Industrie des programmes

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N° 4528 – Vendredi 19 juin 2015
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CONFIDENTIEL
1
■ Euronews : l'augmentation de capital
CHAINES HISTORIQUES
9
■ Arte : « Faire de l'animation un genre
soumise ce vendredi à l'assemblée
générale des actionnaires
majeur »
voix mythique de Bugs Bunny et Max la
INSTITUTIONNEL
9
■ CSA : clôture avancée de l'appel aux
menace
PROGRAMMES
candidatures TNT HD par souci de
sécurisation juridique
Le petit journal : émission de jeudi
soir en animation à l'occasion du Fifa
■ Europe 1 : Wendy Bouchard et
Maxime Switek échangent leur place
à la rentrée
■ OCS City : True Detective (HBO)
saison 2 à partir de lundi en US+24
A LA UNE
2
■ Groupe Canal+ : Télétoon+ et Piwi+
recentrées sur les séries exclusives avec
triplement du budget
INDUSTRIE DES PROGRAMMES
■ CNC : les « grandes lignes » de la
3
Compagnie des Phares et
Balises : ventes à l'international pour
■
avoir, dans le PAF, deux chaînes
jeunesse en gratuit »
■ Nouveaux droits et neutralité du
net : Manuel Valls dévoile la « stratégie
numérique » du gouvernement
Conseil national du numérique :
remise du rapport Ambition numérique
au gouvernement
■ SACD : réélection de Sophie
Deschamps à sa présidence
VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE
■ Molotov.tv : le service porté par
12
Pierre Lescure et Jean-David Blanc déclaré
distributeur de TV
RADIO
12
■ Bureau de la radio : les auditeurs
de Radio France défavorables à une
augmentation de la pub, selon l'Ifop
INTERNET
13
■ AppAwards 2015 : francetv zoom
Orson Welles, autopsie d'une légende
TNT
■ Gérald-Brice Viret : « Il peut y
■ Diffusion d'une vidéo de Vincent
Lambert : le CSA adresse une mise en
■
8
13
■
garde à BFM TV, LCI, M6 et TF1
réforme du Cosip animation, pour une
mise en œuvre au 1er janvier
■ SPFA : des propositions sous forme de
« triple pacte : emploi, croissance et export »
■ SPFA : France 4 entièrement dédiée à
la jeunesse… oui, mais
■ Gulli / Canal J / TiJi : les nouveaux
développements et nouvelles productions
d'animation
■ Gulli / Canal J / TiJi : les lauréats de
l'édition 2015 des Espoirs de l'animation
■ Tfou : le concours d'animation 2015
placé sous un thème environnemental
■ Little Big Prod : acquisition des droits
de deux nouveaux formats
DISPARITION
13
■ Guy Piérauld : décès du comédien,
récompensée
DROITS SPORTIFS
13
■ Droits TV / Foot : Le Paris SG, avec
45,5 M€, arrive en tête de la répartition
AUDIENCES
14
■ W9 / Mondial féminin de la Fifa :
record d'audience historique avec la
victoire des Bleues face au Mexique
■ L'Equipe 21 / Cyclisme : 2e chaîne
nationale sur le public masculin avec le
Tour de Suisse
DISTINCTIONS
15
■ Prix Scam : Thierry Garrel (ex-Arte
France), prix d'honneur 2015
AU FIL DES TWEETS…
REVUE DE PRESSE
VERBATIM
AGENDA
FOCUS SUR
15
16
17
18
19
Let's Pix
PLAN DE FINANCEMENT
20
ZOOM PROGRAMME
21
Une mère en trop
Salut les Terriens !
____________________________________________ Confidentiel
Euronews : l'augmentation de capital soumise ce vendredi à l'assemblée générale des actionnaires
Selon nos informations, les actionnaires d'Euronews
sont appelés à se prononcer ce vendredi en assemblée
générale sur l'augmentation de capital de 35 millions
d'euros apportés par Media Globe Networks, groupe
basé au Luxembourg et représenté par l'homme d'affaires
égyptien Naguib Sawiris. A l'issue de cette opération, qui
doit être finalisée avant le 15 juillet, ce groupe sera
propriétaire de 53 % du capital de la chaîne
paneuropéenne d'information. Les nouveaux statuts et la
nouvelle gouvernance seront également soumis au vote
des actionnaires. Ceux-ci ont jusqu'au 15 juillet pour faire
valider par leurs instances respectives le pacte
d'actionnaires
soumis au vote ce vendredi.
L'augmentation de capital a été soumise au collège
www.satellimag.fr
Vendredi 19 juin 2015
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des commissaires de l'Union européenne, qui l'a
approuvée, courant mai, à l'unanimité.
Rappelons qu'Euronews était entrée fin février en
négociations exclusives avec Naguib Sawiris, afin de
financer son plan stratégique de développement, centré
sur le contenu, l'innovation non-linéaire, la valeur de
marque et la diversification (nos informations du 27 février).
Le capital d'Euronews SA est actuellement détenu par
21 chaînes publiques et trois collectivités territoriales de
Rhône-Alpes. Parmi les principaux actionnaires figurent
France Télévisions (22,84 %), la Rai (20,56 %, Italie), RTR
(15,25 %, Russie), TRT (14,13 %, Turquie), SSR (8,73 %,
Suisse) et SNRT (5,73 %, Maroc). Les actionnaires
minoritaires détiennent au total 12,76 % du capital. Avec
l'arrivée de Media Globe Networks, Euronews va renouer
avec le modèle de partenariat public-privé qui avait cours
à ses débuts. Depuis la sortie d'ITN en avril 2003, la
chaîne était redevenue à 100 % publique.
________________________________________________ A la Une
Groupe Canal+ : Télétoon+ et Piwi+ recentrées sur les séries exclusives avec triplement du budget
Dans le cadre du « plan de relance » de son pôle thématique, le groupe Canal+ mise sur ses chaînes jeunesse, à
commencer par Télétoon+ et Piwi+, les positionnant dorénavant sur une stratégie de production en exclusivité,
grâce à un triplement de leur budget. La « montée en puissance » démarrera à la rentrée pour une arrivée au
« plein régime » en septembre 2016. Canal+ Family fait, elle, encore l'objet d'une réflexion quant à sa politique
d'investissement dans les séries d'animation.
Le groupe Canal+ a annoncé ce jeudi sa volonté de
faire de Télétoon+, Piwi+ et Canal+ Family des « fers
de lance » – aux côtés des chaînes Planète+, Ciné+,
Seasons, etc. – du « plan de relance » de son pôle
thématique, par la voix de Claire Basini, sa nouvelle
directrice des chaînes thématiques, à l'occasion du Mifa
à Annecy. Ce plan « s'inscrit plus largement dans la
montée en puissance de Canalsat », a-t-elle ajouté,
décrivant le bouquet comme devant être « une sélection
des meilleures chaînes au monde ».
Des chaînes « plus premium,
plus exclusives, plus différenciées »
Les chaînes se devront donc d'être « plus premium,
plus exclusives, plus différenciées, avec des valeurs,
un état d'esprit bien spécifique, imprégné d'empreinte
culturelle, d'audace et de créativité », a-t-elle expliqué.
Ce mouvement sera initié sur Télétoon+ et Piwi+ avec
une montée en puissance, à partir de septembre, pour
arriver au « plein régime » à la rentrée 2016, a
précisé Laurence Blaevoet, directrice du pôle jeunesse.
Elle a ainsi annoncé un « triplement » du budget des
deux chaînes, déclenchant une ovation dans l'assistance,
essentiellement composée de producteurs. Un triplement
dont on ne peut mesurer totalement la portée, Laurence
Blaevoet se refusant à donner le moindre chiffre, mais
dont l'impact se voit malgré tout dans le nombre de
projets développés et produits en exclusivité par les deux
chaînes, donc chacune en unique diffuseur.
Arrivée du label « Ré-créations originales »
sur Télétoon+ et Piwi+
C'est l'axe central de cette nouvelle stratégie,
symbolisée par la reprise, sur Télétoon+ et Piwi+ du
label « Ré-créations originales » qui regroupe, depuis
la rentrée 2013, les créations exclusives de Canal+
Family. Elle se déploie autour d'une ligne éditoriale
aux « trois piliers » : « une empreinte culturelle forte
autour de programmes puisés dans le patrimoine », « un
éditorial valorisant l'enfant et le plaçant au cœur des
programmes » et « une offre délinéarisée » développant
l'expérience et prolongeant les programmes, a-t-elle
expliqué. Les « corners VOD » des chaînes verront ainsi
leur « profondeur multipliée par trois ».
Les deux chaînes seront dotées d'un « socle
commun » : « une offre mixte, unique et complète,
ré-créative et originale pour les 3-11 ans, dans un
univers dont les codes leur sont familiers, avec des
valeurs de partage, qui se démarquent clairement de la
concurrence, à grande majorité américaine, dont les
programmes sont, la plupart du temps, formatés, non
différenciant, et souvent plutôt… turbulents », a jugé
Laurence Blaevoet.
Piwi+ : dix développements
et productions en exclusivité
Piwi+ (3-6 ans), qui avait annoncé l'an dernier son
premier préachat (Polo, l'explorateur de l'imaginaire
avec Bayard Jeunesse), s'est donc engagée dans dix
développements
et
productions
de
séries
d'animation en exclusivité, tout en misant sur le « faire
faire », une « offre unique sur les préscolaires » qui se
traduira, par exemple, par un renforcement des Ateliers
de Piwi+ (Empreinte Digitale). Son offre « 360° » pour
ces « mobile natifs » sera parallèlement renforcée avec,
par exemple, « des collections d'applis type "Piwi+
présente", en partenariats avec les éditeurs et
producteurs », a-t-elle expliqué.
Côté développements exclusifs, outre Polo, ont été
annoncés L'heure du conte (13 x 13', Le Regard Sonore),
La cabane à histoires (Dandelooo), ainsi que des suites
de séries qui avaient été lancées au côté d'un diffuseur
hertzien, ce qui implique des engagements
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Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
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financiers à hauteur, a reconnu Sophie Boé,
responsable éditoriale des coproductions et préachats
jeunesse : la saison 5 de Pas d'école pour
Grabouillon ! (52 x 6'30, Blue Spirit Animation), mais
sans France Télévisions, ainsi que les saisons 2 d'Ariol
(26 x 12' + 3 x 26', Folimage) et 3 du Livre de la
jungle (52 x 11', DQ, Storyboard), mais sans TF1.
La logique est la même du côté des productions. La
chaîne annonce aussi pour le 1er semestre 2016 une
série d'exclusivités : Mölang (52 x 3'30, Millimages),
Bienvenue à Bric-à-Broc (39 x 7', Vivement Lundi !,
Gaumont Animation), Miru Miru (52 x 5', Folimage)
ainsi que Gribouille (52 x 5', Moving Puppet, Osibo).
Piwi+ continuera parallèlement à programmer quelques
héros en 2e fenêtre (exclusive cabsat) avec, par exemple,
France Télévisions : Boule et Bill (52 x 12'30,
Mediatoon) et Oui-Oui (52 x 11', Gaumont Animation),
toutes deux en développement.
Télétoon+ : six développements
et productions en exclusivité
Télétoon+ (7-11 ans), dotée du slogan « Le vrai
héros, c'est toi ! », s'inscrit donc dans la même
démarche avec la volonté de placer les enfants « au
cœur du programme dans le flux, les séries live et
l'animation », a expliqué Laurence Blaevoet. Elle va
s'appuyer sur ses trois rendez-vous actuels : les héros du
quotidien, le pur délire et le dépassement de soi, via les
défis et battles, a-t-elle ajouté.
La chaîne s'est engagée dans six développements et
productions de séries d'animation en exclusivité. Sont
ainsi en chantier Mon chevalier et moi (52 x 13',
TeamTO), Paf le chien (78 x 7', Superprod, Adictiz), projet
adapté des jeux pour smartphones, ainsi que la saison 2
de Kaeloo (52 x 7', Cube) et la 3 des P'tits diables
(52 x 11', Futurikon)… mais sans M6 pour ce dernier projet.
