Les problèmes rencontrés par les enfants adoptés à l`étranger
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Les problèmes rencontrés par les enfants adoptés à l`étranger
Les problèmes rencontrés par les enfants adoptés à l'étranger Enquête sur ces problèmes L.M. Edelsward pour les Services à l’adoption internationale Développement social Canada Remerciements : L'auteur et les Services à l’adoption internationale aimeraient remercier la Dre Margaret Lawson et le Dr Charles Hui, de l'Hôpital pour enfants de l'est de l'Ontario pour les conseils prodigués au cours de la rédaction de ce rapport. Avis de non-responsabilité : Ce rapport n'est publié qu'à des fins d'information et ne représente pas la position officielle de Développement social Canada. Le 10 juin 2005 Table des matières INTRODUCTION............................................................................................................. 3 Limites de l'information fournie .................................................................................... 4 Autres considérations .................................................................................................. 5 RAPPORTS PRÉADOPTION ......................................................................................... 7 SURVOL ......................................................................................................................... 8 PROBLÈMES POSTADOPTION .................................................................................. 10 1. PROBLÈMES DE CROISSANCE ................................................................................. 10 Malnutrition..................................................................................................... 10 Retard de croissance ..................................................................................... 11 Problèmes dentaires ...................................................................................... 12 2. MALADIES ............................................................................................................ 12 Maladies infectieuses guérissables ................................................................ 12 Maladies infectieuses chroniques .................................................................. 14 Exposition prénatale à l'alcool ........................................................................ 15 Exposition prénatale aux drogues .................................................................. 16 Produits toxiques pour l'environnement ......................................................... 16 3. PROBLÈMES D'APPRENTISSAGE .............................................................................. 17 Troubles d'apprentissage ............................................................................... 17 Trouble de l'intégration sensorielle................................................................. 17 Troubles de la vue.......................................................................................... 18 Perte d'audition .............................................................................................. 18 Retards au niveau de l'expression verbale et du langage .............................. 18 Troubles de l'imagerie et de l'imagination ...................................................... 20 Développement intellectuel et cognitif ............................................................ 20 Échecs scolaires ............................................................................................ 20 4. PROBLÈMES PSYCHOLOGIQUES .............................................................................. 21 Troubles de l'attachement .............................................................................. 21 Troubles mentaux........................................................................................... 22 Construction identitaire................................................................................... 24 5. PROBLÈMES DE COMPORTEMENT ........................................................................... 25 Troubles déficitaires de l'attention (TDA) ....................................................... 25 Troubles du comportement ............................................................................ 25 CONCLUSIONS : ÉVALUATION DES RISQUES ......................................................... 28 NOTES ET RÉFÉRENCES........................................................................................... 31 2 Les problèmes rencontrés par les enfants adoptés à l'étranger Enquête sur ces problèmes INTRODUCTION1 L'adoption internationale est un moyen auquel on a de plus en plus recours pour constituer une famille, avec un taux annuel d'environ 2000 adoptions au Canada au cours des dix dernières années2. Des recherches indiquent que la majorité de ces enfants évoluent très bien dans leurs nouveaux foyers. Par exemple, une étude québécoise3 portant sur des enfants adoptés entre 1985 et 2002 a déterminé que, en dépit d'une grande variabilité dans les résultats parmi les enfants adoptés à l’étranger, ces enfants présentent dans l'ensemble un taux d'attachement, de sécurité et d'adaptation sociale et scolaire comparable à celui de la population générale de la province. Néanmoins, il faut admettre que certains enfants adoptés dans des pays étrangers arrivent dans leurs nouvelles familles avec des besoins particuliers. Dans certains cas, les besoins particuliers de l'enfant sont connus ou diagnostiqués avant l'adoption, mais dans d'autres cas, ils ne le sont pas. On peut diagnostiquer immédiatement des troubles médicaux pouvant être traités chez certains enfants adoptés à l’étranger, mais certains enfants peuvent commencer à souffrir plus tard d'une maladie exigeant des traitements ou des thérapies à plus long terme. Ce document passe en revue les textes portant sur les éventuels problèmes auxquels les enfants adoptés à l'étranger peuvent être confrontés. Tous les cas d'adoption internationale n'entraînent pas les types de problèmes décrits dans le présent document. Toutefois, il est important que les futurs parents adoptifs reconnaissent qu'il y a des risques associés à l'adoption internationale et qu'ils soient prêts à y faire face. L'objectif de ce document est de les y aider. 3 Limites de l'information fournie Le présent document essaie d'être aussi complet que possible en dressant une liste des risques potentiels pour les enfants adoptés à l'étranger. Dans les rapports et les études passés en revue, on n'a pas vérifié la validité ou la comparabilité des données par rapport à l'expérience canadienne. Une documentation complète des sources est fournie (voir la section Notes et références qui suit le texte de la Partie I) pour permettre aux lecteurs intéressés d'avoir accès aux documents originaux et de juger d'eux-mêmes de l'exactitude ou de la pertinence de l'information donnée. En évaluant l'information fournie, les lecteurs devraient examiner avec soin divers facteurs pouvant influer sur les résultats fournis et la manière dont ceux-ci devraient être interprétés. Voici quelques sources possibles de partialité dans la recherche et l'interprétation : 1. Références datées. Beaucoup des références ont été publiées il y a quelques années, ou encore les données peuvent avoir été recueillies il y a quelques années. Les conditions et la situation des enfants offerts en adoption varient considérablement, pour le meilleur et pour le pire, pour des motifs politiques, sociaux, économiques ou médicaux. 2. Utilisation de populations limitées. Certaines des études citées ne font référence qu'à des populations précises d'enfants adoptés à l’étranger, par exemple des enfants adoptés dans certains pays ou certaines régions, dans des orphelinats ou des foyers nourriciers, ou des enfants adoptés à certains âges. Les résultats de ces études ne devraient pas être généralisés à tous les enfants adoptés à l'étranger parce que les conditions et les situations des enfants peuvent être très variables et avoir une incidence très différente selon les enfants. En outre, on ne peut présumer que des statistiques générales sont représentatives de populations ou de cas précis. 3. Absence de données comparables. Bien que beaucoup des problèmes décrits pour les enfants adoptés à l'étranger (p. ex. infections, parasites, problèmes dentaires, problèmes de vision, perte d'audition, trouble déficitaire de l'attention [TDA], difficultés d'apprentissage, etc.) soient également courants parmi les enfants nés au Canada, ce rapport ne fournit pas de données comparatives pour la population canadienne en général. 4. Sources. Beaucoup de ressources différentes ont été utilisées dans cette étude, dont des articles spécialisés qui ont été passés en revue par des professionnels avant leur publication et des articles non spécialisés ou des publications sur 4 Internet qui ne sont pas évalués avant d'être publiés. Une telle diversité de ressources est incluse délibérément afin d'offrir un point de vue complet et de fournir à des parents éventuels des ressources diverses accessibles par différents moyens (voir Notes et références). 5. Terminologie. Beaucoup d'auteurs différents – des intervenants dans le domaine de l'adoption, des médecins praticiens et d'autres personnes de différents antécédents professionnels et personnels – ont été cités dans ce document. Il est très courant que des personnes aux expériences et aux antécédents différents utilisent la même terminologie d’une manière très différente. 