14027 Recueil des articles de décembre 2014

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14027 Recueil des articles de décembre 2014
Jean-Paul BATAILLE
Presse trufficole du net
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Année 2014
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Sommaire des articles du recueil 14/027
Page 03 Une truffe de 660 grammes bientôt mise aux enchères
Page 04 La truffe de l’Isère fait la fête à Crémieu
Page 06 Le Royaume trufficole du Dr Abdelaziz Laqbaqbi
Page 07 Marche de la truffe de rognes : quelques grammes de bonheur
Page 09 Cuisinez fêtes: émulsion de topinambours et Mont d'Or à la
truffe
Page 11 Une truffe de 880 grammes exposée sur le marché
Page 12 9ème fête de la truffe à st géniès
Page 13 Plus de 200 kg de truffes sur le marché de Noël
Page 15 La truffe d’Aveyron en invitée surprise aux tables de fête
Page 17 La truffe se déguste
Page 18 Le programme des marchés aux truffes dévoilées
Page 19 Uzès : les trufficulteurs du Gard veulent protéger leur diamant
noir
Page 21 «Caprices de stars» à Puymirol
Page 23 Truffe : une école de cavage pour les chiens
Page 25 Truffes d’hiver à la cale de Port- de-Penne
Page 26 Villeneuve-Minervois / Vidéo : 9 kg de truffes vendus pour le
3e marché de la saison
Page 27 La truffe noire du Poitou bientôt à la télé
Page 29 A la découverte du diamant noir : du cavage à la dégustation
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jeudi 25 décembre 2014
Pujols (47) : une truffe de 660 grammes
bientôt mise aux enchères
En cherchant des truffes pour réapprovisionner le marché de Noël de la Chambre
d’agriculture, le trufficulteur Pierre Alis a « cavé » (extrait) ce champignon, samedi
Pierre Alis voudrait vendre cette truffe d’exception de 660 grammes aux enchères.
© PHOTO MICHELYNE CAILLEAU
660 grammes d’or noir. C’est le poids de la truffe trouvée samedi par Pierre Alis. Son
propriétaire aimerait la vendre aux enchères et faire don à une association caritative.
« Elle se promène à travers le département aujourd’hui (dimanche) et qui sait, elle reviendra
peut-être ici cet après-midi », sourit son épouse... « Ici », c’est à la Chambre d’agriculture
d’Agen où le marché de Noël des producteurs se déroule jusqu’à dimanche soir.
Cinquante exposants proposent foie gras, vins, artisanat local issu du travail des agriculteurs
et producteurs du département !
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La truffe de l’Isère fait la fête à Crémieu…
Posté le 0, 20 décembre, 2014 par Gilbert dans Blog
Ce samedi 20 décembre s’est déroulée sous la halle de Crémieu la traditionnelle foire aux
dindes. Les aviculteurs présentant et mettant en vente leurs meilleurs spécimen: dindes bien
sûr mais aussi oies, poulets, chapons…
A leurs côtés de nombreux producteurs proposent une large gamme de produits du terroir.
Le syndicat des trufficulteurs participe à ce rendez vous gastronomique. Toute la matinée
durant ses membres ont présenté la truffe de l’Isère sous tous ses aspects. Bon nombre de
visiteurs appréciant le beurre truffé de Kiki…
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Le syndicat des trufficulteurs de l’Isère et le groupe Provencia sont partenaires…
Il était tout à fait évident que le STI soit présent à Carrefour Market de Crémieu, groupe
Provencia.
Là aussi la truffe de l’Isère a été mise en évidence.. Des conseils ont été prodigués aux clients,
en ce qui concerne l’achat, la conservation, la façon de consommer la truffe de l’Isère..
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Presse trufficole du net | 22/12/2014 | Source : Dr Abdelaziz LAQBAQBIL : Rédac JP BATAILLE
Le Royaume trufficole du Dr Abdelaziz Laqbaqbi
Le Dr Abdelaziz Laqbaqbi est chirurgien orthopédiste de profession et également producteur
de truffes noires mélanosporum.
C'est un pari fou que s'est lancé le docteur Laqbaqbi en plantant des chênes truffiers à
Imouzzer Kandar, dans la région de Fès. Cette truffière d'Imouzzer est âgée de 5 années et ½
et la production a commencé dès la 3ème année !
Les photos sont très parlantes, la récolte de cette fin d'année est très encourageante et présente
de beaux volumes.
Il participe et contribue ainsi au développement rural de cette région. Souhaitons qu’il sache
la faire sublimer par les chefs locaux et qu’elle soit appréciée par ses concitoyens.
Récolte de grosses et belles truffes, la veille de Noel, sous des chênes bourrés de chiendent.
cavage du 21 décembre 2014 à Imouzzer au MAROC
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MARCHE DE LA TRUFFE DE ROGNES :
QUELQUES GRAMMES DE BONHEUR
Lundi 22/12/2014 à 05H52
Rognes
Près de 20 000 personnes étaient attendues hier toute la journée pour la fête à la
truffe et à la gastronomie
"17 000 visiteurs étaient venus l'an passé, on va peut-être dépasser la fréquentation", espère le grand maître de la Confrérie.
