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LPB86-40-20-21-01.qxd:LPB67- 22/23-44/01.qxd 18/02/08 16:36 Page 5 N° 86 Mars 2008 2€ Le troisième mercredi du mois Mensuel d’information de Besançon et des cantons d’Audeux, Boussières, Marchaux, Quingey et Roulans. MUNICIPALES 2008 LA BATAILLE DE BESANÇON ET LES ENJEUX DANS LES COMMUNES PÉRIPHÉRIQUES Rue Bersot BESANÇON 03 81 82 27 14 Une première bisontine : le cerveau à la loupe Mis au point à Besançon, le dispositif de la toute nouvelle entreprise ImaCisio est une avancée majeure pour l’exploration cérébrale. De nombreux emplois sont à la clé à Besançon. p. 10 Arnaque à la vente de voitures dans le Grand Besançon Jean-Louis Fousseret, vraiment imbattable ? Ces derniers temps, plusieurs habitants du Grand Besançon se sont fait escroquer en vendant leur voiture haut de gamme de particulier à particulier. Enquête. Lire le dossier p. 13 à 22 p. 8 Cheval Frères-groupe I.M.I. : Le marché bisontin en mutation 450 emplois à préserver Prix de l’immobilier : enfin la baisse ! L’impact des taux d’intérêt Lire l’événement p. 6-7 L’entreprise bisontine Cheval, intégrée au groupe I.M.I., poursuit sa diversification. Le développement des implants en céramique lui donne de nouvelles perspectives. p. 28 Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 2 L’INTERVIEW DU MOIS La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 Éditorial Compétition “Tu m’as piqué une des mes anciennes coéquipières, je t’en débauche une autre.” “Tu veux jouer l’ouverture dans les quartiers, je fais de la surenchère.” La constitution des listes des principaux candidats à la mairie de Besançon sʼest faite dans un drôle de climat cette année. Le maire actuel, fort de son statut de sortant, ne manque pas de railler son principal opposant de droite qui, il faut bien le reconnaître, cumule la “scoumoune” : ralliement tardif des “fédéralistes”, faux déboires judiciaires de certains co-listiers… nʼont pas facilité la tâche de Jean Rosselot qui, pourtant, se bat comme un beau diable dans cette campagne aux relents revanchards. Une fois encore, ces ratés nʼiront pas dans le sens dʼune union sacrée de lʼélectorat de droite autour de son candidat officiel. Ajoutons à cela une précampagne locale sous forme dʼétripage entre les anciens candidats à la candidature, et un contexte national pas franchement favorable à la droite, et cʼest Jean-Louis Fousseret qui boit du petit-lait. Mais attention, lʼexcès de confiance nʼa pas que du bon. La liste black-blanc-beur de Jean Rosselot a au moins lʼavantage de détonner de la part dʼun candidat étiqueté U.M.P. et, lui-même lʼa bien compris, il a fait de la déshérence de certains quartiers un des socles sur lesquels il a décidé dʼaxer sa campagne. Son intime conviction quʼil peut gagner, contre vents et marées, contrebalance lʼimage dʼimprovisation quʼa laissée le dévoilement tardif de sa liste. Mais le vrai suspense dans ces municipales 2008, il faut aller le chercher à quelques kilomètres de Besançon. Dans ces communes qui, à lʼimage de Thise (la deuxième du Grand Besançon en termes de population), Devecey, Châtillon-le-Duc, Saint-Vit ou encore Saône, donneront lieu à de vraies bagarres, serrées, où la personnalité de chacun des co-listiers comptera. Cela est dʼautant plus vrai que dans la plupart de ces communes périphériques, lʼimpitoyable règle du panachage subsiste. Cʼest dans ces communes pour la plupart appartenant à la communauté dʼagglomération du Grand Besançon que les rapports de force apparaissent les plus serrés. Lʼagglomération, cʼest dʼailleurs le principal challenge à réussir dans les six prochaines années. Gros bébé de sept ans aux allures encore balourdes, lʼagglo doit impérativement prouver toute son efficience dans le prochain mandat. Ce sont les élus intercommunaux qui auront la charge de faire rayonner Besançon et ses environs dans la compétition internationale de demain. ■ Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”5 bis, Grande rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Aline Bilinski, Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Février 2008 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Bisontine, B.A.F., Jean-Michel Bahbouh, Kookaburra, Mutualité Française Doubs, P.S., MoDem, U.M.P., Dahmane Soudani, Ville de Besançon. SPORT L’ancien champion du monde de biathlon Raphaël Poirée : “Transmettre ma passion du biathlon, c’est obligatoire” Après avoir raccroché sa carabine l’année dernière, Raphaël Poirée s’est élancé cette année dans le marathon de la Transjurasienne. Et s’est classé quatrième. Mais pour le jeune retraité, il ne s’agit pas d’une seconde carrière. Juste de skier pour le plaisir. a Presse Bisontine : Vous avez fini quatrième de la Transjurasienne. C’est parce que vous n’arrivez pas à raccrocher les skis que vous vous êtes lancé dans cette course ? Raphaël Poirée : Non. Tout d’abord, je suis militaire. Donc soit je fais des compétitions, soit je suis dans une caserne. Mais je voulais faire des courses de longue distance. Ne pas avoir de carabine sur le dos, être au milieu des gens. Même lorsque j’étais athlète, je rêvais de faire sur des longues distances. Et en France, la Transjurasienne est de loin la course la plus connue. Ce qui est agréable, c’est d’être avec le public. À chaque fois ils m’encouragent, on arrive à échanger après la course. C’est une dimension qui était plus difficile à avoir en biathlon parce que les manches de coupe du monde ont forcément lieu à l’étranger. Les spectateurs ne nous voient qu’à la télévision. L dans le sang. Je dois encore participer à quelques courses, dont les championnats de France de ski à la fin de la saison. Mais pour moi, ce n’est en aucun cas une seconde carrière. C’est juste le plaisir de ne pas avoir de pression, de skier sans que les gens et les médias attendent quelque chose de vous… un roi… quand vous ramenez des médailles seulement. Retraité sportif depuis avril 2007, Raphaël Poirée possède l’un des plus beaux palmarès du biathlon avec trois médailles olympiques et quatre globes de cristal. L.P.B. : Quel regard portez-vous sur l’équipe de France de biathlon actuelle ? L.P.B. : Vous avez mis fin à votre carrière à la fin de la saison R.P. : Il y a des jeunes qui pointent leur nez, chez les dames surtout. dernière. À quoi ressemble votre vie de jeune retraité ? R.P. :: Je profite beaucoup de mes enfants. Je suis C’est encourageant. Mais en biathaussi en train de mettre en place des projets pour lon, il faut beaucoup d’expérience, l’avenir. J’aide aussi des athlètes qui me le deman- de patience pour réussir. Il faut dent. Je travaille beaucoup avec le jeune Simon savoir attendre. Et il y a bien sûr Fourcade. Je ne suis pas son coach, mais je lui appor- toujours Vincent Defrasne et Sante une aide, à tous les niveaux que ce soit mental drine Bailly. Ce sont à eux de monou technique. Le biathlon est un sport extrêmement trer le chemin aux autres. complet. On se téléphone souvent, on fait aussi des stages ensemble. L.P.B. : Le biathlon est certainement le sport qui compte le plus de médaillés L.P.B. : Vous vous êtes beaucoup préparé pour cette course ? olympiques par rapport au nombre de R.P. : Non, je ne m’entraîne pas beaucoup. À la fin de L.P.B. : Avez-vous d’autres projets dans le biathlon ? la saison dernière, j’ai passé cinq mois où je n’ai R.P. : J’ai consacré 15 à 20 ans de ma vie à ce sport. licenciés. Pourquoi ? vraiment rien fait du tout. Je dois skier trois ou Je ne peux pas garder tout cela pour moi. J’ai une R.P. : C’est une bonne question. Je quatre fois par semaine seulement. Lorsque j’étais obligation de le transmettre. Je veux vraiment pense que nous avons eu des générations un peu en compétition, je skiais 800 heures par an, là je m’investir dans la formation des jeunes. Après, il exceptionnelles. Le biathlon est un sport très dur, dois en être à 150 à peine. Je vis sur mes acquis faut qu’on me laisse le faire et c’est une autre his- il n’y a que des gens très durs qui peuvent y arriver. En France, on dispose d’un véritable savoir-faipour l’instant, et les acquis ne durent pas longtemps. toire. re au niveau du tir. C’est un énorme avantage car L.P.B. : Finir quatrième, c’est quand même une performance L.P.B. : Vous entretenez des relations toujours tendues avec un bon résultat au tir rattrape largement un ski moins bon. Le ski est plutôt une faiblesse. Mais ça la Fédération ? plutôt correcte… R.P. : J’étais assez content, c’est vrai. J’ai fait une R.P. : Je n’en dirai pas plus. Les rapports ne sont plus ne s’acquiert pas du jour au lendemain. très belle course. Mais pour moi, ce n’est que du plai- les mêmes quand on arrête d’être athlète. On passir. Je n’ai aucun objectif. Bien sûr, lorsque je prends se de l’autre côté de la barrière. Quand on est spor- L.P.B. : Le meilleur souvenir de votre carrière ? le départ, c’est pour gagner. La compétition, j’ai cela tif, on est beaucoup utilisé. On vous traite comme R.P. : Je ne suis pas quelqu’un qui me tourne vers le passé. Je n’ai pas en tête une course en particulier. Par contre, ce qui est important pour moi, c’est comment j’y suis arrivé. Tout le travail, les heures d’entraînement qu’il y a derrière. La victoire, c’est la finalité seulement. L.P.B. : Vous commentez la coupe du monde pour Eurosport. ça fait bizarre de se trouver de l’autre côté ? R.P. : Non. Même quand je vais voir les membres de l’équipe de France, je sens une petite barrière. Ce n’est plus mon monde et je n’ai plus envie d’y retourner. J’ai fait mon temps. Le biathlon, c’est bel et bien fini pour moi. ■ Propos recueillis par S.D. Un champion hors pair En dehors de lʼor olympique, il aura tout raflé. Quatre globes de cristal, trois médailles olympiques, 8 titres de champions du monde et 44 victoires en coupe du monde. Raphaël Poirée affiche un palmarès impressionnant. Marié à la championne de biathlon Liv Grete-Poirée, le biathlète de Villarsde-Lans a pris sa retraite sportive à 33 ans en avril dernier. Il est cette saison consultant sur Eurosport. Il a écrit son autobiographie, “Poirée par Raphaël Poirée, On ne naît pas champion on le devient”, en collaboration avec le journaliste Yves Perret (éditions JacobDuvernet - novembre 2007 19 euros) BODY PUMP BODY BODY COMBAT BALANCE BODY JAM BODY ATTACK BODY STEP RPM AQUA DYNAMIC CAF VENDREDI 17:30 12:30 19:35 18:30 20:30 18:30 14:00 SAMEDI 14:30 10:00 16:00 11:15 13:15 10 :00 09:15 14 :00 12:30 DIMANCHE 10:00 11 :00 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 4 L RETOUR SUR INFO L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Les momies ont livré leurs secrets B Les commerçants prennent en main l’avenir du centre-ville La Bisontine, avec des bulles ientôt, lʼeau municipale fera vraiment “pschitt”. La Bisontine, largement promue par des campagnes de communication vantant les qualités naturelles et le coût modique de cette eau du robinet “made in Besançon”, sera bientôt gazéifiée et vendue en bouteille dans les cafés et restaurants de la ville et certains points de vente. Il ne manque plus que les autorisations sanitaires de la D.D.A.S.S. et la Bisontine à bulles pourra pétiller sur les tables bisontines. Le processus de gazéification a été confié à la société Rième, basée rue Ampère à Besançon. Le montage des capsules, posées sur des bouteilles consignées, sera assuré par les travailleurs du C.H.A.T., également installés rue Ampère. Ce “circuit court” permettra à la Bisontine Pétillante de répondre aux exigences de développement durable voulues par la ville dans la promotion de son eau. Sur chaque bouteille vendue, la ville de Besançon percevra une redevance de 0,04 euro. La contrainte de la consigne ne permettra donc pas de commercialiser cette eau gazeuse dans toutes les grandes surfaces et épiceries de Besançon et encore moins dans les autres régions. Les amateurs dʼeau pétillante la trouveront dʼabord dans les restaurants de la ville. “Les restaurateurs sont censés la vendre moins cher que les eaux gazeuses de marque” escompte Christophe Lime, lʼadjoint bisontin responsable de lʼeau et de lʼassainissement. La judicieuse opération de communication menée par la ville de Besançon autour de son eau du robinet porte ses fruits. 83 % des Bisontins déclarent boire régulièrement de lʼeau du robinet contre 67 % en 2004. Dans le même temps, la part des consommateurs affirmant ne boire que de lʼeau du robinet est passée à Besançon de 41 à 49 %. “C’est deux fois plus que la moyenne nationale” se félicite Christophe Lime. La diffusion de la Bisontine Pétillante doit démarrer dʼici lʼété prochain. ■ es travaux de Samuel Mérigeaud, doctorant en médecine à la faculté de Besançon, seront bientôt révélés au public. Le jeune chercheur, début 2007, avait organisé une spectaculaire opération consistant à passer au scanner deux momies conservées au musée des Beaux-arts et dʼarchéologie de Besançon. Lʼopération, destinée à révéler une partie des mystères de lʼÉgypte ancienne, sʼest révélée très fructueuse. Les Bisontins auront lʼoccasion de découvrir les résultats de ces travaux dès le mois de juin prochain. Le musée de Besançon organise de juin à décembre 2008 une grande exposition sur ses collections égyptiennes et les résultats des scanners pratiqués par le jeune médecin. La réalisation des scanners de Séramon et Ankhpakhered, les deux momies, a rendu possible lʼétude de ces deux corps dans leur intégralité sans leur porter atteinte. “Cette technique a permis également de découvrir des objets à jamais cachés aux visiteurs, comme des amulettes, des bijoux et de retrouver toute l’histoire de la momification de ces deux personnages” souligne la ville de Besançon, partenaire de cette future exposition. Lʼexposition organisée à Besançon sera constituée de quatre grandes parties : “Le culte des dieux et des ancêtres”, “Autour du défunt”, “Après la mort, la vie dans lʼaudelà” et “Séramon et Ankhpakhered”. Ce sera un des temps forts de lʼannée culturelle à Besançon. ■ Lʼ Union des commerçants de Besançon a présenté son plan dʼaction 2008. La nouvelle équipe conduite par Jérôme Cart a élaboré une réflexion autour dʼun seul objectif : “Faire revenir les clients au centre-ville.” Cʼest un fait, les enseignes de la Boucle souffrent de lʼattractivité incontestable des zones de Valentin, Châteaufarine et Chalezeule. Faut-il pour autant être fataliste ? En tout cas ce nʼest pas lʼattitude adoptée par lʼUnion des commerçants de Besançon (U.C.B.) qui est déterminée à faire exister le centre-ville dans le paysage commercial bisontin où il a toute sa place. Il est vrai que pour la clientèle qui vient de lʼextérieur, la Boucle est moins accessible que les temples de la consommation situés en périphérie. Cependant, le centreville a des atouts que les zones nʼont pas. Dans son programme dʼaction, lʼU.C.B. a commencé par travailler sur la valorisation dʼopérations commerciales existantes afin quʼelles servent davantage le dynamisme du centre-ville. Les braderies dʼété et dʼautomne seront par exemple plus animées avec une offre commerciale plus dense. LʼUnion remet au goût du jour les samedis piétons (3ème samedi de chaque mois à partir dʼavril). À cette occasion, elle propose des animations thématiques sur les cinq places du centre-ville avec selon les mois en cours, de la gastronomie, de la mode, de lʼécologie, de lʼart, des activités pour enfants et même une exposition de véhicules. Le système du free-pass, qui facilite le stationnement, testé pour la première fois au mois de décembre devrait être diffusé à grande échelle. Enfin le magazine “En ville” de lʼU.C.B. sera relooké sur le fond et sur la forme pour le rendre plus attractif. Ces actions ne sont que la première phase dʼune stratégie globale. Sous lʼimpulsion de Jérôme Cart et de son équipe, lʼUnion des Commerçants semble bien décidée à prendre en main le destin du centre-ville. ■ A BULLETIN D’ABONNEMENT ❏ Je m’abonne à La Presse Bisontine : 1 an (12 numéros) = 20€ au lieu de 24€, soit 2 NUMÉROS GRATUITS 20€ les 12 numéros 1 an - 12 numéros Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : au lieu de 24€ La Presse Bisontine -B.P. 83 143 - 5 bis, Grande Rue 25500 MORTEAU CEDEX 2 NUMÉROS GRATUIT Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Besnçon et de sa région : événements, société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier… Abonnement facile et rapide : Nom Prénom N°/Rue Code Ville Tél. En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Bisontine. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. BESANÇON La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 5 POLITIQUE La fierté du maire Un dernier conseil en forme d’hommage Guère d’oppositions au dernier conseil du mandat le 7 février. Cette dernière séance était plutôt l’occasion de louer les mérites de la démocratie locale. Paulette Guinchard et Denis Baud ont tiré leur révérence. e débat n’a - presque - pas eu lieu le 7 février au soir au dernier conseil municipal de ce septennat Fousseret. Il s’agissait pourtant du débat annuel autour du budget 2008 qui, à l’habitude, donne lieu aux plus vifs échanges entre la majo- L rité et l’opposition, entre le maire actuel et son prochain challenger. Ineptie du système : le débat budgétaire a eu lieu avant les municipales mais c’est une autre équipe, celle qui sortira des urnes au soir du 16 mars, qui aura la charge de voter ce Parmi les principales décisions de ce dernier conseil, le report de la vente par Néolia de logements sociaux dans un immeuble du boulevard Blum, sous l’impulsion du communiste Christophe Lime. budget de l’année. Point de longues joutes et - c’est assez rare pour le souligner -, des débats constructifs, des échanges dignes, une bonne dose d’humour et même de l’émotion. Notamment quand il s’est agi pour le maire, mais d’abord pour sa collègue de toujours Paulette Guinchard, de tirer le bilan de ses 25 années d’engagement politique. “Il y a 25 ans, nous n’avions pas de débat d’orientation budgétaire, l’intercommunalité n’en était pas là. Tout cela contribue aux progrès de la démocratie, a commenté l’ex-députée et secrétaire d’État qui tirait ce soir-là sa révérence. Je voudrais dire à tout le monde que c’est une grande chance de pouvoir servir une belle ville comme Besançon” a-t-elle poursuivi un filet d’émotion dans la voix. Le maire a pris le relais de sa collègue en se remémorant, “ce DENIER grand moment de devenir le maire de Besançon. Quelle fierté, ditil, quand je rentre certains soirs sur Besançon et que j’aperçois cette Citadelle éclairée, de me dire que nous avons été élus pour servir cette belle ville.” Jean-Louis Fousseret poursuit : “Si quelquesuns ont peut-être parfois dérapé, la totalité des élus de cette ville ont eu en eux l’intérêt de cette ville. Tous ici, avez honoré la confiance que les Bisontines et les Bisontins vous avaient accordée. Pour les échéances à venir, eh bien que le meilleur gagne” a conclu le maire sortant. L’adjoint Denis Baud y est allé aussi de son “au revoir” (voir page 9). Fin de séance ? Presque. Jean Rosselot n’a pu s’empêcher de solliciter une dernière fois la parole pour rappeler que “tous les élus, opposition comprise, méritent l’estime et de tous et de toutes.” Il termine par cet espoir : “La destinée de toute opposition, c’est de devenir un jour majoritaire…” Éclat de rire général. La campagne n’avait pas encore tout à fait commencé. ■ J.-F.H. 67 euros en moyenne L’Église catholique fait sa quête 28 % - seulement - des catholiques contribuent au denier de l’Église. Les chiffres sont en baisse. Dans le Doubs, la collecte fléchit régulièrement, d’année en année. n 2007, le denier de l’Église a rapporté au diocèse de Besançon 2,857 millions d’euros. 28 % des 155 000 foyers catholiques du diocèse ont donné leur obole, c’est à peine un tiers. Et “la collecte s’érode lentement” constate l’Église de Besançon. - 0,95 % en 2005, 0,88 % en 2006, - 0,32 % l’an dernier. Et le nombre de donateurs suit la même tendance : Ils n’étaient “plus” que 42 754 en 2006, contre 44 157 en 2005 et 46 957 l’année précédente. Le diocèse déplore par ailleurs “un don moyen particulièrement bas” : 67 euros en 2006, contre une moyenne nationale de 130 euros.À noter que 800 donateurs ont opté l’an dernier pour un prélèvement automatique, à hauteur globale de 160 000 euros. En 2008, l’objectif du diocèse qui vient de lancer une vaste campagne de communication, est de “stabiliser le nombre de donateurs, d’augmenter le don moyen et d’augmenter le montant de la collecte. Nous souhaiterions revenir au niveau de 2004, soit 2,92 millions d’euros de collecte, grâce à la mobilisation de tous” martèle la hiérarchie ecclésiastique bisontine. Le denier de l’Église sert à rémunérer les prêtres et les laïcs salariés du diocèse. Depuis 1905 et E la loi de séparation de l’Église et de l’État, la République française “ne reconnaît ni ne salarie plus aucun culte.” Dans sa campagne de promotion du denier de l’Église, le diocèse de Besançon veut également lutter contre plusieurs idées reçues toujours bien ancrées, selon lesquelles, par exemple, l’Église est riche et n’a pas besoin d’argent. “Mais l’Église ne vit que des dons des catholiques. La prétendue richesse de l’Église est une pure mais tenace illusion” précise l’archevêché de Besançon. Ou encore que l’Église perçoit des subventions de l’État ou du Vatican. Les trois quarts des Français pensent encore que l’Église est soutenue financièrement par le Vatican. “L’Église catholique en France, représentée juridiquement par les associations dioObjectif : stabiliser le césaines, ne bénéficie d’aucune aide nombre de ou subvention de donateurs. la part du Vatican, rappelle l’archevêché. De même, depuis 1905, l’Église ne bénéficie plus d’aides ou de subventions directes de l’État.” ■ J.-F.H. 6 L’ÉVÉNEMENT La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 PRIX DE L’IMMOBILIER : ENFIN LA BAISSE ! Les observateurs du marché de l’immobilier s’accordent à dire qu’au minimum les prix sont stables. Au pire, ils pourraient baisser d’environ 20 % dans les trois prochaines années selon Précepta, un cabinet d’analyse du groupe Xerfi spécialisé dans ce type d’études. Un scénario redoutable qui plongerait dans le désarroi total, notamment les propriétaires qui ont acheté leur résidence principale au prix le plus haut du marché, s’ils devaient le vendre demain. Quand l’immobilier tousse, les effets sont comparables à ceux d’un mauvais coup de bourse. À Besançon comme dans la plupart des villes de France, le profil du marché a changé. Une mutation encouragée par la hausse des taux d’intérêt, et une conjoncture morose. Qui l’aurait cru, alors qu’il y a quelques mois encore, tous les indicateurs dans ce domaine étaient au vert. TENDANCE Stagnation, voire baisse Le marché immobilier s’est donné une raison En seulement quelques mois, la tendance s’est inversée. Le marché immobilier retrouve son calme après plusieurs années d’euphorie. Désormais, ce ne sont plus les vendeurs qui font la loi, mais les acquéreurs qui fixent le prix. es prix ne pouvaient pas continuer à grimper indéfiniment. Les observateurs permanents du marché de l’immobilier, notaires et agences, s’attentaient à ce que la situation finisse par se tasser un jour au l’autre. La Franche-Comté est concernée par le fléchissement qui s’amorce en ce début d’année. Les professionnels du secteur le ressentent mais ne disposent pas encore de statistiques précises pour appuyer leurs impressions. La réalité “est que je pense que nous allons, non pas vers un ralentissement, mais vers une stabilisation des prix” explique Alain Ménétré, président de la F.N.A.I.M. Franche-Comté qui refuse pour l’instant de parler de baisse. En 2007, selon Century 21 France, notre région affichait encore une progression de 11 % des prix au mètre carré (+ 3 % à Besan“La différence, çon), soit une des c’est qu’il y croissances les plus fortes de a des biens l’Hexagone alors qui ne se que sur la même vendent plus.” période, le Languedoc-Roussillon reculait de 1,19 % et le Limousin de 1,65 %. L’embellie est révolue. Terminée l’euphorie des neuf dernières années qui s’était emparée d’un marché où tous les biens se vendaient à n’importe quel prix. La tendance s’est inversée en quelques mois seulement avec l’augmentation L des taux d’intérêt. “Il Les prix ont y a aussi une morosibaissé par té nationale qui n’encourage pas les exemple gens à investir en ce pour les moment” remarque un professionnel de appartements l’immobilier bisontin. du type T4. Résultat, les prix qui grimpaient dans la capitale régionale stagnent, voire baissent. Des biens seraient particulièrement touchés. “C’est clair, un appartement de 67 m2 qui se vendait il y a deux ans 145 000 euros part désormais à 110 000 euros” ajoute-t-il. Dans certains cas, les prix prennent une vraie claque et les délais de vente s’allongent (jusqu’à 90 jours). Le marché de l’immobilier amorce donc sa métamorphose avec un paramètre qui joue un rôle capital dans cette mutation. Sur l’échiquier, les maîtres du jeu ne sont plus les vendeurs mais les acheteurs. “En 2003, 2004, 2005, les vendeurs ont profité des taux d’intérêt très bas pour se séparer de leur bien à des prix très hauts poursuit Alain Ménétré. Aujourd’hui, l’acquéreur a un budget plus serré, il est plus attentif à ce qu’il achète, plus réfléchi. Il visite plusieurs biens, ne s’emballe pas. Et si le produit ne lui convient pas, il passe à autre chose. Le vendeur ne fait plus la loi.” Le marché ne s’écroule pas pour autant. La demande est constante, tout comme l’offre, mais les investisseurs ne sont plus disposés à acheter à n’importe quel prix n’importe quel bien. “Il n’y a pas plus de vendeurs. La différence, c’est qu’il y a des biens qui ne se vendent plus” observe une agence. La difficulté des professionnels de l’immobilier est justement de faire entendre aux cédants que le contexte a changé et qu’ils doivent modérer leur prix de vente pour l’adapter au budget des acquéreurs s’ils veulent s’en séparer dans de bonnes conditions. “On s’aperçoit que lorsqu’on rentre un produit au prix du marché, il part sans problème. On a toujours des biens à 200 000 euros par exemple. Mais il y a une inadéquation avec la possibilité financière du client qui est de 180 000 euros.” Les acheteurs négocient et le vendeur n’a pas d’autre solution que celle de lâcher du lest. Après la folie des années passées, l’immobilier se stabilise. “Je dirais que le marché s’est donné une raison” estime Patrick Chopard de la société bisontine de courtage IM’Fi Crédits. “Il a été dérégulé pendant plusieurs années et devient plus raisonnable” complète Alain Ménétré. La flambée des prix était donc artificielle, encouragée par des taux d’intérêt bas et des médias qui poussaient à la roue pour que les particuliers investissent. Nombreux sont ceux à avoir spéculé sur ce marché comme on joue en bourse. Les neuf dernières années ont vu fleurir des agences à tous les coins de rue. “Celles qui sont en place depuis 20 ans, qui ont une bonne expérience de l’immobilier réussiront à passer le cap. Par contre, celles qui sont nées en 2003 et 2004, ne seront peut- être plus là en 2009” note un professionnel. Même chose pour les acquéreurs qui ont acheté au prix fort. S’ils sont contraints de vendre aujourd’hui, il est probable qu’ils ne retombent pas sur leurs pieds et perdent au minimum, dans la transaction, l’équivalent des frais de notaire engagés lors de l’achat du bien. La bulle immobilière n’implose pas. L’envergure se réduit, les prix perdent de l’altitude. Les plus intuitifs diront peut-être que c’est le même moment de faire ses courses sur le marché du logement en profitant de tarifs plus avantageux. L’immobilier serait donc toujours un bon placement. Et puis on ne sait jamais, si les prix devaient repartir à la hausse… ■ T.C. La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 7 FINANCES De 3,25 à 4,85 % Quand les taux grimpent, le marché flanche Ces derniers mois, les taux d’intérêt augmentent, ce qui réduit d’autant la capacité d’endettement des ménages qui veulent devenir propriétaires. C’est au vendeur de supporter la différence. a capacité d’endettement des acquéreurs diminue en même tant que les taux d’intérêt augmentent. Ils flirtent aujourd’hui sur le marché avec les 4,85 % (hors assurance). En 2005, les taux sont descendus jusqu’à 3,25 % (hors assurance), une valeur historiquement basse. L’évolution à la hausse est constante depuis deux ans et a pour effet de réduire la marge de manœuvre financière des accédants à la propriété. Exemple : pour un crédit immobilier de 150 000 euros sur une durée de 20 ans, le montant des mensualités passe de 851 euros (avec un taux à 3,25 %) à 978 euros dans le cas d’un taux à 4,85 %, soit un différentiel de 127 euros par mois. Sur la durée de l’emprunt, la différence s’élève à environ 30 000 euros. Si hier un acquéreur pouvait alors s’autoriser à acheter un bien d’une valeur de 150 000 euros, l’augmentation des taux d’intérêt le pousse hors des limites de son budget. Ajoutons à cela que les “Lui demander banques sont plus strictes dans l’examen quel montant des dossiers de demanil souhaite de de prêts. C’est une des conséquences de rembourser.” la crise américaine des “subprimes” sur les banques européennes. “Des changements s’opèrent indique un expert financier bisontin. Avant, les banques acceptaient de financer les projets immobiliers à 110 %, c’està-dire qu’elles L GRAND ANGLE couvraient même les frais de notaires. Ce n’est plus le cas. Elles font du 100 % à la rigueur et demandent à leur client un apport personnel pour financer au minimum les frais de notaire en fond propre. Cela devient de plus en plus dur d’emprunter.