ADJUDICATION VOLONTAIRE, D ` I M M E U B L E S

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ADJUDICATION VOLONTAIRE, D ` I M M E U B L E S
vers ca(1*8(1chefs
gardes ,
etc., 56
sous enveloppe, écrites en six langues, seron
lancées en môme t e m p s ; elles prieront de faire
reproduire, dans l'un des j o u r n a u x do la localité, la relation du voyage.
Le ballon Nadar n'ira point se gonfler h
Bade, c o m m e on l'avait dit, sa g r a n d e u r l ' e n chnîne à ce qu'il paraît aux rivages de la Seine,
et il se dispose à p r e n d r e son vol au C h a m p d e
Mars. Vous savez q u e d e n o m b r e u x o n c o u i a gcmenls sont venus à notre intrépide i n n o vateur; puisse le succès être acquis à sa c o u rageuse tentative.
Observations météorologiques faites il Valence.
le 23 septembre,
à 7 heure* du
îh\l l'Eli,\TIHE
is
'B
g
ë
lll.lliulil minima
il.
U.l
mill.
749.2
Veut
=
S.
il.
10.2 o . n t s 1. faible
il
17. 0
q u ' u n e grande partie do la population se disposait à se r e n d r e h la distribution des prix
du comice agricole, le temps, très beau dans
la mminée a tout îi coup passé au mauvais, et
une forte pluie mêlée de grêle est tombée sur
Sétif.
A la même heure, un véritable déluge d'eau
mêlée de grêlons de la grosseur d ' u n e noix s'est
abattu sur Ain-Tricq.
En un instant les rues de ce village se sont
transformées en t o r r e n t s ; l'eau pénétrait dans
les habitations et causait q u e l q u e s dégâts, heureusement peu importants, aux récoltes qui y
étaient enfermées.
Vers les cinq heures et d e m i e du soir, de
gros nuages couvraient Sétif : le ciel était menaçant. En effet, quelques instants après, une
furieuse tempête enveloppait notre ville, le
vent souillait avec violence, la pluie tombait
par torrents. La grêle voulant être de la partie,
rendait encore le tableau plus effrayant.
matin.
a
1
ETAT ou CIEL : Nuageux.
NOTA. — Les indications b a r o m é t r i q u e s
sont ramenées à 0 degrés, et sont corrigées
des effets de la capillarité.
La t e m p é r a t u r e est prise à l'ombre et au
fiord.
La quantité de vapeur d'eau e t calculée en
prenant pour unité la saturation complète.
H A U T E U R DU RHONE
le 2 3 septembre
: 0 m. 93.
Pour la chronique locale : Abcl Céas.
Un instant, nous avons cru que les désastres du 1 8 septembre 1862 allaient se r e n o u veler. Grâce .'i Dieu, il n'en a rien été, car le
temps s'est vite remis au b e a u .
Nous n'avons pas appris qu'il soit arrivé au
cun malheur.
Des voyageurs q u i se trouvaient dans la
diligence Seigle nous ont assuré q u ' é t a n t à
Bordj-Mamra, sur la roule de Sétif <i Constammo, ils avaient été assaillis par un orage
qui Ics a f . r c e s ;i se réfugier dans une m a i son ; la pluie tombait par t o r r e n t s , accompagnée de grêlons de la grosseur des œufs de
poule.
— Voici un h o m m e qui donne sa vie pour
son chat. M. Jean B . . . , âgé de 2U a n s , d e meurant avenue de Clicby, avait eu la j a m b e
gauche amputée à la suite d ' u n e blessure qu'il
avait reçue en combattant courageusement
dans une de nos dernières guerres. Hier, on
vint l'avertir qu'un chat qui lui appartenait et
qu'il aimait beaucoup venait de tomber dans
un puits très profond situé cité (l'Orléans. Malgré sa j a m b e de bois, il voulut aussitôt se
faire descendre dans ce puits pour sauver son
¡ V l u r f l i é *if Si m » ' • m a
du 18 sept.
NATURE
des
denrées.
' c h a t . Ses voisins essayèrent vainement de le
d é t o u r n e r de cette dangereuse résolution. Ils
l'engagèrent à se procurer du moins une corde
solide, mais B . . . n'écouta rien ; il craignait que
le moindre temps perdu ne c o m p r o m î t la vie
de l'animal.
