Anjou Eco N°33
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Anjou Eco N°33
www.maineetloire.cci.fr Bimestriel - Janvier 2014 - 3 Anjou Eco N° 33 Magazine économique de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire Robotisation la nouvelle frontière Atelier Dixneuf P.42 MAF, l’apprentissage de la précellence P.38 Mécène & Loire n°2 Nouvelle équipe, nouveaux projets P.58 Sommaire 2014 , année de l’innovation E lle sera le fil rouge officiel de l’année 2014 dans le réseau des Chambres de commerce et d’industrie. C’est l’innovation. Elle touche les produits, les process et les services. Elle concerne les entreprises de toutes activités et de toutes tailles. L’innovation est le révélateur de ce qui doit être leur obsession : apporter toujours plus de confort, de sécurité, d’agrément, bref de satisfaction au client au risque, sinon, de sortir du marché. Dans la période de bouleversements que nous connaissons, le pire serait de ne rien faire. Un proverbe chinois dit : « Quand le vent se lève, certains construisent des brise-vents, d’autres construisent des moulins ». À chaque entreprise de construire ses cerfs-volants, ses moulins, ses éoliennes. Non seulement en apportant des améliorations constantes, mais en envisageant aussi l’innovation de rupture. Ce n’est pas en perfectionnant la bougie qu’on a inventé l’électricité. Et l’âge de pierre ne s’est pas achevé faute de pierres... L’entreprise doit créer les conditions d’un bouillonnement créatif interne car le dirigeant ne peut tout voir et tout prévoir. Les portes de l’innovation s’ouvrent de l’intérieur grâce à ce désordre. Celui-ci mobilise les salariés et représente un réservoir de créativité pour autant que le manager garde son rôle de fédérateur et de régulation d’énergies. Les portes de l’innovation s’ouvrent aussi d’en bas. Chaque collaborateur est concerné. Par ses contacts et ses observations, même le livreur ou la standardiste ont des choses à dire. Dans cette dynamique, l’apport de l’intelligence intuitive des jeunes sera prépondérant. Ils savent raisonner « global », à l’image du monde qui, désormais, décide du destin des entreprises. 04 Dixit 06 Ligne directe 13 Regard Votre magazine en ligne www.anjoueco.fr Anjou Eco, c ’ est le bimestriel de référence sur la vie des entreprises, des territoires et de la CCI de Maine-et-Loire. C ’ est aussi le site Web www.anjoueco.fr qui met en ligne le magazine, des actualités inédites en provenance de la rédaction et des communiqués de presse. C ’ est également le fil Twitter http://twitter.com/#!/AnjouEco Retrouvez chaque mois l ’ actualité de la CCI de Maine-et-Loire sur la newsletter numérique « EssenCCIel ». www.maineetloire.cci.fr François Dallet, SIO, Beaucouzé 14 Ligne directe 15 Regard Michel Guérin, G2M, Saumur 16 Ligne directe 19 Regard Fabrice Jacrot, AMU, Nyoiseau 21 Regard érald Huet, G Aventure verticale, Cholet 22 Ligne directe 23 Regard rigitte et Jean-Pierre Favry, B Favry Emballages, Saint Barthélemy d’Anjou 24 Ligne directe 25 Regard atherine Schorter Le Bret, C Bébé Confort / Dorel France, Cholet 26 Ligne directe 38 Enquête AF, l’apprentissage M de la précellence 42 Enquête obotisation, R la nouvelle frontière 46 Enquête Eric Groud Président de la Chambre de commerce et d ’ industrie de Maine-et-Loire hambres consulaires C ce que sera 2014 vénementiel : catalyseur E d’ attractivité 50 Enquête conomie du Baugeois : E à l’Est, du nouveau 54 Place net 55 Réglementation 56 Découverte Mécène & Loire n°2, nouvelle équipe, nouveaux projets 62 Changement de propriétaire Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 3 DIXIT social, de réduire le coût du travail et d ’ améliorer la compétitivité des entreprises. Mais elle a été supprimée dès juillet 2012 ». Eric Groud, président de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie, constate avec plaisir que « des secteurs s ’ en sortent comme le luxe, l ’ aéronautique, l ’ environnement, le numérique, l ’ électronique professionnelle, les vins et spiritueux. Ils sont portés par l ’ innovation, l ’ international ou le bio, … Mais le climat reste assez morose. Le bâtiment, le commerce notamment sont touchés ». Eric Groud, président de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie Elles représentent 45 000 entreprises et 215 000 emplois. Ce sont les trois Chambres consulaires, Agriculture, Métiers et Artisanat, Commerce et Industrie du Maine-et-Loire. Leurs présidents donnent leur sentiment du climat économique. Une urgence : la simplification administrative. Cette année, actions emblématiques et poursuite du travail de terrain sont de mise. La collaboration entre les trois Chambres va se renforcer. © Olivier Calvez Menaces sur l ’ apprentissage Chambres Le visage de 2014 aura-t-il le sourire de la reprise ? Celle dont dépend la création d ’ emplois pérennes, En ce début d ’ année, le retour de la croissance n ’ est pas au rendez-vous. mouvement des « Résignés ». Ils ont réussi à maintenir l ’ emploi dans l ’ artisanat. Mais toutes ces embauches dans nos 250 métiers ne font pas la une des quotidiens ». Selon Gérard Aubry, président de la Chambre de Métiers et de l ’ Artisanat, « les artisans n ’ ont aucune visibilité. Les carnets de commandes sont d ’ une à deux semaines. Faute de visibilité, ils n ’ investissent pas. Pire, je sens un ras le bol général alors que les artisans sont des solitaires qui gardent leurs problèmes pour eux. Ce sont des « silencieux de l ’ économie », mais ils forment le François Beaupère, président de la Chambre d ’ Agriculture, se veut optimiste, mais ... « Nous devons tous y croire bien qu ’ il soit difficile de voir des améliorations. Le processus engagé par le Gouvernement ne va pas dans le bon sens. La taxation pénalise l ’ emploi. La TVA sociale nous donnait la possibilité de faire participer les importations au financement de notre système 4 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 4 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 La faute à qui ? Des mesures anti économiques, des effets d ’ annonce à l ’ impact négatif, notamment pour l ’ apprentissage. En juillet dernier, le Gouvernement décidait de supprimer l ’ aide forfaitaire de 1 000 euros accordée aux entreprises qui embauchait un apprenti. Devant le tollé général, la mesure n ’ aura duré qu ’ un jour. Mais le mal était fait, d ’ autant que la suspension de l ’ aide a été confirmée pour les entreprises de plus de 10 salariés. L ’ impact sur la signature de contrats d ’ apprentissage à la rentrée a été immédiat. Faute de perspectives et rendues méfiantes, de nombreuses entreprises ont décidé de ne pas prendre d ’ apprentis. Mieux, la Cour de justice de l ’ Union européenne pourrait aussi d ’ ici quelques mois, imposer aux entreprises françaises de comptabiliser les apprentis dans les effectifs, ce qui augure une aggravation du phénomène. « Pourtant, l ’ alternance est la seule voie qui garantit à nos apprentis des taux de placement de 90 %. Nous devons leur donner l ’ envie d ’ avoir envie », dit Gérard Aubry. Constat analogue d ’ Eric Groud : « 69% des jeunes de notre CFA qui sortent de formation trouvent un emploi François Beaupère, président de la Chambre d ’ Agriculture de Maine-et-Loire www.maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr pliquées encore. Il faut trois ans pour créer une station de méthanisation en France, seulement neuf mois en Allemagne. Même chose en matière sociale : l ’ Allemagne embauche des travailleurs d ’ Europe de l ’ Est au tarif de leur pays d ’ origine, ce qui la rend plus compétitive. » Eric Groud plaide pour la revalorisation de l ’ entrepreneuriat et le soutien aux entreprises. « Il ne faudrait plus entendre des propos sectaires contre les chefs d ’ entreprises assimilés à des profiteurs. Il faut miser sur les jeunes qui ont le goût de l ’ innovation, qui n ’ ont pas peur du changement. Ils sont une chance pour demain ». Les temps forts 2014 Gérard Aubry, président de la Chambre de Métiers et de l ’ Artisanat de Maine-et-Loire « En juin, la CCI organise une réunion inter-clusters. Nous travaillons à favoriser le rapprochement des entreprises regroupées par filières. La réussite du Réseau du Bellay qui fédère des entreprises du luxe est un modèle passera par la valorisation du bois énergie, le photovoltaïque, la méthanisation, détaille François Beaupère. Pour maintenir la biodiversité, nous nous appuierons sur le réseau A.R.B.R.E. La qualité de l ’ eau viendra de travaux sur des captages prioritaires. Grâce au « RESEAU local », nos filières alimentaires de qualité pourront être reconnues et privilégiées par les consommateurs ». Trois Chambres, une seule voix La Chambre de Commerce et d ’ Industrie est déjà engagée avec la Chambre d ’ Agriculture sur trois chantiers: la gestion économe du foncier, les circuits alimentaires de proximité et, enjeu plus fort et régional, la transition énergétique. Avec la Chambre de Métiers et de l ’ Artisanat, elle continuera à répondre à des appels d ’ offres pour les ORAC (Opération de Restructuration de l ’ Artisanat et du Commerce). Les trois présidents l ’ affirment : les Chambres doivent faire consulaires ce que sera « On sent chez de nombreux élus politiques une certaine méconnaissance des entreprises » en moins de 3 mois. S ’ il n ’ y avait qu ’ une mesure à prendre, ce serait de développer l ’ apprentissage à grande échelle ». D ’ autant qu ’ un apprenti sur deux aspire à devenir chef d ’ entreprise demain. Simplifier la vie de l ’ entreprise Salaires, cotisations..., des milliers de procédures alourdissent la vie de l ’ entreprise. Cette gabegie dévore les finances publiques. La réponse pour lutter contre a www.maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr pour nom sim-pli-fi-ca-tion ! Les trois présidents demandent la liberté pour les entreprises. « Les artisans ne demandent pas d ’ aides, mais qu ’ on les laisse travailler sans changer les règles du jeu à longueur de temps, sans lois rétroactives. Dire qu ’ on peut avoir trois taux de TVA sur un même chantier ! ». François Beaupère fait le parallèle avec l ’ Allemagne. « La France veut être le super élève de l ’ Europe. Elle transforme les directives européennes en règles plus com- 2014 d ’ organisation. Cette année, nous avons bon espoir qu ’ une association des entreprises travaillant pour l ’ aéronautique voit le jour. En Anjou, l ’ activité est très diversifiée dans ce domaine et elle compte de beaux savoirfaire ». Gérard Aubry confirme. « Plus que jamais, nous serons sur le terrain pour répondre à la demande des artisans, Nous attachons beaucoup de prix à l’accompagnement des artisans dans toutes les phases de la vie de leurs entreprises. Nous serons aussi en soutien des jeunes de notre CFA qui se présentent aux concours comme les Olympiades des Métiers. L ’ intelligence de la main, quoi de plus beau ? » La Chambre d ’ Agriculture sera présente par des actions thématiques. « Le travail sur l ’ énergie entendre la voix de l ’ économie. « On sent chez de nombreux élus politiques une certaine méconnaissance des entreprises. Mais les collectivités sont aussi là pour simplifier leur vie ». D ’ où des initiatives comme les conventions signées par la CCI avec les députés et sénateurs de Maineet-Loire, comme les petits déjeuners d ’ échanges organisés par la Chambre de Métiers et de l ’ Artisanat. Au niveau régional, les trois Chambres sont associées dans 909, l ’ interconsulaire des Pays de la Loire, présidé par Bruno Hug de Larauze, président de la CCI de Région. « Cela a du sens de pouvoir faire des propositions communes au Conseil régional ». Propos recueillis par Alain Ratour Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 5 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 5 ligne directe Echos Formation UCO Alumni, la force d’un réseau Déclaration taxe d’apprentissage Vous allez préparer votre déclaration de taxe d ’ apprentissage 2014 (calculée sur la masse salariale 2013). Notez dès à présent que la part de la taxe réservée au financement des formations par apprentissage, appelée Quota, sera de 57 %. Le barème, en diminution, représentera donc 43 % de la taxe d ’ apprentissage. Celle-ci devra être réglée avant le 28 février 2014. Pensez à la CCI qui peut vous apporter une relation privilégiée dans la déclaration. Un interlocuteur dédié vous appuiera dans la préparation de votre dossier, en amont de votre paiement. Il vérifiera les déductions possibles, la liste des écoles que vous souhaitez soutenir… Il vous apportera une assistance personnalisée dans votre démarche de télé-déclaration. CONTACT : Isabelle Arriau 02 41 20 49 45 Le permis de former : une formation obligatoire spécifique à la branche HCR Pour améliorer la qualité de l ’ accueil et de l ’ accompagnement dans l ’ apprentissage, les partenaires sociaux du secteur Hôtels, Cafés, Restaurants ont initié le Permis de Former en alternance. Cette formation obligatoire et harmonisée sur le territoire national s ’ adresse aux tuteurs et maîtres d ’ apprentissage de la branche. Elle est requise pour tout maître d ’ apprentissage et/ou tuteur en alternance qui a signé un contrat après le 1er août 2013. Le permis de former est dans sa première année de mise en place. Deux catégories de personnes seront dispensées de formation initiale : - Les salariés et employeurs ayant déjà encadré un apprenant en alternance depuis moins de 5 ans précédant la date de signature du contrat. - Les salariés ou employeurs justifiant déjà d ’ une formation de tuteur ou maître d ’ apprentissage avant le 1er août. Des entreprises et maitres d ’ apprentissage pourraient ne pas bénéficier de cette dispense. La CCI de Maine-etLoire est référencée par le Fafih (OPCA de l ’ Hôtellerie, de la Restauration et des activités de loisirs) pour organiser cette formation Permis de Former. Celle-ci comprend 2 modules : - une formation initiale de 14 heures, obligatoire pour ceux qui accueillent un jeune pour la première fois. - une mise à jour de 4 heures, tous les 3 ans pour ceux qui ont effectué le module initial ou qui en ont été dispensés. Du latin « alumnus », « nourri de », le terme Alumni renvoie à l ’ « alma mater », la terre nourricière qu ’ est l ’ université, attentive à l ’ accueil et à l ’ épanouissement des siens. Pour l ’ UCO, ce terme est un parfait écho de sa vision de la formation globale de la personne et de son rôle d ’ accompagnement. Initié l ’ an dernier, UCO Alumni a vocation à bâtir et à animer la communauté des diplômés, anciens élèves et étudiants en cours d ’ études des campus d ’ Angers, de Guingamp, de Laval, de Vannes-Arradon et de Papeete ainsi que des instituts associés (IFEPSA, IDCE) et de fédérer les groupes existants. De récents anniversaires d ’ instituts, organisés par UCO Alumni, ont été l ’ occasion d ’ un renforcement des liens de diplômés et d ’ anciens enseignants et personnels avec leur institution et du déploiement du sentiment d ’ appartenance : 40e anniversaire de l ’ Institut de Mathématiques appliquées (IMA) et de l ’ Institut de psychologie et de sociologie appliquées (IPSA)… En octobre, 21 Américains de la promo- tion 1974 du Centre d ’ études de langue française (CIDEF) se sont regroupés sur le campus d ’ Angers pour un temps de retrouvailles. Sur les réseaux professionnels Viadeo et LinkedIn, ce sont déjà près de 3 000 diplômés qui ont rejoint le réseau. Une offre complète de services et d ’ outils pour favoriser l ’ insertion professionnelle ou accélérer une progression de carrière sera prochainement proposée aux Alumni de l ’ UCO. Partenariat pédagogique avec le Musée d’Art et d’Histoire de Cholet pour la filière menuiserie du CFA La première partie du travail des apprentis a été présentée par le CFA le 19 novembre dans l ’ atelier menuiserie en présence d ’ Elisabeth Hamzaoui (administration du Musée d ’ Art et d ’ Histoire) et d ’ Eric Morin, conservateur des musées de Cholet. Les apprentis menuisiers d ’ Eurespace Formation travaillent sur un projet pédagogique novateur : créer, fabriquer et poser un meuble de rangement pour le Musée d ’ Art et d ’ Histoire de Cholet. Un projet de filière alliant création artistique et savoir-faire métiers et incluant une part importante de suivi de projet et de travail en équipe. Une vingtaine de jeunes du CFA en Bac Professionnel 2ème et 3ème année (en cohérence avec leur référentiel d ’ examen) ont déjà exercé leurs talents sur ce projet depuis le début du partenariat avec l ’ association du Musée d ’ Art et d ’ Histoire de Cholet, il y a deux ans. « Le premier groupe a travaillé sur l ’ élaboration des 6 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 croquis et sur le suivi de projet informatique. Le deuxième s ’ est plutôt consacré à la fabrication », raconte Sylvain Godineau, formateur en menuiserie qui encadre les groupes en atelier sur ce projet. « C ’ est une aventure passionnante, mais délicate et difficile à gérer, car le projet s ’ organise dans la durée tout en prenant en compte l ’ alternance des jeunes, mais entre le CFA et leur entreprise ». Les avantages pédagogiques sont nombreux : « Pour la fabrication de ce meuble, les apprentis ont pu utiliser le parc machines à commande numérique de l ’ atelier ». Ce partenariat a également permis de renforcer les liens entre le CFA et le Musée. D ’ autres échanges pédagogiques ont déjà été organisés, comme la visite du Musée ouverte à plusieurs groupes d ’ apprentis. « Par ces actions, nous souhaitons valoriser les savoir-faire de nos apprentis, mais également ouvrir des perspectives pédagogiques autres : donner du sens aux apprentissages et ouvrir les apprentis à l ’ Art, un monde finalement très proche de nos métiers créatifs », indique Sandrine Capèle, responsable de l ’ établissement. L ’ installation des premiers meubles de rangement s ’ est déroulée le 21 novembre dans l ’ entrée du Musée avec les apprentis. Encore une première pour ces jeunes qui n ’ ont jamais livré ni installé d ’ éléments dans un lieu public aussi singulier. « Une seconde livraison est prévue, mais pas avant plusieurs mois : une partie bibliothèque notamment », précise Emmanuel Babonneau, responsable de la filière menuiserie. « Ce meuble sera en quelque sorte une vitrine du savoir-faire du CFA, une façon de faire connaître le professionnalisme des jeunes en apprentissage et de le mettre en lumière dans l ’ univers culturel. » www.maineetloire.cci.fr ligne directe CONTACTS Contact CCI49 : Dominique Gruson Tél. : 02 41 20 54 04 [email protected] à LOUER à Angers, quartier La Madeleine, local commercial rénové 51 m2, vitrine, grande pièce et bureau sur parquet, sanitaires, prises réseau, réfrigérateur, coffre-fort. Loyer : 765 euros + charges : 55 €. Contact : [email protected] à LOUER bâtiment récent 360 m2, alarme, grand parking sécurisé, bureau proche commerces, visibilité. ZAC Vernusson – Les Ponts de Cé Libre en février 2014. Contact : 06 85 54 78 58 à LOUER bâtiment récent 490 m2, Les-Ponts de Cé, ZAC Vernusson, devant BLVD. Alarme, parking. Libre février 2014. Contact : 06 85 54 78 58 à LOUER bureau 90 m2 environ + parking, Zone Actiparc Anjou Atlantique CHAMPTOCE S/LOIRE (sortie 19 autoroute NANTES). Sécurité alarme + code accès perso. Compteur EDF individuel. Possibilité accès partagé : cuisine aménagée, salles repos, douches. Possible stockage extérieur sous alarme. Libre de suite. Loyer 690 € HT. Contact : 02 41 72 15 31 à LOUER ANGERS-SUD, A87 sortie 22, Parc d’Activités de Lanserre, local industriel : 361 m2, bardage et couverture double peau, parking, portail entrée avec digicode. Loyer mensuel : 1 275 euros HT Contact : 02 41 45 29 63 ou 06 22 69 92 26 (M. Chauveau) Créations Loire Sablage Services Sablage, métallisation, peinture pour professionnels, industries ou particuliers La Murie, Saint-Georges-sur-Loire Gérant : Gilles Delaunay GLC Outillage Mécanique générale, rectification, tournage, fraisage, érosion, ajustage, montage, ajustage mouliste et filiériste ZA de la petite boitière, Le Plessis-Grammoire Gérant : Bertrand Clochard Mauges Palettes Service Recyclage, réparation et fabrication de palettes 2 Le Noyer, Beaupréau Gérant : Joël Dufour Services aux entreprises Technique Eiffe Conception Etudes d ’ avant-projet, de plans en matière d ’ aménagement de l ’ espace, de construction 7 rue du Bois Joly, Chemillé-Melay Gérante : Véronique Froger Batitest Ingénierie, études techniques, conseil thermique 9 boulevard du Ronceray, Angers Gérant : Benoît Racineux Cabinet Aexmo Expertise en techniques du bâtiment La Brideraie, Beaufort-enVallée Gérant : Philippe Duverger Solutions prototypes Etude et rétro conception fabrication maquettes et prototypes ZA du Moulin de Marcille, Les-Ponts-de-Cé Gérant : Alain Bonnet Novotech Ingénierie Ingénierie, études techniques, montage de projets, management de projets 32 rue des Brocolis, Sainte-Gemmessur-Loire Gérant : Laurent Simon Renov ’ air Habitat Etudes et conseils en matériels liés aux énergies renouvelables Zone de l ’ Ecuyère, Cholet Gérant : Joaquim Casado Le grand retour du Crémet d’Anjou « De la crème fraîche, du fromage blanc, des blancs d ’ œufs et un soupçon de secret pour réussir le Crémet d ’ Anjou » explique Jean-François Favreau, qui vient de créer sa propre entreprise de fabrication du fameux dessert angevin. « Je tiens cette recette de ma grand-mère, qui du temps où le réfrigérateur n ’ exis- Graphonix Infographie sur tout support, conseil en web C-Agile marketing, formation et Conseil en coaching gestion de la communicades entreprises en per- tion d ’ entreprise formance des process, 1 rue Merlet de des organisations et des Laboulaye, Angers hommes Gérant : Romain Gourdeau 51 rue de la Croix, TIC Saint Mathurin-surLoire Brunaud Baptiste Gérant : Jean-Claude Référencement, Tessier création de sites Internet La Porte, Candé Cabinet in Progress Gérant : Baptiste Brunaud Conseil aux entreprises en stratégie, gestion, management industriel Transports et RH Presse Anjou Diffusion 162 rue de la Transport public rouMadeleine, Angers tier de marchandises Gérant : Jean Bourgade 1 rue du champ de l ’ aire, Bouchemaine La Loubine Gérant : François Josse Expertise comptable ZAC de Beuzon, Transport Gwenaël Ecouflant Brothier Gérant : Charles Prigent Transport public routier de marchandises Communication 5 chemin du Sautereau, La Petite maison Le Mesnil-en-Vallée à plume Gérant : Gwenaël Brothier Prestations de communication Laurent Pamphile 11 rue Dupetit Livraison et location Thouars, Angers de véhicules industriels Présidente : avec conducteurs Aurélie Jeannin 9 impasse de Pré, La Meignanne Boomerang Conseil Gérant : Laurent Pamphile Conseil, sensibilisation, communication et VMP - Transports pédagogie en relation Transport de marchanclient et réseaux sociaux dises 2 Bd Maréchal Foch, 70 bis rue Bouju, Angers Saumur Gérant : Antoine Jambart Gérant : Fernando Martins Conseil d ’ entreprise tait pas, avait trouvé un bon moyen d ’ utiliser le surplus de crème du lait. » Anciennement restaurateur avec son épouse, Marie-Noëlle, il présentait déjà ce fameux mélange crémeux à ses clients à la table du « Crémet d ’ Anjou » à Angers. « Nous avons équipé aux normes sanitaires les 200 m2 de bâtiments mis à notre disposition au MIN d ’ Angers. L ’ installation et la mise en route du laboratoire, la recherche lors de salons professionnels d ’ outils de production (mixeur, operculeuse…) se sont échelonnés sur une période d ’ un an avant de pouvoir réellement démar- 8 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 rer l ’ activité en septembre dernier. Trois marques différentes ont été déposées à l ’ INPI pour des pots de 12 et 20 cl vendus à l ’ unité». Ses clients ? Les restaurateurs, charcutiers-traiteurs, fromagers, épiceries fines, les entreprises pour leurs soirées et cocktails. « Nous souhaitons également toucher la clientèle grand public grâce à une collaboration avec les Super U. » Un premier contrat a été signé avec le Super U des Justices. Au rythme actuel de 200 pots par jour, les deux gérants espèrent doubler rapidement la cadence. www.cremetdanjou.fr www.maineetloire.cci.fr Innovation Echos S3 Physidia, l’hémodialyse quotidienne en toute simplicité L’hémodialyse... une astreinte médicale difficile désormais allégée par l’innovation. Telle est la proposition de S3. La machine a été mise au point et commercialisée par la start-up Physidia, créée en 2011, filiale de la société OEM Development présidée par Michel Houdou. Le format compact de S3, designée par Eliumstudio, et son poids de 24 kg la rendent transportable. Sa conception la rend utilisable par le patient lui-même ou dans un lieu non hospitalier, maison de retraite par exemple. L’engin est piloté sous le contrôle en ligne d’un praticien via une simple tablette tactile. « C’est avant tout un projet humain », estime Michel Houdou. 