SPECIAL ISEG

Transcription

SPECIAL ISEG
NOVEMBRE 2005
Interview
de
BEN ARFA
60 ans
de
l’UNESCO
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Mr Kelly
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D
O
S
S
I
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R
S
P
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LITIQUE
C POAngela
I Merkel
A
L
Chancelière de
l’Allemagne
mais à quel
prix?
ECONOMIE
Le
pétrole
aujourd’hui :
B DE
ROMAIN
VS
VIRGILE
Peut-on parler
de
nouveau choc
pétrolier ?
SOMMAIRE
EDITO
Voilà ! c’est avec grand plaisir que je vous annonce le
lancement du journal Actual’Iseg. Après plusieurs mois de labeurs,
mon équipe et moi savourons ce moment car il est le résultat de
plusieurs étapes toutes aussi éprouvantes et enrichissantes les unes
que les autres. Quel plaisir de pouvoir vous proposer chaque mois un
journal de 32 pages en couleurs, qui retrace notre quotidien
d’étudiant, de citoyen et surtout d’individu.
Celui-ci, qui paraîtra à hauteur de six numéros cette année, aura pour
but de communiquer tous les événements de la vie associative de
l’école et de promouvoir les événements mensuels (animés par notre
cher BDE), sans oublier de parler de l’environnement qui nous
entoure (sport, politique, économie...).
Je tiens à remercier du fond du cœur toutes les personnes ayant
contribué à l’aboutissement de ce projet, à commencer par les
membres de mon équipe que je ne manquerais pas de citer (Keivan
Gudarzinejad, notre vice président, Renaud Gasselin , rédacteur en
Chef, Julien Krieg notre cher trésorier, ainsi que Chloé Vigneron,
Stéphanie Juignet et Marie Lefailler nos journalistes), qui ont cru en
ce projet et qui ont fourni un travail acharné ces deux derniers mois.
Je tiens également à rendre un hommage à Laurie et Camille (BDE),
qui m’ont accompagné dans la conception de ce projet et sans qui le
projet n’aurait peut-être pas vu le jour, et également Romain et
Virgile qui n’ont jamais douté de ce projet depuis le début et qui
n’ont pas hésité à le valider une fois terminé. Merci également à
Mme Jablanzcy qui a donné son aval et qui croit beaucoup en nous.
Une pensée à toutes les associations qui ont voulu paraître dans ce
journal et qui ont travaillé avec l’équipe du journal avec une grande
complicité.
Un grand merci à notre partenaire Le Crédit Lyonnais (LCL) qui a
cru en ce projet et qui nous a soutenu sans douter une seule seconde
de la qualité de celui ci.
J’espère du fond du cœur que ce journal fera partie intégrante de la
vie de l’ISEG et que chaque mois vous attendrez sa parution avec
impatience. Le numéro 1 paraît et il marque une nouvelle ère : celle
de l’information libre et percutante au sein de notre école.
Heikel Mahou
Questions à M. Kelly....................p.3
BDE : Romain vs Virgile...............p.4
Vin Iseg & Iseg et Poivre............p.6/7
Economie.........................................p.8
Sold’Iseg........................................p.12
Dossier spécial WEI...................p.13
Latitude Pariseg...........................p.20
Cinéma/Musique...........................p.22
Interview BDS.............................p.23
Hatem Ben Arfa...........................p.25
Actualité Sportive......................p.26
Interview Ancien.........................p.28
Cultura : L’UNSECO....................p.30
Nous Remercions :
Keivan Gudarzinejad
Sup2
Vice-président
Julien Krieg
Sup2
Trésorier
Renaud Gasselin
Sup2
Rédacteur en Chef
RECRUTE
Politique..........................................p.10
NOTRE EQUIPE
Heikel Mahou
Sup2
Président
ACTUAL’ISEG
Movses, Cultura, Just
Smile, VinIseg, Iseg et
Poivre, Sold’Iseg,
Latitude Pariseg,
François Allegrini,
Charles Lebelenger,
Virgile, Romain,
Stéphane, Hatem Ben
Arfa, Cultura, M. Kelly,
Frédérique Lavoine.
→ En effet, nous recherchons activement toute personne qui serait intéressée
pour faire partie de l’équipe du journal de l’ISEG et prête à s’investir au
maximum dans ce projet.
→ La motivation, la rigueur et la créativité seront requises et toutes les
personnes sont évidemment les bienvenues.
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avant le 23 Novembre 2005
QUESTIONS A M. KELLY
Nous
sommes en 1942, dans un
monde dévasté par le Guerre, où la volonté de
construire un monde nouveau fait son chemin.
L'Europe est à feu et à sang, la
guerre ravage tout sur son passage.
Londres, dévasté par la Guerre, joue
le rôle de refuge, et accueille des
gens de tout milieu (politique,
intellectuel, ou encore des gens
simple) en exil. Parmi ses exilés,
nous prouvons trouver en outre les sept
gouvernements des pays alliés, dont, le comité
français de libération nationale du général de
Gaulle. Ses gouvernements tourmentés par
l'idée de trouver une solution de paix à ses
ravages, sont menés par le même espoir :
Reconquérir et Reconstruire.
Ainsi les ministres de l'éducation des
gouvernements alliés en exil (Belgique,
France, Grèce, Norvège, Pays-Bas,
Pologne,
Tchécoslovaquie,
Yougoslavie) créent la Conférence des
ministres alliés de l'éducation (CMAE).
Après trois ans d'existence, tant bien
que mal, le 16 novembre 1945 l'acte
constitutif est créé mais rentre en vigueur le 4
novembre 1946 créant ainsi l'Unesco.
"Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes
que doivent être élevées les défenses de la paix". (Acte constitutif de l’UNESCO)
QUE SIGNIFIE UNESCO :
Selon l'Acte Constitutif l'Organisation à
pour but de "Contribuer au maintien de la
paix et de la sécurité en resserrant, par
l'éducation, la science et la culture, la
collaboration entre nations, afin d'assurer
le respect universel de la justice, de la loi,
des droits de l'homme et des libertés
fondamentales pour tous, sans distinction
de race, de sexe, de langue ou de religion,
que la Charte des Nations Unies reconnaît
à tous les peuples."
A la tête de l'Unesco il y a le Directeur général,
qui est Koïchiro Matsuura (photo)(Japon) élue
le 15 novembre 1999 pour six ans. Il a été
réélu en 2005 par la Conférence Générale de
l’Organisation pour un deuxième mandat de
quatre ans.
Les objectifs majeurs du programme
de l'organisation, sont définis lors de
la Conférence générale qui se réunie
tout les deux ans, la dernière fût du 03
au 21octobre 2005. Elle comprend la
totalité des Etats membre, soit, 191
Etats en 2005.
L'Unesco est une institution spécialisée des
nations Unies, en outre elle est une
organisation
autonome
sur
le
plan
L'UNESCO EN CHIFFRES :
Etats membres : 191
Commission Nationales : 192
Ecoles Associées : 6 668
Associations, centre et club Unesco : 6 000
ONG : 344
Personnel à Paris : 1 502
Personnel ailleurs : 643
Personnel total : 2 145
Budget 2002-2003 : US$ 544 367 250
Bureaux à travers le monde : 51
Sites du patrimoine mondial dans 137 pays : 812
Dont 628 biens culturels, 160 biens naturel et 24 bien
mixtes.
institutionnel. Les rapports entre l'Unesco et
les Nations Unies sont caractérisés par une
collaboration étroite, et non par des liens de
subordination.
Le budget de l'Unesco provient pour l'essentiel
des contributions des 191 Etats
membres,
selon
leur
capacité
financière, tel qu'un pays ayant un PIB
inférieur à un autre payera moins que
celui ayant le plus élevé. Mais certains
Etats peuvent donner plus, ce qui sera
considéré comme une ressource extra
budgétaire et sera utilisé que dans le but de
réaliser un projet particulier selon le souhait de
l'Etat qui aura apporté cette ressource extra
budgétaire.
Movses
30
Heikel
MAHOU :
Bonjour M.
Kelly, tout
d’abord
pourriezvous préciser
vos fonctions au sein de l’ISEG ?
Matthew KELLY : Bonjour et permettez-moi tout
d’abord de saluer l’initiative et le travail important
qui
mènent
aujourd’hui
au
lancement
d’Actual’ISEG et de vous souhaiter, à vous et à
votre équipe, le succès que vous méritez auprès de
vos lecteurs, les Iségiens. Pour en venir à votre
question, nous travaillons en équipe à l’ISEG et
rien ne se fait tout seul ! Dans la diversité
d’activités assurées par l’équipe de direction de
l’ISEG Paris dont je fais partie, il y a deux axes de
travail qui m’intéressent de plus près :
l’organisation
interne
et
les
sessions
internationales. Il s’agît pour moi d’une part
d’optimiser les équipements et les espaces de
travail sur les deux pôles de l’ISEG Paris, d’autre
part de préparer le départ en session universitaire
à l’étranger d’un nombre croissant d’Iségiens.
H.M. :Qu’en est il de nos partenariats avec
les pays étrangers ?
M. K. : Sans évoquer les entreprises dans lesquelles
travaillent chaque année de nombreux Iségiens en
tant que stagiaire ou employé, l’ISEG travaille avec
différents
partenaires
universitaires
à
l’international. Aux Etats-Unis, les étudiants de
SUP3 ont la possibilité de préparer un Bachelor
américain au California School of International
Management à San Diego. Pour ces étudiants,
c’est la totalité de la 3e année du programme SUP
qui se déroule à l’international. D’autres partent
pour une session américaine au cours du deuxième
semestre à l’UC Irvine ou Riverside, toujours en
Californie, ou encore pour une session courte en
Europe soit en Grande-Bretagne, soit à l’ICADE de
l’Universidad Pontificia Comillas Internacional de
Madrid soit à l’Export-Akademie du non moins
prestigieux Hochfachschule de Baden-Württemberg
à Reutlingen en Allemagne afin de travailler dans
une autre langue que l’anglais. En 5e année du
programme, les étudiants de SUP ont la possibilité
d’intégrer le campus de la St John’s University au
cœur de New York. Plus pertinent pour les
étudiants qui suivent le programme EXECUTIVE,
notamment ceux du 1er cycle sous la responsabilité
pédagogique de N. Nicol, la Dublin Business
School propose un BA (Bachelor européen) ou un
programme d’études sanctionné par un DBM.