Furine 1
Ué|iâclici»
T é l é g l ' a p H s 2 q «i e « .
Paris, mercredi malin,
.23 septembre.
L e Moniteur
d e ce matin publie un
décret qui déclare M. E d m o n d S h a r p e
définitivement
concessionnaire
du
chemin de fer do Perpignan à Prades.
L e Constitutionnel,
s o u s la s i g n a t u r e
de M. Paulin Limyarac, passe en r e vue les j o u r n a u x allemands et constate la c o n t i n u a t i o n d e l ' a c c o r d p a r fait d e s t r o i s p u i s s a n c o s a u s u j e t d e
la P o l o g n e . E l l e s c o m p r e n n e n t
Irop
bien les e x i g e n c e s d o l'ordre e u r o péen et leur p r o pre dignité p o u r qu'il
en s o i t a u t r e m e n t .
B r e s l a u , 22 seplemb.
L a Gazette
de Breslau
dit q u e
la
b o m b e j e t é e s u r la v o i l u r e d u g é n é r a l
B e r g a ét i lancée par un h o m m e posté
sur le t r o t t o i r , e t q u i s ' e s t s a u v é e n suite d a n s u n e v o i t u r e qui l ' a t t e n d a i t .
Le p a l a i s Z a m o y s k i , q u i n ' é t a i t p o u r
rien d a n s l ' a t t e n t a t , a é t é pillé e t s a c c a g é p a r l e s R u s s e s à la s u i t e d e c e t
é v é n e m e n t ; tous les m e u b l e s et o b j e t s
d'art ont clé détruits.
H i e r , s u r le c h a m p d e m a r s d e
Varsovie, un c o s a q u e p o r t e u r d e d é
pêches a été f r a p p é d ' u n e balle et on
s'est e m p a r é d e s d é p ê c h e s . La p o l i c e
n'a p u r e t r o u v e r l ' a u t e u r d e c e c o u p
hardi.
N e w - Y o r k , 12 s e p t e m b r e .
Les f é d é r a u x ont tenté d ' o c c u p e r
lu f o r t S u i n t e r , m a i s i l s o n t é t é r e poussés. Ils disposent d e s batteries
p o u r b o m b a r d e r la v i l l e . R o s e n k r a n z
a n n o n c e o f f i c i e l l e m e n t la
(irise d e
Chattanoga. Burnside s'est démis
de
son c o m m a n d e m e n t .
Jules titas
ifOljl^Èî'du
Hente
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4
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¡S p.
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23
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P A R I S
sept.
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FAITS
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DIVERS
Le Moniteur de l'Algérie du 1 5 , donne
h'S nouvelles suivantes d ' u n orage qui a ton!
¿c|al6 s u r s 6 l j f .
^ ' m a n c h e , vers trois heures cl d e m i e , aloi ï
S ' é t a n t fait attacher a u ' m i l i e u du corps à
l'aide d ' u n e mauvaise c o r d e , il descendit et
parvint à retirer son chat e n c o r e vivant. Alors
il se fit remonter. Déjà il était arrivé près de
la margelle , lorsque la corde sô rompit et le
laissa retomber au fond du puits. On courut
en toute hâte chercher les sapeurs-pompiers
du poste de la rue Aluncey. Ils procédèrent
sans p e r d r e de temps au sauvetage , mais le
Droit assure qu'ils ne r a m e n è r e n t q u ' u n cadavre. — (Pairie )
— On lit dans le Courrier de Bourges :
« Il y a vraiment des existences qui sont protégées ou sauvées d ' u n e façon presque miraculeuse.
» Mardi d e r n i e r , vers midi, au moulin du
P r é a u , appelé aussi la scierie , près de Mehun,
le j e u n e Amédée B l i n , âgé de trois ans et
demi s e u l e m e n t , fils du sieur Hippolyte Blin ,
chargé de la trituration du sable <i porcelaine,
s'amusait seul près du moulin, lorsqu'il tomba dans l ' Y è v r e , en avant des vannes , passa
sous la roue de l'usine et fut e n t r a î n é par les
vagues .'i plus de 400 mètres d u lieu.où il était
tombé.
