Sommaire - Performances Group
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Semaine 36 – du 05 au 11 septembre 2011 N° 190 Sommaire • L’eau et la sécurité alimentaire ................................................................................................... 2 • Corne de l'Afrique: mise en garde de la FAO sur les retards des financements destinés au relèvement de l'agriculture .................................................................................... 4 • Les solutions durables exigent un soutien continu .................................................................. 5 • Le virus H5N1 de l’influenza aviaire réapparaît ....................................................................... 5 • En Somalie, la famine s’étend ...................................................................................................... 6 • Lancement du Partenariat mondial sur les sols pour la sécurité alimentaire ................. 8 • L’Indice FAO des prix alimentaires est resté quasiment inchangé .................................... 9 • Améliorer la gestion des paysages pour prévenir les feux de forêt ................................ 11 • Cotton farmers make historic reversal on farm policy ........................................................ 12 • Brazil’s latest export: farmers ....................................................................................................... 13 • Coca-Cola, Diageo and WaterHealth International launch ........................................... 14 • Modern Technologies Inspire Kenyan Youth to Take Up Agriculture .............................. 17 • KFC launches in Accra ................................................................................................................. 19 • AGRA makes great impact in agriculture - SARI................................................................... 20 • Woolworths 'gets serious' about Africa .................................................................................... 21 Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 1 L’eau et la sécurité alimentaire Source des articles FAO.org Entretien avec le Sous-Directeur général de la FAO pour les ressources naturelles, Alexander Mueller La crise en Afrique de l'Est a cruellement mis en lumière la vulnérabilité des systèmes de production alimentaire tributaires des pluies et celle des populations qui en dépendent. Si nombreuses sont les difficultés liées à la nécessité de trouver des sources d'eau stables pour l'agriculture et l'élevage - variant d'un environnement à l'autre - il existe des possibilités de les surmonter en investissant dans l'irrigation lorsque les circonstances le permettent, en améliorant l'efficience d'utilisation de l'eau dans l'agriculture, et en adoptant des pratiques agricoles faisant un usage intelligent de l'eau. Le Sous-Directeur général de la FAO pour les ressources naturelles, Alexander Mueller - à Stockholm pour la Semaine mondiale de l'eau - s'entretient avec nous de ces questions et des problèmes qui s'y rattachent. Tout le monde sait que l'eau est vitale pour cultiver de la nourriture- mais souvent de façon abstraite. Pouvez-vous nous dire en quoi l'eau contribue à nourrir la planète? Il faut commencer par faire la distinction entre agriculture pluviale - c'est-à-dire qui dépend des précipitations naturelles - et agriculture irriguée. L'irrigation change tout; elle favorise la concentration d'intrants et impose des changements liés à l'agronomie et à la commercialisation. Alors que nombre des habitants de la Corne de l'Afrique sont des éleveurs et non pas des agriculteurs, la situation actuelle fait cruellement ressortir les risques et la vulnérabilité associés aux systèmes de production vivrière pluviale, en particulier face aux impacts du changement climatique qui se font désormais ressentir. Non pas que l'agriculture pluviale soit un problème en soi, mais elle est plus vulnérable et tend à être moins productive. Pour ce qui est de l'irrigation, on ne peut sous-estimer son importance dans l'alimentation mondiale. Au cours des 50 dernières années, la population de la Terre a doublé et le système vivrier mondial a su répondre remarquablement bien à la demande alimentaire accrue - d'une part, par une légère expansion des terres cultivées totales, mais surtout par l'intensification de la production agricole, c'est-à-dire par une hausse des rendements et l'intensification des cultures qui, à son tour, aurait été impossible sans l'irrigation. Les terres irriguées ont augmenté proportionnellement beaucoup plus vite que les terres agricoles pluviales. En effet, les superficies cultivées mondiales n'ont augmenté que de 12 pour cent au cours des 50 dernières années, tandis que les terres irriguées ont doublé, représentant l'essentiel de l'accroissement net des terres cultivées. Pendant ce temps, la production agricole a été multipliée par 2,5 ou 3 grâce à un accroissement significatif des rendements des principales cultures. Le monde n'a-t-il pas atteint sa capacité limite d'irrigation des terres agricoles? A certains endroits, oui, mais pas partout. A l'échelle mondiale, quelque 300 millions d'hectares de terres cultivées sont irriguées, ce qui représente 70 pour cent des prélèvements d'eau douce. Cela ne concerne que 20 pour cent des terres cultivées de la planète - et pourtant, ces terres irriguées assurent 40 pour cent de toute la production agricole et 60 pour cent de la production céréalière. Pourquoi davantage de terres ne sont-elles pas irriguées? Ce n'est pas toujours nécessaire. Certaines régions ne disposent pas des ressources en eau nécessaires. Ailleurs, le problème est le financement de l'irrigation et des liens avec le marché - et là, je me réfère en particulier à l'Afrique. Nous n'avons vu aucun engagement systématique de modernisation de la production irriguée et de la commercialisation pour suivre l'évolution des marchés locaux et mondiaux, même là où les ressources en terres et en eau étaient disponibles. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 2 Mais d'autres régions du monde ne sont-elles pas confrontées à des pénuries d'eau? De plus en plus de régions sont en effet confrontées à des pénuries d'eau et risquent la rupture progressive de leur capacité de production sous les effets conjugués de la pression démographique et des pratiques agricoles non écologiquement viables. Les limites physiques de la disponibilité de terres et d'eau au sein de ces systèmes pourraient être exacerbées par des facteurs externes tels que le changement climatique, la concurrence avec d'autres secteurs et les changements socio-économiques. D'ici 2050, il faudra accroître la production vivrière de 70 pour cent à l'échelle mondiale pour suivre la croissance de la population et des revenus, et jusqu'à 100 pour cent dans les pays en développement. Mais certaines régions sont en train d'atteindre les limites de leur potentiel d'intensification de la production vivrière, ce qui entraîne déjà des tensions sur l'accès aux ressources naturelles, et en particulier de l'eau. L'Asie de l'Est et le Moyen-Orient produisent presque à pleine capacité et ne seront guère en mesure de développer leur agriculture beaucoup plus, tandis que l'Amérique latine et l'Afrique subsaharienne disposent encore d'un grand potentiel. Alors que faire? En dépit des enjeux, l'augmentation de la productivité est encore possible, aussi bien dans l'agriculture pluviale que dans l'agriculture irriguée, mais cela nécessitera des changements de notre manière de cultiver et d'utiliser l'eau. L'irrigation continuera à se développer, dans la mesure du possible, pour satisfaire la demande de plus en plus diversifiée. Certaines régions n'ont aucune marge d'accroissement de leurs disponibilités en eau pour l'agriculture, mais d'autres n'ont pas encore atteint leurs limites. La plupart des grands réservoirs d'eau ont sans doute déjà été construits, et des systèmes de stockage mieux répartis continueront vraisemblablement d'être développés. L'utilisation conjuguée des nappes phréatiques et des eaux de surface sera plus répandue et, à proximité des villes, l'agriculture aura davantage recours aux eaux résiduaires traitées. Il faudra en outre modifier nos pratiques d'irrigation. Les anciens systèmes rigides de distribution de l'eau au sein de périmètres d'irrigation à grande échelle devront être remplacés par des réseaux beaucoup plus flexibles et plus fiables, permettant une diversification progressive vers des cultures à plus haute valeur ajoutée. Et là, l'irrigation localisée jouera un rôle important en dopant la productivité tout en réduisant les utilisations non optimales de l'eau, améliorant ainsi l'efficience d'utilisation et la productivité de l'eau à la ferme. Il nous faudra également concentrer nos efforts sur "produire plus avec moins d'eau", en adoptant des techniques agricoles capables de recueillir davantage d'eaux de pluie, de conserver l'humidité des sols, de réduire le gaspillage dans l'irrigation et, dans certains cas, en adoptant des cultures et des aliments moins gourmands en eau. Enfin, il reste beaucoup à accomplir pour réduire les pertes durant le trajet de l'exploitation au consommateur. On estime que seulement 50 pour cent environ de la nourriture produite est effectivement consommée, le reste se perdant dans les phases de stockage, de distribution et au niveau de l'utilisateur final. Et il ne s'agit pas uniquement de gaspillage de produits alimentaires, mais aussi de l'eau, lorsque la production est irriguée. Il faut 1 litre d'eau pour produire 1 calorie alimentaire. Avec des besoins énergétiques d'environ 2800 kcal par jour et par personne, l'eau nécessaire pour satisfaire les besoins alimentaires quotidiens de chaque individu est d'environ 2 800 litres. Autrement dit, pour produire un hamburger, il faut 2 400 litres d'eau. Pour un verre de lait, 200 litres. Pour un œuf, 135 litres. Pour une tranche de pain, 40 litres. De sorte qu'il est essentiel de réduire le gaspillage alimentaire afin d'améliorer l'efficience d'utilisation de l'eau dans l'agriculture. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 3 Corne de l'Afrique: mise en garde de la FAO sur les retards des financements destinés au relèvement de l'agriculture Un appui soutenu et programmé pour les économies et les moyens de subsistance ruraux est nécessaire pour éviter de futures crises 25 août 2011, Addis Abeba/Rome - Alors que les gouvernements du monde entier se réunissent aujourd'hui en Ethiopie pour une conférence internationale d'annonce de contributions visant à recueillir une aide accrue pour la Corne de l'Afrique, la FAO annonce que les efforts engagés à la fois pour protéger agriculteurs et éleveurs, pour éviter que la crise ne s'aggrave davantage et pour accélérer le processus de relèvement ne bénéficient pas des financements adéquats. Deux réunions d'urgence organisées par la FAO à Rome les 25 juillet et 18 août ont contribué à la préparation de la conférence des donateurs de l'Union africaine du 25 août, en sensibilisant le monde non seulement à l'importance de fournir une aide alimentaire mais aussi d'apporter un soutien aux producteurs et de permettre à la production alimentaire dans le Corne de l'Afrique de retrouver de hauts niveaux le plus tôt possible. Cependant, le soutien aux grandes lignes du document de la FAO "Feuille de route pour le relèvement" - un ensemble de propositions pour un montant total de 161 millions de dollars destiné à promouvoir les moyens de subsistance et à construire la résilience des populations au climat et autres chocs - est demeuré à ce jour à des niveaux insuffisants, avec seulement 57,3 millions de dollars versés ou en passe de l'être. Les prix élevés des céréales persistent dans la Corne de l'Afrique, alors que les réserves céréalières diminuent et ne seront pas reconstituées avant la fin de l'année, en supposant que les précipitations soient favorables. Le bétail se trouve dans des conditions qui ne cessent de se détériorer, et le poids grandissant des dettes accumulées continue d'éroder la capacité des ménages à acheter de la nourriture, dans les villes comme dans les campagnes. La prochaine période des semis dans la Corne de l'Afrique commence dans quelques semaines, mais nombre d'agriculteurs ont vendu stocks et outils pour rester en vie. En outre, novembre correspond habituellement au moment où les pasteurs vendent leur bétail, gagnant ainsi l'argent pour nourrir leur famille les mois suivants. Privés de fourrages, de refuges, d'eau et de vaccins, les pertes d'animaux se font à un rythme et un niveau alarmants. La FAO met actuellement en œuvre des programmes d'assistance aux populations à Djibouti, en Ethiopie, au Kenya et en Somalie et propose d'étendre ces activités en réhabilitant et construisant des points d'eau, en fournissant des moyens de production agricole vitaux comme des semences résistantes à la sécheresse, des outils, des aliments pour bétail, des fourrages et de l'eau pour le bétail, en utilisant des programmes argent-contre-travail pour offrir une aide immédiate et atténuer les prix élevés des aliments de base, et en améliorant la surveillance et le contrôle des ravageurs et des maladies des plantes et animaux. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 4 Les solutions durables exigent un soutien continu Un document élaboré pour la réunion d'Addis Abeba par l'Union africaine en collaboration avec les trois agences de l'ONU pour l'alimentation basées à Rome - la FAO, le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial (PAM) - souligne non seulement la nécessité d'une approche sur deux fronts pour s'attaquer simultanément aux besoins immédiats et aux causes profondes du problème, mais aussi le besoin impérieux d'un flux d'aide programmée et soutenue qui puisse mener la Corne de l'Afrique vers la stabilité et une sécurité alimentaire améliorée. Le document mentionne que "nous avons le savoir-faire, y compris les cadres, les institutions, la technologie et la capacité humaine pour éradiquer la faim dans la Corne de l'Afrique, mais nous souffrons du manque de flux fiables de ressources pour parvenir à cet objectif". L'Afrique pour l'Afrique La FAO a loué l'initiative de l'Union Africaine d'organiser cette conférence et a encouragé tous ses membres, ainsi que les autres pays africains, à augmenter les investissements dans l'agriculture et à jouer un rôle proéminent pour répondre à la crise. La FAO a également promis le plein soutien du groupe de sécurité alimentaire FAO/PAM dans un souci de meilleure coordination de la réponse. Les interventions visant à renforcer la résilience des populations touchées doivent s'appuyer sur l'actuel Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine (CAADP), programme mis en œuvre par les pays africains eux-mêmes. D'autre part, la politique de l'Union africaine pour les communautés pastorales en Afrique devrait orienter les investissements pour les terres arides ou semi-arides, dans le cadre des plans du CAADP pour chaque pays. Le virus H5N1 de l’influenza aviaire réapparaît Alerte préventive et surveillance redoublée contre cette nouvelle souche Possible recrudescence majeure du virus H5N1 Rome - La FAO recommande aujourd'hui une surveillance et une vigilance accrues face à une possible réapparition importante du virus hautement pathogène de l'influenza aviaire, au moment où une souche mutante de ce virus mortel se propage en Asie et audelà, avec des risques imprévisibles pour la santé humaine. Selon les chiffres de l'OMS, 565 personnes ont été infectées par le H5N1 depuis sa première apparition en 2003, tuant 331 d'entre elles. Le dernier décès est survenu en début de mois au Cambodge où ont été enregistrés 8 cas d'infection humaine cette année, tous mortels. Depuis 2003, le virus H5N1 a tué ou conduit à l'abattage plus de 400 millions de volailles. Près de 20 milliards de dollars de dommages économiques dans le monde lui étaient imputables avant qu'il ne soit éliminé dans la plupart des 63 pays infectés lors de son pic en 2006. Néanmoins, le virus est demeuré endémique dans 6 pays en dépit du fait que le nombre de cas de volailles et d'oiseaux sauvages n'a cessé de reculer, passant de 4.000 à seulement 302 au milieu de l'année 2008. Mais ce nombre a de nouveau augmenté progressivement depuis, avec près de 800 cas recensés en 2010-2011. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 5 Propagation du virus à la fois chez les volailles et les oiseaux sauvages Dans un même temps, 2008 a vu les prémisses d'une recrudescence de l'expansion géographique du H5N1 touchant à la fois volailles et oiseaux sauvages. Selon Juan Lubroth, vétérinaire en chef de la FAO, il semblerait que cette expansion soit liée aux mouvements migratoires des oiseaux. Il a indiqué que ces migrations favorisent la propagation du virus sur de longues distances. C'est ainsi qu'au cours des 24 derniers mois, le H5N1 est apparu chez volailles et oiseaux sauvages dans des pays où il avait disparu depuis plusieurs années. «Les oiseaux sauvages introduisent certes le virus mais ce sont les chaines de production et de commercialisation des volailles qui contribuent à le répandre», a indiqué M. Lubroth. Les régions récemment affectées se trouvent en Israël, dans les territoires palestiniens, en Bulgarie, en Roumanie, au Népal et en Mongolie. Selon M. Lubroth, un motif supplémentaire de préoccupation est l'apparition en Chine et au Viet Nam d'une variante du virus apparemment capable de contourner les défenses fournies par les vaccins existants. Au Viet Nam, pays ayant suspendu cette année sa campagne printanière de vaccination des volailles, la plus grande partie du nord et du centre - où le H5N1 est endémique - a été envahie par la nouvelle souche du virus, connue sous l'appellation H5N1 - 2.3.2.1. Alerte élevée Les services vétérinaires vietnamiens sont en état d'alerte élevée et étudieraient la possibilité d'une campagne de vaccination novatrice et ciblée cet automne. La circulation du virus au Viet Nam menace directement le Cambodge, la Thaïlande et la Malaisie et met en péril la péninsule coréenne et le Japon. La migration des oiseaux sauvages peut aussi propager le virus à d'autres continents. «Au vu de la tendance générale constatée depuis le déclin progressif observé en 2004-2008, il pourrait y avoir une recrudescence du H5N1 cet automne et cet hiver, avec des populations découvrant de manière inattendue le virus dans leur propre cour», a déclaré M. Lubroth. Il a également indiqué que les pays où le virus H5N1 est encore solidement retranché - Bangladesh, Chine, Egypte, Inde, Indonésie et Vietnam - pourraient faire face aux problèmes les plus importants mais aucun pays, particulièrement en Asie, ne peut se considérer à l'abri. «Alerte préventive et surveillance sont primordiales, a ajouté M. Lubroth. Ce n'est pas le moment de faire preuve de complaisance. Nul ne peut baisser la garde avec le virus H5N1». En Somalie, la famine s’étend La FAO invite à intensifier l’aide 5 septembre 2011, Nairobi/Rome - La FAO a invité aujourd'hui à redoubler d'efforts pour enrayer la crise alimentaire dans la Corne de l'Afrique à mesure que la famine s'étend à une sixième zone de la Somalie, menaçant la vie de 750.000 personnes au cours des quatre prochains mois. D'après les dernières données publiées aujourd'hui par la Cellule d'analyse sur la sécurité alimentaire et la nutrition en Somalie (FSNAU) administrée par la FAO en étroite collaboration avec le Réseau des systèmes d'alerte précoce contre la famine de l'USAID (FEWS NET), la famine s'est étendue à la région de Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 6 Bay, l'une des zones les plus productives de Somalie. L'état de famine avait déjà été décrété dans cinq autres régions. Compte tenu des situations de crise affligeant le reste du pays, le nombre de Somaliens ayant besoin d'une aide humanitaire est passé de 2,4 à 4 millions de personnes au cours des 8 derniers mois, dont 3 millions dans le sud du pays. Sombre tableau "Bien que ces chiffres dressent un bien sombre tableau de la situation en Somalie, la communauté humanitaire dispose encore de possibilités d'enrayer - voire d'inverser - la tendance dramatique en associant aux interventions d'urgence le soutien aux agriculteurs et aux éleveurs", souligne Luca Alinovi, responsable de la Somalie à la FAO, durant une conférence de presse à Nairobi. Considérée comme le grenier de la Somalie, la région de Bay produit plus de 80 pour cent du sorgho du pays. Des niveaux record de malnutrition aiguë ont été enregistrés, avec 58 pour cent des enfants de moins de cinq ans en état de grave dénutrition, et un bilan de plus de deux morts par jour pour 10.000 habitants. La région de Bay vient désormais s'ajouter aux cinq autres régions touchées par la famine, à savoir les communautés agropastorales de Bakool dans la région du Bas-Shabelle, les zones agropastorales des districts de Balcad et Adale du Moyen-Shabelle, le site des personnes déplacées du corridor d'Afgoye, et la communauté de déplacés de Mogadiscio. Famine généralisée En dépit des interventions en cours, les projections indiquent que la famine atteindra tout le sud de la Somalie d'ici la fin de 2011. "Au vu des conditions actuelles de sécurité alimentaire, la famine devrait s'étendre aux populations agropastorales des régions de Gedo, Hiran, Moyen-Shabelle et Juba, et aux populations riveraines de Juba et de Gedo au cours des 4 prochains mois", a déclaré Grainne Moloney, Conseiller technique en chef de la cellule FSNAU. Selon les dernières informations, la récolte céréalière de cette année est la plus faible des 17 dernières années. La chute des stocks locaux a fait flamber les prix des céréales de 300 pour cent durant la dernière année, et près d'un demi-million d'enfants en état de grave malnutrition a besoin d'un traitement nutritionnel urgent dans toute la Somalie. La FAO a lancé un appel pour mobiliser 70 millions de dollars destinés à fournir une aide d'urgence à un million d'agriculteurs et d'éleveurs. Grâce à un accès croissant à de nombreuses zones du sud du pays, la FAO est en train de déployer des interventions d'urgence et d'ouvrir deux nouveaux bureaux à Mogadiscio et Dolo, ainsi que plusieurs cellules dans chaque région. Semences améliorées "Nous avons déjà lancé la production massive de semences améliorées, acheté 5 000 tonnes d'engrais et d'autres intrants agricoles en vue de la campagne de semis imminente qui se déroulera d'octobre à décembre", a indiqué M. Alinovi. Les interventions en cours de la FAO viennent en aide à plus d'un million d'habitants des régions les plus touchées du pays. La FAO a reçu des confirmations de dons pour un montant de 20 millions de dollars du Fonds central d'intervention d'urgence des Nations Unies (CERF), du Common Humanitarian Fund (CHF), de l'Australie, de l'Espagne, de la Suisse et du Royaume-Uni, ainsi que 21 millions de dollars de promesses de contributions de la Commission européenne - Département de l'aide humanitaire et de la protection civile Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 7 (ECHO), des Etats-Unis, de la Belgique et de la Banque mondiale. Des négociations sont en cours avec d'autres pays. La famine est évaluée au moyen du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC). La FSNAU et le réseau FEWS NET décrètent une famine sur la base d'au moins trois critères des protocoles IPC: grave manque d'accès à la nourriture pour 20 pour cent de la population, malnutrition aiguë dépassant les 30 pour cent, et taux brut de mortalité supérieur à deux décès par jour pour 10.000 habitants. La crise sévit actuellement dans toute la Corne de l'Afrique, y compris le nord du Kenya et les régions méridionales de l'Ethiopie et de Djibouti où de vastes zones sont classées en état d'urgence humanitaire. Lancement du Partenariat mondial sur les sols pour la sécurité alimentaire Protéger les sols pour les générations futures Un sol sain est vital en termes de sécurité alimentaire 7 septembre 2011, Rome - Le Directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a lancé une mise en garde aujourd'hui sur la pression exercée sur les ressources en sols du monde et sur la dégradation des terres qui menacent la sécurité alimentaire de la planète. Il a invité à redoubler d'efforts pour garantir des sols sains et fertiles au profit des générations actuelles et futures. M. Diouf a pris la parole à l'ouverture d'une réunion de trois jours convoquée par la FAO pour lancer un nouveau Partenariat mondial sur les sols pour la sécurité alimentaire et l'adaptation au changement climatique et l'atténuation de ses effets. "Le sol est une composante essentielle des systèmes de production et des écosystèmes terrestres", a souligné M. Diouf, en ajoutant que, "cependant, il est aussi une ressource fragile et non renouvelable. Il est très facilement soumis à la dégradation et sa régénération est lente, difficile et coûteuse". Pression accrue Les ressources en terres du monde entier sont soumises à la pression accrue des utilisations des terres concurrentes. Elles sont en outre touchées par des processus de dégradation qui contribuent à la raréfaction rapide des quantités limitées de sols et d'eau disponibles pour la production vivrière, a fait remarquer M. Diouf. Selon la FAO, rien qu'en Afrique, 6,3 millions d'hectares de terres agricoles dégradées ont perdu leur fertilité et leur capacité de rétention de l'eau et doivent être régénérées pour satisfaire la demande de nourriture d'une population qui est appelée à plus que doubler au cours des 40 prochaines années. En 1982, la FAO a adopté une Charte mondiale des sols énonçant les principes de base et les directives de gestion durable et de protection des sols approuvés par les gouvernements et les organisations internationales. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 8 Mise en œuvre défaillante "Il y a cependant un grand retard dans l'application de cette Charte par de nombreux pays et régions du monde. Sa mise en œuvre doit être relancée au plus vite", a déclaré M. Diouf. Le Partenariat mondial sur les sols contribue non seulement à la mise en œuvre des dispositions de la Charte mondiale des sols, mais aussi à renforcer la sensibilisation et à motiver l'action des décideurs sur l'importance des sols pour la sécurité alimentaire et l'adaptation au changement climatique et l'atténuation de ses effets. Le Partenariat a également pour vocation d'offrir un environnement de politique propice et des solutions techniques de protection et de gestion des sols, et d'aider à mobiliser des ressources et compétences pour des activités et programmes conjoints. Le Partenariat mondial sur les sols viendra compléter le Partenariat mondial de l'eau lancé par le Programme des Nations Unies pour le développement et la Banque mondiale en 1996 afin de coordonner la mise en valeur et la gestion de l'eau, des terres et des ressources qui s'y rattachent, dans le but d'accroître le bien-être social et économique sans porter atteinte à la durabilité des systèmes environnementaux vitaux. Accroître la résilience Les interventions à court terme visant à acheminer la nourriture, l'eau et les articles de première nécessité tels que semences et engrais pour la relance de l'agriculture sont les réponses classiques aux crises alimentaires et aux phénomènes météorologiques extrêmes comme dans la Corne de l'Afrique. Toutefois, des mesures à plus long terme et de plus grande envergure sont nécessaires pour renforcer la capacité de résister à la dégradation, à la sécheresse et au changement climatique et réduire la vulnérabilité des hommes aux catastrophes. La crise de la Corne de l'Afrique, avec la famine sévissant en Somalie, est la plus grave urgence de sécurité alimentaire dans le monde aujourd'hui. Outre les problèmes d'insécurité et de gouvernance, la crise est due en grande partie aux politiques et pratiques inadéquates de gestion des sols et des eaux. La réunion de Rome devrait entamer les travaux sur un Plan d'action pour la gestion durable des sols, en élaborant des synergies entre les partenaires et en fédérant le travail entrepris séparément sur les levés, les évaluations et la surveillance des sols, la productivité des sols, le carbone dans le sol, la biodiversité et l'écologie des sols et la conservation des sols et des eaux. L’Indice FAO des prix alimentaires est resté quasiment inchangé Malgré une hausse des prix des céréales en août Peu de changement des prix des produits alimentaires en août 8 septembre 2011, Rome - Les cours mondiaux des denrées alimentaires sont demeurés quasiment stables entre juillet et août 2011, selon l'Indice FAO des prix alimentaires publié aujourd'hui. L'Indice a affiché en moyenne 231 points le mois dernier, contre 232 points en juillet. Cela correspond à une hausse de 26 pour cent par rapport à août 2010, mais à 7 points de moins que son record Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 9 historique de 238 points atteint en février 2011. Au sein de cet Indice, les prix des céréales ont grimpé, car même si la production céréalière devrait progresser, elle ne le fera pas au même rythme que la demande accrue, ce qui maintiendra les stocks à de faibles niveaux et les prix demeureront élevés et volatils. L'indice FAO des prix des céréales s'est établi en moyenne à 253 points en août, en hausse de 2,2 pour cent (soit 5 points) par rapport à juillet, et de 36 pour cent par rapport à août 2010. Cependant, les prix plus fermes ont été en grande partie compensés par le recul des cours internationaux de la plupart des autres denrées de base prises en compte dans l'Indice des prix alimentaires, en particulier les matières grasses et les produits laitiers. Rebond de la production Les hausses des prix des céréales s'expliquent par l'équilibre précaire de l'offre et de la demande, malgré les prévisions de hausse de la production. La production céréalière mondiale de 2011 est désormais estimée à 2 307 millions de tonnes, soit 3 pour cent de plus qu'en 2010, même si cette dernière estimation est inférieure de près de 6 millions de tonnes aux prévisions précédentes publiées en juillet. Parmi les principales céréales, la situation de l'offre de maïs est source de préoccupation compte tenu des révisions à la baisse des perspectives de production, dues à la chaleur persistante qui a régné en juillet et en août aux Etats-Unis, premier producteur mondial de maïs. Les prix moyens du blé ont également augmenté de 9 pour cent en août à cause de la demande soutenue de blé fourrager et de la diminution des approvisionnements en blé de qualité supérieure. Néanmoins, la production mondiale de blé devrait progresser de 4,3 pour cent (soit 28 millions de tonnes), seulement 4 millions de tonnes de moins que le record de 2009. La production mondiale de céréales secondaires devrait atteindre un niveau record de 1 147,5 millions de tonnes, en hausse de 2,4 pour cent (ou 27 millions de tonnes) par rapport à 2010, en dépit de la baisse des perspectives de production du maïs aux Etats-Unis. Hausse des prix du riz Les prix du riz ont également progressé grâce au prix de référence du riz thaï qui a gagné 5 pour cent par rapport à juillet, sous l'effet d'un changement de politiques en Thaïlande, premier exportateur mondial de riz, où les cutivateurs achèteront le riz paddy à des prix supérieurs au marché. Les perspectives rizicoles s'annoncent toutefois favorables avec un nouveau record de production de 479 millions de tonnes, soit une hausse de 2,5 pour cent par rapport à 2010. Faibles stocks L'utilisation totale de céréales en 2011/12 devrait augmenter de 1,4 pour cent et être pratiquement en équilibre avec la production prévue en 2011. En conséquence, les stocks céréaliers mondiaux à la clôture des campagnes de 2012 demeureront vraisemblablement proches de leurs niveaux d'ouverture déjà bas. Seuls les stocks de riz devraient augmenter sensiblement, soutenus par la production record. Les stocks de blé devraient tomber à leur plus faible niveau depuis 2009; ceux des céréales secondaires sont appelés à chuter également, avec les stocks de maïs qui dégringoleront à 124 millions de tonnes, leur plus faible niveau depuis 2007. Vu l'équilibre précaire de l'offre et de la demande de céréales secondaires, le rapport stocks/utilisation devrait tomber à des niveaux sans précédent de 13,4 pour cent. L'Indice FAO des prix des huiles/matières grasses a atteint en moyenne 244 points en août, signe d'une tendance à la baisse depuis le mois de mars, même s'il reste encore élevé en termes historiques. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 10 L'Indice FAO des prix des produits laitiers a avoisiné les 221 points en août, en recul considérable par rapport aux 228 points de juillet et aux 232 points de juin, mais toujours supérieur de 14 pour cent à la même période de l'an dernier. L'Indice FAO des prix de la viande a affiché 181 points en août, soit 1 pour cent de plus qu'en juillet. L'Indice FAO des prix du sucre s'est établi en moyenne à 394 points en août, soit 2 pour cent de moins qu'en juillet, mais toujours 50 pour cent de plus qu'en août 2010. Améliorer la gestion des paysages pour prévenir les feux de forêt Les efforts de lutte contre les incendies requièrent des investissements accrus Les communautés locales devraient être formées à la prévention de feux de forêt et zones adjacentes tout au long de l'année 9 septembre 2011, Rome - Les pays doivent s'attacher davantage à la gestion des divers paysages en dehors des forêts, a mis en garde aujourd'hui le Partenariat de collaboration sur les forêts (CPF), organe constitué de 14 organisations internationales et secrétariats de conventions, afin de prévenir 95% des feux de brousse dus aux activités humaines dans les forêts et zones adjacentes. En effet, au cours des dernières années, nombreux sont les pays qui ont connu une incidence croissante de la fréquence et de l'ampleur des feux de forêt à cause du manque de politiques de gestion et des impacts du changement climatique. "Le feu se déclare souvent sur des terres agricoles ou des pâturages et se propage rapidement aux forêts avoisinantes", a indiqué Pieter van Lierop, expert de la FAO en gestion des feux de forêt. "Lorsque les gens brûlent des ordures et des résidus de récolte, défrichent les terres par brûlis à des fins agricoles ou de développement, ou encore mettent le feu aux pâturages pour permettre à la végétation de mieux repousser, il y a toujours un risque d'incendie de grands espaces et de forêts, favorisés par des conditions climatiques sèches et chaudes". Il existe néanmoins des règles à respecter pour atténuer les risques de propagation d'incendies dans les zones agricoles. Gestion des paysages et prévention des feux Il est vital de penser à la prévention et à l'utilisation appropriée du feu, non seulement dans les forêts, mais aussi dans d'autres parties d'un paysage, notamment sur les terres alentour. Par exemple, il faut à tout prix éviter de créer de vastes zones boisées homogènes dans des régions qui abritent une végétation sujette au feu, et conserver