40 000 personnes sont dialysées en France à raison, le plus souvent, de trois séances hebdomadaires d’une demi-journée chacune. C’est aussi la perspective d’économies en dépenses hospitalières». L’innovation majeure de la machine est l’utilisation de consommables, dont la poche de dialysat stérile et le circuit du sang. Le patient est dispensé d’une désinfection intégrale. Deux ans et demi de mise au point et 130 essais cliniques ont été nécessaires. L’investissement de 5 millions d’euros s’est réparti entre des fonds privés, Oséo (Bpifrance) nissant deux expertises fortes : celle de PAB et MTN en matière de fenêtres PVC et aluminium, et celle du groupe Cetih, spécialisé à l’origine sur la porte d’entrée avec les marques Bel’m et Zilten », indique François Guérin, DG du Groupe CETIH (Machecoul - 120 M d’€ de CA). La nouvelle marque, issue de la contraction des mots « Ouverture » et « choix » (et prononcée « Sois haut »), arrivera sur le marché cette année et sera uniquement destinée à la vente directe auprès des professionnels du bâtiment. Des fenêtres aux portes d’entrée en passant par les panneaux acier et vitrages, elle regroupera plus d’une centaine de modèles différents et PAB devient SWAO Le fabricant de menuiseries CETIH lance SWAO, une nouvelle marque de portes d’entrée et de fenêtres née en septembre dernier de la métamorphose des entreprises MTN (50) et PAB à Saint Macaire-en-Mauges (reprises en 2011). « SWAO apporte une réponse globale et innovante sur le marché en réu- Telelogos vise le marché des tablettes Android et la Région. S3 est fabriquée à Saint Barthélemy d’Anjou par Crossway Technologies, société soeur de Physidia. Commercialisée depuis octobre, elle pourrait engendrer un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros dans 3 à 4 ans. Une douzaine d’emplois ont déjà été créés. www.physidia.fr multi matériaux et 3 niveaux de gamme : des produits simples d’entrée de gamme baptisés Primo, des produits polyvalents et personnalisables baptisés Optimo et des produits haut de gamme baptisés Altimo. « Notre volonté est de pérenniser ce qu’apprécient nos clients actuels dans la proximité des contacts, le respect des exigences, mais aussi de renforcer l’innovation produit avec des produits spécifiquement développés ». Pour accueillir le siège social de la nouvelle marque et la fabrication PVC de la gamme, la surface du site PAB, zone des Alouettes (133 personnes), a été étendue cet été de 6 500 m2 supplémentaires (portant à 14 000 m2 la surface totale) et entièrement) réaménagée : flux de productions, nouveaux équipements : centre d’usinage, robots pour la manutention… www.swao.fr Le Groupe Grimaud reprend Galor Le Groupe Grimaud (sélection génétique animale et biopharmacie, Roussay) a repris les actifs de la société Galor, leader français de la sélection et accouvage de pintades (47 personnes) au groupe AmiceSoquet. La société devient ainsi la branche pintade du Groupe Grimaud. À court terme, les activités pintade du Groupe Grimaud seront www.maineetloire.cci.fr regroupées au sein de Galor, y compris les souches de pintade « Essor » de Grimaud Frères Sélection. « GALOR opérera à partir de ses sites historiques d’Amboise et Souvigny (37) et du centre de sélection pintade de Grimaud Frères Sélection à La Rivrais (44) », précise Frédéric Grimaud, PDG du groupe de 2000 personnes (300 M€ de chiffre d’affaires réalisé vers plus de 100 pays) : « Cette acquisition s’inscrit dans notre développement en complétant notre offre multi espèces. Elle rationalise notre activité pintade et surtout assure la pérennité de développement des lignées Galor et Essor pour cette « petite filière » de produits de qualité. » Telelogos (Beaucouzé) a enrichi son logiciel de Mobile Device Management (Gestion de Terminaux Mobiles). L’entreprise a publié une nouvelle version 5.7 dédiée principalement à l’usage des tablettes Android en entreprise. De nouvelles fonctionnalités permettent l’usage professionnel des tablettes « Indoor » (en magasin), et aussi « Outdoor » (collaborateurs nomades). Avec cet outil, les DSI peuvent désormais administrer les tablettes Android et Windows, et les intégrer facilement dans leur parc informatique. Le logiciel garantit aussi les échanges et synchronisations de données métier entre les applications embarquées sur ces terminaux mobiles et le système d’information de l’entreprise. dynaMIPS : nouvelle agence sur Angers dynaMIPS (siège social à Saint Herblain) a ouvert une nouvelle agence sur le site du technopole angevin, 7 rue Alexandre Fleming. Cette société de services en informatique de 55 personnes s’adresse aux PME et collectivités locales. Domaines d’expertise : sécurité, infrastructure, collaboratif, cloud, distribution. dynaMIPS était déjà implantée, outre Nantes, sur La Roche sur Yon et Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine). www.dynamips.com Un calendrier 2014 met à nu l’industrie choletaise A l’heure du chômage de masse et des plans sociaux à répétition, la Jeune Chambre Économique du Choletais fédère 12 entreprises du monde industriel choletais à travers un calendrier audacieux et élégant pour rajeunir l’image de l’industrie et attirer les jeunes vers ces filières qui recrutent. Des salariés de 12 entreprises du territoire choletais ont accepté de poser plus ou moins dénudés dans leur environnement professionnel afin de défendre leur activité et expliquer l’intérêt de leur métier : - A.D. Confection à Nuaillé, - Agencial à Chemillé, - AOS à Cholet, - BM Metallerie à Saint-André-de-la-Marche - Chauvat à Beaupréau, - Digitex à Saint-Germain-sur-Moine - Morillon à Andrezé, - Ouest Decolletage à Chemillé - Usiplast à La Séguinière - RCA à Cholet, - Regor Creations à Andrezé - Societe Choletaise de Fabrication à Bégrolles-en-Mauges. Pour en savoir plus : JCI France (Jeune Chambre Économique Française) www.jce-cholet.org www.grimaud.com Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 9 ligne directe Echos ILTR et Anorake primées aux Rencontres de l ’ International du Numérique Deux entreprises du Maine-et-Loire ont été primées lors de la 1ère édition des Trophées de l ’ International du Numérique en Pays de la Loire. Le Prix de l ’ expérience à l ’ international a été décerné à ILTR, membre d ’ Angers Technopole. Cette société créée en 2002 développe des logiciels pour les services, le commerce et l ’ industrie. Ses solutions s ’ adressent aux collectivités locales (gestion de l ’ occupation du domaine public : marchés...). ILTR a été primée pour une vingtaine d ’ implantations en Belgique (dont Bruxelles) et ses perspectives de développement sur le marché espagnol. Le Prix du meilleur projet à l ’ international a récompensé le projet Takatag porté par Anorake (Rochefortsur-Loire), société de création et d ’ hébergement de projets Internet. À la croisée entre mindmapping, travail collaboratif et « boîte à idées », Takatag s ’ annonce comme un futur assistant cérébral. Ce logiciel en ligne de « gestion de vie », basé sur un principe de tags, offre une grande souplesse. L ’ utilisateur peut choisir d ’ en faire l ’ usage qu ’ il souhaite, « pro, perso, structuré ou non », pour gérer sa vie ou comme son « papier-crayon » numérique. www.geodp.com www.takatag.com Mulliez-Flory : de nouvelles innovations présentées au Salon des maires et des collectivités Une nouvelle tenue vestimentaire haute visibilité qui allie esthétisme et sécurité, une tenue de travail responsable en chanvre, une matière qui assure plus de fraîcheur en été et de chaleur en hiver, et un vêtement professionnel pour les personnes qui ont des difficultés d ’ habillage développé sous marque de prêt-à-porter adapté, Selfia® : telles étaient les trois nouveautés présentées cette année par Mullliez-Flory au salon des maires et des collectivités de fin novembre. Implanté au Longeron, le Groupe créateur et confectionneur de vêtements de travail représentait en 2012 un chiffre d ’ affaires de 53 M.. Dirigé par Jacques Gindre, le groupe compte aujourd ’ hui 240 personnes en France et vend 6 millions d ’ articles par an. www.mulliez-flory.fr Marolotest étend sa gamme de tables élévatrices Carlina Technologies : près d’un million d’euros de financements Marolotest (Cholet) est spécialisée dans la fabrication de matériel et outillage pour l ’ équipement des garages moto et motoculture. Elle complète sa gamme de tables élévatrices modulables avec ModuLift 2000 MOH, nouveau modèle d ’ une capacité de 2 tonnes pour les ateliers de motoculture, golfs, services techniques municipaux… Cette table élévatrice reprend le principe breveté des plateaux modulables « Modulift » initialement imaginé pour les quads. « De grande capacité, elle a été pensée pour s ’ adapter à la majorité des matériels lourds des ateliers de motoculture : tondeuses autoportées, des micros-tracteurs, des tondeuses à 3 roues… Sa conception et la hauteur de levée (jusqu ’ à 1.70 m) permettent aux mécaniciens d ’ inter- Carlina Technologies a obtenu près d ’ un million d ’ euros de financements provenant de deux sources. D ’ une part, une seconde levée de fonds à laquelle ont participé GO Capital amorçage, Anjou Amorçage et le fonds IDEE. D ’ autre part, une aide de la Banque Publique d ’ Investissement (BPI). Ces financements font suite aux résultats de preuves de concept très encourageants récemment obtenus par l ’ équipe de cette société de biotechnologies angevine, fondée en 2010 par Olivier Meyer et le Professeur JeanPierre Benoit. L ’ entreprise est spécialisée dans le développement de micro et nanomédicaments utilisant des procédés d ’ encapsulation innovants de petites molécules et de protéines thérapeutiques. Les financements obtenus vont lui permettre de poursuivre le développement préclinique de ses trois produits candidats dont deux sont des formes à libération prolongée de biothérapeutiques. Ces études permettront d ’ évaluer in vivo l ’ amélioration de l ’ efficacité et de la tolérance de ces produits innovants par rapport aux produits existants. http://carlinatech.com Innovation venir sous le véhicule en toute sécurité et dans d ’ excellentes conditions de travail ». Pour sa mise au point, 9 mois ont été nécessaires : de la validation du concept au premier prototype. « Nous sommes partis du problème pour le résoudre», raconte Raphaël Girard, D.G. de l ’ entreprise de 20 personnes qui sort chaque année de nouveaux produits. « Cela nous permet de dynamiser notre stratégie à l ’ international où près de 25 % de notre CA (4,5 M€ environ) devrait être réalisé cette année ». En France, l ’ entreprise élargit son portefeuille clients au monde de la marine (moteurs hors-bord & in-bord) et au secteur agricole (tracteurs et autres véhicules). www.marolotest.com Sous les serres « made in Anjou », les idées germent Où mieux qu ’ en Anjou, première zone horticole et maraîchère de France, pouvait germer cette idée « verte » ? : proposer au grand public un site e-commerce dédié aux serres de jardin, gazon artificiel, abris de stockage et autres matériels destinés aux férus de jardin. « Depuis sa création en 2009, le leitmotiv du site Jardincouvert.com est de proposer aux particuliers des produits de qualité professionnelle », précise Fabienne Fouchard, qui dirige l ’ entreprise Jardin Couvert depuis ses débuts. La boutique e-commerce (gérée par deux personnes à temps plein) commercialise avant tout les produits de son usine, située à Vernantes, employant 20 salariés. « Plus de 50 % des produits 10 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 proposés sur notre site proviennent de France (Maine-et-Loire, Bretagne, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, notamment) ». En 2013, l ’ entreprise a intégré de nouveaux locaux à Mazé, plus spacieux que ceux initialement occupés à Juigné-sur-Loire. L ’ important développement de la société a également eu pour conséquence le recrutement d ’ un webmaster pour assurer le développement constant du site, qui a doublé sa fréquentation en un an. Une réussite face aux mastodontes du marché (Serres Tonneau, Intermas…) grâce notamment à des innovations technologiques (profondeur de gamme, pied droit, nombreuses options, personnalisation et surmesure). www.maineetloire.cci.fr Tourisme Echos Golf d’Anjou : swings et birdies entrent dans une nouvelle ère Le 9 novembre dernier, la société Anjou Golf de la famille de la Poype, propriétaire du terrain et du fonds de commerce, annonçait son intention de reprendre en direct, à partir du 1er décembre, la gestion du golf d ’ Anjou situé à Champigné. Jusqu ’ à présent, Anjou golf avait confié la gestion de la structure au groupe NGFgolf (qui exploite 32 parcours). Cela ne changera rien pour les 300 membres du club qui pourront continuer à enchaîner drives, approches et putts sur le magnifique parcours de Champigné (dont la qualité d ’ entretien est validée par l ’ organisation de compétitions fédérales). « Les membres du golf d ’ Anjou garderont les avantages du réseau NGF. Ils auront toujours la possibilité de jouer sur les autres parcours NGF en France ou à l ’ étranger », souligne Stéphane Guguen, actuel gérant du golf d ’ Anjou. Afin d ’ attirer toujours plus de joueurs, gage de pérennité, la famille de la Poype envisage de réaliser des travaux de réaménagement sur le site. Par ailleurs, l ’ Auberge de Mozé, établissement situé à l ’ entrée du golf, sera remise en service. Cette salle pourra accueillir des réceptions, des séminaires, des mariages jusqu ’ à 120 personnes. « Anjou, cultivons l ’ émotion », une marque pour le tourisme par des galeries. « Projection d ’ un film didactique, jeux de lumières, parois irisées de bleu, ballet de poissons, miroir d ’ eau, pulsations musicales fluctuantes et suggestives » sont au programme de cette promenade scénographique souterraine, « entre terre et mer, passé et présent, rêve et science ». « Le mystère des faluns » est co-financé par l ’ Europe, l ’ Etat, la Région, le Département et la Ville de Doué-la-Fontaine. « La Marine de Loire » : l’esprit SPA Situé dans un cadre enchanteur, au cœur de Montsoreau, l ’ hôtel de charme « La Marine de Loire » a su marier raffinement cosy et détente. 11 chambres et suites et un spa de 300 m2. En juillet dernier, l ’ établissement a reçu le label « Spas de France » (1er réseau de spas indépendants de France, rassemblés autour d ’ un même concept d ’ accueil, de qualité et de sérieux). Ici pas d ’ étoiles pour distinguer la qualité du spa, mais des lotus (symbole de la pureté de l ’ esprit). « Nous avons obtenu 4 lotus, la distinction suprême www.maineetloire.cci.fr Comme 26 autres chefs, il est un « Jeune talent 2014 » distingué par le dernier Gault & Millau. Sylvain Belouin, du restaurant Le Pigeon Blanc (Vern-d ’ Anjou), obtient une toque et le coup de coeur de la rédaction. C ’ est une nouvelle consécration pour le jeune chef (30 ans) et son équipe. Il y voit la récompense du travail engagé, avec sa femme Valérie, pour faire passer l ’ établissement du statut de restaurant familial à celui d ’ une des références gastronomiques de l ’ Anjou bleu. En 2010, il avait déjà fait son entrée dans le Michelin, un an seulement après l ’ ouverture du Pigeon blanc en 2009. Le Bib ’ gourmand lui avait amené 40 % de clientèle supplémentaire. Sylvain Belouin a été formé par des chefs de renom (Troisgros, Coutanceau, Thorel, Loubet). www.lepigeonblanc.com. Mystère des Faluns En avril 2014, la scénographie « Le mystère des faluns » sera montrée pour la première fois dans les caves troglodytiques des Perrières (Doué-la-Fontaine). Elle sera ouverte jusqu ’ en novembre. En 2015, le public pourra découvrir de nouvelles mises en scène. Le site sera alors ouvert de manière définitive entre mars et novembre. L ’ heure est encore à l ’ aménagement sous la direction inspirée de l ’ agence angevine Lucie Lom. Une quinzaine d ’ artistes (plasticiens, sculpteurs, vidéastes, musiciens...) travaillent dans les 60 salles de 30 m2, reliées entre elles « Le Pigeon Blanc » (Sylvain Belouin) chez Gault et Millau étant 5 lotus ». Cette attribution est une reconnaissance pour Caroline Chagnaud, gérante qui a à cœur depuis l ’ ouverture du spa, il y a 2 ans, de proposer des prestations de qualité. «Nous travaillons avec la marque « Cinq Mondes », dédiée aux soins et cosmétiques professionnels du spa, connue dans le monde entier pour ses prestations et ses produits haut de gamme. Rejoindre le groupement du label « Spas de France », c ’ est une reconnaissance professionnelle, une plus grande visibilité et le gage d ’ une certaine notoriété ». Il y a 2 ans, 70 % de la clientèle spa était une clientèle d ’ hôtes résidant à l ’ hôtel. Aujourd ’ hui, bouche à oreille aidant, c ’ est l ’ inverse. On y vient sans y séjourner, ponctuellement. Clientèle de particuliers, mais aussi d ’ entreprise. « Dans le cadre de séminaires ou d ’ incentives, des entreprises proposent à leurs collaborateurs, un séjour alternant travail et bien-être. Cela rencontre un vif succès ». Le Comité départemental du tourisme a lancé la marque touristique « Anjou, cultivons l ’ émotion » qui s ’ intègre dans la démarche globale « L ’ avenir pousse en Anjou ». Plusieurs émotions sont déclinées : « patrimoine » « Loire », « vélo », « histoire », « insolite » (les troglodytes), « saveurs ». Le lancement de la marque s ’ accompagne de la sortie d ’ un « Guide des marques partagées pour le tourisme en Anjou ». Il comprend une boîte à outils (fil d ’ Ariane, signe emblématique, logo, etc.) à destination des acteurs du tourisme en Anjou, privés et publics. L ’ introduction des outils de la marque partagée ne remet pas en cause les stratégies de communication des partenaires ou les chartes graphiques existantes. La première édition du guide des marques s ’ organise en deux parties. L ’ une concerne l ’ Anjou en général. L ’ autre est consacrée au Saumurois. Ce territoire est le premier à s ’ être doté d ’ une stratégie de marque partagée, Grand Saumur > Anjou > Val de Loire. Il affirme sa propre identité et sa spécificité tout en jouant la cohérence avec l ’ Anjou. « Pour adhérer à la marque partagée tourisme, engagezvous, gratuitement, en ligne sur la plateforme www.marquestourisme-anjou.com. Vous choisirez les outils mis à votre disposition. Vous pourrez les transmettre à votre agence, imprimeur ou prestataire web pour qu ’ il les adapte et les intègre aux supports de communication respectifs ». Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 11 Regard François Dallet SIO, Beaucouzé Haute voltige en sérigraphie Spécialisée en marquage industriel de précision, SIO, à Beaucouzé, fait preuve d’un savoir-faire expert dans le domaine de l’aéronautique. Comment son président, François Dallet, a-t-il su faire progresser cette entreprise angevine ? SIO 12 rue de la claie Z.I. Angers Beaucouzé - BP 90051 49071 Beaucouzé Cedex Tél. : 02 41 73 91 19 Fax : 02 41 73 95 00 www.atld-sio.fr Président François Dallet Activité principale Finition et marquage industriel, fabrication et commercialisation de pièces techniques Effectif 42 salariés CA 3,2 millions d’euros Membre de la filière aéronautique de la CCI 49 www.maineetloire.cci.fr N ée de l ’ essaimage du département sérigraphie d ’ une entreprise, SIO s ’ installe à Angers en 1979. A cette époque, elle fournissait les marchés très prospères de l ’ électronique, de la téléphonie et de l ’ électroménager, jusqu ’ à l ’ apparition du phénomène de délocalisation dans les années 2000. Les grandes entreprises de la téléphonie et de l ’ informatique n ’ ont pas été épargnées par cette tendance, contribuant à précipiter la chute d ’ activité de SIO (50 % de baisse du C.A. entre 2001 et 2004). Par ailleurs, François Dallet, qui avait le souhait de créer sa propre société, saisit l ’ opportunité en 2004 de racheter SIO, qui présentait un savoir-faire reconnu. Fort de sa longue expérience dans le domaine aéronautique, ce dirigeant, venant de la région nantaise, redynamise rapidement l ’ entreprise en se tournant vers ce secteur industriel porteur. Ainsi, en 9 ans, SIO va afficher une belle progression, triplant presque le C.A. et le nombre de ses salariés. Une exigence de qualité Le principe ancien de la sérigraphie consiste à déposer de l ’ encre sur un support au travers d ’ un pochoir. « Nous employons aussi le pro- cédé de tampographie, ou encore la peinture et la gravure laser pour réaliser la finition de petites pièces métalliques ou en matière plastique » explique François Dallet. « L ’ entreprise propose un choix important de solutions avancées de finition, marquage et procédés spéciaux. » Elle équipe par exemple, les nombreux instruments des cockpits d ’ avions. « Les différents signaux doivent être lisibles et identifiables rapidement par les pilotes afin de faciliter leur conduite en vol. » Cadrans, boutons, aiguilles, horizons artificiels, autant d ’ indicateurs habillés de peinture fluorescente spécifique, ou rétro-éclairés. Leur marquage nécessite des gestes minutieux, une grande précision et des procédés spécifiques de masquages, gravure ou découpe au laser, peinture au pistolet, rétro-éclairage. L ’ entreprise est en recherche perpétuelle d ’ innovation pour ses outils de production high-tech. Ces process industriels requièrent de multiples opérations manuelles, car dans le domaine de l ’ aéronautique, les productions en petite série laissent peu de place à la robotisation. « Dans notre atelier, les pièces sont dégraissées, masquées, polies, passant par de multiples phases de finition. Les éléments produits sont soumis à des tests de résistance (pressurisation, liquides,…) « Lors de la conception de l ’ A350 d ’ Airbus, le client nous a associés à l ’ élaboration de nouveaux procédés. Cette marque de confiance La sérigraphie : Créée par les Chinois durant la dynastie Song (960-1279). Au XIXe siècle, les Chinois ont migré vers les États-Unis favorisant l’éclosion de cette technique outre-Atlantique. contribue à enrichir notre savoirfaire » précise François Dallet. Filière aéronautique et Dinamic Space Le domaine de l ’ aéronautique génère une multitude de métiers et de sous-traitances. SIO s ’ est engagée dans le dispositif d ’ accompagnement Dinamic Space, qui consiste à optimiser l ’ efficacité de la chaine d ’ approvisionnement aéronautique ou « supply-chain ». Mis en place au sein de la Région des Pays de la Loire, et animé conjointement par l ’ association SPACE et le réseau des CCI, ce programme étudie des solutions pour regrouper autour d ’ un grand donneur d ’ ordre, différents fournisseurs en lien avec le marché. Par ailleurs, François Dallet a rejoint la filière aéronautique, pilotée par la CCI 49. « Il s ’ agit de fédérer la centaine d ’ entreprises de ce secteur identifiées en Maine-et-Loire afin de gagner des parts de marché, favoriser des démarches collectives, proposer des prestations complémentaires ». Mutualiser les compétences de chacun ne peut qu ’ accroître les performances de tous. Bien positionnée dans l ’ aéronautique, SIO s ’ est diversifiée dans le secteur cosmétique grâce à sa filiale ATLD, (Atlantique Décor), basée en Vendée qui fournit des flacons, pots, tubes et autres supports sérigraphiés, marqués ou laqués. Elle se tourne maintenant vers d ’ autres domaines : le ferroviaire, nautisme, médical, une envolée vers des secteurs de pointe. Dominique Gruson Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 13 ligne directe Echos Combier s ’ agrandit sur le manège Bossut Combier va agrandir sa distillerie et sa boutique. Volet tourisme et culture, un espace pour des expositions temporaires et un musée verront aussi le jour sur ce site situé en plein centre-ville de Saumur. Le calendrier prévu est un dépôt de permis de construire fin janvier 2014, un début des travaux de la première tranche fin septembre et leur achèvement en janvier 2015. Ces projets ont été rendus possibles par le rachat du manège Bossut voisin. Ce bâtiment de 4 300 m² qui avait longtemps abrité le musée des blindés était mis en vente par le Ministère de la Défense. La société Combier, dirigée par Franck Choisne produit depuis 1843 liqueurs, absinthes, sirops et crèmes. www.combier.fr Visionweld, spécialiste du suivi de joint Installée à Avrillé depuis un an, et dirigée par Alain Huaulme, Visionweld propose aux entreprises industrielles des systèmes de contrôle adaptés à tous procédés de soudage. S’appuyant sur 30 ans d’expertise, elle fabrique et commercialise des capteurs optiques, positionnés sur des bras de robots à côté de la torche de soudage, capables de corriger en temps réels la trajectoire de ces derniers lors des soudures minutieuses et sophistiquées sur tous types de matériaux. Spécialisée dans la vision industrielle appliquée à la métrologie et au contrôle des procédés de soudage, elle propose des solutions complètes notamment dans le domaine du suivi de joint ou du recalage des trajectoires, de la visualisation du bain de fusion et du contrôle géométrique des cordons. Egalement présente dans les systèmes de mesures dimensionnelles, sa gamme de capteurs vision 2D et 3D permet une vérification adaptée (jusqu’au micron) des produits en sortie de centre d’usinage, notamment pour le contrôle unitaire grande série avec pièces embarquées par robot. « Nos applications et nos produits sont utilisés dans l’industrie aéronautique, automobile, sidérurgique, ferroviaire, navale, éolienne, nucléaire, l’industrie des arts de la table, et tous les systèmes de réservoirs, citernes et oléoducs. » précise son dirigeant. « Nous exportons nos solutions vers l’Europe de l’Ouest et plus particulièrement la Belgique, l’Espagne ». Originaire de Villebon-sur-Yvette, Visionweld s’est rapprochée du nouveau campus électronique de l’Ouest afin de se positionner sur de futurs marchés porteurs. www.visionweld.fr Développement industriel Une agence de proximité à Cholet pour la Menuiserie Peau Installée depuis 1945 à Beaupréau, Menuiserie Peau réalise, agence et pose des menuiseries intérieures et extérieures. Un travail reconnu dans les Mauges, mais aussi à Cholet où la menuiserie vient d ’ ouvrir sa première agence : « Nous souhaitions répondre à une vraie demande, notamment de la part d ’ une clientèle déjà bien établie dans la région » indique Olivier Robin, le dirigeant de l ’ entreprise de 40 personnes (4,5 millions de CA). « Ouverte début octobre, l ’ agence comprend un showroom de 110 m2. Nous y présentons nos produits habituels : fenêtres, volets, portes, façades de placard… mais aussi des bibliothèques, bureaux, dressing, consoles… fabriqués dans les ateliers de l ’ entreprise à Beaupréau pour l ’ aménagement intérieur. Une activité dévelop- pée depuis deux ans par l ’ entreprise ». Si cette agence confirme son succès, la menuiserie n ’ exclut pas l ’ ouverture de nouveaux showrooms sur la région, à proximité notamment des autres entreprises du groupe (Menuiserie Senand au Pouliguen, Menuiserie du Cens à Nantes). « Depuis toujours, Peau s ’ inscrit comme une entreprise ancrée dans son territoire. Ce qui se traduit par un soutien à de nombreuses associations locales, sportives, culturelles ou caritatives, et une forte implication dans la formation des jeunes qui représentent 10 % de nos effectifs ainsi que dans la vie économique avec des fournisseurs essentiellement locaux.» Menuiserie Peau est également partenaire de Menuiserie Avenir. www.menuiseriepeau.com Jean-Baptiste Avrillier, nouveau Commissaire au redressement productif Jean-Baptiste Avrillier est le nouveau Commissaire au redressement productif des Pays de la Loire. Il succède à Frédéric Pallu. Cet ingénieur en chef des Mines était jusqu ’ à sa nomination directeur régional adjoint de la DIRECCTE des Pays de la Loire, en charge du pôle concurrence et consommation. Il a commencé sa carrière en DRIRE, puis travaillé dans le secteur de l ’ aide aux pays en développement et de la modernisation de l ’ Etat, avant de rejoindre la DGCCRF en tant que directeur de cabinet. Un Commissaire au redressement productif met en place des cellules d ’ alerte départementales afin d ’ anticiper les difficultés que pourraient rencontrer les entreprises. Cette veille se fait avec la collaboration des Chambres de commerce et d ’ industrie, des Chambres de métiers, des services de l ’ Etat, des collectivités. Il doit aussi proposer un accompagnement aux entreprises qui traversent une période difficile : médiations interentreprises, médiation du crédit, chômage partiel, appel aux dispositifs régionaux, médiation au Tribunal de Commerce pour créances ou recherche de repreneurs... mais pas de subventions. Noox : un stand remarqué au salon Animal Expo La marque Noox de la société GreyScale (vêtements pour animaux) était à l ’ honneur du reportage « Comment habiller son chien cet hiver » diffusé sur M6 lors de l ’ émission « 100 % MAG ». « Les images ont été 14 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 tournées pendant le salon Animal Expo 2013 au Parc Floral autour de l ’ animal de compagnie. La chaîne a filmé pendant plus d ’ une heure le stand de notre gamme de manteaux, sweats, T-shirts, corbeilles… ». Pendant l ’ émission, la marque a été exposée pendant 1 minute et 29 secondes : « L ’ audience réalisée a avoisiné les 1,8 million de téléspectateurs, avec une part de marché de 18,4 % auprès des « ménagères » », précise Frank Clémençon, co-fondateur de GreyScale avec Sylvain Bréjon. Le salon a attiré 45 000 visiteurs en deux jours et de grandes enseignes comme les animaleries Animalis. Il a également permis à GreyScale de booster sa notoriété : « Notre stand a été remarqué par le directeur de la jardinerie Truffaut de Colomiers (31). Pour son magasin, le plus gros de l ’ enseigne en province, il nous a demandé d ’ installer une boutique de 30 m² dédiée exclusivement à la marque Noox pour les fêtes de Noël. » www.milkandpepper.com www.maineetloire.cci.fr Regard Michel Guérin G2M, Saumur La mobilité accessible à un plus grand nombre Nouvellement implanté à Saumur, le groupe G2M est l ’ un des leaders français de l ’ appareillage orthoprothésiste. Son dirigeant, Michel Guérin, mise sur un développement conséquent grâce au regroupement de l ’ ensemble de ses activités. G2M 68 Z.A. des 1 Aubrières - BP 25 49426 Saumur Cedex Tél. : 02 41 50 50 91 www.groupe-g2m.com PDG Michel Guérin Activité Conception, fabrication et commercialisation d’appareils sur-mesure pour des personnes en situation de handicap Effectif 65 salariés CA 7 millions d’euros 5 000 patients appareillés par an www.maineetloire.cci.fr L ’ année 2012 aura été intéressante à plus d ’ un titre, pour cette entreprise originaire de Richelieu (37) qui connaît une belle évolution. Tout d ’ abord, avec l ’ acquisition d ’ un terrain à Saumur et la construction de 3 500 m2 de bâtiments pour héberger le groupe G2M. Celui-ci réunit les compétences de trois entités : Janton (production de composants et matériels pour le polyhandicap), CPL (atelier pour pièces composites) et CSM (sous-traitance d ’ appareils orthopédiques). 