» Les parents, qui habitent précisément la
maison près du moulin , et plusieurs ouvriers
qui travaillaient dans l'intérieur ne s'aperçurent même pas de la disparition de l'enfant, et
le pauvre petit aurait infailliblement péri sans
J e d é v o u e m e n t du sieur Louis I-lurct, ouvrier
porcelainier, demeurant ii Mehun , qui par
hasard se promenait eu biiteau lorsqu'il aperçut le corps de l'enfant qui surnageait, Ils'etnpn-ssa de le recueillir et le transporta en toute
hâte au domicile des parents où des soins intelligents lui f u r e n t prodigués par le docteur
Bousquel ; grâce à de nombreuses frictions, il
suspendit la réfrigération et la rigidité cadavérique et parvint enfin à r a m e n e r l'enfant à
la vie.
» En passant sous la roue du moulin , où il
eût du cent fois trouver la m o r t , le pauvre
petit avait icçu trois fortes contusions, l'une
à l'œil gauche, l'autre à la tête, et enfin la troi
sième au nez. Malgré tout, à cette heure ilo:-t
en pleine voie d e g u é r i s o n . <>
— Le j a r d i n d'acclimatation, pour compléter sa collection de faisans, vient d'acquérir
letragopan ou napaul, phasianus
satyrus. Ce
bel oiseau, do In belle famille des phasianidées,
a été ainsi appelé par Cuvier, parce qu'il paraît repioduire la description que Pline donne
do l'oiseau qu'il nomme ains*. Le tragopan est
o r i g i n a n e des montagnes de l'Himalaya. Par
¡a vivacité et la varié',é de couI t i r s c'est le
rival du faisan d o i é de In Chine. Il est r e m a r q u a b l e par deux cornes minces situées and e s s u s des yeux et p a r t i n e très longue huppe
d ' u n bleu noir b r o n z é , composée de plumes
nombreuses et roides qui se dirigent, en a r rière. Le pourtour des yeux ainsi q u ' u n e p a r tie do la gorge, sont, au;si bleus. Le reste du
plumage est d'un roux plus ou moins vif, o cellé de taches blanches encadrées de noir. Sa
taille est celle du faisan ordinaire.
Les tragopans ont été r a r e m e n t vus vivants
en Europe. Ceux qui se trouvent en ce moment au Jardin d'acclimatation ont été e n voyés par M. Dabry , consul de France en
Chine.
Voici q u e l q u e s chiffres e m p r u n t é s p a r l e
Daily Telegrap aux tableaux s u r le recensein.'in de 1861, et q u i donnent, une singulière
idée de l'institut,ou d u mariage eu Angleterre.
S u r une population totale de 2 0 , 0 0 6 , 2 2 4 i n dividus dans l'Angleterre et le pays de Galles, on compte 6 , 9 1 7 , 3 9 5 h o m m e s et femmes
dans l'état de mariage, et 1 , 1 1 6 , 6 7 2 veufs et
veuves.
Dans le nombre des mariés, il se trouve
5 , 0 6 6 hommes au-dessous de vingt ans, et
2 9 , 7 1 9 femmes du m ê m e âge.
Parmi les p r e m i e r s , il y en a 69 de 1 5 ans
seulement ; mais p a r m i eux on n'en compte
que 7 qui vivent avec leurs femmes, et 55 par
conséquent, vivent séparés, sans q u e la raison
de cette séparatiwn soit expliquée j parmi les
7 couples vivant en c o m m u n a u t é , il ne s'en
trouvait que 2 dont l'âge était le m ê m e . Il y a
107 maris de 40 ans s e u l e m e n t , et, parmi eux,
i l seulement vivent avec leurs femmes.
Comme dans le cas p r é c é d e n t , la plupart
des femmes étaient plus âgées q u e leurs maris,
l'une d'elles même était parvenue à l'âge mûr
de cinquante ans. Un j e u n e h o m m e de dixsept ans avait épousé une f e m m e de plus de
quarante a n s ; deux autres de d i x - h u i t ans
avaient épousé des f e m m e s âgées respectivement de cinquante a n s ; 237 maris de moins
de vingt et un ans avaient épousé des f e m m e s
de plus de quarante a n s ; un mari de vingt et
un ans exactement avait épousé une femme de
soixante-dix ans, et, un autre de vingt ans, une
femme âgée de quatre-vingts à q u a t r e - v i n g t cinq ans. Il y a deux ou trois autres cas où le
mari, j e u n e encore, épouse une f e m m e de plus
de quatre-vingt-dix a n s .
