i due lampi di oggi

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n 101032
i due lampi di oggi
1 - Una menor marroquí acorrala a Il Cavaliere
2 - Un nouveau scandale sexuel met Berlusconi sous pression
Una menor marroquí acorrala a Il Cavaliere
Un nuevo escándalo sexual acentúa la sensación de fin de época en Italia
MIGUEL MORA 31/10/2010 www.elpais.com
En solo cuatro días, Ruby Robacorazones, nombre artístico de una bellísima menor marroquí de 17 años
criada en el agreste campo de Sicilia, se ha erigido en la protagonista absoluta de la vida política italiana.
Su alucinante viaje desde la miseria de un pueblo de Messina y el yugo de un padre tradicionalista
musulmán hasta las discotecas milanesas, el lujo de cartón piedra de la Villa San Martino de Arcore y los
regalos y la protección de Silvio Berlusconi, de 74 años, se puede leer como una dolorosa metáfora de la
Italia actual, atrapada desde hace 15 años en un reality perpetuo, poblada de velinas de toda raza y
condición, incapaz de encontrar una alternativa al populismo televisivo y paralizada por el desgobierno.
El enésimo escándalo gestado en la agitada vida nocturna del primer ministro, conocido gracias a una
investigación de la Fiscalía de Milán en torno a una red de prostitución en la que han sido implicados dos
viejos íntimos del magnate de la comunicación, el agente Lele Mora y el periodista del canal 4 Emilio
Fede, ha acentuado un poco más la sensación de fin de época.
Algunos historiadores, como Corrado Augias, se han remitido a Tiberio, el emperador lujurioso, y han
repasado los Anales para subrayar los parecidos entre aquella orgía perpetua, donde los patricios
adoptaban a menores y esclavos para darles protección y herencias, y esta actualidad de plasma en la que
un primer ministro que convierte en delito la inmigración clandestina permite que llamen a la policía para
exigir la liberación de una menor sin papeles acusada de robo aduciendo que es una pariente del
presidente egipcio Hosni Mubarak.
Todas las contradicciones y abusos culturales del berlusconismo han sido definidos en una frase por el
padre de la joven Ruby Robacorazones: "Estaba enferma de televisión", ha dicho, tratando de explicar su
rebeldía y su fuga. El diagnóstico es perfectamente aplicable a Italia, un país anestesiado por sobredosis
de televisión, y al propio Berlusconi, que con su alma de animador de cruceros ejerce la política y la vida
desde un plató permanente, como si una y otra fueran la prolongación de uno de los programas de sus
cadenas privadas.
Algunos medios italianos titulaban ayer sus comentarios con la expresión "La República del bungabunga", en referencia al supuesto frenesí sexual que se suele generar, según ha revelado Ruby, tras las
cenas en sus villas. Se trata de una broma, ha replicado Il Cavaliere. En el mundo bunga-bunga la verdad
no existe. Las reglas tampoco. En todo caso, no pasará nada: la impunidad es el legado de Berlusconi a la
historia política.
Ayer, Ruby anunció que escribirá un libro y dejó este resumen de su breve relación con Silvio Berlusconi:
"Fue como hacer una visita a Caritas". El Papa, la patronal, la Conferencia Episcopal y la oposición
condenaron los excesos del primer ministro.
Leggi: http://www.elpais.com/articulo/internacional/menor/marroqui/acorrala/Il/Cavaliere/elpepuint/20101031elpepiint_8/Tes
www.lemonde.fr
Un nouveau scandale sexuel met Berlusconi sous pression
Je suis une personne joyeuse, j'aime la vie et j'aime les femmes". Le président du Conseil italien, Silvio
Berlusconi, s'est défendu, vendredi de toute implication dans un scandale sexuel qui secoue la péninsule.
La nouvelle tempête politico-médiatique en Italie s'appelle Ruby, du nom d'une mineure qui a affirmé
avoir participé à des soirées dans une résidence privée du chef du gouvernement italien.
Silvio Berlusconi, 74 ans, est sur la sellette pour avoir organisé dans sa résidence d'Arcore près de Milan,
des fêtes en présence de jeunes femmes, rémunérées 5 000 euros la soirée selon la presse italienne.
