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Social
Loisirs
Santé
Le travail en réseau
de la RPA
p. 40
Pef, parrain de la
Fête du conte
p. 34
Prévention du suicide,
avec le Pr. Yves Sarfati
p. 41
L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines
1,07€ - Mars 2005 - no 196
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
DOSSIER
Logement :
Saint-Quentin
se mobilise
À l’Estam
inet p. 5
Le 3 e
THÉÂTRE
Les Étourd p. 3
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JEUNE
C’est la PUBLIC p. 6
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MUSIQUE
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n° 196
- MARS
2005
Théâtre
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Du
Regardss de femmess
à la Merise
Avec Princess Érika
8 au 12 mars
#
18
Mars 200
5
Saint-Quentinoises
mars
En écho à la Journée de la Femme du 8 mars, Le Petit Quentin a rencontré
quelques Saint-Quentinoises, qui nous livrent leur point de vue sur la situation
des femmes aujourd’hui.
Voir notre article sur la Journée de la Femme p. 10
왗 « Encore trop d’injustices »
Pour Khadija Aram, présidente de
l’association Femmes de Trappes et
d’ailleurs, le 8 mars est une journée
importante, bien que « l’on n’attende pas
cette journée pour s’occuper des femmes,
car si leurs droits sont acquis dans les faits,
il y a encore beaucoup trop d’injustices à leur
encontre ». Lutter contre ces injustices est,
pour elle, un combat de tous les jours.
« Il ne faut pas que la religion et la politique
l’emportent sur le droit. »
왗 « Une véritable
égalité »
© C. Lauté
Cette journée du 8 mars est
pour Nora Yaou, étudiante
à l’université de Versailles
– Saint-Quentin, « une
affirmation de la féminité
et une reconnaissance
ponctuelle de toutes les
luttes des femmes ». S’il
reste encore beaucoup à
faire pour l’émancipation
des femmes à travers le
monde, il faudrait selon
elle avant tout « laisser les
femmes être femmes »…
© J.D. Bonnaud
« Laisser les femmes
être femmes » Christine Delvaux,
Ignymontaine, a une
opinion bien arrêtée sur la
situation des femmes dans le
domaine du travail : « Il y a
une réelle évolution, mais on
est encore loin de l’égalité
des chances et des salaires.
Quant à l’égalité des sexes,
je ne pense pas que l’on y
arrivera vraiment un jour ! »
© C. Lauté
Chaque année à l’occasion de la Journée
de la Femme, Valérie Legein, professeur
des écoles à Élancourt, organise avec
ses élèves de 8 et 9 ans un débat sur le
rôle des femmes dans le monde. « Pour
moi, le plus important, c’est le respect.
On manque encore souvent trop de
respect aux femmes, alors que l’on
respecte l’homme tel qu’il est. »
© C. Lauté
« Le plus important,
le respect… » © C. Lauté
왗 « Pourquoi une
seule journée ? »
Mme Vandenberghe n’y va pas par
quatre chemins : « Un jour par an pour
les femmes, c’est un peu ridicule. » Pour
cette « presque » retraitée magnycoise,
c’est toute l’année qu’il faut se
préoccuper de la situation des femmes.
« Il reste beaucoup à faire pour qu’elles
soient autant considérées que les
hommes et obtiennent l’égalité dans le
travail, mais surtout l’égalité des droits
dans certains pays où elles n’en ont pour
ainsi dire aucuns… »
LE PETIT QUENTIN n°196 ET KIOSQ n°18 - MARS 2005
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric Theulé RÉDACTRICE
EN CHEF KioSQ : Caroline Junqua SECRÉTARIAT DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit (1re SR), Arnaud Thomelin RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS :
Stéphan Joubert PHOTOS : Serge Blondeau, Johanna-Diane Bonnaud, Stéphan Joubert, Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté, Boris Réjou COUVERTURE :
Christian Lauté ICONOGRAPHIE : Jean-Julien Kraemer RÉGIE PUBLICITAIRE : Patricia Charret – Tél. : 01 39 44 81 10 PETITES ANNONCES :
Sabine Courant CONCEPTION GRAPHIQUE : KRPLUS – Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : PLB Communication –
Tél. : 01 49 87 07 07 IMPRESSION : Actis – Maulde et Renou – Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936
n°DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires ÉDITEUR : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavésdu-Roy BP 46 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex TÉL. : 01 39 44 80 80 – FAX : 01 39 44 82 82
Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en pages centrales, tiré à 75 000 exemplaires.
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I3I
édito
sommaire
MÉMOIRE VIVE
CULTURE
SANTÉ
43
17
Logement :
équilibre et mixité
© C. Lauté
À Saint-Quentin-enYvelines, le logement
est une priorité. Dès les
années 70, les villes nouvelles ont construit massivement afin de résoudre une partie de la crise
du logement en Ile-deFrance. Malheureusement, les problèmes pour se loger sont une
nouvelle fois d’actualité. Notre agglomération n’a plus pour mission d’y répondre à l’échelle de la région, mais elle doit
dorénavant satisfaire aux besoins liés directement à son territoire. Même si notre
volonté est de construire, la rareté du foncier nous oblige à faire des choix.
Le Programme local de l’habitat que nous
élaborons actuellement doit répondre à
ces objectifs, en particulier en termes de
parcours résidentiel, de logement des
jeunes et d’accueil des salariés des entreprises. C’est ce que vous découvrirez dans
ce nouveau dossier du Petit Quentin.
Vous verrez également notre souci
de rééquilibrer, par la construction de
nouveaux logements, l’ensemble des
quartiers afin d’y permettre une réelle
mixité.
L’attractivité de notre territoire est liée en
grande partie à l’offre et à la qualité de nos
logements, c’est pourquoi nous travaillons
pour que chacun trouve une solution
adaptée à ses besoins.
Robert Cadalbert
Président de la communauté d’agglomération
Conseiller régional d’Ile-de-France
Maire adjoint de Guyancourt
I4I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
© C. Lauté
© J.-J. Kraemer
© D. Muchon/Musée de la ville
45
SAINT-QUENTINOIS
3 Saint-Quentinoises à la une.
ACTUALITÉS
Saint-Quentin-en-Yvelines
7 L’Initié 2005 est arrivé.
8 La discrimination en images.
9 Ouverture de la
bibliothèque universitaire.
10 Clap de fin pour Polar.
COMMUNES
11 Tournoi de foot en salle.
12 Des nouveaux logements à
Magny.
13 Tri sélectif.
L’AGGLO ET VOUS
15 Le monde scolaire à
l’heure olympique
Quand les plus jeunes se
prennent aux Jeux...
SPORTS
DOSSIER
CULTURE
Une biennale aux
couleurs du monde
16
La Maison de la poésie
organise sa seconde biennale.
17 Graine d’artiste
Vivien Chauvet, artiste
polymorphe prometteur.
18 En bref
Sortie d’Ici é Là, spectacles à
Marcel-Rivière, chanson
française, etc.
ÉCONOMIE
20 Parcours sans faute
Au fil de l’eau, nouvelle
boutique à Saint-Quentin.
Mobilisation
générale pour
l’emploi
21
Compte-rendu de la 9
Semaine de l’emploi
et de la formation
e
© S. Blondeau
© C. Lauté
22
35
Logement :
Saint-Quentin se mobilise
Saint-Quentin-en-Yvelines n’échappe plus aujourd’hui à la crise qui touche depuis plusieurs
années la région parisienne. Prix à la hausse, répartition inégale des logements sociaux,
étudiants mal lotis… C’est la mobilisation générale pour infléchir la tendance.
DOSSIER
24-25 Le logement :
état des lieux
Points forts, points faibles :
la situation de l’habitat.
27 « Construire
en rééquilibrant
les quartiers »
Interview de Jean-Yves
Gendron, vice-président
de la communauté d’agglo
en charge du logement.
28 Constructions :
l’agglo impulse
De nombreux programmes
de construction sont en cours.
30 Les difficultés du
parcours résidentiel
Changer de logement :
pas si facile...
31 Un toit pour tous
Jeunes, handicapés, seniors :
des spécificités à prendre
en compte.
LOISIRS
33 Agenda
Prenez date pour vos sorties
du 11 mars au 5 avril.
C’est pour
de rire !
34
Du 2 au 22 avril, Raconte-moi
une histoire, la Fête du conte
saint-quentinoise, va prendre
une bonne dose d’humour.
SPORTS
35 CAP-SAAA ou le droit à
la différence
Pleins feux sur une association
très active en matière de
handisport.
36 Défis et médailles
Retour sur la carrière de
Sébastien Pommereau,
champion de gymnastique
aérobic.
37 En bref
Tir subaquatique,
gymnastique rythmique,
trampoline, tennis…
38 Agenda
Tous vos rendez-vous sportifs,
du 12 mars au 9 avril.
SOCIAL
40 « Mutualiser nos
ressources »
Entretien avec Patricia Gau,
directrice de la RPA.
SANTÉ
41 « Il faut briser le
silence »
Entretien avec le professeur
Yves Sarfati, à l’occasion des
IXe Journées nationales pour
la prévention du suicide.
42 En bref
Une formation pour les
aidants, campagne de
prévention dans les collèges,
Parcours du cœur, etc.
MÉMOIRE VIVE
45 Le jardin des Gogottes
à Guyancourt
De drôles de sculptures
habitent cet étrange jardin…
PETITES ANNONCES
46 Vente, achat, services,
divers…
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I5I
Saint-Quentin
actualités
À la découverte
du CHEP
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION
Le débat sur le budget
est ouvert
L’antenne de Trappes du Centre horticole
d’enseignement et de promotion ouvre
ses portes les 19 mars et 21 mai,
de 9 h à 18 h. Au menu, renseignements
sur les formations professionnelles
(métiers de la vente et de la restauration
collective du CAP au bac pro), présentation
des travaux et visite des locaux. ■
© C. Lauté
A
ide financière aux victimes du tsunami,
investissements dans le cadre du Grand
projet de ville, modification du Plan
d’occupation des sols de Magny, candidature au
label « Ville d’art et d’histoire »… Le conseil
communautaire du 10 février, à l’hôtel d’agglomération, a permis aux quelque 40 élus des sept
communes d’entériner plusieurs décisions d’importance. Il a également ouvert officiellement
le débat d’orientation budgétaire qui, le 24 mars,
donnera lieu à un vote solennel. « Nous sommes
à un tournant de notre histoire, a rappelé Bernard
Tabarie, conseiller communautaire délégué en
charge de la commission des finances. L’évolution du taux de chômage, le fléchissement de la taxe
professionnelle (TP) et la baisse de notre autonomie
▲
La hausse de la taxe professionnelle a été au cœur
des discussions autour du prochain budget.
financière entament nos marges de manœuvre : pour
réaliser l’équilibre budgétaire, il faudra réaliser
11,5 M€ d’économies. » Les solutions pour la
CA ? Restreindre encore plus ses dépenses de
fonctionnement, augmenter la TP de 18,24 à
18,40 % ou diminuer les dotations aux communes. Vote définitif le 24 mars. ■
Dessine-moi un vélo…
Le dessin de Noémie Domève est le gagnant du concours
Paris 2012 organisé sur www.saint-quentin-enyvelines.fr/jo2012. Élève de 3e4 au collège Champollion,
Noémie a récolté 33 % des quelque 250 votes.
Félicitations à cette artiste en herbe ! ■
GUIDE PRATIQUE
L’Initié 2005 est arrivé
L
’édition 2005 du guide de L’initié, 15e du
nom, diffusée depuis fin février à 65 000
exemplaires dans les lieux publics et boîtes aux lettres des sept communes, affine son offre
« pour renseigner ses lecteurs sur les services proposés par l’agglomération », explique Martine Gavelle,
responsable de L’Initié. Ses 256 pages, à la maquette
inchangée, se veulent plus lisibles et informatives. Des rubriques ont été regroupées (l’Emploi
avec le Social et le Logement). Et de nouvelles,
Banques-Assurances-Immobilier, Maison-Jardin
ou Mode-Beauté-Soin, sont nées. Le nombre de
pages sur l’université explose. « Avec le système
européen licence-master-doctorat, nous voulions faire
ressortir son nouveau schéma d’études, précise Martine Gavelle. Nous sommes passés de 5 à 9 pages,
et les avons imprimées sur fond vert. » Enfin, le Musée
de la ville est lui aussi mis à l’honneur avec
une pleine page.
Par ailleurs, depuis
le début du mois,
le site www.
saint-quentin-enyvelines.fr propose un nouveau
plan de ville interactif. Son rendu
graphique est
identique à la qualité papier, et de
nouvelles fonctionnalités sont proposées, comme les photos
aériennes ou la calcul des distances. ■
www.agglo-sqy.fr/initie
CHEP - 20 av. Roger-Hennequin à Trappes
Tél. : 01 30 62 06 15 (Alexandra Lacroix)
UVSQ : des ateliers
pour les timides
L’UVSQ propose, en collaboration avec la
compagnie de théâtre de la Rue de
l’échelle, une dizaine d’ateliers sur le
thème « Vaincre sa timidité à l’oral ».
Ouverts aux étudiants et au personnel
universitaire à partir de la deuxième
semaine de mars (12 places par site), ils
proposeront un travail sur des textes, sur
la respiration et sur l’improvisation. ■
Compagnie de la Rue de l’échelle
Tél. : 01 74 46 12 08 (Gwenaëlle Ferré)
Retrouvez les dossiers du Petit
Quentin jusqu’au mois de juin :
Du 12 mars au 8 avril à 18 h et 22 h
- Vendredi, samedi, dimanche :
Le logement à Saint-Quentin-enYvelines
- Mercredi, jeudi : L’emploi et la
formation professionnelle
- Lundi, mardi : Rétrospective
de l’année 2004
Du 9 avril au 13 mai à 18 h et 22 h
- Vendredi, samedi, dimanche :
Jardins publics, jardins privés
- Mercredi, jeudi : Le logement à
Saint-Quentin-en-Yvelines
- Lundi, mardi : L’emploi et la formation
professionnelle
Du 14 mai au 10 juin à 18 h et 22 h
- Vendredi, samedi, dimanche :
La santé à Saint-Quentin-en-Yvelines
- Mercredi, jeudi : Jardins publics,
jardins privés
- Lundi, mardi : Le logement à
Saint-Quentin-en-Yvelines
www.agglo-sqy.fr/plandeville
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I7I
Saint-Quentin
actualités
MAISON DE L’ENTREPRISE
IMMOBILIER D’ENTREPRISE
Une nouvelle
plaquette de
promotion
Saint-Quentin-en-Yvelines
expose ses atouts
La Maison de l’entreprise édite
une nouvelle plaquette
d’information, avec l’ensemble
de ses missions et la liste des
partenaires économiques
et financiers qui accompagnent
sur le territoire les entreprises
dans l’implantation et
le développement de leur activité.
D’autre part, entrepreneurs en
herbe, il est encore temps de
vous inscrire à la 6e édition du
concours de la jeune entreprise les dossiers de participation,
téléchargeables en ligne,
doivent être remis à la Maison
de l’entreprise au plus tard
le 31 mars à 12 h. ■
Maison de l’entreprise
Tél : 01 39 30 51 30
ENTREPRENEURS ET CRÉATEURS
À vos agendas !
I8I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
▲
Le stand de la communauté d’agglomération au Salon des
entrepreneurs, fin janvier 2005 à Paris.
EMPLOI
Un plan local contre
la discrimination raciale
U
ne couleur de peau, un nom, parfois une
adresse peuvent constituer un obstacle
à l’embauche. La préfecture, le Fonds
d’action et de soutien pour l’intégration et la
lutte contre les discriminations (Fasild) et la
direction interministérielle à la Ville ont choisi
de s’engager, en signant un plan de lutte territorial contre les discriminations raciales dans
l’accès à l’emploi. « Une série d’actions seront
mises en œuvre en 2005 et 2006 pour accompagner
les victimes de discrimination et sensibiliser les
entreprises, les élus et tous les partenaires de l’em-
ploi », indique Corinne Charter, responsable
adjointe à la politique de la Ville à la CA. Un
guide des organismes locaux luttant contre ces
discriminations et la signature de chartes de bonnes pratiques en entreprise sont prévus. « Il est
essentiel de valoriser les réussites professionnelles
par des opérations de communication auprès des
employeurs », ajoute Olivier Fombaron, sous-préfet à la Ville et également signataire du plan de
lutte. Le club Face et la compagnie Déclic Théâtre de Trappes, ainsi qu’une trentaine d’entreprises locales, sont déjà mobilisés. ■
La discrimination en images
© C. Lauté
En mars, la Maison de l’entreprise
propose deux nouveaux rendez-vous
thématiques. L’un, organisé avec
le Medef Yvelines sud, intitulé
« Mécénat et entreprise : quels
retours sur investissements ? »,
aura lieu le 8 mars à 12 h au Théâtre ;
l’autre, « Administrateurs de PME,
rôle et responsabilité », se tiendra
à 8 h 30 dans la salle du comité
de la CA. ■
© C. Lauté
A
près avoir pris part au
Salon des entrepreneurs, du 26 au 28 janvier au palais des Congrès à
Paris, l’agglomération participe
au Marché international des
professionnels de l’immobilier
(Mipim) et à la conférence
« Global City » sur le développement urbain, organisés à
Cannes du 6 au 11 mars. Objectif : promouvoir le territoire
auprès des investisseurs, des
promoteurs et des entreprises
venus du monde entier. ■
Manque de peau aurait pu être la devise d'Abdel Ryan Houari,
originaire de la cité des Merisiers à Trappes. C’est le titre de son
premier court-métrage, l’histoire de ses premiers pas dans le monde
du travail, quand la discrimination à l’embauche lui a coupé les ailes.
Diffusé dans les écoles, les missions locales, mais aussi les
entreprises de Saint-Quentin, ce document permettra de sensibiliser
les chefs d’entreprise à cette pratique hors d’âge.
actualités
UNIVERSITÉ
TOURISME
La bibliothèque
ouvre ses portes
Rester une région
prisée
© C. Lauté
A
près deux ans de travaux, la bibliothèque
(BU) de l’université de Versailles – SaintQuentin a ouvert ses portes le 28 février.
