Réunion du Conseil pastoral Paroissial du 26 janvier 2015

Réunion du Conseil pastoral Paroissial du 26 janvier 2015
Pour ce CPP élargi qui se voulait temps de formation sur les différentes formes de prière en
dehors de la messe, nous avons accueilli Monsieur Aimé Duhamel, paroissien « à temps
partiel » en Matheysine, puisqu’il passe les mois d’été à La Coirelle depuis 40 ans.
Après s’être présenté, Aimé Duhamel a retracé les grandes lignes de sa vie, pour montrer
que, au fil des ans et selon ses activités, sa prière a pris différentes formes.
Aimé Duhamel se croit enfant de Dieu depuis l’âge de 5 ans ; mais sa foi d’enfance était une
foi en un Dieu de la peur, tout-puissant.
A l’âge de 16 ans, alors qu’il entame sa vie professionnelle, il fréquente des groupes de jeunes
et découvre l’Evangile, surtout celui de St Jean. Et il devient amoureux de Jésus-Christ, il
découvre le Dieu amour.
C’est à l’armée, qu’il découvre la prière silencieuse : prière qui nécessite de faire silence, de
savoir écouter, de savoir attendre ; cette prière conduit à l’intimité avec Dieu, crée une
connivence avec lui, donne l’impression « d’être avec ».
L’engagement avec son épouse dans les Equipes Notre Dame, puis la responsabilité de la
préparation au mariage pour un certain nombre de couples l’ont conduit à prier plutôt sous
forme de dialogue. Et son engagement dans la politique locale (maire de Domène) a fait que
sa prière est devenue prière d’un homme d’action
Dès l’âge de 18 ans, il s’était essayé à l’écriture. Mais c’est seulement des années plus tard
qu’il a écrit d’autres ouvrages : « Dieu librement » (1995), méditation qui « tente de réexprimer la Parole de l’Eternel », puis « Sous le vitrail » (2011), « long dialogue imaginaire
entre l’auteur et le Dieu des chrétiens ».
Tout au long de ces étapes de sa vie, il est resté fidèle à la prière du soir : C’est un temps où
l’on parle à Dieu, avec des temps de silence pour être ouvert à l’Esprit C’est une rencontre,
beaucoup plus qu’une demande
Pour synthétiser, nous a-t-il souligné en conclusion, « on peut dire que la prière est une réalité
incarnée dans une vie, c’est une communion, c’est un dialogue. Mais on ne peut pas prier si
on ne connaît pas celui à qui l’on s’adresse. »
Et Aimé Duhamel a le sentiment que Dieu l’aide à avancer, il a le sentiment que Dieu l’aime.
Le père Armand a rassemblé à son tour en quelques phrases l’essentiel de cet exposé : Il faut
arriver à se sentir bien avec le Seigneur. Commencer par un temps de prière court. Il faut du
temps pour arriver au cœur à cœur, sinon c’est la prière intellectuelle. La prière, c’est une
relation. Et ne pas oublier la dimension de l’Esprit Saint.