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SERIOUS MACHINERY NOVEMBre 2011 Numéro 19 Le magazine de Challenger P10-11 25 ans d’existence ! Défi dans l’Antarctique – P4-5 Le 500e en Italie – P12 TerraGator au service des gazoducs – P6 Éviter le compactage du sol – P8-9 2 www.challenger-ag.com SERIOUS MACHINERY DANS CE NUMÉRO La productivité optimale du MT865 3 4-5 TerraGator s’attelle à un programme d’entretien des pipelines Un lancement VIP pour les machines d’occasion 6-7 Gestion des sols – les avantages des chenilles 8-9 10-11 Un tracteur qui fête sa 500ème unité vendue en Italie 12 Des sites de production dans le monde entier 13 Le MT765C : des économies de main-d’œuvre et de carburant 14-15 Les concessionnaires sous le feu des projecteurs 16-17 Un nouveau rôle sur le terrain des machines d’application Tournée de démonstration RoGator 18 Actualités – Directeur des ventes en France ; modèles réduits ; un dîner très spécial ; convention des partenaires 19 Gardien de la terre © AGCO Limited 2011 de la croissance De plus en plus d’exploitations agricoles font appel à Challenger pour bénéficier d’une puissance de traction ultime. On estime que les ventes de la marque en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient pour l’année 2011 vont augmenter de 40 % par rapport à l’année 2010. Un défi sur glace Les chenilles Challenger célèbrent leur vingt-cinquième anniversaire Sur la voie 20 Avec le salon Agritechnica, la vitrine européenne des équipements agricoles, organisé en Allemagne en novembre, les fondamentaux du secteur des machines agricoles sont extrêmement positifs et continueront à dynamiser la croissance. Les stocks alimentaires sont en baisse, les prix des matières premières s’envolent à des niveaux historiques, les biocarburants continuent à consommer des cultures céréalières, la population mondiale augmente et les régimes alimentaires changent. Tous ces facteurs favorisent les investissements à long terme dans les équipements agricoles. Challenger propose une gamme complète de produits primés et s’appuie sur les ressources mondiales de sa société mère, AGCO, pour offrir à ses clients un service et une assistance exceptionnels. Au sein d’AGCO, Challenger est une marque internationale d’équipements agricoles haut de gamme qui s’adresse aux entrepreneurs et exploitations agricoles céréalières. Les équipements Challenger vous offrent : • Des technologies innovantes • Un rendement, des performances et une efficacité élevés • Une qualité, une longévité et une fiabilité incomparables • Les meilleurs services de pièces détachées et après-vente du secteur • Les plus hauts niveaux de satisfaction client Nous espérons que vous apprécierez le dernier numéro du magazine Serious Machinery et sommes impatients d’accueillir les visiteurs sur notre stand au salon Agritechnica. Votre équipe Challenger Challenger, une marque d’AGCO, propose aux professionnels de l’agriculture et aux sous-traitants un large éventail de machines agricoles haut de gamme et ultra-performantes, notamment des tracteurs à chenilles, des épandeurs, des pulvérisateurs, des tracteurs à roues, des moissonneuses-batteuses et des presses. Le rédacteur en chef Serious Machinery AGCO Netherlands B.V. Horsterweg 66a 5971 NG Grubbenvorst Pays-Bas Si vous désirez recevoir Serious Machinery chez vous, merci de vous connecter au site Internet ci-référencé et suivez les instructions. Email: [email protected] Web site: www.challenger-ag.com www.challenger-ag.com La puissance et la productivité des machines Challenger jouent un rôle central sur les 3 000 ha de l’exploitation agricole Agricola située en Allemagne, dans la région de Saxe-Anhalt. En plus d’un tracteur à chenilles MT865 et d’un pulvérisateur RoGator 600, l’entreprise va s’enrichir d’un nouvel épandeur TerraGator 8333 au début de l’année 2012. « Cela fait maintenant sept ans que nous avons le MT865, et le RoGator est arrivé en juillet 2011 », explique Udo Uhlich, le responsable de l’exploitation. « Les tracteurs à chenilles permettent d’atteindre un niveau d’efficacité inégalable ! » Avec un troupeau laitier de 450 têtes, Udo cultive 500 ha de prairie, 100 ha de houblon, 300 ha d’orge d’hiver, 1 000 ha de blé d’hiver, 130 ha de betterave à sucre et 600 ha de maïs, avec l’aide de 45 employés. Il s’agit d’une surface agricole mixte, avec des types de sol très variés. Le terrain comprend des pentes qui dépassent parfois 10 %. Afin de répondre aux besoins grandissants des installations biogaz, la surface totale de maïs cultivée dans la région a augmenté ces dernières années. Agricola est une exploitation très active. Dernièrement, Udo a pris part à la construction d’une nouvelle installation biogaz, de stabulations et d’une nouvelle installation de séchage du blé. Avec le rachat d’une ferme voisine, il est également en train d’étendre sa surface de culture de houblon, et s’est récemment équipé d’une nouvelle moissonneuse à houblon. Une autre installation biogaz est prévue dans le futur. Le nouvel épandeur TerraGator 8333 devra donc traiter et épandre le substrat des deux installations. L’exploitation a réduit ses activités de labour de 80 %, en faveur d’un régime de travail simplifié minimum, et le MT865 fonctionne près de 1 000 heures par an pour la préparation des sols et du semis. « Les tracteurs à chenilles sont plus efficaces pour la préparation des sols », note Udo. « Le MT865 est attelé à des outils dont la largeur de travail peut atteindre 10 ou 12 mètres, ce qui lui permet de travailler plus rapidement tout en offrant de meilleures performances. À un tel niveau de puissance moteur, seul un tracteur à chenilles peut convertir efficacement la puissance au sol. Nous apprécions également la largeur de travail du RoGator 600, ainsi que sa suspension de rampe et la capacité de son réservoir. Avec sa productivité et ses performances élevées, le TerraGator nous a convaincus. » « Nous utilisons le système d’autoguidage Auto-Guide sur toutes nos machines, ce qui nous permet d’optimiser encore davantage notre productivité. Ceci réduit le travail et la fatigue du chauffeur, tout en ayant un impact positif sur nos coûts de traction tels que ceux liés à la consommation de carburant », affirme-t-il. « Notre objectif est d’accomplir davantage de travail dans des délais réduits au minimum. Bien sûr, le rendement horaire du MT865 varie en fonction de l’outil monté. Mais avec un cultivateur Horsch Terrano FX de 12 mètres, nous couvrons près de 12 à 13 ha/h. Une surface qui s’élève à 20 ha/h avec un pulvérisateur Vaderstad Carrier, et à près de 6 ha/h avec un cultivateur Amazone Centaur de 7,5 m. Le MT865 offre un bon niveau de traction, et bien sûr, nous obtenons un compactage du sol réduit. » • Agricola achète ses équipements Challenger auprès du concessionnaire LKS Starkenberg Landmaschinen. Vous trouverez de plus amples détails sur cette compagnie aux pages 16 et 17). Udo Uhlich (à gauche) et son chauffeur Thomas Nowacyk avec le MT865 de l’exploitation. Une tache plus importante effectuée dans des délais plus courts 3 4 www.challenger-ag.com Remorquer 200 tonnes sur la glace : les tracteurs relEvent le défi Deux tracteurs Challenger MT765B acquis il y a quatre ans par la British Antarctic Survey (BAS) à des fins de transport en Antarctique ont accompli la tâche herculéenne de remorquer des structures pesant jusqu’à 200 tonnes sur le plateau glaciaire de Brunt. La BAS construit actuellement une nouvelle station de recherche, Halley VI, à 15 km à l’intérieur des terres par rapport à la station Halley V, située dans une zone désormais jugée à risques en raison de décrochements soudains de blocs de glace. Les modèles MT765B ont été appelés en renfort afin d’améliorer la cadence de transport des cargaisons depuis le bateau jusqu’au site de construction. Début 2011, ils ont dû affronter l’épreuve la plus difficile à ce jour : le transport des énormes modules de la nouvelle station de recherche vers le site final. Ce projet