Josee Desjardins - Cerveau (corrigé)

Transcription

Josee Desjardins - Cerveau (corrigé)
Cerveau et bilinguisme
Le cerveau et le bilinguisme
Josée Desjardins
St. Francis Xavier University
EDU 527
1
Cerveau et bilinguisme
2
« The German philosopher Goethe said that "The person who knows only one
language does not truly know that language". In today's era of globalisation the
ability to communicate fully in more than one language and culture obviously
opens up a lot of opportunities that are not available to monolinguals. In addition,
modern brain research is showing that bilingual children and adults have
cognitive advantages that apply across the board, not just in language related
tasks. » (http://www.brainskills.co.uk/GrowingUpBilingual.html)
Cerveau et bilinguisme
3
En février dernier, les administrateurs scolaires de notre école et de notre
conseil scolaire ont tenu une soirée d’information pour les jeunes parents de la
communauté. Cette rencontre avait pour but de renseigner et d’atténuer les
peurs des parents quant au programme d’immersion française. Parmi les
inquiétudes soulevées, il y avait la crainte que si les jeunes apprenants passaient
leurs journées dans la L2, cela pourrait nuire à l’apprentissage de la L1 et des
autres matières scolaires. Les administrateurs étaient assez bien outillés pour
répondre aux questions des parents. Ils détenaient, entre autres, certaines
études qui démontrent que les élèves d’immersion réussissent aussi bien, sinon
mieux, que les élèves des programmes réguliers. « In grade 5, the immersion
students even outperformed the English-only programme students in some
aspects of English language skills. » (Bournot Trites & Tellowitz, 2002)
Ces informations démontraient donc aux parents qu’il est judicieux
d’inscrire leurs enfants dans le programme d’immersion. Or, la recherche ne
s’arrête pas avec les résultats obtenus dans les salles de classe. Grâce à des
instruments technologiques sophistiqués, des études récentes permettant de voir
à l’intérieur du cerveau humain ont révélé avec précision qu’il y a de nombreux
avantages cognitifs à être bilingue.
En effet, en lisant les éléments clés des quelques articles (ou extraits de
manuels) qui suivent, vous pourrez découvrir que les avantages du cerveau
bilingue vont bien au-delà du rendement scolaire des apprenants inscrits au
programme d’immersion française. Sur ce point, les recherches révèlent des
répercussions positives tout au long de l’existence des personnes bilingues.
Cerveau et bilinguisme
4
Afin de mieux comprendre ces études, il faut d’abord se familiariser, de
façon générale, avec les zones cérébrales responsables du langage. Dans la
série d’articles « Le cerveau à tous les niveaux» de l’Université McGill, on peut
retrouver une page Web qui s’intitule « De la pensée au langage ». Cette page
décrit, aux novices en la matière, les différents centres langagiers du cerveau.
(http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_10/a_10_cr/a_10_cr_lan/a_10_cr_lan.html)
Pour expliquer simplement, tout a commencé avec Paul Broca en 1861.
Broca, un neurochirurgien français a fait la découverte du centre de la
production du langage. L’aire de Broca se situe dans la partie postérieure du
lobe frontal de l’hémisphère gauche. Dix ans plus tard, Carl Wernicke,
neurologue allemand, découvre la zone cérébrale qui permet la compréhension
du langage. L’aire de Wernicke se trouve dans la partie postérieure du lobe
temporal gauche.
Une boucle, qui contient des fibres nerveuses, relie L’aire de Broca et
l’aire de Wernicke. Fait intéressant, « Cette boucle est présente dans
l’hémisphère gauche chez environ 90 % des droitiers et 70% des gauchers, le
langage étant l’une des fonctions traitée de manière asymétrique dans le
cerveau. » (ibid)
Cerveau et bilinguisme
5
Maintenant que ces deux zones sont identifiées, il est possible de passer
aux informations trouvées dans plusieurs articles. De nombreux textes citent
l’étude Distinct cortical areas associated with native and second languages parue
dans le magazine Nature en 1991. (Je vous invite à aller voir les images
incroyables qui ont été prises pour démontrer l’activité cérébrale.) Cette
recherche n’est pas récente, mais elle explique des résultats intéressants. Des
chercheurs ont pu découvrir, grâce à l’imagerie par résonance magnétique
fonctionnelle (fMRI), que l’âge d’acquisition d’une langue seconde joue un rôle
important quant à la maîtrise de cette dernière. En effet, l’étude révèle deux
zones distinctes pour la L1 et L2, à l’intérieur de l’aire de Broca, lorsque que la
L2 est apprise à l’âge adulte. Toutefois, si la L2 est acquise tôt dans le
développement langagier de l’apprenant, ces deux langues se développent dans
une zone commune. Quant à l’aire de Wernicke, il ne semble pas y avoir de
grandes séparations liées à l’âge de l’acquisition.