Conçue par l’architecte Charles Carré (Cabinet
Ripault et Duhart), sur 6 000 m2 et 3 niveaux,
elle propose 1 100 places assises et 80 000
livres. Les ouvrages de médecine seront disponibles le 1er juin. Financée par la Région, la BU
est un espace multimédia, avec 60 ordinateurs
en ligne, et offre 9 salles de lecture, 7 salles de
travail en groupe et 15 espaces individuels de
travail. Le 22 mars, le Service commun d’action
socioculturelle (Scasc) de l’université y organise, en association avec la librairie du Canal,
le 1er Salon du livre de l’UVSQ. De 10 h à 17 h 30,
visiteurs et étudiants y découvriront gratuite-
ment les ouvrages des enseignants et enseignants-chercheurs de l’UVSQ. Enfin, le 2 avril
à partir de 14 h, la journée portes ouvertes de
l’UFR des sciences sociales et des humanités se
tiendra au bâtiment d’Alembert à Guyancourt. ■
BU de 9 h à 18 h les lundi, mercredi, jeudi et vendredi,
de 13 h à 20 h le mardi, de 9 h à 13 h le samedi.
Scasc
Codesqy
Tél. : 01 39 25 78 42 (Catherine Salmona)
Tél. : 01 39 30 42 13 (Marie-Christine
www.uvsq.fr
Bertrand)
ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
Vote du budget
Le projet de pôle de
compétitivité avance
© C. Lauté
RÉGION
▲
«
La Région Ile-de-France réajuste
son schéma directeur (Sdrif),
plan d’orientation pour améliorer
son attractivité. Pour s’en informer,
les membres du Codesqy, qui représentent
la société civile saint-quentinoise, ont
accueilli le rapporteur du Sdrif le 31 janvier.
Le nouveau plan de travail, qui court
jusqu’en 2025, doit permettre à la Région
de conserver sa place de première
destination touristique mondiale. « Il est
important de conforter les touristes dans
leur choix en améliorant leur accueil »,
estime Patrice Reffo, responsable du
Codesqy, qui doit rendre ses premières
conclusions en juin et septembre 2005. ■
La salle du conseil régional a réuni le 4 février dernier les élus d’Ile-de-France pour le vote du budget.
N
ous disposons dorénavant d’un budget
pour concrétiser nos projets en faveur de
tous les Franciliens. Les grands chantiers
sont lancés. La seule inconnue reste la décentralisation », a expliqué Jean-Paul Huchon, président du conseil régional, à l’issue du vote du
budget le 4 février dernier. Ce budget 2005, de
3,3 milliards d’euros, affiche quatre grandes
priorités : la solidarité territoriale et sociale, la
volonté de devenir la première éco-région d’Europe, l’amélioration du cadre de vie et la préparation de l’avenir, avec le soutien à la recherche et à un enseignement supérieur de qualité. Il prévoit la relance de la construction de
logements (+ 50 % du budget logement), la création de 1 000 emplois-tremplins, 6 000 places
d’apprentissage de plus... « Pour réaliser nos
objectifs, malgré ce que veulent nous faire croire
certains, et faire face au désengagement réel de
l’État, la Région a augmenté sa fiscalité de 23 %.
Concrètement, cette augmentation équivaut à
moins de 10 € supplémentaires pour les seuls propriétaires. En parallèle, nous avons voté la gratuité
de la carte orange pour les demandeurs d’emploi
dès le printemps. C’est notre vision de la solidarité. Et nous restons la Région à la fiscalité la plus
faible de France… », explique Robert Cadalbert, conseiller régional et président de la CA. ■
Destinés à réunir les centres de recherche,
les industriels, les centres d’enseignement
supérieur et les collectivités autour d’un
domaine de compétence, quatre pôles de
compétitivité seront créés en Ile-deFrance. Saint-Quentin-en-Yvelines pourrait
bien être au cœur d’un de ces futurs pôles,
incluant le plateau de Saclay, Versailles,
Vélizy, Massy et Les Ulis. Il porterait sur
les technologies « logiciels et systèmes
complexes », qui intéressent l’automobile,
les transports, la sécurité, les
télécommunications et le développement
numérique. « Notre pôle de compétitivité
permettra à nos territoires, à ses
entreprises et centres de recherche
et d’enseignement supérieur de créer
des synergies, de développer la recherche
et d’avoir une véritable visibilité à
l’international, précise Robert Cadalbert,
président de la CA. Grâce à sa création,
l’État investira ici, en matière notamment
de transport et de logement. » Le dossier
de candidature a été remis au préfet
de région le 28 février. Décision dans
quelques mois. ■
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I9I
Saint-Quentin
actualités
POLAR DANS LA VILLE
JOURNÉE DE LA FEMME
Clap de fin au Théâtre de
Saint-Quentin-en-Yvelines
Pour
l’égalité
des droits
© C. Lauté
célèbre auteur Didier
Daeninckx, a été décerné
aux éditions L’Écailler
du sud, pour le roman
d’Annie Barrière Chiens
des quais.
Après douze jours de
spectacles, de films, de
rencontres et d‘expositions, le rideau s’est ainsi
refermé sur la manifestation. Nous retiendrons
la venue au Prisme d’une
cinquantaine d’auteurs
français, suédois, norvégiens et espagnols pour
le week-end littéraire,
Lors de la soirée de clôture du festival du Polar, Emma la Clown a ravi les jeunes
l’une des grandes nouet les moins jeunes par ses facéties.
veautés de cette édition,
a scène nationale a accueilli le 6 février mais aussi de belles soirées cinéma telles que
la cérémonie de clôture du festival Polar celle organisée au Jean-Renoir, à Trappes, à
dans la ville, qui fêtait ses 10 ans, en pré- l’occasion de la venue des réalisateurs Georsence de la facétieuse Emma la Clown, de ges Lautner et Olivier Mégaton. Enfin, les
Claude Mesplède, de Michel Boujut et des par- jazzmen David Pouradier Duteil et Jean-Michel
rains de la manifestation – Olivier Marchal Proust ont tenu le haut du pavé, en offrant
pour le cinéma et Rufus pour les spectacles ; au piano-bar de purs moments de bonheur. ■
Fred Vargas, marraine littérature, avait dû Le Prisme
repartir la veille en province. Après que Robert Tél. : 01 30 51 46 06
Cadalbert, président de la CA, eut rendu hommage à l’écrivain espagnol Francisco Gonza- www.agglo-sqy.fr/polar
lez Ledesma en lui remettant la médaille de www.leprisme.agglo-sqy.fr
Saint-Quentin-en-Yvelines,
Sabine Cossin, directrice
du Prisme et du festival, a
décerné les prix de l’édition 2005. Christian Vandelet a reçu le prix du public
dans le cadre du Court noir
(1 525 €) pour le film Infraction ; Michel R. Roskam a
remporté les faveurs du jury
(6 100 €) avec le film Carlo.
Côté littérature, Cœur noir,
le prix des lecteurs (nouveauté 2005), a été attribué
à Virginie Brac pour son
ouvrage Double Peine. Le Sabine Cossin, la directrice du festival (à g.), et l’écrivain Didier
Daeninckx ont remis le prix Polar dans la ville à Annie Barrière
prix Polar dans la ville, dont
pour Chiens des quais, aux éditions L’Écailler du sud.
le jury était présidé par le
© C. Lauté
L
I10I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
Le 8 mars, la Journée internationale
de la Femme sera une occasion
de rappeler les problèmes
qui existent encore aujourd’hui
dans le monde, et en France
notamment, pour la reconnaissance
des droits élémentaires de la femme.
À Trappes, la 3e édition du festival
Regards de femmes offrira,
du 8 au 13 mars, musique, danse,
poésie, cinéma, littérature,
exposition, rencontres, ateliers
et témoignages illustrant
l’engagement volontaire de femmes
artistes et citoyennes. À l’affiche
notamment, Princess Érika, Black
Blanc Beur, Hasna el-Becharia
et le collectif Slam ô féminin.
Plusieurs artistes, accompagnés
du Centre d’information sur
les droits des femmes
et des familles et d’une
représentante de l’association
Ni putes ni soumises, iront à la
rencontre des élèves des collèges
de Trappes. À La Verrière,
les maisons de quartier
et le Scarabée s’uniront le 8 mars
pour célébrer l’événement.
Exposition, témoignages de femmes,
stands d’information sur les droits
des femmes, repas et animation
musicale rythmeront la journée
au Scarabée. Enfin, à Magny-lesHameaux, la boutique de quartier
du Buisson sera le théâtre
de discussions sur la condition
des femmes en Afghanistan,
le statut des femmes en France
ou la femme dans la cité.
Le vernissage, le 8 à 19 h,
de l’exposition présentée à l’hôtel
de ville (Histoires de paysages,
de Brigitte Sillard) sera suivi
de chants, de danses
et de lectures poétiques. ■
communes
actualités
ÉLANCOURT
GUYANCOURT
Tournoi de foot en salle
Hommage
L
C
omme chaque année,
les représentants des
fédérations d’anciens
combattants et les élus de la
commune commémoreront,
le 19 mars, le cessez-le-feu qui
mit fin à la guerre d’Algérie en
1962. Un geste symbolique,
renforcé cette fois par l’inauguration à 17 h à la sortie
du gymnase des Droits-del’Homme, de la place Jacques Pâris de Bollardière (1907-1986),
du nom du général non-violent, officier supérieur de l’armée
française qui condamna ouvertement la pratique de la torture. Ce qui lui valut une sanction de 60 jours d’arrêt à la forteresse de La Courneuve. Les participants se recueilleront
ensuite rue du 19-mars-1962, puis au Monument aux morts,
avant une remise en mairie de la Légion d’honneur à Pierre
Grange, ancien combattant de la guerre d’Algérie. ■
© C. Lauté
es amateurs de football, en l’occurrence en salle,
étaient réunis les 19 et 20 février derniers au palais
des sports d’Élancourt pour la 7e édition du tournoi
indoor, organisé par l’Olympique sporting club d’Élancourt
(OSCE). Trente équipes du département, réparties en catégories moins de 13, moins de 15 et moins de 18 ans, se sont
affrontées pour décrocher un trophée de plus en plus
convoité. Par équipes de six et en une seule période de huit
minutes, les participants ont démontré leur agilité ballon
au pied. Les joueurs du PSG se sont imposés chez les moins
de 18 ans, imités par les Versaillais en moins de 15 ans et
par les Trappistes en moins de 13 ans. ■
© C. Lauté
Bagages
pour l’été
En
moins de 18 ans, l’équipe du PSG (en clair) a remporté le trophée.
OSCE – Tél. : 01 30 50 07 11
Un concert d’hiver
La musique baroque était à l’honneur le 6 février à la Ferme du
Mousseau. Pour la troisième édition des Concerts d’hiver, les professeurs
de l’école de musique communale, en formation de quatuor à cordes,
’ ■
ont ravi les mélomanes sur des airs de Mozart, Britten et Dvorak.
Ferme du Mousseau – Tél. : 01 30 51 53 54
Vive le théâtre amateur
Les 11, 12 et 13 février, la Ferme du Mousseau a mis a l’honneur le
théâtre amateur. Ce mini-festival a permis à quatre troupes
franciliennes d’être jugées par un jury sur leur prestation scénique,
en vue d’une sélection pour le concours du Masque d’or, la plus haute
récompense du théâtre amateur. Ce week-end théâtral constituait la
première étape de sélections qui courront jusqu’à fin 2006. L’ensemble
des compagnies retenues en Ile-de-France au terme du processus seront
réunies en 2007 à la Ferme du Mousseau pour l’étape régionale finale. ■
Ferme du Mousseau, route du Mesnil – Tél. : 01 30 66 50 26 (service culture)
Le 2e salon « Bagages pour l’été »,
organisé par la ville pour les
11-25 ans, se tiendra le samedi
2 avril de 14 h à 18 h à l’espace
Yves-Montand (Pont-duRoutoir). Un rendez-vous qui
permettra aux jeunes de trouver
une mine de renseignements et
de bons plans dans de multiples
domaines : aide aux projets,
loisirs en Ile-de-France,
animations communales,
santé, jobs d'été… ■
L’open jeunes
sourit à Kevin
Fossé
Centre social Louis-Pasteur
La 4e édition du tournoi open
jeunes du TC Guyancourt a réuni,
du 26 janvier au 13 février,
200 tennismen en herbe (pour
plus de 400 demandes !) de
11 à 16 ans. Kevin Fossé (15/2),
de Jouy-en-Josas, a remporté la
catégorie des 15-16 ans, imité
chez les filles par Julie Derrough
(15/1), de Villepreux. À noter
la victoire de l’Ignymontaine
Cécilia Forgeon (30/1) en
11-12 ans filles. ■
Tél. : 01 30 43 00 35
TC Guyancourt – Tél. : 01 30 43 84 14
Des parents à l’écoute
Parents, pourquoi rester vigilants devant l’environnement sonore
des adolescents ? Telle est la question à laquelle Isabelle Niquet,
psychologue et conférencière, répondra lors de la rencontre débat
de l’École des parents du vendredi 11 mars, à 20 h 30 à l’espace
Yves-Montand. ■
École des parents – Tél. : 01 30 48 33 90
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I11I
communes
actualités
MAGNY-LES-HAMEAUX
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
Nicolas About aura « son »
avenue
3e festival
de chanson
jeune public
Au mois d’avril, vous
découvrirez le nouveau visage
du café culture l’Estaminet.
Fini le simple café !
Une crêperie-pub jouxtera très
bientôt la salle de concert.
La crêperie sera ouverte
le midi et le soir, et pendant
les concerts. ■
Du 19 au 23 mars, la 3e édition
du festival de chanson jeune
public, organisée par
l’Estaminet et Magny Loisirs,
proposera des concerts, une
initiation sensorielle, des
spectacles, des formations et un
bal. Un programme éclectique,
avec les ours de Scorff,
Steve Waring, la compagnie
Porte-voix et les Farfadas. ■
Voir le KioSQ p. 5
L’Estaminet
Tél. : 01 30 23 44 28
© Boilloise-LD/SJ
Des nouveaux logements
à Magny
Les
24 maisons de ville de l’opération Promogim se trouvent à proximité
de l’hôtel de ville de Magny ( à gauche sur la photo).
A
lors que les propriétaires prendront bientôt possession
de leur pavillon, de nouvelles constructions se préparent dans le centre-bourg. L’opération Promogim de
24 maisons de ville, située à côté de la mairie, sera livrée en mars.
Une nouvelle opération Bouygues sera commercialisée au mois
d’avril : 36 pavillons et maisons de ville, présentant des normes
de haute qualité environnementale avec panneaux solaires et
structures en bois, seront mis en vente. Le promoteur « Paris et
sa région » réalisera également sur la même parcelle 55 maisons
de ville et pavillons, proposés cette fois en locatif intermédiaire
et en locatif social. ■
I12I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
L
e conseil municipal vient de
faire rebaptiser la moitié de
l’avenue du Pas-du-Lac, du
croisement de SQY Ouest jusqu’au
CD36, avenue Nicolas-About, en
Nicolas About.
l’honneur de l’ancien maire de
Montigny. Michel Laugier, son successeur depuis le 8 octobre 2004,
et le conseil municipal entendent rendre hommage à celui qui
est resté vingt-sept ans à la tête de la commune. Le sénateur Nicolas About a également été nommé maire honoraire de la ville. ■
© D.R.
L’Estaminet
nouvelle
formule
Un collège
Montessori à
Montigny en
2006 ?
Les Prairiales
pour les
amoureux
du jardin
Nicole Thomas, présidente de
l’association Montessori France,
et Patricia Spinelli, directrice
de l’Institut supérieur Maria
Montessori (ISMM), vanteront
les mérites de l’école Montessori,
le 15 mars à 19 h 30 à Pierre-deCoubertin à Montigny. Elles
rappelleront le parcours de Maria
Montessori, née en 1870 en Italie,
et son approche de l’éducation
comprise comme une aide à la vie,
avant de présenter le projet de
collège, qui pourrait ouvrir à la
rentrée 2006 à Montigny.
www.montessorienfrance.com
Les 2e Prairiales célébreront, les
16 et 17 avril au cœur de la Ferme
du Manet, les fleurs et le jardin
dans son ensemble. Au programme,
un marché aux fleurs, des tableaux,
des outils de jardinage, des
vêtements, des livres et du mobilier
design. Organisée par le Lions club
des Trois-Villages, cette fête des
fleurs et du printemps à vocation
caritative a pour objectif de
récolter des fonds en vue de
réaliser un accueil de jour saintquentinois pour les personnes
atteintes de la maladie
d’Alzheimer. ■
Ensemble,
aidons Thomas
Avis aux
collectionneurs
Le 12 février, plus de 400 personnes
ont participé au loto géant organisé
par l’association Ensemble, aidons
Thomas. Grâce aux sommes
récoltées, le petit Saint-Quentinois,
atteint d’une maladie cérébrale,
pourra bénéficier d’une rééducation
à domicile et suivre des traitements
adaptés en France et en Allemagne.
Timbres, cartes postales, ronds
de serviette, tire-bouchons,
petites voitures, bouchons
de champagne…
Les collectionneurs de tous
horizons ont rendez-vous le
3 avril à la Ferme du Manet,
de 9 h à 18 h, pour y dénicher
l’objet rare. ■
Ensemble, aidons Thomas
Association philatélique igny-
Tél. : 01 30 64 03 01
montaine – Tél. : 01 30 57 13 64
actualités
TRAPPES
LA VERRIÈRE
« Je mange donc
je peins » attire
800 personnes
Les Verriérois invités
à donner leur avis
L
© C. Lauté
U
n banquet donné à la galerie Le Corbusier le
17 février a clôturé l’opération qui a animé la ville
du 17 janvier au 18 février. Trois peintres – Chenu,
Loren et Crespin – ont utilisé le support culinaire pour
sensibiliser le grand public à l’art contemporain. Quatrevingts peintres en herbe étaient présents. « Plus de
800 personnes ont participé, ou au moins visité notre exposition, dont de nombreuses écoles, les centres sociaux ou la
RPA », a précisé Loren. ■
e 19 février à l’hôtel
de ville, les élus ont
présenté à des dizaines d’habitants, associés à
la réflexion, leurs suggestions de budget et de projets, comme la modification de l’entrée de la ville
par le tunnel et le futur quartier des Bécannes. Les élus Le maire Pierre Sellincourt (à droite) a présenté
aux habitants le projet des Bécannes.
ont profité de l’occasion
pour expliquer les difficultés liées au désengagement de l’État. Enfin,
ils ont annoncé leur prochain combat : permettre à la ville, qui détient
tous les critères sociaux, sauf le nombre suffisant d’habitants, de toucher la dotation de solidarité urbaine. ■
© C. Lauté
Danse et création théâtrale à
Marcel-Rivière
Découverts par l’équipe culturelle de l’institut Marcel-Rivière (IMR) lors de
l’opération Lignes de fuite, au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines en
juin 2004, les danseurs contemporains François Brice et Yuka Okasaki
évolueront, au mois de juin prochain, sur les planches du théâtre de l’IMR.
