Infos agricoles du 26 juin 2015

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Infos agricoles du 26 juin 2015
Les Informations
Agricoles
Vendredi 26 juin 2015 - HEBDO - 67e Année - N° 2850 - Prix : 2,50 €
s om m a ire
Commission paritaire n° 0419 T 82968 - ISSN : 1149-3321
Fête du Modef
Vendredi 21 août
Samedi 22 août
à Soustons
Statut du fermage, élevage bovin et
exploitation des migrants......................P. 2
Groupe de travail sur le schéma
régional des structures...........................P. 3
Le Modef en mode « été ».....................P. 3
CONTRÔLE DES STRUCTURES :
VERS UNE VERSION « ALLÉGÉE » ?
AG Volailles d’Albret..............................P. 4
Démonstration du toasteur.................P. 5
é d ito
À l’attention des irrigants..................... P. 6
AG Groupama Oc..................................... P. 6
Permanences
Petites annonces........................................P. 7
Concours Général Agricole...................P. 8
Agenda des responsables
Samedi 20 juin : Ouverture officielle du
marché de pays des producteurs à 19 h à
Heugas. Jacques LAFAURIE.
Mardi 23 juin : Audience tribunal
d’instance à 9 h à Mont de Marsan.
Christophe MESPLÈDE.
Mardi 23 juin : Assemblée générale de la
Saferaa à 17 h à Bazas. Excusés.
Mardi 23 juin : Conseil d’administration
du CIFOG à 17 h à Hossegor. Serge MORA.
Mercredi 24 juin : Assemblée générale
du CIFOG à 10 h à Hossegor. Isabelle
DAUGREILH.
Jeudi 25 juin : Réunion de la CDOA
plénière à 9 h à la maison de l’agriculture.
Bernard MARTIN.
DERNIÈRE MINUTE
De g à d : Didier BIREMONT, Jacques LABARBE
(syndicat CGT), Vincent DARRIEUTORT et
Christophe MESPLÈDE.
Le 23 juin, le tribunal d'instance a
entendu les arguments de la FSA-Modef
et de la MSA concernant notre demande
d'annulation de l'élection du président
cantonal MSA de Morcenx.
Le jugement sera mis à disposition le 3
juillet.
A
u travers de la loi d’avenir, le ministre de l’agriculture a affirmé une volonté de redynamiser
l’installation des jeunes.
La région Aquitaine n’est pas épargnée par la baisse du nombre d’exploitations : - 25 % du
nombre de chefs d’exploitation sur les 10 dernières années. Le problème du maintien de l’emploi
est donc bien réel et tout doit être fait pour améliorer les choses.
L’accès au foncier est un facteur limitant de l’installation. En effet, et nous le voyons année après
année, si les contacts pris avec le point info installation sont nombreux, au final peu de projets se
réalisent.
Le contrôle des agrandissements doit permettre aux jeunes « de faire leur place » mais aussi aux
petites exploitations de s’agrandir.
Dans les Landes, 75 % des exploitations ont moins de 50 ha et pourtant le seuil de déclenchement
du contrôle des structures, seuil à partir duquel on est soumis à autorisation est à 90 ha (il était à
45 ha avant la loi de 2006 qui a assoupli le contrôle des structures).
Dans les Pyrénées-Atlantiques, ce seuil est à 30 ha et c’est dans ce même département que l’on
installe (et de loin ) le plus de jeunes.
La loi d’avenir fixe le seuil de surface (de déclenchement du contrôle) entre un tiers et une fois la
SAU régionale moyenne qui est de 34,8 ha en Aquitaine.
Lors du premier groupe de travail sur le futur schéma régional, l’administration a clairement
annoncé la couleur. Ce seuil est trop bas et cela aura pour conséquence une augmentation du
nombre de dossiers !
Une proposition nous a donc été présentée pour contourner le problème avec un calcul savant à
partir de la production brute standard (PBS).
L’administration considère par exemple que 91 ha de maïs (coefficient d’équivalence de 0,38)
équivalent aux 34,8 ha ou encore 245 ha de seigle...
Cette usine à gaz, qui trouve vite ses limites en matière de cohérence, n’a qu’un seul but : réduire
le nombre de dossiers à instruire et donc limiter l’action de l’État en matière de contrôle des
agrandissements.
Visiblement nous risquons de nous retrouver dans une situation opposée à l’esprit de la loi avec,
par exemple, pour les Pyrénées-Atlantiques, un seuil qui était à 30 ha et qui passerait à 91 ha !!!
Tout au long de la réunion, on nous a expliqué que le contrôle des structures n’avait pas un rôle
considérable à jouer en matière d’aménagement...
Le contraste est saisissant entre un gouvernement qui affiche une volonté de mieux contrôler les
agrandissements et l’administration régionale qui fait tout le contraire !
Le MODEF a alerté nos députés et le ministère sur cette dérive inacceptable.
Depuis plusieurs mois, nous avons demandé à la DDTM des Landes de pouvoir contrôler les
agrandissements « déguisés » de certains producteurs de maïs semences qui, aujourd’hui
encore, alors que la production est en baisse, continuent au travers de sociétés de prestation de
cultiver plusieurs centaines d’hectares.
Dans cette demande, nous nous appuyons sur l’actuel texte de loi (Art. L.331-1 du code rural) qui
prévoit que « le contrôle des structures des exploitations agricoles s’applique à la mise en valeur
des terres agricoles ou des ateliers hors sol, quels que soient la forme ou le mode d’organisation
juridique ». Force est de constater que jusqu’ici l’administration a délibérément choisi de fermer
les yeux sur cette situation.
Le MODEF rappelle aux décideurs politiques qu’il est grand temps d’avancer sur le sujet. Or, nous
pouvons véritablement nous interroger aujourd’hui sur le poids du politique et sur qui le détient
au final.
La puissance de l’argent a souvent fait plier les peuples et les gouvernements et il n’y a qu’à
observer la situation en Grèce pour s’en convaincre. Cependant, il me semble nécessaire que
l’administration reste au service du législateur et applique les politiques dans l’esprit de la loi qui
a été votée...
Christophe MESPLÈDE, président du Modef des Landes
en b ref...
États-Unis
INTERDICTION DE CERTAINS PESTICIDES
L’agence américaine de protection
de l’environnement a proposé de
créer temporairement des zones sans
pesticides afin de protéger les abeilles
dites « commerciales ».
Il s’agirait de protéger les abeilles utilisées
pour la pollinisation des cultures aux ÉtatsUnis, en particulier des amandes et des
myrtilles.
La pulvérisation de produits phytosanitaires
sur les cultures en fleurs pour lesquelles
un contrat de pollinisation a été signé sera
interdite. Cette interdiction couvrirait 76
molécules phytosanitaires notamment les
néonicotinoïdes.
Aux États-Unis, les apiculteurs ont été
confrontés à la disparition de 42 % de leurs
colonies d’abeilles notamment au moment
durant lequel elles sont exposées aux
produits phytosanitaires.
