébrait le souvenir du passé rosiériste de la ville et de ses environs. Elle est organisée chaque année le premier week-end de juin par le syndicat d’initiative. Au total, près de 315 000 roses sont utilisées. Au programme : défilé de chars, parade, majorettes et fête foraine. Chaque année, une reine et ses dauphines sont élues et défilent sur le corso fleuri. Une belle fête au parfum désuet dès l’arrivée des premiers rayons de soleil. FÊTE MÉDIÉVALE BRIE-COMTE-ROBERT Du 4 au 5 octobre 2014. Gratuit. Chaque automne, lors du premier week-end d’octobre, la ville de Brie-Comte-Robert se drape aux couleurs du Moyen Âge. Plusieurs compagnies présentent des spectacles de rue et de musique, des troubadours arpentent les rues de la cité aux côtés de cracheurs de feu, d’échassiers, de jongleurs et de magiciens fauconniers. Un camp militaire est également reproduit et des initiations au maniement des armes de la chevalerie sont proposées. Echoppes et tavernes animent le vieux centre, recréant ainsi l’ambiance des fêtes populaires de l’époque médiévale. Vu son succès des dernières années, Brie-Comte-Robert ne cesse d’intensifier sa programmation. Oyez braves gens ! MELUN FÊTE SON BRIE MELUN & 01 64 52 64 52 Le premier samedi d’octobre. À l’occasion de cette fête annuelle, la Confrérie des Chevaliers du Brie de Melun accueille de nombreuses confréries venues de la France entière, valorisant chacune Expositions FÊTE DES PEINTRES BARBIZON & 01 60 66 41 87 www.barbizon-tourisme.com [email protected] En septembre 2014. Barbizon ne pouvait faire l’impasse sur son passé glorieux de village de peintres, qui attira en son sein au début du XIXe siècle paysagistes anglais dont Turner, Constable, Bonnington… Plus tard, l’invention de la peinture en tube permet aux peintres de sortir de leurs ateliers et de travailler directement dans la nature. De là naîtra l’école de peinture de Barbizon caractérisée par ses tableaux de paysages de campagne. Aussi, la Fête des Peintres est une façon d’entretenir et de rendre hommage annuel à ce village pittoresque. Expositions de peintres anciens ou contemporains, mini-concerts dans la Grande-Rue du village avec stands, fresques géantes à peindre… ESPACE SAINT-JEAN 26, place Saint-Jean MELUN & 01 64 52 10 95 www.ville-melun.fr [email protected] Toute l’année. Expositions temporaires d’artistes contemporains, expositions à thèmes et expositions pour le jeune public. Spectacles et cours de chant, de danse, de dessin et de langues, ainsi que des conférences. Entrée libre toute l’année du mardi au dimanche de 14 à 18h. GALERIE HORSCHAMP Place de l’Église SIVRY-COURTRY & 01 64 09 11 91 www.galerie-horschamp.fr [email protected] Ouverture le vendredi, le samedi et le dimanche de 14h à 19h et sur rendez-vous. HorsChamp est une galerie dédiée à l’image d’auteur : photographie et vidéo trouvent ainsi leur place dans cet espace convivial et alternatif, implanté en milieu rural. Une identité que HorsChamp revendique, et qui fait de cette galerie un véritable lieu de rencontre entre artistes professionnels, issus de divers horizons, et passionnés d’image, ou simples curieux de passage. Un lieu original, où se partagent regards et émotions... DÉCOUVERTE FÊTE DE LA MARNE www.lafetedelamarne.com En juin 2014. Chaque année, à la fin du mois de juin, cette manifestation familiale créée en 2001 offre l’occasion de célébrer les bords de Marne et ses traditions. Elle regroupe les 15 communes du département comme Lagny, Meaux, Vaires, Torcy, Noisiel… et offre toute une série d’animations sur le thème de l’eau. Concerts, expositions, joutes nautiques, visites guidées sur le thème de l’eau, promenades commentées sur les bords de la Marne et de l’Ourcq, guinguettes où il fait bon se rafraîchir et se restaurer, tout est pensé pour faire la fête ! leurs produits dont certains sont mis en vente sur le marché de produits du terroir. Au programme : animations et marché de terroir dans