Sommaire - Bibliothèque nationale de France
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Dossier de presse Antonin Artaud Sommaire Exposition 7 novembre 2006 – 4 février 2007 Bibliothèque nationale de France Site François-Mitterrand Communiqué de presse 2 Renseignements pratiques 3 Parcours de l’exposition 4 Autoportraits Passage(s) Théâtre Cinéma Ecrits sur l’art Plan de l’exposition 9 Publication 10 Autour de l’exposition 11 en partenariat avec Communiqué de presse Exposition Antonin Artaud C’est la première fois qu’est présentée à Paris avec une telle ampleur la quintessence de la production littéraire, graphique, filmique et enregistrée d’Antonin Artaud : la Bibliothèque nationale de France l’expose sur son site François-Mitterrand, du 7 novembre 2006 au 4 février 2007. Antonin Artaud fut l’écrivain de la révolte absolue, l’acteur de l’excès, « ce désespéré qui vous parle » selon ses propres termes. Né à Marseille en 1896, mort à l’asile d’Ivry en 1948, il marque le XXe siècle par la dimension tragique de son destin, l’aura de sa personnalité et l’éclat de son œuvre. Celle-ci, considérable, occupe une position originale au croisement de la littérature, du dessin, du théâtre, du cinéma et de la radio. Radicalement novatrice, elle participe d’une rage de l’expression qui bouleverse la langue et les signes et ne laisse aucune forme artistique intacte ni aucun lecteur-auditeur-spectateur indifférent. Le rapprochement des textes et cahiers conservés au département des Manuscrits de la BnF d’une part, et des dessins et documents issus de collections publiques et privées d’autre part, a été conçu pour rendre sensible la phénoménale énergie créatrice développée par Artaud. Le parcours de l’exposition invite donc au cheminement transverse, aux va et viens, à l’écoute et aux regards croisés. En préambule, les spectaculaires autoportraits ménagent un face-à-face sans transition ni intermédiaire entre l’artiste et le visiteur. Le parcours est ensuite organisé autour de l’expérience fondatrice de la maladie et de la psychiatrie. De part et d’autre d’un passage central évoquant l’itinéraire existentiel d’Artaud, trois sections thématiques sont consacrées au théâtre, au cinéma et au rapport à la peinture et au dessin. Le parti a été pris d’accorder une égale importance à ces différentes facettes de l’œuvre, pour en restituer la cohérence profonde, dépasser les idées reçues et ménager les surprises : ainsi, afin d’illustrer l’originalité du théoricien du théâtre, l’accent a été mis sur les sources du célèbre Théâtre et son Double, sources souvent non théâtrales et non européennes ; des extraits de films auxquels Artaud a participé (dont la projection intégrale de La Coquille et le clergyman, réalisé par Germaine Dulac à partir du scénario original d’Artaud) restituent sa fulgurante carrière cinématographique ; enfin, les écrits d’Artaud sur l’art, aspect méconnu et pourtant remarquable de son œuvre, contribuent à renouveler l’approche critique traditionnelle. Quelque trois cents pièces donnent à voir ce prodigieux revers de l’enfermement et de la folie : soixante dessins d’Artaud, autant de cahiers écrits à Rodez et à Ivry (dont quatorze inédits), six « sorts » envoyés d’Irlande et de Ville-Evrard, des tableaux de peintres qui ont marqué la pensée théâtrale et esthétique d’Artaud (Loth et ses filles, attribué à Lucas de Leyde, La Toilette de Cathy, de Balthus, Homme dans un intérieur, d’André Masson), les manuscrits autographes des principales œuvres… Le catalogue de l’exposition, coédité par la BnF et Gallimard, s’enrichit des contributions de Jean-Luc