Cap Vert - Programme d`appui aux reformes économiques I (PARE I
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Cap Vert - Programme d`appui aux reformes économiques I (PARE I
FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT CAP VERT ===== RAPPORT D’ACHEVEMENT DU PROGRAMME D’APPUI AUX REFORMES ECONOMIQUES I (PARE I) ======= DEPARTEMENT DES OPERATIONS REGION CENTRE Août 2002 i TABLE DES MATIERES Sigles et abréviations, équivalences monétaires Résumé analytique, données de base du programme Matrice du cadre logique du PARE I Pages i-xi I. INTRODUCTION 1 II. OBJECTIFS ET FORMULATION DU PROGRAMME 2 2.1 2.2 Les objectifs globaux du programme Préparation, évaluation, négociation et approbation 2 2 III. EXECUTION DU PROGRAMME 2 3.1 3.2 3.3. 3.3 3.4 3.5 Entrée en vigueur et déblocage de la première tranche Conditions de déblocage de la deuxième tranche Matrice des actions Rapports concernant le programme Acquisition des biens et services Sources de financement et déblocage de tranches 2 3 3 3 4 4 IV. PERFORMANCE DU PROGRAMME 4 4.1 4.2 Performance institutionnelle Performances économiques 4 5 V. INCIDENCES DU PROGRAMME 11 5.1 5.2 Incidences sociales Incidences sur l’intégration régionale 11 11 VI. DURABILITE DES EFFETS DU PROGRAMME 11 VII PERFORMANCE DE LA BANQUE, DE L’EMPRUNTEUR ET DES CO-FINANCIERS 12 7.1 7.2 7.3 Performance de la Banque Performance de l’Emprunteur Performance des co-financiers 12 12 13 VIII. EVALUATION GLOBALE DU PROGRAMME 13 IX. CONCLUSIONS, ENSEIGNEMENTS ET RECOMMANDATIONS 13 9.1 9.2 9.3 Conclusions Leçons à tirer de l’exécution du programme Recommandations 13 14 15 ii LISTE DES ANNEXES Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 4 : : : : Carte du Cap Vert Matrice des mesures Notations de performance du programme Principaux indicateurs économiques et financiers =================== Le présent rapport d’achèvement a été rédigé par M. A. BERNOUSSI, Economiste Principal, OCCC (poste 5112 ), et A. BA, Consultant, OCCC, à la suite de la mission de préparation du DSP effectuée au Cap Vert du 28 avril au 13 mai 2002 au cours de laquelle les données recueillies lors de la mission d’achèvement en décembre 2001 ont été actualisées. Les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de MM. L.B.S. CHAKROUN, Directeur OCCC (poste 4008), et E.C. ANUSIONWU, Chef Opérations Pays, OCCC (poste 4182 ). iii EQUIVALENCES MONÉTAIRES A l'évaluation (Avril 1998) 1 UC= 1,33589 USD 1 UC = 129,845 ECV A la préparation du RAP ( décembre 2001) 1UC= 1,274 USD 1UC= 1.424 Euros 1 UC = 158,294 ECV ANNEE FISCALE 1er janvier au 31 décembre SIGLES ET ABREVIATIONS BCV CABMAR/CABNAV CDEAO CERIS DSP DSRP DTS ECV EMPA EU FAD FAIMO FMI IDA INTERBASE ONG PARE PIB PIP PNRG PNUD RAFE SALMAR TACV TRANSCOR TVA UC : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : Banco de Cabo Verde Compagnie de chantiers navals Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest Compagnie nationale de brasserie Document de stratégie par pays Document de stratégie de réduction de la pauvreté Droits de tirages spéciaux Escudos Cap Vert Empresa Publica de Abastecimento Union européenne Fonds africain de développement ravaux à haute intensité de main d’œuvre Fonds monétaire international International Development Association Société de pêche industrielle Organisation non Gouvernementale Programme d’appui aux réformes économiques Produit intérieur brut Programme d’investissement public Programme national de réforme et de gestion financière Programme des nations unies pour le développement Programme de réformes administratives et financières Société frigorifique Transport aérien du Cap Vert Société de transport urbain Taxe sur la valeur ajoutée Unité de compte iv RESUME ANALYTIQUE 1. Le programme d’appui aux réformes économiques I (PARE I), 1997-2000, a été cofinancé par le FAD (3 millions UC), le FMI (2,1 millions UC), la Banque mondiale (21,80 millions UC), l’Union européenne (14,81 millions UC) et Autres (coopération bilatérale): 14,30 millions UC. Les objectifs quantitatifs du PARE I étaient, outre le taux de croissance annule de 4% du PIB, le maintien du taux d’inflation mesuré par l’indice des prix à la consommation à moins de 3,5%, l’atteinte d’un niveau de réserves extérieures équivalent à 5 mois d’importations, la diminution du taux de chômage en dessous de 23% de la population active et la réduction des poches de pauvreté 2. Le prêt F./CAV/PRO-ARE/98/23, destiné au financement du PARE I a été approuvé par le Conseil d’administration de la Banque le 28 septembre 1998. L’accord de prêt signé le 12 janvier 1999 a été mis en vigueur le 20 mai 1999. Le décaissement du prêt a été effectué en deux (2) tranches. La première a été décaissée en juillet 1999 tandis que la seconde l’a été en mars 2000 après une mission de revue à mi-parcours qui a eu lieu en février de la même année. Il convient de souligner que le second décaissement est intervenu après une dérogation accordée par le FAD compte tenu des retards enregistrés au niveau du volet des privatisations. L’exécution du PARE I a été conforme aux objectifs retenus lors de l’évaluation du programme et a permis au Gouvernement capverdien d’assainir le cadre macro-économique. Sur le plan social, l’assainissement des finances publiques et la rationalisation des dépenses publiques à travers le renforcement de la programmation des dépenses d’investissement ont permis d’enregistrer un impact positif en matière de réduction de la pauvreté en contribuant à accroître sensiblement les dépenses en faveur des secteurs sociaux. 3. L’examen du bilan de l’exécution de la matrice des mesures du programme fait apparaître que la quasi-totalité des mesures envisagées a été exécutée, exception faite de celles relatives à la privatisation de certaines entreprises et à l’opérationalisation du fonds fiduciaire destiné à apurer la dette intérieure. De manière générale, les autorités ont manifesté une volonté affirmée de mener à terme les réformes du programme dont les résultats sont globalement satisfaisants. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS A. Conclusion 4 Les autorités du Cap Vert ont mis en œuvre, avec le soutien de la Communauté internationale, une série de réformes visant à asseoir les conditions d’une croissance durable. Le présent programme, qui a été appuyé par un Accord de confirmation du FMI, un Crédit d’appui aux réformes économiques de la Banque mondiale, le PARE I du FAD ainsi que par plusieurs partenaires bilatéraux, a contribué à rétablir les grands équilibres macro-économiques et à consolider les acquis des réformes antérieures. C’est ainsi que le taux de croissance du PIB réel est passé de 5,4% en 1997 à 7,6% entre 1998 et 2000. Le taux d'inflation a été maîtrisé passant de 4,4% en 1998 et 1999 à environ 3,7% suite à la politique monétaire rigoureuse suivie et à la stabilité du taux de change, alors que le déficit budgétaire (base engagement, dons inclus) a été ramené à 4% en 1998 grâce au renforcement de la discipline budgétaire observé durant le programme. Cependant, la dette intérieure a continué, à la fin du programme, à peser lourdement sur le budget de l’Etat passant de 19,9% du PIB en 1999 à environ 25,7% du PIB en v 2000 en dépit d’un meilleur contrôle du crédit bancaire à l’Etat. 5 Ces résultats sont certes encourageants, cependant, ils nécessitent des efforts de consolidation. En effet, l’augmentation des prix du pétrole sur les marchés internationaux et la préparation des élections générales qui ont conduit à un relâchement de la politique budgétaire restrictive menée par le Gouvernement ont entraîné des dérapages. Le déficit budgétaire (base engagement, dons inclus) s’est creusé atteignant 19% du PIB en 2000 contre 4% en 1998. Ce qui constitue une illustration de la fragilité des acquis du programme. Ainsi, la Banque doit poursuivre le dialogue des politiques économiques avec le pays pour le renforcement de réformes structurelles afin de pérenniser l’impact de celles-ci. La poursuite des réformes structurelles engagées, dans le cadre du programme, tant au niveau de la libéralisation de l’économie qu’à celui du système bancaire et monétaire permettra d’assainir davantage les finances publiques en faveur de la stabilité du cadre macro-économique. Il s’agira, notamment, d’appuyer les réformes économiques et structurelles en vue de soutenir les efforts du Gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté. De même, le désengagement de l’Etat des secteurs productifs, à travers le processus de privatisation, est de nature à favoriser l’accroissement de la contribution du secteur privé dans la formation du PIB ainsi que de son ancrage dans les secteurs favorables à la réduction de la pauvreté. A. Recommandations a) Pour la Banque (i) Poursuivre le dialogue de politique avec le pays pour le renforcement de réformes structurelles afin de parachever et consolider les actions entreprises (para. 9.1.2) ; (ii) Appuyer les réformes économiques et structurelles en privilégiant, notamment, la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la gouvernance (para. 9.1.2.) Pour le Gouvernement (i) Consolider la stabilisation macro-économique et parachever les réformes engagées notamment celles relatives à la privatisation des entreprises publiques (para. 6.2) ; (ii) Mettre en place une politique de promotion du secteur privé en coopération avec tous les acteurs intervenants pour son développement (para.5.1.2) ; (iii) Reprendre le processus d’apurement de la dette intérieure qui reste toujours insoutenable pour le budget (para. 4.2.7) ; (iv) Respecter ses engagements, notamment, la transmission à la Banque du rapport d’audit du compte spécial, dans les délais requis (para. 7.2). vi FICHE DE DONNÉES DE BASE DU PROGRAMME 1. Titre du programme : Programme d’appui aux réformes économiques I (PARE I) 1. Numéro du prêt F./CAV/PRO-ARE/98/23 2. Emprunteur République du