le centre-ville, concours du meilleur brie de Melun et du meilleur affineur, défilé des confréries, et déjeuner dans les restaurants du centre-ville d’un menu à base de brie de Melun. DeBonneville - Orlandini *34 cts/mn LA FRANCE DEVIENT RMC ! TOUTES NOS FRÉQUENCES AU 3216* OU SUR RMC.FR LA RADIO D’OPINIONS Foires – Salons - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS Foires – Salons SALON ART ET TERROIR BOURRON-MARLOTTE & 01 64 45 88 86 – www.tourisme77.fr En octobre 2014. Il y a des salons qu’on ne manquerait sous aucun prétexte. Le salon Art et Terroir de Bourron-Marlotte compte parmi ceux-là. Fort de 16 années d’existence, ses organisateurs accueillent plus de 1 500 visiteurs chaque automne. C’est aussi 200 repas que les visiteurs dégustent sur place durant ces deux jours, appréciant les menus élaborés avec les producteurs du terroir participants et les produits qu’ils présentent sur le salon. Mais pas seulement les produits de qualité y sont exposés et proposés à la vente, les artisans d’art exposant vous feront découvrir leurs dernières créations pour le plus grand plaisir des yeux. FOIRE AUX FROMAGES ET AUX VINS COULOMMIERS & 01 64 03 88 09 En mars. En 2014, cette foire gourmande fêtait son 46e anniversaire. Comme chaque année, elle met en valeur les produits du terroir, mais aussi certaines spécialités étrangères. La foire accueille le concours Jean-Baptiste Vincent qui vise à récompenser les meilleurs fromages de Coulommiers, mais aussi le concours des produits laitiers d’Île-de-France et des concours d’animaux, organisés conjointement avec la Maison de l’élevage. S’ajoute désormais un concours de cuisine autour des produits du pays. LE SALON DU MARIAGE 824, avenue du Lys DAMMARIE-LES-LYS & 01 64 22 49 97 www.salonvotremariage.fr [email protected] Du 18 au 19 octobre 2014. Entrée : 5 E. Entrée gratuite à télécharger sur le site internet. Au sein de ce salon, vous retrouverez plus de 80 exposants sur 2 100 m². Vous pourrez découvrir tout le nécessaire pour que le plus beau jour de votre vie soit une parfaite réussite. De nombreuses animations vous seront proposées : trois défilés par jour, un espace beauté pour des conseils sur la coiffure et/ou le maquillage idéal pour le jour de votre mariage, ou encore un bar à champagne pour parfaitement finir votre journée ! FOIRE D’AUTOMNE DE MEAUX MEAUX & 01 64 33 02 26 www.ville-meaux.fr C’est la deuxième foire de France en terme de notoriété et de fréquentation. Pensée pour les gourmands, on y trouve les produits du terroir, dont le fameux fromage local : le brie de Meaux, et autres péchés mignons de nos régions. Le dimanche, un concours du brie de Meaux est organisé, récompensant le meilleur dans sa catégorie avec vente de fromages le soir. FOIRE GOURMANDE DE NOËL MEAUX & 01 64 33 02 26 www.ville-meaux.fr Trois jours autour d’un week-end mi-décembre pour la foire Gourmande. La première édition de cette manifestation a eu lieu en 2012. Une réussite ! Une grande fête avec un village artisanal pour les cadeaux et un village gastronomique qui met à l’honneur les produits dont terroirs dont la moutarde de Meaux et les fromages de la région, bries de Meaux et de Melun, coulommiers, camembert... plus de 70 exposants pour satisfaire votre gourmandise ! Les petits ne sont pas en reste avec la présence du Père Noël, mais aussi d’un petit train, des automates et toute une série d’animations : lecture de contes, parade de Noël, spectacles musicaux... Fin décembre jusque début janvier, une grande patinoire est mise en place pour les grands et les petits pour se dépenser entre deux verres de vin chaud... SALON D’ARTS PLASTIQUES MELUN www.ville-melun.fr De mai à juillet 2014 (les inscriptions pour déposer les œuvres ont lieu de septembre à avril). Le diptyque de Melun… revisité ! Voilà le thème de ce Salon d’arts plastiques organisé par la ville de Melun. Peintures, sculptures et œuvres plastiques seront présentées au public