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Social Loisirs Santé Le travail en réseau de la RPA p. 40 Pef, parrain de la Fête du conte p. 34 Prévention du suicide, avec le Pr. Yves Sarfati p. 41 L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines 1,07€ - Mars 2005 - no 196 www.saint-quentin-en-yvelines.fr DOSSIER Logement : Saint-Quentin se mobilise À l’Estam inet p. 5 Le 3 e THÉÂTRE Les Étourd p. 3 et Mach is de Jérôme Desch a Makeïeff amps JEUNE C’est la PUBLIC p. 6 le nouve fête !, au spect acle de Pakit DANSE a À blanc p. 10 de Pasca le Houbin MUSIQUE p. 12 Le retou r de Lilicu b festival de la chanso n jeune pub lic Votre supplément culturel en pages centrales Saint-Que ntin-en-Yv elines SUPPLÉME NT GRAT UIT DU PETIT QUENTIN n° 196 - MARS 2005 Théâtre , concer dan ts, se, exp toutes vos ositions, sorties à Du Regardss de femmess à la Merise Avec Princess Érika 8 au 12 mars # 18 Mars 200 5 Saint-Quentinoises mars En écho à la Journée de la Femme du 8 mars, Le Petit Quentin a rencontré quelques Saint-Quentinoises, qui nous livrent leur point de vue sur la situation des femmes aujourd’hui. Voir notre article sur la Journée de la Femme p. 10 왗 « Encore trop d’injustices » Pour Khadija Aram, présidente de l’association Femmes de Trappes et d’ailleurs, le 8 mars est une journée importante, bien que « l’on n’attende pas cette journée pour s’occuper des femmes, car si leurs droits sont acquis dans les faits, il y a encore beaucoup trop d’injustices à leur encontre ». Lutter contre ces injustices est, pour elle, un combat de tous les jours. « Il ne faut pas que la religion et la politique l’emportent sur le droit. » 왗 « Une véritable égalité » © C. Lauté Cette journée du 8 mars est pour Nora Yaou, étudiante à l’université de Versailles – Saint-Quentin, « une affirmation de la féminité et une reconnaissance ponctuelle de toutes les luttes des femmes ». S’il reste encore beaucoup à faire pour l’émancipation des femmes à travers le monde, il faudrait selon elle avant tout « laisser les femmes être femmes »… © J.D. Bonnaud « Laisser les femmes être femmes » Christine Delvaux, Ignymontaine, a une opinion bien arrêtée sur la situation des femmes dans le domaine du travail : « Il y a une réelle évolution, mais on est encore loin de l’égalité des chances et des salaires. Quant à l’égalité des sexes, je ne pense pas que l’on y arrivera vraiment un jour ! » © C. Lauté Chaque année à l’occasion de la Journée de la Femme, Valérie Legein, professeur des écoles à Élancourt, organise avec ses élèves de 8 et 9 ans un débat sur le rôle des femmes dans le monde. « Pour moi, le plus important, c’est le respect. On manque encore souvent trop de respect aux femmes, alors que l’on respecte l’homme tel qu’il est. » © C. Lauté « Le plus important, le respect… » © C. Lauté 왗 « Pourquoi une seule journée ? » Mme Vandenberghe n’y va pas par quatre chemins : « Un jour par an pour les femmes, c’est un peu ridicule. » Pour cette « presque » retraitée magnycoise, c’est toute l’année qu’il faut se préoccuper de la situation des femmes. « Il reste beaucoup à faire pour qu’elles soient autant considérées que les hommes et obtiennent l’égalité dans le travail, mais surtout l’égalité des droits dans certains pays où elles n’en ont pour ainsi dire aucuns… » LE PETIT QUENTIN n°196 ET KIOSQ n°18 - MARS 2005 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric Theulé RÉDACTRICE EN CHEF KioSQ : Caroline Junqua SECRÉTARIAT DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit (1re SR), Arnaud Thomelin RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS : Serge Blondeau, Johanna-Diane Bonnaud, Stéphan Joubert, Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté, Boris Réjou COUVERTURE : Christian Lauté ICONOGRAPHIE : Jean-Julien Kraemer RÉGIE PUBLICITAIRE : Patricia Charret – Tél. : 01 39 44 81 10 PETITES ANNONCES : Sabine Courant CONCEPTION GRAPHIQUE : KRPLUS – Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : PLB Communication – Tél. : 01 49 87 07 07 IMPRESSION : Actis – Maulde et Renou – Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n°DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires ÉDITEUR : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavésdu-Roy BP 46 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex TÉL. : 01 39 44 80 80 – FAX : 01 39 44 82 82 Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en pages centrales, tiré à 75 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I3I édito sommaire MÉMOIRE VIVE CULTURE SANTÉ 43 17 Logement : équilibre et mixité © C. Lauté À Saint-Quentin-enYvelines, le logement est une priorité. Dès les années 70, les villes nouvelles ont construit massivement afin de résoudre une partie de la crise du logement en Ile-deFrance. Malheureusement, les problèmes pour se loger sont une nouvelle fois d’actualité. Notre agglomération n’a plus pour mission d’y répondre à l’échelle de la région, mais elle doit dorénavant satisfaire aux besoins liés directement à son territoire. Même si notre volonté est de construire, la rareté du foncier nous oblige à faire des choix. Le Programme local de l’habitat que nous élaborons actuellement doit répondre à ces objectifs, en particulier en termes de parcours résidentiel, de logement des jeunes et d’accueil des salariés des entreprises. C’est ce que vous découvrirez dans ce nouveau dossier du Petit Quentin. Vous verrez également notre souci de rééquilibrer, par la construction de nouveaux logements, l’ensemble des quartiers afin d’y permettre une réelle mixité. L’attractivité de notre territoire est liée en grande partie à l’offre et à la qualité de nos logements, c’est pourquoi nous travaillons pour que chacun trouve une solution adaptée à ses besoins. Robert Cadalbert Président de la communauté d’agglomération Conseiller régional d’Ile-de-France Maire adjoint de Guyancourt I4I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 © C. Lauté © J.-J. Kraemer © D. Muchon/Musée de la ville 45 SAINT-QUENTINOIS 3 Saint-Quentinoises à la une. ACTUALITÉS Saint-Quentin-en-Yvelines 7 L’Initié 2005 est arrivé. 8 La discrimination en images. 9 Ouverture de la bibliothèque universitaire. 10 Clap de fin pour Polar. COMMUNES 11 Tournoi de foot en salle. 12 Des nouveaux logements à Magny. 13 Tri sélectif. L’AGGLO ET VOUS 15 Le monde scolaire à l’heure olympique Quand les plus jeunes se prennent aux Jeux... SPORTS DOSSIER CULTURE Une biennale aux couleurs du monde 16 La Maison de la poésie organise sa seconde biennale. 17 Graine d’artiste Vivien Chauvet, artiste polymorphe prometteur. 18 En bref Sortie d’Ici é Là, spectacles à Marcel-Rivière, chanson française, etc. ÉCONOMIE 20 Parcours sans faute Au fil de l’eau, nouvelle boutique à Saint-Quentin. Mobilisation générale pour l’emploi 21 Compte-rendu de la 9 Semaine de l’emploi et de la formation e © S. Blondeau © C. Lauté 22 35 Logement : Saint-Quentin se mobilise Saint-Quentin-en-Yvelines n’échappe plus aujourd’hui à la crise qui touche depuis plusieurs années la région parisienne. Prix à la hausse, répartition inégale des logements sociaux, étudiants mal lotis… C’est la mobilisation générale pour infléchir la tendance. DOSSIER 24-25 Le logement : état des lieux Points forts, points faibles : la situation de l’habitat. 27 « Construire en rééquilibrant les quartiers » Interview de Jean-Yves Gendron, vice-président de la communauté d’agglo en charge du logement. 28 Constructions : l’agglo impulse De nombreux programmes de construction sont en cours. 30 Les difficultés du parcours résidentiel Changer de logement : pas si facile... 31 Un toit pour tous Jeunes, handicapés, seniors : des spécificités à prendre en compte. LOISIRS 33 Agenda Prenez date pour vos sorties du 11 mars au 5 avril. C’est pour de rire ! 34 Du 2 au 22 avril, Raconte-moi une histoire, la Fête du conte saint-quentinoise, va prendre une bonne dose d’humour. SPORTS 35 CAP-SAAA ou le droit à la différence Pleins feux sur une association très active en matière de handisport. 36 Défis et médailles Retour sur la carrière de Sébastien Pommereau, champion de gymnastique aérobic. 37 En bref Tir subaquatique, gymnastique rythmique, trampoline, tennis… 38 Agenda Tous vos rendez-vous sportifs, du 12 mars au 9 avril. SOCIAL 40 « Mutualiser nos ressources » Entretien avec Patricia Gau, directrice de la RPA. SANTÉ 41 « Il faut briser le silence » Entretien avec le professeur Yves Sarfati, à l’occasion des IXe Journées nationales pour la prévention du suicide. 42 En bref Une formation pour les aidants, campagne de prévention dans les collèges, Parcours du cœur, etc. MÉMOIRE VIVE 45 Le jardin des Gogottes à Guyancourt De drôles de sculptures habitent cet étrange jardin… PETITES ANNONCES 46 Vente, achat, services, divers… LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I5I Saint-Quentin actualités À la découverte du CHEP COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION Le débat sur le budget est ouvert L’antenne de Trappes du Centre horticole d’enseignement et de promotion ouvre ses portes les 19 mars et 21 mai, de 9 h à 18 h. Au menu, renseignements sur les formations professionnelles (métiers de la vente et de la restauration collective du CAP au bac pro), présentation des travaux et visite des locaux. ■ © C. Lauté A ide financière aux victimes du tsunami, investissements dans le cadre du Grand projet de ville, modification du Plan d’occupation des sols de Magny, candidature au label « Ville d’art et d’histoire »… Le conseil communautaire du 10 février, à l’hôtel d’agglomération, a permis aux quelque 40 élus des sept communes d’entériner plusieurs décisions d’importance. Il a également ouvert officiellement le débat d’orientation budgétaire qui, le 24 mars, donnera lieu à un vote solennel. « Nous sommes à un tournant de notre histoire, a rappelé Bernard Tabarie, conseiller communautaire délégué en charge de la commission des finances. L’évolution du taux de chômage, le fléchissement de la taxe professionnelle (TP) et la baisse de notre autonomie ▲ La hausse de la taxe professionnelle a été au cœur des discussions autour du prochain budget. financière entament nos marges de manœuvre : pour réaliser l’équilibre budgétaire, il faudra réaliser 11,5 M€ d’économies. » Les solutions pour la CA ? Restreindre encore plus ses dépenses de fonctionnement, augmenter la TP de 18,24 à 18,40 % ou diminuer les dotations aux communes. Vote définitif le 24 mars. ■ Dessine-moi un vélo… Le dessin de Noémie Domève est le gagnant du concours Paris 2012 organisé sur www.saint-quentin-enyvelines.fr/jo2012. Élève de 3e4 au collège Champollion, Noémie a récolté 33 % des quelque 250 votes. Félicitations à cette artiste en herbe ! ■ GUIDE PRATIQUE L’Initié 2005 est arrivé L ’édition 2005 du guide de L’initié, 15e du nom, diffusée depuis fin février à 65 000 exemplaires dans les lieux publics et boîtes aux lettres des sept communes, affine son offre « pour renseigner ses lecteurs sur les services proposés par l’agglomération », explique Martine Gavelle, responsable de L’Initié. Ses 256 pages, à la maquette inchangée, se veulent plus lisibles et informatives. Des rubriques ont été regroupées (l’Emploi avec le Social et le Logement). Et de nouvelles, Banques-Assurances-Immobilier, Maison-Jardin ou Mode-Beauté-Soin, sont nées. Le nombre de pages sur l’université explose. « Avec le système européen licence-master-doctorat, nous voulions faire ressortir son nouveau schéma d’études, précise Martine Gavelle. Nous sommes passés de 5 à 9 pages, et les avons imprimées sur fond vert. » Enfin, le Musée de la ville est lui aussi mis à l’honneur avec une pleine page. Par ailleurs, depuis le début du mois, le site www. saint-quentin-enyvelines.fr propose un nouveau plan de ville interactif. Son rendu graphique est identique à la qualité papier, et de nouvelles fonctionnalités sont proposées, comme les photos aériennes ou la calcul des distances. ■ www.agglo-sqy.fr/initie CHEP - 20 av. Roger-Hennequin à Trappes Tél. : 01 30 62 06 15 (Alexandra Lacroix) UVSQ : des ateliers pour les timides L’UVSQ propose, en collaboration avec la compagnie de théâtre de la Rue de l’échelle, une dizaine d’ateliers sur le thème « Vaincre sa timidité à l’oral ». Ouverts aux étudiants et au personnel universitaire à partir de la deuxième semaine de mars (12 places par site), ils proposeront un travail sur des textes, sur la respiration et sur l’improvisation. ■ Compagnie de la Rue de l’échelle Tél. : 01 74 46 12 08 (Gwenaëlle Ferré) Retrouvez les dossiers du Petit Quentin jusqu’au mois de juin : Du 12 mars au 8 avril à 18 h et 22 h - Vendredi, samedi, dimanche : Le logement à Saint-Quentin-enYvelines - Mercredi, jeudi : L’emploi et la formation professionnelle - Lundi, mardi : Rétrospective de l’année 2004 Du 9 avril au 13 mai à 18 h et 22 h - Vendredi, samedi, dimanche : Jardins publics, jardins privés - Mercredi, jeudi : Le logement à Saint-Quentin-en-Yvelines - Lundi, mardi : L’emploi et la formation professionnelle Du 14 mai au 10 juin à 18 h et 22 h - Vendredi, samedi, dimanche : La santé à Saint-Quentin-en-Yvelines - Mercredi, jeudi : Jardins publics, jardins privés - Lundi, mardi : Le logement à Saint-Quentin-en-Yvelines www.agglo-sqy.fr/plandeville LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I7I Saint-Quentin actualités MAISON DE L’ENTREPRISE IMMOBILIER D’ENTREPRISE Une nouvelle plaquette de promotion Saint-Quentin-en-Yvelines expose ses atouts La Maison de l’entreprise édite une nouvelle plaquette d’information, avec l’ensemble de ses missions et la liste des partenaires économiques et financiers qui accompagnent sur le territoire les entreprises dans l’implantation et le développement de leur activité. D’autre part, entrepreneurs en herbe, il est encore temps de vous inscrire à la 6e édition du concours de la jeune entreprise les dossiers de participation, téléchargeables en ligne, doivent être remis à la Maison de l’entreprise au plus tard le 31 mars à 12 h. ■ Maison de l’entreprise Tél : 01 39 30 51 30 ENTREPRENEURS ET CRÉATEURS À vos agendas ! I8I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 ▲ Le stand de la communauté d’agglomération au Salon des entrepreneurs, fin janvier 2005 à Paris. EMPLOI Un plan local contre la discrimination raciale U ne couleur de peau, un nom, parfois une adresse peuvent constituer un obstacle à l’embauche. La préfecture, le Fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations (Fasild) et la direction interministérielle à la Ville ont choisi de s’engager, en signant un plan de lutte territorial contre les discriminations raciales dans l’accès à l’emploi. « Une série d’actions seront mises en œuvre en 2005 et 2006 pour accompagner les victimes de discrimination et sensibiliser les entreprises, les élus et tous les partenaires de l’em- ploi », indique Corinne Charter, responsable adjointe à la politique de la Ville à la CA. Un guide des organismes locaux luttant contre ces discriminations et la signature de chartes de bonnes pratiques en entreprise sont prévus. « Il est essentiel de valoriser les réussites professionnelles par des opérations de communication auprès des employeurs », ajoute Olivier Fombaron, sous-préfet à la Ville et également signataire du plan de lutte. Le club Face et la compagnie Déclic Théâtre de Trappes, ainsi qu’une trentaine d’entreprises locales, sont déjà mobilisés. ■ La discrimination en images © C. Lauté En mars, la Maison de l’entreprise propose deux nouveaux rendez-vous thématiques. L’un, organisé avec le Medef Yvelines sud, intitulé « Mécénat et entreprise : quels retours sur investissements ? », aura lieu le 8 mars à 12 h au Théâtre ; l’autre, « Administrateurs de PME, rôle et responsabilité », se tiendra à 8 h 30 dans la salle du comité de la CA. ■ © C. Lauté A près avoir pris part au Salon des entrepreneurs, du 26 au 28 janvier au palais des Congrès à Paris, l’agglomération participe au Marché international des professionnels de l’immobilier (Mipim) et à la conférence « Global City » sur le développement urbain, organisés à Cannes du 6 au 11 mars. Objectif : promouvoir le territoire auprès des investisseurs, des promoteurs et des entreprises venus du monde entier. ■ Manque de peau aurait pu être la devise d'Abdel Ryan Houari, originaire de la cité des Merisiers à Trappes. C’est le titre de son premier court-métrage, l’histoire de ses premiers pas dans le monde du travail, quand la discrimination à l’embauche lui a coupé les ailes. Diffusé dans les écoles, les missions locales, mais aussi les entreprises de Saint-Quentin, ce document permettra de sensibiliser les chefs d’entreprise à cette pratique hors d’âge. actualités UNIVERSITÉ TOURISME La bibliothèque ouvre ses portes Rester une région prisée © C. Lauté A près deux ans de travaux, la bibliothèque (BU) de l’université de Versailles – SaintQuentin a ouvert ses portes le 28 février. Conçue par l’architecte Charles Carré (Cabinet Ripault et Duhart), sur 6 000 m2 et 3 niveaux, elle propose 1 100 places assises et 80 000 livres. Les ouvrages de médecine seront disponibles le 1er juin. Financée par la Région, la BU est un espace multimédia, avec 60 ordinateurs en ligne, et offre 9 salles de lecture, 7 salles de travail en groupe et 15 espaces individuels de travail. Le 22 mars, le Service commun d’action socioculturelle (Scasc) de l’université y organise, en association avec la librairie du Canal, le 1er Salon du