Cap Vert 3. Bénéficiaire République du Cap Vert 4. organe d’exécution Conseil des affaires économiques assisté de l’Unité de coordination du programme 2. Données du prêt Prêt 1. Montant du prêt 2. Commission de service Prévision 3 millions d’UC 0,75% l’an sur les montants décaissés et non encore remboursés Réalisation 3 millions d’UC 0,75% l’an sur les montants décaissés et non encore remboursés 3. Commission d'engagement 0,5% l’an sur le montant du prêt non décaissé, commençant à courir 120 jours après la signature de l’accord de prêt. 50 ans y compris un différé d’amortissement de dix (10) ans Le principal sera remboursé en 40 ans au rythme de 1% du principal tous les ans, de la 11ème à la 20ème année et 3% tous les ans par la suite - 0,5% l’an sur le montant du prêt non décaissé, commençant à courir 120 jours après l’accord de prêt 4. Durée 4. Remboursement 5. Date d'évaluation 6. Date des négociations 7. Date de présentation au Conseil 8. Date d'approbation 9. Date de signature 10. Date de mise en vigueur 11. Date de mission de supervision financière 12. Date de supervision 13. Date de mission d'audit 14. Date de revue à Mi-parcours 15. Date du rapport d'achèvement du Gouvernement * 16. Date de mission d'achèvement 18. Date de démarrage 19. Date de clôture du prêt Le principal sera remboursé en 40 ans au rythme de 1% du principal tous les ans, de la 11ème à la 20ème année et 3% tous les ans par la suite 22 février au 2 mars 1998 16 juillet 1998 18 août 1998 28 septembre 1998 12 janvier 1999 20 mai 1999 - 2-11 février 2000 - Disponible - décembre 2001 31 décembre 2000 décembre 2001 Juillet 1999 31 décembre 2000 * Le Gouvernement a établi un seul rapport d’achèvement couvrant les domaines de concentration de la Banque mondiale et du FAD. Ce rapport a été transmis à la Banque. vii 3. Données sur les sources du financement 3.1 Financement de l’ensemble des bailleurs Sources de financement Prévisions en millions d'UC Réalisations En milliards ECV en millions d'UC Ecarts en milliards en millions ECV d'UC en millions ECV FAD IDA FMI Union européenne Portugal Autriche Suède Suisse Hollande 3,00 21,80 2,10 14,81 7,40 3,70 3,00 2,20 3,00 0,39 2,83 0,27 1,92 0,96 0,48 0,39 0,29 0,39 3,00 21,80 2,10 14,81 7,40 3,70 3,00 2,20 3,00 0,39 2,83 0,27 1,92 0,96 0,48 0,39 0,29 0,39 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 Total 61,01 7,92 61,01 7,92 0.00 0,00 3.1 Décaissement du FAD Tranches Prévisions Date Première tranche Deuxième tranche 4. Réalisations Montants en Date millions d'UC Ecarts Montants en millions d'UC Montants en millions d'UC Juillet 1999 2,00 Juillet 1999 2,00 0,00 Mars 2000 1,00 2 mars 2000 1,00 0,00 Indicateurs de performance 1. Reliquat en % 2. Retard par rapport au calendrier Décalage par rapport à l'entrée en vigueur Décalage par rapport à la date d'achèvement Décalage par rapport à la date limite de décaissement 3. Etat d'exécution du programme 4. Indicateurs d'achèvement 5. Performance institutionnelle 6. Rapport d'achèvement 6. Rapport d'audit 0, 00% Néant Néant Néant Achevé Satisfaisante Disponible Non disponible viii 5. Information sur les missions Missions Identification Préparation Evaluation Supervision Revue à mi-parcours Audit. Rapport d'achèvement. 6. Nombre de missions 1 Nombre de personnes Composition Hommes /mois 2 Economistes 1 homme/mois 1 1 1 2 Economiste Economistes 0,5 homme/mois 1 homme/mois Bilan sur le décaissement (en millions UC) Décaissement 1. Montant décaissé 2. Décaissement par tanche Première tranche Deuxième tranche Total Prévision à l'évaluation 3,00 Réalisation 3,00 2,00 1,00 2,00 1,00 3,00 3,00 X Cap Vert: Matrice du PARE I Hiérarchie des objectifs ( HO) A. 1. Objectif global ou But 1. Croissance durable et équitablement répartie Indicateurs objectivement vérifiables (IOV) A l’évaluation A l’achèvement 1.1 Taux de croissance du PIB d’au moins 4% par an de 1998 à 2000 Moyens de vérification 1.1 Le taux de croissance du PIB 1.1 Statistiques a été de 7,4%, 8,6% et 6,8% nationales respectivement en 1998, 1999 et 2000 1.2 Statistiques nationales 2.1 Statistiques nationales ; A. 2. Objectif du programme 2.1 Rétablir les équilibres macro-économiques 2.1 Déficit budgétaire (base 2.1 Solde courant (h. transferts) – engagement) ramené à 16,1% du 20,4% du PIB en 2000 PIB en 1996 à un excédent de 0,5% du PIB en 2000 ; le déficit du 2.2 Taux d’inflation –1,1% en compte courant(h. transferts) 2000 et 4,5% en 2001 devrait passer de 17,4% du PIB en 1996 à 8% du PIB en 2000 ; le taux d’inflation passerait de 6,2% en 1996 à 3,5% en 2000 2.2 rapport de mission de revue du programme 2.3 Statistiques nationales ; 3.1 Taux d’investissement privé élevé 3. Résultats du Programme 3.1 3.2 3.3 3.2 Déficit budgétaire (base 2.3 Solde courant (h. transferts) – engagement) ramené à 16,1% du 20,4% du PIB en 2000 PIB en 1996 à un excédent de 0,5% du PIB en 2000 ; le déficit du 2.4 Taux d’inflation –1,1% en Cadre macrocompte courant(h. transferts) 2000 et 4,5% en 2001 économique viabilisé devrait passer de 17,4% du PIB en et stabilisé 1996 à 8% du PIB en 2000 ; le taux d’inflation passerait de 6,2% en 1996 à 3,5% en 2000 Secteur privé développé Entreprises publiques restructurées et 3.1 Toutes les entreprises de la liste indiquée au programme on fait l’objet de traitement : privatisation cession des parts de l’Etat, cotation en bourses ou restructuration 3.1 3.2 Sur 29 opérations de 3.3 privatisation/restructurations, 15 entreprises ont été amenées à la vente, 1 liquidée, 4 ont eu des contrats de performance, 1 restructurée. Statistiques nationales ; Rapport d’activité de l’Unité de suivi des réformes Hypothèses/risques 3.3 Absence de troubles sociaux 3.4 Poursuite des réformes 2.1 Mise en place des réformes économiques, stabilité politique, contribution des bailleurs de fonds et apurement de la dette intérieure X Hiérarchie des objectifs ( HO) 3.4 Indicateurs objectivement vérifiables (IOV) A l’évaluation A l’achèvement 3.2 Codes adoptés, régime Toutes ces lois ont été prises privatisées juridique du commerce amélioré ; décret-loi promulgués\ sur les communications ; bâtiments Economie libéralisée et travaux publics ; restrictions quantitatives supprimées ; système de prix libéralisé. 4. Activités du programme 4.1 Privatisation et adoptions de mesures pour la promotion du secteur privé 4.2 Réduction de la dette intérieure 4.3 Réformes juridiques 4.4 Libéralisation du commerce extérieur 4.5 Entreprendre les mesures nécessaires pour l’amélioration du secteur public 4.1 Nombre d’entreprises publiques privatisées/restructurées ; textes de loi améliorant le cadre juridique et réglementaire de plusieurs activités économiques Moyens de vérification Hypothèses/risques 4.1 Sur 29 opérations de 4.1 Rapport d’activité 4.1 Volonté du privatisation/restructurations, Gouvernement de de l’Unité de 15 entreprises ont été amenées poursuivre les suivi des réformes à la vente, 1 liquidée, 4 ont eu réformes maintenue des contrats de performance, 1 a été restructurée 4.2 Dette intérieure nulle et 4.2 La dette intérieure ramenée à 4.2 Rapport recours au financement 17,7 % du PIB en 2000 d’activités de bancaire interne supprimé l’Unité de suivi 4.3 Promulgation de décret-loi sur des réformes les communications, les travaux publics, le code de travail, le code de commerce et notariat 4.4 Toutes les restrictions 4.3 Les mesures de libéralisation 4.3 Statistiques nationales quantitatives aux importations de l’économie ont été sont supprimées. L’acquisition engagées. Les restrictions des produits dans le cadre de quantitatives aux importations l’aide alimentaire est supprimées. libéralisée 4.5 Réforme de la gestion 4.4 Rapport budgétaire et financière, 4.4 Réformes sur la gestion d’activités de réforme de la fonction budgétaire ont été mises en l’Unité de suivi publique et rationalisation de œuvre des réformes la décentralisation 4.2 Les bailleurs de fonds respectent leurs engagements 1 I. INTRODUCTION 1.1 Après l’indépendance du pays en 1975, la stratégie de développement adoptée par le Gouvernement donnait priorité au secteur public par l’intervention de l’Etat à grande échelle dans la production et l’allocation des ressources nationales. Cette politique avait considérablement freiné le développement du secteur privé et nuit à la compétitivité de l’économie du pays se traduisant par le rétrécissement de la base de production et des exportations. Depuis 1991, date du début de la démocratisation du régime avec l’organisation des élections législatives et présidentielles, le Gouvernement a introduit des réformes économiques d'envergure s’articulant autour du désengagement de l’Etat des activités productives, de la promotion du secteur privé par l’adoption d’un nouveau code des investissements et de la libéralisation du commerce extérieur et des prix. Ces réformes ont permis une accélération du taux de croissance qui s’est situé autour de 4% en moyenne sur la période 1.2 L’effort de développement initié par l’Etat s’est traduit par un niveau élevé des dépenses d’investissement public qui explique la persistance des déficits des finances publiques impliquant le recours systématique aux emprunts auprès du système bancaire. Cette situation s’est traduite par l’accroissement de la dette intérieure, l’augmentation du taux d’inflation et l’amenuisement des avoirs extérieurs en 1994 et 1995. Pour remédier à ces difficultés, le Gouvernement a élaboré, pour la période 1997-2000, un Plan National de Développement dont la stratégie était axée sur l’articulation cohérente des politiques macro-économiques, des investissements et des politiques démographiques et sociales. Ce plan a été exposé aux bailleurs de fonds à Bruxelles en juillet 1997 qui l’ont soutenu. Dans le cadre de ce Plan, le Gouvernement avait adopté un programme de réformes économiques pour la période 1997-2000 (PARE I) appuyé par un accord de confirmation du FMI (2,1 millions de DTS), le soutien financier de l’IDA (21,8 millions de dollars EU), du FAD (3 millions d’UC), de l’Union européenne (14,8 millions d’UC) et de plusieurs bailleurs de fonds bilatéraux pour 14,3 millions d’UC). Ce programme a été achevé en 2000 comme prévu. 