Ces ateliers ouverts de danse et de musique, initialement prévus en mars,
permettront à ces deux artistes de se servir de cette expérience avec les
patients pour une création originale. ■
Institut Marcel-Rivière - Tél. : 01 39 38 77 00
L’opération
« Je mange donc je peins » a permis d’attirer à la galerie
Le Corbusier des personnes peu habituées à fréquenter ce lieu culturel.
Portraits de
Trappistes
Des dizaines
d’athlètes
Le hall de l’hôtel de ville
accueille, du 8 au 21 mars, une
trentaine de portraits de
Trappistes réalisés par Amélie
Radkiewicz, étudiante aux
Beaux-Arts. Elle-même
Trappiste, elle a photographié
les habitants à leur domicile,
en couple, seul ou en famille,
pour « changer l’image
habituelle des Trappistes, les
montrer comme ils sont
réellement ». ■
Le 6 février, le stade JeanGuimier était le cadre du tour
hivernal de qualification du
challenge Équip’Athlé,
l’équivalent du championnat
de France par équipes jeunes.
L’Easqy est assurée de qualifier
ses cadets et cadettes pour la
finale nationale, en mai à
Dreux. ■
Renseignements et résultats sur
http://easqy.athle.org
VOISINS-LE-BRETONNEUX
Un atelier
création pour
les enfants
Un guide pour
mieux trier
Tous les mercredis, l’atelier
Bricoludo, ouvert à tous
les habitants de
l’agglomération, accueille
les 3-5 ans le matin et les
5-10 ans l’après-midi pour
leur apprendre à laisser
leurs talents s’exprimer,
en chanson, danse,
construction de mobile,
collage, création de masque
ou de marotte. ■
Distribué dans toutes les boîtes aux
lettres vicinoises depuis la fin du mois
de février, le guide de l’environnement
et du tri répertorie les bons principes
pour collecter les déchets et respecter
l’environnement. Il a pour objectif
de mieux informer et sensibiliser les
habitants à la collecte sélective, mise
en place depuis plusieurs années dans
la commune. Les informations pratiques
concernant la déchetterie de Buc, qui
leur est accessible, sont disponibles,
ainsi que des conseils sur le respect
des règles d’usage concernant le bruit
et les règles de plantation. ■
Ludothèque
Service environnement
Tél. : 01 34 52 07 07
Tél. : 01 30 48 58 97
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I13I
l’agglo et vous
L’AMOUR DES JEUX
Le monde scolaire
à l’heure olympique
Alors que plus de 5 000 personnes ont rempli le bulletin de soutien local
à la candidature de Paris 2012, les établissements scolaires de l’agglomération
participent eux aussi à l’élan olympique en montant des projets pédagogiques
sur le thème des JO. Rencontres.
I
l faut soutenir Paris 2012. Ce serait
une véritable chance de voir et d’avoir
les Jeux à côté de chez nous. » Philippe Huet, professeur d’EPS au collège-lycée Saint-François-d’Assise à
Montigny, illustre la motivation du
monde scolaire saint-quentinois pour
le projet olympique. Dès la Toussaint
2004, l’établissement avait profité de la
tenue d’un cross dans le parc de l’hôtel d’agglomération pour inviter les
6e et les 5e à remplir 400 bulletins de
soutien. Depuis, une urne est disponible dans le hall d’accueil et la lettre
d’information hebdomadaire rappelle
aux familles l’intérêt de soutenir la
candidature de Paris 2012.
Une création théâtrale
En 2004, le lycée des 7-Mares à Élancourt fêtait ses 30 ans et proposait
notamment une exposition sur le sport
en ville nouvelle. Cette année, quatre
enseignants – M. Dupuy et Mme Lefè-
Le CIO
à Saint-Quentinen-Yvelines
En France du 9 au 12 mars pour
reconnaître et inspecter les sites de
Paris 2012, les membres de la commission d’évaluation du Comité
international olympique se rendront
à Saint-Quentin-en-Yvelines le
samedi 12 mars. ■
vre en EPS, Mme Labot en lettres, M.
Quicroix en histoire-géographie – ont
décidé de prolonger cette approche du
sport par une action interdisciplinaire
de création théâtrale. Ils proposent à
une classe de 2 nde et aux élèves de
1re option EPS un travail sur le corps
(textes, musique et corps en mouvement) pour revisiter l’aventure des
Jeux olympiques. « De Delphes à Paris,
itinéraires des corps, des corps olympiques »
représente une ouverture artistique et
une animation du territoire, puisque la
pièce créée devrait être jouée au
Prisme, à Élancourt, début juin.
Un grand défilé
Les Jeux
s’exposent
Jusqu’au 8 juillet prochain, l’office d’information se met aux couleurs de Paris 2012 en
proposant une exposition consacrée au
cyclisme à travers le siècle. Les visiteurs
peuvent y découvrir une rétrospective, de
l’époque du Vél’d’Hiv à nos jours, des photos
et des affiches de L’Équipe, des bicyclettes
de toutes sortes et divers équipements. Sept
panneaux illustrent également l’histoire des
Jeux olympiques, le projet Paris 2012 et les
sites saint-quentinois.
Office d’information
Enfin, piloté par le Prisme, le festival
Danse à l’école concernera 39 classes,
du 16 au 21 juin. Cette année, à l’initiative de la communauté d’agglomération, un projet parallèle sur le geste
olympique dansé a été lancé pour
apporter une dimension artistique à la
dynamique olympique. Il concerne
une dizaine de classes. « Nous avons
choisi la danse comme support artistique,
explique Séverine Magry, du Prisme.
C’est l’art le plus proche du sport. Le
résultat devrait être dans l’esprit de
Philippe Decouflé, révélé aux Jeux d’Albertville. »
En juin (a priori le 11), la cinquantaine
de classes de Danse à l’école et de ce
projet olympique, soit plus de 1 500
jeunes, sera réunie à la base de loisirs
pour un grand défilé de clôture du festival et de mobilisation pour Paris
2012. ■
Arnaud Thomelin
3, place Robert-Schuman à Montigny
Du mardi au samedi de 12 h à 19 h
Tél. : 0 820 078 078 (n° indigo, 0,15 €/min)
© C. Lauté
«
▲ Les
ados saint-quentinois sont amateurs
de sport (ici, le cross de Saint-Quentin de 2003)
et le prouvent en s’engageant tout au long
de l’année dans différents projets liés
aux Jeux olympiques.
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I15I
leculture
SAN et vous
MAISON DE LA POÉSIE
Une biennale aux
couleurs du monde
Du 8 au 25 mars, la Maison de la poésie organise sa seconde
biennale de la poésie. Une belle occasion d’affirmer son
ouverture sur le monde, tout en s’associant au thème du
7e Printemps des poètes (4 au 13 mars), Passeurs de mémoire.
P
oètes du monde, Passeurs de
mémoire. La Maison de la poésie a
choisi deux fils rouges pour guider
le public au long de sa seconde biennale,
dont la soirée de lancement, le 8 mars,
prend des airs d’événement. Invitée
d’honneur, la grande Andrée Chédid
vient à la rencontre du public en invitant
à son tour Jean L’Anselme. Cette belle
entrée en matière précèdera la présentation, en avant-première, du DVD Un jour,
un poète, réalisé par Marie-Hélène Audier.
« Cette réalisatrice a constitué une anthologie de 365 poètes du monde francophone,
commente Jacques Fournier, directeur de
la Maison de la poésie. Nous sommes coproducteurs du projet à notre petite échelle et
Marie-Hélène est venue ici pour filmer des
poètes saint-quentinois tels que Roland
Nadaus ou Mario Urbanet. »
La poésie dans tous ses états
Des poètes d’ici, et d’ailleurs, que vous
pourrez découvrir lors de lectures au bar
du Prisme (Élancourt), mais aussi sur TV
Fil 78 ou Radio Triangle (98.4), lors de projection de courts-métrages (cinéma JeanRenoir, à Trappes), ou de spectacles, tels
que Lettres en l’air, de Valérie Rouzeau, ou
encore Vues d’ailleurs pour mots d’ici, de
Gérard Pitiot (lire le KioSQ pp. 3 et 4).
Les 12 et 19 mars, les médiathèques du
réseau accueilleront quant à elle des
comédiens qui se saisiront de textes écrits
par les adhérents du réseau sur le thème
du 7e Printemps des poètes, Passeurs de
mémoire.
Journées poétiques pour la jeunesse
et salon du livre
Cette seconde biennale verra également la
naissance d’une nouvelle manifestation,
les 10 et 11 mars : les premières Journées
poétiques pour la jeunesse. L’occasion,
pour les classes et collèges de Saint-Quentin-en-Yvelines, de voir un spectacle (L’Enfant de la haute mer, par le NriCri Danse
théâtre), de rencontrer des poètes (Tou-
zeil, Brulet, Ivanovitch-Lair, Besnier), des
illustrateurs (Pef, Zaü, Davaine), une association poétique et un calligraphe. Enfin,
les 12 et 13 mars, le deuxième salon de la
poésie et du livre d’artiste rassemblera
une quinzaine d’éditeurs de France,
d’Allemagne ou de Belgique, et mettra à
l’honneur les éditions Présence africaine,
accompagnées de poètes. Remises de prix
(Tristan Tzara et prix de l’université de Versailles – Saint-Quentin), rencontres, signatures et lectures en continu dans un « café
poétique » seront aussi au programme. ■
Nicolas Gervais
Maison de la poésie à Guyancourt
10, place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt
Tél. : 01 39 30 08 90
www.saint-quentin-en-yvelines.fr /
rubrique Sortir
Le numéro 2 d’Ici é Là, la revue de la Maison
de la poésie, sera disponible à partir du 12 mars.
Voir notre article p. 19
▲«
Dans le cadre de son deuxième salon de la poésie et du livre d’artiste (12 et 13 mars), la Maison de la poésie accueille le samedi à 16 h l’un des plus grands prix littéraires francophones,
le prix Tristan-Tzara. Une œuvre du peintre Ladislas Kijno sera offerte au lauréat. L’artiste,
qui n’a jamais cessé de collaborer avec les poètes depuis plus de cinquante ans (Aragon,
Francis Ponge), sera présent, et une exposition de ses Variations psychanalytiques sur le
portrait de Tristan Tzara sera organisée durant le salon.
I16I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
© J.-J. Kraemer
Kijno et le prix Tristan-Tzara
Les premières
Journées
poétiques pour
la jeunesse, les
10 et 11 mars,
nous donneront
l’occasion de
faire découvrir
au jeune public
un univers
qu’il connaît
très peu. »
Jacques Fournier.
culture
JEUNE TALENT
Cofondateur de l’association théâtre et cinéma
Soudja, Vivien Chauvet, 17 ans, vient de confirmer
ses talents de peintre et de réalisateur en
présentant - à l’occasion du festival Polar dans la
ville - des œuvres troublantes et prometteuses.
D
ans la chambre de Vivien s’entassent pêle-mêle guitare, essai de
philosophie, feuillets noircis, CD,
cours d’histoire de l’art, tableaux, storyboards et livre de japonais. Une tanière
d’étudiant classique, à ce détail près que
l’étudiant en question est déscolarisé pour
cause de dyslexie et d’allergie prononcée au
système éducatif traditionnel. Amusé, le
jeune homme signale qu’il en a été de même
pour son frère aîné, Bastien, aujourd’hui
étudiant dans une école d’effets spéciaux.
© J.-J. Kraemer
Graine d’artiste
▲«
Ce que je dessine, le cinéma me permet
de l’animer. » Vivien Chauvet.
« Ce doit être inscrit dans nos gènes », dit-il
dans un haussement d’épaules.
À 17 ans, ce touche-à-tout a la tête qui bourdonne d’idées et les mains qui fourmillent,
et c’est en chef d’orchestre qu’il harmonise
ce chaos. Tour à tour scénariste, dessinateur,
professeur de théâtre, peintre et réalisateur,
Vivien poursuit son chemin avec son frère
aîné pour complice et son frère cadet, Quentin, pour collaborateur. « C’est pour pouvoir
exprimer et partager avec d’autres ces différentes formes d’art que nous avons créé Soudja il
y a cinq ans. »
© J.-J. Kraemer
Clips, pubs et
courts-métrages
▲ L’univers
pictural de Vivien est peuplé de femmes fatales, de
pulpeuses déjantées…
Basée à Montigny,
où habite la famille
Chauvet, l’association a pour objectif
de revisiter et de promouvoir un nouveau style de théâtre
mêlant jeux de scène
et techniques cinématographiques.
« L’idée est bien sûr de
s’amuser, mais aussi
d’apprendre, de se former pour aller plus
loin, pour oser le
mélange des genres. »
Objectif atteint, avec
quarante adhérents
inscrits aux cours de
théâtre, répartis en
quatre groupes : les
P’tits filous (7 à 15
ans débutants, professeur Audrey Bordas), les Poids plu-
mes (moins de 15 ans confirmés, professeur
Vivien Chauvet), la troupe adultes (plus de
15 ans, moyenne d’âge entre 20 et 30 ans,
professeur Morgan Hulot) et la partie projet
(approche semi-professionnelle de l’art du
spectacle, encadrée par Bastien Chauvet).
D’un trait, dans l’urgence
Quant à la section cinéma, elle réalise des
clips et des pubs pour d’autres associations
et artistes locaux, et a déjà donné naissance
à plusieurs courts-métrages remarqués (La
Boîte à rêves, Jazzy love, En toute indifférence,
Seglish), sans oublier N° 2, film projeté parallèlement à l’exposition des toiles de Vivien
à la maison Félix de Montigny (29 janvier6 février), dans le cadre de Polar dans la ville.
Des toiles issues du film qu’il a scénarisé et
réalisé, avec pour comédiennes Caroline
Lutge, Florence Ferri et Estelle Marsal. Un
polar noir comme la nuit, qui parle de création destructrice, de passion et de mort,
tourné à la manière d’un documentaire,
caméra au poing, sans coupures. « Ce que
je dessine, le cinéma me permet de l’animer. »
Entre femmes fatales des films policiers des
années 50 et pulpeuses déjantées à la
Tarentino, les héroïnes de Vivien crèvent
ses toiles, porteuses d’une vie coupante
comme un rasoir.
À même le sol, Vivien peint comme il écrit et
réalise. D’un trait, dans l’urgence. En même
temps que son prochain film, Le Juste et
l’Injuste, délire médiéval dédié à l’absurde, il
prépare en candidat libre un bac sciences et
techniques industrielles d’arts appliqués.
« C’est surtout un papier qui m’ouvrira les portes
des écoles de cinéma. » Vivement demain. ■
Dominique Ciarlo
www.soudja.fr.st
www.lookygalerie.fr.st
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I17I
en bref
culture
INSTITUT MARCEL-RIVIÈRE
De la culture à
l’intérieur des murs
© C. Lauté
Permettre aux patients des hôpitaux psychiatriques
de faire face à la claustration en s’ouvrant sur l’art et
sur la ville. Le défi est osé, mais relevé depuis
longtemps par l’institut Marcel-Rivière de La Verrière
et son relais mutualiste.
▲ Les
Black Blanc Beur n’en sont pas à leur première
collaboration avec l’institut Marcel-Rivière.
M
© C. Lauté
adeleine
Abassade,
chargée des
actions culturelles et
artistiques, convainc
inlassablement artistes et compagnies
d’investir l’institut
pour y développer
leurs pratiques et
ouvrir ainsi l’hôpital
sur la ville.
Témoin de cet engagement, Saudade, à
voir au théâtre de
l’institut en mai, est une création de la compagnie Dos à deux, bien implantée à l’hôpital puisqu’elle y a été en résidence durant
deux ans pour travailler avec des infirmières
et des patients sur le thème de l’enfermement et de la folie. Leur travail avait donné
naissance à un spectacle intitulé Aux pieds de
la lettre, qui a été joué depuis plus de deux
« Quand Dos à deux nous a
parlé d’une nouvelle
création, j’ai dit oui tout de
suite, car ils aiment vraiment
travailler avec les gens. »
Madeleine Abassade.
cents fois en France et à l’étranger. La compagnie, revenue en janvier, y restera jusqu’en avril pour peaufiner son nouveau
spectacle, Saudade, une performance gestuelle burlesque et poétique pour trois
« bougeurs » et une marionnette. « Le public
ne sera pas déçu. Les comédiens ont déjà testé
leur création auprès des patients lors d’une
répétition publique et ça a bien marché. Une
jeune femme leur a même envoyé un mail pour
les remercier. Pour moi, ce genre de réaction est
vraiment encourageante. »
Des lieux inhabituels
Autres habitués des lieux, les Black Blanc
Beur joueront Ma Parole ! en avril à la cafétéria. « Cette création fait suite à un solo que
j’avais commandé à Iffra Dia, le danseur qui
anime des ateliers au sein de l’unité fermée des
adolescents, se souvient Madeleine. La tonalité
du premier spectacle avait été si juste que nous
ne pouvions pas en rester là. Cette fois, il s’agit
d’une rencontre entre danse et slam [poésie dite
en public, ndlr]. Nous la proposons à la cafétéria car la compagnie souhaitait revenir aux
racines du hip-hop et donner naissance à un spectacle qui se jouerait en dehors d’un théâtre. C’est
aussi un endroit stratégique de l’institut. » Un
rendez-vous dont nous vous reparlerons le
mois prochain.