En s’appuyant sur des données semblables, Sousa fait la
recommandation suivante :
« La capacité d’un jeune cerveau à apprendre une ou plusieurs langues est si
grande qu’il lui est possible de le faire simultanément. Cependant, vers l’âge de
10 à 12 ans, le cerveau commence à perdre sa capacité à distinguer les sons de
sa langue maternelle de ceux des langues non maternelles. Cela implique que si
nous souhaitons que les enfants apprennent une langue seconde, il serait
profitable de démarrer cet apprentissage durant les premières années de
l’existence, alors que le cerveau est actif dans la création des sons phonétiques
Cerveau et bilinguisme
6
et des réseaux syntaxiques. » (Sousa, 2002, p. 198) Cette suggestion ne fait
toutefois pas mention de la maîtrise de la L1 avant l’acquisition de la L2.
(Suggestion de lecture à ce sujet : http://www.sdcoe.k12.ca.us/lret2/els/pdf/neuro.pdf)
Un bon nombre d’articles reprennent les mêmes idées : « A brain
scanning technique called functional magnetic resonance imaging has been used
to study changes in the blood flow of bilinguals while they name objects or
describe events in different languages. People who were bilingual from an early
age rely on the same critical patch of brain cells for both languages. Those who
learned a second language later in life recruit a different segment of the brain for
their second language. Apparently children use parts of the brain that are no
longer accessible in later life. » (http://www.brainskills.co.uk/GrowingUpBilingual.html) ou
encore (Petite parenthèse que je trouve intéressante. Lorsque des enfants
sauvages « feral children » ont été retrouvés alors qu’ils avaient déjà atteint la
puberté, ils n’ont jamais pu reproduire le langage humain. La zone de l’aire de
Broca --responsable pour la production-- n’était plus disponible.)
L’article du site brainskills fait également mention d’un test dont il est
souvent question : The Simon Task. Il ne s’agit pas d’un test langagier, mais
plutôt d’un test qui détermine comme les gens pensent. Lorsqu’on demande à
des enfants bilingues de passer cet examen, ces jeunes apprenants réussissent
mieux que les enfants unilingues.
Une autre étude récente réalisée avec un appareil de spectroscopie à
l'infra-rouge (NIRS) s’intéresse également au cerveau bilingue. Cet instrument a
permis aux chercheurs de Dartmouth College de faire des tests qu’ils auraient
Cerveau et bilinguisme
7
difficilement pu effectuer avec l’imagerie par résonance magnétique
fonctionnelle. Ils ont mesuré les changements du niveau d’oxygène des sujets de
l’expérience alors que ces derniers exécutaient des tâches langagières et
cognitives. Grâce à leur travail, ils ont pu déterminer que les personnes bilingues
utilisent plus de zones cérébrales que les personnes unilingues lorsque ces
dernières traitent le langage. (Vox of Dartmouth, 2006)
Ils existent donc de nombreuses recherches qui font état des bénéfices de
la connaissance d’une langue seconde. Voici des résultats de quelques études
retrouvées sur le site http://www.actfl.org/i4a/pages/Index.cfm?pageID=4526:
Résultats positifs pour les jeunes
apprenants bilingues
Meilleurs en résolution de problèmes
QI et flexibilité cognitive plus élevés
Acquisition précoce de la L2 :
bénéfices cognitifs, bénéfices
académiques et bénéfices quant à
l’attitude envers l’apprentissage de la
L2
Amélioration des habiletés cognitives,
influence positive sur les autres
matières scolaires, meilleurs résultats
en lecture et en mathématiques
Habileté de penser de façon abstraite
au sujet de la langue
Les enfants bilingues utilisent
l’interdépendance des langues
Article
Bamford, K. W., & Mizokawa, D. T. (1 9 9 1).