Voilà pour le tour d’horizon à la date
d’aujourd’hui mais nous ne restons jamais figés et
d’autres partenariats ne sont pas exclus à l’avenir,
mais là c’est du ressort de la Direction Générale
puisque cela concernerait l’ensemble des 7 ISEG
du Groupe à travers la France.
H.M. :Quel commentaire feriez-vous sur le
départ d’Iségiens vers les pays étrangers ?
M.K. : Que cela se manifeste par des stages menés
à bien à Berlin, en Floride, à Shanghai ou à
Bangalore ou bien par l’intégration dans une
université partenaire à l’étranger comme partie
intégrante des études à l’ISEG, je ressens le fort
désir de l’international exprimé par les Iségiens
quelque chose de très positif. Depuis la rentrée de
septembre, pas moins de 50 Iségiens se trouvent sur
le campus du CSIM de San Diego. C’est un
nombre conséquent, un vrai groupe ! Cela veut
dire que nos étudiants ont tout compris de
l’environnement économique dans lequel ils seront
bientôt les acteurs incontournables.
H.M. :Comment percevez-vous l’année
universitaire qui commence sur le plan
scolaire et extra-scolaire ?
M.K. :
Je
la
perçois
avec
beaucoup
d’enthousiasme, et très positivement. Chaque
rentrée est un moment fort ! C’est excitant ! Il y a
beaucoup de travail pour les équipes de l’ISEG
Paris et pour vous, les Iségiens tout au long de
l’année et c’est bien ainsi. Il y a beaucoup de
plaisir aussi – chaque membre de l’équipe vous le
confirmera. Et pour vous aussi, il y a beaucoup de
choses à apprendre, de la passion et de l’énergie à
canaliser afin d’en tirer pleinement profit. Le
scolaire et l’extra scolaire sont complémentaires,
c’est une évidence. Encore faut-il savoir trouver le
juste équilibre…
H.M. :On vous a vu représenter la Direction
lors du WEI. Qu’en avez-vous pensé ?
M.K. :Tout d’abord, un coup de chapeau à Romain
Birene, à Virgile Desprez et à toutes leurs équipes
pour l’organisation de cet événement lourd à gérer.
D’ailleurs un peu trop lourd peut-être.
Ne
vaudrait-il pas mieux, à l’avenir, limiter davantage
le nombre de participants… ? On en reparlera.
Quoiqu’il en soit, j’étais content d’avoir eu
l’occasion de vous saluer en plein WEI.
L’ambiance était très sympathique, les étudiants de
1ère année ne manquent pas de répondant,
ostensiblement, et les étudiants des autres
promotions ont su les accueillir avec beaucoup de
camaraderie. Même la météo, peu encourageante,
n’est pas parvenu à refroidir la chaleur de
l’événement.
Propos recueillis par Heikel MAHOU
3
Aujourd’hui ton statut te satisfait-il ou aurais-tu aimé être à un niveau supérieur sur le
plan professionnel, à cette période de ta vie ?
Il s’agit de ne pas considérer uniquement la partie submergée de l’iceberg comme la seule
réalité ! Pour moi il s’agit d’un choix, j’ai donné ma démission de mon précèdent poste. Je
prends beaucoup de plaisir à être en contact avec les étudiants.
Quels sont les évolutions possibles te concernant et as-tu d’autres projets professionnels
en tête ?
Bien évidement j’ai beaucoup de projets en tête, mais je préfère garder tout cela pour moi.
Tes stages de fin d’année ont-ils fait la différence sur le marché du travail ?
Vous aurez compris qu’en intégrant le monde professionnel dès ma troisième année à l’ISEG,
j’avais mis un véritable pied à l’étrier. Mon premier emploi coulait de source… et vous
connaissez la suite désormais !
Bonjour, peux tu te présenter pour ceux qui
ne te connaissent pas ( classe, année, rôle dans
le BDE) ?
Romain : Romain BIRENE, actuellement en Exe
3, je suis président du BDE cette année. J’ai pour
fonction de gérer l’équipe et d’essayer de
superviser nos actions et d’atteindre nos
objectifs.
Virgile : Je m’appelle Virgile DESPREZ (alias
« Jean-Mouloud »), j’étais en Sup 2 l’année
dernière et je suis passé en Exe 3 cette année.
J’occupe actuellement le rôle de vice-président
du BDE.
Vous êtes à l’origine des gros événements de
l’ISEG tout au long de l’année... la tâche sera
t-elle difficile ?
R : Elle a déjà été bien difficile en ce qui
concerne l’organisation du week-end d’inté avec
en plus le mauvais temps. Après ça, ce sera
plutôt des évènements mensuels mais c’est vrai
que c’est assez dérisoire par rapport au week-end
d’inté. Enfin, pour terminer en beauté, nous
aurons aussi le Gala.
V : Comme chaque année, la tâche sera difficile
mais en même temps on savait à quoi s’attendre
avant de s’engager. C’est justement ça notre
motivation. Avec mon expérience passée dans le
BDE « Oasis Fever », j’ai pour objectif
d’accompagner et de former les autres membres
du BDE.
Le WEI ainsi que la première soirée ont été de
véritables succès qu’est ce que tu retiens de
ces deux premiers événements ?
R : Beaucoup d’étudiants, beaucoup de joie,
beaucoup de bonheur, beaucoup d’animation.
C’est très valorisant sur le plan du travail et sur le
plan personnel.
V : Je retiens surtout deux choses : la bonne
participation des premières années qui ont mis le
feu pendant la soirée et tout le WEI, mais aussi la
bonne gestion des imprévus, notamment le
temps. Je suis très fier de cette promo et de notre
gestion globale du week-end.
Si tu devais changer quelque chose à ce WEI
et passer un message aux Iségiens, quel seraitil ?
R : Je pense que tout s’est bien passé, il n’y a
rien à changer. Tout le monde a été très content
malgré le mauvais temps. Je félicite tous les
étudiants et l’équipe du BDE qui ont été au
rendez-vous.
V : Comme je l’ai dit précédemment, dommage
que le temps n’ait pas été au rendez-vous. Mon
message serait un grand merci aux Isegiens pour
avoir tout « déchiré » malgré cet imprévu.
On a parlé de la vie associative au début,
ressens-tu une évolution de la qualité des
événements entre hier (ta génération) et
aujourd’hui ? Si oui laquelle ?
En 1996, sur le plan associatif, l’ISEG était assez
actif, mais n’était pas aussi diversifié qu’à l’heure
actuelle. J’ai véritablement la sensation que les
différentes
associations
actuelles
tentent
réellement d’apporter quelque chose aux
étudiants : au niveau culturel (avec Vin’Iseg ou
Iseg et Poivre) au niveau financier (avec l’IDE, Sold’Iseg …) ou encore au niveau sportif
avec le BDS.
Que gardes tu de l’ISEG en tant qu’Ecole ? Ton meilleur et ton pire souvenir ?
La première chose qui me vient en tête lorsque je me remémore ma scolarité à l’ISEG, c’est la
satisfaction que j’éprouvais à ‘boucler’ chacun des mémoires, rapports, et autres dossiers
imposés par l’ISEG. Par ailleurs, un des éléments qui me surprend et dont je n’avais pas
conscience, c’est l’insouciance des étudiants. Mon meilleur et à la fois pire souvenir à l’ISEG
c’est cette capacité de réflexion et de production dont nous étions capables, mêlé aux
nombreuses soirées bien arrosées à la sortie des cours (ISEG oblige…!!!)
Qu’est ce que tu penses avoir apporté de plus à cette cafétéria puisque l’on constate
quelques changements depuis le début de l’année ?
J’ai essayé d’y créer un cadre agréable et confortable pour les étudiants en refaisant
entièrement la décoration. De manière à ce que les pauses à la cafétéria soient avant tout des
moments de détente. Nous essayons d’être à l’écoute des étudiants au maximum et de
répondre à leurs attentes. Ainsi, vous constaterez la formule avec un plat chaud qui change
quotidiennement. Un gros effort au niveau de la fraîcheur et la qualité des aliments est réalisé
quotidiennement. Nous travaillons tous les jours à de nouveaux produits pour diversifier les
possibilités de déjeuners. Nous essayons au maximum de réduire les prix pour répondre aux
budgets des étudiants. Et surtout, le service de livraison de paniers repas et de sandwichs à
l’annexe rue L. Sampaix. En effet tous les jours, des sandwichs sont vendus à Sampaix.
Enfin quel message aimerais tu passer aux iségiens ?
Profitez de ces quelques années ! Et surtout donnez le meilleur de ce dont vous êtes capables.
H.MAHOU
4
29
INTERVIEW ANCIEN
Bonjour, peux tu te présenter auprès des
Iségiens ?
Salut je suis Stéphane, j’ai 27 ans et je suis le gérant
actuel de la cafeteria
Tu es un ancien de l’ISEG, quel a été ton
parcours au sein de l’ISEG sur le plan scolaire ?
Je suis arrivé à paris à 17 ans et j’ai directement
intégré l’ISEG après mon BAC en 1996. J’ai suivi la
filière CO Marketing (devenu EXE ) en 4 années, et
j’ai été diplômé en 2000.
Et sur le plan associatif ?
Je pense avoir été assez actif dans la vie de l’ISEG. Durant quasiment les quatre années de ma
scolarité, je me suis pas mal investi au niveau de l’équipe communication de l’ISEG,
notamment concernant les salons, forums et JPO.
Ton destin est assez particulier. En effet, tu as quitté l’ISEG à la fin de tes études et tu te
retrouves à travailler dans ses locaux quelques années plus tard... Peux tu nous donner
quelques détails sur ton parcours professionnel ?