■
Nicolas Gervais
© J.-J Kraemer
Ma parole ! le 12 avril à 13 h
▲ Saudade,
publique.
I18I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
testé auprès des patients lors d’une répétition
Cafétéria de l’institut Marcel-Rivière à La Verrière
Entrée gratuite
Saudade, le 24 mai à 20 h 30 – 5 €
Théâtre de l’institut
Tél. : 01 39 38 77 00 ou 09
culture
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musique
muusiuque
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usique
Ici é Là, deuxième ! Àmcontre-courant
MAISON DE LA POÉSIE
Ici é Là, n° 2, semestriel, 10 € (18 € l’abonnement annuel)
Maison de la poésie
10, place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt - Tél. : 01 39 30 08 90
DALE RECUERDOS
Premiers contacts
Après la diffusion de son annonce (« Metteur en scène cherche amateurs
nés avant 1935 pour spectacle professionnel sur le thème de la mémoire »),
le mois dernier dans nos pages, Didier Ruiz revient à Saint-Quentin-en-Yvelines les 30, 31 mars et 1er avril pour rencontrer à Trappes et à la résidence
pour personnes âgées Jean-Fourcassa les amateurs intéressés par son projet. « Il s’agira d’un premier contact. Certains seront enthousiasmés par
l’aventure et d’autres décideront de ne pas donner suite », explique-t-il.
À l’issue de ces journées, le metteur en scène connaîtra le nombre de
« conteurs » qui composeront sa troupe éphémère, et débutera son travail
de collecte de souvenirs dès le 13 avril avec des entretiens individuels. Les
répétitions collectives commenceront quant à elles le 29 et le spectacle sera
■
donné les 12, 13 et 14 mai au Grenier à Sel à Trappes.
À l’ombre des stars
préformatées poussent
de rares artistes qui ont
muchoses
siqueà
vraiment des
dire. Prêtez une oreille
à l’un d’entre eux,
Nérac, qui sortira,
au printemps prochain,
un deuxième album.
musique
© J.-J. Kraemer
Plus que quelques jours d’attente
(le 12 mars) pour découvrir le
numéro 2 d’Ici é Là ! La revue de la
Maison de la poésie vous sera en
effet présentée lors du Salon de la
poésie et du livre d’artiste. Vous
découvrirez un « spécial Jean Rousselot », en hommage au « grandpère des poètes » disparu l’année
dernière. Lewigue, Louis Monier,
Christophe Dauphin, Christian Bulting, Jean-Noël Guéno ou Antoine
Faure évoqueront leurs souvenirs de
cet homme de lettres, dont quelques
textes seront mis à l’honneur.
Le dossier consacré à la francophonie fait escale en Afrique. « Qu’estce qu’un poète africain ? […] La
question est vaste, vaste comme le
continent qui la véhicule », souligne Jacques Fournier, directeur de la Maison de la poésie, dans l’éditorial, en donnant la parole à des poètes, à des
éditeurs, « qui défendent la poésie et, à travers elle, la langue française ».
En ce sens, des choix sont inévitables : « Ce dossier, à l’instar de celui
consacré à la poésie belge d’expression française du numéro 1, ne se veut
pas, ne peut pas être, exhaustif […]. Ici ne sont présentés que des poètes
nés sur le continent africain, qu’ils y vivent ou non. » Décisions assumées,
ligne éditoriale respectée, ce numéro devrait rencontrer son public. ■
CHANSON FRANÇAISE
musique
musmiquuesique
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▲ « Faire de la musique,
des paroles, pas du business. »
Nérac.
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musique
C’est grâce aux Rencontres d’Astaffort, édition 1999, que Nérac a pris
son envol. « À force de chanter tout seul dans ma chambre en grattant
ma guitare, j’ai fini par enregistrer une cassette, envoyée sans trop
y croire à Cabrel, pour une éventuelle sélection aux Rencontres… »
Bingo ! Francis Cabrel et ses copains de l’association les Voix du Sud
reconnaissent en lui un véritable auteur et les premières portes
s’ouvrent. « J’ai croisé là-bas des artisans de la chanson, qui font
de la musique, des paroles, pas du business. »
musique
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musique
musique
musique
musique
Le Barnum en tournée
Les premières parties de concerts s’enchaînent (Maurane, Berthet),
un album sort, Absinthe, distribué via les Indétendances Fnac.
Nérac écrit des textes pour lui – beaucoup – et pour les autres –
un peu moins, dont Paul Personne, pour lequel il signe les deux
derniers singles, Les p’tites routes et J’me taille, ce qui renfloue
pour un moment des finances souvent au bord de l’asphyxie.
Accompagné par le Barnum, trio composé d’Ivan Malherbe
(guitares acoustiques et électriques), d’Olivier Salazar (basse)
et de Cyril Ferragut (batterie), Nérac peaufine actuellement la mise
en scène d’une tournée 2005 qui le conduira principalement
dans le Midi, où il s’impose déjà comme l’un des noms de la nouvelle
scène. « Saint-Quentinois d’origine, habitant Guyancourt, où j’ai créé
l’an dernier la maison de production Amélie défait… la prod.,
j’attends avec impatience de rencontrer mon public… en ville
nouvelle. » Avis aux amateurs de chanson française originale,
qui peuvent encore prendre cette locomotive en marche et l’aider
■
à tracer sa route.
musique
muusiuque
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musique
musique
musique
musique
Dominique Ciarlo
Renseignements et contact
Renseignements
Association culturelle de Trappes - Tél. : 01 30 13 98 53
Tél. : 06 63 19 23 12 (Manue)
Courriel : [email protected]
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I19I
économie
CRÉATION D’ENTREPRISE
Parcours sans faute
Dans le quartier Saint-Quentin, Daniela Hudin vient d’ouvrir Au fil de l’eau, boutique
de conception et fabrication de pièces d’ameublement. Cette créatrice d’entreprise a
suivi un itinéraire sans faux pas, bien balisé par la Maison de l’entreprise.
peut-être cette passion qui a fait la différence ;
cette passion, et une détermination à toute
épreuve.
Des conseils avisés
© C. Lauté
Diplômée de l’Institut polytechnique de son
pays d’origine avec une spécialisation en technologie et chimie du textile, cette Roumaine
s’est installée en France en 1990… pour occuper un poste d’hôtesse de caisse à Auchan.
Enseigne dont elle partira le 1er juin 2004
comme responsable fournisseurs. À 42 ans,
elle se présente à l’Agence locale pour l’emploi
(Ale) de Trappes avec un business plan déjà bouclé depuis un an. L’Ale la met en relation avec
le cabinet parisien Osmose, chargé d’étudier
son projet. L’accompagnement, prévu pour
durer trois années, ne prendra que deux mois.
« Mon idée était jugée viable à 80 % », précise-telle. Un avis partagé par la Maison de l’entreprise, qui l’accompagne dans ses démarches.
▲ De la détermination, de la réflexion… accompagnées d’une bonne dose de passion.
« L’aide de Nadine Pringault-Lopes, conseillère
Cette formule a permis à Daniela d’ouvrir Au fil de l’eau.
d’entreprise, a été essentielle dans la vérification de
aniela Hudin reconnaît volontiers sa chance : son
mon business plan, pour les conseils d’aménagement de notre
parcours de créatrice d’entreprise est idyllique.
local. L’expérience acquise lors de l’étude de différents types de
« Mon projet a, en quelque sorte, suivi un chemin tout
créations fait que la Maison de l’entreprise propose une réponse
tracé », explique-t-elle. Un projet dont elle évoque les origiadaptée à chaque cas de figure. »
nes avec passion, bien que son atelier Au fil de l’eau (voir
Stage essentiel
encadré) soit déjà ouvert depuis le 1er janvier 2005. C’est
Dans le même temps, Daniela Hudin a suivi un stage à la
chambre des métiers. « Faites-le le plus tôt possible, car les créateurs y glanent des conseils concrets très précieux par la suite »,
avoue-t-elle, en précisant qu’elle avait aussi pris soin de suivre trois mois de cours de comptabilité et gestion au ConserSitué, par le plus grand des hasards, au pied de la Maison de l’envatoire national des arts et métiers (Cnam) avant de quitter
treprise (face au restaurant japonais) à Montigny-le-Bretonneux,
son précédent travail. Aujourd’hui, elle se dit confiante
l’atelier Au fil de l’eau déploie son savoir-faire dans le domaine de
pour l’avenir. À la mi-janvier, elle comptait déjà deux comla création et fabrication sur mesure de pièces d’ameublement :
mandes pour refaire des chambres dans leur totalité et trois
double rideau, linge de lit, de table… Ici, tout est fait artisanaleautres pour réaliser des nappes.
■
ment, y compris les meubles restaurés à l’ancienne et importés de
Patrick Chateau
Roumanie. « Je me déplace à domicile pour effectuer les devis,
prendre les mesures et poser mes réalisations, confie Daniela Hudin.
Au fil de l’eau
Je m’adapte à tous les budgets. »
1, avenue du Pas-du-Lac à Montigny
D
Secrets d’atelier
Tél. : 01 30 57 40 25
I20I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
économie
© C. Lauté
9E SEMAINE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION
Plus de 5 000 visiteurs et quelque 150 partenaires
locaux spécialisés dans l’emploi et la formation
se sont retrouvés du 21 janvier au 5 février à la neuvième
édition de la Semaine saint-quentinoise de l’emploi
et de la formation.
© C. Lauté
© C. Lauté
Mobilisation générale
pour l’emploi
▲ Le
Forum des formations aux métiers
(28 et 29 janvier à Guyancourt) et le Forum
de l’emploi à Magny (1er février).
J
eunes, demandeurs d’emploi, personnes en recherche de formation, salariés, chefs d’entreprise… Vous avez été
plus de 5 000 à participer à la neuvième
édition de la Semaine de l’emploi et de la
formation, organisée par le service développement économique et emploi de la
communauté d’agglomération (CA).
Pour ce grand rendez-vous économique
local, l’un des plus attendus de l’année,
quelque 150 partenaires – organismes de
formation, d’aide à l’emploi, mais aussi
de nombreuses entreprises locales – se
sont mobilisés autour d’une quarantaine
de manifestations. Avec deux temps
forts : les Assises saint-quentinoises de
l’emploi et de la formation, et le Forum
du recrutement.
Informer pour recruter
Les Assises, qui ont ouvert le 27 janvier,
ont constitué une occasion privilégiée
pour les partenaires locaux (chefs d’en-
treprise, DRH, organismes d’aide à l’emploi et de formation, élus…) de s’informer sur tous les dispositifs de formation
et d’aide au recrutement disponibles sur
le territoire. Cette année, l’accent a été
mis sur les facilités proposées aux chefs
d’entreprise pour embaucher (outil interactif de l’Anpe pour déposer des offres
d’emploi, aide de l’État pour l’emploi des
seniors….) et sur les différentes actions
mises en œuvre sur le territoire pour améliorer le retour à l’emploi et la qualification des salariés (contrat de professionnalisation, formation et recrutement en
multipartenariat…).
Cinq cents emplois proposés
Le Forum du recrutement, organisé le
3 février au gymnase Paul-Mahier à
Trappes, a rassemblé de son côté une
La Grande Récré recrute
La Grande Récré, enseigne spécialisée dans
le jouet, a participé cette année au forum du
recrutement. « Nous allons ouvrir un magasin
mi-mars dans le centre commercial de SQY
Ouest et nous sommes en plein recrutement.
Ce forum est une bonne occasion de nous faire
connaître et de trouver du personnel sur la
région », confiait Hélène Furlani, responsable
du recrutement à la Grande Récré. Mission
réussie, puisqu’une centaine de CV ont été
déposés sur le stand au cours de la journée. ■
soixantaine d’exposants, dont une quarantaine d’entreprises locales. Plus de
500 emplois ont été proposés, dans des
secteurs aussi divers que les travaux
publics, les transports, les services, l’ingénierie informatique ou le commerce.
Sept enseignes de SQY Ouest, parmi lesquelles la Grande Récré, Go Sports ou
Mod’s Hair, s’étaient d’ailleurs donné
rendez-vous sur le forum pour recruter
150 salariés avant l’ouverture du centre
commercial, le 16 mars prochain. « Plus
de 1 500 visiteurs se sont rendus cette
année sur le forum, pour trouver un emploi
ou de l’information », explique Rachida
Ouali, chargée de l’emploi et de la formation à la CA. Des conférences et des
ateliers pratiques étaient, en effet, organisés tout au long de la journée pour
informer et aider les candidats dans leur
recherche d’emploi.
De nombreuses tables rondes, des journées portes ouvertes organisées par
des organismes de formation et d’aide
à l’emploi locaux comme le Greta de
Versaille-SQY, l’Afpa ou la mission locale
de Saint-Quentin, des forums dédiés
aux formations post-bac ou aux métiers
manuels ont également rythmé la semaine.
« Il est important de pouvoir mobiliser
chaque année tous les partenaires locaux
autour de l’emploi », soulignait d’ailleurs
Robert Cadalbert, président de la CA,
à l’ouverture de cette Semaine de l’emploi. L’objectif a été une nouvelle fois
atteint.
■
Christiène Brancier
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I21I
dossier
Logement : Saint-Quentin
Retrouvez ce dossier du Petit
Quentin sur TVFil 78, à 18 h et 22 h :
- Du 12 mars au 8 avril
les vendredi, samedi et dimanche ;
- Du 9 avril au 13 mars
les mercredi et jeudi
- Du 14 mai au 10 juin
les lundi et mardi
Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78,
à 18 h et 22 h :
- Du 11 mars au 1er avril les vendredis, samedis et
dimanche ;
- Du 8 avril au 30 avril les mercredis et jeudis ;
- Du 13 mai au 3 juin les lundis et mardis ;
I22I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
© C. Lauté
se mobilise
Territoire longtemps privilégié par la
modernité et la diversité de son parc de
logements, Saint-Quentin-en-Yvelines
n’échappe plus aujourd’hui à la crise qui
touche depuis plusieurs années la région
parisienne comme la France entière.
Parcours résidentiel difficile, répartition
inégale des logements sociaux, étudiants
mal lotis… Ces zones d’ombre sont
connues des élus locaux, qui depuis
plusieurs années tentent d’infléchir la
tendance. Leurs objectifs tiennent en
deux mots : diversité et solidarité. Et
s’inscrivent dans la durée.
24-25
27
28-29
30-31
État des lieux
Construire
en rééquilibrant
L’agglo impulse
Les difficultés
spécifiques
Parc contrasté et flambée des
prix, comment se porte le
logement à Saint-Quentin ?
Les programmes de
Interview de Jean-Yves
constructions menés par la
Gendron, vice-président de la CA communauté d’agglomération.
chargé des affaires sociales, de
la santé et du logement.
Trouver son premier logement
et en changer par la suite :
pas toujours facile.
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I23I
dossier
Malgré une croissance
de l’habitat très importante durant
près de vingt ans, Saint-Quentinen-Yvelines doit faire face
aujourd’hui à une crise du
logement qui touche l’ensemble
de l’Ile-de-France.
Le logement : état de
« C’est aussi la
réussite économique
de Saint-Quentinen-Yvelines et l’arrivée
des grosses entreprises
qui ont fait monter
ainsi les prix du
marché. » MarieChristine Rouillé.
munes de la ville nouvelle se sont urbanisées
au fil du temps, avec des contrastes importants à l’échelle du territoire. L’habitat collectif social s’est concentré dans certaines
communes, l’habitat individuel haut de
gamme dans d’autres. Si les différences sont
marquées, l’offre de logements de SaintQuentin-en-Yvelines est néanmoins diversifiée. Le parc de logements est composé
majoritairement de maisons individuelles
et de collectif de logements sociaux de
3 ou 4 pièces. Ce parc est jeune et globalement attractif.
© C. Lauté
© C. Lauté
V
ictime de son succès. C’est sans
doute le premier constat à dresser
lorsqu’on regarde l’évolution de
l’habitat à Saint-Quentin-en-Yvelines.
À ce jour, l’agglomération compte
145 000 habitants répartis sur 7 communes
et 53 000 logements y sont recensés. Près de
40 % des Saint-Quentinois travaillent sur le
territoire.
Si la croissance démographique est spectaculaire jusqu’en 1990, elle se tasse les années
suivantes et la croissance des emplois
devient alors plus importante que celle de la
population. En matière d’emplois comme de
logements, le territoire de Saint-Quentin-enYvelines influe sur son bassin de vie, qui
compte 18 communes et 235 301 habitants.
C’est de l’est de la région qu’arrivent le plus
d’habitants et c’est à l’ouest (Plaisir, JouarsPontchartrain et Maurepas) et au sud-ouest
(Rambouillet jusqu’à Chartres) que migrent
les Saint-Quentinois, faute de trouver un
logement adapté à leurs moyens.
Un parc contrasté
Historiquement, la ville nouvelle a été scindée en deux par la voie ferrée. De nombreuses voies rapides ont ensuite morcelé l’agglomération en îlots autonomes, permettant des constructions très diverses. Les com-
I24I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
▲«
Nous avons une clientèle de plus en plus
nombreuse qui vient de Paris, de Rueil, de
Versailles ou de Viroflay. Les prix là-bas étant
encore plus élevés, ils achètent ici. » Stéphane
Béthune.
dossier
l’offre à leurs revenus », constate MarieChristine Rouillé, directrice de quatre
agences Sophia dans le centre de la ville
nouvelle.
Stéphane Béthune, directeur de l’agence
Saint-Quentin-en-Yvelines compte
Kessel FIT Immo à Montigny, adhérent
37,6 % de logements sociaux,
depuis douze ans à la Fédération nationale
répartis inégalement sur le terde l’immobilier (Fnaim), ajoute d’autres
ritoire. Si ce parc est présent
arguments : « Le nombre important d’agents
sur l’ouest et l’est de la ville
immobiliers a entraîné une surévaluation des
nouvelle, il se concentre davanbiens pour obtenir les mandats. Comme la
tage à l’ouest. Il présente de
demande est forte, les biens se sont vendus et
grandes disparités, selon qu’il
les prix n’ont cessé de grimper. » Conséquence
directe de ces prix prohibitifs, changer de logeest ancien ou récent. Récent, il
ment - dans bien des cas - est impossible. Et
est globalement de grande qualorsqu’ils ne désirent pas acheter,
mais louer, là encore
les loyers sont élevés
et l’offre de location rare.