de fin mai à mi-juillet. Le salon se déroule dans le cadre des célébrations du millénaire de la collégiale Notre-Dame, dans laquelle l’œuvre de Jean Fouquet a été conservée pendant plusieurs siècles. Le volet gauche représente le donateur et saint Étienne, tandis que le volet droit représente une Vierge à l’Enfant. Ce diptyque désormais dispersé a inspiré de nombreux artistes contemporains, le salon est donc l’occasion de découvrir leurs œuvres. LE SALON DE L’ARTISANAT D’ART MORET-SUR-LOING & 01 60 70 41 66. www.ville-moret-sur-loing.fr Le 2e week-end de septembre. Cette petite ville de Seine-et-Marne renferme bien des secrets, y compris des artisans venus s’y établir pour se consacrer pleinement à leur art, que ce soit la sculpture, la peinture ou toute autre création artistique. Ainsi, chaque année, plusieurs dizaines d’artisans artistes exposent à la salle des fêtes leurs productions, parfois classiques mais aussi bien souvent originales. DÉCOUVERTE SALON DES ANTIQUAIRES BOURRON-MARLOTTE & 01 64 45 88 86 tourisme-bourronmarlotte.jimdo.com En février. Chaque année, la ville organise son salon des antiquaires, en partenariat avec les commerçants de Bourron-Marlotte. Plusieurs antiquaires et brocanteurs présenteront des bibelots, de la vaisselle, des bijoux anciens, des meubles et des objets rares à chiner. La manifestation ayant lieu sur deux jours, vous pourrez aisément y trouver votre bonheur. 41 42 FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Foires – Salons FOIRE AUX GRENIERS Route de Meaux SERRIS oDeuxième dimanche de septembre de 9h à 18h. Entrée gratuite. Restauration. Si vous avez la chance qu’il fasse aussi beau temps que lors de l’édition 2012, vous apprécierez cette longue balade shopping en musique. Les riverains, Serrissiens et autres Seine-et-Marnais, vident leurs dressings et greniers pour le plus grand bonheur des chineurs avertis. Parmi les trésors à négocier : des cartables et vêtements d’enfants pour la rentrée des classes, des jouets et équipements de bébé, des objets de décoration vintage et design, des meubles traditions et contemporains, des bijoux, de la maroquinerie, des chaussures... du neuf, du vieux, il y en a pour tous les goûts. Une buvette propose une restauration sur place et à emporter. Une structure gonflable est mise à la disposition des enfants gratuitement. Durant la journée, profitez également des animations de danse offertes par les associations locales. VIDE-GRENIER Rue de Paris TORCY Début octobre. Entrée gratuite. Les maisons de Seine-et-Marne recèlent de véritables petits trésors et les mordus de bonnes affaires ne manqueront pas cet immense vide-grenier dans le centre-ville de Torcy. Les autres apprécieront cette belle balade du dimanche animée de musique. Les visiteurs des dernières éditions pouvaient dénicher parmi les stands exposant des vêtements vintage, neufs ou de seconde main, des jouets pour enfants, du mobilier moderne ou d’époque, de la belle porcelaine, des objets design, des bijoux et tellement d’autres petits trésors. Ils pouvaient également apporter les meubles de famille à rempailler sur place par un artisan rempailleur ou faire une pause bien-être en milieu de promenade et profiter d’un massage du visage. Négocier et marchander à bâtons rompus, après tout, cela peut être épuisant. Manifestations culturelles – Festivals FESTIVAL MOTS BUÉE www.valmaubuee.fr/festival/ Première semaine du mois de novembre. Entrée : 5 E. Gratuit pour les spectacles extérieurs et les réservations à l’avance. Cinq éditions déjà pour le festival Mots Buée qui se tient chaque année dans les communes du Val Maubuée (Champs-sur-Marne, Croissy-Beaubourg, Emerainville, Lognes, Noisiel, Torcy). Ce rendez-vous bien cadré ne se prend pourtant pas au sérieux car l’humour et la dérision en sont les moteurs au même titre que la connaissance. Ateliers, contes, pièces de théâtre, comédies musicales, visites guidées, concerts et autres