1.3 Le présent rapport d’achèvement a été rédigé sur la base des informations disponibles à la Banque ainsi que celles recueillies au cours des missions effectuées par la Banque en décembre 2001 et avril/mai 2002 à Praia au Cap Vert. Il rend compte de l’exécution du programme qui couvre la période 1997-2000. Il comprend, outre, cette introduction qui constitue le chapitre I, huit autres. Le chapitre II met en évidence les objectifs du programme, sa description et sa formulation. Le chapitre III analyse l’état d’exécution du programme, en mettant en évidence, la date d’entrée en vigueur, les succès et échecs des activités menées ainsi que les procédures d’acquisition des biens et services et de décaissement. Le chapitre IV analyse, en détail, la performance institutionnelle, économique et financière du programme. Le chapitre V et VI se consacrent respectivement aux incidences sociales, à l’impact du programme sur l’intégration régionale et à la durabilité des effets du programme. Le chapitre VII fait état de la performance de la Banque, de l’Emprunteur et des autres bailleurs de fonds dans l’élaboration et dans l’exécution du programme. Le chapitre VIII évalue la performance globale du programme. 2 Le Chapitre IX donne, enfin, fait état des conclusions, des leçons tirées et des recommandations, aussi bien à l’attention de la Banque qu’à celle du Gouvernement. II. OBJECTIFS ET FORMULATION DU PROGRAMME Les objectifs globaux du programme 2.1.1 Les objectifs quantitatifs du PARE I pour la période 1997-2000 étaient, outre le taux de croissance annuel de 4% du PIB, le maintien du taux d’inflation mesuré par l’indice des prix à la consommation à moins de 3,5%, l’atteinte d’un niveau de réserves extérieures équivalent à 5 mois d’importations, la diminution du taux de chômage en dessous de 23% de la population active et la réduction des poches de pauvreté. Pour ce faire, le Gouvernement s’était engagé à augmenter le niveau des recettes budgétaires, à réduire de manière substantielle les emprunts bancaires intérieurs dès 1998 et à promouvoir le secteur privé pour en faire le moteur principal de la croissance. 2.1.2 Pour atteindre ces objectifs, le PARE I comportait quatre composantes : (i) la promotion du secteur privé à travers essentiellement le processus de privatisation des entreprises publiques ; (ii) la poursuite de la libéralisation de l’économie ; (iii) le maintien d’un cadre macro-économique viable ; et (iv) la poursuite de la modernisation du secteur public. A. 2.2. Préparation, évaluation, négociation et approbation : B. C. Le PARE I a été élaboré sur la base d’une concertation étroite entre la Banque et les institutions de Bretton Woods. La mission d’évaluation du programme de la Banque a été effectuée en février 1998 conjointement avec celle de l’IDA qui était chargée de préparer le programme d’appui à la privatisation. Le rapport d’évaluation a été préparé sur la base des informations recueillies sur le terrain. Les négociations de l’accord de prêt ont eu lieu au siège de la Banque le 16 juillet 1998, le prêt a été approuvé par le Conseil d’administration de la Banque le 18 août 1998. III. EXECUTION DU PROGRAMME . Entrée en vigueur et déblocage de la première tranche Conformément à l’accord de prêt qui a été mis en vigueur le 20 mai 1999, le prêt d’un montant de 3 millions d’UC consenti à la République capverdienne devait être décaissé en deux tranches (2millions d’UC pour la première tranche et 1 million d’UC pour la seconde). Outre les conditions générales applicables à tous les accords conclus avec la Banque, la mise en vigueur du prêt et le déblocage de la première tranche étaient subordonnés à la réalisation des conditions préalables ci-après : (i) fournir au Fonds l’engagement d’exécuter de manière satisfaisante le programme ; (ii) fournir au Fonds la preuve de l’ouverture d’un compte spécial à la Banque du Cap Vert (BCV) pour recevoir les ressources du prêt. Le décaissement de la première tranche est intervenu en juillet 1999 soit deux mois après la mise en vigueur du prêt. 3 A. Conditions de déblocage de la deuxième tranche 3.2.1 Conformément à l’accord de prêt, le déblocage de la deuxième tranche du prêt d’un montant de 1 million d’UC ne devait intervenir que si l’Emprunteur a rempli les conditions suivantes: (i) réaliser des progrès satisfaisants dans l’exécution du programme ; (ii) effectuer les opérations de désengagement/restructuration des entreprises publiques selon les modalités décrites dans la lettre de politique de développement du Gouvernement; (iii) préparer et soumettre au Parlement des textes de lois dont les projets auront été préalablement jugés acceptables par le Fonds, visant à supprimer toutes les restrictions quantitatives aux importations; (iv) libéraliser la procédure d’acquisition des produits d’aide alimentaire en émettant un ordre de service qui permettra à tout importateur d’acquérir ces produits financés par des institutions bilatérales et multilatérales ; (v) accomplir des progrès satisfaisants dans l’exécution du programme d’investissements publics glissants (PIP). 3.2.2 La mission de revue à mi-parcours, qui a séjourné au Cap Vert du 2 au 11 février 2000, avait noté que l’exécution du programme était en bonne voie. En effet, Le Gouvernement a mis en oeuvre le programme de réformes de manière satisfaisante à l’exception du volet des privatisations qui a enregistré un retard. Ainsi toutes les conditions relatives au décaissement de la deuxième tranche ont été remplies à l’exception de la privatisation de certaines entreprises qui a fait l’objet d’une dérogation qui a été accordée par la Banque, permettant ainsi le décaissement de la deuxième tranche en mars 2000. A. 3.3 Matrice des actions La matrice des mesures prévues, dans le cadre du PARE I, concernait quatre domaines principaux : (i) accélération du programme de privatisation ; (ii) libéralisation de l’économie ; (iii) Renforcement du cadre macro-économique ; et (iv) réforme du secteur public. Dans la phase d’exécution du programme, les mesures à mettre en œuvre étaient regroupées en trois catégories à savoir : les mesures à prendre pour le déblocage de la première tranche du prêt, les mesures à prendre en préalable au déblocage de la deuxième tranche du prêt et les mesures à mettre en œuvre pendant toute la durée du programme. A. 3.4 Rapports concernant le programme 3.4.1 Durant la mise en œuvre du programme, la Banque a reçu de l’Emprunteur, de manière régulière, les rapports trimestriels de suivi des performances et d’avancement du programme ainsi que les comptes rendus des missions conjointes de revue du FMI et de la Banque mondiale. De même, le rapport d’audit n’a pas été transmis. Au niveau de la Banque, le PARE I a fait l’objet d’un rapport de revue à mi-parcours produit suite à la mission effectuée au Cap Vert du 2 au 11 février 2000 d’évaluer l’exécution du programme, de préciser avec l’agence d’exécution l’état de réalisation des conditions de déblocage de la deuxième tranche du prêt. A. 3.5 Acquisition des biens et services 4 Le prêt FAD a servi à soutenir la balance des paiements du pays en finançant les importations des biens et services des secteurs publics et privés de l’économie capverdienne. Les procédures d’acquisition des biens et services consistaient à passer des appels d’offres internationaux pour toute acquisition de biens et services, du secteur public ou parapublic, dont la valeur totale est égale ou supérieure à 1 million d’UC, et par demande de cotations internationales pour les coûts inférieurs à 1 million d’UC. Les marchés publics et privés de biens et services dont la valeur est inférieure à 1 million d’UC devaient être conclus selon les pratiques commerciales habituelles et acceptables par la Banque. A. 3.6 Sources de financement et déblocage de tranches Sur le financement suivant l’accord de prêt n0 F/CAV/PRO-ARE/98/23 du 12 janvier 1999 de 3 millions d’UC accordé par le FAD, 100% ont été décaissés. Le décaissement du prêt a été effectué en deux tranches. La première (2 millions d’UC) a été décaissée en juillet 1999 tandis que la seconde (1million d’UC) le 2 mars 2000. La Banque a co-financé le PARE I avec d’autres bailleurs de fonds dont le FMI (2,1 millions d’UC), l’IDA (21,8 millions d’UC), l’Union européenne (14,8 millions d’UC) et des bailleurs de fonds bilatéraux (19,30 millions d’UC). Le programme a été exécuté de manière satisfaisante. Le Gouvernement a manifesté une volonté réelle d’exécuter les réformes prévues dans le cadre du programme, en dépit du retard enregistré par le volet des privatisations et des difficultés rencontrées au niveau de l’opérationalisation du fonds fiduciaire dont l’objectif visait l’apurement de la dette intérieure. IV. PERFORMANCE DU PROGRAMME Performance institutionnelle 4.1.1 Pour accompagner les réformes économiques, en particulier, celles relatives au processus de privatisation, le programme prévoyait la modernisation du cadre de régulation afin de soutenir la transparence et la concurrence dans les opérations de privatisations. Dans cette optique, des agences de régulation multisectorielles ont été créées pour mettre en place des directives en matière de régulation. Il s’agit de ARM (Agência de Regulacao Multisectorial) concernée par la régulation des secteurs des ports maritimes, du transport, du service public et des communications, et ARFA ( Agência de Regulacao de Produtos Farmacéuticos e Alimentares) orientée sur la régulation des secteurs de biens alimentaires, pharmaceutiques et chimiques. L’agence de sécurité alimentaire (ANSA- Agnecia ational de Seguranca Alimentar) a été créée dans le cadre de la restructuration de la compagnie EMPA. De même, les fonctions de régulation de la Banque centrale du Cap Vert ont été renforcées et étendues pour couvrir les secteurs des assurances et du marché financier émargeant. Par ailleurs, la supervision et la coordination de l’ensemble des réformes inscrites dans le cadre du PARE I ont été confiées à l’Unité de Coordination du Programme des Réformes Administratives et Financières (RAFE) créée en 1998. La mise en place de cette unité ainsi que les structures de régulation qui, dans l’ensemble, ont joué un rôle crucial dans la réussite du programme, devaient avoir un impact positif en terme de 5 développement institutionnel du pays permettant ainsi d’accroitre la performance institutionnelle de l’administration capverdienne en matière de formulation, d’exécution et de suivi des réformes. 