C’est à Trappes que
le marché présente
les prix les plus
attractifs. Anciennement trappo-trappiste, ce marché
s’ouvre aujourd’hui
à des ménages d’origine géographique
▲ Le quartier de la Plaine-de-Neauphle, à Trappes.
et sociale diverse. Le
lité, donc particulièrement
changement progressif d’image de ce marché
attractif pour ses occupants qui
est lié aux constructions neuves.
ne partent pas. On y trouve de
Un parcours résidentiel délicat
nombreux logements en
Saint-Quentin-en-Yve- lines manque de loimmeubles collectifs, mais
gements pour répondre à tous les besoins
aussi des maisons individuelde sa population. Aujourd’hui, la producles. Parallèlement à sa qualité,
tion de logements neufs n’est pas suffice parc présente des loyers élesante, alors que le risque de vieillissement
vés par rapport à la moyenne
de la population existe. Parallèlement, la
départementale. Il accueille
hausse inquiétante des prix de l’immobiaujourd’hui toutes les catégolier entraîne les ménages à s’installer hors
ries de population, de l’employé
de la ville nouvelle. Le territoire enregistre
au cadre. Une partie du parc
par ailleurs un déficit important de logeplus ancien enregistre une pauments à des prix intermédiaires, ce qui
périsation de sa population,
rend les changements difficiles, notamd’où la nécessité d’y permettre
ment pour les jeunes ménages et les
une meilleure mixité sociale.
familles ayant des revenus moyens. Enfin,
C’est ce qui est réalisé grâce à la
l’agglomération compte un nombre de
politique de rénovation et de
logements spécifiques, notamment pour
démolition-construction, dans
les jeunes, bien insuffisants par rapport à
le cadre du Grand projet de ville
la demande (voir article p. 31).
■
(GPV) Trappes-La Verrière. ■
▲ Le
quartier du Pas-du-Lac, à Montigny.
s lieux
Le marché du logement privé est insuffisant à Saint-Quentin-en-Yvelines, ce qui
entraîne une flambée des prix, amenant de
nombreux ménages à s’installer hors de la
ville nouvelle. La fourchette des prix varie
selon les secteurs. Un premier secteur
englobe les centres de Montigny, de
Guyancourt, de Voisins et de Magny-lesHameaux, aux portes de la vallée de Chevreuse. Un deuxième, plus contrasté, se
situe à Élancourt. Un troisième, assez
réduit en termes de logements privés, se
trouve à La Verrière, le dernier marché, en
devenir, étant localisé à Trappes.
Flambée des prix
C’est sur le premier secteur que l’offre est
la plus diversifiée et que les prix sont les
plus élevés, en raison de la bonne accessibilité des quartiers, des nombreux équipements présents, de la desserte des
transports en commun et de l’image positive. Ce marché, qui représente 50 % du
parc de logements de l’agglomération,
devient de plus en plus difficile d’accès aux
catégories socio-professionnelles supérieures. « Aujourd’hui, les prix ont atteint des
sommets fous. Ils sont trop élevés par rapport
aux salaires des habitants. Beaucoup de gens
cherchent, mais nous avons du mal à adapter
© B. Réjou
© C. Lauté
Disparité des
logements
sociaux
Catherine Laffaille
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I25I
dossier
Jean-Yves Gendron :
« L’urgence est de construire
en rééquilibrant les quartiers »
Michel Delebarre
en appelle à l’État
Ancien ministre, député, maire de Dunkerque (PS), Michel Delebarre préside
aujourd’hui l’Union sociale pour l’habitat,
anciennement HLM. « Le principal enjeu
est sans doute de répondre aux besoins en
locatif comme en accession », explique-t-il
au Petit Quentin. Il est ainsi impératif de
« maintenir un rythme élevé de construction » tout en prêtant attention au « renouvellement urbain et à la restructuration des
quartiers ». Troisième enjeu : la solidarité.
« Il faut la renforcer en faveur des plus démunis. Les aides à la personne sont essentielles
à la sécurisation des locataires et des
bailleurs. » Enfin, Michel Delebarre s’interroge sur le rôle de l’État dans ce secteur.
« Est-il normal qu’un secteur aussi crucial
pour l’économie et la cohésion sociale bénéficie de 2,5 % des dépenses budgétaires
de l’État ? » ■
Retrouvez l’intégralité de cet entretien
sur notre site internet,
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
(rubrique vie locale)
Le Petit Quentin : Quel est l’état des
lieux du logement à Saint-Quentin ?
Jean-Yves Gendron : Un grand nombre de
logements manque pour répondre aux
besoins de la population, et des déséquilibres existent entre les différents types
de logements et leur répartition. Trappes,
La Verrière et Guyancourt concentrent
par exemple la grande majorité du logement social. Il y a, de plus, une véritable
pénurie de logements de type intermédiaire [entre le logement social et l’accession
à la propriété, ndlr]. Enfin, il y a un manque
important de logements spécifiques, notamment pour les jeunes.
P. Q. : Quel est le problème le plus
important ?
J.-Y. G : La pénurie. Uniquement pour
maintenir la population à son niveau actuel,
il faut construire 4 000 logements. Dans le
cadre de notre contrat de développement,
nous nous sommes engagés avec l’État
à les bâtir d’ici 2007. La moitié est déjà
construite ou en cours de réalisation, mais
c’est encore insuffisant pour répondre aux
besoins. L’urgence est donc de construire
en essayant de rééquilibrer les quartiers.
C’est ce qui est fait par exemple en ce
moment à Trappes sur la Zac MonfortThorez, avec des logements en accession.
P. Q. : Comment se mobilisent les élus
sur cette question ?
J.-Y. G. : Nous sommes en train d’élaborer, avec les sept communes, un program-
© C. Lauté
© C. Lauté
Les élus de la ville nouvelle n’ont pas attendu que la
crise du logement touche l’Hexagone et l’Ile-de-France
pour se mobiliser. Le point avec Jean-Yves Gendron,
vice-président de la communauté d’agglomération
chargé des affaires sociales, de la santé et du logement.
▲ La Zac Montfort-Thorez à Trappes offre l’exemple
d’une cohabitation entre logement social et accession
à la propriété.
me local de l’habitat (1). L’objectif est de
coordonner notre action sur l’ensemble
du territoire et de permettre des rééquilibrages dans les quartiers. Pour les maires,
ces équilibres sont à trouver rapidement,
entre leur commune et l’agglomération.
Par ailleurs, la ville nouvelle n’ayant plus
de zones immenses à aménager, il faut
construire de manière adaptée aux besoins.
Enfin, la grande difficulté, comme dans
l’ensemble de l’Ile-de-France, reste le prix
du foncier. ■
Propos recueillis par Catherine Laffaille
(1) Le programme local de l’habitat (PLH)
est réalisé par la CA, en concertation avec
les maires de l’agglomération. Il permet de réaliser
un diagnostic, avant d’énoncer des objectifs,
puis un programme d’actions. À Saint-Quentin,
le PLH devrait être validé par les communes
cet été, le programme définitif étant prévu
pour la rentrée 2005.
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I27I
dossier
Constructions : l’agglo
Depuis janvier 2003, la communauté d’agglomération assume la compétence
d’aménagement du territoire. À ce titre, elle construit des logements à
Saint-Quentin-en-Yvelines. Revue en détails des programmes qui sortent de terre.
© C. Lauté
« Nous avons trouvé
le meilleur rapport
qualité-prix. »
▲ Les
appartements du secteur de la Mare-Jarry, à Guyancourt, figurent parmi les
4 000 logements que la communauté d’agglomération s’est engagée à construire d’ici 2007.
P
arce qu’il y a encore besoin de
construire des logements pour
répondre aux besoins de sa
population, Saint-Quentin-en-Yvelines
et l’État se sont engagés à bâtir en cinq
ans 4 000 nouveaux logements. Mais la
ville nouvelle en aurait besoin de 7 000
pour combler les manques. « Lorsqu’un
territoire ne construit pas, à terme, il perd
des habitants et donc une partie de son
dynamisme. Cette perte est également
lourde de conséquences pour le bon fonctionnement des équipements existants.
Enfin, sans nouveaux logements, les salariés des entreprises qui désirent s’installer
ne peuvent être accueillis », explique
Robert Cadalbert, le président de la
communauté d’agglomération.
Au-delà de ces paramètres, Saint-Quen-
I28I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
tin-en-Yvelines tente, grâce à ces programmes de construction, de répondre
aux nouveaux besoins de la population
et de rééquilibrer les quartiers existants
en terme de mixité. D’après un diagnostic récent effectué sur le territoire
par l’Observatoire de la ville (CA), l’agglomération manque de logements
adaptés à des revenus moyens et de
logements pour les étudiants. Des
efforts particuliers sont donc programmés dans ce sens.
Des résidences pour les jeunes
Une résidence pour étudiants est d’ores
et déjà prévue à Voisins-le-Bretonneux.
Elle doit ouvrir à la rentrée universitaire
2006 et comprendra 132 studettes,
prioritairement destinées à des étu-
Voilà maintenant un an que Saholy et Stéphane sont Saint-Quentinois. Ils ont jeté
leur dévolu sur un trois pièces à la MareJarry à Guyancourt. « Nous sommes venus
ici pour le cadre. Il y a beaucoup d’espaces
verts, des pistes cyclables, des médiathèques… », explique Stéphane qui,
comme Saholy, travaille à Clamart (Hautsde-Seine). « Je suis un ancien Saint-Quentinois. C’est une ville que j’aime, alors,
après être parti à cause de mon travail, j’y
suis revenu pour devenir propriétaire,
ajoute-t-il. C’est vrai que c’est cher, mais
c’est cher dans toute l’Ile-de-France. Ici,
nous pensons avoir trouvé le meilleur rapport qualité-prix. » Et parce qu’ils viennent d’avoir un petit Florian, ces jeunes
parents sont aussi particulièrement heureux de trouver à deux pas de leur appartement une école qui va de la maternelle
au primaire. ■
dossier
impulse
Des logements déjà livrés
Sur les 4 000 logements à construire
d’ici 2007, plus de la moitié est déjà sortie de terre. C’est le cas à Trappes, dans
le quartier Monfort-Thorez, où une
quarantaine de maisons individuelles
en accession à la propriété et des logements collectifs ont été livrés récemment. À Guyancourt, une centaine de
logements en accession à la propriété et
en locatif aidé ont été construits dans
le quartier de Villaroy, ainsi que dans le
secteur de la Mare-Jarry. À Montigny, la
Zac du Pas-du-Lac vient d’accueillir
180 nouveaux appartements en accession ; à Magny-les-Hameaux, près
d’une centaine d’habitations en collectif locatif aidé et en logements indi-
viduels ont été réalisées dans le nouveau quartier de l’hôtel de ville. Ce
dernier est labellisé « habitat et environnement », selon des critères de
haute qualité environnementale.
Cinquante-neuf projets en cours
Actuellement, sur l’ensemble de la ville
nouvelle, 59 programmes sont en
cours, les logements sortiront de terre
cette année. D’autres grands programmes devraient être finalisés entre 2005
et 2007. À Montigny-le-Bretonneux,
un ensemble de 122 logements en
accession, dans le quartier de la gare,
est prévu pour 2005. Dans le nouveau
quartier des Bécannes, à La Verrière,
650 logements de tous types doivent
être réalisés. À Trappes, c’est le quartier
de la Plaine-de-Neauphle qui devrait
s’enrichir de 600 logements (petits collectifs, maisons individuelles en accession ou locatif aidé).
Le quartier des Réaux, à Élancourt,
devrait quant à lui accueillir près de
400 nouveaux logements et le quartier
de la Haie-à-Sorel plus de 300, en remplacement des anciens immeubles « Les
Contemporains ». À Voisins-le-Bretonneux, 200 logements, en majorité individuels, seront construits dans le quartier de la Sourderie.
Tous ces logements
bénéficieront du
label Qualitel.
© S. Joubert
Ensemble pour
l’habitat
▲ Le
« On se sent bien
à Trappes, on a
l’intention d’y rester. »
quartier Orly-Parc, à La Verrière, a fait l’objet d’un
réaménagement dans le cadre du Grand projet de ville.
Enfin, le volet
habitat du Grand
projet de ville
(GPV) Trappes-La
Verrière, dans le
cadre de la politique de la Ville,
est essentiel. Des
moyens financiers
© C. Lauté
diants boursiers de Saint-Quentin-enYvelines. Deux autres projets sont en
discussion à Montigny-le-Bretonneux
et Élancourt. Pour les logements intermédiaires, c’est-à-dire ceux dont les
prix sont situés entre le parc privé et le
parc social, ils devront être présents
dans tous les programmes. Ils permettront à de nombreux occupants de
logements sociaux de les quitter pour
une location privée ou accéder à la propriété.
Annie, Yann et leurs enfants Mégane et
Jimmy ont également l’air ravis de leur
petite maison. Ils sont venus de Malakoff
(Hauts-de-Seine) pour acheter un pavillon
dans le nouveau quartier Monfort-Thorez, à
Trappes, où ils résident depuis quelques
mois. « Ce quartier est très sympa. C’est
calme et l’environnement est très agréable,
on a l’impression d’être à la campagne. Il y a
la base de loisirs à deux pas, en été nous y
allons tous les jours , explique Annie. En plus
il y a beaucoup d’équipements, des gymnases
et le centre commercial de Saint-Quentin est
tout près ! On se sent bien à Trappes et on a
l’intention d’y rester très longtemps ! » ■
très importants sont investis afin de
rééquilibrer les quartiers en terme de
mixité des deux villes. Plusieurs centaines de logements sont construits,
d’autres démolis, d’autres encore rénovés. La communauté d’agglomération,
les communes, mais aussi les sociétés
HLM et l’État, tous travaillent en partenariat. Un partenariat capital, car
construire des logements est une
action collective. ■
Catherine Laffaille
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I29I
dossier
Nous n’avons pas les mêmes besoins de logement aux différents moments de notre vie.
Déficit de logements privés, prix des loyers élevés, il n’est pas toujours facile de mettre
en adéquation la demande et l’offre de logement. Témoignages de Saint-Quentinois.
© C. Lauté
Les difficultés du
parcours résidentiel
Frédérique Dumondelle (en haut)
et Vanessa Ramdin.
à Montigny ou Guyancourt. Je n’en avais pas
les moyens. Comme une de mes amies, j’ai
bien failli partir hors de la ville nouvelle, et
puis j’ai trouvé ma maison à Magny, dans un
secteur plus excentré et moins cher à l’époque.
Aujourd’hui, les prix ont tellement augmenté
que je ne pourrais plus acheter. »
© C. Lauté
Dans l’impasse
«
C
’est à mon divorce que tout s’est
compliqué. » Après avoir vécu dix
ans avec son mari dans un
pavillon à Montigny-le-Bretonneux, Frédérique Dumondelle se retrouve à la
recherche d’un logement pour elle et ses
deux enfants. « J’ai fait une demande de
logement social auprès de la mairie. J’ai
attendu près de deux ans avant de l’obtenir.
Je travaillais à l’époque en intérim et ce n’est
que lorsque j’ai obtenu un CDI que le logement
a suivi. Les prix dans le privé étaient bien trop
élevés, je n’avais pas de solution », explique
Frédérique.
Pour les jeunes, mission impossible
En 1999, elle s’installe à Magny-lesHameaux dans un petit pavillon. « J’ai
cherché longtemps à acheter un appartement
I30I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
Consciente de la pénurie de logement,
notamment pour les jeunes, Frédérique a
décidé, après le départ d’un de ses enfants,
de louer une chambre à des étudiants. « Je
l’ai fait pour la convivialité et je ne le regrette
absolument pas !, affirme-t-elle avec le sourire. Il y a une énorme demande. Actuellement, j’ai un jeune en alternance à la maison,
tout se passe très bien. Ces jeunes apportent
de la vie et de la gaieté. » Malheureusement, encore trop peu d’habitants de la
ville nouvelle ouvrent leurs portes aux
étudiants. Pour ces derniers comme pour
les jeunes qui veulent quitter le domicile
parental, trouver un logement s’avère être
mission impossible.
« Je travaille depuis un an et, pour moi, il est
important de pouvoir partir de chez mes
parents, explique Vanessa Ramdin, SaintQuentinoise d’origine. Je n’ai pas envie de
partir de Saint-Quentin, j’y ai toujours vécu et
j’aime cette ville. En plus, j’y travaille. Malheureusement, vu les prix, c’est aujourd’hui
impossible de trouver un studio. » Un peu
résignée, Vanessa avoue qu’elle devra se
faire aider de ses parents et beaucoup économiser avant de partir de chez eux. Julien
Leroy, sa femme et leurs deux enfants ren-
contrent quant à eux une autre difficulté.
Installés dans un logement social de trois
pièces depuis quatre ans, ils voudraient un
logement un peu plus grand mais, là
encore, la situation semble bloquée. « À
quatre dans un trois pièces, ce n’est pas facile,
les deux filles dorment dans la même chambre », constate Julien. Le problème est
qu’aujourd’hui les revenus du couple ont
évolué, ils paient un surloyer et ne peuvent plus prétendre au logement social.
« Nous voudrions acheter, mais c’est bien trop
cher ; nous n’avons pas les moyens d’avoir un
logement plus grand, alors nous restons là,
sans réponse à notre problème ! » ■
Catherine Laffaille
L’office d’information
se mobilise pour
le logement des jeunes
Depuis plus d’un an, l’office d’information
recense et affiche les annonces des habitants
louant une de leurs chambres ou un studio
aux étudiants. L’office informe également les
habitants sur les conditions de ces locations.
