Le chimique, une crasse d`intervention
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Le chimique, une crasse d`intervention
JEUDI 27 AOÛT 2015 NR NAMUR « Pour une zone (NAGE) ne accidents en 25 ans sur couvrant que la moitié d’une lesquels la cellule mobile province, elle dispose de d’intervention chimique capacités multirisques » (CMIC) est intervenue. Malgré Tanguy AUSPERT, président cela, il faut toujours être prêt. 3 Il faut 15 minutes pour habiller un décontamineur… ÉdA – Florent Marot 6 Le chimique, une crasse d’intervention La zone de secours NamurAndenne – GemblouxEghezée a plus d’une lance à ses arsenaux. Dont une cellule mobile d’intervention chimique. Une combi à faire peur Le genre de tenue de protection inquiétante, surmontée d’une bonbonne d’oxygène, qui masque le visage et qui crève l’écran des films catastrophe. Vous entendez respirer les hommes par tuyaux interposés. Brrr… Vous fondez sur ces images une musique d’ambiance appropriée et vous vous mettez à avoir peur et à frissonner. La fin du monde est proche. Dans la réalité, c’est moins drôle. « Avec ce type de combinaison imperméable, c’est 30 minutes maximum d’intervention. Au-delà, il y a un risque de surchauffe corporelle, surtout si le sauveteur fait des efforts » poursuit Dominique Thiry. Intervenir dans ce bocal est physiquement éprouvant et stressant. Sitôt habillé, au cours d’une séance de 15 minutes moins glamour que dans une boutique, le sauveteur ne pourra plus intervenir sur sa personne. « Il ne dispose que de la radio pour appeler à l’aide ». C’est donc trente minutes maximum pour décontaminer, à la manière d’un cosmonaute en mission sur une autre planète. Après, il faut dégager… Au-delà de 50 ans, c’est peu dire, les hommes ne se sentent plus une âme de décontamineur… ■ Pierre WIAME U Un habilleur, un habillé Il faut 15 minutes pour qu’un pompier soit fin prêt pour se rendre sur un lieu contaminé. Dans cette phase, il est question d’avoir 4 habilleurs pour 4 habillés (les pompiers œuvrent en binômes). E n cas d’accident chimique, le sauveteur ne voit rien. C’est à peine si l’environnement a changé, à moins d’un incendie déclaré. Le produit chimique avance masqué, rampant, insidieux, embusqué, tel un tueur traîtreusement fantomatique fauchant le vivant, faune et flore. Le respirer peut être fatal et causer d’indicibles souffrances. Le produit, à l’état liquide ou de gaz, peut aussi s’infiltrer dans le sol et contaminer des nappes phréatiques. C’est le cas de l’hydrazine, ce carburant de secours équipant les chasseurs F-16 en très faible quantité. En cas de crash et en raison de la dangerosité chimique de cette substance, l’armée boucle généralement la zone et écarte vigoureusement les curieux. C’est ce qui était arrivé en décembre 2003, lorsque deux appareils de la force aérienne belge, ayant décollé de la base aérienne Il faut 15 minutes à un habilleur pour transformer son collègue en cosmonaute coupé de l’air extérieur, comme placé sous cloche. de Kleine-Brogel, étaient entrés en collision dans la région de Havelange. Appelés en renfort, les pompiers namurois s’étaient mis au service de l’armée, quasi aux ordres de celle-ci. Pour les besoins de l’exercice d’hier, l’armée avait libéré le terrain mais dans la réalité, ce ne sera jamais le cas. 6 Les accidents chimiques sont extrêmement rares. En 25 ans, à Namur, il n’y a eu que 3 accidents sur lesquels la cellule CMIC a dû intervenir. C’était fort heureusement toujours plus de peur que de mal mais les pompiers, même pour cette très faible probabilité, doivent être prêts. ■ JEUDI 27 AOÛT 2015 NR NAMUR « Pour une zone (NAGE) ne accidents en 25 ans sur couvrant que la moitié d’une lesquels la cellule mobile d’intervention chimique province, elle dispose de (CMIC) est intervenue. Malgré capacités multirisques » Tanguy AUSPERT, président cela, il faut toujours être prêt. 3 Il faut 15 minutes pour habiller un décontamineur… Le chimique, une crasse d’intervention La zone de secours NamurAndenne – GemblouxEghezée a plus d’une lance à ses arsenaux. Dont une cellule mobile d’intervention chimique. ● ne poignée de pompiers de la zone NAGE (Namur-Andenne-Gembloux-Eghezée) a procédé hier matin, sur le tarmac