“ Patrick Chopard est un des responsables Pontarlier-Métabief Le Haut-Doubs pontissalien moins dynamique La hausse des prix sur le marché de l’immobilier ralentit sérieusement dans le Haut-Doubs, notamment du côté de Pontarlier et de Métabief. Dans certains secteurs, les tarifs ont même tendance à baisser. entury 21 est un observateur majeur du marché de l’immobilier dans le Haut-Doubs et en particulier à Pontarlier. Dans cette ville qui affiche des tarifs parmi les plus élevés du département du fait de la proximité de la frontière suisse, la hausse des prix ralentit et les délais de vente des biens s’allongent. “Nous sommes passés en moyenne de 48 jours à 64 jours” explique Pierre Gelin, directeur de sept agences Century 21 dont celle de Pontarlier. Il ajoute : “Le problème est que les vendeurs sont restés sur un marché acquis à une croissance des prix C à deux chiffres. Alors que l’année dernière, la hausse était de 7 %. Aujourd’hui, la personne qui parvient à vendre son bien est celle qui accepte d’être compétitive en le proposant au prix du marché.” Un logement cédé à un tarif supérieur de 5 à 10 % au-dessus de la moyenne ne se vend plus selon cette enseigne. Ce ralentissement est une des spécificités du micro-marché pontissalien marqué par une double tendance.D’abord la demande ne diminue pas. En revanche, et c’est une nouveauté, l’offre et en particulier celle de logements neufs est plus forte que L’euphorie semble terminée dans le Haut-Doubs aussi, même si les prix restent élevés. la demande.Tant que les stocks ne seront pas écoulés, le marché restera dans une situation de flottement. L’euphorie est également terminée à Métabief, un village qui caracolait en tête des communes affichant le plus fort taux d’augmentation des prix ces dernières années dans le Doubs (+ 19 % selon les notaires fin 2006 début 2007). Les tarifs boostés par l’effet frontalier plongent. Les experts de l’immobilier estiment que dans ce secteur, en résidence principale, une maison proposée à une valeur de 350 000 euros ne trouve plus d’acquéreur dans l’immédiat, ce qui n’était pas le cas il y a encore un an et demi. Un pavillon de 100 m2 se monnaie aux environs de 240 000 euros en moyenne. Les prix des résidences principales auraient reculé de 15 à 20 % ces derniers mois. Pour autant, le marché n’est pas en crise puisque la demande est constante, mais la capacité d’investissement se réduit, même pour les frontaliers. Le franc suisse se déprécie par rapport à l’euro et les taux des prêts en devises augmentent à leur tour. Peu nombreux sont ceux à vouloir investir 300 000 euros dans un bien immobilier (quand ils le peuvent encore). En revanche, ils semblent prêts à sauter le pas pour un logement neuf, rare et prisé à Métabief qui se vend actuellement à 3 000 euros le mètre carré. Le foncier est lui aussi recherché, le tarif moyen varie entre 100 et 110 euros le mètre carré constructible. ■ T.C. des agences de courtiers Im’Fi Crédits implantées à Besançon et Pontarlier. Ils ont intégré cette mutation dans leur activité. “Un client qui passe la porte de notre établissement, on commence par lui demander quel montant des mensualités il souhaite rembourser. Ensuite, on fait le point sur ses revenus, et ensuite on définit le niveau d’emprunt auquel il peut prétendre. À partir de là, il peut se mettre en quête d’un bien qui entre dans son budget. Cela lui évite de perdre du temps” dit-il. Fatalement, les vendeurs n’ont pas d’autre choix que celui de prendre en compte cette nouvelle donne en adaptant leurs prix à la capacité d’investissement des acquéreurs s’ils veulent se séparer de leur bien immobilier. ■ SALAIRE TRÈS MOTIVANT La capacité d’endettement des acquéreurs diminue. • Mécaniciens CNC avec programmation (fraisage / tournage / centre d'usinage) • Mécaniciens faiseurs d'étampes • Mécaniciens CNC • Mécaniciens outilleurs • Mécaniciens prototypiste • Décolleteurs à cames • Décolleteurs CNC • Régleurs et Opérateurs CNC • Responsable d'atelier CNC • Horlogers rhabilleurs • Horlogers complets • Horlogers de laboratoire • Polisseurs boîtes de montres et bracelets La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 8 AFFAIRE BESANÇON Des papiers en règle a priori Pour les cabinets d’assurance, ce genre de pratiques n’est pas assimilable à un vol classique. Vente de voiture sur Internet : gare aux arnaques À Besançon comme dans le Haut-Doubs, plusieurs personnes se sont fait escroquer en vendant leur voiture sur Internet. Avec un subtil tour de passe-passe. u départ, l’affaire ressemble à une banale vente de voiture entre deux particuliers. Le vendeur passe une petite annonce sur Internet. Un acheteur intéressé y répond favorablement tout en montrant un intérêt certain pour le véhicule en question. Les deux personnes conviennent alors d’un rendez-vous pour finaliser la vente. Évidemment, par précaution, le cédant demande un chèque de banque au futur propriétaire de la voiture afin d’écarter tout risque d’arnaque. L’affaire est conclue. Jusque-là tout est normal, les papiers sont remplis en bonne et due forme. Au détail près qu’il s’avère que le chèque de banque est faux, que l’acheteur est un escroc, qu’il a disparu dans la nature tout comme la voiture. Quand le vendeur découvre qu’il s’est fait rouler dans la farine, c’est la douche froide. Récemment, dans le Haut-Doubs (aux Hôpitaux-Neufs et à Morteau), trois infortunés automobilistes en ont fait cette amère expérience en vendant leur véhicule à des inconnus originaires semble-t-il de la région parisienne. “C’est un type d’escroquerie qui est connu. C’est assez commun dans le Sud de la France et en région parisienne” indiquent les services de gen- A darmerie locaux. L’enquête est en cours. Il s’agirait de réseaux parfaitement organisés et rompus à ce genre de pratiques. Les malfaiteurs qui présentent bien, ciblent les véhicules de type moyen-haut de gamme d’une valeur de 25 000 euros environ comme c’est le cas dans les trois affaires répertoriées sur la bande frontalière. Transaction rapide, faux chèque de banque ou chèque volé, fausse identité et voilà comment un vendeur se fait berner. À Besançon, les arnaques du même genre sont récurrentes. Cependant, le mode opératoire est plus élaboré. Ce n’est pas le chèque de banque qui est bidon, mais le virement bancaire. Le vendeur du véhicule sur le web est accroché par un individu qui lui propose de virer la somme directement sur son compte, en précisant que c’est un de ses proches qui viendra chercher la voiture. Le jour de la transaction, la victime peut constater via le web, que le produit de la vente figure sur son compte. En toute confiance, il finalise la transaction. Mais la somme est virtuelle. “En effet, entre le moment où la somme apparaît sur le compte et le moment où le compte est réellement crédité, il s’écoule un délai de compensation de deux à trois jours” indiquent les services de gendarmerie de Besançon. Passé ce délai, la banque du vendeur constate le litige et déclare le virement irrecevable. “Le véhicule est parti. Il est envoyé par des filières en Angleterre par exemple, dans les pays de l’Est ou en Afrique.” Les investigations permettent rarement de retrouver l’émetteur du mandat qui peut se trouver à l’étranger. “Il faut être très prudent lorsque l’on vend un véhicule d’une certaine valeur sur Internet. Nous sommes régulièrement contactés par des particuliers qui ont été accrochés. Il y a des escroqueries.” RÉACTION cifique de recrutement en huit étapes : analyse du poste à pourvoir, recherche et sélection des candidats, pré qualification téléphonique, vérification des références, évaluation des compétences, entretiens approfondis. Un suivi est également assuré pendant toute la période d’essai du candidat. En cas d’échec, une nouvelle candidature est alors proposée gratuitement à l’entreprise. Expert dans l’évaluation des compétences, Manpower met au service de son activité « recrutement en CDI » des tests sur plus de 300 métiers mais également une évaluation des comportements professionnels appelée « Direct Attitudes » pour offrir aux entreprises locales une réponse sur mesure.■ Rens.: www.manpower.fr Manpower à Besançon : 6 agences spécialisées pour répondre à toutes vos attentes ! Travail temporaire, CDI, Formation Industrie - Transport 7 rue Jouchoux 25000 Besancon Tél. : 03 81 60 73 20 Fax : 03 81 60 73 21 BTP 7 rue Jouchoux 25000 Besançon Tél. : 03 81 60 73 30 Fax : 03 81 60 73 31 [email protected] agence.besancon-btp-transport @manpower.fr Tertiaire 105 rue Battant 25000 Besançon Tél. : 03 81 21 31 60 Fax : 03 81 21 31 61 Cadres et recrutement 105 rue Battant 25000 Besançon Tél. : 03 81 21 31 66 Fax : 03 81 21 31 67 Baume-les-Dames 13 faubourg Anroz 25110 Baume-les-Dames Tél. : 03 81 84 74 00 Fax : 03 81 84 74 01 agence.besancon-cadres @manpower.fr agence.baume-les-dames @manpower.fr agence.besancon-tertiaire @manpower.fr La carte Avantages Jeunes propose trois week-ends à prix réduit pour découvrir l’Europe. Cette année, les jeunes de moins de 26 ans et les étudiants de moins de 30 ans ont le choix de partir à Prague les 15 et 16 mars 2008 pour 125 euros, à Barcelone les 5 et 6 avril pour 148 euros et à Venise (hors carnaval) les 12 et 13 avril pour 135 euros. Rens.: 03 81 21 16 16. Exposition Julien Berthier présente “Welcome home”, exposition organisée par le F.R.A.C. FrancheComté au Pavé dans la Mare, 7, place Victor Hugo à Besançon. Jusqu’au 21 mars. Rens. 03 81 81 91 57. Entrée libre. De la proximité “il faut me souhaiter de l’énergie” Manpower s’affirme aujourd’hui comme un créateur de solutions pour l’emploi en proposant une offre globale aux entreprises et aux candidats : travail temporaire, recrutement en CDI, formation, accompagnement des personnes éloignées de l’emploi vers un contrat de travail. D Week-ends Marie-Marguerite Dufay : Manpower, acteur global de l’emploi propose des CDI. epuis Janvier 2005, Manpower a élargi ses activités au recrutement permanent et répond désormais à tous les besoinsdesentreprises,qu’ils’agissedepersonnel temporaire oudecollaborateursenCDI.Pourunequalitéde service optimale, Manpower met à la disposition de ses entreprises clientesdesconsultantsspécialisésdansl’activité«Recrutement en CDI » : Grand Besançon, Baume les Dames, et St Vit. Avec sa nouvelle activité « Recrutement en CDI », Manpower apporte une réponse sur mesure aux petites et moyennes entreprises qui souvent ne disposent pas de structure en interne pour gérer le recrutement de leurs collaborateurs permanents. L’offre de Manpower s’appuie sur une méthodologie spé- En cas de problème, la victime porte plainte auprès des services de gendarmerie avant d’informer sa compagnie d’assurance de sa mésaventure et espérer peut-être un dédommagement pour vol. Et là : deuxième douche froide ! “Pour nous, il n’y a pas vol de véhicule indique un cabinet d’assurance. Le vendeur a rempli tous les papiers pour céder sa voiture, il les a signés, l’assurance n’a pas matière à ouvrir un dossier. Nous ne protégeons pas contre l’escroquerie.” Résultat, c’est une perte sèche pour le vendeur qui ne dispose d’aucun recours. Même s’il a une protection juridique dans son contrat d’assurance, il n’est pas sûr d’être dédommagé. ■ EN BREF Saint-Vit 10 rue des Boucheries 25410 Saint-Vit Tél. : 03 81 87 49 00 Fax : 03 81 87 49 01 [email protected] Elle vient d’être élue présidente de Région dans des conditions particulières. Marie-Marguerite Dufay va poursuivre l’action de Raymond Forni tout en apportant sa touche personnelle à la politique régionale. a Presse Bisontine :Vous venez d’être élue présidente de Région. Que peut-on vous souhaiter ? Marie-Marguerite Dufay : Il faut surtout me souhaiter de l’énergie. Les déplacements sont nombreux aux quatre coins de la FrancheComté. Je vais avoir à établir des relations avec d’autres présidents de Région. J’ai l’intention également d’être présente à Bruxelles comme Raymond Forni avant moi, ce qui lui d’ailleurs permis d’obtenir des financements pour le chantier T.G.V. Sur certains dossiers tels que la recherche, nous avons besoin de fonds européens. La coopération transfrontalière est aussi une question importante et préoccupante qui mérite d’être traitée à l’échelle européenne. Nous avons beaucoup d’atouts, mais il faut que la coopération avec la Suisse soit gagnant-gagnant. L L.P.B. : Votre action passe par une communication importante semblet-il ? M.-M.D. : Le temps est venu d’être davantage dans la proximité avec les franc-comtois. Nous avons travaillé sur des dossiers stratégiques et très complexes comme celui du T.G.V. Il est nécessaire de passer du temps auprès de la population pour expliquer quel est le contenu de notre politique. Ma responsabilité est d’être sur le terrain pour rendre compte de notre action et expliquer notre démarche. “J’ai l’intention d’être présente à Bruxelles.” L.P.B. : La région a la responsabilité des lycées, mais pas du savoir qu’on y dispense. Vous voulez pourtant agir pour adapter au mieux la formation aux besoins des entreprises ? M.-M.D. : Nous avons lancé une vaste concertation qui va nous prendre toute l’année. L’objectif est d’établir une carte des formations qui conditionnent l’avenir de notre territoire. C’est une façon d’anticiper. Nous avons dans cette région un savoir-faire extraordinaire dans le domaine de la mécanique par exemple, qui doit être ouvert aux femmes comme aux hommes d’ailleurs. Et pourtant les jeunes ne s’y engagent pas suffisamment alors qu’il y Mariea des débouchés dans le bioMarguerite médical ou l’aéronautique. Les entreprises ne trouvent pas de Dufay : personnel dans ce secteur. Nous “Ma devons revaloriser ces filières responsa- même si l’orientation reste de bilité est la compétence de l’État. ■ d’être sur le terrain.” Propos recueillis par T.C. BESANÇON SÉCURITÉ La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 9 REPÈRES 2008-2010 Le nouveau contrat de prévention Le service anti-tag, une action du C.L.S.P. et de sécurité est arrivé Diminuer les nuisances sonores des scooters, réduire les troubles nocturnes ou mieux prendre en charge les victimes de violences sont autant d’objectifs de ce nouveau contrat local de prévention et de sécurité (C.L.S.P.). Un dispositif où éducateurs, policiers, juges d’application des peines et des enfants, assistants sociaux et institutions sont tous partenaires. inscrivant dans la continuité des précédents contrats mis en place par la ville de Besançon dès 1997, le nouveau C.L.S.P. a été signé pour la période 2008-2010. Le dispositif, visant à prévenir la délinquance et lutter contre l’insécurité, s’appuie sur un important travail partenarial avec la préfecture comme les services sociaux et les institutions. “Le principe, c’est de mobiliser pour chaque problème tous les partenaires et d’avoir à chaque fois une action sur les volets que sont sur la prévention, la sanction et l’éducation, sans exclure évidemment. Si on en oublie une partie, on n’y arrive pas” explique Frédérique Petitcolin, coordinatrice du C.L.S.P. “Le diagnostic sécurité se fait en s’appuyant sur les chiffres de police, ceux de l’observatoire de la sécurité basés sur les signalements des acteurs de terrain comme les gardiens d’immeubles, les agents de la ville ou les conducteurs de bus, les courriers des habitants, les conseils de quartiers” souligne Frédérique Petitcolin. “À cela s’ajoutent les résultats de l’enquête menée tous les deux ans auprès de 5 000 Bisontins. On a une vision assez fine de ce qui se passe et les acteurs de terrain se retrouvent tous les 15 jours car il faut réagir vite pour éviter une dégradation des situations.” Face aux constats, il faut ensuite ajuster des actions. “Certaines ne coûtent rien, il suffit juste de travailler autrement” note la coordinatrice. Pas toujours facile. “Il faut faire travailler des personnes qui ont des objectifs et des missions différents et pas question S’ de mettre en cause les compétences des uns et des autres ou de faire le boulot des autres. Le partenariat fonctionne bien.” 46 actions sont inscrites dans ce nouveau C.L.S.P., dont 28 nouvelles. Exemples. Mise en place dès l’an dernier et bien qu’inscrite au programme du nouveau C.L.S.P., une cellule de veille a été créée à Battant afin d’aider les jeunes en errance. “C’est de la prévention spécialisée. Deux éducateurs supplémentaires ont été embauchés. Au total, sept équipes travaillent sur le quartier à l’accompagnement d’une vingtaine de jeunes. C’est une collaboration entre l’association Sauvegarde, la ville et le Conseil général.” Le fameux service de correspondants de nuit a également été mis en place. “C’est une équipe de 25 personnes, dont 20 sont des médiateurs. Chaque nuit, 8 d’entre eux sont sur le terrain” note Frédérique Petitcolin. Côté répression, la police municipale de proximité a étendu sa surveillance au quartier de la Grette et ses effectifs devraient être renforcés avec le recrutement d’ici trois ans, de dix policiers. Moyens humains ou matériels, travail en équipe, le C.L.S.P. a des orientations multiples. “La délinquance générale baisse depuis 1998 et on continue à travailler” se félicite la coordinatrice qui admet que Besançon n’est pas une ville foncièrement dangereuse. ■ A.B. L’an dernier, 18 000 m2 de murs ont été nettoyés. é en 2001, le service anti-tag est sans doute l’une des actions du C.L.S.P. les plus connues des Bisontins. Sa mission : traquer les graffitis en tous genres laissés sur vitres, bois, béton et le plus souvent, sur la Le typique pierre de la forêt recrutement de Chailluz. d’ici trois “Au départ, le ans, de dix service se composait de policiers. trois personnes et on ne s’occupait que du centreville. En 2006, on a doublé les effectifs et N tous les quartiers de la ville sont couverts” explique Pascal Gudefin, directeur du service voirie et déplacements de la ville de Besançon. Ces salariés ont été formés sur l’ensemble des matériaux. Recouvrement, microgommage, nettoyeur haute pression à eau chaude ou acide, ils maîtrisent les différentes techniques et interviennent dans les 48 heures. C’est dans les quartiers les plus peuplés (Planoise et la Boucle-Battant, comptant chacun 20 000 habitants) que les taggers sévissent le plus. “Il y a deux catégories : les graphistes que l’on canalise en leur offrant des surfaces (skateparc, passages souterrains) et ceux qui laissent leur signature.” Pris en flagrant délit, ils sont le plus souvent condamnés à une peine d’intérêt général au sein du service propreté. Chaque année, 70 personnes, “pas seulement des taggers” condamnées à des T.I.G. viennent ainsi prêter mainforte au personnel municipal. Plus utile qu’un séjour derrière les barreaux pour prévenir la récidive. ■ Pour connaître les conditions d’intervention 03 81 87 82 33 DÉPART L’adjoint “anti-tag” condamné pour… taggage enis Baud l’a dit, jeudi 7 février, en toute fin de séance : “C’est mon dernier conseil municipal avant un certain temps. Peut-être que j’en connaîtrai d’autres…” commentait-il la gorge nouée par l’émotion. Avant de remercier longuement le maire, ses collègues élus, les services de la ville, de l’agglo et de Grand Besançon Habitat, puis sa famille… Pressenti pour occuper un des tout premiers postes d’adjoint du maire en cas de réélection de Jean-Louis Fousseret, Denis Baud avait disparu in extremis de la liste des 55 candidats menée par le maire sortant pour le scrutin du 9 mars prochain. Pendant plusieurs semaines, la raison de cette éviction avait suscité les commentaires les plus divers. Mais c’est bien la convocation Le 31 janvier de l’actuel adjoint à la sécudernier au rité devant la justice, puis sa tribunal de condamnation, qui ont entraîné sa soudaine mise à l’écart. Besançon. Denis Baud a payé ses récents déboires sentimentaux. L’adjoint a été condamné suite à une double plainte : la première émanant d’une citoyenne bisontine victime du “harcèlement” de Denis Baud depuis novembre dernier, l’autre venant des représentants des résidents de la D Denis Baud disparaît - provisoirement ? - du paysage politique local. copropriété dans laquelle vit cette dame. Denis Baud a reconnu les faits. L’adjoint, notamment responsable de la mise en place à Besançon de l’efficace brigade anti-tags, avait taggé l’immeuble et la voiture de sa victime. Comparaissant le 31 janvier dernier au tribunal de Besançon dans la nouvelle procédure du “plaider coupable”, Denis Baud a écopé de trois mois de prison avec sursis, du paiement des frais d’avocats des parties civiles et de la remise en état de l’immeuble taggé. Il est également contraint de suivre un traitement médical. La peine ne figurera pas sur son casier judiciaire. Denis Baud met pour l’instant sa vie politique entre parenthèses. À 50 ans, son avenir politique s’obscurcit. Mais après la parenthèse, il n’est pas exclu qu’il se réinvestisse dans la vie publique. Il était jusqu’ici un des adjoints les plus assidus de Jean-Louis Fousseret. ■ J.-F.H. 10 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 TECHNOLOGIE BESANÇON Une première à Besançon Le cerveau à la loupe Mis au point à Besançon par des chercheurs venus ici se spécialiser en imagerie médicale, le BrainTEP de la toute nouvelle entreprise ImaCisio est une avancée technologique majeure pour l’exploration cérébrale. l’heure ou les pathologies neurodégénératives touchent des dizaines de millions de personnes, l’invention mise au point par Najia Tamda et Aboubakr Bakkali (docteurs en physique venus du Maroc à Besançon pour passer leur D.E.A. d’imagerie médicale) représente une avancée jamais atteinte auparavant. “On a créé un appareil d’imagerie fonctionnelle dédié à l’exploration cérébrale qui va permettre une résolution inférieure à 1 mm contre 4 à 5 mm aujourd’hui” explique Najia Tamda. Baptisé BrainTEP, ce Tomographe par Émission de Positions hautes performances est en même temps une I.R.M., l’autre technique clé pour l’imagerie cérébrale. Lauréat national du concours Oséo, aide à la création d’entreprises de technologies innovantes, cette invention a reçu une subvention de 350 000 euros. Après deux ans passés dans l’incubateur d’entreprises innovantes pour mettre au point cette petite merveille avec l’aide de Michel Parmentier, ingénieur au C.H.U. de Besançon, le couple a intégré la pépinière d’entreprises en décembre, créant ImaCisio. “Ce prix À Oséo a été un des éléments qui nous a poussés à créer. Il faut maintenant boucler le premier tour de table” explique Najia Tamda. Car si l’ensemble de la communauté mondiale médicale comme scientifique attend cette innovation, il faut d’abord trouver les financeurs. “Les deux premières années vont être consacrées à la recherche et au développement. Pour mettre au point le prototype, il nous faut entre 2 et 2,5 millions d’euros et notre prix national nous aide à les convaincre et les rassure.” Trouver l’argent est désormais le seul souci de Najia Tamda qui ne doute pas de mener à bien son projet. “Au pire, ça prendra plus de temps mais cet appareil est attendu et présente un potentiel économique fort, avec des créations d’emplois à la clé pour la région. Du point de vue médical, ce TEP va changer le cadre du diagnostic.” La validation clinique est prévue pour 2010 en collaboration avec l’Université de Franche-Comté. Le C.H.U. de Besançon sera un des tout premiers établissements au monde à utiliser cet appareil révolutionnaire. ■ A.B. L’appareil révolutionnaire mis au point par la jeune société ImaCisio pourrait générer des dizaines d’emplois locaux. • Régleurs et Opérateurs CNC • Responsable d'atelier CNC • Horlogers rhabilleurs • Mécaniciens CNC • Horlogers complets avec programmation (fraisage/tournage/centre d'usinage) • Horlogers de laboratoire • Mécaniciens faiseurs d'étampes • Polisseurs boîtes • Mécaniciens CNC de montres et bracelets • Mécaniciens outilleurs • Angleurs à main • Mécaniciens prototypiste • Sertisseurs • Décolleteurs à cames • Tailleurs • Décolleteurs CNC • Rouleurs • Mécaniciens-électriciens (domaine tertiaire) • Monteurs-électriciens (courant fort - courant faible) • Electroniciens ET • Télématiciens • Informaticiens • programmeurs • développeurs • web-masters • 2 Foreurs Q • 2 Foreurs Q (forage dirigé) • 4 Paysagistes Q (avec permis de conduire) • 3 Monteurs en échafaudage Q • 2 Monteurs en chauffage Q • 2 Installateurs sanitaires Q (postes en CDD ou CDI) • Automaticiens SALAIRE TRÈS MOTIVANT DISCRIMINATION Une B.D. Homo au boulot, pas toujours facile Peu connu car loin des actions coups de poing de Act’Up et autre association de défense des homosexuel-le-s, L’Autre Cercle lutte contre les discriminations dans le monde professionnel. éfendre les L.G.B.T. comme “lesbiennes, gay, bi et transsexuels”. Composée de juristes et de formateurs, l’association L’Autre Cercle a créé un observatoire pour un travail statistique et focalise son action sur les directions des ressources humaines, les institutions. “On est la seule association L.G.B.T. à siéger à la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité)” souligne Éric Daviatte, administrateur national de la fédération de L’autre Cercle. “On n’est pas une association qui défile. On veut former les gens qui embauchent, les sensibiliser à cette différence.” Et le militant de rappeler combien il D Century 21 - Chaprais Immobilier - 14 rue de Belfort 25000 BESANÇON 03 81 47 48 49 - [email protected] est parfois difficile de raconter son weekend le lundi matin devant la machine à café quand la compagne ou le compagnon ne peut être qualifié que d’ami pour ne pas éveiller les soupçons. “La vie privée est évoquée à de nombreux moments sur le lieu de travail mais pour certains, ces discussions-là sont impossibles.” Par peur de remarques homophobes voire d’absence de promotion,l’orientation sexuelle est souvent cachée. “Il y a des milieux professionnels où c’est mieux accepté. Aujourd’hui on est sorti du cliché “Cage aux folles” grâce à la mise en place de la Halde. Dans l’esprit des gens, c’est une discrimination à part entière” se félicite Nicolas Caballero, président de l’Autre Cercle Bourgogne Franche-Comté. Mais le sujet reste délicat. Beaucoup de directeurs des ressources humaines invoquent “la vie privée” pour éviter de se pencher sur la question et les Conseils régionaux, pourtant tous sollicités par l’association, restent muets. N’ont répondu que ceux de Bretagne et d’Ile-de-France. En 2007, “année européenne de l’égalité des chances”, l’Autre Cercle d’Alsace a eu l’idée d’une bande dessinée. Confiée à Didier Eberlé (déjà auteur d’ouvrages parascolaires), la B.D. “Pressions et impressions”, préfacée par Moebus, raconte la vie ordinaire d’une imprimerie, ses petites phrases homophobes dites sans y penser et le rejet dont est victime un salarié gay. Éditée à 20 000 exemplaires, elle a été distribuée au Sénat fin décembre