4.1.2 Phase de mise en œuvre : la mise en œuvre des mesures de réformes économiques inscrites dans la matrice du programme a été coordonnée par le Conseil des affaires économique. Ce Conseil présidé par le Premier ministre était composé : du Ministre de la coordination économique (Coordonnateur), du Ministre des finances, du Ministre de l’agriculture, du Ministre des infrastructures et des transports, du Ministre de la santé, du Ministre de l’éducation et du Ministre adjoint au Premier Ministre chargé de l’emploi et de l’information. Au second niveau, l’Unité de Coordination du programme (RAFE), mise en place en 1998, qui est, également, chargée du suivi de la privatisation et du renforcement des capacités, devrait assurer le suivi technique de l’exécution du PARE I. L’Unité avait en charge de: (i) suivre d’une manière permanente la mise en œuvre du programme ; (ii) préparer les réunions du Conseil des affaires économiques consacrées au programme ; (iii) accueillir et travailler avec les missions des bailleurs de fonds concernés par le programme et leur fournir les documents de synthèse sur la mise en œuvre du programme, les informations récentes sur le programme ainsi que les données statistiques ; (iv) rédiger les rapports sur l’état d’avancement du programme à soumettre aux autorités capverdiennes et aux bailleurs de fonds comprenant l’actualisation trimestrielle de la matrice d’actions, les difficultés d’application des mesures, les solutions prises pour redresser la situation. Le RAFE a transmis régulièrement les rapports trimestriels d’avancement du programme à la Banque. Dans l’’ ensemble la performance institutionnelle du programme est satisfaisante. Performances économiques 4.2.1 L’objectif du PARE II visait la promotion du secteur privé pour en faire le moteur principal de la croissance. Ceci devrait se faire à travers l’accélération de la privatisation, la poursuite de la libéralisation de l’économie et le maintien d’un cadre macro-économique viable apte à créer les conditions d’une croissance forte permettant la réduction de la pauvreté et à la création d’emplois. Les réformes à mener dans le secteur public, en particulier, celles portant sur la planification budgétaire, l’exécution du budget et le renforcement des capacités ainsi que celles qui visent à réduire progressivement le stock de la dette intérieure, devraient se traduire par un excédent budgétaire de l’ordre de 0,5% du PIB en 2000 contre un déficit de 16% du PIB en 1996. Le renforcement de la gestion budgétaire est indispensables pour la mise en application de la politique de lutte contre la pauvreté, en favorisant une réallocation de ressources en faveur des secteurs sociaux. 4.2.2. L’évaluation de la performance économique du programme est appréhendée sur la base de l’analyse des résultats obtenus au niveau de chacun des axes du programme. Cette évaluation fait apparaître que le programme a été exécuté avec satisfaction et a atteint les résultats escomptés au niveau de la stabilisation du cadre macro-économique contribuant à créer ainsi les conditions d’une croissance forte de l’économie capverdienne. 6 A. Renforcement du cadre macro-économique 4.2.3 Pour créer un environnement favorable à la croissance économique, le programme mettait l’accent sur la restauration des équilibres macroéconomiques à travers, essentiellement, l’assainissement des finances publiques. Grâce aux efforts engagés dans le cadre du PARE I, les performances économiques ont été satisfaisantes, avec un taux de croissance du PIB réel qui est passé de 5,4% en 1997 à 7,6% en moyenne par an sur la période 1998-2000. Cette croissance économique résulte, essentiellement, des effets des politiques de libéralisation de l’économie, de l’amélioration de l’environnement des affaires et de promotion des exportations qui ont favorisé les investissements dans les secteurs des industries légères, du tourisme et du bâtiment. Il convient de noter, également que l’économie capverdienne a bénéficié d’une production agricole importante enregistrée en 2000 suite à une bonne pluviométrie. 4.2.4 Au niveau des finances publiques, le Gouvernement avait mis l’accent sur la réduction significative du déficit budgétaire à travers le renforcement de la mobilisation des ressources et la maîtrise des dépenses publiques. Ainsi, les recettes budgétaires ont augmenté passant de 20 % du PIB en 1997 à 24 % en 1998 puis à 26,1 % en 2000 suite, notamment, au renforcement de l’administration fiscale visant à améliorer les taux de recouvrement de l’impôt et la réduction des exonérations sur les importations. Les efforts de mobilisations de ressources ont permis d’accroître les recettes fiscales qui sont passées de 21,2% du PIB en 1997 à 24,1 % du PIB en 1999. Le déficit budgétaire (base engagement, dons exclus) a été ainsi réduit passant de 10,4 % du PIB en 1997 à 4,3 % en 1998 avant d’atteindre 24,6% en 2000, aux préparatifs des élections législatives de 2000. Il faut rappeler que le Gouvernement s’était fixé comme objectif de ne pas recourir aux emprunts bancaires pour financer le déficit budgétaire. En d’autres termes, il a renoncé à partir de 1998 à contracter de nouveaux emprunts auprès des banques locales et à réduire sensiblement le stock de la dette intérieure. C’est dans ce cadre que s’inscrit son programme d’apurement de la dette intérieure, conçu et mis en oeuvre avec la participation des partenaires au développement. 4.2.5 Les résultats encourageants enregistrés au niveau des finances publiques découlent, également, de l’évolution favorable des dépenses courantes, en termes réels, qui ont été maîtrisées grâce notamment aux efforts de rationalisation de celles-ci à travers l’introduction d’un système de comptabilité et de programmation des dépenses. C’est ainsi que les dépenses budgétaires par rapport au PIB ont chuté passant de 22,4% en 1996 à 20,5 % et 18,1% respectivement en 1998 et 1999 avant de croître à 23,9 % du PIB en 2000 avec la préparation des élections législatives. 4.2.6 Outre la mobilisation des recettes fiscales et le contrôle des dépenses publiques, le programme devrait trouver une solution définitive à la dette intérieure qui avait atteint des niveaux insoutenables. En effet à la fin de 1997, le stock total de la dette intérieure a atteint 186 millions de dollars. En vue d’apurer les arriérés liés à cette dette, le PARE I prévoyait la mise en œuvre, avec la participation des partenaires au développement, d’un Fonds Fiduciaire doté d’un mécanisme de gestion offshore. Le Fonds Fiduciaire fut créé par la loi 7 n0 69/V/98 en février 1998 et a été conçu en tant que mécanisme de conversion de la dette publique intérieure et de neutralisation de l’impact monétaire du payement de cette dette. Le schéma prévoyait une contribution de 100 millions de dollars EU par les partenaires au développement du pays, et une participation directe du Gouvernement de 80 millions de dollars EU provenant des recettes des privatisations des entreprises publiques, déductions faites des dépenses liées aux coûts sociaux des licenciements et aux remboursements des dettes des entreprises publiques. 4.2.7 Il convient de noter que le fonds n’a pas été opérationnel jusqu’en juin 1999 soit 15 mois après sa création du fait, essentiellement : (i) des longs délais d’approbation par le Parlement de son cadre légal ; (ii) de la faible contribution des bailleurs de fonds dont la plupart ne dispose pas de ressources hors opérations de projets pour financer ce type d’opération ; (iii) des difficultés de capitalisation du fonds avec des recettes de privatisations qui ont été inférieures aux prévisions; et (iv) du retard enregistré dans l’établissement du contrat de gestion avec la Banque du Portugal qui abrite les ressources du fonds et du manuel de procédures. La faiblesse des ressources mobilisées ainsi que les difficultés d’opérationalisation du fonds ont entraîné des retards sur la conversion de la dette intérieure jusqu’en fin juin 1999. A la clôture du programme, en décembre 2000, le poids de la dette intérieure représentait 25,7% du PIB contre un niveau projeté, à l’évaluation du programme, de 9,1% du PIB. Le recours du Gouvernement au crédit relais concessionnel du Portugal et la poursuite des efforts de réallocation des ressources budgétaires pour financer le service de la dette ont permis d’atteindre ce résultat. 