Nancy, Jean-François Rey, Nelly Kaplan, Evelyne Grossman, Jean-François Chevrier et Raymonde Carasco. Exposition / Antonin Artaud 2 Antonin Artaud Dates 7 novembre 2006 – 4 février 2007 Lieu Bibliothèque nationale de France – site François-Mitterrand Quai François-Mauriac – Paris XIIIe Métro : Bibliothèque – Quai de la Gare Horaires Du mardi au samedi, de 10h à 19h, le dimanche, de 13h à 19h Fermeture lundi et jours fériés Entrée 7€ - TR : 5€ Commissariat Coordination Guillaume Fau, conservateur au département des Manuscrits de la BnF Annie Gay, service des expositions, BnF Scénographie Agence NC – Nathalie Crinière Graphisme c - album Publication BnF - Gallimard Antonin Artaud Sous la direction de Guillaume Fau Broché, 22 x 27cm 220 pages et 180 illustrations Prix : 40€ Visites guidées Visite individuelle : informations et réservation obligatoire au 01 53 79 40 43 Pour les groupes : informations et réservation obligatoire même pour les visites libres au 01 53 79 49 49 Renseignements 01 53 79 59 59 Contacts presse Claudine Hermabessière, responsable du service de presse Tel : 01 53 79 41 18 Fax : 01 53 79 47 80 [email protected] Jean-Noël Orengo Tel : 01 53 79 41 14 Fax : 01 53 79 47 80 [email protected] L’iconographie proposée dans ce dossier est uniquement disponible pour la presse dans le cadre de la promotion de l’exposition. Exposition / Antonin Artaud 3 Parcours de l’exposition Tout au long de l'exposition, des citations tirées de l'œuvre d'Artaud guident le parcours : traitées graphiquement sur le sol et sur les parois des cimaises, elles créent un univers de signes évocateurs, plongeant le visiteur au cœur de la puissance poétique du Verbe artaudien, relayées par la diffusion de la voix du poète dans les captations d'origine. Autoportraits Autoportrait dit « au couteau » 1947 – encre et crayon sur papier département des Manuscrits , BnF ©ADAGP, Paris 2006 ©Gallimard L’exposition s’ouvre sur le visage d’Artaud. Ce préambule a pour but de ménager le face à face du visiteur et d’Artaud sans autre intermédiaire que celui de l’émotion. Il invite à un parcours basé sur la proximité avec le poète, alter ego du visiteur. Le visage d’Artaud nous est connu à travers deux séries d’autoportraits, réalisées respectivement au début de son activité créatrice dans les années 1920 puis à la fin de sa vie, à Rodez et à Ivry, dans les années 1946-1948. L’intervalle, durant lequel Artaud cesse de dessiner pendant près de vingt ans, est celui de l’aventure théâtrale et cinématographique, mais aussi du délire et de l’enfermement psychiatrique. D’une période à l’autre, l’évolution des autoportraits dessinés par Artaud rend sensible cet itinéraire : tandis que les autoportraits de jeunesse abandonnent progressivement la trop parfaite ressemblance avec le modèle et finissent par brouiller les traits pour ne laisser transparaître qu’une intériorité douloureuse et problématique, les autoportraits de la maturité expriment sans détour la souffrance et la condition mortelle, marquées par l’expérience de l’asile. Exposition / Antonin Artaud Autoportrait 1947 – crayon sur papier. Paris, Musée national d’Art moderne, Centre Georges Pompidou ©ADAGP, Paris 2006 ©RMN 4 Passage(s) Cette partie, composée par un long couloir percé de vitrines verticales, reconstitue l'itinéraire d'Artaud dans son déroulement chronologique, organisé autour des internements successifs qui ont rythmé sa vie, la question du rapport de la maladie, de la médecine et de la création artistique servant de fil conducteur. En effet, dès l’adolescence, des troubles psychiques amènent Artaud à fréquenter