et présentée mijanvier dans une librairie bisontine. Gratuite (elle a bénéficié de fonds européens), elle est disponible sur simple demande. La lecture de“Pressions et impressions” peut aussi être un excellent moyen d’aborder le sujet en famille. “On veut interpeller et éduquer de façon plus ludique. On travaille pour faire évoluer les mentalités.Si une ou deux personnes peuvent changer leurs comportements au travail après avoir lu la B.D., c’est déjà beaucoup” note Nicolas Caballero. Le livre s’ajoute à tous les autres outils déjà à disposition des formateurs pour faire passer le message (livre blanc créé en 2003 et réédité en 2008,mini-livre…). Les dernières pages de l’ouvrage sont consacrées à quelques rappels essentiels : définition de la discrimination, sanctions prévues par la loi et structures à contacter. Si aucun cas n’est pour l’heure connu en Franche-Comté, Éric Daviatte rappelle la condamnation l’an dernier du ministère des Finances pour avoir pénalisé un de ses salariés en raison de son homosexualité. “Bercy a reconnu sa culpabilité, maintenant on attend les sanctions.” ■ A.B. Pressions et impressions de Didier Eberlé disponible chez BD Fugue www.autrecerlce.org 06 89 02 17 43 Éric Daviatte et Nicolas Caballero, deux piliers de l’association L’Autre Cercle. BESANÇON La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 AMÉNAGEMENT 11 14 nouveaux logements QUARTIER DES TILLEROYES Battant : la S.A.I.E.M.B. devrait construire cette année Un recours au tribunal Le terrain se situe en haut du quartier entre la rue Battant et le fort Griffon. C’est là que la S.A.I.E.M.B. projette de construire 14 logements à la place d’un immeuble reconnu comme insalubre et démoli il y a longtemps. Encore le cas d’un Bisontin qui a saisi le tribunal administratif pour faire réviser le plan local d’urbanisme. Selon la mairie, il n’y a “que” sept recours contentieux liés au P.L.U. opération de résorption de l’habitat insalubre (R.H.I. Bacchus) entre dans sa phase finale à Battant. La ville de Besançon avait accordé le permis de construire à la S.A.I.E.M.B. le 29 décembre 2006 pour son projet de réalisation d’un collectif sur un terrain situé à l’arrière du numéro 83 de la rue. À cet endroit se trouvait un bâtiment qualifié d’insalubre, qui a été démoli en 2002. Après des appels d’offres infructueux, l’aménageur consulte à nouveau les entreprises pour que le chantier puisse “Une démarrer dans le courant de l’année. Le projet prévoit première 14 logements dont 8 seront étude cadre des logements sociaux desa été tinés à la location et 6 seront proposés à l’accession à la réalisée.” propriété. C’est la dernière action de R.H.I. que la vil- Quand le P.L.U. ne plaît toujours pas ichel Bossu est en colère et le Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) approuvé par le conseil municipal début juillet 2007 lui reste au travers de la gorge. Propriétaire d’un pavillon rue Arago construit dans les années soixante-dix, il est propriétaire d’un terrain dont il estime ne plus pouvoir disposer vraiment à sa guise. Dans le P.L.U., son terrain comme celui des huit autres maisons de la rue est déclaré constructible pour un projet d’ensemble uniquement. “Cela veut dire qu’il faut que les 9 propriétaires soient d’accord. Heureusement pour l’instant, on s’entend bien mais moi, je veux être indépendant.” Car du terrain, il en a. “Quand j’ai voulu construire, on m’a obligé à acheter 50 ares. Je m’en serais bien passé mais j’ai fait le sacrifice car je voulais m’installer là. Aujourd’hui, à 62 ans, je n’ai plus le courage de l’entretenir et je préférerais le vendre pour pouvoir gâter mes enfants et petits-enfants.” S’il ne souhaite pas refaire l’histoire, il ne comprend pas la décision de la ville et affirme avoir tenté par deux fois des rencontres avec les élus qui n’ont pas abouti. En novembre, il a donc déposé plainte au tribunal administratif. Il n’a pas de nouvelles “J’ai passé depuis. Il entend ainsi dénoncer “le manque de l’âge de concertation dans l’élaboration de ce fameux me laisser P.L.U.” Michel Bossu ignore s’il aura gain de cause ou non. Seule certitude, “j’ai passé l’âge faire.” de me laisser faire par des gens incompétents” conclut-il sévèrement, ajoutant, “une villa, c’est quand même plus joli que des cages à poules. Je ne les laisserai pas dénaturer le quartier.” ■ A.B. M L’ Le bâtiment pourrait sortir de terre en 2008. le va mener. “C’est une procédure qui a été beaucoup utilisée dans les 70 et 80 quand les quartiers étaient dans un état déplorable” rappelle le service urbanisme de la mairie. Le visage du quartier Battant s’est modifié à mesure des opérations de rénovation. D’autres programmes de réhabilitation devraient cependant être conduits sur ce secteur de la ville.Cela devrait l’objet d’études détaillées, à condition que Jean-Louis Fousseret (et son équipe) soit reconduit dans ses fonctions. Une première étude cadre a été réalisée sur ce quartier bisontin. Elle avance plusieurs pistes de réflexion sur la politique publique à mettre en œuvre à Battant. Ce document cadre aborde ainsi d’autres thèmes que celui du logement. ■ PUBLI-INFORMATION “Pluie de verre”, avalanche d’idées-cadeaux Un nouveau commerce situé à Battant donne aux amateurs de belles choses l’occasion de venir faire le plein d’idéescadeaux. “Pluie de verre” est dédié aux cadeaux et à la déco, avec un dénominateur commun à tous les objets : le verre. La boutique est tenue par Lydia Perrier, épaulée par son mari Bernard. u cœur de Battant, une nouvelle adresse a ouvert ses portes en octobre dernier. Un magasin aux mille éclats où le verre est dans tous ses états. “Pluie de verre” rassemble, dans cet espace lumineux et coloré, une multitude d’idéescadeaux à base de verre. La diversité des objets vendus là fait de cette nouvelle boutique un lieu unique à Besançon. Les vases côtoient les lampes. Les bijoux succèdent aux luminaires. Les horloges font pla- A Le magasin est situé à Battant, à deux pas de la place Bacchus. ce aux bougeoirs. L’art de la table a également sa place avec les tasses, les verres, les carafes. Les animaux en verre donnent la réplique aux sellettes et autres tables basses. On y trouvera même des cloisons de douche ou encore des galets à poser pour décorer le sol d’une salle de bain. “Le point commun à ces objets, c’est qu’ils sont tous à base de verre. Parfois, le verre se marie avec du fer forgé, ou avec du bois pour certains objets” précise Lydia Perrier, la gérante de ce nouveau magasin. Pour offrir une telle gamme de cadeaux et d’objets de décoration, Lydia et son époux Bernard ont sillonné la France entière à la recherche des ver- riers les plus créatifs. “Nous travaillons également avec des verriers d’Allemagne, d’Espagne, ou encore de Murano en Italie” précise la responsable. Un nouveau rayon dédié aux pendules et horloges viendra bientôt compléter la gamme des objets vendus dans ce temple du verre qui propose des prix tout à fait attractifs. “Bien sûr, certains objets peuvent atteindre des prix assez élevés car ils sont issus de l’artisanat. Mais la plupart des cadeaux sont très accessibles. Entre 8 et 40 euros, il y a d’innombrables idées de cadeaux” ajoute Lydia. “Pluie de verre”, c’est l’occasion de trouver des idées de cadeaux originales, élégantes… et toujours brillantes. ■ PLUIE DE VERRE 1, rue du Petit Battant (place Bacchus) - 25000 Besançon Tél. : 03 81 81 99 67 Ouvert du mardi au samedi 10 heures-12 heures et de 14 heures-19 heures Lampes, vases et mille autres idées de cadeaux sont réunies dans cet espace dédié au verre. Le verre se marie avec toutes les matières, notamment végétales. 12 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 ASSOCIATION BESANÇON EN BREF En août prochain B.A.F.A. Boomerang bisontin à Seattle La Ligue de l’enseignement U.R.F.O.L. FrancheComté organise trois stages B.A.F.A. pendant les vacances de printemps. Renseignements au 03 81 25 06 40. Quatre des six lanceurs de l’équipe de France de boomerang qui disputera la coupe du monde cet été à Seattle sont Bisontins. Un événement préparé avec beaucoup d’attention et que les compétiteurs savourent d’avance. e samedi-là, dans le gymnase dont ils disposent pour s’entraîner en hiver, seul Laurent Forment et Loofy Boiteux sont présents. Daniel Abelairas et Arnaud Tribillon manquent à l’appel mais pas question de supprimer l’entraînement pour autant. Tous sont membres du Kookaburra Bommerang Association, club de boomerang bisontin qui compte une trentaine de lanceurs. Point commun de ces quatre garçons qui savent tout du vent, une passion pour le boomerang “qui n’est pas aborigène et qui n’a jamais été une arme” juge bon de rappeler Laurent, précisant que “le premier, taillé dans une défense de mammouth, a été retrouvé au sud de la Pologne dans une tourbière et date d’environ 20 000 ans.” La parenthèse historique refermée, les deux lanceurs expliquent qu’ils fabriquent eux-mêmes leur boomerang en bois, bakélite ou plastique et que jamais ils ne s’aventurent dehors sans avoir au moins un avec eux (ils en ont même des tout petits et en mousse à lancer en appartement). “On vole dans notre tête. Pour lancer, il n’y a pas besoin de force mais d’endurance, de concentration et de maîtrise” explique Loofy, adepte de parapente et de saut à la perche C par le passé quand son compère lui était plutôt base-ball. Le “team bisontin” ne manque pas d’atouts et pourrait bien faire parler de lui à Seattle. “On a tous fait la coupe d’Europe. Moi c’est ma 3ème coupe du monde et j’ai plus de 15 ans de compétition” explique Laurent. Le quatuor est d’ailleurs double champion de France 2006 et 2007. “On se connaît par cœur et en général, les épreuves se disputent par quatre” ajoute-t-il. Mais l’équipe complète compte six membres car “la compétition dure 10 jours et physiquement, ce n’est pas possible. On est contre les meilleurs.” Car si en “Qui peut avoir coupe d’Europe, tout le cette chance monde peut venir tenter sa chance, en coupe d’avoir autant du monde, la sélection d’adrénaline ?” est incontournable. Les plus forts au niveau mondial, ce sont les Allemands. Alors pour les affronter sereinement, les Bisontins s’entraînent dur, profitant du moindre temps libre pour faire quelques lancers. “En coupe du Lion (L’associatio n bisontine comprend une trentaine de membres (Renseignements sur http://seattl e2008.boom erangs.net). monde, on représente son pays” souligne Laurent, sous-entendant qu’il n’est pas question d’y faire de la figuration. À Seattle, 26 équipes (soit environ 300 personnes) seront réunies du 17 au 28 août et disputeront de quatre à six épreuves par jour. “Qui peut avoir cette chance d’avoir autant d’adrénaline dans le corps pendant 10 jours ? c’est prodigieux” lâche Loofy. Peu médiatisée, la discipline n’a ni ligue ni fédération. Les Bisontins espèrent trouver quelques partenaires pour financer leur aventure américaine, évaluée à environ 8 000 euros. “De toute façon, on ira.” À Seattle, la France sera très bisontine. ■ A.B. Un nouveau lionceau est arrivé à la Citadelle de Besançon. Né en août 2007 au zoo de Chester en Angleterre, le lionceau prénommé “Tejas”est arrivé le 16 janvier à la Citadelle. Rejeté par sa mère à la naissance, il a été élevé au biberon par l’équipe du zoo. Désormais capable de se nourrir seul, il doit être réintroduit auprès d’autres membres de son espèce. Le Muséum de Besançon, qui possède actuellement deux femelles - “Lady” et sa fille “Shiva” - a été choisi par le coordinateur du programme européen de sauvegarde de l’espèce pour accueillir Tejas. PORTES OUVERTES DU 07 AU 14 MARS 2008 Choix, qualité et compétence répond à vos besoins en matière de fermetures PORTES DE GARAGE Sectionnelles, basculantes, rideaux métalliques PORTAILS Aluminium, PVC, bois, acier AUTOMATISMES MOTORISATIONS EXPO PERMANENTE Neuf et existant Barrières levantes Contrôle d’accès, mise en conformité FENETRES PORTES D’ENTRÉE Crédit d’impôt allant de 25 à 40 % Garantie décennale Large gamme de coloris Label Acotherm É 0 Stores extérieurs/intérieurs (sur mesure), volets roulants et battants, aluminium-PVC, automatisme, motorisation, Pergola avec stores intégrés, mobilier de jardin... DOSSIER La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 13 MUNICIPALES : qui sera votre nouveau maire ? Dans quelques jours, les 9 et 16 mars, tous les électeurs sont appelés aux urnes pour désigner la future équipe dirigeante de leur commune. Dans le Grand Besançon, il demeure encore quelques incertitudes - notamment dans les communes rurales - tant il y a de maires qui ont décidé de ne pas se représenter. À l’inverse, dans d’autres communes, la bataille risque d’être passionnante, là où ce scrutin 2008 ÉLECTIONS provoque des velléités et par conséquent, où plusieurs listes s’affronteront. Cette année, un fait paraît encore plus criant que lors des dernières municipales de 2001 : dans les petites communes, où il est nécessaire de trouver 11, 15 voire 19 ou 23 co-listiers, la pêche aux candidats potentielles est parfois très difficile. En de nombreux endroits, les candidats ont eu beaucoup de mal à boucler leur liste. Pour la capitale comtoise, la donne est beaucoup plus claire, la seule surprise est de voir batailler, outre la liste Fousseret, deux listes d’extrême-gauche concurrentes. À deux semaines de l’échéance, La Presse Bisontine propose un tour d’horizon des principales communes du Grand Besançon pour un scrutin, l’élection du maire, qui revêt encore une importance fondamentale aux yeux des citoyens. Mode de scrutin Municipales : des règles électorales plutôt complexes Les règles électorales sont ainsi faites en France que le nombre de conseillers municipaux à élire dans les Zoom communes est souvent jugé trop important au regard de la difficulté que rencontrent les têtes de liste pour trouver des postulants. Ajouté à cela un mode de scrutin différent si la commune est au-delà ou en deçà de 3 500 habi- Quel est le nombre de tants. Le rappel des règles de base est sans doute nécessaire pour comprendre tous les enjeux de ce scrutin. conseillers par commune ? Population de Nombre de membres la commune du conseil municipal Moins de 100 habitants 9 De 100 à 499 habitants 11 De 500 à 1 499 habitants 15 De 1 500 à 2 499 habitants 19 De 2 500 à 3 499 habitants 23 Les communes de moins de 3 500 habitants ans le Grand Besançon, le schéma de ces prochaines élections est relativement simple : mises à part les communes de Besançon et de Saint-Vit, toutes les autres totalisent moins de 3 500 habitants. Ce seuil est fondamental car selon les deux cas de figure, le mode d’élection est radicalement différent. Commençons par les deux villes concernées par cette règle appliquée aux communes de plus de 3 500 habitants et plus. Les conseillers municipaux de ces communes sont élus au scrutin de liste à deux tours, avec dépôt de listes comportant autant de candidats que de sièges à pourvoir, sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l’ordre de préRien sentation. En clair, aucun panachage n’est possible, aucun nom n’interdit à ne peut être rayé. L’élection est un candidat acquise au premier tour si une liste recueille la majorité absode se lue des suffrages exprimés. Dans présenter le cas contraire, il est procédé à un second tour. À Pontarlier, avec dans trois listes, les chances d’un second plusieurs tour sont donc possibles. Mais pour qu’une liste ait le droit de communes. se présenter au second tour, elle doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 10 % des suffrages exprimés. D À l’issue de l’élection, il est attribué à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de voix un nombre de sièges égal à la moitié du nombre de sièges à pourvoir, arrondi, le cas échéant, à l’entier supérieur. Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. “En gros, dès qu’une liste dépasse les 50 % de suffrages exprimés, elle obtient déjà la moitié des sièges, plus la moitié des sièges restants” résume un observateur de la vie politique. Quelle est la règle pour les communes de moins de 3 500 habitants, soit dans la plupart des communes du Grand Besançon ? Les conseillers municipaux de ces communes sont élus pour six ans au scrutin plurinominal majoritaire à deux tours et sont renouvelés intégralement. Mais là, les bulletins de vote peuvent être librement établis ou modifiés par les électeurs. Aucune disposition ne réserve la possibilité d’obtenir des suffrages aux personnes ayant fait part de leur candidature, ni ne restreint la possibilité d’être présent au second tour. Les suffrages sont décomptés individuellement par candidat et non par liste. Pour être élu au premier tour de scrutin, le candidat doit recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de suffrages égal au quart de celui des électeurs inscrits. Au second tour, la majorité relative suffit. Dans ces communes de moins de 3 500 habitants, le dépôt d’une déclaration de candidatu- re dans les services du représentant de l’État n’est pas prévu. Et aucune disposition n’interdit à un candidat de se présenter dans plusieurs communes et sur plus d’une liste dans ces communes. De plus, aucune disposition n’interdit à une personne qui n’était pas candidate au premier tour de se présenter au second tour. Disposition particulière pour les communes de moins de 2 500 habitants, les candidats peuvent se présenter soit sur des listes complètes comportant autant de noms que de sièges à pourvoir, soit sur des listes incomplètes, soit en candidat isolé. Nuance par rapport aux communes situées entre 2 500 et 3 500 habitants où les candidatures isolées sont interdites. Les candidats doivent donc se présenter sur des listes complètes, c’est-à-dire comportant autant de noms que de sièges à pourvoir. À l’occasion de ces municipales de mars 2008, la principale difficulté à laquelle sont confrontées de nombreuses petites communes est de réunir, à moins d’un mois de l’échéance, un nombre suffisant de candidats à élire (voir les tableaux ci-dessous). Mais quoi qu’il arrive et quelles que soient ces difficultés, une chose est sûre : toutes les communes du Grand Besançon auront un maire à l’issue du second tour le 16 mars prochain. ■ J.-F.H. Population de la commune Nombre de membres du conseil municipal Les communes de 3 500 habitants et plus De 3 500 à 4 999 habitants De 5 000 à 9 999 habitants De 10 000 à 19 999 habitants De 20 000 à 29 999 habitants De 30 000 à 39 999 habitants De 40 000 à 49 999 habitants De 50 000 à 59 999 habitants De 60 000 à 79 999 habitants De 80 000 à 99 999 habitants De 100 000 à 149 999 habitants De 150 000 à 199 999 habitants De 200 000 à 249 999 habitants De 250 000 à 299 999 habitants De 300 000 habitants et au-dessus 27 29 33 35 39 43 45 49 53 55 59 61 65 69 14 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 LE MAIRE SORTANT Capitale du développement durable Jean-Louis Fousseret joue l’offensive La liste “Besançon par passion” (presque au complet). Elle comprend une moitié de nouvelles têtes. Plutôt que de défendre son bilan, le maire sortant mise sur les 6 ans à venir pour renforcer certains piliers de la politique municipale, notamment sur l’emploi et le développement durable. ean-Louis Fousseret est plutôt fier de sa liste. Une surprise, avec l’ancien proviseur du lycée Victor Hugo Marie-Noëlle Schoeller en tant que future première adjointe en cas de réélection du maire. De la jeunesse avec Hayatte Akodad, une étudiante de 26 ans qui figure aussi en bonne place. De l’ouverture avec le ralliement de Nicole Weinman, l’ex-équipière de Jean Rosselot. De la diversité avec Lazhar Hakkar, médecin du sport bisontin. De l’expérience avec quelques piliers studieux de l’équipe 2001, Christophe Lime, Michel Loyat, Jacques Mariot… Finalement, c’est environ 50 % de sang neuf qui vient régénérer la liste du maire sortant et lui donne son relief. Le problème, c’est que l’ouverture, plutôt réus- J sie, son principal adversaire l’a jouée également à fond. Jean-Louis Fousseret devra donc trouver des arguments plus percutants encore pour convaincre les Bisontins de lui faire à nouveau confiance. C’est donc sur le terrain et face aux vraies préoccupations des Bisontins que le maire devra affûter ses armes. Première priorité affichée par le maire sortant : le développement économique et l’emploi. “Toutes les autres politiques, culturelle, associative, ne peuvent pas se faire s’il n’y a pas l’emploi” argue M. Fousseret. Alors parmi les propositions nouvelles, le maire veut “continuer à mettre à disposition des entrepreneurs des terrains bon marché, renforcer les liens avec l’Université pour être encore plus performant dans l’adaptation des Repères formations aux besoins, créer une maison de l’emploi et des entreprises pour organiser un meilleur accueil des projets. Et aussi modifier les structures existantes pour rapprocher les offres d’emploi des demandeurs, notamment dans les quartiers.” En cas de réélection, le deuxième pilier du mandat sera “le développement durable et l’environnement.” Plus loin que la mode actuelle, Jean-Louis Fousseret a l’ambition que Besançon devienne “une capitale française du développement durable. En matière d’emploi, ce sera aussi très porteur” juge-t-il. Cette notion doit aussi se retrouver “systématiquement dans l’habitat. Chaque quartier nouveau qui sortira de terre sera un éco-quartier. On aidera aussi les habitants qui veulent investir dans les économies d’énergie. Je veux faire de cette ville un modèle” promet le candidat. 61 ans Du côté des grands 61 ans investissements, Les 55 noms de la liste Fousseret Jean-Louis Fousseret Marie-Noëlle Schoeller Éric Alauzet Françoise Fellmann Patrick Bontemps Hayatte Akodad Christophe Lime Nicole Weinman Lazhar Hakkar Martine Bultot Didier Gendraud Joëlle Schirrer Abdel Ghézali Fanny Gerdil Yves-Michel Dahoui Françoise Presse Jacques Mariot Béatrice Ronzi Jean-Jacques Démonet Catherine Ballot Jean-Claude Roy Danièle Poissenot Michel Loyat Valérie Hincelin Fred Allemann Marie-Odile Crabbé-Diawara Emmanuel Dumont Annie Ménétrier Benoît Cypriani Jacqueline Panier Jean-François Girard Nozhat Mountassir Nicolas Bodin Béatrice Falcinella Frank Monneur Corinne Tissier Teddy Bénéteau de la Prairie Solange Joly Cyril Devesa Sylvie Wanlin Jean-Sébastien Leuba Carine Michel Nicolas Guillemet Sylvie Jeannin Jean-Pierre Govignaux Zahira Yassir Jean-Noël Fleury Sandrine Vuillaume Cyril Guelle Amélie Lapprand Julien Lagalice Edith Febvet Stéphane Castella Marie-Guite Dufay Jacques Fontaine Maire, président du Grand Besançon Proviseur honoraire Médecin acupuncteur Mère de famille Cancérologue Étudiante Agent E.D.F.-G.D.F. Pharmacien Médecin du sport Médecin Intermittent du spectacle Retraitée Employé Documentaliste Juriste Professeur Professeur dʼE.P.S. Étudiante Responsable associatif Contrôleuse des impôts Retraité Assistante sociale Agrégé en sciences sociales Animatrice, conteuse Chiropracticien Gestionnaire Enseignant en C.F.A. Agent France Télécom Universitaire Retraitée Chirurgien vasculaire Infirmière de bloc Universitaire Secrétaire Professeur Enseignante Formateur en insertion Secrétaire Délégué culturel Inspecteur des impôts Conseiller financier Assistante de service social Conseiller en développement durable Artisan infographiste Journaliste Professeur des écoles Responsable dʼexploitation Élève infirmière Étudiant Directrice dʼécole Enseignant en histoire-géographie Professeur Ouvrier Présidente de la Région Franche-Comté Universitaire, géographe 49 ans 59 ans 53 ans 26 ans 45 ans 55 ans 50 ans 59 ans 41 ans 68 ans 36 ans 35 ans 53 ans 56 ans 59 ans 24 ans 58 ans 50 ans 65 ans 55 ans 53 ans 35 ans 57 ans 59 ans 37 ans 43 ans 53 ans 57 ans 59 ans 47 ans 36 ans 51 ans 37 ans 54 ans 42 ans 55 ans 33 ans 47 ans 35 ans 33 ans 30 ans 38 ans 59 ans 33 ans 35 ans 24 ans 23 ans 30 ans 27 ans 44 ans 32 ans 58 ans 59 ans pas de grosses surprises. C’est d’une part l’achèvement des projets lancés (S.M.A.C., cité des arts), les grands chantiers de rénovation urbaine à Planoise et aux Clairs-Soleils, la création du futur quartier Vauban (sur l’emprise de la caserne actuelle), l’arrivée du transport en commun en site propre (T.C.S.P.) en lien avec l’agglomération. Et la réaffectation du site de Saint-Jacques dans le cadre de la remontée à Minjoz des services hospitaliers. “Sur ce site de Saint-Jacques, on devrait y regrouper la bibliothèque municipale et la bibliothèque universitaire de lettres, créer également une maison d’accueil pour personnes âgées, faire un lieu dédié au tourisme et aux congrès et reconvertir la partie “Mère et l’enfant” en lieu d’activité tertiaire et éventuellement d’habitat” énumère le candidat Fousseret. En matière de sport, Jean-Louis Fousseret promet la réfection du complexe sportif du Rosemont, la rénovation de la piste d’athlétisme de Léo Lagrange, ZOOM la reprise du stade de rugby de Montrapon. Pour le tourisme, ce sera - enfin - une solution pour faciliter l’accès à la Citadelle. “Toutes les pistes seront étudiées pour offrir un accès mécanisé. Pourquoi pas l’idée du téléphérique.” Parmi les autres mesures annoncées, celle d’un contrat municipal étudiant par lequel la ville donnera la possibilité aux étudiants à faibles revenus de les aider en contrepartie d’heures de travail dans les cantines ou avec les personnes âgées. La rénovation du musée des Beaux-arts illustre la partie “culture”, la création du service Proxim’Famille (sur le modèle de Proxim’Cité) sera une aide à la parentalité. Plus largement, Jean-Louis Fousseret se fixe deux autres priorités en ligne de mire de ce futur mandat : “Renforcer le rôle de l’intercommunalité et exiger de l’État l’achèvement de la voie des Mercureaux avec une mise à 2 X 2 voies entre Beure et Micropolis.” ■ J.-F.H. Trois thèmes, trois questions “La vraie diversité, c’est la diversité républicaine” réussir dans la vie. Les gens que j’ai sur ma liste, du point de vue de la diversité, sont de vrais modèles. Notre diversité à nous, elle n’est pas “bidon”, elle représente quelque chose. a Presse Bisontine : La liste de Jean Rosselot joue la carte de l’ouverture, notamment avec des co-listiers issus des quartiers. N’étaitce pas à vous de jouer cette forme d’ouverture ? Jean-Louis Fousseret : Les personnes en question que Jean Rosselot avait prises sur sa liste - N.D.L.R. : Fouzy Sid et ses amis ne représentaient rien, sinon eux-mêmes. Je ne suis pas pour la diversité clientéliste avec des gens qui viennent défendre leurs propres intérêts et uniquement chercher des places. Je n’ai pas voulu entrer dans ce jeu-là. On ne vient pas sur une liste pour en tirer des avantages pour soi. Quant à d’autres personnes comme Martine Jeannin, à partir du moment où elle n’était pas retenue sur ma liste, elle est allée se vendre ailleurs. Ça me fait juste de la peine pour elle. Ce genre d’attitude me conforte sur ma décision : elle n’avait rien à faire sur ma liste. La vraie diversité, celle que j’ai voulue, c’est la diversité républicaine, avec des hommes et des femmes qui viennent là pour montrer qu’avec la diversité, on peut L.P.B. : L’urbanisme risque d’être un des dossiers “chauds” à défendre pour vous ? J.-L.F. : Le nouveau P.L.U. a été voté en juillet. Je rappelle que sur Besançon on dénombre 22 792 parcelles. Lors de la préparation du P.L.U., nous avons enregistré 472 observations, soit moins de 2 % des cas, reçu 13 recours gracieux et seulement 7 recours judiciaires. Je suis bien conscient que certaines actions menées par des associations comme “les Vaîtes”, bien que s’affirmant non politisées, ont un impact sur les débats actuels. Tout cela est largement politisé. Je le répète si cela semble nécessaire : non, le maire de Besançon ne veut pas bétonner. Je veux que plus tard, on soit fier des quartiers que l’on construit. Cela vaut partout, aux Vaîtes comme ailleurs. Jean-Louis Fousseret : “Non, le maire de Besançon ne veut pas bétonner.” L.P.B. : Vos adversaires font toujours de la question de la circulation et du stationnement un cheval de bataille. Quelles sont vos pistes de réflexion ? J.