MEMOIRE M. Serigne Mbacké SOKHNA - Sup-de

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MEMOIRE M. Serigne Mbacké SOKHNA - Sup-de
République du Sénégal
Un peuple - un but – une foi
Ministère de l’éducation nationale
ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE DE DAKAR
INSTITUT DES TRANSPORTS
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
En vue de l’obtention du diplôme de
L’Ecole Supérieure de Commerce (Bac + 4)
Option : TRANSPORT ET LOGISTIQUE
L’APPORT LOGISTIQUE DANS L’ACQUISITION ET LA
DISTRIDUTION DE MATERIEL INFORMATIQUE AU SENEGAL
Présenté par : M. Serigne Mbacké SOKHNA
Directeur de mémoire : M. Alassane FALL
Promotion : 2003-2005
A mes parents à qui je souhaite longue vie et une bonne santé,
A tous les membres de ma famille,
A mes beau frères,
A mes amis,
A mon professeur et encadreur
M. Alassane FALL
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SOMMAIRE
Introduction Générale
Première Partie :
- Concept logistique
Deuxième Partie : - Approvisionnement et Distribution
- Recommandations & Suggestion
Conclusion Générale
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Plan
Première Partie
I / Historique de la logistique………………………………………………5
II / Définitions de la logistique…………………………………………….10
III/ Son rôle …………………………………………………………………10
IV/Stratégie de mise en œuvre d’un système logistique……………………11
A/ Définition de la stratégie logistique ………………………….12
B/ Choix du fournisseur………………………………………….12
C/ Modes d’acquisition…………………………………………..13
V/ Importance de la logistique……………………………………………...14
VI/ Conclusion
Deuxième Partie
Introduction…………………………………………………………………16
I/ Les statistiques……………………………………………………………17
II/ La théorie de la distribution……………………………………………..17
II/ Le rôle des intermédiaires……………………………………………….18
Les grossistes informatiques
I/ Les principaux distributeurs………………………………………………20
II/ L’assemblage et production………………………………………………22
III/ La formation……………………………………………………………..23
IV/ La stratégie de l’état sénégalais …………………………………………24
V/ L’émergence du télétravail……………………………………………….26
Troisième partie
Le mode d’acquisition de matériel informatique (achat et fournisseur)………28
I/ L’achat……………..………………………………………………………..29
II/ Les différents modes de transport utilisés………………………………….29
A/ Le transport aérien……………………………………………..29
- son organisation………………………………………….29
- le contrat de transport aérien……………………………29
B/ Le transport maritime………………………………………….30
- son organisation……………………………………….30
- le contrat de transport maritime……………………….31
C/ Le transport routier……………………………………………31
4
- son organisation ………………………………………31
- le contrat de transport routier………………………….32
Les régimes douaniers…………………………………………………………33
I/ Les régimes douaniers définitifs…………………………………………….33
II/ Les procédures douanières…………………………………………………34
III/ Entreposage……………………………………………………………….36
A/ L’Entrepôt de douane ………………………………………..36
B/ L’Entrepôt sous douane………………………………………36
La distribution…………………………………………………………………37
I/ Le système d’évaluation des coûts………………………………………….37
II/ Le marché …………………………………………………………………39
III/ L’après vente ……………………………………………………………..39
A/ La garantie…………………………………………………….39
B/ Le service après vente (SAV)…………………………………39
IV/ Suggestions et recommandations…………………………………………40
V/ Conclusion…………………………………………………………………42
Conclusion Générale………………………………………………………….43
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Introduction Générale
Les technologies de l'information et de la communication (TIC)
représentent pour l'Afrique subsaharienne à la fois une contrainte et une
opportunité :
- d'une part, elles contribuent à l'accroissement de la dépendance économique et
culturelle d'une Afrique consommatrice vis-à-vis des pays producteurs de
technologies ;
- d'autre part, leur généralisation est un réel outil d'intégration régionale et
d'ouverture au monde pour les pays de la zone, notamment par l'utilisation du
courrier électronique, du commerce en ligne, de la formation à distance... qui
sont autant de facteurs de développement.
La fracture numérique entre " info riches " et " info pauvres " risque de
s'accentuer rapidement avec pour conséquence la marginalisation croissante de
l'Afrique subsaharienne.
Actuellement le trafic sur l'Internet double tous les trois mois et le commerce
électronique augmente de 100 % par an.
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) évalue le
nombre d'internautes dans le monde à la fin 2001, à 700 millions contre 50
millions en 1997 : combien seront africains ?
Néanmoins, les NTIC
suscitent beaucoup d'enthousiasme et d'espoir en Afrique subsaharienne au sein
des entreprises privées, des administrations publiques comme des populations
locales.
Toutes ces entités espèrent un réel développement économique par le biais des
NTIC.
En 1999, l'Internet s'est répandu en Afrique à un rythme deux fois supérieur à la
moyenne mondiale.
Cependant, cette expansion rapide risque de se heurter très vite au retard
technologique de certains réseaux de télécommunications et au faible pouvoir
d'achat des utilisateurs de l'Afrique subsaharienne.
Le comblement du fossé numérique rend nécessaire une coopération efficace, où
la Banque Mondiale, les ONG, les services de coopération et les autres bailleurs
de fonds auront un rôle important à jouer.
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Première partie
Introduction
Dans un monde global, c’est l’art d’amener des moyens et des ressources à
l’endroit et au moment ou on en a besoin.
En particulier, les étapes cruciales sont :
- l’entreposage
- le transport
- la distribution de ces produits, en ayant en stock minimal
L’objectif poursuivi est de minimiser les coûts en ayant en stock minimal
(objectif qualité « zéro stock ») et en optimisant les transports (objectif qualité
« zéro délai », ou « juste à temps »), tout en maximisant la disponibilité des
produits, afin d’éviter les ruptures de stock.
Pour cela il est plus qu’important de mettre en œuvre un système logistique
performant.
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Courbe logistique
Schéma de principe de la diffusion d'une innovation
On nomme courbe logistique (ou sigmoïde) une courbe à l'allure de S. Plusieurs
phénomènes suivent une courbe en S, comme par exemple le taux d'équipement
des ménages en appareils électroménagers divers ou plus généralement la
diffusion d’une innovation en entreprise.
Notes
Ensemble des actions visant à maintenir les performances d’un système dans le temps.
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I / Historique de la logistique
La logistique est d’origine militaire. Elle est qualifiée comme l’art de
mouvoir les armées.
Les nouvelles impulsions dans le domaine de la logistique proviennent
essentiellement de la France. Un service de subsistance est responsable de bien
ravitailler les soldats avant les combats. Les « commissaires aux vivre » visitent
le marché local, accompagnés par les fournisseurs civils, pour conclure des
contacts avec des civils pour la livraison des denrées alimentaires et de fourrage
avant et durant les campagnes. Le transport du ravitaillement et du matériel est
assuré par des entrepreneurs civils qui forment l’arrière garde de l’armée ou son
train, ensemble avec d’autres éléments de la troupe. A partir de 1780,
l’interprétation byzantine de la logistique se confond en Europe complètement
avec la notion de « stratégie ».
Aux Etats unis, la notion de logistique dans sa condition militaire est utilisée
pour la première fois dans les années 80 du XIXe siècle. Elle désigne la
mobilisation de l’économie publique dans son entier aux fins de soutenir les
forces armées en guerre.
La logistique selon l’interprétation américaine a fait son entrée en
Europe lorsque les Etats-Unis sont entrés dans la seconde guerre mondiale,
accompagnés d’efforts économiques importants et de ravitaillement de biens de
soutien considérables sur les champs de batailles du monde entier.
L’OTAN consolide alors définitivement la place de la logistique dans les
institutions militaires de l’Europe occidentale. Elle devient ainsi de plus en plus
parfaite et efficace, grâce au développement des méthodes scientifiques (en
particulier dans le domaine de la recherche opérationnelle) et à l’essor du
traitement électronique des données et des technologies de la communication qui
ont suivi les succès militaires et économiques de la seconde guerre mondiale,
grâce aussi aux expériences et au savoir acquis. A ce jour pourtant, malgré la
profonde et systématique théorisation entreprise aux Etats –Unis surtout, une
théorie universelle de la logistique a néanmoins fait son entrée dans les
entreprises il y a une trentaine d’années. Elle est d’abord entrée dans le secteur
de la grande distribution et de l’industrie automobile. D’abord rattachée aux
transports ou la production, elle est devenue une fonction à part entière au milieu
des années 1970.
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II/ Définitions
Définition1
La logistique est cette partie du processus de la chaîne
d’approvisionnement qui qualifie, implante et contrôle la circulation et le
stockage efficace et efficient des marchandises, ainsi que les services
informations s’y rattachant depuis le point d’origine jusqu’au point de
consommation dans but de satisfaire les besoins des clients.