6. Concepts fondamentaux. Le concept d'un « problème » est lui-même problématique. Qu'est-ce qu'un problème? Si un enfant plus âgé adopté dans un pays étranger a besoin de services d'aide à l'expression verbale et au langage pour faciliter son adaptation à un nouveau milieu linguistique, est-ce un « problème » ou est-ce « normal » dans les circonstances? Dans bien des cas, cela pourra représenter un « problème » pour une personne, mais pas pour une autre. Autres considérations Il y a très peu de recherches qui portent sur la question de la satisfaction des parents par rapport à leur adoption à l'étranger. Dans une étude sur 475 enfants adoptés en Roumanie par des familles américaines entre 1990 et 1993, on demandait aux parents d'évaluer l'incidence globale de l'adoption sur la famille4. En dépit du fait qu'il s'agissait d'une cohorte d'enfants adoptés à risque très élevé, 91 % des parents avaient une impression très positive (78 %) ou surtout positive (13 %) des effets de leur adoption sur leur famille. Seulement 3 % des parents interrogés ont dit de leur adoption qu'elle avait eu une influence surtout (2 %) ou très (1 %) négative sur leur famille. Les autres (6 %) ont dit de leur adoption qu'elle avait eu des effets mitigés. La vaste majorité des parents de l'étude, soit 93 %, n'ont jamais envisagé de mettre fin au placement de l'enfant dans le foyer adoptif, mais 3 % d'entre eux y ont pensé souvent ou la plupart du temps. Encore 4 % avaient pensé à mettre fin au placement, mais pas très souvent. Il est essentiel que chaque parent potentiel se penche sérieusement sur les types de problèmes qu'il pourrait trouver particulièrement difficiles, et,chose tout aussi importante, sur ceux qu'il ne trouverait pas difficiles. 5 D'après Nigel Cantwell, agent principal de projet au Centre de recherche Innocenti de l'UNICEF, « en ce qui concerne les jeunes enfants en bonne santé, même au niveau international, les demandes d'adoption semblent excéder le nombre d'enfants adoptables »5. Cela ne signifie pas que l'adoption d'un jeune enfant en santé soit impossible. Cela signifie cependant que l'adoption internationale peut ne pas être nécessairement une solution facile pour tout parent potentiel désirant un enfant en santé. Les futurs parents pourraient mieux se préparer à une adoption internationale en allant au-delà des catégorisations exagérément simplistes des enfants « ayant des besoins spéciaux » ou « n’ayant pas de besoins spéciaux ». Ces catégories posent problème : elles peuvent ne pas toujours constituer une évaluation exacte de l'état réel de l'enfant et, en outre, ne pas témoigner très fidèlement des capacités réelles des parents. Comme le signale Service social international6, la définition des « besoins spéciaux » peut varier considérablement d'un pays à l'autre, et certains enfants considérés comme « ayant des besoins spéciaux » peuvent combler tout à fait les rêves de certains parents adoptifs éventuels qui ne s'intéresseraient peut-être pas à des enfants ainsi étiquetés. Par exemple, un enfant de trois ans en santé, un enfant qui a un handicap guérissable, un couple de jeunes frères ou sœurs en santé – ces cas pourraient s'avérer des adoptions à risque faible, et pourtant, selon le pays, être classés parmi les adoptions « ayant des besoins spéciaux ». Il pourrait aussi se produire qu'un enfant autrement en santé en proie au chagrin ou manquant de stimulation puisse faire l'objet d'un mauvais diagnostic et être décrit comme un enfant ayant des problèmes de développement (ou autres). En même temps, des enfants de pays ou d'établissements où les soins médicaux sont minimaux pourraient être considérés comme « en santé », et pourtant souffrir de problèmes non diagnostiqués pouvant épuiser les ressources de certains parents potentiels. Il est important que les lecteurs se rendent compte qu'aucun rapport ne pourrait répondre à toutes les questions et préoccupations des parents potentiels relativement à la santé de leurs enfants. Consulter la recherche portant sur l’adoption et ses résultats n'est qu'une des nombreuses étapes que peuvent et devraient franchir les parents potentiels, à la fois individuellement et en collaboration avec leur travailleur social et leur organisme social, pour se préparer en vue d'une adoption internationale. 6 RAPPORTS PRÉADOPTION7 Beaucoup de parents se fient aux rapports préadoption (aussi appelés rapports d'étude sur l'enfant) pour déterminer la santé de leur éventuel enfant adoptif. Toutefois, un certain nombre d'études ont fait observer que la santé réelle des enfants à leur arrivée dans leur foyer adoptif ne correspond pas toujours aux rapports médicaux préadoption. Certains pays où des enfants sont adoptés peuvent ne pas disposer de compétences médicales adéquates ou accessibles pour évaluer de façon précise l'état de santé des enfants. Une grande étude pancanadienne sur les enfants roumains adoptés8 a permis de d’observer des différences entre les évaluations médicales préadoption et postadoption. Dans 12 % des cas étudiés, des examens médicaux effectués à l'arrivée au Canada « ont révélé des résultats positifs pour des maladies pour lesquelles l'enfant avait eu des résultats négatifs en Roumanie. On a ainsi diagnostiqué au Canada des cas d'hépatite B, de parasites, de tuberculose, d'anémie et de Giardia, et un cas de VIH ». Les auteurs ont fait observer que « ces résultats sont semblables à ceux de Jenista9 [l'auteure d'une étude américaine], qui a constaté que même si les parents étaient souvent rassurés par les résultats d'examen négatifs en Roumanie, des diagnostics postnéonatals aux États-Unis ont donné des résultats différents ». Une étude américaine sur des enfants adoptés en Europe orientale10 a révélé que les rapports médicaux préadoption provenant des pays d'origine des enfants comportaient souvent de multiples diagnostics non familiers de troubles neurologiques graves non confirmés dans les évaluations postadoption. Toutefois, pour 20 % des enfants, les évaluations postadoption ont fait état de retards de croissance et de développement ainsi que de problèmes médicaux qui n'avaient pas été mentionnés dans les rapports originels. Une étude sur des enfants chinois adoptés par des familles américaines11 a fait état de diagnostics médicaux insoupçonnés chez 18 % des enfants. Parmi ces diagnostics figuraient une perte d'audition, des problèmes orthopédiques, des anomalies cardiaques et d'autres anomalies congénitales. En outre, cette étude a constaté que les classifications originelles des enfants – « en santé » ou « besoins spéciaux » – semblaient correspondre médiocrement à la situation réelle des enfants. « On a parlé de besoins spéciaux dans le cas d'enfants aux anomalies congénitales évidentes, mais beaucoup d'autres enfants ont été ainsi classés à cause d'un crâne carré ou d'un thorax en carène (qui peuvent être des indices de rachitisme)… ou même d'aucune anomalie évidente. » Les trois enfants dont le retard de développement était le plus grave ont été proposés à leurs parents adoptifs comme des « enfants en santé », et cinq enfants avaient des troubles si graves que les parents adoptifs ont demandé qu'on leur confie plutôt d'autres enfants. 7 SURVOL12 Des parents peuvent adopter à l'étranger un enfant ayant des problèmes médicaux ou de développement. Un examen des textes sur l'adoption donne à penser qu'au moment de l'adoption, les problèmes médicaux peuvent être plus courants parmi les enfants adoptés à l'étranger que dans la population générale. L'étude sur les enfants chinois adoptés par des familles américaines13 a montré que « ces enfants présentent un taux semblable de retards de croissance et de développement et de problèmes médicaux que d'autres groupes d'enfants adoptés à l'étranger ». Ces enfants sont arrivés avec des problèmes médicaux tels que l'anémie (35 %), des niveaux élevés de plomb dans le sang (14 %), des tests anormaux de la fonction thyroïdienne (10 %), des parasites intestinaux (9 %) et des tests cutanés de dépistage de la tuberculose positifs (3,5 %). Une étude s'est intéressée à des enfants adoptés en Chine, en Russie, en Asie du Sud-Est, en Europe orientale et en Amérique latine en 1997-1998 et qui ont été examinés dans une clinique d'adoption internationale à New York14. Les auteurs ont trouvé que parmi les maladies infectieuses courantes figuraient des cas d'hépatite B (2,5 %), des tests positifs de dépistage de la tuberculose (19 %) et des parasites intestinaux (19 %). Une étude sur des orphelins roumains adoptés en Colombie-Britannique15 a constaté qu'une proportion très élevée, soit 85 % des enfants qui avaient vécu dans des orphelinats roumains pendant au moins huit mois, avait au moins un problème médical. Sur les enfants qui avaient été adoptés directement dans des hôpitaux peu après la naissance, beaucoup moins d'enfants, 42 %, avaient au moins un problème médical. Des retards et des troubles du développement peuvent également affecter des enfants adoptés à l'étranger. Les enfants ayant des problèmes médicaux risquent peutêtre davantage de connaître des problèmes de développement16. Une étude américaine sur des questions médicales chez les enfants adoptés à l'étranger a montré que « pratiquement toutes les études sur les enfants immigrants adoptés font état d'un retard de développement au moment de l'arrivée »17. Les problèmes de développement peuvent être immédiatement évidents ou ne pas pouvoir être diagnostiqués immédiatement, être rapidement surmontables ou exiger des interventions. L'étude sur les enfants chinois adoptés par des familles américaines18 a démontré que 75 % des enfants sont arrivés avec des retards importants de développement dans au moins un domaine; 44 % souffraient de retards globaux. Un autre rapport fait état de taux semblables19. 8 L'étude de la Colombie-Britannique sur les orphelins roumains20 a montré que 78 % des enfants d'orphelinats connaissaient au moment de l'adoption des retards de la motricité fine, de la motricité globale, du développement social et de l'acquisition du langage. Une étude effectuée dans une clinique américaine d'adoption internationale21 a démontré que 50 % des enfants présentaient des retards de développement au moment de l'adoption. On a observé des retards de la motricité globale (33 %), de la motricité fine (40 %), de l'acquisition du langage (18 %), du développement cognitif (16 %) et globaux (14 %). Dans la New Arrivals Study22, sur 292 enfants adoptés aux États-Unis provenant de nombreux pays entre 2001 et 2003, 10 % des parents adoptifs ont dit que leur enfant avait plus de problèmes de santé que ce qu'ils avaient prévu. Les problèmes de santé les plus courants concernaient l'ouïe, la vision, les parasites intestinaux et les retards de l'acquisition du langage. Parmi les problèmes comportementaux les plus courants chez les nouveaux venus figuraient le repli sur soi-même, les cauchemars, les problèmes de sommeil, les problèmes de l'alimentation et les accès de colère. L'étude a aussi démontré que les familles qui avaient bénéficié d'une préparation à l'adoption et qui avaient vu leur proposition d'enfant examinée par un médecin praticien étaient moins susceptibles d'être surprises par un état de santé imprévu ou des problèmes de développement. Les pages qui suivent présenteront plus en détail les problèmes précis que présentent les enfants adoptés à l'étranger. 