Biographie de Sébastien Japrisot Sébastien Japrisot
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Biographie de Sébastien Japrisot Sébastien Japrisot
Biographie de Sébastien Japrisot Sébastien Japrisot, appelé Jean-Baptiste Rossi est un artiste aux mille talents, né à Marseille le 4 juillet 1931 .Dans sa jeunesse, lorsqu’il n’était encore qu’un lycéen en philosophie, il entama son premier roman pendant « les heures ennuyeuses des cours ». Sans trop penser au succès de « Les Mal Partis », il raconte l’histoire d’une religieuse et d’un collégien qui tombèrent amoureux, le jeune auteur se laissa emporter par son imagination. Lorsqu’il eut son diplôme de baccalauréat, il rejoignit la Sorbonne pour y poursuivre ses études. Dès lors, il se consacra à la publication de son œuvre en cherchant dans tous les coins, quelqu’un qui voudrait taper son texte. Un jour, la chance lui sourit lorsqu’une jeune dactylo décida de l’aider. Rossi en tomba amoureux et elle devint sa femme quelques années plus tard. Comme par hasard, il s’apercevait que Robert Laffont a une maison d’édition. Il réussit à convaincre l’éditeur de publier son livre. Ainsi, le roman connut un grand succès malgré les controverses liées à la relation intime des personnages. Entre temps, tout en savourant le fruit de sa persévérance, il travailla en tant que traducteur et publiciste au sein d’une agence parisienne. Il fit également des essais dans le monde du cinéma en tant que réalisateur de courts-métrages. Ce n’est qu'en 1962 qu’il utilisa l’anagramme de son nom, Sébastien Japrisot, pour publier son second roman « Compartiment tueurs » et quelques jours après, il enchaîna avec « Piège pour Cendrillon ». La raison de cette précipitation était un règlement de dette, toutefois, il avait quand même réussi à exploiter son talent d’écrivain, ce qui lui a valu le Grand Prix de Littérature policière en 1963. Des producteurs cinématographiques avaient même décidé de faire de ces œuvres des films. Sébastien Japrisot travailla donc en collaboration avec ces producteurs. Dans le domaine de la littérature, Sébastien a écrit un roman « la Dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil » publié en 1966. Cette œuvre constitua par la suite le premier volume de la série « Sueurs froides ». On peut dire que la plupart de ses romans que ce soit policiers ou d’amour furent adaptés à l’écran. Pendant les années 70 à 80, Sébastien se consacra entièrement à l’écriture cinématographique. Il produisit alors plusieurs romans pour le producteur Serge Silberman. En 1975, celui-ci le poussa à réaliser un film. Convaincu, Japrisot tourna son premier long métrage avec le roman de sa jeunesse, « les Mal partis ». Entre temps, il prêta son talent de metteur en scène aux autres producteurs de cette époque. On peut dire que la vie de Sébastien pencha tantôt vers le cinéma, tantôt vers l’écriture. C’est ainsi qu’il reprit le chemin de la littérature après dix ans de répit. « L’été meurtrier » fut l’œuvre qui lui a permis de remporter le prix des Deux Magots en 1978. Adapté au cinéma, le film a connu également un grand succès. Huit ans plus tard, il publia « La passion des femmes », un roman passionnant qui décrit l’image d’un homme à travers les témoignages dees huit dernières femmes ayant vécu avec lui. Avec « Un long dimanche de fiançailles », il obtint le Prix Interallié en 1991, quoique ce prix ne soit décerné qu’aux journalistes, le roman conte l’histoire d’une jeune fille handicapée, persuadée que son fiancé n’était pas mort pendant la Grande Guerre. L’aventure devient une course à l’enquête où l’on dévisage les secrets les plus cruels et les plus intimes. Au final, l’amour triomphe toujours. Au fil des années, Sébastien, en tant que Jean-Baptiste Rossi a écrit des nouvelles pour garder l’image et le renom de sa toute première œuvre. Il a écrit : « Les vagabonds » en 1949, « l’atmosphère indigo » en 1950 ou encore « l’idée fixe » en 2003 publiée sous son nom d’artiste Japrisot. Il a aussi écrit un poème qui fut publié dans Entre Nous et également et les paroles de la chanson intitulée « le Passager de la pluie ». Écrivain confirmé, Sébastien Japrisot s’est aventuré dans de multiples domaines de l’art et il y excella. Ces œuvres furent le résultat d’une quête permanente, d’une constante recherche de différentes techniques d’écriture. Ce romancier à la fois réalisateur et scénariste s’est éteint à Vichy, le 4 mars 2003.