Mon parcours est un peu atypique, voire même surprenant pour certains. Encore étudiant à
l’ISEG, quelques semaines après la fin de ma deuxième année, un professeur m’a proposé de
l’aider dans la création d’une société. Le concept était intéressant : grossièrement cela
consistait en la création d’un cabinet de recrutement spécialisé dans le monde informatique. Je
me suis investi dans cette société pendant 5ans (deux ans en tant qu’étudiant stagiaire puis
3ans en tant que ‘chargé de recrutement’, et ‘responsable commercial grands comptes’)et cela
a été pour moi une expérience très enrichissante, tant au niveau professionnel que personnel.
Suite à de légers différents avec le PDG de la société, et face à une nouvelle opportunité
professionnelle, j’ai décidé de quitter la société en 2003. J’ai alors intégré la société de prêt-àporter WEILL. J’y étais responsable commercial France/DOM-TOM en centrales d’achats,
puis rapidement en charge d’une partie des achats avec l’Inde, la Chine et la Turquie. C’était
réellement passionnant, mais le dirigeant de la société était très âgé, et comptait sur moi pour
reprendre le flambeau (l’entreprise était familiale) et je ne m’imaginais pas du tout gérer ce
type d’activités sur du très long terme. Je connais Radouane depuis presque 10 ans et cela
faisait longtemps que l’on envisageait la possibilité de collaborer ensemble. C’est donc assez
naturellement que j’ai repris en main la cafétéria de l’ISEG Paris.
Penses tu avoir eu du mal à t’intégrer dans le monde professionnel, ou est-ce que ton
bagage iségien t’as aidé à trouver ce que tu recherchais ?
Honnêtement, je n’ai connu aucune difficulté à intégrer le monde professionnel, et quasiment
tous les anciens de l’ISEG avec qui je suis contact ont trouvé plus ou moins rapidement des
postes intéressants. Mais il faut se donner la peine de chercher, et ne pas oublier qu’une
échelle se gravit par le bas …
28
Vous avez été élu l’an passé avec une certaine
avance, quel a été le secret de votre réussite ?
R : Au début les campagnes étaient assez
équivalentes, on a joué notre différence en nous
distinguant sur la communication.
V : Il n’y a pas de recette miracle. Nous avons
fourni un travail conséquent même si la
campagne n’a pas été parfaite. L’équipe a fourni
un bon travail de communication, ce qui nous a
permis d’engranger un maximum de voix.
Cependant il y a eu des rebondissement en
début d’année ( changement de président)...
cela a t-il eu les effets souhaités ?
R : pour des raisons internes et
personnelles au BDE, Adrien a fait
le choix de se retirer. Les
conséquences qui ont suivi ce
départ notent uniquement des
aspects positifs.
V : Adrien (alias Nemo, viceprésident de VinIseg) a décidé de
quitter le BDE pour des raisons
personnelles mais il a fait preuve d’une grande
maturité. Romain et moi étant ceux qui avions
suivi le dossier de plus près pendant les
vacances, nous avons donc repris le flambeau
aux postes respectifs de président pour Romain et
de vice-président pour moi.
Que penses tu de Romain / Virgile?
R : C’est avant tout un ami que je ne connais pas
forcément depuis très longtemps. C’est très
agréable de travailler avec lui car nous avons des
caractères différents mais qui se complètent bien.
Ayant la même ligne directrice, cela nous permet
de prendre des décisions sans forcément nous
consulter, ce qui rend plus efficace et plus
agréable notre travail.
V : C’est quelqu’un de très freaky, qui bouge
beaucoup, qui travaille beaucoup mais qui a une
carapace parce qu’il réfléchit beaucoup. Au-delà
de tout ça, c’est devenu un ami.
Quel est son plus gros défaut ?
R : Je n’aime pas prendre des rendez vous avec
lui car il conduit très mal et met beaucoup de
temps à arriver à destination (il roule à 30
Km/h) ; d’autre part il ne répond pas toujours
alors que je suis en millenium sur son numéro...
il commence vraiment à me gaver ! (rires).
V : Sa taille, non je rigole. Il travaille beaucoup
et parfois on a l’impression qu’il n’écoute pas les
gens parce qu’il fait beaucoup de choses en
même temps.
Sa plus grande qualité ?
R : Très diplomate, à l’écoute des gens et surtout
très carré dans son travail, et son expérience
BDE de l’an passé m’aide énormément.
V : C’est quelqu’un sur qui on peut compter en
cas de pépins et qui sait se rendre disponible.
Si tu devais l’associer a un animal, lequel et
pourquoi ?
R : Un chameau parce qu’il le fait
très bien (rires).
V : je dirai un chaton, car il est un
peu foufou mais il retombe
toujours sur ses pattes.
Lequel est plus grand ?
R : Virgile... (rires).
V : C’est moi sans aucun doute
(rires), je ne vais pas vous faire un dessin.
Lequel est plus chiant ?
R :C’est Virgile à coup sûr !
V :Là par contre, c’est moi !
Qu’est ce que tu aimerais dire à ton
président/vice président ?
R : On a encore 6-7 mois à travailler ensemble, il
va falloir tenir et ce qui est sûr c’est qu’au bout
de cette aventure on va soit se détester soit
s’aimer.
V : Je suis ravi de commencer à bosser avec toi,
et j’espère qu’on aura encore d’autres projets à
mener à bien ensemble car nous sommes
complémentaires dans le travail.
Qu’est ce que l’on peut te souhaiter pour le
reste de l’année ?
R : Etre beaucoup plus proche des associations,
des élèves. Il ne faut pas que le BDE soit un
terrain conquis mais un lieu de vie pour les
élèves. Sur le plan personnel, je m’enrichis de
jour en jour.
V : Rester avec ma copine que j’aime très fort,
que tout se passe bien avec les élèves, l’équipe
BDE et l’administration, de réussir mon année et
de trouver un bon stage.
H. MAHOU
5
La 5me et avant-dernière journée se
déroulera pour sa part les 22 et 23
novembre 2005. Lille recevra Benfica pour
une revanche du match aller où les dogues
avaient craqué dans les arrêts de jeu. Lyon
ira à Madrid affronter des galactiques
certainement eux aussi revanchards après
leur défaite au match aller. Un test
important pour les hommes de Gérard
Houllier, qui visent la victoire finale et qui
ne s’en cachent pas. Pas de grand chocs
dans les autres groupes lors de ces 2
journées si ce n’est la réception du Bayern
Munich par la Juventus de Turin lors de la
4ème journée, dans un match où six français
pourraient être alignés.
Rugby Top 14
5è année d’existence pour Viniseg qui se dote d’une toute nouvelle équipe pour
cette année 2005 riche en évènements.
Rappelons que Viniseg, l’association d’œnologie de l’ISEG Paris, c’est déjà :
- 4 fêtes du Beaujolais nouveau ouvertes à tous les Isegiens
- Près d’une quinzaine de dégustations de différents cépages (Bordeaux,
Languedoc…) en comité restreint.
- Une participation active à un maximum d’évènements inter assoc’ à
l’ISEG : WEI, Halloween, Noël, Pâques et bien d’autres…
Cette année, nous ne dérogerons pas à la règle, et plusieurs dégustations sont déjà
au programme : un tour du monde et un tour de France des vins , ainsi que les pots d’assoc’
à l’ISEG .
Vous nous avez déjà vu au WEI, nous vous donnons rendez-vous dès le prochain pot.
Nemo
Vice Prez’
EXE 3
Aziza
Prez’
EXE 4
Matt
Conseiller
FI 3
Leila
Comm’
EXE 3
6
Pierrot
Trésorier
FI 2
Seulement deux journées du Top 14 sont
prévues en novembre, en raison de
la tournée de l’équipe de France.
La 10ème journée aura lieu les 11
et 12 novembre 2005 et proposera
les
rencontres
suivantes :
Bourgoin-Stade
Français,
Bayonne-Biarritz,
MontpellierPerpignan, Clermont-Brive, Toulouse-
Rugby Equipe de France
L’équipe de France entamera sa « tournée
d’automne » contre le Canada à Nantes le
12 novembre 2005. C’est ensuite à
Toulouse que l’équipe de France
recevra les Tonga le 19 novembre
2005. Deux matchs qui sont largement
à la portée des Bleus, qui plus est à
domicile.
Enfin,
cette
tournée
Laura
Comm’
SUP 2
automnale se conclura au Stade de France
face à l’Afrique du Sud le 26 novembre
2005, match qui sera probablement
le plus difficile à négocier. Ces trois
matchs doivent permettre de jauger
les forces en présence et de préparer
au mieux les évènements à venir.
Tennis
La Masters Cup se déroulera à
Shanghai entre le 12 et le 20
novembre 2005.
Entre le 28 novembre et le 4
décembre aura lieu la finale de la
Morgan
Secrétaire Général
EXE 3
Castre, Pau-Agen et Narbonne-Toulon.
Pour ce qui est de la 11ème journée,
les 18 et 19 novembre 2005, elle
verra
s’affronter
les
équipes
suivantes : Castre-Bourgoin, Stade
Français-Bayonne, Agen-Montpellier,
Brive-Toulon,
Clermont-Toulouse,
Biarritz-Pau et Perpignan-Narbonne.
Coupe Davis entre la Croatie, qui
a battu la Russie sur le score de 4
à 1 et la Slovaquie, qui a battu
l’Argentine sur le même score.
En Vrac
Concernant le basket, quatre journées de
Pro A sont au programme pendant le
mois de novembre. Les 8ème, 9ème, 10ème
et 11ème journées auront respectivement
lieu les 5, 12, 19 et 26 novembre 2005.
Pour le Volley, les 7ème, 8ème, 9ème et
10ème journées de Pro A se dérouleront
exactement les mêmes jours que
ceux de la Pro A basket.
Enfin, les 7ème, 8ème, 9ème, et 10ème
journée de D1 en handball auront
lieu les 2, 16, 18-19 et 25-26
novembre 2005.
