n° 649 - Amiens

JDA Métropole
n° 649 • 5 - 11 septembre 2012
Rentrée scolaire
les écoliers de retour en classe
Solidarité
Boves
Patrimoine
Nouveaux locaux pour
La Croix-Rouge
Les fouilles du château
dévoilent leurs secrets
Vingt jours pour
conquérir la cathédrale
Arrêt sur images
2
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2 • JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012
Plus de photos sur www.amiens.fr/photos
Sommaire
La vie en Métropole
• ÉDUCATION
Sur le chemin de l’école …………………………p 4
• BOVES
Plein les fouilles
• RIVERY
La main verte
……………………………………p 7
…………………………………………p 7
• INONDATIONS
Fin juillet, l’orage coulait à flots …………p 9
• UN JOUR À… SAINS-EN-AMIÉNOIS
Une brouette pour
changer de regard ……………………………………p 10
• TRADITION
Plongeon médiéval ………………………………p. 14
• ENSEIGNEMENT
Vers une nouvelle dynamique………………p. 14
Actifs ensemble
8
7
• SOLIDARITÉ
Croix-Rouge et peinture blanche …………p. 16
• HANDICAP
Des ailes pour un rêve …………………………p. 16
Sports
• LONDRES 2012
Stravius, un relayeur en or ………………p. 17
Culture et loisirs
• PATRIMOINE
Vingt jours pour fêter 20 années ……p.18
EN COUVERTURE
Après l’incendie de l’école
maternelle Voltaire, la Ville
d‘Amiens a anticipé la rentrée des
77 enfants en les accueillant à
La Rochefoucauld et à Marivaux.
8
3. Creuse en musique. Le week-end dernier, le
festival Musique au bois jouait son troisième
temps à Creuse. Un rendez-vous organisé par
l’association Les Enfants de Monsieur Croche et
soutenu par La Ferme d’antan et la Métropole.
Au programme : cinq concerts et une exposition.
4. Visite guidée. Le 31 août, une vingtaine de
personnes a suivi la visite guidée des sculptures d’Albert Hirsch dans les rues d’Amiens,
visite commentée par l’artiste lui-même. Une
manière de clôturer cette exposition estivale.
5. Du ciné à Guignemicourt. Le 12 juillet, la
cour de l’école communale s’est transformée
en salle de cinéma avec la projection gratuite
de courts-métrages mis en musique par Hervé
JOURNAL D’AMIENS MÉTROPOLE
Mabille avec une interprétation de Musique
en herbe Orchestra. Un retour apprécié vers
le cinéma muet avec Passeurs d’images.
6. Hommage à un aviateur canadien. Mardi 21
août, Gilles Demailly a rendu hommage à l’officier canadien Andrew Mynarski, héros de la
Seconde Guerre mondiale, à Méharicourt, dans
le Santerre. Accueilli par Françoise Deflandre,
maire de la commune, le premier magistrat
d’Amiens représentait son homologue de
Darlington, ville jumelée avec Amiens.
7. En plein dans le mille. Les meilleurs archers étaient en ligne, en individuel ou par
équipe, à 70 mètres de leur cible, pour les
championnats de France de tir à l’arc qui se
sont tenus à l’hippodrome du Petit-Saint-Jean
à Amiens du 28 août au 2 septembre.
8. La cité Blanchard en fête. C’est grâce au
fonds de participation des habitants que s’est
tenu, le 25 août, un spectacle à la cité Blanchard, à Amiens. Magie, équilibrisme, jonglerie
ont ravi les jeunes spectateurs installés devant
le camion-scène du Sagittaire.
photos : Sébastien Coquille, Jean-Marie Faucillon et Laurent Rousselin
1 et 2. Une Libération rock’n roll. Ils étaient
nombreux à danser, baskets ou non aux
pieds, au rythme rockabilly des Forbans pour
le bal de la Libération. Parallèlement, dès le
vendredi, l’esprit était au recueillement avec
les commémorations du 68e anniversaire de
la Libération d’Amiens. Ici au pied de la stèle,
rue Georges-Quarante.
BP 2720 - 80027 Amiens Cedex
Fax : 03 22 97 12 12 - http://www.amiens.fr
• Direction de la publication : Annick Carbonnier
• Direction de la rédaction : Bertrand Bellanger
• Rédaction en chef : Vincent Gross
• Secrétariat de rédaction : Laurence Dubarle
• Rédaction : Coline Bergeon, Antoine Caux,
Jean-Christophe Fouquet, Ingrid Lemaire
et Lysiane Voisin
• Maquette : Audrey Jamme
• Photos : Laurent Rousselin
• Iconographie : Sébastien Coquille
• Ont collaboré à ce numéro : Candice Cazé,
Kaltoume Dourouri, Jean-Marie Faucillon (photo)
et Léandre Leber (photo)
• Conception graphique :
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• Impression : Léonce Deprez, Ruitz
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JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012 • 3
La vie en Métropole
ÉDUCATION
Sur le chemin de l’école
L’heure de la rentrée a sonné pour les écoliers. Retour sur les travaux métropolitains
réalisés pendant les vacances d’été.
À Amiens : une rentrée anticipée. Réfection
des sanitaires, rénovation des toitures, remplacement du mobilier, du système de chauffage,
éclairages économiques, peintures… La collectivité a ainsi consacré 4,68 millions d'euros pour
répondre aux besoins des 94 écoles amiénoises. Ce sont d’ailleurs quelque 5 millions
d’euros qui, chaque année, sont budgétés
depuis 2009. Pour cette année uniquement, les
120 enfants de l’école maternelle Michel-Ange
investissent le centre de loisirs Modigliani.
Classes, espaces de restauration, toilettes,
éclairages, chauffage, peintures extérieures…
Bref, tout a été aménagé pour un accueil optimal. « Ces travaux de 300 000 € restent un investissement utile sur le long terme », assure
Marion Lepresle, élue en charge de l’éducation.
Mais que devient alors l’école Michel-Ange ?
« L’établissement construit dans les années 70
est en cours de réhabilitation pour devenir un
bâtiment à énergie positive, le premier du
genre en Picardie, qui mobilise 1,6 million
d’euros », annonce l’élue. Du sol au plafond, le
bâtiment doit être entièrement rénové selon
des normes de basse consommation d’énergie. Laine minérale pour l’isolation, panneaux
photovoltaïques, chaudière à condensation,
éclairage économe, double vitrage… Les élèves
retrouveront leur école en septembre 2013.
Après l’incendie, en juillet, de l’école maternelle Voltaire dans le quartier Fafet, les enfants
ont changé de lieu d’accueil pour cette rentrée
(lire p. 11-12-13). Bonne nouvelle 2012 : le déploiement sur l’ensemble de la France de 1 000
postes d’enseignants qui profite à l’école maternelle La Paix. « Cet établissement classé
prioritaire compte maintenant une classe supplémentaire. Cette ouverture est une bonne
chose », poursuit l’élue. Mardi 4 septembre, ce
sont 10 177 jeunes amiénois qui ont repris le
chemin de l’école.
Le partage des locaux entre le centre
de loisirs Modigliani et l’école Michel-Ange
a nécessité de nombreux aménagements.
Notamment, pour les espaces de
restauration et la cour de recréation.
À l’école maternelle et primaire Réaumur, les toitures ont subi les assauts
du temps, laissant pluie et humidité s’infiltrer sur les bâtiments administratifs
et de restauration scolaire. Coût des travaux de rénovation : 49 000 €.
La toiture de l’école André-Bernard a été changée pour 70 000 €. Et 11 000 € ont
été dépensés pour les travaux d’insonorisation du préau et de réfection des sanitaires.
4 • JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012
La vie en Métropole
Poulainville : « Du sol au plafond »
À Saleux : Jean-Catelas transféré à Joliot-Curie
Comme chaque année, l’une des cinq classes
que compte l’école communale a été refaite,
« du sol au plafond », précise Jean-François
Lieppe, le premier adjoint. Peintures, radiateurs,
tables, chaises… la classe des grandes sections
et du cours préparatoire a fait peau neuve.
Boves : ouverture et belle toiture
Une rentrée sous le signe de la nouveauté puisque tous les élèves de l’école élémentaire sont
désormais réunis sur un seul et même site. Après un an et demi de travaux, l’agrandissement
de l’école Joliot-Curie a permis le transfert des élèves de Jean-Catelas. Les quatre classes sont
maintenant regroupées. « Ça sera plus facile pour les enseignants et le personnel, se réjouit
Catherine Dequevauvillier, la directrice. Et plus simple aussi pour les parents qui devaient faire
des navettes entre les deux sites pour aller chercher leurs enfants. »
À Dreuil-lès-Amiens : une rentrée
grande classe
À Camon : les tout-petits bien isolés
« Le personnel a bien bossé ! » Le maire
Michel Thiéfaine n’en revient toujours pas du
rajeunissement de son école après les travaux
de cet été. L’établissement, qui accueille aussi
les enfants de Saveuse et d’Argœuves, a été
entièrement repeint selon les goûts des enseignants, les fenêtres changées et les
classes équipées de tableaux blancs interactifs. « L’école a 40 ans, mais pour beaucoup,
elle risque d’être méconnaissable », se félicite Michel Thiéfaine. Ce sera aussi la première rentrée pour la nouvelle cantine
(350 000 €), opérationnelle depuis juin et qui
peut accueillir jusqu’à 102 élèves. Chaque
année, la mairie dépense 176 000 € pour le
fonctionnement de l’école.