PHOTO EDOUARD COULOT
En brouillade, parfumant le jambon ou en camembert, vendue dans la boîte à oeufs ou en
poudre. Vous préférez en farcir la pintade ? Choisissez le champignon entier, 250 grammes,
du coup, je vous le fais moins cher, 750 € le kilo au lieu de 850. Mais ce que préfère Guy
Neviere, Puéchen expert en qualité de la Fédération régionale de la truffe noire, c'est encore
sur un morceau de pain chaud, avec un filet d'huile d'olive de Provence et un peu de sel. Hier
matin, il était de pied ferme avec le président départemental, Jean-Pierre Canuel, et deux
autres confrères, à renifler les étals de ce 26e marché à la truffe de Rognes, le préféré des 23
trufficulteurs présents, venus du sud-est. "Parce que la truffe du Périgord, c'est pas la nôtre,
de Provence". La "rabasse"qui représente 85 % de la production nationale.
Celle d'Italie ? Aïe aïe aïe ma brave dame, voilà que vous mélangez tout : l'Alba qui est si
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prisée, mais c'est jamais qu'un condiment, goûteux oui, mais rien à voir, et puis la truffe
blanche de la Saint Jean, on la trouve aussi en France, c'est encore autre chose, sentez-moi
plutôt notre bonne Tuber mélanosporum, et sachez que sur le marché de Rognes, on refuse les
mélanges : ceux qui ont tenté d'y adjoindre un peu de Tuber Brumale, on les a exclus, ils
étaient trois, il y a quatre ans, quand ont commencé les expertises. Et gaffe aux arômes
artificiels, totalement chimiques.
De la Chinoise ? Vous n'en trouverez pas ici, mais des poètes passionnés comme ce
trufficulteur du plateau de Valençole qui plante son "cavadou" au pied de ses 3 000 chênes
aidé de son chien pour dénicher l'or noir.
Sur le truffodrôme, le sol est de terre mêlée d'argile et de chêne puisque, le trufficulteur vous
le dira, il se passe une symbiose entre les racines de l'arbre et la truffe, une réminiscence.
Pépette, la truie, elle a le groin qui la sent bien, cette réminiscence, et les enfants
applaudissent à chaque prise tandis que les parents font leur marché parmi les 118 autres
stands gourmands. Il y a même les nouvelles stars du petit écran, de la Confrérie du veau
élevé sous la mère d'Objat, qui sont passés à l'émission consacrée au Limousin Des Racines Et
Des Ailes, que certains reconnaissent. Cochons farcis, figatelli, piments d'Espelette,
Poutargue, foie gras, canards, pâtes de coing et lingots de nougats rivalisent.
"17 000 visiteurs étaient venus l'an passé, on va peut-être dépasser la fréquentation", sourit
Régine Barcelo, grand maître de la Confrérie de la truffe noire de Rognes devant la foule qui
grossit. À ses côtés, Jaqueline Jourdan dont l'époux, André est l'un des fondateurs du marché
de Rognes, et de l'association de la truffe du canton de Lambesc ; après le grand feu, il avait
décidé de replanter des chênes truffiers. Parce qu'ici autrefois, la truffe poussait de tous les
côtés. "Tout le long de la Trévaresse à la fin du XIXe, à l'époque du marché de gros". "Je
revenais de la forêt les poches pleines autrefois, ajoute Guy Neviere. À partir de 2003, est-ce
la canicule, c'est plus pareil." "La météo, le réchauffement climatique, la pollution, c'est
terrible, poursuit Jean-Pierre Canuel. On est passé d'une production de 1 000 à 1 500 tonnes
il y a un siècle à 40 à 80 aujourd'hui. Cette année, la pluviométrie a causé 50 % de déchets
aux premières récoltes, il a fallu beaucoup brosser, trier, écarter. Mais ça repart bien, à
supposer qu'il ne pleuve pas trop, qu'il ne gèle pas, bref : la truffe, c'est délicat".
À 850 kilos le kilo - soit 50€ de moins que l'an passé-, on admet. Mais bien des visiteurs sont
repartis avec quelques grammes magiques du luxe de Noël, puisqu'avec 100 grammes, on
régale une dizaine de convives. Mais alors comment, en brouillade, ou pour farcir la pintade ?
Carole Barletta
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BFMTV CULTURE CUISINE
Cuisinez fêtes: émulsion de
topinambours et Mont d'Or à la truffe
BFMTV Philippe Toinard, chroniqueur gastronomique Publié le 22/12/2014 à
13h23 Mis à jour le 24/12/2014 à 11h38
Pendant les vacances, BFMTV vous propose tous les jours une recette pour agrémenter
votre table en ces fêtes de fin d'année. Ce lundi, une émulsion de topinambours et de
Mont d'Or à la truffe noire.
Ingrédients pour 4 personnes:
- 450 g de pommes de terre
- 300 g de topinambours
- 7,5 cl d’eau de cuisson
- 100 g de crème liquide
- 5 cl d’huile de pépin de raisin
- 125 g de Mont d’Or
- 15 cl de vin jaune
- 100 g de beurre
- 15 cl de lait
- 80 g de pain de mie
- 12 g de truffe noire
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Déroulé:
- Cuisez les pommes de terre épluchées dans de l’eau bouillante non salée pendant 30 mn.
Récupérez l’eau de cuisson. Passez au tamis les pommes de terre cuites et récupérez 250 g de
pulpe de pommes de terre.
- A chaud, mixez 7,5 cl d’eau de cuisson des pommes de terre avec la crème liquide, l’huile
de pépin de raisins, le Mont d’Or et le vin jaune.