perfor- mances réunissent petits et grands autour d’artistes, comédiens et humoristes amateurs. On jongle avec les mots, on les dénude lors de strip textes, on les manipule pour le plus grand plaisir de tous. HOPTIMUM-FESTIVAL DE DANSE HIP-HOP & 01 64 83 03 30 www.hoptimum77.com [email protected] En mars. Depuis quelques années au printemps, la danse hip-hop est mise à l’honneur dans le réseau des structures culturelles de la Seine-et-Marne. De nombreuses villes du département participent à ce mouvement, comme BrieComte-Robert depuis 2012. Concerts, ateliers de danse, initiation à cet art de la rue, il s’agit de mettre un trait d’union entre les générations et les différentes cultures. SCÈNES RURALES & 01 64 83 03 30 www.scenes-rurales77.com D´octobre 2013 à juin 2014. Avec les Scènes Rurales c’est le théâtre qui vient à vous ! Chaque année, les compagnies itinérantes vont de village en village pour présenter leurs spectacles dans différents registres : pièces contemporaines, classiques, lectures, poésies, créations originales, spectacles de music-hall… il y en a pour tous les goûts. FESTIVAL PRINTEMPS DE PAROLES BUSSY-SAINT-MARTIN & 01 64 02 15 15 Du 19 au 25 mai 2014. Le festival « Printemps de Paroles » a l’ambition de témoigner de la vitalité de la scène artistique contemporaine, le festival ravit un public de plus en plus large. Lieu inattendu et atypique pour la représentation des arts vivants, le Parc culturel de Rentilly, un espace verdoyant de plus de 50 hectares, est, durant quatre jours, le théâtre de la parole dans son acception la plus large : la chanson, le théâtre, le conte, la danse contemporaine, les arts plastiques… sont au rendez-vous. Une manifestation gratuite où se côtoient toutes les générations. VIOLONS CROISÉS DAMMARIE-LES-LYS & 01 64 79 25 31 En juin 2014. Lors de cette soirée de septembre de concerts jazz ouverte sur le classique et les musiques du Monde, ainsi que sur la danse ou le chant, carte blanche est donnée à Didier Lockwood, célèbre jazzman, pour organiser la manifestation et inviter les plus grands noms du jazz contemporain. À cause d’une météo estivale capricieuse, depuis 2012, cette manifestation a désormais lieu à l’Espace Pierre Bachelet, à la Cartonnerie de Dammarie. La qualité acoustique de la salle n’en est pas moins un atout. LES CONFÉRENCES MUSICALES La Régalerie 147, rue Grande FONTAINEBLEAU & 01 64 22 63 27 Manifestations culturelles – Festivals - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS Programme 2014 : non défini au moment de l’impression. Entrée : 12 E. Sur réservation (le paiement se fait lors de la réservation). Autour d’une assiette de pâtisseries maison et d’une boisson, vous pouvez venir assister aux conférences musicales à La Régalerie. En 2013, Beethoven, Gershwin, Grieg, Mozart, Ravel, Tchaïkovsky sont les 6 compositeurs sur lesquels portaient les conférences avec comme sujet une partie de leur œuvre. N’oubliez pas de réserver pour chaque édition ! JAZZ EN PAYS FERTOIS LA FERTÉ-SOUS-JOUARRE & 09 81 72 36 94 www.la-ferte-sous-jouarre.fr [email protected] Du 5 au 8 juin 2014. Sous la direction artistique de Nicolas Folmer, collaborateur de Dee Dee Bridgewater, Michel Legrand ou Charles Aznavous et lauréat de deux Victoires de la Musique et de deux Django d’Or, Jazz en Pays Fertois a pour but de proposer un grand festival de jazz hors des grandes métropoles françaises. C’est donc dans la charmante capitale mondiale de la meulière que l’événement a élu domicile. C’est pendant 3 jours que se relaieront grands noms et artistes à découvrir pour le plaisir des yeux et des oreilles. Festival pointu mais accessible, Jazz en Pays Fertois présentera sa programation sur deux scènes : une gratuite en centre-ville l’après-midi et une payante sous chapiteau sur le parvis du théâtre municipal. Un rendez-vous à ne pas manquer ! LE MAS 800, avenue de l’Europe LE MÉE-SUR-SEINE & 01 64 64 08 75 www.le-mee-sur-seine.fr