Télétoon+ annonce parallèlement, pour une mise à
l'antenne au second semestre 2016, deux exclusivités
produites par Normaal : Shazzam Super 2000 (39 x 7')
et Onn-Off (52 x 5'), du nom des chien et chat héros.
Comme sa petite sœur, elle reste aussi un partenaire de
diffuseur hertzien, en 2e fenêtre, comme, avec France
Télévisions, sur Peanuts (104 x 7', Normaal), la saison 3
des Dalton (39 x 7', Xilam), Angelo la débrouille
(52 x 11', TeamTO), toutes annoncées pour une diffusion
en 2016, ou, côté développement, Jamie a des
tentacules (52 x 11', Samka).
Canal+ Family : des réflexions en cours
Une fois n'est pas coutume, la conférence a été centrée
sur Télétoon+ et Piwi+, Canal+ Family étant abordée
de façon plus évasive, davantage sur ses séries en
prises de vues réelles et sur sa programmation cinéma. La
chaîne « va concentrer ses efforts dans des
programmations spéciales liées aux grands
événements calendaires et aux vacances », a
simplement expliqué Laurence Blaevoet, sans évoquer la
production de séries d'animation, hormis Le frigo
(2 minutes). Et pour cause.
Si elle conserve sa case Ré-créations originales, la
chaîne n'a pas de développement spécifique en cours
dans ce domaine. « On retravaille les séries pour
Canal+ Family », a-t-elle indiqué en marge de la
conférence. « C'est difficile, car c'est une chaîne cryptée
et on a peu de retour d'audience. » La stratégie devrait
être définie « d'ici la fin de l'année ».
Planète+ et Comédie+, premières
concrétisations du « plan de relance »
D'ailleurs, avant même Télétoon+ et Piwi+, le « plan
de relance » de Canalsat va s'exprimer, à la rentrée
prochaine, par le lancement de versions dopées de
Comédie+ et Planète+, dont les budgets ont, à cette
occasion, été doublés, a annoncé Claire Basini à
Satellifax, en marge de la conférence.
________________________________ Industrie des programmes
CNC : les ÿ grandes lignes Ÿ de la réforme du Cosip animation, pour une mise en ﬂuvre au 1er janvier
Le CNC a dressé ce jeudi, à l'occasion du Mifa à
Annecy, un point d'étape des négociations sur la
réforme du soutien à l'animation, engagées l'an passé
au même endroit. « Nous avons mené toute une série de
consultations pour moderniser le compte de soutien.
Cette réforme est quasiment achevée », a expliqué
Frédérique Bredin, présidente du Centre. L'établissement
va prendre encore « quelques semaines pour décider de
détails » et mener des « études d'impact » afin de chiffrer
différentes hypothèses, a-t-elle ajouté. Le projet devrait être
soumis au dernier conseil d'administration du CNC de
l'année pour une mise en œuvre début 2016.
Les « grandes lignes » sont donc définies, basées sur « un
certain nombre de constats partagés avec les
organisations professionnelles » : les progressions des
adaptations au détriment des créations originales
– dénoncées notamment l'an dernier par les auteurs de la
SACD – et de la concurrence fiscale pour la localisation des
emplois. Le tout alors que le soutien à l'animation n'a pas
été réformé « depuis dix ans », a souligné Vincent Leclercq,
directeur de l'audiovisuel et de la création numérique.
« Mieux valoriser le travail des auteurs »
La réforme répond à quatre objectifs. Elle vise, en
premier lieu, à « favoriser la création originale et
mieux valoriser le travail, essentiel, des auteurs », a
souligné Frédérique Bredin. A cet effet, l'intensité de
l'aide au développement passera de 40 % de son coût
aujourd'hui à 50 %, a-t-elle précisé.
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Par ailleurs, l'aide à la préparation pour ce type
de projets ne sera plus déductible du soutien à la
production et restera donc « acquise », a souligné
Vincent Leclercq. Enfin, les dépenses d'acquisition de
droits d'adaptation seront limitées dans l'assiette des
dépenses éligibles, a indiqué le CNC, sans donner de
montants. Le SPFA, qui organisait une conférence de
presse l'après-midi, a quant à lui évoqué une limitation
de ces droits à 10 000 euros par heure. « Le montant est
aujourd'hui encore en discussion ; il n'est pas arrêté », a
nuancé Stéphane Le Bars, délégué général du syndicat.
Consolider le secteur et « mieux
accompagner les projets ambitieux »
Pour atteindre le 2e objectif, la consolidation du soutien
à la production d'animation, le projet prévoit une révision
de la courbe de soutien généré pour mieux accompagner
les dépenses en France. « Plusieurs hypothèses » sont en
cours d'examen, a simplement indiqué Vincent Leclercq.
Par ailleurs, le coefficient maximum, aujourd'hui de 3,
va être augmenté, a-t-il ajouté. Donc prendra en compte
des dépenses supérieures à 244 000 euros par heure
(le coefficient 3 actuel) : « Les chiffres sont à l'ajustement »,
a indiqué ultérieurement le SPFA.
Afin de « mieux accompagner les projets ambitieux »,
la réforme prévoit de conserver les deux bonifications
existantes mais d'en modifier les critères d'attribution. Le
principe serait de passer à « un raisonnement en termes de
répartition du travail (créatif et technique) et non plus sur
un pourcentage de dépenses en France ». Parallèlement, la
grille, qui valorise les différentes étapes de la création d'une
œuvre d'animation (bible littéraire, graphique, réalisation,
musique, animation, décors, etc.) passera de « 17 à
100 points », a-t-il annoncé : « Cette approche permettra
d'être plus subtil dans les métiers et les tâches. »
« Suivre l'impact de la politique publique de soutien »
Le dernier objectif, qui vise à « suivre l'impact de la
politique publique de soutien à l'animation », correspond
à une préoccupation générale du CNC dans l'audiovisuel.
Il se traduira par une obligation de certification des
comptes pour les aides de plus de 50 000 €, comme le
veut le nouveau Règlement général des aides du Centre.
Par ailleurs, celui-ci demandera plus de « transparence
sur la localisation de la production » et est en train de
construire des « indicateurs pour 2016 pour mieux suivre
l'impact économique » de cette réforme.
Dans et au-delà de cette réforme, l'export – déclaré
chantier prioritaire de l'année par le CNC – devrait
également être mieux soutenu, d'autant que l'animation
est particulièrement efficace dans ce domaine. « Nous
allons aller plus loin avec des mesures fortes et concrètes
d'ici la fin de l'année pour une mise en œuvre l'année
prochaine », a indiqué Frédérique Bredin. Elle a
également annoncé une réflexion en cours sur une
« aide au court métrage d'animation ».
Application au 1er janvier des nouveaux taux
et plafonds des crédits d'impôt
Le CNC a également mis en avant le rehaussement
des taux des crédits d'impôt à la production
cinématographique et audiovisuelle nationale (CICA) et
internationale (CII), adopté dans la loi de finances
rectificative pour 2014, qui est toujours « en cours de
notification » à la Commission européenne. Le feu
vert de Bruxelles ne devrait pas « faire de difficulté »,
puisque les modifications ne concernent que les taux et
les plafonds, a assuré Frédérique Bredin, annonçant une
mise en application au 1er janvier.
La réforme adoptée en décembre par le Parlement ne
concerne, pour le crédit d'impôt national pour l'audiovisuel,
que l'animation. Ce genre voit son taux de crédit d'impôt
relevé à 25 % (contre 20 % auparavant) avec, en
parallèle, un rehaussement du plafond qui passe de 1 300
à 3 000 € par minute produite et livrée (nos informations
du 10 décembre). Pour le crédit d'impôt international, le
taux est relevé à 30 % (20 % auparavant) pour les œuvres
cinématographiques et audiovisuelles avec un plafond
porté de 20 millions d'euros à 30 M€. Enfin, pour le
cinéma, le taux est porté à 30 % pour les films au budget
inférieur ou égal à 7 M€ et à 25 % pour les autres.
SPFA : des propositions sous forme de ÿ triple pacte : emploi, croissance et export Ÿ
Pour que la filière française de l'animation puisse affronter un secteur en plein bouleversement (explosion de la
demande, croissance de la concurrence et difficulté de préfinancement), le SPFA a fait, ce jeudi, plusieurs
propositions. Il propose de faire contribuer l'ensemble des acteurs implantés sur le marché national et de renforcer
les dispositifs de soutien à l'export. Un « triple pacte : emploi, croissance et export ».
Alors que « le marché global de l'animation dans le
monde est en très forte croissance », du fait de l'arrivée
à maturité de certains nouveaux acteurs et marchés, mais
que la structure de financement connaît « une
profonde mutation » avec des préfinancements de
plus en plus compliqués à obtenir, le SPFA a appelé ce
jeudi à un « triple pacte : emploi, croissance et
export ». Il s'agit de permettre à la filière française de
pouvoir « répondre à ces défis », a expliqué son
président, Marc du Pontavice (Xilam), à l'occasion de la
conférence du syndicat au Mifa à Annecy.
Atteindre les 450 heures produites par an d'ici cinq ans
Dans l'audiovisuel, où la filière se heurte à un « plafond
de verre depuis dix ans de 300 heures produites en
moyenne par an », elle doit « trouver les moyens
techniques et de financement pour aller au-delà »,
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a ajouté le délégué général, Stéphane Le Bars. Le
secteur subit par ailleurs « la bascule de l'audience des
grands acteurs historiques vers des acteurs peu ou pas
régulés ». Les producteurs du SPFA ne s'en sont pas moins
fixé des objectifs ambitieux : atteindre les 450 heures
annuelles dans les cinq ans. Un objectif réalisable, selon
le vice-président Philippe Alessandri (Watch Next Media).
Alors que, côté acteurs français, de « nouveaux
partenariats » se sont noués et doivent se renforcer avec Gulli
– « arrivée à maturité » donc apte à contribuer davantage –,
le groupe Canal+, qui s'oriente vers davantage de
premières fenêtres pour ses chaînes jeunesse (lire ci-dessus)
et France Télévisions avec le repositionnement de
France 4, l'avenir est aussi à regarder du côté des groupes
américains, a estimé Marc du Pontavice. « Un seul acteur
présent sur le marché français est conventionné : Disney »
avec un apport d'« environ 3 millions par an, ce qui n'est
pas négligeable », a-t-il rappelé.
audiovisuelle d'animation devrait également bénéficier, à
partir de 2016, des rehaussements du taux de crédit
d'impôt (de 20 à 25 %) et du plafond (de 1 300 à
3 000 € par minute). Un élément important pour la
relocalisation des dépenses, qui a déjà fait l'objet d'un
« très fort mouvement », la part de dépenses françaises
passant de 43 % en 2003 à 61 % depuis 2012, a
souligné Stéphane Le Bars.
« Le dernier segment à rapatrier en France, c'est
l'animation, le plus gourmand en structure et en moyens »,
a indiqué Samuel Kaminka (Samka Productions). L'enjeu
est, selon lui, important en termes d'emploi. Selon le CNC,
l'animation employait 5 000 salariés en 2013, pour une
masse salariale annuelle brute qui a dépassé, pour la
première fois, les 100 M€. « Notre objectif est d'atteindre
120 M€ de masse salariale à horizon 2018 », a expliqué
Samuel Kaminka.
Trois mesures de valorisation de l'export
Faire contribuer les groupes américains
En revanche, les chaînes de Viacom (Nickelodeon…) et
de Turner (Cartoon Network…), sous le régime déclaratif,
ne contribuent pas à la production française. « Elles sont
rémunérées par Canalsat pour leur exclusivité, donc
captent une partie de la publicité. Ce n'est pas normal
qu'elles échappent à la réglementation », a-t-il ajouté,
estimant qu'il n'était pas cohérent d'exiger de Netflix,
Amazon et autres ce que l'on ne demande pas « à des
acteurs présents depuis longtemps ».