plutôt des mosaïques paysagères avec des lignes coupe-feu en associant différentes utilisations des terres. Pour éviter les feux de forêts de grande ampleur, il faut brûler les résidus agricoles au début de la saison sèche, avant que le paysage environnant ne devienne trop aride, et surtout pas par temps de grand vent. Les activités aux alentours des sols tourbeux demandent à être contrôlées. Par exemple, les méga-feux en Fédération de Russie l'an dernier ont ravagé plus de 14 millions d'hectares, tué plus de 50 personnes et sont devenus pratiquement incontrôlables essentiellement parce que les tourbières voisines avaient été drainées pour l'irrigation des terres cultivées alentour. Le feu s'est ainsi propagé aux forêts voisines, Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 11 qui sont devenues elles aussi plus arides. L'expérience a montré que les incendies sur des sols tourbeux asséchés sont quasiment impossibles à éteindre. Davantage de fonds pour la lutte contre les incendies Le CPF a souligné qu'il était possible de réduire la fréquence et l'intensité des feux de forêt en intégrant la gestion des feux dans le cadre de stratégies plus vastes de gestion des paysages et par des approches mieux intégrées de gestion des feux, qui comprennent non seulement les opérations d'extinction, mais aussi la prévention, le brûlage dirigé, l'alerte rapide et la planification préalable. Tous ces aspects requièrent des investissements supplémentaires. "Comme la plupart des feux sont déclenchés par l'homme, les pays devraient investir davantage dans des stratégies de lutte intégrée, en particulier dans le domaine souvent négligé de la prévention", a souligné M. Van Lierop. " Il faut s'employer en outre à surveiller le gaz carbonique relâché par les feux de brousse qui sont un agent potentiel du changement climatique. Les communautés locales devraient être formées à la prévention de feux de végétation tout au long de l'année, et pas seulement durant la saison des incendies". Les pays devraient également investir dans la recherche sur les facteurs sociaux et économiques à l'origine des incendies afin d'être en mesure d'améliorer leur approche à l'égard des causes profondes des feux. Les recherches en cours au CIFOR montrent que les idées reçues sur la façon dont les feux se déclarent ne sont pas toujours exactes, et en général, les responsables n'ont qu'une vision partielle du problème. La FAO est en train de constituer un programme de fonds fiduciaire multidonateurs, qui devrait être finalisé en novembre, pour mieux répondre aux demandes des Etats membres. En 1997, l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) a publié des directives sur la gestion des feux dans les forêts tropicales qui doivent servir de base aux décideurs et responsables forestiers à différents échelons pour mettre au point des programmes et des projets visant à affronter les problèmes nationaux, socio-économiques et naturels spécifiques liés aux feux dans les forêts tropicales naturelles et plantées. Le Directeur exécutif de l'OIBT, Emmanuel Ze Meka, a approuvé la proposition de fonds fiduciaire multidonateurs de la FAO, en faisant remarquer que "nous disposons des connaissances et des politiques pour réduire les dégâts dus au feu dans les forêts tropicales - le principal chaînon manquant est le financement de la formation, de l'équipement et des technologies de suivi permettant de mettre en œuvre ces politiques de manière efficace". Partenariat de collaboration sur les forêts Département forestier de la FAO Contact Irina Utkina Relations presse FAO (Rome) (+39) 06 570 52542 [email protected] Cotton farmers make historic reversal on farm policy by Philip Brasher In a historic move that changes the politics of farm policy, U.S. cotton growers have dropped their insistence that Congress preserve the existing system of farm subsidies. The National Cotton Council now is calling for shifting some existing subisides into a revenue-based insurance program, a position that is similar to one that the Iowa Farm Bureau and other groups have been pushing. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 12 Up until now, cotton producers have lobbied to preserve the current system of fixed annual payments that farmers and landowners get regardless of what they grow or how good or bad a year they may be having. The group said it is changing positions because it is now “clear that future deficit reduction efforts will place unprecedented pressure on the existing” subsidy system. “Simply downsizing the current program structure would likely undermine the effectiveness of the programs to the extent that alternatives must be evaluated to ensure growers have access to the most effective safety net,” the group said. The cotton program also has to be overhauled to address a successful trade case by Brazil. The economics of cotton farming also have shifted over the past year as prices for the crop have soared along with those of other commodities, far above the levels that trigger priced-based subsidies. The world price for cotton last year averaged $1.65 a pound, up from 61 cents in 2008 and was about $1.67 a pound in June, according to data reported by the council. Explaining its new position, the council said: In order to respond to the challenge of designing the most effective safety net with reduced funding, and to make modifications that will lead to the resolution of the Brazil case, the industry recommends an adjustment to the current program, which will result in strengthening growers’ ability to manage risk by making an affordable revenue-based crop insurance program available for purchase. By making modest enhancements to existing products, the program would provide an effective tool for growers to manage that portion of their risks for which affordable options are not currently available. The Iowa Farm Bureau a year ago came out for shifting money from direct annual payments into some kind of revenue-based insurance program. The Iowa group has argued that the direct payments are difficult to defend to the public and serve to inflate land rents, increasing farmers’ costs. The direct payments are more valuable to farmers in areas that grow cotton than they are to Midwest farmers. Cotton producers receive about $53 per planted acre in direct payments compared to the $22 an acre that corn growers get, according to the University of Missouri’s Food and Agricultural Policy Research Institute. The cotton industry’s policy shift ”leaves rice out there really as the only commodity that’s not there at least considering a revenue insurance progam,” said Bruce Babcock, an economist at Iowa State University. Brazil’s latest export: farmers by Iona Teixeira Stevens Brazil has finally found something other than iron ore, soybeans and oil to export: farmers. Next month a group of Brazilian farmers are off to Mozambique as the first part of the so-called Pró-Savana deal signed at the end of last year. Aside from a shared colonial past and common language, the climate and terrain in Northern Mozambique and Brazil’s vast central savannah (‘Cerrado’) region are also remarkably similar. Or at least they were. Thirty years ago if you asked a Brazilian farmer whether he would like to buy land in the Cerrado, chances are he would have replied: “not even if I got it for free”. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 13 But thanks to fiscal incentives and huge investments in research in the 1970s and 80s, the region underwent a miraculous transformation and is now one of the world’s greatest sources of soy, beans and corn crops. Mozambique is now looking to do the same. The Pró-Savana deal signed between the Brazilian and Mozambican agriculture research institutes, along with the Japanese international cooperation agency, will concede 6m hectares of land in the northern regions of Niassa, Cabo Delgado, Nampula and Zambézia to Brazilian farmers for 21 reais ($13) per hectar. One of the conditions of the agreement is that 90 per cent of workers hired should be Mozambican. The land belongs to the state, but farmers would get the right to use it for 50 years, extendable for another 50 years. From Mozambique’s point of view, the reason for the exercise is pretty simple. The plan aims to “increase agriculture productivity” the country’s ambassador in Brazil, Murade Murargy, said recently on a Brazilian television program. But there is something in it for Brazil too. Brazil’s agricultural exporters would get better access to markets in the Middle East and Asia. It would also relieve some pressure on the Cerrado and Amazon regions, which are already in danger of being over-farmed. Furthermore, it is an important step for Brazil, which is proving that it is capable of moving up the value