R. GASSELIN
27
SSPPO
OR
RT
TSS
Football Ligue 1
Trois journées de championnat sont
prévues pendant ce mois de novembre,
l’occasion de confirmer un bon début de
saison pour certains ou de s’enfoncer en
peu plus dans les profondeurs du
classement pour d’autres. La 14ème journée
se déroulera les 5 et 6 novembre 2005, et
accouchera
d’un
seul
véritable choc, à savoir PSGMonaco. Le PSG, auteur
d’un brillant début de saison
sans
toutefois
être
flamboyant reçoit un Monaco
bien mal en point à la mioctobre après l’élimination
au tour préliminaire de la ligue des
champions contre le Bétis Séville, un début
de championnat médiocre et le départ de
Didier Deschamps. Les principaux autres
matchs de la journée verront le champion
lyonnais aller à Toulouse, Marseille au
Mans et Bordeaux à Nice.
La 15ème journée, qui aura lieu les 19 et 20
novembre 2005, verra s’affronter deux des
candidats qui apparaissent comme les plus
à mêmes de mener la chasse au Lyon, du
moins pour le moment, Bordeaux et le
PSG. Bordeaux, sous la houlette du
brésilien Ricardo, ancien du PSG, reçoit le
club de la capitale au stade ChabanDelmas pour le match au sommet de cette
journée. Lyon, impressionnant depuis le
début de saison et semblant filer tout droit
vers son 5ème titre de champion de France
consécutif, tentera de poursuivre sa marche
en avant à Gerland face à Troyes.
Marseille, qui après un début de
championnat
calamiteux
commence à reprendre du poil
de la bête, recevra Nantes au
Vélodrome et Saint-Étienne ira
rendre visite à Monaco.
Enfin, la 16ème journée se
jouera les 26 et 27 novembre
2005. Le PSG conclura ainsi un mois de
novembre très chargé en recevant Lens au
Parc des Princes. Ce mois de novembre va
sûrement permettre d’en savoir un peu plus
sur les ambitions parisiennes pour cette
saison. Le choc de cette journée aura lieu
au stade Vélodrome avec un derby du sud
entre Marseille et Monaco qui promet
d’être explosif, les deux équipes ayant
beaucoup à se faire pardonner. Lyon ira à
Nice, dans un stade où il n’est jamais aisé
de s’imposer, et Bordeaux se rendra dans
le chaudron pour y défier les verts.
Football Ligue des Champions
La 4ème journée de Ligue des champions
aura lieu les 1er et 2 novembre 2005. Lyon
a réalisé un excellent début dans
cette compétition en infligeant une
correction au Real Madrid, 3-0 à
Gerland, puis en gagnant leurs
deux matchs suivants. Ce match
face au Real intègre la liste des
matchs références des clubs
français en coupe d’Europe. Le
dernier à y avoir fait son entrée étant
certainement le match de Monaco face à ce
même Real et la qualification des hommes
26
du rocher pour les demi-finales de la ligue
des champions après une victoire 3-1. Pour
en revenir à Lyon, ils se
rendront en Grèce pour affronter
l’Olympiacos dans un des
stades les plus chauds d’Europe.
L’autre représentant français
engagé dans la compétition,
Lille, recevra de son côté
Manchester et sa constellation
de stars au Stade de France, pour un match
qui s’annonce très difficile pour les
nordistes. Il faut gagner pour espérer.
7
Le pétrole aujourd’hui : Peut-on parler de nouveau
choc pétrolier ?
Face à la flambée des prix du
pétrole, vouée selon tous les observateurs,
économistes et autres spécialistes, à
perdurer, les gouvernements et les
institutions internationales tentent comme
ils peuvent de trouver des solutions.
Aujourd’hui aux alentours de 65 dollars le
baril, certains parlent de phénomène
conjoncturel tandis que d’autres plus
pessimistes affirment qu’il s’agit bel et
bien d’un phénomène structurel. Il est donc
légitime pour certains de parler de « choc
pétrolier » et de penser aux chocs pétroliers
de 1973 et de 1979.
Nous tenterons donc de répondre à cette
question en rappelant dans un premier
temps quelles sont les principales causes
de cette hausse des prix du pétrole.
En effet, ce phénomène de hausse des prix
du baril amorcé au lendemain de la
Seconde Guerre du Golfe, en avril 2003,
résulte de plusieurs facteurs observés
notamment depuis 2004.
Tout d’abord, une très forte demande
mondiale liée évidemment aux besoins
grandissants de la Chine, qui s’affirme
désormais comme le second importateur
mondial derrière les Etats-Unis, malgré
une esquisse d’atténuation de sa
consommation pétrolière (selon les
dernières
estimations
de
l’Agence
Internationale
de
l’Energie,
sa
consommation progressera de 3,4% en
2005, de 7,5% en 2006, contre les 15,4%
de 2004),
Evolution de la production des
3 principaux pays producteurs
9,5
9
8,5
8
Mb/j 7,5
7
6,5
6
5,5
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
Attentat contre un
oléoduc
A Kirkouk -ville
située au nord de
Bagdad -Le 25 mars
2004
mais aussi et toujours à la forte demande
des Etats-Unis qui représentent aujourd’hui
à eux seuls le quart de la consommation
mondiale de pétrole.
D’autre part, les problèmes, les tensions
géopolitiques au sein de certains pays
producteurs de pétrole peuvent expliquer
également cette hausse des prix de l’ « or
noir », notamment au Venezuela d’Hugo
Chavez, les guerres civiles au Nigeria, la
guerre en Irak ou encore l’affaire Ioukos en
Russie, sans oublier la faiblesse apparente
des stocks pétroliers cumulée à une
insuffisance d’investissements dans les
capacités de raffinage aux Etats-Unis.
Cette carence d’investissements dans les
capacités de raffinage, que l’on peut
expliquer par le fait que cette activité
s’avère être la moins attrayante car la
moins rentable du secteur pétrolier, est
également un problème européen, et on a
vu dernièrement le gouvernement français
de Dominique de Villepin inciter de façon
soutenue les grands groupes pétroliers
français, et notamment Total, a investir
dans les capacités de raffinage.
Etat-Unis
Rusie
Arabie Saoudite
C’est au Häagen-Dazs des Champs-Élysées que je retrouve Hatem Ben Arfa, joueur
de l’Olympique Lyonnais, pour cette interview. Une fois les glaces commandées, nous nous
installons à la terrasse : les questions peuvent commencer dans une ambiance détendue…
Pourrais-tu te présenter un petit peu pour ceux qui ne te
connaissent pas ou qui ne suivent pas trop le foot ?
J’ai 18 ans et je suis originaire de Paris. J’ai toujours voulu
être footballeur et je joue au foot depuis que je suis petit. J’ai
donc rejoint le centre de Clairefontaine à l’âge de 12 ans et j’y
suis resté pendant 3 ans. A 15 ans, j’ai quitté Clairefontaine
pour le centre de formation de Lyon, club dans lequel je joue
aujourd’hui. J’ai disputé mon 1er match de Ligue 1 le 6 août
2004 contre Nice, à 17 ans.
Tu joues donc à Lyon, qui fait un excellent début de
saison. Tout le monde vous voit déjà champion, qu’en
penses-tu ?
C’est vrai que l’on a un effectif pour devenir champions. En plus, on a plutôt bien commencé le
championnat. Toutefois, il ne faut pas se relâcher et croire que l’on a déjà gagné, il faut juste continuer
comme ça.
Quels sont selon toi les adversaires les plus dangereux de Lyon pour le titre de champion ?
Je pense que l’adversaire le plus dangereux est le PSG. Ils ont effectué un très bon recrutement avec
notamment Kalou et Dhorasso et grâce à leurs individualités, ils peuvent être dangereux à tout
moment. Sinon, il y a aussi Bordeaux qui est une équipe solide et qui a effectué un bon début de
championnat. Enfin, je pense que l’on en saura déjà plus à la trêve hivernale.
Vous êtes aussi plutôt bien parti en Champion’s League, où vous avez notamment battu le Real
Madrid. Lyon vise-t-il la victoire finale ?
On va essayer de continuer dans cette lignée et prendre les matchs les
uns après les autres. C’est vrai que l’on peut réussir quelque chose mais
il y a d’autres grands clubs. En plus, la finale est au stade de France et
c’est une motivation supplémentaire.
Sur un plan plus personnel, Lyon dispose de nombreux joueurs
offensifs de niveau international (ndlr : Carew, Wiltord, Govou,
Frau, Malouda, Fred…), ce n’est pas trop dur à vivre pour toi ?
Disons qu’il y a deux aspects : c’est bien d’un côté car ça te fait
progresser et ça te pousse à te donner à fond mais de l’autre, c’est vrai
que c’est dur à vivre. Mais je vais persévérer et tout faire pour jouer plus.
Quels sont tes objectifs personnels pour cette saison ?
J’espère jouer le plus possible et remporter des trophées. Le reste viendra tout seul.
Et à part le foot, tu as quoi comme passions ?
J’écoute pas mal de musique, j’aime bien aussi d’autres sports comme le basket, l’athlétisme et le
tennis. J’ai d’ailleurs suivi l’équipe de France lors des derniers championnats du monde. Et puis bien
sûr, la famille et les amis sont très importants pour moi.
Lyon est une ville assez jeune, tu continues de sortir malgré ton métier ?
C’est sûr que c’est plus difficile aujourd’hui mais il nous arrive parfois de sortir après les matchs, mais
toujours sans excès. Tant que ça ne nuit pas à mon rendement sur le terrain, c’est bon. Mais ça passe
tout de même après.
Sinon, niveau musique, tu es plutôt quoi ?
J’écoute surtout du RnB mais sinon un petit peu de tout : rap US genre Tupac, 50 Cent, Snoop Dog et
aussi de la variété française. En ce moment, il y a deux chansons que j’écoute pas mal c’est Just the
way play as play d’Alphonso Hunter et Love don’t love me d’Eric Benet
Enfin, tu as baigné dans le foot depuis tout petit, mais si tu n’avais pas fait ça, est-ce que ça
t’aurait plu d’intégrer une école de commerce ?