livre de l’UVSQ. De 10 h à 17 h 30, visiteurs et étudiants y découvriront gratuite- ment les ouvrages des enseignants et enseignants-chercheurs de l’UVSQ. Enfin, le 2 avril à partir de 14 h, la journée portes ouvertes de l’UFR des sciences sociales et des humanités se tiendra au bâtiment d’Alembert à Guyancourt. ■ BU de 9 h à 18 h les lundi, mercredi, jeudi et vendredi, de 13 h à 20 h le mardi, de 9 h à 13 h le samedi. Scasc Codesqy Tél. : 01 39 25 78 42 (Catherine Salmona) Tél. : 01 39 30 42 13 (Marie-Christine www.uvsq.fr Bertrand) ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE Vote du budget Le projet de pôle de compétitivité avance © C. Lauté RÉGION ▲ « La Région Ile-de-France réajuste son schéma directeur (Sdrif), plan d’orientation pour améliorer son attractivité. Pour s’en informer, les membres du Codesqy, qui représentent la société civile saint-quentinoise, ont accueilli le rapporteur du Sdrif le 31 janvier. Le nouveau plan de travail, qui court jusqu’en 2025, doit permettre à la Région de conserver sa place de première destination touristique mondiale. « Il est important de conforter les touristes dans leur choix en améliorant leur accueil », estime Patrice Reffo, responsable du Codesqy, qui doit rendre ses premières conclusions en juin et septembre 2005. ■ La salle du conseil régional a réuni le 4 février dernier les élus d’Ile-de-France pour le vote du budget. N ous disposons dorénavant d’un budget pour concrétiser nos projets en faveur de tous les Franciliens. Les grands chantiers sont lancés. La seule inconnue reste la décentralisation », a expliqué Jean-Paul Huchon, président du conseil régional, à l’issue du vote du budget le 4 février dernier. Ce budget 2005, de 3,3 milliards d’euros, affiche quatre grandes priorités : la solidarité territoriale et sociale, la volonté de devenir la première éco-région d’Europe, l’amélioration du cadre de vie et la préparation de l’avenir, avec le soutien à la recherche et à un enseignement supérieur de qualité. Il prévoit la relance de la construction de logements (+ 50 % du budget logement), la création de 1 000 emplois-tremplins, 6 000 places d’apprentissage de plus... « Pour réaliser nos objectifs, malgré ce que veulent nous faire croire certains, et faire face au désengagement réel de l’État, la Région a augmenté sa fiscalité de 23 %. Concrètement, cette augmentation équivaut à moins de 10 € supplémentaires pour les seuls propriétaires. En parallèle, nous avons voté la gratuité de la carte orange pour les demandeurs d’emploi dès le printemps. C’est notre vision de la solidarité. Et nous restons la Région à la fiscalité la plus faible de France… », explique Robert Cadalbert, conseiller régional et président de la CA. ■ Destinés à réunir les centres de recherche, les industriels, les centres d’enseignement supérieur et les collectivités autour d’un domaine de compétence, quatre pôles de compétitivité seront créés en Ile-deFrance. Saint-Quentin-en-Yvelines pourrait bien être au cœur d’un de ces futurs pôles, incluant le plateau de Saclay, Versailles, Vélizy, Massy et Les Ulis. Il porterait sur les technologies « logiciels et systèmes complexes », qui intéressent l’automobile, les transports, la sécurité, les télécommunications et le développement numérique. « Notre pôle de compétitivité permettra à nos territoires, à ses entreprises et centres de recherche et d’enseignement supérieur de créer des synergies, de développer la recherche et d’avoir une véritable visibilité à l’international, précise Robert Cadalbert, président de la CA. Grâce à sa création, l’État investira ici, en matière notamment de transport et de logement. » Le dossier de candidature a été remis au préfet de région le 28 février. Décision dans quelques mois. ■ LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I9I Saint-Quentin actualités POLAR DANS LA VILLE JOURNÉE DE LA FEMME Clap de fin au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Pour l’égalité des droits © C. Lauté célèbre auteur Didier Daeninckx, a été décerné aux éditions L’Écailler du sud, pour le roman d’Annie Barrière Chiens des quais. Après douze jours de spectacles, de films, de rencontres et d‘expositions, le rideau s’est ainsi refermé sur la manifestation. Nous retiendrons la venue au Prisme d’une cinquantaine d’auteurs français, suédois, norvégiens et espagnols pour le week-end littéraire, Lors de la soirée de clôture du festival du Polar, Emma la Clown a ravi les jeunes l’une des grandes nouet les moins jeunes par ses facéties. veautés de cette édition, a scène nationale a accueilli le 6 février mais aussi de belles soirées cinéma telles que la cérémonie de clôture du festival Polar celle organisée au Jean-Renoir, à Trappes, à dans la ville, qui fêtait ses 10 ans, en pré- l’occasion de la venue des réalisateurs Georsence de la facétieuse Emma la Clown, de ges Lautner et Olivier Mégaton. Enfin, les Claude Mesplède, de Michel Boujut et des par- jazzmen David Pouradier Duteil et Jean-Michel rains de la manifestation – Olivier Marchal Proust ont tenu le haut du pavé, en offrant pour le cinéma et Rufus pour les spectacles ; au piano-bar de purs moments de bonheur. ■ Fred Vargas, marraine littérature, avait dû Le Prisme repartir la veille en province. Après que Robert Tél. : 01 30 51 46 06 Cadalbert, président de la CA, eut rendu hommage à l’écrivain espagnol Francisco Gonza- www.agglo-sqy.fr/polar lez Ledesma en lui remettant la médaille de www.leprisme.agglo-sqy.fr Saint-Quentin-en-Yvelines, Sabine Cossin, directrice du Prisme et du festival, a décerné les prix de l’édition 2005. Christian Vandelet a reçu le prix du public dans le cadre du Court noir (1 525 €) pour le film Infraction ; Michel R. Roskam a remporté les faveurs du jury (6 100 €) avec le film Carlo. Côté littérature, Cœur noir, le prix des lecteurs (nouveauté 2005), a été attribué à Virginie Brac pour son ouvrage Double Peine. Le Sabine Cossin, la directrice du festival (à g.), et l’écrivain Didier Daeninckx ont remis le prix Polar dans la ville à Annie Barrière prix Polar dans la ville, dont pour Chiens des quais, aux éditions L’Écailler du sud. le jury était présidé par le © C. Lauté L I10I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 Le 8 mars, la Journée internationale de la Femme sera une occasion de rappeler les problèmes qui existent encore aujourd’hui dans le monde, et en France notamment, pour la reconnaissance des droits élémentaires de la femme. À Trappes, la 3e édition du festival Regards de femmes offrira, du 8 au 13 mars, musique, danse, poésie, cinéma, littérature, exposition, rencontres, ateliers et témoignages illustrant l’engagement volontaire de femmes artistes et citoyennes. À l’affiche notamment, Princess Érika, Black Blanc Beur, Hasna el-Becharia et le collectif Slam ô féminin. Plusieurs artistes, accompagnés du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles et d’une représentante de l’association Ni putes ni soumises, iront à la rencontre des élèves des collèges de Trappes. À La Verrière, les maisons de quartier et le Scarabée s’uniront le 8 mars pour célébrer l’événement. Exposition, témoignages de femmes, stands d’information sur les droits des femmes, repas et animation musicale rythmeront la journée au Scarabée. Enfin, à Magny-lesHameaux, la boutique de quartier du Buisson sera le théâtre de discussions sur la condition des femmes en Afghanistan, le statut des femmes en France ou la femme dans la cité. Le vernissage, le 8 à 19 h, de l’exposition présentée à l’hôtel de ville (Histoires de paysages, de Brigitte Sillard) sera suivi de chants, de danses et de lectures poétiques. ■ communes actualités ÉLANCOURT GUYANCOURT Tournoi de foot en salle Hommage L C omme chaque année, les représentants des fédérations d’anciens combattants et les élus de la commune commémoreront, le 19 mars, le cessez-le-feu qui mit fin à la guerre d’Algérie en 1962. Un geste symbolique, renforcé cette fois par l’inauguration à 17 h à la sortie du gymnase des Droits-del’Homme, de la place Jacques Pâris de Bollardière (1907-1986), du nom du général non-violent, officier supérieur de l’armée française qui condamna ouvertement la pratique de la torture. Ce qui lui valut une sanction de 60 jours d’arrêt à la forteresse de La Courneuve. Les participants se recueilleront ensuite rue du 19-mars-1962, puis au Monument aux morts, avant une remise en mairie de la Légion d’honneur à Pierre Grange, ancien combattant de la guerre d’Algérie. ■ © C. Lauté es amateurs de football, en l’occurrence en salle, étaient réunis les 19 et 20 février derniers au palais des sports d’Élancourt pour la 7e édition du tournoi indoor, organisé par l’Olympique sporting club d’Élancourt (OSCE). Trente équipes du département, réparties en catégories moins de 13, moins de 15 et moins de 18 ans, se sont affrontées pour décrocher un trophée de plus en plus convoité. Par équipes de six et en une seule période de huit minutes, les participants ont démontré leur agilité ballon au pied. Les joueurs du PSG se sont imposés chez les moins de 18 ans, imités par les Versaillais en moins de 15 ans et par les Trappistes en moins de 13 ans. ■ © C. Lauté Bagages pour l’été En moins de 18 ans, l’équipe du PSG (en clair) a remporté le trophée. OSCE – Tél. : 01 30 50 07 11 Un concert d’hiver La musique baroque était à l’honneur le 6 février à la Ferme du Mousseau. Pour la troisième édition des Concerts d’hiver, les professeurs de l’école de musique communale, en formation de quatuor à cordes, ’ ■ ont ravi les mélomanes sur des airs de Mozart, Britten et Dvorak. Ferme du Mousseau – Tél. : 01 30 51 53 54 Vive le théâtre amateur Les 11, 12 et 13 février, la Ferme du Mousseau a mis a l’honneur le théâtre amateur. Ce mini-festival a permis à quatre troupes franciliennes d’être jugées par un jury sur leur prestation scénique, en vue d’une sélection pour le concours du Masque d’or, la plus haute récompense du théâtre amateur. Ce week-end théâtral constituait la première étape de sélections qui courront jusqu’à fin 2006. L’ensemble des compagnies retenues en Ile-de-France au terme du processus seront réunies en 2007 à la Ferme du Mousseau pour l’étape régionale finale. ■ Ferme du Mousseau, route du Mesnil – Tél. : 01 30 66 50 26 (service culture) Le 2e salon « Bagages pour l’été », organisé par la ville pour les 11-25 ans, se tiendra le samedi 2 avril de 14 h à 18 h à l’espace Yves-Montand (Pont-duRoutoir). Un rendez-vous qui permettra aux jeunes de trouver une mine de renseignements et de bons plans dans de multiples domaines : aide aux projets, loisirs en Ile-de-France, animations communales, santé, jobs d'été… ■ L’open jeunes sourit à Kevin Fossé Centre social Louis-Pasteur La 4e édition du tournoi open jeunes du TC Guyancourt a réuni, du 26 janvier au 13 février, 200 tennismen en herbe (pour plus de 400 demandes !) de 11 à 16 ans. Kevin Fossé (15/2), de Jouy-en-Josas, a remporté la catégorie des 15-16 ans, imité chez les filles par Julie Derrough (15/1), de Villepreux. À noter la victoire de l’Ignymontaine Cécilia Forgeon (30/1) en 11-12 ans filles. ■ Tél. : 01 30 43 00 35 TC Guyancourt – Tél. : 01 30 43 84 14 Des parents à l’écoute Parents, pourquoi rester vigilants devant l’environnement sonore des adolescents ? Telle est la question à laquelle Isabelle Niquet, psychologue et conférencière, répondra lors de la rencontre débat de l’École des parents du vendredi 11 mars, à 20 h 30 à l’espace Yves-Montand. ■ École des parents – Tél. : 01 30 48 33 90 LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I11I communes actualités MAGNY-LES-HAMEAUX MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Nicolas About aura « son » avenue 3e festival de chanson jeune public Au mois d’avril, vous découvrirez le nouveau visage du café culture l’Estaminet. Fini le simple café ! Une crêperie-pub jouxtera très bientôt la salle de concert. La crêperie sera ouverte le midi et le soir, et pendant les concerts. ■ Du 19 au 23 mars, la 3e édition du festival de chanson jeune public, organisée par l’Estaminet et Magny Loisirs, proposera des concerts, une initiation sensorielle, des spectacles, des formations et un bal. Un programme éclectique, avec les ours de Scorff, Steve Waring, la compagnie Porte-voix et les Farfadas. ■ Voir le KioSQ p. 5 L’Estaminet Tél. : 01 30 23 44 28 © Boilloise-LD/SJ Des nouveaux logements à Magny Les 24 maisons de ville de l’opération Promogim se trouvent à proximité de l’hôtel de ville de Magny ( à gauche sur la photo). A lors que les propriétaires prendront bientôt possession de leur pavillon, de nouvelles constructions se préparent dans le centre-bourg. L’opération Promogim de 24 maisons de ville, située à côté de la mairie, sera livrée en mars. Une nouvelle opération Bouygues sera commercialisée au mois d’avril : 36 pavillons et maisons de ville, présentant des normes de haute qualité environnementale avec panneaux solaires et structures en bois, seront mis en vente. Le promoteur « Paris et sa région » réalisera également sur la même parcelle 55 maisons de ville et pavillons, proposés cette fois en locatif intermédiaire et en locatif social. ■ I12I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 L e conseil municipal vient de faire rebaptiser la moitié de l’avenue du Pas-du-Lac, du croisement de SQY Ouest jusqu’au CD36, avenue Nicolas-About, en Nicolas About. l’honneur de l’ancien maire de Montigny. Michel Laugier, son successeur depuis le 8 octobre 2004, et le conseil municipal entendent rendre hommage à celui qui est resté vingt-sept ans à la tête de la commune. Le sénateur Nicolas About a également été nommé maire honoraire de la ville. ■ © D.R. L’Estaminet nouvelle formule Un collège Montessori à Montigny en 2006 ? Les Prairiales pour les amoureux du jardin Nicole Thomas, présidente de l’association Montessori France, et Patricia Spinelli, directrice de l’Institut supérieur Maria Montessori (ISMM), vanteront les mérites de l’école Montessori, le 15 mars à 19 h 30 à Pierre-deCoubertin à Montigny. Elles rappelleront le parcours de Maria Montessori, née en 1870 en Italie, et son approche de l’éducation comprise comme une aide à la vie, avant de présenter le projet de collège, qui pourrait ouvrir à la rentrée 2006 à Montigny. www.montessorienfrance.com Les 2e Prairiales célébreront, les 16 et 17 avril au cœur de la Ferme du Manet, les fleurs et le jardin dans son ensemble. Au programme, un marché aux fleurs, des tableaux, des outils de jardinage, des vêtements, des livres et du mobilier design. Organisée par le Lions club des Trois-Villages, cette fête des fleurs et du printemps à vocation caritative a pour objectif de récolter des fonds en vue de réaliser un accueil de jour saintquentinois pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. ■ Ensemble, aidons Thomas Avis aux collectionneurs Le 12 février, plus de 400 personnes ont participé au loto géant organisé par l’association Ensemble, aidons Thomas. Grâce aux sommes récoltées, le petit Saint-Quentinois, atteint d’une maladie cérébrale, pourra bénéficier d’une rééducation à domicile et suivre des traitements adaptés en France et en Allemagne. Timbres, cartes postales, ronds de serviette, tire-bouchons, petites voitures, bouchons de champagne… Les collectionneurs de tous horizons ont rendez-vous le 3 avril à la Ferme du Manet, de 9 h à 18 h, pour y dénicher l’objet rare. ■ Ensemble, aidons Thomas Association philatélique igny- Tél. : 01 30 64 03 01 montaine – Tél. : 01 30 57 13 64 actualités TRAPPES LA VERRIÈRE « Je mange donc je peins » attire 800 personnes Les Verriérois invités à donner leur avis L © C. Lauté U n banquet donné à la galerie Le Corbusier le 17 février a clôturé l’opération qui a animé la ville du 17 janvier au 18 février. Trois peintres – Chenu, Loren et Crespin – ont utilisé le support culinaire pour sensibiliser le grand public à l’art contemporain. Quatrevingts peintres en herbe étaient présents. « Plus de 800 personnes ont participé, ou au moins visité notre exposition, dont de nombreuses écoles, les centres sociaux ou la RPA », a précisé Loren. ■ e 19 février à l’hôtel de ville, les élus ont présenté à des dizaines d’habitants, associés à la réflexion, leurs suggestions de budget et de projets, comme la modification de l’entrée de la ville par le tunnel et le futur quartier des Bécannes. Les élus Le maire Pierre Sellincourt (à droite) a présenté aux habitants le projet des Bécannes. ont profité de l’occasion pour expliquer les difficultés liées au désengagement de l’État. Enfin, ils ont annoncé leur prochain combat : permettre à la ville, qui détient tous les critères sociaux, sauf le nombre suffisant d’habitants, de toucher la dotation de solidarité urbaine. ■ © C. Lauté Danse et création théâtrale à Marcel-Rivière Découverts par l’équipe culturelle de l’institut Marcel-Rivière (IMR) lors de l’opération Lignes de fuite, au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines en juin 2004, les danseurs contemporains François Brice et Yuka Okasaki évolueront, au mois de juin prochain, sur les planches du théâtre de l’IMR. Ces ateliers ouverts de danse et de musique, initialement prévus en mars, permettront à ces deux artistes de se servir de cette expérience avec les patients pour une création originale. ■ Institut Marcel-Rivière - Tél. : 01 39 38 77 00 L’opération « Je mange donc je peins » a permis d’attirer à la galerie Le Corbusier des personnes peu