A dditive-bilingual (immer sion) education:
C ognitive and language development.
Language Learning, 41(3), 4 1 3 - 4 2 9. from
ER I C databa s e.
&
Bialystok, E. (1999). Cognitive complexity and
attentional control in the bilingual mind. Child
Development, 70(3), 636-644. from PsycINFO
database.
Samuels, D. D., & Griffore, R. J. (1979). The
Plattsburgh french language immersion
program: Its influence on intelligence and selfesteem. Language Learning, 29(1), 45-52. from
Linguistics and Language Behavior Abstracts
database.
Met, M. (1991). Elementary school foreign
languages: What research can and cannot tell
us. In E. S. Silber (Ed.), Critical issues in
foreign language instruction (pp. 63-79). New
York: Garland Publishing, Inc.
Stewart, J. H. (2005). Foreign language study
in elementary schools: Benefits and
implications for achievement in reading and
math. Early Childhood Education Journal,
33(1), 11-16. from PsycINFO database.
Hakuta, K. (1985). Cognitive development in
bilingual instruction. U.S.; Virginia:
Cerveau et bilinguisme
Créativité, conscience
métalinguistique* accrues, meilleurs
résultats en lecture
Meilleures mémoires épisodique et
sémantique
Avantages économiques
8
Ricciardelli, L. A. (1993). An investigation of the
cognitive development of Italian-English
bilinguals and Italian monolinguals from
Rome. Journal of Multilingual and Multicultural
Development, 14(4), 345-346. from Linguistics
and Language Behavior Abstracts database.
&
*Galambos, S. J., & Goldin-Meadow, S. (1990).
The effects of learning two languages on levels
of metalinguistic awareness. Cognition, 34(1),
1-56. from PsycINFO database.
&
*Mohanty, A. K. (1992). Bilingualism and
cognitive development of kond tribal children:
Studies on metalinguistic hypothesis.
Pharmacopsychoecologia.Special Issue:
Environmental Toxicology and Social Ecology,
5(1-2), 57-66. from PsycINFO database.
Kormi-Nouri, R., Moniri, S., & Nilsson, L.
(2003). Episodic and semantic memory in
bilingual and monolingual children.
Scandinavian Journal of Psychology, 44(1), 4754. from PsycINFO database.
http://www.indolink.com/displayArticleS.php?id
=061404091726
La majorité des études mentionnées ci-dessus ont été effectuées auprès
d’apprenants relativement jeunes. Certains chercheurs, entre autres Bialystok,
Craik, Klein & Viswanathan, poussent la recherche afin de prouver que le
processus cognitif employé par les jeunes, pour traiter les deux langues de
façons distinctes, aidera également les personnes âgées bilingues à dépasser
les personnes âgées unilingues sur le plan cognitif.
Voici un tableau qui résume quelques résultats fort positifs pour les
personnes âgées.
Résultats positifs pour les personnes âgées
bilingues
• Prévient le déclin cognitif associé au
vieillissement des individus.
• Réduit la distraction
• Le cerveau bilingue a été entraîné à discerner
les deux langues pendant toute sa vie.
Bialystok propose que cette habileté de pouvoir
Article
Being Bilingual Protects Against
Some Age-Related Cognitive
Changes, Says New Research
http://www.apa.org/releases/bilin
gual_aging.html
Cerveau et bilinguisme
se concentrer sur une langue à la fois est
transférée et permet de mettre l’accent sur un
seul stimulus à la fois tout en ignorant des
informations qui ne sont pas reliées à la tâche à
accomplir (Pendant le test Simon Task)
Cite Bialystok et Wiswanathan
• Peut augmenter la célérité mentale
• Peut garder le cerveau jeune
• Esprit plus vif et rapide
• Le cerveau peut garder une certaine plasticité qui
9
News and Analysis: Bilingual
People have Healthier Brain
http://www.indolink.com/displa
yArticleS.php?id=0614040917
26
fait en sorte qu’il peut prévenir le déclin
naturellement causé par le vieillissement
• Peut offrir une certaine protection contre la
maladie d’Alzheimer (et d’autres sortes de
démences)
• L’habileté de cloisonner les langues dans le
cerveau fait en sorte que le cerveau des personnes
bilingues demeure plus vif lorsqu’elles vieillissent.