d’une complexité logistique inédite a été planifié et organisé par Martin Bell, chef de projet adjoint de BAS. « Les tracteurs Challenger ont dépassé toutes nos attentes et se sont merveilleusement acquittés de leur tâche », souligne-t-il. « Posé sur des pieds dotés de ski, le module principal pèse environ 200 tonnes, mais la force nécessaire à son déplacement était trois fois supérieure », explique-t-il. « En effet, les skis peuvent geler à la surface de la glace, et le poids du module entraîne un enfoncement de 15 à 25 cm. Pour le déplacer, nous avons déployé toute la puissance à notre disposition (plus de 1 200 ch) sur une unique traction. Une fois le module en mouvement, les deux Challenger ont été sollicités au maximum et l’ont remorqué sur 15 km à une vitesse de 6,5 km/h. Pour des raisons de sécurité, nous avons également fait appel à un tracteur de tête afin de faciliter la direction en cas de perte de résistance de la neige sous le poids des véhicules de construction et de remorquage. » Martin et son collègue Ben Norrish étaient au volant des tracteurs Challenger pendant toute l’opération. « Avec les deux MT765B connectés en série, nous avons communiqué via la radio pour définir le même taux de patinage sur nos deux machines, afin de nous assurer qu’aucun des deux tracteurs ne tire une part plus importante de la charge que l’autre. C’est ainsi que nous avons pu maintenir le rendement le plus efficace », explique Martin. www.challenger-ag.com « Notre cheminement sur la glace était spectaculaire. Nos tracteurs Challenger nous ont fourni un rendement optimal, consommant environ 60 litres/heure de carburant JET AI fuel ». (Avtur - le même que celui utilisé par les avions gros-porteurs), compatible avec des températures frisant les –70 °C). « C’était évidemment un moment très stressant, mais les Challenger ont grandement facilité une mission que nous envisagions très difficile. Il est apparu évident que nous avions choisi les bons véhicules et que ceux-ci était parfaitement adaptés à cette tâche. » Comme le souligne Martin, même si l’opération de remorquage du gros module a évidemment fait la une, le travail accompli par les tracteurs MT765B au cours des quatre années précédentes a joué un rôle majeur dans la réussite du projet Halley VI. « Le transport rapide des cargaisons depuis le bateau jusqu’au site de construction où les modules étaient assemblés était un élément clé de notre planification », commente-t-il. « Dans cet exercice, le temps est le nerf de la guerre. Nous devons faire travailler nos Challengers 24 heures par jour pour décharger le bateau afin qu’il puisse repartir le plus vite possible. Au départ, nous avions prévu 14 jours pour le transport des cargaisons, mais les tracteurs Challenger ont réalisé cette tâche en seulement sept jours, grâce à leur vitesse de déplacement élevée sur la glace ». Déchargement de la cargaison du bateau au bord de la banquise. Entre deux périodes intenses de travail, les machines sont immobilisées pendant huit mois par an, pendant l’hiver antarctique. « Au printemps, nous devions déneiger nos Challengers et les dégivrer pour les préparer en vue d’une autre saison », raconte Martin. « Cet hiver, ils ont dû endurer des températures descendant jusqu’à –50 °C. Les Challengers fonctionnent avec des huiles basse température et sont équipés de rechauffeurs bloc-moteurs pour faciliter leur démarrage après l’hiver ». Un environnement particulièrement rude et un régime éprouvant pour n’importe quelle machine, mais les Challengers s’en sont sortis haut la main. « Tout au long de l’opération, nous avons bénéficié d’une assistance exceptionnelle de la part de notre concessionnaire au Royaume-Uni, TNS, et de son personnel », ajoute Martin. « Nous nous efforçons d’entretenir de solides relations de partenariat avec nos fournisseurs et nous apprécions à leur juste valeur le travail et les efforts qu’ils ont déployés pour nous aider ». Martin Bell (à gauche) et Ben Norrish, son collègue, pendant l’épreuve du remorquage sur glace. Une traction extraordinaire. Deux tracteurs Challenger MT765B remorquent sur 15 km de neige et de glace le module rouge de 24 x 14 mètres pesant 200 tonnes de la station Halley VI. De nombreux modules bleus plus petits, d’un poids compris entre 60 et 90 tonnes, ont également dû être remorqués vers le nouveau site. 5 6 www.challenger-ag.com TerraGator, fer de lance d’un d’entretien essentiel des Grâce à ses excellentes capacités en tout terrain, le TG2244 est idéal pour les sols humides qui entourent les pipelines. Les machines sont équipées de grues et la caisse sert à stocker les outils et les éléments de soudage. Le Challenger TerraGator 2244 a été spécialement modifié comme véhicule d’entretien destiné à intervenir sur les pipelines de gaz et de pétrole en Russie. Les équipes d’entretien chargées du réseau gigantesque de pipelines de pétrole et de gaz qui sillonnent la Russie ont fait appel à des nouvelles recrues peu ordinaires. Pour exploiter à bon escient les excellentes capacités tout terrain du Challenger TerraGator 2244, 18 unités ont été commandées pour servir de véhicules d’entretien. « Avec le dégel des sols au terme d’hivers extrêmement rigoureux, le sol reste humide pendant très longtemps, alors que les routes sont gravement endommagées par le gel », explique Age Krug, responsable Marketing Produits Challenger, équipements d’application. « Il est pratiquement impossible de circuler ici avec des véhicules tout terrain ordinaires. Le TerraGator est conçu spécifiquement pour intervenir sur des surfaces humides meubles sans les endommager. Ainsi donc, bien qu’il s’agisse à la base d’une machine agricole, c’est là aussi une solution intelligente pour répondre à ce problème industriel. » Les appareils ont été achetés par Argus Group, spécialiste de construction de pipelines, en vue de les utiliser sur le réseau des pipelines de pétrole et de gaz. La Russie figure parmi les tout premiers fournisseurs énergétiques au monde, responsable de 17 % de la production mondiale de gaz. Elle est propriétaire du plus grand système de transmission de gaz, capable d’assurer la distribution ininterrompue de gaz et sur de longues distances à ses consommateurs russes et à l’étranger. Les conduites principales de gaz s’étendent sur près de 160 000 km et 165 compagnies de distribution de gaz se chargent de l’entretien de 445 300 km de pipelines de gaz. « Pour assurer la continuité et la fiabilité de l’alimentation à des millions de clients, l’entretien des pipelines revêt une importance capitale », explique Age. « Les prestations pour le réseau de pipelines se concentrent sur les postes d’entretien et de réparation situés à des intervalles compris entre 75 et 150 km. Pour se rendre sur les postes d’entretien potentiels, les véhicules doivent parcourir entre 50 et 100 km sur route avant de s’engager sur des chemins difficiles. C’est à ce niveau que le faible tassement du TerraGator démontre tout son intérêt. » « Les modèles TG2244 qui sont fournis sont des appareils plus ou moins standard. Pour renforcer la traction, le pont arrière est doté d’un différentiel à glissement limité. Pour faire face aux températures hivernales glaciales, qui descendent jusqu’à -40 °C voire -50 °C, les machines sont équipées d’une batterie supplémentaire et d’un système de chauffage du bloc moteur. En vue de répondre aux législations routières russes en matière de circulation à 40 km/h, l’équipement ne doit pas faire plus de 2,55 m de large. Il a donc fallu le munir de pneus 800/65R32 (plutôt que des types habituels 1050/50R32) et de garde-boues de plus petite taille. L’échelle d’accès a elle aussi dû être légèrement raccourcie. » « En plus de cela, les TerraGator sont équipés de grues qui servent à soulever les composants volumineux. www.challenger-ag.com programme pipelines La caisse TG est utilisée pour le rangement d’outils et d’équipements de soudage. La tente embarquée peut être montée au-dessus des pipelines