Actuellement, la communauté d’agglomération réfléchit aux moyens à mettre en place
pour aider les Saint-Quentinois qui le désirent
à accueillir des étudiants chez eux. ■
Office d’information – Tél. : 0820 078 078
dossier
Un toit pour tous
« Un emploi à temps partiel ou un Smic
à 35 heures ne donnent pas accès à un
logement autonome. » Véronique Blain.
I
l reste encore beaucoup à faire pour
répondre efficacement aux attentes
de toutes les catégories de population
souhaitant s’installer sur notre territoire.
Les jeunes notamment, qu’ils soient étudiants ou en voie d’insertion, rencontrent
des difficultés pour trouver un logement.
La communauté d’agglomération et ses
partenaires (État, Région, département…)
s’emploient à les aider, notamment en
soutenant l’action du milieu associatif.
Pas de logement
pour les temps partiels
La mission de l’association Relais jeunes
des Prés à Montigny est d’accueillir des jeunes (65 en 2004) de 18 à 30 ans en mobilité géographique et professionnelle, au
sein d’appartements éclatés. Dans le même
temps, elle tente de répondre à tous ceux
qui se trouvent en situation plus précaire.
« Un emploi à temps partiel ou un Smic à
35 heures ne donnent pas accès à un logement
autonome, souligne Véronique Blain, sa
directrice. En dépit du soutien fort de l’agglomération, cette partie de notre activité est en
déficit pour la première fois. En effet, la subvention de l’État n’augmente plus depuis trois
ans. Je suis très inquiète pour l’avenir de ce
dispositif au moment où les besoins augmentent. »
Autre sujet de préoccupation : le logement
des étudiants, lui aussi concerné par la
pénurie de petites surfaces. La centaine de
studios prévue à la rentrée 2006 à Voisinsle-Bretonneux devrait leur apporter une
petite bouffée d’oxygène.
Moins d’attente en ville nouvelle
Et lorsqu’on est confronté à un handicap ?
Outre la cinquantaine de places offertes par
les foyers d’accueil médicalisés d’Élancourt
et Guyancourt, il n’existe pas d’autre choix
que le parc de logements saint-quentinois.
« Environ 80 de nos adhérents ont choisi de s’y
installer, du fait des efforts réalisés pour faciliter l’accès aux logements, note Virginie
Guillemard, conseillère en économie
sociale et familiale à l’Association des
paralysés de France. Globalement, ils se
libèrent plus rapidement que sur l’ouest des
Yvelines où l’attente se compte en années. »
Seul écueil : le manque de T6. Les bailleurs
ont encore du mal à imaginer qu’une
personne handicapée peut aussi être chargée de famille… ■
© C. Lauté
Patrick Chateau
Retrouvez toutes les adresses des résidences
sociales, jeunes et seniors dans L’Initié 2005
et sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr/initie
Relais jeunes des Prés à Montigny dispose
d’une trentaine d’appartements pour aider de
manière temporaire des jeunes de 18 à 30 ans.
© C. Lauté
© C. Lauté
Trouver un logement lorsque l’on est jeune, handicapé
ou en situation d’exclusion relève du tour de force.
État des lieux à Saint-Quentin-en-Yvelines, où la situation,
bien que loin d’être idyllique, s’améliore peu à peu.
▲À
La Verrière, le foyer du Bois-de-l’Étang
a été partiellement démoli pour être
remplacé par la résidence sociale
des Noës (ouverture en 2006).
Seniors et migrants
•LLes personnes âgées
La communauté d’agglomération gère la
résidence pour personnes âgées (RPA,
72 studios) à Trappes. Sinon, l’offre de logement (maisons de retraite avec hébergement collectif ou logements foyer en appartements indépendants) est essentiellement
privée. Les communes proposent différents
services favorisant le maintien des seniors
à domicile.
•LLes travail leurs migrants
L’agence Sonacotra de Versailles gère les
1 214 places permettant d’accueillir les
immigrés et les populations les plus démunies dans les quatre foyers de La Verrière,
Élancourt, Trappes, et Guyancourt, ainsi qu’à
la résidence sociale de Montigny-le-Bretonneux. ■
▲ Le
Relais jeunes des Prés - 14, allée de l’Ivraie à
Montigny - Tél. : 01 30 43 06 60
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I31I
LA FÊTE
DU CONTE
Édité par la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, mars 2005 - Illustration : Pef- Conception et réalisation :
DU 2 AU 22 AVRIL 2005
RaConte-moi u ne hi s toire
Programme et informations au 01 30 96 96 20/26 et sur le site www.agglo-sqy.fr/feteduconte
agenda
loisirs
12 ET 16 MARS, 9 AVRIL
MUSÉE DE LA VILLE
Se repérer dans le ciel
Albums de famille
Prochaine séance du planétarium du club d’astronomie
Magnitude 78 le vendredi 11
mars. Thème de la soirée : comment se repérer dans le ciel avec
une carte distribuée à chacun.
Étude des constellations et des
étoiles principales du ciel de
printemps. Notions de mécanique céleste.
Rendez-vous à 20 h 30 à la MJC
Mérantaise.
Pour apprendre à conserver et
transmettre votre histoire familiale, le musée vous propose jusqu’au mois de mai une série de
conférences et d’ateliers pratiques. La conférence « La
mémoire en images », le
12 mars, et l’atelier pratique, le
16 mars, vous donneront toutes
les informations pour archiver
vos photos de famille. Le samedi
9 avril, Pierre Gaudin (Éditions
Créaphis) vous parlera des films
amateurs ou comment redécouvrir et apprendre à conserver
dans les meilleures conditions
les films de famille avec leurs
différents types de supports.
Le samedi à 15 h au Musée de la
ville.
MJC Mérantaise
6, rue de Hodebourg à Magny
Séance gratuite
www.astrosurf.com/
magnitude78
12 MARS
LA CROIX-DU-BOIS
Musée de la ville
Ce n’est que pour
les gourmands !
Quai François-Truffaut à
Montigny.
Tarifs : conférences 3 € et 2 €,
ateliers 5 € et 4 €
30 MARS, 2 ET 3 AVRIL
MUSÉE
DE LA VILLE
L’Odyssée de
l’espace vert
Dans la ville il y a
un quartier, dans
le quartier il y a
un jardin, dans le
jardin il y a un
arbre, un banc,
un jeu, une statue… À quoi sert
cet espace vert ?
Qui l’a fait et qui
l’occupe ? Avec la
visite organisée
par le musée,
vous découvrirez
comment paysagistes et artistes nous invitent à quitter l’espace bâti
pour rejoindre des lieux de
verdure, de repos ou de jeux,
sans pour autant quitter la
ville.
De 15 h à 17 h. Plein tarif : 3 €,
tarif réduit : 2 €
Réservation obligatoire au
Musée de la ville
01 34 52 28 80
Tél. : 01 34 52 28 80
www.museedelaville.agglo-sqy.fr
ww.museedelaville.agglo-sqy.fr
© C. Lauté
11 MARS
ASTRONOMIE
3 AVRIL
RÉSERVE NATURELLE
Les oiseaux
migrateurs
Chaque année à l’époque de la
migration, les limicoles, les passereaux, les grands échassiers
font escale à la réserve naturelle
de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Venez les découvrir le dimanche
3 avril de 14 h à 17 h.
Base de loisirs, réserve naturelle
19 MARS
PARC NATUREL RÉGIONAL
de Saint-Quentin-en-Yvelines
La nuit sera chouette !
(Alain Morand)
Tél. : 01 30 16 44 40
La 6 Nuit de la chouette aura lieu le
samedi 19 mars, partout en France
métropolitaine et en Guyane, mais
aussi en Suisse, en Belgique et au
Luxembourg. Gratuite et ouverte à
tous, la Nuit de la chouette est organisée conjointement par la Fédération des Parcs naturels régionaux de
France et la Ligue pour la protection
des oiseaux. Le Parc naturel de la
Haute Vallée de Chevreuse organise
des sorties de nuit pour découvrir les
chants de ces animaux nocturnes.
Rendez-vous à 20 h 30 dans plusieurs communes du Parc naturel
régional.
Pour régaler vos yeux, vos
oreilles et vos papilles, ne manquez pas la soirée « Contes sucre
et chocolats » que vous propose
l’association la Croix-du-Bois –
Ville verte le samedi 12 mars.
Une veillée de contes pour petits
(à partir de 6 ans) et grands qui
se déroulera de 20 h à 21 h 30.
Dégustations sucrées offertes.
Tarif : 7,50 € par personne (tarif
unique). Tarifs spéciaux pour
familles nombreuses.
© D.R.
© D.R.
e
5 AVRIL
THÉÂTRE DE SAINT-QUENTIN
Les coulisses
de la scène
La visite de la scène nationale
vous fera rencontrer ceux qui
participent aux différentes étapes de la vie d’un spectacle –
techniciens, habilleuse, chargée
de relations publiques – de sa
création à sa représentation.
Le 5 avril à 19 h 30.
Théâtre de Saint-Quentin-enYvelines
Parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse
Accès gratuit dans la limite
La Croix-du-Bois – Ville verte
www.parc-naturel-chevreuse.org
des places disponibles
à Voisins
Inscriptions obligatoires par téléphone au 01 30 52 09 09 ou par courriel
Tél. : 01 30 96 99 00
Tél. : 01 30 57 48 96
à [email protected]
Page réalisée par Martine Gavelle
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I33I
loisirs
FÊTE DU CONTE
Du 2 au 22 avril, Saint-Quentin-en-Yvelines se met à l’heure du conte.
Sur le thème de l’humour, bibliothécaires et conteurs vont unir leurs talents
pour la plus grande joie des enfants.
De la crème de conteurs
Côté programmation, on note l’intervention du grand Ben
Zimet mais aussi celle de la non moins grande Praline Gay
Para, de Lucien Gourong, de Jihad Darwiche et d’Élisabeth
Devos. Quant aux conteurs de Trappes, ils sont allés recueillir
des histoires auprès des habitants de différentes ethnies avec
la conteuse Catherine Gendrin et s’en sont servis pour écrire
Un Vent nomade qu’ils présenteront à l’occasion de la manifestation. Au total, c’est plus d’une soixantaine de rendez-vous
qui attendent les enfants de 1 à 12 ans sur tout le territoire.
Nicolas Gervais
Renseignements
Tél. : 01 30 96 96 20/26 et www.agglo-sqy.fr/feteduconte
Rendez-vous chaque jour sur TVFil 78, les radios Triangle FM (98.4)
et Marmite FM (88.4) pour des émissions spéciales consacrées
à la Fête du conte.
Lire aussi notre article dans le KioSQ p. 7
I34I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
Quand l’histoire commence,
plus personne ne bouge…
Un drôle de parrain
Célèbre illustrateur, auteur de la non moins célèbre Belle lisse poire
du Prince Montordu et de Moi j’ai horreur des gosses, Pef est le parrain de cette nouvelle édition de la Fête du conte.
Le Petit Quentin : Pef, c’est votre
nom ?
Pef : Ce sont les initiales de Pierre
Élie Ferrier. Les dessinateurs
signent d’un nom bref, alors j’ai
choisi celui-ci quand j’ai commencé
le dessin d’humour en 1957. Je l’ai
conservé lorsque je me suis mis à
dessiner pour les plus jeunes et j’ai
sorti mon premier livre pour enfant
sous ce pseudo en 1978.
P. Q. : Ça vous fait quoi d’être parrain ?
Pef : Je ne suis pas seulement illustrateur, je suis aussi auteur. Mon
matériau, c’est le « porain », je
▲ « Je trouve nécessaire de
fais donc des contes en porain et
malmener les mythes. » Pef.
je m’intéresse aux sujets de mon
temps. Je ne m’exprime pas comme les conteurs, mais nous sommes de la même famille, nous avons en commun ce rapport merveilleux à l’histoire et cette envie de la communiquer. Il fallait bien
que nous nous retrouvions…
P. Q. : Vous avez signé l’affiche de la manifestation…
Pef : C’est un loup effrayé par un chaperon rouge. Nous sommes
dans l’insolence de l’enfance. C’est l’âge où l’on ne se rend pas
compte du danger et où l’on se frotte au monde. J’ai retourné la
situation, d’abord parce que c’est amusant et ensuite parce que je
trouve nécessaire de malmener ces mythes très connus, car sinon
leur force s’efface. Cela a un côté iconoclaste très salutaire et ça
veut dire aussi qu’un autre monde est possible.
© C. Lauté
A
vis à la population ! L’édition 2005 de Raconte-moi
une histoire, la Fête du conte
saint-quentinoise, sera amusante,
tordante, poilante… Car c’est sur le
thème de l’humour que les intervenants feront entendre leurs drôles de
contes cette année avec, en tête, trois
objectifs majeurs : créer un événement familial dans les médiathèques, susciter le goût de l’histoire
chez les plus jeunes et soutenir le travail des instituteurs (deux demi-journées d’études autour du conte leur
sont proposées et bibliothécaires et
conteurs se rendront dans les écoles).
Parmi les nouveautés de l’année, on notera la tenue d’une conférence sur l’humour des enfants et des animations de rue avec
« Une caravane des rêves » installée en extérieur à Trappes et au
Canal, ainsi qu’un « vide-mémé » aux 7-Mares à Élancourt. Parmi
les nouveaux partenaires, enfin, souhaitons la bienvenue au
Prisme, à l’office d’information et au Théâtre de Saint-Quentin.
© JD. Bonnaud
C’est pour
de rire !
spor t s
CAP-SAAA
ou le droit
à la différence
© S. Blondeau
HANDISPORT
▲ Les adeptes de natation se retrouvent tous les samedis matin à la
piscine Léo-Lagrange, à Trappes.
© S. Blondeau
Si la compagnie d’arc de Magny est sous les feux de l’actualité en organisant les 12 et
13 mars les championnats de France de tir à l’arc en salle handisport, il existe sur le
territoire bien d’autres associations qui œuvrent en faveur du handisport. C’est le cas
de CAP-SAAA, très active en ville nouvelle depuis douze ans.
▲ « Il est important de sensibiliser les plus jeunes
au handicap. Plus tôt est menée cette action, plus
son impact modifie les attitudes à l’égard des
personnes handicapées. » Véronique Zonghetti.
K
arting avec le handi-racing-kart à Beltoise à Trappes, initiation à la voile
avec le centre de voile à la base de loisirs de Saint-Quentin une fois par mois… : les
activités sportives à destination des personnes
handicapées sont plutôt bien développées sur
notre territoire. Côté compétitions, on ne présente évidemment plus Saint-Quentin tennis
handisport et les exploits de son chef de file,
Régis Harel. Mais d’autres associations s’illustrent sans faire de bruit. C’est le cas de CAPSAAA (Cap sport art aventure amitié), présidée
par Véronique Zonghetti.
Basket-fauteuil et quad-rugby
En 1995, l’association Saint-Quentin handisport
adapté devient CAP-SAAA. Au-delà du changement de nom, elle élargit ainsi son champ d’action en organisant une semaine de sensibilisation au handicap dans les écoles primaires de
Trappes (depuis cinq ans) et en permettant aux
artistes handicapés d’exposer leurs ouvrages. La
philosophie de l’association consiste à prôner
« le droit à la différence contre l’indifférence », en
mettant notamment en place des activités sportives originales, parfois à vocation compétitive.
En 2005, une quarantaine de licenciés se répartissent ainsi entre le tennis de table (Florence
Gossiaux prépare les championnats de France),
la musculation, le tir à l’arc, la natation, le quadrugby (qui se développe dans l’Hexagone) et une
section de basket-fauteuil, « où évoluent deux personnes valides qui ont voulu connaître les sensations
et les difficultés rencontrées par les handicapés en
fauteuil », précise Véronique Zonghetti. L’équipe
de CAP-SAAA Saint-Quentin évolue d’ailleurs en
Nationale 2, et organisera, les 28 et 29 mai prochains au palais des sports d’Élancourt, la coupe
■
de France féminine de basket-fauteuil.
Arnaud Thomelin
CAP-SAAA
Tél. : 06 03 41 45 30 (Véronique Zonghetti)
et home.tele2.fr/capsaaa78
Adhésion : 50 € une activité, 70 € les deux, 90 € les trois
Les clubs handisport
CVSQ – Tél. : 01 30 58 91 74 (Didier Choux)
● Saint-Quentin Tennis Handisport
Tél. : 01 30 96 60 86 (Régis Harel)
● BRK Handi-racing-kart
Tél. : 06 86 72 76 19 (Thierry Fougerol)
● Comité handisport des Yvelines
Tél. : 06 03 41 45 30 (Véronique Zonghetti,
secrétaire) et www.cdhy.free.fr
■
●
Championnats de
France de
tir à l’arc
handisport
La compagnie de tir à l’arc
de Magny-les-Hameaux
accueille, les 12 et 13 mars,
les championnats de France
de tir à l’arc handisport.
Répartis dans trois
catégories selon leur type de
handicap (deux en fauteuil,
une debout), 200 archers au
moins tireront sur vingtcinq cibles pour se partager
les titres nationaux, en arc
classique et compound (arc
à poulie). Au total, avec
les accompagnateurs, la
manifestation rassemblera
près de 400 personnes.
Gymnase Chantal-Mauduit
à Magny
Entrée gratuite
De 9 h à 18 h 30 le samedi
et le dimanche
Renseignements
Tél. : 01 30 96 62 33
(Nathalie Méaux, compagnie
d’arc de Magny) et http://
Lire notre article dans le n° 195 de février, p. 40
arc-magny.ifrance.com
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I35I
spor t s
« Le défi personnel m’importe
plus que la médaille. »
Sébastien Pommereau.
GYMNASTIQUE AÉROBIC
© J.-J. Kraemer
Enfant de la ville nouvelle,
Sébastien Pommereau fait
partie depuis 1998 du club de
gymnastique de Voisins. À 30
ans, il possède l’un des plus
beaux palmarès français en
gymnastique aérobic. Retour sur
une carrière riche en émotions.
Défis et médailles
Une
discipline à
part entière
Aujourd’hui, l’aérobic s’appelle
gymnastique aérobic
et est affiliée à la Fédération
internationale de
gymnastique. Les premiers
championnats du monde de
gymnastique aérobic se sont
déroulés à Paris en 1995.