- Versez cette préparation dans un siphon et gazez deux fois. Maintenez le siphon au chaud
dans un bain-marie à 70°C.
- Pendant ce temps, épluchez les topinambours et taillez-les en brunoise. Faites-les sauter au
beurre quelques minutes et finissez de les cuire dans le lait.
- Avec les parures des topinambours, cuisez-les au lait et réalisez une purée.
- Taillez le pain de mie en petits cubes réguliers et faites-les blondir à la poêle dans du beurre
clarifié.
- Emulsionnez les deux laits de cuisson et réalisez une belle mousse. - Passez la truffe noire à
la micro-plane.
- Dans une assiette creuse, déposez une cuillère de purée de topinambours. Ajoutez le siphon
au Mont d’Or.
- Au centre, déposez la brunoise de topinambours. Recouvrez d’émulsion et ajoutez les
croûtons et la truffe noire.
Recette proposée Arnaud Faye du restaurant Le Jeu de Paume à Chantilly dans l'Oise.
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jeudi 25 décembre 2014
Penne-d'Agenais (47) : une truffe de
880 grammes exposée sur le marché
Publié le 22/12/2014 à 15h44 , modifié le 22/12/2014 à 16h59 par L. D.
C'est, pour le moment, "le plus gros diamant noir" récolté dans le département
cette saison
880 grammes d'or noir...
© PHOTO L. D.
C'est un certain Monsieur Pierre, (qui souhaite garder l'anonymat) qui a récolté cette truffe,
samedi, au pied d'un chêne vert vieux de 10 ans. Après l'avoir nettoyée, il l'a pesée et s'est
rendu compte qu'il avait entre les mains 880 grammes d'or noir.
Dimanche, fier de sa trouvaille, il l'a exposée au marché de Port-de-Penne, à Penne-d'Agenais.
Samedi, c'est aux environs de Pujols qu'une truffe de 660 grammes a été trouvée par Pierre
Alis. Ce dernier souhaite la vendre aux enchères et faire un don à une association caritative.
VILLENEUVE-SUR-LOT PENNE-D'AGENAIS AGEN
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9ÈME FÊTE DE LA TRUFFE À ST GÉNIÈS
La fête de la truffe se tient le 2ème dimanche de janvier depuis 2007 à Saint Géniès des
Mourgues, période où sont trouvées les truffes noires les plus savoureuses. C'est donc
dimanche 11 janvier 2015 que se tiendront, au-delà de la vente, à proprement parler, plusieurs
animations égayant cette journée : ateliers de cuisine, démonstration de "cavage" (recherche
de la truffe) avec la truie Pépette et et la chienne Syrah tout au long de la journée et évaluation
de votre propre chien à dénicher le fameux "diamant noir". Enfin, un déjeuner sur le thème
de la truffe permet de prendre conscience de la qualité du produit proposé avant,
éventuellement, de l’acheter. Bien évidemment, les champignons mis en vente sont de
véritables "tuber melanosporum", non aromatisés et tous contrôlés par le Syndicat des
trufficulteurs de l’Hérault.
Fête de la truffe de Saint Géniès des Mourgues -à 30 mn de Montpellier, après Castries- de
8h30 à 17h30 avec en marge des animations, produits locaux et visite de la crèche provençale
installée dans l'église médiévale du village le dimanche 11 janvier 2015.
Tél : 04 67 86 21 22
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jeudi 25 décembre, 17:50, Jour de Noël
Actualité Grand Sud Lot Lalbenque
Plus de 200 kg de truffes sur le marché
de Noël
Publié le 24/12/2014 à 07:49
Agro-alimentaire - Lalbenque (46)
Plus de 200 kg de truffes sur le marché de Noël
Le marché aux truffes de Lalbenque a battu des records. Pour la première fois depuis une
décennie, l'apport pour un marché si près de Noël a dépassé les 200 kg. L'effet d'une météo
favorable.
La douceur relative associée à la bruine de ces dernières semaines, et depuis quarante-huit
heures, ce petit coup de froid sec, ont fait des miracles dans les truffières de Lalbenque,
Limogne et des environs. Alain Ambialet, le président du syndicat des trufficulteurs de
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Lalbenque le pressentait : «Nous devrions avoir le plus beau marché depuis peut-être dix
ans». La prévision a été spectaculairement confirmée, hier, par un alignement de paniers de
truffes courant sur des dizaines de mètres. Face à l'afflux de producteurs, le syndicat a dû
installer des bancs supplémentaires devant la mairie.
L'ouverture du marché n'a été donnée qu'à 14 h 30, mais au moins trente minutes avant, la
foule était présente, compacte derrière la corde pour humer le parfum terreux et fort du
tubercule noir. Certains, pas forcément acheteurs, souhaitant s'imprégner du produit, se
passaient le panier sous les narines avant de le reposer sur le banc.
Beaucoup de curieux, mais des acheteurs aussi, particuliers en vue de préparer le repas de
Noël, conserveurs et restaurateurs ainsi que des négociants venus faire leur marché pour le
compte de gros clients. Devant cet apport exceptionnel, ils n'ont eu que l'embarras du choix.
Des paniers, chose rare, allaient jusqu'à déborder de truffes de la grosseur d'une pomme de
terre, le parfum en prime.