9 PROBLÈMES POSTADOPTION Les enfants adoptés à l'étranger peuvent se remettre très bien de leurs problèmes médicaux initiaux, mais certains peuvent continuer à éprouver des problèmes après leur arrivée dans leur nouveau foyer. Dans l'étude québécoise sur les enfants adoptés à l'étranger, les parents ont indiqué que 12,1 % des enfants avaient une maladie ou une incapacité qui n'étaient pas apparentes à leur arrivée23. Certains risques postadoption pour les enfants adoptés à l'étranger et leurs familles, dont des problèmes médicaux, de développement, comportementaux, de santé mentale et autres, seront passés en revue ici. 1. PROBLÈMES DE CROISSANCE La malnutrition24 peut être courante chez les enfants adoptés à l'étranger. Par exemple, une étude américaine des textes médicaux sur l'adoption internationale a démontré que toutes les études passées en revue indiquaient des « taux élevés d'anémie ainsi que de poids et de taille trop faibles »25. On croit généralement que les problèmes de malnutrition se règlent facilement avec un régime adéquat. Les conséquences à long terme d'une malnutrition en bas âge ne sont pas bien comprises, et certains chercheurs croient qu'elle peut contribuer à causer une déficience à long terme de l'attention et des troubles du comportement26. En général, cependant, une réadaptation précoce dans les cas de malnutrition en bas âge peut grandement réduire toute conséquence à long terme. Le facteur le plus important est l'âge de l'enfant : plus la période de privation est longue, moins une récupération complète est probable. Dans certains cas de malnutrition, le diagnostic et la récupération peuvent être compliqués par des problèmes médicaux concomitants, dont une anémie alimentaire ou héréditaire (pouvant atteindre de 30 à 40 % chez les enfants adoptés à l'étranger, sur la foi de deux études27), des infections parasitaires, une intolérance au lactose, une intolérance au gluten ou d'autres problèmes. Dans certains cas, des troubles de l'alimentation peuvent avoir une incidence sur la récupération d'un enfant souffrant de malnutrition, car « parfois un enfant qui a souffert de malnutrition ou auquel on a présenté des aliments et des boissons de manière abusive (pour le tourmenter puis les lui refuser) a perdu la capacité de reconnaître la faim et la soif »28. Le rachitisme, une déficience en vitamine D et en calcium, peut être une conséquence de la malnutrition, en plus de se traduire par des os et des muscles faibles 10 et mal développés. Un praticien a laissé entendre que le rachitisme « est probablement présent chez 100 % des enfants adoptés en Chine, même s'il n'est pas apparent pour l'observateur »29. D'autres praticiens croient que le rachitisme est un trouble inhabituel chez les enfants adoptés à l'étranger30. Avec une alimentation convenable, le rachitisme se résout et le corps se renforce. Cependant, « certains bébés et enfants peuvent avoir besoin de suppléments de vitamine D pendant des semaines, des mois ou des années » et doivent faire l'objet d'une surveillance médicale pour garantir un dosage approprié. Le rachitisme peut également contribuer à un retard de croissance (voir plus bas) chez les enfants placés dans un établissement31. Le retard de croissance32 dû à la malnutrition, à des facteurs sociaux ou aux deux est un risque grave pour certains enfants offerts en adoption à l'étranger. « Le retard staturo-pondéral » est utilisé par un médecin praticien comme diagnostic décrivant un enfant dont la taille, le poids ou les deux sont inférieurs au 5e percentile d'une fiche de croissance standardisée pour son âge, ou dont le poids est inférieur à 90 % du poids attendu en fonction de la taille33. Un médecin praticien croit que les enfants adoptés à l'étranger risquent davantage de ne pas grandir suffisamment que de connaître « toute autre réalité médicale »34. Des études ont fait état d'un retard de croissance, particulièrement chez les enfants élevés en établissement35, et des témoignages donnent à penser que plus les enfants sont longtemps en établissement, plus ils sont petits pour leur âge. « On a estimé que les jeunes enfants perdent environ un mois de croissance pour 2-3 mois de soins en établissement »36. L'étude de la C.-B. sur les orphelins roumains a démontré que 85 % des enfants adoptés provenant d'orphelinats tombaient sous le 10e percentile pour ce qui est du poids37. Les problèmes de croissance peuvent commencer avant la naissance en raison de malnutrition in utero. « Environ 2 ou 3 % des enfants des pays industrialisés souffrent de malnutrition à la naissance, mais entre 10 et 40 % des enfants du monde en développement en souffrent.38 » Un poids faible à la naissance peut aussi être le résultat d'une naissance prématurée, laquelle n'est pas toujours consignée dans les dossiers préadoption. Une étude a constaté que 48 % des enfants évalués dans une clinique d'adoption internationale avaient un faible poids à la naissance39. L'insuffisance de poids à la naissance peut rendre les enfants très fragiles sur le plan médical, susceptibles d'avoir des problèmes d'attention (trouble déficitaire de l'attention) ou des troubles d'apprentissage. Une recherche sur 105 enfants adoptés aux États-Unis provenant d'orphelinats de l'ex-Union soviétique40 a démontré que la combinaison d'un poids faible à la naissance et du placement en établissement entraîne des risques élevés après l'adoption. Les enfants (23 %) qui se sont très bien portés dans leurs foyers adoptifs 11 avaient un poids à la naissance au-dessus de la moyenne et avaient passé moins de temps dans des établissements. La majorité des enfants (61 %) faisaient de bons progrès, mais continuaient d'avoir des problèmes; ils avaient les poids moyens à la naissance les plus élevés, mais avaient été placés en établissement à un très jeune âge. Les enfants ayant le plus de difficultés (16 %) avaient les poids moyens à la naissance les plus faibles et avaient connu les périodes les plus longues en établissement, et certains (5 sur les 17 de cette catégorie) souffraient également du Trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale (voir ci-dessous, « Exposition à l'alcool avant la naissance »). Le retard de croissance chez les jeunes enfants à la suite de négligence ou de privation est connu sous le nom de « nanisme psychosocial » et est généralement un indice de retards de développement globaux. Le retard de croissance a une incidence à la fois sur la croissance et le développement physiques et neurologiques (cerveau). Par exemple, une petite tête chez les bébés (circonférence frontale-occipitale, CFO) est considérée comme un indice du développement du cerveau du bébé. Une étude britannique sur des orphelins roumains adoptés au Royaume-Uni a démontré que 38 % des enfants présentaient une circonférence frontale-occipitale inférieure au troisième percentile au moment de l'adoption. Les enfants adoptés avant l'âge de 6 mois avaient complètement comblé leur retard à l'âge de 4 ans; toutefois, chez les enfants adoptés après l'âge de 6 mois, 13 % continuaient d'avoir une CFO faible quatre ans plus tard41. En général, les enfants de plus de deux ans sont moins susceptibles de combler pleinement leur retard. Les problèmes dentaires42 constituent un risque dû à la malnutrition prénatale et postnatale, laquelle peut causer des anomalies dans la formation de l'émail des dents. Une étude a montré que jusqu'à 20 % des enfants adoptés à l'étranger43 avaient besoin de soins dentaires. Une autre étude a permis de constater que, parmi les enfants adoptés en Chine, « de fréquentes caries dentaires se manifestent, en dépit du fait que beaucoup des enfants […] avaient [moins de] 6 mois au moment de leur adoption »44. Chez les enfants souffrant de rachitisme, « l'éruption des dents de bébé peut être retardée et il peut y avoir des défauts de l'émail et de nombreuses caries dentaires. Les dents permanentes peuvent aussi être inévitablement affectées45. » Les problèmes liés à la formation de l'émail des dents peuvent être aggravés par l'absence de fluorure ou de brossage des dents dans les orphelinats. 2. MALADIES Les maladies infectieuses guérissables46 semblent être courantes chez les enfants adoptés à l'étranger, particulièrement ceux qui viennent d'établissements, où les 12 infections peuvent se propager facilement et rapidement. Parmi les maladies infectieuses courantes figurent des infections des voies respiratoires (dont la pneumonie), des infections de l'oreille, des maladies diarrhéiques (infections virales, salmonella, shigella, campylobacter), des maladies « exotiques » (telles que la fièvre typhoïde ou le choléra), heliobacter pylori (qui cause des ulcères d'estomac), la malaria et la rougeole. Une étude canadienne47 sur 123 enfants adoptés en Chine, en Russie et dans d'autres pays asiatiques a démontré que 65,5 % des enfants de Chine, 43,6 % de ceux d'autres parties de l'Asie, et 57,7 % de ceux de Russie arrivaient avec des infections respiratoires, et que 10 % de ceux de Chine, 18 % de ceux d'autres parties de l'Asie et 31 % de ceux de Russie arrivaient avec des infections intestinales. Une étude du Minnesota48 sur 2291 enfants adoptés un peu partout dans le monde entre 1990 et 1998 a démontré que 17 % des enfants souffraient d'infections chroniques de l'oreille. Ces infections, non traitées, rendent les enfants plus susceptibles de souffrir de perte auditive. Les infections parasitaires semblent courantes chez les enfants adoptés à l'étranger. Si elles ne sont pas traitées, elles peuvent contribuer à la malnutrition et à un retard de croissance. Une étude sur 452 enfants adoptés de Chine au Massachusetts49 a montré que 11 % avaient des parasites intestinaux. Une étude sur des enfants adoptés en Roumanie50 a démontré que 33 % étaient infectés de parasites intestinaux. Les parasites tels que la gale ou les poux semblent également courants chez les enfants adoptés à l'étranger, car ils se propagent rapidement dans les établissements surpeuplés51. Ces parasites sont infectieux et peuvent contaminer d'autres enfants et des membres de la