habituées à fréquenter ce lieu culturel. Portraits de Trappistes Des dizaines d’athlètes Le hall de l’hôtel de ville accueille, du 8 au 21 mars, une trentaine de portraits de Trappistes réalisés par Amélie Radkiewicz, étudiante aux Beaux-Arts. Elle-même Trappiste, elle a photographié les habitants à leur domicile, en couple, seul ou en famille, pour « changer l’image habituelle des Trappistes, les montrer comme ils sont réellement ». ■ Le 6 février, le stade JeanGuimier était le cadre du tour hivernal de qualification du challenge Équip’Athlé, l’équivalent du championnat de France par équipes jeunes. L’Easqy est assurée de qualifier ses cadets et cadettes pour la finale nationale, en mai à Dreux. ■ Renseignements et résultats sur http://easqy.athle.org VOISINS-LE-BRETONNEUX Un atelier création pour les enfants Un guide pour mieux trier Tous les mercredis, l’atelier Bricoludo, ouvert à tous les habitants de l’agglomération, accueille les 3-5 ans le matin et les 5-10 ans l’après-midi pour leur apprendre à laisser leurs talents s’exprimer, en chanson, danse, construction de mobile, collage, création de masque ou de marotte. ■ Distribué dans toutes les boîtes aux lettres vicinoises depuis la fin du mois de février, le guide de l’environnement et du tri répertorie les bons principes pour collecter les déchets et respecter l’environnement. Il a pour objectif de mieux informer et sensibiliser les habitants à la collecte sélective, mise en place depuis plusieurs années dans la commune. Les informations pratiques concernant la déchetterie de Buc, qui leur est accessible, sont disponibles, ainsi que des conseils sur le respect des règles d’usage concernant le bruit et les règles de plantation. ■ Ludothèque Service environnement Tél. : 01 34 52 07 07 Tél. : 01 30 48 58 97 LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I13I l’agglo et vous L’AMOUR DES JEUX Le monde scolaire à l’heure olympique Alors que plus de 5 000 personnes ont rempli le bulletin de soutien local à la candidature de Paris 2012, les établissements scolaires de l’agglomération participent eux aussi à l’élan olympique en montant des projets pédagogiques sur le thème des JO. Rencontres. I l faut soutenir Paris 2012. Ce serait une véritable chance de voir et d’avoir les Jeux à côté de chez nous. » Philippe Huet, professeur d’EPS au collège-lycée Saint-François-d’Assise à Montigny, illustre la motivation du monde scolaire saint-quentinois pour le projet olympique. Dès la Toussaint 2004, l’établissement avait profité de la tenue d’un cross dans le parc de l’hôtel d’agglomération pour inviter les 6e et les 5e à remplir 400 bulletins de soutien. Depuis, une urne est disponible dans le hall d’accueil et la lettre d’information hebdomadaire rappelle aux familles l’intérêt de soutenir la candidature de Paris 2012. Une création théâtrale En 2004, le lycée des 7-Mares à Élancourt fêtait ses 30 ans et proposait notamment une exposition sur le sport en ville nouvelle. Cette année, quatre enseignants – M. Dupuy et Mme Lefè- Le CIO à Saint-Quentinen-Yvelines En France du 9 au 12 mars pour reconnaître et inspecter les sites de Paris 2012, les membres de la commission d’évaluation du Comité international olympique se rendront à Saint-Quentin-en-Yvelines le samedi 12 mars. ■ vre en EPS, Mme Labot en lettres, M. Quicroix en histoire-géographie – ont décidé de prolonger cette approche du sport par une action interdisciplinaire de création théâtrale. Ils proposent à une classe de 2 nde et aux élèves de 1re option EPS un travail sur le corps (textes, musique et corps en mouvement) pour revisiter l’aventure des Jeux olympiques. « De Delphes à Paris, itinéraires des corps, des corps olympiques » représente une ouverture artistique et une animation du territoire, puisque la pièce créée devrait être jouée au Prisme, à Élancourt, début juin. Un grand défilé Les Jeux s’exposent Jusqu’au 8 juillet prochain, l’office d’information se met aux couleurs de Paris 2012 en proposant une exposition consacrée au cyclisme à travers le siècle. Les visiteurs peuvent y découvrir une rétrospective, de l’époque du Vél’d’Hiv à nos jours, des photos et des affiches de L’Équipe, des bicyclettes de toutes sortes et divers équipements. Sept panneaux illustrent également l’histoire des Jeux olympiques, le projet Paris 2012 et les sites saint-quentinois. Office d’information Enfin, piloté par le Prisme, le festival Danse à l’école concernera 39 classes, du 16 au 21 juin. Cette année, à l’initiative de la communauté d’agglomération, un projet parallèle sur le geste olympique dansé a été lancé pour apporter une dimension artistique à la dynamique olympique. Il concerne une dizaine de classes. « Nous avons choisi la danse comme support artistique, explique Séverine Magry, du Prisme. C’est l’art le plus proche du sport. Le résultat devrait être dans l’esprit de Philippe Decouflé, révélé aux Jeux d’Albertville. » En juin (a priori le 11), la cinquantaine de classes de Danse à l’école et de ce projet olympique, soit plus de 1 500 jeunes, sera réunie à la base de loisirs pour un grand défilé de clôture du festival et de mobilisation pour Paris 2012. ■ Arnaud Thomelin 3, place Robert-Schuman à Montigny Du mardi au samedi de 12 h à 19 h Tél. : 0 820 078 078 (n° indigo, 0,15 €/min) © C. Lauté « ▲ Les ados saint-quentinois sont amateurs de sport (ici, le cross de Saint-Quentin de 2003) et le prouvent en s’engageant tout au long de l’année dans différents projets liés aux Jeux olympiques. LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I15I leculture SAN et vous MAISON DE LA POÉSIE Une biennale aux couleurs du monde Du 8 au 25 mars, la Maison de la poésie organise sa seconde biennale de la poésie. Une belle occasion d’affirmer son ouverture sur le monde, tout en s’associant au thème du 7e Printemps des poètes (4 au 13 mars), Passeurs de mémoire. P oètes du monde, Passeurs de mémoire. La Maison de la poésie a choisi deux fils rouges pour guider le public au long de sa seconde biennale, dont la soirée de lancement, le 8 mars, prend des airs d’événement. Invitée d’honneur, la grande Andrée Chédid vient à la rencontre du public en invitant à son tour Jean L’Anselme. Cette belle entrée en matière précèdera la présentation, en avant-première, du DVD Un jour, un poète, réalisé par Marie-Hélène Audier. « Cette réalisatrice a constitué une anthologie de 365 poètes du monde francophone, commente Jacques Fournier, directeur de la Maison de la poésie. Nous sommes coproducteurs du projet à notre petite échelle et Marie-Hélène est venue ici pour filmer des poètes saint-quentinois tels que Roland Nadaus ou Mario Urbanet. » La poésie dans tous ses états Des poètes d’ici, et d’ailleurs, que vous pourrez découvrir lors de lectures au bar du Prisme (Élancourt), mais aussi sur TV Fil 78 ou Radio Triangle (98.4), lors de projection de courts-métrages (cinéma JeanRenoir, à Trappes), ou de spectacles, tels que Lettres en l’air, de Valérie Rouzeau, ou encore Vues d’ailleurs pour mots d’ici, de Gérard Pitiot (lire le KioSQ pp. 3 et 4). Les 12 et 19 mars, les médiathèques du réseau accueilleront quant à elle des comédiens qui se saisiront de textes écrits par les adhérents du réseau sur le thème du 7e Printemps des poètes, Passeurs de mémoire. Journées poétiques pour la jeunesse et salon du livre Cette seconde biennale verra également la naissance d’une nouvelle manifestation, les 10 et 11 mars : les premières Journées poétiques pour la jeunesse. L’occasion, pour les classes et collèges de Saint-Quentin-en-Yvelines, de voir un spectacle (L’Enfant de la haute mer, par le NriCri Danse théâtre), de rencontrer des poètes (Tou- zeil, Brulet, Ivanovitch-Lair, Besnier), des illustrateurs (Pef, Zaü, Davaine), une association poétique et un calligraphe. Enfin, les 12 et 13 mars, le deuxième salon de la poésie et du livre d’artiste rassemblera une quinzaine d’éditeurs de France, d’Allemagne ou de Belgique, et mettra à l’honneur les éditions Présence africaine, accompagnées de poètes. Remises de prix (Tristan Tzara et prix de l’université de Versailles – Saint-Quentin), rencontres, signatures et lectures en continu dans un « café poétique » seront aussi au programme. ■ Nicolas Gervais Maison de la poésie à Guyancourt 10, place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt Tél. : 01 39 30 08 90 www.saint-quentin-en-yvelines.fr / rubrique Sortir Le numéro 2 d’Ici é Là, la revue de la Maison de la poésie, sera disponible à partir du 12 mars. Voir notre article p. 19 ▲« Dans le cadre de son deuxième salon de la poésie et du livre d’artiste (12 et 13 mars), la Maison de la poésie accueille le samedi à 16 h l’un des plus grands prix littéraires francophones, le prix Tristan-Tzara. Une œuvre du peintre Ladislas Kijno sera offerte au lauréat. L’artiste, qui n’a jamais cessé de collaborer avec les poètes depuis plus de cinquante ans (Aragon, Francis Ponge), sera présent, et une exposition de ses Variations psychanalytiques sur le portrait de Tristan Tzara sera organisée durant le salon. I16I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 © J.-J. Kraemer Kijno et le prix Tristan-Tzara Les premières Journées poétiques pour la jeunesse, les 10 et 11 mars, nous donneront l’occasion de faire découvrir au jeune public un univers qu’il connaît très peu. » Jacques Fournier. culture JEUNE TALENT Cofondateur de l’association théâtre et cinéma Soudja, Vivien Chauvet, 17 ans, vient de confirmer ses talents de peintre et de réalisateur en présentant - à l’occasion du festival Polar dans la ville - des œuvres troublantes et prometteuses. D ans la chambre de Vivien s’entassent pêle-mêle guitare, essai de philosophie, feuillets noircis, CD, cours d’histoire de l’art, tableaux, storyboards et livre de japonais. Une tanière d’étudiant classique, à ce détail près que l’étudiant en question est déscolarisé pour cause de dyslexie et d’allergie prononcée au système éducatif traditionnel. Amusé, le jeune homme signale qu’il en a été de même pour son frère aîné, Bastien, aujourd’hui étudiant dans une école d’effets spéciaux. © J.-J. Kraemer Graine d’artiste ▲« Ce que je dessine, le cinéma me permet de l’animer. » Vivien Chauvet. « Ce doit être inscrit dans nos gènes », dit-il dans un haussement d’épaules. À 17 ans, ce touche-à-tout a la tête qui bourdonne d’idées et les mains qui fourmillent, et c’est en chef d’orchestre qu’il harmonise ce chaos. Tour à tour scénariste, dessinateur, professeur de théâtre, peintre et réalisateur, Vivien poursuit son chemin avec son frère aîné pour complice et son frère cadet, Quentin, pour collaborateur. « C’est pour pouvoir exprimer et partager avec d’autres ces différentes formes d’art que nous avons créé Soudja il y a cinq ans. » © J.-J. Kraemer Clips, pubs et courts-métrages ▲ L’univers pictural de Vivien est peuplé de femmes fatales, de pulpeuses déjantées… Basée à Montigny, où habite la famille Chauvet, l’association a pour objectif de revisiter et de promouvoir un nouveau style de théâtre mêlant jeux de scène et techniques cinématographiques. « L’idée est bien sûr de s’amuser, mais aussi d’apprendre, de se former pour aller plus loin, pour oser le mélange des genres. » Objectif atteint, avec quarante adhérents inscrits aux cours de théâtre, répartis en quatre groupes : les P’tits filous (7 à 15 ans débutants, professeur Audrey Bordas), les Poids plu- mes (moins de 15 ans confirmés, professeur Vivien Chauvet), la troupe adultes (plus de 15 ans, moyenne d’âge entre 20 et 30 ans, professeur Morgan Hulot) et la partie projet (approche semi-professionnelle de l’art du spectacle, encadrée par Bastien Chauvet). D’un trait, dans l’urgence Quant à la section cinéma, elle réalise des clips et des pubs pour d’autres associations et artistes locaux, et a déjà donné naissance à plusieurs courts-métrages remarqués (La Boîte à rêves, Jazzy love, En toute indifférence, Seglish), sans oublier N° 2, film projeté parallèlement à l’exposition des toiles de Vivien à la maison Félix de Montigny (29 janvier6 février), dans le cadre de Polar dans la ville. Des toiles issues du film qu’il a scénarisé et réalisé, avec pour comédiennes Caroline Lutge, Florence Ferri et Estelle Marsal. Un polar noir comme la nuit, qui parle de création destructrice, de passion et de mort, tourné à la manière d’un documentaire, caméra au poing, sans coupures. « Ce que je dessine, le cinéma me permet de l’animer. » Entre femmes fatales des films policiers des années 50 et pulpeuses déjantées à la Tarentino, les héroïnes de Vivien crèvent ses toiles, porteuses d’une vie coupante comme un rasoir. À même le sol, Vivien peint comme il écrit et réalise. D’un trait, dans l’urgence. En même temps que son prochain film, Le Juste et l’Injuste, délire médiéval dédié à l’absurde, il prépare en candidat libre un bac sciences et techniques industrielles d’arts appliqués. « C’est surtout un papier qui m’ouvrira les portes des écoles de cinéma. » Vivement demain. ■ Dominique Ciarlo www.soudja.fr.st www.lookygalerie.fr.st LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I17I en bref culture INSTITUT MARCEL-RIVIÈRE De la culture à l’intérieur des murs © C. Lauté Permettre aux patients des hôpitaux psychiatriques de faire face à la claustration en s’ouvrant sur l’art et sur la ville. Le défi est osé, mais relevé depuis longtemps par l’institut Marcel-Rivière de La Verrière et son relais mutualiste. ▲ Les Black Blanc Beur n’en sont pas à leur première collaboration avec l’institut Marcel-Rivière. M © C. Lauté adeleine Abassade, chargée des actions culturelles et artistiques, convainc inlassablement artistes et compagnies d’investir l’institut pour y développer leurs pratiques et ouvrir ainsi l’hôpital sur la ville. Témoin de cet engagement, Saudade, à voir au théâtre de l’institut en mai, est une création de la compagnie Dos à deux, bien implantée à l’hôpital puisqu’elle y a été en résidence durant deux ans pour travailler avec des infirmières et des patients sur le thème de l’enfermement et de la folie. Leur travail avait donné naissance à un spectacle intitulé Aux pieds de la lettre, qui a été joué depuis plus de deux « Quand Dos à deux nous a parlé d’une nouvelle création, j’ai dit oui tout de suite, car ils aiment vraiment travailler avec les gens. » Madeleine Abassade. cents fois en France et à l’étranger. La compagnie, revenue en janvier, y restera jusqu’en avril pour peaufiner son nouveau spectacle, Saudade, une performance gestuelle burlesque et poétique pour trois « bougeurs » et une marionnette. « Le public ne sera pas déçu. Les comédiens ont déjà testé leur création auprès des patients lors d’une répétition publique et ça a bien marché. Une jeune femme leur a même envoyé un mail pour les remercier. Pour moi, ce genre de réaction est vraiment encourageante. » Des lieux inhabituels Autres habitués des lieux, les Black Blanc Beur joueront Ma Parole ! en avril à la cafétéria. « Cette création fait suite à un solo que j’avais commandé à Iffra Dia, le danseur qui anime des ateliers au sein de l’unité fermée des adolescents, se souvient Madeleine. La tonalité du premier spectacle avait été si juste que nous ne pouvions pas en rester là. Cette fois, il s’agit d’une rencontre entre danse et slam [poésie dite en public, ndlr]. Nous la proposons à la cafétéria car la compagnie souhaitait revenir aux racines du hip-hop et donner naissance à un spectacle qui se jouerait en dehors d’un théâtre. C’est aussi un endroit stratégique de l’institut. » Un rendez-vous dont nous vous reparlerons le mois prochain. ■ Nicolas Gervais © J.-J Kraemer Ma parole ! le 12 avril à 13 h ▲ Saudade, publique. I18I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 testé auprès des patients lors d’une répétition Cafétéria de l’institut Marcel-Rivière à La Verrière Entrée gratuite Saudade, le 24 mai à 20 h 30 – 5 € Théâtre de l’institut Tél. : 01 39 38 77 00 ou 09 culture u u m siqu eu u u m siq me siq e musique muusiuque m siq e usique Ici é Là, deuxième ! Àmcontre-courant MAISON DE LA POÉSIE Ici é Là, n° 2, semestriel, 10 € (18 € l’abonnement annuel) Maison de la poésie 10, place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt - Tél. : 01 39 30 08 90 DALE RECUERDOS Premiers contacts Après la diffusion de son annonce (« Metteur en scène cherche amateurs nés avant 1935 pour spectacle professionnel sur le thème de la mémoire »), le mois dernier dans nos pages, Didier Ruiz revient à Saint-Quentin-en-Yvelines les 30, 31 mars et 1er avril pour rencontrer à Trappes et à la résidence pour personnes âgées Jean-Fourcassa les amateurs intéressés par son projet. « Il s’agira d’un premier contact. Certains seront enthousiasmés par l’aventure et d’autres décideront de ne pas donner suite », explique-t-il. À l’issue de ces journées, le metteur en scène connaîtra le nombre de « conteurs » qui composeront sa troupe éphémère, et débutera son travail de collecte de souvenirs dès le 13 avril avec des entretiens individuels. Les répétitions collectives commenceront quant à elles le 29 et le spectacle sera ■ donné les 12, 13 et 14 mai au Grenier à Sel à Trappes. À l’ombre des stars préformatées poussent de rares artistes qui ont muchoses siqueà vraiment des dire. Prêtez une oreille à l’un d’entre eux, Nérac, qui sortira, au printemps prochain, un deuxième album. musique © J.