• Lors du « Simon Test », les personnes bilingues
plus âgées (60-88 ans) ont mieux réussi que les
personnes unilingues qui étaient plus jeunes.
Leurs résultats étaient comparables aux unilingues
âgés entre 30 et 59 ans.
Ces résultats sont également présentés dans la
recherche faite par Bialystok, Craik, Klein &
Viswanathan (article plus complexe)
Bilingualism, Aging, and
Cognitive Control:
Evidence From the Simon Task
http://www.apa.org/journals/relea
ses/pag192290.pdf
Pendant la rédaction de ce travail, je me suis interrogée sur la façon dont
j’allais faire des liens entre des articles qui portent sur le cerveau bilingue et une
analyse personnelle. La réalité est que, à tous les jours, dans mon école, je
côtoie des enfants qui auraient pu faire partie de nombreuses recherches qui ont
été mentionnées. Je vois les résultats du cerveau bilingue dans ma salle de
classe.
Ma collègue qui enseigne au groupe de 6e année en immersion observe
Cerveau et bilinguisme 10
que ses élèves, tout comme la recherche a démontré, réussissent aussi bien,
sinon mieux que les élèves des classes régulières lorsqu’ils passent les tests
provinciaux dans la L1.
Les administrateurs scolaires se servent de ces résultats pour rassurer les
nouveaux parents quant à leurs craintes au sujet du programme d’immersion
française.
Et dorénavant, ces administrateurs peuvent réaffirmer aux parents qu’ils
font le bon choix lorsqu’ils optent pour ce régime pédagogique lorsqu’ils leur
présentent les dernières découvertes faites avec des instruments technologiques
sophistiqués. Ces recherches récentes révèlent des avantages cognitifs qui
seront favorables non seulement pour le rendement scolaire des prochaines
années, mais également pour le reste de la vie de leurs enfants.
Ces éléments convaincants pourraient permettre aux administrateurs
d’accroître le nombre d’inscriptions au programme d’immersion française. C’est
ce que nous souhaitons!
P.-S. (Quant aux personnes âgées, ma meilleure amie à Digby aura 89 ans le 10
mars. Elle est bilingue depuis sa plus tendre enfance. Elle est la trésorière de la
banque alimentaire. Elle est caissière à Bethany Bin deux jours par semaine. Elle
joue au bridge plusieurs soirs par semaine. Son auteur préféré est Proust. Elle
est fort cultivée et bien plus active que de nombreuses jeunes personnes qui
l’entourent. Vive le cerveau bilingue!)
P.P.-S. (Questions qui me sont venues à l’esprit pendant ma recherche :
1. Est-ce que les filles qui présentent une prédominance pour l’hémisphère
gauche (centre langagier) ont des avantages par rapport aux garçons qui tendent
en faveur de l’hémisphère droit? (Lire Sousa Un cerveau pour apprendre.)
2. Quels pourraient être les avantages d’un cerveau bilingue pour les enfants qui
démontrent certains troubles langagiers?(Voir les recherches de Paradis. Pour
une description de certains troubles langagiers http://BrainMind.com/Contents.html
La partie « Brain damage & the mind : language, thinking, confabulation, and
memory »)
Cerveau et bilinguisme 11
Textes consultés dans l’ordre d’apparition :
1. Growing up Bilingual. Consulté le 7 mars 2008 du site
http://www.brainskills.co.uk/GrowingUpBilingual.html
2. Bournot-Trites, M. & Tallowitz, U. (2002). Report of Current Research on
the Effects of Second Language Learning on First Language
Literacy Skills. Halifax : The Atlantic Provinces Educational
Foundation.