famille, auquel cas il faudra peut-être traiter toute la famille. Un rapport a déterminé que jusqu'à la moitié des enfants adoptés à l'étranger étudiés souffraient de vers et de parasites intestinaux52. L'hépatite A est une maladie virale transmise généralement par des aliments ou de l'eau infectés. Elle a un taux de prévalence élevé dans tous les pays en développement et peut se propager facilement dans des établissements tels que les garderies et les orphelinats. L'hépatite A n'est généralement pas une maladie dangereuse chez les personnes autrement en santé, mais elle peut être très grave, voire mortelle, chez les personnes déjà atteintes d'hépatite B ou C53. Ces maladies sont normalement facilement traitées avec des soins médicaux appropriés et deviennent rarement des problèmes à long terme. Outre une supervision médicale, une des précautions les plus importantes pour les parents adoptant des enfants à l'étranger est d'être attentifs à l'hygiène pour prévenir la propagation d'infections, par exemple par un lavage soigné des mains avec du savon et de l'eau et en faisant vacciner les membres de la famille contre des infections virales évitables. Si 13 on ne les traite pas, les maladies infectieuses et les parasites peuvent entraîner un retard de croissance, la malnutrition, des retards de développement et les conséquences à long terme d'un retard staturo-pondéral chez les bébés et les enfants. Les maladies infectieuses chroniques54 peuvent être plus inquiétantes. L'hépatite B est peut-être la maladie infectieuse chronique la plus courante chez les enfants adoptés à l'étranger. Une clinique de Nouvelle-Angleterre a constaté qu'environ 5 % de tous les enfants adoptés à l'étranger aux États-Unis étaient atteints d'infections évolutives d'hépatite B55. L'étude sur des enfants examinés dans une clinique de New York en 1997-1998 a fait état de taux plus faibles d'infection, 2,8 % des enfants souffrant d'hépatite B56. Les taux les plus élevés d'infection étaient observés chez les enfants adoptés en Roumanie (20 % globalement57), et particulièrement chez les enfants plus âgés d'orphelinats roumains (peut-être jusqu'à 40 %58). Une étude fait état de taux de prévalence de 3-6 % pour des enfants adoptés en Chine et en Corée59. Une autre étude sur des filles adoptées de Chine aux États-Unis a permis de constater que 3,5 % d’entre elles étaient porteuses de l'hépatite B. L'auteur a fait observer qu'« il est important que les parents potentiels sachent que ces enfants ont eu des résultats négatifs aux tests d'hépatite B en Chine »60. Les tests préadoption pour l'hépatite B peuvent être disponibles, mais les résultats se sont avérés souvent peu fiables. Certaines estimations donnent à penser que les tests en laboratoire pour l'hépatite B peuvent être erronés dans 6 à 10 % des cas pour les enfants de Chine, de Russie et d'Europe orientale61. La prévention par immunisation est extrêmement efficace lorsque celle-ci est bien effectuée. Par exemple, l'immunisation est l'intervention médicale la plus importante pour l'hépatite B et donc, par précaution, tous les membres de la famille devraient être immunisés avant l'adoption. Cependant, les immunisations réalisées à l'étranger peuvent être peu fiables et on ne peut présumer qu'elles seront efficaces pour prévenir la maladie. Dans une étude sur des enfants adoptés dans un bon nombre de pays (pour lesquels des dossiers médicaux préadoption étaient disponibles), 96 enfants avaient reçu le vaccin pour l'hépatite B. Parmi ces enfants, 42 avaient reçu 3 doses, et 69 % d'entre eux présentaient des anticorps pour la maladie, 21 avaient reçu 2 doses, dont 67 % présentaient des anticorps, 33 enfants avaient reçu une seule dose de vaccin, dont seulement 24 % présentaient des anticorps62. Pour les enfants qui arrivent avec l'hépatite B, certains vont vaincre la maladie; en fait, beaucoup d'enfants arrivent immunisés, indice d'une exposition antérieure suivie de guérison. Les enfants qui demeurent positifs plus de six mois sont considérés comme souffrant d'hépatite chronique. Une auteure, la Dre Jerri Ann Jenista, écrit que « l'hépatite B chronique n'est pas une sentence de mort... Avec un suivi attentif, la plupart des enfants souffrant d'hépatite B chronique peuvent envisager une vie normale »63. 14 La tuberculose (TB) n'est généralement pas infectieuse chez les enfants et peut être traitée efficacement. Dans une étude sur des enfants chinois adoptés, 8 % ont obtenu un résultat positif pour la TB64; dans une autre étude, 5 % ont obtenu un résultat positif65. Dans une étude sur des enfants adoptés dans 16 pays différents, 19 % ont obtenu un résultat positif pour la TB66. Les bactéries de la tuberculose demeurent souvent dormantes, même durant des années, après l'infection initiale, sans causer de maladie ni de contagion; en fait, jusqu'à 90 % des personnes exposées à la TB ne deviennent jamais malades67. Un test positif d'infection à la TB constitue donc l'occasion d'un traitement préventif, pour empêcher la maladie de se déclarer ou de se propager. Les vaccinations préadoption peuvent ne pas être toujours administrées correctement et donc ne pas être efficaces pour prévenir l'infection. Comme des vaccinations antérieures contre la TB peuvent créer une confusion dans l'interprétation du test de TB, il est important que celui-ci soit interprété par un médecin praticien expérimenté. Le risque d'infection par le VIH (le virus du SIDA) est très faible dans les adoptions internationales, avec un taux de prévalence estimé à 0,16 %. Seuls quelques enfants séropositifs pour le VIH ont été, d'après ce que l'on sait, adoptés en Amérique du Nord, surtout de Roumanie (peut-être jusqu'à 20 enfants infectés), et plus rarement du Cambodge, du Vietnam, du Panama et de Russie.68 La syphilis congénitale (transmise de la mère à l'enfant pendant la grossesse ou à la naissance) n'est pas courante, mais il y a eu des cas parmi les enfants adoptés à l'étranger. L'étude du Minnesota69 a fait état d'une incidence de 1 % chez les enfants adoptés entre 1990 et 1998. Environ 60 % des bébés nés avec la syphilis congénitale sont asymptomatiques à la naissance et des symptômes peuvent se manifester en tout temps au cours des deux premières années. Un traitement hâtif peut prévenir toutes les complications, mais les infections non traitées peuvent avoir des effets irréversibles. Le test de la syphilis n'est pas toujours effectué systématiquement pour les enfants adoptés à l'étranger. Bien que la syphilis soit rare chez les enfants adoptés en Chine, l'étude sur les enfants chinois adoptés dans le Massachusetts fait état d'un enfant qui a obtenu un résultat positif, et qui a plus tard guéri parfaitement grâce à une intervention hâtive70. La syphilis est plus courante en Europe orientale qu'en Chine, mais il n'existe pas de données sur les taux de prévalence chez les enfants adoptés dans cette région. Les antécédents sociaux de la syphilis traitée peut également suggérer un accroissement des risques d'abus de drogues et d'alcool ou d'infection par le VIH et d'hépatite (B et C)71. L'exposition prénatale à l'alcool72 peut entraîner des déficiences intellectuelles et des difficultés d'apprentissage, ainsi que des problèmes physiques, de développement et comportementaux. On présume que l'exposition à l'alcool est sous-déclarée dans les textes sur l'adoption internationale, car la plupart des enfants 15 n'apportent pas dans leurs nouveaux foyers des antécédents médicaux ou sociaux documentés. Il y a des particularités faciales caractéristiques qui sont un bon indicateur de l'exposition du fœtus à l'alcool dans les cas où manque une histoire utile, mais, comme l'alcool peut causer des dommages au cerveau à des doses plus faibles que celles qui sont nécessaires pour produire des difformités physiques, « la plupart des enfants exposés à l'alcool in utero n'auront pas les particularités faciales […] mais pourront manifester des problèmes de comportement et d'apprentissage »73. Un verre par jour peut suffire à causer un poids faible à la naissance et influencer les capacités mentales de l'enfant74. L'exposition prénatale à l'alcool est très difficile à diagnostiquer sans une histoire sociale exacte. Le Trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF) est un terme général englobant tous les niveaux d'exposition et d'effets75. En général, l'exposition du fœtus à l'alcool affecte le développement du système nerveux central (cerveau, nerfs, moelle épinière) « entraînant intelligence faible, hyperactivité, dysfonctionnement du langage, problèmes de perception, hypersensibilité sensorielle et trouble de l'attention »76. Toutefois, il y a beaucoup de variabilité entre les enfants souffrant du TSAF; par exemple, « les QI […] varient de 45 à 110 »77. En outre, divers enfants peuvent présenter un mélange complexe et déroutant de forces et de faiblesses, de capacités et de retards. Les enfants souffrant du TSAF connaissent souvent également de nombreux problèmes physiques, dont des anomalies cardiaques, articulatoires, vertébrales et dentaires, les becs-de-lièvre et les fissures du palais, l'hydrocéphalie et l'épilepsie78. On ignore dans quelle mesure l'exposition prénatale à l'alcool est courante chez les enfants donnés en adoption, en raison de l'absence d'histoires sociales et médicales exactes. L'étude sur des enfants adoptés par des parents américains dans des orphelinats de l'ex-URSS a constaté que « de l'information sur la santé de la mère naturelle était disponible pour 47 des enfants », et que parmi ces 47 cas, « un passé d'abus de l'alcool chez 43 mères naturelles était le fait le plus souvent mentionné »79. On peut supposer que l'exposition prénatale aux drogues80 est le fait de certains enfants adoptés à l'étranger, mais en raison de l'absence d'histoires adéquates, cela n'est presque jamais mentionné et le taux d'incidence est inconnu. Les produits toxiques pour l'environnement81 ont des incidences négatives sur la santé humaine, mais il existe peu de recherches sur l'incidence de ces produits sur la santé des enfants adoptés à l'étranger ou des enfants vivant dans des orphelinats. Un clinicien a découvert que l'asthme était un des cinq principaux problèmes médicaux des enfants adoptés en Chine, sans doute à cause de la pollution de l'air croissante dans ce pays, et qu'environ 10 % de ces enfants continuaient de souffrir d'asthme après l'adoption82. 