Air du temps
LA CRITIQUE DES COLLÈGUES
Les agriculteurs « craignent moins d’être
critiqués par les résidents et visiteurs
urbains que par des collègues de leur
propre milieu » relève le centre d’études et
de prospective du ministère de l’agriculture.
Les accusations qui portent le plus viennent
des supposés alliés de leur monde
professionnel, lequel est très divisé de
l’intérieur », poursuit la note.
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LES INFORMATIONS AGRICOLES
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Directeur de Publication : M. Christophe MESPLÈDE
Responsable de la Rédaction : M. Alain HARAMBAT
Hebdomadaire édité par la SARL
“LES INFORMATIONS AGRICOLES”
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Représentant légal M. Christophe MESPLÈDE
Associé principal
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au bureau du journal Tél. 05 58 75 02 51
Impression : LACOSTE - ROQUE - Mt-de-Marsan
Dépôt légal à parution
2
Vendredi
- N°
2850
Vendredi26
10juin
août2015
2012
- N°
2709
ho r izo n
Statut du fermage
PROPRIÉTAIRES INSUFFISAMMENT PROTÉGÉS
La section nationale des propriétaires ruraux (SNPR) constate un désintérêt grandissant
des propriétaires à l’égard du bail rural. La section de la Fnsea estime que le statut du
fermage, institué en 1946, ne protège plus suffisamment les propriétaires. Elle demande
donc une réforme de la relation bailleur-preneur. À défaut, elle prédit que de plus en
plus de propriétaires refuseront de louer leurs terres par le biais du fermage.
RÉTABLIR LA CONFIANCE
La SNPR appelle de ses vœux un « véritable
contrat » basé sur deux impératifs : une
durée limitée et le respect de l’intuitu
personæ.
Les propriétaires souhaitent donc pouvoir
renégocier le bail à chaque renouvellement.
Les propriétaires contestent également la
transmission du bail au conjoint ou aux
descendants exploitants.
SUR LES PRIX DE VENTE
La section des propriétaires de la Fnsea
revendique par ailleurs de pouvoir vendre
au prix des « terres libres » quand le
propriétaire vend les terres au fermier en
cours de bail. La SNPR réclame que le prix
« terre libre » s’applique également pendant
la période des 3 dernières années du bail,
période qu’elle assimile à la période de fin
de contrat.
Enfin, elle demande la suppression de
la révision du prix de location qui est
actuellement possible (par saisine du
tribunal paritaire) durant la 3e année du
bail quand le montant du fermage pratiqué
est supérieur au maximum fixé par arrêté
préfectoral.
Élevage bovin
« ADMINISTRÉ » N'est PAS UN GROS MOT
Les éleveurs, en queue de peloton du revenu agricole par actif, n’en peuvent plus !
Travailler et produire : OUI mais travailler et produire pour rien : NON. Tel est le message
des éleveurs que le MODEF a adressé au ministre de l’Agriculture le 17 juin dernier, à
l’occasion de la réunion consacrée à la filière bovine.
FACE AU LIBÉRALISME
Solidaire des actions de blocage
des abattoirs, le MODEF appelle le
gouvernement à prendre la mesure du
désarroi des éleveurs. Même avec les aides
PAC, les éleveurs familiaux ne peuvent plus
s’en sortir.
Les distributeurs et les transformateurs
maintiennent leurs marges au détriment
des producteurs et des consommateurs.
N’est-ce pas le propre d’un système libéral
qui a renoncé à toute forme d’intervention
publique sur le marché ?
UN PRIX MINIMUM
Pour le MODEF, sans politique publique
forte, il n’y a pas de solution durable.
C’est pourquoi le MODEF demande au
gouvernement d’instaurer au bénéfice des
éleveurs un prix minimum garanti couvrant
les coûts de production et la rémunération
du travail paysan.
Bref, rétablir des prix administrés pour
sauver la souveraineté et la sécurité
alimentaire, maintenir les emplois et
préserver l’environnement.
Source : Communiqué du Modef du 17/06/2015
Main d’œuvre migrante
L’EXPLOITATION EST « RÉPANDUE »
Selon l’agence des droits fondamentaux de l’UE1, l’exploitation criminelle par le travail
de la main d’œuvre migrante provenant de pays membres ou non de l’Union européenne
est « répandue » dans plusieurs secteurs dont celui de l’agriculture, la forêt et la pêche.
L’Agence FRA préconise de renforcer les inspections sur le lieu de travail et de faciliter
l’accès des victimes à la justice.
IMPACT NÉGATIF POUR TOUS
Non seulement l’Union européenne
tolère de sérieuses violations des droits
fondamentaux, mais elle leur permet en
fin de compte d’avoir un impact négatif sur
les normes du travail de tous les secteurs,
avertit l’avant-propos de l’étude de la FRA
sur les « formes graves d’exploitation par le
travail ».
Les travailleurs exploités ont de nombreux
points communs : salaires très bas, parfois
1 euro de l’heure voire moins et des journées
de travail de 12 h ou plus avec des semaines
de 6 ou parfois 7 jours.
La faible signalement des faits par les
victimes est un facteur qui favorise la
situation actuelle d’impunité généralisée.
QUELLES SOLUTIONS ?
Sur la base des entretiens réalisés par la
FRA, l’agriculture, la forêt et la pêche est le
secteur considéré comme présentant le plus
de risque d’exploitation par le travail, avant
la construction, l’hôtellerie et la restauration.
Il est classé au premier rang en Bulgarie,
Chypre, République tchèque, Grèce,
Espagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal
et au Royaume-Uni. Ce même secteur vient
en second rang en France.
Selon les auteurs de l’étude, la directive
sur les travailleurs saisonniers adoptée
en février 2014 par le Conseil de l’UE
(appelé aussi conseil des ministres) est
d’une « importance primordiale » pour les
ressortissants des pays tiers.
Pour améliorer la situation, ils proposent
un renforcement des inspections sur
le lieu du travail, un accès effectif des
victimes à la justice. Ils suggèrent aussi de
différencier les produits issus d’entreprises
respectant les droits des travailleurs (par
une mention informative à destination des
consommateurs).
1 - L’Agence des droits fondamentaux de l’Union
européenne (sigle FRA) est une agence communautaire
créée en 2007 par le Conseil de l’UE en remplacement
de l’Observatoire européen des phénomènes racistes
et xénophobes.
Ac t u s sy n d i c a l e s
Contrôle des agrandissements
OÙ VA NOUS MENER LE SCHÉMA RÉGIONAL ?
La loi d’avenir remplace les schémas directeurs départementaux des structures par un
schéma directeur régional des exploitations agricoles (SDREA). Il est prévu que le nouveau
SDREA entre en vigueur le 1er janvier 2016. Philippe LACAVE et Christophe MESPLÈDE
ont représenté le MODEF à la première réunion de travail préparatoire du mercredi 17
juin à Gradignan. Pour le moment, rien ne permet de garantir que l’objectif affiché par le
législateur -à savoir renforcer le contrôle des structures- sera atteint.
LE SEUIL D’AUTORISATION
La loi d’avenir précise que le seuil
d’autorisation (ou de déclenchement du
contrôle des structures) est compris entre un
tiers et une fois la SAU régionale moyenne
(34,8 ha en Aquitaine).
