Téléchargez le programme complet de l`ETE INDIEN (en format pdf)

Transcription

Téléchargez le programme complet de l`ETE INDIEN (en format pdf)
9ème édition
du 7 septembre au 31 octobre 2012
dont
grâce au soutien
de l’ambassade
de l’inde en france
© NFAI
auditorium guimet
6, place d’iéna
75116 paris
Renseignements
et réservations
01 40 73 88 18
[email protected]
Mercredi 26 septembre à 12h15
Kalpana (Imagination)
Fiction d’Uday Shankar, 1948, 2h33’, noir et blanc, VO hindi STF, inédit
FILM
Vendredi 7 septembre à 12h15
Le salon de musique (Jalsaghar)
Fiction de Satyajit Ray, 1958, 1h40’, noir et blanc, VO bengali STF
Biswandhar Roy, autrefois riche aristocrate, a vieilli dans son palais
décrépi. Figé dans ses valeurs en voie de disparition et dans ses
souvenirs, son amour pour la musique et la danse est resté intact. Il
rouvre son salon de musique et décide d’organiser un ultime récital
avec les plus grands artistes.
Un film dont la musicalité est aussi dans la fluidité de la mise en
scène de Satyajit Ray.
Image de Subrata Mitra, musique d’Ustad Vilayat Khan. Avec Chabbi Biswas dans le rôle principal.
CONFERENCE
Mercredi 12 septembre à 12h15
Musiques et danses au cœur du cinéma indien
Conférence publique et gratuite
Par Martine Armand, programmatrice cinéma de l’Eté indien
Martine Armand, qui programme pour la 9ème année consécutive les
films de l’Eté indien, présentera sa sélection en mettant l’accent sur
les films inédits. Elle abordera le rôle primordial de la musique et de
la danse dans le cinéma populaire indien, mais aussi dans le cinéma
d’auteur, et analysera les documentaires de grands cinéastes (Satyajit Ray, Mani Kaul, Kumar Shahani) qui portent un regard pertinent sur
les artistes indiens et les formes classiques de musique et de danse. FILMS
Vendredi 14 septembre à 12h15
Chandralekha
Fiction de S.S. Vasan, 1948, 3h27’, noir et blanc, VO tamoul/hindi
STF, inédit
Le bon prince Veer Singh et le méchant prince Sasank s’opposent
pour le trône, mais aussi pour Chandralekha, une villageoise qu’ils
convoitent. Sasank fait enlever la jeune femme qui lui demande la
faveur d’une danse. D’immenses tambours sont installés, d’où surgissent des guerriers…
Le tournage de cette superproduction aux décors spectaculaires
dura cinq ans et fut le premier grand succès des studios Gemini de
Madras.
Avec T.S. Ranjan, T.R. Rajakumari, M.K. Radha, N.S. Krishnan, T.A.
Maduram…
Mercredi 19 septembre à 12h15
La danse de l’enchanteresse
Documentaire d’Adoor Gopalakrishnan et Brigitte Chataignier, 2007,
1h15’, VO malayalam STF
Le film nous entraîne dans l’univers raffiné du Mohini attam, danse
du Kerala pratiquée exclusivement par les femmes. Nous suivons
plusieurs maîtres transmettant leur art à leurs disciples, mais aussi
une jeune fille dont les sentiments se reflètent dans la traversée des
danses, des chants et de la musique.
Adoor Gopalakrishnan, dont l’œuvre de fiction a déjà été montrée à
l’auditorium, signe avec Brigitte Chataignier un documentaire sensible d’une beauté vibrante.
CONFERENCE
Jeudi 20 septembre à 12h15
Le Mohini attam : construction identitaire et patrimoine imaginaire
Conférence dansée, publique et gratuite
Par Brigitte Prost (Maître de conférences en études théâtrales,
Rennes 2 – Université Européenne de Bretagne) et Brigitte Chataignier (danseuse et chorégraphe)
Par cette conférence, Brigitte Prost présentera dans un premier
temps l’origine du Mohini attam, son contexte historique, symbolique et technique – en s’appuyant sur des démonstrations de Brigitte Chataignier.