Définition2
La logistique est un « terme employé dans l’industrie et le
commerce pour décrire le vaste spectre d’activités nécessaires pour obtenir un
mouvement efficient de produits finis depuis la sortie des chaînes de fabrication
jusqu’au consommateur, et qui dans quelques cas inclus le mouvement des
matières premières depuis leur fournisseur jusqu’au début des chaînes de
fabrication. Ces activités incluent le transport des marchandises, l’entreposage,
la manutention, l’emballage de protection, le contrôle des stocks, le choix
d’emplacement des usines et entrepôts, le traitement des commandes, les
prévisions de marché et le service aux clients. »
III/ Rôle de la logistique dans l’entreprise
On ne peut pas savoir à tel point qu’il est difficile d’acheter deux
produits de nature différente comme un ordinateur et un vélo dans un même
magasin, le défit de trouver la bonne configuration d’un ordinateur ou le vélo
adéquat compte tenu de l’utilisation qu’on veuille en faire si le système
logistique n’offre pas un large gamme de choix et la frustration d’aller à un
magasin pour apprendre que la livraison est retardée.
Nous ne cesserons jamais d’insister sur le fait que marché est super
concurrentiel et que le client ne va jamais passer des heures à chercher un
produit s’il a la possibilité de le trouver ailleurs très facilement.
De ce point de vue l’entreprise doit augmenter sa « réactivité » tout en
diminuant ses coûts. Le système logistique a une influence sur ces éléments de
la concurrence.
Ainsi la logistique joue un rôle de support de la vente marchandises
en y ajoutant de la valeur.
La logistique vient en support au marketing ;
Produit : utilités
Prix : quantités achetées ou service offert
Place : livraison à temps
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Promotion : différentiation par le service.
La logistique vient en support à la production
Flux de matières premières
Centre de coût majeur
Répartition des coûts :
Transport 38%
Inventaire 27%
Entreposage
24%
Traitement des commandes
7%
Administration
4%
A cela s’ajoute le rôle stratégique que peut jouer la logistique
-contrôle des coûts ou levier du profit
-différentiation dans le service
Ex : commandes on-line
IV/ Stratégie de mise en oeuvre d’un système logistique
A / Définition de la stratégie logistique
Chandler définit la stratégie comme « la détermination des buts et
objectifs à long terme d’une entreprise ou le choix des actions et de l’allocution
des ressources nécessaires pour les atteindre ». Pour établir sa stratégie
l’entreprise doit procéder à une analyse approfondie des évolutions de son
environnement concurrentiel afin d’en détecter les menaces et opportunités.
Ses choix stratégiques supposent aussi un examen de ces propres forces et
faiblesses internes.
La stratégie logistique consiste à une contribution à la planification,
aux défis majeurs de la fonction, permet aussi de faire de la logistique un
avantage distinctif sur la concurrence.
La planification stratégique peut être défini comme étant un processus unifié et
intégré pour accomplir un avantage compétitif à travers l’augmentation de la
valeur et le service client.
Elle résulte sur une satisfaction supérieure des clients, permet aussi
de d’anticiper la demande future pour les services logistiques.
Ex Intel un fabricant de microprocesseur a identifié quatre façons pour la
logistique de supporter la stratégie corporative
o Réduction des inventaires pour des courts temps de cycle
o Amélioration du service client
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o Amélioration du marketing par des cycles de commande régulier et
constant
o Approvisionnement ininterrompu.
Ainsi un formulation d’un plan stratégique logistique suppose
l’intervention des autre domaines tel que
Le marketing
o objectifs de service de distribution, prix et promotion
o politique de service par type de client
o entrée des commandes
o placement des commandes
o taux de satisfaction
La production
o volume produit
o localisation des usines
o taux de satisfaction
Les finances
o inflation
o croissance
o coûts des investissements.
B/ Choix de fournisseur
Dans le but d’éviter tout risque de perturbation, l’entreprise a intérêt
à se fier à des fournisseurs capables de satisfaire pleinement et régulièrement ses
besoins. Les responsables de la fonction approvisionnement cherchent alors des
fournisseurs fiables sur lesquels ils peuvent compter à long terme pour atteindre
leurs objectifs. Il est plus sûr d’avoir plusieurs sources d’approvisionnement
pour éviter les ruptures. Aussi cela crée de la concurrence entre les fournisseurs
et offre un pouvoir de négociation.
Cependant depuis l’avènement du juste à temps, les acheteurs
cherchent à avoir un nombre réduit de fournisseurs.
En général, les responsables de l’approvisionnement cherchent continuellement
de nouveau fournisseurs qu’ils incluent dans leur répertoire tenu à jour.
Ensuite ils évaluent les fournisseurs potentiels afin de juger de leur fiabilité et de
la qualité de leur service. Cette évaluation comporte trois aspects : un aspect
économique, un aspect technique et aspect administratif.
Ainsi l’entreprise dans son évaluation prendra compte des aspects logistiques de
la relation :
Suivi des performances logistiques,
Organisation de la logistique du fournisseur,
Disponibilité du client
Flexibilité
Organisation du transport et des expéditions
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Système d’approvisionnement du fournisseur.
Pour optimiser sa chaîne logistique, il convient d’analyser les rapports avec les
fournisseurs.
Cinq phases dans le développement des relations avec les fournisseurs
Phase 1 : Préliminaire
-établir les besoins d’achat
-former une équipe si nécessaire
Phase 2 : Identification
- déterminer les critères
- identifier les fournisseurs potentiels
Phase 3 : sélection
- contacter les fournisseurs potentiels
- évaluer les fournisseurs
- choisir
Phase 4 : établir la relation
- documenter les attentes
- offrir un haut niveau d’attention
- donner un feed-back rapide
Phase 5 : évaluer la relation
- continuer un niveau actuel
- étendre et construire la relation
- réduire ou rompre
C/ Les modes d’acquisition
Matières, produits ou fournitures : achat en général
- possibilité d’acquisition interne :
Capacité de production excédentaire
Protection d’un secret industriel breveté
Absence de fournisseurs ou fournisseurs pas fiables
Diversification sous forme d’intégration verticale
Equipement : acheter ou louer
Achat : liberté de faire des modifications
Location : investissement léger, flexibilité de fabrication
Service : acquérir à l’interne ou sous-traiter
-interne : ex services informatiques
Sécurité
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Contrôle sur le service
-sous traitance
Décision stratégique tant sur le plan économique que financier par
exemple les entreprises japonais d’auto vont jusqu’à sous traiter 70% de leur
besoins pour réduire leurs coûts de production.
V / Importance de la logistique
La logistique a pour but de mettre à disposition à moindre coût une
quantité déterminée à l’endroit et au moment ou la demande est formulée.
L’intérêt des entreprises pour cette fonction s’est affirmée au début des années
80, lorsque les exigences des organisations en JAT on fait de la gestion des flux
un enjeu-clé l’efficacité productive et commerciale. Limité dans un premier
temps aux problèmes d’expédition de produits finis, le champ de la logistique
s’est ensuite élargi aux flux internes de l’entreprise.
La logistique aval ou logistique « de distribution »
Elle s’intéresse à toutes interfaces de l’entreprise avec ses clients :
transport, expédition, entreposage chez le distributeur, préparation des
commandes. Considérant que ces activités ne relève pas de leur métier, des
entreprises les externalisent et les confient à un professionnel de la logistique de
distribution. Ces derniers assurent la relation avec les clients de l’entreprise : ils
interviennent dès la sortie des produits finis et gèrent à partir de ce moment, tous
les flux physiques et d’information. Cette modalité d’impartition permet à
l’entreprise de réduire ses frais fixes entretien d’une flotte de véhicules,
conducteurs) et de ne subir les coût qu’en proportion des quantités réellement
traitées.
La logistique en amont, ou la logistique « de production »
Elle concerne tous les flux, matériels et immatériels, en amont et à l’intérieur de
l’entreprise. Les relation avec l’amont (achat et transport des produits en
provenance des fournisseurs) ont déjà été évoquées plus haut : on s’intéressera
ici aux problèmes logistiques internes. L’idée est d’optimiser les flux entre les
différentes opérations de transformation des produits : approvisionnements des
postes, stockage, transfert, manutentions. Ces tâches génèrent des coûts sans
compter la valeur au produit. Il faut donc les réduire pour améliorer et rendre
plus fluide la circulation entre service, ateliers, et entre poste de travail. De ce
point de vue, la logistique de production est une activité transversale de la
gestion de production. Certaines entreprises (ex : Legrand, leader mondial de
L’appareillage électrique basse tension) n’ont pas hésité à créer une fonction
logistique intégrant et maîtrisant la totalité du flux, en amont, en aval et pendant
la production. L’objectif est d’assurer, à travers les flux, l’adéquation entre les
contraintes de marché et les logiques parfois divergentes des producteurs, des
commerciaux, des responsables achat, des financiers.
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Logistique et achat
La fonction achat est responsable de l’acquisition des biens ou
services nécessaires vau bon fonctionnement de l’entreprise. Cette acquisition
doit être faite au niveau de qualité exigé, dans les quantités souhaitées, au
moment voulu par les utilisateurs, au moindre coût global d’acquisition, dans les
meilleures conditions de service et de sécurité. La fonction achat n’inclut pas
directement les aspects logistiques de court terme liés à la gestion opérationnelle
des flux et des stocks et à la mise à disposition des utilisateurs.
Ces aspects révèlent de la fonction approvisionnement qui fait partie à part
entière de la fonction logistique. La fonction achat doit cependant les prévoir et
les organiser dans les relations contractuelles avec les fournisseurs. C’est
pourquoi très souvent maintenant, la fonction achat est liée à la fonction
logistique de l’entreprise.