Le projet de décret d’application ouvre la
possibilité de se référer soit à la SAU moyenne
toutes productions confondues, soit à la SAU
par OTEX (classement des exploitations en
fonction de leur spécialisation ou production
dominante).
Par exemple, en Aquitaine, les moyennes
régionales par OTEX sont :
•
Exploitations de céréales et oléoprotéagineux : 37,8 ha ;
• Exploitations de plantes sarclées et autres
grandes cultures : 75,4 ha ;
• Exploitations viticoles : 21,6 ha ;
• Exploitations de cultures fruitières et autres
cultures permanentes : 23,8 ha ;
• Exploitations de vaches laitières : 58,3 ha ;
• Exploitations de bovins viande : 39,6 ha ;
• Exploitations avicoles : 26,9 ha
• Exploitation de polyculture et polyélevage :
42,4 ha.
LES ÉQUIVALENCES
Pour comparer la dimension d’une
exploitation viticole ou d’une exploitation
avec élevage à cette SAU régionale, la loi
prévoit des équivalences par production
dont les modalités de calcul seront fixées par
arrêté ministériel.
Les équivalences utilisées lors de la réunion
du groupe de travail laissent les représentants
du Modef dubitatifs.
En effet, correspondrait à la SAU régionale
une exploitation de 91 ha quand elle est
spécialisée en maïs, une exploitation de 135
ha quand elle est spécialisée en blé et une
exploitation de 245 ha en seigle...
En productions animales, les équivalences
donnent des résultats plutôt surprenants.
Ainsi, la SAU régionale correspondrait à un
élevage de 9 950 poulets ou bien de 2 828
canards ou encore de 50 vaches laitières !
La question des équivalences est complexe.
La logique voudrait que l’on compare les
productions entre elles en fonction du revenu
attendu par ha (ou têtes en cas d’élevage).
Mais, comment arrêter des coefficients qui
restent valables plusieurs années dans un
environnement économique très fluctuant ?
LES OPTIONS
Dans les schémas des structures départementaux encore en vigueur, au-delà d’une
distance, tout agrandissement est soumis à
autorisation. Cette distance variait entre 5 km
(en Lot-et-Garonne) et 15 km (Haute-Lande et
Gironde).
Désormais, la loi d’avenir laisse la possibilité
au Préfet de région de fixer (ou pas) un critère
de distance entre le siège de l’exploitation et
le lieu de l’agrandissement.
De l’avis du Modef, ce critère doit être
maintenu pour limiter la concentration des
exploitations.
Autre option : fixer ou pas un seuil
d’autorisation spécifique pour les ateliers
hors-sol.
LES CHOIX POLITIQUES
Un détour par le schéma directeur de la
Vendée permet de comprendre combien
un schéma des structures est éminemment
politique.
Les responsables professionnels vendéens
se sont accordés sur les choix suivants :
• Favoriser l’installation des jeunes (jusqu’à
1,2 fois la dimension économique minimale
qu’ils avaient définie),
• Favoriser les activités d’élevage sous
toutes ses formes et en particulier l’élevage
traditionnel,
• Ramener prioritairement les exploitations
à une dimension économique minimale,
exprimée en montant d’excédent brut
d’exploitation (EBE), soit 34 000 € d’EBE par
actif agricole à l’époque,
• S’assurer que l’exploitation ayant un atelier
hors sol dispose d’une assise foncière
minimale.
Le SDDSA 85 distingue les installations à
titre « exclusif », à titre principal et à titre
secondaire. Les installations non aidées sont
reléguées en fin de liste.
Ce schéma a l’avantage de poser des choix
clairs et affirmés. Les modalités d’application
et les critères retenus (qu’il serait trop long
de développer ici) apparaissent en totale
cohérence avec les objectifs affichés.
LA QUESTION DES MOYENS
Au vu des débats de la première réunion,
Philippe LACAVE et Christophe MESPLÈDE
craignent que, au motif que l’administration
ne disposera pas de moyens suffisants
pour exercer un contrôle accru des
agrandissements, celle-ci cherche avant tout à
ne pas abaisser le seuil de déclenchement du
contrôle des structures.
Toutes les personnes présentes autour de la
table ne semblaient pas fondamentalement
convaincus de l’intérêt de limiter les
agrandissements.
Le MODEF a rappelé que, vu le très faible
nombre des installations, vu l’accélération
du phénomène de concentration foncière,
le législateur a voulu renforcer le contrôle
des agrandissements pour une meilleure
répartition du foncier entre agriculteurs.
Avant de fixer des seuils en fonction des
moyens qui seront attribués aux DDTM et
DRAAF pour remplir cette mission, il faudrait
ne pas perdre de vue l’impérieuse nécessité
de faciliter l’accès au foncier pour les jeunes
et les petites et moyennes exploitations.
Pour « un développement harmonieux
des surfaces des exploitations agricoles »,
comme le prescrivait le schéma directeur des
structures des Landes adopté en 2006.
en bref ...
Actus syndicales
DÉJÀ TOURNÉ VERS LES ACTIVITÉS D’ÉTÉ
Les maïs à peine levés, les déclarations
Pac à peine bouclées, le MODEF
commence à se projeter dans les activités
syndicales de l’été avec notamment
le partenariat CCAS/Modef et la fête
populaire qui sera organisée le vendredi
21 août et le samedi 22 août à Soustons.
ÉCHANGES PAYSANS-SALARIÉS
Les contacts sont d’ores et déjà pris pour
reconduire en juillet et août les échanges
entre les agriculteurs du Modef et les agents
électriciens-gaziers de France en vacances
dans les centres de la CCAS situés sur la côte
sud des Landes.
Le vendredi 3 juillet à Capbreton, les
responsables des deux organisations
finaliseront la préparation. La semaine
suivante, agriculteurs et artisans seront
présents sur les marchés hebdomadaires
des CCAS de Capbreton, Ondres et Seignosse
et les vacanciers intéressés pourront venir
visiter une ferme sur les cantons de DaxSud, de Peyrehorade ou de Mugron.
LE CONCOURS DE TRACTEUR
La finale des jeunes conducteurs de tracteur
sera organisée par la FDJA-Modef le samedi
22 août matin à Soustons.
Les équipes souhaitant participer, dans la
joie et la bonne humeur, à ce concours axé
sur la sécurité et la prévention peuvent
s’inscrire dès à présent auprès de la FDJAModef (Maud Roblin).
La FDJA-Modef remercie par avance tous les
organismes agricoles qui accepteront d’offrir
des lots pour récompenser l’ensemble des
concurrents.
Soulignons que le concours sécuritéprévention, proposé par la MSA SudAquitaine en partenariat avec Groupama,
bénéficie de prix spécifiques, à savoir
des équipements en sécurité (bottes,
chaussures...).
LE DÉBAT
L’emploi est l’une des préoccupations
majeures de nos concitoyens. Alors que les
secteurs de l’industrie et des services ne sont
plus en manque de bras, est-il légitime de
continuer à détruire des emplois agricoles ?