quand des travaux de soudage deviennent nécessaires », poursuit Age. « Le directeur commercial d’Argus Group, Gevork Dzhanibekyan, travaillait auparavant pour Zeppelin Russie, distributeur Challenger, et avait donc déjà une bonne idée des atouts du TerraGator. Ses connaissances, alliées à la vision du directeur du développement commercial d’Argus Group, Igor Goncharov, ont contribué à mettre le projet sur la bonne voie », signale Age. « Nous avons choisi le TerraGator car il s’agit là de l’unique machine qui réponde à nos besoins », a fait remarquer Igor Goncharov. « Avec ses pneus à pression au sol réduite et sa garde au sol, il est capable de circuler sur des routes en mauvais état. En plus de cela, Challenger a été l’unique entreprise à se mettre à l’écoute de nos besoins et à être prête à faire subir quelques modifications au produit. Tout au long des négociations, Challenger est apparu comme une équipe extrêmement souple qui tient ses promesses. » Argus Group a mis à l’essai le premier TerraGator 2244 en octobre 2010 et en a maintenant commandé 18 unités. L’entreprise s’est chargée de toutes les modalités pour la certification de la machine au sein de l’industrie du gaz et du pétrole. « Bien entendu, cette application hautement spécialisée nécessite une assistance de premier ordre. Pour cela, tous les personnels responsables de l’’entretien ont reçu la formation nécessaire et les pièces essentielles sont stockées dans les entrepôts », ajoute Age Krug. « C’est à ce niveau là qu’Argus Group et Challenger respectent les normes strictes de l’industrie en matière de qualité et d’assistance. Il est bien possible qu’à terme le nombre d’unités commandées passe à 30 par an, ce qui constitue d’excellentes perspectives commerciales pour notre TerraGator, une machine qui fait preuve d’une incroyable polyvalence, dans des domaines bien éloignés de son cadre agricole habituel. » Un TerraGator d’occasion obtient le statut VIP. Obtenez le traitement VIP Pour obtenir le meilleur des épandeuses TerraGator d’occasion, Challenger vient de lancer le nouveau programme VIP. « Les TerraGator occupent un marché spécialisé dont les ventes sont directement prises en charge par Challenger », explique Dirk van den Oever, responsable des ventes, Équipements d’application BeNeLux et matériel d’occasion. « Nous disposons d’excellentes connaissances sur les utilisateurs de nos machines, leur historique et la période de mise sur le marché des machines d’occasion. Notre nouveau programme VIP apporte un traitement cinq-étoiles aux machines ayant 6 000 à 10 000 heures au compteur. » Les machines d’occasion sont envoyées à l’usine Challenger à Grubbenvorst, aux Pays-Bas, pour être soumises à une liste de vérifications en 175 points et passent plus de 5 semaines à l’atelier. Les principaux composants et les pièces d’usure, notamment les transmissions et les essieux, font l’objet d’une révision complète, et de nouveaux attelages sont installés. Les machines sont mises à jour et sont dotées des tout derniers équipements et logiciels informatiques, et l’offre globale incorpore un programme complet de formation des conducteurs et de mise en route par un spécialiste Challenger. « Les machines sont transformées pour pratiquement faire peau neuve et elles coûtent entre 50 et 70 % du prix d’un modèle neuf », ajoute Dirk. « Chaque unité porte l’étiquette de l’année de réfection et présente un certificat d’homologation VIP. Les TerraGatorbénéficiant du programme Challenger VIP sont pour le client la garantie absolue que la machine sera dans un excellent état, aussi bien au niveau de l’apparence qu’au niveau technique. Il leur sera inutile d’inspecter la machine avant son achat. Nous insufflons véritablement une nouvelle vie à ces machines d’occasion, pour qu’elles restent sur le terrain pendant de nombreuses années hautement productives. » Pour obtenir la liste actuelle des TerraGator VIP à vendre, consultez www.Challenger-ag.com et suivez le lien vers les machines d’occasion. Chaque machine VIP porte l’étiquette indiquant l’année de sa réfection. 7 www.challenger-ag.com Voici le troisième article de notre série sur la gestion des sols. Nous nous intéressons ici à quelques-uns des avantages que les chenilles présentent par rapport aux pneus. Ce qui importe, c’est la surface de contact au sol Si deux tracteurs pèsent le même poids, celui qui présente la surface d’appui la plus importante exercera le moins de pression sur le sol. La surface de contact des chenilles est inévitablement plus importante que celle des pneus, et par conséquent elle crée moins de compactage. Le compactage du sol se produit sur une épaisseur de 15 cm et il est dû à la pression que l’équipement exerce sur le sol. Comme les tracteurs à chenilles Challenger MT800C et MT700C ont une surface d’appui longue et unique sur les deux côtés, au lieu de quatre surfaces d’appui de petite taille de chaque côté dues aux pneus, la pression au sol est sensiblement moindre. Ainsi par exemple, la surface de contact d’un Challenger MT700C équipé de chenilles en caoutchouc de 762 mm est de 3,7 m². Un tracteur à roues équipés de pneus avant 600/70R30 et de pneus arrière 710/70R42 présente une surface de contact de 1,2 m². En cas de roues jumelées, la surface de contact est doublée mais elle reste inférieure à celle d’un MT700C. Qui plus est, s’il est équipé de roues jumelées, le tracteur est trop large pour pouvoir circuler sur les routes, contrairement à un tracteur à chenilles Challenger qui, lui, reste dans les limites de largeur imposées. Un tracteur type à quatre roues motrices et doté de pneus 800/70R38 présente une surface de contact de 2,7 m², ce qui équivaut à 73 % de la surface de contact d’un Challenger MT700C. La réduction de la pression de gonflage est-elle une aide ? Une augmentation ne serait-ce que minime de la surface de contact devrait normalement réduire la pression au sol. Cependant, la dynamique des pneus ne fonctionne pas exactement de la manière dont on pourrait s’y attendre ! La charge par essieu exercée au niveau de la roue ne diminue pas lorsque la pression de gonflage est moins élevée : elle ne se déplace que du centre du pneu vers la zone située sous la partie latérale, dont la rigidité a pour effet de transférer le poids au sol. d’appui, la surface de contact totale n’a rien à voir avec celle que confèrent des chenilles. Compactage par pincement entre roues jumelées La rigidité des parois latérales du pneu a pour effet d’exercer de la pression de haut en bas ainsi que transversalement vers l’extérieur. Les forces diagonales exercées entre les pneus doubles créent encore plus de Bien qu’en réduisant la pression de gonflage il soit possible d’obtenir une faible augmentation de la surface Fig. 1 – L’effet de pincement diminue les rendements Fig. 2 – Pression de gonflage + charge par essieu = compactage 10.5 9.7 7.3 8.2 8.4 9.1 9.9 7.9 % de compactage 60 Rendement de maïs en tonnes/ha 8 50 55% 40 A 1.24 bar (18 psi) 30 20 A Une charge par essieu élevée avec une forte pression de gonflage (avec un tracteur à roues de 1,2 bar (18 psi), par exemple) produit le compactage maximal. 