du nouvel arsenal jambois, à un petit exercice de décontamination chimique. Dans ce genre de catastrophe, ces professionnels rompus à une multitude de risques mortels pour la santé humaine doivent réagir adéquatement et en un quart de tour. Concrètement, chacune des quatre casernes est entraînée à tenir son rôle et à franchir une étape spécifique inhérente à une mission chimique. En gros, Namur est préparé à l’habillage et à l’action sur le lieu d’un accident, alors que les trois autres casernes œuvrent à la décontamination des personnes. L’exercice de mercredi matin a imaginé un scénario vraiment catastrophique : l’écrasement d’un chasseur F-16 au cœur de Jambes, Une combi à faire peur chaussée de Liège. « On a eu de la chance : cela s’est passé tout près : juste en face de l’arsenal, sur les voies du chemin de fer » commente en riant Dominique Thiry, le coordinateur de l’exercice. La mission chimique, même minime, ce n’est jamais de la routine. Dans le cas du F-16 (ce bel oiseau), l’intervention ne consiste pas à sauver le pilote, qui a pu s’éjecter, mais à neutraliser l’hydrazine, un gaz mortel. Il s’agit de ce carburant de secours censé don- VITE DIT Des tueurs invisibles Il faut toujours être prêt à l’accident chimique, même s’il est rare et exceptionnel. Namur étant au cœur de la Wallonie, et au cœur d’un nœud ferroviaire, des cargaisons de produits dangereux y transitent, par rail et par route. On citera, en mai 2012, le déraillement de deux trains de marchandises consécutif à une collision, à Godinne, avec déversement de produits chimiques. Première mission du décontamineur : ramener les victimes en zone «propre». Une seconde consiste à obtenir le plus de renseignements possible sur les produits chimiques ayant «fuité» dans la nature. Certains sont de redoutables tueurs. Début juillet, à Perwez, l’incendie de l’entreprise Derbigum avait dégagé des fumées toxiques et confiné les habitants chez eux. La protection civile En cas d’alerte chimique, les pompiers, toujours en première ligne, se retrouvent toujours confrontés à Hier, à l’arsenal des pompiers namurois, planait une étrange atmosphère de film catastrophe… une problématique qui les dépasse. Mission première : sauver les victimes, délimiter une zone de sécurité. La Protection civile se déploie dans un second temps avec des moyens plus importants pour assainir les lieux. Vitesse et sang-froid À Namur, les pompiers effectuent entre 3 et 6 exercices par an pour se préparer en dehors de la formation. Les pompiers doivent revêtir la combinaison hermétique et réaliser toutes sortes de mises en situation à l’intérieur de celle-ci, comme marcher dans un parcours difficile, mettre une clef et la tourner dans une serrure. En cas d’intervention réelle, il faudra aller particulièrement vite et garder son sang-froid. Un habilleur, un habillé Il faut 15 minutes pour qu’un pompier soit fin prêt pour se rendre sur un lieu contaminé. Dans cette phase, il est question d’avoir 4 habilleurs pour 4 habillés (les pompiers œuvrent en binômes). ner au pilote en perdition une ultime poussée. Un produit de misère, hyper-toxique, identifié comme étant la cible à désamorcer. En effet, vous l’inhalez, vous mourrez, c’est aussi simple que cela. Le travail du coordinateur a consisté, en un temps record, à déclencher un plan catastrophe, à circonscrire une zone de crash – (on parle aussi de chantier) –, en y aménageant une entrée (le IN) et une sortie (le OUT). Et à établir un PC Ops (poste de commandement des opérations) « Ça paraît un peu bête mais il ne faut jamais que le sale et le propre se mélangent » souligne encore ce sous-officier namurois expérimenté. Sinon, c’est la foire à tous les dangers. Le coordinateur a dû aussi s’enquérir du vent. Mieux vaut savoir en effet où ces gaz et miasmes mortels sont soufflés et dispersés. Ces préalables fondamentaux étant réglés, place aux « décontamineurs », un job spécialisé qui oblige le pompier volontaire à se Le genre de tenue de protection inquiétante, surmontée d’une bonbonne d’oxygène, qui masque le visage et qui crève l’écran des films catastrophe. Vous entendez respirer les hommes par tuyaux interposés. Brrr… Vous fondez sur ces images une musique