-J. Kraemer Plus que quelques jours d’attente (le 12 mars) pour découvrir le numéro 2 d’Ici é Là ! La revue de la Maison de la poésie vous sera en effet présentée lors du Salon de la poésie et du livre d’artiste. Vous découvrirez un « spécial Jean Rousselot », en hommage au « grandpère des poètes » disparu l’année dernière. Lewigue, Louis Monier, Christophe Dauphin, Christian Bulting, Jean-Noël Guéno ou Antoine Faure évoqueront leurs souvenirs de cet homme de lettres, dont quelques textes seront mis à l’honneur. Le dossier consacré à la francophonie fait escale en Afrique. « Qu’estce qu’un poète africain ? […] La question est vaste, vaste comme le continent qui la véhicule », souligne Jacques Fournier, directeur de la Maison de la poésie, dans l’éditorial, en donnant la parole à des poètes, à des éditeurs, « qui défendent la poésie et, à travers elle, la langue française ». En ce sens, des choix sont inévitables : « Ce dossier, à l’instar de celui consacré à la poésie belge d’expression française du numéro 1, ne se veut pas, ne peut pas être, exhaustif […]. Ici ne sont présentés que des poètes nés sur le continent africain, qu’ils y vivent ou non. » Décisions assumées, ligne éditoriale respectée, ce numéro devrait rencontrer son public. ■ CHANSON FRANÇAISE musique musmiquuesique muu su qi us e iquue m mum sique s q e ▲ « Faire de la musique, des paroles, pas du business. » Nérac. immusuiqsuiqeue u u m simqus quee i u u m siq e u u m siq e u u m siq e musique C’est grâce aux Rencontres d’Astaffort, édition 1999, que Nérac a pris son envol. « À force de chanter tout seul dans ma chambre en grattant ma guitare, j’ai fini par enregistrer une cassette, envoyée sans trop y croire à Cabrel, pour une éventuelle sélection aux Rencontres… » Bingo ! Francis Cabrel et ses copains de l’association les Voix du Sud reconnaissent en lui un véritable auteur et les premières portes s’ouvrent. « J’ai croisé là-bas des artisans de la chanson, qui font de la musique, des paroles, pas du business. » musique musique u u m s q e u u i m siq e musique musique musique musique Le Barnum en tournée Les premières parties de concerts s’enchaînent (Maurane, Berthet), un album sort, Absinthe, distribué via les Indétendances Fnac. Nérac écrit des textes pour lui – beaucoup – et pour les autres – un peu moins, dont Paul Personne, pour lequel il signe les deux derniers singles, Les p’tites routes et J’me taille, ce qui renfloue pour un moment des finances souvent au bord de l’asphyxie. Accompagné par le Barnum, trio composé d’Ivan Malherbe (guitares acoustiques et électriques), d’Olivier Salazar (basse) et de Cyril Ferragut (batterie), Nérac peaufine actuellement la mise en scène d’une tournée 2005 qui le conduira principalement dans le Midi, où il s’impose déjà comme l’un des noms de la nouvelle scène. « Saint-Quentinois d’origine, habitant Guyancourt, où j’ai créé l’an dernier la maison de production Amélie défait… la prod., j’attends avec impatience de rencontrer mon public… en ville nouvelle. » Avis aux amateurs de chanson française originale, qui peuvent encore prendre cette locomotive en marche et l’aider ■ à tracer sa route. musique muusiuque m siq e u u m s q musique i e mu usique musiq e musique musique musique musique Dominique Ciarlo Renseignements et contact Renseignements Association culturelle de Trappes - Tél. : 01 30 13 98 53 Tél. : 06 63 19 23 12 (Manue) Courriel : [email protected] LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I19I économie CRÉATION D’ENTREPRISE Parcours sans faute Dans le quartier Saint-Quentin, Daniela Hudin vient d’ouvrir Au fil de l’eau, boutique de conception et fabrication de pièces d’ameublement. Cette créatrice d’entreprise a suivi un itinéraire sans faux pas, bien balisé par la Maison de l’entreprise. peut-être cette passion qui a fait la différence ; cette passion, et une détermination à toute épreuve. Des conseils avisés © C. Lauté Diplômée de l’Institut polytechnique de son pays d’origine avec une spécialisation en technologie et chimie du textile, cette Roumaine s’est installée en France en 1990… pour occuper un poste d’hôtesse de caisse à Auchan. Enseigne dont elle partira le 1er juin 2004 comme responsable fournisseurs. À 42 ans, elle se présente à l’Agence locale pour l’emploi (Ale) de Trappes avec un business plan déjà bouclé depuis un an. L’Ale la met en relation avec le cabinet parisien Osmose, chargé d’étudier son projet. L’accompagnement, prévu pour durer trois années, ne prendra que deux mois. « Mon idée était jugée viable à 80 % », précise-telle. Un avis partagé par la Maison de l’entreprise, qui l’accompagne dans ses démarches. ▲ De la détermination, de la réflexion… accompagnées d’une bonne dose de passion. « L’aide de Nadine Pringault-Lopes, conseillère Cette formule a permis à Daniela d’ouvrir Au fil de l’eau. d’entreprise, a été essentielle dans la vérification de aniela Hudin reconnaît volontiers sa chance : son mon business plan, pour les conseils d’aménagement de notre parcours de créatrice d’entreprise est idyllique. local. L’expérience acquise lors de l’étude de différents types de « Mon projet a, en quelque sorte, suivi un chemin tout créations fait que la Maison de l’entreprise propose une réponse tracé », explique-t-elle. Un projet dont elle évoque les origiadaptée à chaque cas de figure. » nes avec passion, bien que son atelier Au fil de l’eau (voir Stage essentiel encadré) soit déjà ouvert depuis le 1er janvier 2005. C’est Dans le même temps, Daniela Hudin a suivi un stage à la chambre des métiers. « Faites-le le plus tôt possible, car les créateurs y glanent des conseils concrets très précieux par la suite », avoue-t-elle, en précisant qu’elle avait aussi pris soin de suivre trois mois de cours de comptabilité et gestion au ConserSitué, par le plus grand des hasards, au pied de la Maison de l’envatoire national des arts et métiers (Cnam) avant de quitter treprise (face au restaurant japonais) à Montigny-le-Bretonneux, son précédent travail. Aujourd’hui, elle se dit confiante l’atelier Au fil de l’eau déploie son savoir-faire dans le domaine de pour l’avenir. À la mi-janvier, elle comptait déjà deux comla création et fabrication sur mesure de pièces d’ameublement : mandes pour refaire des chambres dans leur totalité et trois double rideau, linge de lit, de table… Ici, tout est fait artisanaleautres pour réaliser des nappes. ■ ment, y compris les meubles restaurés à l’ancienne et importés de Patrick Chateau Roumanie. « Je me déplace à domicile pour effectuer les devis, prendre les mesures et poser mes réalisations, confie Daniela Hudin. Au fil de l’eau Je m’adapte à tous les budgets. » 1, avenue du Pas-du-Lac à Montigny D Secrets d’atelier Tél. : 01 30 57 40 25 I20I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 économie © C. Lauté 9E SEMAINE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION Plus de 5 000 visiteurs et quelque 150 partenaires locaux spécialisés dans l’emploi et la formation se sont retrouvés du 21 janvier au 5 février à la neuvième édition de la Semaine saint-quentinoise de l’emploi et de la formation. © C. Lauté © C. Lauté Mobilisation générale pour l’emploi ▲ Le Forum des formations aux métiers (28 et 29 janvier à Guyancourt) et le Forum de l’emploi à Magny (1er février). J eunes, demandeurs d’emploi, personnes en recherche de formation, salariés, chefs d’entreprise… Vous avez été plus de 5 000 à participer à la neuvième édition de la Semaine de l’emploi et de la formation, organisée par le service développement économique et emploi de la communauté d’agglomération (CA). Pour ce grand rendez-vous économique local, l’un des plus attendus de l’année, quelque 150 partenaires – organismes de formation, d’aide à l’emploi, mais aussi de nombreuses entreprises locales – se sont mobilisés autour d’une quarantaine de manifestations. Avec deux temps forts : les Assises saint-quentinoises de l’emploi et de la formation, et le Forum du recrutement. Informer pour recruter Les Assises, qui ont ouvert le 27 janvier, ont constitué une occasion privilégiée pour les partenaires locaux (chefs d’en- treprise, DRH, organismes d’aide à l’emploi et de formation, élus…) de s’informer sur tous les dispositifs de formation et d’aide au recrutement disponibles sur le territoire. Cette année, l’accent a été mis sur les facilités proposées aux chefs d’entreprise pour embaucher (outil interactif de l’Anpe pour déposer des offres d’emploi, aide de l’État pour l’emploi des seniors….) et sur les différentes actions mises en œuvre sur le territoire pour améliorer le retour à l’emploi et la qualification des salariés (contrat de professionnalisation, formation et recrutement en multipartenariat…). Cinq cents emplois proposés Le Forum du recrutement, organisé le 3 février au gymnase Paul-Mahier à Trappes, a rassemblé de son côté une La Grande Récré recrute La Grande Récré, enseigne spécialisée dans le jouet, a participé cette année au forum du recrutement. « Nous allons ouvrir un magasin mi-mars dans le centre commercial de SQY Ouest et nous sommes en plein recrutement. Ce forum est une bonne occasion de nous faire connaître et de trouver du personnel sur la région », confiait Hélène Furlani, responsable du recrutement à la Grande Récré. Mission réussie, puisqu’une centaine de CV ont été déposés sur le stand au cours de la journée. ■ soixantaine d’exposants, dont une quarantaine d’entreprises locales. Plus de 500 emplois ont été proposés, dans des secteurs aussi divers que les travaux publics, les transports, les services, l’ingénierie informatique ou le commerce. Sept enseignes de SQY Ouest, parmi lesquelles la Grande Récré, Go Sports ou Mod’s Hair, s’étaient d’ailleurs donné rendez-vous sur le forum pour recruter 150 salariés avant l’ouverture du centre commercial, le 16 mars prochain. « Plus de 1 500 visiteurs se sont rendus cette année sur le forum, pour trouver un emploi ou de l’information », explique Rachida Ouali, chargée de l’emploi et de la formation à la CA. Des conférences et des ateliers pratiques étaient, en effet, organisés tout au long de la journée pour informer et aider les candidats dans leur recherche d’emploi. De nombreuses tables rondes, des journées portes ouvertes organisées par des organismes de formation et d’aide à l’emploi locaux comme le Greta de Versaille-SQY, l’Afpa ou la mission locale de Saint-Quentin, des forums dédiés aux formations post-bac ou aux métiers manuels ont également rythmé la semaine. « Il est important de pouvoir mobiliser chaque année tous les partenaires locaux autour de l’emploi », soulignait d’ailleurs Robert Cadalbert, président de la CA, à l’ouverture de cette Semaine de l’emploi. L’objectif a été une nouvelle fois atteint. ■ Christiène Brancier LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I21I dossier Logement : Saint-Quentin Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78, à 18 h et 22 h : - Du 12 mars au 8 avril les vendredi, samedi et dimanche ; - Du 9 avril au 13 mars les mercredi et jeudi - Du 14 mai au 10 juin les lundi et mardi Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78, à 18 h et 22 h : - Du 11 mars au 1er avril les vendredis, samedis et dimanche ; - Du 8 avril au 30 avril les mercredis et jeudis ; - Du 13 mai au 3 juin les lundis et mardis ; I22I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 © C. Lauté se mobilise Territoire longtemps privilégié par la modernité et la diversité de son parc de logements, Saint-Quentin-en-Yvelines n’échappe plus aujourd’hui à la crise qui touche depuis plusieurs années la région parisienne comme la France entière. Parcours résidentiel difficile, répartition inégale des logements sociaux, étudiants mal lotis… Ces zones d’ombre sont connues des élus locaux, qui depuis plusieurs années tentent d’infléchir la tendance. Leurs objectifs tiennent en deux mots : diversité et solidarité. Et s’inscrivent dans la durée. 24-25 27 28-29 30-31 État des lieux Construire en rééquilibrant L’agglo impulse Les difficultés spécifiques Parc contrasté et flambée des prix, comment se porte le logement à Saint-Quentin ? Les programmes de Interview de Jean-Yves constructions menés par la Gendron, vice-président de la CA communauté d’agglomération. chargé des affaires sociales, de la santé et du logement. Trouver son premier logement et en changer par la suite : pas toujours facile. LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I23I dossier Malgré une croissance de l’habitat très importante durant près de vingt ans, Saint-Quentinen-Yvelines doit faire face aujourd’hui à une crise du logement qui touche l’ensemble de l’Ile-de-France. Le logement : état de « C’est aussi la réussite économique de Saint-Quentinen-Yvelines et l’arrivée des grosses entreprises qui ont fait monter ainsi les prix du marché. » MarieChristine Rouillé. munes de la ville nouvelle se sont urbanisées au fil du temps, avec des contrastes importants à l’échelle du territoire. L’habitat collectif social s’est concentré dans certaines communes, l’habitat individuel haut de gamme dans d’autres. Si les différences sont marquées, l’offre de logements de SaintQuentin-en-Yvelines est néanmoins diversifiée. Le parc de logements est composé majoritairement de maisons individuelles et de collectif de logements sociaux de 3 ou 4 pièces. Ce parc est jeune et globalement attractif. © C. Lauté © C. Lauté V ictime de son succès. C’est sans doute le premier constat à dresser lorsqu’on regarde l’évolution de l’habitat à Saint-Quentin-en-Yvelines. À ce jour, l’agglomération compte 145 000 habitants répartis sur 7 communes et 53 000 logements y sont recensés. Près de 40 % des Saint-Quentinois travaillent sur le territoire. Si la croissance démographique est spectaculaire jusqu’en 1990, elle se tasse les années suivantes et la croissance des emplois devient alors plus importante que celle de la population. En matière d’emplois comme de logements, le territoire de Saint-Quentin-enYvelines influe sur son bassin de vie, qui compte 18 communes et 235 301 habitants. C’est de l’est de la région qu’arrivent le plus d’habitants et c’est à l’ouest (Plaisir, JouarsPontchartrain et Maurepas) et au sud-ouest (Rambouillet jusqu’à Chartres) que migrent les Saint-Quentinois, faute de trouver un logement adapté à leurs moyens. Un parc contrasté Historiquement, la ville nouvelle a été scindée en deux par la voie ferrée. De nombreuses voies rapides ont ensuite morcelé l’agglomération en îlots autonomes, permettant des constructions très diverses. Les com- I24I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 ▲« Nous avons une clientèle de plus en plus nombreuse qui vient de Paris, de Rueil, de Versailles ou de Viroflay. Les prix là-bas étant encore plus élevés, ils achètent ici. » Stéphane Béthune. dossier l’offre à leurs revenus », constate MarieChristine Rouillé, directrice de quatre agences Sophia dans le centre de la ville nouvelle. Stéphane Béthune, directeur de l’agence Saint-Quentin-en-Yvelines compte Kessel FIT Immo à Montigny, adhérent 37,6 % de logements sociaux, depuis douze ans à la Fédération nationale répartis inégalement sur le terde l’immobilier (Fnaim), ajoute d’autres ritoire. Si ce parc est présent arguments : « Le nombre important d’agents sur l’ouest et l’est de la ville immobiliers a entraîné une surévaluation des nouvelle, il se concentre davanbiens pour obtenir les mandats. Comme la tage à l’ouest. Il présente de demande est forte, les biens se sont vendus et grandes disparités, selon qu’il les prix n’ont cessé de grimper. » Conséquence directe de ces prix prohibitifs, changer de logeest ancien ou récent. Récent, il ment - dans bien des cas - est impossible. Et est globalement de grande qualorsqu’ils ne désirent pas acheter, mais louer, là encore les loyers sont élevés et l’offre de location rare. C’est à Trappes que le marché présente les prix les plus attractifs. Anciennement trappo-trappiste, ce marché s’ouvre aujourd’hui à des ménages d’origine géographique ▲ Le quartier de la Plaine-de-Neauphle, à Trappes. et sociale diverse. Le lité, donc particulièrement changement progressif d’image de ce marché attractif pour ses occupants qui est lié aux constructions neuves. ne partent pas. On y trouve de Un parcours résidentiel délicat nombreux logements en Saint-Quentin-en-Yve- lines manque de loimmeubles collectifs, mais gements pour répondre à tous les besoins aussi des maisons individuelde sa population. Aujourd’hui, la producles. Parallèlement à sa qualité, tion de logements neufs n’est pas suffice parc présente des loyers élesante, alors que le risque de vieillissement vés par rapport à la moyenne de la population existe. Parallèlement, la départementale. Il accueille hausse inquiétante des prix de l’immobiaujourd’hui toutes les catégolier entraîne les ménages à s’installer hors ries de population, de l’employé de la ville nouvelle. Le territoire enregistre au cadre. Une partie du parc par ailleurs un déficit important de logeplus ancien enregistre une pauments à des prix intermédiaires, ce qui périsation de sa population, rend les changements difficiles, notamd’où la nécessité d’y permettre ment pour les jeunes ménages et les une meilleure mixité sociale. familles ayant des revenus moyens. Enfin, C’est ce qui est réalisé grâce à la l’agglomération compte un nombre de politique de rénovation et de logements spécifiques, notamment pour démolition-construction, dans les jeunes, bien insuffisants par rapport à le cadre du Grand projet de ville la demande (voir article p. 31). ■ (GPV) Trappes-La Verrière. ■ ▲ Le quartier du Pas-du-Lac, à Montigny. s lieux Le marché du logement privé est insuffisant à Saint-Quentin-en-Yvelines, ce qui entraîne une flambée des prix, amenant de nombreux ménages à s’installer hors de la ville nouvelle. La fourchette des prix varie selon les secteurs. Un premier secteur englobe les centres de Montigny, de Guyancourt, de Voisins et de Magny-lesHameaux, aux portes de la vallée de Chevreuse. Un deuxième, plus contrasté, se situe à Élancourt. Un troisième, assez réduit en termes de logements privés, se trouve à La Verrière, le dernier marché, en devenir, étant localisé à Trappes. Flambée des prix C’est sur le premier secteur que l’offre est la plus diversifiée et que les prix sont les plus élevés, en raison de la bonne accessibilité des quartiers, des nombreux équipements présents, de la desserte des transports en commun et de l’image positive. Ce marché, qui représente 50 % du parc de logements de l’agglomération, devient de plus en plus difficile d’accès aux catégories socio-professionnelles supérieures. « Aujourd’hui, les prix ont atteint des sommets fous. Ils sont trop élevés par rapport aux salaires des habitants. Beaucoup de gens cherchent, mais nous avons du mal à adapter © B. Réjou © C. Lauté Disparité des logements sociaux Catherine Laffaille LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I25I dossier Jean-Yves Gendron : « L’urgence est de construire en rééquilibrant les quartiers » Michel Delebarre en appelle à l’État Ancien ministre, député, maire de Dunkerque (PS), Michel Delebarre préside aujourd’hui l’Union sociale pour l’habitat, anciennement HLM. « Le principal enjeu est sans doute de répondre aux besoins en locatif comme en accession », explique-t-il au Petit Quentin. Il est ainsi impératif de « maintenir un rythme élevé de construction » tout en prêtant attention au « renouvellement urbain et à la restructuration des quartiers ». Troisième enjeu : la solidarité. « Il faut la renforcer en faveur des plus démunis. Les aides à la personne sont essentielles à la sécurisation des locataires et des bailleurs. » Enfin, Michel Delebarre s’interroge sur le rôle de l’État dans ce secteur. « Est-il normal qu’un secteur aussi crucial pour l’économie et la cohésion sociale bénéficie de 2,5 % des dépenses budgétaires de l’État ? » ■ Retrouvez l’intégralité de cet entretien sur notre site internet, www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique vie locale) Le Petit Quentin : Quel est l’état des lieux du logement à Saint-Quentin ? Jean-Yves Gendron : Un grand nombre de logements manque pour répondre aux besoins de la population, et des déséquilibres existent entre les différents types de logements et leur répartition. Trappes, La Verrière et Guyancourt concentrent par exemple la grande majorité du logement social. Il y a, de plus, une véritable pénurie de logements de type intermédiaire [entre le logement social et l’accession à la propriété, ndlr]. Enfin, il y a un manque important de logements spécifiques, notamment pour les jeunes. P. Q. : Quel est le problème le plus important ? J.-Y. G : La pénurie. Uniquement pour maintenir la population à son niveau actuel, il faut construire 4 000 logements. Dans le cadre de notre contrat de développement, nous nous sommes engagés avec l’État à les bâtir d’ici 2007. La moitié est déjà construite ou en cours de réalisation, mais c’est encore insuffisant pour répondre aux besoins. L’urgence est donc de construire en essayant de rééquilibrer les quartiers. C’est ce qui est fait par exemple en ce moment à Trappes sur la Zac MonfortThorez, avec des logements en accession. P. Q. : Comment se mobilisent les élus sur cette question ? J.-Y. G. : Nous sommes en train d’élaborer, avec les sept communes, un program- © C. Lauté © C. Lauté Les élus de la ville nouvelle n’ont pas attendu que la crise du logement touche l’Hexagone et l’Ile-de-France pour se mobiliser. Le point avec Jean-Yves Gendron, vice-président de la communauté d’agglomération chargé des affaires sociales, de la santé et du logement. ▲ La Zac Montfort-Thorez à Trappes offre l’exemple d’une cohabitation entre logement social et accession à la propriété. me local de l’habitat (1). L’objectif est de coordonner notre action sur l’ensemble du territoire et de permettre des rééquilibrages dans les quartiers. Pour les maires, ces équilibres sont à trouver rapidement, entre leur commune et l’agglomération. Par ailleurs, la ville nouvelle n’ayant plus de zones immenses à aménager, il faut construire de manière adaptée aux besoins. Enfin, la grande difficulté, comme dans l’ensemble de l’Ile-de-France, reste le prix du foncier. ■ Propos recueillis par Catherine Laffaille (1) Le programme local de l’habitat (PLH) est réalisé par la CA, en concertation avec les maires de l’agglomération. Il permet de réaliser un diagnostic, avant d’énoncer des objectifs, puis un programme d’actions. À Saint-Quentin, le PLH devrait être validé par les communes cet été, le programme définitif étant prévu pour la rentrée 2005. LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I27I dossier Constructions : l’agglo Depuis janvier 2003, la communauté d’agglomération assume la compétence d’aménagement du territoire. À ce titre, elle construit des logements à Saint-Quentin-en-Yvelines. Revue en détails des programmes qui sortent de terre. © C. Lauté « Nous avons trouvé le meilleur rapport qualité-prix. » ▲ Les appartements du secteur de la Mare-Jarry, à Guyancourt, figurent parmi les 4 000 logements que la communauté d’agglomération s’est engagée à construire d’ici 2007. P arce qu’il y a encore besoin de construire des logements pour répondre aux besoins de sa population, Saint-Quentin-en-Yvelines et l’État se sont engagés à bâtir en cinq ans 4 000 nouveaux logements. Mais la ville nouvelle en aurait besoin de 7 000 pour combler les manques. « Lorsqu’un territoire ne construit pas, à terme, il perd des habitants et donc une partie de son dynamisme. Cette perte est également lourde de conséquences pour le bon fonctionnement des équipements existants. Enfin, sans nouveaux logements, les salariés des entreprises qui désirent s’installer ne peuvent être accueillis », explique Robert Cadalbert, le président de la communauté d’agglomération. Au-delà de ces paramètres, Saint-Quen- I28I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 tin-en-Yvelines tente, grâce à ces programmes de construction, de répondre aux nouveaux besoins de la population et de rééquilibrer les quartiers existants en terme de mixité. D’après un diagnostic récent effectué sur le territoire par l’Observatoire de la ville (CA), l’agglomération manque de logements adaptés à des revenus moyens et de logements pour les étudiants. Des efforts particuliers sont donc programmés dans ce sens. Des résidences pour les jeunes Une résidence pour étudiants est d’ores et déjà prévue à Voisins-le-Bretonneux. Elle doit ouvrir à la rentrée universitaire 2006 et comprendra 132 studettes, prioritairement destinées à des étu- Voilà maintenant un an que Saholy et Stéphane sont Saint-Quentinois. Ils ont jeté leur dévolu sur un trois pièces à la MareJarry à Guyancourt. « Nous sommes venus ici pour le cadre. Il y a beaucoup d’espaces verts, des pistes cyclables, des médiathèques… », explique Stéphane qui, comme Saholy, travaille à Clamart (Hautsde-Seine). « Je suis un ancien Saint-Quentinois. C’est une ville que j’aime, alors, après être parti à cause de mon travail, j’y suis revenu pour devenir propriétaire, ajoute-t-il. C’est vrai que c’est cher, mais c’est cher dans toute l’Ile-de-France. Ici, nous pensons avoir trouvé le meilleur rapport qualité-prix. » Et parce qu’ils viennent d’avoir un petit Florian, ces jeunes parents sont aussi particulièrement heureux de trouver à deux pas de leur appartement une école qui va de la maternelle au primaire. ■ dossier impulse Des logements déjà livrés Sur les 4 000 logements à construire d’ici 2007, plus de la moitié est déjà sortie de terre. C’est le cas à Trappes, dans le quartier Monfort-Thorez, où une quarantaine de maisons individuelles en accession à la propriété et des logements collectifs ont été livrés récemment. À Guyancourt, une centaine de logements en accession à la propriété et en locatif aidé ont été construits dans le quartier de Villaroy, ainsi que dans le secteur de la Mare-Jarry. À Montigny, la Zac du Pas-du-Lac vient d’accueillir 180 nouveaux appartements en accession ; à Magny-les-Hameaux, près d’une centaine d’habitations en collectif locatif aidé et en logements indi- viduels ont été réalisées dans le nouveau quartier de l’hôtel de ville. Ce dernier est labellisé « habitat et environnement », selon des critères de haute qualité environnementale. Cinquante-neuf projets en cours Actuellement, sur l’ensemble de la ville nouvelle, 59 programmes sont en cours, les logements sortiront de terre cette année. D’autres grands programmes devraient être finalisés entre 2005 et 2007. À Montigny-le-Bretonneux, un ensemble de 122 logements en accession, dans le quartier de la gare, est prévu pour 2005. Dans le nouveau quartier des Bécannes, à La Verrière, 650 logements de tous types doivent être réalisés. À Trappes, c’est le quartier de la Plaine-de-Neauphle qui devrait s’enrichir de 600 logements (petits collectifs, maisons individuelles en accession ou locatif aidé). Le quartier des Réaux, à Élancourt, devrait quant à lui accueillir près de 400 nouveaux logements et le quartier de la Haie-à-Sorel plus de 300, en remplacement des anciens immeubles « Les Contemporains ». À Voisins-le-Bretonneux, 200 logements, en majorité individuels, seront construits dans le quartier de la Sourderie. Tous ces logements bénéficieront du label Qualitel. © S. Joubert Ensemble pour l’habitat ▲ Le « On se sent bien à Trappes, on a l’intention d’y rester. » quartier Orly-Parc, à La Verrière, a fait l’objet d’un réaménagement dans le cadre du Grand projet de ville. Enfin, le volet habitat du Grand projet de ville (GPV) Trappes-La Verrière, dans le cadre de la politique de la Ville, est essentiel. Des moyens financiers © C. Lauté diants boursiers de Saint-Quentin-enYvelines. Deux autres projets sont en discussion à Montigny-le-Bretonneux et Élancourt. Pour les logements intermédiaires, c’est-à-dire ceux dont les prix sont situés entre le parc privé et le parc social, ils devront être présents dans tous les programmes. Ils permettront à de nombreux occupants de logements sociaux de les quitter pour une location privée ou accéder à la propriété. Annie, Yann et leurs enfants Mégane et Jimmy ont également l’air ravis de leur petite maison. Ils sont venus de Malakoff (Hauts-de-Seine) pour acheter un pavillon dans le nouveau quartier Monfort-Thorez, à Trappes, où ils résident depuis quelques mois. « Ce quartier est très sympa. C’est calme et l’environnement est très agréable, on a l’impression d’être à la campagne. Il y a la base de loisirs à deux pas, en été nous y allons tous les jours , explique Annie. En plus il y a beaucoup d’équipements, des gymnases et le centre commercial de Saint-Quentin est tout près ! On se sent bien à Trappes et on a l’intention d’y rester très longtemps ! » ■ très importants sont investis afin de rééquilibrer les quartiers en terme de mixité des deux villes. Plusieurs centaines de logements sont construits, d’autres démolis, d’autres encore rénovés. La communauté d’agglomération, les communes, mais aussi les sociétés HLM et l’État, tous travaillent en partenariat. Un partenariat capital, car construire des logements est une action collective. ■ Catherine Laffaille LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I29I dossier Nous n’avons pas les mêmes besoins de logement aux différents moments de notre vie. Déficit de logements privés, prix des loyers élevés, il n’est pas toujours facile de mettre en adéquation la demande et l’offre de logement. Témoignages de Saint-Quentinois. © C. Lauté Les difficultés du parcours résidentiel Frédérique Dumondelle (en haut) et Vanessa Ramdin. à Montigny ou Guyancourt. Je n’en avais pas les moyens. Comme une de mes amies, j’ai bien failli partir hors de la ville nouvelle, et puis j’ai trouvé ma maison à Magny, dans un secteur plus excentré et moins cher à l’époque. Aujourd’hui, les prix ont tellement augmenté que je ne pourrais plus acheter. » © C. Lauté Dans l’impasse « C ’est à mon divorce que tout s’est compliqué. » Après avoir vécu dix ans avec son mari dans un pavillon à Montigny-le-Bretonneux, Frédérique Dumondelle se retrouve à la recherche d’un logement pour elle et ses deux enfants. « J’ai fait une demande de logement social auprès de la mairie. J’ai attendu près de deux ans avant de l’obtenir. Je travaillais à l’époque en intérim et ce n’est que lorsque j’ai obtenu un CDI que le logement a suivi. Les prix dans le privé étaient bien trop élevés, je n’avais pas de solution », explique Frédérique. Pour les jeunes, mission impossible En 1999, elle s’installe à Magny-lesHameaux dans un petit pavillon. « J’ai cherché longtemps à acheter un appartement I30I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 Consciente de la pénurie de logement, notamment pour les jeunes, Frédérique a décidé, après le départ d’un de ses enfants, de louer une chambre à des étudiants. « Je l’ai fait pour la convivialité et je ne le regrette absolument pas !, affirme-t-elle avec le sourire. Il y a une énorme demande. Actuellement, j’ai un jeune en alternance à la maison, tout se passe très bien. Ces jeunes apportent de la vie et de la gaieté. » Malheureusement, encore trop peu d’habitants de la ville nouvelle ouvrent leurs portes aux étudiants. Pour ces derniers comme pour les jeunes qui veulent quitter le domicile parental, trouver un logement s’avère être mission impossible. « Je travaille depuis un an et, pour moi, il est important de pouvoir partir de chez mes parents, explique Vanessa Ramdin, SaintQuentinoise d’origine. Je n’ai pas envie de partir de Saint-Quentin, j’y ai toujours vécu et j’aime cette ville. En plus, j’y travaille. Malheureusement, vu les prix, c’est aujourd’hui impossible de trouver un studio. » Un peu résignée, Vanessa avoue qu’elle devra se faire aider de ses parents et beaucoup économiser avant de partir de chez eux. Julien Leroy, sa femme et leurs deux enfants ren- contrent quant à eux une autre difficulté. Installés dans un logement social de trois pièces depuis quatre ans, ils voudraient un logement un peu plus grand mais, là encore, la situation semble bloquée. « À quatre dans un trois pièces, ce n’est pas facile, les deux filles dorment dans la même chambre », constate Julien. Le problème est qu’aujourd’hui les revenus du couple ont évolué, ils paient un surloyer et ne peuvent plus prétendre au logement social. « Nous voudrions acheter, mais c’est bien trop cher ; nous n’avons pas les moyens d’avoir un logement plus grand, alors nous restons là, sans réponse à notre problème ! » ■ Catherine Laffaille L’office d’information se mobilise pour le logement des jeunes Depuis plus d’un an, l’office d’information recense et affiche les annonces des habitants louant une de leurs chambres ou un studio aux étudiants. L’office informe également les habitants sur les conditions de ces locations. Actuellement, la communauté d’agglomération réfléchit aux moyens à mettre en place pour aider les Saint-Quentinois qui le désirent à accueillir des étudiants chez eux. ■ Office d’information – Tél. : 0820 078 078 dossier Un toit pour tous « Un emploi à temps partiel ou un Smic à 35 heures ne donnent pas accès à un logement autonome. » Véronique Blain. I l reste encore beaucoup à faire pour répondre efficacement aux attentes de toutes les catégories de population souhaitant s’installer sur notre territoire. Les jeunes notamment, qu’ils soient étudiants ou en voie d’insertion, rencontrent des difficultés pour trouver un logement. La communauté d’agglomération et ses partenaires (État, Région, département…) s’emploient à les aider, notamment en soutenant l’action du milieu associatif. Pas de logement pour les temps partiels La mission de l’association Relais jeunes des Prés à Montigny est d’accueillir des jeunes (65 en 2004) de 18 à 30 ans en mobilité géographique et professionnelle, au sein d’appartements éclatés. Dans le même temps, elle tente de répondre à tous ceux qui se trouvent en situation plus précaire. « Un emploi à temps partiel ou un Smic à 35 heures ne donnent pas accès à un logement autonome, souligne Véronique Blain, sa directrice. En dépit du soutien fort de l’agglomération, cette partie de notre activité est en déficit pour la première fois. En effet, la subvention de l’État n’augmente plus depuis trois ans. Je suis très inquiète pour l’avenir de ce dispositif au moment où les besoins augmentent. » Autre sujet de préoccupation : le logement des étudiants, lui aussi concerné par la pénurie de petites surfaces. La centaine de studios prévue à la rentrée 2006 à Voisinsle-Bretonneux devrait leur apporter une petite bouffée d’oxygène. Moins d’attente en ville nouvelle Et lorsqu’on est confronté à un handicap ? Outre la cinquantaine de places offertes par les foyers d’accueil médicalisés d’Élancourt et Guyancourt, il n’existe pas d’autre choix que le parc de logements saint-quentinois. « Environ 80 de nos adhérents ont choisi de s’y installer, du fait des efforts réalisés pour faciliter l’accès aux logements, note