Oui, pourquoi pas. C’est quelque chose d’utile aujourd’hui. Ce que je trouve intéressant dans ce genre
de filières, c’est la possibilité d’ouverture sur l’international et c’est vrai que ça ne m’aurait pas déplu
de faire ça.
Bon, c’est fini pour ce 1er numéro. Un petit mot pour nos lecteurs...
Je vous souhaite une bonne continuation et une longue vie à ce journal qui paraît très prometteur. Je
passe aussi un petit coucou à tous les lecteurs.
R. GASSELIN
8
25
èèrree
C
C’’eesstt ttaa 11ère aannnnééee àà ccee ppoossttee,, qquuee ccoom
mpptteess--ttuu aappppoorrtteerr ddee pplluuss ppaarr rraappppoorrtt aauuxx aannnnééeess
pprrééccééddeenntteess ??
Développement et suivi des sports universitaires, sport X-trem pour les amateurs de
sensations fortes, et esprit d’équipe… Voilà les principaux objectifs du BDS cette année.
Pour cela, comme dit précédemment, nous avons mis en place des coachs pour chaque équipe
et des entraînements toutes les semaines, des évènements X-trem tous les mois et le
partenariat avec le Pub Ecossais à Saint Paul afin de faire la fête tous ensemble et pour pas
cher !!!
Que chacun prenne du plaisir, c’est cela qui nous importe !
EEnnffiinn qquueellss ssoonntt lleess pprriinncciippaauuxx éévvèènneem
meerroonntt ll’’aaccttuuaalliittéé ssppoorrttiivvee àà ll’’IISSEEG
G
meennttss qquuii aanniim
cceettttee aannnnééee ??
Il y aura les journées X-trem tous les mois, les activités vous seront communiqués au fur et à
mesure… Il y a également le Déf’Iseg, cette année à Toulouse, ainsi que la Ionis Cup même si
cela n’est à l’heure actuelle qu’à l’Etat de projet. Un raid aventure sera également organisé
aux retours des beaux jours…
Une année bien chargée, pleines d’émotions et de sensations fortes vous attend !!!
Bonne année à tous… Et n’oubliez pas, bien dans son corps, bien dans sa tête…un esprit sain
dans un corps sain !
Enfin, certains analystes affirment qu’une
vague de froid en Europe et aux EtatsUnis, début 2005, contribuerait à des
achats massifs indéniablement spéculatifs
et par conséquent enjoliverait le
phénomène de hausse des prix du pétrole.
C’est donc véritablement un déséquilibre
entre l’offre et la demande, la quantité de
pétrole produite et raffinée étant inférieure
à la demande mondiale toujours plus
grandissante, qui a provoqué cette flambée
des prix.
C’est précisément dans la nature de ce
déséquilibre que ce phénomène actuel
diffère des chocs pétroliers de 1973 et de
1979 (liés à la guerre du Kippour pour le
premier et à la Révolution Islamique en
Iran pour le deuxième) dans la mesure où
ces derniers s’avéraient être ce que Thierry
Arnaud, journaliste à La Tribune, qualifiait
de « chocs de l’offre ». Même si certains,
comme Jean-Claude Trichet, Président de
la Banque Centrale Européenne qui avait
affirmé début Avril 2005 que le monde
« affronte un choc pétrolier très malvenu
pour la croissance mondiale », n’hésitent
pas à parler de choc pétrolier, il est
maladroit de faire le parallèle entre les
chocs des années 1970 et la flambée
actuelle des prix du baril.
Il est d’autant plus difficile de comparer de
façon identique ces deux phénomènes que
la situation énergétique de 2005, dans le
cas de la France en particulier, n’est
certainement pas la même que celle de
1973. En effet, les conséquences de la
hausse actuelle et celles d’il y a 30 ans ne
sont pas comparables en ce sens
qu’aujourd’hui les centrales nucléaires
françaises produisent plus de 80% de
l’électricité nationale, ce qui n’était
certainement pas le cas en 1973. L’impact
est donc plus atténué. Autre argument qui
relativise l’impact de la hausse des prix
actuelle et qui infirme davantage la
comparaison avec les chocs des années
1970, c’est la hausse de l’euro par rapport
au dollar. En effet, le prix du pétrole
exprimé en dollars a augmenté d’environ
40% depuis un an et demi, mais seulement
de 20% en euros. Cette dépréciation du
dollar face à l’euro a contribué à endiguer
quelque peu la hausse en euros des prix du
baril.
Il est donc difficile de parler de choc
pétrolier dans le cas de notre phénomène
actuel au sens des chocs pétroliers de 1973
et de 1979, d’autant plus que la croissance
actuelle est certes handicapée, mais est loin
d’être étouffée par le pétrole cher, ce qui
peut légitiment nous amener à en conclure
que le cours du baril restera durablement
élevé, au moins jusqu’à l’an prochain…
Evolution des prix du pétrole depuis plus d’un siècle - en euros 2004 –
Actuellement, le prix du baril oscille entre 55 et 65 dollars.
Source : BP Statistical Review
K.GUDARZINEJAD
R. GASSELIN
24
9
Angela Merkel : Chancelière de l’Allemagne
mais à quel prix ?
Après de nombreuses semaines de
confusions, de grandes questions quant à
d’éventuelles coalitions, c’est bel et bien
Angela Merkel, 51 ans, qui a remporté ce
duel dans la course à la Chancellerie
fédérale allemande qui l’opposait au
Chancelier sortant Gerhard Schröder.
C’est donc la Présidente de l’Union
chrétienne-démocrate qui a été nommée
Chancelière, et il s’agit d’ailleurs d’une
première dans l’histoire de l’Allemagne, le
10 Octobre 2005. Mais à quel prix ?
En effet, il ne s’agit, en réalité, que d’une
victoire que l’on pourrait qualifier
de « partielle » dans la mesure où elle
résulte d’une grande coalition, ou plutôt
d’un gigantesque compromis, avec le parti
des sociaux-démocrates, le SPD, parti du
Chancelier sortant, Gerhard Schröder,
lequel a par ailleurs décidé de ne pas faire
parti du nouveau gouvernement.
D’un commun accord, la CDU/CSU
d’Angela Merkel, et le SPD, se répartiront
les 16 portefeuilles ministériels, selon une
égalité numérique.
Le nouveau Bundestag (chambre basse) ne
diffère, par ailleurs, pas beaucoup du
Bundestag sortant :
« Travail, sport, plaisir et détente seront donc
les maîtres mots de cette année… »
Répartition des portefeuilles ministériels
SPD
CDU/CSU
La Chancellerie
Les Affaires
(Angela Merkel),
étrangères, les
Finances, la Justice, le Ministère de la
le Travail, la Santé, Chancellerie,
l’Economie et
les Transports,
l’Environnement et technologie,
l’Intérieur, la
l’Aide au
Défense,
développement.
l’Agriculture, la
Famille et la
Formation.
le bundestag sortant
603 sièges
Le Bureau des sports est en charge de toutes les activités sportives de l’école. Il s’agit bien
entendu des sports universitaires, mais aussi des évènements sport X-trem qu’il y aura chaque
mois. Nous étions également présents au 287 par exemple, lors de la soirée d’intégration où a
eu lieu une démonstration de BMX, et où se trouvait Gaël Monfils, parrain BDS ISEG Paris.
Nous essayons d’être partout pour partager avec tous les Iségiens les valeurs du sport qui
nous sont chères.
Chaque personne du BDS cette année est bien à son poste avec un rôle bien défini, c’est aussi
ce qui en fait sa force. En plus de cela il y a un coach pour chaque sport, qui sera chargé de
prévenir son équipe pour chaque match, de les entraîner et de les mener jusqu’à la 3ème mitemps au Pub Ecossais « Auld Alliance » à Saint-Paul, pour fêter sagement leurs victoires !!!
C’est aussi un bon moyen de rencontrer les sportifs des autres disciplines. Travail, sport,
plaisir et détente seront donc les maîtres mots de cette année…
2
248
251
¾ Il y a tout d’abord les sports universitaires :
RUGBY
FOOT
VOLLEY
HAND
NATATION
55
le nouveau bundestag
614 sièges
Les compétitions auront lieu le jeudi après-midi. Pour s’inscrire il
suffit de remplir un formulaire, d’apporter un certificat médical
ainsi que deux photos d’identité pour la licence annuel d’un
montant de 45 euros.
¾ Mais aussi de la danse et du fitness un soir par semaine. Pour cela il suffit de
prendre une carte au semestre.
54
226
222
61
10
TTuu eess ddoonncc pprrééssiiddeennttee dduu BBD
DSS ppeeuuxx--ttuu nnoouuss eexxpplliiqquueerr llee ffoonnccttiioonnnneem
meenntt eett llee rrôôllee ddee
cceettttee aassssoocciiaattiioonn ??
Q
Quueellss ssoonntt lleess ssppoorrttss pprrooppoossééss eett lleess m
mooddaalliittééss dd’’iinnssccrriippttiioonn ??
47
▪ PDS parti communiste
▪ SPD parti social-démocrate
▪ Verts
▪ FDP libéraux
▪ CDU/CSU parti chrétien-démocrate
FREDERIQUE LAVOINE
BDS ISEG PARIS
51
¾ Nous avons enfin les évènements mensuels gérés par la cellule X-Trem du BDS.
Pour le mois de Novembre, il s’agit d’un saut à l’élastique pour un montant
maximum de 50 euros la journée. Nous sommes également partenaires avec les
clubs de sports Forest-Hill. 50% de réduction pour les Iségiens, 450 euros payables
en quatre fois sans frais avec, bien évidemment, un accès illimité dans toutes les
structures.