Une toiture flambant neuve pour l’école maternelle (95 700 €), du nouveau mobilier pour
la primaire (5 500 €) et une ouverture de classe
chez les petits. Rentrée 2012/2013 sous les
meilleurs auspices à Boves qui compte désormais treize classes et une nouvelle directrice
en la personne de Séverine Przyborowski.
« Nous accordons 6 000 € de fournitures à
l’école primaire, 4 500 € à l’école maternelle
et 3 000 € à chacune pour leur projet pédagogique », détaille Daniel Parisot, le maire. Une
attention pour l’école que l’on retrouve également dans la réalisation d’un parking de
50 places (400 000 €) et la réalisation d’un
aménagement boulevard des Soupirs et rue
Eugène-Desprès (220 000 €) à proximité.
Rivery : « Nous refusons du monde »
Pas de souci d’effectif à Rivery. « Nous refusons
du monde », constate le maire Jacques Nowak.
Outre les travaux d’entretien de rigueur, l’école
maternelle a vu cet été la pose de 24 volets
roulants (19 500 €). À l’école primaire JeanCayeux, 260 m2 de sol ont été refaits.
Longueau : la cantine en régie directe
Nouvelles fenêtres et nouvelles portes pour
le couloir et les sanitaires de l’école maternelle Jean-Jaurès (coût : 20 000 €). Des
élèves de maternelle décidément choyés
puisque le plafond de la salle du restaurant
scolaire où ils déjeunent a été refait pour une
meilleure insonorisation.
Thézy-Glimont : plus de logements,
plus de classes
Conséquence directe des quarante maisons
construites en un an dans la commune, le
regroupement pédagogique entre Thézy-Glimont et son voisin Hailles fête une ouverture
de classe en cette rentrée 2012. Hailles
compte désormais deux primaires et ThézyGlimont, une primaire et une maternelle.
À noter que les écoliers de Thézy disposent
de nouvelles toilettes.
La restauration scolaire passe en régie municipale. Ce sont des cuisiniers salariés de la
commune qui réaliseront les repas. Objectifs
de la mairie : « Qualité et bonne gestion des
deniers publics ».
Pages réalisées par Antoine Caux et Ingrid Lemaire
JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012• 5
La vie en Métropole
Amiens
• Les cours de gymnastique volontaire reprennent au Coliseum le
10 septembre. Entraînements les
lundis, mercredis, vendredis de 9h
à 10h et de 10h à 11h, les mardis
de 10h30 à 11h30, les jeudis de 9h
à 10h. Rens. au 03 22 91 85 11.
• Le service logement du Crij
Picardie propose des offres locatives de particuliers sur son site
Internet ou consultables à l’espace Dewailly (salle 3). Les propriétaires peuvent se rapprocher
du Crij pour leurs annonces en
contactant le 03 22 50 02 70 ou
le 06 45 53 73 62.
www.reflexe-crij.org
• Visite guidée de la Maison de
Jules Verne (2, rue Charles-Dubois) le 9 septembre, à 15h.
03 22 97 10 10
EMPLOI D’AVENIR : « Notre collectivité est prête »
« J’espère que nous serons parmi les tout premiers signataires. » Gilles Demailly, maire d’Amiens et président d’Amiens
Métropole, s’enthousiasme à la lecture du projet de loi déposé par Michel Sapin visant à la création d’emplois
d’avenir. Ces emplois s’adresseront aux jeunes de 16 à 25 ans « en très grande difficulté d’insertion dans l’emploi et
de faible qualification ». « Nous sommes très concernés en terme de public pouvant bénéficier de ces contrats », souligne le maire et d’évoquer une centaine de contrats possibles dès le premier trimestre 2013 au sein de sa collectivité. Il ne s’agit pas de substituer des emplois aidés aux emplois pérennes, mais « de qualifier des jeunes et de leur
donner un avenir », poursuit Gilles Demailly. Ces contrats d’avenir, d’un à trois ans, proche de la philosophie des
contrats engagement diversité (CED) créés en 2009 par la Ville d’Amiens, seront financés à 75 % par l’État et 25 %
par l’employeur. Ils concerneront des métiers dans les services de la collectivité : messagers du tri, gestion des
espaces verts, animation et entretien des aires de jeux, accompagnement de personnes en difficulté… Dans les faits,
la Maison de l’emploi et de la formation du Grand Amiénois sera chargée d’identifier le public concerné et de l’accompagner. À l’échelle nationale, 100 000 emplois seraient créés avant la fin 2013.
V. G.
l’éco-organisme à but non lucratif
Recylum. Avec 499 lampes collectées et recyclées pour 1 000 habitants en 2011, les habitants de
Picardie se placent au-dessus de
la moyenne nationale qui est de
387 lampes pour 1 000 habitants.
Amiens nord
• Pour constituer avec l’ONF
l’équipe de chasse au grand
gibier au bois de Frémontiers,
géré par Amiens Métropole, deux
licences individuelles sont encore
disponibles pour douze battues.
06 20 01 16 91
Le film sur le spectacle La vie ne
tient qu’à un fil, présenté lors de
la dernière fête de quartier
d’Amiens nord avec les collègiens
d’Arthur-Rimbaud, est visible sur
YouTube. Pour cela, taper “la vie
ne tient qu’a un fil.dv” dans le
moteur de recherche du site.
• Attention ! Des imposteurs se
font passer pour des agents de la
municipalité, par exemple des
charpentiers, afin de pénétrer dans
les habitations. En cas de doute,
contactez la police municipale.
03 22 22 25 50
Réunion publique du comité
de quartier suivie d’un test de révision du code de la route lundi 10
septembre, à 20h, au 170, rue
Saint-Honoré.
06 08 26 34 73
• Le CCAS d’Amiens déménage.
Pour tout renseignement ou
contact, s'adresser directement à
l'accueil de l'hôtel de ville.
• Depuis le 5 septembre, pour tout
achat chez l’un des 40 commerçants du centre commercial Les
Halles et de la Halle au frais, un
sac créé par le peintre amiénois
Adrien Defert est remis aux clients.
• Portes ouvertes et séances
d’initiation gratuites à l’aïkido
tout le mois de septembre avec le
Cercle des arts martiaux. C’est au
gymnase Gustave-Charpentier les
mardis et jeudis de 18h15 à 19h30
pour les enfants et ados de plus
de 6 ans et de 19h30 à 21h30 pour
les adultes, ou à l’espace culture
et loisirs de Camon, rue JeanMoulin, le lundi de 10h à 12h.
03 22 44 24 39 / 06 07 14 30 47
• La déchèterie municipale
d’Amiens Sud, avec 1 865 kilos de
lampes et néons collectés, vient
d’être désignée “Meilleur point de
collecte” de Picardie en 2011 par
Saint-Honoré/Jeanne-d’Arc
Cagny
OFFRES D’EMPLOI
Amiens Métropole recrute
Pour le service urbanisme réglementaire
UN ATTACHÉ – CHEF D’UNITÉ ALIGNEMENT
PUBLICITÉ ENSEIGNES (h/f)
Réf. 2076
Attention les candidatures doivent parvenir, avant le 13 septembre 2012
Pour la direction des technologies de l’information
UN TECHNICIEN PRINCIPAL
DE PREMIÈRE CLASSE POUR UN POSTE
D’ADMINISTRATEUR SYSTÈME ET RÉSEAUX (h/f)
Réf. 2072
Pour le service petite enfance
UN ÉDUCATEUR DE JEUNES ENFANTS
POUR UN POSTE D’ANIMATEUR ACCUEIL
CENTRALISÉ PETITE ENFANCE (h/f)
Réf. 2079
Pour la direction de la cohésion sociale et du CCAS
UN ATTACHÉ TERRITORIAL
POUR LE POSTE DE COORDONNATEUR CONTRAT
URBAIN DE COHÉSION SOCIALE (h/f)
Réf. 2071
Attention les candidatures doivent parvenir, avant le 14 septembre 2012
Ça chine le 30 septembre, place
de la mairie. 5 € les 2 mètres.
03 22 50 30 00
Camon
Pour les services techniques
UN ADJOINT TECHNIQUE DE PREMIÈRE CLASSE
AU POSTE DE CHAUDRONNIER (h/f)
Réf. 2082
Pour le service déplacements
Réderie le 8 septembre, de 13h
à 20h, organisée par le comité
social du personnel communal.
Clairy-Saulchoix
UN INGÉNIEUR TERRITORIAL
POUR LE POSTE D’ADMINISTRATEUR FONCTIONNEL
SYSTÈMES DÉPLACEMENTS (h/f)
Réf. 2012
Attention les candidatures doivent parvenir, avant le 21 septembre 2012
Brocante le 23 septembre. Emplacement gratuit. Réservation au
03 22 38 98 31 ou 03 22 38 21 37.
Tout dossier incomplet ne sera pas étudié
Dossier à imprimer et détails de ces offres sur www.amiens.fr
IMPÔTS FONCIERS ET TAXES D’HABITATION : engagements tenus
Si la rentrée marque le début d’une nouvelle étape pour les écoliers, elle coïncide aussi avec l’arrivée, dans
les boîtes aux lettres des propriétaires, des feuilles d’impôts. Un courrier souvent ressenti comme une mauvaise nouvelle pour le portefeuille des ménages. Cette année, en conformité avec les engagements pris par
Gilles Demailly, et malgré le contexte économique difficile, ni la Ville d’Amiens, ni la Métropole n’ont augmenté leurs taux de prélèvement. L’augmentation qui peut être constatée en comparant les sommes dues
cette année par rapport à l’an dernier, correspond à la hausse des bases fixées chaque année par le gouvernement (l’ancien gouvernement pour cette fois) et qui permet le calcul des impôts.