Virginie Guillemard, conseillère en économie sociale et familiale à l’Association des paralysés de France. Globalement, ils se libèrent plus rapidement que sur l’ouest des Yvelines où l’attente se compte en années. » Seul écueil : le manque de T6. Les bailleurs ont encore du mal à imaginer qu’une personne handicapée peut aussi être chargée de famille… ■ © C. Lauté Patrick Chateau Retrouvez toutes les adresses des résidences sociales, jeunes et seniors dans L’Initié 2005 et sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr/initie Relais jeunes des Prés à Montigny dispose d’une trentaine d’appartements pour aider de manière temporaire des jeunes de 18 à 30 ans. © C. Lauté © C. Lauté Trouver un logement lorsque l’on est jeune, handicapé ou en situation d’exclusion relève du tour de force. État des lieux à Saint-Quentin-en-Yvelines, où la situation, bien que loin d’être idyllique, s’améliore peu à peu. ▲À La Verrière, le foyer du Bois-de-l’Étang a été partiellement démoli pour être remplacé par la résidence sociale des Noës (ouverture en 2006). Seniors et migrants •LLes personnes âgées La communauté d’agglomération gère la résidence pour personnes âgées (RPA, 72 studios) à Trappes. Sinon, l’offre de logement (maisons de retraite avec hébergement collectif ou logements foyer en appartements indépendants) est essentiellement privée. Les communes proposent différents services favorisant le maintien des seniors à domicile. •LLes travail leurs migrants L’agence Sonacotra de Versailles gère les 1 214 places permettant d’accueillir les immigrés et les populations les plus démunies dans les quatre foyers de La Verrière, Élancourt, Trappes, et Guyancourt, ainsi qu’à la résidence sociale de Montigny-le-Bretonneux. ■ ▲ Le Relais jeunes des Prés - 14, allée de l’Ivraie à Montigny - Tél. : 01 30 43 06 60 LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I31I LA FÊTE DU CONTE Édité par la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, mars 2005 - Illustration : Pef- Conception et réalisation : DU 2 AU 22 AVRIL 2005 RaConte-moi u ne hi s toire Programme et informations au 01 30 96 96 20/26 et sur le site www.agglo-sqy.fr/feteduconte agenda loisirs 12 ET 16 MARS, 9 AVRIL MUSÉE DE LA VILLE Se repérer dans le ciel Albums de famille Prochaine séance du planétarium du club d’astronomie Magnitude 78 le vendredi 11 mars. Thème de la soirée : comment se repérer dans le ciel avec une carte distribuée à chacun. Étude des constellations et des étoiles principales du ciel de printemps. Notions de mécanique céleste. Rendez-vous à 20 h 30 à la MJC Mérantaise. Pour apprendre à conserver et transmettre votre histoire familiale, le musée vous propose jusqu’au mois de mai une série de conférences et d’ateliers pratiques. La conférence « La mémoire en images », le 12 mars, et l’atelier pratique, le 16 mars, vous donneront toutes les informations pour archiver vos photos de famille. Le samedi 9 avril, Pierre Gaudin (Éditions Créaphis) vous parlera des films amateurs ou comment redécouvrir et apprendre à conserver dans les meilleures conditions les films de famille avec leurs différents types de supports. Le samedi à 15 h au Musée de la ville. MJC Mérantaise 6, rue de Hodebourg à Magny Séance gratuite www.astrosurf.com/ magnitude78 12 MARS LA CROIX-DU-BOIS Musée de la ville Ce n’est que pour les gourmands ! Quai François-Truffaut à Montigny. Tarifs : conférences 3 € et 2 €, ateliers 5 € et 4 € 30 MARS, 2 ET 3 AVRIL MUSÉE DE LA VILLE L’Odyssée de l’espace vert Dans la ville il y a un quartier, dans le quartier il y a un jardin, dans le jardin il y a un arbre, un banc, un jeu, une statue… À quoi sert cet espace vert ? Qui l’a fait et qui l’occupe ? Avec la visite organisée par le musée, vous découvrirez comment paysagistes et artistes nous invitent à quitter l’espace bâti pour rejoindre des lieux de verdure, de repos ou de jeux, sans pour autant quitter la ville. De 15 h à 17 h. Plein tarif : 3 €, tarif réduit : 2 € Réservation obligatoire au Musée de la ville 01 34 52 28 80 Tél. : 01 34 52 28 80 www.museedelaville.agglo-sqy.fr ww.museedelaville.agglo-sqy.fr © C. Lauté 11 MARS ASTRONOMIE 3 AVRIL RÉSERVE NATURELLE Les oiseaux migrateurs Chaque année à l’époque de la migration, les limicoles, les passereaux, les grands échassiers font escale à la réserve naturelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Venez les découvrir le dimanche 3 avril de 14 h à 17 h. Base de loisirs, réserve naturelle 19 MARS PARC NATUREL RÉGIONAL de Saint-Quentin-en-Yvelines La nuit sera chouette ! (Alain Morand) Tél. : 01 30 16 44 40 La 6 Nuit de la chouette aura lieu le samedi 19 mars, partout en France métropolitaine et en Guyane, mais aussi en Suisse, en Belgique et au Luxembourg. Gratuite et ouverte à tous, la Nuit de la chouette est organisée conjointement par la Fédération des Parcs naturels régionaux de France et la Ligue pour la protection des oiseaux. Le Parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse organise des sorties de nuit pour découvrir les chants de ces animaux nocturnes. Rendez-vous à 20 h 30 dans plusieurs communes du Parc naturel régional. Pour régaler vos yeux, vos oreilles et vos papilles, ne manquez pas la soirée « Contes sucre et chocolats » que vous propose l’association la Croix-du-Bois – Ville verte le samedi 12 mars. Une veillée de contes pour petits (à partir de 6 ans) et grands qui se déroulera de 20 h à 21 h 30. Dégustations sucrées offertes. Tarif : 7,50 € par personne (tarif unique). Tarifs spéciaux pour familles nombreuses. © D.R. © D.R. e 5 AVRIL THÉÂTRE DE SAINT-QUENTIN Les coulisses de la scène La visite de la scène nationale vous fera rencontrer ceux qui participent aux différentes étapes de la vie d’un spectacle – techniciens, habilleuse, chargée de relations publiques – de sa création à sa représentation. Le 5 avril à 19 h 30. Théâtre de Saint-Quentin-enYvelines Parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse Accès gratuit dans la limite La Croix-du-Bois – Ville verte www.parc-naturel-chevreuse.org des places disponibles à Voisins Inscriptions obligatoires par téléphone au 01 30 52 09 09 ou par courriel Tél. : 01 30 96 99 00 Tél. : 01 30 57 48 96 à [email protected] Page réalisée par Martine Gavelle LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I33I loisirs FÊTE DU CONTE Du 2 au 22 avril, Saint-Quentin-en-Yvelines se met à l’heure du conte. Sur le thème de l’humour, bibliothécaires et conteurs vont unir leurs talents pour la plus grande joie des enfants. De la crème de conteurs Côté programmation, on note l’intervention du grand Ben Zimet mais aussi celle de la non moins grande Praline Gay Para, de Lucien Gourong, de Jihad Darwiche et d’Élisabeth Devos. Quant aux conteurs de Trappes, ils sont allés recueillir des histoires auprès des habitants de différentes ethnies avec la conteuse Catherine Gendrin et s’en sont servis pour écrire Un Vent nomade qu’ils présenteront à l’occasion de la manifestation. Au total, c’est plus d’une soixantaine de rendez-vous qui attendent les enfants de 1 à 12 ans sur tout le territoire. Nicolas Gervais Renseignements Tél. : 01 30 96 96 20/26 et www.agglo-sqy.fr/feteduconte Rendez-vous chaque jour sur TVFil 78, les radios Triangle FM (98.4) et Marmite FM (88.4) pour des émissions spéciales consacrées à la Fête du conte. Lire aussi notre article dans le KioSQ p. 7 I34I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 Quand l’histoire commence, plus personne ne bouge… Un drôle de parrain Célèbre illustrateur, auteur de la non moins célèbre Belle lisse poire du Prince Montordu et de Moi j’ai horreur des gosses, Pef est le parrain de cette nouvelle édition de la Fête du conte. Le Petit Quentin : Pef, c’est votre nom ? Pef : Ce sont les initiales de Pierre Élie Ferrier. Les dessinateurs signent d’un nom bref, alors j’ai choisi celui-ci quand j’ai commencé le dessin d’humour en 1957. Je l’ai conservé lorsque je me suis mis à dessiner pour les plus jeunes et j’ai sorti mon premier livre pour enfant sous ce pseudo en 1978. P. Q. : Ça vous fait quoi d’être parrain ? Pef : Je ne suis pas seulement illustrateur, je suis aussi auteur. Mon matériau, c’est le « porain », je ▲ « Je trouve nécessaire de fais donc des contes en porain et malmener les mythes. » Pef. je m’intéresse aux sujets de mon temps. Je ne m’exprime pas comme les conteurs, mais nous sommes de la même famille, nous avons en commun ce rapport merveilleux à l’histoire et cette envie de la communiquer. Il fallait bien que nous nous retrouvions… P. Q. : Vous avez signé l’affiche de la manifestation… Pef : C’est un loup effrayé par un chaperon rouge. Nous sommes dans l’insolence de l’enfance. C’est l’âge où l’on ne se rend pas compte du danger et où l’on se frotte au monde. J’ai retourné la situation, d’abord parce que c’est amusant et ensuite parce que je trouve nécessaire de malmener ces mythes très connus, car sinon leur force s’efface. Cela a un côté iconoclaste très salutaire et ça veut dire aussi qu’un autre monde est possible. © C. Lauté A vis à la population ! L’édition 2005 de Raconte-moi une histoire, la Fête du conte saint-quentinoise, sera amusante, tordante, poilante… Car c’est sur le thème de l’humour que les intervenants feront entendre leurs drôles de contes cette année avec, en tête, trois objectifs majeurs : créer un événement familial dans les médiathèques, susciter le goût de l’histoire chez les plus jeunes et soutenir le travail des instituteurs (deux demi-journées d’études autour du conte leur sont proposées et bibliothécaires et conteurs se rendront dans les écoles). Parmi les nouveautés de l’année, on notera la tenue d’une conférence sur l’humour des enfants et des animations de rue avec « Une caravane des rêves » installée en extérieur à Trappes et au Canal, ainsi qu’un « vide-mémé » aux 7-Mares à Élancourt. Parmi les nouveaux partenaires, enfin, souhaitons la bienvenue au Prisme, à l’office d’information et au Théâtre de Saint-Quentin. © JD. Bonnaud C’est pour de rire ! spor t s CAP-SAAA ou le droit à la différence © S. Blondeau HANDISPORT ▲ Les adeptes de natation se retrouvent tous les samedis matin à la piscine Léo-Lagrange, à Trappes. © S. Blondeau Si la compagnie d’arc de Magny est sous les feux de l’actualité en organisant les 12 et 13 mars les championnats de France de tir à l’arc en salle handisport, il existe sur le territoire bien d’autres associations qui œuvrent en faveur du handisport. C’est le cas de CAP-SAAA, très active en ville nouvelle depuis douze ans. ▲ « Il est important de sensibiliser les plus jeunes au handicap. Plus tôt est menée cette action, plus son impact modifie les attitudes à l’égard des personnes handicapées. » Véronique Zonghetti. K arting avec le handi-racing-kart à Beltoise à Trappes, initiation à la voile avec le centre de voile à la base de loisirs de Saint-Quentin une fois par mois… : les activités sportives à destination des personnes handicapées sont plutôt bien développées sur notre territoire. Côté compétitions, on ne présente évidemment plus Saint-Quentin tennis handisport et les exploits de son chef de file, Régis Harel. Mais d’autres associations s’illustrent sans faire de bruit. C’est le cas de CAPSAAA (Cap sport art aventure amitié), présidée par Véronique Zonghetti. Basket-fauteuil et quad-rugby En 1995, l’association Saint-Quentin handisport adapté devient CAP-SAAA. Au-delà du changement de nom, elle élargit ainsi son champ d’action en organisant une semaine de sensibilisation au handicap dans les écoles primaires de Trappes (depuis cinq ans) et en permettant aux artistes handicapés d’exposer leurs ouvrages. La philosophie de l’association consiste à prôner « le droit à la différence contre l’indifférence », en mettant notamment en place des activités sportives originales, parfois à vocation compétitive. En 2005, une quarantaine de licenciés se répartissent ainsi entre le tennis de table (Florence Gossiaux prépare les championnats de France), la musculation, le tir à l’arc, la natation, le quadrugby (qui se développe dans l’Hexagone) et une section de basket-fauteuil, « où évoluent deux personnes valides qui ont voulu connaître les sensations et les difficultés rencontrées par les handicapés en fauteuil », précise Véronique Zonghetti. L’équipe de CAP-SAAA Saint-Quentin évolue d’ailleurs en Nationale 2, et organisera, les 28 et 29 mai prochains au palais des sports d’Élancourt, la coupe ■ de France féminine de basket-fauteuil. Arnaud Thomelin CAP-SAAA Tél. : 06 03 41 45 30 (Véronique Zonghetti) et home.tele2.fr/capsaaa78 Adhésion : 50 € une activité, 70 € les deux, 90 € les trois Les clubs handisport CVSQ – Tél. : 01 30 58 91 74 (Didier Choux) ● Saint-Quentin Tennis Handisport Tél. : 01 30 96 60 86 (Régis Harel) ● BRK Handi-racing-kart Tél. : 06 86 72 76 19 (Thierry Fougerol) ● Comité handisport des Yvelines Tél. : 06 03 41 45 30 (Véronique Zonghetti, secrétaire) et www.cdhy.free.fr ■ ● Championnats de France de tir à l’arc handisport La compagnie de tir à l’arc de Magny-les-Hameaux accueille, les 12 et 13 mars, les championnats de France de tir à l’arc handisport. Répartis dans trois catégories selon leur type de handicap (deux en fauteuil, une debout), 200 archers au moins tireront sur vingtcinq cibles pour se partager les titres nationaux, en arc classique et compound (arc à poulie). Au total, avec les accompagnateurs, la manifestation rassemblera près de 400 personnes. Gymnase Chantal-Mauduit à Magny Entrée gratuite De 9 h à 18 h 30 le samedi et le dimanche Renseignements Tél. : 01 30 96 62 33 (Nathalie Méaux, compagnie d’arc de Magny) et http:// Lire notre article dans le n° 195 de février, p. 40 arc-magny.ifrance.com LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I35I spor t s « Le défi personnel m’importe plus que la médaille. » Sébastien Pommereau. GYMNASTIQUE AÉROBIC © J.-J. Kraemer Enfant de la ville nouvelle, Sébastien Pommereau fait partie depuis 1998 du club de gymnastique de Voisins. À 30 ans, il possède l’un des plus beaux palmarès français en gymnastique aérobic. Retour sur une carrière riche en émotions. Défis et médailles Une discipline à part entière Aujourd’hui, l’aérobic s’appelle gymnastique aérobic et est affiliée à la Fédération internationale de gymnastique. Les premiers championnats du monde de gymnastique aérobic se sont déroulés à Paris en 1995. Proche de la gymnastique rythmique, elle se pratique en solo, en duo, en trio ou en groupe. Les prestations durent 1’45 et sont notées par des juges sur l’artistique, l’exécution et la technique. D ans quelques mois, en octobre 2005, le groupe de six de l’équipe de France de gymnastique aérobic participera aux championnats d’Europe. Sébastien Pommereau, 30 ans, espère y achever sa carrière. En 2004, une blessure l’a privé des championnats du monde et d’une fin de carrière digne de son palmarès. « Il était hors de question de terminer sur un échec, explique-t-il. Je fais tout pour obtenir une dernière sélection. Le défi personnel m’importe plus que la médaille. » Un échec stimulant © J.-J. Kraemer Depuis ses débuts en gymnastique, à 12 ans au club de Trappes, Sébastien a rencontré des difficultés qu’il a surmontées grâce à une détermination de tous les instants. Gymnaste moyen, il découvre par hasard l’aérobic. Passés les premiers a priori, le garçon se décide à suivre les entraînements. Son rêve de toujours – représenter la France – se réalise quand il intègre l’équipe nationale en 1996. Mais ses espoirs s’effondrent quand, en 1998, les dirigeants lui font comprendre qu’il n’a pas le niveau pour percer en solo. Vexé, Sébastien arrive à Voisins, où depuis il enseigne sa discipline. « Cet échec en solo m’a en fait renforcé, et j’ai compris les exigences du haut niveau, se souvient-il. Je ne voulais ▲ Sébastien Pommereau, éducateur sportif de gymnastique aérobic à Voisins depuis 1998, prépare actuellement le pas passer en groupe, j’ai concours de professorat de sport. alors pris du recul et tra- I36I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 vaillé seul dans mon coin. Avant d’être invité à retourner m’entraîner pour le plaisir. J’y suis allé en ayant rêvé qu’un événement incroyable allait se produire et que j’allais être repris en groupe de six. » En forme pour un one-man show Et ce qui devait arriver arriva… Sébastien est sélectionné par Valérie Grandjean, l’entraîneur national. Les années suivantes, les médailles en groupe et les émotions sportives s’enchaînent, pour son plus grand bonheur. Un bonheur monnayé à chaque étape en sacrifices et en perpétuelle remise en question. Jusqu’à son dernier défi, en octobre prochain. Ensuite, Sébastien, qui prépare le professorat de sport, aimerait fonder une famille et… monter sur scène pour jouer son propre one-man show. Alors, à bientôt sur une scène saint-quentinoise ? ■ Arnaud Thomelin Club gymnique de Voisins Tél. : 06 13 25 13 05 (Ysabelle Tessier-Thouret) Signes particuliers Né le 13.09.1974 à Saint-Cyr 1,68 m, 62 kg ● Son palmarès : - en solo, 3e aux championnats de France solo 1998 - en groupe de 6, champion de France de 2001 à 2003, 2e de la finale de coupe du monde 2003, 3e aux championnats d’Europe 2003, 3e aux championnats du monde 2002, vainqueur d’une étape de coupe du monde 2002, 2e aux championnats d’Europe 2001, 3e aux championnats d’Europe 1999. ● ● en bref spor t s TENNIS TIR SUBAQUATIQUE Brice Hagège avec les honneurs Le trophée Galliéro-Lecompte sourit aux Saint-Quentinois Lire le portrait de Brice Hagège sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique sport-loisirs) TC Voisins C omme chaque année, le club de tir subaquatique de Saint-Quentin-en-Yvelines, une des branches du club de plongée (CPSQY), accueillait, le 13 février à la piscine de Maurepas, le trophée GalliéroLecompte, qui compte pour la Coupe de France. Les meilleurs tireurs hexagonaux étaient présents, dont les trois premiers de la Coupe de France 2004. Les membres du club saint-quentinois s’y sont illustrés : en seniors, Nicolas De Rigal remporte l’épreuve de précision, alors qu’en jeunes, Victorien Doriry a terminé 2e du classement combiné, grâce à une deuxième place et à deux troisièmes places. Le club saint-quentinois s’est en outre adjugé le trophée Galliéro-Lecompte, qui récompense la meilleure équipe en précision. ■ © D.R. Le jeune et talentueux tennisman (14 ans) du TC Voisins-le-Bretonneux, Brice Hagège (15/1), a participé au tournoi des Petits As, qui s’est déroulé à Tarbes du 28 janvier au 6 février dernier. Ce Mondial des 12-14 ans regroupe chaque année les meilleurs espoirs internationaux du tennis. Après avoir dominé au 1er tour du tableau de qualification l’Américain Théodore Marin (6/3, 6/0), le jeune Saint-Quentinois a dû céder au tour suivant face à Julien Obry sur le score de 6/4, 6/0. Une performance plus qu’honorable puisque le tombeur de Brice Hagège s’est hissé jusqu’en quart de finale du tableau final, battu en trois sets par le futur ■ finaliste, l’Américain Lazare Kukhalashvili. CPSQY (tir subaquatique) Tél. : 01 30 43 66 58 Tél. : 06 71 47 26 76 (Élise Dujardin) http://perso.wanadoo.fr/cpsqy-ts TRAMPOLINE © C. Lauté Le 13 février, le gymnase de l’Aviation à Guyancourt était le théâtre des championnats d’Ilede-France de trampoline, qui mettaient aux prises 170 compétiteurs de 25 clubs franciliens. Les résultats ont été en demi-teinte. Seule Célia Dunouvion, de Guyancourt, s’est qualifiée pour les championnats de France début juin à Cognac en devenant championne régionale junior grâce à un remarquable passage. À noter la 4e place de Camille Dru (Supertramp Montigny) en seniors filles. Les autres spécialistes saint-quentinois auront ce mois-ci une nouvelle chance de se qualifier pour les France.