51% B 0.41 bar (6 psi) 10 41% C 1.24 bar (18 psi) 36% D 0.41 bar (6 psi) 0 Rang 1 Rang 2 Rang 3 Rang 4 Rang 5 Rang 6 Tracteur à roues (Key Agricultural Services Inc, Macombe, Il) Rang 7 Rang 8 A Charge par essieu de 5 080 kg Charge sur pneus de 2 540 kg B Charge par essieu de 5 080 kg Charge sur pneus de 2 540 kg C Charge par essieu de 2 630 kg Charge sur pneus de 1 315 kg D Charge par essieu de 2 630 kg Charge sur pneus de 1 315 kg B Une charge par essieu élevée avec une pression de gonflage moins importante a bien pour effet de réduire le compactage, mais seulement de 4 %. C Des charges par essieu peu élevées et une forte pression de gonflage produisent nettement moins de compactage que des charges par essieu élevées. D Pour obtenir le compactage le plus faible, il convient d’associer des charges par essieu peu élevées à une faible pression au sol, comme le font les tracteurs à chenilles Challenger. www.challenger-ag.com compactage, qu’on décrit comme étant « par pincement ». Cela ne concerne pas seulement la crête visible en surface : le compactage de la zone de pincement affecte le profil du sol sur une grande profondeur. Les études ont révélé que le compactage de plus forte intensité causé par les tracteurs à roues, auquel il faut ajouter la pression au sol accrue résultant des configurations à deux et trois roues, entraîne une baisse du rendement des cultures. L’effet de pincement se voit clairement sur l’illustration (fig. 1), s’appuyant sur une culture plantée au moyen d’un tracteur articulé et d’un semoir à 24 rangs. Les quantités des récoltes mesurées au moyen d’un système de surveillance du rendement ont indiqué que le pincement était responsable d’une baisse pouvant atteindre 28 %, créant un profil en « W » sur le diagramme de rendement. La zone de compactage est plus large et plus profonde avec des pneus doubles qu’avec des chenilles. Plus d’essieux, moins de pression Des charges par essieu élevées, comme celles exercées par des tracteurs à roues, ont pour effet de compacter le profil du sol sur une grande profondeur, parfois jusqu’à 75 cm en dessous de la surface. En revanche, le Challenger standard de la série MT800C, avec son pont avant, son essieu de roue de tension et ses quatre essieux de roues intermédiaires, applique 85 % de charge de moins sur le sol que le tracteur articulé moyen. Un tracteur Challenger MT700C type, avec ses trois roues intermédiaires, exerce 50 % de charge en moins qu’un tracteur articulé moyen. Quand il s’agit d’éviter de compacter le sol, les tracteurs à roues sont pénalisés à un autre égard : il faut leur ajouter du poids sous forme de ballast afin de les rendre efficaces pendant le travail dans les champs. Ce n’est pas le cas pour les tracteurs à chenilles : ceux-ci se contentent de répartir la charge sur toute la longueur de la chenille afin de minimiser le risque de compactage. Le montage de roues doubles ou triples en vue d’augmenter la surface de contact au sol rend le tracteur aussi plus lourd, ce qui accroît la charge par essieu. La largeur supplémentaire de la surface d’appui des roues doubles a pour effet de doubler également la taille de la zone de compactage par rapport à des roues simples ou des chenilles. Pour faciliter l’identification des différentes profondeurs auxquelles le compactage se produit, les spécialistes du sol distinguent trois zones de compactage distinctes : la couche arable, la couche supérieure du sous-sol et la couche inférieure du sous-sol. La pression de contact au sol affecte uniquement la couche arable, mais quand on augmente la charge par essieu, la couche supérieure du sous-sol devient compactée. La charge par essieu est directement liée au compactage de la couche inférieure du sous-sol. Ainsi donc, afin de réduire le compactage en profondeur, il faut plus d’essieux, non pas plus de pneus. Le moyen le plus efficace de minimiser le compactage en profondeur consiste à utiliser un tracteur multi-essieux, comme le tracteur à chenilles Challenger, tractant des outils qui eux aussi ont des charges par essieu peu élevées. 9 10 www.challenger-ag.com 25 ans sur 2012 marque le 25e anniversaire des tout premiers tracteurs agr Les séries MT700 et MT800 de la nouve Un Challenger 65 de 1987. Les premiers temps Développement du systEMe A chenilles moderne De 1890 aux années 1930 : Les Américains Benjamin Holt et Daniel Best se font les pionniers du concept des tracteurs à chenilles. Holt invente la marque « Caterpillar » et, en 1925, les entreprises Holt et Best fusionnent pour former Caterpillar Tractor Co. en s’intéressant à partir de là aux équipements de terrassement. 1976 : La chenille scellée et lubrifiée contribue à diminuer les frais d’entretien du train roulant. L’axe de la chenille a un revêtement permanent composé d’un lubrifiant scellé. Celui-ci minimise le contact métal-métal et ralentit l’usure. Les ingénieurs Caterpillar se mettent à développer un tracteur à quatre roues motrices mais ne tardent pas à se rendre compte qu’une meilleure idée consisterait à créer un tracteur agricole capitalisant sur leur expertise de la chenille. 1979 : Premiers essais d’un « pneu droit » pour les grosses chargeuses à roues. Ce dernier consistait essentiellement en un crampon remplaçable fixé sur la partie extérieure d’une série de pneus lisses. Années 1980 : Une niveleuse motorisée a été modifiée et dotée de quatre essieux et de pneus de camions. On la conduisait en marche arrière (de sorte que le moteur se trouvait devant le conducteur). Il s’agissait d’étudier la possibilité d’utiliser des chenilles en caoutchouc entraînées par friction pour obtenir un bulldozer ou un tracteur à grande vitesse. Cette disposition a permis de prouver qu’un seul essieu était nécessaire pour entraîner les chenilles. Un prototype de tracteur agricole a alors été mis au point, monté à partir de pièces de bulldozer et de chargeuse à roues, et a été surnommé « BAT », « Belted Agricultural Tractor » (tracteur agricole à chenilles). 1986 : La production du Challenger 65 équipé du système Mobil-Trac (MTS) révolutionnaire démarre à l’usine de Caterpillar de Davenport, dans l’Iowa. Le système MTS offrait aux agriculteurs non seulement une traction et un compactage réduit du sol caractéristiques des chenilles, mais aussi une grande manœuvrabilité et de la vitesse. Équipé d’un moteur à turbocompresseur, à injection directe Cat 3306 et d’une puissance nominale brute de 270 ch à 2 100 tr/min, le Challenger 65 comprenait une transmission Powershift à 10 vitesses marche avant/2 vitesses marche arrière et un système de direction différentielle maintenant l’entraînement des deux chenilles constant dans les virages. La vitesse maximale sur route était de 29 km/h. 1987 : Les premiers modèles Challenger 65 se mettent au travail dans les champs des États-Unis. Le saviez-vous ? Chaque chenille du Challenger contient plus d’un kilomètre de câbles d’acier permettant de fournir la résistance à la traction nécessaire et de supporter la rigueur des conditions de travail les plus difficiles. 1991 : Le Challenger 65 devient le modèle 65B, avec une puissance portée à 285 ch. Lancement du Challenger 75B de 325 ch. 1993 : Introduction et production à grande échelle des modèles 35 et 45 équipés de chenilles à voies réglables. 1995 : Lancement du Challenger 55 de 270 ch. 1998 : Début des travaux sur la prochaine génération de produits Challenger, baptisée GEN III. Ce programme de développement a culminé avec les séries MT700 et MT800. 2002 : AGCO achète la marque Challenger auprès de Caterpillar. 2002/2003 : Lancement du MT700 (235 à 306 ch) et MT800 (340 à 500 ch), équipés de toutes nouvelles transmissions, d’un système Mobil-Trac amélioré, d’un système d’autoguidage automatique en option, d’un attelage directionnel, d’une cabine luxueuse et d’un ordinateur de bord. Le MT800 présentait une surface de contact au sol record de 3 m de long. 2003 : En Ukraine, un tracteur Challenger MT865 attelé à un semoir de 18.35 m a établi un nouveau record mondial en semant 571.8 ha d’orge en 24 heures. 2004 : Transfert de la production à Jackson, Minnesota, USA. www.challenger-ag.com r chenilles ricoles Challenger à chenilles en caoutchouc. elle génération ont été lancées en 2002/03. 2005 : Lancement des séries MT700B (269 à 320 ch) et MT800B (350 à 570 ch), tracteurs dotés des moteurs de la technologie CAT ACERT Tier III. Le MT875B de 570 ch est devenu le tracteur le plus puissant au monde. 2006 : Lancement du tracteur/ niveleuse MT800B équipé d’une plaque d’attelage spéciale pour lame niveleuse capable de résister à une charge de 9 000 kg sur le timon. Record mondial de culture en 2007 : 644 ha en 24 heures. 