23
Caché de Michaël Haneke
Haneke est devenu depuis les années 90 un des
auteurs les plus remarqués en Europe. Il signe
avec Caché son huitième
film qui fut présenté à
Cannes cette année, et
qui remporta le prix de la
mise en scène. Mais
Haneke est un habitué de
la croisette puisqu'en
1997 il y présenta Funny
Games , récit d'une
famille séquestrée par
deux
adolescents
sadiques. Ce film propagea une onde de choc
au sein du festival. En 2000, il retrouve Cannes
avec La pianiste (avec Isabelle Huppert et
Benoît Magimel ) et remporte le Prix du Jury.
C'est donc avec un grand enthousiasme que
Caché était attendu cette année.
Georges
reçoit
des
vidéos,
filmées
clandestinement depuis la rue, où on le voit
avec sa famille, ainsi que des dessins
inquiétants et difficiles à interpréter. Il n'a
aucune idée de l'identité de l'expéditeur.
Peu à peu, le contenu des cassettes devient
plus personnel, ce qui laisse soupçonner que
l'expéditeur
connaît
Georges
depuis
longtemps. Ce dernier sent qu'une menace
pèse sur lui et sur sa famille, mais cette
dernière n’étant pas explicite, la police lui
refuse son aide...
Ce film avec Daniel Auteuil et Juliette Binoche
est un véritable aboutissement des recherches
formelles et thématiques d'Haneke. Il s’agit
par ailleurs de son film le plus accessible.
Haneke, comme dans Funny Games et
Benny's Video, nous manipule ; rien n'est
jamais ce que l'on croit voir, et en plus de nous
manipuler, nous spectateur, il en fait de même
avec ses acteurs qui ne sont que des pions avec
qui il s'amuse. C'est donc une relation
étouffante qui s'installe entre spectateurs et
acteurs (à qui l'on doit une interprétation
magistrale).
Haneke renforce ce malaise croissant tout au
long du film en traitant le sujet avec une très
grande froideur, surtout dans sa direction
d'acteurs. En effet, pas de place au sensible, la
dimension émotionnelle entre les personnages
est glaciale ce qui dérange quelque peu.
Et ce qui fait de Haneke un grand réalisateur,
c'est la manière dont il accentue cette tension
par une mise en scène extraordinaire, le film
est tourné en grande partie en plan-séquences,
ce qui renforce d’autant plus cette dilatation du
malaise qui monte et qui nous oppresse tout au
long du film. C'est donc une oeuvre à
découvrir absolument ; il est rare de voir des
films qui, d’une part, manipulent le spectateur,
et d’autre part, sont traités de façon aussi
sombre (on ne s'attache pas aux personnages,
on suit leur histoire comme de simples
témoins). Caché est un film qui dérange et un
film qui fait du bien au cinéma français.
Surtout n'oubliez pas de vous demander si ce
_____________________________________
Groundation
22
Les conséquences de cette cohabitation
pour l’Allemagne pourraient
être
multiples :
Tout d’abord un risque important de
confusion politique. Ensuite une limitation
des
pouvoirs
directeurs
de
la
Chancelière à l’image du Secrétaire
général du SPD, Klaus Uwe Benneter, qui
a affirmé mercredi 12 octobre qu’une
coalition entre les plus grands partis du
pays ne pourrait pas fonctionner avec "des
décisions unilatérales prises par une
chancelière Merkel".
Une atrophie probable de l’efficacité
politique : Lorsqu’une réforme ou une
proposition sera avancée par un membre
d’un des 2 partis, il y a de fortes chances
pour qu’elle ne soit pas acceptée par l’autre
parti (problème majeur lorsqu’il y a
cohabitation : on a largement vu ce cas en
France). Enfin, trop de concessions, de
compromis, de mésententes donc de
ralentissements pourraient conduire à
terme, à une décrédibilisation de la classe
politique allemande.
C’est donc une véritable paralysie politique
qui menace désormais l’Allemagne. Déjà
souvent qualifiée « d’homme malade de
l’Europe », elle a, de façon urgente, besoin
de réformes afin de faire face à une crise
économique et sociale.
On dit souvent que le malheur des uns fait le bonheur des autres ; espérons que l’avenir qui
s’annonce indéniablement morose pour la classe politique de notre grand ami outre-Rhin
fasse réfléchir nos dirigeants politiques ainsi qu’un bon nombre de Français.
que vous voyez est vrai...
F. ALLEGRINI
Groundation est un groupe
de reggae qui, de par sa
musique et ses origines, se
différencie du reggae tel
qu’on le connaît ou tel
qu’on le conçoit lorsqu’on
ne connaît pas spécialement ce genre musical.
En effet, cette , née en 1998 de la réunion de
trois jeunes californiens: Harrison Stafford
(leader et guitariste), Marcus Urani (clavier) et
Ryan Newman (basse), a réussi à introduire et
à mélanger des mélodies d’influences Jazz et
Dub dans son reggae tout en restant très
respectueux du reggae roots, le reggae originel.
Avec des paroles conscientes, issues du
mysticisme ambiant qui leur est propre,
magnifiquement interprétées par la voix au
timbre un peu nasillard d’Harrison Stafford,
Il s’agit d’une grande cohabitation entre les
deux partis politiques allemands, qui n’ont
pu se départager, et qui va tenter de
gouverner l’Allemagne en crise.
des basses lourdes, « cool », des empreintes de
jazz pour harmoniser le tout, ce groupe de
brillants étudiants californiens est certainement
le groupe actuel de reggae le plus créatif. Il ne
laissera insensible aucun amoureux de la
musique en général et du reggae en
particulier… Groundation a sorti 4 albums
jusqu’à maintenant : Young Tree (1999), Each
One Teach One (2001), Hebron Gate (2003)
dans lequel on retrouve des pointures du
reggae telles que Don Carlos ou encore The
Congos, et enfin We Free Again (2004) qui,
pour un certain nombre de personnes (dont je
fais partie), s’affirme indéniablement comme
le plus abouti ! Un groupe à découvrir
impérativement !
K.GUDARZINEJAD
L’Allemagne en quelques chiffres
559,47 milliards d’euros
soit 6786 euros par habitant
Chômage :
4,728 millions de chômeurs
soit 11,4% de la population active
Déficit public : 3,7% du PIB prévu pour 2005
PIB :
K.GUDARZINEJAD
11
L’association du
multimédia
1ère Edition
De petits prix
pour
vos grandes idées
ZOOM sur l’association :
SOLD’ISEG
Crée
en
2004
par
Jérémie Saunier (ancien
Président) et Matthieu
Verrier
(ancien
Viceprésident et actuellement
Président),
Sold’ISEG
propose chaque semaine
des
nouveautés,
des
exclusivités à des prix
imbattables.
Pourquoi
des
prix
imbattables ? Tombés du
camion ? Pas de garantie ?
Pas de facture ? Réaction
normale quand on ne sait
pas
d’où
le
matériel
provient. Effectivement,
l’année dernière et tout
cet
été,
nous
avons
cherché des fournisseurs
dignes de confiance et des
entreprises fiables avec
qui nous avons
établis
un
partenariat
solide. Ces entreprises ont
besoin
de
nous
pour
accroître leur notoriété
comme nous avons besoin
d’eux pour avoir les
meilleurs prix.
L’objectif de
l’association
est donc de
tisser un réseau de
fournisseurs toujours plus
grand et faire profiter aux
Iségiens de Paris de ces
« bonnes affaires ». Pour
cela, nous organiserons des
expositions mensuelles afin
que le public Iseg puisse
faire connaissance avec nos
produits. De plus, nous
sommes ouverts à toute
nouvelle adhésion dans
l’association pour nous aider
à développer notre activité.
Imaginez : vous vous
promenez tranquillement en
écoutant votre radio ; un
correspondant vous appelle.
Automatiquement la musique
s’arrête et vous pouvez
répondre à la personne. La
Notre
politique
:
le petit bénéfice réalisé
sur
les
ventes
sera
redistribué dans de la
publicité, pour des pots,
dans des lots et des
cadeaux à gagner…
Conclusion
: vous
achetez en faisant des
économies et vous recevez
en plus des cadeaux !
N’hésitez pas à nous
contacter et à nous faire
part de vos envies. Un site
web est en construction
www.soldiseg.com et nous
vous ferons savoir le jour
de sa mise en ligne.
Bonne Année à tous de la
part de toute l’équipe !!
12
Camescopes numériques
(5 Mpx)
*1er arrondissement *
N'importe Koi
16, Rue du Roule
75001 Paris
Tel: 01 40 26 29 71
Appareils photo
numériques
(de 2 à 6 Mpx)
Stylo USB design
(128/256 Mo)
21, Rue des Halles
75001 Paris
Tel : 08 26 10 07 85
Casque MP3 (avec ou
sans Bluetooth)
Lecteur DVD/DivX de
salon
Ecrans Plasma (LG pour le
moment)
PC portables (HP, DELL,
Sony Vaio, Toshiba…)
neufs ou d’occasion
Dans ce restaurant-bar, ouvert début décembre 2001, Guy le patron, vous accueille
dans une salle chaleureuse. Les éclairages sont propices à l'intimité, le plafond sombre
est recouvert de petites lumières qui vous feront croire que vous dînez en plein air.
Carte variée et de qualité, renouvelée chaque saison : camembert rôti au caramel de
cidre, foie gras chaud en escalope et pain d'épice, risotto aux girolles et parmesan et
pour clore ce dîner, un gratin de bananes caramélisées et sa glace vanille.
Au sous-sol, une salle est dédiée aux expositions avec son coin salon. A noter, les
soirées électro animées par un DJ les vendredi.
Le Cabaret
2, place du Palais-Royal
75001 Paris
Tel : 01 58 62 56 25
Et bien d’autres...
Restaurant-club incontournable du parcours parisien trendy, Le Cab à la décoration
résolument futuriste conçue par Ora Ito.
Le Bar-lounge propose un «after work» autour des tables rondes ou dans le chill-out
intimiste baptisé "Bed – Room".
Le Club accueille en résidence mensuelle la party de Lola et Kaolie "FAKE" (également
«ALL ACCESS » tous les jeudis et la soirée "PLAY BOY" 1 mercredi par mois).