16 Le American Centers for Disease Control83 a réalisé une étude descriptive des niveaux élevés de plomb dans le sang d'enfants qui avaient été examinés par des cliniques d'adoption internationale. On a constaté que de 1 à 13 % des enfants chinois adoptés, et de 1 à 5 % des enfants adoptés en Russie présentaient, sur la foi de tests, des niveaux élevés de plomb. Beaucoup de personnes souffrant de saturnisme ne présentent pas de symptômes; cependant, des effets néfastes permanents, particulièrement des problèmes neurologiques tels que des crises d'épilepsie, la paralysie cérébrale et des troubles cognitifs, peuvent être la conséquence de saturnisme non traité.84 3. PROBLÈMES D'APPRENTISSAGE Les troubles d'apprentissage85 font partie d'une catégorie très vaste de problèmes liés à la difficulté de traiter l'information sur le monde. « Les enfants diagnostiqués comme ayant un trouble de l'apprentissage présentent normalement des stratégies d'apprentissage, des conceptions temporelles et des capacités physiques sous-développées, des troubles de l'attention, des troubles de la perception, de la mémoire et de l'espace, et l'incapacité de suivre des instructions comparativement à leurs pairs.86 » Il n'y a pas eu d'études générales sur les enfants adoptés à l'étranger portant sur la prévalence des troubles de l'apprentissage. Des recherches sur des problèmes précis d'apprentissage sont passées en revue plus bas. L'enfant atteint d'un trouble de l'intégration sensorielle (TIS)87 ne traite pas convenablement l'information qu'il reçoit par ses sens. L'information sensorielle est reçue par « les cinq sens » – le toucher, l'odorat, la vue, l'ouïe et le goût – ainsi que par d'autres expériences sensorielles telles que le mouvement, la sensation de gravité et la conscience de son propre corps (proprioception). Cette information est « traitée », ce qui signifie interprétée, organisée et intégrée par le cerveau, dans le cadre du développement normal de l'enfance. Très peu de recherches ont été réalisées sur le TIS chez les enfants adoptés à l'étranger. Une étude88 a examiné les problèmes de traitement sensoriel chez 73 enfants adoptés dans des orphelinats de Roumanie par des familles américaines. On a demandé aux parents de remplir une liste de comportements indicatifs des caractéristiques cliniques des troubles du traitement sensoriel, les notes les plus élevées indiquant des comportements plus problématiques. Les chercheurs ont constaté que les enfants roumains avaient des notes notablement plus élevées qu'un groupe témoin (d'enfants au développement normal aux États-Unis) pour cinq des six domaines de traitement sensoriel analysés, soit le toucher, éviter un mouvement, 17 chercher un mouvement, la vue et l'ouïe; seuls les domaines du goût et de l'odorat n'ont pas présenté de différences sensibles entre groupes. Les troubles de développement de la vue et de traitement de l'information visuelle89 sont des problèmes de traitement sensoriel autres que les problèmes de focalisation et d'autres problèmes de la vue. Aucune recherche approfondie n'a été effectuée chez les enfants adoptés à l'étranger et on ne dispose d'aucune information sur les taux de prévalence. Les troubles de traitement de l'information auditive90 sont les troubles d'audition autres que la perte auditive où on ne décèle aucun problème au niveau des organes sensoriels. Il existe de nombreux types de troubles de traitement de l'information auditive, notamment les troubles auditifs centraux, l'hypersensibilité auditive, et la lenteur du traitement de l'information. Très peu de recherches ont été menées sur les problèmes de traitement de l'information auditive chez les enfants adoptés à l'étranger. Une étude clinique portant sur huit enfants adoptés originaires d'Europe orientale91 a déterminé que les lacunes dont ils souffraient quant au langage dans son versant réceptif (compréhension) étaient répandues. Des troubles de la vue92 ont été décelés chez près de 28 % des enfants qui ont fait l'objet de l'étude du Minnesota. Les diagnostics comprenaient la myopie (difficulté à voir de loin), l'hypermétropie (difficulté à voir de près), l'astigmatisme, le strabisme et d'autres handicaps. Chez seulement 30 % des enfants souffrant de troubles de la vue, ces problèmes avaient été détectés avant leur adoption et seul un enfant avait reçu des lunettes. La perte d'audition93 peut avoir une incidence importante sur l'apprentissage nécessaire au développement du langage et des aptitudes cognitives. L'étude du Minnesota94 a démontré qu'environ 6 % des enfants étudiés souffraient d'une perte définitive de l'ouïe et que 6 % encore avaient souffert d'une perte d'audition temporaire; 88 % des enfants n'avaient subi aucune perte d'audition. Aucun de ces cas n'avait été décelé avant l'adoption. L'étude du Massachusetts sur des enfants adoptés en Chine95 a découvert des pertes d'audition insoupçonnées chez 2,7 % des enfants. Un clinicien conseille d'évaluer soigneusement l'ouïe des enfants adoptés à l'étranger en général : « l'ouïe doit être soigneusement évaluée à cause de la forte incidence d'infections de l'oreille et du manque de soins médicaux dont souffre cette population.96 » Des retards au niveau de l'expression verbale et du langage97 ont été décelés chez 30 à 60 % des enfants adoptés à l'étranger98. L'American SpeechLanguage-Hearing Association croit que 20 % des enfants adoptés à l'étranger ne 18 souffrent d'aucun trouble du langage, que 60 % d'entre eux auront des problèmes temporaires du langage et 20 % des problèmes à long terme99. Selon l'étude du Minnesota100 le fait pour les enfants d'avoir acquis des aptitudes sociales préverbales au moment de l'adoption était un indicateur de la rapidité avec laquelle ces enfants avaient appris subséquemment l'anglais dans leurs familles américaines. Les types d'aptitudes préverbales étudiées incluaient la capacité d'utiliser des aptitudes sociales pour obtenir un objet désiré, la capacité de réagir aux signaux sociaux d'une autre personne (p.ex. une personne qui montre du doigt), la capacité de prendre l'initiative d'actions sociales et de partager une expérience avec une autre personne (p. ex. montrer un jouet à quelqu'un). Dans cette étude, les enfants adoptés à quatorze mois ou plus tard étaient moins susceptibles d'essayer de partager leurs expériences avec d'autres personnes. Des recherches effectuées auprès d'enfants adoptés en Chine par des parents américains et canadiens, et évalués à l’âge de 3 à 6 ans, ont démontré que 42 % d'entre eux avaient obtenu une note au-dessus de la moyenne pour l'évaluation de l'expression verbale et du langage normalisée, 44 % avaient obtenu la moyenne et 15 % avaient obtenu une note en dessous de la moyenne101. Ces résultats se fondaient sur des évaluations de très jeunes enfants et on ignore s'ils seront valides relativement au risque à long terme de déficience du langage. De nouvelles recherches sont en train d'établir des lignes directrices pour évaluer le développement du langage chez les jeunes enfants adoptés à l'étranger102. Actuellement, on dispose de peu de renseignements sur l'apprentissage du langage chez les enfants adoptés à un âge plus avancé ou sur les effets à long terme d'une privation ou d'un changement de langue précoce chez les enfants adoptés à l'étranger. Par exemple, « certains enfants adoptés à l'étranger peuvent avoir des problèmes d'apprentissage et de langage subtils, qui ne peuvent être facilement détectés dans un sondage auprès des parents et qui peuvent ne devenir apparents que lorsque l'enfant atteint l'âge scolaire »103. Une étude sur des enfants adoptés par des parents norvégiens104, par exemple, suggère que ces problèmes subtils peuvent être plus fréquents que les retards plus évidents quant à l'expression verbale et au langage, et qu'une proportion pouvant aller jusqu'au tiers des enfants adoptés internationalement souffraient de troubles du langage105. Des résultats similaires ont été observés en Suède106. Selon l'étude du Minnesota, les services éducatifs les plus utilisés de l'école élémentaire à l'école secondaire sont ceux d'aide à l'expression verbale et au langage107. D'après l'étude québécoise108, la plupart des services d'intérêt commun dispensés à l'école aux enfants adoptés à l'étranger étaient des services d'orthopédagogie ou d'orthophonie (ces données n'ont pas été ventilées). 19 Les troubles de l'imagerie et de l'imagination109 concernent la capacité d'utiliser l'imagination pour créer des images mentales, aptitude qui pourrait être cruciale pour beaucoup de fonctions cognitives, y compris le traitement et la compréhension du langage, la mémoire, les fonctions cognitives et les aptitudes scolaires. Il s'agit d'un domaine auquel on commence seulement à s'intéresser et aucune recherche n'a été faite sur le sujet chez les enfants adoptés à l'étranger. Le développement intellectuel et cognitif110 consiste en la capacité d'une personne de penser et de raisonner, laquelle est habituellement mesurée par des tests d'intelligence (Q.I.). On s'accorde en général pour dire que l'intelligence dépend à la fois du potentiel génétique et de l'environnement et qu'elle peut être limitée par ces facteurs. Deux éléments essentiels de l'environnement sont la nutrition et la stimulation. « Le développement cognitif est directement relié au manque de soins et à la sous-alimentation pendant la période précédant l'adoption [...] Moins un enfant a souffert de privation, plus il a de chances d'être intelligent » 111. Dans l'étude de la C.