De plus, les achats concernent de plus en plus souvent des achats de prestation
logistique : transport, entreposage, production, maintenance.
Par ailleurs, tout le suivi des administratifs est assuré par la fonction achat, mais
la réception est elle, par exemple, exécutée par des magasiniers qui dépendent de
la logistique. Il est donc indispensable pour un bon fonctionnement, que les
informations circulent aisément entre les deux fonctions, ce qui conduit
beaucoup d’entreprises à les regrouper.
VI/ Conclusion
Dans cette première partie de notre mémoire, nous avons essayé de
fixer différents concepts logistiques.
Ainsi nous avons essayé d’initier l’historique de la logistique, passer à travers
ses différentes définitions pour ensuite aboutir à l’importance de la logistique,
son rôle et comment mettre en place une stratégie logistique.
Après avoir analyser l’évolution du marché qui est à l’origine du management
de la logistique. Nous avons distingué trois périodes du management de la
logistique. Tous les aspects de la logistique en allant de l’origine de la logistique
depuis l’armée.
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Deuxième partie
Introduction
Au Sénégal on compte aujourd'hui en Afrique un internaute pour 1.500
habitants, contre une moyenne mondiale de un pour 38.
Cette moyenne africaine cache de fortes inégalités puisque parmi les 1,5
millions d'internautes africains, environ 1 million vivent en Afrique du Sud et
seulement 500.000 sur le reste du continent qui rassemble 780 millions de
personnes.
Le PNUD estime ainsi que dans la majorité des pays d'Afrique subsaharienne, la
proportion d'habitants ayant accès au réseau est inférieure à 0.1%.
Le secteur de l'informatique est en forte progression, avec des taux
d'accroissement annuel compris entre 15 et 20%.
Il représenterait un chiffre d'affaires estimé à quelques dizaines de milliards de
FCFA
Au Sénégal, les sociétés d'informatique de bonne envergure avoisinent les cent
salariés pour des chiffres d'affaires dépassant le milliard de FCFA.
Six sociétés entrent dans cette catégorie : Buhan et Teisseire, ATI, ABM, RTISénégal (en liquidation), Bull Sénégal et enfin CFAO Technologies (ex Point
Micro).
Pour les autres sociétés les chiffres d'affaires sont plutôt compris entre 70 et 400
millions de FCFA.
Les demandes de plus en plus précises de la clientèle en termes de matériel et
services informatiques ont poussé certaines sociétés à se spécialiser : si la grande
majorité reste concentrée sur la fourniture de matériel informatique, bureautique
et téléphonique ainsi que de consommables, certaines se consacrent maintenant
à la formation, au câblage réseau, à la gestion des flux, à la sécurité informatique
et la télé-vidéo surveillance, aux terminaux de paiement électronique, à
l'archivage électronique (GEIDE) ...
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I / Les statistiques
Selon la direction des statistiques du Sénégal les importations de
matériel informatique en 2004 se chiffre à près de 8 milliards de francs CFA.
En 2001, selon les statistiques de l’UIT, le ratio du nombre d’ordinateur pour
cent habitants s’établissait au Sénégal à 1,86, et qui place le pays légèrement
devant l’Egypte, le Gabon et le Maroc.
Le parc sénégalais s’élèverait à 180.000 PCs, soit une croissance de
12,5% par rapport à l’année 2000.
On estime à 20.000 le nombre de PCs vendus chaque année sur le territoire en
octobre 2001, réparties entre Dakar et Thiés. On retrouve des cybercafés dans le
reste du pays. Ces 188 sociétés emploient plus de 1000 salariés dont une
centaine d’ingénieurs, et la quasi-totalité d’entre elles sont dirigées par des
nationaux. Les cadres étrangers sont plutôt présent dans les filiales des grandes
multinationales comme ABM.
Au niveau du secteur privé, une étude en mars 2001 montre que sur
un échantillon de 275 entreprises et organisation implantée au Sénégal, 98%
d’entre elles sont informatisées ( au moins un poste) et 72% de ces dernières
fonctionnent en réseau ( de 2 à 5 postes en moyenne).
L’informatisation rapide des entreprises sénégalaises les amène à
porter leur choix sur des produits de plus en plus spécialisés dans un souci
d’optimisation de leur parc.
II / Théorie de la distribution
La politique de distribution des producteurs est de plus en plus liée à
la stratégie de distribution des distributeurs eux même.la concentration
croissante de l’enseigne d’hypermarchés et des centrales d’achat donne un
pouvoir important aux distributeurs dans leurs négociations avec les
producteurs. L’objectif de ces derniers n’est plus seulement de recourir aux
distributeurs comme intermédiaires assurant les fonctions traditionnelles
d’acheminement des produits jusqu’aux centres de consommation : la
difficulté est aujourd’hui de parvenir à se faire référencer dans les grandes
surfaces. De plus, la distribution est marquée par d’incessantes mutations :
nouvelle méthodes (téléachat, vente électronique), nouvelles technologies
(lecture optique ;…), mais aussi l’apparition de nouveaux types de relations
entre producteurs et distributeurs (élaboration de politique de partenariat,
mouvement d’intégration par la distribution de producteur de petite taille).
On reprendra ici les définitions de Lendrevie et lindon (1993).Un
circuit de distribution est le chemin suivi par un produit ou un service pour aller
du stade de sa production jusqu’au consommateur final. Suivant le nombre
d’intermédiaire entre ces étapes, le circuit peut être court (vente d’usine, vente
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par correspondance) ou long (exemple : producteur – grossiste- détaillant –
acheteur). Le canal de distribution désigne une catégorie d’intermédiaire de
même type (exemple : les grossistes, les détaillants indépendants, les
hypermarchés,…). Un circuit long de nécessite l’intervention d’intermédiaires
appartenant à différents canaux.
La logistique intervient dans la fonction distribution en ajustant les quantités à
commander, au niveau de l’entreposage et du transport.
III/ Rôle des intermédiaires
L’entreprise qui décide de ne pas vendre directement reconnaît le
rôle des intermédiaires qui est de réconcilier les besoins des consommateurs
avec ceux de producteurs.
Ils offrent une certaine efficacité à réduire les écarts qui existent entre les
besoins de producteurs et ceux des consommateurs, les producteurs spécialisés
dans nombre restreint de produit doivent produire en quantité, donc il n’est pas
avantageux de vendre directement à chaque client individuellement.
Les consommateurs de l’autre côté veulent acheter de petites
quantités, avoir un vaste choix, à côté de chez eux. Les intermédiaires viennent
donc remplir cet écart.
Les intermédiaires offrent une utilité de possession, de temps et de
place.
Ils réduisent aussi le nombre de contacts nécessaire pour atteindre un client,
donc on économise des efforts en les utilisant.
Economie d’effort en réduisant le nombre de contacts:
18
Fabricant
Client
Fabricant
Client
Client
Client
Fabricant
Client
Client
Nombre de contacts : 3*6= 18
Fabricant
Fabricant
Fabricant
Distributeur
Client
Client
Client
Client
Client
Client
Nombre de
Nombre
de contacts
contacts : (3*1) + (1*6) = 9
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Réduction des coûts en utilisant les intermédiaires :
-
coûts reliés à la vente (moins de contacts de vente)
coûts de transport (moins de contact et plus gros volume expédié)
coûts reliés à l’inventaire (l’intermédiaire achète la marchandise)
coûts reliés au stockage
coûts de traitement des commandes (moins de commande)
compte à recevoir ou mauvaises créances
coûts reliés au service à la clientèle.
Les grossistes informatiques
I/ Les principaux distributeurs
Les principaux distributeurs de matériel informatique au Sénégal sont :
Afimex
MC3
Hiperdist
Compudist
Nous allons prendre le cas de deux grossistes comme MC3 et HIPERDIST
sociétés sur lesquelles nous allons axer notre étude.
Ces sociétés sont des SARL avec un capital social respectif de 10 millions et de
240 millions de CFA.
Ces sociétés ont un personnel réduit malgré le chiffre d’affaires qu’ils font.
Ces sociétés s’approvisionnent toutes en France à une différence près
HIPERDIST chez les grossistes et MC3 auprès des constructeurs.
Hiperdist peut être considérée comme une filiale d’une grande structure de
distribution de matériel informatique (Afrique distribution). Elle est présente
dans 17 pays à travers le monde et son Slogan est : « Delivering aworld of
technology at your doorsted »
La vocation d’Hiperdist est d’être le grossiste de référence dans le marché, tant
vis-à-vis de ses fournisseurs que de ces clients, qu’elles soient distributrices en
grande consommation ou revendeurs de proximité, les entreprises qui confient
leurs achats à Hiperdist peuvent, en toute quiétude, se consacrer à leur propre
valeur ajoutée et développer leurs compétences-clés.
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Hiperdist dispose d’une organisation opérationnelle et d’une logistique de pointe
qui garantit à ses clients la disponibilité et la compétitivité des produits ainsi
qu’un service après vente optimal.
De l’aide technique et commerciale dans la réponse aux cahiers des charges
soumis par des revendeurs, à la maintenance des produits, Hiperdist met à la
disposition de ses canaux de distribution son savoir-faire et son expérience.
Afrique distribution se trouve à tour.