Une telle abondance a bien joué sur les prix qui se sont situés légèrement en dessous du cours
pratiqué habituellement à cette époque (voir encadré). Car quand la truffe se fait rare, son prix
peut s'envoler jusqu'à atteindre 1 000 € le kg. De tels cours, on ne les a retrouvés hier que sur
le marché de détail qui reste forcément plus cher.
Alors finalement, ceux qui ont eu les moyens de se faire plaisir en acquérant un peu de ce
précieux champignon, ont réalisé une bonne affaire. Des lots sont partis à moins de 300 € le
kg. Cela faisait longtemps que ce n'était pas arrivé. Le réveillon aura plus goût à truffe.
Jean-Michel Fabre avec Y.C.
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Société
La truffe d’Aveyron en invitée surprise
aux tables de fête
Créé le : 24/12/2014 à 09h37 Mis à jour le : 24/12/2014 à 09h37
Les causses aveyronnais produisent des truffes depuis toujours. Aujourd’hui, la culture
s’est structurée, un syndicat professionnel a été créé, un musée lui est consacré à
Comprégnac, mais le plaisir des gastronomes est le même.
En ce temps-là, la France produisait 1 200 tonnes de truffes et l’Aveyron en apportait à lui
seul 40 tonnes. Ce temps-là, c’était le XIXe siècle et ces truffes étaient toutes sauvages. Les
choses aujourd’hui ont bien changé. La France produit entre 20 et 40 tonnes, selon les années,
et la truffe aveyronnaise représente moins d’une tonne. « 700 à 800 kilos, estime Jean-Marie
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Rivière, le co-président du syndicat des trufficulteurs aveyronnais, installé à Peyre près de
Millau. Mais il est difficile de quantifier la production car elle varie en fonction des années et
toutes les truffes produites ne passent pas par le syndicat. » De plus, la truffe sauvage a
disparu. « Aujourd’hui, ce sont presque des vergers truffiers, explique Jean-Marie Rivière.
Autrefois, les brebis mangeaient l’herbe sauvage et, ce faisant, nettoyaient les causses où
pousse la truffe. Maintenant, pour qu’elles produisent plus de lait, on leur donne des fourrages
cultivés ; les truffières sauvages ont ainsi disparu sous les ronces et les broussailles. »
Quoi qu’il en soit, il y a bel et bien une truffe aveyronnaise. « Nous ne faisons que de la tuber
melanosporum, la truffe noire dite du Périgord précise le trufficulteur. C’est la meilleure et
c’est la seule qui nous intéresse. » Le syndicat réunit plus de 160 producteurs, installés sur les
causses, soit, essentiellement, dans le Sud-Aveyron, vers Millau, et dans l’Ouest, du côté de
Villefranche de Rouergue. La plupart des truffières aveyronnaises représentent en moyenne
un à un hectare et demi. « C’est une bonne taille, car c’est plus facile à entretenir, explique
Jean-Marie Rivière. Dans le Lot, ils ont de grandes truffières mais elles sont moins bien
entretenues et elles produisent moins à l’hectare. Toutes les semaines, nous recevons des
trufficulteurs du Quercy qui viennent voir comment nous faisons. »
Les truffes aveyronnaises sont vendues en grande partie sur le célèbre marché de l’Albenque,
dans le Lot. Certaines vont à Richerenches, le plus grand marché à la truffe d’Europe, dans le
Vaucluse. Une partie est vendue directement aux grands restaurants de la région. Michel Bras
la sert sous la dénomination de Truffe de Comprégnac. On peut les trouver en fin d’année
chez quelques détaillants aveyronnais, boucheries ou épiceries fines.
Depuis 2005, le syndicat a sa Maison de la Truffe, à Comprégnac, petit village près de Millau.
Durant la saison estivale, les visiteurs y apprennent ce qu’est la truffe, comment elle pousse,
comment on la trouve et comment on la consomme. Sont également présentés les travaux de
l’entomologiste Jean-Henri Fabre, qui a étudié le comportement de la mouche truffière, qui
permet de repérer l’emplacement du champignon. Le 21 décembre, Comprégnac a accueilli
une nouvelle édition de la fête de la truffe.
Les gelées tant attendues se sont installées. Ce sont elles qui font mûrir les truffes.
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vendredi 26 décembre, 10:39, Saint Etienne
La truffe se déguste
Tournon-d'Agenais (47)
La truffe se déguste
Le marché aux truffes est toujours l'occasion de déguster ce précieux met, Denis Péresse, chef
du restaurant «Les Voyageurs», à Tournon, est toujours prêt à le cuisiner. Cette année, il avait
préparé une purée de topinambours à la truffe et une crème de lentilles à l'huile de truffes, des
spécialités maison qu'il a fait déguster gracieusement aux visiteurs dans de petites verrines.
Aux dires des gourmets, «c'était excellent, juste parfumé comme il faut», une recette originale
que Denis Péresse servira peut-être à sa table comme le pain perdu à la truffe ou la
traditionnelle omelette. Pour ceux qui n'ont pas pu goûter, une 2e dégustation aura lieu le
dimanche 25 janvier, vers 10 heures, lors du prochain marché aux truffes organisé par la
municipalité, toujours au rond-point, au bas du grand escalier.