2012 est aussi marquante par l ’ obtention du Trophée de l ’ Innovation au Salon du Cheval en décembre à Paris pour « l ’ Hippolib », une assise adaptable à la selle du cheval qui facilite la pratique de l ’ équitation aux cavaliers handicapés. Hippolib, réalisée en partenariat avec l ’ Ecole nationale d ’ Equitation, est l ’ un des produits de la gamme Mouvly, entièrement conçus et fabriqués par G2M. Fabrication de A à Z « G2M maîtrise l ’ ensemble du process de fabrication » précise Michel Guérin, la soixantaine dynamique et à l ’ affût des dernières technologies. « Nous avons investi plus d ’ un million d ’ euros dans des robots d ’ usinage, des scanners, indispensables pour assurer notre autonomie. Nous fabriquons la majorité des éléments qui composent les attelles, orthèses et autres appareillages orthoprothésistes que nous commercialisons. Tubes, châssis, sangles, carters, Mouvly pour les sportifs pièces composites… soit 4 000 à 5 000 références, sont fabriqués par notre atelier CPL, sous-traitant industriel métallerie-soudure. » Le bureau d ’ études de G2M entretient d ’ étroites relations avec les kinésithérapeutes et médecins qui lui communiquent toutes les mensurations des patients à appareiller afin de concevoir les prototypes. Réalisés sur-mesure et de conception très complexe, les appareils requièrent des techniques innovantes mises en œuvre par des robots : thermoformage, finition en 3D, etc. Sensibiliser au handicap Les performances technologiques permettent de concevoir de nombreux outils permettant de surpasser le handicap. Le tricycle Bikeboard a été réalisé grâce au concours d ’ un compétiteur handicapé qui en avait pensé la conception. Depuis, il a intégré l ’ entreprise. « Ses compétences et son ingéniosité constituent des atouts précieux pour l ’ entreprise et pour faire évoluer les prototypes. » souligne Michel Guérin, à l ’ écoute de ses salariés. L ’ entreprise saumuroise est également sollicitée par de grands groupes bancaires pour sensibiliser leurs collaborateurs au monde du handicap, par le biais d ’ opérations de communication ou des formations mettant en lumière les problèmes d ’ accessibilité et les difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite. Sollicité pour son savoir-faire pointu dans le domaine du handicap, Michel Guérin n ’ en finit pas d ’ inventer, avec son équipe de chercheurs, de nouveaux matériels. Répondant à des besoins d ’ appareillage pour faciliter la pratique de nombreux sports (tennis, basket, tennis de table, équitation, etc.), et pour permettre aux valides et handi de partager les mêmes activités, la gamme Mouvly, lancée il y a 2 ans, se développe pleinement. Elle vient de commercialiser le fauteuil 2KS (TraceS et Trace Rando) pour faciliter l ’ accessibilité des chemins de randonnée aux personnes à mobilité réduite. Par ailleurs, G2M sera à l ’ affiche cinématographique en mars prochain grâce à son Bikeboard, premier tricycle électrique homologué pour la route, adapté pour les besoins du tournage. Le film met en scène un jeune handicapé moteur de Clisson qui entreprend un triathlon. Michel Guérin a considérablement fait évoluer cette entreprise familiale créée par Roger Guérin, son père. A l ’ origine, un atelier de mécanique orthopédique où Michel Guérin a tout appris du métier à partir de 1969, avant que l ’ entreprise ne soit vendue à la société Janton. Devenu dirigeant depuis, Michel Guérin, créatif et épaulé par son épouse et sa fille, bouillonne de nombreuses idées à concrétiser dans un secteur où les besoins sont considérables. Dominique Gruson Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 15 ligne directe Echos Stark Industrie à LonguéJumelles en 2015 Stark Industries devrait s ’ installer en 2015 sur la zone Anjou Actiparc de Longué-Jumelles. Un terrain de 65 000 m² y accueillera un bâtiment de 8 000 m² qui recevra les locaux administratifs et hébergera des stocks de matériels agricoles avant livraison. L ’ investissement est de l ’ ordre de 4 millions d ’ euros. Les travaux commenceraient cet été. L ’ entreprise, dirigée par Nicolas Bloudeau, se trouve actuellement aux Rosiers-sur-Loire. Elle conçoit et commercialise des équipements de récolte innovants : cueilleur à maïs, coupe à céréales repliable, coupe tournesols et pick-up à herbe. Elle importe et distribue également d ’ autres matériels comme des chenilles universelles et des portecaissons. Stark Industries emploie 35 personnes en Anjou et sur le site de production Stark Factory en Italie. La part de l ’ exportation, notamment vers les pays de l ’ Est, couvre 20 % du chiffre d ’ affaires. Son développement est une priorité affichée. www.stark-industries.fr TEM investit sur son site de Cheffes-sur-Sarthe TEM (traitement thermique et de surface) s ’ agrandit sur son site actuel de la rue de la Croix-Blanche à Cheffes-sur-Sarthe. La priorité donnée à la protection de l ’ environnement passe notamment par la refonte totale de sa propre station d ’ épuration. Les surfaces supplémentaires permettront à l ’ entreprise d ’ élargir son offre et pérenniser sa présence dans la commune. Créée en 1980, TEM a été reprise en 2006 par Lionel Brenac. Elle emploie seize personnes sur un certain nombre de prestations (traitement de surface, chromage décoratif et dur, zingage, anodisation et chromatation aluminium, passivation inox, traitement électrochimique) pour une clientèle industrielle diversifiée. www.tem-cheffes.fr Continental Corthay choisit les Mauges pour Structural poursuivre son développement Plastics sur le site Sotira Ils investissent Le bottier parisien a choisi Beaupréau pour sa 2ème manufacture de souliers pour homme. Créée en 1990 par Pierre Corthay et présidée depuis 2010 par Xavier de Royere, Maison Corthay réalise par an 3 500 paires de souliers sur mesure à Neuilly Plaisance. Elle consolide son succès en misant sur la qualité de ses produits de luxe très haut de gamme en petites séries ou à l ’ unité, sur mesure ou en prêt-à-porter. « Nous privilégions les détails de finitions, la créativité, les meilleures peaux ». Cet atelier de 450 m2 (1 M€ d ’ investissement) a démarré ses activités mi-octobre avec 15 personnes. Il accompagnera la croissance des commandes et le développement de Corthay dont le CA a été multiplié par 5 en 3 ans. « Nous cherchions le meilleur bassin www.corthay.com La CCC (*) de Noyant soutient Sozio Descollonges Plus d ’ une centaine d ’ hectares de vignes pour Ackerman Ackerman a acheté deux domaines viticoles au groupe champenois Pressoirs de France. Il s ’ agit du Moulin, au Puy-Notre-Dame, et Bénastré à Montreuil-Bellay. Les 115 hectares de vignes et les exploitations (cuverie...) se trouvent à proximité du centre de vinification que possède Ackerman à Vaudelnay. Ackerman, « premier vignoble fines bulles de France », a produit 23 millions de bouteilles, en 2012, pour un CA de 46,3 millions d ’ euros. C ’ est le cabinet Ampelio, spécialisé dans l ’ accompagnement des transactions de domaines viticoles, qui a piloté l ’ opération de rachat. d ’ emploi avec des spécialistes de la chaussure ». Les premiers salariés suivent une formation de 4 mois pour maîtriser la technique Goodyear et les machines. « 25 demandeurs d ’ emploi, de la chaussure, mais pas seulement, ont été recrutés. À terme, nous prévoyons de porter l ’ effectif à 45 ». Maison Corthay compte 5 boutiques en propre à Paris, à Hong Kong, Tokyo, Londres et Dubaï. Elle est présente dans des magasins prestigieux à Paris, Londres, en Asie et aux USA. « Nous espérons poursuivre notre expansion à l ’ international en ouvrant un 2ème magasin à Hong Kong, puis en 2015, à Pékin, Singapour et Johannesburg ». Tête de Vanne Créée en 1758 à Grasse, la société Sozio est un créateur de compositions parfumées pour tous types de supports (bougies parfumées, shampooings, gels douche, cosmétiques, parfume- 16 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 rie fine, détergence, …). Classée au top 20 mondial des fabricants de parfum, elle emploie 120 personnes dans le monde. Son CA est en constante progression (11,6 millions d ’ euros en 2012). Trois sites industriels sont exploités, près de New York, à Hong Kong, et à Noyant, le plus important. Ce site fabrique 1 200 tonnes de compositions de parfumées. En novembre, la Communauté de communes du canton de Noyant a décidé de soutenir le projet de développement de l ’ entreprise dans le cadre d ’ une convention tripartite. Il s ’ agit d ’ accroître la capacité de pro- Continental Structural Plastics (CSP), Michigan, spécialiste des solutions composites légères, installe son Centre européen de technologie avancée à Pouancé. L ’ établissement, situé dans la ZI La Pidaie, accroît la présence de CSP en Europe. « Il augmente nos capacités de conception de composites structuraux et de solutions légères en fibre de carbone, a déclaré Frank Macher, PDG de l ’ entreprise américaine. Ce nouvel établissement nous permettra d ’ axer nos efforts sur les procédés de fabrication d ’ avant-garde qui sont derrière nos solutions personnalisées ». Les 22 000 m² sont loués à Sora Composites dont la filiale Sotira occupait le site jusqu ’ à sa fermeture fin 2012. CSP a également repris six presses de compression, douze presses à injection thermostatique et divers équipements de soutien. « Avec sa capacité de prendre en charge de nombreuses technologies différentes au même endroit, l ’ équipe européenne développe des procédés hybrides novateurs qu ’ elle pourra bientôt appliquer aux programmes d ’ allègement automobile en Europe, aux ÉtatsUnis et plus tard en Chine », a déclaré Philippe Bonte, directeur général CSP Europe. La fabrication démarre sur Pouancé où 50 emplois pourraient être créés sur trois ans. CSP est partie prenante dans la convention de revitalisation du site signée le 10 octobre. duction et la modernisation de machines et des bâtiments. Ces nouveaux équipements devraient engendrer d ’ ici à 2015 1,1 million d ’ euros HT d ’ investissement et la création de 10 emplois. « Nous sommes très reconnaissants que la Région, le Département nous aient aidés et accompagnés dans cet investissement, générateur de création d ’ emplois, d ’ exportation, et de plus de R&D, réalisée pour cette dernière à Levallois, notre siège parisien », déclare Arnaud Moor, président de Sozio. (*) CCC : Communauté de communes du canton www.maineetloire.cci.fr ligne directe Echos Stéphanie Chouteau, primée au concours « Meilleurs Franchisés et Partenaires de France » Stéphanie Chouteau, responsable du magasin Oya Fleurs de Cholet, a obtenu le Trophée d’argent lors du 26e concours des Meilleurs Franchisés et Partenaires de France organisé par l’IREF, la Fédération des réseaux européens de Partenariat et de Franchise. Une première pour l’enseigne. Soutenu par les ministères et le monde économique, ce concours récompense chaque année les unités performantes des grandes enseignes nationales. Il est ouvert aux franchisés ou partenaires indépendants, présentés par leur franchiseur ou leur partenaire principal, et qui se sont distingués au sein de leur réseau par une belle dynamique. Stéphanie Chouteau qui a exercé le métier de fleuriste à son compte pendant 9 ans avant de devenir franchisée Oya en 2003, a reçu son trophée le 21 octobre. 33ème salon des collectionneurs de Cholet Découvrez la passion des collections avec le 33ème salon des Collectionneurs de Cholet. 60 exposants professionnels sont attendus pour cette nouvelle édition au Parc des expositions de la Meilleraie les 1er et 2 mars (ouverture au public de 9H30 à 18H30 sans interruption). L’occasion de chiner : cartes postales, timbres, monnaies, minéraux, disques, livres, phonos, vieux papiers, BD, fèves, parfums, playmobils… L’exposition phare aura cette année pour thème : « Les bouteilles anciennes ». CONTACT : Club des Cartophiles et Collectionneurs Choletais - Denise Billy - 02 41 65 85 42 [email protected] J. Concept, préparateur dans le sport auto Jean-Christophe Méès est préparateur automobile... spécialisé pour des modèles prestigieux : les véhicules de compétition et de piste. Sa jeune entreprise, J.Concept, a ouvert ses portes dans la zone de l’Eperonnerie à Chalonnes-sur-Loire. De formation mécanique et sport automobiles, JeanChristophe Méès a travaillé pendant 5,5 ans chez Polymont, prestataire de PSA, sur le développement de moteurs. Aujourd’hui, il prépare entièrement des voitures pour la compétition : châssis, arceaux, pots d’échappement sur mesure, portes en carbone... En moyenne, cinq véhicules passent chaque mois entre ses mains expertes pour maintenance ou préparation complète. Les demandes viennent de toute la France. Jean-Christophe Méès peut intervenir sur des voitures de collection, son savoir-faire lui permettant de fabriquer lui-même des pièces introuvables. Commerce Intermarché lance UZ’it Un service de location avec option d ’ achat de produits hightech (TV, ordinateur, smartphone…) et électroménagers (lave-linge, lave-vaisselle, cuisinière…), il fallait y penser. Intermarché l ’ a fait, premier dis- tributeur à proposer l ’ offre UZ ’ it. Le principe : moyennant un coût mensuel fixe, le client bénéficie d ’ un contrat de location, de 2 à 5 ans selon les produits, et d ’ un pack de services valables durant toute la durée du contrat. Il comprend la réparation, le remplacement à neuf et la reprise du matériel. Cette offre innovante permet d ’ accéder à des biens de consommation de nouvelle génération, sans se soucier de leur dépréciation, des risques de panne ou de leur remplacement. Par ailleurs, la location avec option d ’ achat de produits high-tech et électroménagers permet de changer régulièrement son équipement, pour un autre modèle de dernière génération. Le système a vocation à être proposé dans la plupart des magasins disposant d ’ une offre de produits d ’ équipement pour la maison et les loisirs (*). Cette offre est valable sur les produits d ’ équipement de la maison et les loisirs, d ’ une valeur de 349 euros minimum. Elle est réalisée en partenariat avec la société Evollis, créateur et développeur du concept sous le nom de UZ ’ it, qui prend en charge le service après-vente pendant toute la durée du contrat et la récupération des biens en fin de contrat. (*) : UZ ’ it en Maine-et-Loire : Angers et Cholet : Internity (enseigne partenaire téléphonie- multimedia) ; Saumur : Intermarché Place de la gourmandise et du design Design italien et gourmandises viennent d ’ élire domicile Place du Lycée à Angers. Un esprit cocooning et raffiné pour Kosi, magasin de mobilier design dont le concept est de proposer des meubles sur mesure, personnalisés tant au niveau des matières que des couleurs, des tissus. « Chaque client peut ainsi avoir un meuble à son image » explique Julie Mantani, responsable du magasin. Le mobilier est de belle facture italienne : épuré, élégant. Luminaires, arts de la table, tapis (sur mesure), bougies… complètent l ’ offre de cette nouvelle enseigne agencée avec goût et esthétisme. Tout proche voisin de Kosi, Damien Vétault, pâtissier, dont les créations revisitent les plaisirs gourmands et l ’ heure du thé. Si le macaron reste le produit phare (« j ’ exprime plus volontiers mon imagination et mon sens créatif avec les macarons »), le jeune pâtissier propose également des gâteaux, des confiseries, des sablés et des gâteaux de voyages. Les compositions de ses douceurs se déclineront suivant le fil des saisons car Damien Vétault a pour sage principe de n ’ utiliser que des produits de saison et de qualité : noisettes du Piémont, fruits confits de Corse, vanille de Tahiti… Compte Nickel « 100 % utile, 0% toxique » Une pièce d ’ identité, un numéro de téléphone mobile et quelques minutes suffisent pour ouvrir un compte bancaire en toute sécurité chez un buraliste. En octobre, la Confédération Nationale des Buralistes de France (CBF) et Financière des Paiements 18 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 Electroniques (FPE) signaient un accord permettant au réseau des quelque 27 000 buralistes de distribuer en exclusivité Compte Nickel. Le Compte Nickel permettra au client d ’ accéder à un service de compte de paiement chez son buraliste avec la possession d ’ un RIB pour domicilier ses virements et prélèvements, de disposer d ’ une MasterCard dotée des mêmes fonctionnalités que celles proposées dans les agences bancaires traditionnelles, de gérer son compte sur Internet et par le biais d ’ appli- cations mobiles (smartphones et SMS banking), de recevoir notifications SMS des virements reçus et des prélèvements à venir. Coût de l ’ abonnement annuel : 20 €. Par ailleurs, grâce à la borne Compte Nickel dotée d ’ un scanner et d ’ une caméra, le buraliste pourra devenir un référent pour authentifier automatiquement et physiquement ses clients. Vente d ’ abonnements ou téléphonie, paiement des factures de gaz… les options à développer sont nombreuses. Certaines collectivités locales et municipalités intéressées par ce nouveau concept, se sont renseignées sur les futures applications possibles. www.compte-nickel.fr www.maineetloire.cci.fr Regard Fabrice Jacrot, AMU, Nyoiseau A chaque produit sa machine spéciale Installé sur l ’a ncien site minier de Nyoiseau, AMU (Automatisation Machines Usinage) valorise son savoirfaire très spécifique dans le domaine de la machine spéciale. Sous la direction de Fabrice Jacrot, cette entreprise connaît une belle croissance depuis quelques années. A .M.U. Automatisation Machines Usinage Carreau du Bois II 49500 Nyoiseau Tél. : 02 41 61 73 85 www.amu.fr PDG Fabrice Jacrot Activité conception et réalisation de machines spéciales pour le secteur industriel Effectif 35 salariés CA 5 millions d’euros Membre de la filière aéronautique de la CCI49 www.maineetloire.cci.fr P armi les puits de mines et les chevalements au Haut Anjou, les mineurs avaient créé un atelier pour entretenir le matériel d ’ extraction. A la fermeture des dernières mines de fer dans les années 80, quelques salariés se regroupent pour faire évoluer cet atelier qui prendra la dénomination d ’ AMU et qui se lancera dans la fabrication d ’ outillage, puis la réalisation de machines spéciales en 1985. Fabrice Jacrot en prend la direction en 2005, avec la volonté de développer cette entreprise dont le potentiel lui paraît évident. Lignes d ’ assemblage à l ’ unité AMU est réputée pour maîtriser un savoir-faire hautement spécifique acquis au cours de ses 25 ans d ’ existence. « L ’ industriel s ’ adresse à notre structure afin d ’ obtenir un ensemble technologique plus ou moins complexe pour assembler et contrôler ses produits » explique son directeur. Très réactive à la demande, elle fabrique la plupart de ses pièces mécaniques ou bien sollicite sa filiale SMP, sous-traitant en mécanique de précision, à Segré. Par ailleurs, AMU s ’ est dotée d ’ un bureau d ’ études de 8 ingénieurs et techniciens multidisciplinaires en mécanique, ainsi que d ’ un BE automatismes et électro-mécanique de 5 personnes qui conçoivent des programmes sur-mesure, selon un cahier des charges détaillé. AMU réalise la ligne d ’ assemblage, effectue des tests, invite le client (accompagné de ses équipes spécialisées associées au projet) pour s ’ assurer de la conformité de la commande. La machine est ensuite démontée, livrée chez le client, puis remontée par les soins d ’ AMU pour un démarrage de production. « Nous assurons la formation des futurs opérateurs car nos lignes d ’ assemblage fonctionnent en symbiose avec l ’ intervention humaine. Nous venons de finaliser une ligne d ’ assemblage complexe de trois ensembles pour une colonne de direction d ’ un véhicule automobile haut de gamme ». En attente de livraison, aussi, une machine pour tester la fiabilité de 15 000 joints à l ’ heure. AMU travaille pour 70 % de son C.A. avec des équipementiers automobiles internationaux (Valeo, Bosch, ZF, Mann+hummel), mais aussi pour le médical, le cosmétique, l ’ agro-alimentaire (Charal, Terrena, Bigard…). Complémentarité des trois entités indépendantes Regroupées en holding détenue à 100 % par Fabrice Jacrot, les trois entités (AMU, SMP et AITS) sont complémentaires. AMU a externalisé sa branche mécanique de précision auprès de SMP (Segré Mécanique de Précision) afin de centraliser sur un seul site les mêmes compétences. Fort de ses 22 salariés, (2,2 millions d ’ euros de C.A., 13 machines à commande numérique), ce sous-traitant en mécanique de précision travaille pour les secteurs de la pétrochimie, électronique, aéronautique, bâtiment. Cette filiale maîtrise le fraisage, le tournage, l ’ ajustage ainsi que la gestion complète du dossier jusqu ’ au traitement de surfaces, la peinture et la sérigraphie. Quant à AITS (Atelier Industriel de Tôlerie Soudure) à Beaucouzé, elle a rejoint la holding en fin d ’ année dernière (suite au rachat de DATSatip). Elle réalise des coffrets et autres pièces de tôlerie fine pour les secteurs de l ’ aéronautique, la Défense, le nucléaire ainsi que de la chaudronnerie de précision (15 personnes, 1.2 million d ’ euros de C.A.). La synergie développée avec ses deux filiales permet à AMU de faire preuve d ’ une haute réactivité et d ’ une meilleure maîtrise des coûts, du fait de son indépendance. AMU en Chine A l ’ affût de marchés nouveaux, la société est en cours de négociation pour la conception et la fabrication d ’ une 2e ligne d ’ assemblage pour un client chinois. En 2011, elle avait déjà eu l ’ occasion de livrer 2 lignes d ’ assemblage de 2 millions d ’ euros pour une nouvelle usine d ’ un équipementier automobile au nord de Shanghai. Le sérieux, la réactivité et une bonne santé financière d ’ AMU avaient contribué à remporter ce marché. Valeurs que cette entreprise segréenne continue de cultiver auprès de ses salariés pour asseoir sa réputation et son savoir-faire expert. Dominique Gruson Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 19 Regard Gérald Huet, Aventure verticale, Cholet La petite société qui monte, qui monte... Spécialisée dans l ’é quipement et le matériel d ’e scalade et de montagne, Aventure verticale a la particularité d ’ê tre située… en plaine : au Puy Saint Bonnet à Cholet. Ce qui ne l ’e mpêche pas d ’i dentifier de nouvelles opportunités de développement dans toute la France et à l ’i nternational. Aventure Verticale ZA du Puy Saint Bonnet Rue des Étriers 49300 Cholet Tél. : 02 41 62 31 53 E-mail : [email protected] www.aventureverticale.com Dirigeant Gérald Huet Activité principale fabricant de matériel de montagne (canyoning, escalade, spéléologie...) et de travail (sécurité...). Effectif 7 personnes CA 500 000 euros Création 2003 www.maineetloire.cci.fr H arnais, sacs, combinaisons, sous-combinaisons, accessoires…, la société fabrique du matériel pour les marchés du canyonisme, de l ’ escalade, de la spéléologie,… Elle approvisionne également les parcs d ’ aventure et les professionnels avec des équipements de sécurité pour le travail : « Pour toute aventure qui se vit dans la verticalité ! » précise Gérald Huet, le créateur de la société il y a 10 ans. « La marque elle-même a vu le jour il y a 15 ans au sein de l ’ entreprise choletaise de sous-traitance Airache Production où j ’ ai travaillé pendant près de 5 ans avant de racheter l ’ activité en 2003 ». Positionnés sur le haut de gamme, les produits Aventure verticale sont présents exclusivement chez des revendeurs : des détaillants spécialisés indépendants (Au Vieux Campeur, Expe…) et des chaînes de sport (Intersport, Sport 2000...). Une politique commerciale de vente indirecte que le dirigeant, passionné par les sports d ’ aventure (il exerce dans ce domaine depuis 1988) entend bien conserver et développer grâce à sa clientèle. « Cette démarche commerciale est un peu plus longue, mais plus payante à terme que la vente directe. Nos revendeurs sont nos meilleurs relais de communication pour développer de nouveaux produits, innover, et mieux connaître les besoins de nos utilisateurs en France comme à l ’ international ». Des sports qui grimpent aussi à l ’ export A l ’ export, la petite entreprise de 7 personnes a commencé par se faire connaître dans les pays francophones avant de gagner peu à peu l ’ Angleterre, l ’ Italie…, puis toute l ’ Europe grâce à une présence forte sur des salons professionnels. « Aventure verticale est aujourd ’ hui une marque déposée à l ’ échelle européenne - 28 pays à ce jour ». Un plus en commercialisation, tout comme son activité complémentaire d ’ agent exclusif France pour les chaussons d ’ escalade de la marque espagnole Garra. « L ’ entreprise doit sans cesse afficher sa différence. Sur les marchés très concurrentiels comme l ’ escalade, notre réactivité et notre indépendance restent nos plus grands atouts face aux pays qui produisent à bas prix. Nous nous démarquons également par notre démarche de fabrication française et par notre stratégie de niche en spéléologie notamment ». Pour structurer son développement export (30 % de son chiffre d ’ affaires), le dirigeant s ’ est appuyé sur CCI International. Il a aussi bénéficié d ’ une aide COFACE de la Région pour le recrutement d ’ une nouvelle ressource dans ce domaine. « Notre objectif dans les prochains mois : travailler avec un revendeur dans chacun de ces pays ». En parallèle, l ’ entreprise souhaite affirmer davantage son ancrage local en favorisant les circuits courts avec des fournisseurs et distributeurs de proximité. De nombreuses pistes de développement Autre axe de développement : les multiples petits marchés annexes, peu concurrencés. « Nous nous servons de nos produits comme des clefs d ’ entrée pour identifier de nouveaux marchés, de nouvelles niches. Nous avions déjà adapté l ’ un de nos harnais de canyonisme aux parcs d ’ activités en hauteur comme Tepacap et nous venons de détourner l ’ un de nos sacs utilisés en spéléologie pour une société spécialisée dans le matériel pour géomètres. Dans les deux cas, nous sommes partis de l ’ un de nos produits pour le personnaliser, l ’ adapter au métier. Dans les prochains mois, nous aimerions approcher les marchés du nautisme où nos sacs pourraient servir de contenants pour les cordages sur les voiliers. » Autant d ’ initiatives qui permettent à Aventure verticale d ’ être de plus en plus remarquée et reconnue : « Nous faisons face à un marché de renouvellement, d ’ où l ’ importance de l ’ innovation et de la diversification ». La société fait actuellement appel à la CCI pour mieux se structurer dans ce domaine et réfléchit à la meilleure façon de faire évoluer ses produits, ses process. « Nous cherchons également à créer de nouveaux besoins avec des produits qui sortent de l ’ ordinaire. Nous venons par exemple de mettre au point des combinaisons « respirantes » déjà très appréciées par les spéléologues ». Isabelle Baudry Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 21 ligne directe Echos Participez à l ’ opération européenne « Efficacité énergétique en entreprise » La CCI de Maine-et-Loire a été retenue avec 9 autres Chambres françaises pour participer à l ’ opération européenne STEEEP *. Elle va accompagner 10 PME, durant 3 ans, à l ’ utilisation rationnelle de leurs énergies. Ces entreprises disposeront d ’ un interlocuteur privilégié pour organiser leurs démarches d ’ amélioration interne. Elles s ’ engageront sur un objectif de 10 à 15% d ’ économie d ’ énergie et devront être en mesure d ’ intégrer le management de l ’ énergie (ISO 50001 Niveau 1) dans leur stratégie. Audits, formations, mise en réseau, partage d ’ informations techniques et opérationnelles feront partie des actions essentielles pour la réussite de ce projet. Démarrage début 2014. Le choix de la CCI s ’ est appuyé sur son expérience acquise en plus de 4 ans dans l ’ accompagnement des entreprises en efficacité énergétique. Si vous souhaitez vous informer ou vous inscrire à ce programme. CONTACT : Arnaud Guihard 02 41 20 54 21 [email protected] * STEEEP (Support and Training for an Excellent Energy Efficiency Performance RSE : ou comment développer sa compétitivité Un outil d ’ auto-évaluation sur la Responsabilité Sociétale d ’ Entreprise (RSE) a été réalisé à l ’ initiative de la Région. En répondant à 15 questions réparties sur 5 thèmes (gouvernance, territoire, économie, social, environnement), toute entreprise peut évaluer sa situation et ses pratiques. Cet outil pourrait servir de base pour intégrer des critères RSE dans les appels publics notamment. En complément, la Région organise une rencontre sur la RSE le 27 février à Nantes afin d ’ apporter des réponses concrètes aux entreprises qui souhaitent s ’ engager sur une stratégie RSE. Pour toute information complémentaire : http://www.paysdelaloire-rse.fr/. Par ailleurs, les élus de la CCI de Maineet-Loire ont réalisé une fiche synthétique qui explique rapidement ce qu ’ est la RSE et pourquoi cette démarche est bénéfique pour chaque entreprise : http://reseaulia.com/space/ clubenvironnementsecurite49/tag/rse CONTACT : Philippe Lohézic 02 41 20 54 48 [email protected] Développement durable Lilial : quand la résilience ouvre la porte des possibles et de la réussite « Travailler avec du cœur et la connaissance des clients, » telle est la devise de Denis Marliac, président de la société angevine Lilial. Le souhait de cet ancien cadre associatif, lui-même handicapé : améliorer la mise à disposition de matériel de soins urinaires et de stomie pour les personnes en situation d e handicap ou ayant une pathologie. « Nous adaptons nos services aux attentes de nos clients, par l ’ aspect humain et non par l ’ aspect commercial ». Depuis 2003, Lilial livre partout en France. La société propose également une gamme de vêtements adaptés aux personnes en fauteuil roulant. Lilial, aujourd ’ hui, c ’ est une équipe d ’ une soixantaine de collaborateurs, en fauteuil ou valides. « J ’ ai souhaité générer une mixité du savoir. Notre marque identitaire, l ’ empathie positive afin de redonner confiance aux gens ». En novembre, Denis Marliac s ’ est vu remettre le prix de l ’ engagement sociétal 2013. Une belle reconnaissance pour Lilial, mais aussi pour le parcours d ’ un homme qui se donne sans compter, avec empathie, discrétion et optimisme. « Et la vie continue, le mieux possible ! ». www.lilial.fr Provence Caffé : « Pack‘ Energie » dans la restauration « Dans la restauration, nous sommes plus attentifs à nos achats, dans l ’ esprit du meilleur qualité-prix, qu ’ à nos factures d ’ énergie ». François Derouet, propriétaire et chef du « Provence Caffé » à Angers, reconnait « avoir pris les devants » en s ’ équipant de plaques de cuisson à induction. Mais il a décidé de poursuivre en adoptant le « Pack ’ Energie » diffusé par la CCI. « Un état des lieux nous a donné