4.3.8 Au niveau de la dette extérieure, elle a atteint 62,2 du PIB en 2001 contre 55,5% en 2000 et 52,6% en 1999. Pour régler les arriérés accumulés sur cette dette, le Gouvernement a élaboré un plan d’apurement, suite aux accords conclus avec chacun de ses créanciers multilatéraux et bilatéraux. En vue de renforcer la gestion de la dette extérieure, le Gouvernement a entrepris l’amélioration de la base de données sur l’encours et le service de la dette et a mis en place un comité chargé de la gestion de la dette publique extérieure et du suivi de l’exécution du plan d’apurement 4.3.9 Quant au secteur monétaire, la politique rigoureuse suivie dans ce domaine, qui a visé notamment à renforcer l’autonomie de la Banque Centrale et à limiter le financement monétaire du déficit budgétaire, a permis de réduire progressivement la croissance de la masse monétaire au sens large qui est passée de 14,3% en 1997 à 13,2 % et 9,7% respectivement en 2000 et 2001. Ainsi, la structure du crédit intérieur a évolué en faveur du secteur privé en conformité avec l’objectif visant à soutenir le développement de ce secteur. En effet, le taux de croissance du crédit à l’Etat a baissé passant de 11,1% en 2000 à –0,2% en 2001, alors que celui des prêts au secteur privé est passé de 1,6% à 6,9 % sur la même période. Le taux d'inflation a, également, été maîtrisé passant de 8,6% en 1997 à 4,4% et 3,7% respectivement en 1999 et en 2001 grâce aux effort de stabilisation du taux de change et à l’indexation de l’escudo capverdien sur la monnaie portugaise et aux efforts de contrôle de la masse monétaire. Par ailleurs, les réserves internationales brutes de la Banque du Cap-Vert, exprimées en mois d’importations, n’ont eu qu’une légère évolution passant de 1,6 mois d’importations en 1999 à 1,1 mois en 2000 avant de retrouver, en 2001, leur niveau de 1999. Au niveau du secteur extérieur, la tendance à l’augmentation du 8 déficit courant ( transferts officiels inclus) enregistrée en 2000 (15,6% du PIB contre 14,9% du PIB en 1999) en raison, notamment du poids du service de la dette extérieure, s’est inversé et a été ramené à 10,4% du PIB en 2001, suite à une forte progression des exportations qui ont augmenté de 18,6% et à une légère baisse de 0,5% des importations. B. Accélération du programme de privatisation 4.3.10 Les objectifs visés par le programme en matière de restructuration/privatisation des entreprises publiques étaientt de réduire la pression sur les finances publiques due aux subventions aux entreprises publiques et de promouvoir le secteur privé en désengageant l’Etat des activités de production. En vue d’atteindre les objectifs macro-économiques, notamment ceux retenus dans le cadre du Crédit d’appui aux réformes économiques de la Banque mondiale en 1998, le Gouvernement s’était engagé dans 29 opérations. En 2000, à la date d’achèvement du programme, 15 entreprises étaient vendues ou prêtes pour la vente, 1 entreprise a été liquidée, 4 ont fait l’objet de contrats de performance ou de concession et 1 entreprise a été restructurée. Ce qui représente un taux d’exécution du volet de l’ordre de 73%. Il convient de souligner que la lenteur observée dans le processus de privatisation est motivée par un changement de stratégie du Gouvernement visant à garantir la rigueur, l’efficacité et le succès du processus, d’une part et à mettre en place un système de régulation des secteurs où opèrent les entreprises concernées permettant ainsi d’éviter les situations de monopole, d’autre part. Cependant, il convient de souligner que le calendrier original avait sous-estimé la complexité du processus de privatisation des entreprises opérant dans le secteur maritime et surestimé les capacités de l’Unité de privatisation. Les retards ont concerné, essentiellement, les entreprises suivantes : (i) ENAPOR, CABMAR/CABNAVE et INTERBASE (sociétés maritimes) pour lesquelles le Gouvernement a sollicité un report en vue de mettre en œuvre sa stratégie visant à faire profiter le Cap Vert de sa position géostratégique pour devenir un centre de liaison maritime. Ainsi la privatisation de ces entreprises devrait prendre plus de temps que prévue. Les décrets relatifs à la privatisation de INTERBASE ont été promulgués en avril 2000 ; (ii) TRANSCOR (transport urbain) Tous les décrets de loi et l’annonce pour le désengagement de l’Etat de cette entreprise ont été soumis au Gouvernement. Cependant, la vente de l’entreprise qui était prévue en mai 2000 n’a pas eu lieu. La liquidation de TRANSCOR a été inscrite dans le volet des réformes à entreprendre dans le cadre du PARE II soutenu par le FAD (2002-2003) ; (iii) EMPROFAC (produites pharmaceutiques), INERF (travaux publics) et CERIS (brasserie) ont été privatisée à la fin du programme en 2000 ; (iv) TACV (compagnie aérienne) : la nécessité d’assurer la sécurité en matière de transport aérien ainsi que le souci de réussir une insertion dynamique dans l’économie mondiale justifient une progression prudente en matière de privatisation de cette compagnie. Le processus de privatisation de la TACV n’a pas ainsi abouti 9 durant la période du PARE I. La compagnie est inscrite parmi les opérations de privatisation dans le cadre du PARE II. 4.3.11 Le retard enregistré au niveau de la privatisation des entreprises citées ci-dessus est largement justifié par la nature stratégique des secteurs d’intervention de celles-ci. Cependant, de manière générale, l’Emprunteur a fait des progrès importants dans le domaine de la restructuration/ privatisation des entreprises publiques. Le processus a été transparent et la privatisation engagée a été plus importante en termes de parts en capital vendues par rapport aux prévisions retenues dans le cadre du programme. Les réformes ainsi entreprises ont permis de contribuer à atténuer sensiblement les pressions sur le budget de l’Etat du fait de la réduction des subventions et de réduire le rôle économique du secteur public. Il a, également, accru en même temps le développement du secteur privé conformément aux objectifs du programme. Il convient de souligner, toutefois, que le programme accéléré de privatisation était trop ambitieux pour une exécution sur une période de deux années. C. Libéralisation de l’économie 4.3.12 En matière de libéralisation de l’économie, le Cap vert a réalisé de progrès importants depuis 1991, date du début de la démocratisation du pays. Ce volet du programme visait à approfondir et accélérer le processus d’ouverture de l’économie au secteur privé. Le Gouvernement devrait poursuivre ses efforts de mise en œuvre des réformes juridiques visant à améliorer le cadre réglementaire visant à renforcer le fonctionnement des marchés et les pratiques commerciales ainsi que le parachèvement de la libéralisation du système de prix. 4.3.13 Dans ce cadre, le programme prévoyait, essentiellement, la mise en place d’un environnement favorable au développement du secteur privé en renforçant le cadre réglementaire et la compétitivité de l’économie nationale. Cet objectif a été atteint avec la mise en œuvre, en 1998, des réformes juridiques qui ont porté sur l’amélioration de la base de la législation sur le commerce et la concurrence, notamment la révision de la loi sur les conditions d’exercice de l’activité commerciale, en vue de maintenir une saine concurrence et la protection des consommateurs. Un nouveau code de commerce a été mis en place en 1999 en même temps qu’un régime juridique du commerce visant à renforcer la législation sur le commerce et la concurrence. Les restrictions quantitatives aux importations ont été supprimées en 1998 sur tous les produits à l’exception de ceux relevant de la sécurité nationale. Le monopole des importations alimentaires de la compagnie nationale EMPA a été aboli pour le riz, l’huile, le sucre et le mais. La première réforme tarifaire a pris effet en 1999 et ont visé la réduction des taux le nombre tarifs en supprimant les incohérences sur les droits de douane et les taxes secondaires. Les décrets loi relatifs aux travaux publics et aux communications ont été, également, révisés respectivement en octobre et en novembre 1999 en vue de promouvoir la concurrence et le développement du secteur privé. Par ailleurs, en 1999, le Gouvernement a harmonisé sa nomenclature douanière avec celle de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et réduit ses droits de douane vis-à-vis de cette communauté. Les réformes ont, également, porté sur 10 l’amélioration de la législation sur le commerce et la concurrence, notamment la révision de la loi sur les conditions d’exercice de l’activité commerciale, les pratiques commerciales en vue de maintenir une saine concurrence et la protection des consommateurs. Dans l’ensemble, il en a résulté une forte progression des exportations qui ont connu un taux de croissance sur la période 1998-2000 de 9,5% en moyenne par an. Cette situation a entraîné une amélioration du solde courant extérieur (y compris les transferts officiels) qui est passé de –17,5% du PIB en 1997 à -14,9% du PIB en1999 et -15,6% du PIB en 2000. D. Réformes institutionnelles 4.3.14 Les réformes d’ordre institutionnel ont essentiellement porté sur la modernisation de l’appareil de l’Etat. Les efforts ont visé la modernisation de la gestion financière, l’amélioration du fonctionnement de l’administration publique, la rationalisation et la décentralisation financière. En vue de maîtriser les dépenses et améliorer les recettes publiques, le Gouvernement a mis en place le Programme National de Réforme de la Gestion Financière (PNRGF). Ce programme a abouti à la révision de la loi sur la comptabilité publique et modifié la nomenclature budgétaire. Il a également renforcé le cadre permettant de réaliser une meilleure planification, exécution et contrôle du budget. C’est ainsi qu’a été introduit dans le budget de 1998 le Programme d’investissement public triennal (PIP) en tant qu’instrument de planification et de budgétisation devant assurer un lien entre les dépenses publiques et les priorités de développement du pays. En outre, le Gouvernement a mis en place un système d’information en matière de gestion des politiques économiques et sociales visant à intégrer par le biais de l’informatique, les divers départements Gouvernementaux et leurs services déconcentrés. 