d’ambiance appropriée et vous vous mettez à avoir peur et à frissonner. La fin du monde est proche. Dans la réalité, c’est moins drôle. « Avec ce type de combinaison imperméable, c’est 30 minutes maximum d’intervention. Au-delà, il y a un risque de surchauffe corporelle, surtout si le sauveteur fait des efforts » poursuit Dominique Thiry. Intervenir dans ce bocal est physiquement éprouvant et stressant. Sitôt habillé, au cours d’une séance de 15 minutes moins glamour que dans une boutique, le sauveteur ne pourra plus intervenir sur sa personne. « Il ne dispose que de la radio pour appeler à l’aide ». C’est donc trente minutes maximum pour décontaminer, à la manière d’un cosmonaute en mission sur une autre planète. Après, il faut dégager… Au-delà de 50 ans, c’est peu dire, les hommes ne se sentent plus une âme de décontamineur… ■ La peur de l’hydrazine, en 2003 n cas d’accident chimique, le sauveteur ne voit rien. C’est à peine si l’environnement a changé, à moins d’un incendie déclaré. Le produit chimique avance masqué, rampant, insidieux, embusqué, tel un tueur traîtreusement fantomatique fauchant le vivant, faune et flore. Le respirer peut être fatal et causer d’indicibles souffrances. Le produit, à l’état liquide ou de gaz, peut aussi s’infiltrer dans le sol et contaminer des nappes phréatiques. C’est le cas de l’hydrazine, ce carburant de secours équipant les chasseurs F-16 en très faible quantité. En cas de crash et en raison de la dangerosité chimique de cette substance, l’armée boucle généralement la zone et écarte vigoureusement les curieux. C’est ce qui était arrivé en décembre 2003, lorsque deux appareils de la force aérienne belge, ayant décollé de la base aérienne ARRONDISSEMENT DE NAMUR de Kleine-Brogel, étaient entrés Les accidents chimiques sont en collision dans la région de Ha- extrêmement rares. En 25 ans, à velange. Appelés en renfort, les Namur, il n’y a eu que 3 accipompiers namurois s’étaient dents sur lesquels la cellule mis au service de l’armée, quasi CMIC a dû intervenir. C’était fort heureusement toujours plus aux ordres de celle-ci. Pour les besoins de l’exercice de peur que de mal mais les d’hier, l’armée avait libéré le ter- pompiers, même pour cette très rain mais dans la réalité, ce ne faible probabilité, doivent être prêts. ■ sera jamais le cas. 7 La Commission locale de développement rural se cherche de nouveaux membres. L’appel est lancé pour la mise en œuvre des 42 projets. l y a deux ans, la Commune de Floreffe s’est lancée dans une opération de développement rural (ODR). Il s’agit de définir avec les habitants les défis du futur et les réponses à y apporter. Cela se traduit par une La commission se compose stratégie de développement et de 34 citoyens et de nombreux projets qui seront 10 conseillers communaux. réalisés dans les années à venir. Cette opération de développement rural vise à préserver la ruralité, à la dynamiser et à amé- jets qui ont été sélectionnés par tégré la CLDR, qui ont consacré membres pour former la CLDR bats, groupes de travail. Des réuliorer le cadre et la qualité de vie la commission locale de déve- temps et énergie pour élaborer qui se compose de 34 citoyens et nions qui se déroulent dans une loppement rural (CLDR) et qui la stratégie de développement 10 conseillers communaux. La ambiance constructive. ■ des habitants. DO Le 17 juin dernier, le gouverne- seront progressivement mis en rural et qui ont participé à la CLDR se réunit quatre ou cinq ment wallon a approuvé le Pro- œuvre avec la participation de conception des différents pro- fois par an en soirée. Les réu- > Les citoyens intéressés sont gramme de développement ru- la population. Le premier projet jets, certains ont souhaité passer nions sont animées par la Fon- invités à poser leur candidature, ral (PCDR) de Floreffe pour les phare est le réaménagement du le flambeau ou ont tout simple- dation rurale de Wallonie et ont jusqu’au 15 septembre, auprès de ment quitté l’entité. Dès lors, la des formes variées : visite de ter- Pierre Lemoine (081 4471 18) ou dix années à venir. Un pro- centre de Floreffe. gramme qui comporte 42 pro- Parmi les Floreffois qui ont in- Commune recrute de nouveaux rains, présence