La spécificité de ces distributeurs informatiques réside sur le fait
qu’ils sont des grossistes informatiques. De ce fait ils n’ont pas le droit de
vendre au consommateur final. Ces derniers pour acquérir du matériel
informatique sont obligés de passer par les revendeurs informatiques.
Quelques SSII (Sociétés de Services et d'Ingénierie Informatique) ont fait leur
apparition à Dakar (Sen-Site, Genesis, Synapsys Conseil) afin de conseiller les
administrations et les grandes entreprises (Sonatel, banques) en termes de
systèmes d'information et en proposant des services d'assistance à la maîtrise
d'ouvrage et à la maîtrise d'œuvre.
Certaines d'entre-elles ont pour vocation de réaliser la partie la plus technique
des projets de SSII étrangères, principalement françaises : le développement, et
sa validation (tests et déploiement).
Si l'offre est très large et majoritairement composée de toutes petites sociétés, on
assiste depuis juin 2002 à une restructuration du secteur, et une consolidation
des activités informatiques de grands groupes jusque là plutôt spécialisés dans
les produits de consommation courante.
On distingue :
CFAO Technologies : Le groupe CFAO Sénégal, jusqu'ici spécialisé dans la
distribution de marques d'automobiles et de produits pharmaceutiques, vient de
mettre en place une nouvelle structure, CFAO Technologies, spécialisée dans les
nouvelles technologies de l'information et de la communication. Le choix porté
sur les nouvelles technologies se justifie compte tenu du potentiel de
développement et des possibilités d'expansion extraordinaires qui existent en
Afrique.
CFAO Technologies Sénégal est le fruit de la fusion de Lift Tel, Point Micro et
Point Micro ingénierie international (PMII) et est divisé en deux pôles. Un pôle
"Solutions", qui permet à la société d'offrir à ses clients des solutions exclusives
intégrant les matériels de téléphonie, de data et de bureautique, et un pôle
"Equipement" qui comprend l'ascensoriste et la climatisation. Dans ces deux
domaines, CFAO Technologies assure à ses clients la commercialisation, la mise
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en service et la maintenance.
CFAO Technologies a pour ambition de devenir l'acteur de référence dans le
marché des Ntic, en plein essor au Sénégal. La société est le représentant de
grandes marques mondiales opérant dans ce secteur comme IBM, Cisco,
Lexmark, Motorola, Sharp, Otis, etc et emploie actuellement 100 personnes.
Elle travaillera en lien avec les autres filiales CFAO technologies (Gabon,
Cameroun, Côte d'Ivoire, et à terme 13 autres pays).
Buhan et Teisseire : Présente au Sénégal depuis 1828, Buhan et Teisseire fait
partie, à l'origine de ces "comptoirs commerciaux" comme Citec, Cfao, Scoa,
Maurel et Prom, etc.
La société est surtout connue pour son savoir-faire dans la quincaillerie, la
droguerie, la papeterie, voire l'hydraulique.
Pourtant, depuis une vingtaine d'années, l'activité informatique a commencé à se
greffer sur ces métiers, l'entreprise se positionnant d'abord comme vendeur de
matériel (ordinateurs, imprimantes, etc.) avant de s'intéresser depuis peu aux
services high tech. Buhan et Teisseire s'est récemment alliée à de grands noms
du secteur: Dell, Microsoft, Cisco, Alvarion, Sun Microsystems... dans le but de
devenir leader dans le secteur des services informatiques.
CCBM : Le Comptoir Commercial Bara Mboup, entreprise majeure d'importexport au Sénégal a également investi récemment dans le secteur, ouvrant une
filiale dédiée, Office One Superstore.
Si cette société est encore positionnée sur le secteur de la bureautique, des
consommables et du petit matériel, elle procède de la même logique que les
deux autres citées plus haut et bénéficie de l'appui d'une importante société.
De telles initiatives risquent dans les deux prochaines années de bouleverser le
secteur de l'informatique et d'assainir le marché en faisant disparaître un bon
nombre de petites structures qui survivent aujourd'hui avec un nombre limité de
clients.
II/L'assemblage et la production :
Sous la présidence d'Abdou Diouf a été inauguré en mars 1999 à Cambérène, en
banlieue de Dakar, le Technopôle : un espace clôturé de 45 hectares, réservé à
l'implantation de sociétés spécialisées dans les TIC.
A l'heure actuelle, peu de projets ont été montés dans le Technopôle.
Depuis janvier 2000 est toujours annoncée l'implantation, sur 2.000 m2, d'une
usine de montage de PC d'une capacité de 300 à 600 unités par jour.
22
Ce projet baptisé West African Computers (Wac) a été initié par le groupe
français Ebc Informatique, basé à Strasbourg.
Les statuts de la société Wac ont été déposés à Dakar le 18 septembre 2000.
Il s'agit d'une SA au capital de 100 MFCFA et dont le siège social a été fixé au
Technopole. Il semble que le projet soit sur le point d'être monté.
Une collaboration avec Hewlett Packard, qui souhaite également s'implanter au
Sénégal, est envisagée.
Mais c'est une entreprise canadienne, Infoserve, qui s'appuie depuis janvier 2002
sur une filiale de droit local baptisée Touch Technology Corporation SA, qui
sera la première à se lancer dans la production d'ordinateurs " à la carte " sur le
territoire sénégalais.
5000 ordinateurs sont prévus pour cette année, pour toucher la clientèle sousrégionale. Si les prévisions se réalisent, l'usine devrait produire 25000
ordinateurs par an d'ici la 5ème année.
La réussite d'un tel projet tient aussi à des avantages tarifaires, les pièces
détachées étant exonérées de TEC (Tarif Extérieur Commun) alors que le taux
pour les ordinateurs s'élève à 5%, sans compter le paiement de la taxe sur la
valeur ajoutée (TVA).
III / La formation :
La tendance lourde à l'informatisation du secteur privé et public au Sénégal a
pour corollaire un manque préoccupant de personnel.
Les ingénieurs et techniciens réseau sont rares, et difficiles à fidéliser dans un
contexte de pénurie mondiale.
On constate aussi que la grande majorité du personnel utilisateur d'un ordinateur
ne sait pas s'en servir d'une façon optimale, voire pas s'en servir du tout.
Pour pallier ce problème, se développent depuis deux ans, de nombreuses écoles
(CEMIS, ESIT, ISI, CTI ...) et de centres de formation privés (AFI, CIOP,
FTF...), capables de former aussi bien à l'utilisation des logiciels de base, qu'à
23
des professions techniques pointues, et délivrant des formations académiques
(BTS, IUT), d'entreprises, ou spécialisées.
Les ONG internationales, les services de coopération et les bailleurs de fonds
sont très actifs dans le domaine des TIC où ils ont développé de nombreux
projets.
Grâce à leur travail, le Sénégal est un des pays d'Afrique de l'Ouest où la prise
en compte de l'utilité sociale des nouvelles technologies est la plus avancée.
Plusieurs expériences y ont été menées pour promouvoir Internet comme facteur
de développement social, par des acteurs aussi variés qu'Enda Tiers Monde
(projet Cyberpop de télécentres communautaires), la commune de Dakar-Yoff
(Système d'Information Urbain Populaire, SIUP), Afrique Initiatives...
Plus récemment, Hewlett-Packard s'est associé au chanteur Youssou Ndour pour
développer le projet Joko (stations informatiques dans les villages).
Pour ce qui est des services de coopération des ambassades, la coopération
canadienne (CRDI/Initiative ACACIA) a mis en place avec le Centre Hospitalier
Universitaire de Fann un système de suivi à distance des grossesses à risque
(télé médecine).
Le Ministère hollandais de la Coopération et du Développement a également
conçu en collaboration avec l'Institut des Nations-Unies pour la Recherche et la
Formation (UNITAR) des systèmes rapides de prise de décision en matière de
gestion urbaine.
On remarquera aussi les nombreuses initiatives de la Francophonie, ainsi que
des services de coopération français (SCAC) et américains (USAID, projet
LELAND).
Récemment, la PROPARCO (filiale de l'Agence Française de Développement) a
annoncé son intention de créer courant 2002 un Fonds d'Investissement destiné à
prendre des participations dans des entreprises de la CEDEAO du secteur des
TIC, initiative qui pourrait encore contribuer à dynamiser le secteur.
IV/ LA STRATEGIE DE L'ETAT SENEGALAIS :
Au niveau des pouvoirs publics, les TIC sont considérées comme des outils de
développement, de structuration et d'aménagement du territoire, et jouent un rôle
important dans l'accès généralisé aux services publics.
24
Or l'administration sénégalaise reste encore peu équipée avec seulement 3000
postes informatiques recensés en février 2001.
De plus, de nombreux projets de gestion intégrée des données vont être
prochainement mis en place (réseau pour l'environnement et le développement
durable en Afrique, réseau inter-institutions à l'échelon sous-régional comme
outil d'intégration économique et politique, ...).
Tous ces projets sont aujourd'hui confrontés à la nécessité de définir un cadre de
collecte et de circulation de l'information permettant une agrégation et un
archivage des données.
C'est pour corriger ce déficit qu'a été mis en place le très vaste projet de
modernisation des systèmes d'information de l'administration, financé par
l'AID (Groupe Banque Mondiale), et dont les premiers appels d'offres viennent
d'être lancés (une dizaine, coordonnés principalement par l'APIX).