-L.F. : Avec 8 000 places de stationnement, Besançon est en proportion une des villes de France qui propose le plus de places. Je rappelle que l’on fera 250 places publiques de plus avec le projet Îlot Pasteur. Dans le haut de Battant, on prévoit de réaliser un nouveau parking à l’emplacement des anciens réservoirs d’eau. Nous continuerons à promouvoir le jetonstationnement qui rencontre un vrai succès. Les gens commencent à changer sur cette question. Enfin, j’ai demandé à Kéolis de remettre en place un minibus pour faire une navette circulaire permanente autour du centre-ville. Quand on modifie la perception des habitants sur cette question et que l’on montre que Besançon est en mesure d’accueillir dans son centreville, les choses changent. ■ Propos recueillis par J.-F.H. L La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 À DROITE 15 S’occuper personnellement des jeunes Jean Rosselot fait feu de tout bois Le candidat U.M.P. a joué le grand écart pour présenter une liste qui se veut représentative des préoccupations des Bisontins. Jean Rosselot en est persuadé : “Vous verrez, je vais gagner” prédit-il. l l’avait bien dit : “Ma liste étonnera.” En l’affirmant il y a deux mois, il ne savait pourtant pas encore qu’elle serait composée de représentants de la gauche moderne, de fédéralistes et de jeunes des quartiers se revendiquant du “rassemblement pour un mouvement populaire”… Dans la droite ligne du candidat Sarkozy en 2007, c’est la droite bisontine qui joue aussi l’ouverture. “C’est l’effet Dati qui joue à fond,analyse Jean “L’assoupliss Rosselot. Ça a perement des mis de décomplexer bon nombre horaires de jeunes. Ce sont d’ouverture eux que l’on retrouve sur ma liste,ces des gens qui sont la crèches.” France d’aujourd’hui. Et on dira ce qu’on veut :ces personnes issues des quartiers ne voient pas la flamme derrière les dispositifs qu’on leur propose jusqu’ici.” Jean I Rosselot le répète à qui mieux mieux : “Nous gagnerons grâce aux quartiers.” Malgré le tintamarre provoqué autour de la ocnstitution de sa liste ? Quartiers, dans lesquels le candidat U.M.P. promet de “s’occuper personnellement des jeunes.” Sur les défections de certains de ses anciens amis - Nicole Weinman notamment, partie sur la liste Fousseret -, Jean Rosselot ironise : “Je lui souhaite bonne chance pour composer avecAnnie Ménétrier et ses copains communistes.” Ce que veut Jean Rosselot pour Besançon tient en un mot : “La rupture.” Cela passe par toutes les idées que lui et son équipe proposent pêle-mêle, dans la plupart des thèmes. Concernant le logement, le candidat de droite prône “l’aide à l’achat des logements H.L.M., la promotion des dispositifs de cautionnements mutuels des locataires.” Le volet urbanisme passera par “l’expropriation de l’ancienne Rhodia et la revalorisation du site, le développement de l’habitat en ville sans bétonner et en limitant les hauteurs.”Au chapitre social,Jean Rosselot énumère “l’assouplissement des horaires d’ouverture des crèches ou la gratuité dans le domaine de la culture et des transports pour les scolaires.” Sur le site de Saint-Jacques, Jean Rosselot ferait notamment “une unité de vie pour personnes âgées et un centre d’accueil pour les femmes en difficulté.” Pour résoudre les questions de circulation en ville et d’accès au centre, le candidat créerait “aux six entrées Fougère de ville de véritables parkingsrelais desservis par des transports en commun en site propre. Le stationnement passerait de 20 minutes gratuites à une heure.” Le volet économique de son programme s’articule essentiellement autour de “l’obtention d’une nouvelle zone franche urbaine et la création d’une cohérence de territoire entreVesoul et Besançon dans le cadre de l’arrivée prochaine du T.G.V.” ■ J.-F.H. ZOOM Trois thèmes, trois questions “Ils s’aperçoivent bien que je comprends leurs problèmes” Jean Rosselot fait des quartiers bisontins un de ses terrains de prédilection. Malgré les rebondissemenrts rocambolesques de l’affaire Fousy Sid”, a Presse Bisontine : Votre principal angle d’attaque, ce sont les quartiers. Vous pensez avoir les solutions ? Jean Rosselot : J’épouserai pleinement la cause de la fronde des quartiers. Dans ces secteurs de la ville, on ressent le pouvoir municipal actuel comme un pouvoir colonial. On le voit aux L 103 650€* * Tarifs du 01/01/08 au 29/02/08 - Hors adaptation au sol, V.R.D., p.p. peintures, moquettes, aménagements extérieurs et zone sismique. 679 899 F Genesis 110 990€* 728 047 F Espace Jean Rosselot mise sur les quartiers pour gagner. 115 990€* 760 845 F Vaîtes, à Montrapon pour le site de Viancin, aux Montboucons, aux Prés-deVaux… Quand les gens me voient à 23 heures ou minuit dans les quartiers, aux Orchamps ou ailleurs, ils s’aperçoivent bien que je comprends leurs problèmes. On sent bien le malaise des quartiers, je suis allé avec insistance à leur rencontre. D’ailleurs, les jeunes qui ont rejoint ma liste l’ont bien compris. L.P.B. : Vous critiquez la gestion de certains dossiers comme les Prés-de-Vaux. Que feriez-vous à cet endroit ? J.R. : Premièrement je remettrais à l’ordre du jour le téléphérique pour la Citadelle (que mes collègues de l’époque avaient refusé). Ensuite, je m’inspirerais de ce qui s’est fait à Montbéliard, sur le site du Préla-Rose, une ancienne friche transformée en magnifique parc d’agrément. J’y mettrais peut-être un peu de logement et je développerais les loisirs de l’eau autour d’un vrai petit port. Enfin, on pourrait restaurer les bâtiments administratifs voisins de la Rhodia. Au lieu de tout cela, le maire actuel tergiverse depuis des années. L.P.B. : Et pour dynamiser la politique économique de la ville ? J.R. : Je commencerais par faire comprendre à tous, enfin, que Besançon est à un carrefour de l’Europe, et que la capitale comtoise est dotée d’une maind’œuvre exceptionnelle. Dès mon élection, je m’entourerais d’une “task force”, un groupe d’entrepreneurs doté d’un réservoir d’idées, qui sillonneraient le monde pour vendre Besançon. Sur ce plan-là, rien n’a encore été fait et c’est la base de tout. ■ Propos recueillis par J.-F.H. Repères Les 55 noms de la liste Rosselot Jean Rosselot Françoise Branget Pascal Bonnet Catherine Gelin Michel Omouri Martine Jeannin Édouard Sassard Mireille Péquignot Jean-Marie Girerd Monique Ropers Patrice Gayet Touria Slassi Bernard Lambert Universitaire Députée du Doubs Médecin psychiatre Masseur-kinésithérapeute Fonctionnaire territorial Adjointe de direction Chef dʼentreprise Représentant de commerce Chef dʼentreprise Retraitée de lʼenseignement Chirurgien Salariée Directeur Régional Enseignement Agricole Privé Roseline Barbier Infirmière Cédrik Caron Éducateur Sportif Maryse Bulloz Restauratrice Michel Viennet Cadre dʼentreprise Marie-A. Mubiayi Assistante médicale Denis Gunes Chef dʼentreprise Clélia Monmayou Étudiante J.-P. Allenbach Directeur Financier Marie-Laure Dalphin Commerçante Sébastien Pétrement Masseur-kinésithérapeute Rachel Hedou Commerçante Jean-Louis Belin Retraité Pierrette André Attachée de direction Alain Briens Retraitée Sandrine Lampereur Représentant de commerce Bernard Mercier Contremaître Mireille Seguin Retraitée Farid Taleb Vendeur multimédia Nadia Haid-Said Employée de commerce Ludovic Fagaut Enseignant Claudine Guillot Employée Franck Guinchard Commercial Caroline Meudre Agent Immobilier Jean-Claude Périat Retraité Chantal Brujas-Godin Retraitée Bruno Andurand Animateur socio-cult. Chantal Wessier Retraitée Yves Quemeneur Cadre supérieur Yamilée Gervasoni Étudiante Jascques Myotte Retraité Jocelyne Girardet Directrice dʼécole Michel Teyssier Directeur de production Bernadette Delarrat Chef dʼétablissement scolaire Patrick Baumer Retraité Nathalie Lacchia Salarié secteur médical 49ème : “Un membre du R.M.P.” Dominique Mouchot Employée Philippe Cadrot Avocat Marie-France Darcq Retraitée Louis Moschetti Proviseur de lycée retraité Catherine Puget Médecin spécialisée Jacques Grosperrin Député 62 ans 54 ans 47 ans 52 ans 37 ans 53 ans 33 ans 53 ans 51 ans 70 ans 40 ans 29 ans 58 ans 47 ans 30 ans 48 ans 47 ans 38 ans 47 ans 18 ans 60 ans 36 ans 35 ans 36 ans 60 ans 70 ans 68 ans 39 ans 48 ans 70 ans 33 ans 27 ans 29 ans 59 ans 36 ans 27 ans 65 ans 65 ans 42 ans 61 ans 25 ans 25 ans 64 ans 57 ans 50 ans 58 ans 55 ans 45 ans 60 ans 64 ans 60 ans 65 ans 58 ans 52 ans 16 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 DOSSIER MOUVEMENT DÉMOCRATE 200 millions d’euros GAUCHE Les grands projets du MoDem À Besançon, le MoDem a choisi Philippe Gonon pour mener le combat des municipales. Avec un projet ambitieux, la tête de liste veut faire souffler un vent nouveau sur la capitale comtoise. Repères Philippe Gonon Odile Faivre-Petitjean Michel Josse Catherine Comte-Deleuze Xavier Chaput Manuelle Castellano Yannick Bouvard Josiane Lanz Didier Cristante Océane Schneider Claude Gaillard Christine Rouillaux Jérôme Conscience Pascale Jillard le continue Olivier Charbonnier Julie Baverel Matthieu Boban Christine Longeron Pascal George Berthe Stauffeneger Denis Poignand Lucie Delsalle Philippe Barres Virginie Touvrey Anthony Vuillemin Ghislaine Filloux-Ladj Thierry Busson Marie-Claire Bruno Olivier Fetet Françoise Rommel Justin Bonvalot Claudine Chopin Camille Jeantot Anne-Marie Sarnin Jean-Pierre Blet Damienne Guillame Géraud Gaillard Patricia Pergaud Jean-Louis Bellom Noëlle Seltier-Jeantot Abdel Chedmy Annie Fayez Régis Tarrapey Marcelle Cultet Benjamin Monnet Anne-Marie Sauvage Kévin Guérin Rachel Blaise Michel Faivre Stéphanie Qabali Philippe Lardenet Marie-Claude Zumsteeg Christophe Grandjacquet Marianne Bessot Jean-Lou Perrot 54 ans 58 ans 60 ans 55 ans 34 ans 40 ans 28 ans 59 ans 49 ans 19 ans 64 ans 48 ans 32 ans 52 ans 32 ans 34 ans 25 ans 52 ans 51 ans 72 ans 64 ans 21 ans 53 ans 40 ans 20 ans 39 ans 39 ans 63 ans 48 ans 53 ans 68 ans 49 ans 46 ans 72 ans 47 ans 48 ans 23 ans 44 ans 68 ans 46 ans 37 ans 54 ans 47 ans 71 ans 24 ans 70 ans 19 ans 54 ans 61 ans 28 ans 34 ans 43 ans 47 ans 64 ans 66 ans C’est la première liste qui a été présentée à Besançon. Chef dʼentreprise Professeur dʼhistoire-géographie Directeur de société Maître de conférences Ingénieur T.P. Travailleuse sociale Webmaster Professeur des écoles en retraite Enseignant en lycée professionnel Étudiante en psychologie Cadre bancassurance Avocate Artiste plasticien Secrétaire formation professionnelEmployé opérateur téléphonique Professeur des écoles Étudiant Secrétaire hospitalière Ingénieur électronique Retraitée Éducation Nationale Artisan en retraite Étudiante en communication Gérant dʼentreprise Employée commerciale Étudiant prépa école de commerce Attachée commerciale Chargé de communication Sans profession Directeur dʼécole Gestionnaire en assurances Garde républicain en retraite Attachée de groupe Comptable Secrétaire de direction en retraite Maître dʼœuvre Agent administratif Étudiant droit européen Secrétaire Professeur dʼanglais en retraite Agent administratif Soudeur Enseignant en lycée professionnel Commercial Sans profession Étudiant en sciences politiques Sans profession Étudiant Conductrice dʼautocars Retraité de la Mutualité française Mère de famille Juriste Secrétaire Cadre territorial Assistante sociale en retraite Ingénieur général La tête de liste a 54 ans, il est chef d’entreprise. epuis trois ans, on peaufine le projet.Les troupes sont affûtées et vont aller à la bagarre. C’est un véritable nouveau souffle que l’on veut insuffler à cette ville.” Tête de liste MoDem aux élections municipales de Besançon, Philippe Gonon n’a pas l’intention de faire de la figuration dans la campagne.À 54 ans, ce chef d’entreprise voit grand pour la capitale comtoise. Dans son projet,articulé autour de six grandes priorités d’actions allant de l’emploi aux transports en passant bien sûr par les solidarités, la santé et le tourisme, le candidat du Mouvement Démocrate affirme mêler “des propositions iconoclastes et d’autres plus consensuelles.” Dans son programme, on trouve, entre autres, la création d’un éco-quartier (avec silo à voitures couvert d’un mur végétal et collecte des déchets par aspiration souterraine), d’un quartier inter-générationnel avec crèche multiaccueil, la piétonnisation de la Boucle ou encore le déménagement de Micropolis au bas de la forêt de Chailluz “pour fluidifier la circulation, relancer le contournement et offrir plus de parking” explique Xavier Chaput, 5ème sur la liste MoDem et en charge de la commission transport. Autre mesure phare, la création d’une “Cité des Lumières” en lieu et place de l’actuel hôpital Saint-Jacques. Elle sera à la fois centre d’art, musée du cinéma, complexe thermal et “lieu de vie nocturne très respectable” selon Philippe Gonon. Développement de l’intercommunalité, culture de l’évaluation,promotion du bénévolat, le projet du MoDem pour Besançon est vaste et multiple. À ceux qui douteraient du caractère réaliste de la chose, Philippe Gonon détaille le financement de son programme. “Ce projet, évalué à 200 millions d’euros, est chiffré sur deux mandats sans augmenter les impôts” précise la tête de liste. “Nous sommes une liste autonome avec une qualité de projets que jamais nous n’avons connue” affirme Gérard Faivre. “D Et le président régional du parti de François Bayrou poursuit : “Nous sommes la liste outsider de Besançon.” Concerant l’éventuelle alliance avec le P.S. au soir du 9 mars, Philippe Gonon se contente d’un “Nous aurons une grande discussion. Notre position sera influencée par la compatibilité avec nos projets. Il n’y a pas de mot d’ordre national.” ■ A.B. L.O. et L.C.R. L’extrême-gauche dans la course Jean-Louis Fousseret n’a pas voulu de ces formations dans sa liste. À l’image de Lutte Ouvrière qui ne voulait pas s’engager dans le vote des budgets. - Liste À gauche’toutEs “Nous ne faisons pas une campagne anti-Fousseret” précise d’entrée François Portal, future tête de liste de ces candidats soutenus par la L.C.R. Fidèle à la tradition d’éviter la personnalisation à outrance, la liste L.C.R. bisontine a désigné un “porte-parolat” composé de quatre personnes qui figureront aux quatre premières places de la liste : François Portal d’abord, 27 ans, “travailleur précaire”, Laurie Hagimont, 30 ans, technicienne informatique, Guy Flon, 51 ans, cheminot et militant syndical et Sophie Lepennuisic, 42 ans, comptable. “La liste À Gauch’toutES est constituée de citoyens engagés, de militants politiques, associatifs et syndicaux. C’est une liste de gauche indépendante qui a reçu le soutien d’Olivier Besancenot” précise François Portal. Pour faire passer ses idées anti-libérales, la liste a calé trois réunions publiques : salle Battant le 27 février à 20 h 30, Planoise le 5 mars salle Époisses 5 avenue de Bourgogne à 20 h 30, Palente le 6 mars à 20 h 30, salle des 4 Vents, 34 chemin de Vieilley. - Liste Lutte Ouvrière L’extrême-gauche n’a pas su faire cause commune dans la bataille des municipales. Le parti d’Arlette Laguiller aura donc ses représentants dans la course à la mairie. La liste L.O. sera emmenée par Nicole Friess. DOSSIER La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 17 GRAND BESANÇON : Repères les enjeux des principales communes BOUSSIÈRES Quinze conseillers er Bertrand Astric, 1 adjoint et peut-être bientôt maire Après trente ans de vie politique, Michel Poulet se retire des affaires municipales. Son premier adjoint reprend le flambeau et part en campagne. n 2001, deux autres listes en plus de celle de portée par Michel Poulet, étaient engagées dans la course aux municipales. Les Boussiérois ont fini par trancher, en renouvelant dans ses fonctions le maire sortant. À la veille de ces nouvelles échéances électorales, la donne est différente dans ce village du Grand Besançon. Tout d’abord, Michel Poulet a choisi de ne pas briguer de nouveau mandat, lui qui a été élu à la tête de la commune pour la première fois en 1977. Il met ainsi un terme à trente ans d’engagement dans la vie politique locale. Ensuite, il n’y a pour l’instant qu’une liste déclarée sur laquelle figurent quinze noms, qui est prête à se soumettre au verdict des urnes. Elle est portée par Bertrand Astric, jusqu’à présent premier adjoint de Michel Poulet qui est disposé à assumer la fonc- E tion de maire. À 43 ans, cet ingénieur en sécurité informatique à l’Université de FrancheComté entraîne avec lui quatre autres conseillers de l’équipe sortante. Ce sont donc dix nouvelles personnes qui viennent se joindre au candidat. “L’équipe est importante. Elle est composée de personnes susceptibles d’apporter leurs propres compétences sur des sujets qui nous intéressent pour développer le village” explique Bertrand Astric. Le programme du candidat s’articule autour de deux grands objectifs. “Nous voulons tout d’abord œuvrer dans la continuité et poursuivre un certain nombre de projets en cours comme le désenclavement de la zone d’activité. À côté de cela, nous avons également d’autres ambitions comme relancer des actions à destination de la jeunesse. Nous envisageons par exemple de transformer le terrain de tennis en plateforme multisport.” Un développement maîtrisé de la croissance du village qui compte plus de 1 000 habitants, est inscrit dans la profession de foi du candidat. “Nous devons continuer à accueillir des populations nouvelles. Néanmoins, il faut trouver une sorte d’alchimie pour que l’évolution soit adaptée aux infrastructures publiques telles que l’école.” Un accueil de jour est à l’étude au même titre que la création à Boussières d’une structure intergénérationnelle et une liaison piéton-vélo entre Boussières-papeterie et Boussières-vil- Les 19 noms de la liste Astric Bertrand Astric Isabelle Veyry Bernard Bonnot Sylvie Pardonnet Josiane Ruffion Cécile Aucant Isabelle Bastien Laurent Baudiquey Bruno Bernard Isabelle Chataigner Roland Demesmay Céline Devanne Rémy Lucas Rémy Michon Wilma Sina-Aucant lage. La station d’épuration de Boussières-village qui arrive en fin de vie, devra être remplacée lors du prochain mandat. L’équipe candidate s’est fixée des objectifs importants pour l’avenir de la commune. Évidemment, la concrétisation de cet ensemble d’opérations dépend de l’amplitude des marges financières dont disposeront les futurs élus. Bertrand Astric a composé un groupe sans couleur politique. Les débats gauche-droite n’ont pas leur place dans la conduite d’un village. “La vision que j’ai de cette commune est très politique au sens étymologique du terme. Ce qui m’intéresse, c’est la vie de la cité.” C’est avec “humilité” que cet élu se présente devant les électeurs, disposé à assurer la relève derrière Michel Poulet “qui a fait beaucoup pour le village.” n T.C. Série 5 Berline Série 1 - 3 portes Série 3 Berline 116I - 122 ch - 139 g - à partir de 22 900€ - Bonus 0 118I - 143 ch - 140 g - à partir de 24 750€ - Bonus 0 120I - 170 ch - 152 g - à partir de 26 950€ - Bonus 0 118D - 143 ch - 119 g - à partir de 25 400€ - Bonus 700€ 120D - 177 ch - 128 g - à partir de 28 400€ - Bonus 200€ 123D - 204 ch - 138 g - à partir de 33 050€ - Bonus 0 318D - 143 ch - 123 g - à partir de 30 400€ - Bonus 200€ 318I - 143 ch - 142 g - à partir de 28 100€ - Bonus 0 320D - 177 ch - 128 g - à partir de 33 250€ - Bonus 200€ 320I - 170 ch - 146 g - à partir de 30 150€ - Bonus 0 325D - 197 ch - 155 g - à partir de 36 150€ - Bonus 0 330D - 231 ch - 160 g - à partir de 40 050€ - Bonus 0 Série 1 - 5 portes Série 3 Touring 116I - 122 ch - 139 g - à partir de 23 650€ - Bonus 0 118I - 143 ch - 140 g - à partir de 25 500€ - Bonus 0 120I - 170 ch - 152 g - à partir de 27 700€ - Bonus 0 118D - 143 ch - 119 g - à partir de 26 150€ - Bonus 700€ 120D - 177 ch - 128 g - à partir de 29 150€ - Bonus 200€ 123D - 204 ch - 138 g - à partir de 33 800€ - Bonus 0 318D - 143 ch - 125 g - à partir de 31 850€ - Bonus 200€ 318I - 143 ch - 144 g - à partir de 29 600€ - Bonus 0 320D - 177 ch - 131 g - à partir de 35 150€ - Bonus 0 320I - 170 ch - 148 g - à partir de 32 000€ - Bonus 0 325D - 197 ch - 158 g - à partir de 37 600€ - Bonus 0 Série 1 Coupé Série 3 Coupé 120D - 177 ch - 128 g - à partir de 30 200€ - Bonus 200€ 123D - 204 ch - 138 g - à partir de 34 800€ - Bonus 0 320D - 177 ch - 128 g - à partir de 37 550€ - Bonus 200€ 320I - 170 ch - 151 g - à partir de 34 500€ - Bonus 0 325D - 197 ch - 155 g - à partir de 40 650€ - Bonus 0 330D - 231 ch - 160 g - à partir de 44 350€ - Bonus 0 520D - 177 ch - 136 g à partir de 37 800€ - Bonus 0 Série 3 Cabriolet 320I - 170 ch - 157 g à partir de 42 300€ - Bonus 0 Série 5 Touring 520D - 177 ch - 140 g à partir de 40 300€ - Bonus 0 ZA de Valentin - 25000 BESANCON 03 81 47 97 97 PATRICK METZ SA www.patrickmetz-sa.fr ZAC de la Justice - 90000 BELFORT 03 84 57 38 90 18 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 THISE DOSSIER Repères Maillot contre Moyse Deux candidats pourtant issus d’une même équipe Il y aura deux listes dans la commune de l’Est bisontin. Des divergences se sont fait sentir au sein de l’équipe Maillot. Elles se traduisent par l’émergence de la liste Moyse. a fait un moment que ça nous titille. Nous travaillons ensemble depuis 7 ans et il y a trop de domaines qui n’ont pas suffisamment évolué, malgré nos remarques” explique Bernard Moyse.Âgé de 59 ans,il est l’autre candidat de Thise, commune de plus de 3 000 habitants. Conseiller municipal de Jacques Maillot, qui brigue un second mandat, Bernard Moyse a décidé de se lancer dans la bataille “avec trois de mes collègues du conseil pour dénoncer le manque de communication au sein du conseil comme avec la population.” Il refuse “d’être un conseiller “plante verte” autour de la table.” Sa campagne s’articule autour de deux axes : développer une aide raisonnée à la personne en discutant beaucoup avec la population et travailler en concertation avec la Communauté d’agglomération du Grand Besançon, “qui peut fournir renseignements et aides techniques et financières.” L’ancien directeur d’école admet que ça n’a pas été facile de trouver 23 personnes pour constituer une liste. “La moyenne d’âge est de 50 ans, on a 40 % de femmes et on “Ç est réellement sans étiquette. Un sondage “anonyme” a révélé qu’on avait autant de gens de droite que de gauche dans notre groupe.” Petit tacle à son adversaire, officiellement sans étiquette mais qui ne cache nullement son soutien appuyé à Jacques Grosperrin lors des dernières législatives. Sur sa liste, on trouve d’ailleurs Baptiste Serena, 20 ans, encarté U.M.P. et totalement fan de Nicolas Sarkozy (voir encadré). Jacques Maillot affirme qu’il n’a eu “aucun souci pour constituer une liste de 23 personnes, rénovée à 50 %. Les éléments constructifs qui ont bien “bossé”, je les ai repris.” Le candidat à sa propre succession semble étonné du déficit de communication évoqué par son rival. “Je ne comprends pas. Je ne lui en veux pas mais ce n’est pas un argument de campagne” argue le maire actuel. Sa campagne à lui, c’est de poursuivre sur sa lancée. Il rappelle les grands chantiers débutés lors de son premier mandat, assainissement et voirie et évoque le futur, les trois zones à urbaniser sur la commune, l’aménagement du centre du village et la valorisa- Zoom Petit militant espère devenir grand a première fois que Baptiste Séréna s’est engagé, c’était pour venir en aide aux populations du Kosovo, alors en guerre. Après il y a eu la Croix Rouge, “Un bouchon, Un sourire” (l’association de l’humoriste Bigard) puis la politique, le conseil régional des jeunes, le parlement Européen des Jeunes, le soutien actif au candidat Sarkozy à l’élection présidentielle et la candidature aux municipales 2008 sur la liste de Jacques Maillot, à Thise. “J’ai pris ma carte à l’U.M.P. à 16 ans, un mois avant que Nicolas Sarkozy en prenne la présidence” explique le lycéen, aujourd’hui âgé de 20 ans, militant de chaque instant et membre de nombreuses associations. “Je suis le seul adhérent à un parti politique de la famille. Mes parents me reprochent d’ailleurs de prendre trop de temps pour ça. Mais moi, ça me plaît. S’engager pour les autres, porter des convictions, résoudre des problèmes, c’est important.” Il dit se reconnaître dans les idées de l’U.M.P., sans les détailler, et n’hésite pas à prendre la plume pour interpeller ministres et députés sur des sujets qui lui tiennent à cœur. “Ils m’ont toujours répondu, à droite comme à gauche” précise-t-il. Après avoir “collé” pour Sarkozy et Jacques Grosperrin lors des législatives, participé à de nombreux meetings, Baptiste Séréna est pour la première fois en campagne. “Je m’occupe du blog et je suis membre actif du comité d’organisation pour les tracts, les réunions.” Jacques Maillot se dit “franchement admiratif ” et voit en lui “quelque chose d’exceptionnel.” S’imagine Le jeune co-listier ne s’attendait pas “à une ambianvolontiers à ce aussi tendue. C’est plus dur que je ne pensais mais quel que soit le résultat, c’est une expérienla place du ce et ça ne va pas me dégoûter.” Dans son lycée député agricole “plus à droite qu’un lycée normal”, il a conscience d’être à part. “On me parle tous les Grosperrin. jours de mon engagement, les élèves comme les enseignants, car ce n’est pas si fréquent un jeune qui s’investit.” Mais il ne tente pas de convaincre à tout prix. “Avec mes amis, on va se fâcher pour rien. La politique leur passe au-dessus de la tête. C’est aussi à nous, jeunes militants, de changer cela.” Pas complexé pour un sou, le lycéen veut aller le plus loin possible en politique, s’imagine volontiers à la place du député Grosperrin. Quant à rencontrer Nicolas Sarkozy, “c’est le mieux qui pourrait m’arriver en ce moment.” Un vrai fan ! ■ A.B. L tion de l’aérodrome. Jacques Maillot affirme ne pas être en guerre contre Bernard Moyse. Ce dernier fait sa première campagne pour plus de concertation et parce que “avoir une seule liste, ce n’est pas un signe de démocratie intense.” ■ À Thise, le jeune Baptiste Séréna est venu se “faire les dents” sur la liste du maire sortant. DANNEMARIE-SUR-CRÈTE Les 23 noms Les 23 noms de la liste Maillot de la liste Moyse Jacques Maillot Annick Avanzi-Oudet Boris Bapicot Michel Barbier Bernard Barthod Yvette Bianchi Gilles Billaut Robert Blanc Claude Bully Martine Celi Hervé Depoire Joëlle Jacquot Henry Laslandes Pierre Leroy Jacky Morales Pierre Pregaldiny Jean-François Raynal Corinne Salvi-Chapuis Baptiste Serena Jacques Sifferlin Philippe Thibert Josy Vichet André Vuillemin Bernard Moyse Marie Adam-Normand Maryse Benth Jean-Pierre Béchaz Marie-France Bidalot Michelle Bonnet Didier Boucard Jacques Chouteau Emmanuel Emourgeon Laurence Guibret Agnès Guy Claudine Lambert Catherine Letondal Jean-Marie Lizé Alain Loriguet Henri Ménager Benoît Moritz Dominique Pierre Yves Rochet Isabelle Roland Jean Tarbouriech Cyrille Vaucher Nicolas Vernier Une seule liste Gérard Galliot défend ses deux mandats Le maire sortant de Dannemarie-sur-Crète repart en campagne pour les municipales et les cantonales. Il fait du développement durable une question centrale. année 2008 est importante pour Gérard Galliot. L’élu s’apprête à défendre deux mandats, à commencer par celui de maire de Dannemarie-sur-Crète, fonction qu’il occupe depuis 2001. Il brigue ensuite le siège de conseiller général du canton d’Audeux dans lequel il s’est installé après les élections cantonales partielles de 2004. Gérard Galliot a pris goût à servir la chose publique. “J’ai décidé de m’engager pleinement dans cette mission. Je me rends disponible pour cela. En politique, il faut être un travailleur acharné. J’ai un vrai plaisir à le faire, même si c’est aussi au prix d’un sacrifice personnel” confiet-il. Ce natif de Dannemarie-sur-Crète n’a donc pas hésité à repartir en campagne pour poursuivre l’action que lui et son équipe ont engagée pour ce village de la communauté d’agglomération du Grand Besançon. Sa liste est bouclée. Plus de la moitié du conseil sortant s’engage de nouveaux aux côtés de l’élu. “Cela démontre à mon sens la cohésion de la liste faite en 2001” souligne Gérard Galliot. En plus de l’assainissement, une des questions majeures abordée par le can- L’ didat dans le débat municipal est l’urbanisme. “Nos ambitions doivent être cohérentes. Elles s’inscrivent pour moi dans la logique du plan d’aménagement et de développement durable. C’est une des clefs du plan local d’urbanisme que nous avons approuvé, dans lequel il y a toute la mécanique du développement du village.” Dans ce contexte, Gérard Galliot prétend vouloir s’atteler à la valorisation du centre historique de Dannemariesur-Crète pour y accueillir une population nouvelle. En parallèle, il souhaite maîtriser le rythme des constructions en périphérie de la commune. “Je préfère Le problème est que la collectivité n’est pas prol’idée de priétaire du foncier créer des constructible. La majonouveaux rité des terrains sont privés. quartiers.” La municipalité n’a donc pas de véritable pouvoir pour décider de la nature des projets. “C’est vrai, nous n’avons pas de moyens. Par contre, nous avons la capacité de négocier avec les promoteurs. S’il est sérieux l’investisseur est ouvert au dialogue. Jusqu’à présent, tout s’est bien passé.” Ce que redoute Gérard Galliot, c’est l’émergence déraisonnée de lotissements. “Pour moi, le lotissement est une forme de ghetto. Je préfère l’idée de créer des nouveaux quartiers avec tout ce que cela implique en terme de vie sociale, qui se greffent sur le centre ancien. Je souhaite que la commune ne se disperse pas. Le P.L.U. prévoit l’urbanisation immédiate de zones qui sont des alvéoles du cœur du village.” Le maire sortant entend faire preuve d’exigence sur la question urbanistique afin d’éviter les dérives. Cette réflexion sur de développement durable va guider la commune dans son action. La maîtrise des coûts de l’énergie, la maîtrise du foncier consommé jusqu’à présent à un rythme effréné, et enfin la maîtrise de la fiscalité sont des points sur lesquels “les maires” et pas seulement celui de Dannemarie devront être vigilants. S’il est renouvelé dans ses fonctions, Gérard Galliot fera du développement durable un combat. À ce jour, il n’y a pas de liste d’opposition déclarée dans ce village. ■ T.C. Gérard Galliot : “J’ai décidé de m’engager pleinement dans cette mission.” DOSSIER La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 SAINT-VIT 19 Un second mandat Pascal Routhier affiche ses ambitions Le maire de Saint-Vit s’engage pour un second mandat. Il espère que les Saint-Vitois lui renouvelleront leur confiance. L’ambition est là, mais l’urgence pour ce chef d’entreprise est d’être renouvelé dans ses fonctions de maires.