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Et tout doucement la vie recommence. Prise de contact numéro 65 janvier 2008 Je me suis demandé comment je pourrais commencer cette nouvelle année. Fallait-il rester pessimiste ou au contraire faire preuve d'optimisme ? Je me suis, en effet, rappelé que mon objectif, en commençant ces différentes réflexions, en juillet 2002, était de rappeler certains souvenirs personnels, avec la possibilité de leur donner une application spirituelle. Et puis, autre nouveauté, voici que je n'ai même plus besoin de toucher les touches de mon clavier puisque, grâce à mon frère Élie, je suis au bénéfice d'un logiciel qui me permet, simplement, de dicter l'ensemble de mes pensées. Bien sûr, je ne maîtrise pas encore la bonne utilisation d'un tel engin. Par exemple, je viens de dire : « je ne maîtrise pas encore », et mon appareil a écrit : « jeune », au lieu de : « je ne » ! Mais le tout est de se familiariser avec, n’est-ce pas ? Oui, comment commencer cette nouvelle année ? Elle s’annonce pourtant pleine d’imprévus, puisque, quelques jours avant la fin de l’année 2007, j’ai revendu ma voiture, pensant qu’une autre, avec une boîte de vitesse automatique, serait plus à même de me permettre de faire face à mon problème de difficulté à bouger, à défaut de faire pivoter, mon pied droit … Et c’est alors que mon fils Eric m’a dit : « mais papa, tu n’y es pas du tout, car c’est surtout le pied droit qui « travaille », avec une boîte automatique ! » … Alors, je me suis dit qu’un modèle équipé spécialement pour un handicapé répondrait certainement à ma difficulté … et voila que ma fille Jacqueline m’a dit : « Mais, papa, sais-tu que, pour cela, il faut passer une visite de contrôle, etc., etc. ? … et de me sortir toute une série de textes législatifs ! Alors, je pense que la meilleure solution est encore que je guérisse le plus vite possible, n’est-ce pas ? … et que, provisoirement, je reste sans voiture ! Pourtant, j’avais déjà trouvé le modèle adéquat, et obtenu le devis en permettant la conduite ! Et cette situation paradoxale m’a ramené des années en arrière, alors que j'étais un tout jeune officier et que, pour la première fois, je conduisais une voiture. C'était en 1955 ! J'étais alors dans la pleine possession de mes moyens physiques, et je pouvais penser que le monde m'appartenait ! Et je m'enthousiasmais pour la moindre chanson, surtout lorsque celle-ci correspondait à mes sentiments d'alors ! C'était la période durant laquelle Maurice Chevalier chantait : « ça sent si bon la France ! » Est-ce que vous, les anciens, vous vous souvenez des paroles de cette chanson ? Quand on a roulé sur la terre entière, On meurt d’envie de retour dans le train Le nez au carreau d’ouvrir la portière, Et d’embrasser tout comme du bon pain. Ce vieux clocher dans le soleil couchant Ça sent si bon la France ! Ces grands blés mûrs emplis de fleurs des champs Ça sent si bon la France ! Ce jardinet où l’on voit « Chien méchant » Ça sent si bon la France ! A chaque gare un murmure En passant vous saisit : « Paris direct, en voiture ! » Ça sent bon le pays ! On arrive enfin, fini le voyage Un vieux copain vient vous sauter au cou ; Il a l’air heureux, on l’est davantage Car en sortant tout vous en fiche un coup : Le long des rues ces refrains de chez nous, Ça sent si bon la France ! Sur un trottoir ce clochard aux yeux doux, Ça sent si bon la France ! Ces gens qui passent en dehors des clous, Ça sent si bon la France ! Les moineaux qui vous effleurent, La gouaille des titis, « Paris Midi, dernière heure ! » Ça sent bon le pays ! Et tout doucement, la vie recommence, On s’était promis de tout avaler, Mais les rêves bleus, les projets immenses, Pour quelques jours on les laisse filer ! Cette brunette aux yeux de paradis, Ça sent si bon la France ! Le P.M.U qui ferme avant midi, Ça sent si bon la France ! Le petit bar où l’on vous fait crédit : Ça sent si bon la France ! C’est samedi, faut pas s’en faire, repos jusqu’à lundi Belote et re-dix de der, Ça sent bon le pays ! Et puis, au cours de la dernière guerre, il y avait des petits refrains qui se chantaient sur des mélodies bien connues ; par exemple, sur l’air de Lili Marlene, chanté par les troupes allemandes lorsqu'elles défilaient. À ce sujet, j'ai été très intéressé d'apprendre, en regardant sur Internet, que c’était celui qu’ils chantaient à l'occasion de l'opération « Barbarossa » (Barberousse), lancée par Hitler et dirigée par Von Paulus le 22 juin 1941. En choisissant ce nom, Hitler a voulu montrer qu'il partait en croisade contre les bolcheviks. Du reste, cette chanson va devenir la chanson préférée de tous les soldats allemands en guerre. À tel point que les services de renseignement nazis se posaient des questions et envoyèrent la créatrice, Laie Andersen, en camp de concentration ! Mais pour nous, jeunes adolescents, nous nous contentions de mettre des paroles sur ces mélodies : voyez plutôt : Quand on n'a pas de beurre, on prend de la margarine Quand on n'a pas de sucre, on prend de la saccharine Et quand on n'a pas de bon café, on fait griller des pois cassés : Voilà le régime « frisé » ! (bis) Il y avait également une autre chanson, dont la mélodie était tirée de : « si tu reviens .. », que chantait alors Réda Caire : je ne me rappelle plus exactement des paroles, mais je crois qu'elles disaient ceci : Si tu reviens, apporte-moi tes tickets de pain de matière grasse et de savon et de charbon tu sais très bien que sans tickets l'on n'a plus rien apporte-moi, si tu y penses quelques bonbons ! Du reste cette idée de mettre des paroles sur des airs bien connus n'était pas une nouveauté, puisque à plus d’une reprise, surtout dans le monde religieux, on s’en servait pour y adapter les paroles susceptibles de permettre à plus d'un de comprendre la réalité de l'amour de Dieu pour lui. Et je me rappelle notamment, qu’à l'occasion de certaines fêtes, nous chantions, sur l’air de « la haut sur la montagne », par exemple, et parce que nous voulions rappeler qu'il y avait la « fête des moissons », une fête particulière de l'Armée du Salut, qui avait lieu à chaque automne. Aussi nous chantions : 1 - Nous avons à l'Armée La fête des moissons Quelle belle journée Nous nous réjouissons Et tous ont apporté Des beaux fruits, du raisin doré Nous avons à l’Armée La fête des moissons ! 2 -Allons toute la bande Les grands et les petits Le Maître nous demande De travailler pour lui. Pour lui, oh quel honneur Nous travaillons avec ardeur Allons toute la bande Les grands et les petits ! Et que dire de ce refrain que l’on chante , sur l’air de l’hymne national anglais : « God save the Queen », et qui disent : Oh toi dont les bienfaits Ne tarissent jamais, Ô Dieu de paix Pour louer tes présents S’unissent tes enfants Ecoute leurs accents Reconnaissants ! Ce n'est pas sans une certaine nostalgie que je pense à ce passé si lointain et qui me semble cependant si proche ! Je peux, ainsi, réaliser qu’après avoir été un jeune homme impétueux et fougueux, je suis maintenant devenu un homme d'âge bien avancé et qui aurait tendance à aller laisser les événements le diriger ! Où est-il ce jeune adolescent qui, pour plaire à la petite-fille qu'il aimait ardemment, a couru derrière son cousin pour récupérer son vélo et le prêter à celle-ci ? J’ai encore mieux réalisé cela à l'occasion de l'une des dernières commandes que j'ai faite, via Internet. En effet, à côté de mes problèmes relatifs à ma jambe droite et à mon bras droit, il y a plusieurs années que j’ai des acouphènes dans les oreilles. Ceci est très désagréable, car j'ai souvent des sifflements dans celles-ci. Or, une publicité a signalé qu'il y avait un moyen de guérir cette atrophie. J'ai donc commandé le livre, que je n'ai toujours pas reçu. J'ai écrit, en conséquence, pour adresser une réclamation : Je suis étonné de constater que, bien que j’aie accepté de vous verser les 49 euros demandés, je n’ai reçu aucune documentation à ce jour, sous forme de quelque livre que ce soit. J’espère que vous ne comptez pas sur moi pour télécharger les 155 pages mentionnées ? A ma grande surprise, j’ai obtenu la réponse suivante, quelques instants plus tard : Bonsoir, Monsieur K.Yapoudjian, Pouvez-vous être plus précis, s.v.p ? J’ai effectué des recherches parmi les clients ayant acheté notre ouvrage et ne vous ai point trouvé ! Pouvez-vous me dire à quelle adresse U.R.L avez-vous acheté notre ouvrage, et la date exacte afin que je puisse effectuer les vérifications qui s’imposent. Merci de préciser le nom de l’ouvrage. J’ai aussitôt donné les renseignements souhaités, et obtenu la réponse suivante : Bonjour, Monsieur Khorèn ; comme je le pressentais, vous n’avez pas commandé ce livre sur stop-acouphènes.net, mais sur stop-acouphènes.com : ce site n’a aucune relation avec moi. Je ne suis donc pas le responsable de stop-acouphènes.com. Je vous recommande d’adresser vos réclamations au responsable du site sur lequel vous avez effectué votre achat. J’ai alors répondu : Au fond, une nouvelle fois, je me suis fait avoir : chapeau ! Et j’ai eu la surprise de lire la réponse suivante : Monsieur K.Yapoudjian, vous baissez trop vite les bras ! Avez-vous contacté le responsable de stop-acouphènes.com ? … Et mon interlocuteur de me donner toutes les précisions, qu’il avait pris la peine de rechercher ! Et cela vaut aussi pour la vie spirituelle … si souvent, nous avons tendance à « baisser les bras », en voyant le monde dans lequel nous vivons actuellement, avec toutes les mauvaises nouvelles propagées par les journaux, la radio ou autres médias ! alors que l’âge vient, que les forces déclinent et que l’enthousiasme qui nous animait décline, il nous arrive de rester muet devant celui ou celle qui nous dit : « Comment peut-on encore croire, face à ce déferlement de haine, ces maladies de plus en plus inexplicables, ces éléments, climatiques ou autres, qui se déchaînent ? Et pourtant, je sais que Dieu continue d’être une réalité vivante pour moi, qui me permet de poursuivre ma route de tous les jours, avec confiance, me donnant la possibilité d’encourager encore, et encore, et encore ! Et c’est cela que je voudrais vous transmettre, ami qui me lisez, afin que, tout doucement, la vie recommence ! Avec toute mon affection, khorèn