Rencontre des Leaders Mondiaux de l`Industrie Automobile
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Rencontre des Leaders Mondiaux de l`Industrie Automobile
Japan Automobile Manufacturers Association, Inc. Newsfrom Edition Européenne VOLUME 12 N° 8 NOVEMBRE - DECEMBRE 2002 Dernière minute Rencontre des Leaders Mondiaux de l’Industrie Automobile Dernière minute Rencontre des Leaders Mondiaux de l’Industrie Automobile Dossier Séminaire sur le recyclage à Munich Profil Ewa Hedkvist Petersen, Membre du Parlement européen L es trois associations automobiles JAMA, ACEA et AAM ont organisé, le 27 septembre dernier, la première réunion des leaders de l’industrie automobile à Paris. Cet événement véritablement historique a permis d’aborder des questions majeures pour l’industrie automobile au niveau mondial, comme l’harmonisation internationale, les nouvelles technologies et la disponibilité de carburants adaptés ainsi que l’acceptation du diesel. L’industrie automobile mondiale est unie dans ses efforts pour promouvoir des normes harmonisées Le Président de Jama, M. Yoshihide Munekuni, a dirigé la discussion sur l’harmonisation des normes. La réunion a contribué à mettre en valeur l’unité de l’industrie automobile mondiale dans ses efforts pour promouvoir une harmonisation complète des standards sur l’ensemble des marchés mondiaux. L’industrie automobile a accompli des progrès considérables ces dernières décennies dans les domaines de la sécurité et de la protection de l’environnement. Tandis que la demande de mobilité ne cesse de croître, l’industrie automobile se voit confrontée à de nouveaux défis. M. Munekuni a souligné combien les constructeurs automobiles sont plus que jamais décidés à fournir au consommateur des véhicules et des moyens de transport de plus en plus sûrs et respectueux de l’environnement. En outre, “nous sommes décidés à faire tous les efforts possibles afin de développer de nouvelles technologies répondant aux attentes de l’ensemble des populations à l’échelle mondiale.” Le Président Munekuni a souligné que “les réglementations techniques peuvent être vues comme un véritable reflet des demandes sociales, dans la mesure où les constructeurs automobiles ont développé une variété de technologies en réponse à ces demandes”. Cependant, bien que les automobiles soient distribuées sur toute la planète, les réglementations et les procédures de certification diffèrent dans le monde entier, rendant impossible la conception et le développement de véhicules à moteur répondant à un corps de règles communes. Nouvelles En Bref Des “maîtres japonais” au Royaume-Uni Essai La télématique NEWS FROM JAMA PAR E-MAIL Pour de plus amples informations: [email protected] Des statistiques sur la construction et le marché automobiles japonais sont disponibles sur: www.jama.or.jp/e_press/index.html Édité par l’industrie des constructeurs automobiles japonais Imprimé sur papier 50% recyclé - 50% sans chlore Presque tous les pays constructeurs participent à la formulation de Règlements Techniques Mondiaux Selon le Président de JAMA, “c’est précisément ce qui devrait décourager les pays d’imposer des exigences et des méthodes d’essai spécifiques aux automobiles”. Aujourd’hui, les gouvernements et l’industrie travaillent côte à côte en vue d’établir des réglementations techniques globales et afin d’intensifier les efforts visant à développer des voitures plus sûres et plus respectueuses de l’environnement. En conséquence, la quasi-totalité des pays constructeurs, comme les Etats-Unis, l’UE et le Japon, ont rejoint l’Accord sur la Formulation des Règlements Techniques Mondiaux (RTM). Sur la base de ce nouvel accord mondial, JAMA, ACEA et AAM, en coopération avec leurs gouvernements respectifs, ont été impliqués dans diverses activités afin de promouvoir la création des RTM. entre le gouvernement et l’industrie sont impératives si ces obstacles doivent être surmontés. Aujourd’hui, deux ans après l’entrée en vigueur de