Selon lui, il faut utiliser les « moyens juridiques
existants », soit la possibilité, offerte par la directive SMA,
pour le CSA de se tourner vers l'Ofcom (pour les chaînes
éditées de Grande-Bretagne) afin qu'elles contribuent selon
les règles de leur marché de réception et non plus
d'émission, a-t-il expliqué. « Viacom et Turner ont
accepté d'entrer dans ce système au Brésil, où ils ont
des obligations d'investissement et des quotas de
diffusion », a souligné Philippe Alessandri.
Outre ces diffuseurs, les nouveaux acteurs devraient
également s'impliquer, l'animation « faisant sens » dans leur
double demande de programmes locaux et globaux. « Il existe
une marge considérable qui peut nous permettre de croître »,
a considéré Marc du Pontavice. L'apport des diffuseurs
français se monte, en moyenne, à 53 millions d'euros par an.
L'effet relocalisation sur les emplois
Outre la réforme du soutien à l'animation par le
CNC en cours de négociation (lire ci-dessus), la filière
Enfin, le dernier élément du « pacte », l'export, fait
l'objet d'un contexte favorable : outre une dynamique
propre à l'animation en la matière (73,4 M€ de recettes
en 2014, +17 %), le sujet est au cœur des préoccupations
des pouvoirs publics, et notamment du CNC. Celui-ci en a
même fait une priorité pour cette année.
Le SPFA porte, en la matière, plusieurs propositions,
dans et hors réforme du Cosip animation. Il réfléchit à la
mise en place de trois types de mécanismes. Le
premier, « assis sur le succès international de
l'œuvre », doit permettre d'abonder le compte de
soutien du producteur en vue des productions à venir,
a expliqué Stéphane Le Bars.
En deuxième lieu, le syndicat propose une révision du
fonds d'aide à la promotion et à la vente à
l'étranger de programmes audiovisuels « pour en
faire une aide automatique avec une révision du plafond
par société et la fin du plafonnement par version
linguistique ». Enfin, il demande l'extension à
l'audiovisuel du fonds d'avance remboursable mis en
place pour le cinéma par l'Ifcic « pour soutenir la
politique de minima garantis des distributeurs ».
Pour Samuel Kaminka, le soutien à l'export passe aussi
par la mise en place de « traités de coproductions
internationales, afin de multiplier les coproductions
équilibrées et pas la course à l'optimisation fiscale,
comme c'est parfois le cas ».
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SPFA : France 4 entièrement dédiée à la jeunesse⁄ oui, mais
Le SPFA, qui a porté pendant plusieurs années le
combat d'une chaîne publique destinée aux enfants, est
favorable au recentrage total de France 4 sur les
moins de 15 ans, prévu par la future présidente de
France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, dans son
projet soumis au CSA, sans toutefois en approuver
tous les éléments. « Ce positionnement fonctionne à
l'étranger, alors que passer des jeunes aux jeunes adultes
est très difficile », a ainsi souligné Stéphane Le Bars,
délégué général du syndicat, à l'occasion d'une
conférence au Mifa à Annecy.
Avoir les capacités d'investir sur l'access
et le prime time
En revanche, il est clair pour les producteurs que la
chaîne doit, en ce cas, « avoir les capacités financières
pour investir sur le prime time, même s'il y a des choses
à rediffuser dans le groupe », a-t-il ajouté, soulignant que
ce repositionnement ne « [voulait] pas dire pour autant que
France Télévisions devait abandonner les séries
d'animation pour adultes », genre dans lequel France 4
s'est engagée financièrement.
« Ce basculement ne doit pas être un prétexte pour
faire des économies sur ce budget [de l'access et du
prime time] pour le mettre ailleurs », a surenchéri Marc
du Pontavice (Xilam), président du SPFA. Or, dans son
projet, Delphine Ernotte Cunci a écrit : « En soirée,
France 4 devrait pouvoir rediffuser les programmes
familiaux, notamment les comédies, présentées en
première diffusion sur France 2 ou France 3. »
Même prudence chez les producteurs d'animation vis-àvis de sa proposition – plus ou moins nuancée selon les
pages – de « [rapatriement des] programmes
proposés sur d'autres chaînes du bouquet, notamment
la matinale d'animation de France 3 ». « On a bien noté
que cela va être de plus en plus compliqué d'exister
[pour des cases jeunesse] sur les hertziennes sur quelques
créneaux horaires », a reconnu Stéphane Le Bars,
soulignant les « difficultés importantes » que
rencontrait la matinale de France 3.
Garder de grands carrefours sur France 3
« Cela étant, on considère – et France Télévisions
partage ce point de vue – que l'on doit garder [de la
jeunesse] sur de grands carrefours, notamment le
samedi et le dimanche, sur les historiques. » Une
position qu'exprime d'ailleurs Delphine Ernotte Cunci
dans son projet, reconnaissant, à un moment, qu'il
faudrait « sans doute » conserver des cases sur France 3
pendant les périodes scolaires et les fins de semaine.
« Le prochain enjeu, c'est le budget de France 4 », a
réaffirmé le délégué général du SPFA. Le groupe doit,
selon lui, lui donner « des moyens suffisants à la fois pour
sa grille de journée et pour financer de vraies ambitions
en access et en prime time ». L'implication de France
Télévisions dans l'animation française est encadrée par un
accord signé avec le SPFA, qui détermine non seulement
un volume d'investissement minimal (29 millions d'euros
par an), mais aussi un plancher de diffusion minimal de
4 000 heures avec un minimum de 700 heures par an sur
France 3 et France 5, selon l'accord en vigueur (nos
informations du 28 mai 2014). Or celui-ci arrive à
échéance en fin d'année, annonçant une nouvelle
période de négociation.
Gulli / Canal J / TiJi : les nouveaux développements et nouvelles productions d'animation
Gulli, Canal J et TiJi ont lancé, depuis juin dernier, quatre nouveaux développements de séries d'animation, dont
deux sous convention d'écriture. Quatre nouvelles séries ont par ailleurs été mises en production, a annoncé
Lagardère Active, en attendant d'entamer, l'an prochain, de premières coproductions franco-africaines entre Gulli
France et Gulli Africa.
La traditionnelle conférence des chaînes jeunesse et
famille de Lagardère Active, ce jeudi à Annecy, était
placée sous le signe d'un double 30e anniversaire : celui
de Canal J – la doyenne des chaînes enfants en Europe – et
du Mifa. Anniversaire célébré par une fête commune la veille
au bord du lac et par un documentaire rendant hommage
au travail de production d'animation, Au pays du dessin
animé (26', Label Image), qui sera diffusé ce dimanche sur
Canal J et le week-end suivant sur Gulli. L'événement sera
également fêté le 23 décembre, jour anniversaire, sur
l'antenne de Canal J avec La nuit des 30 ans.
Le rendez-vous n'en a pas moins été consacré à l'annonce
des nouveaux développements du groupe en matière
d'animation, dans un contexte où « les chaînes se portent
bien », a expliqué Gérald-Brice Viret, président de
Lagardère Thématiques : « Sur une saison, ce sont 99,9 %
des enfants de France qui regardent nos chaînes. C'est un
peu un résultat à la soviétique, mais ça sort de Médiamétrie.
On peut se demander où est le 0,1 % manquant. »
« Le bon équilibre entre le gratuit et le payant »
Autre résultat qu'il a mis en avant : le doublement de
l'audience de Canal J en un an. « Avec Caroline
Cochaux [directrice générale des programmes et des
antennes], nous avons trouvé le bon équilibre entre le
gratuit et le payant », c'est-à-dire entre Gulli, d'une
part, et Canal J et TiJi de l'autre.
« Aujourd'hui, c'est assez vertueux », a-t-il ajouté. Le
système de fenêtres mis en place entre les chaînes – le
payant puis le gratuit, en cas de cofinancement – se
double ainsi parfois d'un dispositif de diffusion « en
avant-première » sur Gulli de premiers épisodes, avant
la programmation de l'intégralité de la saison
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7/21
sur Canal J, a-t-il expliqué.
Les synergies de groupe devraient d'ailleurs franchir la
Méditerranée : « Au prochain Mifa, je pense que nous
pourrons annoncer des coproductions francoafricaines qui seront diffusées à la fois sur Gulli France
et Gulli Africa », a anticipé Gérald-Brice Viret. La chaîne
enfants-famille africaine a été lancée le 25 mars en
exclusivité sur Les Bouquets Canal+ (ex-Canalsat Afrique)
qui couvrent 22 pays en Afrique subsaharienne et
francophone (nos informations du 26 mars).
Au-delà de cette création et des implantations de la
filiale production-distribution Lagardère Entertainment sur
ce continent, Lagardère Active y développe par ailleurs
une autre activité : il « travaille avec certaines chaînes
publiques africaines pour les aider à créer leur chaîne
enfants dans le cadre du lancement de la TNT ». Un
rôle que Lagardère a déjà exercé par le passé : le
groupe a ainsi participé à la conception d'Al Jazeera
Children's Channel (JCC) en 2005.
Lancements de quatre nouveaux développements
Les chaînes jeunesse-famille (hexagonales) de Lagardère
Active, qui revendique diffuser près de 11 000 heures
de production française chaque année, sont entrées en
cofinancement de « 235 nouvelles heures [d'animation]
qui seront diffusées entre la rentrée 2015 et 2017 », a
expliqué Caroline Cochaux. Et se sont engagées dans
24 projets, dont quatre nouveaux développements
autour de « propriétés fortes ».
Deux d'entre eux font l'objet d'une convention
d'écriture avec Gulli : Krosmaster (52 x 13')
d'Ankama Animation, d'après l'univers et les figurines
que l'entreprise a créés, et Squish (52 x 11'), premier
projet signé avec un diffuseur de Cottonwood Media, la
nouvelle société de David Michel (ex-Marathon Media),
adapté des romans graphiques des auteurs et illustrateurs
américains Jennifer et Matthew Holm (notre
« Confidentiel » du 1er juin).
Le groupe a par ailleurs lancé le développement de
deux projets de séries d'animation. Le piaf (78 x 7'),
destiné à Canal J (2016) et Gulli (2017), aura pour
héros le poussin créé dans les années 1980 par le
Français Dan Salel, a annoncé Emmanuelle Baril,
directrice des coproductions et du développement
animation et fiction. Cette série destinée aux 6-10 sera
coproduite par Made in PM et Caramel Films. Magiki
(52 x 11') est le second projet, développé, lui, pour TiJi
(2016) et Gulli (2017). Cette série portée par Télé
Images Productions, filiale de Zodiak Kids Studio, est
conçue d'après des figurines de DeAgostini, entreprise
premier actionnaire de Zodiak.
Quatre nouvelles productions
Au-delà de ces développements, Lagardère Active a
aussi lancé la production de quatre nouvelles séries,
à commencer par Arthur et les Minimoys, la série
(52 x 13', EuropaCorp Television), qui était en
convention de développement l'an passé. Elle est
attendue sur TiJi en 2016 et l'année suivante sur Gulli.
Zagtoon, Method Animation et Saban Brands
Productions ont entamé, depuis le Mifa 2014, la
production des Popples (52 x 13') – modernisation de la
série des années 1980 – dans laquelle s'est également
engagé Netflix, qui en détiendra l'exclusivité dans le
monde… hors France. Où elle sera diffusée en fin
d'année sur TiJi avant Gulli l'année suivante.
Enfin, TiJi retrouvera l'an prochain Les nouvelles
aventures de Peter Pan (26 x 26', Method Animation)
dans une saison 2, tout comme Canal J et Gulli
renoueront, elles aussi pour une saison 2, avec Bande
de sportifs (32 x 1'30, Supamonk), attendues en 2016
sur les deux antennes.