2007 : Les tracteurs MT765B aident à construire une nouvelle station de recherche pour le British Antarctic Survey. Fonctionnant avec un carburant développé pour l’aviation et capable de faire face à des températures de -50 °C, les tracteurs ont transporté les matériaux de construction depuis le bateau jusqu’au site de la nouvelle station de recherche Halley VI. 2007 : Lors d’un exploit incroyable de puissance et d’efficacité, un MT875B équipé d’un pulvérisateur à disques Grégoire Besson XXL de 14 m de large cultive 644 ha en l’espace de 24 heures. Guidé par navigation satellite et travaillant à une profondeur de 14 cm des sols difficiles, le tracteur affichait un rendement remarquable de 26,8 ha/ heure, avec une consommation de carburant extrêmement faible, tout juste 4,42 litres/hectare. Traction, portance et compactage réduit grâce au système Mobil-Trac. Du 20 000e tracteur à chenilles. 2008 : Production du 20 000e tracteur à chenilles Challenger, un MT835B, au site de production de Jackson. 2008 : Lancement du MT700C et du MT800C, au style nouveau, avec une cabine redessinée, un système de commande ISOBUS intégré et un tout nouveau circuit hydraulique. 2012 : Challenger fête ses 25 ans sur chenilles, avec un modèle spécial anniversaire MT865C en livrée python (pour en savoir plus, voir page 12). L’un des tout derniers tracteurs MT765C. Le systEMe Mobil-trac d’aujourd’hui Au fil des années, les ingénieurs de Challenger ont apporté des perfectionnements clés au système révolutionnaire Mobil-Trac. Grâce aux toutes dernières améliorations de Mobil-Trac, les modèles Challenger des séries MT800C et 700C (descendants directs du Challenger 65 d’origine) offrent dorénavant une conduite plus souple à des vitesses plus élevées et une plus grande mobilité, une traction et une portance supérieures, ainsi qu’un compactage réduit. Le système Mobil-Trac présente l’empattement le plus long de sa catégorie (3 000 mm), avec quatre largeurs de chenilles, deux types de barrettes et deux largeurs de roues motrices, de roues de tension et de roues intermédiaires. L’empattement plus long réduit la pression au sol et rend la traction plus efficace. De plus, la surface d’appui plus longue confère davantage de stabilité et d’équilibre, quelle que soit l’application. La vitesse de transport maximale du MT800B est de 39,6 km/h, un record pour les tracteurs à chenilles. La suspension Opti-Ride offre une conduite souple et sans vibration, sur route comme dans les champs. Les amortisseurs en caoutchouc Marsh Mallow isolent l’essieu avant suspendu du châssis du tracteur. Les trains roulants de droite et de gauche s’élèvent et s’abaissent de manière indépendante et l’essieu avant flotte sous le châssis par l’intermédiaire d’une barre de stabilisateur pour que chaque train roulant « passe » en douceur au-dessus des obstacles. 11 12 www.challenger-ag.com En nouveauté, notre FIELD python Vous cherchez à compléter votre flotte de tracteurs par un véhicule un peu différent, qui a du mordant ? Que diriez-vous de ce tracteur Challenger avec son étonnante livrée python, qui vous réserve encore plus d’options pour un confort accru du conducteur et des performances renforcées ? Pour marquer le 25e anniversaire du Challenger sur chenilles, ce formidable MT865C est produit en édition limitée. Il est disponible avec toute une panoplie d’options, notamment des doubles projecteurs Nightbreaker® (six phares au xénon HID (décharge à haute intensité), des marches avant pivotantes, des chenilles de 91,5 cm (36 po.), un relevage 3 points directionnel, une cabine avec climatisation de luxe, un pare-soleil sur périmètre intégral, un siège Deluxe semi-actif VRS gainé de cuir, un système de gestion de la machine basé sur la télémétrie AGCOMMAND, des roues intermédiaires larges, des déflecteurs à débris, cinq distributeurs hydrauliques, seize poids de roue de tension et un système de guidage automatique assisté TopCon ystem 150. Il s’agit là de prestations pour le moins impressionnantes, alliant une fantastique expérience de conduite à une productivité renforcée. « Nous avons choisi le python en raison de ses très nombreuses affinités avec le tracteur à chenilles Challenger », observe Gaston Haesen, ingénieur des ventes. « Il est à la fois puissant, élégant, économique et évolue de façon silencieuse et régulière, ne laissant pratiquement pas la moindre empreinte. Qui plus est, il invite les concurrents à se tenir bien à l’écart ! » En plus de la version grandeur nature, Challenger produit en édition limitée 1 000 maquettes numérotées en modèle réduit du tracteur anniversaire python. Pour commander l’une de ces miniatures très spéciales, contactez votre concessionnaire Challenger local ou visitez notre boutique en ligne sur le site www.ChallengerStore.com Une livraison en or pour le 500e tracteur A chenilles Challenger a fêté la vente de son 500e tracteur à chenilles en Italie avec la livraison d’un MT765C spécial de couleur or. perdure encore aujourd’hui. Le tracteur a été remis à son heureux nouveau propriétaire, Luigi Gulinelli, un entrepreneur et exploitant agricole de San Bartolomeo, lors d’une cérémonie organisée dans les bureaux italiens de Challenger, à Parme. « L’Italie est un des principaux marchés pour les machines Challenger en Europe », déclare Andrea Tavernari, directeur des ventes Challenger. « Challenger détient plus de 75 % du marché italien des tracteurs à chenilles et 23 % du marché total du pays tous tracteurs confondus dans le segment des modèles de 270-570 ch ». Fan de longue date du concept à chenilles, Luigi Gulinelli est en à son 6e Challenger. Il a acheté son premier modèle, un MT765, chez le concessionnaire Reni Macchine basé à Bologne en 2005 et cette étroite collaboration professionnelle Luigi Gulinelli emploie 20 personnes à temps plein et gère 3 500 ha répartis dans 159 exploitations. Pas mal pour un homme qui est né dans l’une des familles les plus pauvres de son village et a quitté l’école à l’âge de 12 ans. La terre, c’est sa vie depuis plus de 65 ans. Ses Challengers passent 50 % de leur temps à labourer ; des sols d’argile durs, à l’intérieur des terres, aux terrains sablonneux plus meubles, plus près de la côte. Ils sont également utilisés pour planter et travailler avec un combiné herse-semoir puissant. « Mes Challengers sont extrêmement fiables et le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne les ménage pas », confie-t-il. « Ce qui est super avec ces machines, c’est qu’elles ne vous causent pas plus de problèmes que ceux que vous avez déjà ! » Luigi Gulinelli (au centre) avec Andrea Tavernari, directeur des ventes Challenger, Italie (à gauche) et Vanni Belluti, responsable du marketing opérationnel chez AGCO. www.challenger-ag.com Les produits Challenger, y compris les tracteurs à chenilles et les tracteurs à roues, les machines d’application et les machines de récolte, sont fabriquées selon des normes de qualité très strictes en Europe et en Amérique. Une production mondiale Jackson, Minnesota, États-Unis Le site de Jackson produit les tracteurs à chenilles Challenger MT700C et MT800C, des tracteurs articulés, les pulvérisateurs Spra-Coupe et RoGator, ainsi que les machines d’application TerraGator. En janvier 2011, le groupe a annoncé que le site allait également fabriquer des tracteurs à roues de forte puissance. Ce projet suppose d’agrandir l’usine de fabrication de 7 000 m² et de construire un centre pour l’accueil des visiteurs. premiers à développer le concept de la presse à balles haute densité dans les années 1970. Aujourd’hui, l’usine produit des équipements pour le foin et les cultures fourragères, des moissonneuses-batteuses, des andaineurs, des équipements de plantation et des épandeurs à fumier. L’usine de Beauvais est le premier fabricant de tracteurs de France. Beauvais, France L’usine de Jackson dans le Minnesota est le centre de production des tracteurs à chenilles Challenger. Grubbenvorst, Pays-Bas Centre des opérations de Challenger en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient (EAME), le site de Grubbenvorst fabrique les équipements d’application TerraGator et