4.3.15 Par ailleurs, le Gouvernement a entrepris une série d’actions visant à renforcer la programmation du programme d’investissement triennal glissant. L’objectif visait consistait à : (i) disposer d’un système d’information sur la gestion du PIP ; (ii) utiliser le PIP en tant qu’instrument de planification et de gestion ; (iii) établir, sur une base trimestrielle, un bilan d’exécution physique et financière des investissements publics ; (iv) utiliser le plan national de développement (1997-2000) pour la sélection des projets ; (v) utiliser le fonds de pré-investissement pour préparer et évaluer les projets de développement ; et (vii) renforcer la capacité de la Direction générale du plan en matière de sélection des projets dans le cadre du PIP. 4.3.16 Au niveau de la fonction publique, la poursuite de la réforme a été axée sur la mise en œuvre d’une phase pilote du Programme de départ volontaire. A la fin du programme, 1600 personnes ont été concernées par ce volet dont 287 départs ont été financés, en 1998, par la Coopération suisse. En matière de rationalisation et de décentralisation budgétaire, le Gouvernement a continué à transférer des ressources significatives aux municipalités à travers la Loi sur les finances locales votée à fin 1998 et promulguée en 1999. Afin de rationaliser le transfert des ressources, le Gouvernement a pris des mesures visant à fixer des limites pour les prêts consentis à partir des ressources locales. Plusieurs domaines de compétence ont été transférés aux municipalités, dans le cadre de la décentralisation. Parmi ceux-ci, on peut citer la promotion sociale, les travaux publics, la liberté du commerce, le 11 transport terrestre, la police des secteurs du transit, l’infrastructure de base et l’approvisionnement en eau potable. 4.3.17 Concernant les réformes du secteur financier, il convient de noter que le système bancaire a été assaini avec la privatisation qui a démarré en 1998. Ainsi, les deux banques commerciales du pays, à savoir la banco Comercial do Atlantico et la Caixa Economica de Cabo Verde ont vu leur capital renforcé et contrôlé en majorité par des partenaires étrangers. La supervision des banques et des assurances a également été renforcée par l’application plus stricte des règles prudentielles de gestion. Le Cap Vert a négocié avec le Portugal en 1998 pour le rattache ment de sa monnaie à l’escudo portugais et à la fin de la même année, la commission européenne a accepté le même lien avec l’euro. L’exécution de ces mesures a permis d’assainir le système financier avec un impact positif sur l’assainissement du cadre macroéconomique. V. INCIDENCES DU PROGRAMME Incidences sociales 5.1.1 En contribuant à la restauration des équilibres macro-économiques à travers la maîtrise de l’inflation et l’assainissement des finances publiques, le PARE I devait avoir un impact positif sur la lutte contre la pauvreté au Cap vert. De même, l’objectif du programme visant à soutenir une croissance forte avec comme principal moteur le secteur privé est de nature à favoriser l’amélioration des conditions de vie des populations. En effet, les efforts du Gouvernement pour libéraliser l’économie et renforcer le marché ont contribué à créer un climat des affaires propice au développement des investissements privés dont le ratio par rapport au PIB est passé de 13% en 1997 à 16,7% et 16,2 % respectivement en 1999 et 2000. Ce qui a permis de soutenir la croissance dans les secteurs du tourisme, des industries légères et du bâtiment favorisant ainsi la réduction du chômage. Il en est résulté des taux de croissance du PIB par tête de 4,6% en 1998 et 6,8% en 1999 nettement supérieur à celui de la population qui est de 2,7%. En revanche le volet privatisation du programme, compte tenu de son ampleur a eu un impact négatif sur les conditions de vie de certains groupes socio-économiques qui a, toutefois, été atténué par la redistribution aux travailleurs déflatés d’une partie des revenus issus de la vente des entreprises. 5.1.2 Cependant, il convient de souligner qu’en dépit des progrès accomplis en matière de réformes macro-économiques et structurelles, dans le cadre du PARE I, la pauvreté demeure toujours préoccupante avec 30% de la population touchés, y compris un segment de 14% considéré comme très pauvre. Cette situation résulte des effets conjugués de plusieurs facteurs dont notamment la précarité des conditions agropastorales défavorables qui caractérisent le pays, l’urbanisation croissante se traduisant par une forte demande de services sociaux de base dans les zones urbaines, et la persistance du chômage des jeunes du fait de l’inadéquation de la formation-emploi. En vue de trouver une réponse appropriée à la pauvreté, le Gouvernement doit poursuivre ses efforts de réformes en faveur de l'accélération de la croissance, du développement, à long terme, des ressources humaines et de la réalisation de programmes destinés groupes socio-économiques pauvres et 12 vulnérables. Le succès, dans ce domaine, suppose une implication effective de l’ensemble des acteurs nationaux aux efforts de promotion du secteur privé pour en faire le moteur principal de la croissance économique du pays. 5.2 Incidences sur l’intégration régionale La libéralisation de l’économie et les réformes tarifaires constituent des éléments importants en faveur de l’intégration régionale. L’harmonisation de la nomenclature douanière du pays avec celle de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) introduite dans le cadre du PARE I ainsi que la réduction des droits de douane vis-à-vis de cette communauté devraient contribuer à accroître, de manière significative, le volume du commerce entre le Cap Vert et la sous-région. VI. DURABILITE DES EFFETS DU PROGRAMME 6.1 La mise en œuvre du programme a contribué à assainir le cadre macro-économique permettant ainsi de renforcer les conditions d’une croissance soutenue et durable. Le PIB a progressé en moyenne de 6,9% sur la période 1998- 2000. L’inflation a été également maîtrisée à 4% en 2000. La poursuite d’une gestion monétaire prudente associée, d’une part, à une politique budgétaire orientée vers la maîtrise des dépenses publiques et, d’autre part, à la mise en œuvre d’un cadre réglementaire propice au développement du secteur privé constitue un facteur important de restauration des équilibres fondamentaux de l’économie. Les acquis dans ce domaine permettront de réaliser des performances économiques significatives en terme de croissance du PIB et de réduction de la pauvreté. 6.2 Cependant, le facteur primordial de durabilité des effets du programme, réside dans la volonté politique des autorités de poursuivre les réformes. En effet, il est crucial que le Gouvernement consolide la stabilisation macro-économique et poursuive sans relâche le processus de privatisation des entreprises publiques. La pérennisation des acquis suppose, par ailleurs, que les structures de suivi des réformes ainsi que les agences de régulation mises en place dans le cadre du PARE I, soient renforcées et restent opérationnelles dans le temps. La capitalisation de l’expérience, dans ce domaine, constitue, en effet, une voie incontournable pour internaliser les programmes de réformes dont le succès et la durabilité des effets reposent sur le niveau d’implication de l’administration bénéficiaire. VII. PERFORMANCE DE LA BANQUE, DE L’EMPRUNTEUR ET DES COFINANCIERS Performance de la Banque (i) Evaluation 7.1.1 Le PARE I traduit l’engagement de la Banque dans le cadre du DSP 1996-98 visant à appuyer les efforts de réformes du Gouvernement capverdien visant à renforcer la stabilité du cadre macro-économique, la restructuration du secteur public et parapublic, l’assainissement 13 du système bancaire et la promotion du secteur privé. La Banque a évalué le programme en février 1998 en coordination avec les Institutions de Brettons Woods. 7.1.2. Les négociations de l’accord de prêt ont eu lieu au siège de la Banque en juillet 1998. Le programme n’a connu aucun problème majeur en ce qui concerne les acquisitions des biens et services et la communication des justificatifs des deux tranches. (ii) Supervision Durant la phase d’exécution du PARE I, le programme a fait l’objet d’une mission de revue à mi-parcours et d’une mission d’achèvement. La mission à mi-parcours a eu lieu en février 2000, et a permis de faire le point sur la réalisation des conditions préalables au décaissement de la deuxième tranche du prêt. La mission d’achèvement a eu lieu en décembre 2001. Performance de l’Emprunteur Le Gouvernement du Cap Vert a réalisé des progrès appréciables dans l’exécution du PARE I. Durant la mise en œuvre du programme, la Banque a reçu, de l’agence d’exécution, des rapports trimestriels d’avancement. L’Emprunteur a exécuté le programme de manière jugée satisfaisante avec la mise en place de structures de suivi des réformes qui ont été performantes. Cependant, le rapport d’audit sur le compte spécial n’a pas été établi. Il convient de noter, également, que certaines mesures ont connu des retards dans leur exécution. Il s’agit, notamment, de privatisation de certaines entreprises publiques en raison de la complexité de ce volet (difficultés de constitution des dossiers d’appels d’offres, lenteur dans l’adoption des lois nécessaires, forte fréquence des appels d’offre non fructueux et du changement de stratégie du Gouvernement dans certains secteurs) et de la mise en place du fonds fiduciaire pour l’apurement de la dette intérieure. Néanmoins, le Gouvernement a engagé des efforts importants de réforme sur le plan fiscal, bancaire et du commerce extérieur. Il ressort ainsi que la performance du Gouvernement a été globalement satisfaisante. Performance des co-financiers Durant l’exécution du programme, la Banque a entretenu une collaboration active avec les co-financiers notamment la Banque mondiale et le FMI à travers un échange continu d’informations à l’issu des missions sur le terrain. La Banque mondiale a transmis son rapport d’achèvement à la Banque, selon lequel l’exécution du programme a été satisfaisante. Tous les co-financiers du programme ont décaissé intégralement leur contribution financière. Sur la base des résultats satisfaisants du PARE I, les bailleurs principaux bailleurs de fonds se sont engagés à poursuivre leur appui au Gouvernement capverdien pour approfondir les réformes dans le cadre du programme, à moyen terme, du Gouvernement (2002-2004) qui s’inscrit dans la logique du Document de stratégie intérimaire de réduction de la pauvreté (DRSP-I) qui a été élaboré en février 2002. 