Gulli / Canal J / TiJi : les lauréats de l'édition 2015 des Espoirs de l'animation
Les chaînes Gulli, Canal J et TiJi (Lagardère Active) ont
dévoilé ce jeudi, à l'occasion du Mifa à Annecy, les
lauréats de la 14e édition des Espoirs de l'animation,
concours de dessins animés réservé aux étudiants de cinq
écoles d'animation qui portait sur le thème « Tous pareils,
tous différents ». Celui-ci devait être décliné sur chaque
antenne en fonction de leur public respectif, soit « Moi et
les autres : une curieuse découverte ! » sur TiJi, « Filles,
garçons : ensemble pour le meilleur et pour le rire ! » sur
Canal J et « Diversité : l'union fait la force ! » sur Gulli (nos
informations du 31 mars).
36 films d'animation originaux réalisés par
99 étudiants ont été soumis à un jury de professionnels,
ainsi qu'aux votes des enfants sur gulli.fr, canalj.fr et tiji.fr
et lesespoirsdelanimation.fr. Le premier a décerné le prix
au film Les chocottes de Loïc Espuche (La Poudrière). Les
enfants ont, quant à eux, choisi un lauréat par chaîne :
A l'unisson de Daphné Huang, Johar Boul, Juliette Brocal,
Juliette Paquet (Esaat) pour Gulli ; Brisez la glace de Julia
Chaix, Julie Chea, Hélène Ledevin et Charlotte Ramirez
(Estienne) pour Canal J, et Outre-mer de Camille Monnier,
Victorin Ripert et Paul Vibert-Vallet (Emca) pour TiJi.
Les films primés seront diffusés ce vendredi sur
Canal J (20h15) et TiJi (19h10) et samedi sur Gulli à
20h05, ainsi que sur les sites gulli.fr, canalj.fr, tiji.fr et
lesespoirsdelanimation.fr.
Le jury professionnel était composé de Caroline
Cochaux, dg des programmes et des antennes du pôle
TV de Lagardère Active, Caroline Mestik, directrice des
antennes des chaînes jeunesse et famille du groupe
Lagardère, Sophie Cheynet, chargée de mission
animation au CNC, Georges Tzanos, administrateur
délégué à l'animation de la SACD, et Jean-François
Tosti, producteur et scénariste chez TAT Productions.
Le concours Les Espoirs de l'animation est une initiative
de Canal J, élargie en 2013 à Gulli et TiJi. Soutenue par
le SPFA, le CNC et la SACD, elle met en concurrence des
étudiants de cinq écoles d'animation : La Poudrière de
Valence, l'école Emile-Cohl de Lyon, l'école Estienne de
Paris, l'Emca d'Angoulême et l'Esaat de Roubaix.
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8/21
Tfou : le concours d'animation 2015 placé sous un thème environnemental
Le concours Tfou d'animation, coorganisé par Tfou
et la SACD, est consacré en 2015 à une thématique
environnementale « Le monde sera plus beau, si la
terre a moins chaud », a indiqué ce jeudi TF1 dans un
communiqué. L'édition 2015-2016 est organisée en
partenariat avec Ushuaïa TV. Les critères de
participation sont identiques à ceux de l'édition 20142015. Le concours d'écriture est ouvert aux étudiants et
professionnels français ou des pays francophones
européens, qui doivent soumettre des projets illustrant le
thème de l'année. Le vainqueur sera sélectionné par un
comité de lecture et recevra, courant novembre 2015, un
prix d'une valeur de 1 000 euros offert par la SACD. La
production du film débutera en janvier 2016 et sera
financée à hauteur de 15 000 € par le groupe TF1. Une
avant-première sera organisée à Annecy en juin 2016.
Rappelons que la première édition du concours Tfou
d'animation avait attiré 113 participants et que le prix était
revenu à Marie Manand pour son scénario C'est reparti
pour un tour ! (nos informations du 17 novembre 2014).
Le film de 1'30 qui en est issu a été réalisé par Patrick
Ermosilla et produit par Superprod.
Little Big Prod : acquisition des droits de deux nouveaux formats
Little Big Prod (Lionel Stan) a acquis les droits
d'adaptation du format finlandais Au pair (The Au-
Pairs, titre international) auprès du distributeur Small
World IFT et ceux du format espagnol The Calendar of
the Year, distribué par Boomerang TV, a annoncé ce
jeudi la filiale de Tetra Media dans un communiqué.
Ces deux contrats marquent la volonté de Little Big Prod
d'« accentuer sa stratégie d'acquisition de formats
dans le cadre de son développement », indique Tetra
Media à Satellifax. « Cette nouvelle stratégie est mise en
œuvre en collaboration avec Nadia de Mourzitch »,
précise le communiqué. Ancienne de TF1 et M6, cette
dernière anime depuis 2010 la société 'N Content qui a
pour vocation d'accompagner producteurs indépendants
français, distributeurs internationaux et chaînes. Dans ce
cadre, elle interviendra « en tant que consultante auprès
de Little Big Prod à la fois dans la recherche de formats
internationaux et dans le travail d'adaptation », a-t-elle
précisé à Satellifax.
Le premier format, Au pair, est un docuréalité qui suit
les aventures et le quotidien de quatre jeunes filles au
pair françaises, dans des villes comme Los Angeles ou
Londres. Le second, The Calendar of The Year met en
avant des hommes et des femmes en compétition, qui
osent se mettre nus pour la bonne cause et la réalisation
d'un calendrier dont les bénéfices sont reversés à une
association. « C'est un talent show humanitaire qui
pourrait être diffusé en tant qu'événement de fin d'année
par une chaîne », indique Nadia de Mourzitch.
Rappelons que Tetra Media Studio a acquis en
mars 2013 la majorité de Little Big Prod. La société
produit aujourd'hui du divertissement, des magazines ou
encore des documentaires (France 3, France Ô, Gulli,
D8, TV5 Monde, NRJ 12, Chérie 25, Eurosport…).
Compagnie des Phares et Balises : ventes à l'international pour Orson Welles, autopsie d'une légende
La Compagnie des Phares et Balises a vendu le film
Orson Welles, autopsie d'une légende (52') dans
plusieurs pays, a-t-elle indiqué à Satellifax. Ce
documentaire réalisé par Elisabeth Kapnist à l'occasion
du centenaire de la naissance du cinéaste, et produit
avec Arte France sera diffusé en Autriche (ORF), en
Suisse (TSR), en Finlande (YLE), en Belgique (VRT), en
Australie (Foxtel), au Canada (Radio-Canada), en
Slovénie (RTS), en Russie (Channel One Russia), en
Argentine (Encuentro) et au Brésil (Grupo Bandeirantes).
Des négociations sont actuellement en cours avec
d'autres territoires.
____________________________________________________ TNT
Gérald-Brice Viret : ÿ Il peut y avoir, dans le PAF, deux chaînes jeunesse en gratuit Ÿ
Le projet de la future présidente de France
Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, tel qu'il a été
présenté au CSA pour sa nomination, de faire basculer
France 4 en chaîne entièrement dédiée aux moins de
15 ans, n'effraie pas Gérald-Brice Viret, président de
Gulli et de Lagardère Thématiques, le groupe qui en
est propriétaire. « Il peut y avoir, dans le paysage
audiovisuel français, deux chaînes jeunesse en gratuit,
mais pas une de plus afin de privilégier nos chaînes
payantes [Canal J et TiJi] », a-t-il estimé ce jeudi,
interrogé sur ce point lors de la traditionnelle conférence
du groupe organisée au Mifa à Annecy, rappelant que
c'est le cas dans plusieurs pays d'Europe.
« France 4 propose déjà beaucoup de jeunesse [de
6h à 18h30 en semaine, ndlr] et on cohabite très bien…
du moment que l'on reste premier ! On cohabite très bien,
tant qu'ils sont à 7 % et nous à 17 % », a-t-il ajouté en
souriant. A noter : France 4 revendique 8 % de pda sur les
4-14 ans en journée sur la période janvier-avril. Pour
Gérald-Brice Viret, la somme de ces résultats « signifie qu'il
y a de la part d'audience à aller chercher sur les autres
chaînes : le premier concurrent de Gulli, c'est TF1 ».
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9/21
Chaînes hertziennes historiques
Arte : ÿ Faire de l'animation un genre majeur Ÿ
« L'animation étant un art ludique majeur des XXe et
XXIe siècles, il nous a semblé important, en tant que
chaîne culturelle, de développer fortement ce genre
sur notre antenne », a déclaré ce jeudi au Mifa
Vincent Meslet, directeur éditorial d'Arte, lors d'une
présentation à la presse et aux professionnels des
nouveautés bientôt à l'antenne. Cette programmation
d'animation, très majoritairement à destination des
adultes est transversale, mobilisant toutes les unités de
programme de la chaîne, a-t-il précisé, ajoutant ne
s'interdire aucun style d'écriture, du plus grand public
au plus expérimental. L'idée est d'« en faire un genre
majeur, comme le sont la fiction, le documentaire, le
cinéma et le spectacle vivant ». Du fait de cette
transversalité au sein des différents programmes de la
chaîne, le genre ne dispose pas d'un budget spécifique,
a-t-il précisé.
3 à 5 M€ de budget annuel pour le numérique
Autre axe de développement fort, le numérique. Là
encore il est difficile d'en déterminer le budget car il est
présent en accompagnement ou suivi partout dans les
programmes, mais aussi pour des contenus spécifiques,
uniquement diffusés sur le web. Vincent Meslet estime
que ce budget est de l'ordre de 3 à 5 millions d'euros
par an, y compris la plate-forme de concerts. Le site
Arte compte quelque 12 millions de visiteurs par mois.
Plusieurs programmes ont été présentés. Parmi ceux-ci,
la série courte Tu mourras moins bête (Folimage,
Ex Nihilo, 30 x 3'), dont le pilote est en compétition à
Annecy. Egalement la série courte Salaire net et monde
de brutes (Slow production, La Station Animation,
30 x 3'). Ainsi que la série documentaire Les
aventuriers de l'art moderne (Silex Films, 6 x 52')
adaptée de la trilogie de Dan Franck.
A noter tout particulièrement parmi les webproductions
à l'antenne à la rentrée, la websérie Ploup de Maxime
Chamoux et Sylvain Gouverneur (La Blogothèque
Productions et Arte France 40 x 2'). Entièrement écrite et
réalisée avec des bulles, du texte et des « ploup », elle
présente un dialogue hilarant entre 2 personnages. Les
participants à la conférence y ont réagi très positivement et
ce sera absolument à suivre à la rentrée…
___________________________________________ Institutionnel
CSA : clôture avancée de l'appel aux candidatures TNT HD par souci de sécurisation juridique
Au lendemain des décisions d'annulation du Conseil
d'Etat sur les demandes de passage en gratuit de LCI et
Paris Première, le CSA tire les conséquences et annonce ce
jeudi une révision de ses procédures en cours ou à
venir, incluant une étude d'impact, dans un souci de
sécurisation juridique. Cette décision, prise ce jeudi en
assemblée plénière, entraîne la clôture anticipée de
l'appel aux candidatures lancé le 27 mai dernier pour
l'édition de chaînes nationales en TNT HD dans le cadre
du passage au tout Mpeg-4 prévu à partir d'avril 2016.
Les dossiers de candidature devaient être initialement remis
au plus tard le 29 juin (nos informations du 28 mai).
« Le Conseil supérieur de l'audiovisuel doit tirer les
conséquences des décisions du Conseil d'Etat », souligne
le CSA, rappelant que la Haute juridiction a estimé que « les
études d'impact des projets de décisions du CSA
devaient être préalablement publiées dans des délais tels
que le demandeur et les autres personnes intéressées
puissent faire valoir leurs observations écrites ou
demander à être entendues ». Une procédure que n'avait
pas suivie le CSA lors de ses décisions de refus d'un
passage au gratuit pour Paris Première et LCI.