Tarifs selon les spectacles. Au Mée-sur-Seine, venez découvrir les trésors de près de 50 exposants : cartes postales, timbres, monnaies, vieux papiers et de nombreux autres objets, sans oublier une exposition de cartes postales anciennes présentant des vues de l’agglomération. Entrée libre. Salle à la programmation diversifiée avec des spectacles d’humour, de musique actuelle, musique classique, théâtre, hip-hop et jeune public. LES MUSIK’ELLES MEAUX & 01 64 36 40 12 www.muzikelles.fr – [email protected] o Du 23 au 28 septembre 2014. Entrée : 15 E. Gratuit pour les enfants de 7 ans et moins.Tarif réduit à 12 E. Passeport 2 jours à 22 E au lieu de 30 E. Restauration. Parking gratuit et surveillé au Champ de Foire, à proximité du site Tauziet. Ce festival en plein air consacré à la musique au féminin qui se déroule à Meaux fêtera sa 10e édition en 2014. On aime y aller parce que, pour un investissement plus que raisonnable, on peut écouter les répertoires très variés d’artistes connus et moins connus. La scène de l’édition 2013 a vu se produire Christophe Maé, Féfé, Tryo… Sur le site, bars à vin et à tapas, stands de restauration rapide et village aux couleurs du monde favorisent la bonne humeur et l’évasion. En parallèle, la ville de Meaux s’anime d’ateliers d’initiation, de brocantes musicales, de concerts dans les bars, de théâtre de rue, de danses et arts du cirque. En prime, deux scènes « découverte » en accès gratuit introduisent des artistes émergents. LES RENCONTRES MUSICALES DE MELUN MELUN www.action-culturelle-melun.fr Les 21 octobre, 15 décembre, 24 février et 21 avril. Une série de quatre concerts pour vous faire découvrir la musique classique avec une note d’exotisme. Cuivres, instruments à cordes et à vent, piano ou encore bandonéon… des instruments joués par de nombreux groupes issus de cultures différentes. Pour voyager grâce à la musique, notez bien ce rendez-vous ! L’ABREUVOIR À MUSIQUE Allée de la Ferme NOISIEL & 01 64 62 77 00 www.lafermedubuisson.com [email protected] Ouvert toute l’année. Tarifs selon les spectacles. Ce nouvel espace musical, inauguré en septembre 2008, se veut une salle de concert conviviale de découverte musicale. Avec sa programmation éclectique, chaque saison invite le public à découvrir des styles musicaux différents d’ici ou d’ailleurs : chansons africaines, nouveaux groupes de rock, concerts en tous genres… De quoi ne pas passer à côté de tout ce qui se produit sur la scène française et mondiale, y compris en matière de musiques alternatives. LE JONGLEUR EST DANS LE PRÉ 45, route de Fontainebleau NONVILLE & 06 89 42 20 04 assonlc.free.fr [email protected] En septembre 2014. Cette manifestation est consacrée au jonglage et à l’art du cirque. En plus des spectacles de qualité, on y trouve une scène ouverte où l’on peut s’essayer au jonglage. Sur place, il y a de quoi se restaurer, une buvette et un camping. Pour ceux qui voudraient s’essayer dans l’art du jongleur, des stages de perfectionnement et ateliers de cirque pour les grands et les petits sont proposés tout au long de l’année. DÉCOUVERTE FESTIVAL DU COURT-MÉTRAGE FONTAINEBLEAU http://festivaldebleau.free.fr En septembre. Chaque année entre la fin septembre et la mi-octobre, c’est l’occasion pour Fontainebleau de mettre à l’honneur le 7e art à travers le court-métrage. Ce festival se présente sous la forme d’un concours de films d’une durée maximale de 25 minutes. Tous les genres et tous les styles sont représentés et projetés dans le théâtre municipal de Fontainebleau. Renseignements au FLC (tél) 01 64 22 37 75. 