l’accord, les premiers RTM sont presque terminés. Le forum mondial des Nations Unies pour l’harmonisation des réglementations automobiles discute actuellement de 22 éléments susceptibles de faire l’objet d’un Règlement Technique Mondial. Cependant, en dépit du besoin indiscutable d’établir rapidement des RTM, la plupart des éléments à l’étude “ont mis en lumière des obstacles difficiles à surmonter”, indique M. Munekuni. L’Accord Global fournit aux Nations Unies un cadre adéquat pour la formulation des RTM. Il a mené à un élargissement des activités dans le but d’établir des réglementations mondiales. L’industrie automobile internationale, avec l’appui de gouvernements nationaux et régionaux, tentera d’obtenir l’établissement rapide des RTM pour s’assurer que les automobiles demeurent un moyen de transport sûr ayant un impact limité sur l’environnement. Parmi ces obstacles figurent la nécessité de s’écarter de l’approche dite “un pays, une région”, des différentes exigences selon les régions ainsi que des différences linguistiques et culturelles régionales. La collaboration et la coopération Pour relever ces défis, il est impératif que les leaders de l’industrie mondiale maintiennent entre eux une relation de collaboration étroite et que les industries automobiles des pays en voie de développement soient encouragées à participer à la promotion des RTM. Dossier Séminaire sur le recyclage à Munich L es principaux experts en construction automobile du monde entier se sont réunis à Munich (Allemagne), les 25 et 26 septembre derniers, pour le septième séminaire international sur le recyclage des automobiles. L’événement était sponsorisé par les associations automobiles européenne, japonaise et américaine. Les six séminaires précédents ont contribué avec succès à une compréhension commune des questions et ont apporté de nombreuses solutions aux problèmes liés au recyclage des véhicules. Le séminaire de Stockholm en 2000 avait, notamment, permis l’adoption d’une méthode standard de calcul du taux de réutilisation et de recyclage. Ce résultat a été crucial pour établir des méthodes de comparaisons mondiales des taux de recyclage des véhicules. Des stratégies efficaces pour l’accroissement des taux de récupération Cette année, la session d’ouverture s’est intéressée aux connaissances et au point de vue de la Commission européenne, de hauts académiciens et du bureau environnemental européen sur le recy- clage des véhicules. Le séminaire 2002 s’est concentré sur trois domaines principaux, couverts par trois groupes de travail différents. Le premier a recherché les stratégies les plus efficaces afin d’augmenter les taux de récupération au coût environnemental et économique le plus bas, et ce sans créer de distorsions du marché. Le groupe s’est notamment intéressé à la recherche de technologies efficaces de séparation des matières, ainsi qu’à l’infrastructure nécessaire pour retraiter et revendre les résidus obtenus. avec l’impact des composants à la fin de leur cycle de vie. Un autre groupe de participants s’est concentré sur les problèmes immédiats résultant de l’obligation imposée aux constructeurs de se conformer à certaines interdictions. Les discussions ont également porté sur les valeurs limites fixées pour l’utilisation de certains matériaux par la directive européenne concernant les véhicules hors d’usage. L’objectif est d’atteindre un taux de 95% de récupération dans un délai de 15 ans Le troisième groupe de travail a discuté du moyen de concevoir un Design pour le Recyclage (DFR), prêtant une attention particulière aux dispositifs pyrotechniques. Ce domaine complexe de conception des produits se doit d’explorer les moyens de combiner des critères tels la sécurité, la longévité, le coût et le poids Pendant de nombreuses années, les constructeurs automobiles ont conçu des véhicules agréables, sécurisants et dignes de confiance tout en réduisant au minimum leur impact sur l’environnement durant leur production, pendant leur