V. G.
6 • JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012
La vie en Métropole
BOVES
RIVERY
Plein les fouilles
La main verte
Des étudiants ont poursuivi cet été les fouilles au château de Boves.
Au-delà des ruines, un site archéologique exceptionnel.
La municipalité met à l’honneur
le jardin comme ressource
vitale, économique et écologique.
Comment ? En organisant
une Fête des jardiniers.
« Aujourd’hui, les gens cultivent à nouveau,
légumes, fruits et fleurs. Cette animation
répond à cette tendance du retour à la nature », indique Bernard Bocquillon, adjoint municipal. Malgré la pluie qui s’était invitée en
2011 lors de la première Fête des jardiniers
lancée par la commune et organisée par une
troupe de bénévoles et d’associations*, le
public n’a pas boudé ce rendez-vous. « Cette
année, la journée semble bien partie, assure
l’adjoint. Les écoliers sont impliqués et ont
même créé leur jardin pour comprendre l’évolution de la nature. » « Les trois hectares du
parc municipal pelousés et arborés se prêtent
parfaitement à cette manifestation, poursuit
René Sabatier, bénévole coordonnateur. Nous
avons conçu un programme festif mais aussi
informatif et pédagogique. » Recettes concoctées avec les plantes sauvages du parc de Rivery, fabrication de nichoirs et de toilettes
sèches, plantations avec la Lune, découvertes
des outils anciens… Réderie verte, où particuliers vendent et échangent plantes, fruits et
légumes. Entre conférences, ateliers et expositions, la nature se décline à l’infini.
Ingrid Lemaire
(*) Associations des jardins ouvriers de
Saint-Maurice, de Saint-Pierre de Rivery, Société
d’horticulture de Picardie, L’Hortillon de Lune,
Picardie Nature, Hérissons de France, Brasero…
Après chaque journée de travail le contenu des fouilles est vidé dans des caisses.
Du haut de cette motte castrale, un millénaire
vous contemple. Régis, Aurélie ou Margot n’ont
pas pris le temps d’admirer le paysage. Au pied
des ruines du château de Boves, pas d’appareils photo pour ces 25 étudiants en histoire
mais des seaux, des pelles, des brosses. Sous
la pluie ou sous le soleil, dans la boue ou la
poussière, ils ont creusé, gratté, fouillé, ponctionné, extrapolé de juillet à août. Ça fait seize
ans que ça dure. Seize ans que, chaque été, cet
amas de vieilles pierres qui domine les vallées
de la Noye et de l’Avre révèle un peu plus son
histoire grâce à la patience et la passion de
jeunes archéologues. Aurélie vient spécialement de Dijon. Margot n’a que 18 ans mais se
montre déjà férue. Le seul salaire ici : la satisfaction de questionner le sol et l’histoire. Près
de 170 pièces de monnaie, une grande quantité
de céramiques et même des restes d’ours ont
surgi de ce terrain aujourd’hui privé. « Il y avait
des ateliers où l’on fabriquait des objets en or
et du textile », raconte Philippe Racinet, professeur d’histoire et d’archéologie médiévale à
l’université de Picardie Jules Verne et responsable des fouilles depuis leurs débuts en 1996.
Selon ce spécialiste, « le site est exceptionnel ».
Son histoire débute au Xe siècle. Le château
s’élève sur une butte (la motte) construite par
l’homme, une nouveauté à l’époque. « Il ne
s’agit pas d’un simple terrassement mais d’une
couronne périphérique en pierre », précise
Régis, fouilleur volontaire, en montrant les fondations. Siège des puissants seigneurs de
Boves, le château fut d’abord en bois, puis en
pierre avant de devenir un véritable château
fort au XIIe siècle. Il sera démonté sous Richelieu après la Fronde pour éviter qu’il ne redevienne une place forte. Véritable centre
administratif, le château vivait en autarcie. Au
programme de cet été : la basse-cour en
contrebas de la motte, qui se distingue donc de
la “haute” cour où vivait le seigneur. On y a
trouvé beaucoup d’ossements de porcs. « Ce
qui confirme le caractère aristocratique du site,
note Régis. Car le cochon coûte cher à élever,
on le nourrit uniquement dans l’attente de le
tuer pour le manger, et non pour profiter de sa
puissance, de son lait ou de sa laine. » Après
seize ans, « un cas unique », d’après Philippe
Racinet, ces fouilles 2012 devaient être les dernières. Mais pour le professeur, il pourrait y
avoir des prolongations : « Ce sont les seules
fouilles médiévales programmées en Picardie,
c’est-à-dire qu’on ne fouille pas pour construire
ensuite. On n’est donc pas pressé… »
La Fête des jardiniers
Dimanche 16 septembre, dès 9h
Parc municipal de Rivery (entrée gratuite)
Inauguration le 15 septembre, à 18h :
promenade dans les jardins
Réderie verte : emplacements gratuits,
réservation au 03 22 70 40 40
Antoine Caux
JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012• 7
La vie en Métropole
Utile
Maison de l’égalité, espace
Dewailly, 12, rue Frédéric-Petit.
Permanences gratuites pour
lutter contre les discriminations.
03 22 97 42 70
Maison de la justice et du droit
rue Léo-Lagrange, 03 22 22 29 90
Maison de prévention santé
39, rue Robert-de-Luzarches,
03 22 97 11 54
Maison de l’emploi et de la
formation du Grand amiénois
10, rue Gresset, 03 22 50 04 50
Police municipale
12, place au Fil, 03 22 22 25 50
Police nationale, 1, rue du
Marché-Lanselles, 03 22 71 53 00
Service prévention-médiation
d’Amiens Métropole
03 22 23 24 56
Bureau d’aide aux victimes
hôtel de police, 1, rue du MarchéLanselles, 03 22 71 52 29
Bureau d’aide juridictionnelle
palais de justice, 14, rue Robertde-Luzarches, 03 22 82 35 00
Pharmacie de garde : 3237
Police secours : 17
Samu : 15
Samu social : 115
Pompiers : 18
Longueau
Thé dansant gratuit mardi 11
septembre, de 14h à 18h, salle
Daniel-Fery.
Reprise des cours tout niveau de
gymnastique et de natation avec
Athlétic Club. Renseignements
au 03 22 43 55 75 pour la gymnastique et au 03 22 47 69 58
pour la natation.
COMMERCES : un chéquier pour faire des emplettes
Les commerçants donnent des chèques aux clients, le monde à l’envers ! Pendant tout le mois de septembre, la Fédération des commerçants du centre-ville d’Amiens réitère son opération “Grande rentrée
des prix” qui, se réjouit Stéphane Conty, son président, a rencontré un
« franc succès l’an dernier ». En tout, il s’agit de 110 000 chéquiers de
475 €, dont 93 000 distribués avec ce JDA. Soit plus de 52 millions d’euros de réductions diverses et variées (entre 10 et 30 % le plus souvent)
valables dans une quinzaine de boutiques. Par ailleurs, après une première journée d’animations le 1er septembre, la Fédération remet le couvert le 8 septembre place René-Goblet, en compagnie du RCA, afin de
faire découvrir le rugby aux Amiénois de 4 à 18 ans.
J.-C. F.
Pont-de-Metz
Réderie nocturne avec Pont-deMetz Animation samedi 8 septembre. Restauration et buvette.
06 81 52 19 04
Poulainville
Portes ouvertes au Centre musical Cantabile pour les inscriptions et les réinscriptions : le
5 septembre, de 17h à 19h, et
le 8 septembre de 9h à 12h.
06 86 11 20 37
Saint-Sauflieu
Danse country avec le Poney Express Country tous les mercredis
de 19h à 20h15 à la salle poyvalente. Cotisation : 52 € par an.
Premier cours le 12 septembre.
03 22 35 11 27
pony-express-country.club.
sportsregions.fr
Saleux
Visite de proximité
Loto avec le comité des fêtes le
22 septembre à 19h30, à l’espace
Eugène-Viandier. Ouverture des
portes à 16h30. 1 € le carton.
03 22 33 03 26
Saveuse
C’est la fête le 16 septembre avec
dès 8h une réderie (3,50 € les 2
mètres, 03 22 54 19 26), une exposition-vente à la salle Dufour et
des attractions foraines.