RoGator. Il sert aussi de centre de préparation pour les tracteurs à chenilles MT et les machines Spra-Coupe dans la région EAME. Leader européen renommé de la conception et de la fabrication de matériel agricole, l’usine de Beauvais produit des tracteurs à roues de 65 à 370 ch. Ce site de 25 ha est aussi le premier fabricant de machines agricoles de France et le principal exportateur national d’équipements agricoles. L’usine fabrique des tracteurs à roues Challenger pour l’Amérique du Nord, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe de l’Est/l’Asie. Breganze, Italie Le site de Breganze fabrique des moissonneusesbatteuses depuis plus de 50 ans. Le site actuel a ouvert ses portes en 1979. Il s’agit d’un site de fabrication de moissonneuses-batteuses de classe internationale et un centre d’excellence. C’est là que sont fabriquées les moissonneuses-batteuses à secoueurs Challenger. Mogi das Cruzes, SA0 Paulo, Brésil Le site de Mogi fabrique les tracteurs à roues Challenger WT400 et WT500, des machines robustes et résistantes d’une polyvalence à toute épreuve destinées aux marchés du monde entier. Hesston, Kansas, États-Unis Fabrication des presses à balles carrées Challenger sur le site de Hesston. Beloit, États-Unis Le site de Beloit, dans le Kansas, produit des outils de travail du sol, notamment des chisels , des cultivateurs , des pulvériseurs à disques et des semoirs à grains. Fargo, États-Unis Le site de Fargo, dans le Dakota du Nord, fabrique des outils de travail du sol et de semis, notamment des semoirs à disque simple et à disque double ainsi que des semoirs pneumatiques mesurant jusqu’à 18 m de large. Grubbenvorst Les Pays-Bas Les ingénieurs du site de Hesston ont été les Fabrication à Grubbenvorst, aux Pays-Bas. Beauvais France Breganze Italie Fargo, Le Dakota du Nord, États-Unis Beloit Kansas, États-Unis Jackson Minnesota, États-Unis Hesston Kansas, États-Unis Mogi das Cruzes São Paulo, Brésil 13 14 www.challenger-ag.com Le modELe MT765C offre jusqu’A 25 % d’économies en termes de main-d’OEuvre et de carburant Stanislaw Kuduk récolte 30 000 tonnes de pommes de terre. Ça fait beaucoup de frites ! Représentant plus de 550 ha, la culture de la pomme de terre est vitale pour son exploitation de 2 400 ha à Boleslawiec, dans le sud-ouest de la Pologne. Les pommes de terre sont vendues aux plus grands transformateurs d’aliments du pays pour la production de frites et de chips. En plus des pommes de terre, l’exploitation cultive aussi du blé, du maïs, du colza, des oignons, des betteraves et des carottes. Pendant la saison, l’exploitation emploie une trentaine de personnes, et la ferme utilise aussi neuf de ses propres camions pour le transport des récoltes. Elle possède également de vastes espaces de stockage. Il y a à peine plus d’un an, un tracteur à chenilles Challenger MT765C a rejoint le parc de l’exploitation Kuduk pour aider aux travaux de culture, de semis et de plantation des pommes de terre dans cette région vallonnée où les sols vont de l’argile légère au sable. Les précipitations annuelles sont comprises entre 680 et 780 mm. L’agriculture de précision est devenue un élément clé du régime et les exploitants utilisent un système d’autoguidage GPS ainsi qu’une station de base RTK pour améliorer leur précision de navigation jusqu’à 2-3 cm. « Le Challenger MT765C accroît nos bénéfices et est extrêmement fiable », affirme Stanislaw au sujet de sa nouvelle acquisition. « Aucun autre tracteur sur le marché n’offre une aussi bonne répartition de poids au sol. Cette machine contribue à préserver la structure du sol, maintient une vitesse constante sur les terrains en pente et consomme moins de carburant ». Le Challenger est utilisé avec un cultivateur Vaderstad Cultus (4,8 mètres) et un semoir Vaderstad Rapid 900S (9 mètres). Dès la fin du mois de mars, la plantation des pommes de terre devient la principale priorité et le MT765C fonctionne à plein régime avec un semoir Grimme GL 34 T doté d’une herse rotative Amazone. Grâce à la puissance du Le Challenger MT765C travaille à plein régime avec un semoir à pommes de terre Grimme et une herse rotative Amazone KG. www.challenger-ag.com Challenger (un minimum de 300 ch est nécessaire pour maintenir une vitesse constante sur les terrains en pente), les opérations de plantation et de buttage sont désormais effectuées en un seul passage. Cet avantage à lui seul permet de réaliser des économies de 20-25 % en termes de main-d’œuvre et de carburant selon Stanislaw. « Au plus fort de la saison, nous utilisons le Challenger 12 heures par jour, six jours par semaine », commente-til. « Même dans les pires conditions, le MT765C ne patine pratiquement jamais. Les chenilles sont aussi très utiles pour travailler sur nos terrains en pente. Avec le semoir de 9 m, nous couvrons en moyenne 11 ha/h ». « Il convient également de souligner que la conduite est très confortable pour l’opérateur. Cette machine est très maniable et le conducteur bénéficie d’une très bonne visibilité depuis la cabine », ajoute-t-il. L’exploitation a acheté son MT765C chez le concessionnaire Agrarada, basé à Domaniów, géré par Johan Kruijthoff et son partenaire Arek Brzyski. Fondé en 1999 et concessionnaire Challenger depuis 2009, Agrarada offre pour la machine un service après-vente complet, couvrant l’entretien et les pièces. Gauche: Johan Kruijthoff et son client, Stanisław Kuduk. 15 16 www.challenger-ag.com point concessionnaire point concessionnaire Du maIs, des carottes et du vin au menu de l’AGRI33 ! Agri33 met un Challenger en démonstration. Margaux, Pauillac et St Julien ne sont que quelques exemples des célèbres vignobles de la région du Médoc, en France. Mais ces terres comptent également de vastes étendues de maïs, qui tentent de se faire une place entre les vignes et les pins des Landes caractéristiques de la région. L’arrivée de cultures maraîchères telles que les haricots, mais surtout les carottes, nécessite désormais des temps de préparation plus courts. Par conséquent, les tracteurs travaillent tout au long de l’année. Dans ce contexte, Challenger a pu jeter les fondations du succès de ses tracteurs à chenilles MT grâce aux efforts du concessionnaire Jean-Claude Cantillac, Directeur d’Agri33. Jean-Claude et son équipe de 54 employés sont basés à Cestas, près de Bordeaux. Ils n’ont pas ménagé leurs efforts pour promouvoir le concept des tracteurs à chenilles Challenger depuis 2006. Avant que les tracteurs ne viennent changer la donne, Agri33 était initialement un fournisseur spécialisé dans les équipements agricoles et forestiers. Outre Challenger, la concession gère deux autres marques du groupe AGCO : Valtra et Massey Ferguson. « Ces marques fonctionnent très bien dans notre marché, qui vise une clientèle diversifiée », explique Jean-Claude. Aujourd’hui, Agri33 réalise un tiers des ventes de machines Challenger en France. « Challenger offre la solution idéale pour les sols meubles et sablonneux (90 % de sable) ainsi que pour les terrains particulièrement adaptés aux outils de grandes dimensions », affirme Jean-Claude. Exploitant au maximum les aptitudes des machines Challenger sur terrains sablonneux, un des principaux clients d’AGRI33, la STAM (Société de Travaux Agricoles Martignéens), utilise un MT765B attelé à une lame pour déplacer le sable sur les plages de la station balnéaire voisine d’Hourtin, sur la Côte d’Argent. Aujourd’hui, Agri33 s’est forgé une solide réputation en tant que fournisseur de divers secteurs d’activité. Le concessionnaire propose notamment des machines agricoles, des outils forestiers et des équipements destinés à l’entretien des espaces verts. L’entreprise possède également un service de location de machines. L’ouverture de ses nouveaux locaux à Labouheyre (Landes) témoigne de la volonté d’Agri33 de partir à la conquête de nouveaux clients. « Nous attachons une grande importance à la qualité du service et au contact avec les clients », ajoute Jean-Claude. Dans le sud-ouest