Proche de la gymnastique
rythmique, elle se pratique
en solo, en duo, en trio
ou en groupe. Les prestations
durent 1’45 et sont notées
par des juges sur l’artistique,
l’exécution et la technique.
D
ans quelques mois, en octobre 2005,
le groupe de six de l’équipe de France
de gymnastique aérobic participera
aux championnats d’Europe. Sébastien Pommereau, 30 ans, espère y achever sa carrière. En
2004, une blessure l’a privé des championnats
du monde et d’une fin de carrière digne de son
palmarès. « Il était hors de question de terminer
sur un échec, explique-t-il. Je fais tout pour obtenir une dernière sélection. Le défi personnel m’importe plus que la médaille. »
Un échec stimulant
© J.-J. Kraemer
Depuis ses débuts en gymnastique, à 12 ans au
club de Trappes, Sébastien a rencontré des difficultés qu’il a surmontées grâce à une détermination de tous les instants. Gymnaste
moyen, il découvre par hasard l’aérobic. Passés les premiers a priori, le garçon se décide à
suivre les entraînements. Son rêve de toujours
– représenter la France – se réalise quand il
intègre l’équipe nationale en 1996. Mais ses
espoirs s’effondrent
quand, en 1998, les
dirigeants lui font
comprendre qu’il n’a
pas le niveau pour percer en solo.
Vexé, Sébastien arrive
à Voisins, où depuis il
enseigne sa discipline.
« Cet échec en solo m’a
en fait renforcé, et j’ai
compris les exigences du
haut niveau, se souvient-il. Je ne voulais
▲ Sébastien Pommereau, éducateur sportif de gymnastique
aérobic à Voisins depuis 1998, prépare actuellement le
pas passer en groupe, j’ai
concours de professorat de sport.
alors pris du recul et tra-
I36I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
vaillé seul dans mon coin. Avant d’être invité à
retourner m’entraîner pour le plaisir. J’y suis allé en
ayant rêvé qu’un événement incroyable allait se produire et que j’allais être repris en groupe de six. »
En forme pour un one-man show
Et ce qui devait arriver arriva… Sébastien est
sélectionné par Valérie Grandjean, l’entraîneur national. Les années suivantes, les
médailles en groupe et les émotions sportives
s’enchaînent, pour son plus grand bonheur.
Un bonheur monnayé à chaque étape en
sacrifices et en perpétuelle remise en question. Jusqu’à son dernier défi, en octobre
prochain. Ensuite, Sébastien, qui prépare le
professorat de sport, aimerait fonder une
famille et… monter sur scène pour jouer son
propre one-man show. Alors, à bientôt sur
une scène saint-quentinoise ?
■
Arnaud Thomelin
Club gymnique de Voisins
Tél. : 06 13 25 13 05 (Ysabelle Tessier-Thouret)
Signes particuliers
Né le 13.09.1974 à Saint-Cyr
1,68 m, 62 kg
● Son palmarès :
- en solo, 3e aux championnats de France solo 1998
- en groupe de 6, champion de France de 2001
à 2003, 2e de la finale de coupe du monde 2003,
3e aux championnats d’Europe 2003,
3e aux championnats du monde 2002,
vainqueur d’une étape de coupe du monde 2002,
2e aux championnats d’Europe 2001,
3e aux championnats d’Europe 1999.
●
●
en bref
spor t s
TENNIS
TIR SUBAQUATIQUE
Brice Hagège
avec les honneurs
Le trophée Galliéro-Lecompte
sourit aux Saint-Quentinois
Lire le portrait de Brice Hagège sur
www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique
sport-loisirs)
TC Voisins
C
omme chaque année, le club de
tir subaquatique de Saint-Quentin-en-Yvelines, une des branches du club de plongée (CPSQY),
accueillait, le 13 février à la piscine
de Maurepas, le trophée GalliéroLecompte, qui compte pour la Coupe de
France. Les meilleurs tireurs hexagonaux étaient présents, dont les trois premiers de la Coupe de France 2004. Les
membres du club saint-quentinois s’y
sont illustrés : en seniors, Nicolas De Rigal remporte l’épreuve de précision, alors qu’en
jeunes, Victorien Doriry a terminé 2e du classement combiné, grâce à une deuxième
place et à deux troisièmes places. Le club saint-quentinois s’est en outre adjugé le
trophée Galliéro-Lecompte, qui récompense la meilleure équipe en précision.
■
© D.R.
Le jeune et talentueux tennisman (14 ans) du TC
Voisins-le-Bretonneux, Brice Hagège (15/1), a
participé au tournoi des Petits As, qui s’est déroulé
à Tarbes du 28 janvier au 6 février dernier. Ce Mondial des 12-14 ans regroupe chaque année les
meilleurs espoirs internationaux du tennis. Après
avoir dominé au 1er tour du tableau de qualification
l’Américain Théodore Marin (6/3, 6/0), le jeune
Saint-Quentinois a dû céder au tour suivant face à
Julien Obry sur le score de 6/4, 6/0. Une performance plus qu’honorable puisque le tombeur de
Brice Hagège s’est hissé jusqu’en quart de finale
du tableau final, battu en trois sets par le futur
■
finaliste, l’Américain Lazare Kukhalashvili.
CPSQY (tir subaquatique)
Tél. : 01 30 43 66 58
Tél. : 06 71 47 26 76 (Élise Dujardin)
http://perso.wanadoo.fr/cpsqy-ts
TRAMPOLINE
© C. Lauté
Le 13 février,
le gymnase
de l’Aviation
à Guyancourt
était le théâtre des championnats d’Ilede-France de
trampoline, qui mettaient aux prises 170 compétiteurs de 25 clubs franciliens. Les résultats ont été
en demi-teinte. Seule Célia Dunouvion, de Guyancourt, s’est qualifiée pour les championnats de
France début juin à Cognac en devenant championne régionale junior grâce à un remarquable
passage. À noter la 4e place de Camille Dru (Supertramp Montigny) en seniors filles. Les autres spécialistes saint-quentinois auront ce mois-ci une
nouvelle chance de se qualifier pour les France.■
ESG Gym
Tél. : 01 39 44 05 35 (Philippe Maine) et
www.gym-guyancourt.com
Supertramp Montigny
Tél. : 01 30 64 69 34 (Maryline Chauvet)
GYMNASTIQUE RYTHMIQUE
Sarah Martins
championne de France
L
e club de gymnastique rythmique et sportive
d’Élancourt-Maurepas (GRSEM) organisait, les
29 et 30 janvier derniers au palais des sports
d’Élancourt et au gymnase de la Malmedonne à Maurepas, les championnats de France de gymnastique
rythmique, catégories Nationale B, Fédérale et Critérium. Trois représentantes de la GRSEM étaient en lice,
dont Sarah Martins, 13 ans, qui est devenue championne de France Critérium. Une agréable surprise pour
les dirigeants du club, le président Gilles David en tête :
« Je suis ravi pour Sarah, qui a énormément progressé grâce
au travail de son entraîneur, Éléna. Elle a probablement été
galvanisée par le soutien des nombreux spectateurs. Johanne
Armand était vice-championne de France 2004, Sarah est
championne en 2005 : c’est magnifique de confirmer ! » Pour l’entraîneur de Sarah,
Éléna Novocktchenova, le plus dur reste à venir : « C’est très bien pour Sarah, mais
ce n’est qu’en Critérium. Il va maintenant falloir beaucoup l’entraîner pour améliorer
certains aspects de sa technique et lui permettre de changer de catégorie. »
■
© C. Lauté
Célia Dunouvion
championne
d’Ile-de-France
GRSEM - Tél. : 01 30 50 84 18 (Gilles David)
Lire le portrait de Sarah Martins sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique sport-loisirs)
Page réalisée par Arnaud Thomelin
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I37I
agenda
spor t s
TOUS LES WEEK-ENDS
NAUTISME
Bateaux sur l’eau...
La saison des régates bat son plein sur l’étang de la base de loisirs. Au
programme chaque week-end, Régionales laser, manches libres, Optimist, trophée Équinoxe... Les amoureux de la voile y trouveront forcément leur compte.
dominer Les Herbiers, 10e avec
24 points, et Oloron, 5e avec
29 points, si elles veulent préserver leur ticket pour la Nationale 1 et la qualification pour
les phases finales du championnat de France.
Gymnase Pierre-de-Coubertin
à Montigny
Centre de voile de la base de loisirs à Trappes
Entrée gratuite – 20 h 45
Accès gratuit - Tél. : 01 30 58 91 74
Tél. : 01 30 43 63 30
Programme sur http://asso.ffv.fr/cvsq/animation
(Yann Brillouet)
13 MARS ET 3 AVRIL
RUGBY
© S. Blondeau
Plaisir / Beauvais
Plaisir / Lille
12 MARS ET 2 AVRIL
HANDBALL
Championnats
de France handisport
ASMB / Les Herbiers
ASMB / Oloron
© S. Blondeau
12 ET 13 MARS
TIR À L’ARC
Les joueuses de Bruno Moyon
comptent 34 points après
14 journées, ce qui les place en
deuxième position de leur
poule de Nationale 2, à huit
points du leader Celles-surBelle. Dans leur salle fétiche,
les handballeuses saint-quentinoises devront absolument
Entrée gratuite
De 9 h à 18 h 30 les deux jours
Tél. : 01 30 96 62 33
© C. Lauté
compagnie d’arc de Magny) et
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
CTTE / Brest et CTTE / Cappelle
au palais des sports d’Élancourt
Entrée gratuite – 17 h
Tél.: 06 11 37 05 73
www.cttelancourt.com
Tél. : 06 63 59 48 02
(Sylvie Courtois)
13 MARS
RUGBY
RUC / Gretz-Tournan
L’Entente Saint-Cyr-Guyancourt-Voisins ne devrait faire
qu’une bouchée de Gretz-Tournan, dernier de la poule de
promotion d’honneur avec 16
points seulement. En tout cas,
la victoire des hommes de
Patrick Fourcault, 4 e avec 29
points, est indispensable pour
rester dans le peloton de tête
à quelques journées de la fin
du championnat.
20 MARS
FOOTBALL
ES Guyancourt-SaintQuentin / Montrouge
Les douze premières journées du
championnat de promotion
d’honneur ont permis aux footballeurs saint-quentinois d’engranger 28 points. La 5e place
actuelle ne répond pas exactement aux ambitions affichées
en début de saison par l’entraîneur Yannick Mesnigé, et la
réception de Montrouge, 11e sur
12 avec 20 points, constitue une
des dernières occasions de se
rapprocher des leaders.
Stade Maurice-Baquet
(Nathalie Méaux,
I38I
La deuxième phase du championnat de France a particulièrement bien débuté pour les
joueuses de Franck Saulnier, en
Nationale 1. Elles confirment
leur belle première moitié de
saison et comptent deux victoires en deux journées. Un succès
face à Brest (1 victoire,
1 défaite) les mettrait en très
bonne position pour une montée inattendue. La saison 20042005 pourrait bien se révéler
être celle du CTTE ! Chez les hommes, en Nationale 2, une victoire et 1 nul permettent aux
pongistes saint-quentinois d’occuper la deuxième place
ex aequo, avant la venue de Cappelle (1 nul, 1 défaite).
Entrée gratuite – 15 h
Gymnase Chantal-Mauduit à Magny
Notre article p. 35 et Le
Petit Quentin n°195, p. 40
Les filles du CTTE vers
la montée ?
(Franck Saulnier)
Stade Robert-Barran à Plaisir
La compagnie de tir à l’arc de
Magny-les-Hameaux organise
les championnats de France de
tir à l’arc handisport.
http://arc-magny.ifrance.com
Beauvais, 5e avec 30 points, et
Lille, incontestable leader avec
40 points, s’annoncent comme
de gros morceaux pour les rugbymen plaisirois, en Fédérale 3.
Dixièmes avec 21 points, les
joueurs de Christian Payen
connaissent une passe difficile
mais peuvent envisager le
maintien.
19 MARS
TENNIS DE TABLE
Stade Maurice-Leluc à Saint-Cyr
à Guyancourt
Entrée gratuite – 15 h
Entrée gratuite – 15 h
Tél. : 01 30 43 57 26
Tél. : 01 30 44 39 46
(secrétariat)
(Daniel Francietta)
spor t s
20 MARS
FOOT US
loisir de l’agglomération saintquentinoise...
Templiers d’Élancourt /
Corsaires d’Évry
Fléchage à partir de l’intersec-
Complexe de l’Europe à la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt
Entrée gratuite – 14 h - Tél. : 01 30 68 00 91 (secrétariat)
www.usfoot.com/templiers
De 15 h à 17 h
Licenciés : adultes 3,5 €, moins
de 18 ans 2 € ; non-licenciés :
adultes 5 €, moins de 18 ans
3,5 €, familles 11 €
Tél. : 01 30 43 73 80
(Claire Brochot)
© C. Lauté
À moins d’un mois de leur rendez-vous européen contre les PA Knights
de Londres, les Templiers d’Élancourt, 2es du championnat élite Casque
de diamant avec une victoire et une défaite, peaufineront leurs combinaisons en accueillant les Corsaires d’Évry. Une équipe qu’ils avaient
étrillée chez elle lors du match aller (20-0 le 23 janvier). Une simple
formalité donc ?
tion entre la D36 et la D91
leur en a pris puisque les rouge
et blanc trappistes ont depuis
encaissé trois revers consécutifs, et ne pointent plus qu’à la
4 e place, avec 27 points. La
venue du Hainaut, 10 e avec
24 points, leur permettra-t-elle
de se relancer ?
Gymnase Paul-Mahier à Trappes
4 € (2 €) – 20 h
Tél. : 06 13 03 34 78
© C. Lauté
(Anne-Marie Broustal)
3 AVRIL
FOOTBALL FÉMININ
ASMB / Landouge
Mal parties en début de championnat de Division 2, les footballeuses saint-quentinoises se
sont petit à petit reprises. Les
protégées de Jean-François
Réjant sont remontées à la
8e place du classement avec
17 points. Une victoire sur Landouge, qui les précède avec 20
points, leur offrirait une chance
supplémentaire de s’éloigner de
la zone de relégation.
2 AVRIL
COURSE D’ORIENTATION
Stade de la Couldre à Montigny
Course en parc
Entrée gratuite – 15 h
Tél. : 01 73 36 02 54
20 MARS ET 3 AVRIL
ATHLÉTISME
les Pyramides)
Le Challenge 2005 fait
courir l’agglo
Tél. : 01 30 43 65 85
Course du Printemps,
départ et arrivée stade
du Grand-Pré (centre sportif
(centre Alfred-de-Vigny)
Guyancourse,
départ et arrivée au gymnase
des Droits-de-l’Homme
à Guyancourt à partir de 9 h 15
tél. : 01 34 52 23 57 (Easqy)
Renseignements, règlements
et résultats sur
www.agglo-sqy.fr/challenge et
http://easqy.athle.org
26 MARS
BASKET-BALL
ESC Trappes / Hainaut
La formation saint-quentinoise
avait basculé à la trêve en tête
de sa poule de Nationale 2. Une
position qui avait incité les dirigeants, l’entraîneur Fabrice Calmon en tête, à la prudence. Bien
© C. Lauté
Deux manches du Challenge
2005 des courses pédestres
hors-stade rassembleront bientôt les amateurs du genre. Le 20
mars, le 15 km, la 25e course du
Printemps parcourra Voisins.
Quinze jours plus tard, la Guyancourse proposera un 10 km
comptant également pour le
Challenge. Rappelons qu’il faut
participer à au moins quatre des
six courses pour apparaître
au classement du Challenge.
La dernière étape aura lieu le
10 juillet, avec la 9e course de la
Colline, à Élancourt.
(Françoise Sampaio)
à Voisins – à partir de 11 h
Le samedi 2 avril, Guyancourt
orientation 78 invite les adeptes (de plus en plus nombreux)
de course d’orientation à participer à une course-sprint en
parc, à la Sente des Carrières à
Voisins-le-Bretonneux. Organisée par les minimes et les
cadets du club, la course proposera un circuit hommes de
3 km, un circuit femmes de
2,5 km et un circuit enfants
(dès 8 ans) de 1,5 km. L’occasion de réaffirmer une fois de
plus la vocation sport-nature-
9 AVRIL
NUIT DES ARTS MARTIAUX
Rendez-vous saint-quentinois
désormais traditionnel, la
Nuit des arts martiaux réunit
les disciplines martiales lors
de démonstrations plus spectaculaires les unes que les
autres. Deux représentations auront lieu cette année,
pour une édition qui se
déroulera exceptionnellement au pavillon WaldeckRousseau.
Pavillon Waldeck-Rousseau à
Guyancourt
Adultes 4,70 €, moins de 16 ans
1,70 € - 17 h et 20 h 30
Tél. : 01 30 48 33 33
(hôtel de ville)
Pages réalisées par Arnaud Thomelin
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I39I
social
RÉSIDENCE JEAN-FOURCASSA (2)
© J.-J. Kraemer
Après avoir abordé la résidence pour personnes
âgées Jean-Fourcassa (Trappes) sous son jour
culturel et festif, Le Petit Quentin s’intéresse
aux mesures prises pour faciliter la vie
quotidienne des résidants. Entretien
avec Patricia Gau, directrice de cet équipement
géré par la communauté d’agglomération.
Patricia Gau :
« Mutualiser nos ressources
pour être plus efficaces »
P. Q. : Quels partenariats tissez-vous pour
cela ?
P. G. : Le fait d’être déterminés à garder les
résidants dans de bonnes conditions et le
plus longtemps possible à domicile nous
a en effet rapprochés de structures comme
l’Institut de promotion de la santé, qui a
I40I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
mis en place un réseau de gérontologie à
Saint-Quentin-en-Yvelines et tient un rôle
important en matière de conseil, d’orientation et de soutien. Nous travaillons également en étroite collaboration avec des
associations mandataires ou prestataires
de services, publiques et privées, le centre
communal d’action sociale de Trappes, le
Centre local d’information et de coordination gérontologique, Objectif Santé,
l’ADMR – qui propose des services d’aide
à domicile – , France Alzheimer Yvelines,
le Pallium, Trappes Entraide Loisirs et
bien d’autres. En mutualisant les ressources, les compétences et les bonnes volontés, nous parvenons progressivement à
mieux faire face à la perte d’autonomie
liée au vieillissement et aux problèmes
physiques et mentaux qui en découlent.