La Dépêche du Midi
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vendredi 26 décembre, 10:50, Saint Etienne
Le programme des marchés aux truffes dévoilé
Publié le 26/12/2014 à 03:50, Mis à jour le 26/12/2014 à 08:11
Villeneuve-Minervois (11)
Le programme des marchés aux truffes dévoilé
Dernièrement se tenait la conférence de presse en présence d'Anne Griffe, présidente de la
confrérie Los Trufaires de Vilanova de Menerbes ; d'Alphonse Caravaca, président du club
gastronomique Prosper Montagné ; d'Alain Giniès, maire de Villeneuve-Minervois. Cette
nouvelle saison des marchés aux truffes sera marquée par deux grands événements, tout
d'abord les 10 ans de la nuit de la Truffe, dîner de gala rassemblant le talent de chefs étoilés
ayant parrainé les marchés. L'autre nouveauté est le prolongement de la saison trufficole
d'hiver avec le retour «Truffe et Patrimoine» en mars 2015. Bien évidemment, notre
commune accueille trois marchés aux truffes noires d'hiver, les samedis 27 décembre, 17
janvier et 7 février. Chaque marché est précédé d'un marché aux produits du terroir. Deux
ateliers cuisine truffée, gratuits, sont assurés par un chef aidé des élèves du lycée Charles
Cros. Les fiches recettes concoctées lors de ces démonstrations sont disponibles gratuitement
tout le long du marché. Comme chaque année, chaque truffe apportée par les producteurs est
triée, sélectionnée, découpée au besoin par Yan Galy, technicien de la chambre d'agriculture
de l'Aude. A 11 heures, le début du marché est annoncé par un coup de fusil, très attendu des
vendeurs comme des visiteurs. La confrérie Los Trufaires assure la restauration sur place :
huîtres, pommes de terre au beurre truffé, veloutés de potiron à la chantilly truffée et vins du
Minervois. Au cours de cette conférence de presse, on insistait sur la célébration du 10e
anniversaire de la nuit de la Truffe qui est un véritable dîner de gala entièrement truffé et
organisé par la confrérie. Près de 300 convives seront rassemblés, autour de la fine fleur des
chefs étoilés du département, ayant chacun conçu un plat du menu de cette soirée. L'équipe du
traiteur Hille assurera toute la partie cuisine, aidée par les élèves du lycée Charles-Cros au
service. Cette année, la confrérie sera épaulée par le club Prosper-Montagné pour
l'organisation de cette soirée anniversaire. Une vente de truffes sera mise en place par
l'association des trufficulteurs audois avant le repas.
La Dépêche du Midi
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Uzès : les trufficulteurs du Gard veulent
protéger leur diamant noir
il y a 1 jour 4
MIDI LIBRE
Louis Teulle entouré de Denis Bouad et de Michel Tournayre. D. R.
Le syndicat des producteurs de truffes du Gard a tenu
son assemblée générale, vendredi 19 décembre, à Uzès
(Gard). Le Mois de la truffe débute dimanche 4 janvier
2015.
Le syndicat des producteurs de truffes du Gard présidé par Louis Teille a tenu vendredi 19
décembre son assemblée générale à la mairie, en présence de Michel Tournayre, président
national de la Fédération, Denis Bouad, conseiller général, Gérard Bonneau, représentant le
maire, du commandant Christian Streissel, officier référent agricole du groupement de
gendarmerie, et de bon nombre de trufficulteurs gardois.
Partenariat entre agriculteurs et forces de l'ordre
Dans un premier temps, Louis Teulle faisait part d'une convention de partenariat entre la
profession agricole et les forces de l'ordre afin de "lutter contre les vols dans les
exploitations." Les cultures truffières ont été intégrées dans ce plan qui constitue "une très
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grande avancée en terme de protection." Dans son rapport moral, après avoir souligné
"l'expérience riche en enseignements" pour épauler Michel Tournayre dans sa prise de
fonction à la présidence de la FFT, Louis Teulle a rappelé les nouvelles normes de
fonctionnement "plus rigides" qui ont conduit à une réorganisation comptable et à une
réflexion pour actualiser et réécrire les statuts.
"Sérieux de notre filière"
"Si nous voulons être connus et surtout reconnus, a précisé le président, il nous faut démontrer
le professionnalisme et le sérieux de notre filière. Nos financeurs exigent en retour qu'on
valorise nos actions." La plaquette réalisée pour le mois de la truffe du 4 janvier au 8 février
s'inscrit dans cette orientation. Retenons que le week-end de la truffe est fixé du 16 au 18
janvier 2015.
Site remarquable du goût
Débute également une démarche initiée et soutenue par le pays Uzège-Pont du Gard pour
obtenir le label site remarquable du goût qui permettra d'adhérer au projet européen Leader
2014-2020 et de toucher une subvention. Par ailleurs, le conseil d'administration s'est
réorganisé en nommant quatre vice présidents chargés de missions bien distinctes : la
commercialisation de la tuber et l'organisation des marchés ; la formation, la défense des
exploitations et la communication.
"Produit d'appel"
Louis Teulle concluait en manifestant un satisfecit : "Notre structure professionnelle est
aujourd'hui stabilisée. Elle est parfaitement intégrée à l'organisation régionale de la
trufficulture et à la fédération nationale. Elle est de plus en plus reconnue ce qui nous permet
de mieux discuter avec nos interlocuteurs. La truffe, et surtout la trufficulture, est devenue un
produit d'appel dans le cadre du maintien et du développement de nos territoires".