43 Manifestations culturelles – Festivals - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS LES BANQUETS MÉDIÉVAUX La Taverne des Oubliées 14, rue Saint-Thibault PROVINS & 01 64 60 26 26 & 06 70 50 08 58 & 06 80 40 41 31 www.provins-banquet-medieval.com [email protected] Tous les samedis soirs à 20h. Durée 2h30. Entrée : 35 E (pour un repas en 5 plats, vin compris). Enfant : 20 E. Venez vous immerger dans l’ambiance médiévale et festive des grands banquets médiévaux, en compagnie des troubadours et des danseurs, dans la Taverne des Oubliées de la cité médiévale de Provins. Dans l’une des plus grandes salles basses de la ville de Provins, inscrite aux monuments historiques du XIIe siècle, de grandes tables sont dressées pour un véritable banquet médiéval. On s’assoit sur des bancs, avec au menu des spécialités culinaires médiévales arrosées de vinasse et d’hypocras. Entre les mets des animations : conteurs, troubadours, saltimbanques, cracheurs de feu, comédiens, danseurs, bouffons, seigneurs, danseurs, magiciens… FÊTE DE LA MOISSON PROVINS & 01 64 00 59 00 & 01 64 60 26 26 [email protected] oLe 31 août 2014 (de 10h à 19h). La Fête de la Moisson de Provins célèbre par des animations une coutume ancestrale : en Brie, il était de tradition, la moisson terminée, de fêter la dernière charrette chargée de gerbes qui rentrait à la ferme. De plus, c’est l’occasion, pour les passionnés de voitures anciennes, de se retrouver pour faire défiler et exposer les plus belles pièces de leur collection. Pour sa 44e édition, le thème retenu est « Année de l’agriculture familiale ». Le public pourra ainsi découvrir les traditions rurales ancestrales de ce petit coin de France plein de charme. LES LUEURS DU TEMPS PROVINS & 01 64 60 26 26 www.provins.net [email protected] Le 5 juillet 2014 et 2 août 2014. Deux samedis d’été les rues et les monuments de la ville haute, de la porte Saint-Jean à la tour César, s’éclairent d’un millier de bougies. Ambiance musicale à la tour César et sur la place du Châtel – où les restaurateurs auront disposé leurs tables –, animations dans les rues et la place Saint-Quiriace avec des cracheurs de feu. Des visites guidées en nocturne mèneront les visiteurs dans des lieux exceptionnels, parfois uniquement ouverts au public à cette occasion. Pour ces illuminations par mille bougies, la roseraie de Provins et des nouveautés seront au rendez-vous. PRIX DE LA LITTÉRATURE MÉDIÉVALE PROVINS & 01 64 60 26 26 www.provins.net [email protected] Septembre. En septembre, la ville de Provins organise un concours littéraire exclusivement sur le Moyen Âge dans trois catégories : roman, essai et jeunesse. Organisateurs : Librairie Delvaux, office de tourisme et mairie de Provins. Renseignements auprès de l’office de tourisme. Une manifestation autour de la rose de Provins est également organisée. Au programme : confèrences, ateliers, baptêmes de roses, gastronomie, cosmétiques, avec vente de produits autour de la rose. SPECTACLE SON ET LUMIÈRE PROVINS & 01 64 00 57 00 http://mjc.provins.free.fr [email protected] Du 6 au 7 juin 2014 (et aussi 13 et 14 juin 2014). Dans les jardins du couvent des Cordelières, durant une heure trente, ce spectacle nocturne invite à feuilleter un grand livre d’images du Moyen Âge et à découvrir ainsi en vingt tableaux les heures de joie et les heures de peine des manants, paysans bourgeois, religieux et seigneurs de Provins au XIIIe siècle. 250 participants, évoque l’épopée de Thibaud de Champagne, la rose de Provins, les saisons, la vie des villageois, les danses, les jeux, les confits mais aussi la lèpre…. DÉCOUVERTE LES AIGLES DES REMPARTS Ville Haute par la Porte de Jouy, entrée à 50 m côté intérieur des remparts PROVINS & 01 60 58 80 32 www.vollibre.fr [email protected] Du 29 mars au 2 novembre 2014 (en général 3 spectacles par jour, les we et jours fériés, et 1 en semaine : consulter le site). Entrée : 12 E. Enfant : 7,50 E. Il faut consulter le site de Vol Libre, la société qui façonne ce spectacle magnifique sous la haute direction de Philippe Hertel, pour qui la fauconnerie est plus qu’un métier, une vocation, une manière de vivre, hors de notre temps précipité et du parfois triste plancher des vaches, pour comprendre ce que vous allez voir. Il s’agit d’un très grand spectacle de fauconnerie et d’imprégnation médiévale, dans le cadre historique, altier et verdoyant des remparts, où des rapaces fascinants – aigles, buses, faucons, chouettes, caracaras et vautours... planeront au-dessus de vos têtes au cours de plusieurs tableaux, en harmonie avec des chevaux, loups et dromadaire. Cette féérie très bien scénarisée vous transportera dans l’univers de la fauconnerie telle qu’elle existait en Occident médiéval, au Proche-Orient et dans les steppes d’Asie centrale (où elle se pérennise). Le spectacle, sans danger et de toute beauté, fascine de 7 à 77 ans. Inoubliable. 