■ ESG Gym Tél. : 01 39 44 05 35 (Philippe Maine) et www.gym-guyancourt.com Supertramp Montigny Tél. : 01 30 64 69 34 (Maryline Chauvet) GYMNASTIQUE RYTHMIQUE Sarah Martins championne de France L e club de gymnastique rythmique et sportive d’Élancourt-Maurepas (GRSEM) organisait, les 29 et 30 janvier derniers au palais des sports d’Élancourt et au gymnase de la Malmedonne à Maurepas, les championnats de France de gymnastique rythmique, catégories Nationale B, Fédérale et Critérium. Trois représentantes de la GRSEM étaient en lice, dont Sarah Martins, 13 ans, qui est devenue championne de France Critérium. Une agréable surprise pour les dirigeants du club, le président Gilles David en tête : « Je suis ravi pour Sarah, qui a énormément progressé grâce au travail de son entraîneur, Éléna. Elle a probablement été galvanisée par le soutien des nombreux spectateurs. Johanne Armand était vice-championne de France 2004, Sarah est championne en 2005 : c’est magnifique de confirmer ! » Pour l’entraîneur de Sarah, Éléna Novocktchenova, le plus dur reste à venir : « C’est très bien pour Sarah, mais ce n’est qu’en Critérium. Il va maintenant falloir beaucoup l’entraîner pour améliorer certains aspects de sa technique et lui permettre de changer de catégorie. » ■ © C. Lauté Célia Dunouvion championne d’Ile-de-France GRSEM - Tél. : 01 30 50 84 18 (Gilles David) Lire le portrait de Sarah Martins sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique sport-loisirs) Page réalisée par Arnaud Thomelin LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I37I agenda spor t s TOUS LES WEEK-ENDS NAUTISME Bateaux sur l’eau... La saison des régates bat son plein sur l’étang de la base de loisirs. Au programme chaque week-end, Régionales laser, manches libres, Optimist, trophée Équinoxe... Les amoureux de la voile y trouveront forcément leur compte. dominer Les Herbiers, 10e avec 24 points, et Oloron, 5e avec 29 points, si elles veulent préserver leur ticket pour la Nationale 1 et la qualification pour les phases finales du championnat de France. Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny Centre de voile de la base de loisirs à Trappes Entrée gratuite – 20 h 45 Accès gratuit - Tél. : 01 30 58 91 74 Tél. : 01 30 43 63 30 Programme sur http://asso.ffv.fr/cvsq/animation (Yann Brillouet) 13 MARS ET 3 AVRIL RUGBY © S. Blondeau Plaisir / Beauvais Plaisir / Lille 12 MARS ET 2 AVRIL HANDBALL Championnats de France handisport ASMB / Les Herbiers ASMB / Oloron © S. Blondeau 12 ET 13 MARS TIR À L’ARC Les joueuses de Bruno Moyon comptent 34 points après 14 journées, ce qui les place en deuxième position de leur poule de Nationale 2, à huit points du leader Celles-surBelle. Dans leur salle fétiche, les handballeuses saint-quentinoises devront absolument Entrée gratuite De 9 h à 18 h 30 les deux jours Tél. : 01 30 96 62 33 © C. Lauté compagnie d’arc de Magny) et LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 CTTE / Brest et CTTE / Cappelle au palais des sports d’Élancourt Entrée gratuite – 17 h Tél.: 06 11 37 05 73 www.cttelancourt.com Tél. : 06 63 59 48 02 (Sylvie Courtois) 13 MARS RUGBY RUC / Gretz-Tournan L’Entente Saint-Cyr-Guyancourt-Voisins ne devrait faire qu’une bouchée de Gretz-Tournan, dernier de la poule de promotion d’honneur avec 16 points seulement. En tout cas, la victoire des hommes de Patrick Fourcault, 4 e avec 29 points, est indispensable pour rester dans le peloton de tête à quelques journées de la fin du championnat. 20 MARS FOOTBALL ES Guyancourt-SaintQuentin / Montrouge Les douze premières journées du championnat de promotion d’honneur ont permis aux footballeurs saint-quentinois d’engranger 28 points. La 5e place actuelle ne répond pas exactement aux ambitions affichées en début de saison par l’entraîneur Yannick Mesnigé, et la réception de Montrouge, 11e sur 12 avec 20 points, constitue une des dernières occasions de se rapprocher des leaders. Stade Maurice-Baquet (Nathalie Méaux, I38I La deuxième phase du championnat de France a particulièrement bien débuté pour les joueuses de Franck Saulnier, en Nationale 1. Elles confirment leur belle première moitié de saison et comptent deux victoires en deux journées. Un succès face à Brest (1 victoire, 1 défaite) les mettrait en très bonne position pour une montée inattendue. La saison 20042005 pourrait bien se révéler être celle du CTTE ! Chez les hommes, en Nationale 2, une victoire et 1 nul permettent aux pongistes saint-quentinois d’occuper la deuxième place ex aequo, avant la venue de Cappelle (1 nul, 1 défaite). Entrée gratuite – 15 h Gymnase Chantal-Mauduit à Magny Notre article p. 35 et Le Petit Quentin n°195, p. 40 Les filles du CTTE vers la montée ? (Franck Saulnier) Stade Robert-Barran à Plaisir La compagnie de tir à l’arc de Magny-les-Hameaux organise les championnats de France de tir à l’arc handisport. http://arc-magny.ifrance.com Beauvais, 5e avec 30 points, et Lille, incontestable leader avec 40 points, s’annoncent comme de gros morceaux pour les rugbymen plaisirois, en Fédérale 3. Dixièmes avec 21 points, les joueurs de Christian Payen connaissent une passe difficile mais peuvent envisager le maintien. 19 MARS TENNIS DE TABLE Stade Maurice-Leluc à Saint-Cyr à Guyancourt Entrée gratuite – 15 h Entrée gratuite – 15 h Tél. : 01 30 43 57 26 Tél. : 01 30 44 39 46 (secrétariat) (Daniel Francietta) spor t s 20 MARS FOOT US loisir de l’agglomération saintquentinoise... Templiers d’Élancourt / Corsaires d’Évry Fléchage à partir de l’intersec- Complexe de l’Europe à la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt Entrée gratuite – 14 h - Tél. : 01 30 68 00 91 (secrétariat) www.usfoot.com/templiers De 15 h à 17 h Licenciés : adultes 3,5 €, moins de 18 ans 2 € ; non-licenciés : adultes 5 €, moins de 18 ans 3,5 €, familles 11 € Tél. : 01 30 43 73 80 (Claire Brochot) © C. Lauté À moins d’un mois de leur rendez-vous européen contre les PA Knights de Londres, les Templiers d’Élancourt, 2es du championnat élite Casque de diamant avec une victoire et une défaite, peaufineront leurs combinaisons en accueillant les Corsaires d’Évry. Une équipe qu’ils avaient étrillée chez elle lors du match aller (20-0 le 23 janvier). Une simple formalité donc ? tion entre la D36 et la D91 leur en a pris puisque les rouge et blanc trappistes ont depuis encaissé trois revers consécutifs, et ne pointent plus qu’à la 4 e place, avec 27 points. La venue du Hainaut, 10 e avec 24 points, leur permettra-t-elle de se relancer ? Gymnase Paul-Mahier à Trappes 4 € (2 €) – 20 h Tél. : 06 13 03 34 78 © C. Lauté (Anne-Marie Broustal) 3 AVRIL FOOTBALL FÉMININ ASMB / Landouge Mal parties en début de championnat de Division 2, les footballeuses saint-quentinoises se sont petit à petit reprises. Les protégées de Jean-François Réjant sont remontées à la 8e place du classement avec 17 points. Une victoire sur Landouge, qui les précède avec 20 points, leur offrirait une chance supplémentaire de s’éloigner de la zone de relégation. 2 AVRIL COURSE D’ORIENTATION Stade de la Couldre à Montigny Course en parc Entrée gratuite – 15 h Tél. : 01 73 36 02 54 20 MARS ET 3 AVRIL ATHLÉTISME les Pyramides) Le Challenge 2005 fait courir l’agglo Tél. : 01 30 43 65 85 Course du Printemps, départ et arrivée stade du Grand-Pré (centre sportif (centre Alfred-de-Vigny) Guyancourse, départ et arrivée au gymnase des Droits-de-l’Homme à Guyancourt à partir de 9 h 15 tél. : 01 34 52 23 57 (Easqy) Renseignements, règlements et résultats sur www.agglo-sqy.fr/challenge et http://easqy.athle.org 26 MARS BASKET-BALL ESC Trappes / Hainaut La formation saint-quentinoise avait basculé à la trêve en tête de sa poule de Nationale 2. Une position qui avait incité les dirigeants, l’entraîneur Fabrice Calmon en tête, à la prudence. Bien © C. Lauté Deux manches du Challenge 2005 des courses pédestres hors-stade rassembleront bientôt les amateurs du genre. Le 20 mars, le 15 km, la 25e course du Printemps parcourra Voisins. Quinze jours plus tard, la Guyancourse proposera un 10 km comptant également pour le Challenge. Rappelons qu’il faut participer à au moins quatre des six courses pour apparaître au classement du Challenge. La dernière étape aura lieu le 10 juillet, avec la 9e course de la Colline, à Élancourt. (Françoise Sampaio) à Voisins – à partir de 11 h Le samedi 2 avril, Guyancourt orientation 78 invite les adeptes (de plus en plus nombreux) de course d’orientation à participer à une course-sprint en parc, à la Sente des Carrières à Voisins-le-Bretonneux. Organisée par les minimes et les cadets du club, la course proposera un circuit hommes de 3 km, un circuit femmes de 2,5 km et un circuit enfants (dès 8 ans) de 1,5 km. L’occasion de réaffirmer une fois de plus la vocation sport-nature- 9 AVRIL NUIT DES ARTS MARTIAUX Rendez-vous saint-quentinois désormais traditionnel, la Nuit des arts martiaux réunit les disciplines martiales lors de démonstrations plus spectaculaires les unes que les autres. Deux représentations auront lieu cette année, pour une édition qui se déroulera exceptionnellement au pavillon WaldeckRousseau. Pavillon Waldeck-Rousseau à Guyancourt Adultes 4,70 €, moins de 16 ans 1,70 € - 17 h et 20 h 30 Tél. : 01 30 48 33 33 (hôtel de ville) Pages réalisées par Arnaud Thomelin LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I39I social RÉSIDENCE JEAN-FOURCASSA (2) © J.-J. Kraemer Après avoir abordé la résidence pour personnes âgées Jean-Fourcassa (Trappes) sous son jour culturel et festif, Le Petit Quentin s’intéresse aux mesures prises pour faciliter la vie quotidienne des résidants. Entretien avec Patricia Gau, directrice de cet équipement géré par la communauté d’agglomération. Patricia Gau : « Mutualiser nos ressources pour être plus efficaces » P. Q. : Quels partenariats tissez-vous pour cela ? P. G. : Le fait d’être déterminés à garder les résidants dans de bonnes conditions et le plus longtemps possible à domicile nous a en effet rapprochés de structures comme l’Institut de promotion de la santé, qui a I40I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 mis en place un réseau de gérontologie à Saint-Quentin-en-Yvelines et tient un rôle important en matière de conseil, d’orientation et de soutien. Nous travaillons également en étroite collaboration avec des associations mandataires ou prestataires de services, publiques et privées, le centre communal d’action sociale de Trappes, le Centre local d’information et de coordination gérontologique, Objectif Santé, l’ADMR – qui propose des services d’aide à domicile – , France Alzheimer Yvelines, le Pallium, Trappes Entraide Loisirs et bien d’autres. En mutualisant les ressources, les compétences et les bonnes volontés, nous parvenons progressivement à mieux faire face à la perte d’autonomie liée au vieillissement et aux problèmes physiques et mentaux qui en découlent. P. Q. : Faites-vous de cet accompagnement l’une de vos priorités ? P. G. : Oui, il est essentiel de mettre à la disposition de nos résidants des services d’aide à la personne. De la même manière, nous réalisons un important travail de prévention, en organisant des conférences animées par des médecins gérontologues relatives aux chutes, à l’alimentation, au mal de dos, aux conduites addictives, au tabagisme, à l’alcoolisme, à la boulimie, à l’anorexie, à la toxicomanie… Je profite d’ailleurs de ces lignes pour lancer un appel aux établissements hospitaliers du secteur, avec lesquels nous souhaiterions formaliser nos relations en mettant en place des conventions. L’objectif serait de rapprocher nos structures dans l’intérêt des résidants et de la collectivité, car si le tragique épisode de la canicule a fait prendre conscience à la France entière des fragilités et des pathologies spécifiques des personnes âgées, il reste encore beaucoup à faire et à apprendre. Ensemble. ■ Propos recueillis par Pascale Fresnay RPA Jean-Fourcassa 3, square Albert-Camus à Trappes Tél. : 01 30 62 96 36 © J.-J. Kraemer Le Petit Quentin : Quel type d’établissement est la RPA ? Patricia Gau : C’est un foyer non médicalisé, où les personnes âgées sont à la fois chez elles – dans leur studio individuel et dans leurs meubles – et au sein d’une structure protectrice qui met à leur disposition un certain nombre de prestations. Qu’il s’agisse de participer aux animations culturelles ou de faire appel à une aide-ménagère, une pédicure, ou un portage de repas à domicile le week-end, chacun fait ses choix au sein de l’établissement, tout en ressentant un sentiment d’appartenance à un groupe, ce qui tient chaud au cœur à un âge où la sensation d’isolement est source de bien des maux. Notre objectif est de faciliter la vie des résidants en répondant au mieux à leurs attentes, à leurs besoins, y compris dans les domaines médicaux et paramédicaux, plus difficiles à gérer, humainement, que la restauration ou les loisirs. ▲ Lutter contre la sensation d’isolement est l’un des objectifs de la RPA. Les goûters organisés avec des petits d’école maternelle y contribuent. santé PRÉVENTION DU SUICIDE Professeur Yves Sarfati : « Il faut briser le silence » © J.-J. Kraemer Plus de 12 000 morts par an : le suicide est un fléau qui touche toutes les catégories sociales et toutes les tranches d’âge. À l’occasion des IXes Journées nationales pour la prévention du suicide qui se sont déroulées du 1er au 9 février dernier, questions au professeur Yves Sarfati, adjoint chef du service de psychiatrie du centre hospitalier de Versailles. « Le suicide est toujours un échec, un drame, tant par la perte d’une vie humaine que par les problèmes psychologiques et sociaux qu’il révèle. » Professeur Yves Sarfati. Le Petit Quentin : Quel regard portez-vous sur le suicide, en tant que professeur des universités et praticien hospitalier ? Yves Sarfati : Avec un suicide toutes les quarante minutes, 160 000 tentatives annuelles et plus de 12 000 morts en moyenne chaque année – soit bien davantage de victimes que par accident de la route [5217 morts en 2004, ndlr] – le suicide est un problème majeur de santé publique en France, d’autant que ces chiffres sont vraisemblablement sous-estimés en raison de deux sources d’erreur possibles, la dissimulation du caractère suicidaire de l’acte et l’incertitude quant à son intentionnalité. P. Q. : Les jeunes sont-ils particulièrement fragiles ? Y. S. : Le suicide est effectivement, dans notre pays, la seconde cause de décès chez les jeunes de 15 à 24 ans et la première chez les 25-34 ans, mais il convient de souligner que le risque de suicide est plus important encore chez les personnes âgées, sujet pourtant rarement évoqué par les médias... P. Q. : Chez les jeunes, il y a plus de tentatives que de suicides pourquoi ? Y. S. : Il s’agit de deux phénomènes très différents : la tentative est un appel à l’aide, l’expression d’un désespoir, d’une coupure avec l’environnement familial ou social. Elle est le fait de personnes qui n’arrivent pas à exprimer avec des mots ce qui les fait Une politique de prévention Le Professeur Sarfati mène, avec le psychologue clinicien Piotr Krzakowsky, diverses actions pour prévenir le suicide chez les jeunes et les moins jeunes par le biais de formations proposées depuis 2002 dans les locaux de l’Institut de promotion de la santé, à Trappes. Médecins généralistes, médecins, infirmières et assistantes sociales scolaires, éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse et assistantes sociales territoriales ont ainsi pu répondre aux nombreuses interrogations que la prise en charge d’une personne suicidaire pose. ■ IPS à Trappes – Tél. : 01 30 16 17 80 Chiffres pour l’Ile-deFrance, en 1998(1) Décès : 1 300 morts par suicide, dont deux garçons et une fille de moins de 15 ans, et 77 garçons et 29 filles de 15 à 24 ans, soit 109 jeunes sur 1 300 décès. ● Tentatives : 1 694 pour les garçons de 15 à 24 ans et 4 640 pour les filles de la même tranche d’âge. ■ ● (1) Statistiques Insee souffrir. C’est pourquoi les jeunes, qui rencontrent souvent des difficultés à communiquer et fonctionnent par action plus que par pensée, ont recours à ce geste, qui veut dire « j’ai mal, je veux vivre mieux ». P. Q. : En tant que parent, quelle attitude adopter si l’on redoute un passage à l’acte ? Y. S. : À la moindre inquiétude, dès que l’on pense que le jeune va mal au point d’avoir des idées de mort, il faut en discuter avec lui, briser le silence. Une démarche difficile face à des adolescents par définition peu enclins au dialogue avec les adultes, mais essentielle. En cas d’incommunicabilité totale, il est indispensable d’en informer d’autres proches, amis, parents, médecin traitant, infirmière du collège, du lycée… En parler est le meilleur moyen de court-circuiter le passage à l’acte et ne peut, en aucun cas, aggraver la situation. Bien au contraire. ■ Propos recueillis par Dominique Ciarlo LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I41I en bref santé INSTITUT DE PROMOTION DE LA SANTÉ © J.