Mise en consultation de l'étude d'impact
L'appel aux candidatures pour des fréquences TNT HD,
dont l'étude d'impact a été mise en ligne le 27 mai
dernier, est donc clôturé afin de laisser le temps à la
contradiction sous forme de contributions ou
d'auditions. Le CSA soumet ainsi immédiatement l'étude
d'impact à la consultation. Les éventuelles demandes
d'audition devront être formulées le 25 juin au plus tard.
Les auditions se dérouleront le 10 juillet au plus tard. Les
éventuelles contributions devront être déposées le
10 juillet à 20 heures au plus tard au siège du CSA,
selon le communiqué.
Le Conseil ajoute qu'il tirera les conclusions de cette
procédure le plus rapidement possible avant la fin du mois
de juillet. Notons par ailleurs que cet appel à candidatures
s'inscrit dans le calendrier très contraint du transfert de la
bande 700 MHz au profit des opérateurs télécoms.
Rappelons que le Conseil d'Etat a annulé mercredi,
pour un motif de procédure, les deux décisions du CSA
refusant le passage sur la TNT gratuite des chaînes LCI
(groupe TF1) et Paris Première (groupe M6).
La haute juridiction a en effet considéré que le CSA
avait à tort, publié les études d'impact économiques
requises le même jour que ses décisions de refus, le
29 juillet 2014, alors que la loi prévoit une publication
de ces études avant que les décisions ne soient prises,
« pour que toutes les personnes intéressées puissent faire
valoir leurs observations ». La procédure suivie par le
CSA est donc « entachée d'irrégularité », a indiqué le
Conseil d'Etat. Le CSA devra statuer à nouveau sur les
demandes de LCI et de Paris Première et pour cette
dernière dans un délai de six mois, la filiale du groupe
M6 ayant présenté une demande en ce sens.
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10/21
Institutionnel
Diffusion d'une vidéo de Vincent Lambert : le CSA adresse une mise en garde à BFM TV, LCI, M6 et TF1
Le CSA a adressé une mise en garde à BFM TV, LCI,
M6 et TF1 après la diffusion la semaine dernière, par
ces quatre chaînes, d'images de Vincent Lambert,
tétraplégique et dans un état végétatif depuis un accident
de voiture en 2008 dans sa chambre d'hôpital, a-t-il
annoncé ce jeudi dans un communiqué. « La diffusion de
ces images sans consentement préalable et sans floutage
constituait une atteinte à l'intimité de sa vie privée et
à son image », souligne-t-il. Le CSA ajoute toutefois
avoir été « sensible aux commentaires et explications qui
ont pu accompagner ces diffusions ».
Par ailleurs, il a adressé un courrier à Canal+, France 2,
France 3 et iTELE qui ont eu recours au floutage du
visage de Vincent Lambert en leur rappelant que la
diffusion de telles images sans consentement préalable était
de nature à porter atteinte à l'intimité de la vie privée.
Le CSA avait été saisi le 10 juin de la diffusion sur
certaines chaînes TV d'extraits d'une vidéo mise en ligne
sur internet par un « comité de soutien » au patient
tétraplégique, dans un état végétatif depuis 2008 et au
cœur d'un débat sur la fin de vie. Dans cette vidéo,
censée démontrer qu'il réagit à des stimulations de son
entourage, Vincent Lambert apparaît sur son lit d'hôpital
les yeux mi-clos quand une main plaque à son oreille un
téléphone portable qui diffuse la voix de sa mère,
Viviane Lambert. Un autre plan serré montre son demifrère David en train de lui parler, penché à quelques
centimètres de son visage alors que le patient cligne des
yeux et le suit du regard.
La mise en garde est le premier niveau
d'avertissement du CSA avant la mise en demeure. En
cas de récidive, après une mise en demeure, le CSA peut
décider, dans de très rares cas, de sanctions, comme la
suppression d'une tranche de publicité, la lecture d'un
communiqué d'excuses lors d'un journal télévisé ou une
amende qui peut aller jusqu'à 3 % du chiffre d'affaires.
Nouveaux droits et neutralité du net : Manuel Valls dévoile la ÿ stratégie numérique Ÿ du gouvernement
Manuel Valls a dévoilé ce jeudi la « stratégie
numérique » du gouvernement qui veut donner de
nouveaux droits aux internautes et inscrire dans la loi la
neutralité du net en amont d'un futur projet de loi qui
sera pour la première fois soumis au débat public.
Le projet de loi sur le numérique, porté par la secrétaire
d'Etat Axelle Lemaire, sera rendu public sur internet
d'ici juillet avant même son passage en Conseil des
ministres, afin que le grand public puisse proposer des
« compléments » ou des « modifications », a annoncé le
Premier ministre dans un discours à la Gaîté Lyrique à
Paris. C'est la première fois qu'un projet de loi
gouvernemental est présenté au public par cette méthode,
selon Matignon, qui l'a qualifiée de « relecture
publique ». Une initiative proche avait cependant déjà eu
lieu pour la proposition de loi (portée par deux
parlementaires) sur la fin de vie en début d'année.
L'arrivée du texte à l'Assemblée nationale, maintes
fois repoussée, est elle désormais prévue avant la fin
de l'année, a indiqué Manuel Valls. Les débats publics
pourraient notamment porter sur le principe de la
neutralité du net qui devrait faire partie du texte. « Je
souhaite inscrire dans la loi une définition claire de la
neutralité du net qui assure à tous un même accès aux
réseaux pour tous les opérateurs » de l'internet, a indiqué
le Premier ministre. Ce principe exclut par exemple des
accords selon lesquels des fournisseurs de contenu,
comme Netflix ou YouTube, devraient payer des sommes
importantes aux FAI pour permettre une connexion plus
rapide à leurs clients.
Définir de nouvelles obligations pour les GAFA
Le projet de loi devrait aussi porter sur la maîtrise par
les citoyens de leurs données personnelles, avec
notamment un « droit à la portabilité » qui permettrait
ainsi à un internaute de transférer son historique de
données, par exemple, d'une plate-forme de streaming à
une autre. Manuel Valls a également annoncé vouloir
collaborer avec les opérateurs télécoms pour garantir aux
plus modestes « un droit au maintien de la connexion » à
internet, indispensable pour rester connecté aux autres et
mener des recherches d'emploi. Ce droit devrait être
défini par un dialogue avec les opérateurs et non dans le
cadre du projet de loi.
La stratégie numérique du gouvernement reprend
certaines des 70 propositions contenues dans le rapport
du Conseil national du numérique (CNNum), remis ce
jeudi matin et qui synthétise la large concertation tenue
dans le pays d'octobre à février 2015. C'est le cas de
l'exigence de « loyauté des plates-formes » mis en avant
par le CNNum : Manuel Valls a souligné que l'Europe
devait « définir de nouvelles obligations pour ces
grands acteurs du numérique qu'on appelle les platesformes », telles que celles gérées par les groupes
américains comme Google, Apple ou Facebook.
Conseil national du numérique : remise du rapport Ambition numérique au gouvernement
Le Conseil national du numérique (CNNum) a dévoilé
ce jeudi ses 70 recommandations au gouvernement qui
prônent une « stratégie numérique européenne
alternative » et mettent notamment l'accent sur la garantie
de la neutralité du net. Le rapport Ambition numérique
de l'instance consultative a été remis à Manuel
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11/21
Valls qui a dans la foulée prononcé un discours de
« politique générale numérique » pour le pays,
préambule à un prochain projet de loi qui a pour objectif
de jeter les bases d'un Etat plus moderne et protecteur en
matière d'internet (lire article dédié).
La « neutralité du net », que le ministre souhaite
inscrire dans la loi française, est un principe censé
garantir un même accès à internet à tous les
internautes et un traitement technique identique aux
fournisseurs de contenus, quels que soient leurs revenus
ou leur puissance financière. Cette disposition, qui régit
internet depuis ses débuts, est une règle de non
discrimination. Elle empêche les FAI de jouer sur la
vitesse à laquelle sont transmis les paquets de données
sur le réseau, pour favoriser certains moteurs de
recherche ou sites de vidéo par exemple. « L'idée, c'est
de faire en sorte qu'aucun contenu ne bénéficie d'un
traitement préférentiel et ne s'affiche plus vite que les
autres », explique Adrienne Charmet, de l'association
La Quadrature du Net. En d'autres termes : que le
fournisseur ne puisse pas brider ou favoriser le débit de
tel ou tel service, moyennant finance.
Les flux vidéos poussent les opérateurs
à brider l'accès à certains contenus
L'explosion du trafic liée à l'engouement des
internautes pour la vidéo, très gourmande en bande
passante, a en effet poussé les opérateurs, ces dernières
années, à privilégier certains flux au détriment d'autres,
pour des raisons commerciales. Cela passe par des
interventions techniques pour mieux répondre aux pics de
consommation, mais aussi par des accords
particulièrement opaques avec les sites et autres
acteurs, gros (Facebook, Google ou Apple) ou petits
(Deezer, vente-privee.com ou lemonde.fr), dont les
données inondent les réseaux. Du côté des FAI, on justifie
ces accords commerciaux par les coûts élevés que font
peser les nouvelles pratiques des internautes, notamment
le visionnage de vidéos en ligne sur des sites comme
YouTube, Dailymotion ou Netflix. « La neutralité de
Institutionnel
l'internet a des limites » comme la « congestion des
réseaux ou l'innovation elle-même », a estimé le patron
de l'opérateur Orange Stéphane Richard au cours
d'une conférence organisée par l'Idate cette semaine. Le
véhicule connecté de demain devra ainsi bénéficier d'une
grande qualité de service pour bénéficier d'une
connectivité sans faille qui aura un coût, a-t-il expliqué.
Plusieurs grands câblo-opérateurs et groupes de
télécoms ont brandi la menace d'une réduction des
investissements dans les réseaux, faisant valoir qu'il
leur serait difficile de les compenser sans faire payer
certains services. Des arguments rejetés par les
associations de défense des internautes, comme La
Quadrature du Net. « Si l'on se met à faire de la
discrimination entre les fournisseurs de contenu sur des
bases commerciales, c'est la fin de la liberté sur internet :
le plus riche l'emporte », dénonce Adrienne Charmet.
Le régulateur américain opposé
à un internet à deux vitesses
Aux Etats-Unis, pour éviter cet « internet à deux
vitesses », le régulateur des télécoms (FCC) a adopté en
février de nouvelles règles consacrant le principe de la
neutralité de la toile (nos informations du 27 février). Une
régulation précédente, adoptée en 2010, avait été
invalidée par la justice américaine, qui avait estimé que
le régulateur n'avait pas l'autorité nécessaire pour
superviser les FAI à haut débit. Certains acteurs en
Europe estiment toutefois que la nouvelle réglementation
américaine constitue une définition a minima. La
Commission européenne n'est, elle, pas encore parvenue
à une position commune. Et en France, aucune loi n'a été
votée sur le sujet, malgré un rapport parlementaire sur la
question et deux propositions de loi. « Jusqu'à présent, la
position du gouvernement français était plutôt favorable
aux fournisseurs d'accès », estime Adrienne Charmet.
Une situation qui pourrait prendre fin avec le projet de loi
de la secrétaire d'Etat au Numérique Axelle Lemaire,
qui sera rendu public sur internet d'ici à juillet.
SACD : réélection de Sophie Deschamps à sa présidence
Le conseil d'administration de la SACD, qui a été
partiellement renouvelé ce jeudi, a réélu la scénariste
Sophie Deschamps à sa présidence pour un mandat
d'un an renouvelable, a annoncé la société d'auteurs.
L'assemblée générale annuelle avait auparavant élu
13 membres au conseil d'administration 2015-2016 dont
cinq à la commission Télévision : Jacques Fansten, Pascal
Lainé, Laurent Levy, Christine Miller, Marie-Pierre Thomas.
Cette commission reste coprésidée par Michel Favart pour
les réalisateurs et Sylvie Coquart-Morel pour les scénaristes.