*3 è me arrondissement*
Massage Cafe
Contacts :
Adresse Hotmail :
=> [email protected]
(Président)
181, rue Saint Martin
75003 Paris
Tel : 01 48 04 05 53
Sur l’école, sur les
expositions qui seront
organisées le mois
prochain
Prix Sold’ISEG :
110099 €€
Savourez un cocktail de bien-être composé de massages du monde (massage assis,
shiatsu, amma, ayurvédique, californien, pierres chaudes, réflexologie plantaire) et de
thés, jus de fruits, cafés dans le premier bar à massage de Paris. »
Andy Whaloo
69, Rue des Gravilliers
75003 Paris
Tel : 01 42 71 20 38
=> [email protected]
(Vice-présidente)
Le seul bémol est qu’il
nécessite une carte SD pour
faire office de mémoire, car
ce casque n’a pas de
mémoire interne.
Tout près de la rue de Rivoli, au N'importe Koi, on peut faire... n'importe quoi !
L'endroit est un espace de liberté, le leitmotiv étant de se détendre.
Pour cela, chacun a sa méthode. On s'installe sur des coussins, dans le coin VIP avec
ses amis, ou sur les tables à coté des ballons pour goûter aux tartines ou aux assiettes
de charcuterie.
La fresque des toilettes est... à l'envers, le bar est tout violet.
Une fois par mois, des soirées à thème y sont organisées et on peut y contempler des
expositions.
Carpe Diem Café
Site Internet en
construction : à venir le
mois prochain
communication s’achève et
aussitôt la musique reprend !
Le bluetooth est compatible
qu’avec les téléphones qui en
possèdent,
ceux
de
dernières générations.
Le casque dispose d’un
écran LCD qui affiche de
nombreuses
informations
utiles.
L’utilisation
des
commandes à l’aide de
boutons est simple.
Lecteurs DVD portables
Clé USB/MP3
(256/512 Mo)
L’exclu du mois :
Le Casque MP3
Téléphoner,
écouter
votre musique préférée ou
votre radio FM sans changer
d’appareil ? C’est maintenant
possible avec ce casque.
Disponible
actuellement :
QUELQUES IDEES DE BARS, RESTAURANTS ET BOITES DE NUITS
PAR ARRONDISSEMENT
Situé à l'intérieur d'un des hôtels particuliers d'Henri IV, Andy Wahloo à un décor tout à
fait insolite et original style récup' (entre pots de peinture qui font office de poufs, de
caisses à coca comme guéridons qui se mêlent aux produits marocains et aux couleurs
criardes des murs), ambiance souk moderne, musique orientale, et un accueil franc et
chaleureux du patron font de cet établissement marocain une halte sympathique, très
animée en soirée. Pour les adeptes, Andy Whaloo propose également le narguilé.
Villa Keops
58, Boulevard Sébastopol
75003 Paris
Tel : 01 40 27 99 92
Un design original en hommage aux divinités égyptiennes (en cherchant bien) avec des
petits salons cosy, une programmation musicale agréable version house, disco, latino,
raï... la Villa Kéops est un des établissements tendance du 3ème coin avec son voisin le
Dépôt.
Véritable QG des étudiants, ce restaurant-club non loin des Halles accueille également
une clientèle chic qui ne se prend pas au sérieux. Une adresse insolite dans le quartier
pour prendre un verre, manger des tapas ou faire la fête toute la nuit.
(Série limitée)
21
DOSSIER
SPECIAL WEI
Salut, Alice, trésorière
de Latitude Pariseg.
J’espère que vous
allez tous passer une
bonne année !
He he he…
Ciao, c’est Mariouzz,
Prez de Latitude
Pariseg. Benvenuti a
tutti quanti !!!
Salut, Emilie, binouz
pour les intimes et
Vice Prez de Latitude
Pariseg. Bienvenue
aux nouveaux…Allez
tous à …
Notre association consiste à faire connaître aux étudiants des endroits dans Paris pour
sortir, manger, boire un verre ou danser! Pour cela suivez notre rubrique dans le journal de
l’école et sur notre site internet.
www.latitudepariseg.com
SACHEZ QUE L’ON RECRUTE !!!PRINCIPALEMENT UN WEBMASTER !
MAIS POUR LES PLUS INTERESSES ET LES PLUS MOTIVES N’HESITEZ PAS A NOUS
CONTACTER SUR NOTRE SITE INTERNET, AU BDE OU PAR TELEPHONE !
20
Le Wei : Trois lettres qui marquent le réel début de la vie à l’ISEG. Il y a toujours
un avant et un après Wei. C’est souvent à ce moment-là que se nouent vraiment les
premiers contacts, les premières amitiés, les premiers souvenirs en commun, et plus
si affinités. On n’en ressort jamais complètement indemne, et il faut quand même
quelques temps avant de pouvoir retrouver un rythme de vie normal ; 3 jours nonstop de fêtes et de délires, forcément ça laisse des traces. C’est donc ce week-end
intensif que je vais tenter de vous raconter, afin d’essayer de réveiller un peu de
nostalgie chez certains.
13
Le moment précis où l’on sent que c’est vraiment parti, c’est lors de la traditionnelle
remise de bagage(s) rue des Francs-bourgeois ; je dis (s) parce qu’il y en a, on aurait dit qu’ils
partaient pour 3 semaines. On a toujours un peu peur avant de laisser son sac, craignant d’être
le seul à ne plus le retrouver à l’arrivée, ce qui est bien sûr arrivé à quelques malchanceux.
Malheureusement, on ne peut que prier pour que ça ne nous arrive pas à nous, il n’y a rien
d’autre à faire. C’est une sorte de fatalité et on ne peut rien contre. Petit bonjour en passant à
l’ancien détenteur d’un sac Wannabee, qui était avec nous pendant l’attente d’un bungalow, et
qui nous a permis de bien rigoler et d’oublier la pluie qui nous est tombée dessus pendant 10
minutes : nous : « Ah il est là ton sac », lui : « Non c’est pas celui-là » ou encore, nous : « Ah
il y a un sac Wannabee là », lui content : « Où ça ? » et re-nous : « Ah non ». Enfin, je
m’égare et je vais essayer de respecter la chronologie des évènements.
C’est donc le Studio 287 à Aubervilliers qui a
eu l’immense honneur d’accueillir plusieurs
centaines d’Isegiens en folie, prêts à faire la fête
comme jamais. A partir de 23h00, les Dj’s
Troop One, Sam Dee et Greg Di Mano se
chargeaient de mettre l’ambiance, notamment à
coup de rayons lasers futuristes. Une petite
pensée en passant pour ceux qui ont eu le
temps, avant d’arriver, d’observer le parvis de
l’Opéra Bastille sous toutes ses coutures, en
attente des navettes tant désirées. Certains, n’en
pouvant plus, s’échappant même en taxi. Enfin
bon, ça fait partie du folklore. Pour en revenir à
la soirée, boîte très sympa, bonne musique et ambiance de malades jusqu’au petit matin.
Une fois la fête finie et les derniers squatteurs du dance-floor arrêtés, on peut tous aller
tranquillement récupérer ses affaires à la consigne. Quand je dis tranquillement, c’est bien sûr
ironique tant il faut jouer des coudes pour récupérer son Graal. Autre solution : Donner
discrètement ton ou tes tickets au gars de ta classe qui, tu ne sais pas comment, a réussi à se
placer parmi les premiers ; technique que je conseille, très efficace. Une fois ses effets
personnels récupérés, on peut maintenant sortir et affronter le froid. Il faisait bien froid même.
Là, il faut dire qu’on a bien attendu quand même. Une des rares petites défaillances dans
l’organisation mais qui sera vite oubliée.
Enfin, la nuit passée, c’est déjà le jour du départ. Et
l’heure aussi de ranger les bungalows, ce qui n’a pas
été une mince affaire. Et je ne pense pas qu’on ait été
les seuls à bien galérer pour ranger. Enfin, une fois le
rangement effectué et la vérification faite par les deux
envoyés spéciaux du site, nous pouvons aller remettre
nos valises au lieu de départ, non loin du réfectoire. Le
temps que tout le monde passe, chacun peut vaquer à
ses occupations, comme un petit foot clandestin pour
nous, ou déjà des petites rétros du week-end qui vient
de se passer pour d’autres.
Il est à peu près 19h00 et c’est maintenant l’heure
de remonter dans son car de l’aller, directive bien
précisée que beaucoup d’inconscients ne
respecteront pas mais, au final, tout s’équilibre. Le
long trajet peut commencer. Nous quittons notre
lieu de villégiature, non sans une pointe de
nostalgie. Cette fois, moins de chants, on sent que
la fatigue des jours qui viennent de s’écouler se fait
sentir. La plupart des gens s’endort. Quelques
irréductibles ne fermeront les yeux que dans les
dernières heures du voyage pendant que d’autres finissaient leur nuit dans la soute à bagages à
l’intérieur du car (pas celle de l’extérieur non plus). Notre périple se finira finalement à 10h00
du matin à l’Opéra Bastille, là même où il avait commencé pour certains. C’est passé bien
vite. Les plus intrépides se rendent directement en cours, d’autres rentrant chez eux avant d’y
aller, les plus flemmards rentrant chez eux tout court, mais tous avec des souvenirs pleins la
tête.
Certaines familles en vacances ou résidentes à l’année se demandent encore ce qu’il s’est
passé en ce week-end du 14 au 16 octobre 2005. Quelle idée saugrenue aussi de prendre ses
vacances en octobre.
Voilà, c’en est fini pour ce Wei 2005, j’ai sûrement oublié pas mal de choses mais j’ai essayé
de développer au moins les grandes lignes.