Ces projets concernent :
Le renforcement des systèmes d'information des Unités de Formation et de
Recherche de l'Université Gaston Berger (matériel, logiciels et développement
d'applications de gestion),
La modernisation des systèmes d'information de La POSTE (équipement
bureaux, serveurs et logiciels),
L’acquisition d'équipements informatiques pour le Ministère de l'Économie et
des Finances,
La réalisation de logiciels pour les Directions du traitement automatique de
l'information du Ministère des Finances et du Ministère de l'Intérieur,
L’équipement informatique de la Direction Générale des Douanes ...
Une partie de ces projets impliquent le développement de logiciels spécifiques
(logiciel d'analyse prévisionnelle de la dette, logiciel d'automatisation du suivi
de la trésorerie...).
Des sollicitations de manifestation d'intérêt ont aussi été lancées, pour des
missions d'audit des systèmes d'information existant au sein de l'administration,
pour l'élaboration du plan de déploiement des nouveaux équipements, et pour
des missions de conseil se rapportant à la fonction de pilotage de la nouvelle
direction informatique de l'Etat.
Un important courant d'affaires est ainsi en train de se développer, qui devrait
25
bénéficier principalement aux fournisseurs et prestataires de bonne taille.
Deux nouvelles structures étatiques intervenant dans le secteur des TIC viennent
de voir le jour. Il s'agit de :
•
L’ART (Agence de Régulation des Télécommunications) :
L'ART est un organisme régulateur ayant pour mission de promouvoir et de
développer le secteur des télécommunications et des NTIC
•
La DIE (Direction Informatique de l'Etat) :
La DIE a pour mission de concevoir une politique globale d'informatisation de
l'Etat et d'utilisation intensive et appropriée des TIC par les services de l'Etat ; de
définir les orientations générales de mise en cohérence des méthodologies et
normes pour assurer un système administratif intégré ; de définir les priorités
d'investissement ; d'assurer une veille technologique, et enfin d'exercer la
maîtrise d'ouvrage des projets interministériels.
V L'EMERGENCE DU TELETRAVAIL :
Quelques 'start-up' sénégalaises se sont lancées dans le créneau mondial du
télétravail (encore dominé par l'Irlande, l'Inde, l'Ile Maurice ou Madagascar), en
sous-traitant des activités de saisie informatique, de développement logiciel, de
traduction ou de numérisation de documents pour le compte d'entreprises
françaises (Alphacad, Téléservices SA).
D'autres sociétés (Chaka Computer et Africatel), spécialisées dans les serveurs
vocaux, se sont lancées dans la création de centres d'appels, pour l'instant
réservés au marché local, voire sous-régional.
Si ces initiatives demeurent encore des cas isolés, le télétravail pourrait
fortement se développer dans les années à venir, la réussite d'une telle activité
étant liée à quatre conditions que réunit le Sénégal :
Un coût de la main d'œuvre peu élevé et des charges sociales faibles
Un pays francophone ayant de ce fait accès au marché international de la
francophonie,
Un bon niveau de formation aux métiers de l'informatique et des nouvelles
technologies, secteur qui bénéficie de nombreux soutiens (pour faire face à la
26
pénurie d'informaticiens qui menace l'Europe), et qui attire les jeunes (car il fait
partie de la branche des services où l'investissement de départ est faible).
Des infrastructures Telecom performantes et modernes
Ces atouts ont suffi à convaincre de nouveaux investisseurs : deux importants
projets sénégalais de télétravail sont actuellement en cours de montage au
Sénégal : PCCI (300 postes de travail au lancement, clientèle cible française) et
TECSA (qui démarrera ces activités comme centre d'appel de Sentel, 2ème
opérateur de téléphonie mobile sénégalais).
Le marché du télétravail au Sénégal est malgré tout encore embryonnaire, et les
opérateurs du secteur y ont identifiés un certain nombre de freins :
un retard de la législation par rapport aux pays concurrents : les sociétés de
téléservices sénégalaises sont soumises au droit du travail et au droit fiscal des
sociétés traditionnelles, alors que des pays comme Madagascar ou Maurice ont
adapté leur cadre institutionnel et législatif aux problématiques de travail à
domicile et de prestation de services, la disponibilité aléatoire de l'énergie
électrique, l'inadaptation de l'enseignement à l'utilisation de nouvelles
technologies dans l'exercice d'un métier classique (il est très difficile de trouver
des commerciaux, enquêteurs ou traducteurs ayant des connaissances en
informatique suffisantes pour travailler à distance).
Aujourd'hui, les opérateurs de téléservices placent leur espoir dans la nouvelle
Agence de Régulation des Télécommunications (ART), qui pourrait faire
rapidement évoluer les choses, ainsi que dans la future inclusion du secteur des
télés services dans le champ d'application du code des investissements
sénégalais.
Les technologies de l’information et de la communication (TIC)
représentent en Afrique subsaharienne à la fois une contrainte et une
opportunité.
D’une part, elles contribuent à l’accroissement de la dépendance économique et
culturelle d’une Afrique consommatrice vis à vis des pays producteurs de
technologies.
D’autre part, leur généralisation est un réel outil d’intégration
régionale et d’ouverture au monde pour les pays de la zone, notamment par
l’utilisation de courrier électronique, du commerce en ligne, de la formation à
distance qui sont autant des facteurs de développement.
Les NTIC suscitent beaucoup d’enthousiasme et d’espoir en Afrique au sein des
entreprises privées, de l’administration publique comme des populations locales.
Au sénégalo le secteur de l’informatique est en forte progression, avec un taux
d’accroissement annuel compris entre 15 et 20%.
Ils représentent un chiffre d’affaires estimé à quelques dizaines de milliards de
FCFA.
27
Au sénégal les sociétés informatiques de bonne envergure avoisinent
les cent salariés pour des chiffres d’affaires dépassant le milliard de CFA.
Les demandes de plus en plus précises de la clientèle en terme de matériel et de
service informatiques ont poussé certaines sociétés à se spécialiser : si la grande
majorité reste concentrer sur la fourniture de matériel informatique , bureautique
et téléphonique ainsi que les consommables, certains se consacrent maintenant à
la formation au câblage réseau, à la gestion des flux, à la sécurité informatique et
à la télé-vidéo surveillance, aux terminaux de paiement électronique, et à
l’archivage électronique.
VI / Mode d’acquisition de matériel informatique (achat et fournisseurs)
Si on prend un grossiste comme MC3 il est présent dans 14 pays du monde, et
en l’Afrique ils sont au Sénégal, en Mauritanie et en Guinée.
Le groupe passe ses commandes directement auprès des constructeurs. MC3 lui
même est grossiste agrée pour les marques suivantes ;
. IBM
. MGE UPS SYSTEM
. OVISLINK
. DEAWOO TELECOM EUROPE
. LINKSYS
. EPSON
. HP INVENT
. IMITION
. TALLY
. GENICOM
. LEXMARK
. MICROSOFT
. UNITEK
Les commandes sont orientées par les besoins des clients qui sont en
l’occurrence les entreprises informatiques qui répercutent les demandes des
clients finaux.
Une fois les demandes exprimées, MC3 analyse si cette demande peut faire
l’objet d’une commande auprès des fournisseurs. Si tel est le cas la commande
est faite. Entre MC3 et les fournisseurs tout préalables à une commande est déjà
mise en place le système est déjà rodés. Il ne s’assure que la disponibilité du
matériel encore qu’ils ont la possibilité en temps réel de s’assurer que tel ou tel
produit est disponible.
Une fois la commande faite par MC3 la marchandise est expédiée de l’Europe
par voie aérienne ou par voie maritime tout dépend de l’envergure de la
28
commande parce qu’à partir d’un certain volume de commande la voie aérienne
n’est pas à recommander (sauf exception et là il faut en payer le prix).
Les différents modes de transport utilisé
A/ Le Transport aérien
L’intérêt du transport aérien, c’est la rapidité et sa sécurité.Il est en général
utilisé en cas d’urgence et pour l’envoi de marchandises de haute valeur. En
contrepartie, le coût est plus élevé mais la rapidité permet des livraisons
fréquentes et fiables mais ce moyen de transport permet d’éviter la congestion
des routes et terminaux.
Son organisation
Les différents intervenants en transport aérien sont :
- L’agent de frêt aérien qui organise le transport principal
- Le transitaire commissionnaire, mandataire, qui assure les opérations
et les formalités relatives au transport.
Concernant le matériel utilisé, deux types d’appareil participent au transport
international les marchandises :
-les avions mixtes ; ils transportent à la fois des passagers et du fret .
-les cargo Air freight Only (CAO) qui ne transporte que des produits
dangereux ne pouvant pas voyager avec des passagers
-les avions cargo qui ne transporte que des marchandises.
Le contrat de transport aérien
Le contrat de transport aérien est conclu entre le transporteur (compagnie
aérienne) et le chargeur qui peut être le transitaire. Le contrat est matérialisé par
la Lettre de transport aérien (LTA= AIRWAY BILL). La lettre de transport
aérien peut être établie par la compagnie aérienne, la preuve de la prise en
charge de la marchandise et le justificatif
L’engagement du transporteur suscite quelques responsabilités :
La marchandise est sous la garde du transporteur depuis sa prise en charge
jusqu’à son déchargement .En cas de manquant, le destinataire est tenu de faire
porter des réserves sur le poids et le nombre d’articles.