ÉTAT CIVIL
NAISSANCES Abid Noham, Boves • Akabbouz Hafsa • Alderbonn Ylan • Alexandre Florent • Alharbi Lara • Aliane Ary,
Longueau • Allard Adrien, Longueau • Almeida Kernice • Amirat Maïssa • Ammar Fadhil • Ammouri Yasmine • Bachimont Léonie • Bah Fatou, Glisy • Bah Hadja • Bantegnie Mattéo • Baudet Yann • Becquet Mortelecque Marius • Ben
Ammar Lyna, Pont-de-Metz • Benamara Sofiane, Boves • Benhamou Fatima • Benkara Malik • Benkara Nassim
• Bentaleb Lina • Bernier Anatole • Biendo Becerra Jean • Bil Mounir • Blecot Valentin • Bonte Ilyas, Longueau • Bouchart Raphaël • Boulefrad Neïla • Bourdon Basile, Salouël • Bourgie Tiziano • Bouzagou Maryam • Bouzlafa Wassila •
Boyeldieu Raphaël • Brianchon Simao • Brunel Elfi • Bülbül Fazekas Alan • Bureau Kaële • Cadet Eloïse, Longueau
• Caillot Romane • Calonne Evelyne • Caudron Louane, Thézy-Glimont • Caux Eva, Pont-de-Metz • Cedeyn Lila • Chassagne Ysaline, Longueau • Choppin Antoine • Clarys Guichoux Elaïa • Conil Ambre • Correia Moreira Lya • Couture Diot
Théo • Crossonneau Tricquet Julian • Cuvillier Timéo • Damm Enzo • Dauphin Gaïa • De Gillaboz Naomie • Découture Kéo
• Dedan Mazine • Dehostingue Marceau, Bovelles • Delbart Léna • Deprez Ethan • Dessaint Lucas, Camon • Devauchelle
Liséa • Dévérité Andy, Pont-de-Metz • Diot Jade • Doré Célya • Dorvillez Axel, Rivery • Dubois Lefebvre Laura • Dubuffet Lorys • Duez Mathys • Dumetz Elise • Dupont Simon • Duvette Lynes • El Bouazzaoui Ahlem • El Bouhassani Bilel •
El Bouziani Yousra • El Hachmi Sarah • El Messaoudi Abdelhamid • Facquez Nathan • Farcy Fox Martin • Farcy Maylie
• Faria De Carvalho Enzo • Fechete Abel, Salouël • Fontaine Etienne • Fovet Léo • Fovet Tiziano, Rivery • Gaillard Louise,
Estrées-sur-Noye • Gil Thomas • Godard Paucquet Naomie • Gomes Zahera • Graine Maxence • Guetarni Hossam • Guillaume Lylou • Hagnere Sara • Hayeault Liam • Hennouni Sohan • Herbert Bastien • Hilali Naïm • Holvoet Elisabeth,
Saint-Sauflieu • Hoyer Aléssio • Huré Cléo • Ismail Mohamad • Israel Mallard Diane • Iwasiak Romaric, Poulainville • Jacquemin Wyatt • Joncquet Beaumont Lysie • Jra Boidin Noha • Kaiser Nolan • Kotodziej Alexandre • Koumou Ngolo Yves
• Lahmidi Mohamed • Lambert Varsovie Amélia, Thézy-Glimont • Langlet Logan • Langlois de Septenville Jean, BlangyTronville • Lassale Gaspard • Leclercq Doualle Robin • Lecomte Baptiste, Glisy • Lefevre Rafaël, Vers-sur-Selle • Lenain
Dimitri • Lenglet Zoé • Lenoir Lola • Leroy Lüana • Leveque Rayan • Lopes Pereira Almeida Borges Paula • Louis Elven,
Boves • Lourdel Cléofée • Lucet Inaya • Lukusa Kazaku Louidji • Margris Malaizé Kylian • Marquant Gaspard • Martin Laurent • Mercier Jassime • Messuve Hémery Kélyo, Longueau • Meziane Sami • Miellet Ilann • Minnebo Hugo • Morgand
Naomy, Longueau • Morim Ferreira Lilia, Glisy • Nercisse Ysée • Nguyen Enzo, Rivery • Niquet Kelvin • Paillart Agathe
et Oscar • Paillart Arthur • Patte Elina • Péron Emilie • Pinguet Célia • Pinguet Léa • Pivert Naëlle, Longueau • Plancke
Mael • Pocholle Lyana • Poillon Chloé, Saint-Sauflieu • Polet Hugo • Portenart Ighilkrim Augustin • Pottier Alexis • Proyart
Mélie • Qriouet Faël • Quantin-Alquie Camille • Quenel Alicia, Revelles • Qurashi Belhadi Ayoub • Rémy Loewen, Verssur-Selles • Rifi Saïdi Sofia • Ringot Mohamed • Rohaut Aïna • Roy Ambre • Ruin Antonio • Sachy Mehdi • Sardarov
Nicole • Sassi Bilel • Sawadogo Jenna • Scoté Bryan • Sénépart Shaïnez • Sidibe Bienvenue • Soilly Inès • Sow Lalia •
Spilmont Caitlyn • Staszak Vandomme Mathéo • Taleb Souhail • Tanfart Rayan • Teissier Paul • Tellier Camille • Thermes
Arthur • Thoby Ella-Morgan • Thomas Louise • Tilmont Renan • Tison Sohan • Toupet Tom • Vallet Sohan • Vallez Leonardo • Vercleyen Isis • Villette Tristan • Watunda Dufour Pierre • Yanogo Eden-Tisha • Zmajlaj Eltina
8 • JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012
On retrouve les élus et
le comité de quartier
mardi 11 septembre
à Saint-Maurice. Rendez-vous à 17h résidence Degouy, à 18h au pont
Cagnard et à 19h au square ludique, place de la Pépinière.
Piscine COLISEUM
03 22 71 12 12
Fermée pour entretien
jusqu’au 24 septembre 12h
Piscine NAUTILUS
03 22 44 44 66
Jeudi 6
Vendredi 7
Samedi 8
Dimanche 9
Lundi 10
Mardi 11
Mercredi 12
8h-19h15
8h-11h45
14h-19h15
9h-12h15
14h-17h15
9h-12h15
14h-17h15
14h-19h15
8h-19h15
8h-11h45
14h-19h15
Piscine VALLEREY
03 22 22 24 60
Jeudi 6
Vendredi 7
8h-9h15
8h-9h15
17h-19h45
Samedi 8
10h-11h45
14h-17h45
Dimanche 9
9h-12h45
Fermée pour travaux
jusqu’au 30 septembre
Patinoires du COLISEUM
03 22 71 12 12
Fermées jusqu’à 16 septembre
La vie en Métropole
INONDATIONS
Fin juillet, l’orage coulait à flots
Le dernier week-end de juillet, plusieurs quartiers d’Amiens ont subi des dégâts des eaux suite aux fortes
précipitations. Le service de l’eau et de l’assainissement de la Métropole s’est tout de suite mobilisé.
30 millimètres d’eau en vingt minutes le 27 juillet : soit la moitié
de ce qui tombe habituellement en
un mois ! Des précipitations d’une
ampleur rare, essentiellement rue
Gustave-Charpentier et chaussée
Saint-Pierre. D’autres inondations
ont été observées, par exemple
place Alphonse-Fiquet (où les
fentes d’évacuation, trop petites,
pourraient être remplacées par des
grilles) ou rue Jules-Barni. Que
s’est-il passé ? Ici, on invoque un
vieil aménagement de voirie. Là,
ce sont des tuyaux de canalisation
trop étroits. Dans tous les cas, il
s’agit surtout… d’un énorme orage.
Le service de l’eau et de l’assainissement d’Amiens Métropole s’est
mis sur le pied de guerre en doublant les agents d’astreinte et en les
envoyant sur les lieux. Des travaux
ont été réalisés dès le lundi suivant
chaussée Saint-Pierre, où l’on met
en cause une voirie en cuvette qui
ralentit l’écoulement ou des tuyaux
encrassés par endroits. Pour Didier
Soyer, président du comité de quartier, ce n’est pas la première inon-
dation à Saint-Pierre ces vingt dernières années. Il évoque plusieurs
problèmes : des rebus de travaux
qui bouchent l’écoulement, des
canalisations endommagées à
cause des poids-lourds, le manque
de terre végétalisée pour absorber
l’eau, ou des poubelles qui se déversent et bloquent les égouts. Le
lendemain, une autre intervention
a été opérée rue Gustave-Charpentier, pour réorienter les eaux pluviales du carrefour giratoire vers un
fossé. À l’arrivée, malgré cet orage
extraordinaire, « il n’y a pas eu de
gros dégâts et, heureusement, pas
de blessés », souffle Guy Vasseur,
responsable du service eau et
assainissement. Comme il le rappelle, « la technique n’a pas réponse à tout en cas d’intempéries
exceptionnelles. Le réseau est calculé pour un “orage théorique”.
C’est comme quand on construit
une autoroute : on ne la conçoit pas
pour le 31 juillet où, quel que soit le
nombre de voies, il y aura toujours
des bouchons ».
Jean-Christophe Fouquet
Plusieurs riverains du quartier Saint-Pierre ont
pris des photos des impressionantes inondations.
Pour les voir : www.comitequartiersaintpierreamiens.fr.
AMIENS : jouer à la rénovation urbaine
PRÉFECTURE : Jean-François Cordet de retour en Picardie
Quel est le nom du marais situé à Victorine-Autier ? Quel art pratiquet-on au Diapason à Étouvie ? Quelle est la couleur du sac dans lequel je
jette ma bouteille de lait vide ? Depuis cet été, enfants et adolescents
jouent à “Amiens rénove ses quartiers” dans les espaces info, les centres
de loisirs, lors d’inaugurations ou de fêtes. Le principe ? Traverser le plateau de jeu avec son pion, de la gare à l’hôtel de ville en passant par les
trois quartiers amiénois en rénovation urbaine. Comment ? En répondant à des questions sur le tourisme et le patrimoine, le cadre de vie et
les espaces verts, les chantiers et la construction, le civisme et la
citoyenneté. Pour pimenter la partie, les jeunes relèvent aussi des défis :
dessiner, mimer, épeler des mots, etc. Pédagogique et ludique, le jeu pourrait bientôt franchir la porte des écoles.
L. V.
Préfet de l’Aisne de 1998 à 2000, Jean-François Cordet
retrouve la Picardie. Le 1er août, le conseil des ministres l’a nommé préfet de la Région et de la Somme.