À quelques jours des élections municipales qui tendent à se politiser à l’échelle nationale, l’élu ne redoute pas que les Saint-Vitois puissent lui reprocher sa couleur politique. “Je ne renie pas mon étiquette. Toutefois, au sein du conseil municipal, il y a des gens de tous les bords. Ils sont là avec moi pour 2³$5#4)/.3 )--³$)!4%3 /FFRE VALABLE U A U D RS A M faire avancer la ville. À partir de là, si on doit me sanctionner parce que je suis U.M.P., et bien soit.” Pascal Routhier fait preuve d’une certaine philosophie face à un verdict des urnes qui peut lui 3DU WUDQFKH GH ½ G·DFKDWV & ! # 4 / 2 9 3 4 / 2 % être défavorable. Néanmoins, il estime que son bilan de maire sortant joue en sa faveur et que les projets qu’il porte continuent de pousser Saint-Vit sur la voie du dynamisme. Les électeurs jugeront sur pièce dans un bourg où de nombreux chantiers sont engagés. “Saint-Vit devient une petite ville. Nous sommes en phase de mutation complète et nous sommes en train de structurer ce village pour qu’il devienne justement cette petite ville. Cela passe par exemple par le redimensionnement du centre ancien. C’est un grand challenge. Ce sont des investissements lourds. Il faut en parallèle qu’on continue à structurer les équipements publics, et à agir pour l’emploi, les associations ou encore les services.” Un des leviers sur lequel Pascal Routhier agit est celui de Pascal Routhier (au centre) fait partie de ces élus locaux qui ont pris de l’envergure politique. l’économie qui génère de la taxe professionnelle et foncière. Un dossier majeur qui émerge sur le territoire communal est la construction de Système U (17 hectares). “Nous disposons en plus de cinq hectares dédiés à de nouvelles entreprises qui vont venir s’installer à Saint-Vit.” Il y a sept ans, Pascal Routhier n’était pas donné gagnant face à la liste d’opposition conduite par Christian Sigrand. Depuis, le maire sortant estime avoir gagné la confiance des Saint-Vitois. Une supposition qui se confirmera ou non dans l’isoloir. ■ T.C. SAINT-VIT 5HPLVH IDLWH j OD FDLVVH KRUV SURPRWLRQV DUWLFOHV GpFODVVpV P à venir. “J’ai 46 ans. J’entre dans le dernier tronçon de ma carrière. Mon objectif est de faire gagner la région et les villes de FrancheComté.” Pascal Routhier n’en dit pas plus sur ses intentions de s’engager davantage en politique départementale régionale ou nationale. Ce dont il est sûr, en revanche, c’est que “quel que soit le mandat, si je dois m’investir, j’irais jusqu’au bout pour la vie publique.” ascal Routhier fait partie de ces élus qui ont pris de l’envergure politique en un mandat. Élu maire de Saint-Vit en 2001 à la suite de Guy Picard, il a, depuis, clairement affiché son adhésion à l’U.M.P., sa famille politique. Suppléant de la députée Françoise Branget, il ne cache pas vouloir porter d’autres mandats en plus de celui de maire en fonction des opportunités qui se présenteront dans les années UXH GH 9HVRXO %HVDQoRQ /H OXQGL GH K j K HW GH K j K GX PDUGL DX VDPHGL GH K j K HW GH K j K L’endettement, un des arguments de l’opposition L’ opposition peine à s’organiser à Saint-Vit. Quatre semaines avant le premier tour des élections, c’était toujours la confusion. Le 15 février, elle n’avait pas de leader désigné et la liste n’était toujours pas arrêtée. À cette date, elle restait encore discrète sur ses intentions, son programme, contrairement à 2001 où elle s’était mise très tôt en ordre de marche emmenée par Christian Sigrand. Mais à l’époque, cette exposition lui a peut-être coûté cher puisqu’elle s’est inclinée dans les urnes face à Pascal Routhier pour qui la partie n’était pourtant pas gagnée d’avance. L’opposition tarde donc à sortir de l’ombre. La difficulté à se struc- Repères Les 27 noms de la liste Routhier Candidats Saint-Vit Pascal Routhier Annick Jacquemet Dominique Nicolin Chantal Van Avermaet Thierry Courtois Anne Bihr Daniel Girard Rose-Marie Baud Jean-Louis Montrichard Viviane Gaudel François Beaussier Martine Compant Steve Gheno turer la condamne-t-elle pour autant ? À Saint-Vit, certains estiment que “cette réserve ne lui est pas défavorable”, et “qu’il y a un contexte national qui peut lui permettre de s’imposer.” Un des chevaux de bataille de l’opposition est l’endettement de la commune qui dérape selon elle dangereusement depuis sept ans. Saint-Vit est un bourg en chantier permanent, “c’est un signe de dynamisme mais pas de réalisme dit-on dans les rangs de l’opposition. Si nous devions remporter ces élections, une des premières choses à faire serait un audit de la situation afin de poursuivre les projets déjà engagés et peut-être en mettre d’autres en stand by.” ■ Sabrina Todesco Oumar NʼDiaye Isabelle Gotti Alain Lhéritier Caroline Gruffat Saïd Hasnaoui Nicole Naudin-Million Georges Czyz Catherine Pistolet Yves Le Mouel Candidats Antorpe René Poignard Marie-Pierre Richardet Jean-Pierre Laforge Nathalie Carnes LPB86-40-20-21-01.qxd:LPB67- 22/23-44/01.qxd 20 18/02/08 16:35 Page 2 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 DOSSIER MISEREY-SALINES Vers un deuxième mandat Marcel Felt n’aura pas de concurrent Le maire de Miserey-Salines court vers un deuxième mandat sans trop de difficultés. Dans cette commune de plus de 2 000 habitants, aucune liste opposante à l’horizon. Trouver 19 partants n’est pas une sinécure. u moins, Marcel Felt a ce souci en moins. Il n’aura pas à batailler ferme pour reconquérir l’électorat de Miserey-Salines et pourra mettre son énergie à l’autre combat qui l’occupera d’ici la mi-mars, à savoir la reconquête par la droite du siège de conseiller A général du canton d’Audeux qu’il dispute au sortant Gérard Galliot. Pour la mairie, Marcel Felt avoue ne “pas avoir hésité une seconde. J’ai toujours autant d’enthousiasme, je ne ressens aucune lassitude. Le premier mandat a été celui de bâtisseur, Le maire de Miserey-Salines est également candidat aux cantonales dans le canton d’Audeux qu’il compte bien refaire basculer à droite. il faut désormais poursuivre le travail” avance le candidat à sa propre succession. Conseiller municipal de 1995 à 2001, puis maire, visiblement, Marcel Felt a pris goût au métier. Sur les 19 conseillers municipaux de la liste 2001, 11 ont décidé de suivre à nouveau le maire-candidat. Les huit autres, il a fallu les convaincre. Pas facile dans une commune de la taille de Miserey de trouver près de vingt volontaires. Huit femmes étaient présentes dans la liste de 2001, elles ne seront plus que six pour ce prochain scrutin. “Je pars du principe que figurer sur une liste, c’est une démarche volontaire. Il ne faut pas chercher à convaincre sous prétexte qu’il faudrait tant de femmes” justifie M. Felt. Depuis le dernier recensement, Miserey-Salines a perdu des habitants. “Notre plan local d’urbanisme date de 1978. Au début des années quatre-vingt, nous avons eu un gros lotissement de 149 maisons. Depuis, les enfants sont partis, d’où ce léger tassement de la population. C’est ce qui explique notre volonté de revoir ce P.L.U. Le nouveau plan vient d’être voté, nous avons créé de nouvelles surfaces constructibles.” En 2001 déjà, Marcel Felt s’était retrouvé aux commandes de l’unique liste, l’ancien maire Claude Paulin avait décidé de raccrocher. Le maire a pu mener ainsi les projets prévus : la nouvelle mairie en 2003, la réfec- tion des voiries, l’enfouissement des réseaux, la création d’une quatrième classe au groupe scolaire, le lancement du projet de cantine-bibliothèque, etc. “Le tout, sans augmentation de l’endettement. Nous avons financé ces projets par des ventes de biens immobiliers qui nous appartenaient” observe le maire. Si on détaille attentivement les promesses que le maire avait faites en 2001, on remarque néanmoins une promesse non tenue : l’ouverture d’un livret A à tous les nouveaux nés de la commune… Cette année, la liste “Miserey Avenir” promet toujours “une gestion rigoureuse des finances” et annonce quelques projets d’investissement : la rénovation du lavoir avec la mise en valeur de ses abords, un projet “cœur de village” avec la création d’un jardin d’agrément à proximité du château, la réfection d’une rue par an, la participation à la création d’une maison de retraite intercommunale et d’une crèche inter-entreprise (qui seront implantées sur le secteur de Miserey- Valentin), ou encore la création Salines a d’une esplanade perdu des vers le monument aux morts. Mais habitants. c’est certainement l’arrivée du T.G.V. et la création de la gare à quelques kilomètres de Miserey qui marquera le prochain mandat et bouleversera la vie de la commune. ■ J.-F.H. Zoom Et dans les autres communes ? Pirey Robert Stepourjine sollicite un nouveau mandat de maire. Sa liste de 15 conseillers est bouclée. M. Stepourjine est maire de cette commune de 1 441 habitants depuis 1992. Il avait déjà effectué auparavant un mandat de conseiller municipal. Pouilley-les-Vignes 15 conseillers sortants, 8 disent vouloir repartir. Et il se murmure qu’une seconde liste serait en préparation. Avanne-Aveney Le maire Jean-Pierre Taillard, élu à la tête de cette commune de 2 305 habitants en 1997, sollicite un nouveau mandat. De son équipe actuelle de 19 conseillers, 6 seulement repartent. Une seconde serait aussi en préparation. Petite nouveauté depuis la fusion totale des deux communes : il n’y a plus qu’une liste pour les hameaux d’Avanne et d’Aveney. Albert Depierre l’avait annoncé lors de ses vœux : il ne se représentera pas cette année. Deux listes seront en présence me 9 mars : la première conduite par Jean-Michel Faivre, le seconde par Thierry Chauville. Sur les 19 conseillers sortants, à l’image du maire, peu se représentent Le maire Philippe Chaney est dans cette commune de 1 822 partant pour un second mandat. Auparavant, ce directeur habitants. d’entreprise avait déjà effectué un mandat de conseiller Depuis le départ il y a quelques et un mandat d’adjoint. Avec mois du maire Géry Tronçon, lui cette année, 9 de ses 14 les choses se compliquent à conseillers ont décidé de le Émagny (550 habitants). Le suivre à nouveau. Il a commaire Maurice Midey, qui avait plété sa liste de 15 noms sans accepté de jouer l’intérim, ne trop de difficultés. Pour serait pas partant pour un l’instant, une seule liste est nouveau mandat de maire. connue. Habituellement, à Tout comme son premier Beure, il y a toujours au moins adjoint Patrick Leduc. Sur les deux listes. Beure Émagny BESANÇON 4, RUE FRANÇOIS-VILLON ZAC CHATEAUFARINE 0 825 824 125 HORAIRES : lundi au vendredi : 9h30 à 12h / 14 h à 18h30 Samedi : 9h à 12h / 14h à 18h L’INTÉRIEUR, L’EXTÉRIEUR, LA CUISINE FAX : 03 81 41 09 92 LA SALLE DE BAINS FAX : 03 81 52 75 89 Du lundi au vendredi OUVERTURE AUX PROFESSIONNELS DÈS 8H LPB86-40-20-21-01.qxd:LPB67- 22/23-44/01.qxd DOSSIER 18/02/08 16:35 Page 3 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 ÉCOLE-VALENTIN 21 Les 19 noms de la liste Guyen Une halte ferroviaire à Valparc André Baverel adoube Yves Guyen recul et de disponibilité. Je m’investirai plus dans l’intercommunalité ou dans les divers syndicats auxquels appartient la commune” commente le maire sortant. Mais André Baverel est toujours En 25 ans de mairie, la commu- bien là et c’est avec le consentene a vécu ses grands boulever- ment du sortant qu’Yves Guyen sements : une population qui a s’apprête à reprendre les rênes doublé depuis 1983, un nombre de la mairie. Exit l’éventualité d’emplois qui est passé de 300 à évoquée il y a quelques semaines près de 2 000 aujourd’hui suite d’une candidature de la députée à la création et l’extension des Françoise Branget à la mairie zones commerciales et d’activités. d’École-Valentin. Le patron régio“Je souhaite laisser les initiatives nal de l’U.M.P., Alain Joyandet, aux jeunes et prendre un peu de a renvoyé Mme Branget à ses devoirs bisontins. Yves Guyen a donc le champ libre pour tirer une liste de 19 personnes, largement féminisée (voir ci-dessous). Âgé de 55 ans, ce responsable de la viabilité aux autoau lieu de 19. Sauf que… le routes Paris-Rhin-Rhône a déjà recensement complémentaire une solide expérience. Conseiller de 2007 a établi une popula- municipal depuis 1989, deuxiètion globale de 2 319 habitants, me adjoint en 1995 et premier moins que les 2 526 habitants adjoint dans l’actuel mandat, il retenus au précédent recen- poursuit logiquement son parsement. Mais ce chiffre de 2 319 cours d’élu. “À partir du moment où André Baverel avait annoncé ne sera officialisé par qu’il ne souhaitait plus être mailʼI.N.S.E.E. quʼen 2009. Cʼest re, je me suis proposé, j’ai consuldonc peut-être la seule et der- té mes collègues. Tout le monde nière fois que le nombre exigé m’a donné son accord” explique de conseillers atteindra les 23 posément Yves Guyen. L’enjeu majeur du prochain scrupour École-Valentin. ■ tin sera, comme dans les com- Après quatre mandats de maire, André Baverel décide de passer la main. Il laisse à son premier adjoint Yves Guyen le soin de conduire la liste 2008, mais restera au conseil. n mandat de conseiller de 1971 à 1977, puis six ans de purgatoire, et ensuite quatre mandats de maire.” André Baverel résume ainsi sa longue vie d’élu local à ÉcoleValentin. À 67 ans, il a décidé de lever le pied et laissé àYves Guyen la responsabilité de mener la liste 2008. “U É Zoom Les subtilités du code électoral cole-Valentin est une commune associée composée de deux entités, École et Valentin. Chacune, en fonction de la population, doit présenter une liste complète de candidats : 19 à École et 4 à Valentin. En 2001, il fallait réunir 16 noms à École et 3 à Valentin. Mais entre-temps, la population de la commune associée a passé la barre des 2 500 habitants. Il faut désormais 23 conseillers Repères munes voisines, l’arrivée du T.G.V. fin 2011. Création d’une halte ferroviaire à proximité de la zone Valparc (derrière Mc Donald’s), aménagements autour de la R.N. 57 avec création de voies piétonnes et cyclables, création d’une crèche inter-entreprises à proximité de Carrefour, d’une maison d’accueil rurale pour personnes âgées, sont les principaux chantiers qui attendent le futur maire d’École-Valentin. ■ J.-F.H. Yves Guyen Brigitte Andreosso André Baverel Patricia Clerc Jean-Michel Dechoz Nadia Ehret Jean-Claude Grosso Philippe Guerder Corinne Jacquinot Évelyne Marcoux Serge Mélières Nathalie Muron Jean-Paul Mussot Patricia Peltier Yveline Pierre Christian Pourret Stéphane Rognon Patrick Tatu Claude Urbain André Baverel (à gauche) laisse le soin à son actuel premier adjoint Yves Guyen, de conduire la liste à ÉcoleValentin. SAÔNE Deux listes Bernard Guyon-Louis Richard : le duel Suite à des désaccords sur différents dossiers, le maire sortant et son adjoint se lancent chacun de Repères leur côté dans la bataille des municipales. Les 23 noms de la liste Guyon L’ancien maire Jean-Louis Vuillemin est présent sur la liste de Louis Richard. e conseil municipal de Saône implose à la suite d’un profond désaccord sur deux projets structurant pour la commune : la réalisation d’un plateau sportif dont le coût est discuté, et l’aménagement du groupe scolaire. En signe de protestation, le quatrième adjoint Louis Richard part en campagne pour les municipales et se présente contre le maire Bernard Guyon. Après six ans de collaboration, les deux élus se séparent et emmènent chacun derrière eux une partie du conseil sortant. Les deux hommes ont aujourd’hui bouclé leur liste où figurent 23 noms. Ils sont prêts à défendre leurs arguments devant les habitants. Mais d’un côté comme de l’autre, on refuse de tomber dans les travers d’une campagne de dénigrement. “Ce n’est pas un problème de personnes mais d’intérêt communal” indique Louis Richard qui a sur sa liste,Jean-LouisVuillemin, l’ancien maire de Saône écarté des affaires communales par les électeurs en 2001. À l’époque, Bernard Guyon avait reçu la majorité des suffrages, en particulier parce qu’il s’était opposé au projet L d’extension de l’aérodrome de La Vèze. Aujourd’hui, le maire sortant n’est pas intimidé. Au contraire. “Je suis complètement serein sans être fanfaron. Je suis satisfait de ma liste sur laquelle figurent 11 femmes. Je repars la fleur au fusil.” Son programme tourne autour de trois points forts : “Les écoles, le plateau sportif et l’aménagement du centre du village.” Il met dans la balance son bilan et ses projets pour faire peut-être la différence face à Louis Richard qui est soucieux de maîtriser l’endettement de la commune. “Notre priorité est de terminer ce qui a été commencé. Je me présente car on nous a sorti comme d’un chapeau un projet de plateau sportif dont le coût atteint les 4,5 millions d’euros, alors qu’un projet d’agrandissement du gymnase avait été étudié préalablement pour un coût estimé à 1 million d’euros. Ce n’est pas parce que la commune est peu endettée qu’il ne faut pas être modéré.” Bernard Guyon et Louis Richard estiment tous les deux avoir réuni sur leur liste des hommes et des femmes de valeur. Aux électeurs d’en juger. ■ T.C. La parité est respectée dans la liste du maire sortant Bernard Guyon. Bernard Guyon Nicole Filsjean Philippe Lantuéjoul Christian Praom Dominique Peyard Alain Viennet Maryse Billot Benoît Hufschmitt Anne Lebugle-Peiffer Patrick Saillard Arlette Pourchet Patrice Di Benetto Muriel Marceau Michel Bougeot Christine Bobillier Martine Mourot Guy Maire Agnès Ruffaldi Boris Dubois Gisèle Lepeule Alexis Jacob Christine Béliard Gilles Gontchar Les 23 noms de la liste Richard Louis Richard Daniel Fabregues Véronique Lihoreau-Gamba Valérie Courcier Dominique Billamboz Antoinette Le Bras Raymond Roux Jean-Louis Vuillemin Claude Ménétrier Karim Abdelaziz Françoise Affolter Sylvie Bellaud-Turuani Marielle Boffy Michel Boucly Lilian Calvat Patrick Freyermuth Mathieu Goguel Emilio Juarez Gérard Lefèvre Régis Renaude Béatrice Sauget Christian Thiolot Carole Tranchant 22 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 DOSSIER Repères DEVECEY Les 15 noms de la liste Martin Ils veulent une campagne digne et sereine Christian Martin Pierre Almeras Bernard Bevalot André-Noël Boichat Aude Bordalecou Yves Brochet Josette Chavanne-Mougin Didier Cuenin Jessika Hakkar Nicole Mirey Fabian Rohlion Gérard Rouhier Karim Roukeb Jean Sirugue 15 : place laissée vacante “pour la perle rare pas encore trouvée.” Les 15 noms de la liste Guidat Yves Guidat Didier Chabanas Patrick Dampenon Sylvie Delorme Christian Deforêt Frédérique Gentner Thierry Haaz Roger Hanriot Didier Lombard-Flammier Nicole Monnin Daniel Pernot Nathalie Richard Valérie Salgado Catherine Terrom André Vallar L’après-Bourgeois Yves Guidat et Christian Martin sont les deux candidats en lice à Devecey. Pour tous les deux, cette campagne est une première. Almeras. “C’est le doyen indispensable. Il a rempli la zone industrielle et sauvegardé pas mal d’emplois, cheville ouvrière sur le terrain de ces six dernières années.” Eux aussi évoquent un projet au cœur du village (la ferme Jacquier), la conservation d’une identité villageoise et une communication forte avec les habitants. “Pour les proDevecey (1 470 habitants), ils sont deux à briguer jets importants, nous ne ferons rien sans eux” précise Chrisle fauteuil de Michel Bourgeois qui abandonne la tian Martin. vie politique. Et les deux candidats n’aspirent qu’à Les deux candidats ne contestent nullement la gestion une chose : que la commune retrouve calme et sérénité. de l’équipe précédente. Yves Guidat veut “une campagne Yves Guidat est le seul conseiller municipal à ne pas avoir propre et que le meilleur gagne.” Quant à Christian Marjeté l’éponge après la crise de l’été dernier. “J’occupe plu- tin, il craint “le panachage des listes, ingérable” et affirsieurs postes en ce moment” note le candidat. me qu’à Devecey, “le choix se fera sur les hommes.” ■ A.B. Retraité âgé de 61 ans, il reconnaît que son expérience de la fonction territoriale lui a été bien utile ces derniers Yves Guidat (en haut) affrontera Christian mois et il souhaite poursuivre sur sa lancée. “Mon projet Martin pour succéder à Michel Bourgeois. est surtout basé sur l’écoute, la convivialité et la solidarité. J’aimerais créer un lieu d’échange et de services au cœur du village.” Yves Guidat mise beaucoup sur le travail en commission pour gérer cette commune dans laquelle il réside depuis 32 ans. “Je suis connu pour être toujours calme” précise-t-il. Sur sa liste “sans étiquette”, 15 personnes dont 5 femmes et une moyenne d’âge de 45 ans. “Il n’y a pas de gens marqués politiquement. Ça s’est trouvé comme ça et j’aime autant.” Face à lui, Christian Martin, 60 ans et préretraité. “Pour s’occuper d’une commune, “Je suis Raymonde Bourlon, après trois mandats, ne se Jacques-Henry Bauer part pour un second manmême modeste, il faut du temps” estime-tconnu pour il et c’est justement parce qu’il est dégagé représentera pas. C’est son premier adjoint, dat. Face à lui, une deuxième liste sera préPhilippe Beluche, cadre infirmier et par ailleurs sentée, avec à sa tête, Daniel Huot. Ce resêtre toujours de toute obligation professionnelle qu’il a candidat aux cantonales, qui sera la tête de lis- ponsable France Télécom avait déjà été conseiller décidé pour la première fois d’être candicalme.” te à Novillars. Avec lui, 8 autres membres de municipal du temps du maire Gilbert Brenet. dat aux municipales. Il habite Devecey l’équipe Bourlon ont décidé de poursuivre depuis 25 ans. “Ma vision de la commune, l’aventure. c’est de la faire vivre en créant de la richesRoland Bardey sollicite un quatrième mandat. se sans laisser tomber la relation humaiMais il devra batailler contre plusieurs membres ne et le lien social.” Il souhaite s’occuper Le maire Jean-Pierre Martin, après deux man- de son équipe sortante, et notamment son predes jeunes et pallier les coupures généradats de maire (il a été élu en 1997), sollicite un mier adjoint Gérard Robert. tionnelles. Pour la richesse et donc l’économie troisième mandat. de Devecey, il compte sur le n° 2 de sa liste “sans étiquette et d’ouverture”, Pierre À Zoom Et dans les autres communes ? (suite) Novillars Mamirolle Roche-lez-Beaupré Nancray • Régleurs et Opérateurs CNC • Responsable d'atelier CNC • Horlogers rhabilleurs • Mécaniciens CNC • Horlogers complets avec programmation (fraisage/tournage/centre d'usinage) • Horlogers de laboratoire • Mécaniciens faiseurs d'étampes • Polisseurs boîtes • Mécaniciens CNC de montres et bracelets • Mécaniciens outilleurs • Angleurs à main • Mécaniciens prototypiste • Sertisseurs • Décolleteurs à cames • Tailleurs • Décolleteurs CNC • Rouleurs • Mécaniciens-électriciens (domaine tertiaire) • Monteurs-électriciens (courant fort - courant faible) • Electroniciens ET • Télématiciens • Informaticiens • programmeurs • développeurs • web-masters SALAIRE TRÈS MOTIVANT • 2 Foreurs Q • 2 Foreurs Q (forage dirigé) • 4 Paysagistes Q (avec permis de conduire) • 3 Monteurs en échafaudage Q • 2 Monteurs en chauffage Q • 2 Installateurs sanitaires Q (postes en CDD ou CDI) • Automaticiens RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON L’actualité bouge,les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. I À quoi sert le pôle de compétitivité ? l y a deux ans, le gouvernement labellisait les pôles de compétitivité. Le principe de ces pôles était de réunir autour de thématiques spécifiques, des entreprises, des laboratoires de recherche, des centres de formation pour gagner en efficacité. En Franche-Comté, deux pôles ont été labellisés : celui des microtechniques et le pôle “véhicule du futur”, dans le Nord de la région. Deux ans plus tard, on est en droit de se demander à quoi servent ces labellisations. En ce qui concerne le pôle des microtechniques, les partenaires du projet évoquent deux réalisations concrètes, rendues possibles grâce au label de lʼÉtat. La première, appelée “projet Ultrasur”, concerne la thérapie médicale. “Ce projet doit contribuer à la faisabilité de nouvelles applications dans le domaine de la thérapie médicale et pour des applications industrielles innovantes de traitement des surfaces en galvanoplastie” indique la D.R.I.R.E. de Franche-Comté. Le projet S La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 Déchets : le Sybert se défend uite à lʼarticle paru dans notre précédent numéro, dans lequel nous relations les interrogations de contribuables du Grand Besançon et de la chambre régionale des comptes concernant le coût du transfert des déchetteries et de lʼusine dʼincinération au Sybert (Syndicat de Besançon et sa région pour le traitement des déchets), le président dudit syndicat réagit. Il regrette notamment “l’amalgame opéré entre deux sujets distincts : l’usine d’incinération pour laquelle aucun problème” nʼaurait selon le Sybert “été relevé, et les déchetteries pour lesquelles il existe une incompréhension quant au terme employé de dédommagement.” Le Sybert poursuit ses explications : “Comme le précise la réglementation en la matière, le Sybert, qui a reçu par transfert plusieurs installations, a repris toutes les obligations des collectivités anciennement Ultrasur a été financé à hauteur de 542 000 euros par le ministère de lʼIndustrie. Autre dossier soutenu grâce au label “pôle de compétitivité” : le projet “ScoutM” qui vise à accompagner un collectif dʼentreprise franc-comtoises pour appréhender les changements avec une approche raisonnée des risques, toujours sur le marché du biomédical. Lʼobjectif poursuivi à travers ce programme est dʼapporter à un groupe dʼentreprises des informations par rapport à leurs métiers et de vérifier lʼaptitude de ces entreprises par rapport au secteur médical qui connaît en France une progression de 5 à 7 % par an. Le budget consacré à ce projet atteint les 152 000 euros dont le quart est financé par lʼÉtat via le pôle. Seulement, les résultats de ces deux projets ne sont pas encore palpables. ■ propriétaires, et notamment les emprunts effectués pour le financement de ces installations. Cette disposition, qui découle du bon sens, a été appliquée rigoureusement” affirment conjointement Jean-Louis Fousseret et Jean-Pierre Martin, respectivement président de la C.A.G.B. et du Sybert. Parmi ces équipement figue lʼusine dʼincinération qui “représente environ 20 millions d’euros sur les 21,5 millions d’euros pointés du doigt” dans lʼarticle. Le Sybert précise que la somme de 20,103 millions dʼeuros correspond au capital restant dû au titre des 17 contrats dʼemprunts souscrits par la ville de Besançon. “Il est donc parfaitement logique que le Sybert ait repris à son compte les emprunts en cours en même temps que l’usine d’incinération.” Pour ce qui concerne le transfert des déchetteries, qui ne représente quʼenviron 1,5 million dʼeuros sur les 21,5 millions 23 mentionnés, “nous concédons qu’il ait pu y avoir une incompréhension avec la chambre des comptes quant à l’utilisation maladroite du terme “dédommagement” dans certains documents” reconnaît le Sybert. Mais “quoi qu’il en soit, le Sybert n’a jamais procédé au remboursement de sommes indues qui correspondraient à des sommes payées par la collectivité d’origine avant le transfert” ajoute le syndicat qui conclut son argumentaire par ce résumé : “Pour l’usine d’incinération comme pour les déchetteries, la notion de “vente illégale à hauteur de 21,5 millions d’euros” est donc sans fondement. Les ménages, Bisontins ou non, n’ont donc pas payé deux fois !” affirme le Sybert. De son côté, lʼunion des contribuables citoyens, qui avait soulevé la question, a porté le débat devant la Cour des comptes et attend la réponse de Philippe Séguin, le premier président de cette juridiction garante de la bonne utilisation des deniers publics. ■ Mercureaux : vous reprendrez bien un peu d’eau… aites comme je dis, pas comme je fais.” Dʼun côté, dans le cadre de la construction de la voie des Mercureaux, lʼÉtat autorise un remblai de 39 000 m3, à Beure, dans le lit majeur du Doubs. De lʼautre, cʼest le genre de pratique quʼil interdirait à un tiers car non conforme à la stricte application du plan de prévention des risques dʼinondation (P.P.R.I. dont il est lʼinitiateur). Ce double discours hérisse la commission de protection des eaux qui vient de réagir suite à la décision du préfet “de délivrer courant décembre l’autorisation obligatoire au titre de la loi sur l’eau pour réaliser à Beure un long remblai en zone inondable” remarque la C.P.E. Cet acte administratif intervient quatre ans après que “le mal” ait été fait, pour régulariser une situation que le groupe de défense de lʼenvironnement juge inacceptable depuis le départ. En 2004, la commission de protection des eaux a déposé une plainte au pénal contre la D.D.E. “qui a lancé les travaux sans l’autorisation de la loi sur l’eau. Ensuite, la régularisation administrative que le préfet vient de prendre ne nous paraît pas valable dans le sens où elle n’est pas conforme au schéma d’aménagement et de gestion de l’eau” qui prévoit le respect des champs dʼinondation. Or la présence de ce remblai réduit un peu plus lʼespace où la crue peu sʼépancher à Beure. “Ce qui n’est pas tolérable, c’est que l’on sait ce que coûte une inondation. On sait que la montée des eaux met des populations et des entreprises dans situations critiques et pourtant on continue à aggraver les risques.” Pour compenser les 39 000 m3 de remblais, la solution saurait semble-t-il de créer un ouvrage de décharge pour capter lʼeau en cas de crue. ■ “F 24 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 DEVECEY LE GRAND BESANÇON Un début de célébrité Laura Thomas, chic et fashion À 21 ans, cette étudiante à l’U.F.R.