Circonstance aggravante: il aurait fait pression en mai sur la police afin qu'elle libère l'une d'entre elles,
Ruby, une Marocaine qui fêtera ses 18 ans le 2 novembre, alors qu'elle se trouvait dans les locaux de la
police pour un vol présumé. Le "Cavaliere", qui aime se poser en grand séducteur, s'est défendu assez
mollement de cette accusation. "Je suis un homme de coeur et j'aide qui en a besoin", a-t-il dit.
Le Corriere della Sera a publié samedi la teneur d'une conversation téléphonique entre Berlusconi et un
chef de la police de Milan lorsque Ruby était détenue pour vol en mai dernier. Selon le quotidien,
Berlusconi l'aurait exhorté à ne pas envoyer Ruby en foyer. "Nous connaissons cette fille mais ce que je
veux vous expliquer c'est qu'elle nous a été présentée comme étant une proche du président égyptien
(Hosni) Moubarak", aurait-il dit. Une assistante du Cavaliere a confirmé aux journaux être venue
chercher la jeune fille au commissariat à la demande de Berlusconi.
Ruby prévoit d'écrire un livre pour faire le récit de sa vie, y compris sa rencontre avec Berlusconi. Elle a
précisé n'avoir rencontré qu'une seule fois le président du Conseil et a nié avoir eu des relations sexuelles
avec lui. "Je l'admire et je ne peux que dire du bien de lui. Grâce à lui, j'ai évité de terminer dans la rue
ou d'être obligée de faire un boulot indécent", a-t-elle déclaré."Je voudrais lui dire 'merci du fond de mon
coeur, vous êtes un gentleman, quel dommage que les gens ne sachent pas qui vous êtes vraiment'", a-telle ajouté.
"THÉRAPIE MENTALE"
"J'ai une vie effroyable. J'ai une vie qui réclame des efforts surhumains. Je travaille comme personne
d'autre, jusqu'à deux heures et demi du matin", a-t-il argué devant des journalistes "Si, de temps à autre,
je ressens le besoin d'une soirée de détente, de raconter des blagues, comme thérapie mentale, pour vider
mon cerveau de tous ces soucis, cela fait partie de ma personnalité et, à mon âge, personne ne me fera
changer de mode de vie."
La presse italienne fait ses choux gras de cette affaire et, tout en s'en offusquant, y consacre des pages
entières. "La tempête des fêtes d'Arcore", titre le Corriere della Sera, "Ruby, le mystère du coup de fil",
dit Il Messagero. D'autres, comme le site Internet de L'Esspresso publient même des photos de la jeune
fille, arguant de leur devoir d'information. Il Fatto Quotidiano s'indigne contre "le gouvernement du
Bunga bunga", allusion à une blague fort peu raffinée - mais apparemment appréciée du chef du
gouvernement - sur les pratiques sexuelles présumées de cannibales, qui fait déjà l'objet de parodies à la
télévision et sur le Net.
TLes frasques supposées de Silvio Berlusconi défrayent régulièrement la chronique en Italie. En mai
2009, son épouse Veronica Lario avait publiquement demandé le divorce après avoir appris la présence
de son mari aux 18 ans de Noemi, une jeune fille blonde dont il se faisait appeler "papounet". A la même
époque, il avait été fragilisé par un autre scandale, après qu'une prostituée, Patrizia D'Addario, eut affirmé
avoir passé avec lui une nuit torride qu'elle a d'ailleurs décrite par le menu dans un livre quelques mois
plus tard.
POPULARITÉ EN BAISSE
Comme lors des précédentes affaires, l'opposition a réclamé la démission du chef du gouvernement,
jugeant qu'il est susceptible d'être "victime de chantage". "Nous avons le droit de demander que le chef du
gouvernement soit en mesure de garantir sobriété et dignité", a déclaré le chef du Parti démocrate (PD),
Pier Luigi Bersani. "Berlusconi doit démissionner", a renchéri Antonio di Pierto, leader du parti l'Italie
des valeurs. "Si ce n'est pas pour les Italiens, il faut qu'il le fasse pour lui parce qu'il a besoin d'être
soigné avant qu'il ne soit trop tard."
Pour sa part, l'hebdomadaire catholique Famiglia Cristiana a jugé "incroyable qu'un homme de ce niveau
n'ait pas l'autocontrôle nécessaire", ajoutant osciller "entre la tristesse civique et la pitié humaine".
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