P. Q. : Faites-vous de cet accompagnement
l’une de vos priorités ?
P. G. : Oui, il est essentiel de mettre à la
disposition de nos résidants des services
d’aide à la personne. De la même manière,
nous réalisons un important travail de
prévention, en organisant des conférences
animées par des médecins gérontologues
relatives aux chutes, à l’alimentation, au
mal de dos, aux conduites addictives, au
tabagisme, à l’alcoolisme, à la boulimie, à
l’anorexie, à la toxicomanie… Je profite
d’ailleurs de ces lignes pour lancer un
appel aux établissements hospitaliers du
secteur, avec lesquels nous souhaiterions
formaliser nos relations en mettant en
place des conventions. L’objectif serait de
rapprocher nos structures dans l’intérêt
des résidants et de la collectivité, car si le
tragique épisode de la canicule a fait prendre conscience à la France entière des fragilités et des pathologies spécifiques des
personnes âgées, il reste encore beaucoup
à faire et à apprendre. Ensemble. ■
Propos recueillis par Pascale Fresnay
RPA Jean-Fourcassa
3, square Albert-Camus à Trappes
Tél. : 01 30 62 96 36
© J.-J. Kraemer
Le Petit Quentin : Quel type d’établissement est la RPA ?
Patricia Gau : C’est un foyer non médicalisé, où les personnes âgées sont à la fois
chez elles – dans leur studio individuel et
dans leurs meubles – et au sein d’une structure protectrice qui met à leur disposition
un certain nombre de prestations. Qu’il
s’agisse de participer aux animations culturelles ou de faire appel à une aide-ménagère, une pédicure, ou un portage de repas
à domicile le week-end, chacun fait ses
choix au sein de l’établissement, tout en
ressentant un sentiment d’appartenance à
un groupe, ce qui tient chaud au cœur à
un âge où la sensation d’isolement est
source de bien des maux. Notre objectif est
de faciliter la vie des résidants en répondant au mieux à leurs attentes, à leurs
besoins, y compris dans les domaines
médicaux et paramédicaux, plus difficiles
à gérer, humainement, que la restauration
ou les loisirs.
▲ Lutter
contre la sensation d’isolement
est l’un des objectifs de la RPA.
Les goûters organisés avec des petits
d’école maternelle y contribuent.
santé
PRÉVENTION DU SUICIDE
Professeur Yves Sarfati :
« Il faut briser le silence »
© J.-J. Kraemer
Plus de 12 000 morts par an : le suicide est un fléau qui touche
toutes les catégories sociales et toutes les tranches d’âge.
À l’occasion des IXes Journées nationales pour la prévention
du suicide qui se sont déroulées du 1er au 9 février dernier,
questions au professeur Yves Sarfati, adjoint chef du service
de psychiatrie du centre hospitalier de Versailles.
« Le suicide est toujours un échec,
un drame, tant par la perte d’une vie
humaine que par les problèmes
psychologiques et sociaux qu’il
révèle. » Professeur Yves Sarfati.
Le Petit Quentin : Quel regard portez-vous
sur le suicide, en tant que professeur des
universités et praticien hospitalier ?
Yves Sarfati : Avec un suicide toutes les
quarante minutes, 160 000 tentatives
annuelles et plus de 12 000 morts en
moyenne chaque année – soit bien
davantage de victimes que par accident
de la route [5217 morts en 2004, ndlr] –
le suicide est un problème majeur de
santé publique en France, d’autant que
ces chiffres sont vraisemblablement
sous-estimés en raison de deux sources
d’erreur possibles, la dissimulation du
caractère suicidaire de l’acte et l’incertitude quant à son intentionnalité.
P. Q. : Les jeunes sont-ils particulièrement fragiles ?
Y. S. : Le suicide est effectivement, dans
notre pays, la seconde cause de décès chez
les jeunes de 15 à 24 ans et la première chez
les 25-34 ans, mais il convient de souligner
que le risque de suicide est plus important
encore chez les personnes âgées, sujet
pourtant rarement évoqué par les médias...
P. Q. : Chez les jeunes, il y a plus de tentatives que de suicides pourquoi ?
Y. S. : Il s’agit de deux phénomènes très
différents : la tentative est un appel à l’aide,
l’expression d’un désespoir, d’une coupure
avec l’environnement familial ou social.
Elle est le fait de personnes qui n’arrivent
pas à exprimer avec des mots ce qui les fait
Une politique de prévention
Le Professeur Sarfati mène, avec le psychologue clinicien Piotr Krzakowsky, diverses actions
pour prévenir le suicide chez les jeunes et les moins jeunes par le biais de formations proposées depuis 2002 dans les locaux de l’Institut de promotion de la santé, à Trappes. Médecins
généralistes, médecins, infirmières et assistantes sociales scolaires, éducateurs de la Protection
judiciaire de la jeunesse et assistantes sociales territoriales ont ainsi pu répondre aux nombreuses interrogations que la prise en charge d’une personne suicidaire pose. ■
IPS à Trappes – Tél. : 01 30 16 17 80
Chiffres pour l’Ile-deFrance, en 1998(1)
Décès : 1 300 morts par suicide,
dont deux garçons et une fille de moins
de 15 ans, et 77 garçons et 29 filles de
15 à 24 ans, soit 109 jeunes sur
1 300 décès.
● Tentatives : 1 694 pour les garçons
de 15 à 24 ans et 4 640 pour les filles
de la même tranche d’âge. ■
●
(1) Statistiques Insee
souffrir. C’est pourquoi les jeunes, qui rencontrent souvent des difficultés à communiquer et fonctionnent par action plus que
par pensée, ont recours à ce geste, qui veut
dire « j’ai mal, je veux vivre mieux ».
P. Q. : En tant que parent, quelle attitude
adopter si l’on redoute un passage à l’acte ?
Y. S. : À la moindre inquiétude, dès que
l’on pense que le jeune va mal au point
d’avoir des idées de mort, il faut en discuter avec lui, briser le silence. Une démarche difficile face à des adolescents par
définition peu enclins au dialogue avec
les adultes, mais essentielle. En cas d’incommunicabilité totale, il est indispensable d’en informer d’autres proches, amis,
parents, médecin traitant, infirmière du
collège, du lycée… En parler est le meilleur
moyen de court-circuiter le passage à l’acte
et ne peut, en aucun cas, aggraver la situation. Bien au contraire. ■
Propos recueillis par Dominique Ciarlo
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I41I
en bref
santé
INSTITUT DE PROMOTION DE LA SANTÉ
© J.-J. Kraemer
Aider ceux qui
aident
▲ D’ici
la fin de l’année scolaire, Nasera Talaoubrid conduira plusieurs
débats sur l’addiction dans les collèges de l’agglomération.
© J.-J. Kraemer
Assister quotidiennement une personne âgée présentant un handicap
amène souvent les proches à dépasser leurs propres limites, tant physiques que psychiques. Il est donc
essentiel de les aider à sortir de leur
isolement. Fort de ce constat, l’Institut de promotion de la santé va
proposer dès le mois d’avril une rencontre mensuelle gratuite de deux
heures aux Saint-Quentinois intéressés. Des auxiliaires de vie prendront en charge la personne âgée à
son domicile durant trois heures,
dans le cadre de conventions avec les
▲ « Je vais aider les “aidants”
à trouver le comportement
associations de services aux peradapté à chaque situation et
sonnes. Les « aidants » seront,
surtout à prendre du recul. »
Domitille Doin.
quant à eux, reçus en petits groupes –
10 personnes – par Domitille Doin,
psychologue-clinicienne. « Mon rôle est de les aider à décompresser et
à dédramatiser leur situation, explique-t-elle. Je les recevrai dans un lieu
convivial et chaleureux où l’on peut parler en toute confiance et très librement de son quotidien, sans aucun jugement. » Concrètement, avec l’aide
de la psychologue, les participants seront amenés à échanger leurs
points de vue sur les problèmes quotidiens qu’ils rencontrent et à s’apporter mutuellement des réponses. Pour compléter cette démarche, des
intervenants de la coordination gérontologique et de l’hôpital gérontologique médico-social de Plaisir-Grignon apporteront des conseils gratuits aux aidants. N’hésitez pas à vous inscrire à l’IPS dès à présent. ■
Les 19 avril, 24 mai, 7 juin, 5 juillet, 13 septembre, 11 octobre,
15 novembre et 13 décembre 2005.
Inscriptions à l’IPS
3, place de la mairie à Trappes
Tél. : 01 30 16 17 80 (Noëlle Mollière ou Anne Baekelandt)
MALADIE DE PARKINSON
Réunion d’information le 19 mars
Le Groupement des Parkinsoniens d’Ile-de-France et l’Institut de
promotion de la santé organisent le samedi 19 mars, à l’hôtel d’agglomération, une conférence débat sur la maladie de Parkinson
(symptômes, diagnostic, traitements), animée par le docteur Gugenheim, neurologue. ■
Communauté d’agglomération
Salle du conseil - entrée libre
2, avenue des IV Pavés du Roy à Montigny - Tél : 06 09 12 16 52
I42I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
ADDICTIONS
Une campagne
de prévention
dans les collèges
« Je fume depuis trois mois. J’ai commencé pendant les vacances avec des
copains qui m’ont fait essayer et, à la rentrée, j’ai acheté un paquet. »
« Moi, je bois de la bière quand je ne me sens pas bien. Ça me soulage. »
Ces témoignages de deux garçons âgés de 14 ans sont-ils révélateurs ?
Pour le docteur Brément-Marchesseau, responsable de l’Institut de
promotion de la santé, et Nasera Talaoubrid, psychologue au Casa
(Centre d’accompagnement et de soins en addictologie), ils prouvent
que les jeunes ont besoin d’être informés sur l’addiction. Dans le cadre
d’une opération de prévention lancée par la communauté d’agglomération, elles se sont ainsi rendues le 16 février dernier au collège de la
Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt pour débattre du sujet avec des classes de 3e et de 6e et leur donner les contacts des centres d’aide anonymes et gratuits existant sur le territoire. Une action qui sera relayée
par les professeurs et le réseau des médiathèques, qui proposera de la
documentation sur le sujet à partir du mois de mai. ■
Casa à l’IPS - Tél. : 01 30 69 98 18
Lieu écoute jeune à l’IPS - Tél. : 01 30 50 14 49
URGENCES MÉDICALES
Une maison
médicale mobile
Chaque nuit de 20 h à 8 h, ainsi que les dimanches et jours fériés de
8 h à 20 h, 15 médecins volontaires sillonnent un secteur s’étendant
approximativement de Montigny-le-Bretonneux à Houdan. Ne tentez
pas de les joindre : ce sont les médecins régulateurs du 15 qui organisent leurs interventions en fonction de votre pathologie. « Notre objectif : intervenir en une demi-heure dans les cas où cela n’entre pas dans
les compétences du Samu et des maisons médicales de garde », précise
Philippe Kesmarszky, trésorier de cette maison médicale de garde
mobile (MMGM) expérimentale, financée par l’Union régionale des
caisses d’assurance maladie (Urcam). Cette opération est censée prendre fin en octobre 2005, mais la demande croissante pourrait amener
l’Urcam à en décider autrement. ■
en bref
santé
SEMAINE NATIONALE DES HANDICAPÉS MOTEUR
Le capitaine
maintient le cap
Rencontres
sportives
Le Café Leffe, à Magny-les-Hameaux, a organisé le 12 février dernier une
opération « Capitaine de soirée » avec le concours de la sécurité routière. Chaque volontaire, au sein d’un groupe de convives, s’est vu offrir
à volonté des boissons non alcoolisées. En échange, le ou la capitaine
s’est livré(e) à un contrôle d’alcoolémie en début et en fin de soirée.
Résultat : « 25 capitaines de soirée déclarés et une quinzaine de personnes qui ont accepté de passer l’alcootest », précisent Thierry Mikolajski et Stéphane Dufeutrelle, agents de la police municipale de Magny,
surpris par ce bon résultat. Frédéric Esbert, gérant du Café Leffe, est
prêt à reconduire l’opération une à deux fois par an. ■
La Semaine nationale des
handicapés moteur, du 14 au
20 mars, donnera l’occasion
aux Saint-Quentinois de se
confronter sportivement à
leurs concitoyens non-valides. L’Association des paralysés de France et le comité
handisport des Yvelines s’associent le 19 mars, de 10 h à 19 h sans interruption, pour vous accueillir au gymnase des Droits-de-l’Homme à
Guyancourt. Le programme : des équipes mixtes (valides, non-valides)
pourront se mesurer en tennis de table, basket, tennis-roller, sarbacane, boccia (pétanque d’intérieur), effectuer des parcours en fauteuil
roulant, en hand-bike, répondre à des questionnaires sur le thème du
handicap et du sport. ■
© C. Lauté
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Gymnase des Droits-de-l’Homme
Rond-point des Saules à Guyancourt - entrée : 5 €
Comité handisport des Yvelines - Tél. : 06 03 41 45 30 (Véronique Zonghetti)
© C. Lauté
AFP - Tél. : 01 30 44 14 41
PARCOURS DU CŒUR
30e anniversaire
JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ
Pour les femmes et les enfants
La journée mondiale de la santé aura lieu le 7 avril. Cette année, l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) a pour slogan « Donnons sa chance à
chaque mère et à chaque enfant » pour que les gouvernements et la communauté internationale accordent une plus grande importance à la santé
des femmes et des enfants. Ce même jour paraîtra le Rapport sur la santé
dans le monde.
http://www.who.int/world-health-day/2005/fr/
Les 2 et 3 avril prochains, la Fédération française de cardiologie fête
le 30e anniversaire des Parcours du
cœur. Le thème de l’édition 2005 :
« Je protège mon cœur ». L’occasion
de s’initier à la pratique sportive
tout en suscitant l’envie de prendre
soin de soi. Cette année, vous pourrez vous retrouver pour faire de la
marche et de la course à pied, le
3 avril, à partir de 10 h à l’étang des
Noës à La Verrière. En 2004, l’événement avait attiré plus de 100 000 personnes dans toute la France
sur 645 parcours. Chaque participant sera invité à verser 1 € pour
financer cette édition et les suivantes en tant qu’action majeure de
prévention des maladies cardio-vasculaires. ■
ÉTATS GÉNÉRAUX DU HANDICAP
Appel à projets
Le Conseil national du handicap organise, le 20 mai prochain à la Maison de
l’Unesco, à Paris, les premiers États généraux du handicap. Le matin, huit
forums esquisseront des pistes de réflexion pour favoriser une meilleure
prise en compte des personnes en situation de handicap par l’ensemble des
citoyens et des acteurs du monde politique et économique. Vous avez des
idées, des projets, des réflexions à faire partager ? Faites-en part aux
forums de discussion spécialement initiés pour préparer cette journée, sur
les thèmes : « Vie autonome et citoyenne » « Vie, santé, éthique et déontologie », « Vie affective, familiale et sexuelle », « Vie professionnelle »,
« Vie scolaire », « Vie artistique et culturelle », « Vie sportive et loisirs »,
« Vie digne et grande dépendance ».
http://www.etatsgenerauxhandicap.net
Pages réalisées par Patrick Chateau
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I43I
mémoire vive
PARCS ET JARDINS (4)
Le jardin des Gogottes,
à Guyancourt
Si Villaroy est l’un des derniers quartiers de Saint-Quentin-en-Yvelines à être sortis
de terre, au début des années 1990, il abrite un jardin original, habité par de drôles
de créatures, les Gogottes…
왖 De drôles de créatures
왗
© D. Huchon / coll. Musée de la ville
Par rapport à
d’autres parcs avantgardistes, tel celui
des Coudrays
(Élancourt), le jardin
des Gogottes est
d’une conception
plus traditionnelle,
qui le fait ressembler
à un square parisien.
Il s’agit de redonner toute sa place à l’art public. Les promeneurs qui
s’aventurent ici peuvent ainsi croiser de drôles de bêtes… les Gogottes.
Imaginées par le sculpteur grec Tloupas Philolaos à partir d’un livre de Babar,
ces œuvres servent à la fois
de respiration artistique et
de guide pour le flâneur,
invité à suivre un parcours
de sculptures délimité par
un cheminement en acier
inoxydable. Derrières elles,
les façades des immeubles
qui se trouvent de chaque
côté du parc sont ornées de
caryatides inspirées de la
Vénus de Milo et s’articulent
avec le jardin.
© D. Huchon / coll. Musée de la ville
Un jardin à la parisienne 왖
© S. Joubert
© Bolloïde - LD/SJ
왗 Quand l’art
est un jeu
왖 Un axe essentiel
Situé entre le Technocentre et le village de Guyancourt, entre le
bassin de Renault et celui du Poteau, entre le passé et l’avenir, le
jardin des Gogottes offre également une perspective symbolique
exceptionnelle sur l’espace environnant. Il constitue un axe essentiel
entre Villaroy et l’église de la commune (on aperçoit son clocher
depuis le jardin), et c’est aussi un « point de fusion » entre le village
ancien et le nouveau quartier.
Nicolas Gervais
Voir notre article sur le quartier de Villaroy dans Le Petit Quentin n° 193,
décembre 2004.
Loin d’être effrayés
par ces gentils
animaux imaginaires,
les enfants du quartier
les ont adoptés dès
leur installation, au
point de les
transformer, tour à
tour, en compagnons
de jeu, en ennemis à
combattre ou en murs
d’escalade. S’ils
avaient su, ils seraient
peut-être restés sur
leur planète…
Du théâtre à Gogottes
À l’occasion du week-end « Mémoires de jardins » organisé par le Musée de
la ville, le Thalia théâtre organisera une visite théâtralisée au jardin des
Gogottes, le 21 mai à 17 h. ■
Musée de la ville - Tél. : 01 34 52 28 80
Retrouvez tous les articles de la rubrique Mémoire vive sur www.museedelaville.agglo-sqy.fr
Cette page est réalisée en collaboration avec le Musée de la ville – Tél. : 01 34 52 28 80
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
I45I
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I46I
LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005
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