-S.T.A.P.S. vient d’être élue Miss FHM-W9 2008. La filiale de M6 lui propose de présenter deux émissions dont une dès le mois de mars. out est allé très vite. Book sur internet, candidature à un casting juste pour voir, et au final : le sacre ! À 21 ans, Laura Thomas est élue Miss FHM-W9 2008. Et voilà comment la vie de cette jeune étudiante en 3ème année à l’U.F.R.-S.T.A.P.S., originaire de Devecey, prend une dimension médiatique. Pour présenter sa nouvelle égérie, le magasin masculin vient de lui consacrer huit pages photos dans son édition de février. En même temps, W9 (filiale de M6), propose à Laura Thomas de présenter “À vos clips” et “Libre, gay ou casé” (à partir du 5 mars) deux émissions bientôt programmées sur la chaîne de la T.N.T. “Pour l’instant, je suis heureuse de cette opportunité” confie Laura Thomas qui n’a pas l’intention de plaquer la fac pour autant. “Mes études se terminent en juin. Jusque-là, je vais essayer de gérer les deux” dit-elle. L’expérience de la télévision est nouvelle pour cette jeune fille. Mais elle est prête à relever ce “challenge.” “Il faut Laura Thomas avoue toutefois qu’elle rester voit plus son avenir derrière l’objectif d’un photographe que celui d’une humble.” caméra. L’image la passionne. C’est au côté de Jean-Michel Bahbouh, photographe à Pirey, qu’elle a commencé à jouer les modèles jusqu’à y prendre goût. Depuis deux ans, l’ambition de devenir mannequin ne l’a jamais vraiment quitté. Son élection au rang de Miss FHMW9 peut l’aider à concrétiser ce rêve. T Dès cet été, elle envisage d’aller s’installer à Paris. “Je suis en train de préparer un book papier avec mes photos. Avec cela, je vais faire le tour des agences parisiennes de mannequinat.” La concurrence “est rude dans ce métier” et Laura ne veut pas se laisser griser par un succès naissant, dont le revers la comblerait de désillusion. “Il faut rester humble. Le mannequinat ne dure qu’un temps.” C’est peut-être dans le sport qu’on la retrouvera dans quelques années. Mais ça, c’est une autre histoire. ■ AUXON-DESSOUS Les unités de vie bientôt toutes médicalisées À l’image de celle d’Auxon-Dessous, une dizaine d’unités de vie deviennent des établissements médicalisés. Une nécessaire évolution face à la dépendance des résidents. es foyers-logements laisseront de plus en plus la place à des E.H.P.A.D. (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Car les seniors entrent de plus en plus tard en maison de retraite et le grand âge, désormais, s’accompagne souvent d’une perte d’autonomie. D’où la réflexion engagée par la Mutualité Française Doubs pour la dizaine d’unités de vie qu’elle a reçue en gestion du Conseil général du “Un degré Doubs. Parmi ces établissements, l’unité de de vie d’Auxon-Dessous, un bâtidépendance ment moderne dans lequel vivent 25 personnes âgées. Comme beaucoup d’autres dans le département plus (notamment à Saint-Vit), l’unité de vie d’Auxon a été médicalisée. important.” C’est-à-dire que désormais, dans ces lieux de vie intervient une équipe médico-sociale composée L MÉDIAS Les photos de Laura Thomas, signées Jean-Michel Bahbouh. 25 places de médecins, infirmiers, aides-soignants, psychologues… “Il y a une quinzaine d’années, les unités de vie accueillaient des personnes tout à fait autonomes. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le degré de dépendance à l’entrée est beaucoup plus important, il faut donc adapter le service” note Vincent Achard, directeur du pôle personnes âgées à la Mutualité. Sur le plan des tarifs payés par les résidents, la médicalisation n’a pas d’impact. “Le coût du personnel soignant est pris en charge par l’Assurance-maladie et l’A.P.A.” précise le spécialiste. Reste donc toujours à la charge du résident ou de sa famille, une somme tout de même située, selon les cas, entre 1 500 et 1 800 euros nets par mois. Médicalisées ou non, les unités de vie connaissent toujours un succès constant. En moyenne, le délai d’attente pour intégrer une telle structure se situe entre 6 mois et un an. ■ J.-F.H. Vocation Grand Besançon L’info, en temps réel Du nouveau sur le net avec le lancement début février du premier site entièrement dédié à l’information régionale, en temps réel (ou presque). À lire sur macommune.info. e site Internet macommune.info se veut “le premier site d’information locale collaboratif lancé en France” selon ses créateurs. À la barre de ce nouveau média interactif, le journaliste du quotidien Le Pays, Claude Mislin, qui s’est entouré d’une jeune équipe rédactionnelle. Le résultat est attrayant. Le site a l’avantage de donner de l’info, quasiment en temps réel, sur les faits divers, le politique, l’économie locale ou la culture, devançant ainsi souvent la traditionnelle presse quotidienne papier. Mais plus qu’un site fait par des journalistes, macommune.info propose aussi aux internautes de faire l’info. L Évidemment, sans un travail rigoureux de relecture et de recoupement de l’information, le risque de débordements est réel. Claude Mislin rassure : “Notre équipe de journalistes a pour mission de valider les contributions des citoyens au Atteindre contenu du site. les 5 000 Quand quelconnexion qu’un est cité ou mis en cause, on s par jour.” prend bien sûr le soin de la contacter dans le souci d’avoir une information la plus objective possible.” L’objectif des créateurs du site est d’atteindre les “5 000 connexions par jour. Actuellement, avec la période électorale, nous enregistrons déjà entre 500 et 1 000 connexions quotidiennes. C’est très encourageant” se félicite Claude Mislin. Au-delà de l’information régionale, le site propose aussi un agenda des manifestations, des petites annonces, un état-civil, la participation à des sondages… Le tout gratuitement. Du point de vue économique, la viabilité du site ne dépendra que du bon vouloir des annonceurs et du volume de publicité. Le premier challenge - accrocher et fidéliser les lecteurs - est déjà en passe de réussir. ■ Claude Mislin, le créateur du site, entouré de ses associés. (photo D. Soudani). S O D I C A - Groupe DEFFEUILLE 5 Bd Kennedy 25000 Besançon - Tél. 03 81 54 25 25 LE GRAND BESANÇON 26 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 ENVIRONNEMENT EN BREF Construction bio Entreprise Le bio s’invite à Besançon La Boutique de Gestion de Franche-Comté organise à Besançon une formation à la création/reprise d’entreprise : “Parcours pour Entreprendre” du 7 avril au 11 juin. Info. au 03 81 47 97 00. En avril, Micropolis accueille le salon Bio & Co. “Le premier salon bio et de la construction saine” indique la campagne de communication. Le bio se démocratise. ébut janvier, rue de Vesoul un artisan a ouvert un espace entièrement dédié à des matériaux naturels de construction. Le bio a le vent en poupe. Après le secteur alimentaire où il a fait son entrée en force, c’est au tour de l’habitat de se mettre au vert. Si, pour la plupart d’entre nous, nous sommes attentifs à ce que l’on mange (47 % des Français consomment des produits bios), nous sommes aussi de plus en plus nombreux à se soucier de la qualité de l’environnement dans lequel on vit. La demande d’information s’accroît sur les produits naturels qui étaient jusque-là plébiscités que par un public d’initiés. Le bio se démocratise ! La preuve de cet engouement : le salon Bio & Co organisé à Micropolis les 4, 5 et 6 avril. C’est le premier salon bio et de la construction saine. C’est dire ! Au programme, alimentation, restauration bio, habitat, énergies renouvelables, bien-être et santé, écologie alternative, mobilier, vêtements, jardinage et loisirs. Alexandre Perrot fera partie des exposants. Cet artisan vient de s’installer à Besançon où il a créé “Matérialis”, une enseigne située rue de Vesoul à deux pas du magasin Delsey. Il s’est spécialisé dans le négoce de matériaux bios. Son stock est entreposé à cette adresse où il présente également des produits dans un show-room de 40 m2. On trou- D ve ici des peintures naturelles sans solvants, des lasures, des laques ou encore des parquets en bois massif naturel non traités. “Je vais commencer par me limiter aux choses les plus courantes” explique l’entrepreneur, le premier sur la place à ouvrir un espace cent pour cent dédié aux matériaux de construction écolos. Au rayon des isolants, le client trouvera de la laine de chanvre par exemple, de la laine de bois et bientôt de la ouate de cellulose. “Tous ces produits ont fait leur preuve.” Pour l’anecdote, “le chanvre est cultivé dans la région de Gray avant d’être envoyé en Allemagne où il est transformé” ajoute Alexandre Perrot. Cet “Tous ces exemple est tout de même produits ont révélateur du retard pris par la France dans la profait leur duction et l’utilisation de produits naturels, compreuve.” paré à nos voisins germaniques entre autres, beaucoup plus sensibles à la question environnementale. C’est justement parce qu’il avait du mal à s’approvisionner en matériaux bios pour ses chantiers qu’Alexandre Perrot a décidé d’ouvrir un espa- Les produits bios ont le vent en poupe, même dans la construction. Par exemple, la ouate de cellulose en isolation. Pékin Les Étoiles du cirque de Pékin, en représentation le 6 mars prochain à Besançon-Micropolis. Gentiane La Région FrancheComté et la S.N.C.F. proposent “La Gentiane bleue” : formule train + ski ou simple formule train… Au départ des gares de Besançon ou Mouchard, le train T.E.R. “la Gentiane bleue” vous emmène pour une journée à prix réduit à Métabief. Jusqu’au 2 mars 2008, sous réserve d’un enneigement du domaine skiable suffisant. Rens. : 08 91 67 00 12. ce spécifique à Besançon. “On peut déplorer qu’il n’y ait pas en France une vraie politique en faveur de ces produits, alors qu’en Allemagne cette conception de l’habitat est entrée dans les mœurs. Ce n’est pas parce que le bio est à la mode qu’il faut accepter ces matériaux. Il faut Maladies les accepter parce qu’ils sont plus sein tout simplement.” Matérialis a ouvert ses portes au début de l’année. Sûr qu’il trouvera sa place dans un contexte où la tendance est de se mettre au vert en cuisine comme en construction. ■ ÉGIÉ AUPRÈS AVANTAGE PRIVIL RES DE NOS PARTENAI Le 29 février, c’est la journée nationale des maladies rares. À Besançon, il existe un service d’accueil des maladies rares au C.H.U. Renseignements au 03 81 51 84 31. La carte Clien t Roi Besançon ... que des avanta ges ! BEAUX ARTS CINÉMA MARCHÉ Courbet ve sta Gu e 3, ru CTOR CINÉMA PLAZZA VI HUGO - une carte de fidélité informa tisée, gratuite, chez de nombreux valable commerçants da ns tous les doma ines, - une remise perm anente de 5% to ute l’année (hors soldes et pr omotions), - un chèque de re mise tous les di x achats (5% du montant total de vos acha ts), - 2 opérations “co up double” dans l’année : 5% +5% pendan t ces périodes (sa uf livres loi du 10 1981 sur le prix août unique des livre s), - carte de réducti on nationale, va lable dans 11 vil France (Besanço les de n, Lons-le-Sauni er, Dôle, Dijon… ) - possibilité d’a voir plusieurs cartes pour la famille mais rece même voir 1 seul chèq ue de remise, Pour suivre l’é tat de votre co mpte fidélité www.clientroi.f r 6, rue Gambetta carte sentation de votre Sur pré NCON CLIENT ROI BESA 6,20 € au lieu de 8 € É: TARIF PRIVILÉGI tous les jours Réduction valable onnes pour 1 ou 2 pers - Écrans géants - Son numérique - Parking 1 000 places inema-mba.com - Site internet www.c 68 70 25 892 0 au es mm gra - Pro te nu * 0,34€ la mi CLIENT ROI - 7B, RUE DU POLYGONE - 25000 BESANÇON TÉL : 03 81 88 19 57 - FAX : 03 81 88 19 76 AMEUBLEMENT DECORATION EQUIPEMENT MAISON • LINOTAPIS Espace Valentin Nord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.53.33.27 • TISS DECOR 20 rue Louis Pergaud . . . . . . . . . . . . . NOU . . . . . .VEA . . . . .U . . . . . 03.81.51.32.32 ART DE LA TABLE, CADEAUX, DÉCORATION • BOUTIQUE 86 86 Grande Rue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . NOU . . . . . .VEA . . . . .U . . . . . 03.81.81.43.36 • LE TORCHON À CARREAUX 99 Grande Rue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . NOU . . . . . .VEA . . . . .U . . . . . 03.81.83.38.56 BANDES DESSINEES • CART BD ET MANGAS 10 rue Moncey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.16.00 BOUCHERIE-CHARCUTERIE • BOUCHERIE CHARCUTERIE CLAUDET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Marché Beaux Arts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.18.65 Partenaire exclusif de Client Roi • STOCKS AMERICAINS 22 Place de la Révolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.44.12 IMPRIMERIE LIBRAIRIE ET LOISIRS PARAPHARMACIE CREMERIE FROMAGERIE • IMPRIMERIE MADELEINE ET DES CHAPRAIS 14 rue Marie Louise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.80.09.21 • CART LIVRES 10 rue Moncey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.16.00 • PHYSIO GRANGES 1 bis rue des Granges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.33.22 INFORMATIQUE / VENTE DÉPANNAGE CONSEILS • PAPETERIE ANDUGAR 6 avenue Carnot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.88.19.80 • PHYSIO VALENTIN Espace Valentin Face Carrefour. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.51.07.85 LINGE DE MAISON PRÊT A PORTER FEMININ • ROGER BERNARD 8 rue Moncey . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.82.26.39 • LA FEMME EPANOUIE 27 rue Battant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.82.35.15 LINGERIE FEMININE PRIMEUR SPÉCIALISTE • LA RONDE DES DESSOUS 29 rue Battant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.61.93.87 • EDEN FRUIT PRIMEUR Marché Beaux Arts . . . . . . . . . . . .NOU . . . . . VEA .....U . . . . . . . . . . 03.81.83.18.15 MODE HABILLEMENT ENFANTS ET JUNIORS PRODUITS FERMIERS ET REGIONAUX • JEAN BOURGET 63 Grande rue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.06.94 • DOUBS PATURAGES 52 Faubourg Rivotte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.38.65 LA CAVE ET TOUT CE QUI SE BOIT MODE HABILLEMENT PRODUITS FESTIFS/DECORATION DE MARIAGE • FIESTA MARIAGE DECO 10 rue de Pontarlier . . . . . . . . . .NOU . . . . . VEA .....U . . . . . . . . . . 03.81.81.25.51 • Marché Beaux Arts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.83.41.65 DECORATION/OBJETS DE DECORATION NOUVEAU • L’ATELIER DES COULEURS 84 rue des Granges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.82.61.10 • ID PC 25 Rue de la République . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.26.25 • GIGA Informatique 5 Rue Rivotte . . . . . . . . . 03.81.81.21.76 • DE LYS ET D’IVOIRES VEA. . . . . . . . . 03.81.83.33.92 74 rue des Granges . . . . . . . . . . . . . .NOU ..........U INSTITUT DE BEAUTE ENCADREMENTS • PHYSIO BEAUTÉ SANTÉ Espace Valentin Face Carrefour • CART ENCADREMENTS 12 rue Moncey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.16.00 ........... 03.81.51.07.85 JEUX/JOUETS FLEURS • JO LAFLEUR 68 rue de Vesoul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.50.24.12 • JOUPI 20 rue Gambetta . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.06.95 CHAUSSURES • LA ROSERAIE 48 Grande rue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.83.31.50 • CHAUSSURES MOUILLEBEC 95 rue Battant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.02.32 GALERIE D’ART • HYPERBOISSONS 6 rue Oudet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.84.96 • STOCKS AMERICAINS 73 rue des Granges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.82.82 • STOCKS AMERICAINS 73 rue des Granges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.82.82 • CART ENCADREMENTS 12 rue Moncey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03.81.81.16.00 • HYPERBOISSONS Espace Valentin Face Carrefour . . . . . . . . . . . . 03.81.48.91.39 • BOUTIQUE 117 VEA . . . . . . . . . . 03.81.83.59.76 89 Grande Rue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .NOU . . . . . . . . . .U LE GRAND BESANÇON ÉLECTIONS La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 27 9 et 16 mars Cantonales : l’autre scrutin crucial Les 9 et 16 mars, les électeurs sont appelés aux urnes parfois à double titre. Un scrutin plus discret se jouera dans la moitié des 35 cantons du Doubs, dont plusieurs du Grand Besançon. Pour la droite, l’enjeu est crucial. Si elle gagne deux cantons (et n’en perd aucun), le Département bascule à droite et Jean-François Longeot deviendrait, le cas échéant, le nouveau patron du Département. Voici la carte des cantons renouvelables, et la liste des conseillers généraux sortants. Besançon-Sud Besançon-Planoise Conseiller sortant : Yves-Michel Dahoui. Conseiller sortant : Danièle Tétu. Ne se représente pas Besançon-Est Conseiller sortant : Jacques Grosperrin. Se représente Besançon-Nord-Est INTERPELLATION Conseiller sortant : Claude Girard. Se représente Urbanisme : Boussières Conseiller sortant : Annick Jacquemet. Se représente les candidats au pied du mur Audeux Les cinq associations et collectifs regroupés finn 2007 autour du thème de l’urbanisme ont sollicité tous les candidats aux municipales bisontines. À charge pour chacun d’eux de répondre aux nombreuses questions posées par le collectif. Extraits. Conseiller sortant : Gérard Galliot. Se représente Marchaux Conseiller sortant : Michel Bourgois. Ne se représente pas BMW GRIS CLAIR / CUIR NOIR Prix : 27900 euros Juillet 2006 320 D CONFORT 530 D SPORT (clim auto, jantes alu, rég. Vitesse) (xenon, gps, prepa. Tel.) AUTRES MARQUES ANTHRACITE / TISSU NOIR Octobre 2006 Prix : 26500 euros GRIS MOYEN / TISSU-CUIR NOIR Avril 2005 Prix : 32900 euros X3 2.0 D CONFORT 520 D EXCELLIS (clim auto, jantes alu, reg. Vitesse) GRIS MOYEN / TISSU NOIR Octobre 2006 Prix : 30900 euros (cuir, gps, prepa. Tel.) GRIS MOYEN / CUIR NOIR Novembre 2006 Prix : 33900 euros ESPACE IV DCI 150 ch PRIVILEGE (xénon, clim auto, jantes alu) ANTHRACITE / ALCANTARA NOIR Octobre 2005 Prix : 21900 euros V 70 D5 SUMMUM SMART COUPE (gps, tél., t.o) ROADSTER NOIR / CUIR NOIR Novembre 2006 Prix : 28500 euros BLEU / TISSU NOIR Mars 2005 Prix : 12900 euros 307 CC 2.0 180 ch SPORT PACK (gps, cuir intégral) ML 270 CDI LUXURY BVA NOIR / CUIR CHOCOLAT Octobre 2006 Prix : 24900 euros NOIR / CUIR BEIGE Mai 2003 (cuir, sièges élec., t.o) Prix : 27900 euros Patrick METZ s.a. ZAC de le Justice - 90000 BELFORT Tél. 03.84.57.38.70 ZAC de Valentin - 25000 BESANCON Tél. 03.81.47.97.97 www.patrickmetz-sa.fr * Offre concernant les véhicules annoncés jusqu'au 8 mars 2008 et valable jusqu'à la date de 1er anniversaire d'achat REVIS 120 D LUXE BVA (cuir, clim auto) e collectif formé de l’Association ChapraisRotonde, du Comité de quartier des Montboucons, du Collectif des Montboucons, du Collectif de la rue du Dr Mouras et de l’Association Les Vaîtes a listé une série de questions précises aux candidats afin de cerner leur idée du développement futur de Besançon. Une première partie comporte des questions communes de portée générale, une seconde partie comporte des questions propres à chaque quartier. Parmi les questions communes : “Aujourd’hui, les projections concernant l’évolution de la population et la demande de logements à Besançon paraissent largement surestimées. La demande soutenue qui a pu être observée pendant une dizaine d’années n’est pas due à un mouvement de fond résultant de la croissance de l’activité économique, mais au phénomène conjoncturel de réduction de la taille moyenne des ménages. Peut-on encore soutenir aujourd’hui l’idée que la demande de logements à Besançon va se maintenir au niveau envisagé par le P.L.U. ?” Ou encore : “Attendu que le P.L.U. a fortement réduit les zones pavillonnaires existantes et n’en a pratiquement pas créé de nouvelles malgré le très vaste territoire communal de Besançon, considérez-vous qu’une offre pavillonnaire suffisante doit être L : IONNELLE RT* T P E C X E E OFFR ION OFFE 1 AN DE Collectif cadre de vie aujourd’hui la fonction urbanistique principale des communes périphériques, ou au contraire, que cette forme d’habitat doit être implicitement découragée par réduction de l’offre ? Les questions particulières portent sur tel ou tel quartier : Par exemple, “Êtes-vous prêt, dès votre élection, à réexaminer les règles du P.L.U. pour le quartier des Chaprais et ce, en concertation avec la population concernée et ses associations, en vue d’une révision de ce P.L.U. ?” Pour la rue du Docteur Mouras, “pourquoi les riverains concernés n’ont pas été directement informés du droit de préemption de leurs habitations ?” Sur le quartier des Montboucons : “Êtes-vous disposés à modifier le P.L.U. de façon à requalifier en pavillonnaire l’ensemble des zones qui l’étaient selon le P.O.S. ?” Enfin pour les Vaîtes : “La mairie a annoncé un prix de 3,81 euros/m✒ pour les terrains des Vaîtes. M. le maire a reconnu que ce prix était nettement insuffisant. Quel prix proposerez-vous pour les terrains des Vaîtes ?” Les candidats ont moins de quinze jours pour répondre à ce flot de questions. Un exercice périlleux que les prétendants n’ont certainement pas intérêt à négliger. Le retour des membres du collectif se fera directement dans les urnes le 9 mars. ■ EN BREF Anniversaire “For Pro Tech”, entreprise spécialisée en formation prévention des risques professionnels, fête ses 10 ans à Micropolis le 14 mars. La journée s’articulera autour de réunions d’informations sur la prévention des risques en entreprise. Renseignements au 03 81 50 59 43. Stress Comment détecter, prévenir et soigner le stress et les tensions” : conférence animée par un médecin du sport, une sophrologue, une kinésithérapeute et un yogi, jeudi 20 mars à 18 heures salle Battant (rue Battant, Besançon). Entrée libre. Permis L’Automobile Club de Franche Comté informe qu’un prochain stage de deux jours permettant de récupérer un maximum de 4 points a lieu les jeudi 21 et vendredi 22 février dans les locaux de Micropolis 3, boulevard de l’Ouest à Besançon. Renseignements au 03 81 41 32 32 ou www.automobileclub. org/stages. Bourrée Stage de bourrées d’Auvergne et de chants à danser avec les samedi 1er et dimanche 2 mars 2008 à la M.J.C. de Palente, 24, rue des Roses à 25000 Besançon. Renseignements au 03 81 80 41 80. Armée Le collectif a été créé en fin ’année dernière. Le maire de Besançon leur reproche de politiser la question de l’urbanisme. le 17 mars, l’Armée de l’air lance une grande campagne de recrutement. Objectif : l’embauche de 3 500 jeunes sur le plan national. renseignements au 03 81 87 28 88. 28 ÉCONOMIE BESANÇON La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 Avec ses différentes entités (cicontre Cheval Frères et plus bas Laser Cheval), le groupe IMI devrait réaliser cette année un chiffre d’affaires de près de 40 millions d’euros. Des implants en céramique Le groupe IMI poursuit sa diversification Renforcé par l’achat de l’entreprise Cheval en 1994, le groupe IMI, groupe indépendant et familial présidé par Jean Pierre Gérard, a ajouté aux savoir-faire traditionnels de Cheval Frères - l’horlogerie et les microtechniques -, un nouveau volet : le biomédical. L’ensemble emploie aujourd’hui 450 personnes dans sept entreprises. L’essentiel se fait - encore - dans la région de Besançon. adrans de montres et articles de luxe, composants pour l’horlogerie, la bijouterie et la micromécanique, laser et céramiques : les activités du groupe IMI (Industries micromécaniques internationales) dont le siège est situé sur la zone de Témis, sont réparties dans sept unités de production. À l’origine du groupe IMI, on retrouve le savoir-faire technique d’une entreprise qui s’apprête à fêter ses 160 ans, la société Cheval Frères, groupe familial fondé en 1848 (voir encadré plus bas). 