divers établissements spécialisés dans les affections nerveuses. Accueilli en séjour ouvert par le Dr Toulouse à l’asile de Villejuif en 1920, il soigne douleurs et angoisses au laudanum tandis que la consommation régulière de drogue le pousse à tenter plusieurs cures de désintoxication au cours des années qui suivent. En 1927, un début de psychanalyse avec le Dr Allendy est interrompu après quelques séances et, au retour d’Irlande, alors que les accès de délire se multiplient, commence la longue période de l’internement. A Ville-Evrard, de 1939 à 1943, il fait la connaissance du Dr Fouks. A l’hôpital de Rodez, de 1943 à 1946, établissement dirigé par le Dr Ferdière, il subit des séances d’électrochocs. A sa sortie de l’asile, il s’installe dans la maison de santé du Dr Delmas à Ivry, jusqu’à sa mort en 1948. Au fil de cet itinéraire, la figure d'Artaud se trouve directement confrontée à celles de ses médecins, psychiatres ou psychanalystes ayant pour la plupart reconnu le génie de leur patient. Artaud le Momo Centre-mère et patron-minet Epreuves corrigées 1947 © Gallimard Exposition / Antonin Artaud Sort à Sonia Mossé, Ville-Evrad, 14 mai 1939 « Tu vivras morte… » département des Manuscrits, BnF © Gallimard La Tête bleue 1946 – crayon et craie de couleur sur papier Paris, Musée national d’Art moderne, Centre Georges Pompidou © ADAGP, Paris 2006 ©RMN Antonin Artaud photographié par Denise Colomb 1946 © Ministère de la Culture Contact : Jeu de Paume (Christophe Mauberret) Etat Civil Dactylographie corrigée – 1946 département des Manuscrits, BnF © Gallimard 5 De part et d'autre de ce passage central, trois salles organisées thématiquement donnent à voir et à entendre le prodigieux revers de cet enfermement : théâtre, cinéma et écrits sur l'art invitent alors à un parcours ouvert aux allers-retours et à la lecture transversale. Théâtre La salle consacrée au théâtre a pour objectif de renouveler l'approche de l'aspect le plus largement connu et diffusé de l'œuvre d'Artaud : sa théorie théâtrale. Pour aider à comprendre l'extraordinaire postérité du Théâtre et son Double, paru en 1938, il a été choisi de mettre l'accent sur les sources, souvent non théâtrales et extra-européennes, des théories d'Artaud sur le théâtre. La genèse de l'avantgarde théâtrale après la deuxième guerre mondiale, de Peter Brook et Stanislavski jusqu'au Living Theater, se trouve alors éclairée par l'itinéraire théâtral d'Artaud, des années 1920 à sa mort en 1948. Après des débuts au théâtre comme comédien dans les années 1920 (à l’Atelier, chez Dullin, où il prend part à la mise en scène et aux décors de certains spectacles, puis très brièvement chez les Pitoëff, Artaud fonde le Théâtre Alfred Jarry en 1926 : quatre spectacles profondément novateurs voient alors le jour, inspirés de l’esthétique dada et surréaliste. Parallèlement, Artaud mène un intense travail de théorisation qu’il recueille dans Le Théâtre et son double : il y élabore un programme de refondation radicale de la mise en scène, du jeu de l’acteur et du langage scénique, inspiré de sa découverte du théâtre balinais, de la peinture flamande et de son intérêt pour les mythes et les rites primitifs. Unique tentative de réalisation de ce « théâtre de la Cruauté », la pièce Les Cenci, créée en 1935, quitte l’affiche au bout de dix-sept représentations. Déçu par cet échec, Artaud prend alors ses distances avec le théâtre que les internements successifs viennent entraver de fait à partir de 1939. Il poursuit néanmoins la réflexion dans les cahiers de Rodez et d’Ivry avant d’enregistrer, en 1948, l’émission radiophonique