Les j e u n e s femmes épousent, en général, des
hommes plus âgés qu'elles et les exemples de
femmes épousant des maris de trois ou quatre
fois leur âge sont fréquents. Deux filles de 17
ans o u i épousé des v ieillards do 7 5 et de 80
ans ; une fille de 16 ans a épousé un mari de
70 ans.
Arrivés ù l'époque de la majorité, les c o u ples se marient à peu près au même âge.
Les absents du domicile conjugal sont n o m breux.
Le nombre des maris résidant au domicile
conjugal pendant In nuit du recensement de
1861 était de 5 , 2 4 2 , 2 2 2 . Il y avait 1 8 6 , 0 2 1
maris dont -es femmes étaient absentes, et
2 6 6 , 5 3 0 femmes dont les mari s étaient ab-
Bulletin
de
la
Semaine
extrait
DU COMMENCE SÉRICICOLË.
M i l a n , 1A s e p t e m b r e .
Les affaires ont repris q u e l q u e activilôf e l c e l a d a n s t o u s l e s g e n r e s . O n
p e u t d i r e c e p e n d a n t q u e les soies d e
mérite ont m i e u x soutenu leur prix.
Quant aux bonnes premières et s e c o n d e s q u a l i t é s c o u r a n t e s , il s ' e s t f a i t
bien d e s ventes qui n'ont été d é t e r m i n é e s q u e p a r c e q u e les d é t e n t e u r s
las d e s e r a i d i r ' d a n s leurs p r é t e n t i o n s
o n t Uni p a r s e
m o n t r e r plus coulants.
L ' é t r a n g e r contribue pour sa part
à r e n d r e l'état d e notre m a r c h é plus
satisfaisant,,
E n r é s u m é l'on peut bien dire q u e
si la h a u s s e m a n q u e d e p r o b a b i l i t é , la
baisse semble inadmissible.
Les soies asiatiques sont toujours
c a l m e s et les d é c h e t s fort r e c h e r c h é s .
Turin, 18 septembre.
L e b u l l e t i n officiel ne n o u s o f f r e a
s i g n a l e r q u e la v e n t e d e d e u x p a t t i e s
d e g r è g e s d e Picm'ont 1 2 | 1 3 a u x prix
d e G8 et 7 0 f r .
C e n e s o n t p a s là c e p e n d a n t l e s
seules o p é r a t i o n s qui se soient faites
s u r n o t r e p l a c e . E u e f f e t , o n c i t e la
v e n t e d ' u n e f i l a t u r e d e Carmagnole
à
7 3 f r . c e l l e d e d e u x filatures d e s e n v i r o n s d e Dogliani
7 2 fr.; celle enfin
d'une partie en
deuxième
qualité
d ' u n e filature d e Ceva à 6 2 fr.
Ces v e n t e s en g r è g e s ont a m e n é
celle de q u e l q u e s organsins courants
en soie du p a y s 2 4 | 2 6 , depuis 77 jusqu'à 8 0 fr., et en soie de Naples, d e
7 0 à 7 8 fr.
D u r e s t e , il f a u t b i e n r e c o n n a î t r e
q u o la p o s i t i o n t e n d à s ' a m é l i o r e r p a r
suite d e s nouvelles reçues de F r a n c e
et d'ailleurs depuis quelques jours.
Londres.
Nous avons eu d e n o m b r e u x achats
ces d e r n i e r s l e m p s . Aussi les c o u r s
des soies de Chine el de Japon
ont
acquis une
grande
fermeté. Cette
augmentation cause maintenant dans
lei
transactions
un
ralentissement
d'autant
plus c o n s i d é r a b l e q u e les
besoins du m o m e n t sont
satisfaits.
D'un a u t r e côté les nouvelles d u J a p o n n o u s a n n o n c e n t q u e le M i k a d o a
donné
ordre
d expulser
tous
les
é t r a n g e r s d u J a p o n , i! e s t à c r a i n d r e
que
cet
événement
n'exerce
une
fâcheuse influence sur notre
commerce.
Mouvement tics soies dans les docks de Londres.
DÉSIGNATIONS imporla lions livraisons
STOCK
du
du
(les
12 s e p t .
ti au 12 s. 0 au 12 s.