Si on attend que l’agriculture contribue
positivement à la création d’emplois,
estimons-nous que la politique agricole
commune est efficace et pertinente ?
Le conseil d’administration de la FSA, réuni
le 22 mai, a décidé de mettre la question de
l’emploi dans le secteur agricole au cœur du
débat public de la fête du Modef.
Vendredi 26 juin 2015 - N° 2850
3
en b ref...
Groupe LDC
LE SECTEUR DE LA VOLAILLE A DE
L’AVENIR
Pierre CARRIÉ, directeur de LDC
Aquitaine, a présenté aux adhérents
réunis en AG quelques caractéristiques
du marché de la volaille et a exposé les
priorités du groupe LDC.
LES IMPORTATIONS
En France, le marché de la volaille est en
croissance. La consommation en tonnes
équivalent carcasse (tec) est passée de
l’ordre de 660 000 tec dans les années 1990
à 1,6 million de tec en 2013.
Cependant, la compétition est vive sur le
marché européen.
En moyenne, les importations de viande
de volailles correspondent à 42 % de la
consommation.
Selon la filière d’approvisionnement, la part
des importations varie entre 10 % (circuits
spécialisés) et 70 % (secteur des PAI :
produits alimentaires finis destinés à être
utilisés par d’autres industriels fabricant
des produits finis).
FLUCTUATIONS
« Depuis 2008, nous sommes extrêmement
chahutés par les cours des matières
premières (céréales, soja...). Cela constitue
un problème car les matières premières
représentent 70 % du prix de revient », a
déclaré Pierre CARRIÉ.
TENDANCES DU MARCHÉ
En poulets, le marché du filet se porte bien
tandis que celui des cuisses est plus difficile
et celui des pilons surchargés.
En dindes, la production française a été
divisée par 3. Pourtant, la dinde bénéficie
d’une image positive sur le plan nutritionsanté.
La filière volailles a décidé de moins
communiquer sur le label. Or, plusieurs
enseignes n’ont pas réalisé leurs prévisions
de vente. Plusieurs milliers de volailles label
sont restées sur les bras des fournisseurs et
ont été congelées.
Le directeur de LDC Aquitaine remarque
que leurs clients sont demandeurs de
plus de services dès le stade de l’usine.
Par exemple des filets de poulets effilés,
des commandes de cuisses préparées par
tranches de grammage.
ÊTRE À L’INTERNATIONAL
Le directeur régional a listé les priorités de
LDC pour les 5 années à venir.
« On pouvait penser que l’activité de
traiteur allait devenir l’eldorado. Pour notre
part, nous sommes convaincus que, dans
le secteur de la volaille, il reste encore du
beau travail à faire et pour longtemps », a
affirmé Pierre CARRIÉ.
Selon LDC, pour cela, il va falloir « être
plus présent sur le marché international ».
Et comme le métier de la LDC est le frais,
l’international signifie plutôt les zones peu
éloignées qui ont les mêmes références ou
codes alimentaires.
ET SUR LE MARCHÉ INTÉRIEUR
Même si l’activité traiteur s’avère moins
prometteuse, LDC entend persévérer,
ne serait-ce que pour disposer d’une
meilleure perception des évolutions chez
les consommateurs finaux.
Autre objectif : rester une entreprise
sûre pour ses salariés et ses éleveurs.
suite p.5
4
Vendredi 26
- N°
2850
Vendredi
10juin
août2015
2012
- N°
2709
Co up de p r o j ecteur
AG Volailles d'Albret
LES MOTIFS DE SATISFACTION
Le 12 juin à Saint-Avit, près de 90 personnes ont participé à l’assemblée générale annuelle
de la coopérative Volailles d’Albret présidée par Hervé LABESQUE. Dans le bilan 2014 jugé
globalement positif, le président a mis en exergue la part prise par ALIBRET, la société
qui, adossée à Volailles d’Albret, gère l’approvisionnement en aliments des coopérateurs.
Après la présentation des rapports, les producteurs ont fait remonter leurs préoccupations
et questions techniques.
DÉVELOPPEMENT RÉGULIER
Depuis 2009 (année perturbée par la
tempête Klaus), le nombre des mises en
place progresse lentement mais sûrement.
Toutes volailles confondues, les mises en
places ont passé la barre des 5 millions de
têtes en 2011 et atteignent 5,185 millions de
têtes en 2014.
Les mises en place de 2014, par type de
volailles (volailles festives incluses), se
décompose comme suit :
MEP 2014
Poussins
Pintadeaux
Dindonneaux
Total
4 630 515
544 600
9 788
5 184 903
Le solde net des nouveaux bâtiments
(2014-début 2015) traduit une stagnation
en 400 m2 (volailles de Gascogne) et une
progression régulière de plus d’une dizaine
de 60 m2 (poulets LR Landes).
« Nous suivons la progression lente mais
régulière des volailles Label rouge en
France », a expliqué Hervé LABESQUE.
Malgré son développement, la coopérative
manque encore de production à partir du
mois de mars et jusqu’à l’été.
INQUIÉTUDE SUR LES PRIX
Les volumes mis en place en 2015 devrait
progresser. Cependant, l’évolution des prix
de vente inquiète les responsables de la
coopérative.
« Il est peut-être logique de baisser les prix en
raison de la baisse des matières premières
mais est-il normal que les producteurs ne
puissent conserver aucune part de marge
pour temporiser les prochaines hausses des
matières premières ? », s’est interrogé tout
haut le président de la coopérative.
« Comme d’habitude, l’ensemble de la filière a
immédiatement répercuté toutes les baisses
aux grandes surfaces. Il est surprenant que,
cette fois-ci, la grande distribution ne se soit
pas plainte d’entente sur les prix !!! Je regrette
que, au vu de la situation des éleveurs,
la filière ne pense jamais au revenu des
producteurs qui n’a pas augmenté depuis
10 ans. Il aurait même plutôt diminué », a-t-il
développé.
ESSAI TRANSFORMÉ
La baisse du chiffre d’affaires de 2014 traduit
déjà ce recul des prix de cession. Dans ce
contexte, la création par la coopérative d’une
société pour maîtriser le rapport qualité/prix
des aliments arrive à point nommé.
La société, dénommée Alibret, négocie et
achète les matières premières (17 000 t de
maïs et près de 7000 t de blé) nécessaires
pour fournir les coopérateurs en aliments
avec l’objectif de rester dans la moyenne des
prix du marché. Alibret fait fabriquer l’aliment
et gère les commandes et les livraisons.
Luc BERGINIAT, le directeur, a fait observer
qu’en 2014, Alibret a directement maîtrisé
87 % du prix de l’aliment.
La coopérative et Alibret continuent de
surveiller de près les performances de sorte à
garantir aux éleveurs un rapport qualité/prix
optimum. Le suivi des indicateurs montre
qu’en poulets et pintades, les performances
de l’aliment s’améliorent.