de la France, une région enracinée dans les traditions et réputée pour ses fêtes de village, l’hospitalité est quelque chose de naturel. Agri33 ne fait pas exception à cette règle : l’entreprise organise chaque semestre des journées portes ouvertes qui attirent généralement des centaines de clients. Appro de spéc LKS Starkenberg Landmaschinen tient bien les promesses du slogan de l’entreprise : « Performances, savoir-faire, garantie ». Concessionnaire Challenger implanté dans la région de Thuringe, Saxe et Saxe-Anhalt, dans l’est de l’Allemagne, le mot d’ordre est à la spécialisation, comme en atteste Tilo Leipnitz, le directeur de l’entreprise. « Nous limitons sciemment notre portefeuille produits afin de pouvoir offrir un bon service aux clients », déclare-t-il. « Nous nous donnons pour objectif d’être LE spécialiste de notre domaine. Nous voulons que les gens puissent dire : si vous avez besoin d’un produit spécial, adressez-vous à LKS Starkenberg car vous avez la garantie d’y trouver le meilleur service et le meilleur savoir. » L’entreprise a commencé à vendre des machines Challenger en 2004. « Nous avons beaucoup de gros clients qui voulaient de gros tracteurs et avaient besoin de grosses capacités de traction », poursuit Tilo, qui gère l’entreprise de pair avec son neveu, Adrian. « Les machines à chenilles Challenger répondaient à tous ces vœux, ce qui explique notre succès à les vendre. » Labour avec un MT 865C au Domaine Saint Jean. Le concept du tracteur à chenilles est bien établi dans la région, et par conséquent, ce qui compte est de convaincre les clients de la supériorité des machines Challenger par rapport à celles des concurrents. En 2010, l’entreprise a vendu cinq tracteurs à chenilles MT ainsi que huit pulvérisateurs RoGator 600 et deux épandeurs TerraGator. « Tout comme nous, le vrai client Challenger est extrêmement spécialisé, » ajoute Tilo. www.challenger-ag.com point concessionnaire Et le gagnant est... Félicitations au concessionnaire britannique Peacock & Binnington, le lauréat du prestigieux prix du Partenaire commercial Challenger de l’année pour la région Europe, Afrique et Moyen-Orient (EAME). Basé à Brigg, dans le Lincolnshire (dans l’Est de l’Angleterre), Peacock & Binnington s’occupe d’un territoire couvrant les terres arables dans le Nord du Lincolnshire et le Sud et l’Est du Yorkshire. Devant les locaux de Starkenberg : Tilo Leipnitz (à droite) avec le chauffeur Sven Wunderlich et Roland Köhler, mécanicien. che ialiste « Ce prix récompense deux principaux aspects de la réussite de P&B sur le marché de Challenger », explique Martin Hamer, directeur national des ventes de Challenger. « L’équipe de cette concession s’est montrée extrêmement efficace dans la vente de tracteurs et pulvérisateurs Challenger. Son chiffre d’affaires n’a cessé de croître au fil des années et la concession a étendu son activité pour garantir l’efficacité de ses services pièces et la qualité de son assistance technique ». « Deuxièmement, nous avons décerné ce prix à P&B pour récompenser ses efforts afin de conquérir 10 % des grandes exploitations agricoles britanniques , des utilisateurs potentiels d’équipements Challenger. En outre, P&B est capable d’offrir la qualité de service optimale exigée par les clients professionnels de ce niveau. On ne peut pas se permettre de faire des erreurs lorsque de gros contrats avec des chaînes de supermarchés sont en jeu. P&B s’est assuré d’avoir les techniciens formés, les technologies et les systèmes d’assistance nécessaires pour opérer à ce niveau ». « Lorsqu’AGCO a repris la marque Challenger en 2002, nous avons immédiatement vu la qualité des produits et compris qu’ils étaient particulièrement adaptés aux grandes propriétés agricoles situées dans cette région fertile du pays », déclare Les Bacon, directeur des ventes chez Peacock & Binnington. « Peu à peu, nous avons étendu notre zone de vente, notamment en ouvrant une nouvelle succursale à Selby, et nous avons mis en place une équipe d’assistance technique capable d’offrir à nos clients Challenger la qualité de service qu’ils étaient en droit d’attendre de nous ». La direction de Challenger s’est rendu au siège de P&B à Brigg pour lui remettre le prix. Après avoir rencontré l’équipe P&B, ils ont pu visiter plusieurs exploitations pour se rendre compte par eux-mêmes du succès de Challenger dans cette région. Graham Main, directeur général de P&B, commente : « Il s’agit d’une formidable distinction pour Les et son équipe. Depuis que nous sommes devenus concessionnaire Challenger, nous avons vendu plus de 120 machines neuves à de nombreux clients qui en sont maintenant à leur troisième achat ». Les pulvérisateurs sont perçus comme affichant un fort potentiel de croissance. « Les pulvérisateurs sont en quelque sorte les médecins des cultures », fait-il remarquer. « Avec leur aide, les agriculteurs maîtrisent leurs cultures afin d’optimiser les rendements. La production de biocarburant est un autre vecteur de croissance important. « Ce domaine nécessite des machines spécialisées pour mettre les cultures à l’abri de parasites, comme la pyrale du maïs », indique-t-il. « Le RoGator 600 est dans son élément avec les cultures hautes grâce à sa hauteur de travail réglable entre 75 cm et 120 cm. » À en croire Tilo, il existe aussi un potentiel accru pour les machines TerraGator dans le domaine de l’épandage des résidus de biocarburant. Comptant deux succursales à Starkenberg et Balgstädt, LKS emploie 30 personnes, dont 12 mécaniciens. L’entreprise opère également une activité d’entreprise de travaux agricoles, offrant des services de travail du sol, d’ensemencement, de moisson, d’ensilage et de pressage de paille. « Nos employés ont suggéré notre slogan « Performances, savoir-faire, garantie », ce qui explique qu’ils y adhèrent entièrement », note Tilo. « La conjonction de produits fiables et d’effectifs dévoués est la recette par excellence pour de bonnes affaires. » LKS continuera d’agir comme spécialiste, une activité très fructueuse, et de se focaliser exclusivement sur une gamme de produits sélectionnés. Comme le fait remarquer Tilo, dans le cas présent, il n’y a pas de doute que moins engendre plus ! Le prix du Partenaire commercial Challenger de l’année a été décerné à Peacock & Binnington. (De gauche à droite) : Nigel Watson, directeur des ventes régional de Challenger, Gary Rollinson, directeur général de Challenger pour la zone EAME, Dorus Van Esch, directeur des ventes et de la distribution de Challenger, Martin Hamer, directeur national des ventes de Challenger, Derek Blow, P&B, Les Bacon, directeur des ventes de P&B, René Van Driel, directeur marketing produits de Challenger, Graham Wright, directeur financier de P&B et Graham Main, directeur général de P&B. 17 18 www.challenger-ag.com Marier les besoins du marché aux développements technologiques SM : En quoi consistent vos nouvelles responsabilités ? HvD : En tant que chef de Produits Challenger, je fais essentiellement le lien entre le marché et notre équipe d’ingénieurs. Je m’occupe des pulvérisateurs RoGator et Spra-Coupe ainsi que des TerraGator. Je définis les besoins de nos clients et les traduis en demandes de développements techniques. Je suis également responsable des programmes de vente pour les machines. Hubertus von Dungern. Hubertus von Dungern est le tout nouveau chef de produits Produits Challenger, Équipements d’application. Serious Machinery est allé à sa rencontre, peu de temps après sa nouvelle prise de fonction à Grubbenvorst, aux Pays-Bas. SM : Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vos origines ? HvD : Je suis né dans une ferme familiale du Vexin, à l’ouest de Paris, mais mes parents étant originaires d’Allemagne, j’ai la double-nationalité. C’est à présent mon frère qui s’occupe de la ferme, et je l’aide dès que j’ai du temps libre. Une carrière dans le secteur agricole me tenait à cœur J’ai donc obtenu un diplôme d’ingénieur agricole à l’ENESAD de