45 46 FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Manifestations culturelles – Festivals AU TEMPS DES REMPARTS PROVINS & 01 60 67 39 95 / 01 60 67 75 47 Du 21 avril au 4 juillet 2014 (les lundis, mardis, mercredis, jeudis, vendredis, et jours fériés en semaine à 11h. Pas de spectacle le week-end). Entrée : 7 E. Pass Famille : pour 2 adultes et leurs enfants (1 an et plus !) : 33,90 E. Enfant : 5 E. Tarifs réduits avec l’achat d’un Pass Visite : adultes 11.40 E, enfants 8,20 E (5 à 12 ans). Achat auprès de l’office de tourisme. La Légende des chevaliers + Au Temps des remparts : 16,50 E (adultes) ; 10,50 E (enfants). Démonstrations de 45 minutes, orchestrées par l’équipe d’Equestrio, bien à l’abri sous la tribune couverte, du fonctionnement de véritables machines de guerre médiévales – trébuchet, mangonneau et autre couillard – grandeur nature et construites à l’identique d’après des plans anciens. Puis, le seigneur de Provins, aidé de ses fiers chevaliers, vous explique les armes légères de son époque : épée, lance, hache, fléau, arbalète... et vous invite à des démonstrations de jeux équestres... Que le meilleur l’emporte ! FESTIVAL DJANGO REINHARDT Île du Berceau SAMOIS-SUR-SEINE & 01 60 39 60 66 www.festivaldjangoreinhardt.com [email protected] Du 25 au 29 juin 2014. Le village où est mort le célèbre guitariste manouche lui rend tous les ans hommage sur une île verdoyante avec des musiciens venus du monde entier. Le festival fait la part belle au jazz manouche mêlé à d’autres musiques et à des créations plus novatrices. 乍S’y sont produits des figures aussi prestigieuses qu’Art Blakey, Chucho Valdés, Michel Petrucciani, Didier Lockwood, La Velle, Betty Carter, Michele Hendricks, Stéphane Grappelli… et bien d’autres. Vous pouvez vous procurer les billets grâce à la billeterie en ligne, mais aussi par correspondance en téléchargeant le bon de commande sur le site ou bien directement au guichet du village. En 2014, Pat Metheny Unity Group se chargera du concert d’ouverture. Manifestations sportives JUMP BOST – CONCOURS HIPPIQUE INTERNATIONAL Haras des Brulys BARBIZON & 01 60 66 43 81 www.ecurie-bost.fr [email protected] Chaque premier week-end de mars, avril et mai 2014. Haut lieu d’équitation, Barbizon est connu pour l’implantation de la famille Bost qui fait autorité dans le milieu du cheval. Elle organise tout au long de l’année une multiplicité de ses concours hippiques dont le Jump Bost. Comprenant des épreuves pour Seniors, Juniors catégorie A et B et Enfants catégorie Ba, ainsi que pour chevaux de 6 et 7 ans... Ce concours réunit des participants venant d’une quinzaine de nations. GRANDE SEMAINE DE FONTAINEBLEAU RN 152 – Route d’Orléans Parc équestre de Fontainebleau FONTAINEBLEAU & 01 64 23 42 87 www.semaine-fontainebleau.com/ Entrée libre. Une institution ! De fin août à début septembre, 9 jours de compétition de saut d’obstacles pour près de 1 500 chevaux de 4 à 7 ans, les meilleurs de leur génération, et délivrant 14 titres de champion de France et autant de vice-champions et vice-championnes. La plus grande vitrine de l’élevage français et un grand rendez-vous international. SEMAINE DE L’ÉLEVAGE FONTAINEBLEAU www.semaine-fontainebleau.com [email protected] Semaine de l’élevage, fin août, début septembre. Parc équestre du Grand Parquet. Une semaine entière consacrée au cheval