3-4-5 juin 2016 - le jardin des MetamorphOZes

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3-4-5 juin 2016 - le jardin des MetamorphOZes
3-4-5 juin 2016
Vendredi 3 : ouvert de 14h à 18h30
Samedi
4 : ouvert de 11h à 20h
Dimanche 5 : ouvert de 11h à 18h30
« La couleur au jardin»
Jardins des MétamorphOZes
www.le-jardin-des-metamorphozes.com
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Association des Parcs et Jardins de la Région Centre
Association Française pour l’Art Topiaire et le Buis. European Boxwood and Topiary Society
Ligue de la Protection des Oiseaux
Pratique la permaculture. Jardin naturel, sans traitement.
I/ Animations
II/ Artistes jardin
III/ Exposition galerie
IV/ Pratique
- Contact
- Accès
« La couleur au jardin»
Tout autant que la structure et la forme, la couleur joue un rôle important
dans la composition. Le jardinier sait jouer avec les couleurs pour
composer son œuvre et créer différents plans, fonds et perspectives
notamment grâce aux végétaux. Dans les parcs paysagers les effets
colorés reposent beaucoup sur le feuillage des arbres. La grande
jardinière anglaise Gertrude Jekyll rappelle que l’hiver par temps clair,
les lointains sont d’une extraordinaire pureté, tandis que les jours
brumeux donnent un genre de mystère aux jardins. Elle a su
admirablement utiliser les plantes pour rapprocher des points focaux ou
repousser les limites du jardin.
I/ Animations de 14h à 17h30
- DEBLOIS Annick et GUILBERT Patrick
Vous présenteront leur « Echappée»
Seront présents le dimanche 5 juin
- DELABY Anne
Vous présentera son élégie en blanc en tissus intelligent
Sera présente le dimanche 5 juin
- HIVERT Sonia
Vous fera partager ses divagations dans ses jardins imaginaires
haut en couleurs, venez essayer vous aussi !
Sera présente le dimanche 5 juin
- JIAN Yuan Hua
Vous fera peindre sur une toile un jardin très coloré
Sera présent le vendredi 3, samedi 4, dimanche 5
- Yang Zhao Hui
Vous parlera de la couleur des jardins en chine
Sera présent le vendredi 3, samedi 4, dimanche 5
- Visite guidée et commentée sur rendez-vous
- Expositions d’art en présence de certains artistes
1995
2010
II/ ARTISTES JARDIN
Les œuvres resteront jusqu’à la fin de la saison
- CAUX Olivier
- CINZ
- DAVO Michel
- DEBLOIS Annick
- DELABY Anne
- GUILBERT Patrick
- LE GALL Samantha
- McLAUGHLIN Lawrence (USA)
- Martine MAGRITTE (Belgique)
- REMOU
- ART SHONA (Zimbabwe)
Entrée du jardin payante : 4€50 à partir de 18 ans
CAUX Olivier :
Ma démarche :
Je réalise des sculptures, fréquemment lumineuses, à
base de résines dont l'inspiration est sous-marine et
féminine.
Je cherche surtout à simplifier les formes à l’essentiel, à
la limite de l’abstraction pour en conserver le fantasme
et la beauté de la ligne.
Mes créations sont des objets uniques, pensés
spécialement pour un projet ou un lieu
particulier.
CINZ
Originaire de l’Ile de France, Cinz se
passionne pour la culture Hip Hop au
début des années 90. Appartenant à la
seconde génération de graffeurs, il
s’exercera principalement dans les
terrains vagues, et souvent seul au
coin des rues ou le long des voies
ferrées. Sa rencontre en 1995 avec
Jade, l’un des membres du groupe
D77 lui fait découvrir l’univers du graffiti.
En 2000 Cinz entre au sein du groupe D77, un collectif composé majoritairement d’artistes
vandales, évoluant principalement sur paris et proche banlieue.
Parallèlement, fin des années 90, les expériences urbaines éphémères le pousse à
découvrir et travailler la peinture classique et à fixer son art sur des toiles, essuyant les
railleries de ses amis proches, il nous propose différentes vues de paysages urbains dans
lesquels sont immergés divers graffitis et tags..
Après un voyage à New York, il revient plein d’énergie et de créativité. Sa relation à la ville
le suit depuis le début de carrière, il devient un véritable peintre d’atelier avec la rigueur
et les tourments que cela implique.
En juillet 2007, Cinz est invité à exposer et venir échanger sur son travail lors du Forum «
Réussir en Banlieue » à La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Essonne (Evry 91) et
participe, également au «Tour de France du Mécénat 2008»…
.
DEBLOIS Annick
GUILBERT Patrick
Echappée
Annick Deblois et Patrick Guilbert créent des passages, non pas des accès sur le réel, le
terrestre, mais des ouvertures pour s’échapper, rêver et imaginer un monde nouveau, un
monde en devenir.