-B. sur des orphelins roumains, 112 les enfants adoptés dans des orphelinats ont été comparés à des enfants adoptés peu après leur naissance directement dans des hôpitaux et des enfants nés au Canada (tous âgés de 4 ans et demi). Bien qu'il y ait eu des différences considérables au sein de chaque groupe (ce à quoi il fallait s'attendre étant donné le potentiel génétique individuel), les pourcentages moyens peuvent être utilisés pour représenter les conséquences négatives et positives de l'environnement dont chaque groupe a fait l'expérience. Le QI moyen des enfants nés au Canada était de 109, ce qui est considéré comme étant dans la « moyenne supérieure ». Les enfants adoptés tôt avaient un QI « moyen » de 98. Les enfants ayant vécu en orphelinat se retrouvaient dans la « moyenne inférieure » avec 90 points; toutefois, ce sont les enfants des orphelinats adoptés alors qu'ils étaient plus âgés qui avaient le QI le plus bas, soit 69 (de un an et demi à deux ans et demi derrière les enfants du même âge nés au Canada). « Il n'y avait pas de différences au sein des groupes en ce qui a trait aux domaines de force ou de faiblesse particulières; le temps passé à l'orphelinat avait été néfaste également pour tous les domaines intellectuels . » Les échecs scolaires113 ont été liés à l'âge de l'enfant au moment de l'adoption et à ses antécédents avant celle-ci. Dans l'étude québécoise, 114 17,9 % des enfants adoptés fréquentant l'école élémentaire, et 14,5 % de ceux qui étaient au secondaire, avaient redoublé une année, comparativement à 15 % des élèves à l'élémentaire et 10 % des élèves du secondaire dans la population en général qui accusaient un retard dans leur scolarité. Même si les pourcentages des élèves adoptés à l'étranger sont légèrement plus élevés que ceux de la population en général, les données démontrent également qu'il y avait moins d'échecs scolaires (8,9 % en moyenne) chez les enfants 20 adoptés avant l'âge de 18 mois que dans la population en général. Les enfants de cette étude qui avaient redoublé une année avaient été adoptés à un âge moyen de 40,9 mois, alors que ceux qui n'avaient pas redoublé avaient été adoptés à un âge moyen de 23,6 mois. De plus, l'étude a démontré que les enfants adoptés venant d'Europe et d'Amérique latine risquaient en moyenne davantage d'avoir des échecs scolaires que les enfants venant de pays d'Asie Selon l'étude du Minnesota, 115 les enfants ayant connu des conditions de vie favorables avant leur adoption étaient plus susceptibles de participer à des classes pour élèves doués (environ 27 %) que de prendre du retard dans une ou plusieurs de leurs matières scolaires (environ 10 %). Un lien a été clairement établi entre la détérioration des conditions de vie d'un enfant avant son adoption et l'accroissement de ses difficultés à l'école. Les enfants dont les conditions de vie avant leur adoption avaient été mauvaises ou très mauvaises avaient un taux élevé d'échec scolaire, soit 50 % et 65 %, respectivement. 4. PROBLÈMES PSYCHOLOGIQUES Les troubles de l'attachement116 sont définis comme des difficultés à établir des liens appropriés en raison de mauvaises expériences tôt dans la vie. « L'attachement » est le lien émotionnel qui se développe entre l'enfant et la personne qui en prend soin, habituellement sa mère. L'attachement est souvent confondu avec l'amour, mais c'est en fait la base de la confiance, elle-même le support de l'amour. « Le premier véritable choix qu'un bébé humain doit faire est de décider de faire ou non confiance à d'autres humains. 117 » Contrairement au « coup de foudre », l'attachement ne se produit pas instantanément, mais se développe avec le temps et par l'expérience. « Cette relation s'établit au cours de la première année qui suit l'adoption. Tout comme dans le cas des enfants qui n'ont pas été adoptés, parents et enfants s'efforcent au fil du temps de bâtir une relation de confiance et on doit donc éviter de parler d'attachement insécure pendant une période d'au moins un an après l'adoption. 118 » L'attachement est un lien marqué par une confiance plus ou moins grande. Certains enfants éprouvent un attachement plus sécurisant (ils se sentent davantage en sécurité à cause de la profonde confiance qu'ils éprouvent envers ceux qui prennent soin d'eux) et d'autres éprouvent un attachement moins sécurisant (ils se sentent insécures parce que leur confiance en ceux qui en prennent soin est faible ou chancelante). Dans les cas graves de troubles réactionnels de l'attachement, le jeune enfant « a décidé dans son subconscient qu'il ne peut faire confiance à personne pour s'occuper de lui », et sans interventions appropriées, cet enfant risque peut-être de perdre à tout jamais sa capacité de faire confiance à un autre être. 119 Un auteur fait la distinction entre les troubles de l'attachement psychosociaux qui peuvent survenir chez 21 des enfants ayant par ailleurs un développement neurocognitif normal à la suite d’expériences sociales négatives qui peuvent détruire le sentiment de confiance (comme les mauvais traitements et le manque de soins), et les troubles de l'attachement neurophysiologiques, qui sont le résultat d'un développement neurocognitif anormal (lequel peut être causé par un amalgame de facteurs de risques médicaux et sociaux prénataux et postnataux)120 L'étude québécoise121 a démontré que plus l'enfant était jeune au moment de l'adoption, plus son attachement envers ses parents adoptifs était sécurisant, et également que l'attachement des garçons avait tendance à être sensiblement moins sécurisant que celui des filles du même âge. Les enfants qui avaient moins de six ans au moment de l'étude avaient des niveaux d'attachement semblables à ceux du même âge qui étaient nés au Québec (aucune donnée comparative n'était disponible pour les groupes d'enfants plus âgés). Les chercheurs de cette étude ont conclu que « dans l'ensemble, ces enfants ne constituent pas une population clinique » même si certains groupes d'enfants adoptés à l'étranger (en fonction de leur âge au moment de leur adoption, de leur sexe et des expériences vécues avant l'adoption) sont à plus haut risque. Selon l'étude de la C.-B. sur des orphelins roumains122, chez les enfants qui avaient vécu plus longtemps dans des orphelinats en Roumanie, les modèles d'attachement étaient moins sécurisant que chez les enfants roumains adoptés après la naissance, mais au fil du temps, même les enfants ayant été en établissement éprouvaient davantage d'attachement (pas nécessairement d'attachement sécurisant) envers leurs parents adoptifs. Les enfants qui avaient toujours des troubles d'attachement trois ou quatre ans après leur adoption étaient ceux qui souffraient également d'autres problèmes de développement (comme un QI peu élevé). Une des conclusions de cette étude était que la probabilité de troubles de l'attachement augmentait lorsqu'il y avait une combinaison de plusieurs facteurs de risque. Des interventions intensives peuvent donner de bons résultats, même pour les cas de troubles de l'attachement graves. Par exemple, le Cascade Centre for Family Growth obtient un taux de réussite de plus de 75 % dans le traitement des troubles réactionnels graves de l'attachement123. Le facteur sans doute le plus important pour le succès du traitement de ces troubles est l'âge de l'enfant. Lorsque ces troubles sont diagnostiqués et traités avant que l'enfant ait sept ans, les chances de succès sont considérées comme élevées; après sept ans, les chances de succès sont moitié moins bonnes et après la puberté, elles diminuent considérablement.124 Les troubles mentaux125 regroupent un vaste éventail de problèmes et les études ne portent pas toujours sur le même ensemble de problèmes. En général, les problèmes de santé mentale sont peut-être plus fréquents chez les enfants adoptés à 22 l'étranger que dans la population en général, mais les résultats des recherches ne sont pas encore concluants relativement à ce sujet. L'étude québécoise126 a déterminé que le taux de problèmes affectifs (problèmes d'intériorisation) ne variait pas en fonction du pays d'origine, de l'âge de l'enfant au moment de l'étude ou du temps que cet enfant avait passé dans sa famille adoptive. Néanmoins, l'âge de l'enfant au moment de l'adoption et son sexe étaient tous deux des facteurs importants. Dans le cas des garçons, l'âge de l'adoption n'avait pas une grande incidence sur le développement de problèmes émotifs ou d'angoisse (contrairement aux problèmes de comportement, voir ci-dessous), mais chez les filles adoptées très tôt, avant l'âge de six mois, le taux de problèmes émotionnels ou d'angoisse postadoption était très bas, alors que celles qui étaient adoptées à un âge plus avancé étaient à plus haut risque. L'étude du Minnesota127 a déterminé que les enfants adoptés à l'étranger n'étaient pas plus susceptibles que les autres d'être anxieux, repliés sur eux-mêmes ou déprimés que la population en général si ce n'est que le risque était légèrement plus élevé pour les enfants qui souffraient de problèmes de santé au moment de l'adoption. Une vaste étude sur des adolescents adoptés aux États-Unis et à l'étranger par des familles américaines128 a démontré que ceux qui avaient été adoptés avant l'âge de deux ans étaient confrontés aux mêmes problèmes de santé mentale que les enfants non adoptés. Une très vaste étude menée en Suède129 a comparé plus de 11 000 enfants adoptés à l’étranger (8700 nés en Asie et 2600 nés en Amérique latine, tous adoptés avant l'âge de 7 ans) avec plus de 2000 enfants nés en Suède, 4000 enfants d'immigrants et la population suédoise en général. Les chercheurs ont établi que 4 % des garçons adoptés et 5 % des filles adoptées manifestaient au moins un signe de troubles mentaux, par rapport à 2 % dans la population en général. Ils concluent que « les enfants adoptés à l'étranger ont de 3 à 4 fois plus de risques de souffrir de troubles mentaux graves comme le suicide, les tentatives de suicide et les hospitalisations dans des unités psychiatriques; ils sont cinq fois plus susceptibles d'être toxicomanes (dépendants à l'égard d'une drogue), et deux à trois fois plus susceptibles de commettre des crimes ou de boire trop d'alcool que les autres enfants de la société suédoise dont la situation socio-économique est la même ». Le risque d'inadaptation était plus élevé dans le cas des enfants adoptés après quatre ans que dans celui des enfants adoptés tôt. Toutefois, les auteurs ont également indiqué que chez 82 % des garçons et 92 % des filles adoptées « on ne décelait aucun signe de troubles mentaux ou d'inadaptation sociale », ce qui pourrait être interprété « comme une autre preuve de résilience chez les enfants dont les débuts dans la vie ont été difficiles ». 