avec des compétitions, les stands des éleveurs et des expositions. Un rendez-vous international. LE CYNODROME LIVERDY-EN-BRIE & 01 64 06 68 14 liverdy.clcb.free.fr – [email protected] De février à octobre 2014 (entraînement public tous les samedis en début de saison à 14h et 16h, sauf lors des championnats). Bien que la Seine-et-Marne soit reconnue pour ses courses de chevaux, d’autres animaux à quatre pattes attirent les spectateurs. Lévriers afghans, barzoïs, galgos espagnols, greyhound, saluki… bien des races de canidés s’affrontent du printemps à l’automne dans des courses ouvertes au pari mutuel. Courant après un lapin artificiel (l’honneur est sauf !), les chiens courent sur le cynodrome, le premier franchissant la ligne d’arrivée étant déclaré gagnant. Spectacles historiques – Son et lumière RECONSTITUTION HISTORIQUE À SAINT JEAN-LES-DEUX-JUMEAUX Association les Grognards de la Marne 24, rue de Montcey CHANGIS-SUR-MARNE www.lesgrognardsdelamarne.com [email protected] Avril 2014. Pendant deux jours de marche et de bivouac, l’association des Grognards de la Marne crée une reconstitution grandeur nature de la bataille de Saint-Jean-les-deux- Spectacles historiques – Son et lumière - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS Jumeaux, qui s’est déroulée le 27 mars 1814. Une dizaine de communes de Seine-et-Marne participent à ce projet fou et grandiose, avec plus de 600 figurants habillés en costumes d’époque. Cet épisode pourtant méconnu de la fin de la campagne de France relate la confrontation de l’armée napoléonienne contre les ennemis russes et prussiens qui se rapprochent dangereusement de Paris. Sur le lieu de cette bataille, les 35 000 soldats russes furent enfin ralentis, grâce notamment à la participation armée de la population locale. Malgré leur courage, cette bataille se solda par une défaite qui précéda l’abdication et l’exil de Napoléon. En marge de la scène naturelle du champ de bataille, vous pourrez assister à des manifestations théâtrales et participer à un bal costumé. de l’architecture médiévale, le spectacle historique de Meaux vous offre 1 heure 30 de magie, un voyage unique dans le temps. 500 acteurs, 3 600 costumes, lasers et artifices, son en numérique multisources, effets spéciaux… Ce sont mille ans d’histoire qui vous sont contés, mêlant musique, danse, poésie et scènes dignes de la commedia dell’arte. Après plusieurs années du spectacle Les Flèches du temps, cet événement aborde depuis 2013 d’autres thèmes, dont la guerre de 1914-1918 ; 2014 marquera le centenaire de la Grande Guerre ! Un grand spectacle en perspective. LES MÉDIÉVALES PROVINS & 01 64 60 26 26 & 01 64 00 39 39 www.provins-medieval.com [email protected] Du 14 au 15 juin 2014. En juin, les fêtes médiévales vous entraînent sur deux jours dans un voyage en plein Moyen Âge avec troubadours, saltimbanques, musiciens, montreurs d’animaux, artisans… Laissez-vous emporter par un tourbillon de couleurs, de senteurs, de spectacles de rue et de grandes reconstitutions historiques ! Les festivités ont lieu au cœur de Provins, une ville médiévale classée dans son intégralité au Patrimoine mondial de l’Unesco et qui se prête parfaitement à la fête. En 2014, Les Médiévales auront pour thème « Calligraphie et Enluminure ». DÉCOUVERTE GRAND SPECTACLE HISTORIQUE DE MEAUX MEAUX & Office de tourisme de la Ville de Meaux : 01 64 33 02 26 www.spectacle-meaux.fr [email protected] De mi-juin à mi-juillet et de fin août à mi-septembre 2014. Ouvert 7 jours sur 7 de 10h à 18h30 d’avril à septembre, de 10h à 12h et de 13h à 17h d’octobre à mars ; dimanche et jours fériés de 14 à 17h. Groupes : 01 60 23 48 50 du lundi au vendredi (9h-12h et 14h-17h), samedi et dimanche : 01 64 33 02 26 ou [email protected]. Dans le cadre unique de la cité épiscopale, chef-d’œuvre 47 LA VERSION COMPLETE DE VOTRE GUIDE SEINE-ET-MARNE 2014 en numérique ou en papier en 3 clics à partir de 5.99€ Disponible sur