Ils permettent à nos esprits de s’ouvrir, de sortir des sentiers battus de notre quotidien.
Ils établissent un canal de communication entre ces 2 mondes, le réel et l’irréel.
Ils créent un lien, une ouverture, une porte du temps permettant des déplacements,
des migrations, du brassage.
Circulation des hommes, mouvance des idées, diffusion des mouvances.
Ce passage n'est pas une ouverture mais il peut vous mener loin.
Dans une démarche respectueuse de l'environnement, nos créations
s'intègrent parfaitement dans la nature, les matériaux employés
contribuent à cet état d'esprit.
Lors de l’élaboration de nos structures, on essaie de les imaginer sous différentes saisons,
différentes lumières. Nos réalisations improvisées comme des jeux, se transforment au fil du
temps, s’appropriant les couleurs du lieu.
De ce faite, nous n'employons pas de technique particulière. Cela débute bien souvent avec un
objet ramassé ou récupéré que l'on stocke le temps de la réflexion. Des croquis, des essais dans
notre jardin, nous aide à la conception. Puis vient le temps de la réalisation.
Souvent leur simplicité nous surprend, nous trouble et devient magique. Elle nous entraine dans
une autre dimension.
La dimension du rêve, de l’imaginaire…
Tributaire des conditions climatiques, notre travail est éphémère. Chaque fois renouvelé, il est
unique. Tel un artisan, « artisans du vent » collectif dont nous sommes membres, nous
recréons chaque installation.
Notre seule ambition, mettre en scène cet élément impalpable et aérien qu’est le vent :
Scénéoliste, nous sommes.
DAVO Michel
Pour « une biodiversité heureuse dans le jardin
nourricier»
L’artiste adepte du Land Art, ne fait qu’un avec la nature.
Avec lui tout se recycle.
Ses tableaux composteurs verticaux peuvent être de
différentes tailles.
Le jardin généreux nous nourrit, et les déchets après un
séjour dans le composteur, retour au jardin pour nourrir les
plantations et il aime citer ces mots de Prévert.
«Mangez sur l'herbe Dépêchez-vous Un jour ou l'autre L'herbe mangera sur
vous.»
[Jacques Prévert]
DELABY Anne
L'installation a pour sujet l'eau dans tous ces états, ses cycles : gazeux, liquide
et solide avec un propos écologique par les matériaux et la couleur dont elle sera
constituée. C'est pourquoi les lacs, les étangs, les rivières ... sont propices à ce travail.
L'installation consiste en un nuage constitué de "tissus intelligents" de la marque Diatex
issus de l'industrie, de l'agriculture ou de l'aéronautique. Ces tissus résistent à toutes les
conditions météorologiques et sont aussi esthétiques que des tissus traditionnels. Ils
possèdent un label écologique, aucun des matériaux utilisés dans cette installation n'aura
de conséquences néfastes sur la nature. Ce nuage sera relié à des socles de polystyrène
recouverts de tissus intelligents flottant sur l'eau et fixés sous l'eau par des piquets
métalliques qui évoqueront la glace, la banquise. Les liens entre ces deux éléments seront
figurés par des fils de suspensions transparents où seront accrochés, des perles de
plastiques et polystyrène "boules de neige", des imitations de glaçons, des pierreries
imitant des gouttes de pluie. Seront donc représentés tous les états, les cycles de l'eau dans
cette installation à la fois aquatique et aérienne.
HIVERT Sonia
Elle interroge. Elle veut demander à apprendre à regarder.
Chercher les formes dans les formes est son deal. C’est une
étonnante provocatrice qui navigue dans un univers fantastique
qui l’interroge et l’obsède. Ces croquis, encres et perso-bulles
sont à voir et à revoir. Elle pratique l’art singulier sans préconçu
et tout en divagations. (J-E TARRIDA)
L'univers de l'artiste Sonia Hivert n'est pas sans rappeler celui du
peintre et illustrateur américano-allemand, Richard Lindner.
Comme lui, Hivert peint ou dessine avec des couleurs vives et
dans un style psychédélique et faussement naïf, les milles et unes
métamorphoses qui affectent l'homme post-moderne. Tantôt se concentrant sur la
complexité machinique de l'univers dans lequel est pris cet homme – nommé par Hivert
« le perso-bulle » – tantôt sur son corps (sans organe) et ses fantasmes – nommés par
Hivert ses « divagations » – ses productions se divisent en trois grandes catégories: la
catégorie des œuvres représentant des « perso - organes », comme dans ses grandes
peintures, la catégorie des « perso énergie », comme dans ses séries d'encres, et la
catégorie des œuvres représentant des « perso-fantasmes », comme dans sa série de
croquis. (Frédéric-Charles Baitinger)
JIAN Yuanhui
Travail et vit à Beijing.