utilisation et à la fin de leur cycle de vie. Cet engagement a permis aux constructeurs de répondre aux objectifs de la législation environnementale européenne et mondiale. Tandis que les véhicules à moteur sont déjà parmi les biens de consommation possédant un taux de récupération et de recyclage les plus élevés, l’objectif des décideurs politiques et de l’industrie est d’atteindre un taux de récupération de 95% du poids total du véhicule dans un délai de 15 ans. Pour atteindre cet objectif ambitieux, l’industrie doit développer et partager ses meilleures pratiques au niveau mondial. Le séminaire sur le recyclage 2002 a franchi une étape cruciale dans cette direction. Profil News from Jama s’entretient avec Ewa Hedkvist Petersen, membre du Parlement européen “La voiture fait partie intégrante de la vie quotidienne” E wa Hedkvist Petersen, Sociale Démocrate suédoise, est devenue un membre prééminent du Parlement européen en tant que Rapporteur sur plusieurs propositions liées à la sécurité routière. Son rapport sur l’engagement volontaire de l’industrie automobile pour la sûreté piétonnière, adopté cette année, a suscité une large attention. Mme Hedkvist Petersen, membre de la Commission du Parlement européen sur la politique régionale, les transports et le tourisme, habite à Lulea dans le Nord de la Suède, près de la frontière finlandaise. Elle n’est pas une politicienne de carrière, mais plutôt, comme elle le signale, “une citoyenne avec un vif intérêt pour la politique” qui, au fil des années, a été tant en dehors qu’au cœur de la politique. Assistante sociale de profession, elle avait l’habitude de travailler dans le domaine scolaire, des lois familiales et de l’éducation au sein du Gouvernement local suédois. Avant de rejoindre le Parlement européen en 1999, elle fut membre du Parlement suédois pendant neuf ans. Quels sont ses principaux centres d’intérêts politiques? Mme Hedkvist Petersen s’est intéressée de longue date à la politique régionale et aux politiques liées aux enfants et à la jeunesse. L’un de ses principaux projets dans son pays natal est le développement de l’industrie cinématographique dans le Nord de la Suède. “Une citoyenne avec un vif intérêt pour la politique” Lorsque l’on interroge Mme Hedkvist Petersen sur son intérêt pour les voitures, elle explique que l’industrie automobile contribue largement au développement économique de son pays et de sa région d’origine. En coopération avec les universités locales, les entreprises qui y sont implantées développent et produisent des Ewa Hedkvist Petersen (photo: Per Pettersson) composants de pointe pour l’industrie automobile. D’autre part, dans des zones à peine peuplées telles que le Nord de la Suède, les gens dépendent fortement des voitures en été comme en hiver. Dans ces zones rurales, les voitures sont “une partie intégrante de la vie quotidienne.” En tant que mère de trois enfants, elle déclare que son inquiétude concernant la sécurité s’est accrue au cours de ces dernières années. Mme Hedkvist Petersen ajoute qu’il semble clair que les hivers rudes et sombres dans les régions proches du cercle arctique et le danger provoqué par les animaux sauvages font de la sécurité un facteur crucial pour les automobilistes. Les mesures préventives sont un fondement de la “vision zéro” suédoise Il y a chez Mme Hedkvist Petersen bien plus qu’un intérêt pour la sécurité routière. Elle demeure persuadée que bon nombre d’accidents pourraient être évités par la mise en œuvre de mesures politiques adéquates. Cette croyance dans l’importance des mesures préventives est fondamentale pour la “vision zéro” suédoise, établissant la réduction totale du nombre de décès et de blessés Nouvelles En Bref Des “maîtres japonais” au Royaume-Uni JAMA et son association “sœur” britannique, la Société des Constructeurs et Distributeurs Automobiles (SMMT, the Society of Motor Manufacturers and Traders), ont toujours entretenu d’excellentes relations, et ce depuis les années