Jean-François Cordet intègre l’ENA à 26 ans. Débute ensuite une carrière tournée vers l’outre-mer. D’abord
conseiller technique auprès d’Henri Emmanuelli, secrétaire d’État chargé des Dom-Tom, il est directeur adjoint du cabinet du ministre Nucci, chargé des
Dom-Tom, puis chef de mission de coopération au Sénégal. Sous-préfet de la Guyane de 1992 à 1995, puis préfet de la Martinique, le 15 juillet 1998, Jean-François Cordet est nommé préfet de la
Haute-Marne, puis de la Meurthe-et-Moselle (2000-2004) et enfin de la
Seine-Saint-Denis (2004-2007). En 2007, il devient, directeur général de
l’Office français de protection des réfugiés et apatrides jusqu’à sa réintégration dans le corps préfectoral avec la nouvelle majorité.
V. G.
FINANCES : la trésorerie déménage
Le jeu “Amiens rénove ses quartiers” a été présenté
le 12 juillet lors de l’inauguration du parc de La Salamandre.
Jusqu’ici au 14, bd d’Alsace-Lorraine, la trésorerie municipale ferme ses portes
du 17 au 23 septembre et ouvrira le 24 septembre dans les locaux des impôts
au 1/3, rue Pierre-Rollin, à Amiens. On note les nouveaux horaires : du lundi au
vendredi de 8h45 à 12h et de 13h30 à 16h. Aucun changement pour l’accueil téléphonique : 03 22 71 20 50. C’est à la trésorerie municipale que les usagers
paient leurs factures des services de la Ville, de la Métropole ou du CCAS
d’Amiens. Divers domaines – centres de loisirs, crèches, eau et assainissement,
portage de repas à domicile, etc. – sont concernés par ces paiements par
chèques, espèces, chèques emploi service universel ou carte bancaire. L. V.
JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012 • 9
La vie en Métropole
un
j ou r
à… Sains-en-Amiénois
Une brouette pour changer de regard
Sains-en-Amiénois, son calme, ses belles maisons, son église avec le tombeau des trois évangélisateurs
martyrisés. Depuis neuf ans, ce village de 1 200 habitants est aussi connu pour sa course de brouettes.
Un relais dans les rues de la commune : original, festif et pour la bonne cause, celle des autistes.
LE GYMNASE BIENTÔT INAUGURÉ
Un projet de plus de dix ans, enfin décidé en
2008, qui est devenu réalité en 2012. Le gymnase
de Sains-en-Amiénois sera inauguré samedi 22
septembre, à 14h. Les clubs de la commune à
l’instar du badminton ou de la gymnastique volontaire n’ont pas attendu la fameuse coupure
de ruban pour prendre possession des lieux et
approuver le nouvel équipement tant souhaité.
Coût : 2,3 millions d’euros.
À l’entrée du village, le panneau est immanquable : une course de brouettes à Sains. Et s’il
fallait cet outil encombrant pour courir contre
les préjugés ? « On a réactivé un événement qui
se déroulait déjà par le passé, rappelle JeanRené Dècle l’organisateur. Mais on voulait en
faire une œuvre charitable. » Ce sera l’autisme.
Ce Samois n’a pas d’enfants touchés. Ému par
un collègue concerné, lui et d’autres confient à
leur course un peu farfelue une mission très
sérieuse : parler de ces troubles méconnus,
d’ailleurs décrétés grande cause nationale en
2012, et restituer les bénéfices de l’événement
à l’association Sated (Soutenir l’autisme et les
troubles envahissants du développement). Pour
courir derrière la brouette, tout le monde est
le bienvenu. Valide ou pas. Sportif ou non. Par
deux ou par dix, on peut se montrer stratégique
pour le relais. Ou simplement vouloir courir
avec la plus belle monture. À l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) de Poix-dePicardie, le rendez-vous de Sains est même
l’événement de l’année. « Il y a un travail pédagogique en amont puisque les personnes handicapées travaillent au décor de leur brouette
avec leurs encadrants », révèle Jean-René
Dècle. Le jour de la course, tout le monde est
costumé. Le handicap (autisme, trisomie 21,
schizophrénie…), parfois lourd, se fait moins visible. « Ça change notre regard », savourent les
organisateurs, impatients de retrouver des sourires et des visages connus. « On rit ensemble,
on se “chambre” presque, reconnaît, confus
Jean-René Dècle. Les gens ont été touchés par
le film Intouchable, c’est la même chose ici. »
Pendant la course, le village est coupé à la circulation. Derrière la mairie où la fête jette l’ancre, la grande étendue d’herbe offre un cadre
sécurisant. « Il y a une forme de prise en charge
collective. Beaucoup de pères ou de mères
nous disent être épuisés de s’occuper de leur
enfant atteint, raconte Jean-René Dècle. Si au
moins, au cours de cette journée, ou grâce aux
petits bénéfices récoltés, les parents peuvent
souffler un peu. » Le temps d’un week-end, les
organisateurs de la Brouette ne comptent pas.
Mais reçoivent beaucoup. « Voir un enfant autiste battre le rythme avec l’orchestre. Déceler
un sourire. Ce sont des leçons de vie, n’hésite
pas à dire le président de l’association La
Brouette samoise. Ça nous rend vraiment
moins bête sur nos tracas du quotidien. »
Antoine Caux
La Brouette samoise
Le 8 septembre : spectacle musical
avec le guitariste Buffalo Gils et
démonstration de danse country à 20h (5 €)
Le 9 septembre, à 14h : course de brouette
03 22 09 53 88
10 • JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012
Doss ier
VIOLENCES URBAINES
« Tous les moyens seront mis en synergie »
JDA : Comment analysez-vous ce
qu’il s’est passé à Amiens nord ?
Gilles Demailly : Depuis mon élection en 2008, je n’ai cessé d’alerter
les pouvoirs publics sur la montée
de la violence dans les quartiers les
plus défavorisés. Cette aggravation
est liée à une dégradation globale
de la situation avec, notamment, la
suppression de postes dans la police, la justice, mais aussi la diminution des moyens alloués par l’État
pour l’Éducation nationale et les
aides à la politique de l’emploi. Dans
ces quartiers, le chômage touche
une proportion effarante de la population : plus de 30 % à Amiens
nord, plus de 50 % chez les 1824 ans ! Dès mon arrivée, j’ai analysé que la solution était de recréer
de l’emploi là, plus encore qu’ailleurs. En 2013, avec les emplois
d’avenir (lire page 6), nous allons
pouvoir renforcer nos actions en
matière d’insertion sociale. La rénovation urbaine des trois quartiers
concernés, à hauteur de 358 millions d’euros, doit permettre aussi
de changer la perception de la ville.
JDA : Après ces incendies volontaires de juillet certains prétendent que rien ne sert d’investir
dans ces quartiers…
G. D. : J’entends des réactions violentes qui stigmatisent l’ensemble
des habitants de ces quartiers.
Amiens nord compte plus de
15 000 habitants, tous sont des
Amiénois comme les autres. Ces
personnes sont les premières victimes des dégâts commis par
quelques dizaines d’individus.
Mais, les auteurs de ces délits seront arrêtés. La police mène une
enquête minutieuse qui permettra
d’aboutir à des condamnations
sévères et méritées de ces délinquants. Il n’y aura pas d’impunité
pour ces actes graves. Je voudrais
également rassurer les Amiénois
qui craindraient une augmentation
d’impôts. La ville est assurée et les
dommages seront couverts par les
assurances. Parce que les habitants en ont besoin, nous reconstruirons les équipements publics.
Nous poursuivrons notre projet de
rénovation urbaine dans le cadre
de la politique de la ville.
JDA : Depuis une dizaine d’années,
les Amiénois entendent parler de
politique de la ville et rien ne semble résolu. Alors, aujourd’hui,
qu’est-ce qui va changer ?
G. D. : Pendant quatre ans, j’ai souvent eu l’impression de crier dans
Gilles Demailly et Marion Lepresle,
adjointe au maire d’Amiens à l’éducation.
le désert. Maintenant, j’ai la conviction d’avoir l’écoute des ministres
pour mener une politique globale.
Le ministre de l’Intérieur a accepté
la création d’une zone de sécurité
prioritaire pour traiter les problèmes de violences urbaines (lire
page 12). Chacun doit pouvoir se
rendre où il veut dans la ville et la
Métropole, qu’il soit pompier ou livreur de pizzas. Les agents des
services publics ou les infirmières
qui se rendent chez les personnes
âgées doivent pouvoir se déplacer
sans se sentir menacés. Le ministre de la Politique de la ville est
venu réaffirmer son soutien. Le ministre de l’Éducation, comme la
ministre de la Réussite éducative,
prend en compte nos demandes.
Avant l’été, la ministre du Sport et
des associations est venue pour
assurer les associations de son
appui. Alors, ce qui va changer,
c’est que tous les moyens seront
mis en synergie pour que notre ville
devienne agréable à vivre pour tous
les habitants. Amiens sera un lieu
d’innovation pour le gouvernement,
et je souhaite qu’Amiens Métropole
soit mieux connue pour tous ses
atouts et ses projets ambitieux.
« Rien ne peut justifier ce qu’il s’est passé »
Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, était à Amiens le 14 août pour lancer
un message d’ordre après l’incendie de l’école maternelle Voltaire et de la salle
de musculation. De violents affrontements avaient blessé dix-sept policiers.
