«Ma ché bella Italia mia»
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«Ma ché bella Italia mia»
NATIONAL vendredi 10 septembre 2010 4 «Italia Dimensione 2000» du vendredi 17 au dimanche 19 septembre, au Hall 2 de LuxExpo et c'est gratuit; la dolce vita «Ma ché bella Italia mia» La plus grande voix de l'histoire de l'opéra s'est tue avec un Luciano Pavarotti qui chantait si bien l'Italie. Pour nous consoler, la belle Italie continue à chanter, par ellemême, dans nos cœurs. ■ Quand on a goûté l'ambroisie, il paraît qu'on ne peut plus s'en passer! Quand on a goûté l'Italie, on en reste marqué pour la vie. Quelle est belle, cette Italie! 20 ans d'amour, c'est ce que la belle, par le biais de sa Chambre de commerce, vit avec ce prince charmant qu'est le Luxembourg. Il est un fait que l'importante colonie italienne qui se vit luxembourgeoise depuis des dé- cennies y est pour quelque chose. Mais l'Italie, et ce de tous temps, n'a besoin de l'aide de personne ni d'artifices pour séduire et faire rêver. L'hôte d'honneur de cette biennale italienne 2010, c'est une région parmi les plus belles de la belle: les Abruzzes! Avec un point culminant le Corno Grande à 2.910 mètres, une région de forts contrastes avec ses plages du bord de la mer Adriatique. Un vendredi sacré Si ce n'est le vendredi saint, le vendredi 17 septembre 2010 à 16 heures verra l'ouverture officielle «d'Italia Dimensione 2000», laquelle sera prononcée par Mars Di Bartolomeo, soi-même, mi- Les Abruzzes sauvages, fantasmagoriques, haut lieu d'histoire et source de vie avec une eau réputée nistre de la Santé et de la Sécurité sociale. Un beau nom pareil ne peut réfuter ses origines, aussi sera-t-il chez lui avec Nazario Pagano, président du conseil régional des Abruzzes, et Fabio Morvilli, président de la Chambre de commerce italienne du Luxembourg. Une occasion de rencontrer ceux et celles qui ont participé et collaboré aux activités et réalisations de la CCIL au cours d'un cocktail et d'un dîner. Occasion à ne pas manquer La mer à la montagne, avec l'Adriatique au pied des glaciers Les Abruzzes, au-delà de ses décors de rêve où le touriste alangui souhaiterait avoir ce pouvoir d'arrêter le temps, les Abruzzes c'est avant tout une région, une mélopée de montagne et de mer qui chante en harmonie tout autant qu'à l'imagination. Les jolies filles de la région des Abruzzes ne sont jamais très éloignées des trésors de sa gastronomie. Entre de nombreuses animations on aura le loisir d'apprendre à faire danser la pâte à pizza, avec les «pizzas acrobatiques!» Un exploit de pizzaiollo qui, on peut s'en douter, n'est pas forcément, dans la vie courante, du goût du padrone du restaurant! Des vins exquis qui font oublier les douleurs et les soucis du temps, des huiles aux reflets d'émeraude qu'on voudrait pouvoir porter en chaton au faîte d'une bague d'or fin, des charcuteries inouïes comme si les petits cochons des Abruzzes formaient la Squadra (Source: CCIL) azura porcine et ne laissaient à quiconque le soin d'exprimer la saveur charcutière de l'Italie tout entière. On aura aussi de quoi faire son marché en matière de fromages italiens dont la réputation n'est plus à faire. Qui dit Italie, veut dire aussi le auto più belle del mondo, elles seront là aussi à LuxExpo les chéries, ces bolides d'anthologie. C'en est dit, si l'on n'a pas le temps de passer ce week-end du 17 au 19 septembre 2010 en Italie, qu'on se rassure, au travers des Abruzzes, favorites du jour, c'est toute l'Italie qui vient à nous. ■ Jean-Claude Sacerdot www.ccil.lu Fin de parcours pour une de ces Schueberfouer dont on gardera le souvenir Le grand démontage Adieu Schueberfouer 2010, tu nous a enchantés, t'ouvrant sur un soleil radieux pour te refermer sous un torrent de larmes... de regret bien sûr. ■ Plus de musiques accrocheuses, plus d'odeurs de bonnes gaufres ou de Gromperekichelcher, tout cela s'est estompé avec la nuit et ce matin on avait juste droit à un concert de cliquetis et à une vision de manèges qu'on démonte. Des grues et camions sortis de films d'épouvante se sont activés tôt le matin à jeter à bas ce décor de fête dans lequel a évolué durant trois semaines une foule ravie et conquise. Finie la noria des voitures amenant leur lot d'amateurs, comme Marcel qui vient assister au «rangement» des manèges. Pensionné depuis 1998, il n'a jamais loupé montage et démontage, ça lui rappelle de Comme la fête, la roue s'est arrêtée grands souvenirs lui qui était grutier. Jamais il n'a fait la «Fouer» en professionnel, en revanche il a «fait» la foire de Berlin de très longues années. Les visiteurs de ce jour avaient l'allure de Matteo, un costaud spécialiste des démontages de maté- riels techniques et de conditionnement des centrales électriques mobiles! Fragiles ces matériels de manège? Non, plutôt faits pour résister aux chocs et aux intempéries. Il faut seulement faire attention au montage et démontage et ça demande quelques notions techniques. Pour l'instant, j'amène 26 casses-croûte pour l'équipe! Bonne ambiance alors? Oui, mais on n'a pas le temps de rêver et de bavarder! Allez bonne journée et «salut!» Le temps d'un échange, et trois ou quatre structures se sont apparemment écroulées. Tout devrait être fini pour le soir pour que balayeuses et bennes à ordures débarrasse le glacis que la Schueberfouer rendra à sa vocation première, un immense parking attendu avec impatience par ses milliers d'usagers habituels. «Bye-Bye Schueberfouer!» ■ JCS Installé entre ciel et terre, le grand câbleur démonteur (Photos: Marc Wilwert)