soixante-dix. Ces relations furent fermement cimentées en 1996 avec le projet des “maîtres japonais”. Au milieu des années 1990, le gouvernement britannique et la SMMT approchèrent l’industrie automobile japonaise afin d’approfondir cette coopération. La SMMT, tout comme le gouvernement britannique, supportèrent tous deux fermement l’idée d’ingénieurs japonais conseillant les fournisseurs britanniques afin d’accroître leur productivité. Pour la première fois en 1996, les meilleurs ingénieurs de Honda, de Nissan, de Toyota, de GM et de Volkswagen ont uni leurs efforts afin de former les ingénieurs britanniques. Le soutien continu de JAMA pour cette initiative a été fortement influencé par son souhait d’augmenter la coopération industrielle anglo-japonaise et l’espoir de voir les usines japonaises au Royaume-Uni bénéficier de la compétitivité croissante des fournisseurs britanniques. Les trois entreprises japonaises participant au projet ont collaboré afin d’assurer la réussite de ce Forum Industriel. Lorsque les premiers contrats sont arrivés à terme en 1998, les deux partenaires ont accepté d’étendre cette coopération fructueuse. Les derniers “maîtres japonais” retourneront au Japon vers la fin de cette année, marquant ainsi la fin d’une collaboration fertile. graves liés à la route comme objectif général de la politique des transports routiers en Suède. Mme Hedkvist Petersen apprécie les efforts entrepris par l’industrie automobile pour produire des véhicules plus sûrs et de meilleure qualité, et pour être en conformité claires pour l’industrie automobile et ses fournisseurs; la directive-cadre pourrait fournir ces clarifications.” Le Parlement européen devrait, cependant, se concentrer sur la réglementation des objectifs généraux et des mesures con“Les demandes de la société cernant la sécurité piétonnière. doivent être claires pour avec les normes internationales. Elle invite l’industrie à continuer ce travail et espère que la priorité de l’industrie automobile suédoise en faveur de la sécurité pourra servir d’exemple à toute l’industrie. Mme Hedkvist Petersen indique qu’elle serait très l’industrie automobile et ses intéressée de contiEn tant que Rapporfournisseurs” teur sur une proponuer son travail sur sition concernant les ceintures de sécurité et la sécurité piétonnière, si possible en tant le système de sécurité pour les enfants, elle que Rapporteur sur la prochaine proposiest actuellement confrontée à de nomtion de directive cadre sur ce sujet. breuses difficultés pour obtenir de la part Rétrospectivement, elle est heureuse que la des Etats membres une législation plus Commission européenne ait choisi de présenter une telle proposition de directive: stricte sur la sécurité routière. “Cependant, “Les demandes de la société doivent être les choses avancent et je suis certaine que Essai nous pourrons trouver un compromis avec les Etats membres sous peu.” Elle attend également avec grand intérêt le prochain plan d’action pour la sécurité routière préparé par la Commission européenne pour les années à venir. Tandis qu’elle voit le rôle de l’Union Européenne comme un créateur de normes générales, comme par exemple en ce qui concerne les normes automobiles, le degré d’alcool dans le sang et les formations de perfectionnement de conduite, l’essentiel des responsabilités devra faire partie du champ de compétence des Etats membres mais également des gouvernements régionaux et locaux. par Peter Nunn La télématique C ela va sans dire, les constructeurs automobiles japonais sont constamment en quête d’innovation. C’est une donnée constante dans un marché japonais guidé par la mode et en fluctuation permanente. Aujourd’hui, le dernier cri semble être l’intégration de la technologie de l’information, ou télématique, au cœur des véhicules. l’automobile, l’Internet et les ketai, les constructeurs pensent avoir trouvé un moyen adéquat pour communiquer avec les jeunes générations et, par la même occasion, espèrent relancer les