chain to export more than soybeans or oil. Coca-Cola, Diageo and WaterHealth International launch ... Coca-Cola, Diageo and WaterHealth International launch innovative water partnership in Ghana New ‘Safe Water for Africa’ programme to bring clean water to 50 communities creating a “step change” in expanding sustainable community model for clean water provision Accra, Ghana, September 5, 2011 – Today, at the Ghana Water Forum, The Coca-Cola system [The Coca-Cola Company, Equatorial Coca-Cola Bottling Company, Coca-Cola Hellenic Bottling Company & the Coca-Cola Africa Foundation (TCCAF)] Diageo [Diageo plc, the Diageo Foundation, Guinness Ghana Breweries Ltd., and Guinness Nigeria Breweries Ltd.], WaterHealth International (WHI), and the International Finance Corporation (IFC), a member of the World Bank Group, announced the launch of the Ghana programme as part of the Safe Water for Africa (SWA) partnership. This new and innovative collaboration will invest more than US$6 million to provide sustainable access to safe drinking water in Africa, initially in Ghana, Nigeria and Liberia. The strategic partnership will work with communities to drive the expansion of WHI’s innovative clean water service delivery model across the continent. With funding from Coca-Cola, Diageo, and WHI to build at least 50 WaterHealth Centres (WHCs) and to deliver sustainable safe water access for communities across Ghana, Nigeria, and Liberia, with new country programmes expected in 2012 and beyond. Building on this core investment, SWA plans to raise a total of over US$20 million to fulfill its ambition of providing safe water to at least 2 million Africans by the end of 2012. The programme will begin with 10 WHCs in Ghana. Since the inception of the Millennium Development Goals in 2000, Ghana has seen improvement in water supply coverage with an increase in coverage in rural areas by over 20%. 18% of the population, however still lacks access. SWA will help to accelerate the achievement of these water supply targets in Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 14 Ghana and beyond with its unique combination of business leadership and community and public sector engagement. The SWA partnership is a private sector-led initiative based on the use of an innovative, but most importantly self-sustaining, model of water provision. WHI already installs, operates, and maintains decentralised water treatment facilities - WaterHealth Centres - throughout the developing world. WHCs are small modular structures that house water purification equipment to treat locally available water through a combination of sedimentation, pre-filtration, and ultra-violet technology. The funding from Coca-Cola, Diageo and IFC covers all of the infrastructure costs. Each centre produces World Health Organization (WHO) quality water that is available, for a nominal usage fee, on site or pumped to additional distribution points depending on the size and density of the community. WHI works in partnership with communities to determine the appropriate, affordable, usage fees for the water purification service, allowing community members to directly access safe water from the facility at a minimal cost. Over time, the increased adoption of the service is able to cover the cost of the operation and maintenance of the facility, allowing it to become sustainable. By providing ongoing operations, maintenance support and regular water quality monitoring for a period of at least 10 years, these WaterHealth Centres will become the reliable source for WHO quality water for these communities. The programme has won the backing of the World Bank, International Financial Corporation and other respected organisations (including the Acumen Fund and Dow Ventures). SWA’s partners will work together on an ongoing basis to provide financing and coordinated in-country support to expand WHI’s innovative service-delivery throughout Africa. “SWA is a partnership that brings business acumen to bear on water supply challenges in the rapidly changing communities of West Africa, which is why we are so pleased to be announcing it at the Ghana Water Forum, an event that provides tremendous leadership across sectors on meeting these challenges. Providing access to sustainable safe water supplies in Africa is the primary goal of Diageo’s “Water of Life” programme, an initiative that has already benefited nearly 5 million people. SWA will help us to reach our goal and make a lasting impact,” said Nana Yaa Ofori-Atta, Corporate Relations Director, Guinness Ghana Breweries Ltd. In targeting water access and promoting water security, SWA is fundamentally supporting the long-term socio-economic development West Africa. Water access contributes to healthy communities unleashing the power of entrepreneurs and assuring vibrant and productive local economies. When our communities are successful, we are successful,” says William Asiko, President of TCCAF. “We are pleased to partner with Diageo, WHI and IFC to more effectively target those populations in need of safe water access that our Replenish Africa Initiative (RAIN) seeks out and we invite others to join us in these efforts.” “One of the keystones to the success of WaterHealth’s model in Ghana has been its supply of affordable safe water. In countries like Ghana where cost is a barrier to access, our work with the water sector, governments, communities, and civil society allows us to determine a reasonable price point that ensures equitable and sustainable access. We look forward to working with our communities to lay the foundations for further economic growth through the provision of safe water,” says Sanjay Bhatnagar, Chief Executive Officer of WHI. The SWA partnership is working with leading water sector donors and one of WHI’s key shareholders and lenders, the International Finance Corporation, to raise additional funding to provide African communities with safe drinking water. “IFC is actively supporting the expansion of the WaterHealth model, which will leverage both global and regional investments to combat water challenges in Africa. The Safe Water for Africa partnership will accelerate the number of beneficiaries with access to drinking water in Ghana and contribute significantly Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 15 towards meeting the Millennium Development Goals established by the United Nations,” said Usha RaoMonari, Global Head, Water, International Finance Corporation.. The Coca-Cola system and Diageo plc join SWA through their significant, long-term commitments to assist Ghanaian and other African communities in meeting the UN Millennium Development Goal (MDG) on water and sanitation. Both TCCAF’s Replenish Africa Initiative (RAIN) and Diageo’s Water of Life programme partner with communities throughout Africa to provide sustainable drinking water, sanitation, and hygiene solutions. About The Coca-Cola Company (TCCC) The Coca-Cola Company (NYSE: KO) is the world’s largest beverage company, refreshing consumers with more than 500 sparkling and still brands. Led by Coca-Cola, the world’s most valuable brand, the Company’s portfolio features 15 billion dollar brands including Diet Coke, Fanta, Sprite, Coca-Cola Zero, vitaminwater, Powerade, Minute Maid, Simply and Georgia. Globally, we are the No. 1 provider of sparkling beverages, juices and juice drinks and ready-to-drink teas and coffees. Through the world’s largest beverage distribution system, consumers in more than 200 countries enjoy the Company’s beverages at a rate of 1.7 billion servings a day. With an enduring commitment to building sustainable communities, our Company is focused on initiatives that reduce our environmental footprint, support active, healthy living, create a safe, inclusive work environment for our associates, and enhance the economic development of the communities where we operate. For more information about our Company, please visit our website at www.thecoca-colacompany.com. The Coca-Cola Africa Foundation’s mission is to enable African communities to improve the quality of their lives and fulfill their potential. It focuses on four key areas of community investment: water, preventive health, education and entrepreneurship. Additionally, The CocaCola Africa Foundation is involved in humanitarian assistance in Africa, for disaster relief and emergency assistance. In response to the severe water challenges faced by the nearly 300 million Africans living without access to clean water, The Coca-Cola Africa Foundation introduced the Replenish Africa Initiative (RAIN) in 2009. RAIN recognizes the water projects that The Coca-Cola Company (TCCC) and its bottling partners have already supported on the continent and highlights TCCC’s new investment of US$30-million