Jean-Philippe Robin est élu administrateur délégué pour
l'animation au côté de Pascal Mirleau tandis que
Stéphane Piera est administrateur délégué à la création
interactive. Par ailleurs, Sophie Loubière est renouvelée en
tant qu'administratrice déléguée pour la radio.
« L'assemblée des auteurs a également approuvé le
rapport d'activité et de gestion pour l'année 2014,
les comptes de l'exercice 2014 et l'ensemble des
résolutions soumises au vote », précise le communiqué.
Rappelons que le montant global des perceptions
réalisées en 2014 est en hausse de 0,8 % sur un an, à
216,7 millions d'euros grâce au spectacle vivant (nos
informations du 18 mars). Le montant des perceptions
audiovisuelles est en repli de 2 % à 149 M€ (-3 M€), dû
à « une forte baisse de la copie privée après
d'importantes régularisations favorables encaissées en
2013 et à une baisse des perceptions à l'étranger »,
selon la société d'auteurs.
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12/21
Vidéo, vidéo à la demande
Molotov.tv : le service porté par Pierre Lescure et Jean-David Blanc déclaré distributeur de TV
Molotov, le service que lancera cet automne Pierre
Lescure, président du Festival de Cannes et fondateur de
Canal+, et Jean-David Blanc, fondateur d'AlloCiné, s'est
déclaré distributeur de télévision auprès du CSA, ont
indiqué ce jeudi ses fondateurs dans un communiqué.
Molotov se présente comme « un nouveau service qui
permet d'accéder aux chaînes de télévision de manière
innovante ». « Fini le zapping à l'ancienne, terminé les
heures passées à chercher quelque chose à regarder, ou
manquer un programme ! Molotov va vous permettre de
profiter pleinement de la richesse et de la diversité des
programmes proposés par les chaînes de télévision »,
expliquent les fondateurs sur leur site molotov.tv. Les
premiers inscrits à cette adresse pourront découvrir en
avant-première la version bêta, qui sera testée tout l'été.
France TV, Gulli et Mezzo ont déjà signé
Selon Le Figaro daté de ce vendredi, la plate-forme
Molotov regroupera les replay et les flux en direct de
plusieurs chaînes TV. Le quotidien indique que France
Télévisions, Gulli et Mezzo ont d'ores et déjà accepté de
faire partie de la plate-forme, des discussions avancées
étant en cours avec M6. TF1, Canal+, le groupe NRJ et
NextRadioTV n'ont pas signé.
Le service sera d'abord lancé sur le web, puis disponible
petit à petit sur tous les écrans. L'offre et les fonctionnalités
seront dévoilées à la rentrée. Le projet Molotov a fédéré
plusieurs partenaires autour de Jean-David Blanc et Pierre
Lescure, parmi lesquels Jean-Marc Denoual, ancien
directeur de la distribution des chaînes thématiques payantes
du groupe TF1, et Kevin Kuipers, cofondateur du site sur
les jeux vidéo Gamekult et du réseau social SensCritique. Il a
reçu le soutien de la société de capital-investissement
Idinvest Partners (groupe Allianz) et « d'un groupe
d'investisseurs privés ». Parmi ces derniers figureraient
notamment Jacques-Antoine Granjon (Vente privée) via sa
structure Orefi, Marc Simoncini, créateur de Meetic, Steve
Rosenblum, fondateur de Pixmania, et Oleg Tscheltzoff,
ex-Fotolia (Satellifax du 13 janvier).
Remettre au centre l'investissement
des chaînes pour le public
Dans une tribune intitulée « La télévision est morte,
vive la télévision ! », parue dans l'édition de ce vendredi
du Monde, Pierre Lescure et Jean-David Blanc expliquent
que « si l'on veut que ceux qui détiennent le sort de la
télévision – les digital natives – daignent lui accorder toute
l'attention qu'elle mérite, il faut que la distribution
audiovisuelle embrasse les comportements numériques
d'aujourd'hui ». Selon eux, « le succès des grandes platesformes du net ne s'explique pas tant par la qualité de leurs
programmes que par leur capacité à offrir une nouvelle
forme d'expérience. » Ainsi, « la télévision doit, certes,
assurer les moyens de l'ubiquité de ses contenus, mais
aussi leur agrégation, leur accessibilité, leur émergence. Il
faut remettre au centre le formidable investissement
des chaînes pour leurs publics. Une linéarité des
programmes dans la délinéarisation de l'accès, redonnant
le sens de l'instant présent, l'instant télévisuel, reliant les
téléspectateurs entre eux de manière organique ».
En redonnant à la télévision sa place de liant entre les
individus avec les outils d'aujourd'hui, « tout le monde a
à y gagner : le public bien entendu, mais aussi les
chaînes, les producteurs, les annonceurs… », affirment-ils.
Avant de conclure : « Non, l'Internet ne va pas tuer
la télévision, bien au contraire ! Il est une chance pour
elle de connaître un renouveau, une nouvelle étape de
son développement, dans un écosystème qui peut être
respectueux et vertueux. Une opportunité de lui offrir les
conditions de sa mise en valeur et les moyens de sa
pertinence, gages de sa survie. Si l'industrie ne le fait
pas, le public tranchera. »
___________________________________________________Radio
Bureau de la radio : les auditeurs de Radio France défavorables à une augmentation de la pub, selon l'Ifop
Les auditeurs de Radio France sont globalement
défavorables à une augmentation de la publicité sur
les antennes du groupe public, selon un sondage Ifop
rendu public mercredi et réalisé pour le compte du
Bureau de la radio, qui regroupe les grands réseaux
radiophoniques privés. Ainsi, 62 % des auditeurs
réguliers de Radio France ne sont pas favorables à une
augmentation du nombre d'annonceurs (dont 23 %
« pas du tout favorables ») et 94 % considèrent qu'il y a
suffisamment de publicité sur les antennes du service
public. 73 % sont hostiles à la publicité sur les antennes
publiques. Pour 83 % des auditeurs, le faible niveau de
publicité est la première motivation d'écoute, devant
l'exclusivité des programmes. Ils sont 72 % à indiquer
qu'ils écouteraient moins ces stations en cas
d'augmentation de la publicité.
Le sondage a été réalisé du 20 au 22 mai auprès d'un
échantillon de 1 004 auditeurs représentatifs des
auditeurs réguliers d'au moins 1 des 7 stations de Radio
France (France Inter, France Info, France Musique,
France Culture, France Bleu, Mouv', FIP).
La publication de ce sondage intervient dans un
contexte de profonds désaccords autour de la question
de la publicité diffusée sur les antennes de Radio France.
Via leurs différentes organisations – le Syndicat des
réseaux radiophoniques nationaux (SRN), le Syndicat des
radios généralistes privées (SRGP) et le Sirti – les radios
privées ont introduit contre Radio France un
_____________________________________________________________________________________________________________
13/21
recours pour concurrence déloyale en matière
de pratiques publicitaires, qui sera examiné ce lundi par
le tribunal de commerce de Paris (nos informations du
5 mai). Ils sont opposés à l'assouplissement du cahier des
charges de Radio France en matière de publicité, qui
pourrait intervenir lors du prochain contrat d'objectifs et
de moyens (COM) 2015-2019, en cours de finalisation.
Pour réduire le déficit du groupe radiophonique public,
son président Mathieu Gallet a évoqué le souhait
d'élargir la publicité à de nouveaux annonceurs,
comme les banques commerciales – et non plus
seulement mutualistes – ou aux entreprises dont l'Etat
reste un actionnaire, comme Air France (nos informations
du 25 février).
_________________________________________________ Internet
AppAwards 2015 : francetv zoom récompensée
L'application francetv zoom, lancée début juin par
France Télévisions, a reçu mardi le prix de la meilleure
application 2015 lors de la 6e édition des AppAwards.
Rappelons que francetv zoom est une chaîne mobile, pour
le moment disponible uniquement sur iOS, qui permet de
retrouver les programmes du groupe public avec des
propositions éditorialisées ou issues de son algorithme de
recommandation (nos informations du 3 juin).
___________________________________________ Droits sportifs
Droits TV / Foot : Le Paris SG, avec 45,5 M€, arrive en tête de la répartition
Avec 45,5 millions d'euros, le club du Paris SaintGermain arrive en tête de la répartition des droits
audiovisuels de la saison 2014-2015, adoptée ce jeudi
par le conseil d'administration de la LFP. Suit l'Olympique
de Marseille à 42,80 M€ et l'Olympique lyonnais à
41,90 M€. « En L1, cette répartition s'effectue selon les
cinq critères suivants : part fixe, licence club, classement
sportif sur la saison en cours, classement sportif sur les cinq
saisons révolues, classement notoriété sur les 5 saisons
révolues », rappelle la Ligue. En Ligue 2, c'est Troyes
(promu en L1), qui arrive en tête de cette répartition pour
la saison écoulée avec 5,10 M€.
______________________________________________Disparition
Guy Piérauld : décès du comédien, voix mythique de Bugs Bunny et Max la menace
Le comédien Guy Piérauld, voix française de Bugs
Bunny et de Max la menace (Don Adams), est décédé
mardi 16 juin, à l'âge de 90 ans. Il avait notamment
participé, aux côtés de Jean Amadou, Jean Bertho et
Anne-Marie Carrière à la célèbre émission chansonnière
Sérieux s'abstenir (1967-1973, 1981) devenue C'est
pas sérieux (1976-1981), produite par Catherine
Anglade, pour la 1re chaîne (ORTF) puis TF1. A cette
même période, il est apparu dans une dizaine de pièces
de la série Au théâtre ce soir de Pierre Sabbagh (TF1).
Et dans les années 1992-1994, il a joué dans Le miel et
les abeilles (AB Productions pour TF1).
Mais si sa carrière se déroulait aussi bien sur les
planches qu'au cinéma avec par exemple des films
comme Domicile conjugal (Truffaut), Stavisky (Resnais) ou
Dracula père et fils, d'Edouard Molinaro avec
Christopher Lee, disparu la semaine dernière, c'est
incontestablement à travers sa voix, « cassée » lors de
son adolescence, que sa célébrité sera flagrante,
doublant notamment les personnages de dessins animés
Bugs Bunny et Woody Wood Pecker, ou encore le
personnage animé Kiri le clown. Il doublera aussi Don
Adams dans la série culte Max la menace (Get Smart,
1965-1970), suivi d'un film (1980), d'un téléfilm (1988)
et d'une nouvelle série de 7 épisodes (1995). Il doublera
aussi le comédien Red Buttons, et Woody Allen dans
Prends l'oseille et tire-toi !.
Sa dernière apparition publique remonte au 16 novembre
2013 lors de la dixième édition du Salon des séries et du
doublage (nos informations du 14 novembre 2013).
_____________________________________________Programmes
Le petit journal : émission de jeudi soir en animation à l'occasion du Mifa
A l'occasion du Festival international du film d'animation
d'Annecy qui se déroule jusqu'à demain, toute la rédaction
du Petit journal s'est mobilisée et a proposé une émission
100 % animée. Une grande première !
L'émission qui commençait par la présentation de
l'Ecole des Gobelins de Paris et de l'école d'animation
de Supinfocom de Valenciennes, est visible en replay
pendant une semaine sur le site de Canal+.
_____________________________________________________________________________________________________________
14/21
Programmes
Europe 1 : Wendy Bouchard et Maxime Switek échangent leur place à la rentrée
Wendy Bouchard, qui présente Europe 1 midi depuis
deux ans, animera à partir de la rentrée la matinale du
samedi et du dimanche de la radio, a annoncé la
station ce jeudi. Parallèlement, Maxime Switek, qui
présentait la matinale de 6h à 9h le week-end depuis
septembre dernier prend la place de sa collègue et
animera désormais Europe 1 midi aux côtés de JeanMichel Aphatie.