165 salariés chez Cheval Frères à École-Valentin, une quarantaine chez Laser Cheval à Pirey, 70 chez BH à Charquemont et 27 chez Hardex à Marnay, l’essentiel du personnel employé par le groupe IMI travaille localement. Malgré les exigences d’un marché mondial de plus en plus concurrentiel, Jean-Pierre Gérard a pris le parti de conserver la grande majorité de ses compétences sur place. Sur les 450 salariés du groupe, 300 travaillent dans les unités de production locales. “Nous avons créé un atelier de fabrication de pierres d’horlogerie au Portugal et un autre à l’île Maurice, spécialisé dans la pose de pierres synthétiques et d’appliques pour les cadrans de montres. Pour le reste, ce qui demande une haute technicité, tout se fait ici” détaille Didier Cheval, le directeur général délégué de Cheval Frères et directeur commercial du groupe IMI. Sous l’impulsion de Jean-Pierre Gérard, le groupe IMI a su prendre à temps un virage à 180°, passant fin des années quatre-vingt-dix du moyen de gamme au haut, voire très de gamme, en moins de dix ans. “Nous avons la particularité d’exporter 95 % de notre production. Surtout vers la Suisse, mais aussi vers l’Asie. Il y a encore dix ans, nos coûts de production étaient inférieurs à ceux de nos concurrents suisses. Si on ramène au coût horaire, nous sommes C REPÈRES COMMENTAIRES “Oublions la frontière, devançons l’appel des Suisses” Le directeur général délégué du groupe IMI tente de trouver une réponse au phénomène d’aspiration de la main-d’œuvre chez nos voisins suisses, qui touche également les salariés bisontins. aujourd’hui plus chers. Pour continuer à nous développer, nous misons sur la qualité de notre main-d’œuvre qu’il faut sans cesse continuer à former. Pour pallier le manque de main-d’œuvre, nous sommes en train de monter un centre de formation en interne, en collaboration avec l’A.F.P.I. et en partenariat avec un fabricant de machines suisse. Le but est vraiment de former et de gar“Privilégier der des compétences” la création martèle Didier Cheval. IMI est toujours et l’avance contraint de poursuivre l’innovation. Les technoloexemples les plus gique.” récents : les céramiques de décor haut de gamme et les implants dentaires - via les sociétés Hardex et Paris Implants basées à Marnay - donnent d’excellentes perspectives de développement au groupe bisontin. La diversification est un leitmotiv de l’esprit maison depuis 160 ans. C’est elle qui permet à Cheval puis à IMI de conserver une longueur d’avance, désormais quasi exclusivement dans le haut de gamme. Certainement le seul salut pour les industries adossées à la frontière suisse. La stratégie d’IMI est résumée par son directeur commercial : “Il faut toujours privilégier la création et l’avance technologique sur la concurrence. Ce sont les meilleurs atouts pour continuer d’avancer.” La preuve : Chaque année, IMI consacre entre 7 et 10 % de son chiffre d’affaires en investissements. ■ J.-F.H. L’histoire d’un groupe Cheval : 160 ans de diversification a société Cheval est née en 1848 aux Fontenelles (HautDoubs). Le premier représentant des six générations qui suivront fabrique alors des pièces détachées pour l’industrie horlogère suisse. Depuis, la diversification est le maître mot de l’entreprise familiale : fabrication de tiges de remontoirs de montres dès 1924, puis couronnes de remontoirs dès 1935. En 1942, Cheval se lance, le premier en France, dans la fabrication de pierres d’horlogerie puis le revêtement des couronnes. Dès le début des années soixante-dix, Cheval est une des premières entreprises à parier sur l’utilisation du laser comme machine-outil dans la microtechnique. En 1947, faute de main-d’œuvre locale, Cheval Frères migre des Fontenelles à Besançon rue de la Mouillère, puis en 1972 à École-Valentin. La crise du quartz touche de plein fouet l’horlogerie française en 1982. “La chute des commandes a été de 50 % en moins de six mois” rappelle Didier Cheval. Cheval met alors en place, grâce au savoir-faire que l’entreprise avait commencé à développer, un partenariat avec I.B.M. dont Cheval assure la fabrication des têtes de lecture. “On a envoyé 25 personnes en formation chez I.B.M. à Montpellier, ça nous L Miser sur la formation a permis de tenir le coup.” En 1990, le département laser devient la deuxième activité principale de la société Cheval. Ensuite, le redémarrage de l’horlogerie, mais avec le bon choix du marché “haut de gamme”, sonne le renouveau de ce secteur d’activité pour Cheval. Après le travail du laiton, puis de l’acier inox, du titane, de l’or, du platine puis de la céraÀ mique, la société bisontine continue de dévedestination lopper son savoir-faire. Aujourd’hui, pour sa partie composants pour l’horlogerie, Cheval des plus travaille à destination des plus grands noms grands noms de l’horlogerie mondiale, donc pour les plus grandes marques suisses. de La fabrication d’implants dentaires en céral’horlogerie mique fabriqués par la filiale Hardex dirigée par Antoine Gérard (fils de Jean-Pierre et suisse. contrôleur de gestion du groupe) ouvre de nouvelles et prometteuses perspectives de développement et de diversification à ce groupe familial. ■ “Pour poursuivre notre développement, il faut des compétences, dans de nombreux domaines” précise Didier Cheval. a Presse Bisontine : La proximité de la Suisse est également une menace pour les entreprises basées dans le Grand Besançon ? Didier Cheval : Une menace ? Non car nous sommes complémentaires. Nous ne réagirons jamais de cette façon contre nos amis suisses car ce sont eux qui, en grande partie, nous font vivre. Les Suisses n’ont pas à payer nos déficiences en matière de législation du travail et de charges. Il faut que nos responsables se posent la question de savoir pourquoi, à 80 km de distance avec un niveau de vie comparable, d’un côté on construit des usines ultra-modernes et de l’autre, en France, c’est l’inverse qui se passe. La problématique est simple : faisons en sorte que les entreprises de nos régions redeviennent compétitives par rapport à la Suisse. Que fait-on ici pour garder nos entreprises ? Avec 411 000 euros de taxe professionnelle et un total de 2,240 millions d’euros en charges, taxes et impôts divers payés en 2007, je me le demande.Le paradoxe est qu’aujourd’hui nous perdons notre main-d’œuvre alors que la demande de produits est supérieure à l’offre dans le haut de gamme et le luxe. Les Suisses viennent puiser dans nos ressources en main-d’œuvre car ils ont, eux, d’énormes besoins en ce moment. L L.P.B. : La Suisse est devenue plus compétitive que la France ? D.C. : Oui et ce, malgré un salaire minimal beaucoup plus élevé. En Suisse, le salaire de base est d’environ 3 000 francs suisses, soit 2 000 euros. Mais sur un salaire de 2 000 euros, l’entreprise suisse paiera 2 200 avec les charges et le salarié percevra 1 580 euros nets alors qu’en France, le salarié percevra 1 380 euros nets et l’entreprise paiera près de 3 000 euros. Ramené aux horaires de travail - 42 heures par semaine en Suisse, 35 heures en France -, on arrive aujourd’hui à un coût horaire de travail salarial de 14 euros en Suisse contre 19 en France. Et là-bas, lorsqu’ une entreprise gagne de l’argent, ses investissements sont déductibles des impôts. L.P.B. : Concernant la fuite de la main-d’œuvre, y a-t-il un moyen de lutter ? D.C. : Au lieu de subir, nous venons de prendre une décision importante au sein du groupe IMI : créer un organisme de formation au sein même de nos usines. Le principe est que les jeunes qui intègrent l’entreprise signent un contrat au départ. Pour celui qui envisage de partir en Suisse, on ne s’y oppose pas, mais les choses sont claires au départ. On signe un accord avec un partenaire suisse fabricant de machines, et si le jeune part de chez nous, ce partenaire nous “indemnise”. 12 jeunes sont actuellement en formation chez Cheval, ils ne seront véritablement opérationnels qu’après 15 mois de formation. Cela coûte très cher et nous sommes donc en train de mettre en place une équipe d’encadrement en interne pour réaliser ces formations. Si la Franche-Comté a un rôle à jouer par rapport à la Suisse, c’est bien dans la formation. Quand les entreprises suisses ne trouveront plus de main-d’œuvre en Suisse, elles finiront par investir en France. Alors, oublions la frontière, devançons l’appel et formons nos salariés pour répondre aux futures exigences suisses en matière de qualité. ■ Propos recueillis par J.-F.H. La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 30 SANTÉ ÉCONOMIE 220 000 heures À quand le paiement des heures sups au C.H.U. ? À l’hôpital de Besançon comme ailleurs, les agents ont accumulé les heures supplémentaires mais pourraient bien tomber de haut au moment de passer à la caisse. es différents services du C.H.U. de Besançon ont fait les comptes : il y a à ce jour 220 000 heures supplémentaires en attente de paiement. “Nous n’avons aucun budget pour les payer. On attend une enveloppe particulière et en attendant, ces heures sont stockées sur le compte individuel de L chaque agent” explique Alexandra Kinetzi-Laluc, directrice des ressources humaines du C.H.U. Et ces chiffres qui donnent le tournis concernent uniquement les 4 200 agents de l’établissement, les heures des praticiens hospitaliers, médecins, chefs de service étant comptabilisées à part. Aussi, quand le 7 janvier dernier, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a annoncé “une enveloppe de 700 millions d’euros pour financer en partie les 23 millions d’heures supplémentaires impayées accumulées par les personnels des hôpitaux”, à Besançon comme ailleurs, on a levé l’oreille. Depuis l’annonce de la ministre de la Santé, aucune nouvelle du paiement à l’hôpital de Besançon. “Ses déclarations ont suscité beaucoup d’attente de la part de salariés mais pour l’instant, nous sommes dans l’impasse. C’est un vrai casse-tête à gérer” poursuit la D.R.H. Car depuis l’annonce de la ministre, plus aucune nouvelle de cette enveloppe et du partage entre les établissements. Si dès le 15 janvier, les praticiens hospitaliers signaient un protocole d’accord avec la ministre (le rachat de la moitié des jours stockés sur le compte épargne temps à raison de 300 euros par jour), pour les agents, il n’y a toujours rien en vue, hormis une tarification forfaitaire de 13 euros par heure pour tous les agents. “Pour celui qui a de l’ancienneté, c’est mal payé, pour un jeune, c’est plutôt bien payé. C’est un moyen de dire aux anciens ne faites pas d’heures sups” estime Vincent Maubert, secrétaire de la section C.F.D.T. du C.H.U. Il explique qu’avant LA MOUILLÈRE ernière tranche de la Z.A.C. de la Mouillère, les Jardins d’Adèle sera un immeuble pas tout à fait comme les autres. Construit par le groupe Patrice Pichet, promoteur bordelais, le nouveau bâtiment qui abritera 63 logements (du T1 au T5) est un immeuble écolo. Le projet s’est d’ailleurs vu décerner le 1er prix national du développement durable du Challenge Palm’Élec 2007 (regroupant E.D.F., le Crédit foncier et l’Indicateur Bertrand). D’abord, il y a ce qui se voit : toit végétalisé et double orientation de tous les appartements. Puis tout ce qui ne se voit pas au premier coup d’œil : puits canadien et ventilation double flux, système de récupération des eaux de pluie, utilisation de matériaux recyclables et même tri sélectif des déchets sur le chantier. D DIVISION 2 GYMNASE DES MONTBOUCONS ESBM - LILLE Métropole HBC VILLENEUVE D’ASCQ Samedi 16 Février 2008 à 20 h 15 Avec le soutien de : JEANTET OUEST Samedi 01 Mars 2008 à 20 h 15 PALAIS DES SPORTS ESBM - RS St CYR TOURAINE BESANÇON Samedi 15 Mars 2008 à 18 h Soutenu par la ville À 42 ans, Patrick a laissé tomber temporairement son métier de fonctionnaire pour se consacrer à un autre travail : le Texas Hold’em. Un jeu de cartes lui permettant de bien gagner sa vie, à condition toutefois d’avoir une attitude de professionnel. DE FRANCE Gymnase des Montboucons plémentaires, avec logiquement, une énorme déconvenue des agents au moment du paiement, si paiement il y a un jour. La C.F.D.T. aimerait un travail global sur la validation de ces heures supplémentaires afin de les rendre incontestables.Au-delà, elle dénonce le manque de personnel et s’interroge sur ce fameux compte épargne temps. “C’est une bombe à retardement. Que va-t-il se passer quand tout le monde va solder son C.E.T. ?” demande Vincent Maubert. “Les établissements auraient dû épargner de l’argent pour cela mais leur situation financière ne leur permet pas. Du coup, les gens vont partir et ne vont pas être remplacés tout de suite, le temps de payer ce qu’on leur doit.” Et pendant ce temps-là, ceux qui restent feront des heures supplémentaires… ■ A.B. Innovant et séduisant, l’immeuble écolo CHAMPIONNAT ESBM - US Saintes HB 2002 et les 35 heures, “on faisait des heures mais tout le monde s’arrangeait. Après, l’État a imposé un outil informatique de gestion du temps de travail Chronos, et l’ambiance s’est dégradée.” Finis les petits arrangements, chacun a son compteur et peut cumuler des heures pendant plusieurs années. Problème soulevé par le syndicaliste, “dans la fonction publique, seules les heures exécutées à la demande du “On faisait chef d’établissement des heures sont considérées mais tout comme heures supplémenle monde taires.” Il craint s’arrangeait.” donc que beaucoup d’heures enregistrées ne soient juridiquement pas des heures sup- Malgré les innovations, on reste dans les prix du marché assure le promoteur. La protection de l’environnement a été intégrée à toutes les étapes du projet. Le surcoût à la construction est d’environ 9,5 % “mais on reste dans les prix du marché” souligne Patrice Pichet. Ici comme ailleurs, le m2 se vend autour de 3 000 euros. Quant aux futurs résidents, ce choix du développement durable doit se traLe m2 se vend duire par une diminution de 30 % de autour de leur facture énergé3 000 euros. tique par rapport à un habitat traditionnel. Les travaux démarrent dans moins de deux mois, la commercialisation des appartements est en cours. ■ ÉCONOMIE La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 31 CULTURE Après 12 ans de gestion Un nouveau départ pour l’Opéra-Théâtre Un nouveau directeur, un nouveau statut, l’Opéra-Théâtre fait peau neuve. Objectif de la ville, faire progresser l’établissement culturel et élargir les publics. Le tout sans dénigrer complètement le travail effectué par le directeur en place depuis 12 ans, Didier Brunel. usque-là, l’Opéra-Théâtre était géré par une convention de service public. Une entreprise privée, dirigée par Didier Brunel était aux commandes. En août, cette convention expirera et la ville en profite pour ramener l’établissement dans son giron en changeant son statut juridique. Dans les textes, il s’agit de la création d’une régie autonome personnalisée. Ce terme juridique implique la mise en place d’un propre conseil d’administration de 12 membres (9 représentants du conseil municipal, 3 person- J Avec Loïc Boissier, l’Opéra-Théâtre de Besançon tourne une page. nalités qualifiées) qui a d’ailleurs été constitué le 8 février. À la tête de cette régie, Loïc Boissier, 35 ans.Administrateur d’un ensemble musical “les musiciens du Louvre”, puis fondateur de la compagnie de théâtre lyrique “Les brigands”, il prend pour la première la direction d’un théâtre. “Son double parcours et son enthousiasme nous ont séduits” explique Bernard Falga, responsable de la mise en œuvre de la Régie Autonome personnalisée et directeur général adjoint des services de la ville. “On a voulu faire appel à un nouveau talent mais on ne mésestime nullement le travail effectué par Didier Brunel.” Difficile pourtant de ne pas évoquer la mauvaise santé financière de l’Opéra-Théâtre. “Ça va mieux et ça devrait s’améliorer” assure Bernard Falga. “L’entreprise Didier Brunel est en train d’assainir les comptes.” On n’en saura pas plus si ce n’est une précision de taille : “La régie ne reprend pas les dettes de la délégation de service public.” Côté équipe, “aucun licenciement n’est prévu, les personnes employées par Didier Brunel seront logiquement reprises par la ville” même si les conditions restent à discuter. Loïc Broissier arrive, lui, sans sa compagnie “dans un endroit qui existe avec une équipe qui existe.” Si le nouveau directeur évoque “une situation assez contrastée entre l’équipe administrative et l’équipe technique assez performante”, il est confiant. “Je travaillerai avec toute personne de bonne volonté avec ses compétences. Cela devrait se faire dans la sérénité.” S’il ne prône pas une rupture radicale, il souhaite quand même apporter de la nouveauté. “Cette maison est un lieu d’accueil ouvert à des programmations artistiques et à des artistes. Un théâtre municipal n’est pas une chapelle spécialisée dans une musique pointue. C’est un lieu festif où on a envie d’aller” affirme Loïc Boissier. Ses envies sont nombreuses : projet commun avec le Théâtre de l’Espace, échange de public et de lieu avec le Nouveau Théâtre, collaboration avec l’ensemble Justiniana… En attendant, il rencontre les uns et les autres, apprend à les connaître et planche sur sa première saison. “J’ai une totale liberté pour l’instant pour faire quelque chose d’assez varié. Si c’est un succès, j’aurai les coudées franches pour ouvrir le spectre.” La ville ne s’en cache pas, en plaçant Loïc Boissier à la tête de cette régie autonome personnalisée, elle cherche “une programmation, une gestion du théâtre plus en synergie avec tout ce qui se passe à Besançon” selon Bernard Falga, et surtout “un élargissement des publics touchés. Il y a une marge de progression.” En plus de la prise en charge des équipes, la ville finance l’Opéra-Théâtre à hauteur de 700 000 euros par an. “L’objectif est d’augmenter notablement la fréquentation et le nombre de levers de rideaux” précise le directeur général adjoint. Loïc Boissier dévoilera sa programmation en juin si tout va bien, en septembre dernier délai. ■ A.B. Repères La saison 2006-2007 en chiffres Fréquentation : 27 513 spectateurs (19 873 payants, 7 640 gratuits) - Nombre de spectacles : 30 - Nombre de représentations : 43 Répartition des spectateurs par genre : - Lyrique : 14 751 - Musique classique : 6 190 - Musiques du monde : 2 370 - Danse, théâtre, cirque, humour : 4 202 EN BREF Brassens Enfance “Les Brassensiades” auront lieu au centre “Saint-Exupéry” à Pirey les 28, 29 et 30 mars. “La différence expliquée à l’enfant”, un exposé-débat présenté par Henry Viciana, psychanalyste, mardi 26 février à 20 h 30 à la Maison de la Famille de Besançon (Palente). Renseignements au 03 81 53 36 78. Spectacle SOLEVA AUTOMOBILES Zone industrielle de Thise - Tél 03 81 47 47 17 Génération Prod présente : “Elle exagère toujours… lui aussi”, un spectacle interprété et écrit par William Grine et Nathaly B. Vendredi 7 mars au Petit Kursaal à 20 h 30. Renseignements au 03 80 63 74 35. Poètes Du 13 au 27 mars, c’est le printemps des poètes. Avec le Centre régional du Livre, en partenariat avec les bibliothèques de Besançon. Programme des festivités au 03 81 82 04 40. I.U.T. L’I.U.T. de Besançon-Vesoul fête ses 40 ans samedi 1er mars. À cette occasion, toutes les promotions de ces quarante dernières années seront réunies. Rens. 06 75 93 28 18. Contes La conteuse Véronique FebvreCharlot lance les “Contes acidulés, pour rigoler ou flageoler”, 18 mars à 20 h 30 au théâtre Bacchus à Besançon. Renseignements au 03 81 82 22 48. LA PAGE DE L’ARTISAN 32 INITIATIVE La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 EN BREF Un emplacement stratégique Tarot Faute de locaux, le camion Grand concours de tarot à la Maison de Quartier RosemontSaint-Ferjeux dimanche 24 février à partir de 13 heures. Nombreux lots de valeur. Renseignements au 03 81 52 45 52. “Plaques Express” est une drôle de petite entreprise de quelques m3. Aux commandes, Arnaud Bey qui joue la carte de la proximité maximale en vendant ses plaques d’immatriculation standard ou haut de gamme, certes dans un camion, mais à la sortie quasi directe de la préfecture. on camion bleu turquoise est devenu un des incontournables du parking Chamars. 50 semaines par an, il est garé à la même place, à l’entrée du parking du boulevard Charles de Gaulle mais surtout en face de la préfecture. Quoi de plus stratégique en effet, quand on est vendeur de plaques d’immatriculation, que de s’installer à quelques pas seulement du lieu où on les délivre ! Arnaud Bey a eu cette bonne idée il y a trois ans. “J’étais commercial de plaques d’immatriculation dans tout le Grand Est. Je faisais 100 000 km par an et j’avais envie de me poser.” Problème, il n’y a aucun pas-de-porte près de la préfecture. Arnaud Bey décide alors que son magasin sera un petit camion. À l’intérieur, un plan de travail, ses outils, un chauffage d’appoint et une petite radio. Les conditions y sont un peu rudes. “Il n’y a pas d’eau, pas d’électricité, il fait froid en hiver et chaud en été !” Qu’importe, ce qui compte pour Arnaud, c’est d’être au plus près du besoin. “Les gens ne le savent pas mais ils ne S disposent que de 48 heures pour faire leurs plaques d’immatriculation après la délivrance de la carte grise. Au-delà, ils risquent amende et retrait de point. Je leur permets d’être en ordre vis-à-vis de la législation au plus vite.” Et l’affaire ne prend que quelques minutes. Certes, le paiement par carte bancaire est impossible “mais les clients ont presque toujours leur carnet de chèques quand ils vont à la préfecture. 95 % de ma clientèle en sort.” Et comme cette préfecture conditionne toute son activité, Arnaud Bey a même calqué ses horaires d’ouverture sur elle. “Je suis là de 8 h 45 à Dans un lieu 12 heures et de 13 heures hautement à 16 h 30 et je fais la journée continue le vendredi.” stratégique. Arnaud Bey reconnaît qu’au début, son camion éveillait curiosité et méfiance. “Beaucoup de gens passaient et regardaient la tête que j’avais. Ils s’étonnaient qu’une activité en lien avec la réglementation soit faite com- Orientation À Chamars, Arnaud Bey a calqué ses heures de présence sur les horaires d’ouverture de la préfecture qui délivre les cartes grises. Dimanche 2 mars, championnat de ligue de course d’orientation pédestre longue distance. Renseignements au 03 81 48 07 75. Lourdes 60ème pèlerinage montfortain à Lourdes du 13 au 19 avril. Inscriptions au 03 81 58 53 01. Livres me ça sur un parking” se souvient-il. Depuis, les choses ont évolué et certains sont même devenus des clients réguliers. Travailler à Chamars n’est pas synonyme d’absence de charges pour le commerçant. “J’ai une autorisation d’occupation du domaine public et je paye un loyer à la mairie. Le siège social de mon entreprise est en revanche chez moi.” Quant à savoir si l’activité est lucrative, Arnaud Bey précise. “Ce n’est pas euphorique mais ça va. C’est bien pour une personne. Je ne serai jamais milliardaire mais il ne faut non plus trop en demander. Je profite plus de ma vie de famille.” ■ A.B. CONTACT CREER OU REPRENDRE UNE ENTREPRISE ARTISANALE 21 rue de la Préfecture BESANCON Vous avez un projet ? Parlez-en à un conseiller de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Nos spécialistes de la petite entreprise répondent à toutes vos questions. Tél : 03 81 21 35 35 La CMA accompagne les artisans à toute les étapes de la vie de leur entreprise (création ou reprise, développement, transmission) Lundi 25 février de 9 à 12 h à Besançon - Stages de préparation à l’installation (Coût : 280 €) 5 jours de formation obligatoire avant d’immatriculer son entreprise - - Electricité automobile : à vendre garage sur le Haut Doubs spécialisé en électricité auto et tachygraphie poids lourd Possibilité d'achat de la maison d'habitation attenante 25/2005/1/040 - Chauffage sanitaire plomberie climatisation : cherche à former un repreneur pour reprendre activité dans 4 ans. Clientèle de particuliers. CA ~100 K€. Entreprise située à 40kms au sud de Besançon. 25/2005/1/053. //....ARTISANS CHERCHENT SALARIES....// - Boulanger et vendeuse en boulangerie à Pontarlier en CDI - Boucher ou charcutier secteur le Russey et commercial Franche-Comté avec expérience en agro-alimentaire et GMS en CDI. Vous souhaitez vendre ou acheter une entreprise ? 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Amitié vendredi 28 mars de 15 heures à 19 heures, samedi 29 mars de 10 heures à 19 heures et dimanche 30 mars de 10 heures à 17 heures au gymnase du 28, rue Fontaine-Écu à Besançon. Renseignements au 03 81 51 25 38. IMMATRICULATIONS DÉCEMBRE extrait du Répertoire des Métiers - Haut-Doubs CANTON DE LEVIER MOUTHE SAINT HIPPOLYTE - EURL LATOUR TP - Gérant : LATOUR Nicolas - Terrassement assainissement SEPTFONTAINES - RENAUD Samuel - Chauffage sanitaire, électricité, système solaire thermique et photovoltaïque, couverture, zinguerie - LABERGEMENT SAINTE MARIE - SARL JEAMBRUN CHRISTIAN Gérant : JEAMBRUN Christian Dépannage matériel d'élevage - FLEUREY - VITAL Eric - Menuiserie charpente couverture - MONTECHEROUX MAICHE - MAUVAIS Catherine - Pose PIERREFONTAINE de prothèses ongulaires - LES LES VARANS ECORCES - SARL COOPERATIVE DE - HENZELIN Matthieu CONSTRUCTION BOIS Menuiserie escalier, charpen- Gérants : MYOTTE-DUQUET te, sciage à façon de grumes Gregory, BARREY Nicolas et - CHARMAUVILLERS PILLOT Laurent - Travaux de bâtiment MORTEAU FOURNETS LUISANS - DIPRODUK SA - Gérant : PONTARLIER NICOLET-DIT-FELIX Patrick - SARL ENERGIE 25 - Gérant Mécanique générale appli: SCHLOTTMANN Oliver - Insquée à la fabrication tallation dépannage et entred'outillage, de machines, tien de tous systèmes de fabrication de pièces pour l'horlogerie, la maroquinerie, chauffage central PONTARLIER l'automobile - MORTEAU VERCEL VILLEDIEU LE CAMP - MARGUET Sébastien – Dépannage, installation, amélioration de process sur machines spéciales industrielles - ETALANS - GUILLAUME Line Retouches repassage VALDAHON “L’Artisanat” du 18 au 22 février : François Avenia, carreleur-mosaïste à Osselle Lundi : 8h30 - mardi : 16h30 mercredi : 6h30 et 13h30 vendredi : 6h30 et 19h30 “Artisans près de chez vous” du lundi au vendredi à 11h55 et le samedi à 8h45 SPÉCIAL HABITAT 33 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 Où construire, où acheter dans le Grand Besançon : l’état des lieux réactualisé Régulièrement, La Presse Bisontine publie la réactualisation des lotissements en projet ou en cours de réalisation sur les communes du Grand Besançon. Cette liste a été arrêtée au 15 février 2008 en lien avec les municipalités concernées ou les promoteurs privés. LISTE DES DISPONIBILITÉS FONCIÈRES COMMUNES RIOZ (70) (NOUVEAU) MORRE RIOZ (70) MISEREY-SALINES GENEUILLE RANS (39) NBRE DE PARCELLES DISPONIBLES (LANCEMENT EN MARS)37 2 RESTE 2 SUR 17 7 4 4 2 LOTS PROPOSÉS PRIX AU M 6 à 11 ares à partir de 80 euros 65 euros (en moyenne) à déterminer non communiqué 90,50 euros 45 euros environ 85 euros 80 euros 71,50 euros 68 euros l’ensemble : 70500 et 94000 euros 75 euros (en moyenne) 90 euros environ 45 euros à déterminer 105,56 euros 118 euros 103 euros 130 euros 110 euros 88 euros en moyenne 63 euros en moyenne environ 85 euros environ 90 euros environ 60 euros environ 84 euros 9,2 à 12,7 ares 6 à 10 ares 8 à 14 ares 8,5 à 9,5 ares 9 à 11 ares POUILLEY-FRANCAIS 1 7,12 à 9,65 ares AUXON-DESSOUS BONNAY “lot. les prairies” CHÂTILLON-LE-DUC MORRE ORNANS SERRE LES SAPINS VERCEL SAONE AVANNE SECTEUR SAINT-VIT LARNOD CHATILLON-LE -DUC ( MORRE NOIRONTE SAMPANS LES ALLIÉS DEVECEY CHAMPVANS LES MOULINS MARCHAUX 4 2 3 2 5 5 1 1 1 1 1 1 1 2 3 3 17 1 16 11 ares environ 9,7 à 11,4 ares entre 12 et 13 ares 17 à 27 ares 6 à 8 ares 8 à 9 ares 7 à 9 ares 11,5 ares 9 ares 10 ares 9,21 ares 15 ares 13 ares 9,60 et 9,80 ares à partir de 7 ares 9 à 11 ares 8,2 à 12,8 ares 15 à 25 ares 7 à 10 ares COORDONNEES 59, Chemin des Planches BESANÇON Tél. 03 81 60 77 00 www.moyse.fr S.A.R.L. Développement Résidentiel Néolia S.A.R.L. Domaine Résidentiel A.D.E.V. SARL AFON SARL AFON SARL AFON Néolia SARL AFON Néolia CEREST Fimogest Société De Giorgi SARL AFON 03 81 91 46 02 ou 06 81 57 87 52 Agence Vauban NV Conseil Immobilier NV Conseil Immobilier NV Conseil Immobilier NV Conseil Immibilier Notaires associés A.D.E.V SARL AFON SARL AFON SARL AFON SARL AFON 03 81 88 26 26 03 81 41 27 29 03 81 88 26 26 03 84 37 97 58 03 81 60 77 00 03 81 60 77 00 03 81 60 77 00 03 81 41 27 29 03 81 60 77 00 03 81 41 27 29 03 81 47 18 47 03 81 55 93 00 03 81 46 71 87 03 81 60 77 00 03 81 83 52 88 03 81 81 92 00 03 81 81 92 00 03 81 81 92 00 03 81 81 92 00 03 81 65 79 88 03 84 37 97 58 03 81 60 77 00 03 81 60 77 00 03 81 60 77 00 03 81 60 77 00 Mairies, professionnels, si vous souhaitez figurer dans cette rubrique pour notre prochain numéro à paraître le 15 mars merci de nous transmettre les informations par fax (03 81 67 90 81) avant le 8 mars. Cette rubrique est gratuite. 