1h30 plus tard, de mémoire il devait être entre 7h00 et 8h00, après un petit-déjeuner sommaire
rapidement avalé, chacun monte dans un car, non sans devoir là encore un peu jouer des
coudes. Une fois tout le monde installé, pas question pour autant de dormir, que nenni, la fête
continue à grand coup de chansons. Quelques-uns arrivent quand même à trouver tant bien
que mal le sommeil, mais il ne sont pas nombreux, et ça ne dure jamais très longtemps. Tout
au long du trajet, les chants continuent de résonner dans le car, entrecoupés de petites
présentations sommaires des vedettes du week-end, à savoir les nouveaux. Certains poussant
même la chansonnette, avec plus ou moins de succès. A noter un très bon « Lacs du
Connemara », très puissant, que même la Star Ac ne renierait pas. Petite précision, c’était
dans le car 5 que se déroulaient les événements que je décris ici mais je me doute que c’était
14
Pour conclure, encore un grand merci au BDE pour ce Wei vraiment fun, et bravo à eux et
aux autres Assos pour l’énergie déployée tout au long du week-end, et à Georges Meillasson
et François Degrave présents sur place. A l’année prochaine…
R.GASSELIN
19
C’est ensuite l’heure du repas qui là encore est assez
virulent, les Nouveaux ayant toujours des forces. Les deux
camps se répondent à tour de rôle. Une fois le repas
terminé, la dernière étape de l’intégration des p’tits
nouveaux se met en place. L’élection de leur Miss et
Mister, et la remise des récompenses du tournoi sportif de
l’après-midi
les
occupent pendant une
bonne demi-heure. A
noter qu’un magnum de
champagne était offert à l’équipe vainqueur du tournoi, ce
qui renforçait notre déception d’avoir perdu (voir
circonstances ci-avant). Pendant ce temps-là, les Anciens
sont réquisitionnés afin de construire un parcours humain
prêt à les accueillir. Des bâches sont apposées au sol, les
Anciens sont positionnés de chaque côté de la bâche et forment une sorte de grand cercle, de
fausses toiles d’araignées sont accrochées, des capes enfilées et la « sécurité BDE » veille au
grain tout au long du parcours.
Toutes les conditions sont donc réunies pour que le dernier acte commence. Les Nouveaux
passent donc à la queue leu leu et doivent affronter tout au long du parcours la « fureur » des
Anciens. Imiter une carte bleue ou une langouste espagnole, chanter du Gilbert Montagné,
quelques pompes ou abdos pour les garçons robustes et bien d’autres choses encore, rien ne
leur est épargné. Sans oublier à la fin la traditionnelle cuillère de potion, potion qui ne
contient que des choses comestibles mais qui n’est pas forcément très agréable au goût et
encore moins magique. Mais comme il y a une justice, c’est le président du BDE qui, selon la
tradition, doit finir la marmite. Il faut du courage. D’ailleurs, si quelqu’un a des nouvelles,
nous ne l’avons toujours pas vu depuis. C’en est donc fini de l’intégration des nouveaux, ce
sont maintenant des Iségiens purs et durs. Certains sont d’ailleurs soulagés. Les deux camps
n’en forment maintenant plus qu’un, c’est beau. Ca ferait même un beau Happy End. Mais ce
n’est pas encore fini, non non.
C’est ensuite la soirée brésilienne qui se profile à l’horizon. Tenue de plage exigée. Elle avait
lieu dans la même salle que le soir précédent. Ca tombait bien, on se serait cru au Brésil avec
tous ces déguisements et la chaleur ambiante, la fameuse chaleur do Brasil. Avec toujours
cette satanée pluie qui ne s’arrêtait pas. Des flaques d’eau géantes, semblables à des minirivières se sont même formées sur la route qui menait des bungalows au différents autres lieux
de vie du site, la boîte ou le réfectoire. Pour ceux qui ont eu la malchance de voir trop tard une
de ces satanées flaques d’eau, je compatis, il m’est arrivé la même chose. Je connais même
quelqu’un qui a dû changer de chaussures après un petit bain de pieds inopiné.
la même chose dans les autres même si le car 5
a vraiment tout déchiré (Non, je rigole, ne
rentrons pas dans cette opposition puérile du
genre « Ah comment on était trop bons dans le
car 1 », « Mais t’es malade, les meilleurs
c’était le car 4 »). Bref, nous ne savons
toujours pas exactement où nous allons. Après
12 bonnes heures de trajet (merci chauffeur,
une heure de plus que les autres), et après
quelques arrêts sur l’autoroute, nous
découvrons enfin notre lieu de résidence pour
le week-end à venir : je n’ai pas retenu le nom
exact mais c’était près du Cap d’Agde. Il faut
dire qu’après une douzaine d’heures de car, on n’a pas forcément l’idée de demander où l’on
est, on est déjà content d’être arrivé.
Après la récupération des valises, enfin pas pour tout
le monde (cf. plus haut), c’est maintenant l’heure de
découvrir ses appartements, pouvant accueillir 3 ou 5
personnes. Des bungalows ma foi très accueillants et
bien aménagés. On a même le droit à une petite
terrasse. Quelques petits malins que je ne nommerais
pas ont même réussi à se mettre à deux dans des
bungalows de cinq, la belle vie quoi. Au niveau de
l’hébergement, c’est vrai que c’était vraiment bien.
Pas même le temps de se reposer ni de se remettre un
peu de ce voyage éprouvant que le repas approche à
grand pas. Et comment dire, c’est vrai qu’il
commençait à se faire faim. Les douches prises, quand même, on se rend donc au réfectoire,
prêt à se ravitailler mais aussi prêt à assister au premier véritable affrontement AnciensNouveaux. C’est à celui qui chantera le plus fort, qui fera le plus de bruit. On se titille des
deux côtés, on se jauge, on veut montrer sa supériorité. Les hommes, les vrais prennent leurs
responsabilités et se défient mutuellement au concours du cul-sec de pichets divers et variés.
Certains s’en sortant mieux que d’autres et certains le supportant mieux que d’autres…Et la
confrontation continue tout au long du repas et ne s’arrête qu’à la fin de celui-ci..
Sinon, en ce qui concerne la soirée en elle-même, je ne pourrais pas apporter beaucoup de
précisions, ne m’y étant pas rendu pour des raisons indépendantes de ma volonté.
Apparemment, cela s’est encore terminé à l’aube, et certaines personnes avaient dû dormir 4
heures en 2 nuits (c’étaient celles qui marchaient très très lentement le lendemain).
18
15
C’est ensuite la soirée dans la salle de notre lieu de
résidence, où la chaleur ambiante tranche nettement avec le
mauvais temps qui nous poursuit depuis notre arrivée. Mais
ce n’est pas la pluie qui va arrêter tout ce beau monde, ah ça
non, certainement pas. La soirée se déroule donc jusqu’à
l’aube, et il était facile de repérer le lendemain matin ceux
qui y était resté jusqu’au bout. Enfin, quand je dis matin
c’est vers midi, midi et demie, parfois même plus tard pour
les plus flemmards.
Le lendemain midi de notre arrivée donc, le samedi
pour ceux qui ne suivent pas, c’était au tour du
célèbre tournoi sportif du BDS d’occuper les
esprits et l’après-midi. Le principe : une dizaine de
mini-stands prêts à accueillir 10-12 équipes de
nouveaux coachées par des anciens. Il faut bien
sûr, avant de pouvoir démarrer les épreuves, avoir
trouvé le nom de l’équipe, un hymne et une
chorégraphie. Quelques idées originales à noter,
notamment chez les Tribals Warriors, qui ont
réalisé un quasi grand chelem avec un service
logistique impeccable mais qui n’ont malheureusement pas décroché la victoire finale, pour
des raisons obscures (présomption d’irrégularité d’un des responsables du jeu qui aurait
favorisé un membre de sa famille et donc son équipe lors de la seule défaite de l’équipe…).
Mais bon, une bonne après-midi, avec des clashs entre chaque équipe avant chaque jeu :
hymne, chorégraphie, sifflement de l’équipe adverse.
16
Une fois les jeux finis, on sépare les Anciens des
Premières Années et on emmène ces-derniers dans
quelque chose que l’on pourrait qualifier de champ de
boue ; le mot n’est pas trop fort. Pendant ce temps-là,
les Anciens sont briefés et prêt à lancer l’attaque.
L’attaque : cette scène, semblable à celles présentes
dans les films types Braveheart, est impressionnante.
Des centaines de t-shirts noirs (Anciens) poursuivant
des centaines de t-shirts blancs (Nouveaux), et viceversa, ces-derniers ne se laissant pas faire.
L’affrontement fût terrible, la boue volait de partout et
des corps entiers semblaient sortis d’un autre monde. Par exemple ceux qui,
malencontreusement, en voulant accélérer un petit peu pour échapper à leurs prédateurs,
perdent l’équilibre, tombent et se relèvent enveloppés d’un corps de glaise. Il faut faire
attention lorsqu’on court par temps mouillé, les appuis étant plus difficiles, tout sportif qui se
respecte doit le savoir. A la fin du combat, lorsque le cessez-le-feu avait sonné, la paix
semblait avoir fait son apparition, on voyait même des couples hétéro-t-shirts ( pas de
connotation sexuelle dans ce mot, juste deux personnes avec des couleurs de t-shirts
différents). Malgré tout, le champ de bataille conservait quelques séquelles, à savoir des
paires de chaussures abandonnées ou perdues pendant le combat, et même, en fouillant bien,
une paire de chaussettes blanches enterrée à peu près un mètre sous terre. En tout cas, le
principal est là, tout le monde sort avec le sourire et c’est tant mieux. L’affrontement a été
loyal, et très sympa.
Après ce grand moment, une bonne douche
s’impose. S’ensuit un peu plus tard dans la soirée
le Pot des Assos. Des Assos en grande forme, qui
avaient tout prévu pour nous accueillir au mieux.
Bravo à toutes pour avoir réussi à faire quelque
chose de bien. En même temps, c’était pour eux
l’occasion de rameuter à leur cause ceux qui
n’osaient peut-être pas aller les voir où qui ne
savaient pas tout simplement comment faire. Nous
avons aussi eu droit à un petit discours de M.Kelly,
venu nous faire un petit coucou pendant le weekend.
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