Tous deux lauréats de la Bourse Lauga-Delmas
d'Europe 1, ils ont commencé leur carrière dans cette
station. Arrivé en 2005, Maxime Switek présenta
notamment le journal de 18 heures jusqu'en 2011 avant
de présenter le journal de 7h30 de la matinale de Bruce
Toussaint jusqu'en 2012. Pour sa part, Wendy Bouchard,
arrivée en 2006, présenta notamment la tranche 2223 heures dédiée à l'information et à la culture aux côtés
Jean-Michel Dhuez ou encore la tranche 18-22 heures
pendant l'été 2012. Elle est également présentatrice de
Zone interdite sur M6 depuis la rentrée 2012 tout en
continuant à travailler pour la radio.
OCS City : True Detective (HBO) saison 2 à partir de lundi en US+24
La série True Detective (HBO), devenue culte avec son
duo de flics fatigués dans une Louisiane poisseuse,
revient dimanche sur les écrans américains, avec des
héros, un décor et un réalisateur nouveaux mais une
« âme identique ». Cette saison 2 inédite sera diffusée
dès le lendemain (en US + 24), le 22 juin à 20h55,
sur OCS City. Nic Pizzolatto, le créateur de la série dont
la première saison a remporté cinq Emmys (et douze
nominations), reste aux manettes du scénario qui promet
cette fois-ci « un meurtre bizarre réunissant trois policiers
et un criminel, louvoyant entre complot et trahison dans
les paysages brûlés de Californie », indique HBO.
Ce nouvel opus compte, comme le premier, huit
épisodes d'une heure filmés par Justin Lin (Fast and
Furious 5-6) succédant à l'acclamé Cary Fukunaga.
La précédente saison, avec Matthew McConaughey
et Woody Harrelson dans le rôle de policiers enquêtant
sur des meurtres rituels, dans le décor d'une Louisiane
bien peu touristique et un scénario marqué par les
monologues
existentiels
du
personnage
de
McConaughey, avait remporté un très grand succès
critique. Pour cette nouvelle saison qui se déroule dans la
ville fictionnelle de Vinci, l'intrigue se concentre sur un
trio de policiers et un criminel. L'Irlandais Colin Farrell
joue le rôle de Ray Velcoro, un « policier à problèmes
déchiré entre ses allégeances aux chefs d'une police
corrompue et aux mafieux qui le tiennent sous leur
coupe », selon HBO. L'Américain Vince Vaughn (Serial
Noceurs) endosse le personnage de Frank Semyon, « un
patron d'entreprise et criminel qui risque de perdre son
empire quand sa reconversion dans des affaires légales
est menacée par le meurtre d'un associé ». Enfin, la
Canadienne Rachel Adams (Minuit à Paris, Serial
Noceurs) joue Ani Bezzerides, « une policière dont
l'éthique inébranlable la met en décalage avec ses
collègues et le système qu'elle sert ».
A leurs côtés, la Britannique Kelly Reilly (L'auberge
espagnole, Les poupées russes), incarnant Jordan, exactrice et épouse de Frank Semyon, et le Canadien
Taylor Kitsch (X-Men Origins: Wolverine) dans le rôle
de Paul Woodrugh, « un ancien soldat et motard de la
police fuyant un passé difficile ». Attendu au tournant,
Nic Pizzolatto a insisté sur le fait de ne pas « avoir voulu
se répéter », en cassant notamment la dynamique d'un
duo de tête et d'une chronologie chamboulée, comme
pour la première saison qui se déroulait sur 17 ans. « Il
n'y a aucune relation entre les histoires et les
personnages, nous avons voulu faire quelque chose de
complètement nouveau », dit-il. Mais les deux saisons
« ont en commun une sensibilité et une vision, une âme
identique mais dans un monde et avec des personnages
plus complexes », fait-il valoir.
______________________________________________ Audiences
W9 / Mondial féminin de la Fifa : record d'audience historique avec la victoire des Bleues face au Mexique
La victoire des Bleues face aux Mexicaines (5-0) en
Coupe du monde de la Fifa a offert à W9 son record
d'audience depuis sa création en 2005. Diffuseur
exclusif en clair de la compétition, la filiale de M6 a
réuni mercredi, partir de 22h, 2,2 millions de
téléspectateurs, devant le dernier match de poules de
l'équipe de France, se félicite la chaîne qui fait état d'un
pic d'audience à 2,7 millions de téléspectateurs.
W9 se revendique « 2e chaîne nationale auprès de
l'ensemble du public, avec 13,7 % de part d'audience »
et « 1re chaîne nationale auprès du public masculin,
avec 21,2 % de part d'audience » pendant le match.
Le record TNT pour une compétition sportive reste
détenue par l'ex-Direct 8 qui avait réuni 2,5 millions de
téléspectateurs pour 16,7 % de pda lors de la demi-finale
de la Coupe du monde féminine de la Fifa 2011,
France/Etats-Unis, diffusée le 13 juillet 2011 en access.
Ce score pourrait être atteint ce dimanche à 22h sur W9
avec le huitième de finale des Bleues face à la Corée du Sud.
Les droits payants sont détenus par Eurosport
(Discovery Communications). Le Mondial féminin se
déroule au Canada du 6 juin au 5 juillet.
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15/21
Audiences
L'Equipe 21 / Cyclisme : 2e chaîne nationale sur le public masculin avec le Tour de Suisse
L'Equipe 21 a réuni mercredi, à partir de 16h45, près
de 300 000 téléspectateurs en moyenne (294 000)
devant le Tour de Suisse, avec un pic à 408 000
téléspectateurs au moment de la victoire d'étape du
Français Thibaut Pinot, qui s'est emparé du maillot jaune
de leader du classement général, s'est félicitée la chaîne.
Avec 10,5 % de pda moyenne pendant l'étape,
L'Equipe 21 s'est classée deuxième chaîne nationale
auprès du public masculin. La chaîne, qui retransmet
également en exclusivité les Jeux européens de Bakou, a
enregistré mercredi une pda journée record de 1,7 % sur
cette même cible.
_____________________________________________ Distinctions
Prix Scam : Thierry Garrel (ex-Arte France), prix d'honneur 2015
La Scam remet ce vendredi leurs récompenses aux
lauréats de ses prix 2015 dans différentes catégories. Le
documentariste Thierry Garrel, ancien directeur de
l'unité documentaires d'Arte France, recevra le prix
d'honneur, qui distingue chaque année ceux qui, par
leur combat, ont défendu le partage culturel, le service
public et le droit des auteurs.
Dans la catégorie « télévision », le prix Charles
Brabant revient au scénariste Henri de Turenne pour
l'ensemble de son œuvre. Le cinéaste belge Pierre-Yves
Vandeweerd se voit attribuer le prix de l'œuvre de
l'année pour Les tourmentes (77', Zeugma Films,
Cobra Films, CBA), diffusé sur Arte. Le prix
international de la Scam revient à Jean-Gabriel Périot
pour Une jeunesse allemande (93', Local Films, Blinker
Filmproduktion, Alina Film), un documentaire de long
métrage réalisé en coopération avec Arte et la RTS, qui
sortira en salle en novembre. Stéphanie Régnier se voit
décerner le prix découverte pour Kelly, (67',
Survivance, Les Films de la Caravane, Lyon TV). Olivier
Magis a été gratifié d'une mention dans la catégorie
découverte pour Ion (57', Dérives) pour la RTBF.
Dans la catégorie « radio », Andrew Orr est primé
pour l'ensemble de son œuvre, qui l'a mené de son
Irlande natale à Radio verte, Radio Nova, France
Culture… Le prix de l'œuvre de l'année revient à
Christine Lecerf pour Looking for William Shakespeare
(5 x 110'), diffusé sur France Culture. Le prix
découverte est décerné au collectif d'auteurs Phaune
Radio pour Polyphaune (Phaune radio).
Deux lauréats dans la catégorie « journalisme » :
Denis Robert a reçu le prix Christophe de Ponfilly pour
l'ensemble de son œuvre. Rappelons que Paul Moreira
a reçu au Figra le prix de l'investigation Scam pour
Bientôt dans vos assiettes ! (de gré ou de force…) (90',
Premières Lignes Télévision, Canal+ et RTS), diffusé en
septembre 2014 sur Canal+ dans Spécial investigation
(nos informations du 31 mars).
Dans la catégorie « écritures et formes émergentes »,
le prix des nouvelles écritures est revenu à Jan Vasak
pour la collection de webdocumentaires Les résistances
(K'ien Productions) réalisée pour France 3.
_______________________________________ Au fil des tweets...
Jeudi's tweets : Vé, Lemarchand, Blanc, Simoncini, Braun, Benaim, Bouchard, Sotto, Gourmaud, Morandini⁄
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe
d'origine sont conservées… sauf exception charitable !
Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax.
@canalplus Vous n'allez pas en croire vos yeux : Le Petit Journal (@LPJofficiel) 100 % cartoon > bit.ly/LPJanime #LPJ
@marjolaine_v @LPJofficiel C'était gé-ni-al ! Et montrer plein de styles différents d'animation, c'était une chouette idée !
@lebonlebon super chic !
@greglemarchand Un des derniers videoclubs de Paris, dans le XIe, met la clef sous la porte u.afp.com/ZoTT #AFP
@tvorange Il y a du nouveau sur l'application @DeezerFrance : accédez aux paroles de vos titres préférés !
@Orange_Musique
@tvorange A l'occasion de la fête de la musique @M6MusicOfficiel est en clair sur la #tvorange canal 148
@telemelody A l'occasion de la fête de la musique, retrouvez Melody en clair jusqu'au 21 juin sur la
@tvorange, canal 154 !
@gillesbruno Apple embauche des journalistes. Twitter se lance dans la curation éditoriale. Vous le voyez venir le
Schmilblick ?
@jeandavidblanc Après le ciné, la télé :-) molotov.tv #molotovtv
@marcsimoncini «@jeandavidblanc : Après le ciné, la télé :-) molotov.tv #molotovtv» #proudtobeonboard #jainarocks
@WillyBraun Molotov, le futur allotv ? ;) "@jeandavidblanc Après le ciné, la télé :-) molotov.tv #molotovtv
_____________________________________________________________________________________________________________
Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 –www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences
16/21
Au fil des tweets…
@SVODNews Boum ! @MolotovTV veut exploser la distribution tv avec #PierreLescure a la maneuvre. #Vengeance !!!
@BenaimValerie Une pensée pour @CamilleCombal et son 1er prime ce soir ! Des biz mon chéri ! Bravo !
@France4tv La suite de Tokyo Reverse sur @kickstarter
@DrHercouet @franceinter @Sonia_InstantM J'ai souri bêtement pendant 20 mn à enfin voir Monsieur X à la radio.
Super mise en scène et ondes, bien joué :)
@WendyBouchard Chers amis, après 2 années formidables dans #E1midi je vous réveillerai doucement à la rentrée
le we sur @Europe1. Je ne vous quitte pas !
@ThomasSotto Bienvenue dans le monde des noctambules du petit matin, ma chère sœur de matinales !!! #E1matin +
#E1Weekend
@puremedias Fréquences : Radio Bonheur exprime sa colère contre le CSA en chanson www.ozap.com…
@puremedias Aymeric Caron va être candidat dans "Le meilleur pâtissier" sur M6 www.ozap.com…
@QuenelNicolas Je prends les paris @Garriberts : le premier dessert d'Aymeric Caron dans l'émission "Le meilleur
pâtissier" sera une Fourest noire.
@morandiniblog Les deux frères Bogdanoff seront parmi les candidats de la prochaine saison de Danse avec les stars
sur TF1 www.jeanmarcmorandini.com…
@Christof_Israel Deuxième meilleur score historique pour les #podcasts de @franceinter en mai, avec 11,4 millions de
téléchargements Monde (+30 % en un an) !!