« Rien ne peut excuser qu’on tire sur les
forces de l’ordre ni qu’on brûle des bâtiments
publics. » Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, s’est déplacé mardi 14 août à Amiens
nord, au lendemain de la nuit d’émeutes qui a
embrasé ce quartier populaire, opposant une
centaine de jeunes aux forces de l’ordre. « Dixsept policiers ont été blessés, a précisé le ministre. Dont dix par le plomb d’armes à feu. »
« Le soir, on a vu passer des jeunes à moto
avec le gars assis derrière qui tenait une chevrotine », décrit ainsi un habitant. Outre des
voitures et des poubelles brûlées, l’école maternelle Voltaire a été saccagée puis en partie
ravagée par les flammes, tout comme la salle
de musculation située à proximité.
Des moyens supplémentaires
Gilles Demailly, le maire d’Amiens, évoque
« des scènes de désolation ». Les dégâts des
équipements publics sont chiffrés à 6 millions
d’euros. Le premier magistrat de la ville a éga-
lement rappelé que « cela fait des mois qu’il
réclame des moyens supplémentaires car la
tension monte dans le quartier. » Suite à la
pression du maire, le quartier nord d’Amiens
avait été, il y a quelques jours, placé parmi les
quinze premières Zones de sécurité prioritaires décrétées sur le territoire français par
le ministère de l’Intérieur (lire p. 12). Si Manuel Valls a précisé lors de la conférence de
presse qu’il a tenue à l’Atrium, le 14 août, que
« le travail des forces de l’ordre devait se faire
dans un climat de confiance et de respect »,
le ministre de l’Intérieur a martelé que « rien
ne peut justifier qu’il se passe ce qu’il s’est
passé. Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, les Français attendent que l’ordre revienne. Et ce
message d’ordre doit être entendu de tous. »
Depuis le Var où il rendait hommage à deux
gendarmes tuées au mois de juin, le président
de la République, François Hollande, a « promis de mobiliser tous les moyens de l’État
contre ces violences ».
Manuels Valls, le 14 août,
lors de la conférence de presse.
JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012• 11
12 • JDA Métropole • n° 648 • 11 juillet 2012
Doss ier
Les actions de la Métropole
358 millions d’euros sont investis pour rénover les quartiers dans le cadre de la politique de la Ville.
126 millions sont consacrés à Amiens nord et 90 millions à Fafet-Brossolette.
• Rénovation urbaine
Parmi les opérations réalisées depuis 2009 : construction de 24 logements en locatif libre secteur
Delacroix et de 20 logements en
accession sociale secteur Brossolette, création de voies et d’un
square secteur Pigeonnier, résidentialisation des immeubles
Messager et Couperin, requalification des rues Ravel et Watteau. La
réhabilitation du foyer Adoma est
en cours. Les chantiers à venir ?
La réhabilitation du secteur Carvin/Degouy/Henocque (bâti et espaces publics), l’amélioration du
confort et de la performance énergétique des logements à Massenet
et Bellevue, la construction de 32
logements locatifs sociaux rue
René-Coty, à l’angle de la rue
Maurice Garet ainsi que 20 logements locatifs sociaux rue Lucien
Lecointe, la création d’un espace
santé au carrefour de l’avenue de
l’Europe et de la rue MauriceRavel. Sur les 3 920 logements
d’Amiens nord, près de 92 % sont
concernés par des travaux de
rénovation, 250 logements vont
piétonne entre la rue Fafet et le
boulevard de Roubaix. À terme,
une zone d’activité économique
devrait voir le jour face au centre
commercial Carrefour.
• Cohésion sociale
Les 116 appartements de la résidence
Calmette vont être entièrement rénovés.
être construits. Un chantier spécifique a commencé à Fafet-Brossolette avec la rénovation complète
des 116 appartements de la rési-
l’école Marivaux, toutes deux l’une en face de
l’autre à une quinzaine de minutes à pied
de Voltaire. Le tout avec la même équipe pédagogique, le même accueil périscolaire et un
système de navette au départ de Voltaire, afin
de faciliter la vie des parents qui ont, comme
Aïcha, des enfants en primaire et en élémentaire Voltaire. Selon Marion Lepresle, « la Ville a
souhaité tout mettre en œuvre pour accueillir
les enfants dans les meilleures conditions possibles ». À la rentrée 2013, les élèves pourraient
intégrer l’élémentaire Voltaire (où des travaux
de réhabilitation thermique sont prévus en
avril), moyennant une adaptation des locaux.
Quant à l’école incendiée, on ne sait pas si elle
sera reconstruite. Tout dépendra de l’évaluation
des dégâts menée actuellement, après la phase
de dépollution. Mais pour Marion Lepresle, une
chose est sûre : « La maternelle Voltaire, tout
un symbole, existera toujours ». Autre victime
des violences des 13 et 14 août : la salle municipale gérée par l’Apreda, qui reçoit à l’année
environ 400 personnes venues faire de la musculation, de la gym, du ping-pong ou des
échecs. Outre le rachat rapide de matériel, une
solution de relogement est à l’étude par la
collectivité et l’association. La décision doit être
prise dans les jours qui viennent.
dence Calmette, la démolition des
immeubles Brossolette, la réhabilitation de 110 logements de
Fafet et la création d’une allée
Plus de 2,5 millions d’euros de
subventions ont été accordés aux
associations qui œuvrent pour
la cohésion sociale dans différentes thématiques : emploi,
santé, culture, citoyenneté, etc.
La réussite éducative, la lutte
contre les discriminations et
contre l’illettrisme sont des priorités. Francis Lec, vice-président
à la politique de la Ville insiste :
« L’État doit encourager la réussite scolaire au lieu de vider nos
collèges avec la suppression de
postes d’enseignants et de classes
dans le primaire. Amiens nord doit
participer à la réussite collective
de la ville d’Amiens. Ses habitants
l’ont déjà démontré. Ainsi, Najat
Belkacem, ministre des droits des
femmes, porte-parole du gouvernement, a fait ses études au collège César-Franck ».
Le 3 septembre, une nouvelle rencontre a eu lieu avec les parents de la maternelle Voltaire, pour
leur présenter les écoles Marivaux et La Rochefoucauld où leurs enfants seront scolarisés cette année.
Pages réalisées par Antoine Caux, Jean-Christophe Fouquet, Vincent Gross et Lysiane Voisin
JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012 • 13
La vie en Métropole
TRADITION
Plongeon médiéval
La traditionnelle Fête au bord de l’eau, son campement moyenâgeux, son marché médiéval,
ses défilés, ses spectacles… et cette année : le retour des joutes nautiques.
« Les joutes nautiques ne figuraient plus au programme de la
Fête au bord de l’eau depuis
quinze ans ! Leur retour marque
cette 22e édition et on espère que
le public viendra nombreux voir ce
spectacle étonnant », détaille Sylviane Parmentier, présidente de
l’association Histoire et Traditions
amiénoises, à qui la Métropole a
octroyé 38 000 € de subvention. En
effet, le quartier Saint-Leu s’apprête à vivre un week-end 100 %
médiéval. Démonstrations (1) et
tournois de joutes nautiques (2) aux
côtés des huit équipes constituées
par région et affinités. « On a tout
fait nous-mêmes, atteste fièrement Christophe Diart, responsable des équipes et du matériel et
président de l’association créée
spécialement, Joutes nautiques
barques à cornet samaroises. On
a transformé deux barques des
hortillons, fabriqué deux châssis,
des bancs pour les rameurs, des
marches et un plateau perché à
2,50 mètres pour le jouteur. Les
gars sont douze par barque, les
deux embarcations se croisent et
l’objectif est de faire chuter le jouteur de l’équipe adverse, à l’aide
d’une lance de 3 mètres. » Dans la
vie, Christophe est conducteur de
bus et gérant d’une société immobilière. Pendant deux jours, il
joutera lui-même dans l’équipe
d’Amiens, Ch’el Bande à Lafleur.
Le passionné assure : « C’est
spectaculaire et festif bien plus
que compétitif ».
Candice Cazé
1. Samedi, dès 15h, bd Baraban
2. Dimanche, de 10h à 12h
et de 14h à 16h, quai Bélu
22e Fête au bord de l’eau
Les 8 et 9 septembre
Parc Saint-Pierre, boulevards
du Cange et Baraban
03 22 44 22 79
Blanc et rouge : les couleurs de l’équipe Ch’el Bande à Lafleur,
qui représentera Amiens lors du tournoi de joutes nautiques.
ENSEIGNEMENT
Vers une nouvelle dynamique
Changement de direction, restructuration, pédagogie réorientée. Le Conservatoire
à rayonnement régional redéfinit ses ambitions.
Alain David, élu en charge
de la culture l’avait annoncé lors du conseil
d’Amiens Métropole le 5
juillet. « Le Conservatoire
à rayonnement régional
doit poursuivre son développement. » En nommant
Michel Crosset, à sa tête,
le CRR entend bénéficier
des vingt-cinq ans d’expérience de l’ancien dirigeant
de l’Académie Rainier III à
Monaco et du Conservatoire de Caux-Valléede-Seine. Avec pour mission primordiale,
« d’élaborer un projet d’établissement structurant et de doter le CRR d’un schéma artistique qui s’appuie sur les préconisations du
ministère de la Culture »,
poursuit l’élu. Objectifs ?
Mettre en réseau les
écoles périphériques, renforcer l’action en milieu
scolaire, réorganiser les
études jusqu’au plus haut
niveau et aménager des
salles de cours. Dès 2011,
« le conservatoire s’est
doté d’un parc instrumental, la cour a été réhabilitée, la salle de percussion
insonorisée et onze recrutements sont lancés, détaille l’élu. En se dotant d’un projet à
la hauteur de ses ambitions, le CRR demeurera un pôle de référence ». Des défis à la hauteur du conservatoire.