« Cette méthode ne fera pas d’Alibret une
entreprise millionnaire mais elle contribuera
avec moins de risque au développement
de la coopérative et à la conservation des
marges de nos adhérents. Consolider les
marges brutes des producteurs est le but
recherché à travers la création d’Alibret », a
argumenté Hervé LABESQUE.
AMÉLIORATIONS TECHNIQUES
En lien avec les usines sous-traitantes, la
coopérative travaille à l’amélioration de la
présentation de l’aliment.
Dans le cadre de son rôle d’accompagnement
technique, la coopérative proposera
prochainement aux éleveurs un pack
d’outils pour suivre l’évolution du poids des
volailles. Il s’agit pour Volailles d’Albret de
mieux répondre aux exigences des clients en
matière de poids des volailles.
Par ailleurs, des essais techniques seront
conduits en grandeur nature dans un
bâtiment pilote (chez un éleveur).
Signalons qu’avant l’assemblée générale, les
réunions de secteurs ont été consacrées à
une présentation de l’évolution des marges
par production depuis 2004. Les graphiques
sont consultables par les adhérents sur le site
intranet de Volailles d’Albret. À ce sujet, la
coopérative note que l’écart se creuse entre
la marge brute moyenne du deuxième tiers et
celle du dernier tiers des producteurs.
La Cuma Adour Protéoil ouvrait ses portes jeudi dernier, cette fois pour accueillir une unité
mobile de toastage de graines (soja, féveroles,etc). La cinquantaine de participants a pu
assister en direct à la démonstration, en présence du constructeur et des conseillers de la
Secopalm, venus présenter des exemples de valorisation du soja toasté. L’après-midi a été
complété par des éléments techniques sur la trituration du tournesol et du colza sur le site
de Mugron, et économiques avec des présentations de marge à l’échelle de l’exploitation
de Benoît CABANNES.
LE PROJET
Le projet de toasteur mobile est porté
par la Cuma départementale du Gers, en
cours d’investissement pour 80 000 €. Pour
l’instant 700 tonnes sont engagées, mais les
fédérations des Cuma gersoise et landaise
ont estimé le coût de revient d’une tonne
de soja toasté à partir d’un potentiel de
1 500 tonnes de graines apportées, soit
une utilisation de l’unité mobile pendant
150 jours. Sur cette base-là, la tonne de
soja toastée est estimée entre 30 et 40 €
(carburant, utilisation et déplacement de la
machine compris).
LOGISTIQUEMENT
Le toasteur mobile aurait pour vocation à se
déplacer dans les départements limitrophes
65-64-40 intéressés pour toaster. Une
organisation de tournées entre secteurs,
communes ou cantons, peut-être envisagée
et reste à définir entre les agriculteurs
intéressés, au mieux via des intercuma.
Un retour de la machine est possible tous les
3 à 4 mois en fonction des besoins. L’unité
mobile permet de toaster entre 1,5 t et 2 t/h
soit 10 tonnes sur une journée de 6 heures.
LE PROCÉDÉ
L’unité mobile, amenée pour la
démonstration, est arrivée d’Italie en janvier
et a été achetée par les Établissements
HERVÉ en Vendée. Le constructeur,
M. GAILLARD, explique que ce toasteur
est peu énergivore, adaptable sur des
remorques et viable sur des petites unités.
Le toastage représente une alternative
intéressante à l’extrusion à condition
d’équilibrer correctement ses rations car le
produit est non-deshuilé. Le constructeur
explique que la graine monte entre 115 et
122 degrés.
EN TERMES DE RATION
La Secopalm, entreprise de conseil en
nutrition animale dans les Landes, a
pu apporter son expertise technique
sur l’intérêt des graines toastées et leur
utilisation dans les rations de différents
types d’élevage.
La montée en température de la graine la
rend plus digestible pour les animaux car
elle détruit les facteurs anti-nutritionnels
compris dans le soja.
Richard PROÈRES, spécialiste des élevages
volailles et palmipèdes a rappelé qu’il est
toujours mieux de diversifier les sources
de protéines (cf la brève ci-contre pour des
exemples de rations).
Philippe OLIVIER, son collègue, commercial
à la Secopalm a alors insisté sur l’importance
de la complémentarité des tourteaux
d’oléagineux tournesol/colza et des
tourteaux de soja.
Enfin David CAPDEVIELLE spécialiste
ruminant nous précise l'intérêt du toastage
pour ces animaux que ce soit en soja,
féveroles, pois ou lupin avec des rations
performantes à l'appui, à condition de
respecter les équilibres alimentaires du
ruminant.
VALIDATION TERRAIN
Aujourd’hui la Secopalm accompagne
plusieurs agriculteurs dans des essais
de terrain pour apprécier l’utilisation du
produit. « Même si les données et le recul
sur la graine de soja tostée existent déjà, car
les usines d’aliment sont déjà équipées en
toasteur, la Secopalm cherche à faire des
validations terrain, avec un produit issu
de petit toasteur plutôt pour les fabricants
à la ferme » a expliqué Philippe OLIVIER.
« L’important est de proposer des solutions
adaptées pour les agriculteurs qui cherchent
à bien maîtriser leur procédé ».
LE PRODUIT
SUBSTITUER LE SOJA AVEC DU
TOURNESOL ET DU COLZA
Pour Benoît CABANNES, remplacer
partiellement les tourteaux de soja par des
tourteaux de tournesol et colza en canards
tradi, permet d’augmenter sa marge tout en
gardant un aliment équilibré en protéines
et matière grasse.
LES RATIONS
Pour 8900 canards en élevage traditionnel :
Formules
Quantité
Démarrage
LE TOASTEUR DE PROTÉAGINEUX
Croissance
Démonstration
en bref ...
Cela suppose de préserver une capacité
d’investissement. Aussi, dans certains cas,
« nous pouvons être amenés à restructurer
des sites pour les salariés ou des bassins de
production pour les éleveurs », poursuit le
directeur.
LDC continuera à proposer des produits de
qualité en misant sur un accroissement des
volumes pour les rendre accessibles à un
plus grand nombre de clients.
Finition
Co up de p r oj e c t eur
56 % maïs
18 % tx tournesol/
colza
22 % tx soja
4 % CMV
55 % maïs
24,5 % tx
tournesol/colza
17 % tx soja
3,5 % CMV
63 % maïs
26 % tx tournesol/
colza
8 % tx soja
3 % CMV
3 kg/canard
Soit 29,4 t
d’aliment /an à
265 €/t
Soit 7 791 €
9,3 kg/canard
Soit 91 t
d’aliment /an à
248 €/t
Soit 22 568 €
7,7 kg/canard
Soit 75,5 t
d’aliment /an à
214,9 €/t
Soit 16 225 €
TOTAL = 46 584 € aliment/an*
*cela ne concerne que le coût de l’aliment, la première
fabrique d’aliment achetée d’occasion a coûté
10 000 €, et la seconde utilisée actuellement 30 000 €)
Une graine de soja toastée contient entre 38
et 42 % de protéines. Mais cela dépend de la
teneur protéique de la graine à la base. La
matière grasse s’élève à 20%.