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Jean-Paul BATAILLE
Presse trufficole du net
amedi 27 décembre, 22:35, Saint Jean
Actualité Grand Sud Lot-et-Garonne Puymirol
«Caprices de stars» à Puymirol
Publié le 27/12/2014 à 03:51, Mis à jour le 27/12/2014 à 08:23
Terroir - Puymirol (47) - Marché aux truffes
Le 28/12/2014
C'est à 10 heures que s'ouvrira le marché./Photo S.S.
La onzième édition du marché à la truffe de Puymirol aura lieu dimanche 28 décembre, dès 10
heures. Avec un record à battre : une truffe de 880 g.
Onzième rendez-vous ce dimanche à l'ancienne halle aux grains de Puymirol avec la diva
noire du Périgord, la truffe dite tuber mélanosporum. Un rendez-vous que les trois
organisateurs, l'Association des trufficulteurs du Lot-et-Garonne, la chambre d'agriculture et
la municipalité de Puymirol ont souhaité planifier à quelques jours du réveillon de la SaintSylvestre comptant, bien sûr, sur les amateurs gourmets de ce mets délicat et rare.
Les quelque 30 à 40 t de truffes récoltées en Lot-et-Garonne au début du siècle dernier ne sont
aujourd'hui qu'un lointain souvenir mais depuis une dizaine d'années, l'Association des
trufficulteurs est repartie à la reconquête des territoires truffiers perdus à l'issue de la Première
Guerre mondiale.
Une relance de la trufficulture dans le département qui va de pair avec celle de sa
commercialisation à travers des marchés contrôlés. Ces contrôles permettent de garantir aux
acheteurs fraîcheur et qualité des truffes mises en vente, celles-ci étant classées en diverses
catégories (de 2e catégorie à extra) avec un tarif adapté.
880 g à battre
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De la pluie en été mais pas trop, du froid en début d'hiver mais pas de gelée, la mélanosporum
est très capricieuse et chaque année la question se pose sur sa quantité et sa qualité.
Est-ce une nouvelle stratégie des organisateurs du marché de Puymirol pour relancer un
marché qui a vu ces dernières années une augmentation du nombre d'apporteurs mais une
fréquentation moindre du côté des acheteurs, le secret semble de mise en tout cas cette année.
Rien ne filtre mais alors que la diva était annoncée avec un retard de maturité lors des
premiers marchés du département, deux truffes ont déjà surpris tout le monde, à commencer
les trufficulteurs qui les ont trouvées, l'un se retrouvant avec 660 g d'or noir dans les mains et
le deuxième avec une truffe de près d'un kilo (880 g).
Qu'en sera-t-il à Puymirol, quels seront les prix affichés ? Pour le savoir, rendez-vous est
donné demain dimanche 28 décembre ; de 10 heures à midi, à l'ancienne halle aux grains du
village.
De notre correspondante locale, Sophie Sanchez
PUYMIROL TERROIR
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samedi 27 décembre, 22:44, Saint-Jean
Truffe : une école de cavage pour les chiens
Publié le 27/12/2014 à 03:51, Mis à jour le 27/12/2014 à 07:52
Insolite - Trèbes (11)
Photo DDM , Archives.
Le club Trèbes sports canins vient d'ouvrir une section «cavage» pour éduquer les chiens à la
recherche des truffes. Une initiative en faveur de la notoriété de la truffe audoise.
Le département de l'Aude s'était peu préoccupé d'un acteur majeur dans la production
truffière. Pas de cavage sans chien correctement éduqué à la découverte des tuber
mélanosporum. C'est la mission donnée à une section créée au sein du club Trèbes sports
canins. «Notre projet est de constituer un élevage de chiens à concours, explique Serge
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Vimier. C'est notre première motivation. Nous accueillerons, cependant, tous les animaux et
leurs maîtres pour lesquels la quête de la truffe est une passion ou un loisir».
Contrairement aux apparences pour les néophytes, le cavage est très codifié. «La quête de la
truffe exige de la part du maître une bonne éducation du chien, une réelle complicité et
attirance naturelle de la part de l'animal pour ce travail», dit Serge Vimier. Dans le
département de l'Aude jusqu'à maintenant, les efforts de l'association départementale de la
truffe ont surtout porté sur l'extension des plantations. L'intérêt exprimé à présent pour
l'éducation des chiens truffiers est de nature à développer un peu plus la notoriété de la truffe
audoise. Comme la découverte de la première truffe au pied d'un chêne planté quelques
années plus tôt, l'éducation du chien est un travail de patience. «Le maître doit connaître la
psychologie canine, explique Serge Vimier. La qualité principale est l'odorat du chien. Toutes
les races sont capables de bien caver. Quelques-unes sont mises en avant, elles donnent lieu à
débats en particulier en Italie. Un chien appelé «lagotto romagnolo» aurait des aptitudes
évidentes et naturelles. À côté de ce chien truffier par excellence, on parle des westies, des
teckels, des labradors».
Quelle que soit la race, la formation du chien dès son jeune âge est un travail de longue
haleine que la section «cavage» au club Trèbes sports canins propose de faire découvrir.
Pour tous renseignements, contacter : Serge Vimier, 9 rue de la Loire, 11 800 Trèbes. Tél. 04
68 78 78 10.