-J. Kraemer Aider ceux qui aident ▲ D’ici la fin de l’année scolaire, Nasera Talaoubrid conduira plusieurs débats sur l’addiction dans les collèges de l’agglomération. © J.-J. Kraemer Assister quotidiennement une personne âgée présentant un handicap amène souvent les proches à dépasser leurs propres limites, tant physiques que psychiques. Il est donc essentiel de les aider à sortir de leur isolement. Fort de ce constat, l’Institut de promotion de la santé va proposer dès le mois d’avril une rencontre mensuelle gratuite de deux heures aux Saint-Quentinois intéressés. Des auxiliaires de vie prendront en charge la personne âgée à son domicile durant trois heures, dans le cadre de conventions avec les ▲ « Je vais aider les “aidants” à trouver le comportement associations de services aux peradapté à chaque situation et sonnes. Les « aidants » seront, surtout à prendre du recul. » Domitille Doin. quant à eux, reçus en petits groupes – 10 personnes – par Domitille Doin, psychologue-clinicienne. « Mon rôle est de les aider à décompresser et à dédramatiser leur situation, explique-t-elle. Je les recevrai dans un lieu convivial et chaleureux où l’on peut parler en toute confiance et très librement de son quotidien, sans aucun jugement. » Concrètement, avec l’aide de la psychologue, les participants seront amenés à échanger leurs points de vue sur les problèmes quotidiens qu’ils rencontrent et à s’apporter mutuellement des réponses. Pour compléter cette démarche, des intervenants de la coordination gérontologique et de l’hôpital gérontologique médico-social de Plaisir-Grignon apporteront des conseils gratuits aux aidants. N’hésitez pas à vous inscrire à l’IPS dès à présent. ■ Les 19 avril, 24 mai, 7 juin, 5 juillet, 13 septembre, 11 octobre, 15 novembre et 13 décembre 2005. Inscriptions à l’IPS 3, place de la mairie à Trappes Tél. : 01 30 16 17 80 (Noëlle Mollière ou Anne Baekelandt) MALADIE DE PARKINSON Réunion d’information le 19 mars Le Groupement des Parkinsoniens d’Ile-de-France et l’Institut de promotion de la santé organisent le samedi 19 mars, à l’hôtel d’agglomération, une conférence débat sur la maladie de Parkinson (symptômes, diagnostic, traitements), animée par le docteur Gugenheim, neurologue. ■ Communauté d’agglomération Salle du conseil - entrée libre 2, avenue des IV Pavés du Roy à Montigny - Tél : 06 09 12 16 52 I42I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 ADDICTIONS Une campagne de prévention dans les collèges « Je fume depuis trois mois. J’ai commencé pendant les vacances avec des copains qui m’ont fait essayer et, à la rentrée, j’ai acheté un paquet. » « Moi, je bois de la bière quand je ne me sens pas bien. Ça me soulage. » Ces témoignages de deux garçons âgés de 14 ans sont-ils révélateurs ? Pour le docteur Brément-Marchesseau, responsable de l’Institut de promotion de la santé, et Nasera Talaoubrid, psychologue au Casa (Centre d’accompagnement et de soins en addictologie), ils prouvent que les jeunes ont besoin d’être informés sur l’addiction. Dans le cadre d’une opération de prévention lancée par la communauté d’agglomération, elles se sont ainsi rendues le 16 février dernier au collège de la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt pour débattre du sujet avec des classes de 3e et de 6e et leur donner les contacts des centres d’aide anonymes et gratuits existant sur le territoire. Une action qui sera relayée par les professeurs et le réseau des médiathèques, qui proposera de la documentation sur le sujet à partir du mois de mai. ■ Casa à l’IPS - Tél. : 01 30 69 98 18 Lieu écoute jeune à l’IPS - Tél. : 01 30 50 14 49 URGENCES MÉDICALES Une maison médicale mobile Chaque nuit de 20 h à 8 h, ainsi que les dimanches et jours fériés de 8 h à 20 h, 15 médecins volontaires sillonnent un secteur s’étendant approximativement de Montigny-le-Bretonneux à Houdan. Ne tentez pas de les joindre : ce sont les médecins régulateurs du 15 qui organisent leurs interventions en fonction de votre pathologie. « Notre objectif : intervenir en une demi-heure dans les cas où cela n’entre pas dans les compétences du Samu et des maisons médicales de garde », précise Philippe Kesmarszky, trésorier de cette maison médicale de garde mobile (MMGM) expérimentale, financée par l’Union régionale des caisses d’assurance maladie (Urcam). Cette opération est censée prendre fin en octobre 2005, mais la demande croissante pourrait amener l’Urcam à en décider autrement. ■ en bref santé SEMAINE NATIONALE DES HANDICAPÉS MOTEUR Le capitaine maintient le cap Rencontres sportives Le Café Leffe, à Magny-les-Hameaux, a organisé le 12 février dernier une opération « Capitaine de soirée » avec le concours de la sécurité routière. Chaque volontaire, au sein d’un groupe de convives, s’est vu offrir à volonté des boissons non alcoolisées. En échange, le ou la capitaine s’est livré(e) à un contrôle d’alcoolémie en début et en fin de soirée. Résultat : « 25 capitaines de soirée déclarés et une quinzaine de personnes qui ont accepté de passer l’alcootest », précisent Thierry Mikolajski et Stéphane Dufeutrelle, agents de la police municipale de Magny, surpris par ce bon résultat. Frédéric Esbert, gérant du Café Leffe, est prêt à reconduire l’opération une à deux fois par an. ■ La Semaine nationale des handicapés moteur, du 14 au 20 mars, donnera l’occasion aux Saint-Quentinois de se confronter sportivement à leurs concitoyens non-valides. L’Association des paralysés de France et le comité handisport des Yvelines s’associent le 19 mars, de 10 h à 19 h sans interruption, pour vous accueillir au gymnase des Droits-de-l’Homme à Guyancourt. Le programme : des équipes mixtes (valides, non-valides) pourront se mesurer en tennis de table, basket, tennis-roller, sarbacane, boccia (pétanque d’intérieur), effectuer des parcours en fauteuil roulant, en hand-bike, répondre à des questionnaires sur le thème du handicap et du sport. ■ © C. Lauté SÉCURITÉ ROUTIÈRE Gymnase des Droits-de-l’Homme Rond-point des Saules à Guyancourt - entrée : 5 € Comité handisport des Yvelines - Tél. : 06 03 41 45 30 (Véronique Zonghetti) © C. Lauté AFP - Tél. : 01 30 44 14 41 PARCOURS DU CŒUR 30e anniversaire JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ Pour les femmes et les enfants La journée mondiale de la santé aura lieu le 7 avril. Cette année, l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) a pour slogan « Donnons sa chance à chaque mère et à chaque enfant » pour que les gouvernements et la communauté internationale accordent une plus grande importance à la santé des femmes et des enfants. Ce même jour paraîtra le Rapport sur la santé dans le monde. http://www.who.int/world-health-day/2005/fr/ Les 2 et 3 avril prochains, la Fédération française de cardiologie fête le 30e anniversaire des Parcours du cœur. Le thème de l’édition 2005 : « Je protège mon cœur ». L’occasion de s’initier à la pratique sportive tout en suscitant l’envie de prendre soin de soi. Cette année, vous pourrez vous retrouver pour faire de la marche et de la course à pied, le 3 avril, à partir de 10 h à l’étang des Noës à La Verrière. En 2004, l’événement avait attiré plus de 100 000 personnes dans toute la France sur 645 parcours. Chaque participant sera invité à verser 1 € pour financer cette édition et les suivantes en tant qu’action majeure de prévention des maladies cardio-vasculaires. ■ ÉTATS GÉNÉRAUX DU HANDICAP Appel à projets Le Conseil national du handicap organise, le 20 mai prochain à la Maison de l’Unesco, à Paris, les premiers États généraux du handicap. Le matin, huit forums esquisseront des pistes de réflexion pour favoriser une meilleure prise en compte des personnes en situation de handicap par l’ensemble des citoyens et des acteurs du monde politique et économique. Vous avez des idées, des projets, des réflexions à faire partager ? Faites-en part aux forums de discussion spécialement initiés pour préparer cette journée, sur les thèmes : « Vie autonome et citoyenne » « Vie, santé, éthique et déontologie », « Vie affective, familiale et sexuelle », « Vie professionnelle », « Vie scolaire », « Vie artistique et culturelle », « Vie sportive et loisirs », « Vie digne et grande dépendance ». http://www.etatsgenerauxhandicap.net Pages réalisées par Patrick Chateau LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I43I mémoire vive PARCS ET JARDINS (4) Le jardin des Gogottes, à Guyancourt Si Villaroy est l’un des derniers quartiers de Saint-Quentin-en-Yvelines à être sortis de terre, au début des années 1990, il abrite un jardin original, habité par de drôles de créatures, les Gogottes… 왖 De drôles de créatures 왗 © D. Huchon / coll. Musée de la ville Par rapport à d’autres parcs avantgardistes, tel celui des Coudrays (Élancourt), le jardin des Gogottes est d’une conception plus traditionnelle, qui le fait ressembler à un square parisien. Il s’agit de redonner toute sa place à l’art public. Les promeneurs qui s’aventurent ici peuvent ainsi croiser de drôles de bêtes… les Gogottes. Imaginées par le sculpteur grec Tloupas Philolaos à partir d’un livre de Babar, ces œuvres servent à la fois de respiration artistique et de guide pour le flâneur, invité à suivre un parcours de sculptures délimité par un cheminement en acier inoxydable. Derrières elles, les façades des immeubles qui se trouvent de chaque côté du parc sont ornées de caryatides inspirées de la Vénus de Milo et s’articulent avec le jardin. © D. Huchon / coll. Musée de la ville Un jardin à la parisienne 왖 © S. Joubert © Bolloïde - LD/SJ 왗 Quand l’art est un jeu 왖 Un axe essentiel Situé entre le Technocentre et le village de Guyancourt, entre le bassin de Renault et celui du Poteau, entre le passé et l’avenir, le jardin des Gogottes offre également une perspective symbolique exceptionnelle sur l’espace environnant. Il constitue un axe essentiel entre Villaroy et l’église de la commune (on aperçoit son clocher depuis le jardin), et c’est aussi un « point de fusion » entre le village ancien et le nouveau quartier. Nicolas Gervais Voir notre article sur le quartier de Villaroy dans Le Petit Quentin n° 193, décembre 2004. Loin d’être effrayés par ces gentils animaux imaginaires, les enfants du quartier les ont adoptés dès leur installation, au point de les transformer, tour à tour, en compagnons de jeu, en ennemis à combattre ou en murs d’escalade. S’ils avaient su, ils seraient peut-être restés sur leur planète… Du théâtre à Gogottes À l’occasion du week-end « Mémoires de jardins » organisé par le Musée de la ville, le Thalia théâtre organisera une visite théâtralisée au jardin des Gogottes, le 21 mai à 17 h. ■ Musée de la ville - Tél. : 01 34 52 28 80 Retrouvez tous les articles de la rubrique Mémoire vive sur www.museedelaville.agglo-sqy.fr Cette page est réalisée en collaboration avec le Musée de la ville – Tél. : 01 34 52 28 80 LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 I45I petites annonces IMMOBILIER À VENDRE À vendre à Saint-Quentin, à 5 minutes de la gare, école et commerces, appartement 90 m2 avec cuisine équipée, 3 chambres, SDB, SDD, balcon, 2 parkings. Prix : 235 000 €. Tél : 01 30 44 14 82 À vendre Renault Mégane, boîte auto, RXT, phase 2, 1,6l, 16s, toutes options, année 2000, 47 000 km. Prix : 7 200 €. 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Tél : 01 30 57 39 13 IMMOBILIER TEXTE : CONTACTS AUTO-MOTO L’ASP recherche accompagnants bénévoles auprès de personnes âgées ou/et atteintes de maladie grave, en phase aigue ou terminale, et leurs familles, en institution et à domicile. Tél : 06 77 89 02 59 Couple recherche une employée de maison-garde d’enfants (2 fillettes de 8 et 5 ans) avec véhicule pour 28 heures par semaine + conditions particulières pour les vacances scolaires, URGENT. Tél : 06 20 77 04 05 Urgent, cherche assistante maternelle agréée pour garder un bébé pour le mois de mars 2005. Prière de laisser votre nom et numéro de téléphone au 06 32 93 85 04 ou 06 32 93 85 04 Étudiante niveau bac + 4 (maîtrise de lettres modernes) propose soutien scolaire : niveau primaire, cours de français (collège/lycée) et garde d’enfants soirée/nuit. Tél : 01 34 52 25 36 ou 06 63 26 09 78 Étudiante Capes anglais propose cours tous niveaux + stages intensifs avant le bac. À mon domicile (Guyancourt) ou possibilité de déplacement. Tél : 06 17 55 84 20 ou 01 30 48 96 21 Assistante maternelle agréée cherche à garder un enfant de 0 à 3 ans, libre de suite. Tél : 06 12 53 79 22 Maman, auxiliaire de puériculture, cherche bébé ou enfant à garder à mon domicile, quartier Sourderie. Tél : 01 39 44 24 57 Femme sérieuse cherche heures de ménage et repassage. Travail rapide et très bien soigné. Tél : 01 30 50 52 27 ou 06 86 18 81 63 DIVERS À vendre poussette 4 X 4, bleu marine et verte. Prix : 50 €. Une chaise haute. Prix : 20 €. Un trotteur. Prix : 5 €. Tél : 06 19 76 31 89 À vendre siège auto bébé classic de 1 à 3 ans, TBE, double emploi. Prix : 15 €. Tél : 01 30 57 23 17 À vendre un interphone bébé neuf, jamais servi, pour cause : l’intéressée en a déjà un. Prix : 47 €. Tél : 06 72 15 79 00 ou 06 79 70 56 46 À vendre paire skis Salomon Force 9, 185 cm + fixations, TBE. Prix : 100 € la paire. Tél : 06 07 83 53 12 À vendre attelage Laguna. Prix : 50 €. Ski Dynastar : 1,75. Prix : 30 €. Ski Fischer : 1,80. Prix : 30 €. Tél : 01 30 44 20 06 À vendre planche à voile Bic Vivace 290, 120lt + aileron G10 : 34 cm, bon état. Prix : 150 € à débattre. Tél : 01 30 60 90 14 ou 06 81 74 54 60 À vendre un ensemble MegaSega CD II avec 2 manettes et 17 jeux. Prix : 70 €. Tél : 01 30 50 99 55 À vendre rameur Hydro Nautic Pulso 095 care, état neuf. Prix : 150 €. Tél : 01 30 43 22 22 À vendre collection de 700 fèves. Prix : 1 € chaque. Tél : 06 11 99 16 76 Jeune femme avec Bafa expérience auprès des enfants, cherche baby-sitting le mercredi ou weekend. Prix : 6 €. Tél : 01 30 43 64 47 ou 06 89 65 02 75 À vendre VTT enfant Décathlon 20 pouces, cadre suspendu, 5 vitesses, TBE. Prix : 60 €. Tél : 01 30 57 59 70 ou 06 80 08 62 94 Jeune maman cherche bébé à garder à son domicile (week-end occasionnellement) sinon à temps complet ou mi-temps. Tél : 01 30 62 30 60 Cède contre bons soins chienne type Beagle, 20 mois, puce électronique, à personne ayant un jardin pour animal gentil, indépendant, ayant besoin d’exercice. Tél : 06 14 67 16 96 ou 06 13 16 78 76 Étudiante sérieuse, responsable et dynamique, recherche des enfants à garder les soirs et weekend, disposée également à faire le ménage. Tél : 06 24 38 69 45 N’oubliez pas que vous pouvez vousmême saisir votre petite annonce sur le site internet : www.saint-quentin-enyvelines.fr MOBILIER ÉLECTRO-MÉNAGER CONTACTS DIVERS ................................................................................................................ Coupon à adresser au : Petit Quentin, direction de la communication, petites annonces 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 – 78185 Saint-Quentin Yvelines Cedex Aucune petite annonce ne sera diffusée si elle ne comporte pas les mentions obligatoires : adresse complète et numéro de téléphone. I46I LE PETIT QUENTIN - nO 196 - MARS 2005 ......................................................................................................................... ......................................................................................................................... TÉL. OU ADRESSE : ................................................................................................... .........................................................................................................................