d’experts, dé- [email protected]. I NA M UR Pierre Gillet, prêtre et homme engagé L’ abbé Pierre Gillet est décédé à Namur lundi. Né en 1939, il était prêtre du diocèse de Namur et ingénieur industriel de l’Institut Pierrard à Virton. Après avoir enseigné dans des écoles techniques catholiques de Namur (ITN et IATA) et après avoir été vicaire dominical à Noville-les-Bois. Quatorze ans en Inde proche de ces communautés, y compris après le dramatique tsunami de 2004. Pierre Gillet est devenu un supporter des pêcheurs artisans de tous les continents comme membre fondateur du Collectif international d’appui aux travailleurs de la pêche (ISCF-Ciapa) créé en 1984 et dont il a assuré le secrétariat du bureau de Bruxelles jusqu’en 1994. Puis il a participé à la mise sur pied du secrétariat de la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE-CFFA), dont il était encore le trésorier. Il a dénoncé par exemple dans Le Monde diplomatique de septembre 1997 le fait que l’Afrique bradait son poisson F LO R EF F E Il faut 15 minutes à un habilleur pour transformer son collègue en cosmonaute coupé de l’air extérieur, comme placé sous cloche. NR PCDR : place aux 42 projets Il a travaillé durant quatorze ans comme coopérant du groupe Terre dans le sud de l’Inde. Il y a fondé des ateliers communautaires de construction de bateaux de pêche en pre- Pierre Gillet assistait Paul nant en compte les apports des pê- Malherbe lors de la messe des cheurs locaux. Il resta par la suite Fêtes de Wallonie. E ÉdA – Florent Marot L'Avenir - Local: Namur 27/08/2015, pages 6 & 7 Tous droits réservés. Réutilisation et reproduction uniquement avec l'autorisation de l'éditeur de L'Avenir - Local: Namur laisser enfiler sur le dos une combinaison totalement étanche à l’air. Claustrophobes, s’abstenir ! Pierre WIAME U ÉdA – Florent Marot Innovating Digital Content JEUDI 27 AOÛT 2015 F LO R EF F E ÉdA – 30255957091 En cas d’alerte chimique, les pompiers, toujours en première ligne, se retrouvent toujours confrontés à À Namur, les pompiers effectuent entre 3 et 6 exercices par an pour se préparer en dehors de la formation. Les pompiers doivent revêtir la combinaison hermétique et réaliser toutes sortes de mises en situation à l’intérieur de celle-ci, comme marcher dans un parcours difficile, mettre une clef et la tourner dans une serrure. En cas d’intervention réelle, il faudra aller particulièrement vite et garder son sang-froid. La peur de l’hydrazine, en 2003 ÉdA – Florent Marot La protection civile Vitesse et sang-froid des opérations) « Ça paraît un peu bête mais il ne faut jamais que le sale et le propre se mélangent » souligne encore ce sous-officier namurois expérimenté. Sinon, c’est la foire à tous les dangers. Le coordinateur a dû aussi s’enquérir du vent. Mieux vaut savoir en effet où ces gaz et miasmes mortels sont soufflés et dispersés. Ces préalables fondamentaux étant réglés, place aux « décontamineurs », un job spécialisé qui oblige le pompier volontaire à se ÉdA – Florent Marot Il faut toujours être prêt à l’accident chimique, même s’il est rare et exceptionnel. Namur étant au cœur de la Wallonie, et au cœur d’un nœud ferroviaire, des cargaisons de produits dangereux y transitent, par rail et par route. On citera, en mai 2012, le déraillement de deux trains de marchandises consécutif à une collision, à Godinne, avec déversement de produits chimiques. Première mission du décontamineur : ramener les victimes en zone «propre». Une seconde consiste à obtenir le plus de renseignements possible sur les produits chimiques ayant «fuité» dans la nature. Certains sont de redoutables tueurs. Début juillet, à Perwez, l’incendie de l’entreprise Derbigum avait dégagé des fumées toxiques et confiné les habitants chez eux. une problématique qui les dépasse. Mission première : sauver les victimes, délimiter une zone de sécurité. La Protection civile se déploie dans un second temps avec des moyens plus importants pour assainir les lieux. ner au pilote en perdition une ultime poussée. Un produit de misère, hyper-toxique, identifié comme étant la cible à désamorcer. En effet, vous l’inhalez, vous mourrez, c’est aussi simple que cela. Le travail du coordinateur a consisté, en