Pour en finir avec le jugement de dieu immédiatement censurée. Le théâtre de la cruauté 1946 – Crayon et craie de couleur sur papier Paris, Musée national d’Art moderne, Centre Georges Pompidou © ADAGP, Paris 2006 © Photo CNAC/MNAM – Philippe Migeat ©RMN Exposition / Antonin Artaud 6 Cinéma Cette section propose un parcours à travers la carrière cinématographique d'Artaud qui se voit confier ses premiers rôles au cinéma par l’intermédiaire de son cousin Louis Nalpas, alors directeur artistique de la Société des Cinéromans spécialisée dans les films à épisodes destinés à un large public. De 1924 à 1935, Artaud joue dans vingt et un films, souvent pour des raisons alimentaires. Il tourne alternativement pour un cinéma commercial ou d’avant-garde mais aussi avec de grands réalisateurs tels que Gance, Dreyer, Lang ou Pabst. Son interprétation de Marat, du moine Massieu et de Savonarole alimente encore aujourd’hui le mythe d’Artaud dans la mémoire collective : la fulgurance et l’intensité du jeu semble incarner en un regard, un geste, un ton de voix, « l’athlétisme affectif » de l’acteur théorisé par Artaud à la même époque. Parallèlement à sa carrière d’acteur, il multiplie les démarches pour mettre sur pied ses propres films. La Coquille et le clergyman, unique scénario original d’Artaud à avoir été porté à l’écran, est réalisé par Germaine Dulac en 1927 en pleine tourmente surréaliste. Avec l’arrivée du parlant, Artaud se détachera d’un cinéma qu’il juge désormais trop soumis au langage et trop commercial. Antonin Artaud dans La Passion de Jeanne d’Arc de Carl Dreyer 1928 – Photo : Jean Soulat – Maurice Bossus Département des Arts du spectacle, BnF D.R. Exposition / Antonin Artaud Antonin Artaud dans Le Juif Errant 1926 - D.R. Antonin Artaud joue Marat dans Napoléon d’Abel Gance 1927 Département des Arts du spectacle, BnF D.R. 7 Ecrits sur l'art Les écrits sur l'art d'Artaud constituent un aspect méconnu de son œuvre, pourtant tout aussi considérable que la théorie théâtrale. Les textes qu’Artaud consacre à la peinture du passé, à celle de son temps mais aussi à sa propre production graphique, ne relèvent pas de la critique d’art traditionnelle mais d’une démarche poétique personnelle. En effet, dès les années 1920, sa brève participation au mouvement surréaliste lui permet de poser les principes d’une posture esthétique basée sur l’antiacadémisme et la révolte. Dans les textes qu’il consacre alors désormais à ses peintres de prédilection, il aborde la peinture sous des angles divers, toujours personnels. Les tableaux de Masson et de Jean de Bosschère lui inspirent une série de textes d’inspiration surréaliste. La figure d’Uccello est envisagée à travers la réécriture d’un texte des Vies imaginaires de Marcel Schwob. Les textes sur Balthus se font l’écho des thèmes du Théâtre de la Cruauté. La peinture de Maria Izquierdo, découverte au Mexique, incarne le retour aux sources primitives de la culture. Van Gogh, quant à lui, est l’objet d’une identification au destin du peintre dont l’œuvre est perçue par Artaud comme l’accomplissement de son propre manifeste artistique. Enfin, à partir de 1945, encouragé par Jean Dubuffet, Artaud commente et annote ses propres dessins. Dans ces commentaires, écrits dans les cahiers de Rodez et d’Ivry ou inscrits à même le dessin, Artaud se livre à une véritable déconstruction poétique de l’oeuvre. Man Ray, Antonin Artaud 1926 Epreuve aux sels d’argent contrecollée sur papier. Marseille, Musée Cantini © Man Ray Trust/ ADAGP Exposition / Antonin Artaud La maladresse sexuelle de Dieu 1946 – crayon et craies de couleur sur