SOIES.
1863
1863
1863
SL'JitS.
Sur 8 , 0 3 4 , 0 6 7 personnes qui avaient été
mariées, le recensement constate 3 , 4 2 8 , 4 4 3
maris, 3 , 4 8 8 , 9 5 2 femmes, 3 5 9 , 9 5 5 veufs et
7 5 6 , 7 1 7 veuves.
(Siècle).
— Un d r a m e intime, qui n d u r é probablement plusieurs années , vient de se t e r m i n e r
d ' u n e façon fatale, dans la c o m m u n e d ' O r g e rus, arrondissement de Rambouillet. Le 8 septembre , on trouvait, dans le bois do l'Ornière , pendu à un a r b r e , le corps d'un jeune
h o m m e q u ' o n r e c o n n u t bientôt pour être c e lui de Louis-Marcel B . . . , âgé de vingt-quatre
ans, ouvrier mécanicien, jouissant d ' u n e bonne
réputation.
Deux lettres écrites au c r a y o n , trouvées
sous la chemise du malheureux j e u n e h o m m e ,
faisaient connaître les motifs de sa m o r t . Dans
l'une, B... faisait ses adieux à sa famille; dan s
l'autre, adressée ii M. le p r o c u r e u r impérial,
il accusait son père de mauvais traitements
envers sa m è r e . . . Celle plainte se terminait
par ces mois : « Mère, dites la vérité; j e la
dis à l'heure de la mort. »
Confronté avec ie cadavre de son fils, le
sieur B . . . n'a m o n t r é aucun c h a g r i n ; c'est en
riant qu'il a répondu aux questions qui lui
ont été adressées , tant sur l'accusation portée contre lui par son fils , q u e sur les motifs
(jui ont décidé !e j e u n e homme à se suicider.
L'enquête a établi q u e le j e u n e ouvrier, ii
la suite d ' u n e g r a n d e maladie, pendant laquelle ton père s'était montré d'une dureté
inqualifiable pour lui, avait dû quitter In maison paternelle , et q u e c'était à cette d u r e t é ,
aux soulTnuces qu'il éprouvait encore, comme
aux mauvais traitements dont sa mère était
l'objet, qu'il fallait attribuer la uiorl déplorable du pauvre Marcel B. .
La mère est dans le plus piofond chagrin j
q u a n t au sieur B . . . p è r e , il ne se montre
nullement a fier, lé , et se contente de nier lis
faits q u i lui sont reprochés par la clameur puhliqi e.
Grège Bengale.
iil.
Chine.
id.
Japon,.
id. Cantilli
it!.
Perse.
hlne-Clnne.
111
172
»
50
40
58
830
301
89
59
12
1555
10310
8501
1289
1226
1445
A V I S : E n e n v o y a n t un f r a n c e n
t i m b r e s - p o s t e à DISDIÎIU, p h o t o g r a p h e
d e S . M . I'EMPEREUR, 8 , b o u l e v a r t
des Italiens ; à P a r i s , on
recevra
f r a n c o , p a r le r e t o u r d u c o u r r i e r , le
p o r t r a i t - c a r t e d e trois
cent
vingt-une
(321) célébrités contemporaines, avec
le n o m d e c h a c u n d e s p e r s o n n a g e s .
(Affranchir.)
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T I R A G E MEUCUEDI PROCHAIN
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Paix, Paris,
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M M . GUICHARD e l D A R U T Y , e l À M o n télimar, chez M . Aug. BRUN,
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11,741 62.
. I j ' Ë t u d e d e M '
a v o u é , est transférée
N e u v e , n° 1.
l i o n
place
t o u x ,
Porte
VmM'J'iB
par
ADJUDICATION VOLONTAIRE,
En
l'élude do Me d e B O N V A L , n o t a i r e il V a l e n c e , l e lundi
cinq
octobre mil huit cent
soixantetrois, il d i x h e u r e s d u
malin.
DE l)FU\ AltTtCLES
D ' I M M E U B L E S
Situés à Valence,
faubourg
SaintJacques,
route de
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1" lin c o r p s d e Maison a v e c u n
Jardin, d'une
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c e n t v i n g t - c i n q m è t r e s , s u r la m i se à prix de quatre
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p ' è c e s , a v e c u n [relit J a r d i n
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S'adresser
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renseignem e n t s à M. B U I S S O N ,
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route de Romans, numéro
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ou
ii M" d.;" B O N V A L , n o t a i r e .