nos consommations par source d ’ énergie et par usage. Puis j ’ ai suivi une formation pour prendre en charge les questions énergétiques via un logiciel ». Parmi les thèmes abordés, l ’ audit facture, la connaissance des postes de consommation, les méthodes économiques applicables...). « Il est facile de naviguer dans le logiciel. Les tâches sont à accomplir dans un temps limité, mais nous en fixons les échéances ». François Derouet a suivi des recommandations : ainsi, diminuer un peu le chauffage durant le service quand la clientèle et la convivialité se sont installées. « Il est fondamental de sensibiliser le personnel à l ’ importance des dépenses d ’ énergie. Sinon, les efforts de quelques-uns ne servent à rien ». La rencontre avec des professionnels d ’ autres secteurs durant la formation lui a donné des idées pour économiser de l ’ argent. « Pourquoi ne pas s ’ allier avec d ’ autres pour échanger de l ’ énergie selon nos besoins et capacités ? Il faut s ’ entraider pour payer moins ». www.provence-caffe.com Un nouveau GIE au service de la transition énergétique 14 entreprises du bâtiment de Maine-et-Loire* et de LoireAtlantique aux compétences complémentaires se sont unies pour une approche globale des solutions thermiques aux particuliers, entreprises et collectivités. Cette association a pris la forme du Groupement d ’ Intérêt Économique, « L ’ équi pe Solutions thermiques ». Menuiserie-charpente, maçonnerie, électricité, chauffage ou maîtrise d ’ œuvre, ce GIE donne accès à tous les corps de métiers. Il est spécialisé dans les travaux visant 22 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 à consommer moins d ’ énergie (évaluation thermique, rénovation, …). « Cette organisation permet aux clients d ’ avoir une visibilité globale sur leurs projets, mais aussi de s ’ assurer que les différents corps d ’ état seront coordonnés par un référent unique ». L ’ idée de ce regroupement est née en octobre 2011 lors d ’ un voyage interentreprises dans la région du Vorarlberg organisé par le bureau de maîtrise d ’ œuvre Bat Info Services. « Précurseur en Europe en matière de bâtiments écologiques économes en éner- gie, le Vorarlberg a choisi d ’ être autonome en énergie en 2050. Dans cette région, les professionnels du bâtiment travaillent depuis longtemps ensemble autour de la rénovation thermique des logements ». * Parmi les entreprises de Maine-et-Loire : MCGM à Gesté (menuiserie charpente) ; CG Bat à Gesté (maçonnerie) ; Guilberteau Pascal à Saint Crespin–sur- Moine (menuiserie) et Gibouin Terlain Énergies à Montfaucon/Montigné (électricité, plomberie, chauffage). www.maineetloire.cci.fr Regard Brigitte et Jean-Pierre Favry Favry Emballages, St Barthélemy d’Anjou « La maison qui vous emballe* » * citation de Pierre Favry, le grand-père Une longue et belle histoire que celle de la famille Favry, spécialiste de l’emballage en carton et plastique, installée depuis 5 générations à Angers. Comment les actuels dirigeants, Brigitte et Jean-Pierre Favry, ont-ils su pérenniser ce commerce centenaire ? N « ous étions trop à l ’ étroit rue du Maine. En pourparlers pour déménager, nous avons acheté un terrain de 10 000 m2 dans la zone industrielle de SaintBarthélemy d ’ Anjou. Les 2 300 m2 de bâtiments neufs ont été livrés en fin d ’ année dernière pour accueillir Favry Emballages 5 rue de Champfleur 49124 Saint Barthélemy d’Anjou Tel. : 02 41 43 62 18 E-mail : [email protected] www.favry.fr Dirigeants Jean-Pierre et Brigitte Favry 3 sites Angers (le plus important), Poitiers, Le Mans Effectif 30 salariés C.A. total en 2012 4.4 millions d’euros (dont 800 000 euros pour Poitiers et Le Mans) www.maineetloire.cci.fr notre clientèle professionnelle et de particuliers. » précise Brigitte Favry, la petite soixantaine, accueillante et dynamique. « Plus de 10 000 références de produits sont à leur disposition, de l ’ emballage papier, nappes, serviettes, sacheries, à la vaisselle jetable, gobelets, couverts, et les décorations festives et saisonnières pour Noël, Pâques ainsi que les événements familiaux : faire-parts de naissances, mariages… » Emballages personnalisables « Nos produits sont à usage unique et fabriqués à partir de matières recyclables telle la pulpe de canne à sucre, l ’ amidon de pomme de terre pour les emballages culinaires, le bambou, le coton pour les sacs personnalisables, le plastique recyclé pour les barquettes de restauration froide. » Favry Emballages revendique la revalorisation des déchets pour une meilleure protection de l ’ environnement (obtention des labels environnementaux d ’ EcoEmballage, Label Compostable, Imprim ’ vert…). « Nos emballages sont 100 % biodégradables. Il est très important pour nous de sélectionner nos fournisseurs européens selon ces critères. Nous conseillons nos clients pour une utilisation optimum des emballages et leurs recyclages. D ’ ailleurs, un de nos clients vendéens les transforme en compost qui sera ensuite vendu. » L ’ emploi du papier revient à la mode au détriment du plastique. « Nous avons développé toute une gamme de sacs promotionnels papier, jute, tissu, que nous personnalisons aux couleurs et logos de nos clients, comme par exemple, la Maison Bécam, pâtissier-traiteur à Angers, qui nous a confié l ’ impression de toute sa collection d ’ emballages aux couleurs bleu ardoise de son logo : sacheries pour sandwiches, croissants, macarons, serviettes papier… Nous avons axé notre développement sur la personnalisation des emballages et objets (vaisselle, gobelets) que nous réservons à notre clientèle professionnelle. » Clientèle diversifiée L ’ embauche de cinq commerciaux a permis d ’ accroître la part du C.A. (75 %) consacrée à cette clientèle professionnelle de métiers de bouche : restaurateurs, charcutiers-traiteurs, épiceries fines, fromagers, dans les départements limitrophes (86, 72, 44) à Paris. « Nous avons ouvert deux autres magasins au Mans et Poitiers pour le grand public. Le site marchand, développé par Jean-Pierre, mon mari, permet une diffusion plus large de nos produits à travers toute la France et même en Belgique et au Luxembourg. » précise Brigitte Favry. Les salons professionnels régionaux et locaux, tels le salon du sandwich à Paris, Serbotel à Nantes, sont un vivier de nouvelles tendances de consommation comme la vente à empor- En 1746, apparut en Angleterre, le premier produit emballé sous une marque : une boîte de poudre contre la fièvre. Ce pays se distingua encore avec l’emballage de savons, d’huile et de moutarde de marque. ter, qui est en plein essor depuis 5 ans, et grande consommatrice d ’ emballages à usage unique. Le quatuor familial Chez Favry Emballages, chacun a sa place à Saint-Barthélemy d ’ Anjou. Les deux filles, Marion, 34 ans, et Camille, 31 ans, dans l ’ entreprise depuis plusieurs années, connaissent déjà toutes les ficelles de la gestion de cette belle structure. L ’ aînée supervise les forces de vente comprenant les commerciaux et le site Internet marchand. La seconde chapeaute la vente en magasins, les achats, les produits saisonniers. Jean-Pierre se consacre à la recherche de nouveaux matériaux, de nouveaux fournisseurs et Brigitte à la gestion administrative. D ’ ici quelques années, JeanPierre et Brigitte Favry pourront prendre une retraite bien méritée afin de se consacrer pleinement à leurs rôles de grands-parents. Ils pourront être fiers d ’ avoir su faire prospérer une belle affaire familiale et la transmettre dans de bonnes conditions. Dominique Gruson Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 23 ligne directe Echos Générale des Services et Myd’L partenaires de la Silver Economie Le groupe Générale des Services (Angers) et la société parisienne Myd’L ont conclu un partenariat commercial dans le domaine de l’accessibilité et des services à la personne. La loi sur le handicap applicable au 1er Janvier 2015 impose l’aménagement des établissements recevant du public. Le partenariat se traduit par la création de corners dédiés aux produits d’accessibilité de la société Myd’L au sein des agences Générale des Services. Ces corners présenteront une large gamme de produits tels que les rampes Trait d’Union, des élévateurs de personnes ou des ascenseurs privatifs. Ces corners seront animés par des professionnels de Myd’L et de Générale des Services. Les clients bénéficieront des compétences complémentaires des deux sociétés dans les domaines de l’accessibilité et des services à la personne. Le premier corner a été inauguré fin 2013 dans l’agence pilote Générale des Services de plus de 300 m2. Le déploiement national est prévu cette année. Myd’L s’appuiera sur les 15 années d’expérience en courtage travaux du groupe Générale des Services, qui regroupe plus de 800 artisans en France pour réaliser une partie de ses opérations d’installation et de maintenance. www.generaledesservices.com www.mydl.fr services aux entreprises Des photos d’où s’évapore la part des anges… Ses photos ont le parfum des fûts de chêne, l ’ arôme des caves fraîches. Ses clichés sont le miroir de l ’ authenticité d ’ un regard, d ’ un instant de grâce. Jean-Yves Bardin, photographe auteur angevin, a pour thèmes de prédilection l ’ homme et la nature, et plus particulièrement celui de la vigne et de ses serviteurs. Récemment, il a été nommé « Lauréat 2013 de la Biennale Internationale de photographies de la vigne et du vin à Bordeaux », dans les catégories professionnelles « Portraits » et « Lieux de consommation ». Belle reconnaissance pour l ’ Angevin dont le talent avait déjà été récompensé en 2012 dans La Petite Maison à Plumes écrit pour vous Obarium : l ’ engagement CAP Quatre associés sont à l ’ origine d ’ Obarium, cabinet conseil et formation en développement commercial créé en août 2013. Vincent Joblin est basé sur Angers, les trois autres consultants se trouvent à La Réunion. « Nous assistons et orientons les PME en nous appuyant sur une méthode d ’ accompagnement dynamique, l ’ engagement CAP (Comprendre pour Améliorer la Performance »). L ’ objectif majeur est de répondre au besoin principal ciblé en partenariat avec l ’ entreprise. Les deux objectifs secondaires ne sont pas priorisés ». Avant la création d ’ Obarium, Vincent Joblin a mené une carrière commerciale dans la grande distribution, puis comme coach où il a travaillé notamment avec Danone, Orangina, Kraft Foods. Le cabinet a déterminé trois champs d ’ action, « Leadership management », « Expertise métiers » et « Expertise business » qui sont traités au moyen de quinze modules de formation. le cadre de la Bourse du Talent organisée par « Photographie. com ». La vigne, les hommes qui la façonnent avec passion, patience, humilité, des « gueules de vignerons »... une thématique que Jean-Yves Bardin a retenue pour un ouvrage publié au printemps 2014. « Je souhaitais mettre en lumière le côté humain de quelques vignerons angevins emblématiques qui expor- « Cette envie d ’ écrire m ’ a accompagnée tout au long de mon parcours professionnel, raconte Aurélie Jeannin, créatrice de « La Petite Maison à Plumes » (Angers). De formation littéraire, elle s ’ est tournée vers la communication d ’ entreprises avec une formation à l ’ IRCOM avant de travailler en agences de communication et de conseil. Passionnée par les parcours et la question d ’ identité, elle écrit des récits sur-mesure, des livres, à compte d ’ auteurs pour des particuliers, mais aussi pour des entreprises, des associations. Cette jeune chef d ’ entreprise 24 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 de 31 ans écoute, prend des notes, enregistre ce que ses interlocuteurs lui confient. « Je les laisse parler. C ’ est presque un travail de maïeutique. Certains me contactent pour reformuler leurs souvenirs, d ’ autres pour perpétuer l ’ histoire de leur famille ou de leur entreprise. Des petitsenfants m ’ ont passé commande pour un ouvrage sur le métier de leur grandpère. Dans tous les cas, l ’ écriture ou l ’ « objet-livre » n ’ est qu ’ un prétexte pour relire son histoire, la comprendre, la transmettre, et bien souvent pour penser l ’ avenir. » Aurélie Jeannin crée aussi des revues d ’ entreprises, des formats originaux pour communiquer autrement. Elle travaille avec un graphiste pour mettre ces mots en images. A l ’ origine de « la Petite Maison à Plumes », l ’ idée d ’ écrire des biographies pour des personnes en fin de vie à l ’ hôpital, projet qui pourrait aboutir grâce à des financements nécessaires. www.lapetitemaisonaplumes.fr tent leurs vins dans le monde entier et que l ’ on connait mal ». Un projet important : selon le succès rencontré par cet ouvrage et les partenaires qui accepteront de le suivre, un 2ème opus serait envisagé, dédié aux vignerons de la Vallée de la Loire, et pourquoi pas, plus tard, à ceux de l ’ hexagone. http://jybardin.wordpress.com/ Nouvelle agence Chronopost à Saint Sylvain-d’Anjou Chronopost, spécialiste français de la livraison express de colis (jusqu ’ à 30 kg), a investi 2,2 millions d ’ euros dans une nouvelle agence à SaintSylvain-d ’ Anjou. Placée sous la direction de Xavier Vallet, elle emploie 11 personnes et occupe 2 510 m2 dont 410 m2 de bureaux et 2 100 m2 de zone d ’ exploitation. Cette ouverture répond à l ’ augmentation continue de l ’ activité, en grande partie liée au e-commerce. « Notre plateforme de distribution de la Romanerie était saturée sans possibilité d ’ extension. Nous avons donc choisi un autre site dans la nouvelle zone du Pole 49 sur un axe passant dans une zone dédiée à la messagerie et avec la possibilité de venir déposer son colis plus tardivement. Ce site, plus spacieux, nous permet d ’ optimiser le traitement du fret et de fiabiliser la qualité de service sur les livraisons express avant 8h, 9h ou 10h. C ’ est une opportunité de renforcer notre présence dans des secteurs tels que l ’ informatique, la santé, le luxe et l ’ e-commerce ». Chronopost s ’ inscrit dans la durée puisqu ’ il a signé un bail de 12 ans. Le site héberge par ailleurs le CRESA (Centre de recherche des envois sans adresse) qui gère les colis non distribués, par exemple en raison d ’ une mauvaise adresse. www.maineetloire.cci.fr Regard Catherine Schorter Le Bret Bébé Confort / Dorel France, Cholet Le groupe Dorel Juvenile est leader mondial dans les produits de puériculture de haute sécurité. C ’ est à Cholet, dans son centre de recherche et développement européen , que les produits de demain sont mis au point avec l ’ ardente obligation d ’ assurer la protection maximum des bébés et jeunes enfants. Dorel France bd du Poitou 9 BP 905 49309 Cholet cedex Tél : 02 41 49 23 23 Fax : 02 41 71 28 73 www.bebeconfort.com Autres sites : plate-forme logistique ZI Le Cormier, un entrepôt et filiale Bébé and Co à La Séguinière. Dirigeants Catherine Schorter Le Bret, vice-présidente Marque et Innovation Dorel Juvenile Sébastien Stéfani, directeur financier et directeur du site Activité principale Recherche, développement et commercialisation de produits de puériculture Effectif 450 salariés (Europe : 1 300) CA 100 000 K euros www.maineetloire.cci.fr Produits novateurs et services pour les enfants en devenir C rash test. Propulsé à 70 km/h en quelques secondes, l ’ habitacle de l ’ automobile vient percuter la butée. Le choc est rude pour les deux mannequins de jeunes enfants à bord. Mais les capteurs confirmeront que les sièges « ont bien répondu ». C ’ est au prix de cette recherche avancée dans les tests que le groupe canadien Dorel (6 000 salariés) s ’ est affirmé chef de file mondial des produits de puériculture (40 % de son activité), alliant haute qualité, sécurité et tendance. La division Dorel Juvenile pour l ’ Europe conçoit des sièges auto, des poussettes, du mobilier (parcs d ’ enfants et lits de bébés), de la petite puériculture (biberons). Elle est pilotée par le site de Cholet. Catherine Schorter Le Bret, arrivée en novembre 2007, dirige aujourd ’ hui les marques et l ’ innovation pour le groupe au niveau mondial. « Notre ancrage est local, mais nous sommes un des trois centres de compétences européens avec Helmond aux Pays-Bas, et Vila do Conde au Portugal. Depuis quatre ans, notre effort de R&D est considérable sur de nouvelles architectures de sièges, des solutions de systèmes d ’ absorption d ’ énergie… ». Des profils à forte valeur ajoutée Sur les 450 personnes employées sur Cholet, beau- coup sont cadres et agents de maîtrise en marketing, Recherche et Développement design, innovation, supply chain, commercial. « Notre service R&D et notre laboratoire de crash tests de sièges auto testent sans cesse de nouveaux produits afin d’assurer leur mise au point ainsi que leur homologation. C’est un outil stratégique pour renforcer l’innovation et développer la valeur ajoutée ». Catherine Schorter Le Bret est d’ailleurs vice-présidente marketing et R & D pour l’Europe. La carte gagnante du travail collaboratif Un travail important a été mené avec succès avec le pôle Nova CHILD. Dorel France a piloté deux projets collaboratifs, financés par le Fonds unique interministériel. ProETech doit augmenter le niveau de sécurité des enfants dans la voiture grâce à un dispositif de retenue en cours de recherche. Le second projet, Nomade, est lié au transport multi modal (transports en commun, d ’ auto-partage...) « Nous avons travaillé pour cela avec plusieurs entreprises dont Devillé ASC à Baugé. Ces projets collaboratifs ont pu être menés grâce à l ’ apport de Nova CHILD ». Distribution : internet d ’ abord Les différentes lignes de produits sont vendues sous les marques Safety First, Bébé Confort, Maxi Cosi, Cosco, Baby Art, Quinny. Parmi les canaux de distribution, Internet joue un rôle important pour les parents, mené par des pure players spécialisés ou des géants du commerce en ligne. La production sur Cholet est limitée à de la biberonnerie. Le reste de la gamme est fabriqué en Hollande, au Portugal et en Chine. « Mais depuis 18 mois, nous avons rapatrié en Europe des biberons, une poussette depuis l ’ Asie. Grâce à la robotisation dans nos usines, nous parvenons à être compétitifs et aussi beaucoup plus réactifs ». L ’ implantation choletaise de Dorel plonge ses racines au début de l ’ entre-deux guerres avec l ’ entreprise MorelletGuérineau, fondée à partir d ’ un atelier de sellerie-bourrellerie. La société s ’ était spécialisée dans la fabrication de voitures d ’ enfant et de jouets. La marque Bébé Confort nait en 1936. En 1976, MorelletGuérineau entre dans le giron du groupe Ampafrance-Bébé Confort, lui-même absorbé en 2003 par le groupe nord-américain. « J ’ ai toujours construit ma carrière par rapport aux entreprises travaillant à l ’ international, reconnaît Catherine Schorter Le Bret,. J ’ aime la notion de changement, de diversité culturelle, d ’ échange. Ceci vous amène à une remise en cause permanente ». Alain Ratour Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 25 ligne directe Echos MCA Finance primé aux Grands Prix de la Gestion d’Actifs de l’AGEFI La société angevine MCA Finance a été distinguée aux Grands Prix de la Gestion d’Actifs de l’AGEFI pour la gestion de son fonds MCA Gestoblig. Cyrille Renaudin, directeur de la gestion chez MCA Finance, a reçu le trophée lors d’une remise des prix organisée à l’Elysée Biarritz à Paris le 27 novembre. Le fonds MCA Gestoblig a été récompensé pour ses performances constatées sur 3 ans glissants. Il est noté +++++h (notation la plus élevée) par Europerformance. Le fonds a aussi été primé pour la stratégie active du gérant, notamment son habilité à faire mieux que le marché en termes de rémunération des risques. Créée en 1987, MCA Finance (à l’origine MagninCordelle Angers SA), société de gestion de portefeuille indépendante dans le grand Ouest, intervient sur l’ensemble des marchés financiers. Dirigée par Patrick Creuzé, Catherine Dagorn et Michel Berson, MCA Finance emploie 12 collaborateurs et cible essentiellement une clientèle du Grand Ouest et de la région parisienne. www.mcafinance.fr services aux entreprises BDL informatique va aussi héberger des entreprises Plusieurs mois après l ’ ouverture de son data center, BDL Informatique poursuit ses investissements à Saint Andréde-la Marche avec un projet d ’ hôtel qui serait cette fois dédié aux entreprises du numérique. « Construite près de nos locaux, la future pépinière devrait voir le jour dans un an et demi. Elle comprendra plusieurs bureaux locatifs de 30 à 40 m2, reliés par la fibre optique au bâtiment actuel », indique Serge Daniel, créateur de la société (8 personnes) en 1986. « La fusion en 2009 de la société Dring, spécialisée dans les domaines des réseaux Com&Click, nouveau partenaire confiance dans le monde de l’affiliation Crée par Laura Genevais, Com&Click (Beaucouzé) est la première plateforme d’affiliation installée sur Angers. L’affiliation est un partenariat entre un annonceur et un site affilié qui accepte de diffuser dans ses pages les liens vers le site annonceur contre une rémunération. Pour cela, une plate-forme d’affiliation permet d’évaluer l’efficacité du partenariat. C’est la mission de Com&Click qui fait le lien entre les sites annonceurs et les sites diffuseurs. www.comandclick.com Mauges à proposer aux TPE / PME et collectivités des services d ’ hébergement et de virtualisation de leurs systèmes d ’ informations. Pour poursuivre le développement de BDL, les dirigeants envisagent déjà la possibilité d ’ aménager le soussol de la future pépinière pour l ’ accueil de nouvelles baies informatiques. Asap Protection : de nouvelles implantations régionales Médiapilote se développe aussi en Vendée Mediapilote, agence conseil en communication & digital née en 2001 à Cholet, choisit La Rochesur-Yon, au coeur de la Vendée, pour poursuivre son développement. Cette toute nouvelle agence - la neuvième du groupe Choletais dans l’Ouest est dirigée par Laetitia Dubois (10 ans d’expériences dans le métier de la communication). Objectif de Mediapilote : atteindre les 30 agences d’ici 2030. La société est aujourd’hui présente à Angers, Cholet, Laval, La Roche-sur-Yon, Le Mans, Poitiers, Rennes, Saint-Malo et Vannes. www.mediapilote.com et télécommunications, et l ’ arrivée d ’ Emmanuel de Roeck, aujourd ’ hui salarié et actionnaire de BDL, ont donné un nouvel élan à l ’ activité hébergement. Ils nous ont aussi permis de construire en 2011 un data center pouvant accueillir jusqu ’ à 12 baies dans des conditions parfaites de connectivité et de sécurité. Quatre baies en fonctionnement permettent aux entreprises de se concentrer sur leur métier tout en limitant les risques». Avec 200 clients, BDL progiciel est la seule société des Cédric Muller Asap Protection propose depuis plus de 15 ans des solutions sur mesure pour les professionnels ou particuliers dans les domaines de la conception, l ’ installation et la maintenance de systèmes de sécurité (vidéosurveillance, systèmes anti-intrusion, contrôle d ’ accès et détection incendie). Jusqu ’ à présent basée à Héric (Loire-Atlantique), la société transfère son siège social à Cholet où elle a rejoint début octobre les locaux de la société Quadra dont elle est filiale (systèmes d ’ information, informatique et réseaux). Elle élargit en parallèle sa zone de chalandise avec l ’ implantation de 5 nouvelles agences commerciales à Nantes, Angers, Saumur, La Roche-sur-Yon et Saint Nazaire. « Notre objectif est d ’ atteindre les 5 millions d ’ euros de chiffre d ’ affaires d ’ ici 2017 contre 600 000 € en 2012 » indique la nouvelle direction, Cédric Muller (photo) pour la gestion opérationnelle, et Gilles Lecoublet, PDG de Quadra depuis plus de 20 ans, pour la stratégie commerciale. Pour couvrir la nouvelle zone de chalandise et poursuivre le développement d ’ Asap, plusieurs techniciens et commerciaux sont en cours de recrutement. Pour l ’ heure, l ’ entreprise emploie une dizaine de collaborateurs. www.asap-protection.fr Cinq entreprises se réunissent pour former le groupe Sadahé Créée en 2003, la société DAO Bureau d ’ études (Avrillé) a connu ces dernières années une forte expansion grâce à un savoir-faire reconnu dans le domaine de la prestation de service en bureau d ’ étude. DAO-BE a ouvert deux entités, près de Rouen (2011) et en Mayenne, à la Gravelle (2013). Avec elles, DAO BE souhaite conjuguer cette croissance organique à une croissance externe afin d ’ évoluer et de répondre au mieux aux attentes de ses clients. 26 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 L ’ entreprise projette l ’ ouverture d ’ un bureau aux Etats-Unis où l ’ un de ses collaborateurs télétravaille depuis 3 ans de New York. Soucieuse d ’ offrir un service toujours plus complet à ses clients, DAO Bureau d ’ études s ’ est rapprochée de deux autres sociétés : A2MI (Segré) et Mulann (Lannion, 22). A2MI est une société spécialiste de l ’ automatisme et de la maintenance industrielle. Mulann conçoit des machines et des solutions pour tester les cartes à puce ou sans contact. En juin 2013, ces deux sociétés ont intégré le groupe Sadahé, constitué initialement des différentes entités DAO Bureau d ’ études. Ce rapprochement basé sur la synergie de leurs expertises a pour finalité de proposer une gamme étendue de services. Sadahé représente un effectif de près de 60 salariés et un CA global entre 3 et 4 millions d ’ euros. Répartie sur 6 sites, son ambition est de proposer son savoir-faire en France et jusqu ’ aux Etats Unis. www.maineetloire.cci.fr ligne directe Portait d’élue : Christelle Cailleau pour notre entreprise est que celle-ci puisse continuer après nous, et toujours à Cholet. Nous travaillons en ce sens en organisant dès aujourd ’ hui notre succession ». Christelle Cailleau En 1991, Christelle Cailleau entre chez TREX (Cholet) comme responsable administrative. Cette entreprise fabrique de la vis sans tête à six pans creux. A cette époque, le capital social était détenu par une majorité de ses salariés et organisé sous la forme d ’ un RES (reprise d ’ entreprise par les salariés). En 2000, Christelle Cailleau en prend la direction et rachète avec son mari la totalité de cette société. TREX redevient une entreprise à capital familial. « Notre volonté, avec mon mari, est de maintenir totalement notre production industrielle sur le territoire choletais », affirme Christelle Cailleau, et de rajouter : « Nos regards sont toujours fixés vers l ’ avenir. Notre vœu le plus cher Christelle Cailleau s ’ oblige à garder du temps pour s ’ impliquer à l ’ extérieur : l ’ entreprise est adhérente à l ’ UIMM Anjou, au syndicat professionnel de l ’ AFFIX... « Mais mon implication principale a toujours été la Chambre de commerce et d ’ industrie ». Question de gênes peut-être , son père Gabriel Chiron ayant présidé la CCI du Choletais dans les années 80/90. En 2000, sa fille intègre la Chambre comme membre associée, puis devient membre titulaire. Elle fait partie des 14 chefs d ’ entreprises choletais élus fin 2007 à la toute nouvelle CCI de Maine-et-Loire. « Je suis membre de la Commission des Finances et de la Commission Innovation. De 2005 à 2010, j ’ ai représenté la CCI au conseil d ’ administration de l ’ IDCI. J ’ ai suivi sa fusion avec le CRITT, puis avec ASTINOV ». Christelle Cailleau participe aux travaux du Conseil territorial du Choletais. « En tant qu ’ élue, je vois une Chambre qui démontre beaucoup de compétences, qui fournit un travail de qualité, offre des sources d ’ informations riches... Dans notre région, Eurespace Formation, la PRI Orace ont été de beaux projets et sont devenus de beaux outils. Il est regrettable que les services de la CCI ne soient pas plus utilisés par les entreprises ». TREX a suivi différentes formations CCI : entre autres les actions Objectif Performance et Dinamic Entreprise, ce qui a valu ensuite à Christelle Cailleau de pouvoir témoigner de leurs mérites auprès d ’ autres entreprises, et de pouvoir porter le message « Quelle que soit votre demande, ayez le réflexe CCI ». Alain Ratour Center Parcs Domaine du Bois aux Daims : Top départ Au cours du 3ème trimestre 2013, les travaux du 5ème Center Parcs en France (qui ouvrira ses portes dans la Vienne, sur les communes des Trois- Moutiers et de Morton, non loin du Saumurois), ont démarré, respectant les échéances du calendrier prévisionnel (2ème et 3ème trimestres 2013 : appels d ’ offres, négociations et signature de marchés). Les voies d ’ accès ainsi que les aménagements routiers pour accéder au chantier sont désormais terminés. Pour ce projet d ’ envergure régionale, les responsables du Groupe Pierre et Vacances et du futur Center Parcs ont souhaité privilégier la proximité en matière d ’ emploi et d ’ entreprises. Les appels d ’ offres ont été à l ’ aune de ces attentes (78 % entreprises de la région ont répondu aux 14 lots). Très impliquée dans ce projet, la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de la Vienne