- En cas de dommages résultant d’un retard, le transporteur est
responsable de l’avarie sauf s’il a émis des réserves. Pour les pertes et ou les
29
avaries, il faut envoyer une lettre recommandée dans les 14 jours de la réception,
pour les avaries occultes (visibles) il s’agira de 3 jours. Mais en cas de retard, il
faut envoyer une lettre recommandée dans les 21 jours de mise à la disposition.
Dans le cas de freinte de route ou vice propre de la marchandise, aucune réserve
n’est admise.
Pour couvrir d’un éventuel retard (cas des expéditions urgentes), un
délai avec la compagnie peut être convenu avec garantie
d’embarquement ou porter des réserves sur la LTA, contresignée par le
transporteur.
B/ Le Transport maritime
Le transport par la mer occupe une place de choix dans le commerce
international car présentant plusieurs possibilités ; lacs, canaux, rivière, océan. Il
est souvent utilisé pour les transports de matières premières et des de petites
valeur. Dans ce cas de transport, le variable temps n’est pas critique. C’est un
moyen peu onéreux mais les délais sont plus longs.
L’organisation
Le transport maritime distingue deux intervenants qui participent au contrat de
transport : le chargeur et l’armateur.
-le chargeur représente la marchandise. Ce peut être l’expéditeur réel, un
mandataire de celui-ci (transitaire) ou le destinataire des marchandises.
-l’armateur (compagnie maritime) représenté en général par un agent.
Le chargement de la marchandise peut s’effectuer sur deux types de navires :
-Les navires spécialisés dans un type de marchandise : les vraquiers, pétroliers
ou céréaliers, les navires polythermes destinés au transport de denrées
périssables.
Les navires non spécialisés tels que les cargos conventionnels qui disposent de
leurs moyens de manutention. Les portes conteneurs adaptés au volume des
conteneurs. Les navires rouliers équipés d’une rampe arrière permettant la
manutention de tous les types de marchandises. Cette techniques de roulage est
aussi appelé la technique RORO : (roll on- roll off). Les navires mixtes RORO+
conteneur combinent l’intérêt du conteneur avec celle du roulage.
Les portes- barges destinées au transport combiné fluvial / maritime.
La conteneurisation quant à elle, est considérée comme un cas particulier.
Le conteneur est la solution technique et la plus appropriée, car elle permet les
coûts les plus bas, malgré quelques contraintes.
-
FCL/FCL ( FCL = Full container Load = conteneur couplet)
L’entreprise met elle- même sa marchandise dans le conteneur, le scelle et il est
livré directement chez le client sans être ouvert (sauf contrôle douanier),
30
-LCL/LCL (LCL= Less Than a container Laod= groupage dans un conteneur)
Si les envois sont insuffisants pour remplir un conteneur, entreprise livre ses
marchandises à un centre de groupage. Elles sont conteneurisées avec d’autres à
destination d’un même port ou elles sont dégroupées et remise aux clients.
-FCL/LCL
Plusieurs lots sont prévus pour une même destination. L’entreprise les charge, le
conteneur est acheminé au port de chargement À l’arrivée au port déchargement,
on procède au dégroupage des marchandises qui sont remises à la disposition
des réceptionnaires.
-LCL/FCL
A l’import, l’entreprise à des livraisons d’origines diverses. Les fournisseurs
livrent au même centre de groupage puis ensemble au domicile du client.
Le contrat de transport maritime
Le transport maritime peut entrer dans le cadre de deux types de contrat ;
soit un contrat de transport, c'est-à-dire que le chargeur s’engage à
payer un fret déterminé, et le transporteur à acheminer les marchandises d’un
port à un autre.
Soit un contrat d’affrètement par lequel les contractants conviennent
de la location d’un navire pour une période de temps déterminé.
Concernant les parties au contrat :
Le chargeur doit présenter ses marchandises en temps et lieu fixé. La prise en
charge est très importante puisqu’elle ouvre la période contractuelle couverte par
les règles de transport. L’armateur prend en charge la marchandise pour le
transporter.
L’armateur est presque toujours représenté par son agent. Le transporteur délivre
le document de transport maritime : Connaissement Maritime = BILL Off
landing. Le connaissement maritime est considéré comme la preuve du contrat
passé entre le chargeur et le transporteur. C’est une pièce de justification, il
représente la marchandise.
Dans le cadre crédit documentaire, le nom de l’expéditeur réel doit figurer
clairement et la date d’émission peut être essentielle. La mention < on bord < est
obligatoire pour prouver le chargement. Le connaissement doit de plus être signé
par le transporteur. La mention < clean est appréciée, celle-ci certifie la prise en
charge des marchandises net de réserves.
Le Transport Routier
L’organisation
Les transporteurs sont des compagnies privées de transport et des artisans
camionneurs. Ils sont classés suivant la distance de leurs itinéraires. Pour les très
31
forts tonnages, une autorisation est exigée. Le transport routier utilise 3 types de
véhicules ;
les véhicules d’une pièce (camion)
les véhicules articulés (tracteur+semi remorque)
les trains routiers articulés (camion+ remorque)
En ce qui concerne les accords internationaux, la convention de Genève dite
« convention CMR » (convention de marchandise par route) règle les conditions
de transport par route, elle s’applique aux marchandises en provenance ou à
destination d’un pays hors union européenne ayant ratifié la convention.
Le contrat de transport routier
Le contrat de transport routier est matérialisé par la lettre de voiture CMR. La
signature du transporteur entraîne une présomption de responsabilité en cas de
perte ou avaries. En cas de réserves formulées par le transporteur, celles-ci
devront être contresignées par l’expéditeur.
Les expéditions aériennes sont fréquentes à MC3 plusieurs par mois
contrairement aux expéditions maritimes une fois par mois.
Les marchandises viennent sous forme de palettes filmées dont le nombre
dépend des commandes de la semaine et du besoin de stockage en vente directe.
Les formalités de porte sont assurées par la SDV qui fait office de transitaire
depuis l’étranger jusqu’à la livraison dans les magasins de MC3.
Il bénéficie d’un délai de paiement allant de 30 à 60 jours selon les fournisseurs
et paye par virement bancaire.
Le délai de livraison est deux semaines au maximum sur certains produits en
rupture.
La société de Hiperdist commande eux leur matériel chez Afrique Distribution.
Leur commande est orientée par la direction et le service commercial en
fonction des opportunités que le plate forme peut offrir un système
d’information est mise en place entre Hiperdist Sénégal et Afrique Distribution
pour que tout ce qui nouveauté sur le marché de l’informatique puisse être
répercutée au leur niveau pour qu’ils prenne leur disposition à temps.
Cette information peut déboucher sur une commande ou réservation.
Il arrive dés fois qu’il y ai des forecast c'est-à-dire de destockage que l’on
répercute au niveau des revendeurs à qui l’on ajoute en plus notre commande
habituelle notre commande. Chose qui peut s’avérer intéressante car en plus des
économies d’échelle qu’on fait sur le transport cela engendre aussi
l’augmentation de notre chiffre d’affaires. Une fois les marchandises expédiées
au sénégal . Les colis sont envoyés sous forme de palettes filmées et c’est la
32
SDV qui s’occupe du dédouanement. Le délai de dédouanement tourne autour
de 24 heures voire 48 heures s’il s’agit de l’aérien et de 72 heures pour le
maritime.
L’acheminement du port ou de l’aéroport vers l’entrepôt d’hiperdist est
effectué par les camions de la SDV.
Une fois le stock sur place une liste prix est envoyée par email ou par fax aux
différentes sociétés. Ces dernières réactualisent leurs listes de prix en fonction
de la nouvelle liste. Dés fois ils passent directement des commandes où font
option sur un tel ou tel produit.
La sociétés Hiperdist est structurée comme suit :
- Le directeur général
- Le directeur commercial
- Le comptable et son aide comptable
- Les commerciaux
- Le secrétaire.
Pour le système de traitement des commandes MC3 comme Hiperdist utilisent
Sage ( Saari commercial) qui est logiciel très convivial.
Les sociétés informatiques qui s’approvisionnent auprès de ces grossistes règlent
la plupart du temps cash.
Les grossistes pour satisfaire au mieux leur client font la plupart du stock.
Les délais de livraisons sont de 3 semaines à partir de la date de la commande.
Ils ont un délai de 45 Jours date de facture et le paiement se fait par virement
bancaire.
Les Régimes douaniers
I/ Les Régimes douaniers définitifs
Les deux régimes douaniers définitifs mentionnés sont par la législation
sénégalaises sont :
- l’importation
- l’exportation
Dans le cadre de notre étude nous allons nous limiter à l’importation.
L’importation :
A l’importation des marchandises, l’autorité douanière réalise la procédure de
dédouanement et d’encaissement de la dette afférente aux droits d’importation.
Les frais de douane à l’importation sont déterminés sur la base du tarif douanier
à l’importation.
33
-
-
Les frais de douane sont exprimés en pourcentage et s’expliquent à la valeur en
douane des marchandises, exprimée en loi.
La valeur en douane constitue la base de calcul des frais de douane prévus par le
tarif.