un temps record, à déclencher un plan catastrophe, à circonscrire une zone de crash – (on parle aussi de chantier) –, en y aménageant une entrée (le IN) et une sortie (le OUT). Et à établir un PC Ops (poste de commandement ÉdA – Florent Marot chaussée de Liège. « On a eu de la chance : cela s’est passé tout près : juste en face de l’arsenal, sur les voies du chemin de fer » commente en riant Dominique Thiry, le coordinateur de l’exercice. La mission chimique, même minime, ce n’est jamais de la routine. Dans le cas du F-16 (ce bel oiseau), l’intervention ne consiste pas à sauver le pilote, qui a pu s’éjecter, mais à neutraliser l’hydrazine, un gaz mortel. Il s’agit de ce carburant de secours censé don- VITE DIT Des tueurs invisibles Hier, à l’arsenal des pompiers namurois, planait une étrange atmosphère de film catastrophe… ÉdA – Florent Marot ne poignée de pompiers de la zone NAGE (Namur-Andenne-Gembloux-Eghezée) a procédé hier matin, sur le tarmac du nouvel arsenal jambois, à un petit exercice de décontamination chimique. Dans ce genre de catastrophe, ces professionnels rompus à une multitude de risques mortels pour la santé humaine doivent réagir adéquatement et en un quart de tour. Concrètement, chacune des quatre casernes est entraînée à tenir son rôle et à franchir une étape spécifique inhérente à une mission chimique. En gros, Namur est préparé à l’habillage et à l’action sur le lieu d’un accident, alors que les trois autres casernes œuvrent à la décontamination des personnes. L’exercice de mercredi matin a imaginé un scénario vraiment catastrophique : l’écrasement d’un chasseur F-16 au cœur de Jambes, la RTBF, sera diffusée sur la Deux et sur FR2. À l’issue de la messe, un vin d’honneur sera proposé. Le public est invité à assister à cet office. Parking assuré dans la cour d’honneur. Il est demandé de s’inscrire, par téléphone chez André Schoofs 0476/536951 ou par mail à l’adresse [email protected]. ■ à l’Europe. Pas étonnant qu’après son travail en Inde, il ait voulu suivre les études d’économiste en cours du soir aux Facultés Notre-Dame de la Paix, pour mieux analyser et comprendre les processus de domination économique. Par ailleurs, à son retour en Belgique, Pierre Gillet fut un temps attaché à la paroisse Saint-Jean-Baptiste et Saint-Loup à Namur, aux côtés de Paul Malherbe. Puis il est devenu curé de Naninne durant quatorze ans. ternité-Vivre Ensemble, ainsi que directeur diocésain de Caritas et responsable de la Société des Auxiliaires des Missions (SAM). Il a souvent plaidé pour les droits des dalits ou sans castes d’Asie, ceux des paysans et paysannes d’Afrique centrale et d’ailleurs ainsi que pour une autre mondialisation que celle des grandes puissances, grandes entreprises et institutions internationales. Il fait connaître bien des alternatives. Ces dernières années, il s’était retiré à Jambes. C’est là qu’auront lieu ses funérailles, ce jeudi 27 août à 10 h en Engagement altermondialiste l’église de Velaine, rue Pierre du DiaPierre Gillet est aussi devenu ani- ble. Avant l’inhumation au cimemateur-prêtre pour Entraide et Fra- tière de Naninne. F LO R EF F E La messe télévisée de ce dimanche ne messe télévisée sera célébrée ce dimanche 30 août, à 10 h 15, en l’église abbatiale du séminaire de Floreffe, à l’initiative de l’association des anciens élèves du séminaire, de la direction du séminaire et de l’office du tourisme de Floreffe. L’église abbatiale de Floreffe est classée patrimoine exceptionnel de Wallonie. Cette captation, réalisée par U Le coq de retour ÉdA – 30253331291 – DO ● laisser enfiler sur le dos une combinaison totalement étanche à l’air. Claustrophobes, s’abstenir ! Dans le cadre de Meuse et Sambre en fête, le coq customisé par Sébastien Limbourg est de retour sur ses terres. Depuis lundi, le coq wallon de 2,20 m de haut et de 80 kg, imaginé par Francis Malacord, est exposé dans le cadre de la « Coq’s parade », dans la cour d’honneur de l’abbaye, aux côtés de cinq autres coqs, jusqu’au 2 septembre. Sur les ailes de l’animal, on retrouve les prénoms des élèves de l’école communale de Franière qui, lors de son arrivée, avaient apposé leur signature avant que l’artiste ne se lance dans la décoration.