Le constructeur du toasteur conseille de ne
pas stocker la graine toastée plus de 3 mois
pour garder un produit stable, même s’il
avoue qu’il y a peu de risques à le garder
plus longtemps en descendant le produit
suffisamment en température.
Utilisateur de soja toasté en incorporation
dans les rations de ses poulets bio,
Dominique LOLLIVIER a pu témoigner de
sa satisfaction par rapport au produit, qu’il
utilise dans sa fabrique à la ferme. « La
graine n’est pas grasse au toucher, on peut la
broyer et elle est appétante ».
Certains se questionnent toutefois sur la
possibilité qu’offrirait Adour Protéoil pour
represser la graine après son toastage afin
de la faire baisser en matière grasse.
Benoît CABANNES, Président de la cuma
reste prudent sur ce point. Les possibilités
techniques sont multiples, la question est
toujours celle de la motivation des gens
derrière pour porter le projet.
Une enquête de recensement des besoins
est en cours, les agriculteurs intéressés sont
invités à contacter la fédération des Cuma
640 pour se faire connaître.
COMPARÉ À UN ALIMENT COMPLET
Au vu des quantités utilisées par
l’agriculteur, regardons le coût d’utilisation
d’un aliment complet.
Quantité
Coût
Démarrage
11 201 €
Croissance
31 941 €
29,4 tonnes à 381 €/t
91 tonnesà 351 €/t
Finition
26 500 €
75,5 tonnesà 351 €/t
TOTAL = 69 642 € aliment/an
L’OPTION ÉCONOMIQUE
Si Benoît avait choisi d’utiliser du soja
plutôt que des tourteaux de tournesol/
colza, il aurait dû acheter 14 951 tonnes de
tourteaux de soja en supplément à 480 €/t.
Pour gagner en autonomie et mesurer
l’intérêt de se diversifier, l’agriculteur s’est
posé la question du coût de revient d’un
hectare de maïs par rapport à un hectare
de tournesol.
Il ne faut pas oublier que le tournesol ne
demande pas de séchage et que la Cuma
Adour Protéoil ne facture pas de frais
d’entrée. Ajoutons à cela le fait que la
culture de tournesol ne demande que très
peu d’intrants donc peu de trésorerie, et
le maïs ne remporte plus les faveurs des
éleveurs en recherche d’autonomie.
Vendredi1026août
juin2012
2015-- N° 2850
Vendredi
2709
5
en b ref...
AG Groupama Oc
CONFIANT DANS SON AVENIR
Le 2 juin à Labège (Haute-Garonne),
Groupama d’Oc a tenu son assemblée
générale en présence de Jean-Yves
DAGÈS président de la caisse régionale
et du Groupe et de Gérard JOALLAND, le
directeur général. L’occasion d’un point
sur le positionnement du Groupe.
çA
, B O UG E da ns l ES lan de s
Préleveurs-Irrigants
FAIRE REMONTER LES BESOINS AVANT LE 30 JUIN
Si vous avez au moins un point de prélèvement dans la ZRE du bassin de l’Adour et de ses
affluents, IRRIGADOUR vous a adressé récemment un courrier accompagné d’une fiche
récapitulant vos autorisations de pompage actuelles et d’une plaquette d’information sur
les missions de l’Organisme Unique (OU). L’état de vos autorisations vérifié avec soin et
signé doit être retourné à IRRIGADOUR avant le 30 juin.
Photo TUP juin 2015
ASSISE CONSOLIDÉE
Les résultats de Groupama Oc sont très
satisfaisants puisque la caisse régionale
(qui couvre 14 départements) contribue au
résultat du groupe à hauteur de 30 M€.
« La solidité financière de Groupama
Oc est excellente et le niveau du résultat
2014 couronne les efforts engagés depuis
plusieurs années pour améliorer la marge
technique et maîtriser les frais généraux.
Nous devons poursuivre en ce sens en
vue d’absorber les coûts des événements
climatiques qui touchent régulièrement
notre territoire, avec le souci permanent du
service et de la satisfaction ds sociétaires »,
a déclaré le président.
Le plan d’action 2015-2017 prévoit en outre
d’étoffer l’offre « multicanal » et d’accélérer
le développement de l’assurance à la
personne.
LES AMBITIONS DU GROUPE
Dans son ensemble, le Groupe Groupama
enregistre un résultat net de 257 M€.
Toutes les filiales à l’international sont
bénéficiaires.
Une nouvelle séquence de préparation de
l’avenir s’ouvre avec 2015.
Deux dossiers mobilisent fortement le
Groupe : les évolutions réglementaires en
matière de solvabilité et la recomposition
des acteurs de la santé, notamment en ce
qui concerne les assurances collectives.
Plus que jamais, le Groupe a l’ambition
de rester le leader de l’assurance agricole
et de toutes les agricultures, précise le
communiqué de presse1.
Dès 2016, Groupama sera en mesure de
proposer un nouveau contrat d’assurance
récoltes.
Enfin, le Groupe travaille à renforcer la vie
mutualiste, il s’attache à former et informer
ses élus de manière continue.
L’assemblée générale a été conclue par
un exposé de la responsable de projet
à la direction stratégique du Groupe sur
la manière dont Groupama envisage
d’anticiper la révolution numérique.
1 - Communiqué de presse du 2 juin 2015
6
Vendredi 26 juin 2015 - N° 2850
Périmètre de l'organisme Unique IRRIGADOUR (ZRE°
sur les 4 départements 32,40 64 et 65
Périmètres de l’organisme Unique IRRIGADOUR (ZRE)
sur les 4 départements 32, 40, 64 et 65
RAPPEL PRÉALABLE
Rappelons que IRRIGADOUR aura la charge de
procéder annuellement au plan de répartition
des volumes prélevables pour l’ensemble des
préleveurs-irrigants de la ZRE1. À terme, les
autorisations individuelles seront caduques.
Pour obtenir l’AUP (autorisation unique
pluriannuelle), IRRIGADOUR doit élaborer un
premier plan de répartition dans la limite des
volumes prélevables de chaque sous-bassin,
lequel fera l’objet d’une étude d’incidences
et d’impact sur le milieu, avant lancement de
l’enquête publique.
La déclaration de besoins de chaque
préleveur-irrigant ne figera pas sa capacité
d’irrigation pour les années à venir. Un
nouveau plan de répartition sera proposé
chaque année au Préfet en intégrant les
éventuelles demandes de modifications.
Cependant, la répartition sera nécessairement
réalisée dans la limite du maximum prélevable
par sous-bassins !
AVANT LE 30 JUIN
Afin d’intégrer vos besoins dans ce projet
de plan de répartition, IRRIGADOUR vous
prie de vérifier attentivement l’état de vos
autorisations actuelles, puis de retourner
le document signé avant le 30 juin. Ce
recensement revêt une importance majeure.
Même si vous n’avez aucune remarque ou
modification sur votre fiche, il est impératif de
retourner le document signé en l’état.
Les irrigants exclusivement en structure
collective (ASA, ASL, CUMA, réseaux
communaux, etc.) n’ont pas reçu ce courrier. La
structure collective est chargée de répondre
en tant que « préleveur ».