Dijon. SM : Et qu’en est-il de votre parcours professionnel ? HvD : J’ai rejoint AGCO, la compagnie mère de Challenger, en 1998. J’y ai travaillé pour la gamme de produits « gazons et jardins » basée en France, sur le site de Beauvais. Je suis ensuite passé à une fonction plus générale, en Administration et études des ventes, où je m’occupais des études et prévisions de marché pour une large gamme d’équipements. J’ai fait partie de l’équipe qui a conduit les études préliminaires pour le pulvérisateur RoGator 600, ce qui incluait entre autres la conduite de réunions avec des groupes de clients. C’est au début de l’année 2010 que je suis entré chez Challenger, en tant que responsable du marketing opérationnel France pour la marque. SM : Quelles sont les perspectives commerciales pour les équipements d’application Challenger en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient ? HvD : Pour 2011, nous prévoyons de vendre près de 100 unités pour le RoGator, 55 pour le TerraGator et 40 pour le Spra-Coupe. Le marché est généralement assez stable, mais il est possible que nous connaissions une croissance de 10 à 15 % en 2012, en fonction des revenus des agriculteurs. Généralement, les TerraGators sont achetés par des entrepreneurs , les Spra-Coupe par des agriculteurs et les RoGator par ces deux clientèles. SM : Quels sont les points forts des équipements d’application Challenger ? HvD : Nos clients recherchent un retour sur investissement maximum. Challenger leur propose une capacité et une qualité de travail élevées, une application rapide et précise, un compactage réduit et un confort supérieur pour le chauffeur. La formule est simple : appliquer la bonne quantité de produit, au bon endroit, au bon moment. Les produits chimiques et les nutriments coûtent cher, et une application précise permet d’économiser beaucoup d’argent. Et puis bien sûr, une réduction des volumes appliquées est bénéfique à l’environnement. SM : Quels sont les développements à venir ? HvD : Nous comptons poursuivre sur cette même ligne. Notre objectif principal est de réduire les coûts d’application , tout en nous conformant à toutes les dispositions légales. Par exemple, à court terme, nous allons équiper nos moteurs de la technologie de réduction catalytique sélective (SCR) afin de réduire les émissions et la consommation de carburant. Nous travaillons également sur un autre projet, qui n’en est pour l’instant qu’au stade de concept : l’ElectRogator. Il s’agit d’un projet en matière de transmission électrique, qui va nous permettre d’étudier la viabilité des moteurs électriques dans le domaine des machines agricoles. Les voies à explorer sont encore nombreuses ! Sur la route avec le RoGator « Ce fut un immense plaisir de voir autant de clients suivre la tournée Challenger cet été », déclare Thom Sanders, spécialiste produit chez Challenger. À l’occasion de ce grand événement destiné à mettre en avant le nouveau pulvérisateur RoGator 600, l’équipe de Challenger s’est rendue dans 10 villes de Suisse, d’Allemagne, d’Autriche et de France avant de finir en beauté aux Pays-Bas au début du mois de juillet. Le pulvérisateur RG655 et un tracteur MT700C ont fait l’objet de présentations dynamiques et de sessions de conduite. De plus, l’équipe avait également mis en place des stands présentant AGCOMMAND, la commande de hauteur de rampe Norac et les pneus Michelin Spraybib. « Les visiteurs ont particulièrement apprécié la taille réduite des sites, qui leur a permis de découvrir les derniers modèles Challenger de très près, dans une atmosphère calme et détendue, sans tous les inconvénients d’un événement d’ampleur nationale », ajoute Thom. Des événements réservés en exclusivité aux clients Challenger. www.challenger-ag.com Du nouveau en France Une convention placÉE sous le thEme de notre engagement pour l’avenir La Convention des partenaires qui s’est déroulée en Bulgarie au début de l’année était l’un des plus grands événements jamais organisés par Challenger. Près de la ville historique de Plovdiv, plus de 50 concessionnaires venus de dix pays ainsi que le personnel Challenger de toute l’Europe se sont réunis pour aborder divers sujets dans un seul objectif : offrir à nos clients un service encore meilleur. La Convention a permis aux partenaires de Challenger (distributeurs, concessionnaires et importateurs) de rencontrer les membres de l’équipe européenne Challenger et de partager leurs expériences avec leurs collègues. Sous le thème de l’Engagement pour l’avenir, le programme de la convention était conçu pour offrir aux participants une expérience interactive faisant la part belle aux échanges, avec notamment des ateliers. La Convention, d’une durée de trois jours, était organisée dans les nouveaux locaux de Varex, concessionnaire Challenger depuis 2008, à Plovdiv. « La Convention a remporté un franc succès et de nombreux sujets ont été abordés. Les fruits de ces discussions auront un fort impact sur le long terme », affirme Gary Rollinson; directeur général de Challenger, zone Europe, Afrique et Moyen-Orient. NEWS Florent Guilleman a été nommé au poste de directeur des ventes Challenger pour la France. Auparavant, Florent était responsable marketing (tracteurs agricoles) pour la marque sœur de Challenger, Massey Ferguson, couvrant plusieurs pays d’Europe. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en agriculture et d’un Master en commerce et marketing, il a également travaillé pour d’autres grandes marques de machines agricoles en tant que chef produits. Un nouveau fer de lance pour Challenger en France – Florent Guilleman. Les nouveaux mini Challengers Les tout nouveaux tracteur MT800C et pulvérisateur RoGator 600 viennent d’être ajoutés à la gamme de modèles réduits Challenger. Ces modèles coulés sous pression finement détaillés à l’échelle 1:32 sont tous deux des éditions limitées, alors ne tardez pas pour passer votre commande ! Une idée de cadeau idéale pour Noël... qui approche à grands pas. Contactez votre concessionnaire Challenger ou rendez-vous sur notre boutique en ligne à l’adresse www.ChallengerStore.com La puissance de Challenger à l’échelle 1:32. Devine qui vient dINer ! Un dîner en plein air très spécial ! Pour fêter le 75e anniversaire de CUMELA, l’Association des concessionnaires néerlandais, Challenger a organisé une séance photo originale mettant en scène des chauffeurs confortablement installés autour d’une table le soir après leur journée de travail dans les champs. « Cette photo représente les longues journées de dur labeur que ces chauffeurs doivent affronter », explique Thom Sanders, specialiste produits chez Challenger. « Mais avec des machines aussi exceptionnelles que les TerraGators de Challenger et les tracteurs de notre marque sœur, Fendt, la vie est plus facile et la barre est mise plus haut en termes de qualité... cela vaut également pour la nourriture ! » Un grand merci au prestataire Kurstjens, basé à Grubbenvorst aux Pays-Bas, qui a prêté les machines et les modèles pour la séance photo. Les délégués lors de la conférence. 19 20 www.challenger-ag.com Challenger a dévoilé sa nouvelle plateforme publicitaire insistant sur le rôle de la marque en tant que gardienne de la terre. Le slogan « Votre terre, notre territoire » s’inspire du cercle vertueux couvrant l’amélioration de la structure du sol, le respect de l’environnement, l’enrichissement de la qualité du sol et un meilleur retour sur investissement. « Le positionnement de la marque est consolidé par le système à chenilles Challenger éprouvé depuis 25 ans, ainsi que par la qualité de la production et les performances des machines », explique Ryan Jackson, responsable marketing opérationnel chez Challenger. « Les clients verront notre nouveau thème général apparaître dans toutes nos campagnes publicitaires et promotionnelles dans les mois à venir ». Cat®, Caterpillar® and Challenger® sont des marques déposées de Caterpillar Inc et sont utilisées sous licence par AGCO. French