C’est en marchant à travers les ruines de hutongs que m’ait venue
l’idée de mes œuvres actuelles, car un an auparavant il y avait une
belle vieille cour et il ne reste qu’une porte cassée parmi la masse des
décombres. Des feuilles d’arbres sont tombées au sol avec le vent et
mon cœur a été profondément meurtri non seulement parce que le
vieux bâtiment de cent ans a disparu mais parce que les gens ignorent
que c’est grave.
La poussée exponentielle de notre industrialisation nous entraine vers
cette perte.
Nous avons besoin d’un organisme pour protéger les bâtiments anciens et la culture traditionnelle qui
vont disparaître à tout jamais de notre vie et c’est la faute de notre génération.
Après avoir couvert la surface de ma toile de plusieurs couches de
peinture à l’huile, je crée des lignes avec un couteau à sculpter. Je
me concentre principalement sur l'architecture ancienne, des
meubles ou d'autres éléments qui représentent la culture
traditionnelle chinoise. Faire passer les traditions d'une génération
à l’autre.
Par mon style de créer des contours délicats à travers la sculpture
combinée par le symbolisme de mes images, me permettra je
l’espère de faire passer mon message
LE GALL Samantha
Passionnée de photographie depuis l’âge de 10 ans, j’ai commencé avec un vieil appareil
photo russe trouvé chez mes parents. J’ai ensuite passé un
diplôme d’histoire de l’art en spécialisation recherche en
photographie contemporaine puis un Master en Arts du
spectacle. En 2007, je rentre à Icart photo pour parfaire ma
technique photographique et enfin me lancer dans le
numérique. Aujourd’hui je crée des univers oniriques
inspirés par les contes de fée et les films de genres. Je veux
voir la mode autrement, la sortir des studios pour
l’introduire dans mon univers. Je m’inspire de mes peurs et
mes rêves pour créer des ambiances décalées, empreintes
de rêveries et d’angoisses, de tourments et de romantisme.
J’espère qu’à travers mes
images, le spectateur pourra
se laisser, porté vers un
monde différent et curieux.
McLAUGHLIN Lawrence
La sculpture de Lawrence McLaughlin (USA)
a au premier regard, un côté ludique puis en
détaillant les œuvres et en prenant le temps
de l'observation on en découvre tout le
paradoxe qui commence par le choix du
matériau et la légèreté que McLaughlin lui
suppose. Faire voler et sauter les
Schmitterliniks aux ailes d'or personnages
tout droits sortis des contes de notre
enfance, recréer cochons ou moutons tous
ces animaux attachants proches des
"doudous" voilà qui ravit ce surprenant
américain qui s'est départi du "tout net et
bien tranché "qui caractérise l'autre côté de
l'océan, pour apprendre en Europe les
limites variables, les régions frontières, et l'acceptation esthétique de l'anomalie.
« Le monde intérieur de la sculpture en Lawrence McLaughlin est rendu évident par l'effet
des sens. Elle porte l'œil, l'instrument de la conscience optique, sur leur corps et il nous
guide pour regarder vers le milieu, au cœur. Dans le sens le plus profond et le plus complet,
l'œil est le milieu de la vision, symbole de toute la connaissance claire. La tête devient
superflue et, comme avec le « petit prince », la figure semble nous rappeler que nous
pouvons seulement voir correctement qu'avec le cœur. Les sculptures de McLaughlin ont
une âme. Elles nous montrent leur être les plus secrets. Elles sont transparentes. Les yeux
sont faits de verre et le verre est le symbole de la lumière, du transparent. »
MAGRITTE Martine :
Les trois complices.
Ces trois « vautours » qui s’entendent comme larrons
en foire représentent ces trois pouvoirs qui nous
guettent dès le berceau à savoir la politique, la
religion et la banque.
L’humble vérité
Tu récolteras ce que tu as semé!
REMOU
Ses sculptures sont nées
d'une envie de mettre un
peu de couleur dans son
jardin et, très vite,
l'artiste s'est pris au jeu.
Jouer, c'est bien cette
volonté qui anime le
travail du sculpteur. Nous
sommes tentés de monter à l'assaut de ces grands mobiles aux lignes droites dont les
couleurs nous rappellent nos premières expériences picturales, lorsqu'on terminait
barbouillé de couleurs primaires. De même, on se retient pour ne pas grimper sur le dos de
ces animaux étranges, origamis de métal qui réveillent le souvenir des cocottes en papier et
des avions pliés qu'on se lançait à travers la classe.
Comme des machines à remonter le temps, les œuvres de REMOU nous replongent dans
l'insouciance de notre enfance et, le temps d'un moment, ravivent la suave odeur des
vacances ou celle, plus douce encore, de l'école buissonnière.