a en charge l ’ information, le recensement des entreprises intéressées et la transmission de ces informations aux différents partenaires dont la CCI de Maine-et-Loire. Dès l ’ annonce de ce futur projet d ’ envergure, les CCI de la Vienne et de Maine-et-Loire ont encouragé les entreprises à se fédérer pour ce chantier phare. Certains marchés ont d ’ ores et déjà été attribués (soubassements, clos et couverts, murs extérieurs). Ont été également attribués les lots techniques (électricité, chauffage, réseaux d ’ eau, connections), le lot cuisines, salles de bains, peintures, finitions. En octobre dernier, les marchés concernant les équipements, parties loisirs et communes (hors cottages) étaient en cours d ’ attribution. L ’ entreprise angevine Luc Durand (Travaux Publics) située à 28 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 Pruillé, a obtenu le marché des VRD (voirie et réseaux divers). Les entreprises ont déjà commencé à appréhender les questions pratiques relatives, entre autres, à l ’ organisation sur site, à la main-d ’ œuvre et à la sous-traitance. D ’ ici la fin du 1er semestre 2014, l ’ ensemble des appels d ’ offre sera attribué, les premiers cottages sortiront de terre (2 sur les 7 hameaux que comptera le Domaine du Bois des Daims) et les VRD seront quasiment achevés. Afin d ’ optimiser le potentiel en matière de retombées économiques, les deux chambres consulaires accompagneront ce projet tout au long de son déroulement et au-delà de son achèvement (ouverture prévue au printemps 2015). Marianne Bourgeois www.maineetloire.cci.fr ligne directe Le label « fait maison » fait pschitt Parce qu ’ il est impossible de savoir si ce que nous mangeons au restaurant a mijoté pendant des heures en cuisine ou sort d ’ une barquette réchauffée au micro-ondes, un amendement, inspiré par de grands chefs, avait été adopté en juin dernier à l ’ Assemblée nationale pour mettre un peu de transparence dans nos assiettes. L ’ objectif était de distinguer clairement les plats cuisinés sur place de ceux issus de produits industriels. Mais le projet de loi sur l ’ appellation « fait maison » (proposé par Sylvia Pinel, ministre de l ’ Artisanat, du Commerce et du Tourisme) mitonné à partir d ’ arguments louables en soi, a fait long feu. En septembre dernier, les représentants de la chambre haute ont supprimé le caractère obligatoire de cette appellation, la rendant juste facultative. Entre autres raisons, les restaurants font à la fois du fait maison et travaillent des produits transformés. Comme le soulignait l ’ un des sénateurs, « celui qui commande un cassoulet au restaurant doit savoir s ’ il a été fait par le restaurateur ou s ’ il a été mis en boîte à Castelnaudary ». Autre argument de poids tant pour les restaurateurs que pour le législateur : comment appliquer et contrôler l ’ utilisation correcte du label dans les 200 000 restaurants de France ? Un sénateur a proposé une loi visant à créer un label « artisan restaurateur » (comme il en existe dans le secteur de la boulangerie et qui a, semble-t-il, réussi à séparer le bon grain de l ’ ivraie). Proposition retoquée par la ministre de l ’ Artisanat, du Commerce et du Tourisme. Plus de « fait maison » au menu. Au consommateur donc, de faire sa cuisine dans l ’ offre exponentielle de guides et de labels où la notion de qualité n ’ a jamais été aussi mise en avant. Parmi ceux-ci, les Guides gastronomiques et grand public (Michelin, Pudlovsly, Chambérard, Petit Futé, Routard…), le label « Maîtrerestaurateur » (seul label décerné par l ’ État), le label « Restaurateurs de France », la certification « Cuisineries », Destination Anjou (regroupe 83 professionnels - hôteliers, restaurateurs, sites et prestataires touristiques). Dernier en date : l ’ appellation « Restaurateur de qualité » (créée par le Collège culinaire de France sous la houlette de 15 grands chefs et emmenée par Alain Ducasse et Joël Robuchon). Marianne Bourgeois Pierre Gattaz, président du MEDEF : « Arrêtons de gérer la France en autarcie » Pierre Gattaz, président National du MEDEF, et Joël Freuchet, président du MEDEF pour les Pays de la Loire et l’Anjou Le 10 octobre à Angers, Pierre Gattaz répondait à l ’ invitation des MEDEF Anjou et Pays de la Loire, présidés par Joël Freuchet. De l ’ aveu du président national de l ’ organisation patronale, une journée « rafraîchissante » auprès des chefs d ’ entreprises pour vérifier que « nos combats sont les bons ». Une première certitude : « Le pays doit faire son aggiornawww.maineetloire.cci.fr mento économique. Quand j ’ entends parler de « cadeaux aux patrons », cela me révolte. On oublie que, derrière, il y a des salariés, du risque, de l ’ innovation, de l ’ international... ». Pierre Gattaz a le sens de l ’ image : « La France a un moteur de Formule 1 en surchauffe qui fonctionne comme une 2CV ». Et de dénoncer « l ’ instabilité fiscale et régle- mentaire, les mesures souvent antiéconomiques, le niveau insupportable » atteint par la pression fiscale sur les entreprises françaises. « Leur rentabilité est la plus faible d ’ Europe. Il est temps d’arrêter d’asphyxier l ’ économie, d ’ égaliser les charges, les prélèvements, le coût du travail par rapport aux 180 pays concurrents. On veut toujours contraindre, réglementer... arrêtons de gérer la France en autarcie ». Le chômage ? « L ’ emploi, c ’ est l ’ entreprise. Il ne se créera pas tant que nous n ’ aurons pas pris les mesures structurelles pour améliorer la compétitivité des entreprises et créer un environnement de confiance pour les entrepreneurs ». Pierre Gattaz appelle aussi de ses vœux la baisse de la dépense publique par des réformes structurelles. « Au Canada, elle a diminué de 14 % en trois ans. Derrière le ras-le-bol fiscal des Français, des ménages, des entreprises, des salariés, on trouve ce niveau de dépenses publiques qui représentent 57 % du PIB. Douze points de plus que chez les Anglais ou les Allemands !». Pierre Gattaz a présenté « 2020 Faire gagner la France », son initiative de mobilisation des adhérents du MEDEF autour de la création d ’ un million d ’ emplois d ’ ici cinq ans. « Ce projet collectif ambitieux permettrait de retrouver un pays fort et conquérant d ’ ici un horizon relativement proche. Les entreprises sont une armée de forces vives. Il faut leur faire confiance, libérer les énergies... Elles veulent embaucher, mais aussi qu ’ on les écoute, qu ’ on les respecte ». Alain Ratour Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 29 ligne directe Le financement des entreprises Le Financement participatif (crowdfunding) La maîtrise des nouveaux processus de financement des startups innovantes est un facteur puissant de compétitivité. Le « financement participatif » ou « crowdfunding », ré-aiguille l ’ épargne publique vers l ’ économie réelle. « Des millions de contributeurs pour des millions de projets ». en charge du numérique, a annoncé qu ’ une nouvelle réglementation allait faciliter son développement en France. Elle en attend la création d ’ un statut spécifique de conseiller en investissement participatif, la possibilité de réaliser des prêts rémunérés pour les particuliers sous certaines conditions de seuil. Les micro-investissements d ’ aujourd ’ hui en circuit court feront-ils les macro-réussites économiques de demain ? C ’ est le pari de la finance participative ou « crowdfunding », le « financement par la foule ». Elle permet le développement de tous types de projets en s ’ appuyant sur les contributions financières du grand public. De plus en plus populaire sur Internet, elle permet aux particuliers de soutenir les projets de leur choix, selon leurs critères (région, activité, impact). A l ’ origine, la finance participative était au service de projets sociaux ou artistiques. En pleine évolution, elle s ’ adresse également aux entreprises en création ou menant des projets d ’ innovation. Ces différents projets peuvent être portés par les particuliers, associations, entreprises. La BPI a décidé d ’ appuyer ce mode de financement en lançant le 30 septembre, le site tousnosprojets.bpifrance.fr. Celui-ci doit soutenir l ’ émergence en France de la finance participative en mettant en avant les opérateurs et les projets qu ’ ils proposent. Avec ce site, la BPI propose la mise en relation via un moteur unique qui répertorie les projets des 14 platesformes partenaires. Des plates-formes pour le financement participatif Les contributions financières sont collectées via les platesformes Internet spécialisées par modes de financement : - Le don avec ou sans contrepartie -Le prêt avec intérêt ou sans intérêt - L ’ investissement, en obligations ou actions. C ’ est une réelle alternative au financement traditionnel (banques, Business angels...). La finance participative est encore marginale en comparaison des financements bancaires 30 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 (plusieurs centaines de millions d ’ euros). Mais elle connait une forte croissance en France depuis ses débuts en 2007. Les montants collectés y doublent chaque année. En 2013, plus de 80 millions d ’ euros de financements (40 en 2012 pour 60 000 projets financés) étaient attendus via les plates-formes de crowdfunding françaises. Les principaux sont “My major company” (13,5 M€), “Ulule” (5,1 M€), “Babyloan” (5 M€). Une réelle opportunité pour le développement de l ’ économie sociale et solidaire. Une nouvelle réglementation en cours Pour plus d ’ information : www.tousnosprojets.bpifrance.fr Christine Carmes, Alain Ratour « Le financement des entreprises » : à suivre dans Anjou Eco de mars : « Business angel et fonds d ’ amorçage » Lors des assises du financement participatif, le 30 septembre, Fleur Pellerin, ministre www.maineetloire.cci.fr Réflexe CCI Formation continue Energétique L e prix de l ’ énergie est durablement à la hausse. De nouvelles contraintes règlementaires et financières sont apparues. Les entreprises cherchent à maîtriser leurs dépenses énergétiques et à réduire leur consommation. Autant d ’ opportunités à saisir qui supposent la mise à jour des compétences dans un domaine où tout va très vite. La CCI a développé une offre de formation ambitieuse axée sur l ’ efficacité énergétique et ses nouvelles technologies.» Nous couvrons tous les domaines, le froid, le chauffage, la climatisation, la ventilation », précise David Ferrand, responsable du secteur Bâtiment et Energies sur Eurespace Formation à Cholet. Les principaux besoins de mise à niveau en énergétique ont une réponse Formation Continue de la CCI. Celle-ci assure la préparation aux habilitations électriques qui nécessitent une formation préalable. Elle répond désormais à une exigence réglementaire pour tous les personnels qui effectuent des opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage. Autres www.maineetloire.cci.fr plate-forme chaudières à Eurespace Formation formations : l ’ initiation au soudage TIG et un certain nombre de formations sécurité obligatoires. Des labels certifient la qualité des formations délivrées. Le bureau Veritas a certifié Eurespace Formation pour la délivrance de l ’ attestation d ’ aptitude à la manipulation des fluides frigorigènes. La maintenance des chaudières fuel et gaz bénéficie du partenariat de Baticef, fondé par la CAPEB des Pays de la Loire. « Toutes ces formations permettent au salarié de monter en compétences. Elles sont courtes - entre deux et cinq jours - et à vocation opérationnelle ». La grande valeur ajoutée, c ’ est le sur-mesure pour une entreprise. « Nous définissons le programme avec le client, nous le bâtissons et nous nous mettons d ’ accord sur les délais et sur les dates. Cette formation à la carte s ’ appuie sur nos formateurs et nos équipements ». L ’ équipe de formateurs compte douze personnes expertes dans leur métier, chauffagistes, énergéticiens ; électriciens, frigoristes... « Ils sont devenus des conseillers experts auprès des entreprises qu ’ ils accompagnent ». L ’ équipement, sans équivalent sur le plan régional, n ’ a que deux ans. Le bâtiment de la filière énergétique s ’ inscrit dans une logique de Développement Durable et de Haute Qualité Environnementale (HQE). Il privilégie la gestion de l ’ énergie, de l ’ eau, des déchets et des diverses activités. Ses différents équipements « grandeur nature » permettent de former à l ’ étude, au dimensionnement, à l ’ installation, à la mise en service, la maintenance, le dépannage. Ils sont répartis sur quatre plateformes techniques : Froid, Energétique, Electrotechnique, Atelier Chauffage. « Formation catalogue ou sur mesure, stages en entreprise ou dans les ateliers d ’ Eurespace, partenariats avec de grandes entreprises et des organisations professionnelles, notre réactivité et notre flexibilité nous permettent de répondre à tous les besoins ». CONTACT David Ferrand 02 41 49 57 11 [email protected] Catalogue des formations techniques sur www.cciformation49.fr Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 31 ligne directe International Echos Société Dixneuf : passage de relais en famille Robert Brin, 62 ans, président de Dixneuf depuis 2007, a transmis cet été les rênes de la société à ses enfants, Raphaële Lucas, 36 ans, et Manuel Brin, 33 ans. C’est la 4ème génération Dixneuf qui assure la destinée de cette entreprise presque centenaire basée à La Romagne, premier fabricant français de solutions pour poêles et cheminées avec 192 collaborateurs et 29 M€ de CA. Principaux objectifs des nouveaux dirigeants : consolider le leadership de la société sur le marché français, optimiser toujours plus ses process de production, développer l’accompagnement des clients et intensifier l’activité vers l’international. « Nous aimerions atteindre 5% à l’horizon 2015 en développant le potentiel de clients existants et la prospection sur d’autres marchés avec comme priorité le marché allemand». Dans l’entreprise depuis 1999, Raphaële Lucas conserve son poste de responsable achats tout en assurant la présidence de la société et son développement commercial. « Nous souhaitons nourrir notre croissance sur les réseaux dans lesquels la marque est déjà fortement implantée et consolider notre positionnement en tant que fabricant expert Bruno Patron, Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur Le 6 décembre, Bruno Patron, Conseiller du Commerce Extérieur de la France (CCEF), était promu Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur. Il recevait cette distinction, proposée par Nicole Bricq, ministre du Commerce Extérieur, des mains de Bernard Decker, lui-même CCEF et ancien dirigeant de Lactalis International. Bruno Patron préside le Comité régional des Conseillers www.maineetloire.cci.fr du Commerce Extérieur de la France. Il anime également la Commission International de la CCI de Maine-et-Loire, dont il est membre élu. Bruno Patron a d’abord commencé une carrière d’avocat au Barreau de Paris où il s’est spécialisé dans les droits africains. Il devient ensuite dirigeant d’entreprise en Côte d’Ivoire. Il préside depuis 2000 la société Fixator (Saint Barthélemy d’Anjou), spécialisée dans la conception, la production et la commercialisation de systèmes d’accès en hauteur. Il a résolument tourné l’entreprise vers l’international, créant ainsi Fixator Asia en 2005 à Shanghai. Fortement impliqué dans le tissu professionnel local, Bruno Patron a présidé le syndicat de la métallurgie. Il est également administrateur du Service Médical Interentreprises de l’Anjou et de sociétés d’habitat social. Important marché en Russie pour Arelis sur le marché du chauffage au bois ». Fort d’une connaissance éprouvée du terrain depuis son arrivée en 2005, Manuel Brin travaille sur le développement des volets export et formation des clients. Directeur général, il s’inscrit également comme référent technique pour la création de produits. www.dixneuf.com Chrismatech Electro Equipements vise l’international Créée en 1986, la société ElectroEquipements n’a cessé depuis de développer son expertise dans le domaine des machines de découpe. S’appuyant sur une équipe d’ingénieurs et de techniciens jeunes et passionnés, Chrismatech Electro-Equipements a intégré depuis le 1er janvier 2013 ses nouveaux locaux à Segré afin de poursuivre son développement dans les meilleures conditions et de bénéficier d’un accès plus rapide aux sites de production de ses clients. Chrismatech Electro-Equipements est aujourd’hui l’un des derniers fabricants français de machines de découpe. Par son activité propre et ses opérations soustraitées et malgré une concurrence internationale, l’entreprise contribue au maintien de son savoir-faire sur le territoire national et s’emploie à exporter ce même savoir-faire de machines conçues et fabriquées en France à l’international. Comme l’explique son dirigeant, Marc Kervella, « 90 % de nos clients sont dans la métallurgie et près de la moitié est localisée à l’international, essentiellement au Maghreb et en Afrique ». L’international, c’est aussi sur ce terrain que Marc Kervella entend bien développer l’activité de l’entreprise pour, à terme, atteindre 80 % de la production export (Pays de l’Est, Europe et au-delà). Le groupe Arelis (siège à Marville, Meuse) est un expert européen actif dans les domaines de la R&D et de la production dans l’électronique hyperfréquence et conversion d’énergie et le test. Il possède plusieurs sites dont celui de Saumur (ZI de Chacé) sous la direction de Sébastien Boutreux, Avec sa filiale Thomson Broadcast, récemment reprise, le groupe a signé, le 1er novembre un protocole de coopération avec la société russe Trade House Sviaz Engineering. Cet accord de partenariat technique et industriel porte sur la fourniture d’émetteurs pour la télévision et la radio numérique en Russie. Il fait suite à la très importante commande reçue par Arelis en juillet pour des émetteurs de télévision numérique destinés à l’implantation du 2e multiplex en Russie. Plusieurs centaines d’émetteurs TV Thomson seront installés au cours des trois prochaines années. Pour réaliser ces contrats, Arelis a recruté 80 personnes (ingénieurs, techniciens et opérateurs) dont une trentaine pour son site de Saumur qui produit plus spécifiquement des cartes électroniques pour des applications dans tous les secteurs de l’industrie. Astheo nouvelle filiale en Roumanie Astheo continue son développement à l’international avec l’ouverture, en janvier 2014, d’un nouveau bureau à Sibiu, Roumanie. Après le succès de sa filiale polonaise créée à Cracovie en 2010, Astheo mise sur ce pays. « Notre but est de proposer un service qualitatif et de proximité ; nous souhaitons être au plus près de nos clients » confirme Philippe Berland, le dirigeant. La nouvelle structure sera coordonnée par Catalin Loghin, ingénieur commercial, qui collabore avec Astheo depuis 2011. Astheo Tehnologii Romania propose un large éventail de prestations liées à la machine spéciale dont l’automatisme, l’assemblage, le montage ou encore le câblage. Astheo emploie 50 salariés sur son site de Corné et aura réalisé un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros l’an dernier. Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 33 ligne directe La Chambre Professionnelle du Conseil mène une action nationale L’écart est énorme. C’est pour moi l’une des explications du faible nombre d’Entreprises de Taille Intermédiaire en France, entravant ainsi le franchissement d’effets de seuil délicats à réaliser». Fabien Sallé est le nouvel animateur départemental de la Chambre Professionnelle du Conseil (CPC), groupe composé de treize cabinets aux compétences diverses. Il en est également le vice-président régional (CPC Arc Ouest). Cet angevin, dirigeant du cabinet Akceli, présente la vocation de la CPC : « Nous y travaillons tous à la promotion, au développement et à la structuration du conseil. En France, ce sont souvent les grandes entreprises qui consom- ment du conseil. Les dirigeants de PME et TPE le voient plutôt comme une dépense et non comme un investissement. Ils se privent ainsi d’un effet accélérateur fort». Pour Fabien Sallé, les principaux obstacles au développement du conseil sont surtout d’ordre culturel. « En Allemagne ou en Angleterre, les taux de consommation du conseil dépassent les 30 % alors qu’en France, nous plafonnons à 18 %. 34 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 Ces obstacles renvoient également à l’image du conseil : « En plus d’être associé à une notion de prix élevé, le conseil peut avoir mauvaise presse auprès des chefs d’entreprise en raison, il est vrai, d’historiques ratés. Nous devons donc nous remettre régulièrement en question et améliorer encore nos pratiques. C’est une des raisons de notre engagement dans une chambre professionnelle». Pour relever ces différents, la CPC met en place une action d’envergure nationale. En partenariat avec la DGCIS* du ministère de l’Industrie et des Finances, la Chambre développe le projet « Alliances et Services » destiné à promouvoir en France le recours au conseil comme facteur de compétitivité des entreprises. « Ce projet intervient comme une reconnaissance forte de la CPC de son rôle de fédérateur au service du conseil en France. En Maineet-Loire, des conventions sont en cours d’élaboration avec la CCI et la CGPME. Elles ouvrent sur des missions de pré-diagnostics personnalisés et un évènement autour de ce projet sera organisé début 2014 ». Fabien Sallé conclut : « Ce projet national est une excellente opportunité pour le Maine-et-Loire, pour fédérer tous les acteurs qui le souhaitent. La famille du conseil a tout à gagner à s’unir, pour construire une image meilleure à destination des chefs d’entreprises et des collectivités.» www.cpc-arcouest.org * Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services www.maineetloire.cci.fr ligne directe Universités : du PRES à la CUE Les « Pôles de Recherche et d ’ Enseignement Supérieur », c ’ est fini... Dans l ’ Ouest, il existait le PRES Université Européenne de Bretagne réunissant Rennes 1 et 2, l ’ Université de Bretagne Sud (Lorient) et l ’ Université de Bretagne-Occidentale (Brest). Côté plus ligérien, le PRES L ’ UNAM regroupait les Universités de Nantes, Angers et Le Mans sur des missions de coordination relatives à la formation doctorale, la recherche, l ’ international et le transfert. La loi sur l ’ Enseignement supérieur et la Recherche (ESR) du 22 juillet 2013 a institué la disparition des PRES au profit des Communautés d ’ Universités et Etablissements (CUE). La volonté est de passer d ’ une centaine de sites universitaires à une trentaine, de regrouper des universités, des laboratoires de recherche et des grandes écoles pour mieux paraître dans les classements internationaux. Et de faire des économies. Les nouvelles CUE bénéficient du même statut que les universités actuelles. Principal objectif : promouvoir les interactions entre établissements d ’ enseignement supérieur et de recherche en ce qui concerne la formation, la recherche, le transfert et la vie étudiante. Bretagne et Pays de la Loire vers une seule Communauté d ’ Universités et Etablissements En Pays de la Loire, le PRES L ’ UNAM est devenu la CUE L ’ UNAM. En Bretagne, idem pour le PRES breton, contexte auquel s ’ ajoute la fusion entre Rennes 1 et Rennes 2 prévue en 2016. Un projet de CUE des Pays de la Loire sous forme d ’ une Université « fédérale » a été étudié. Mais aujourd ’ hui, la réflexion porte plutôt sur une CUE Bretagne-Pays de la Loire. Cette prise de position www.maineetloire.cci.fr s ’ inscrit dans un travail commun engagé depuis trois mois entre les acteurs académiques des deux Régions. S ’ unir entre Régions pour répondre aux initiatives d ’ excellence « Le projet des IDEX -Initiatives d ’ excellence- a été le facteur déclenchant de la prise de conscience de cette CUE interrégionale, analyse Jean-Luc Sinquin, membre élu de la CCI de Maine-et-Loire, qui la représente à l ’ Université. Cette CUE pourrait se voir confier des IDEX financées par le Grand Emprunt. Ces projets de recherche scientifique doivent faire émerger en France cinq à dix pôles pluridisciplinaires d ’ excellence d ’ enseignement supérieur et de recherche de rang mondial. Le processus interrégional engagé par les universitaires est une bonne démarche, ambitieuse et orientée au service de la recherche, des stratégies de formations ainsi que de la vie et la promotion sociale des étudiants ». Les initiatives d ’ excellences qui structurent la CUE concernent entre autres les actions menées avec l ’ industrie ou plus largement les entreprises. « Celles-ci pourront participer pleinement aux projets collaboratifs qui en découleront ». La précédente tentative de répondre à des IDEX dans l ’ Ouest avait été un échec. Les deux PRES Bretagne et Pays de la Loire avaient fait candidature commune auprès du «fonds national de valorisation» pour répondre à ces appels à projets, mais n ’ avaient pas été sélectionnés. Appuyer l ’ ambition « Innovation Campus Ouest » Une nouvelle opportunité se présente avec le lancement, par le Gouvernement, d ’ un appel à projets Ecosystème d ’ excellence. Celui-ci comporte un volet IDEX « Favoriser la constitution de pôles d ’ enseignement supérieur et de recherche d ’ excellence ». Cette réponse pourrait avoir comme périmètre le projet IC Ouest (Innovation Campus Ouest). Ses promoteurs ont l ’ ambition de créer un pôle Grand Ouest intégré s ’ appuyant sur les recherches menées au sein de cinq pôles thématiques identifiés comme forces scientifiques de niveau international : modèles, réseaux, communication et contenus numériques. Mer, biothérapies. matières, matériaux, ondes et structures. environnement, agronomie, santé. A ces cinq domaines, s ’ ajoutent de façon transversale, les sciences humaines et sociales. La dimension interrégionale de la candidature universitaire s ’ imposerait. La CUE pourra aussi prétendre à bénéficier de financements par le grand emprunt : un LabEx (Laboratoire d ’ Excellence), destiné à soutenir la recherche d ’ ensemble d ’ équipes sur une thématique scientifique donnée ou un Equipex (Equipement d ’ excellence) pour améliorer les ressources matérielles des laboratoires de recherche scientifique. Prochaine étape : ici fin mars, les conseils d ’ administration des établissements doivent se prononcer sur les statuts de la CUE interrégionale. Alain Ratour Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 35 ligne directe Observatoire de l’Immobilier d’entreprises de Maine-et-Loire Edition 2013 L ’ Observatoire de l ’ Immobilier d ’ entreprises de Maine-et-Loire quantifie et qualifie les transac tions en immobilier de bureaux et locaux d ’ activités neufs ou seconde main. Il dresse un état des lieux des disponibilités en stock. Il apporte la lisibilité des marchés du département et permet de tracer ses évolutions grâce aux indicateurs recueillis. Sont concernés par les périmètres d ’ observation de l ’ édition 2013 (données de l ’ année 2012), les bureaux, locaux d ’ activité et entrepôts, en termes de stocks et de transactions. L ’ Observatoire est réalisé par la CCI de Maineet-Loire et le Club Immobilier de l ’ Anjou, en collaboration avec les conseils en immobi lier d ’ entreprises, agences de développement économique, agglomérations, Communau tés de communes et Comité d ’ Expansion Economique. Bureaux Le stock de bureaux augmente de façon significative (+ 35 000 m2) du fait notamment de la libération de biens de seconde main, moins attractifs (particulièrement dans les agglomérations choletaise et angevine). Le marché tertiaire affiche une reprise notoire (volume de transactions classiques en progression de 35 %, nombre de transactions en hausse de 21 %). Cette progression est due à la faiblesse du marché 2011 et constitue un rattrapage des opérations lancées précédemment. De même, le volume des principales opérations en comptes propres (*) a été multiplié par 2, en raison principalement de la construction de l ’ ESEO et de la SOREGOR. Le nombre de transactions de bureaux neufs reste faible (5) mais porte sur des surfaces significatives. Le marché locatif est prépondérant (78 %) et de plus en plus concentré (85 % de la demande se situe au sein du pôle angevin, 76 % en 2011, 59 % en 2010). Locaux d ’ activités et entrepôts L ’ offre de locaux d ’ activités et d ’ entrepôts est toujours plus abondante (plus de 360 000 m2 disponibles en 2012) avec un triplement de la surface en 5 ans. Le stock reste essentiellement composé d ’ offres de seconde main (locaux vieillissants, voire parfois obsolètes, sites mal adaptés aux contraintes et demandes des entreprises). Un marché dominé par la location virgule mais plus de 4 professionnels 36 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 sur 10 font le choix de l ’ acqui sition (ratio identique en 2011). Le prix du loyer moyen s ’ élève à 52 €/m2/an (soit 5-6 € de plus qu ’ en 2011). Pour les acquisitions, la moyenne en 2012 est proche de 350€/m2 (50 € de moins qu ’ en 2011). 