TRAVAILLER EN PÉRIODE DE FROID EXTRÊME

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UNITÉ URBAINE
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 UNITÉS DU SECTEUR PRIVÉ
Le 25 janvier 2013
TRAVAILLER EN PÉRIODE DE FROID EXTRÊME
Certaines régions du pays subissent des vagues de froid
extrême durant l’hiver. Informez-vous des dangers que
pose le froid extrême. Prenez les précautions qui
s’imposent et encouragez vos consœurs et confrères de
travail à faire de même.
PRÉCAUTIONS
Ralentir la cadence. Le corps ne peut donner le meilleur
de lui-même lorsqu’il fait très froid. Prendre toutes les
pauses prévues à la convention collective, si possible à
l’abri du froid. Essayer de terminer sa journée de travail
le plus rapidement possible n’est pas la solution.
Pour maintenir la chaleur du corps et éviter la
déshydratation, il est essential d’avoir une alimentation
équilibrée et de consommer suffisamment de liquides.
Il serait préférable que vous buviez des liquides chauds.
Évitez de consommer des boissons alcoolisées, car elles
causent une dilatation des vaisseaux sanguins, ce qui
entraine une perte rapide de chaleur corporelle,
augmentant ainsi le risque d’hypothermie.
Un habillement adéquat est la meilleure barrière de
protection contre les froids extrêmes. Portez plusieurs
couches de vêtements superposées, ce qui permettra à
l’humidité de s’échapper de l’intérieur sans toutefois
faire entrer l’humidité de l’extérieur.
UNE EXPOSITION PROLONGÉE AU
FROID EXTRÊME PEUT CAUSER LES
SYMPTÔMES SUIVANTS :
Gelures légères :
La gelure légère est une engelure superficielle. Seule la
peau est gelée en surface. La peau donne une sensation
douloureuse de démangeaison ou de brûlure, mais elle
demeure douce au toucher.
 Si la peau est immédiatement réchauffée, avec une
main chaude par exemple, cette engelure disparait et la
peau et les tissus sous-jacents ne sont pas abimés.
Gelures graves :
La gelure grave est une engelure plus profonde. Tant la
peau que les tissus sous-cutanés (gras, muscles, os) sont
gelés. Elle laisse la peau blanche et dure au toucher,
mais ne cause aucune sensation, car la zone affectée est
engourdie. Il s’agit d’une blessure sérieuse qui
nécessite une intervention médicale.
 En attendant l’arrivée des soins médicaux, il faut
transporter la victime dans un endroit chaud et éviter de
frotter la peau là où des gelures graves sont présentes.
Tant que l’indice de refroidissement éolien n’excède
pas -27oC, le risque d’engelure demeure très faible.
Quand l’indice se trouve entre -28o à -39o, le risque
d’engelure augmente alors rapidement. Avec un
refroidissement éolien de -40o et plus, la gelure grave
surviendra en-deçà de 10 minutes pour la plupart des
gens. Lorsque l’indice est de -55o et plus, la gelure
grave surviendra en 2 minutes ou moins.
Hypothermie :
L’hypothermie se produit lorsque la température du
corps descend en dessous de 35oC. Différents
symptômes se produisent : fatigue et étourdissements,
spasmes incontrôlables, peau de couleur bleutée,
confusion, etc.
 Dans une telle situation, une assistance médicale
immédiate est nécessaire. Appelez une ambulance. Ne
laissez pas la personne seule. S’il y a lieu, retirez ses
vêtements mouillés et remplacez-les par des vêtements
chauds et secs. Emmitouflez la victime dans des
couvertures chaudes. Faites-lui boire des liquides
chauds et légèrement sucrés en évitant tout breuvage
contenant de la caféine.
FAIRE PREUVE DE PRUDENCE ET
SIGNALER LES INCIDENTS
La réglementation fédérale ne traite pas de
l’exposition au froid extrême. Si vous jugez qu’il est
dangereux de travailler en raison du froid, vous pouvez
exercer votre droit de refus. Comment? Informez votre
superviseur et votre déléguée ou délégué syndical que
vous désirez exercer votre droit de refus, aux termes de
la clause 33.13 pour les membres de l’unité urbaine, ou
en vertu des dispositions appropriées du code du travail
pour les FFRS et les membres des unités du secteur
privé.
Déclarer tout incident ou tout malaise dû à
l’exposition au froid extrême. Une enquête doit alors
être menée par le superviseur en présence d’une
représentante ou un représentant syndical.
Solidarité,
Serge Champoux
Permanent syndical national, Santé et sécurité
2011-2015 / Bulletin no 132
SC/jl/sepb 225 scfp 1979