La Dépêche du Midi
TRÈBES INSOLITE
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samedi 27 décembre, 22:44, Saint-Jean
Truffes d’hiver à la cale de Port- de-Penne
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Publié le 27/12/2014 à 06h00 par Lutgarde Detry
Dès 10 heures, tous les amateurs se sont rués vers les étals des producteurs.
© PHOTO PHOTO L. D.
En partenariat avec la mairie, l'association Truffes 47 organisait son marché aux truffes à la
cale de Port- de-Penne. Pour les chalands accueillis par les conseillers municipaux avec café
et chouquettes, ce dernier dimanche avant le réveillon de Noël était tout indiqué pour le
marché aux truffes fraîches en prévision des menus de fêtes. Sur les étals de truffes, neuf
producteurs de la région en ont proposé à la vente 6, 221 kg fraîches, récoltées la veille, et
sans compter la plus grosse du département de 880 gr, qui était uniquement en exposition.
Dès 10 heures, ouverture de ce stand, les grands amateurs se sont rués sur les étals pour être
certain d'avoir La truffe qu'ils souhaitaient. Et sur le marché, d'autres échoppes proposaient du
safran, des confitures, du miel, des fromages... Et pour se réchauffer, on pouvait trouver du
vin chaud truffé et des toasts à la brouillade aux truffes.
Lutgarde Detry
VILLENEUVE-SUR-LOT GASTRONOMIE PENNE-D'AGENAIS
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Villeneuve-Minervois / Vidéo : 9 kg de truffes
vendus pour le 3e marché de la saison
Le 27 décembre à 11h59 | Mis à jour il y a 10 heures
Treize producteurs ont participé à ce 3e rendez-vous de la saison.(Photo par CHRISTOPHE BARREAU)
Ce matin, Villeneuve-Minervois accueillait le 3e marché aux truffes de la saison 2014-2015.
Un rendez-vous honoré par près d'une centaine de visiteurs, et treize producteurs venus avec
leurs tuber melanosporum : au total, 9,070 kg de truffe ont été proposés à la vente, avec un
prix de vente oscillant entre 800 et 900 euros le kilo.
http://www.lindep.clients.sdv.fr/2014/12/27/villeneuve-minervois-video-9-kg-de-truffesvendus-pour-le-3e-marche-de-la-saison,1972905.php
Président de l'association des trufficulteurs audois, le maire de Villeneuve-Minervois Alain
Giniès se félicitait ce matin d'une "très bonne année en terme de quantité". A chacun des trois
premiers marchés de cette saison 2014-2015, près de 50 % des truffes amenées par les
producteurs ont été déclassées et n'ont donc pas été proposées aux particuliers.
Un marché de gros hebdomadaire dès janvier 2015
Pas de quoi cependant mettre en doute la qualité des productions du département. Alain
Giniès y voit bien au contraire la preuve que l'Aude peut franchir une nouvelle étape : "On
attend la réponse de la Fédération française des trufficulteurs pour officialiser la première
date, précisait l'élu. Mais on se dirige vers un mercredi ou un dimanche par semaine, à
Villeneuve-Minervois. Il n'est absolument pas question de concurrencer ces marchés destinés
aux particuliers : il s'agira là de rendez-vous pour les professionnels, avec des ventes à 500600 euros le kilo qui permettront d'intéresser ceux qui veulent faire des produits transformés,
avec des transactions à 20, 30 ou 40 kg."
Une étape de plus pour que "l'Aude n'ait plus rien à envier aux autres départements
producteurs de truffes".
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Vienne - Vivonne - Gastronomie
La truffe noire du Poitou bientôt à la télé
28/12/2014 05:40
Le président de l'association, Philippe Auvin, le responsable du marché aux truffes de Vivonne, Guy
Pasquay et un trufficulteur.
Au XVIIIe siècle, la truffe était le plat des paysans, il y en avait davantage que de la viande,
assure Philippe Auvin, président de l'association des trufficulteurs de la Vienne. En moins de
trois cents ans, la tendance s'est inversée. Hier, sur le marché aux truffes de Vivonne, tuber
melanosporum (dite truffe noire du Périgord, rebaptisée truffe noire du Poitou) s'affichait à
900  € le kg pour les meilleurs spécimens de plus 30 g et à 750  € pour ceux qui accusaient sur
la balance entre 5 et 10 g  ; pour tous les autres, il fallait débourser 800€ pour 1.000 g. Mais à
« 30  € vous pouvez faire un repas aux truffes », rassure un trufficulteur.
Hier, à l'office de tourisme de Vivonne, sur ce deuxième marché (le 1er a eu lieu samedi
dernier et le 3e se déroulera samedi 10 janvier), 3,5 kg de truffes noires du Poitou attendaient
leurs amateurs. « C'est la première fois que j'en achète, raconte Jocelyne, bonne cuisinière, je
vais probablement faire un potage ou des œufs brouillés. » Bon choix, Madame, car la truffe
se déguste avec ce genre de mets ou sur une omelette mais ce champignon délicat ne supporte
pas plus de 60 °C afin qu'il garde ses arômes.
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« Nous pensions que la saison 2014-2015 (NDLR la récolte a lieu de décembre à fin février)
serait une bonne année », confesse Philippe Auvin. La pluie en a décidé autrement et la truffe
n'aime pas l'excès d'eau. Et encore moins les grands froids.