14 VIII. EVALUATION GLOBALE DU PROGRAMME 8.1 Performance de l’exécution : L’exécution du programme a été satisfaisante aussi bien au niveau du respect des conditions préalables aux décaissements qu’à celui de la mise en œuvre des mesures de réforme même si celles relatives au processus de privatisation et à l’apurement de la dette intérieure ont été exécutées des résultats mitigés. 8.2 Performance de la Banque : La performance de la Banque est jugée satisfaisante. Elle a évalué, conjointement avec la Banque mondiale, le programme en avril 1998. Une mission de revue à mi-parcours organisée en février 2000 a permis de constater le bon déroulement du programme. 8.3 Impact sur le développement : Le programme a contribué à la mise en place des bases macro-économiques aptes à renforcer la croissance économique et à contribuer à réduire la pauvreté. Des performances économiques satisfaisantes ont été enregistrées durant la période du programme. Cependant, le Gouvernement doit aller de l’avant dans ses efforts pour consolider les réformes en vue de renforcer la cohérence et la stabilité du cadre macro-économique et pérenniser ainsi les acquis du programme en faveur d’un développement durable. IX. CONCLUSIONS, ENSEIGNEMENTS ET RECOMMANDATIONS Conclusions 9.1.1 Les autorités du Cap Vert ont mis en œuvre, avec le soutien de la Communauté internationale, une série de réformes visant à asseoir les conditions d’une croissance durable. Le présent programme, qui a été appuyé par un Accord de confirmation du FMI, un Crédit d’appui aux réformes économiques de la Banque mondiale, le PARE I du FAD ainsi que par plusieurs partenaires bilatéraux, a contribué à rétablir les grands équilibres macroéconomiques et à consolider les acquis des réformes antérieures. C’est ainsi que le taux de croissance du PIB réel est passé de 5,4% en 1997 à 7,6% entre 1998 et 2000. Le taux d'inflation a été maîtrisé passant de 4,4% en 1998 et 1999 à environ 3,7% suite à la politique monétaire rigoureuse suivie et à la stabilité du taux de change, alors que le déficit budgétaire (base engagement, dons inclus) a été ramené à 4% en 1998 grâce au renforcement de la discipline budgétaire observé durant le programme. Cependant, la dette intérieure a continué, à la fin du programme, à peser lourdement sur le budget de l’Etat passant de 19,9% du PIB en 1999 à environ 25,7% du PIB en 2000 en dépit d’un meilleur contrôle du crédit bancaire à l’Etat. 9.1.2 Ces résultats sont certes encourageants, cependant, ils nécessitent des efforts de consolidation. En effet, l’augmentation des prix du pétrole sur les marchés internationaux et la préparation des élections générales qui ont conduit à un relâchement de la politique budgétaire restrictive menée par le Gouvernement ont entraîné des dérapages. Le déficit budgétaire (base engagement, dons inclus) s’est creusé atteignant 19% du PIB en 2000 contre 4% en 1998. Ce qui constitue une illustration de la fragilité des acquis du programme. Ainsi, la Banque doit poursuivre le dialogue des politiques économiques avec 15 le pays pour le renforcement de réformes structurelles afin de pérenniser l’impact de cellesci. La poursuite des réformes structurelles engagées, dans le cadre du programme, tant au niveau de la libéralisation de l’économie qu’à celui du système bancaire et monétaire permettra d’assainir davantage les finances publiques en faveur de la stabilité du cadre macro-économique. Il s’agira, notamment, d’appuyer les réformes économiques et structurelles en vue de soutenir les efforts du Gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté. De même, le désengagement de l’Etat des secteurs productifs, à travers le processus de privatisation, est de nature à favoriser l’accroissement de la contribution du secteur privé dans la formation du PIB ainsi que de son ancrage dans les secteurs favorables à la réduction de la pauvreté. Leçons à tirer de l’exécution du programme Les principales leçons qui se dégagent de la formulation et de l’exécution du PARE I concernent d’abord la nécessité, pour le Gouvernement, d’exécuter les réformes selon le calendrier établi, notamment en ce qui concerne le volet privatisation qui a accusé, pour certaines entreprises, un retard important. Il est, également, crucial de prendre en compte, lors de la formulation des programmes de réformes, de la capacité institutionnelle du pays. Par ailleurs, la réduction de la dette interne à travers la mise en place du fonds fiduciaire n’a pas fonctionné, de manière satisfaisante. Le schéma prévu pour la mise en oeuvre du fonds avait sous-estimé les délais nécessaires à l’approbation par le Parlement de son cadre légal, à l’élaboration du cahier de charge et du manuel de procédures. Par ailleurs, à l’évaluation du programme, les prévisions des ressources du fonds ont été trop optimistes. Les recettes de privatisation ainsi que les contributions des bailleurs de fonds, dont la plupart ne dispose pas de ressources hors-projets pour financer ce type d’opération, ont été largement en deçà des attentes. Recommandations a) Pour la Banque (i) Poursuivre le dialogue de politique avec le pays pour le renforcement de réformes structurelles afin de parachever et consolider les actions entreprises (para. 9.1.2) ; (ii) Appuyer les réformes économiques en privilégiant, notamment, la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la gouvernance (para. 9.1.2.) Pour le Gouvernement (i) Consolider la stabilisation macro-économique et parachever les réformes engagées notamment celles relatives à la privatisation des entreprises publiques (para. 6.2) ; (ii) Mettre en place une politique de promotion du secteur privé en coopération avec tous les acteurs intervenants pour son développement (para.5.1.2) ; 16 (iii) Reprendre le processus d’apurement de la dette intérieure qui reste toujours insoutenable pour le budget (para. 4.2.7) ; (iv) Respecter ses engagements, notamment, la transmission à la Banque du rapport du rapport d’audit du compte spécial, dans les délais requis (para. 7.2). CAP VERT Annexe 1 CARTE ADMINISTRATIVE Ribeiro Grande 25 24 Pombas 23 50 Miles 50 Kilomètres Santa Antão 17 Mindelo São Pedro 17 São Vicente Madeiral Sal Santa Luzia Ilhéu Branco Ilhéu Raso Vila da Ribeiro Brava Santa Maria Peguiça São Nicolau Sal Rei OCEAN ATLANTIQUE 16 Boa Vista 16 Maio Tarrafal Vila do Maio Assomada Ilhéus do Rombo 15 Brava 25 Vila Nova Sintra São Tiago Fogo São Filipe 15 Praia 24 23 Route Cette carte a été fournie par le personnel de la Banque Africaine de Développement exclusivement à l’usage des lecteurs du rapport auquel elle est jointe. Les dénominations utilisées et les frontières figurant sur cette carte n’impliquent de la part du Groupe de la BAD et de ses membres aucun jugement concernant leAéroport statut légal d’un territoire ni aucune approbation ou acceptation de ses frontières. CAP VERT: Matrice des mesures Annexe 2 Page 1 de 2 Domaine/situation actuelle A. Accélération du programme de privatisation Actions à entreprendre Etat de réalisation Au début du programme de privatisation en 1992, il y avait plus de 40 entreprises publiques et semi-publiques. Ce nombre a été réduit à 32 entreprises dont 13 où l’Etat est majoritaire. Au cours de ce processus, plus de 31 entreprises totalement privées ont été créées à partir des entreprises du secteur public qui ont été cédées L’approbation du programme accéléré de privatisation et la mise en place d’un échéancier y compris les financements liés aux licenciements dus au processus de privatisations. La révision de la loi sur les privatisations pour s’assurer de l’autorisation de la mise en place du programme de privatisation accéléré. L’amorce d’une campagne d’information pour le programme accéléré du gouvernement à l’intérieur et à l’extérieur du pays ; L’engagement à ne pas effectuer des investissements additionnels et de ne pas garantir des prêts au profit des entreprises qui seront privatisées. Sur 29 opérations de Entreprendre 24 opérations de privatisation/restructuration privatisations/liquidation s, 15 entreprises ont été amenées à la vente, 1 liquidée, 4 ont eu des contrats de performance, 1 restructurée. B. Avant la deuxième tranche Davantage de libéralisation de l’économie Le programme comprend la libéralisation des importations et des prix, la réforme de la politique fiscale, la réforme du secteur financier et la refonte du cadre juridique et réglementaire régissant les investissements privés particulièrement les investissements extérieurs Supprimer toutes les restrictions L’ensemble des réformes qualitatives introduites pour éviter les envisagées a été entrepris pressions sur la balance des paiements Libéraliser l’acquisition de produits dans le cadre de l’aide alimentaire, en promulguant un décret ministériel permettant à tout importateur qualifié de participer à l’acquisition de ces produits qui sont financés par les institutions bilatérales. Entreprendre toutes les actions nécessaires pour soumettre à l’approbation du Parlement une loi acceptable pour la Banque africaine de développement pour supprimer toutes les restrictions quantitatives. Domaine/situation actuelle C. Cadre de politique macroéconomique Actions à entreprendre Depuis 1992, le Gouvernement a entrepris un programme de développement ambitieux qui s’est traduit par un accroissement des emprunts intérieurs en vue soit de financer entièrement des projets de développement soit de verser une contrepartie locale lorsqu’il s’agit de financements extérieurs Mettre en place un programme macro-économique satisfaisant pour la Banque qui doit conduire à l’équilibre budgétaire sur la période 1998-2000. Engagement d’arrêter de financer les dépenses publiques par la création de la dette intérieure. Etat de réalisation Avant la deuxième tranche Progrès satisfaisant dans la mise en place du programme macro-économique du Gouvernement. a) Annexe 3 Page 1 de 4 CAP VERT : PARE I NOTATIONS DE PERFORMANCES 1. Performance d’exécution Indicateurs 1. Respect du calendrier Notes (1 à 4) 2 Observations L’exécution du programme a été achevée comme prévue en décembre 2000 2. Respects des coûts S.O. 3. Respects des conditions et dispositions des accords de prêts 1,5 Les conditions relatives aux décaissements de la deuxième tranche concernant les privatisations de certaines entreprises n’ont pas été remplies, mais l’Emprunteur en raison de la complexité des dossiers a bénéficié d’une dérogation. Par ailleurs l’Emprunteur n’a pas réalisé l’audit de compte du programme 4. Adéquation du suivi-évaluation et des rapports d’avancement trimestriel 2.5 Le suivi du PARE I a été effectué de manière régulière par l’organe d’exécution du programme. Les rapports trimestriels ont été réguliers. 