Par Pauline MOURE
YANG ZHAOHUI
Peint sur les anciennes pages de livres imprimés sur toile, ses œuvres représentent des histoires
du temps heureux de la femme traditionnelle. Quand elle était enfant, sa grandmère l'a emmenée voir un opéra, et elle a été profondément fascinée par les
beaux costumes des interprètes, se souvenir est toujours aussi claire dans son
esprit aujourd'hui. Comme artiste engagée, l'expression de la culture
traditionnelle tient maintenant une partie importante de ses œuvres elle pointe
maintenant la disparition de la culture traditionnelle chinois en incluant dans sa
peinture des caractères anciens, les hutongs de Pékin, le style unique des
portes des hutongs, les robes de mandarin « qi pao » etc.
Elle vous fera découvrir les jardins chinois traditionnels et contemporains.
ART SHONA
L’art Shona est issu de la culture du peuple Shona du nord du
Zimbabwe. 'dzimba dza mabwe ' veut dire 'grande maison de
pierre'. La pierre y tient le rôle principal. Elle est extraite directement
de carrières du Zimbabwe avant d’être travaillée de manière intuitive.
Rickson Zavare ("Murehwa")
.
HISTORIQUE
ZIMBABWE
DE
LA
SCULPTURE
AU
Placé sur des gisements entiers de serpentine, le Zimbabwe est connu
pour ses sculpteurs depuis seulement les années 50. En effet, malgré des
vestiges de sculptures très anciennes (les oiseaux du Zimbabwe, au
nombre de six, datés entre 1250 avant J.C et 1500 après), on ne reparle de
sculpture que bien plus tard et ce, grâce au soutien de plusieurs
personnes.
Father John Groeber, un prêtre suisse, arrive en Afrique en 1939.
En 1948, il est missionnaire au Zimbabwe. Afin de décorer sa chapelle, il demande à des africains
de tailler des ornementations religieuses. Il s’aperçoit très vite de la vision très personnelle et
artistique qu’ont les personnes qu’il a employées. Il met donc à leur disposition de la pierre et les
laisse s’exprimer librement.
En 1957, Un anglais Frank Mc Ewen, alors directeur de la Galerie Nationale d’HARARE, ouvre
l’Atelier. Il y encourage les sculpteurs en leur donnant des outils et de la pierre et en exposant
leurs pièces dans la galerie mais aussi, à l’étranger.
En 1963, un sud-africain, Tom BLOMEFIELD alors propriétaire de champs de tabac, reconvertit
ses travailleurs dans la sculpture, ses exportations de tabac étant stoppées par les sanctions
internationales contre la Rhodésie.
TENGENENGE était né, et beaucoup d’artistes connus de la première et seconde génération en
sont issus. Bref, toutes ces initiatives ont " porté " les sculpteurs du Zimbabwe et ont permis que,
d’expositions internationales en expositions internationales, les artistes aient la reconnaissance à
laquelle leur talent a droit.
III/EXPOSITION GALERIE
Jusqu’au 21 juin 2016
IV
Horaires pour les rendez-vous aux jardins
Vendredi 3 juin : ouvert de 14h à 18h30
Samedi 4 juin : ouvert de 11h à 20h
Dimanche 5 juin : ouvert de 11h à 18h30
Jardin membre de :
L’association des parcs et jardins de la région centre.
Jardins passions.
EBTS France (association française par l’art topiaire et le buis)
LPO (ligue de protection des oiseaux) refuge
CONTACTS :
Marie-France le Gall Gallou de Terruel
Les MétamorphOZes
Domaine du prieuré
41120 VALAIRE
CONTACTS PRESSE:
Tél : 02.54.44.14.62
e-mail : [email protected]
sites : http://lesmetamorphozes.e-monsite.com/
www.galerie-les-metamorphozes.com
http://le-jardin-des-metamorphozes.com/
La galerie, la boutique, le salon de thé et les
Jardins des MétamorphOZes sont ouverts :
1er avril- 15 septembre, le vendredi-samedidimanche-lundi, 14h à 18h30
16 septembre-25 décembre, le samedi –
dimanche, 14h à 19h
Les Jardins des MétamorphOZes ferment le 31
octobre.
ACCES :
Sortie A 10 direction Blois Sud
1.2682312 Longitude
47.4705983 latitude
Direction:
CANDE SUR BEUVRON
à Candé, à droite, passer le pont du Beuvron,
Immédiatement à gauche, prendre la ROUTE DE VALAIRE. Toujours tout droit (env. 3km).
Croisement, Monument aux Morts, prendre à gauche, à 200m sur la gauche le Domaine
du Prieuré près de l’église sans clocher.
AMBOISE où CHAUMONT
Prendre la ROUTE DE VALAIRE, juste avant le pont à droite, et suivre comme ci-dessus.