QUELQUES PRÉCISIONS
Informations
complémentaires
pour
renseigner le document :
1. Tout d’abord, vérifier la conformité des
données des autorisations actuelles,
avec un zoom particulier sur la surface
irrigable par point ou groupes de points de
prélèvements.
2. Si vous n’irriguez plus tout ou partie de
certaines parcelles qui ne seraient plus
cultivables, merci de le signaler
3. Cultures spéciales : si vous en avez, il est
recommandé d’indiquer votre assolement
type car il est prévu d’intégrer le cas échéant
des volumes/ha différenciés (par exemple,
en cas de doubles cultures légumières,
kiwis, asperges, etc.).
Renseignement : Véronique Bouton-Billault au
05 58 85 45 49 ou 05 58 85 45 30.
1 - Les irrigants du bassin de l’Adour « aval » hors ZRE qui
dépendent de l’AGIL pour le renouvellement de leurs
autorisations de prélèvements ne sont pas concernés
non plus.
Prime de 40 €
LA MSA SUD AQUITAINE PRÉCISE
Au cours de l’assemblée générale de l’ANRAF à Tartas, Jeanine DELFOUR, présidente
nationale, a évoqué la réponse donnée par la MSA sur le fait que des retraité(e)s n’avaient
pas reçu la prime de 40 € en mars. La MSA Sud-Aquitaine souhaite apporter les précisions
suivantes.
CENTRALISER LES INFOS
Cette prime exceptionnelle concerne les
retraités dont le total de toutes les pensions
de base ou complémentaires perçues à titre
personnel ou de réversion est inférieur à
1 200 € brut mensuel.
Ce dispositif nécessite nécessairement
des échanges d’information entre tous les
régimes de retraite. Pour éviter des doublons,
des règles déterminent quel organisme est
compétent pour verser la prime.
Compte tenu de la multiplicité des régimes de
retraite, la MSA reçoit les informations dont
elle a besoin à un rythme qu’elle ne maîtrise
pas.
DEUX AUTRES PAIEMENTS
Par conséquent, le paiement de la prime
s’effectue de manière échelonnée.
Le premier paiement, intervenu le 18
mars, a concerné une très large majorité de
bénéficiaires (22 257 assurés)
Les autres bénéficiaires recevront leur prime
soit autour du 15 juillet, soit en fin d’année.
Ce dispositif de paiement en 3 étapes a
permis au plus grand nombre de nos retraités
de bénéficier de la prime sans attendre la fin
de l’année 2015.
a nno n c e s
OFFRES D'EMPLOI
Voici de nouveaux extraits des offres
d’emploi que vous pouvez consulter sur
le site www.anefa-emploi.org (bourse de
l’emploi).
CDI Secteur Pomarez : Recherche salarié
pour l’élevage des canards, le gavage de 300
canards/bande au maïs grain en parcs collectifs
et la culture du maïs (avec irrigation). Formation
possible. Gavage 1 we/3. Permis B obligatoire.
Embauche dès que possible.
CDI Secteur Pissos : Exploitant recherche un
ouvrier agricole polyvalent pour intervenir sur
l’élevage porcin, engraissement et en grandes.
Permis voiture exigé. Logement provisoire
possible. Embauche immédiate.
Secteur Créon d’Armagnac, Lagrange,
Cazaubon, Gabarret : Recherche un ouvrier
agricole H/F pour la conduite d’irrigation
(rampe, pivots, enrouleurs). Horaires
discontinus nécessitant d’habiter localement.
Embauche 01/07/2015.
CDD Secteur Roquefort : Exploitation maïs,
asperges, poulets, au sein d’une équipe jeune
et dynamique, recherche un ouvrier agricole
polyvalent pour participer au travail sur les
cultures et soins des animaux. CDD 6 mois
renouvelable. Embauche dès que possible.
CDD secteur Sabres : centre de formation
recherche un ouvrier polyvalent à temps plein
pour participer à tous les travaux sur l’élevage
avicole. Minimum bac pro requis + permis B +
expérience agricole. Poste à pourvoir au 01/08. Temps partiel CDD Secteur Dax : Recherche
salarié agricole polyvalent pour les missions
suivantes. Appui à l’activité de production
(45%) pour l’alimentation du troupeau. Appui
à l’activité de commercialisation (45%) pour
la préparation des commandes, entretien
du magasin, réception clients. Expérience
souhaitée en exploitation agricole et/ou activité
de vente directe, conduite tracteur. Périodes
d’astreintes. Permis B. Embauche dès que
possible.
Stage Secteur Roquefort : Exploitation maïs,
asperges, poulets, au sein d’une équipe jeune et
dynamique, propose un stage pour la période
estivale. 1ère exp. agricole souhaitée.
Saison Secteur Nord des Landes : Recherche
2 conseillers agricoles, superviseurs épuration
maïs H/F. Excellent sens de l’observation,
autonomie et sens du relationnel pour
accompagner des producteurs. CDD saisonnier
du 26/06/2015 au 31/07/2015. Permis B +
véhicule indisp. Salaire : 1600,00 € /mois.
Candidatures par mail [email protected]
Les personnes intéressées contacteront
l’ADEFA des Landes au 05 58 85 44 23.
P er m a n en ces
AVIS SAFER
AVIS DE RÉTROCESSIONS
MODEF SYNDICALES
Chaque semaine, les informations
agricoles publient les « avis Safer ».
La SAFER se propose, sans engagement de
sa part, d’attribuer par rétrocession, échange
ou substitution tout ou partie des biens
suivants :
Commune d’OEYREGAVE :
1 ha 21 a 50 ca
Marmande : ZD-36 (sans bâtiment).
Commune de OUSSE-SUZAN :
6 ha 24 a 90 ca
Halle : A-404-405-406-413-414-415 – Ninon :
A-1 – Treuil : A-354-378 (sans bâtiment).
Commune d’YGOS SAINT SATURNIN :
3 ha 26 a 28 ca
Lauret : F-645-646-649 (sans bâtiment).
Les personnes intéressées devront
manifester leur candidature par écrit au plus
tard le 13 juillet 2015 à Safer AquitaineAtlantique, 584 Avenue du Corps Franc
Pommiès 40280 Saint-Pierre-du-Mont.
Des compléments d’information peuvent
être obtenus au 05.58.46.59.59.
Mont-de-Marsan, les mardis et vendredis
de 10 h à 12 h (sauf réunion à l’extérieur), au
bureau du MODEF, 86 avenue de Cronstadt.
SAFER - CDOA
La prochaine réunion de la section
« économie et structures des exploitations »
de la CDOA aura lieu le jeudi 2 juillet.
Le comité technique départemental SAFER
se réunira le mercredi 8 juillet.
Si vous souhaitez être conseillé ou défendu
par le syndicat, contacter Philippe LACAVE
(Prendre RV au 05.58.75.02.51).
MSA PERMANENCES :
Au siège de la MSA :
Du lundi au vendredi 70 rue Alphonse Daudet
40286 Saint-Pierre-du-Mont
De 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30.