over six years (2010 to 2015) to water projects in Africa. RAIN aims to provide at least 2 million people in Africa with access to clean water by 2015. Please visit www.tccaf.org for more information contact Vicky Wireko-Andoh +233-244-321-730 About Diageo plc and Diageo Africa Diageo is the world's leading premium drinks business with an outstanding collection of beverage alcohol brands across spirits, wines, and beer categories. Diageo is a global company, trading in more than 180 countries around the world. The company is listed on both the New York Stock Exchange (DEO) and the London Stock Exchange (DGE). Diageo Africa is primarily a beer and spirits company whose brands are sold in more than 40 countries in Africa. Diageo has a long established presence in Africa with the first recorded exports of Guinness to Sierra Leone in 1827. Guinness is a truly pan-regional premium beer brand brewed in over 20 countries throughout the continent and is exported to many others. Diageo’s businesses also produce and sell a range of local beer brands including Tusker, Senator Keg, Serengeti Premium Lager, Harp and Bell. Diageo is also the leading premium spirits company in Africa, and its great brands include Johnnie Walker Scotch Whisky, Smirnoff vodka, Baileys and Gilbeys gin. Diageo Africa employs over 5,000 people accounting for over 20% of Diageo’s workforce worldwide. In some key markets it has built its own in-market businesses with distribution access to trade channels, some of which have listings on local stock exchanges. In other markets, it will look to partner with a local business, through licensing brands or through third party distribution. All of these companies have active community investment programmes, covering initiatives in water, farming and rural value chains, health, education and other areas of value to the communities in which they operate across Africa. As part of its ongoing commitment to the communities in which it operates, enriching lives and contributing to the UN Millennium Development Goal 7, Diageo Africa created the Water of Life programme to support projects that provide access to clean drinking water and advance environmental conservation. The programme which was initiated in 2000 aims to benefit 5 million people by end of 2011, 8 million by 2015 and many thousands more through construction and maintenance of sites, improved sanitation and the empowerment of women. To date, Diageo has funded over 100 different water and sanitation projects, impacting over 4 million people in 15 different countries across the continent. Diageo works with international non-governmental organisations as well as local grass roots organisations to deliver water and sanitation through various types of technology including as borehole construction, water filters, rainwater harvesting and watershed management. Diageo selects projects that, among other criteria, are community driven, include capacity building and training for the community, address sanitation issues and empower women. http://www.diageo.com/en-row/csr/community/Pages/water-of-life.aspx For more information, please contact James Crampton: [email protected] Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 16 About International Finance Corporation (IFC) IFC, a member of the World Bank Group, creates opportunity for people to escape poverty and improve their lives. We foster sustainable economic growth in developing countries by supporting private sector development, mobilizing private capital, and providing advisory and risk mitigation services to businesses and governments. Our new investments totaled $15 billion in fiscal 2009, helping channel capital into developing countries during the financial crisis. For more information, visit www.ifc.org. About WaterHealth International (WHI) WaterHealth’s vision is to play a central role in bringing safe, quality water to the two billion people around the world who do not have it. WaterHealth Centres allow underserved communities rapid access to safe water at an affordable cost, helping solve the global challenge of waterborne diseases. The company has a sustainable business model under which it constructs a WaterHealth Centre and provides long-term operations, maintenance and quality services to communities for a low, initial one-time investment. The company currently operates over 450 such WaterHealth Centres in India, Ghana, Bangladesh and the Philippines. For more information, contact Sameer Mithal ([email protected]) or visit the website http://www.waterhealth.com. Modern Technologies Inspire Kenyan Youth to Take Up Agriculture Written by By Naftali Mwaura Kenyan youths have embraced modern technologies to spur innovations aimed to transform farming practices and the management of natural resources at the smallholder level. They are currently utilising information and communication technology platforms to modernise farming, expand their revenue streams and boost food security to their communities. Susan Moenga radiates passion as she narrates her future career goal to work with small-holder farmers in her native Kisii county having obtained an under-graduate degree in biotechnology at the Kenyatta University. The young female scholar has defied conventional wisdom by choosing a career path that might not appear glamorous to her peers. She says “rural development is an attractive career option and I intend to channel my knowledge on biotechnology to farmers at the grassroots who need it most”. Moenga is a beneficiary of an innovative program that empowers young professionals in agriculture to boost their competitiveness in employment sector, innovativeness and entrepreneurship skills. The Rome based Young Professionals` Platform on Agriculture Research for Development (YPARD) has developed training programs tailored made for youths keen on pursuing a career in agriculture sector. It is funded by the Swiss government and receives in kind support from Global Forum for Agriculture Research (GFAR). YPARD recently partnered with the Nairobi based Africa Centre for Technology Studies (ACTS) to implement a training program on geographic information technologies targeting students in agriculture related disciplines. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 17 The participants drawn from public universities in Kenya were trained on how to use Geographic Information Systems (GIS), Global Positioning Systems (GPS) and Remote Sensing to provide solutions to agriculture, health and environmental challenges. Moenga was among the thirty trainees who benefited from the participatory training program on GPS and GIS. “Information on these technologies will enable me empower communities in their capacity to monitor weather patterns,” she said. Moenga hopes to convince small-scale farmers to undertake green house farming in the light of unpredictable weather patterns. Naomi Gichungu, an Environmental Education Student at Kenyatta University on the other hand is convinced that understanding of innovative geographic information tools and their application is crucial to solving environmental challenges. She intends to utilise skills gained on use of Geographic information Systems (GIS) and Global Positioning Systems (GPS) to help farmers identify water points and other ecosystems at risk of depletion. Ann Kingiri, the Director of Research, Africa Centre for Technology Studies, hailed the vital role of modern technologies to address food security and environmental challenges in Kenya. Kingiri remarked: “These technological tools spur agricultural innovations and promote environmental conservation critical to combating hunger and poverty in the country”. Serah Nderitu, a Research Fellow at the Africa Centre for Technology Studies adds that “technology should be used to attract youth in agriculture”. Nderitu noted that information and technology platforms have inspired the youth to take up farming as full time occupation. Partnership between ACTS and Young Professionals` Platform on Agricultural Research for Development has encouraged use of ICT platforms to modernise agriculture and make it attractive to youth. According to Courtney Paisley, the YPARD Coordinator, “this program has raised the voice of young people in agriculture through skills development on critical tools that aid innovations”. Courtney acknowledged, “young people in Africa are missing at all agriculture value chains in many African countries. They are missing at the policy level and strategic decision making”. She added that agriculture research is part of food security and challenged governments to provide incentives that attracts more youths in this field. The Young Professionals` Platform on Agricultural Research for Development is addressing bottlenecks that hinder greater youth involvement in agriculture. Young Scientists at the Consultative Group on Agriculture Research (CGIAR) centres and International Associations of Agriculture Students are incorporated in this program. Beneficiaries of the program access learning materials online. Courtney says that the program encourage robust communication between young farmers and professionals. “It also improves understanding of modern farming practices among the youth”, said Courtney. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 18 She cites sustainable fisheries as an area most youths are keen to pursue. Poverty, inadequate skills and absence of incentives from governments undermine the morale of youths pursuing careers in agriculture. Courtney noted that empowering young agriculture scientists will accelerate innovations that boost food security. KFC launches in Accra From: Paa Kwesi Asare, Joy KFC is set to establish a strong presence in Ghana The local food industry is set to experience a major boost with the entrance of world renowned quick service restaurant, KFC. The company which is currently operating in eight African countries has recently opened its first store in the heart of Osu to provide services to the Ghanaian public. Speaking to Joy Business during the official opening of the first state of the art flagship restaurant in Ghana, the Managing Director in charge of Africa, Keith Warren, assured the public of quality service. He attributes the brands entering into new markets throughout Africa to the increasing economic growth and improved political stability on the continent. According to him, the company plans to go to the rest of the African continent. “We are very excited about what we have been able to do in Accra, with our store opening on Oxford Street in Osu because is such a wonderful asset that’s created such fantastic opportunity for the Ghanaian people. All our employees are Ghanaians and we are going to be developing this business in Ghana,” he said. He said the company has plans of opening two additional restaurants by the end of the year so they can continue to build their brand, engage and partner with Ghanaian industry, Ghanaian agriculture, Ghanaian people and Ghanaian government. Meanwhile Executive Director of the Mohinani group, owners of the KFC franchise in Ghana, Ashok Mohinani, explains that the company decided to invest in Ghana because it intends to divesting from their main packaging and retail business. “We thought the food sector had scope in analyzing everything, we felt the restaurant business, the quick service restaurant was a scope. In our research we decided if we were going to do anything we are going to make sure it’s done properly and with a decent brand so we started looking with yum and it took as two and a half years to get here and that’s after all analysis, we felt they were the best partners for us,” Mr Mohinani indicated. He indicted KFC will be able to establish a strong presence in the country. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 19 “We are going to change the way the people eat here and the systems in place. A lot of backward integration in trying to make sure a lot of the ingredients are grown locally and we working with the authorities to try and make sure that we improve the standards and also change the way people think. The aim is to open twenty two in five years,” he said. Yum, the holding company for KFC is the world’s largest restaurant company in terms of restaurants numbers with nearly 38,000 restaurants in over 110 countries and territories. AGRA makes great impact in agriculture - SARI Kpalga (N/R), Sept 10, GNA - Dr. Stephen Nutsugah, the Director of the Savannah Agriculture Research Institute (SARI) of the Council for Scientific and Industrial Research (CSIR), has lauded a giant stride made by the Alliance for Green Revolution in Africa (AGRA) in Ghana's agricultural sector. He said within the few years of the implementation of the AGRA projects, beneficiary farmers had increased their crop production from an average of 1.5 tons per hectares to 2.5 tons per hectare. This implies that farmers' production had gone up to 25 bags of cereals per hectare. Dr. Nutsugah said this on Friday at Kpalga, a farming community in the Tolon/Kumbungu District during a farmer's field day demonstration on soil health project. The field demonstration was to find out the improvement of the soil fertility after application of various methods to improve the soil's health and to educate farmers on the need to improve soil health through the application of chemicals such as fertilizer. Dr. Nutsugah said the gains made by AGRA were as a result of the dissemination of appropriate soil fertility management technologies by the project implementation team and stakeholders in the production chain. He said the team would continue to work assiduously to develop and disseminate appropriate technologies to increase crop productivity, reduce poverty and increase food security and livelihoods of smallscale farmers in Northern Ghana. He commended Bill and Melinda Gates Foundation for their financial support to CSIR-SARI to implement projects on maize, cowpea breeding, soil health and the agricultural value chain mentorship project. Dr. Matthias Fosu, Coordinator of AGRA Soil Health Project, observed that the major limitation of farmers was poverty hence they could not purchase farm inputs such as fertilizers to improve their yields. Access to credit, he added, was also a problem. He said through the AGRA project, 2,000 farmers and 56 farmer organizations had been assisted to manage their farms, lobby stakeholders and link 2,000 farmers to financial institutions to have access to credit to expand their farms. Dr. Marie Rarieya, Programme Officer, Education and Training on Soil Health Programme of AGRA, indicated that the Institute's main target was to achieve a green revolution through the value chain to ensure that farmers have good seeds, good soil and markets and institutional development. She said Africa would achieve a green revolution and urged all stakeholders and farmers to join efforts to make it possible. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 20 Woolworths 'gets serious' about Africa By Tiisetso Motsoeneng JOHANNESBURG - South Africa's Woolworths aims to more than double its presence on the fast-growing African continent over the next three years, an executive said on Friday, as the retailer looks to fend off new competition from Wal-Mart. Woolworths, which sells clothing and high-end food, has 46 stores in 10 African countries outside of South Africa, its main market. "We are now getting very serious about Africa expansion and we want to see a significant acceleration," said John Fraser, a Woolworths executive in charge of the company's international business. "We are looking at moving from 46 stores to 104 by June 30, 2014." Fraser said the retailer would spend up 120 million rand ($17 million) on the expansion drive. Wal-Mart, the world's largest retailer, in June completed its $2.4 billion purchase of 51 percent of local discount retailer Massmart, giving the U.S. giant a platform for further African expansion. Wal-Mart's entry is likely to put the squeeze on established African retailers, analysts have said. Woolworths, whose clothing and upscale food products are similar to that of Britain's Marks and Spencer, follows rivals Shoprite and Pick n Pay in setting out African expansion plans in the wake of Wal-Mart's entry. Woolworths said it regarded trading beyond South African borders as "a major opportunity" for growth. "Consumer spending accounts for more than 60 percent of the African GDP and this will increase with the growth of the upper and middle-income groups," said Glenn Gilzean, Woolworths' director for retail operations. The world's poorest continent is rapidly changing, thanks to rising incomes and a growing middle class. Africa's population is seen roughly doubling to 2 billion by 2050. Woolworths said it had formed a joint venture in Tanzania and Uganda, and was planning to open three more stores in the two east African countries by the end of the financial year. Woolworths, whose financial year runs from the beginning of July to the end of June, also said it intends opening stores in oil-rich countries such as Nigeria and Angola. The retailer, whose expansion drive would be mainly through its clothing business, said it will focus on joint ventures with local partners in Africa, rather than its previous franchise model. Shares in Woolworths, which have climbed about 40 percent this year, were 1 percent higher at 39 rand by 1507 GMT, against a 1.5 percent fall in the JSE All-share index Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 21