34 LE FEUILLETON TGV REPORTAGE La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 À Noironte “CHEZ MARTINE”, le rendez-vous des amis du T.G.V. Ce café-restaurant est devenu une annexe des ouvriers des travaux publics qui travaillent à la construction de la ligne à grande vitesse. Commentaire autour du zinc sur ces vies pas ordinaires. Ex-enseignante, Martine Bez gère le café-restaurant “Chez Martine” à Noironte depuis 7 mois. Ce soir, couscous au menu. e café-restaurant de Noironte s’anime au fur et à mesure que rentrent les clients. Ceux qui passent la porte claquent une bise à la patronne accompagnée d’un franc “Salut Martine” avant de s’accouder au zinc. Ce sont des habitués qui ont tous pour point commun de travailler sur la ligne à grande vitesse. La plupart de ces gars-là n’avaient jamais mis les pieds dans le Doubs et encore moins à Noironte avant la mise en œuvre de ce gigantesque projet. Pour autant, ils ne sont pas dépaysés. Question d’habitude. Dominique, Pascal, Christian, Guillaume et les autres font partie de ceux que l’on surnomme “les nomades des travaux publics.” Ils se déplacent là où un chantier les appelle et se sédentarisent pour une durée déterminée dans une région. Pendant cette période qui peut durer deux à trois ans, ces hommes (et ces femmes) s’adaptent à la localité, y cherchent des repères “C’est dur quand autour desquels ils s’organisent une vie même.” sociale. “Chez Martine” est une adresse qu’ils ont l’habitude de fréquenter. Certains viennent y déjeuner le midi, d’autres passent le soir. Près de 20 % de la clientèle de l’établissement sont des gens qui travaillent sur la L.G.V. La maîtresse de maison les accueille L toujours avec le sourire dans une ambiance détendue. Deux fois par mois, elle propose même des soirées à thème, histoire d’améliorer encore l’ordinaire. “Le café est devenu en quelque sorte une seconde famille” confie Martine qui a repris cette adresse il y a sept mois. Une volte-face dans sa carrière professionnelle, car avant de s’installer à Noironte, elle enseignait la technologie dans un collège parisien. Fille de commerçant, elle s’est faite à sa nouvelle vie comme à la clientèle. Car les gars du T.G.V. sont ici comme chez eux. “Ce sont des adeptes de l’imprévu. Ils disent qu’ils viennent manger à cinq et ils arrivent à dix” remarque Martine qui ne s’est jamais vraiment offusquée de ce genre d’aléa. C’est ce qui plaît aux hommes des T.P., trop souvent considérés par le commerce local comme “des Américains” aux ressources sans fonds, quand ils débarquent dans une région. “Chez Martine”, on ne fait pas de chichi. La patronne cuisine des plats ajustés à un nombre de convives à géométrie variable et c’est bien ainsi. Ce soir, c’est couscous pour tout le monde. S’il faut ajouter un couvert, ce ne sera pas un problème. Autour du zinc, la bande de copains parle boulot : bilan de la journée, les anecdotes, les problèmes à régler. Autour du zinc, ils se marrent surtout. “Vu comment il pleut ici, c’est un canal qu’ils auraient dû faire, pas un T.G.V.” Prémonition ou pas, en tout cas, ce n’est peut-être pas perdu… Ces hommes sont un peu com- me des marins. Ils sont à Noironte comme dans un port, demain ils seront ailleurs, sans savoir où. La plupart d’entre eux ont déjà pas mal roulé leur bosse pour les travaux publics, comme Joseph qui a effectué des missions en Indonésie et au Tchad. Il y a quelques années, Dominique a hésité à partir pour l’Afrique avant de se raviser. Le départ était incompatible avec une vie de famille déjà assez mouvementée lorsqu’il est envoyé aux quatre coins de France. C’est un équilibre à trouver, Dominique et son épouse semblent avoir le leur. “On vit en quelque sorte comme deux célibataires mariés.” Chaque week-end, il rentre à la maison, “pour la famille” comme la majorité de ses camarades de chantier. Guillaume et Joseph vont jusque dans l’Hérault pour retrouver les leurs soit “1 300 km aller et retour.” De son côté, Pascal rentre dans l’Oise. À 21 ans, titulaire d’un B.E.P.de mécano,il vient de décrocher son premier poste de mécanicien. Du Nord-Pas-de-Calais dont il est originaire, il a été para- chuté à Chaucenne. “J’aime cette vie. La semaine, je suis à l’hôtel. Le week-end, je rentre chez moi et c’est un plaisir.Aujourd’hui, je pense mieux connaître Besançon que Beauvais” dit-il. Mobile, il est prêt “à bouger” quand son entreprise lui demandera. L’enthousiasme des débuts… Au bar, un voisin laisse parler son expérience. Il est plus timoré sur la question. “C’est dur quand même lâche-t-il. On finit par ne plus avoir de vie de famille. Tu vois pas grandir tes enfants. Tu sais plus ce que c’est que d’avoir des attaches, une maison.” Malgré cela, ils sont unanimes, jamais ils ne pourront s’empêcher de larguer les amarres. La passion pour le job est plus forte. “On est un peu dans la situation du fumeur qui sait qu’il se fait du mal, mais il n’arrive pas à décrocher.” Des liens d’amitié se sont tissés entre eux. Ils naissent sur un chantier. Puis les gars se perdent de vue pendant dix ans parfois et se retrouvent sur un autre projet ailleurs en France, comme si rien n’avait changé. Des amitiés, ils en nouent aussi avec les autochtones de la région qui les accueille. Martine est déjà sur le carnet d’adresse de certains qui ont promis de faire le crochet par Noironte si d’aventure ils repassent dans le secteur. C’est sûr, les terrassiers viendront voir la ligne à grande vitesse à laquelle ils ont apporté leur contribution technique, une fois que celle-ci entrera en service. Il en est ainsi pour tous les chantiers. Enfin, ce temps-là n’est pas encore venu. Dans l’immédiat, il est l’heure de passer à table. Le couscous va finir par refroidir. ■ Les gars de la L.G.V. tissent du lien social au café. 35 PORTRAIT Une vie dans les T.P. Chauffeur, mais femme d’abord Ils sont de moins en moins nombreux les employés des travaux publics à se déplacer en famille, pour leur entreprise, sur des chantiers comme celui de la ligne à grande vitesse. Avec son mari et sa petite fille, Sandra fait partie de ceux qui ont adopté de cette vie “de nomade” sans véritable attache. n cuir, petites chaussures, le visage pomponné et les ongles soignés, Sandra affiche sa féminité. Elle y est attentive dès qu’elle quitte sa tenue de chantier. “Le soir, après le travail, je me retrouve en tant que femme.” Car la journée, elle ne la passe pas derrière un bureau commercial contrairement à ce que l’on peut penser en la voyant, mais aux commandes d’un tombereau. “Ça n’empêche pas que j’aie toujours sur moi mon rimmel et mon rouge à lèvres” s’amuse-t-elle. À 32 ans, Sandra fait partie des quelques femmes qui conduisent ces camions de plusieurs tonnes sur le chantier de la ligne à grande vitesse. Plus qu’un métier, ce job est pour elle une passion depuis six ans. Dans son ancienne vie,son B.E.P. de comptabilité l’avait amenée à occuper le poste de “responsable logistique dans un magasin de produits pour piscine. J’avais une bonne situation. Mais une fois que je rentrais chez moi le soir, que je fermais la porte de mon appartement, c’était le vide. Il me manquait E quelque chose.” Ce “quelque chose” justement, c’était l’ambiance de la grande famille des travaux publics, l’esprit d’équipe et… la caravane. Comment Sandra aurait-elle pu s’habituer à la routine, au train-train quotidien, alors que depuis son plus jeune âge, elle a voyagé avec ses parents aux quatre coins de France et à l’étranger pour les T.P. Son accent varois, sa région d’origine, s’est d’ailleurs estompé au fil des déplacements.Donc, après avoir tenté de se sédentariser en travaillant dans le commerce, elle a fini par rejoindre la maison mère. Comme son frère, son père et la plupart des membres de sa famille, la jeune femme est salariée de l’entreprise Bec. La société Montpelliéraine est connue dans les travaux publics pour son caractère très familial. “Cela fait 32 ans que je mange du Bec” lance Sandra en souriant. Les voyages, les chantiers, la vie de “nomade”, voilà ce qu’elle aime. La jeune maman partage à son tour cette existence peu ordinaire avec sa petite fille et son mari, chauffeur également. Sandra : “Il n’y a guère que la Bretagne que je ne connaisse pas.” Depuis l’été 2006, ils ont installé leur caravane à deux pas de Chaucenne où est basée l’entreprise Bec qui intervient sur le lot A 4. Chaque nouveau chantier est synonyme de nouveau départ pour la famille. “Avant d’arriver sur place, il y a toujours cette petite angoisse de ne pas trouver un bon médecin ou une bonne nourrice. À chaque fois c’est la même chose mais ça fait partie du boulot. Le Doubs est une des régions où nous avons été le mieux accueillis.” Et puis il y a l’école. “Tant que la scolarité de ma fille se déroule sans problè- me, je ne me fixe pas.” Sandra n’a pas de maison spacieuse, confortable, ni de lopin de terre à entretenir. La vie en caravane est parfois rude comme à cette saison. Pour autant, elle “ne laisserait sa place pour rien au monde. Il y a une fraternité qu’on ne retrouve pas ailleurs dans cette manière de vivre les travaux publics. Quoi qu’on en dise, le soir après le boulot, c’est vraiment l’ambiance camping.” Ils se retrouvent parfois à vingt pour partager le repas. Au menu, pas de haute cuisine, mais dans ces instantslà, chacun savoure le plaisir d’être ensemble. Sandra est encore dans la région pour quelques mois, le temps que les terrassiers arrivent au terme de leurs travaux. Elle partira ensuite pour un autre projet comme une autoroute, ailleurs en France, là où Bec aura besoin d’elle. “Il n’y a guère que la Bretagne que je ne connaisse pas.Tiens, je pourrais y aller en vacances…” En caravane peut-être. ■ Sandra est aux commandes d’un tombereau. E x e m p l e : pour un achat en crédit renouvelable de 1500€, remboursez 10 mensualités de 150€. Soit un Taux Effectif Global annuel fixe de 0%, coût du crédit : 0€. Cette offre est une utilisation dérogatoire au crédit renouvelable dans la limite de votre disponible, pour tout achat compris entre 300€ et 10 000€. Cette offre promotionnelle n’est pas conditionnée à la souscription d’une Réserve Couleurs. Elle est valable sous réserve de la signature d’une offre distincte de crédit, ni renouvelable, ni reconstituable. La Réserve Couleurs est un compte de crédit renouvelable annuellement, au T.E.G. annuel révisable de 18,95% et à partir de 150€ d’achat. Le coût total de votre crédit dépend de la durée et du monatnt du découvert effectif de votre compte. Dans l’exemple, les montants et les taux dont hors assurance facultative. Le coût du crédit est pris en charge par votre magasin “EDD”, ou escompte en cas de paiement comptant de 3,10% soit 46,50€ pour l’exemple. Offre réservée aux particuliers, sous réserve d’acceptation par Sofinco, SA au capital de 193 859 835€, 542 097 522 RCS Paris. Siège social : 128/130 Boulevard Raspail 75006 Paris AGENDA ÉTUDIANTS - UN PROGRAMME D’ANIMATIONS REVUE La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 ANIMATIONS 36 La B.A.F. au service des étudiants La fédération des associations d’étudiants bisontins poursuit ses projets sur le campus. Dernier en date, la création d’un marché de produits frais à la Bouloie. édération des associations d’étudiants bisontins, la B.A.F. a été créée fin 2005 au cœur de la capitale comtoise. Regroupant elle-même des associations de filières telles que les S.T.A.P.S. ou les Sciences ainsi que des associations parallèles étudiantes (dont deux humanitaires), la B.A.F. œuvre pour leur développement. Pour son président Étienne Fernet, intronisé début février en lieu et place de Mathieu Fromont, “on souhaite mutualiser les compétences et les connaissances afin que chaque association ne reste pas dans son coin. C’est la base du fédéralisme.” Expert en matière de préoccupations des F étudiants sur des thèmes comme le logement ou encore les animations, cet étudiant en troisième année d’histoire défend sa vision des études pour “environ 1 000 étudiants sur la dizaine d’associations confondues.” Des idées, la B.A.F. n’en manque pas. Depuis deux ans, l’agenda étudiant est édité et distribué gratuitement afin de conserver un rôle d’aide aux structures. Ce support de communication présente les cours, donne des conseils d’université ou parle de médecine préventive. Plusieurs projets culturels sont également au programme cette année, comme le témoignent les lectures d’auteurs organisées en partenariat avec le C.R.O.U.S. À travers ses initiatives, la Étienne fédération ambitionne bel et Fernet est bien de “redorer le blason de l’Université, de contrer son le nouveau désintérêt et de faire tomber président certains clichés.” Adhérente de la B.A.F. de l’association F.A.G.E. regroupant toutes les associations étudiantes de France, la B.A.F. tente au quotidien de faire remonter au niveau national les attentes de chacun. Dans le coin de sa tête, Étienne Fernet entend par ailleurs créer un marché sur le campus pour proposer des produits frais aux résidents de la Bouloie. La formule pourrait en séduire plus d’un… ■ V.S. PROGRAMME - TAILLE DES ARBRES LE 11 MARS Folklore Comtois : 60 ans de traditions La revue dédiée au patrimoine régional, lancée par l’abbé Garneret, souffle ses 60 bougies. Pour la revue, ce n’est pas l’heure de la retraite mais ses bénévoles veulent la relancer et innovent. tion deux fois centenaire, fête son 60ème anniversaire. “En créant cette revue, l’abbé Garneret avait voulu relancer la culture de l’almanach. Le premier numéro de Barbizier naît en 1947, c’est un almanach populaire comtois qui a connu son plus fort tirage dans les années cinquante, jusqu’à 15 000 exemplaires”, rapporte Pierre Bourgin, le président de l’association Folklore Comtois. Passé l’engouement populaire pour les almanachs, l’association a fait de Barbizier son bulletin de liaison. Cette revue régionale d’ethnologie franc-comtoise est aujourd’hui tirée Pierre Bourgin est le président de à un millier l’association Folklore Comtois. d’exemplaires arbizier a 60 ans, qu’on se le dise ! Cette revue dont le titre reprend un des plus célèbres personnages de la crèche comtoise, tradi- B SOLEVA Automobiles www.deffeuille-auto.fr Pour connaître le programme complet des animations du premier semestre autour du patrimoine, contactez l’office de tourisme au 03 81 80 92 55 environ, relayée part les 800 adhérents de l’association. Pour redonner un coup de jeune à la débonnaire revue, les membres de Folklore Comtois viennent d’engager un partenariat avec l’office de tourisme de Besançon.“On était voué à l’extinction reconnaît Joseph Pinard, autre pilier de l’association. Heureusement, une nouvelle équipe s’intéresse à nos activités.” “Nous allons lancer des cycles de visites, des voyages, une série d’animations pour faire prendre conscience aux gens de l’importance du patrimoine régional, poursuit Maurice Colette, autre membre de Folklore Comtois. Chaque mois, on organisera une permanence à l’office de tourisme de Besançon et des animations sur le thème des métiers traditionnels d’hier.” Le 12 février, les amateurs de traditions ont pu découvrir l’art de la vannerie. Le prochain rendez-vous est fixé le 11 mars avec la taille et la greffe des arbres fruitiers. Une conférence sur Barbizier, le vigneron bisontin, complétera les animations du mois de mars. ■ Z.I. THISE 03 81 80 68 31 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 37 FESTIVAL - DU 30 AVRIL AU 3 MAI Herbe en Zik met le paquet Le comité d’organisation du Festival Herbe en Zik a mis les petits plats dans les grands pour l’édition 2008. Avec à son actif, “une palette d’artistes de renommée”, le Campus de la Bouloie sera placé sous le signe de la convivialité et de l’innovation du 30 avril au 3 mai prochains. ur le site d’une superficie de 6 000 m 2, le public aura l’opportunité de vibrer sur les rythmes d’Aldebert, Tiken Jah Fakoly, Tagada Jones, Burning Heads et autre D.J. Jee. “Une édition haute en paillettes et en couleurs” qui devrait valoir le détour selon Julie Robert, chargée de communication du festival. Quatre jours où groupes régionaux, nationaux et internationaux, musiques du monde, hip-hop et punk se croiseront pour le plus grand plaisir des “12 000 personnes attendues sur la période.” Afin de satisfaire des festivaliers toujours friands de nouveautés, la soirée d’ouverture sera en majeure partie consa- S crée au métal avec Lofofora notamment, alors que la seconde sera dédiée à l’électro avec une carte blanche au club parisien “Le Rex Club”. Comparé à 2007, “l’innovation majeure réside dans le fait que le festival dure quatre jours cette année.” Outre le désir d’ouverture à un public franc-comtois et d’ailleurs, il existe avant tout une volonté de laisser le festival accessible à tous. “Nous souhaitons conserver un esprit humain et ne pas tomber dans une machine commerciale” : la nouveauté Zik en Herbe portée par l’association Interférences et la découverte d’artistes régionaux en est l’illustration parfaite. CALOGERO De par sa programmation des plus attractives et sa politique de communication, cette 7ème édition du Festival Herbe en Zik et ses 300 000 euros de budget devraient rencontrer un franc succès. Avis aux amateurs ! ■ V.S. Les organisateurs annoncent un grand cru pour l’Herbe en Zik 2008. LIVRE - AUX ÉDITIONS FAVRE 3 123 jours sans elles… O La journaliste de France 3 Catherine Eme-Ziri raconte l’épopée vécue par la Jurassienne Amélie Guillot qui a retrouvé ses deux filles enlevées par leur père, huit ans après. Confessions. THÉÂTRE Amélie Guillot (à gauche) a confié à la journaliste Catherine Eme-Ziri, l’écriture de son histoire. n les sent complices. Il “Je les retrouverai, 3 123 faut dire que la journajours sans elle” liste Catherine Eme-Ziri Éditions Favre s’est véritablement immergée dans le quotidien d’Amélie Guillot pour raconter, en 230 sement, c’est un happy end” rappages, les huit dernières années porte Catherine Eme-Ziri. “Ma de la vie de cette mère de famil- motivation première était que le qui a vécu le long calvaire l’on parle de notre drame, de de la séparation d’avec ses ces enlèvements, quelle que soit enfants. Le dénouement, heu- l’issue de l’histoire” enchérit Amélie Guillot qui a reux, de cette histoire a eu lieu fin août “Heureusement, “toujours été persuadée de retrouver” ses dernier quand Améc’est un filles. “Si nous avons lie retrouve ses deux filles Margaux et happy end.” entrepris ce livre, c’était aussi pour que mes Blanche, en Espagne. C’est donc l’histoire peu bana- filles sachent bien que je ne les le de ce rapt d’enfants que la avais pas oubliées.” journaliste rapporte. “La fin du Aujourd’hui, Margaux et livre s’est quasiment écrite en Blanche ont toute leur vie à direct. Le livre était déjà en cours inventer. Cette renaissance alors que le dénouement n’était se fera aux côtés de leur pas encore intervenu. Heureu- maman. ■ S P E C TA C L E MUSIQUE AGENDA SPECTACLE ENFANT - LE 5 MARS À 15 HEURES P Plein tarif : 50,5€ Tarif réduit : 37,5 € 2éme série : 30€ Place numérotée RENAN LUCE 13 MARS à 20 H 00 MICROPOLIS BESANÇON MICROPOLIS - BESANÇON Plein tarif : 27,7 € Placement libre assis Christophe MAE 15 MARS à 20 H 00 MICROPOLIS - BESANÇON Tarif assis : 35 € Tarif debout : 27 € Placement numéroté pour tarif plein et libre assis et debout Le conte musical pour enfants mis en musique par Prokofiev est présenté le 5 mars au Grand Kursaal. Indémodable et poétique. pour venir nager sur un étang tout proche. Il se querelle avec un oiseau. À ce moment, un chat s’approche et l’oiseau, alerté par Pierre, s’envole pour se réfugier dans un arbre. Le grand-père de Pierre ramène le garçon à la maison en bougonnant et referme la porte, car le loup pourrait surgir. Les chasseurs sortent à ce moment de la forêt et veulent tirer sur le loup, mais Pierre les arrête.Tous ensemble entament dès lors une marche triomphale pour À voir emmener le dès fameux loup au zoo. 4 ans. Régulièrement présenté comme une initiation à la musique classique, ce très joli conte radicalement revisité MICROPOLIS BESANÇON MICROPOLIS BESANÇON Pierre et le Loup ierre et le Loup est un conte musical pour enfants dont le compositeur Sergueï Prokofiev écrivit le texte et composa la musique en 1936, année de son retour définitif en U.R.S.S. Prokofiev y avait été encouragé par Natalia Saz, la directrice artistique du théâtre central pour enfants de Moscou, dans le but de familiariser les jeunes avec les principaux instruments de l’orchestre symphonique. Il avait déjà quatre symphonies et plusieurs ballets à son actif quand il acheva et dirigea la première exécution de Pierre et Le Loup le 2 mai 1936, pendant laquelle Natalia Saz fut la récitante. Rappelons l’histoire : Pierre, un jeune garçon, vit dans la campagne avec son grandpère. Un jour, il laisse la porte du jardin ouverte : un canard profite de l’occasion 4 MARS à 20H00 Jean-Louis n’est pas dénaturé, car très fidèle à l’original, mais plutôt recoloré. L’originalité de cette version réside dans le fait qu’elle est composée de comédiens acrobates, un irrésistible duo de mimes, un orchestre flamboyant de huit musiciens qui ont quitté la fosse d’orchestre pour faire face aux spectateurs et surtout un savoureux Monsieur Loyal avec sa subtile gouaille. Ce spectacle théâtral fascinant oscille entre le récital et le cirque tout en étant drôlerie, finesse, tendresse, douceur et légèreté. ■ V.S. Ce spectacle théâtral fascinant oscille entre le récital et le cirque. Spectacle tout public d’1 h 15, à partir de 4 ans, à partager en famille Points de vente : Forum, Auchan, Cora, Leclerc, Fnac, Carrefour, Géant Tarifs : 22 euros normal, 18 euros moins de 12 ans et 3 euros 3ème place enfants moins de 12 ans Renseignements au 03 85 41 50 04 ou www.d2p.fr AUBERT “Un tour sur moi-même” 17 MARS à 20 H 00 MICROPOLIS BESANÇON MICROPOLIS - BESANÇON Tarif plein : 38 € Tarif réduit : 35 € Placement libre assis 38 La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 MUSIQUE AGENDA 23 février-8 mars GéNéRiQ ne copie rien Quand quatre directeurs de salles de musiques actuelles du Grand Est rencontrent les organisateurs des Eurockéennes, cela crée un festival musical d’un nouveau genre. Du 23 février au 8 mars, GéNéRiQ revient pour une 2ème édition de “nouveaux tumultes scéniques en villes.” 70 artistes, 56 concerts à l’affiche à Belfort, Dijon, Mulhouse et Freiburg, le festival GéNéRiQ a pour objectif “de casser les frontières entre les zones urbaines du Grand Est et encourager la mobilité du public” explique Manou Comby. Et le directeur du Cylindre, la scène de musiques actuelles de Larnod, de poursuivre : “Même si on n’a pas tous les mêmes raisonnements ni les mêmes moyens pour nos salles, on a tous un intérêt. On a accès à des programmations qui nous échappent habituellement parce que trop chers.” Oubliées les vieilles entre Dijon, Une partie rivalités Besançon et les de l’équipe autres ? Aux dires de tous, oui. GéNéd’organiRiQ “montre qu’il y sation a une véritable du festival. dynamique des musiques actuelles dans le Grand Est. On se connaît tous très bien” confirme Gilles Devalck, responsable des actions artistiques de la Vapeur, à Dijon. Pour monter le festival, tous se rencontrent, mettent les choses à plat, font part de leurs envies et se répartissent la programmation de façon équilibrée. Les artistes viennent du monde entier, certains pour un concert unique d’autres pour plusieurs. Et s’il va s’en passer à la Poudrière de Belfort, au Noumatrouff de Mulhouse, à la Vapeur ou au Cylindre, d’autres lieux, plus petits (bars cafétéria du C.R.O.U.S…) et plus inattendus (galerie d’art, bureau, appartement) réservent aussi de belles surprises. Dans cette 2ème édition, Besançon occupe une place beaucoup plus importante que l’an dernier et Manou Comby s’en réjouit. “On ne voulait pas être en second plan. Ce festival, ce n’est pas loin de la moitié du budget artistique annuel du Cylindre” confie-t-il, estimant “qu’il y a beaucoup à faire pour les musiques actuelles.” Pour lui qui est aussi chargé de mission SMAC à la ville de Besançon, c’est de bon augure, “ça prépare le terrain.” Reste donc plus qu’à être curieux et à se déplacer dans tout le Grand Est au gré de la programmation. ■ A.B. Renseignements sur www.generiq-festival.com Manou Comby, maître de cérémonie. LE PORTRAIT La Presse Bisontine n° 86 - Mars 2008 COMMERCE 39 Yves Monnot, plus de trente ans d’implication dans le commerce des Chaprais. La redynamisation du quartier Yves Monnot et les Chaprais, une grande histoire qui dure Impossible d’évoquer l’histoire des Chaprais sans parler d’Yves Monnot. Plus qu’un commerçant du quartier (en retraite depuis août dernier), il a donné beaucoup de temps et d’énergie pour dynamiser et rendre son âme à ce petit coin de Besançon pas tout à fait comme les autres. Une histoire débutée à la fin des années soixante-dix. adio-électricien de formation, Yves Monnot s’est d’abord installé à Roche-lez-Beaupré pour vendre du matériel audio et de la haute-fidélité avant de venir sur Besançon. “Je cherchais à me rapprocher de ma clientèle. Le quartier des Chaprais me paraissait agréable et m’attirait, bien que moribond à l’époque avec beaucoup de boutiques vides.” En 1976, il trouve des locaux au 21 de la rue de Belfort. “C’était tout pourri. On a tout refait.” La Hi-fi a le vent en poupe, les affaires vont bon train et la boutique s’étend. Yves Monnot aménage un, puis deux puis trois auditoriums et annexe le garage pour en faire son atelier. Si pour lui, tout va bien, l’activité commerciale du quartier est réduite à peau de chagrin. “Un soir avant Noël, on s’est retrouvé à trois ou quatre au bar du Progrès en se disant qu’on pourrait faire quelque chose. On a acheté trois sapins à 5 francs.” Sans le savoir, le petit groupe a enclenché le processus. “L’année suivante, on a créé l’association des commerçants des Chaprais.” C’est le début des années R quatre-vingt. Les enfants reprennent les magasins des parents. Le quartier rajeunit rapidement. “Au début, on adhérait à l’Union des commerçants mais on était loin du centre-ville. Nous, on avait un esprit village. On se connaissait tous, on en voulait. On travaillait énormément et on avait besoin de se retrouver.” Le noyau dur relève ses manches, les autres suivent. “On a travaillé sur le mot Chaprais car les gens connaissaient la gare mais plus le quartier, pourtant commune libre au début du XX ème siècle.” Progressivement, des “Les animations franchises s’y s’organisent. Événement phare, le Troc des intéressent. Chaprais est né en C’est bon 1983. “C’était vraiment novateur.” 25 ans plus signe.” tard, le Troc (plus de 300 exposants) attire environ 15 000 personnes “s’il fait beau.” Yves Monnot sait que ce vide grenier-là est de loin le plus coûteux pour qui veut vendre mais argumente. “Le but, c’est d’animer le quartier. On dépense sans compter avec des clowns, des jeux pour les enfants, une sono dans toute la rue. 1/3 du budget seulement est couvert par les troqueurs.” Autres temps forts, la course de vélos ou plus local, “L’art aux Chaprais”, mise à disposition des vitrines pour les peintres, potiers ou sculpteurs. Puis, pour fidéliser la clientèle, il y a eu le rattachement au réseau Client Roi (et donc des commerces du centreville), finalement plus simple que la mise en place d’une carte de fidélité sur le quartier. Hi-fi, Cibi, informatique, Yves Monnot a proposé divers produits sans jamais changer d’enseigne. En août 2007, quand il a laissé les clés de sa boutique à Emmanuel Langrock, son technicien pendant 17 ans, ce dernier a d’ailleurs gardé ce nom, indissociable de l’histoire du quartier. La retraite n’y change rien. Entre cours aux Beaux-arts et séance de taille de ces chers bonsaïs, Yves Monnot maintient le contact. “J’ai gardé un pied aux Chaprais. Les gens ont Cinéma l’impression que j’y suis toujours. J’accompagne Emmanuel. Je m’occupe de l’association.” Quand il regarde le chemin parcouru, Yves Monnot est fier. “Il n’y a plus de locaux vides. Le quartier s’est beaucoup renouvelé et les franchises s’y intéressent. C’est bon signe.” Il affirme que la scission avec la Boucle n’existe pas et sans nostalgie évoque “ce groupe de commerçants tellement soudés, d’une même famille, d’un même village” qui ont su redorer le blason de ce quartier. Dans sa maison de Charnay, il trouve que “la vie est belle” mais est catégorique. “Si avec ma femme, on finit en ville, ça sera aux Chaprais.” ■ A.B. BEAUX ARTS Votre cinéma au JUMPER PARIS À partir du 20 février À partir du 20 février coeur de la ville BIENVENUE CHEZ LES CH'TIS L'ORPHELINAT 10000 B.C. À partir du 5 mars À partir du 12 mars À partir du 27 février (avant-premières le 26/02 à 20h et 22h) Cinéma ECRANS GÉANTS. SON NUMÉRIQUE. PARKING 1000 PLACES. MARCHE BEAUX ARTS - BESANÇON - Répondeur programme : 0892 68 70 25 (0,34e TTC/min) www.cinemaspathe.com LPB86-40-20-21-01.qxd:LPB67- 22/23-44/01.qxd 18/02/08 16:36 Page 4