À l’agence d’AIRE SUR ADOUR :
Du mardi au vendredi, Route de Pau – Site
Crédit Agricole de 9 h à 12 h et sur rendezvous l’après-midi.
À l’agence de DAX :
Du lundi au vendredi, 5 Rue Léon Gischia de
9 h à 12 h et sur rendez-vous l’après-midi.
À LABOUHEYRE : Maison des services publics,173, Rue Alexandre Léon.
Sur rendez-vous uniquement.
À PEYREHORADE :
Tous les mercredis de 9 h à 12 h au centre
Socio-culturel Place Aristide Briand.
Saint-Sever
COMICE AGRICOLE MARDI 30 JUIN
Le comice agricole de la communauté
des communes de Saint-Sever aura lieu
le mardi 30 juin matin, à partir de 8 h, à
l’esplanade de Morlanne.
LE COMICE
Les éleveurs intéressés devront se faire
inscrire à la mairie de Saint-Sever ou auprès
des délégués des races correspondantes.
Le palmarès sera proclamé mardi 30 juin à
midi.
Il est prévu de rendre hommage à l’éleveur
disparu tragiquement au mois de mars.
LES ANIMATIONS
Pour parfaire l’accueil des exposants et des
visiteurs, en marge du comice, un repas sera
proposé le soir*, une buvette, des stands et,
cette année, une exposition d’animaux de
la ferme pour les publics plus jeunes (les
écoles).
CENTRE DE CONTACT « ASSURÉS »
Tél . 05 58 06 55 00
& CENTRE DE CONTACT « ENTREPRISES »
Tél. 05 58 06 54 54
ouverts de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30
du lundi au vendredi.
RENDEZ-VOUS AVEC UNE ASSISTANTE SOCIALE
Tél. 05 59 80 98 99 de 9 h à 12 h
AGRICULTEURs fragilisés
Pour parler en toute confidentialité d'une
baisse de revenus, une problématique
familiale ou de santé, d'une situation
d'isolement... composez le numéro vert
0800 62 00 69 (gratuit). Des réponses
adaptées à votre situation seront proposées.
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« Les Informations Agricoles »
Texte de l’annonce
BP 607 – 40006 Mont-de-Marsan cedex
en lettres capitales
(une lettre par case et une
accompagné de votre règlement en CCP ou chèque bancaire
Tarif 2015 : 4,25 € TTC la ligne – Encadrée + 7,53 € TTC – Domiciliation + 8,43 € TTC
case vide entre
chaque mot)
1
ère
2
ème
ligne
8,44
3
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ligne
12,66
MIMBASTE
4
ème
ligne
16,88
5
ème
ligne
21,10
Dimanche 28 juin 2015, de 9 h à 19 h,
aura lieu la 8ème exposition des MÉTIERS
ANCIENS Artisanat et Traditions, organisée
par l’Association « A nouste d’Auts Cops »
avec la participation de Guy PENDANX
meilleur ouvrier de France et maître artisan
d’art ferronnier.
Durant la journée diverses animations
et démonstrations avec espace artisanal,
traditions et gastronomie.
Repas campagnard servi le midi au prix de
14 €.
6
ème
ligne
25,32
7
ème
ligne
29,54
8
ème
ligne
33,76
Exposition métiers anciens
4,25
ligne
NOM :
Prénom :
Adresse :
...
Code Postal :
Tél. :
.
.
..
.. Commune :
.
..
(Pour toute parution le vendredi, réception obligatoire le lundi précédent, dernier délai)
ATTENTION,
NOUS
NE TIENDRONS
COMPTE
ANNONCESau journal
POUR PASSER
UNE PETITE
ANNONCE
DÉCOUPEZ
CE QUE
BONDES
et adressez-le
ACCOMPAGNÉES
DU RÈGLEMENT
OU DU» TALON DE LA CARTE D’ABONNEMENT
« Les Informations
Agricoles
Vendredi1026août
juin2012
2015-- N° 2850
Vendredi
2709
7
MPP
en b ref...
LA SAISON EST LANCÉE
Le vendredi 5 juin, la saison estivale
2015 des marchés des producteurs
de pays (MPP) a été lancée à Mont de
Marsan. Après le MPP du samedi 20
juin à Heugas, 37 autres marchés sont
programmés d’ici début septembre.
LES DATES
Les MPP ont toujours lieu entre 18 h et 23 h
Vendredi 3 juillet : Ygos St Saturnin (Place
de la salle des fêtes)
Dimanche 5 juillet : Parentis (Esplanade
St-Barthélémy)
Mardi 7 juillet : Mézos (Place du château
d’eau)
Jeudi 9 juillet : Montfort en Chalosse (Place
du foirail)
Vendredi 10 juillet : Luxey (PlaceSt Roch)
Lundi 13 juillet : Hagetmau (Place du
général de Gaulle)
Lundi 13 juillet : Ste Marie de Gosse (Bourg)
Mardi 14 juillet : Aureilhan (Bergerie au
bord du lac)
Mercredi 15 juillet : Saint Martin d’Oney
(Place du village)
Jeudi 16 juillet : Arsague
rur a l o s co p e
Concours général agricole
LES ACTEURS DE LA QUALITÉ
Le 12 juin, la préfecture, le conseil départemental et la chambre d’agriculture ont remis les
diplômes aux agriculteurs et entreprises qui se sont distingués à l’occasion du concours
général de l’agriculture au salon 2015, un concours qualifié de « processus de sélection
rigoureux » par le secrétaire général de la préfecture.
Dans les discours, le bien-fondé d’une
politique de soutien à l’agriculture de qualité
a été souligné tant par le représentant de l’État
que par Odile LAFITTE au nom du conseil
départemental. Un pari porteur en termes
d’image, de terroir et de valeur ajoutée.
Contrairement aux entreprises (Delpeyrat,
Labeyrie, Excel, Fermiers landais) qui
n’étaient pas représentées, des producteurs
sont venus recevoir leur diplôme. Ici Joël
CABANNES, pour un prix attribué à la ferme
Birouca à Mugron.
Il a été relevé que les consommateurs sont de
plus en plus attentifs à l’origine et au mode de
production de ce qu’ils mangent.
Les éleveurs, les producteurs fermiers et les
entreprises ont été unanimement remerciés
pour leur investissement quotidien sur cette
voie de la qualité supérieure.
À leur tour, les Informations agricoles
félicitent les producteurs lauréats ainsi que
La boucherie MARTINEAU de Lit et Mixe, l'ensemble des agriculteurs qui, par leur
adhérente à Bœuf de Chalosse a également implication, ont permis aux entreprises de
été primée.
décrocher une médaille ou un prix.
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à retrouver sur groupama.fr
* Offre valable jusqu’au 31 août 2015 pour toute nouvelle souscription, sur la 1ère année d’assurance de la Garantie des Accidents de la Vie.
Pour les conditions et les limites des garanties se reporter aux conditions générales et tableaux des montants de garanties et des franchises disponibles en agence.
Document et visuels non contractuels. Crédit photos : Shutterstock - Being - 062015
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- N°
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2012
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2709