23 La construction identitaire130 peut être difficile pour tous les enfants adoptés, davantage encore pour ceux adoptés à l'étranger, et considérablement plus dans le cas d'adoptions transraciales à cause de la complexité des facteurs en jeu. La construction identitaire est le processus par lequel on acquiert une conscience claire de soi afin de pouvoir explorer et donner une signification et une orientation à sa vie. C'est une base fondamentale pour se tailler une place indépendante et satisfaisante dans la société. L'adolescence et le début de la vie adulte sont des périodes intenses de construction de l'identité, alors que la personne quitte l'enfance et le milieu familial protecteur pour devenir adulte et entrer dans la société. Cependant, la construction de l'identité est un processus continu qui s'étend sur toute la vie et les changements de concepts identitaires au cours de la vie peuvent être fréquents chez ceux qui ont été adoptés à l'étranger. Une étude longitudinale sur les adoptions transraciales aux États-Unis, qu'il s'agisse d'enfants adoptés au pays ou à l'étranger131, s'est penchée sur un groupe d'enfants adoptés de la première enfance à la fin de l'adolescence et au début de l'âge adulte. Elle a permis de constater que lorsqu'ils étaient jeunes, ils n'avaient pas de problèmes d'identité, que, plus vieux, ils étaient confrontés à leurs problèmes d'identité et qu'au début de l'âge adulte, problèmes et confusions s'étaient résorbés dans la plupart des cas. Les chercheurs ont établi que la plupart des adoptés étaient devenus des jeunes adultes « à l'aise avec leurs propres caractéristiques raciales ». Une autre vaste étude sur les familles adoptives aux États-Unis132 a établi des comparaisons systématiques entre les adoptions transraciales et internationales et les adoptions au pays d'enfants de même race, à partir d'un échantillon de plusieurs centaines de familles de quatre États. Tant pour les adoptions traditionnelles que non traditionnelles, elle a mesuré et comparé l'identité, l'estime de soi, l'attachement et les liens affectifs des enfants adoptés avec leurs parents adoptifs, les caractéristiques des familles et la manière d'exercer le rôle parental, ainsi que la santé mentale des enfants adoptés. Les auteurs ont conclu que « les adolescents adoptés par des parents d'une autre race sont en aussi bonne santé que leurs pairs dont les parents sont de la même race ». Certains enfants adoptés à l'étranger ont connu des expériences et ont souffert de problèmes identitaires qui ont généré chez eux des sentiments de colère par rapport à leur vie et à leur adoption. Par exemple, un groupe d'adoptés principalement d'origine coréenne s'est baptisé les « Transracial Abductees » [kidnappés transraciaux] (furieux, en rogne, ingrats, petits kidnappés transraciaux enculés de l'enfer) »133. Mais il y a également de nombreux enfants adoptés à l'étranger qui ont été aux prises avec les mêmes problèmes identitaires et qui ont développé une vision positive de l'adoption entre pays. Par exemple, un autre groupe d'adoptés, d'origine surtout coréenne, a mis sur pied une organisation baptisée Also-Known-As Inc. [Alias inc.], qui s'est donnée pour mission d'aider les personnes adoptées à devenir maîtres de leur avenir, de jeter 24 des ponts entre les cultures et de mettre fin aux stéréotypes concernant la race.134 5. PROBLÈMES DE COMPORTEMENT Les troubles déficitaires de l'attention (TDA)135, avec ou sans hyperactivité, peuvent être répandus chez les enfants adoptés. Les estimations suggèrent qu'entre 3 % et 6 % de la population générale souffre de TDA136, mais selon un auteur, entre 17 % et 40 % de tous les enfants adoptés (y compris les adoptions nationales) aux États-Unis peuvent souffrir de TDA.137 Dans l'étude de la Colombie-Britannique sur les orphelins roumains138, environ un tiers des enfants qui avaient passé 8 mois ou plus dans un orphelinat roumain souffraient de TDA à l'âge de 10 ans et demi. Il n'y avait pas plus de cas de TDA dans le groupe d'enfants adoptés directement dans des hôpitaux roumains à un très jeune âge, et qui n'avaient pas passé de temps dans un orphelinat, que dans le groupe témoin des enfants nés au Canada. Une étude portant sur 165 enfants adoptés par des parents du Royaume-Uni dans des orphelinats roumains139 a également révélé des niveaux élevés d'inattention et d'hyperactivité. Les auteurs ont conclu que l'inattention et l'hyperactivité « pouvaient tout à fait constituer un syndrome de privation d'établissement » qui est indépendant d'autres facteurs comme un poids faible à la naissance, la malnutrition ou une déficience cognitive, mais qui peut être exacerbé par ceux-ci. L'étude québécoise140 révèle que 9,5 % des enfants adoptés à l'étranger qui (au moment de l'entrevue) étaient âgés de 6 à 7 ans, et 13,7 % des enfants âgés de 10 à 12 ans dans l'étude, souffraient de TDA. Tout comme dans la population en général, les garçons adoptés à l'étranger en souffraient davantage que les filles. Dans cette étude, les enfants adoptés en Roumanie et en Russie avaient tendance à avoir des taux de TDA et d'autres troubles du comportement plus élevés que les enfants d'autres régions géographiques. Les troubles du comportement141 sont peut-être plus répandus chez les enfants adoptés à l'étranger que dans la population en général. Aux États-Unis, environ 10 à 15 % des enfants ont des problèmes considérés comme graves ou importants.142 Selon l'étude québécoise143, les enfants adoptés à l'étranger ont dans l'ensemble un taux plus élevé de troubles du comportement que les enfants du même âge nés au Québec. Par exemple, environ 20 % des enfants ont développé des troubles comme le trouble oppositionnel avec provocation ou le trouble des conduites144. Les troubles du 25 comportement sont plus fréquents chez les garçons que chez les filles (ce qui est également le cas dans la population en général). Toutefois, certains sous-groupes d'enfants adoptés étaient plus susceptibles de développer des troubles du comportement alors que dans d'autres sous-groupes le taux de troubles du comportement était inférieur à celui de la population en général. L'étude québécoise a également permis de conclure que la longueur de la période passée par un enfant dans un milieu à risque, par exemple un orphelinat, a une incidence sur la prévalence ultérieure de troubles du comportement. Dans cette étude, les données statistiques incitent à penser que dans le cas des enfants adoptés récemment (ceux qui avaient moins de six ans au moment de l'étude) les garçons adoptés après l'âge de 18 mois et les filles adoptées après l'âge de 36 mois étaient plus susceptibles que la population en général de souffrir de troubles du comportement. Les troubles du comportement étaient rares chez les filles adoptées à un très jeune âge. Les comportements oppositionnels étaient plus courants chez les garçons adoptés entre 18 et 36 mois. L'étude a également permis de déterminer que les taux de prévalence des troubles du comportement peuvent varier considérablement en fonction de l'année de l'adoption. En effet, ces taux ont été plus élevés certaines années (p. ex. 1988-1989 et 1994-1995) et moins d'autres années (1996-2002). L'étude du Minnesota145 a déterminé que 80 % des enfants étudiés n'avaient aucun problème de comportement sérieux. Les enfants adoptés avant l'âge d'un an et qui avaient moins de deux problèmes mineurs de santé au moment de l'adoption n'étaient pas plus susceptibles de souffrir de troubles du comportement que la population en général. Néanmoins, le taux de troubles du comportement augmentait chez les enfants ayant eu des problèmes médicaux ou d'une autre nature avant l'adoption, ainsi qu'avec l'âge. Par exemple, plus du tiers des enfants qui avaient plus de trois ans au moment de l'adoption et qui avaient souffert de multiples problèmes de santé avant leur adoption ont développé d'importants troubles du comportement, et plus de la moitié des enfants dont les conditions de vie avant leur adoption avaient été très difficiles manifestaient des troubles du comportement. De plus, selon cette étude, les enfants adoptés dans des orphelinats de Russie et d'Europe orientale (mais pas dans d'autres régions géographiques) présentaient des risques accrus de troubles de l'attention ou d'agressivité. L'étude de la C.-B. sur les orphelins roumains146 a décrit l'évolution des troubles du comportement chez certains de ces enfants. Au cours de l'étape 1 de l'étude, la plupart des enfants avaient passé 11 mois dans leur famille adoptive et avaient en moyenne 29 mois et demi. À ce moment, les troubles précis du comportement, comme les troubles de l'alimentation, du sommeil, les comportements répétitifs (« stéréotypés ») et les problèmes avec d'autres enfants, étaient fréquents chez les enfants qui avaient vécu longtemps dans des orphelinats, mais pas chez ceux qui avaient été adoptés directement dans des hôpitaux avant l'âge de quatre mois. Ces problèmes ont été 26 considérés comme la conséquence directe d'un manque de soins à l'orphelinat. Au cours de l'étape 2 de l'étude, les enfants avaient 4 ans et demi et avaient vécu en moyenne 39 mois dans leur famille d'adoption. À ce moment, le type de troubles du comportement décelés chez les enfants avait changé. Ceux venant d'orphelinats ne manifestaient pas davantage de tendances à avoir des problèmes d'alimentation, de sommeil, ou avec leurs frères et sœurs, que les enfants qui avaient été adoptés tôt ou que ceux du groupe témoin nés au Canada, et les comportements stéréotypés avaient considérablement diminué (mais n'avaient pas encore complètement disparu). Toutefois, 36 % des enfants provenant d'orphelinats ont eu des résultats au-dessus du seuil clinique lors d'une évaluation standardisée de troubles du comportement (un niveau de déviance au-delà duquel il est recommandé de demander l'aide de professionnels), alors que le groupe des enfants adoptés directement dans des hôpitaux roumains avait des notes comparables à ceux du groupe témoin d'enfants nés au Canada. En outre, plus les enfants avaient séjourné longtemps en orphelinat, plus ils manifestaient des troubles du comportement de toutes sortes. Les enfants avaient particulièrement des difficultés quant au comportement social (tout comportement impliquant une interaction entre personnes. À ce moment, 72 % des parents étaient d'avis que les problèmes les plus pénibles dont souffraient leurs enfants étaient des troubles comportementaux, émotionnels ou sociaux comme les problèmes avec les pairs, la peur, le THADA et la désobéissance ou la provocation. À l'étape 3 de l’étude, les enfants avaient atteint dix ans et demi. Les enfants venant d'orphelinats étaient aussi bien acceptés par leurs pairs que les enfants adoptés directement dans des hôpitaux ou les enfants nés au Canada, mais ils avaient de la difficulté à se faire des amis intimes ou à développer un sentiment d'appartenance solide au groupe de leurs pairs. Tout particulièrement, les enfants qui avaient manifesté des comportements amicaux non discriminants à l'âge de 4 ans et demi avaient moins d'amis en grandissant. Tant l'étude québécoise147 que l'étude de la C.