Puis il s’agira de réfléchir à l’histoire de l’écriture de cette forme donnée comme traditionnelle, c’est-à-dire chargée de maintenir un souvenir essentiel pour l’identité d’un groupe social, d’un Etat et plus
largement d’une Nation.
De fait, en réhabilitant le Mohini attam il y a quelques décennies,
les Kéralais ont pu se réapproprier leur passé, lutter contre la colonisation britannique – voire participer à un mouvement plus vaste
d’Indépendance.
En somme, nous verrons comment une forme spectaculaire, en se
donnant comme traditionnelle, se fonde en mémoire collective identitaire.
DANSE
Vendredi 21 et samedi 22 septembre à 20h30
Mohini attam
Maître et disciple
Padmashree Kalamandalam Kshemavathy et Brigitte Chataignier
Accompagnées par Madhavan Namputhiri (chant), Viju S. Anand (violon), Vypeen Satish (mridangam) et Tripunitura Krishnadas (edaykka)
FILMS
Lundi 24 septembre à 12h15
La dernière danse (Vanaprastham)
Fiction de Shaji Karun, 1999, 1h50’, VO malayalam STF
Kunhikuttan est né dans les années 30 d’une mère servante et d’un
père inconnu. Après le dur apprentissage du Kathakali, forme classique de danse et de théâtre du Kerala, il est devenu un artiste reconnu. Il mène une vie modeste avec sa femme et sa fille, mais sa
rencontre avec une jeune femme de la famille princière du maharaja
va faire basculer sa vie.
Cette coproduction franco-indienne est une poignante fresque de
Shaji Karun, qui fut sélectionnée au festival de Cannes.Image de
Renato Berta, avec dans les rôles principaux Mohan Lal et Suhashini.
Un danseur rêve de fonder une académie de danse et de créer des
chorégraphies inventives. Au sein de la troupe des rivalités apparaissent…
Magnifiquement restauré par les National Film Archives of India, ce
film est un joyau d’inventivité sur les plans chorégraphique et cinématographique, qui révèle la vision moderniste du plus grand danseur indien de l’époque : Uday Shankar.
Avec Uday Shankar dans son propre rôle, Amala Shankar et parmi
les danseurs et danseuses la jeune Padmini qui fit ses débuts dans
ce film.
Avec le soutien de la World Cinema Foundation
Vendredi 28 septembre à 12h15
Jhanak jhanak payal baje
Fiction de V. Shantaram, 1955, 2h23’, VO hindi STF, inédit
Mangal, maître de danse classique, a mis tous ses espoirs en son
fils Girdhar. Neela tombe sous le charme du talent de Girdhar et
demande à Mangal de devenir sa disciple. Lorsque Girdhar et Neela
partagent des sentiments amoureux, Mangal menace de renier son
fils s’il ne renonce pas à Neela. Désespérée, la jeune femme est sauvée par un sadhu. Un grand concours de danse se prépare alors dans
un temple voisin…
Musique de Vasant Desai, paroles d’Hasrat Jaipuri, chansons interprétées par Lata Mangeshkar et Hemant Kumar. Le santoor utilisé
ici pour la première fois dans le cinéma populaire est interprété par
Shivkumar Sharma.
Avec Sandhava et le danseur Gopi Krishna dans les rôles principaux.
à qui il dédia toute sa vie. Le film, reposant sur de longues séquences
dansées par Guru Keluchara Mohapatra, remonte le temps pour
nous amener à une époque où l’Inde considérait la danse comme
une forme de prière.
Musique originale de Pandit Hariprasad Chaurasia.
CONFERENCE
Jeudi 18 octobre à 12h15
La danse Odissi en Inde : fondements historiques et
dynamiques actuelles
Conférence publique et gratuite
Par Barbara Curda, doctorante en anthropologie et danseuse Odissi
La danse Odissi est définie par le gouvernement indien comme une
forme de danse de haut statut culturel, sous la dénomination officielle de « danse classique » de l’Etat oriental indien de l’Orissa. Son
histoire et ses mythes seront évoqués par Barbara Curda qui examinera aussi les positionnements des danseurs Odissi dans la dynamique culturelle actuelle de l’Inde.