La Vienne n'est plus, comme en 1790, le 6e producteur de truffes en France avec 25 tonnes
(2,5 tonnes pour le Poitou-Charentes dont 100 kg récoltés dans ce département) mais va jouir
d'une grande notoriété dans l'année à venir (la date de la diffusion n'est pas encore connue)  : la
truffe noire du Poitou a été choisie pour une émission de cuisine sur TF1 dans le cadre du
meilleur menu de France où Denis Colin, du restaurant "  Les Antipodes  " à Poitiers, a été
sélectionné pour mettre en valeur cet or noir.
Didier Monteil
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FIL
Donne du sens à l'info
A la découverte du diamant noir : du
cavage à la dégustation
Soumis par Rédaction Corrèze le dim, 28/12/2014 - 18:52
Corrèze›Yssandon
Visite de truffière, démonstration de cavage et dégustation de la fameuse tuber melanosporum
étaient au programme de la sortie organisée samedi par l’association de Découverte du
Territoire de l’Yssandonnais.
Samedi, sur les hauteurs calcaires d’Yssandon, une vingtaine de personnes étaient présentes
non pas pour admirer le panorama mais pour découvrir quelque chose d’encore plus
somptueux. Le fameux diamant noir qui n’est autre que la truffe.
Jean-Pierre Vaujour, trufficulteur, avait ouvert les portes de son exploitation le temps d’un
après-midi organisé par l’association de Découverte du Territoire de l’Yssandonnais pour
expliquer à ses hôtes comment cultiver le célèbre tubercule, où sort la truffe et comment la
chercher. «Mon père a été l’un des premiers à planter sur la butte en 1973 annonce-t-il en
préambule. Quand j’ai repris en 2000, j’ai replanté avec une nouvelle méthode de
mycorhization». «Dans l’Yssandonnais, vingt à trente hectares sont plantés. Nous devons être
approximativement deux cents trufficulteurs en Corrèze» explique-t-il sans trop s’engager sur
le nombre de producteurs.
Les questions allaient bon train et les réponses argumentées ne tardaient jamais, notamment
concernant le parfum de la truffe. «Il vient de la diversité des plantes qu’il y a autour de
l’arbre. A partir de septembre, la melano ne grossit plus, elle va alors végéter en terre pour
faire son parfum en hiver. Quinze jours à trois semaines après le début de son parfum, elle
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pourrit». Pour ce qui est de l’entretien, les arbres ont besoin d’un taillage subtil qui permette
au sol de toujours prendre le soleil .
Pendant que Jean-Pierre Vaujour renseigne le public, son voisin de truffière, Louis Lascaux
est venu lui prêter main forte avec sa chienne pour la démonstration de cavage. Malgré son
jeune âge, la demoiselle est d’une efficacité redoutable. En quelques minutes, elle détecte
plusieurs truffes, martèle délicatement le sol, mais avec une frénésie ne laissant aucune place
au doute, prévenant ainsi son maître que c’est dorénavant à lui de jouer pour déterrer le subtil
trésor.
Après le plaisir des yeux et du nez, place au plaisir des papilles à la salle polyvalente
d’Yssandon. Au menu, toast au beurre truffé, brouillade et brie truffé. Jean-Pierre Vaujour
distille ses conseils pour préserver l’arôme intact. «La truffe ne tient pas la chaleur. Il faut la
cuisiner entre 15 et 30 degrés, au-delà de 50, les arômes s’évaporent». Autre conseil pour ne
pas se faire prendre pour une truffe au moment de l’achat, fréquenter les marchés contrôlés. Il
s’agit d’une garantie supplémentaire pour éviter de se retrouver avec une brumale ou une
rufum à la place de la véritable melano. Il se tient à Brive tous les samedis de décembre à fin
février ou début mars selon la production. Enfin, les initiés n’hésitent pas à «canifer» les
truffes à l’aide d’un petit couteau pour vérifier leur texture.
Le cours est relativement stable, les 100 grammes de truffe se négocient entre 80 et 90 euros.
Fin limier à truffe cherche délicat tubercule
Parce que l’homme n’a pas l’odorat assez fin pour rechercher la truffe, il s’entoure de
précieux auxiliaires. Parmi eux, le chien, le porc ou encore la mouche. Pour faire un bon chien
truffier, femelle ou mâle, peu importe même si Jean-Pierre Vaujour reconnaît que le mâle est
un peu plus distrait. Côté race, pas vraiment de critère non plus. «Tous les chiens pourraient
caver. Il faut juste qu’il sache ce qu’on veut lui faire chercher. La relation avec le maître est
essentielle. On initie les chiens dès leur plus jeune âge par le jeu. Il faut capter leur attention
par le parfum de la truffe, après, chacun a sa méthode» explique Jean-Pierre Vaujour, très
complice avec son jeune border collie de 4 ans. «Celui qui dresse un chien pour les truffes, le
garde à vie». Le chien travaille toujours pour jouer, alors à chaque découverte du fameux
tubercule, il est récompensé d’une friandise et d’une caresse.
Le cavage nécessite une extrême concentration. Le chien peut renifler la présence d’une
pépite à plus de 30 centimètres sous terre. Avec sa truffe, il ne sélectionne que les tubercules
arrivés physiologiquement à maturité. En général, un chien ne cave pas plus de 30 minutes en
raison de l’intensité de l’effort demandé.
Anne-Laure Baumard
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