2013, dans la continuité de 2012 ? A noter un avis partagé des professionnels sur les tendances du marché. Pour certains, une atonie du marché de l ’ immobilier d ’ entreprises (entres autres raisons : climat économique difficile, timidité des banques, prix encore trop élevés, arrêt de la mise en chantier des programmes neufs…). Pour d ’ autres, le début de l ’ année a été satisfaisant avec la concrétisation de projets bloqués en 2012. Pour Eric Malet, Président du Club Immobilier de l ’ Anjou (CIA) il est essentiel de dissocier l ’ aspect conjoncturel et la spécificité locale. « D ’ un point de vue conjoncturel, l ’ insécurité fiscale, économique, bancaire ne concourt pas à l ’ optimisme. Les entreprises qui veulent investir sont confrontées à un problème bancaire. Quant au marché angevin, il n ’ est pas d ’ un dynamisme échevelé. La durée de vacance locative des locaux est plus longue qu ’ auparavant. Par ailleurs, nous pouvons nous interroger sur le devenir des sites obsolètes et vacants qu ’ il va falloir gérer. L ’ évolution du marché immobilier angevin, je la vois, au mieux, comme une stagnation à la japonaise. En d ’ autres termes, un marché atone. C ’ est une vision optimiste qui est préférable à un effondrement ». Marianne Bourgeois (*) : Comptes propres : surfaces de bureaux construites à l ’ initiative d ’ une entreprise ou d ’ une administration pour sa propre utilisation et qui ne passe pas par un réseau de commercialisation. www.maineetloire.cci.fr Enquete MAF l’apprentissage de la Trois lettres pour un concours, celui de Meilleur Apprenti de France. La quête du Graal pour certains, un challenge pour d ’ autres, une reconnaissance, l ’ excellence pour tous et un formidable creuset pour la richesse des entreprises. A ttente fébrile pour ces jeunes gens après une année d ’ entrainement digne d ’ un marathon. Le suspense monte, l ’ émotion est palpable. Les résultats seront bientôt rendus. La main est le plus bel outil de l ’ homme. Comme le Roi Midas, il lui arrive parfois de transformer ce qu ’ elle touche en or, argent, bronze… Avec plusieurs milliers de candidats chaque année, le concours de MAF, créé par la Société Nationale des Meilleurs Ouvriers de France (MOF), vise à promouvoir l ’ excellence en terme de savoirfaire manuel, à développer l ’ initiative et la créativité et à doter ces futurs artisans de moyens incontestables de réussite. De façon similaire au concours de MOF, l ’ essentiel n ’ est pas tant d ’ être meilleur que les autres que de montrer son talent et d ’ obtenir une note frôlant l ’ excellence (plus de 18/20). 19 métiers étaient représentés lors de l ’ édition MAF 2013 : fleuristes, barmen, bouchers… D ’ autres plus insolites : marin pêcheur (construction d ’ un 38 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 chalut à crevettes pour la pêche à pied), prothésiste dentaire (réalisation d ’ une couronne céramo-métallique sur dent 14 teinte A3), ou encore toiletteur canin (toilettage Baby d ’ un bichon à poil frisé)… Eurespace, une pépinière de MAF Depuis quelques années, Eurespace Formation à Cholet, l ’ un des trois établissements du CFA de la CCI de Maine-etLoire, peut s ’ enorgueillir d ’ un beau palmarès de MAF d ’ autant plus que les métiers récompensés sont des métiers en tension où les candidats se font rares dans les entreprises auxquelles ils font défaut. Concourir pour le MAF, une aventure humaine qui se joue à 2 mains, à 4 mains, voire plus. Car derrière l ’ apprenti qui concourt, il y a des hommes et des femmes (formateurs, chefs d ’ entreprise, proches) qui l ’ accompagnent tout au long de ce challenge. Décrocher la suprême distinction est la consécration d ’ un long travail personnel, d ’ un nécessaire engagement et d ’ une motivation à toute épreuve. Ceux qui ont tenté l ’ aventure en sont sortis grandis comme si le MAF était une épreuve initiatique, les faisant passer d ’ une fin d ’ enfance à l ’ âge adulte. Le MAF ou l ’ excellence du savoirfaire, du savoir-être… « Dès que le sujet du concours est publié (réalisation d ’ une pièce), nous l ’ utilisons, dans un premier temps, comme support de cours. Cela permet de repérer les élèves les plus motivés, ceux qui sont susceptibles de présenter ce concours d ’ un niveau assez élevé », explique Sébastien Blourdier, formateur dans la filière menuiserie et ancien MAF. « Au fil du temps, on voit l ’ évolution du travail de l ’ élève. Certains montrent plus d ’ adresse que d ’ autres ». Objectif : « récompenser un maximum de jeunes, les valoriser. C ’ est un long et important travail de suivi pour les formateurs et l ’ entreprise qui les accueille, mais c ’ est une expérience toujours constructive ». Une fois le pied à l ’ étrier, les postulants auront quelque 5 mois pour se préparer au premier www.maineetloire.cci.fr Filière bois : formateur Sébastien BOURDIER et Aurélien BOUET, M.A.F père est menuisier. C ’ est un ancien MAF qui m ’ a parlé la première fois de ce concours. Sébastien Blourdier, mon formateur, m ’ a encouragé à le présenter. Je l ’ ai fait par défi, pour voir ce que je valais. Je n ’ imaginais pas au début que cela serait aussi long en termes de travail, que le niveau serait aussi élevé, me demandant si j ’ y arriverai. Mais une fois commencé, j ’ y suis allé à fond ». Tous les soirs, après son travail, Aurélien a préparé sa pièce (un pupitre de conférence). 160 heures ont été nécessaires. « J ’ ai appris de nouvelles techniques qui m ’ ont donné envie d ’ aller plus loin. Le jour des résultats départementaux, j ’ étais tendu, mais peut-être encore davantage pour les résultats nationaux, publiés avec 3 semaines de retard ». Et lorsque le jour « J » est arrivé : « Je n ’ en revenais pas. Fier, oui, et encore plus motivé pour poursuivre dans cette voie ». Hommage rendu précellence passage du gué en mars (MAF départemental), avant d ’ envisager, selon leur classement, de poursuivre pour l ’ épreuve régionale (juin) et nationale (septembre). Du bois dont on fait les meilleurs… Dans les veines d ’ Aurélien Bouet (Médaille d ’ or 2012 départemental, régional, national), coule du bois. « Mon à son formateur : « Il m ’ a accompagné du début à la fin. Il était là pour me remotiver quand j ’ avais des coups de blues ». Comme tous les MAF nationaux, Aurélien a été reçu sous les ors de la République, au Sénat. « Impressionnant. Etre reçu dans un pareil lieu, on n ’ oublie jamais. Cette reconnaissance est aussi une façon de mettre en lumière les métiers manuels trop souvent dévalorisés ». Bastien GUERIN de la filière génie climatique www.maineetloire.cci.fr Souffler le chaud et froid… Un dossier d ’ une quinzaine de pages, des plans, des cotations. But : réaliser une pièce en acier s ’ intégrant dans un circuit de chauffage. Le MAF, Bastien Guérin, 18 ans (2ème année de BP installateur en génie climatique - Médaille d ’ or national 2012 métiers du chauffage) l ’ a tenté pour voir jusqu ’ où il serait capable d ’ aller. « J ’ ai été aidé par mon formateur, par mon patron (qui a aménagé un espace temps avant et après mes heures de travail et payé l ’ outillage) et par parents. Tout le monde s ’ y met pour emmener le jeune vers la plus haute marche du podium ». La tension, Bastien l ’ a ressentie davantage aux résultats régionaux qu ’ aux nationaux : « C ’ est la dernière marche. Devoir s ’ arrêter à cette étape m ’ aurait ennuyé. Le MAF est une consécration. Sur un plan personnel, on apprend beaucoup sur soi et sur les autres. L ’ échange de savoir-faire est très enrichissant ». Quant à la réception au Sénat, « c ’ est un événement marquant qui n ’ est pas offert à tout le monde et une belle reconnaissance de nos métiers ». « Recommencer sa pièce, continuer, chercher la perfection... il faut avoir un mental d ’ acier » mes proches quand je passais par des moments de découragement. Car cela nécessite beaucoup de travail sans parler du dossier technique à rédiger. Autant de week-ends sacrifiés. Recommencer sa pièce, continuer, chercher la perfection... il faut avoir un mental d ’ acier ». Durant toute cette période, Bastien a été suivi par 2 « relayeurs de fond », ses formateurs, Jean-Claude Lechat et Alain Cuisinier. Au premier, l ’ accompagnement des jeunes au MAF départemental, au second, le coaching jusqu ’ au MAF régional, puis national. « Quand on voit qu ’ un jeune est capable, nous le poussons. Parfois, il faut un peu les forcer car certains ont peur de l ’ échec. Mais l ’ échec, c ’ est de ne rien tenter ». En qualité de jury pour le MAF, Alain Cuisinier repère tout de suite si une pièce en cours de réalisation passera ou pas. « En transmettant mon savoir-faire, je me régale. Les jeunes nous le rendent bien. Ils sentent notre implication. Cela nous permet de leur dire des choses qu ’ ils n ’ ont parfois pas envie d ’ entendre, comme de recommencer pour la 10ème fois ( !) une pièce avant l ’ épreuve nationale. Quand certains craquent si près du but, je les pousse car je sais qu ’ ils ont le potentiel. J ’ implique aussi les Un père plombier-chauffagiste, un frère jumeau chauffagiste. « A lui le chaud, à moi le froid. Nous sommes complémentaires ». Nathan Renoux, apprenti dans les métiers du froid, ignorait tout du MAF jusqu ’ à ce qu ’ un professeur du CFA lui en parle. « Qui tente rien n ’ a rien. J ’ y suis allé par curiosité. Lorsque j ’ ai vu les sujets, c ’ est devenu un défi ». Outre une pièce en cuivre à réaliser, Nathan devait effectuer un câblage électrique et un dépannage en chambre froide. Le jeune apprenti a pu compter sur l ’ appui et les conseils de Nicolas Gilanton et Fabrice Caudrelier, formateurs, et du CFA qui a pris en charge l ’ intégralité du coût du matériel. « J ’ ai pris cela très au sérieux car je voulais aller le plus loin possible ». « Nous lui faisions rapporter sa pièce régulièrement pour voir où il en était et lui octroyer quelques heures si besoin. Pour l ’ épreuve de dépannagemaintenance, nous avions recréé à l ’ atelier une mise en situation ». Comme l ’ explique Fabrice Caudrelier, le MAF des métiers du froid suppose d ’ assurer tant en soudure, en électricité, qu ’ en dépannage. « Le niveau est élevé. Il faut que le jeune soit motivé, qu ’ il ait un tempérament de battant car, parfois, après avoir passé Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 39 dans son métier depuis 4 ans), qu ’ il avait acheté un costume pour cette occasion. Vous l ’ auriez vu sur la photo, d ’ un sérieux... Et nos jeunes veulent aller au Sénat ! Que diriez-vous à un jeune qui souhaite tenter le MAF ? Aurélien Bouet : si on a les capacités, la motivation, il faut y aller, sans hésiter. C ’ est une très belle expérience. On se sent valorisé. Fabrice CAUDRELIER (formateur) et Nathan RENOUX (aprenti de la filère froid) « Si c ’ était à refaire ? Je n ’ hésiterai pas » avec succès l ’ épreuve départementale, le jury lui demande de reprendre certaines parties de la pièce pour l ’ épreuve régionale ». « Lorsque j ’ ai eu la médaille d ’ or en départemental, je me suis dit que j ’ étais capable d ’ aller plus loin. Cela m ’ a motivé ». Confirmation : médaille d ’ or en régional, puis en route pour l ’ épreuve nationale. « Je ne suis pas de nature stressée, mais quand je me suis retrouvé face au jury pour l ’ épreuve de dépannage (épreuve MAF national) et que j ’ ai vu le niveau à assumer des responsabilités, à mener un projet jusqu ’ au bout, bref, à devenir adulte. Pour cela, la voie de l ’ apprentissage est très intéressante. Bastien Guérin : en tant qu ’ ancien MAF, j ’ en ai parlé à des jeunes du CFA, leur disant que c ’ était une expérience enrichissante que tous peuvent tenter. Nathan Renoux : si un jeune veut montrer ce qu ’ il sait faire, qu ’ il est motivé, alors il doit foncer. MAF aujourd ’ hui, MOF demain ? Ante MAF, post MAF Alain Cuisinier : Un jeune avant le MAF et après le MAF, c ’ est le jour et la nuit. Le MAF les aide à gagner en maturité. Même pour ceux qui n ’ ont pas été jusqu ’ à la consécration finale, c ’ est un tremplin. Ne serait-ce que pour cela, ils doivent aller au bout. MAF sur un CV ? Mais les patrons embauchent tout de suite ! Sébastien Blourdier : L ’ expérience MAF nous permet de mieux connaître nos jeunes, d ’ en être plus proches. Cette aventure les fait mûrir car elle les oblige à prendre des initiatives, Fabrice Caudrelier : Je me souviens d ’ un ancien MAF, médaillé d ’ or. Il était si fier d ’ aller au Sénat pour sa remise de médaille (d ’ autant qu ’ il était le premier MAF d ’ or national Nathan Renoux : c ’e st un concours plus difficile. Pourquoi pas ? des autres… ». Outre la fierté d ’ avoir tenté et réussi, le MAF, pour Nathan, est aussi l ’ occasion de faire connaitre des métiers méconnus, comme le sien (frigoriste). « Si c ’ était à refaire ? Je n ’ hésiterai pas ». 40 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 Aurélien Bouet : J ’ aimerais bien le tenter si j ’ en ai l ’ occasion. Bastien Guérin : Je pense que je le tenterai. J ’a dmire beaucoup ceux qui tentent ce concours. Marianne Bourgeois www.maineetloire.cci.fr Enquete Robotisation, la nouvelle frontière Le parc de robots de l ’ industrie française est quatre fois moins important que celui d ’ outre-Rhin. Appréhensions et idées reçues freinent leur introduction des robots dans les entreprises nationales. L ’ Etat a lancé le plan « France Robots Initiatives » qui comprend un programme conçu pour les PME afin qu ’ elles modernisent leur outil de production. Régionalement, la PRI PROXINNOV travaille au développement de la robotique dans les Pays de la Loire T out au long du processus industriel, le robot est là. Ou, trop souvent, devrait être là car la France a quelques bonnes longueurs de retard sur d ’ autres nations européennes dans ce domaine. Elle compte 34 500 robots industriels, deux fois moins que l ’ Italie (62 200) et quatre fois moins que l ’ Allemagne (157 200). Selon le ministère de l ’ Industrie, au moins 1,15 million de robots industriels étaient en service dans le monde en 2011. Ils seraient 1,58 million en 2015, sur l ’ hypothèse d ’ une durée de fonctionnement moyenne de 12 ans. La situation est d ’ autant plus préoccupante que les robots bleu-blanc-rouge sont très lar- gement concentrés dans les grandes entreprises de l ’ automobile et de la chimie-pharmacie. Les chefs d ’ entreprise français restent généralement rétifs à l ’ idée d ’ investir dans un robot : menace pour l ’ emploi, coût de l ’ investissement, dépenses de formation ou de réingénierie, hésitation à changer les méthodes de travail. Nos concurrents ne partagent pas ces appréhensions. Face à la croissance des salaires sur leur sol, les pays émergents s ’ équipent en robots pour conserver leurs avantages compétitifs. Pour les mêmes raisons que les industriels occidentaux qui s ’ équipent pour compenser les coûts de main d ’ œuvre et consolider les débuts d ’ un 42 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 processus de relocalisation. Désormais, la Chine robotise son appareil productif plus rapidement que le nôtre. La robotique constitue peut-être la prochaine grande révolution industrielle, comparable à l ’ Internet. Il y a donc bien en effet une particularité des PME françaises en matière d ’ utilisation de la robotique. Cela paraît rejoindre une préoccupation plus générale, celle de l ’ accès insuffisant des PME aux nouvelles technologies de production. Au service de l ’ emploi et de la compétitivité Qu’est-ce qu’un robot ? La définition du « robot industriel » est encadrée par la norme NF ISO 8373 (septembre 2012). Il s’agit d’un contrôle automatique, reprogrammable, polyvalent manipulateur programmable dans trois ou plusieurs axes. Il peut être fixé sur place ou mobile. Les applications typiques incluent des robots d’injection, de découpage, de soudage, de peinture et d’assemblage. La robotique industrielle inspecte les produits, rapidement et précisément. Philippe Huguet, Président de PARINNOV (association www.maineetloire.cci.fr tion, un opérateur est capable de conduire une cellule de production. Moins cher qu ’ avant, la durée moyenne de retour sur investissement est inférieure à deux ans dans une PME. Bureau d ’ études et production : illustrations de la robotisation Des besoins importants de robotisation dans de nombreuses PME existent encore dans de nombreuses PME en matière d ’ applications spécifiques (perçage/assemblage), conditionnement, robotisation de lignes de production. L ’ éventail des applications se développe et concernera à terme tous les secteurs d ’ activité dont l ’ agroalimentaire, l ’ agricole, le bâtiment, les services à la personne... Atelier Dixneuf du salarié, contrairement aux idées reçues. Loin de « tuer » l ’ emploi, il constituerait même une arme pour le sauver. Il y a une corrélation directe entre le nombre de robots et la baisse du taux de chômage ». La robotisation augmente la productivité, assure une qualité supérieure et constante, permet plus de flexibilité de l ’ outil de production et améliore les conditions de travail en luttant contre les TNS. C ’ est une réponse à la pénurie de main d ’ œuvre. La machine elle-même a été dédramatisée. Le robot est facile d ’ entretien (ses pièces se trouvent et se remplacent sans difficulté). Facilement configurable, il est adapté aux petites séries des PME. Il est facile à intégrer : après une semaine de formawww.maineetloire.cci.fr pas encore de retour précis de nos derniers investissements dans ce domaine ». Outre les entreprises utilisatrices, le Maine-et-Loire compte aussi quelques bureaux d ’ études. La société Sapelem (Beaucouzé), dirigée par Pascal Denoël, travaille pour la logistique et l ’ industrie. Elle a une expertise internationale dans les composants robotiques. « Nous imaginons comment le robot fait pour saisir une charge. Nous fabriquons les composants comme les ventouses de préhension avec des venturis intelligents qui créent le vide ». Elle travaille aussi La robotique constitue peut-être la prochaine grande révolution industrielle, comparable à l ’ Internet « En 2006, nous avons installé une première cellule d ’ automatisation pour l ’ emboutissage, rappelle Robert Brin, directeur technique des Ateliers Dixneuf (solutions techniques et décoratives pour le chauffage au bois) à La Romagne. Avec le développement du travail en tôlerie, nous avons décidé d ’ installer un robot de manutention en sortie de presse. Sa polyvalence nous permettra de le déplacer sur d ’ autres machines en fonction de la charge de travail. Une machine spéciale avec robot intégré est en cours de réglage. Trois employés ont été formés pour gérer son fonctionnement. Globalement, la robotisation restera limitée à des tâches manuelles simples et répétitives. Il est clair que c ’ est intéressant même si nous n ’ avons sur les systèmes de manutention. « Soit on robotise sans l ’ homme, soit on l ’ aide à manipuler des charges. Nous inventons des systèmes anti TMS (troubles musculo squelettiques) ». Chez Scania, les robots aident à fixer les réservoirs sur les camions. Chez Bouvet, ils aident à manipuler les fenêtres ». La plus belle réalisation de Sapelem est le système « ZE ’ Solution », fruit de 4 ans de R&D (100 000 lignes de codes informatiques embarqués ) et 4 autres d ’ industrialisation. Ce bras en aluminium avec poignée intelligente fonctionne selon les « intentions » de l ’ opérateur. Il est vendu dans le monde entier. Sapelem travaille actuellement sur un programme très confidentiel de R&D dont on ne connaitra les résultats que cette année. « Si nous réussissons à faire Sapelem d ’ entreprises des secteurs de la plasturgie, des automatismes et de la robotique) le confirme. « Toutes les études montrent que la robotisation s ’ accompagne d ’ un développement et une pérennisation de l ’ emploi industriel. Le robot est le meilleur « ami » sauter les nombreux verrous technologiques très complexes pour aboutir, nous devrons embaucher une centaine de personnes ». Une Plate-forme Régionale d ’ Innovation : Proxinnov Depuis plusieurs années, la Région, La Roche-sur-Yon Agglomération et PARINNOV partagent un objectif commun : permettre le développement des entreprises des Pays de la Loire par l ’ innovation des procédés. En 2005, la première étape fut la création de la plateforme technologique Automatismes et Composites de La Rochesur-Yon et de la Vendée. Puis des études de marché réalisées auprès des entreprises régionales ont confirmé l ’ intérêt des PME/PMI pour la robotique et l ’ existence d ’ un réseau régional et local d ’ acteurs de la filière... et la sous-robotisation des PME ligériennes. Un nouveau pas est aujourd ’ hui franchi avec la création de PROXINNOV. Cette Plate-forme Régionale d ’ Innovation se veut fédératrice pour le développement de la robotique dans les Pays de la Loire. PROXINNOV propose une offre gratuite : sensibilisation des jeunes et des PME à la robotique et à ses enjeux, diagnostics d ’ un projet de robotisation. D ’ autres prestations sont payantes : veille ou études pour un projet jusqu ’ à la rédac- Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 43 Enquete tion du cahier des charges ; appui au montage de projets de Recherche et Développement. PROXINNOV s ’ appuie sur un réseau d ’ acteurs régionaux de la robotique, et sur une plateforme technique de plusieurs robots pour les tests et les essais. La PRI agit en complémentarité de l ’ action que mène le SYMOP (Syndicat des entreprises de technologies de production) au niveau national avec le projet Robot Start PME. Financer la robotisation Les offres d ’ Oseo (BPI) permettent d ’ accompagner les projets de robotisation des entreprises. La palette est large et couvre l ’ ensemble des besoins, que ce soit sous la forme de garanties de prêts bancaires, de crédits bail ou de prêts mezzanines. Le crédit bail est particulièrement bien adapté pour le financement de matériel, les prêts mezzanines permettant de financer tion du processus de fabrication, la place bancaire bénéficiant d ’ une délégation de décision pour la garantie des financements inférieurs à 100 k€ (convention TPE). La BPI porte une attention toute particulière au financement des projets de robotisation et plus généralement d ’ automatisation des procédés. La cobotique rapproche l ’ homme et la machine Sapelem Le gouvernement mobilise des prêts bonifiés destinés à financer l ’ investissement des entreprises engagées dans des projets structurants de déploiement de solutions numériques. Dans ce cadre, la numérisation des process de production lié à la robotisation des chaines de production sera éligible. Ces prêts sont consentis par la Banque Publique d ’ Investissement, soutenue par le Commissariat général à l ’ investissement. Le programme Start PME accompagne des PME robotisant pour la première fois en complément les dépenses immatérielles telles que : l ’ ingénierie, la formation, l ’ adapta- Le programme Start PME accompagne des PME robotisant pour la première fois. Il soutien- 44 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 dra 250 entreprises françaises dans l ’ intégration d ’ une première cellule robotique après validation de la pertinence et accompagnement par un expert. Deux parcours sont proposés. L ’ un, plus long (10 jours d ’ accompagnement expert) s ’ adresse aux entreprises qui souhaitent construire leur premier projet de robotisation. Le second, dit « court » (sur 3 jours) est dédié aux PME déjà en processus de diagnostic avec leur intégrateur. Le programme comprend également une prise en charge de 10 % du coût de l ’ investissement de la cellule robotisée. Un bilan a posteriori est destiné aux pouvoirs publics pour mesurer les gains de productivité. Start PME est déployé par le Symop avec l ’ aide du Cetim et du CEAList. Il a été sélectionné dans le cadre de l ’ Appel à Projets des Investissements d ’ Avenir. Alain Ratour Les progrès de la robotique vont peut-être réduire la frontière entre l ’ homme et la machine. La « cobotique » (contraction de « robot » et « collaborateur ») sera un terrain privilégié de recherche collaborative afin de faire émerger une offre française dans ce domaine. Il s ’ agit d ’ aller vers des robots plus innovants intégrant plus d ’ intelligence dans leur comportement et plus précis (au micron), des robots plus flexibles pour répondre aux variations brutales de charges et surtout à la diversité croissante des modèles, à la généralisation de la personnalisation des produits et à la réduction de leur durée de vie. Il peut s ’ agir d ’ un bras robotisé que l ’ opérateur manie directement et qui amplifie ses mouvements. Pas de programmation, pas de boutons à actionner. Une piste prometteuse pour des tâches pénibles, notamment dans la métallurgie. Pour en savoir plus CONTACT CCI : Stéphane Lebuffe, 02 41 49 10 29 [email protected] www.maineetloire.cci.fr Enquete Evénementiel : catalyseur d’ Festif, sportif, culturel… L ’ événement est devenu un levier d ’ attractivité des territoires. Pour répondre à une demande éclectique, les concepts événementiels se doivent de proposer une offre plurielle. E n 1981, Jack Lang, alors ministre de la Culture, décide de concevoir à Paris une salle de grande capacité adaptée au rock et aux musiques populaires. Il inaugure le concept de « Zénith » (1), conçue au départ comme un prototype temporaire. Une petite révolution dans le monde des événements « indoor ». L ’ événementiel compte aujourd ’ hui parmi les facteurs d ’ attractivité territoriale. Une offre événementielle, culturelle, riche et récurrente permet de créer de l ’ activité, des emplois directs et indirects, de jouer positivement sur l ’ image d ’ une destination, mais aussi d ’ agir comme levier sur les retombées sur l ’ économie locale. L ’ impact des manifestations sur l ’ économie locale Un événement, fut-il sportif, festif, professionnel accueille aussi bien des publics de proximité que des publics plus lointains et génère des retombées économiques. À court terme, ces dernières concernent les dépenses inhérentes à l ’ organisation de l ’ évènement (location infrastructures, prestations de services, achats de matériels…), les achats et consommations effectués localement par les per- sonnes venues sur le territoire pour y assister (hébergements, restaurants, commerces…). A moyen et long terme, les retombées économiques sont d ’ un autre ordre : bénéfices liés au renforcement de l ’ attractivité du territoire suite à la médiatisation de l ’ événement, dépenses réalisées par les visiteurs de l ’ événement à l ’ occasion d ’ un autre séjour, etc. Aujourd ’ hui, il s ’ agit, pour les décideurs locaux d ’ installer une offre événementielle variée, mais aussi une récurrence des manifestations en les inscrivant dans le temps. Cette récurrence, dans un univers devenu hyperconcurrentiel, contribue à renforcer l ’ image identitaire du territoire. et complémentaire tant sur les événements accueillis que sur sa répartition géographique. Un atout permettant d ’ accueillir des publics différents et, pour chaque territoire, de profiter d ’ une attractivité qui lui est propre. à Angers, le Parc des Expositions et le Centre des Congrès sont les piliers de l ’ événementiel de la ville. Cette année, le Parc Expo a retrouvé une seconde jeunesse. Après la rénovation en 2009 d ’ Amphitéa (salle de spectacle pouvant accueillir jusqu ’ à 7 000 spectateurs), c ’ est au tour d ’ Ardésia, nouveau hall de 4 000 m2, d ’ avoir pris lieu et place en remplacement de 2 anciens halls. 