Barbara Curda, formée depuis les années 1990 en danse Odissi en
Inde, termine un doctorat en anthropologie de la danse sur les pratiques de danse Odissi.
DANSE
Vendredi 19 et samedi 20 octobre à 20h30
Arushi Mudgal
Danse Odissi (Inde)
Accompagnée par Sawani Mudgal (chant), Srinibas Satapathy (flûte)
et Pradeepta Kumar Moharana (mardal)
FILMS
Lundi 1 octobre à 12h15
Mercredi 24 octobre à 12h15
Ratnaprabha, une danseuse prostituée qui s’est enfuie de chez elle,
devient la disciple du grand maître de musique carnatique Shankara
Shastri. Un amour impossible naît entre eux. Forcée de le quitter, elle
donne naissance à un fils qui devient à son tour son disciple.
Inspiré par la musique classique carnatique, ce film est considéré
comme un tournant majeur du cinéma telugu. Les séquences dansées par Manju Bhargavi devant les temples sont des moments d’anthologie du cinéma telugu populaire.
Avec Somayajulu et Manju Bhargavi dans les rôles principaux.
Intégrant des éléments historiques et religieux, le film s’articule autour de la tradition Dagarvani, forme musicale complexe sans notation, dont la transmission est restée ininterrompue depuis dix-neuf
générations.
Mani Kaul, qui pratiquait lui-même le chant dhrupad, explore les
formes d’arts classiques de sculpture, architecture et peinture et apporte au langage cinématographique du documentaire une dimension poétique et réflexive.
Nous découvrons les musiciens de la grande famille Dagar parmi
lesquels Zia Mohiuddin Dagar, l’immense interprète de rudra veena,
qui disparut quelques années plus tard.
er
Shankarabharanam
Fiction de K. Vishwanath, 1979, 2h23’, VO telugu STF, inédit
Mercredi 3 octobre à 12h15
Umrao Jaan
Fiction de Muzaffar Ali, 1981, 2h25’, VO ourdou STF, inédit
En 1840, la jeune Amiran est kidnappée et vendue à une maison
close de Lucknow pour devenir courtisane (une « tawaif »). Désormais appelée Umrao Jaan, elle apprend à lire, à écrire, à danser et
à chanter. Sa culture, son talent de musicienne et de danseuse ainsi
que sa beauté attirent les hommes de l’aristocratie, dont le Nawâb
Sultan.
Inspiré du roman de Ruswa, Umrao Jaan est un film culte pour ses
séquences de danses interprétées par Rekha et de chants interprétés par une grande voix indienne : Ashla Bhosle.
Chorégraphie de Gopi Krishna, musique de Khayyam, paroles de
Shahryar, avec Rekha dans le rôle principal, Naseeruddin Shah, Raj
Babbar….
CONCERT
Vendredi 5 octobre à 20h30
Sudeshna Bhattacharya et Nihar Mehta
Sarod et tabla (Inde)
FILMS
Lundi 8 octobre à 12h15
Le rythme de la passion (Taal)
Fiction de Subhash Ghai, 1999, 3h, VO hindi STF, inédit
Mansi, fille d’un musicien populaire, vit modestement dans la région
de Chamba, dans les contreforts himalayens. Manav est issu d’une
puissante famille indienne de Londres. Ils tombent amoureux. Mais
Mansi et son père sont humiliés par la famille de Manav. Mansi se
lance alors dans une carrière de chanteuse et danseuse avec la
troupe de Vikrant Kapoor.
Film aux couleurs et sentiments de Bollywood, la musique est signée A.R. Rahman.
Avec Aishwarya Rai, Anil Kapoor et Akshaye Khanna dans les rôles
principaux.
Vendredi 12 octobre à 12h15
Bamboo flute (Birah bhariyo ghar aangan kone)
Documentaire mde Kumar Shahani, 2000, 59‘, VO hindi STF, inédit
Ce film méditatif détournant les codes du documentaire est un
voyage musical à travers l’histoire, les mythes et les lignes mélodiques de la flûte dont les origines remontent à 4000 ans. Les images
sont élaborées en écho au mode créatif de la musique qui les façonne.