La procédure pour déterminer la valeur en douane est celle mentionnée dans
l’accord concernant l’application de l’art. VII de l’accord général pour tarif et
commerce.
La valeur en douane est déterminée et déclarée par l’importateur, qui est tenu de
déposer au bureau douanier une déclaration pour la valeur en douane,
accompagnée de factures et d’autres documents de paiement des marchandises
et des frais y afférents, effectués à l’extérieur du pays.
La valeur en douane concerne les frais qui sont effectués à l’extérieur du pays,
dans la mesure ou ceux-ci n’ont pas été inclus au prix des marchandises, à
savoir :
les frais de transport des marchandises, de chargement, de déchargement et de
manipulation connexes, jusqu’au port ou à l’endroit d’importation ;
le coût de l’assurance.
Précisions :
Les normes en vigueur stipulent, pour certaines catégories de marchandises,
l’établissement de leur valeur en douane en fonction de certaines valeurs
standard.
Il s’agit d’établir un plafond obligatoire de la valeur en douane pour les
respectives catégories de marchandises pour le cas ou cette valeur ne peut pas
être établie à partir de facteur émises par le fournisseur, ou dans le cas ou la
valeur établie par le fournisseur est moindre que le plafond respectif prévu dans
l’annexe.
Dans ce cas, les frais de douane sont dus en fonction de la différence qui existe
entre la valeur prévue dans l’annexe et la valeur mentionnée sur la facture.
II/ Les procédures douanières
Une procédure douanière comprend l’ensemble des formalités à accomplir pour
dédouaner une marchandise en provenance de l’étranger ou déjà en entrepôt.
Une fois la commande faite au niveau de l’étranger, et acheminer au sénégal
elles sont mises en douane. Cette mise en douane consiste à déposer les
marchandises dans un local sous douane ou elle pourrait être contrôlée si
nécessaire.
Toute marchandise importée (introduite) doit faire l’objet d’une déclaration
écrite.
-par qui? Par le détenteur de la marchandise ou par une personne agissant en son
nom et autorisée à déclarer pour autrui (les commissionnaires agréés en douane
ou des compagnies de transport nationales comme Air France et la SDV)
34
-quand ? A l’import dans les trois jours suivant la mise en douane.
Deux cas de figure peuvent se présenter dépendamment du montant ou plus
précisément de la valeur de la marchandise commandée:
Si la valeur de la marchandise ne dépasse pas trois millions une déclaration
préalable d’importation est jointe à la déclaration en douane.
Cette déclaration préalable d’importation (DPI) est établie par la COTECNA sur
la présentation d’une copie de la facture fournisseur.
Si la valeur de la marchandise est au delà de trois millions une attestation de
vérification est de mise. L’attestation de vérification est un document délivré par
la COTECNA après vérification sur site et sur pièce des marchandises avant
embarquement c’est à dire chez le fournisseur.
Cette attestation est aussi jointe à la déclaration en douane. Son omission est
passible d’une amende égale à 20% de la valeur CAF de la marchandise, suivant
une note de la direction de la douane sous la tutelle du ministère de l’économie
et des finances.
Une fois que les marchandises sont au sénégal nous pouvons opter pour deux
régimes soit la mise à la consommation soit le régime de l’entrepôt.
Pour ce qui de la mise à la consommation il concerne les produits importés de
l’étranger et qui doivent immédiatement acquitter des droits et taxes de douane
afin de pouvoir circuler librement sur le marché local. Après le paiement des
droits ces produits sont considérés comme sénégalisés. En ce qui concerne les
produits déclarés dans ce régime par des commissionnaires agrées comme la
SDV ou des transitaires agrées ou bien des entreprises industrielles o
commerciales bénéficiant d’un crédit en douane il leur est accordé un délai de
maximum de 10 jours pour le paiement des droits et taxes.
Les principaux éléments d’une déclaration en douane
Identification de la déclaration : il s’agit d’un code porté dans 1 case de la
déclaration qui indique la nature de l’opération ;
L’espèce tarifaire : elle sera symbolisée par un numéro à 12 chiffres plus
une lettre clef ;
L’origine : il ne faut pas confondre cette notion avec la provenance
(certificat d’origine)
La valeur en douane : elle sert de base aux calculs droits et taxes.
Cette valeur est déterminée en coût assurance et fret (CAF)
35
Les droits et taxes applicables en douane tourne autour d’un taux cumulé de
26,78%.
Ce taux s’établi comme suit :
- TD
5%
- RS
1%
- TVU
18%
- UEMOA 1%
- PCC
0,5%
- PCS
1%
- COSEC 0.20%
Outre le régime de mise à la consommation qui consiste que nous venons de
décrire plus haut, il y a Hiperdist qui utilise le régime d’entrepôt qui consiste à
placer une marchandise reçue de l’étranger dans un magasin sous contrôle
douanier. Il existe des entrepôts publics et privés.
III/ Entreposage
A/ L’entrepôt de douane
Par entrepôt de douane on comprend l’endroit approuvé par l’autorité douanière,
soumis à son contrôle, ou les marchandises peuvent être déposées.
Dans l’entrepôt de douane on permet de faire entrer les marchandises étrangères,
avant qu’elles soient soumises à l’obligation des paiement des frais de douane
ou l’application de mesures de politique commerciale, ainsi que les
marchandises dédouanées, qui sont déposées, jusqu’à leur expédition à
l’étranger.
L’autorité douanière peut demander à l’entreposeur de constituer une garantie
qui assure le paiement des droits à l’importation pour les marchandises non
dédouanées, existant dans l’entrepôt.
L’autorité douanière peut permettre de transférer les marchandises d’un entrepôt
de douane à un autre.
Les entrepôts de douane dans lesquels les marchandises d’un entrepôt de douane
sont les suivants :
- l’entrepôt de douane de type A, dans lequel le dépôt et les marchandises se
B/ L’entrepôt sous douane
Dans la chaîne de distribution, on trouve des stocks à tous les niveaux. Le but
est donc de limiter les charges financières, tout en satisfaisant son client.
Le coût du stock est la résultante des trois coûts : coût d’achat (de chaque
article en stock), d’acquisition (ensemble des coûts administratifs qui
36
découlent de la passation d’une commande) et de possession (coût de
l’existence du stock dans l’entreprise, exprimé en pourcentage)
Ce matériel une fois au Sénégal est dédouanée comme tout autre
produit en provenance de l’étranger sauf si le bénéficiaire est exonéré de droits
et taxes et même dans ce cas il y a certaines taxes qu’il faille payer à savoir le
PCS, et le TS.
La distribution
I/ Le système d’évaluation des coûts
Une fois toutes ces charges logistiques, prises en compte il nous reste un
système d’évaluation des coûts pour la revente du matériel.
Nous allons le mettre sous forme de tableau :
37
ORDINATEURS,HP, FSC, PERIPH, ACC
Référe
nce
PV776A
PE205E
EC725
ESPRM
ESPR
S2636
PF997
DE466
S26381
PR595
DE467
AM 206
AM206
ES468
Désignation exacte
DX5150
HPDX2000 P4 3GHZ
DX6120 P4 530
P2500 P4 3GHZ
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ML110G3 SERVEU
prix
prix
achat achat
HIP
FSC
SEN
600,00
715,00
725,00
500,00
512,00
524,00
30,00
45,00
74,00
87,00
81,00
507,00
621,00
800,00
900,00
1
020,00
35,00
35,00
42,00
42,00
55,00
51,00
10,00
18,00
11,00
5,00
22,00
26,00
67,00
61,00
45,00
550,00
Prix de
revient
0,90
Douanes Transitaire DAKAR
45,00
24,00
669,00
53,63
28,60
797,23
54,38
29,00
808,38
37,50
20,00
557,50
38,40
20,48
570,88
39,30
20,96
584,26
2,25
1,20
33,45
3,38
1,80
50,18
5,55
2,96
82,51
6,53
3,48
97,01
6,08
3,24
90,32
38,03
20,28
565,31
46,58
24,84
692,42
60,00
32,00
892,00
1
67,50
36,00
003,50
1
76,50
40,80
137,30
2,63
1,40
39,03
2,63
1,40
39,03
3,15
1,68
46,83
3,15
1,68
46,83
4,13
2,20
61,33
3,83
2,04
56,87
0,75
0,40
11,15
1,35
0,72
20,07
0,83
0,44
12,27
0,38
0,20
5,58
1,65
0,88
24,53
1,95
1,04
28,99
5,03
2,68
74,71
4,58
2,44
68,02
3,38
1,80
50,18
41,25
22,00
613,25
Marge
743,33
885,81
898,19
619,44
634,31
649,18
37,17
55,75
91,68
107,78
100,35
628,12
769,35
991,11
1
115,00
1
263,67
43,36
43,36
52,03
52,03
68,14
63,18
12,39
22,30
13,63
6,19
27,26
32,21
83,01
75,57
55,75
681,39
0,00% 7,50%
Fret
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
4,00%
38
soit
en CFA
487 627
581 088
589 216
406 356
416 108
425 861
24 381
36 572
60 141
70 706
65 830
412 045
504 694
650 169
731 440
828 965
28 445
28 445
34 134
34 134
44 699
41 448
8 127
14 629
8 940
4 064
17 880
21 130
54 452
49 575
36 572
446 991
II/ Le marché
Le marché du matériel informatique est vaste et présente une
diversité de produits. Ces produits vont du matériel lui même à, savoir
l’ordinateur même et ses périphériques (écran, clavier, souris, imprimante,
Webcam et scanner) au serveur en passant par les pièces détachées (carte mère,
disque dur, barrette mémoire, micro processeur etc.) et les logiciels.