30 000 m2, telle est désormais la surface couverte du Parc Expo. « C ’ est assez rare pour une ville de l ’ importance d ’ Angers de disposer d ’ un parc aussi important ». Comme l ’ explique Christian Groll, Directeur d ’ Angers Expo Congrès, les collectivités n ’ hésitent pas à réinvestir régulièrement sur cette infras- Complémentaire, harmonieusement répartie : l ’ offre 49 En Anjou, la cartographie des infrastructures événementielles présente une offre équilibrée 46 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 L ’ Amphitéa à Angers www.maineetloire.cci.fr attractivité Parc Expo de Saumur 43 spectacles avaient été accueillis (Auditorium du Centre des Congrès et Amphitéa), soit près de 80 730 spectateurs. « L ’ Auditorium du Centre des Congrès et Amphitéa sont deux salles complémentaires, offrant chacune de beaux espaces ». L’Arena Loire à Trélazé tructure afin de lui permettre de remplir au mieux sa mission, celle de l ’ accueil de grands rendez-vous tels le SIVAL, le Salon des vins… Ces salons d ’ envergure nationale et internationale sont l ’ illustration de l ’ adéquation entre l ’ outil, le territoire et le service qu ’ il doit rendre ». Du côté du Centre des Congrès, le 1er semestre 2013 a vu un rebond notable des rencontres professionnelles après une année 2012 difficile. « C ’ est le propre de l ’ activité événementielle d ’ être dépendante de la conjoncture et L ’ Arena Loire à Trélazé www.maineetloire.cci.fr d ’ une concurrence de plus en plus vive ». Un bilan tout aussi positif pour le Parc Expo. « à cela, plusieurs raisons : une conjoncture plus favorable et une politique commerciale plus offensive». La marque distinctive d ’ Angers Expo, pour Christian Groll, c ’ est un savoir-faire historique développé sur les salons et la volonté de la collectivité d ’ entretenir ces infrastructures. « Les plans de développement ont toujours été ambitieux ». L ’ événementiel « festif » n ’ est pas en reste. Au 1er septembre 2013, Dans l ’ offre événementielle, il faut désormais compter avec un « petit » nouveau, Arena Loire situé à Trélazé. Arena Loire Trélazé est la plus grande salle multifonctionnelle du département pouvant recevoir de 800 à près de 6 500 spectateurs. Pensée et conçue dans un esprit d ’ arène, elle peut accueillir, entre autres, des manifestations sportives, des concerts, des spectacles ainsi que des événements d ’ entreprise. Pour son premier événement en juin dernier, Arena Loire a ouvert le bal avec une manifestation d ’ envergure : le premier tour du championnat d ’ Europe de Basket Féminin (Euro Basket Women 2013) qui a accueilli 3 jours durant 30 000 personnes. Ce grand rendez-vous sportif, largement médiatisé (plus de 200 journalistes venus de 40 pays) a suscité un engouement populaire. Les retombées économiques ont été à l ’ aune de cette réussite : « Tout secteur confondu, cela a profité à l ’ économie locale et a été très positif. L ’ expérience est à renouveler sur d ’ autres événements de renom ». Le « Festival Estival de Trélazé » et ses concerts éclectiques qui ont suivi de près cette manifestation sportive, a permis de rôder les lieux. « Arena Loire Trélazé est le fruit d ’ une réelle volonté municipale de se développer à travers le sport, l ’ événementiel, la culture et le tourisme » comme l ’ explique Sokhna Fournier, directrice du SPIC (2) Arena Loire Trélazé, gérante du complexe. Arena Loire Trélazé ou l ’ événement pluriel avec, au programme 2014, de grands « Les plans de développement ont toujours été ambitieux » rendez-vous sportifs, des spectacles musicaux et autres têtes d ’ affiche. « La valeur ajoutée de ce complexe est de pouvoir capter d ’ importantes productions qui ne viennent pas dans des lieux à moins de 6 000 spectateurs ». Modularité, nouvelles technologies, acoustique de qualité, panneaux LED… « Arena Loire Trélazé peut être apparenté à un Zénith ». Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 47 L ’ Amphitéa à Angers S ’ il est un lieu événementiel qui était attendu, c ’ est bien le Parc Saumur événementiel, inauguré en mars dernier, situé tout près du centre-ville de Saumur. Pour preuve, l ’ affluence au Salon de l ’ habitat 2013 (13 00 visiteurs. 7 000 pour l ’ édition 2012). Ce succès ne s ’ explique pas uniquement par l ’ effet « découverte » rents du Parc-Expo ». Cette année, ce dernier accueillera, entres autres, le Cirque national de Pékin, les Interclubs de bridge, les Celtic Legends… L ’ impact de ces manifestations sur l ’ économie locale a été très encourageant : « Lors du tout premier événement (Salon de l ’ Habitat), les restaurants ont été Pour qu’un Parc-Expo trouve son rythme de croisière, 3 ans sont nécessaires mais aussi par la structure même du site qui s ’ inscrit dans une dynamique « salons ». « Cet espace modulable de 2 600 m2, répond à nombre d ’ attentes. Il permet d ’ accueillir salons, congrès, séminaires mais aussi concerts, spectacles (jusqu ’ à 2 600 spectateurs) », comme l ’ explique Kelly Guiocheau, responsable communication de la Sem Saumur Events. Cette nouvelle infrastructure a par ailleurs permis à certains événements, qui n ’ étaient plus, de réapparaître sur l ’ agenda événementiel saumurois (Foire Expo en 2013 : 22 500 visiteurs) ou à d ’ autres nouveaux de faire leur entrée (Salon Bio et Bien-être). « Le Salon du Mariage, auparavant au Parc Maupassant, fera désormais partie des événements récur- pris d ’ assaut. Cela a généré une demande importante ». Pour qu ’ un Parc-Expo trouve son rythme de croisière, 3 ans sont nécessaires. « Entre le premier contact d ’ un prospect intéressé par le site et la concrétisation d ’ un événement, il faut compter environ un an et demi ». La promotion du nouveau site s ’ est faite dans un premier temps au niveau régional, sur Paris et sur Internet. En 2014, elle se poursuivra dans le cadre de salons spécialisés en tourisme d ’ affaire et événementiels. « L ’ existence d ’ un tel complexe dans le Saumurois permet d ’ imaginer d ’ autres événements en lien avec le patrimoine local, historique. Pourquoi ne pas imaginer un Salon des vins, un Salon dédié au cheval ? ». 48 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 Foires, salons, expositions, manifestations sportives, associations... depuis 30 ans, le Parc des Expositions de la Meilleraie, à Cholet, offre sur quelque 12 000 m2 une programmation événementielle aussi éclectique que dense : quelque 70 rendez-vous se succèdent tout au long de l ’ année, accueillant près de 300 000 visiteurs. Un taux d ’ occupation très satisfaisant pour Véronique Charbonneau, responsable d ’ activité. Si, du côté événementiel culturel, le Parc Expo ne reçoit pas de tête d ’ affiche - du fait d ’ une « évasion » des événements musicaux vers Nantes et Angers - du côté sportif, il est le haut lieu de l ’ emblématique Cholet Basket. « Une salle leur est réservée. C ’ est un lieu que les Choletais connaissent bien ». Cholet Basket, ce sont entre 22 à 30 matchs par an, 5 000 spectateurs à chaque rencontre. En 2014, belle affiche sportive d ’ envergure nationale pour le Parc de la Meilleraie : le championnat de France de Badminton (début février) ainsi que le championnat de France de gymnastique (début juin). Marianne Bourgeois (1) Le nom « Zénith » est une marque déposée et l ’ utilisation de ce terme est soumise au respect d ’ un cahier des charges (par exemple la salle doit contenir au moins 3 000 places et être modulable). (2) SPIC : service public industriel et commercial. Parc Expo de Cholet www.maineetloire.cci.fr Enquete Economie du Baugeois : à l’Est, du nouveau Terre lointaine, riche de forêts, agricole avant tout : cette image ancienne du Baugeois s’estompe peu à peu. Loin des grands centres urbains, Baugé-en-Anjou a conservé son activité commerciale de centre-ville, renforcé par l’implantation de formes nouvelles de distribution. Le pays sait jouer la carte du tourisme. Sur le plan industriel, la zone d’activités Sainte Catherine accueille les entreprises et, dans moins d’un an, une pépinière y hébergera porteurs de projets et nouvelles entreprises. A u visiteur qui arrive par l ’ Ouest, l ’ entrée de Baugéen-Anjou affiche une bonne santé économique. Sur la droite, les 30 hectares de la zone Anjou Actiparc Sainte Catherine et sa cinquantaine d ’ entreprises. Au rond-point qui suit, Super U, sa galerie marchande, son parking. Sur la gauche, le très récent centre commercial de 9 000 m², tout en façade de couleur sombre. Dans quelques mois, une nouvelle pousse aura surgi au cœur de cet ensemble majeur de l ’ économie baugeoise. Sur la ZA, près des Charpentes Esnault, s ’ élèvera une pépinière d ’ entreprises de 3 600 m². Les clés seront remises aux premiers locataires en septembre 2014. Un premier bâtiment à vocation tertiaire offrira six bureaux en étage, le rez-de-chaussée étant dévolu à des services communs (secrétariat, stan- Accompagner les jeunes entrepreneurs Ville, premier vice-président de la Communauté de communes en charge du développement économique. D ’ où le projet d ’ une pépinière d ’ entreprises. De trois scénarios, envisageables, c ’ est le plus ambitieux, en phase avec les attentes des jeunes entrepreneurs, qui a été adopté : offre tarifaire intéressante, très haut débit avec Melisa, espaces communs et services partagés, accompagnement au démarrage, actions d ’ animation. » L ’ initiative est née d ’ une enquête réalisée fin 2012 par la CCI de Maine-et-Loire. 70 % des prescripteurs interrogés reconnaissaient la dynamique économique de la Communauté de Communes du Baugeois « Mais l ’ offre de locaux professionnels apparaissait globalement insuffisante et inadaptée dans un large périmètre autour de Baugé-en-Anjou, commente Philippe Chalopin, maire de la La pépinière intéressera toute entreprise (hors commerce) de moins de 3 ans. Elle pourrait accueillir une quinzaine de porteurs de projets, locataires pendant 24, voire, 36 mois. Passé ce délai, ils pourront se transférer dans un des ateliersrelais en accession à la propriété (un atelier de 800 m² sera construit fin 2014-début 2015), aller sur l ’ offre privée ou faire construire. dard, salle de réunion...). Juste à côté, deux autres bâtiments, chacun regroupant deux ateliers-relais de 150-160 m². La Communauté de communes du Canton de Baugé *, présidée par Michel Renault, maire de Clefs, investit 800 000 euros dans cette opération dont les travaux débutent. 50 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 « Baugeois Entreprendre », partie prenante Le comité de pilotage constitué notamment de la CCI et de la Chambre de métiers et de l ’ artisanat sélectionnera les entrepreneurs candidats à l ’ entrée dans la pépinière. L ’ animation et le conseil seront assurés par l ’ association « Baugeois Entreprendre » qui y installera son bureau actuellement hébergé dans les locaux du Tribunal. Le club détectera les besoins des locataires de la pépinière et assurera certains services (secrétariat, gestion du courrier, classement...). Frédéric Métivier, dirigeant du cabinet d ’ expertise-comptable Altexa, préside cette association créée il y a 10 ans par des commerçants et artisans. « Baugeois Entreprendre » a été fondée pour mettre en relation des nouvelles entreprises recherchant www.maineetloire.cci.fr des locaux avec l ’ offre immobilière. Pour aller plus loin, elle s ’ est dotée d ’ une commission Accueil qui accompagne les porteurs de projets, notamment dans la réalisation de leurs prévisionnels et auprès des orga- nismes financiers. La connaissance du terrain des artisans et commerçants et la présence d ’ experts comptables permettent de juger de la faisabilité d ’ un projet et de préparer au mieux l ’ installation du porteur de projet ». Le 3ème axe de « Baugeois Entreprendre », le plus conséquent, est l ’ organisation du Salon du savoir-faire, tous les deux ans depuis 2006 au Centre culturel René d ’ Anjou à Baugé. Cette vitrine des entreprises du Baugeois, voire au-delà (La Flèche, Noyant, Saumur) permet également d ’ informer les jeunes sur les métiers manuels par des conférences. « Un certain nombre d ’ organismes participent à l ’ événement comme la CCI, la Chambre de métiers, le Rotary Club, Les Meilleurs Ouvriers de France, Les Meilleurs Apprentis de France ou les Compagnons du Devoir ». La prochaine édition aura lieu les 12, 13 et 14 septembre 2014. www.maineetloire.cci.fr Attractivité pour l ’ industrie Le territoire compte 250 entreprises auxquelles s’ajoute une centaine d ’ exploitations agricoles. La société emblématique est la société Devillé-Pradines. L ’ entreprise qui fabrique des outils coupants Bahco et des pièces de sécurité pour l ’ automobile est le premier employeur du Baugeois avec 450 salariés à Baugé (sans compter 31 à Nogent en HauteMarne et 100 en Pologne). Les attraits touristiques ont parfois des répercussions étonnantes qui devraient faire réfléchir les aménageurs : c ’ est en 1965, revenant de vacances et après un excellent accueil à l ’ Hôtel de la Boule d ’ Or qu ’ un industriel du Nord, M. Devillé, décida de s ’ installer à Baugé et, avec l’aide de la Ville, de créer le premier atelier-relais. Parmi les plus importantes entreprises, Delépine (serrurerie et métallerie), SAMA (matériel et fournitures agricoles), MODEMA (matériel agricole, bricolage...), l’entreprise de menuiserie Boureau... Mais la plupart se concentrent sur la zone Sainte Catherine dont la 3ème tranche est en cours d ’ exploitation. Les deux premières tranches accueillent une quarantaine d ’ entreprises. Parmi elles, les Transports Sébastien Naulet. L ’ entreprise s ’ est installée en mai 2012 avec 19 personnes. Elle en compte 35 aujourd ’ hui. Spécialisée dans l ’ alimentaire, notamment les fruits et légumes, elle occupe 1 040 m² de bâtiments dont une grande chambre froide de 335 m². Ses 15 camions ne cessent de sillonner la France et l ’ Europe. De nouvelles entreprises s ’ installent. Comme AN.DE.AL (Anjou Décors alimentaires), dirigée par Bertrand Ropert, qui fabrique et commercialise des fleurs en sucre à destination des professionnels (ouverture début février). L ’ entreprise qui emploie treize personnes n ’ avait plus l ’ espace pour s ’ agrandir et développer son activité à Lasse. La zone Sainte Catherine bénéficie du raccordement au réseau Melisa. Mais la couverture numérique du Baugeois en haut débit reste à améliorer. L ’ enjeu prioritaire de l ’ aménagement numérique réside dans les résorptions des zones blanches. Baugé-en-Anjou, pôle d ’ équilibre Le Pays des Vallées d ’ Anjou a porté le SCoT qui a fixé les grandes orientations du Baugeois pour les 20 ans à venir. La CCI a donné son avis favorable en septembre 2011 après examen par le Conseil Territorial de pays, présidé par Jean-Pierre Billiard. Le SCoT prévoit des pôles d ’ équilibre qui doivent proposer « un parc d ’ activités, un équipement commercial de rayonnement intercommunal, une offre complète et accessible de services administratifs ou associatifs, de santé, scolaires, sportifs et culturels ». Le pôle d ’ équilibre du pays baugeois est centré sur Baugé auquel s ’ ajoutent les communes déléguées du Vieil-Baugé, de Pontigné et de Saint-Martin d ’ Arcé. Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 51 Le tourisme Le Pays des Vallées d ’ Anjou a lancé une politique active de soutien et de développement du tourisme. L ’ accent a été mis sur deux axes : la qualité de l ’ accueil et de l ’ information ainsi que la promotion. « Aïda » de Verdi, « L ’ Élixir d ’ amour » de Donizetti et « La Chauvesouris » de Strauss II. Pour sa 11e édition du 25 juillet jusqu ’ au 5 août 2013, l ’ Opéra de Baugé offrait une nouvelle fois une programmation d ’ exception aux spectateurs. Chaque année, ces airs d ’ opéra viennent rappeler que le Baugeois est aussi une terre de culture. La Ville est partenaire de l’Opéra et soutient pleinement cette manifestation importante tant sur le plan culturel qu’économique. La ville a conservé ses vieux quartiers, des hôtels particuliers, son tribunal du XIXème siècle. Les deux pépites sont le château du Roi René avec son Musée d ’ Art et d ’ Histoire et son parcours spectacle et l ’ Apothicairerie de l ’ Hôtel-Dieu avec sa collection d ’ environ 650 pots et boîtes dont « 3 bouteilles en faïence, 79 pots-canon, 95 chevrettes, 91 piluliers, 16 albarelli qui permettaient la conservation des préparations solides ou pâteuses ». Baugé possède le label « Petite cité de caractère » et a rejoint le club des 100 « Plus beaux détours de France ». L ’ Office de tourisme intercommunautaire, labellisé « Qualité Tourisme » reçoit plus de 10 000 visiteurs ou contacts par an. Le château et l’apothicairerie a accueilli plus de 11 000 visiteurs. Le camping 2 étoiles au bord du Couasnon a reçu récemment des chalets et la fréquentation s ’ est accrue de 20 % avec 3 700 nuitées. Une demande de requalification en 3 étoiles a été déposée pour cette hôtellerie de plein air aux labels « Qualité Tourisme » et « Camping Qualité ». Un autre dossier reste latent en raison des incertitudes liées à la loi sur les investissements touristiques. Il s ’ agit du projet d ’ un hôtel trois étoiles sur le site du golf 18 trous de Baugé-Pontigné. Le permis de construire porte sur deux bâtiments de 60 chambres chacun. • Ville de Baugé-en-Anjou : www.baugeenanjou.fr • Office de tourisme du Baugeois-en-Anjou : www.tourisme-bauge.com • Baugeois Entreprendre : www.baugeois-entreprendre.fr • Opéra de Baugé : www.operadebauge.org La zone de chalandise de Baugé couvre plus de 17 000 habitants. Elle est limitée au Nord par La Flèche où l ’ appareil commercial est varié et dynamique (18 km). A l ’ Est par Noyant (17 km) et la limite départementale avec l ’ Indre-et-Loire, au Sud par Longué-Jumelles (17 km) et à l ’ Ouest par Seiches-sur-le-Loir (21 km). Le centre-ville, très commer– cial, s’appuie sur les secteurs hygiène santé, alimentaire, services, les cafés et les restaurants. Il assure l’essentiel de la consommation de proximité, notamment en achats ali– mentaires, en services (santé, banque, administration...). Le second gisement d’emplois est la santé avec l’hôpital, entière– ment rénové à la fin des années © Gecko production apo Le commerce et la santé, points d ’ ancrage 52 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 90, et l’Association Anne de la Girouardière qui gère une maison de retraite en cours de restructuration pour devenir E.H.P.A.D. et une section pour handicapées mentales. Une restructuration importante a été menée sur La Girouardière à Baugé, ce qui a permis de porter le nombre d’emplois de 70 à plus d’une centaine. Le développement de résidence senior, solution intermédiaire entre le domicile et l’EHPAD, est tout à fait intéressant. Deux projets sont en cours à Baugéen-Anjou et peut-être Cheviréle-Rouge. Lutter contre l ’ évasion commerciale En revanche, l ’ étude commandée par la Ville à la CCI en 2010 avait montré combien l ’ évasion commerciale était forte sur certains achats : équipements de la personne (vêtements, chaussures) et de la maison sur la Flèche surtout et biens culturels et loisirs principalement sur Angers. « La CCI, qui a réalisé l ’ enquête, a estimé cette évasion à 45 millions d ’ euros, soit la moitié du marché théorique total, rappelle Philippe Chalopin. Ce travail a été un élément très porteur et positif. La plupart des préconisations ont été mises en œuvre ». La décision de créer une nouvelle zone commerciale a été prise, suivant en cela l ’ avis de 50 % des Baugeois et de 46 % des autres habitants de la zone de chalandise. Un bâtiment imposant a été réalisé en face du Super U, très impliqué dans cette réalisation. Plusieurs enseignes se sont installées dans ces moyennes surfaces : Chauss ’ Moi, Vision Plus, Quai 110, Centrakor et Mr Bricolage. Une trentaine d ’ emplois ont été créés, le chiffre d ’ affaires augmente... et l ’ évasion commerciale s ’ est réduite. La consommation de proximité augmente. L ’ étude montrait l ’ importance de créer une offre de parking de proximité et de bien signaler les stationnements existants pour conserver l ’ attractivité du centre-ville. Une zone bleue a été créée pour faciliter la rotation des véhicules, « l ’ équivalent d ’ une centaine de places » sans pénaliser l ’ accès au centre-ville. Les rues St Nicolas et de l ’ Eglise ont été refaites. Le nouveau sens de circulation permet de rentrer plus facilement en ville. Le Baugeois fut longtemps une terre de marges. Mais, aujourd ’ hui, « à l ’ Est, du nouveau ». Alain Ratour * Communes de Baugé (devenu Baugéen-Anjou par le regroupement avec Vieil-Baugé, Montpollin, St Martin d ’ Arcé et Pontigné au 1er janvier 2013), Clefs Val d ’ Anjou (Clefs et Vaulandry), Bocé, Cheviré le Rouge, Cuon, Chartrené, Echemiré, Fougeré, Le Guédéniau et Saint Quentin-les-Beaurepaire. Apothicairerie de l ’ Hôtel-Dieu www.maineetloire.cci.fr internet PLACE .net Web 3.0 A u commencement était le feu. Puis est arrivé…. Internet. Souvenezvous, l ’ âge de glace du web : un son strident sorti d ’ un modem confirmait que nous étions connectés à la toile, comme un alunissage réussi. Après le web 1.0 et ses pages en code HTML, créé au début des années 90, après le web 2.0 autrement appelé web social- et ses sites interactifs, ses pages Wiki, ses réseaux sociaux, voici l ’ ère du web 3.0., celle où le web s ’ individualise pour s ’ adapter à chacun de ses utilisateurs. Un web sémantique, intuitif qui pourra comprendre le sens du contenu d ’ une page, faire des liens avec l ’ information de même nature se trouvant ailleurs sur le réseau Internet et apporter des réponses contextuelles. Smart web ou web intelligent On l ’ imagine intelligent, sachant tout de nous et capable d ’ anticiper le moindre de nos désirs. Le web 3.0 serait aux données ce que le 2.0 était à notre vie sociale. En créant des matrices intelligentes, il sera possible de personnaliser les sites Internet et tés. Sans oublier Amazon, pionnier en la matière avec la mise en avant sur la page d ’ accueil des produits sélectionnés en fonction des historiques d ’ achat et de navigation. Le web 3.0 sera le déploiement à grande échelle de ces technologies et, sans nul doute, la prochaine évolution majeure du web. La production du web 3.0 sera compatible avec tous les terminaux. Toutes les applications logicielles seront accessibles en ligne (Cloud Computing) et s ’ adapteront aux terminaux utilisés. Ce qui implique la fusion des trois mondes Internet existants : l ’ Internet classique, l ’ Internet mobile et l ’ Internet des objets (puces RFID, QR Codes…). Avec le web sémantique, tous les sites seront liés d ’ une façon ou d ’ une autre. Ainsi, nous serons suivis tage sur la page d ’ accueil. La personnalisation pourra également se retrouver sur certaines fonctionnalités : identification des supports utilisés, des heures de connexion pour visiter un site ou ouvrir un e-mail. Objectif : adapter les notifications et e-mails envoyés selon les supports et les modes d ’ utilisation, mettre en avant des contenus différents en fonction du débit en situation de mobilité (éviter la vidéo si débit faible, diminuer les médias …). Le web 3.0 c ’ est une multiplicité de solutions imaginables. A qui profite le web 3.0 ? Le web 3.0 permettra d ’ ordonner l ’ information surabondante en éliminant les éléments redondants, en sélectionnant et hiérarchisant les autres selon les l’avènement du web sémantique applications. Objectif : proposer davantage de contenus susceptibles d ’ intéresser les internautes. Pour être sémantiques, les outils du web 3.0 doivent établir des liens entre les contenus d ’ une page, les contextualiser et en saisir la signification globale audelà du sens premier des mots. Exemple : en tapant “Paris” dans Google, le moteur de recherche ne sait pas s ’ il s ’ agit de la capitale française ou de Paris Hilton. Il faut donc ajouter d ’ autres termes. La finalité du web 3.0 est de pouvoir effectuer lui-même cette analyse. Cette évolution existe déjà sur certains sites et systèmes (Cloud Computing, web 3D, web responsive, HTML 5.1…). Ainsi Facebook et son fil d ’ actualité dynamique mettent en évidence les publications des amis et pages avec lesquels les utilisateurs interagissent le plus. Google, où les résultats de recherche font remonter les sites les plus régulièrement visi- de près, notamment au travers de notre navigation, nos différents profils, nos relations et nos commentaires sur les réseaux sociaux. La publicité affichée sur les sites visités sera en rapport avec les documents consultés. Nous serons « géolocalisés » en permanence et nos modes de consommation scrutés voire partagés automatiquement. Nous serons informés en continu des opportunités à saisir lors de tous nos déplacements, selon nos centres d ’ intérêts. Les moteurs de recherche deviendront plus « intelligents » et les résultats beaucoup plus ciblés, offrant aux marketeurs une source d ’ une précision quasi quantique. La personnalisation apportera une réelle valeur ajoutée dans certains secteurs, comme la presse : en fonction de l ’ historique de navigation (pages vues et durée / page), certaines catégories de contenus les plus consultées remonteront davan- besoins de chacun. Mais cette évolution, aussi prometteuse soitelle, pose quelques questions : l ’ identification de données aussi précises et personnelles sera-telle acceptée ? Comment doit-elle être sécurisée ? En suspens également les nombreuses questions techniques : comment identifier les internautes : (compte, IP, cookies) ? Comment identifier plusieurs utilisateurs sur un ordinateur ? Ces questions posées, le web sémantique permettra une toute autre expérience du réseau Internet, et ce, sur une multiplicité de plateformes en simplifiant la navigation des utilisateurs. Déjà, d ’ aucuns parlent du web 4.0, véritable éco-système informationnel fait de liens dans lequel nous entrerons. Un web « symbiotique » : nous ne serons plus « sur » le web, mais « dans » le web. Marianne Bourgeois Anjou Eco est édité par la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire - 8, boulevard du Roi René - CS 60626 - 49006 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 20 49 00 - Directeur de la publication : Eric Groud - Rédacteur en chef : Alain Ratour - Secrétaire de rédaction : Dominique Gruson - Assistante rédactrice : Isabelle Baudry A collaboré à ce numéro : Marianne Bourgeois - Conception et coordination : Atmosphère 02 41 66 83 38 - Photographies : Alain Chudeau et CCI - Publicité : Maine Editions 02 43 24 23 42 - Impression et routage : Corlet Roto. Bimestriel (5 numéros par an : Janvier - Mars - Juin - Septembre - Novembre) - Tirage : 26 000 exemplaires. Dépôt légal : Janvier 2014. N° ISSN : 1959-5379 - Numéro : 3 E. Abonnement annuel : 15 E auprès de la CCI. Publication en accès sur le site Internet de la CCI : www.maineetloire.cci.fr 54 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 www.maineetloire.cci.fr Réglementation Formation professionnelle : l’accord avant la loi CFDT, CFTC, CFE-CGC et FO L ’ accord organise la simplification de la collecte et de la gestion des crédits de la formation professionnelle et de l ’ apprentissage. Le nombre de collecteurs passera de 200 à 46 : 20 Opca/ Octa (organismes paritaires collecteurs agréés et organismes collecteurs de la taxe d ’ apprentissage) et 26 Octa régionaux. Les entreprises pourront verser le nouveau « 1% formation » et leur taxe d ’ apprentissage au même collecteur. Fin 2013, une majorité a été trouvée au sein des partenaires sociaux sur un projet d ’ accord relatif à la réforme de la formation professionnelle. Il s ’ agit notamment de la rendre plus accessible aux demandeurs d ’ emploi et de créer un compte personnel de formation. L es états-majors de six organisations syndicales – MEDEF, UPA, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO – ont approuvé le projet d ’ accord national interprofessionnel (ANI) sur la réforme de la formation professionnelle, accepté dans un premier temps le 14 décembre. Seules la CGPME et la CGT n ’ ont pas souhaité signer. Lorsque nous mettions sous presse, le projet d’accord était présenté au conseil des ministres le 22 janvier. Il comprend trois volets : alternance et formation professionnelle, démocratie sociale, inspection/contrôle. Il devrait ensuite faire l ’ objet d ’ une lecture devant l ’ une des chambres du Parlement, en février. lier, des ouvriers, des employés dans les petites entreprises et des demandeurs d ’ emplois. La formation va aux plus formés et aux plus qualifiés. Désormais, l ’ argent de la formation professionnelle devrait davantage bénéficier à ceux qui en ont le plus besoin. Le financement pour les demandeurs d ’ emploi passerait de 600 à 900 millions d ’ euros, à quoi s ’ ajoutent des financements au titre de la professionnalisation. Le budget du fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) n ’ augmente pas. C ’ est la baisse des dépenses qui devrait dégager 300 millions d ’ euros, selon le ministère du Travail. Améliorer l ’ accès à la formation Principale innovation : le compte personnel de formation Lorsqu ’ ils ont débuté leurs échanges fin septembre, les négociateurs voulaient simplifier un système très complexe, riche de bailleurs de fonds, décideurs et prestataires. Ils avaient aussi pour objectif de rendre la formation professionnelle – 32 milliards d ’ euros dépensés en 2011 – plus accessible aux demandeurs d ’ emploi et aux salariés les moins qualifiés. Des progrès ont été réalisés : près de 43 % des salariés ont suivi une formation en 2011 contre environ 25 % en 1974. Mais de fortes disparités subsistent, au détriment, en particuwww.maineetloire.cci.fr L ’ ANI a entériné la création du « compte personnel de formation » prévu par l ’ accord sur la sécurisation de l ’ emploi de janvier 2013. Le CPF qui pourra être ouvert à l ’ âge de 16 ans suivra la personne tout au long de sa vie professionnelle, même si elle change d ’ entreprise ou si elle s ’ inscrit à Pôle emploi. Il lui donnera droit à un crédit d ’ heures de formation (150 au maximum contre 120 pour le DIF, mais avec la possibilité d ’ aller au-delà dans certains cas de figure). Elle pourra y recourir afin d ’ élever son niveau de qualification : la philosophie du CPF est de laisser « l ’ initiative » à son bénéficiaire. Environ 1,2 milliard d ’ euros par an lui sera dédié, contre 200 millions d ’ euros actuellement pour le droit individuel de formation (DIF) que le CPF doit remplacer. Ou trouver l ’ argent ? 