papier Musée national d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou © ADAGP Le marteau brisé d’Antonin Artaud à Ivry Réserve des imprimés, BnF Man Ray, Portrait d’Antonin Artaud 1926 Paris, Musée national d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou © ADAGP 8 Plan de l’exposition Ecrits sur l’art Cinéma Passage(s) Autoportraits Théâtre Allée Julien Cain Exposition / Antonin Artaud 9 Publication Antonin Artaud Coédition BnF/Gallimard Sous la direction de Guillaume Fau Broché, 22 x 27cm 220 pages et 180 illustrations Prix : 40€ Le sommaire reprend le découpage du parcours de l'exposition : chaque chapitre est introduit par un essai suivi de la reproduction de la plupart des œuvres exposées. Cette iconographie, riche de plus de 200 reproductions, dont de nombreux inédits, est issue des collections publiques et privées qui ont permis la réalisation de l'exposition : 70 dessins d’Artaud, cahiers de Rodez et d’Ivry (dont plusieurs inédits), « sorts » envoyés d’Irlande et de Ville-Evrard, tableaux des peintres qui ont marqué la pensée théâtrale et esthétique d’Artaud (Loth et ses filles, attribué à Lucas de Leyde, La Toilette de Cathy, de Balthus, Homme dans un intérieur, d’André Masson…), manuscrits autographes. Liste des auteurs catalogue : Le visage plaqué sur la face d’Artaud Par Jean-Luc Nancy Une anatomie inachevée Par Jean-Michel Rey Le laboratoire de la Cruauté Par Guillaume Fau Artaud/Gance : dans le dédale de l’esprit Par Nelly Kaplan Approche de la pensée Tarahumara Par Raymonde Carasco L’art crève les yeux Par Evelyne Grossman La vérité de l’hallucination contre le mensonge de l’être Par Jean-François Chevrier Rencontrer Artaud à 16 ans Par Florence Loeb Contact presse Gallimard : Brigitte Benderitter : 01 49 54 43 03 – Mél : [email protected] Béatrice Foti : 01 49 54 42 10 – Mél : [email protected] Contact presse BnF : Claudine Hermabessière, responsable du service de presse Tel : 01 53 79 41 18 Fax : 01 53 79 47 80 - Mél : [email protected] Jean-Noël Orengo Tel : 01 53 79 41 14 Fax : 01 53 79 47 80 [email protected] Exposition / Antonin Artaud 10 Autour de l’exposition Journée d’études Artaud et la psychanalyse Jeudi 9 novembre 2006 Cette journée d’études est l’occasion d’aborder les problèmes du processus de la création verbale et graphique sous le regard de la psychanalyse. Seront aussi évoquées la question du sujet créateur, la posture de l’institution et de l’analyste face à l’ « aliéné authentique » qu’Artaud a voulu être, ainsi que les figures des médecins d’Artaud, psychiatres et psychanalystes, dans l’histoire de la psychanalyse française de la première moitié du XXe siècle. « Freud a eu peur de la psychanalyse » Par Evelyne Grossman, professeur de littérature française à Paris 7 – Denis Diderot « Plus loin que Freud reste un immonde chaos » Par Jacob Rogozinski , professeur de philosophie à l’Université de Strasbourg La cruauté littéraire d’Artaud : un complexe psychanalytique Par Simon Harel, professeur au département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal L'espoir d'une grande thérapeutique Par Jean-Joseph Goux, philosophe L'Inconscient-Roi Par Florence de Meredieu, écrivain et essayiste leturaterre Par Pierre Bruno, psychanalyste, directeur de la revue Psychanalyste Une improbable guérison Par Jean Michel Rey, Professeur à l’Université de Paris 8 Antonin Artaud- Gaston Ferdière, le malentendu Par Emmanuel Venet, écrivain et psychiatre Pulsion de mort et tropulsion de vie Par Camille Dumoulié, professeur de littérature comparée à l'Université de Paris X-Nanterre. Exposition / Antonin Artaud 11