Le film explore les intersections des rythmes de la flûte avec l’architecture, la littérature, l’histoire, la danse et la poésie.
Kumar Shahani est l’un des grands noms du cinéma d’auteur indien
dont le travail et la réflexion sur l’esthétique du cinéma s’expriment
dans une œuvre composée à la fois de fictions et de documentaires.
Image de K.K. Mahajan et musique originale de Pandit Hariprasad
Chaurasia.
Dhrupad
Documentaire de Mani Kaul, 1982, 1h10’, VO hindi STF, inédit
Vendredi 26 octobre à 12h15
La danse du vent (The dance of the wind)
Fiction de Rajan Khosa, 1998, 1h28’, VO hindi STF
Nous sommes à Delhi, dans les années 90. Pallavi est une jeune
femme épanouie qui a étudié le chant classique hindoustani auprès
de sa mère, une artiste réputée. A la mort de celle-ci, Pallavi perd sa
voix. Elle part alors à la recherche du guru de sa mère.
Rajan Khosa évoque avec finesse la problématique de la transmission de la musique de maître à disciple dans l’Inde contemporaine,
et questionne le devenir d’une tradition ancienne face à la mondialisation de l’industrie musicale.
Lundi 29 octobre à 12h15
Siddheshwari
Documentaire-fiction de Mani Kaul, 1989, 1h31’, VO hindi STF, inédit
Mêlant fiction et documents réels, le film à dimension poétique
s’applique à évoquer l’idée de la musique et son expérience chez
la jeune Siddheshwari qui deviendra une chanteuse renommée du
chant hindoustani. La caméra en mouvement perpétuel transporte
Siddeshwari à Bénarès, dans le temps et l’espace. Le son est un assemblage subtil de murmures, de paroles, de musique instrumentale
et vocale, et de récitations poétiques.
Image de Piyush Shah, avec plusieurs actrices incarnant Siddheshwari, parmi lesquelles Mita Vasisht.
Mani Kaul, élève de Ritwik Ghatak, fut l’un des plus grands noms du
cinéma d’auteur indien. Son œuvre originale et pertinente élaborant
plusieurs modes narratifs reste largement inconnue en France. Le
cinéaste disparut brutalement en juillet 2011.
Soirée de clôture
Mercredi 31 octobre à 20h30
La quête (Moner manush)
Fiction de Goutam Ghose, 2010, 2h30’, VO bengali STF, inédit
A la fin du XIXème siècle, le poète et chanteur octogénaire Fakir Lalan
Shah rencontre Jyotirindranath Tagore, le frère aîné de Rabindranath. Les épisodes de la vie de Lalan surgissent pendant cet échange
entre l’intellectuel aristocrate et le sage issu du peuple, dont la philosophie de tolérance et de compassion s’exprime aujourd’hui encore
dans les chants traditionnels des Bauls du Bengale.
Magnifiquement mis en images par Goutam Ghose, l’un des grands
noms du cinéma d’auteur bengali, Moner manush est l’adaptation
du roman de Sunil Gangopadhyay.
Avec Prosenjit dans le rôle de Lalan, et Paoli Dam dans le rôle de
Komli.
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles, réservation
conseillée au 01 40 73 88 18.
Lundi 15 octobre à 12h15 (2 films)
Bala
Documentaire de Satyajit Ray, 1976, 33’, VO anglais STF, inédit
Satyajit Ray rend hommage à Balasaraswati, la grande danseuse de
Bharata natyam, qui à 58 ans nous offre une inoubliable interprétation et un émouvant témoignage de vie.
Commentaire et musique de Satyajit Ray.
Bhavantarana
Documentaire de Kumar Shahani, 1991, 1h02’, VO hindi/oriya STF,
inédit
Guru Kelucharan Mohapatra est l’un des plus grands maîtres de la
danse classique indienne Odissi qu’il porta au sommet de son art et
auditorium guimet
6, place d’iéna
75116 paris
Renseignements et réservations
01 40 73 88 18
[email protected]