5. Exploitation satisfaisante (le cas échéant) S.O. Evaluation Globale 2,00 Satisfaisante a) Annexe 3 Page 2 de 4 2. Performance de la Banque B. A. INDICATEURS B. NOTE (1 à 4) 1. A l’identification N/A 2. A la préparation N/A A. OBSERVATIONS - 3. A l’évaluation 2 La Banque a participé à l’évaluation du programme en avril 1998, conjointement avec la Banque mondiale. Le rapport d’évaluation est de qualité quoi que le calendrier de mise en œuvre des privatisations était optimiste. De même l’efficacité du mécanisme d’apurement de la dette intérieure a été surestimée. 4. A la supervision 2 La Banque a organisé une mission de revue à miparcours. Evaluation globale de la performance de la Banque 2,00 Satisfaisante a) Annexe 3 Page 3 de 4 3. Performance des résultats du programme 4. INDICATEURS NOTE (1 à 4) 1. Pertinence et réalisation des objectifs 2,37 i) Politique macroéconomique 2,5 ii) Politique sectorielle 2,5 iii) Réalisation physique compris la production) OBSERVATIONS De manière générale la mise en œuvre du programme a contribué à assainir les finances publiques, à stabiliser le cadre macro-économique améliorant ainsi les performances économiques du pays. Le Gouvernement a engagé des efforts importants de réformes visant à libéraliser l’économie et à améliorer le fonctionnement du marché. Il a privatisé un large éventail d’entreprises publiques ce qui a permis une progression substantielle des investissements privés notamment dans le secteur des transports, du tourisme et des travaux publics. (y iv) Résultats financiers v) Réduction de la pauvreté, et impact social et genre S.O. S.O. vi) 2,5 En contribuant à la stabilisation du cadre macro-économique à travers la maîtrise de l’inflation et à l’accroissement des dotations budgétaires des secteurs sociaux, le PARE I comportait une forte composante sociale avec pour objectif de réduire la pauvreté au Cap vert. Par ailleurs, l’objectif du programme visant à soutenir une croissance forte avec comme principal moteur le secteur privé est de nature à avoir un impact positif sur l’emploi et sur les conditions de vie des populations Environnement N /A vii) Développement du secteur privé viii) Autres (à préciser) 2 S.O. Le taux d’exécution du volet privatisation des entreprises publiques a été significatif, même si un important retard est enregistré par rapport au calendrier retard. Par ailleurs, la mise en oeuvre des mesures de libéralisation de l’économie a favorisé l’amélioration du climat des affaires et le développement du secteur privé. a) Annexe 3 Page 4 de 4 2. Développement institutionnel i) ii) iii) Cadre institutionnel (y compris restructuration) 2.00 2,5 Système d’information financier et de gestion, y compris système d’audit Le rapport d’audit du compte spécial n’est pas encore établi. 1 Renforcement des capacités L’implication des cadres nationaux dans la conception, la formulation, l’exécution et le suivi du programme, en particulier, dans la mise en œuvre des réformes des secteurs public et parapublic et celles relatives à la gestion budgétaire, a contribué à relever leur connaissance et leur expérience. 2,5 Dotation en personnel qualifié (y compris rotation), formation et dotation de personnel de contrepartie 3. Durabilité Le programme a permis la mise en place de plusieurs structures de régulation sectorielle et de suivi des réformes de soutenir la transparence et la concurrence dans les opérations de privatisations. De même, les fonctions de régulation de la Banque centrale ont été renforcées et étendues pour couvrir les secteurs des assurances et du marché financier émargeant. La mise en place de l’Unité de Coordination des réformes et des structures de régulation a eu un impact positif en terme de développement institutionnel du pays permettant ainsi d’accroitre les cpacités nationales de formulation, d’ex;écution et de suivi des programmes de réformes. N/A 2,33 Engagement continu de l’Emprunteur 2 Environnement politique 2,5 La volonté de l’Emprunteur a été réelle dans la conduite des réformes, ce qui constitue un facteur important de durabilité des acquis du programme. L’environnement politique interne est stable et constitue un facteur important qui contribue à la durabilité des résultats du programme Cadre institutionnel Viabilité technique et perfectionnement du personnel Viabilité financière, y compris système de recouvrement des coûts Viabilité économique S.O. S.O. 2,5 Viabilité environnementale Mécanisme d’exploitation et de maintenance (disponibilité de fonds récurrents, devises, pièces de rechange, atelier de maintenance 4. Taux de rentabilité interne 5. Evaluation globale des résultats Les bases macro-économiques aptes à assurer une croissance rapide et soutenue existent. Des performances économiques satisfaisantes sont enregistrées durant la période du programme. Cependant, le Gouvernement doit aller de l’avant dans ses efforts pour consolider les réformes afin de renforcer le cadre macro-économique et pérenniser les acquis. S.O. S.O. S.O. 2,23 Satisfaisante Annexe 4 Page 1 de 1 CAP-VERT: INDICATEURS MACRO-ECONOMIQUES (1997-2002) 1997 1998 1999 2000 Est. (Variation annuelle en pourcentage sauf indications contraires) Produit intérieur brut et prix PIB réel 5,4 7,4 8,6 6,8 PIB réel (par tête) 2,6 4,6 6,8 4,6 Indice des prix à la consommation (moyenne annuelle) 8,6 4,4 4,4 -2,4 Indice des prix à la consommation (fin d'année) 6,7 8,3 -1,5 -1,1 Secteur extérieur Exportations 1 35,9 -8 14,8 29,6 Importations 1 15,8 11 19,1 14,3 Taux de change effectif réel (Moyenne annuelle) -12,8 -5,4 5,6 -7,4 Termes de l'échange (moins=détérioration) 5,1 2,3 0 -6 Budget du Gouvernement Recettes totales (dons exclus) 2,4 15,5 22,7 6,7 Dépenses totales et prêts nets -3,1 0,8 21,9 24,5 Dépenses courantes 13,6 3,2 33,8 20,5 Dépense en capital et prêts nets -18 -2,2 -11,7 -2,9 Monnaie et crédit (en pourcentage de M2) 2 Avoirs intérieurs nets 16,5 2,6 7,3 15,8 dont: créances nettes sur l’Administration centrale .. .. -20,9 11,1 Crédits à l'économie 11 5,6 7,6 1,6 Monnaie et quasi-monnaie 14,3 2,7 15,2 13,2 Vitesse de circulation de la monnaie (PIB/M2) 1,52 1,67 1,75 1,65 Taux d'escompte (en pourcentage) 3 12,1 10 8,5 9,5 (En pourcentage du PIB, sauf spécification contraire) Solde investissement / épargne Investissements domestiques bruts 22 19,8 22,8 21,7 Publics 9 7,9 6,1 5,5 Privés 13 11,9 16,7 16,2 Epargne nationale brute 13,7 8 7,9 6,1 dont secteur public .. .. 2,9 -3,3 Balance courante (transferts officiels incl.) .. .. -14,9 -15,6 Budget du Gouvernement Recettes totales (dons inclus) 30,4 32,2 27,7 26,1 Dépenses totales et prêts nets 40,4 36,2 38,7 45 Don total 10,1 13 7,2 5,6 Balance globale après dons -10 -4 -11 -18,9 Financement bancaire domestique 4,6 -0,1 1,3 8,1 Dette publique intérieur nette 4 38,7 34,8 19,9 25,7 Solde des opérations courantes (Transferts officiels excl.) .. .. -21,1 -20,4 Solde global de la balance des paiements .. .. 8,5 -8,4 Dette publique extérieure totale (fin d'année, Fonds inclus) 52,6 55,3 (En millions de dollars E.U., sauf spécification contraire) Solde des opérations courantes (après dons) .. .. -87,5 -87,2 Dette publique extérieure totale (fin de période) 215,8 236,9 295,4 301,3 Arriérés extérieurs (secteur public; fin de période) 9,9 9,1 3,8 27,8 Réserves internationales brutes (fin de période) 60,2 57,5 43,5 28,2 Réserves internationales brutes (en mois d'import de b.et ser.) .. .. 1,6 1,1 Service de la dette extérieure (en % des export. de b.et ser. non facteurs) .. .. 35,2 32 Pour mémoire (En unités spécifiées) PIB nominal (en milliards d'escudos) 47,2 53,0 60,4 64,7 PIB nominal (par habitant, en dollar E.U.) 1232 1278 1367 1271 Taux de change (escudos par dollar E.U.; moyenne périodique) 93,2 98,2 102,7 115,9 Sources: Autorités capverdiennes et estimations et projections du FMI. 1 2 3 4 Exportations et importations de biens et services non facteurs. Reflète la présentation révisée compatible avec la banque centrale de Cap-Vert. Taux débiteur Excluant les créances sur Fonds Fudiciaire 2001 SMP 2001 Est. 2002 Est 3,3 1,1 5 9 3 0,8 3,7 4,5 2,5 0,3 3 2,9 17,2 -3,2 .. -1,5 18,6 -0,5 0,3 -0,6 -4 2,5 .. -0,2 3 -30,2 -18,9 -14,6 16,1 -37,8 -15,8 -53 3,6 17,9 6,1 70,2 5,6 3,1 4,1 6,3 1,62 11,5 3,9 -0,2 6,9 9,7 1,59 11,5 5,4 1,7 3,6 6,5 1,57 .. 17 4,4 12,6 9,4 0,5 -7,5 20,3 2,4 17,9 10 0,8 -10,4 21 3,9 17,1 9,7 2,3 -11,3 24,4 29,3 4,8 -4,9 1,9 24,2 -11,1 2,6 55,5 23,2 26,1 1,1 -2,9 -0,1 24,1 -11 4,5 62,2 25,9 28,9 3,7 -2,9 1,1 .. -14,1 -1,8 60,7 -41,6 346,7 17,9 29,2 1,1 24,3 -57,6 345,7 15,3 41,9 1,6 22 -68,1 366,7 0 48,1 1,7 17,5 69,5 1239 125 69,5 1239 123,2 74 1317 ..