@mathieuvidard Pour la 1re fois @LaTacfi dépasse le million de podcasts. Merci à tous de vous être abonnés aussi
nombreux à l'émission @franceinter #latac
@morandiniblog Une pub coupe la parole à Michèle Alliot-Marie en plein direct sur Sud Radio – Ecoutez
#michelealliotmarie #sudradio www.jeanmarcmorandini.com/
@Cecilefabio Jamy Gourmaud de #lemondedejamy victime d'un canular : un faux profil fb annonce son coming out :
www.francetvinfo.fr… via @francetvinfo
@paul_denton Pour #Philippot, @leLab_E1 doit disparaître à la rentrée. C'est quoi cette histoire ? @sychazot,
@DelphineLegoute, @S_Tronche ?
(Tweets relevés le jeudi 18 juin)
_________________________________________ Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
LCI : la chaîne va déposer une candidature auprès du CSA pour une fréquence TNT HD
(Julien Dupont-Calbo, Les Echos, jeudi 18 juin]
[Alors que le Conseil d'Etat a annulé mercredi les
décisions du CSA refusant le passage en clair de LCI et
Paris Première. Et que le CSA a lancé un appel à
candidatures pour une fréquence HD sur la TNT mercredi
27 mai.]
[…] Mardi soir, Catherine Nayl, la directrice de
l'information de TF1, a expliqué aux équipes de LCI que
leur employeur allait déposer fin juin une candidature
pour LCI dans le cadre de l'appel à candidatures
TNT HD. Sans donner de réelles garanties… […]
Canal+ / Thierry Thuillier : le nouveau directeur des sports de Canal+ gérera un budget de 800 M€
(Challenges, jeudi 18 juin)
Thierry Thuillier, ex-patron de France 2 et de
l'information de France Télévisions, devenu directeur des
sports de Canal+ le 15 juin, gérera un budget de
800 M€, équivalent au coût de grille total de France 2.
Mais sa nouvelle équipe compte 200 salariés, contre
1 000 à France Télévisions.
Newen : le groupe inaugurera un nouveau studio à Marseille en octobre
Newen, le groupe de Fabrice Larue, inaugurera à
Marseille, le 8 octobre, les studios d'effets spéciaux,
motion capture, 3D… initiés par Christophe Nobileau,
récemment nommé directeur général délégué.
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17/21
Revue de presse
France 5 / Michel Field : Delphine Ernotte lui aurait proposé la direction de la chaîne
(Renaud Revel, lexpress.fr, jeudi 18 juin)
Selon lexpress.fr, Delphine Ernotte, nouvelle présidente
de France Télévisions, aurait approché le journaliste,
écrivain et animateur de radio Michel Field afin de lui
proposer la direction de France 5.
Elephant & Cie : la société de production veut grossir grâce aux entreprises
Elephant & Cie, la société de production d'Emmanuel
Chain et Thierry Bizot qui produit Sept à Huit (TF1), Fais
pas ci, fais pas ça (France 2) ou des documentaires,
réalise aussi des productions exclusivement destinées aux
annonceurs. Baptisé Elephant at Work et piloté par
Hervé du Verne, le département business (40 salariés
sur 135) produit des magazines d'information pour
Renault, Pôle emploi, L'Oréal ou EDF. Et grossit à vue
d'œil. Elephant Live s'ouvre à l'événementiel. Lancé voilà
dix-huit mois, elephantstore.fr, qui se veut « le Netflix des
entreprises », propose 300 heures de reportages
audiovisuels sur les grands enjeux du business. Elephant
at Work réalise six formats de 26 minutes pour BNP
Paribas, un documentaire pour le cognac Martell ou
encore les 115 épisodes courts de la famille Millevoie
pour le Medef. « La communication doit se renouveler et
inventer des formats malins », explique Hervé du Verne.
Elephant at Work réalise 7 M€ de marge brute, soit
25 % environ de l'activité d'Elephant.
TF1 / ALP : une candidate de Koh-Lanta dénonce à nouveau les choix de la production
(Nadjet Cherigui, VSD, jeudi 18 juin)
[Après que Marc, un candidat de Koh-Lanta, s'est
emporté la semaine dernière contre le montage de
l'émission coupant la scène où il refusait une récompense
pour rendre hommage à son frère gravement malade.]
[…] Et comme si cela ne suffisait pas, Ella Gbezan,
candidate en 2011, annonce la sortie d'un livre
polémique. Arrivée en quatrième position avant d'échouer
à l'épreuve d'orientation, la candidate belge avait confié,
à l'époque, son amertume au magazine Ciné Télé Revue,
expliquant regarder l'émission « d'un autre œil
désormais ». Quatre ans après son élimination, elle
enfonce le clou avec La face cachée de mon Koh-Lanta,
paru ce 18 juin. Dans ces pages, la jeune femme reproche
à ALP « les montages audiovisuels et l'orientation du jeu
par la production ». Selon elle, l'équipe pose des questions
de façon à influencer et orienter les candidats dans leurs
réponses et leurs votes éliminatoires. Elle dénonce de
nombreuses petites tricheries dans le jeu et des effets
spéciaux au montage. […]
Belgique / RTBF : l'émission de patrimoine Ma terre perd le financement de l'IPW et s'arrête
(Noëlle Joris, Le Soir, jeudi 18 juin)
[…] Tout allait bien jusqu'au jour où, fin 2014, le
Gouvernement wallon a décidé d'arrêter la collaboration
qui unissait l'IPW [l'Institut du patrimoine wallon] et la
RTBF. « La décision avait déjà été prise pour l'année
2014 sous la précédente législature. Et malgré l'intérêt
que présente l'émission, nous n'avons pas pu la
renouveler pour cette nouvelle législature pour raisons
budgétaires », explique-t-on au cabinet de Maxime
Prévot, le ministre wallon du Patrimoine. […] Une
possibilité pour que le programme revienne […] serait
pour la RTBF de trouver un nouveau partenaire pour
coproduire l'émission. « Toutes les portes sont ouvertes »,
dit-on du côté de la RTBF. […]
________________________________________________Verbatim
Verbatim : Nabil Bougouss, Pflimlin, Pierre Siracusa, Joseph Jacquet, Viret, Bredin, Nicolas Schmerkin
« Pendant le ramadan, on gagne de 50 % à 70 % d'audience. Pour les annonceurs, c'est une période faste. »
Nabil Bougouss, responsable commercial de Beur FM, TéléObs, jeudi 11 juin
« Un service public sans audience perd sa légitimité. »
Rémi Pflimlin, actuel pdg de France Télévisions, sur France Info, vendredi 12 juin
« La grande évolution ici cette année, c'est la clim' ! »
Pierre Siracusa, directeur délégué à l'animation, lors de la conférence sur la stratégie jeunesse du groupe,
qui se tenait, les années précédentes, sous une chaleur étouffante, mercredi 17 juin
_____________________________________________________________________________________________________________
18/21
Verbatim
« Dans un souci de service public maximum, nous nous sommes enjoints de proposer des dessins animés pour les
vieux. »
Joseph Jacquet, responsable R&D animation à France Télévisions, avant de présenter des projets de séries
d'animation pour adultes, lors de la conférence sur la stratégie jeunesse du groupe, mercredi 17 juin
« On cohabite très bien… du moment que l'on reste premier ! »
Gérald-Brice Viret, président de Lagardère Thématiques, sur la coexistence en TNT de Gulli et France 4
sur la cible jeunesse, à l'occasion de la conférence de Lagardère au Mifa à Annecy, jeudi 18 juin
« Sur une saison, 99,9 % ce sont 99,9 % des enfants de France qui regardent nos chaînes. C'est un peu un résultat à la
soviétique, mais ça sort de Médiamétrie. On peut se demander où est le 0,1 % manquant ? »
Gérald-Brice Viret, président de Lagardère Thématiques, lors de la présentation
des nouveaux développements de Gulli, Canal J et TiJi, au Mifa à Annecy, jeudi 18 juin
« Après l'histoire [de la filière animation française], j'en viens aux chiffres, mais les chiffres sont liés à l'histoire. »
Frédérique Bredin, présidente du CNC, à l'occasion de la conférence organisée au Mifa à Annecy, jeudi 18 juin
« L'animation, c'est souvent la 5e roue du carrosse, et le court métrage d'animation le chewing-gum sous la roue du
carrosse. »
Nicolas Schmerkin, producteur d'Autour de minuit, défendant l'importance du court métrage
d'animation à l'occasion de la conférence du SPFA au Mifa, à Annecy, jeudi 18 juin
_________________________________________________ Agenda
Agenda médias : événements des prochaines semaines
Jusqu'à demain
Jusqu'à aujourd'hui
Aujourd'hui
11:30
Lun. 22 au jeu. 25 juin
Lun. 22 juin
15:00
Mar. 23 juin
Mer. 24 juin
Jeu. 25 juin
Lun. 29 juin
Mer. 1er juil.
Jeu. 2 juil.
Ven. 3 juil.
16:00
09:00
11:15
14:30
09:00
10:30
13:00
14:00
17:00
14:30
09:30
10:00
09:00
11:30
08:30
09:30
13:00
10:30
09:30
Lun. 6 juil.
Mer. 8 juil.
Dim. 6 au jeu. 10 sept.
Mer. 9 au dim. 13 sept.
Mar. 15 au ven. 18 sept.
Sam. 3 et dim. 4 oct.
Lun. 5 au jeu. 8 oct.
Festival international du film d'animation d'Annecy. Contact : 04 50 10 09 00
Marché international du film d'animation d'Annecy (Mifa). Contact : 04 50 10 09 00
TMC / NT1, point presse rentrée. Contact : 01 41 41 26 04
Sunny Side of the Doc à La Rochelle
La Rochelle / Sunny Side – CNC, rapport d'étape sur la réforme du soutien au documentaire.
La Rochelle, Sunny Side of the doc, point presse de présentation des temps forts de l'édition 2015.
La Rochelle / Sunny Side, petit déjeuner de la Scam. Contact : 06 73 84 98 27
La Rochelle / Sunny Side, échanges avec le Satev.
La Rochelle / Sunny Side, conférence de presse de France Télévisions.
La Rochelle / Sunny Side, petit déjeuner d'Arte.
La Rochelle / Sunny Side, rencontre avec le SPI.
La Rochelle / Sunny Side, déjeuner de presse de France Ô. Contact : 01 55 22 76 81
La Rochelle / Sunny Side, conférence de presse Canal+/Planète.
La Rochelle / Sunny Side, rencontre avec l'Uspa.
ACCeS, conférence sur la télévision payante de demain. Contact : [email protected]
France 5, conférence de presse de présentation de la grille de rentrée. Contact : 01 56 22 92 51
TF1, conférence de rentrée Tfou. Contact : 01 41 41 33 78
12e journée de la création TV.
Gulli / TiJi / Canal J, conférence de presse de rentrée. Contact : 01 56 36 55 75
Médiamétrie, Hotspot L'innovation technologique pour enrichir la mesure d'audience.
Contact : 01 47 58 97 26
France Ô, conférence de presse de présentation de la grille de rentrée. Contact : 01 55 22 76 81
Association des journalistes médias, déjeuner avec Rémy Pflimlin, président de France TV
Le Rendez-vous de TV France International à Biarritz
Festival de la fiction TV de La Rochelle.
Cartoon Forum à Toulouse.
MipJunior à Cannes
MipCom à Cannes
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19/21
Production
Focus sur… Let’s Pix
La lecture de cette rubrique est réservée à nos abonnés.
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Informations abonnement : Véronique Olasz
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20/21
Plan de financement
Satellifax vous propose chaque semaine une rubrique qui détaille le plan de financement de productions télévisuelles. Le
plan que nous publions aujourd’hui concerne Une mère en trop, téléfilm produit par Pampa Production pour France 3 qui est
diffusé ce samedi soir.
UNE MÈRE EN TROP
FICHE TECHNIQUE
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21/21
Zoom programme
Chaque semaine, nous analysons l’historique et l’évolution des audiences d’un programme qui revient à l’antenne pour une nouvelle saison.
SALUT LES TERRIENS
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Industrie des programmes

Transcription

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