Il est scindé en deux c’est à dire entreprises informatiques et les
clients finaux.
Les clients finaux sont composés d’entreprises et de particuliers c’est à dire des
ménages qui veulent s’équiper en informatique.
Il est composé exclusivement d’entreprises informatiques. Ces
entreprises ont en général deux sources d’approvisionnement qui sont à
l’étranger ou la plupart du temps chez les grossistes qui sont sur place. Mais au
préalable elles devront être agréer par ces derniers pour éviter que des clients
finaux s’approvisionnent directement chez ces grossistes ce qui serait une sorte
de concurrence déloyale vis-à-vis de ces structures informatiques sur place car le
prix pratiqué par le grossiste au Sénégal est presque le même chez le fabricant
en Europe compte tenu du volume assez important d’achat que ces derniers font.
III/ L’après vente
A/ La garantie
Il faut distinguer deux types de garanties pour un produit vendu :
- La garantie contractuelle : elle résulte d’une disposition du contrat de vente.
Elle oblige le vendeur à assurer un fonctionnement normal du produit pendant
un certain temps. Elle est en général conditionnée à une utilisation normale du
produit par l’acheteur.
- La garantie légale : elle existe dans tout les systèmes juridiques, et est reprise
dans la convention de Vienne. Elle tend à protéger l’acheteur contre les vices
cachés qui pourraient l’empêcher d’utiliser normalement le produit. Cette
garantie légale s’applique même si la garantie contractuelle a disparue.
B/ Le service après vente : SAV
Son rôle
Assurer à l’acheteur :
39
- des réparations pendant la période de garantie,
- la possibilité de continuer à entretenir le produit au –delà de la
période de garantie,
- la pérennité technique du produit : adaptation aux progrès
techniques, mise à jour.
Le SAV est un élément capital de qualité dans le domaine de l’exportation.
En effet l’éloignement du fournisseur est un facteur d’inquiétude légitime pour
l’acheteur.
L’organisation du SAV
Le SAV commence avant la vente :
- préparation d’une documentation technique et de mode d’emploi
clairs et adaptés ;
- mention précise dans les conditions générales de vente des modalités
de mise en œuvre du SAV : qui ? dans quel délai ?
- respect scrupuleux des normes de fabrication.
Le SAV se poursuit après la vente
-gestion des pièces détachées : stock, catalogue, délai de mise à disposition ;
-assistance technique aux revendeurs (pouvant, dans certains cas, impliquer le
déplacement d’un technicien.
Le service après vente est assuré par les grossistes informatiques.
En fait une fois l’achat une garantie pièces et main d’œuvre allant d’un à trois
est proposée selon le type de matériel.
Au niveau de Hiperdist, un stock appelé dépôt garanti est mis sur place pour
assurer le service après vente avec un système d’échange standard pour certain
type de matériel ou la réparation coûte chère.
Hiperdist contrairement à MC3 sous traite son service après vente
40
XI / Suggestions et recommandations
Ces grossistes informatiques devraient être en mesure de limiter
voire même stopper les importations des entreprises informatiques et cela en
leur proposant toute la gamme de matériel informatique et une bonne politique
commerciale et surtout un bon système logistique pour parer à d’éventuelles
ruptures de stock sur tel ou tel produit Ils devraient être en mesure de négocier
avec leurs fournisseurs des délais suffisants qui leur permettraient de satisfaire
leur clientèle qui ne sont pas en mesure de payer cash.
Ainsi cela contribuera au développement de ces sociétés et à un élargissement de
leur portefeuille clientèle. Dans l’état actuel du monde des affaires le paiement
au comptant devrait jouer leur partition en prenant un minimum de risque
risques sur leur clientèle
L’objectif d’une gestion optimisée des stocks et des approvisionnements est de
réduire les premiers tout en assurant, grâce aux seconds, une parfaite fluidité du
processus de fabrication.
Le « stock zéro » des organisations en JAT doit être considéré comme un idéal
vers lequel il faut tendre, sachant que, pour des raisons techniques,
commerciales ou organisationnelles, un niveau minimum de stock est nécessaire
pour faire fonctionner tout système productif. C’est ce niveau minimum qu’il
convient de déterminer au moment de définir les politiques en matière
d’approvisionnements et des relations avec les fournisseurs. L’entreprise est
prête à supporter un surcoût d’approvisionnement si l’enjeu est de produire en
flux tendus et à stocks réduits dans un souci de progrès permanent de
l’organisation.
Ce type de relations a des implications sur la fonction achat. Dans une optique
de partenariat à moyen ou long terme, la notion de « juste prix » remplace celle
de « prix le plus bas ».Les négociations client fournisseur intègrent des
prestations dépassant l’article lui-même (fiabilité, délais, coût d’installation,
service après vente, condition de paiement …). Des collaborations se
développent :
- les utilisateurs expriment leurs besoins, définissent les spécifications,
participent à l’évaluation des solutions et des performances ;
- les acheteurs sont associés à toutes les étapes et chargés de la
recherche de fournisseurs
- les décideurs (direction générale, direction financière) gèrent la
relation avec les fournisseurs, considérés comme stratégique.
Cela ne peut être possible qu’avec une mise en place d’un bon plan logistique.
L’idée serait de se substituer aux entreprises informatiques qui importent
41
Cette proposition ne signifie pas disponibilité sur le territoire national, mais
surtout disponible quelque part dans le monde (la localisation). Ainsi mettre en
place une bonne chaîne logistique capable de rendre disponible n’importe quel
produit informatique et à moindre coût.
Pour cela une étude sérieuse de tous les modes d’acheminement rapide de
matériel doit être faite.
Elle nécessite une discussion entre grossiste et entreprise
informatique pour leur proposer un système d’approvisionnement au moindre
coût.
Ce travail relève dans un premier temps du service commercial qui
organise l’approche et fait la proposition. Si cette dernière s’avère fructueuse
c’est là qu’entre en jeu la direction accompagnée du logisticien pour corroborer
de façon pratique la proposition faite antérieurement par le commercial.
Un des arguments pouvant être déterminant est le service après vente.
Il est plus aisé d’avoir son service après vente au Sénégal qu’à l’étranger.
Si la s pouvait s’occuper du transport des formalités en France et au senegal la
société y gagnera car pouvant bénéficier des remises consistantes compte tenu
du volume de fret et de la fréquence des expéditions.
Nous trouvons ces délais assez long par rapport à la demande.
Ces sociétés compte tenu du nombre de leur expédition doivent demeurer leur
propre transitaire en demandant un crédit d’enlèvement au ministère des
finances.
Il serait judicieux de la part de ces grossistes d’essayer d’avoir leur propre crédit
d’enlèvement. De ce fait ils pourront même assurer leur dédouanement.
Conclusion
Le secteur de la commercialisation du matériel informatique est tellement
important qu’il devrait être plus structuré et plus réglementé.
L’informatique elle même à ses règles et si l’on réfère exactement à ses règles
n’importe qui ne peuvent vendre du matériel informatique.
Ces règles vont de la machine elle même c’est dire de la configuration de
machine et aux besoins qu’elle doit satisfaire (les tâches qu’elle doit faire).
On se rend de plus compte que des gens ou même ceux des sociétés achètent des
ordinateurs à des prix très élevés sans pour autant que cela ne soit nécessaire
des configurations « monstre pour de petits travaux de secrétariat qui n’utilisent
que les logiciels bureautique.
42
Conclusion Générale
Dans un monde en pleine mutation technologique l’accessibilité aux nouvelles
technologies de l’information et de communication est de mise.
Ce mémoire met surtout l’accent sur ce facteur d’accessibilité en mettant en
place un système logistique efficient.
Nous sommes partis de l’historique de la logistique et nous ainsi aborder
différentes définitions de la logistique.
Le rôle de la logistique et son importance au sein d’une entreprise a été mis en
relief.
Ainsi nous avons essayé de nous intéresser aux stratégies à mettre en place un
système logistique performant.
Ce mémoire est constitué de trois parties : La première partie traite du concept
logistique, La deuxième à l’étude du marché de l’informatique au Sénégal et la
troisième partie a été consacrée aux recommandations et suggestions.
Dans la première partie nous avons fait un historique de la logistique pour
montrer son importance depuis l’ancien temps jusqu’à nos jours.
Dans la deuxième partie nous avons les statistiques, esquissé la théorie de la
distribution et une étude sur les grossistes, l’environnement informatique
Dans la troisième partie nous avons étudié les conditions d’acquisition à savoir
les modes de transport, les régimes douaniers, la distribution et nous avons
terminé notre étude sur des recommandations et des suggestions.
43
BIBLIOGRAPHIE
- L’économie du transport international de marchandises mer et air
Auteur : Pierre BAUCHET
Edition : Economica
Grandes pratiques de l’évaluation en douane des marchandises
importées
Direction des douanes
SOURCES
- Direction de la statistique
- Internet
- Questionnaire
44
ANNEXES
45
46