ventes. Ici, au Japon, Toyota a récemment lancé le G-Book, un nouveau service d’information en réseau reliant ses membres, les voitures et la société - n’importe quand, n’importe où. Honda a dévoilé InterNavi Club, un système d’information du même ordre et cependant différent car se basant sur la navigation à commande vocale et la technologie de téléphonie mobile. Nissan s’est également lancé dans ce domaine avec Carwings, un autre service de télématique qui fournit une richesse d’informations et de services, y compris l’accès au courrier électronique et la composition du numéro en mains libres, là encore par le biais d’une connexion par téléphone mobile. D’autres systèmes sont à n’en pas douter en cours d’élaboration. Entre-temps, la technologie ne cesse d’évoluer. Lorsque le Japon fut confronté pour la première fois à la télématique au milieu des années quatre-vingt-dix, ces systèmes étaient très chers et exclusifs. Désormais, tandis que la technologie devient sans cesse plus pointue, des systèmes comme le GBook peuvent être consultés par PC, PDA et téléphone mobile et s’ouvrent totalement au grand public. Honda lancera InterNavi Premium sur la nouvelle Accord. Toyota prépare une nouvelle petite Vitz (Yaris) comme modèle de base pour lancer le GBook cet hiver. Chez Nissan, la nouvelle March (Micra) et l’Elgrand minivan sont les deux modèles reliés au réseau de Carwings. En fin de compte, en termes de divertissement et de technologie de pointe, il y a bien peu de choses que ces nouveaux systèmes interactifs ne sauraient faire. Toyota indique qu’à l’avenir vous pourrez même contrôler les gadgets électroniques et les systèmes de sécurité de votre maison à partir de votre voiture par le biais du GBook. Imaginez un instant… Tandis que les constructeurs entrevoient une palette de nouvelles possibilités avec ces systèmes interactifs, le public spécifiquement visé est constitué par les japonais de moins de trente ans. Les constructeurs déplorent le fait que beaucoup de jeunes japonais semblent de moins en moins intéressés par les voitures de nos jours. Ils sont cependant très intéressés par le surf sur le net et les ketai (téléphones mobiles). Ainsi, en réunissant ces trois centres d’intérêt, Il y a bien peu de choses que ces nouveaux systèmes interactifs ne sauraient faire Corrigendum Une erreur s’est glissée dans la dernière édition de News from JAMA, plus précisément dans l'interview de M. Toyoda. Nous avons indiqué que la nouvelle usine de Toyota/PSA serait située en Pologne. Cette nouvelle usine sera en fait implantée en République Tchèque. Nos excuses les plus sincères pour cette imprécision. Pour tout renseignement complémentaire à propos des activités de JAMA, veuillez contacter Dr. Sabine Spell, JAMA Europe au +32 (0) 2 639 14 30 ou lui adresser un message électronique: [email protected] Japan Automobile Manufacturers Association, Inc JAMA Europe European Office Avenue Louise 327, Box 16 1050 Brussels, Belgium Téléphone: +32 (0) 2 639-14-30 Facsimile: +32 (0) 2 647-57-54 JAMA Tokyo (Head Office) Ohtemachi Bldg., 6-1, Ohtemachi 1 chome Chiyoda-ku, Tokyo 100, Japan Téléphone: + 81 3 5219-6660 - Facsimile: + 81 3 3287-2073 JAMA Washington 1050 17 th Street N.W. Suite 410 Washington, D.C. 20036 - U.S.A. Téléphone: +202 296-8537 - Facsimile: +202 872-1212 JAMA Singapore GB Building, 9 th Floor, #09-03/04 143 Cecil Street Singapore 069542 Téléphone: +65 221-5057 - Facsimile: +65 221-5072 Bureaux associés de JAMA Japan Automobile Manufacturers Association of Canada, Pour ma part, je pense qu’en ce moment, ma télématique favorite s’incarne dans les prestations “live” de karaoké sur Internet. Peut-être que ce sera vraiment le prochain grand hit? Suite 460, 151 Bloor Street West, Toronto, Canada M5S11S4, Téléphone: +416 968 0150 - Facsimile: +416 968 7095 E-mail: jamacan@interlog-com JAMA-Informationsbüro Deutschland, Willy-Brandt-Allee 20 - 53113 Bonn, Germany Téléphone: +49 228 766 82-74 - Facsimile: +49 228 766 82-75