I. L.
C‘EST LE MOMENT DE S’INSCRIRE
Les inscriptions aux différentes disciplines – jardin musical, formation instrumentale et musicale,
chant, théâtre, danse – sont ouvertes jusqu’au 14 septembre, jusqu’au 15 septembre pour le cours d’arts
de la marionnette et jusqu’au 28 septembre pour la classe jazz et électroacoustique. Nouveauté du
conservatoire : parcours découverte musique et danse pour les enfants de 5 ans et ouverture d’un
cycle 2 en danse contemporaine dès 8 ans. Reprise des cours le 17 septembre.
Conservatoire à rayonnement régional, 3, rue Desprez à Amiens : 03 22 80 52 50
14 • JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012
QUESTIONS À MICHEL CROSSET,
directeur du Conservatoire
à rayonnement régional
JDA : Comment envisagez-vous l’évolution de
l’établissement ?
Michel Crosset : Tout d’abord, il faut engager
un travail de réflexion constructif basé sur le
dialogue. Je ne suis pas inquiet, l’envie des
équipes enseignante et administrative d’avancer et de mettre le CRR au premier plan est là.
JDA : Quelles sont vos ambitions ?
M. C. : Je veux ouvrir le conservatoire sur l’extérieur avec des échanges internationaux,
entre élèves et professeurs. Le projet doit tracer les grands axes pour les cinq prochaines
années. La touche locale, les atouts et les ambitions d’Amiens doivent y prendre place pour
rapidement positionner l’établissement
comme une référence.
Propos recueillis par Ingrid Lemaire
La vie en Métropole
DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE
Piscine City via Internet
À l’horizon de 2015, une quatrième piscine sera construite à l’ouest d’Amiens.
Chacun peut son avis à travers un jeu mis en ligne sur le site d’Amiens Métropole.
Cela ressemble au jeu vidéo SimCity. Mais ici, point de ville à
construire. L’objectif est de
concevoir la quatrième piscine
d’Amiens Métropole, qui devrait
être construite à l’ouest de la ville
d’ici 2015. Cet outil ludique de démocratie participative est en
ligne sur le site d’Amiens Métropole jusqu’au 30 septembre. Vous
souhaitez venir seul ou en
groupe ? À vélo, en bus ? À quelle
heure, et à quel coût ? Vous préférez une cafétéria ou un sauna ?
Des jets hydromassants ou des
toboggans ? À vous de choisir,
guidé par le maître nageur Igor,
un beau gosse à la tête de sur-
feur. Une fois votre piscine
construite, vous pouvez même
partager votre création sur Facebook. Ce jeu, qui permet de recueillir les envies de chacun, est
la première phase de concertation pour cette nouvelle piscine.
Deux journées participatives suivront avant la fin de l’année, avec
la moitié des participants tirés au
sort sur les listes électorales et,
à la clef, un avis citoyen. Prêts à
vous jeter à l’eau ? Alors, rendezvous sur amiens.fr.
Jean-Christophe Fouquet
Pour participer au jeu se connecter
sur http://amiens.fr/piscine
Pour s’amuser à concevoir la future piscine d’Amiens Métropole,
cela se passe sur amiens.fr jusqu’au 30 septembre.
DEUX PANNEAUX INCITATIFS
Pour encourager la participation au jeu de concertation pour la 4e piscine, dont la durée est très courte, Amiens Métropole innove dans ses
outils de communication avec deux panneaux originaux. Dès le 12 septembre, un premier panneau intégrera un écran vidéo, place Gambetta,
pour montrer une simulation du jeu. Et, rue des Trois-Cailloux, l’un des
personnages apparaîtra en relief au-dessus d’un second panneau.
ÉNERGIE
Le réseau de chaleur nord entame sa mutation
Le réseau public de chaleur nord apportera bientôt des solutions de chauffage
respectueuses de l’environnement et moins onéreuses.
C’est officiel. Depuis le 4 septembre, la Ville est
propriétaire du réseau de chaleur nord – chaufferie, système de cogénération – qui appartenait
jusqu’ici à l’Opac. Un moyen de gérer directement ce service public et d’anticiper les évolutions énergétiques. En effet, à terme, la
chaufferie nord qui fonctionne au gaz, pourrait
être raccordée à l’usine de méthanisation afin
d’utiliser la chaleur provenant du traitement des
ordures ménagères. Cette évolution permettrait
de réduire la consommation de gaz, valoriser les
énergies renouvelables et baisser le coût de
l’énergie. Des travaux d’adaptation de la chaufferie et d’extension du réseau sont prévus dès
2013. Objectif : raccorder des bâtiments supplémentaires équivalents, en puissance, à 1 500
logements. 8 500 adresses seront concernées
dont le futur campus de la citadelle et le quartier Fafet-Brossolette. Avec la construction
d’une chaufferie au bois au sud d’Amiens, plus
de 50 % d’énergie renouvelable sera utilisée sur
l’ensemble du réseau public. Ce qui conduira
à une baisse de la TVA, de 19,60 % à 5,50 %, sur
la partie consommation de la facture d’énergie
des abonnés. Une bonne nouvelle pour l’environnement et le porte-monnaie.
Lysiane Voisin
L’ancien château d'eau abrite les conduits d'évacuation des fumées de la chaufferie nord.
ÇA AVANCE AUSSI AU SUD
Suite à l’enquête publique réalisée en avril, le site de la chaufferie du futur
réseau public de chaleur au sud d’Amiens a été validé et le plan local d’urbanisme modifié. Conforme aux règles d’aménagement, il se situera à la sortie
de l’autoroute, route de Saint-Fuscien, près de la déchetterie. Prochaine étape
prévue en novembre : la consultation des entreprises chargées de bâtir le
réseau et la chaufferie biomasse. Fonctionnant à 75 % au bois, cet équipement alimentera l’équivalent de 13 000 logements. À savoir : la tranche 4 de
la Zac Paul-Claudel, la Zac Intercampus, la piscine Vallerey, les établissements
scolaires, les gymnases, etc. au sud et au sud-est d’Amiens. Des réunions
d’information seront bientôt proposées aux habitants du secteur et aux abonnés concernés ou intéressés par ce projet.
JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012• 15
Actifs ensemble
SOLIDARITÉ
Croix-Rouge et peinture blanche
La Croix-Rouge distribue, chaque semaine, quatre tonnes de denrées alimentaires
dans des locaux remis à neuf grâce au soutien du CCAS de la ville d’Amiens.
Chaque vendredi, dans le local de la CroixRouge, rue Louis-Blériot, près de 300 familles
défilent avec sacs et cabas pour retirer des aliments de première nécessité. De la baguette
aux boîtes de conserve en passant par les packs
de lait, quatre tonnes, récupérées via la Banque
alimentaire, le Secours populaire ou les collectes en supermarchés sont ainsi distribuées
de 8h30 à 12h par huit bénévoles. Ce n’est pas
nouveau. La nouveauté, c’est l’endroit : un espace rénové par la municipalité pour 46 000 €.
Il remplace les locaux vétustes de la rue Ingres,
puis ceux du siège social de la délégation amiénoise de La Croix-Rouge, au square Friant, déjà
surchargés par les autres activités de l’association. Par exemple, la Vesti Boutique, destinée à
tous. Les actions menées auparavant rue Blériot ont été transférées rue Mozart, dont le local
sera inauguré ce mois-ci.
Une remise à neuf indispensable
« Quand, en 2008, nous avons constaté dans
quelles conditions les structures caritatives travaillaient, nous étions atterrés, se souvient
Pascaline Annoot, adjointe à la solidarité et
vice-présidente du CCAS d’Amiens. Il fallait agir
pour que le public soit accueilli dans des lieux
dignes et agréables. » Depuis juin, la distribution alimentaire s’effectue dans un endroit
lumineux et convivial, avec un système infor-
Pascaline Annoot, entourée des bénévoles de La Croix-Rouge, lors
de l’inauguration des nouveaux locaux de la rue Blériot, le 13 juillet.
matique qui assure la traçabilité des produits.
À la grande satisfaction du public et des bénévoles. Certains, comme Francesca, viennent
depuis des années. Douze ans dans son cas.
« Quand un ami m’a demandé d’aider La CroixRouge, j’étais sceptique, relate-t-elle. Mais j’ai
réalisé que de nombreuses personnes avaient
besoin de nous. Des gens comme nous tous.
Chacun a son parcours, ses galères. » Depuis,
Francesca, comme ses collègues, ne compte
plus ses heures. « Elle est partout ! Toujours
volontaire pour donner un coup de main »,
pointe Laurent, jeune vice-président de la délégation locale. Cette énergie déployée au service des autres est plus que jamais nécessaire.
De même que le soutien de la collectivité. En
2008, l’aide apportée par la Ville et son CCAS à
La Croix-Rouge s’élevait à 15 500 €. En 2012,
elle atteint les 52 750 €. Cela « dans une logique d’accompagnement de la personne, d’insertion, de lutte contre l’isolement. Et non
d’assistanat », rappelle Pascaline Annoot. Une
philosophie au cœur des actions du CCAS.
Jean-Christophe Fouquet
HANDICAP
Des ailes pour un rêve
Pendant trois jours, Handivol affiche pour la septième année le même slogan : « Tout le monde peut le faire » !
« Il n’y a encore pas si longtemps,
l’idée qu’un aveugle pilote un
avion passait pour une blague.