3. Broca, Wernicke et les autres aires du langage. Consulté le 7 mars 2008
du site
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_10/a_10_cr/a_10_cr_lan/a_10_cr_lan.html
4. Kim, K.H.S., Relkin, N.R., Lee, K.-M. & Hirsh, J. (1997). Distinct Cortical
Areas Associated with Native and Second Languages. Nature, vol.
388, p. 171-174.
5. Sousa, D.A. (2002). Un cerveau pour apprendre. Montréal : Les
Éditions de la Chenelière.
6. Petitto, L.-A. & Dunbar, K. (2004). New findings from Educational
Neuroscience on Bilingual Brains, Scientific Brains, and the
Educated Mind. Consulté le 7 mars 2008 du site
http://www.sdcoe.k12.ca.us/lret2/els/pdf/neuro.pdf
7. The Bilingual Brain. (2006). Vox of Dartmouth. Consulté le 7 mars 2008
du site http://www.dartmouth.edu/~vox/0607/1023/bilingual.html
8. De nombreuses recherches consultées le 7 mars 2008 du site
http://www.actfl.org/i4a/pages/Index.cfm?pageID=4526 (voir les titres des articles
dans le texte)
9. Being Bilingual Protects Against Some Age-Related Cognitive Changes,
Says New Research. Consulté le 7 mars 2008 du site
http://www.apa.org/releases/bilingual_aging.html
10. News and Analysis: Bilingual People Have Healthier Brain. Consulté le 7
mars 2008 du site
http://www.indolink.com/displayArticleS.php?id=061404091726
11. Bialystok, E., Craik., F.I.M., Klein, R. & Viswanathan, M. (2004).
Bilingualism, Aging, and Cognitive Control: Evidence From the
Simon Task. Psychology and Aging, vol. 19, No. 2, p. 290-303.
Consulté le 7 mars 2008 du site
http://www.apa.org/journals/releases/pag192290.pdf
Cerveau et bilinguisme 12
Consultés sans être mentionnés
Âge d’acquisition
Bower, B. (1997). Brains Show Signs of Two Bilingual Roads. Science News,
Vol. 152, No. 2. Consulté le 7 mars 2008 du site
http://www.brainconnection.com/topics/?main=sci-news/bilingual
Study Sheds Light on How Brain Processes Languages. (1998). Consulté du site
http://www.cnn.com/TECH/9801/23/t_t/bilingual.brain/index.html
Perani, D., Paulesu, E., Galles N.S., Dupoux, E., Dehaene, S.,V Bettinardi, V.,
Cappa, S.F., Fazio, F., and Mehler, J. (1998). The Bilingual Brain.
Proficiency and Age of Acquisition of the Second Language. Brain, Vol.
121, p. 1841-185. Consulté le 7 mars 2008 du site
http://brain.oxfordjournals.org/cgi/content/abstract/121/10/1841
Aphasie
Fabbro, F. (2001). The Bilingual Brain: Cerebral Representation
of Languages. Brain and Language Vol. 79, p. 211–222. Consulté le 7
mars 2008 du site
http://www.cnbc.cmu.edu/~laurag/papers/2481a.pdf
Cerveau bilingue et personnes âgées
Warner, J. (2004). Bilingualism May Keep the Mind Young. WebMD Medical
News. Consulté le 7 mars 2008 du site
http://www.webmd.com/balance/news/20040614/bilingualism-keep-mind-young
Anatomie du cerveau bilingue
Brain Anatomy Differs in Bilinguals: Study. (2004). Consulté le 7 mars 2008 du
site http://www.cbc.ca/health/story/2004/10/13/brain_bilingual041013.html#skip300x250
Khamsi, R. (2006). How Bilingual Brains Switch Between Tongues.
NewScientist.com news service. Consutlé le 7 mars 2008 du site
http://www.newscientist.com/article/dn9304-how-bilingual-brains-switch-betweentongues.html
Accroissement de la matière grise
Hitti, M. (2004). Being Bilingual Boosts Brain. Consulté le 7 mars 2008 du site
http://www.cbsnews.com/stories/2004/10/13/health/webmd/main649050.shtml
Avantages cognitifs
Bilingualism: an Overview. Consulté le 7 mars 2008 du site
http://psych.colorado.edu/~colunga/P7215/overview.pdf