-B.148 ont démontré une relation étroite entre les troubles du comportement et les troubles de l'attachement chez les enfants : les enfants qui établissent des relations d'attachement sécurisantes développent rarement des troubles du comportement alors que les enfants souffrant de troubles du comportement au niveau clinique établissent des liens d'attachement fortement insécures. 27 CONCLUSIONS : ÉVALUATION DES RISQUES149 On commence à entrevoir quel avenir se dessine pour les enfants adoptés à l'étranger. L'auteur d'une étude américaine sur les enfants adoptés en Roumanie150, le Dr Victor Groza, a classé ces enfants en trois grandes catégories : environ 20 % des enfants appelés « pestes résilientes » ont manifesté peu ou pas d'effets négatifs continus après leur adoption; environ 60 % des enfants qu'il appelle les « prodiges blessés », bien qu'affichant un léger retard par rapport à leurs pairs, évoluaient de façon satisfaisante dans leur famille d'adoption, récupérant de tout ce dont ils avaient été privés au début de leur vie; les 20 % restants étaient appelés « enfants en difficulté » et souffraient de nombreux troubles. On retrouve cette même structure, quoiqu'avec des taux de prévalence très variables, pour les trois catégories, dans un certain nombre d'autres études. Par exemple, dans l'étude de la C.-B. sur les enfants roumains151, c'est chez les enfants adoptés après avoir passé plusieurs mois dans des orphelinats où ils manquaient de tout qu'on retrouve le taux le plus élevé de problèmes et les problèmes les plus graves. Les problèmes les plus graves (troubles sérieux du comportement, attachements insécures atypiques, QI peu élevé et stress chez les parents) ont été décelés chez environ 30 % des enfants venant d'orphelinats (les « enfants en difficulté », alors que 35 % manifestaient quelques problèmes mais faisaient des progrès satisfaisants (« prodiges blessés ») et que 35 % des enfants d'orphelinats n'avaient pas de problèmes graves, certains se tirant même mieux d’affaire que la moyenne des enfants nés au Canada (les « pestes résilientes »). Pourquoi certains enfants ayant été en établissement étaient-ils plus vulnérables aux problèmes que d'autres? Pourquoi certains enfants adoptés à l'étranger grandissent-ils harmonieusement dans leur nouvelle famille adoptive alors que d'autres sont confontés à des difficultés? Les corrélations statistiques dans l'étude de la C.-B. sur les orphelins roumains152 ont démontré que la longueur de la période passée en orphelinat était le facteur prédisant le mieux des difficultés ultérieures. Puis venaient les compétences parentales : des parents adoptifs prodiguant une présence plus aimante, plus stimulante et manifestant un plus grand soutien étaient en mesure d'offrir aux enfants ayant vécu en orphelinat un environnement plus susceptible de leur permettre de surmonter leurs difficultés. Il faut toutefois observer que dans cette étude, tous les parents adoptifs étaient de « bons parents » (et n'auraient vraisemblablement pas eu de problèmes avec un jeune enfant normal), mais que certains parents ont démontré une plus grande capacité à fournir l'énorme quantité de soutien et de soins dont certains de ces enfants qui en avaient été grandement privés avaient besoin. D'autres facteurs qui ont pu avoir une incidence importante sur le développement des enfants n'ont pas été examinés 28 dans cette étude. L'étude portant sur les enfants adoptés dans des orphelinats de l'ancienne Union soviétique par des parents américains153 est arrivée aux mêmes résultats. Le temps passé dans un orphelinat était un facteur de risque important alors qu'un environnement familial assurant un appui était un facteur primordial pour la capacité des enfants à surmonter leurs problèmes. Cette étude a également déterminé qu'un poids faible à la naissance (information non disponible dans l'étude sur les orphelins roumains154) était également un autre facteur de risque critique. De même, l'étude québécoise155 a conclu que l'exposition à un risque environnemental (par exemple un orphelinat) avait un effet sur les taux de problèmes dont souffraient ces enfants après leur adoption. Cette étude a également démontré que le sexe de l'enfant était un facteur, les garçons ayant tendance à être plus vulnérables que les filles aux risques auxquels ils étaient exposés. De plus, les garçons semblaient plus susceptibles de développer en grandissant des troubles du comportement (« externalisation ») comme l'agressivité ou l'hyperactivité, contrairement aux filles, qui étaient plus susceptibles de souffrir de problèmes émotionnels (« internalisation ») tels que l'anxiété ou la dépression. L'étude du Minnesota156 a défini sept facteurs de risques préadoption possibles auxquels les enfants (qui étaient adoptés dans plusieurs pays différents, tant dans des orphelinats que dans un cadre familial) ont pu être confrontés. Ce sont (1) l'exposition prénatale à des drogues ou à l'alcool, (2) la malnutrition chez la mère biologique pendant la grossesse, (3) la naissance avant terme, (4) une période allant au-delà de six mois passée dans un établissement (orphelinat, crèche, hôpital), (5) la non-prise en compte de leurs besoins sociaux (amour, affection, câlins), (6) la non-prise en compte des besoins physiques fondamentaux (nourriture, vêtements, soins médicaux) et (7) les mauvais traitements. Le sondage des chercheurs demandait aux parents s'ils avaient l'impression que les enfants avaient été exposés à un de ces facteurs de risque, puis ils attribuaient une note de 0 (aucun facteur de risque) à 7 (tous les facteurs de risque définis) à chaque enfant, la somme de chaque facteur de risque auquel les parents savaient ou soupçonnaient que leur enfant avait été soumis. Cela a permis aux chercheurs de comparer les résultats chez des enfants adoptés à l'étranger ayant des antécédents très différents. Les chercheurs ont ensuite comparé les notes des facteurs de risque préadoption aux résultats postadoption des enfants à partir de deux indicateurs clés, le comportement des enfants ainsi que leur réussite ou leurs difficultés à l'école. Les chercheurs du Minnesota ont établi que les résultats n'avaient aucune corrélation avec un type de risque particulier, mais avaient un rapport très étroit avec le nombre total de risques auxquels les enfants avaient été exposés avant l'adoption. 29 Dans cette étude, 78 % de tous les enfants avec trois facteurs de risque ou moins s'en sortaient très bien. Les enfants avec quatre facteurs de risque ou plus, par ailleurs, avaient beaucoup plus tendance à être confrontés à des difficultés. Comme les enfants plus âgés étaient plus susceptibles d'avoir été davantage exposés à des facteurs de risque, ces conclusions aident à expliquer pourquoi ces enfants étaient souvent, mais pas toujours, confrontés à des problèmes plus importants que ceux adoptés à un plus jeune âge. Il semble que la clé pour comprendre le développement des enfants adoptés dans d'autres pays est de connaître le niveau de risques auquel les enfants ont été exposés avant leur adoption. Le niveau de risque – y compris les types de risques, le nombre des différentes sortes de risques et la durée de la période de risque – peut avoir des répercussions diverses sur un enfant, y compris sur son développement physique (croissance, problèmes de santé, etc.), sur son développement émotionnel (attachement, santé mentale, etc.) et sur son développement général (intelligence, habiletés sensorielles, etc.). Un enfant qui a des antécédents de risques élevés peut avoir des problèmes dans un ou plusieurs domaines, et ces problèmes peuvent être indépendants ou étroitement liés. Afin d'évaluer les risques d'une adoption à l'étranger particulière, les parents potentiels doivent être en mesure d'évaluer les risques auxquels a été confronté l'enfant avant l'adoption. 30 NOTES ET RÉFÉRENCES Les sources Les références citées ci-dessous proposent aux lecteurs intéressés des ressources complémentaires. Les lecteurs sont fortement encouragés à explorer les textes sur l'adoption internationale plus en profondeur et plus en détail, y compris les références énumérées ici ainsi que d'autres sources et des publications nouvelles. Sont plus précisément incluses ici (lorsque c'est possible) diverses références, dont certaines ressources Internet facilement accessibles mais souvent éphémères, des livres que l'on peut généralement emprunter dans des bibliothèques publiques ou acheter dans des librairies locales ou sur Internet, et des articles de recherche précis auxquels on peut n'avoir accès que par des réseaux de bibliothèques universitaires ou par des prêts entre bibliothèques (quand ils sont offerts). Les citations sur Internet étaient actives au moment de la publication. (Si vous avez des problèmes avec les liens, essayez de couper-coller l'adresse sur votre navigateur.) La plupart des références présentées ici sont en anglais; on peut trouver d'autres renseignements en français sur Internet à http://quebecadoption.net et www.meanomadis.com. Comment consulter les références Les références sont organisées par sujet afin d'aider les lecteurs qui ont des intérêts particuliers. Certaines références peuvent figurer sous plus d'un sujet. La première note au début de chaque section comprend une liste complète de toutes les références utilisées dans cette section. Dans le texte, des renvois à des références de recherche précises sont fournies sous forme abrégée : pour une information bibliographique complète, veuillez consulter les références complètes dans la première note de cette section. 31 NOTES ET RÉFÉRENCES 1. Introduction : L.H. Albers, D.E. Johnson, M.K. Hostetter, S. Iverson et L.C. Miller (1997), « Health of children adopted from the former Soviet Union and Eastern Europe. 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