AV I S . — La publication
légale des
actes de société est obligatoire
pour
l'année, ! i J ( i 3 , dans le C o u r r i e r d e l a D r ô r . i e
( t de l'Ardèchc.
iV.u-;.
a
¿ i d i c i a i i v »
¡Irrond, de Valence.
ETUDE
d e M e OLLIVIIÎH, l i c e n c i é e n d r o i t ,
avoué, Grand'Hnc, 35,
A
VALENCE.
W I M T O l f i
DE
BIENS
Par devant
au
DE
Me
FAILLI.
REY,
notaire
Grand-Serre.
L'adjudication
aura
lieu p a r d e v a n t et
en l ' é t u d e d u d i t Me Hey, ¡ n o t a i r e
a u G r a n d - S e r r e , le d i m a n c h e
onze octobre mil huit
cent soixante-trois,
à une
heure
après midi.
En exécution d'un
jugement rendu
contradictoirement
avec
le
ministère
p u b l i c p a r le t r i b u n a l civil de V a l e n c e ,
ie d i x a o û t mil h u i t c e n t s o i x a n t e trois, e n r e g i s t r é ;
A la r e q u ê t e
P c M. C h a r l e s , A r g o n d ,
avocat-agréé
au tribunal de c o m m e r c e de ilomans,
y demeurant,
agissant en qualité d e
syndic
à l ' u n i o n des c r é a n c i e r s
du
sieur Frédéric A u r e u c h e ,
cx-rvoulinier
e n soie, d o m i c i l i é a u m ê m e lieu ;
Lequel persiste à constituer pour avoué
Me O l l i v i e r , l i c e n c i é e u d r o i t , q u i o x e r c e
e n c e l l e q u a l i t é p r è s le t r i b u n a l civil
d e Valence, où il d e m e u r e ;
Il s e r a p r o c é d é
A In v e n t e nnx e n c h è r e s p u b l i q u e s
d ' u n e u s i n e à soie, de ses d é p e n d a n c e s
e: d e s i m m e u b l e s p a r d e s t i n a t i o n q u ' e l l e
renferme,
d é p e n d a n t de l ' a c t i f d e lu
faillite d u d i t A u r e n c h e .
C e t t e usine est s i t u é e a u G r a n d - S e r r e
(DrÀme),
d a n s la belle vallée de la
G a l a u r e , et e s t m u e p a r u n c o u r a n t
d ' e a u d ' u n e c h u t e do c i n q m è t r e s , r e p r é s e n t a n t u n e force de dix c h e v a u x
environ.
Elle c o m p r e n d f i l a t u r e à
quarantedeux bassines ,
avec sa
chaudière ,
plus u n r n o u t i n a g e à m o n t e r des o r g a n s i n s et d e s t r a m e s , ' c o m p o s é e d e
six m o u l i n s filage, et f r o i s m o u l i n s à
t o r s e a v e c t o u s ses a c c e s s o i r e s , s a v o i r :
q u a l i c c e n t s o i x a n t e tavelles, (rois c e n i
q u a r a n t e broches de purgeoir cl c e n t
s o i x a n t e - c i n q b r o c h e s île d o u b l a g e , p l u s
un
flotteur
q u i , a u b e s o i n , p e u se
mettre à tours comptés.
Les filages o n t q u a t r e v a r g u e s , q u a r a n t e huit
b a g u e t s de sept f u s e a u x c h a c u n ,
soit trois c e n t t r e n t e - s i x p a r filage. Le*
t o r s e s o n t t r o i s v a r g u e s et t r e n t e - s i x
g u i n d r e s à sept f u s e a u x .
La filature cl le m o u l i u n g o s o n t s é p a r é s p a r u n e b e l l e terrasse.
D a n s les b â t i m e n t s se t r o u v e n t n u e
m a i s o n de m a i t r e , u n o . a s t e c u i s i n e , u n
vasle é l e n d a g e p o u r les c o c o n s ,
un
vaste d o r t o i r et t o u t lu m o b i l i e r n é c e s s a i r e à l ' u s i n e p o u r la lilerie d e s o u v r i e r s et o u v r i è r e » .