300 millions seront issus du FPSPP (Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels). Le reste proviendra d ’ une contribution obligatoire des entreprises à hauteur de 0,2% de leur masse salariale. De plus, le CPF pourra recevoir des abondements de l ’ Etat, des branches professionnelles, des Régions. Formation professionnelle : un financement plus simple et moins de collecteurs Pour les entreprises, la formation professionnelle devrait être plus simple à mettre en œuvre et les contraintes allégées. Actuellement, leur obligation légale s ’ établit de 0,55% à 1,6% de la masse salariale. En réalité, les entreprises de plus de dix salariés dépensent souvent plus (autour de 2,7%). L ’ accord prévoit une contribution unique allant de 0,55% pour les entreprises de moins de dix salariés à 1% pour les entreprises de plus de 50 salariés, dont 0,2% pour le CPF. Des conseils paritaires régionaux pour la formation professionnelle et l ’ emploi (CPRFPE) Le projet d ’ accord national interprofessionnel réorganise la gouvernance paritaire des politiques de formation professionnelle et d ’ emploi. Le Comité paritaire national pour la formation professionnelle et l ’ emploi (CPNFPE) est créé. Il définit ces politiques, assure leur coordination avec celles des pouvoirs publics et des acteurs de la formation professionnelle et de l ’ emploi. Il détermine les politiques mises en œuvre par le FPSPP, dresse la liste des formations éligibles au CPF et suit la mise en œuvre de ce dernier. Ce comité sera décliné sur le terrain au travers de conseils paritaires régionaux pour la formation professionnelle et l ’ e mploi (CPRFPE), mis en place au plus tard le 30 juin 2014. Ces conseils animeront en région le déploiement territorial des politiques paritaires interprofessionnelles définies par le CPNFPE. Ils coordonneront ces politiques et élaboreront la liste des formations éligibles au CPF. Ils transmettront au Régions un avis motivé sur la carte des formations. Et les conseils régionaux devront obligatoirement les consulter avant d ’ adopter cette carte. Alain Ratour Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 55 Réglementation commercial Que dit l ’ article 606 du Code civil concernant les grosses réparations du local commercial ? L ’ article 606 du Code civil met à la charge du bailleur l ’ obligation de réaliser les grosses réparations affectant le local commercial. Ce sont les réparations des gros murs et des voûtes, les rétablissements des poutres, des couvertures entières, des digues, des murs de soutènement et de clôture. Afin de déterminer non seulement l ’ importance des travaux à réaliser, mais aussi la partie qui en aura la charge, les juges retiennent traditionnellement deux critères : un critère matériel lié à l ’ importance de la réparation et un critère financier lié au caractère exceptionnel de la dépense. L ’ appréciation est effectuée au cas par cas. Les juges prennent également en considération les stipulations expresses convenues par les parties dans le bail, le critère de la vétusté, la force majeure, toute obligation de réparation mise à la charge d ’ une partie par l ’ administration, la mauvaise utilisation du local commercial par le preneur. Les parties au bail commercial peuvent convenir de la nécessité d ’ introduire dans le bail une clause aménageant la charge des grosses réparations. Le preneur peut ainsi les supporter en tout ou partie, à condition que ladite clause soit claire et précise. Dans le cadre de cet aménagement conventionnel, une diminution du montant du loyer peut être envisagée. Le loyer d ’ un bail commercial peut être révisé selon l ’ Indice national du Coût de la Construction (ICC) ou l ’ Indice des Loyers Commerciaux (ILC). Le Code de commerce prévoit que le loyer d ’ un bail commercial peut être indexé sur la variation de l ’ Indice national du Coût de la Construction (ICC) ou, pour des activités commerciales définies par le décret n° 2008-1139 du 4 novembre 2008, sur la variation de l ’ Indice des Loyers Commerciaux (ILC). Ces indices permettent ainsi de calculer la révision des loyers des baux commerciaux. L ’ ICC et l ’ ILC sont publiés par l ’ Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Fiscalité L ’ application de la règle de minimis Parmi les règlements d ’ encadrement des aides figure la règle de minimis. Son principe et son effet sur les aides accordées ne sont pas connus de toutes les entreprises. Rappel de la règle de minimis et des aides nationales qui y sont soumises. La règle de minimis fait partie des règlements décidés par l ’ Union Européenne pour encadrer le fonctionnement des aides aux entreprises. Selon elle, une même entreprise ne peut recevoir plus de 200 000 € d ’ aides dites « de minimis » sur une période de trois exercices fiscaux. Ce plafond est ramené à 100 000 € pour les entreprises du transport. • Précisions La période de trois exercices fiscaux est calculée de manière glissante. Elle doit comprendre l ’ exercice fiscal en cours, ainsi que les deux exercices fiscaux précédents ; le cumul des aides de minimis perçues par une entreprise doit toujours rester inférieur à 200 000 €. L ’ aide qui aboutirait au dépassement de ce plafond ne pourra pas être considérée comme autorisée comme aide de minimis et ne sera pas accordée ; le plafond de 200 000 € tient compte de toutes les aides déjà obtenues, quelle que soit leur forme (subvention, avance remboursable, aide fiscale, etc.). L ’ entreprise doit veiller à ne pas dépasser ce plafond de 200 000 €. D ’ ailleurs, lorsqu ’ une aide est soumise à la règle de minimis, le dossier de demande implique de renseigner les aides de minimis déjà perçues. L ’ entreprise doit donc garder un récapitulatif des aides reçues. Elle notera les dates d ’ octroi, le type d ’ aide et le montant obtenu. En particulier, l ’ entreprise doit se souvenir des aides fiscales ou exonérations de cotisations sociales soumises à la règle de minimis dont elle a pu bénéficier. • Aides transparentes Le règlement ne s ’ applique qu ’ aux aides de minimis transparentes, dont le montant précis peut être déterminé à l ’ avance, sans avoir à effec- 56 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 tuer une analyse du risque. Les aides transparentes consistent en prêts, apports de capitaux, mesures de capital-investissement, garanties de prêts. Mais sous certaines conditions et seuils que l ’ entreprise devra vérifier au préalable. • Champ d ’ application Le règlement exclut du champ d ’ application la pêche et l ’ aquaculture, la production primaire des produits agricoles, les aides liées à l ’ exportation, les aides soumises à la préférence de produits nationaux, le secteur houiller, les aides pour l ’ acquisition de véhicules de transport routier et les aides aux entreprises en difficulté. Certains dispositifs ont été requalifiés et sont à présent considérés comme relevant du régime de minimis. Les entreprises doivent y être vigilantes et se rapprocher de leurs DAF, experts comptables,... ou des services fiscaux eux-mêmes. http://les-aides.fr/zoom/bZ5g/l-application-de-la-regle-de-minimis.html Social Pas de transaction pour priver les salariés d ’ un avantage conventionnel Suite à la mise en place d ’ un plan de sauvegarde de l ’ emploi, des salariés ont été licenciés pour motif économique. Un accord intitulé « Annexe PSE » et soustitré « protocole d ’ accord de fin de conflit relatif aux mesures sociales accompagnant la restructuration de l ’ entreprise » a été signé. Ce document a été suivi d ’ un protocole d ’ accord transactionnel par lequel les salariés reconnaissaient le caractère économique de leur licenciement et la validité du plan de sauvegarde de l ’ emploi. Ils renonçaient à toute action et recevaient une certaine somme à titre de dommages-intérêts. Les salariés ont saisi la juridiction prud ’ homale pour solliciter la nullité des transactions et contester le bien-fondé du licenciement. La Cour d ’ appel a déclaré irrecevables les demandes des salariés. La Cour de cassation a au contraire donné raison aux salariés : une transaction ne peut pas priver les salariés des avantages qu ’ ils tiennent de l ’ accord. Arrêt de la chambre sociale de la Cour de cassation du 15 octobre 2013, pourvoi n° 12-22911 Travail des jeunes : évolution de la réglementation Deux décrets en date du 11 octobre 2013 modifient la réglementation relative aux jeunes travailleurs. Le premier décret a pour objet de modifier la procédure de dérogation aux travaux interdits pour les jeunes en formation professionnelle. La procédure actuelle est en effet jugée peu efficace en raison de sa complexité et de sa lourdeur tant pour les services de l ’ inspection du travail que les établissements d ’ accueil. Le décret propose en conséquence de substituer à une dérogation annuelle pour chaque jeune en formation, accordée a priori par l ’ inspecteur du travail, une procédure selon laquelle l ’ employeur ou le chef d ’ établissement peut être autorisé par décision de l ’ inspecteur du travail à affecter des jeunes à des travaux interdits, pour une durée de trois ans. La dérogation concerne donc un lieu, celui dans lequel le jeune est accueilli, et non plus chaque jeune, sous réserve de respecter certaines conditions. Parmi ces conditions figure en particulier l ’ obligation d ’ assurer l ’ encadrement du jeune en formation durant l ’ exécution de ces travaux. Il précise également les autres dérogations possibles pour les jeunes âgés de moins de dix-huit ans et de quinze ans au moins, qui ne sont pas conditionnées par une décision de l ’ inspecteur du travail. Le second décret a pour objet, dans son article 1er, de définir les travaux légers pour les jeunes âgés de quatorze ans à seize ans qu ’ ils peuvent être amenés à effectuer durant les vacances scolaires. Dans son article 2, il actualise la liste des travaux interdits ou réglementés pour les jeunes travailleurs et les jeunes en formation professionnelle âgés d ’ au moins quinze ans et de moins de dix-huit ans. Ces deux décrets entrent en vigueur le 14 octobre 2013. Décret n° 2013-914 du 11 octobre 2013 relatif à la procédure de dérogation prévue à l ’ article L. 4153-9 du code du travail pour les jeunes âgés de moins de dix-huit ans Décret n° 2013-915 du 11 octobre 2013 relatif aux travaux interdits et réglementés pour les jeunes de moins de dix-huit ans. www.maineetloire.cci.fr Réglementation La taxe d’apprentissage en pratique La taxe d ’ apprentissage concerne toutes les entreprises soumises à l ’ impôt sur les sociétés ou à l ’ impôt sur le revenu au titre du BIC. Elle contribue au financement des formations initiales technologiques, professionnelles ou d ’ apprentissage. Son règlement est à effectuer pour le 1er mars de chaque année, auprès d ’ un organisme collecteur agréé. La CCI de Maineet-Loire, sous la délégation de la CCIR des Pays de la Loire, est un organisme collecteur. Quelques infos pratiques sur cette taxe essentielle pour le fonctionnement de la formation par alternance qui a prouvé son efficacité. Comment est-elle calculée ? Le taux de la taxe d ’ apprentissage = 0.5 % de la masse salariale. Pour les entreprises de 250 salariés et plus dont le nombre annuel de contrats d ’ apprentissage ou de professionnalisa- www.maineetloire.cci.fr tion et de jeunes accomplissant un VIE ou bénéficiaires d ’ une CIFRE n ’ atteint pas le seuil de 4% de l ’ effectif annuel moyen, est ajoutée une contribution supplémentaire à l ’ apprentissage (CSA). Son taux varie selon les efforts d ’ embauche consentis par l ’ entreprise.A la taxe d ’ apprentissage, est associée la Contribution au Développement de l ’ Apprentissage (CDA), soit 0.18% de la masse salariale. Nouveauté : Les entreprises de 250 salariés et plus peuvent bénéficier d ’ une aide de l ’ Etat si l ’ effectif annuel moyen d ’ alternants est compris entre 4 et 6 % de leur effectif annuel. d ’ apprentissage » est fixé à 57 % de la taxe brute. Le quota se fractionne en deux parties : - 22 % = de la fraction de la taxe d ’ apprentissage soumise à péréquation (FNDMA = Fonds National de Développement et de Modernisation de l ’ Apprentissage) ; - 35 % = des subventions versées par l ’ entreprise aux CFA, aux sections d ’ apprentissage et/ ou d ’ un concours minimum obligatoire au profit du CFA ou de la section d ’ apprentissage qui accueille les apprentis formés par l ’ employeur et présents dans les effectifs au 31 décembre 2013. La question du quota • Versement au CFA d ’ accueil L ’ employeur doit consacrer une fraction de la taxe d ’ apprentissage dite « quota » aux dépenses d ’ apprentissage proprement dites. Le montant de la fraction de la taxe d ’ apprentissage obligatoirement réservée au « quota Obligation légale de réserver une partie de la taxe au CFA d ’ accueil de vos apprentis • Y a-t-il des exonérations possibles ? Oui par l ’ embauche d ’ apprentis ou l ’ accueil de stagiaires et sous certaines conditions. • Comment procéder pour régler la taxe d ’ apprentissage ? - Effectuer votre déclaration en ligne depuis notre site www. maineetloire.cci.fr ou adresser nous votre bordereau de versement. - Bénéficier d ’ une actualité réglementaire, d ’ un accès au fichier national des écoles, d ’ un accompagnement personnalisé dans la préparation de votre dossier en amont de la phase de paiement (vérification de la recevabilité des déductions de TA, de la liste des établissements d ’ enseignement que vous désirez soutenir). CONTACT CCI : 02 41 20 49 45 [email protected] Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 57 Decouverte Forte d ’ une première expérience couronnée de succès, la fondation d ’ entreprise Mécène et Loire a fait le choix de poursuivre ses engagements par la création de sa seconde fondation, début 2013. Ses nouveaux membres se sont engagés et mobilisés pour un mécénat de proximité valorisant le Maineet-Loire. Focus sur quelques-uns des 19 projets soutenus, suite au premier appel à projets. L a première fondation Mécène et Loire a été créée à l ’ initiative de la Chambre de commerce et d ’ industrie de Maine-et-Loire en août 2007. Elle a apporté son soutien, pendant 5 ans, à 108 projets culturels, sportifs, de solidarité ou environnementaux, pour un montant global alloué de 691 250 euros. Cette nouvelle forme de mécénat collectif et territorial a été largement diffusée par ses représentants, PME et TPE exerçant des métiers différents. Si le pari d ’ une fondation de mécénat sur 5 ans ne paraissait pas forcément évident au départ, la détermination de ses membres a permis au groupe d ’ exister et même de prolonger son existence par un deuxième « mandat ». « En lançant cette seconde Fondation, nous nous fixons un budget quinquennal d ’ un million d ’ euros, une somme qui justifie d ’ un engagement certain, particulièrement en temps de crise. Mécène et Loire n°2 continue de Mécène & Nouvelle équipe, soutenir de nombreux projets variés. L ’ engagement des 29 entreprises, ce sont autant d ’ aspirations et de sensibilités pour des projets enrichissants» explique Stéphane Martinez, Président de la Fondation Mécène et Loire. Catégorie Arts plastiques Musée des Beaux-Arts de la ville d ’ Angers Restauration du tableau « L ’ Amour à l ’ Espagnole » Le musée des Beaux-Arts d ’ Angers s ’ est porté acquéreur d ’ un tableau exceptionnel de Jean-Baptiste Leprince, « L ’ Amour à l ’ Espagnole » de 1773 lors d ’ une vente chez Sotheby ’ s en novembre 2012. Cette oeuvre (73 cm x 63 cm) a conservé sa toile de lin d ’ origine et porte au dos de son châssis à clé, le sceau des armes de PierreLouis Eveillard de Livois, prestigieux collectionneur angevin du XVIIIe siècle. « Le musée des Beaux-Arts tient particulièrement à restaurer ce tableau pour rendre hommage à celui qui a contribué à enrichir très largement sa collection dès 1791. Confié actuellement au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF), à Versailles, le tableau fait l ’ objet de soins minutieux apportés grâce au soutien financier de la Fondation Mécène et Loire. » précise Ariane James-Sarazin, directrice des musées d ’ Angers. Avant d ’ entamer toute opération de restauration, des radiographies et photographies de l ’ œuvre permettent d ’ établir un protocole très rigoureux d ’ intervention qui guidera les spécialistes restaurateurs sur la nature des techniques et produits à utiliser. Une fois restauré, « L ’ Amour à l ’ Espagnole » figurera parmi d ’ autres œuvres du XVIIIe siècle à l ’ exposition à rayonnement international sur le thème des jeux de l ’ amour et de la séduction, prévue en 2016. Bourse et l ’ appel à projet : aides pour des créations innovantes Vous avez un projet porteur d ’ image pour le territoire du Maine-et-Loire ? La Fondation Mécène et Loire vient de lancer son 2e appel à projet, téléchargeable sur son site Internet, entièrement relooké (www.mecene-et-loire.fr). Pour un budget d ’ environ 140 000 euros accordé à une vingtaine de dossiers originaux, ce projet se clôturera le 30 juin. Par ailleurs, une Bourse de 20 000 euros est ouverte aux jeunes artistes et collectifs structurés sous forme d ’ association. Le thème, « Art Innovation et Économie », conservera un lien avec le territoire grâce au lieu emblématique du Maine-et-Loire que le candidat définira pour la première présentation de l ’ œuvre (modalités consultables sur le site de Mécène et Loire). Le Lauréat choisi aura jusqu ’ au 30 septembre 2015 pour livrer son œuvre. 58 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 www.maineetloire.cci.fr L’engagement de 29 entreprises Altoneo Angers Aepr Sas Montilliers Altasys Conseil Angers Angers Drive Mcdonald ’ s Beaucouze Aranea Hyper U Mûrs Erigné Murs-Erigne Atmosphere Communication Angers Avoconseil Angers Bodet Trementines Connivence Ecouflant Expertise-comptable, audit, conseil Intégrateur d’Automatismes Industriels Conseil et formation aux entreprises Restauration rapide Hypermarché Agence de communication Société d’avocats Loire n°2 nouveaux projets Musée des Beaux-Arts de la ville d ’ Angers : restauration du tableau « L ’ amour à l ’ Espagnole » Catégorie Culture, solidarité, environnement Centre éducatif fermé de la Cité de la Gautrèche Aménagement d ’ un parcours de sculptures produites par les jeunes « Nous souhaitons amener les jeunes vers une activité créative » explique Pascale Traineau, la directrice du Centre éducatif fermé de la Cité de la Gautrèche, situé à La Jubaudière, dans les Mauges. Seul Centre de ce type dans le département (42 en France), il héberge des mineurs multi récidivistes qui font l ’ objet d ’ une mesure judiciaire, d ’ un sursis avec mise à l ’ épreuve ou encore d ’ un Centre éducatif fermé de la Cité de la Gautrèche www.maineetloire.cci.fr aménagement de peine. Actuellement, ils sont focalisés sur un projet artistique qui sera exposé à travers le parc de 25 hectares de la Gautrèche. « Pour les amener à canaliser leur énergie et faciliter leur réinsertion, nous leur proposons des activités variées comme ce projet de sculpture, encadré par un professionnel, Antoine Culcasi. Il va les aider à transformer leur énergie violente en énergie positive. L ’ art permet à certains jeunes de sublimer leur agressivité et leur pulsion destructrice par l ’ expression d ’ une créativité esthétique ». A l ’ aide de béton, mortier, moules, les 12 jeunes impliqués vont pouvoir, à tour de rôle, s ’ exprimer à travers la matière. Une porte ouverte est programmée courant mars/avril pour faire découvrir aux habitants de la commune et au grand public leurs créations dans le parc où est aménagé un parcours santé et VTT. « Grâce à l ’ aide financière apportée par Mécène et Loire, ce projet de sculpture va permettre de revaloriser ces jeunes et de laisser une trace positive de leur création dans les Mauges. » Horlogerie industrielle, gestion de temps Imprimerie Evolis Commercialisation de solutions de personnalisation pour cartes plastiques Finta Technologies Société holding Fixator Fabrication de systèmes d’accès en hauteur Gesco Expertise-comptable, commissariat aux comptes Beaucouze Angers St-Barthelemy D ’ Anjou Angers Gestbouch Restaurants La Boucherie St-Barthelemy D ’ Anjou Gratien Meyer Saumur Restauration à thème Elaboration et vente de vins Groupe Cesbron Vente matériel frigorifique, installations isothermiques Saint Sylvain D ’ Anjou Le Grenier A Pain Angers Lexcap Avocats Angers Boulangerie-pâtisserie Cabinet d’avocats L ’ Orfevrerie D ’ Anjou Fabrication d’objets en étain pour l’industrie du luxe Maisons Caly ’ Or Constructeur de maisons individuelles Marty Sports Sa Angers Trelaze Conception d’équipements sportifs pour collectivités St-Clement de-la-Place Mca Finances Angers Motard Opticien Lunetier Angers Oceanedas Angers Gestion de portefeuilles Opticien haut de gamme Holding de société Oem Development Conception de matériels industriels technologiques Renoval Installation de vérandas et abris de piscines en alu Sbs Services de management en print, consommables et informatique Strego Expertise-comptable, audit, conseil Stv Production de directsTV, films pour télévision et institutionne St-Barthelemy D ’ Anjou Yzernay Angers Angers Ste-Gemmes Sur-Loire Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 59 Decouverte ture a investi les bâtiments des anciennes mines de fer du Carreau de Bois II à Nyoiseau pour développer l ’ art contemporain en milieu rural. Le projet soutenu par Mécène et Loire fait intervenir de multiples acteurs du monde de l ’ éducation spécialisée, de l ’ insertion sociale, du soin, des établissements scolaires ou de loisirs. « Au total près de 150 enfants de 3 à 14 ans vont participer à des ateliers de pratiques artistiques en commun pour bâtir un véri- Catégorie Editions, littérature Association Calonn ’ Anim Création d ’ une BD en lien avec la boule de fort Forte de ses 100 adhérents et présidée par Emmanuel Berthier, Calonn ’ Anim organise des animations culturelles, sportives, pour le compte de Chalonnessur-Loire. A l ’ occasion des 25 ans du Festival de la Bande dessinée en février, cette association para- Association des Amis du Petit Anjou : autorail De Dion Bouton, modèle JM3 Catégorie Culture Association des Amis du Petit Anjou Restauration d ’ un autorail De Dion Bouton 1930 L ’ Association des Amis du Petit Anjou (A.A.P.A.) à St-Jean de Linières s ’ est donnée depuis 1983 pour mission de restaurer et sauvegarder le patrimoine lié au chemin de fer Le Petit Anjou (1893 à 1948) qui sillonnait tout le département. Sa mémoire est perpétuée par ses 220 adhérents passionnés qui ont à cœur de faire revivre cet héritage industriel. « Depuis plusieurs années, l ’ AAPA a entrepris de remettre en marche un autorail De Dion Bouton, modèle JM3, dernier exemplaire connu en France. Nous détenons des pièces majeures telles que moteurs, trains de roulement, systèmes de retournement et bien d ’ autres éléments acquis par le biais de nos collectionneurs. » explique Jean-Louis Vagneur, 2e vice-Président. La carrosserie de ce modèle a été construite à Angers par les Etablissements Guillet. Les automotrices De Dion Bouton ont utilisé le réseau du Petit Anjou, à partir de 1923, pour promouvoir le développement du tissu rural. Grâce au soutien de Mécène et Loire, l ’ AAPA a pu confier à un spécialiste ses deux moteurs à essence d ’ automotrice de 50 CV. L ’ assemblage des deux a permis d ’ en remettre un en état de marche. Il constitue un élément capital pour faire fonctionner cet autorail, qui sera doté par la suite de son châssis métallique sur roues et d ’ une carrosserie bois de 30 places assises. L ’ AAPA a bon espoir qu ’ un jour le JM3 circulera à nouveau tout près d ’ Angers grâce à un projet d ’ animation touristique de grande envergure. Catégorie Culture solidarité Association Centrale 7 « Enfants d ’ art : un parcours d ’ ouverture culturelle » « Partager des moments de création grâce aux arts plastiques entre enfants porteurs et non porteurs de handicap. Le projet, lancé en octobre dernier, s ’ étale sur deux ans et se clôturera par une exposition collective des œuvres créées lors des ateliers. » explique Laurène Thomas, coordinatrice de Centrale 7. Créée en 2006 dans le Segréen par un collectif d ’ artistes sculpteurs, peintres, plasticiens, cette struc- Association Calonn ’ Anim 60 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 Association Centrale 7 table parcours culturel ». Le point final de cette première édition se déroulera au cinéma Le Maingué de Segré, le 27 juin 2014 où un documentaire retracera les liens possibles entre l ’ art et les différents handicaps et permettra des échanges entre professionnels des secteurs médico-éducatif, socio-culturel, artistique et un large public. municipale a décidé de réaliser une BD qui s ’ appuierait sur une spécialité de la région : la boule de fort. « Grâce au soutien de Mécène et Loire, le patrimoine culturel du département va être valorisé au travers de cette BD » résume Vincent Harang, trésorier. Loïc Jombart, graphiste–illustrateur et Angevin d ’ adoption, a bâti le scénario suivant : l ’ histoire se déroulerait à la Belle Epoque, dans un village des bords de Loire où deux adolescents rivalisent de prouesses dans le jeu de la boule de fort, pour les beaux yeux de Marguerite. Un synopsis, des croquis de personnages, quelques planches pourront être dédicacés par l ’ auteur, lors du Festival de la BD en février. Des souscriptions sont encore possibles avant sa sortie en août. Tirée à 2 000 exemplaires, la BD d ’ une quarantaine de planches sera disponible dans les librairies spécialisées, les Offices de tourisme et consultable dans les bibliothèques. Dans les bacs, en septembre prochain. Dominique Gruson Pour en savoir plus CONTACT : Corentin Brichon, 02 41 20 49 27 [email protected] www.maineetloire.cci.fr Changement de propriétaire ALIMENTAIRE Boulangerie-pâtisserie La Grigne d’argent 39 rue Nationale, Chemillé 110 000 € Aux délices de l’Abbaye 42 rue Beaurepaire, Angers 100 000 € Alimentation Shopi 11 rue du Vieux Port, Soucelles 285 000 € Carrefour Contact Supermarché et station-service 2 rue d’Anjou, Martigné-Briand 300 000 € Mille et une saveurs Cave et épicerie fine ZA du Bordage, Le May-sur-Sèvre 63 000 € Boulangerie-pâtisserie Bondy AC Le Bourg, Saint Martindu-Bois 65 000 € COMMERCE NON ALIMENTAIRE Equipement de la personne Petit bateau boutique 10 rue Voltaire, Angers 350 000 € Equipement de la maison Akebia Vente de fleurs, plantes et graines, articles de décoration 7 rue des Ponts, Les Rosiers-sur-Loire 30 000 € Romain Bondu Presse, tabac 4 rue du Commerce, Tillières 25 000 € Grand hôtel-restaurant La Grand Pré 30 rue René Gasnier, Rochefort-sur-Loire 65 000 € Bulle de coiffure 2 place de la Treille, Tigné 27 500 € CAFES-BARS RESTAURATION RAPIDE Archimede Informatique et CEFII Services informatiques 11 place Pierre Semard, Angers 30 000 € Café de l’Avenue 117 Rue Franklin, Angers 170 000 € Café Foch 8 bd du Maréchal Foch, Angers 250 000 € La Halte de Zarafa 108 route de Cholet, Doué-la-Fontaine 125 000 € Le grain de blé Sandwicherie, viennoiserie, boissons à emporter 6 place Romain, Angers 160 000 € Coiffure et esthétique Julien Charlot-Albero Presse, tabac 38 rue du Mail, Angers 38 000 € Atmosphair 18 rue du Commerce, Angers 84 000 € RESTAURATION JL Auto 49 Garage automobile 5 rue d’Anjou, Bauné 85 000 € Zénoa Institut 19bis Grande Rue, Brain-sur-l’Authion 30 000 € Le Win’s C C. du Chapeau de Gendarme, Angers 410 000 € L’Atelier C Salon de coiffure 33 rue Pasteur, Les Ponts-de-Cé 90 000 € Quincaillerie Thomas Distribution de piles 6 rue de la Cour Baudry, Longué-Jumelles 20 000 € Source : Annonces Légales (le nom indiqué est celui de l ’ enseigne actuelle ou celui de l ’ acquéreur) parues dans Le Courrier de l ’ Ouest, Ouest-France et L ’ Anjou agricole. 62 Anjou Eco - n°33 - Janvier 2014 Le Lion d’Or 26 rue du Pont, Ingrandes-sur-Loire 20 000 € Avis Immobilier 5bis bd Arnauld, Angers 110 000 € SERVICES L’Embuscade 1 rue Saint Martin, Neuvy-en-Mauges 32 000 € Autres Divers Jul Y Coif 27 rue de la Fontaine, La Cornuaille 19 000 € Impact Service Réparation de véhicules 17 square Guinel, Les Ponts-de-Cé 18 850 € Château Piéguë Chambres d’hôtes Piéguë, Rochefort-sur-Loire 10 000 € Vous allez céder votre entreprise et vous ne souhaitez pas que l ’ avis de la cession et son montant soient publiés dans « Anjou Eco ». Merci de le faire savoir à Dominique Gruson. Tél. : 02 41 20 54 04 E-mail : dominique.gruson @maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr