SEQUENCE V: LA MORT AUX TROUSSES – A. HITCHCOCK (1959)

Transcription

SEQUENCE V: LA MORT AUX TROUSSES – A. HITCHCOCK (1959)
SEQUENCE V:
LA MORT AUX TROUSSES – A. HITCHCOCK (1959)
Collège au CINEMA- 2ème film
Séance 1 : MENONS L’ENQUETE SUR
ALFRED HITCHCOCK
1. Son identité :
* Date de naissance :
* Date de décès :
* Nationalité :
2. Son œuvre
a. Sondage : enquête auprès de tes parents et/ou grands-parents et demande-leur quel film de Hitchcock ils ont vu
et préféré…
b. Début de sa carrière cinématographique :
c. On distingue en général 2 grandes périodes dans le cinéma d’Hitchcock.
Trouve-les, délimite-les dans le temps et donne pour chacune d’elles 3 exemples de longs métrages hitchcockiens.
d. Voici des affiches de films de Hitchcock dans leur titre original, retrouve les titres français correspondants et
l’année de leur réalisation. A quelle période hitchcockienne correspond chacun d’eux ?
1.
2.
5.
6.
3.
7.
3. Les recettes d’Hitchcock / les constantes hitchcockiennes
4.
8.
Voici des particularités du cinéma d’Hitchcock. A toi d’enquêter et de développer chacune d’elle. Il s’agit de les
expliciter et de les illustrer par des exemples.
a.
le goût pour les apparitions
b. le MacGuffin
c.
l’importance de la femme
4. Ses acteurs / actrices préférés
Renseigne-toi et retrouve les acteurs et actrices fétiches d’Alfred Hitchcock, ceux qu’il a le plus fait tourner…
Identifie chaque acteur et chaque actrice et donne au moins un titre de film de Hitchcock qui l’a mis en scène.
Acteurs fétiches :
1.
2.
3.
4.
Actrices fétiches :
1.
2.
3.
4.
5.
5. Certaines de ses citations
Pour mieux comprendre la conception que Hitchcock avait du cinéma, lis ces citations et explicite-les.
 « Il n’y a pas de terreur dans un coup de fusil, seulement dans son anticipation. »
 « Avec l’aide de la télévision, le meurtre doit entrer dans les foyers, là où est sa place. »
 « Si vous voyez un homme arriver derrière un innocent avec une arme à la main, vous en savez plus que l’innocent,
et ça crée le suspense. »
 « Le mystère intrigue, c'est un phénomène intellectuel. Le suspense est quelque chose de purement émotionnel. »
6. Hitchcock et la critique
Renseigne-toi pour savoir ce que les détracteurs de Hitchcock lui reprochaient. Sur quoi portaient les principales
critiques ?
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SEQUENCE V:
LA MORT AUX TROUSSES – A. HITCHCOCK (1959)
Collège au CINEMA- 2ème film
Séance 1 : MENONS L’ENQUETE SUR
ALFRED HITCHCOCK
1. Son identité :
* Date de naissance : 1899
* Date de décès : 1980
* Nationalité : anglaise
2. Son œuvre
e. Sondage : enquête auprès de tes parents et/ou grands-parents et demande-leur quel film de Hitchcock ils ont vu
et préféré…
f. Début de sa carrière cinématographique : 1926 (Jack l’éventreur)
g. On distingue en général 2 grandes périodes dans le cinéma d’Hitchcock.
Trouve-les, délimite-les dans le temps et donne pour chacune d’elles 3 exemples de longs métrages hitchcockiens.
1. La période anglaise (1922-1939) : L’Homme qui en savait trop ; Les Trente-neuf Marches ; Une Femme disparaît
2. La période américaine (1940-1980) : Soupçons ; Sueurs froides ; La Mort aux trousses
h. Voici des affiches de films de Hitchcock dans leur titre original, retrouve les titres français correspondants et
l’année de leur réalisation. A quelle période hitchcockienne correspond chacun d’eux ?
1. Le Faux Coupable
5. La Main au collet
2. La Mort aux trousses
6. Le Rideau déchiré
3. La loi du silence
7. Sueurs froides
4. L’Inconnu du Nord-Express
8. Pas de printemps pour Marnie
3. Les recettes de Hitchcock / les constantes hitchcockiennes
Voici des particularités du cinéma d’Hitchcock. A toi d’enquêter et de développer chacune d’elle. Il s’agit de les
expliciter et de les illustrer par des exemples.
d. le goût pour les apparitions
A partir du film Rebecca, Hitchcock apparaîtra le plus souvent dans ses films au point que le spectateur est très déçu lorsqu'il n'arrive pas à le voir.
Cette attitude est extrêmement rare chez un réalisateur car bon nombre d'entre eux ne se montrent jamais à l'écran. Ceci est encore une des
ambiguïtés de la personnalité de Hitchcock qui fut toute sa vie complexé par son physique mais ne manqua pas une occasion de se montrer !
Certaines apparitions sont devenues presque plus célèbres que les films comme celle de L'inconnu du nord-express dans laquelle il monte dans un
train avec une contrebasse.
e.
le MacGuffin
Le MacGuffin est un concept fondamental dans le cinéma d'Hitchcock. L'origine du mot viendrait de l'histoire suivante, racontée par Hitchcock :
Deux voyageurs se trouvent dans un train en Angleterre. L'un dit à l'autre : "Excusez-moi Monsieur, mais qu'est-ce que ce paquet à l'aspect bizarre qui se trouve audessus de votre tête ? - Oh, c'est un MacGuffin. A quoi cela sert-il ? - Cela sert à piéger les lions dans les montagnes d'Écosse - Mais il n'y a pas de lion dans les
montagnes d'Écosse - Alors il n'y a pas de MacGuffin" . Hitchcock citait souvent cette histoire pour se moquer de ceux qui exigent une explication rationnelle à tous les
éléments d'un film. Ce qui l'intéresse c'est de manipuler le spectateur, de le promener au fil de l'histoire et qu'il ait aussi peur que le héros ou l'héroïne de son film
(Hitchcock aimait dire qu'il faisait ses films avant tout pour les autres et qu'il avait beaucoup de mal à comprendre ceux qui réalisaient par pur nombrilisme). Dans les
films d'Hitchcock, le MacGuffin est souvent un élément de l'histoire qui sert à l'initier voire à la justifier mais qui s'avère en fait sans grande importance au cours du
déroulement du film. Dans Psychose, le MacGuffin est l'argent dérobé par Marion à son patron au début du film, il va sans dire que la suite est tellement prenante que
l'argent est bien vite oublié, mais c'est lui qui a initialisé l'histoire. Mais Hitchcock fait encore plus fort dans La mort aux trousses. Comme il le dit lui-même : "Dans ce
film, j'ai réduit le MacGuffin au minimum. Quand Cary Grant demande à l'agent de la CIA à propos du méchant James Mason : "Que fait cet homme ? Oh, disons qu'il
est dans l'import-export de secrets d'état". Et c'est tout ce que nous devons dire. Mais toute histoire d'espionnage doit avoir son MacGuffin, que ce soit un microfilm ou
un objet quelconque caché dans le talon d'un escarpin."
Hitchcock a toujours fait une utilisation très intelligente des objets dans ses films. L’intrigue tournait souvent autour d’un objet central, un « Mac Guffin », qui participait
au processus de manipulation du spectateur. Le Mac Guffin est une sorte d’indice, il détermine le « pourquoi » de l’intrigue, a une influence sur la suite de l’histoire,
constitue une preuve, ou bien il ne sert pas à grand chose. Le héros court parfois après quelque chose dont il ignore la nature, comme dans « Notorious » (« Les
Enchaînés »), où il s’agissait en fait de… (le révéler gâcherait le plaisir de ceux qui n’ont pas encore vu le film. Précisons seulement que Hitchcock a été surveillé pendant
plusieurs mois par le FBI en raison de la nature de ce Mac Guffin…) Dans « L’Inconnu du Nord Express », le Mac Guffin est un briquet. Dans « Stagefright » (« Le
Grand Alibi ») avec Marlène Dietrich, le Mac Guffin est la poupée, et dans « Dial M for Murder » (« Le crime était presque parfait ») il s’agit de la paire de ci seaux.
Cependant, le rôle du Mac Guffin n’était pas systématiquement tenu par un objet. Dans « The Lodger » (« Les cheveux d’or »), il s’agit du véritable tueur, après lequel
court le héros. Dans « Rebecca », c’est le souvenir de la disparue, qui hante la maison. Le Mac Guffin peut aussi être totalement immatériel. Ainsi, dans « Le Rideau
Déchiré », il s’agit de la fameuse formule mathématique que garde jalousement dans son cerveau l’illustre Professeur de l’Université Karl Marx, et que Paul Newman,
l’agent américain, cherche à extorquer par la ruse. Dans les films dont le thème est l’espionnage, le Mac Guffin est souvent un message codé, comme dans « A Lady
Vanishes » (« Une Femme disparaît »).
f.
l’importance de la femme
Les films d'Hitchcock sont réputés pour leur pudibonderie apparente mais dégagent en même temps un érotisme certain. Le début de Psychose avec Marion en soutiengorge étendue sur un lit dans la chaleur de Phoenix (Arizona) en est un vibrant exemple. La période américaine du cinéaste (à partir de 1940) introduit le concept de la
blonde hitchcockienne que Hitchcock s'amuse à manipuler, à métamorphoser tantôt en femme du monde, en voleuse, en psychopathe ou bien en espionne ! Hitchcock
n'est pas homme à s'éprendre de ses créatures. Au moment de la sortie de Vertigo il clamait à qui voulait bien l'entendre : "Kim Novak n'est qu'une inconsistante cire qui
m'a coûté les plus grandes peines à modeler. J'ai tout fait."
4. Ses acteurs / actrices préférés
Renseigne-toi et retrouve les acteurs et actrices fétiches d’Alfred Hitchcock, ceux qu’il a le plus fait tourner…
Identifie chaque acteur et chaque actrice et donne au moins un titre de film de Hitchcock qui l’a mis en scène.
Acteurs fétiches :
1. Ivor Novello
The Lodger, The Maxman
2. Antony Perkins
3. Cary Grant
Psychose, Paris brûle-t-il La Mort aux trousses,
La Main au collet
4. James Stewart
Fenêtre sur cour,
L’Homme qui en savait trop
Actrices fétiches :
1. Ingrid Bergman
Les Enchaînés
2. Kim Novak
Sueurs froides
3. Tippi Hedren
Marnie, Les Oiseaux
4. Grace Kelly
Le crime était....
Fenêtre sur cour
La Main au collet
5. Patricia Hitchcock
Psychose
L’Inconnu du N-E
5. Certaines de ses citations
Pour mieux comprendre la conception qu’Hitchcock avait du cinéma, lis ces citations et explicite-les.
 « Il n’y a pas de terreur dans un coup de fusil, seulement dans son anticipation. »
 « Avec l’aide de la télévision, le meurtre doit entrer dans les foyers, là où est sa place. »
 « Si vous voyez un homme arriver derrière un innocent avec une arme à la main, vous en savez plus que l’innocent,
et ça crée le suspense. »
 « Le mystère intrigue, c'est un phénomène intellectuel. Le suspense est quelque chose de purement émotionnel. »
6. Hitchcock et la critique
Renseigne-toi pour savoir ce que les détracteurs de Hitchcock lui reprochaient. Sur quoi portaient les principales
critiques ?
Hitchcock ne fut jamais très apprécié de la critique de son époque.
- manque de réalisme de ses films / scènes peu crédibles
- répétition incessante de la même recette pour chaque film / manque de variété.

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