Handivol repousse les limites du
handicap. » L’Amiénois Adrien
Lefranc, 31 ans, bien que déficient
visuel, décollera pour la quatrième fois depuis le tarmac de
l’Aéroclub d’Amiens Métropole à
Glisy. « Ce plaisir n’a pas de prix,
poursuit-il. Mon meilleur souvenir, c’est lors de mon baptême,
quand le pilote m’a montré comment fonctionnait le manche,
puis a lâché et dit : “C’est à toi” !
Ma joie a été immense. » Ce bonheur partagé, c’est la récompense
des organisateurs et des partenaires. « Voler tient du mythe, ça
rend les gens heureux, témoigne
Patrice Radiguet, pilote malvoyant, animateur et secrétaire de
l’association Les Mirauds volants.
On doit en grande partie cette
l’événement figure depuis cet été
au centre de ressources de l’accessibilité créé par l’observatoire
interministériel de l’accessibilité
et de la conception universelle.
« Cette démarche valorisera l’investissement des bénévoles, des
associations et de la collectivité,
qui réalisent cet exploit extraordinaire », souligne Karine Messager, adjointe au maire chargée de
l’adaptation de la ville aux personnes âgées et de l’accessibilité
aux personnes handicapées.
Candice Cazé
En 2011, Handivol a permis à environ
400 personnes handicapées de vivre le rêve d’Icare.
réussite à l’équipe de Philippe
Morinière, président de l’aéroclub, qui a su s’équiper d’un matériel qui n’existe nulle part
16 • JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012
ailleurs. Handivol est une exclusivité amiénoise, un dispositif
unique en France et en Europe. »
Et par un juste retour des choses,
Handivol
Le 14 septembre, dès 14h
Les 15 et 16, dès 10h
Aérodrome d’Amiens
Métropole à Glisy
Vols gratuits pour
les personnes handicapées
03 22 97 11 58
Sports
LONDRES 2012
Stravius, un relayeur en or
Non qualifié en individuel, Jérémy Stravius a participé aux relais
4 x100 m champion olympique et 4 x 200 m vice-champion olympique.
Son titre ex aequo avec Camille
Lacourt sur le 100 m dos avait été
à l’image des championnats du
monde de natation l’été dernier.
En 2012, Jérémy Stravius n’a pas
figuré sur la photo immortalisant
la médaille d’or historique du relais
français sur le 4 x 100 m (devant les
Américains !) aux jeux Olympiques
de Londres. Mais le nageur amiénois, discret, bûcheur et droit dans
son maillot de bain après sa nonqualification en mars pour un ticket
individuel dans le bassin londonien,
a pleinement lancé durant les séries les Bleus sur le toit du monde.
Alignés en série, Jérémy Stravius et
Alain Bernard ont laissé leur place
à Yannick Agnel et Fabien Gilot
le soir de la finale. Sur le podium,
Agnel, Gilot, Leveaux et Lefert ont
reçu la médaille. Mais l’histoire retiendra que Stravius et Bernard
sont également titrés. Elle retiendra aussi que Jérémy Stravius, au
service du collectif France, a contri-
bué à la médaille d’argent des Tricolores en 4 x 200 m. À 23 ans seulement et l’avenir olympique devant
lui, le protégé de Michel Chrétien
n’aura donc pas fait le déplacement
pour rien. Tout comme sa partenaire d’entraînement Ophélie-Cyrielle Étienne, pour ses deuxièmes
JO, médaillée de bronze sur le relais 4 x 200 m. Benjamin Stasiulis,
lui, a malheureusement échoué en
série du 100 m et 200 m dos.
LE GRAAL DE MOULINET
Antoine Caux
En athlétisme, chapeau à Bertrand
Moulinet, 25 ans. 1h20’19’’ pour avaler 20 km en marche et placer
l’Amiénois natif de Toulouse à la
huitième place : « Le graal », selon
lui. Félicitations aussi à Marie
Gayot, vice-championne d’Europe,
qui a terminé sixième avec le relais
français sur le 4 x 400 m.
Jérémy Stravius dans les bras d’Alain Bernard, à l’arrivée du
relais français vainqueur en finale du 4 x 100 m, le 29 juillet.
Rugby
HIPPISME : un Grand
Prix prestigieux
Le 19 septembre, l’élite des drivers mondiaux se
retrouve à l’hippodrome du Petit-Saint-Jean pour
le Grand Prix de la Ville d’Amiens. Cette course
attelée promet du grand spectacle aux turfistes
mais aussi aux néophytes. « Les meilleurs chevaux, âgés de 4 à 7 ans, s’élanceront sur notre piste.
Ce rendez-vous annuel, doté de 100 000 €, est
notre plus belle épreuve. Et si quatorze partants
sont alignés, la course servira de tiercé, quarté et
quinté national », se réjouit Éric Bienaimé, président de la Société des courses d’Amiens. En 1988,
à la création du Grand Prix, cet expert était déjà
en poste. Sept autres courses prendront le départ
ce jour-là : deux montées et cinq attelées. De
quoi prendre les paris.
K. D.
Grand Prix de la Ville d’Amiens
Hippodrome du Petit-Saint-Jean
le 19 septembre, dès 13h : 03 22 52 24 91
Entrée : 4 €, 3 € pour les dames et les étudiants
Animations gratuites pour les enfants
TENNIS : sur fond de terre battue
L’Open de tennis de l’AAC a débuté le 5 septembre. Et depuis trente ans, l’événement se
déroule sur la terre battue du plus grand club
de Picardie. « Nous sommes même classés
parmi les vingt plus grands de France. C’est
attractif pour les joueurs. Et comme c’est l’un
des derniers Open de la saison, les participants
viennent aussi chercher les points manquants »,
explique Clément Le Léap. Ce tout nouveau
président de l’association comptabilise plus
de mille licenciés avec le badminton. 450
joueurs, de 35 à 65 ans, français ou étrangers et
haut classés, vont donc s’engager. Pour les accueillir, une équipe aux petits soins, des
menus maison au restaurant du club house et
la rigueur du juge arbitre Eugène Zeugomona.
Tous passionnés !
K. D.
Jusqu’au 23 septembre
Open de tennis de l’AAC
302, rue Gauthier-de-Rumilly, à Amiens
03 22 95 38 36 – Entrée libre
Le RCA fait sa rentrée samedi 8 septembre
avec une animation place René-Goblet. 10h :
séance des moins de 11 ans, 14h : moins de 19
ans, 15h30 : féminines.
Football
Après le défenseur central Flavien Belson,
l’Amiens SC a enregistré hier l’arrivée de l’attaquant Dieylani Fall, international sénégalais,
en provenance de l’AJ Auxerre. Amiens reçoit
Cherbourg le 14 septembre, 20h, pour la 7e
journée de National.
Patinage artistique
Des cours à partir des 3 ans ou pour les adultes
et étudiants, l’Amiens Patinage Club reprend
aussi le Ballet sur glace lors d’un grand casting, dimanche 9 septembre.
03 22 91 52 52
Aviron
Le S.N.A. recrute des jeunes nés entre 1995 et
2002. Séances adultes :samedi et dimanche.
03 22 92 11 02
JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012 • 17
Culture & Loisirs
Expositions
Pour fêter les 120 ans de la Société photographique de Picardie,
l’expo Clic ! Clac ! c’est dans la
boîte rassemble des documents
d’archives, des clichés de l’Amiénois Camille Biendiné (1862-1941)
et d’autres plus récents. Jusqu’au
21 septembre, du lundi au vendredi de 9h à 17h, aux Archives départementales de la Somme (61,
rue Saint-Fuscien). Entrée libre,
PATRIMOINE : vingt jours pour fêter 20 années
AU PROGRAMME
En 1992, le ministère de la Culture fait d’Amiens une ville d’art et d’histoire. Pour célébrer ces vingt ans d’aventures en mouvement, des visites
conférences sont organisées durant vingt jours autour des Journées
européennes du patrimoine. Cette année est également marquée par le
40e anniversaire de la convention du patrimoine mondial. Aussi, tout en
répondant à la thématique de cette édition, “Les patrimoines cachés”,
Amiens, Ville d’art et d’histoire et les guides conférenciers, agréés par
le ministère de la Culture, invitent à découvrir les trésors méconnus ou
encore insoupçonnés de la cathédrale Notre-Dame.
V. G.
Samedi 8 : L’influence des cathédrales de Chartres et de Soissons
sur Notre-Dame d’Amiens. Dimanche 9 : Les sacrements dans la
liturgie post-tridentine à NotreDame. Lundi 10 : L’art funéraire à
la cathédrale : perception et représentation de la mort à travers les
siècles. Mardi 11 : Vêtements et ornements, le textile dans la sculpture à Notre-Dame. Mercredi 12 :
Les restaurations du XIXe siècle à
nos jours. Jeudi 13 : Verrières et vitraux à Notre-Dame. Vendredi 14 :
La Bible sculptée dans les stalles :
l’histoire de Joseph. Lundi 17 :
Voyages et translations des reliques. Mardi 18 : L’art de la
contre-Réforme, le mobilier de
Notre-Dame. Mercredi 19 : Sous
les pas des pèlerins : dallages, souterrains et caveaux à Notre-Dame.
Jeudi 20 : Les puys de Notre-Dame
d’Amiens. Vendredi 21 : Le chantier de Notre-Dame et les bâtisseurs du Moyen Âge. Samedi 22 :
La musique à la cathédrale. Dimanche 23 : Confréries et chapelles. Lundi 24 : La cathédrale
Notre-Dame en son quartier.
Mardi 25 : Trésors des façades, des
marchands waidiers au beau pilier.
Mercredi 26 : Le repas céleste.
Jeudi 27 : L’histoire de saint JeanBaptiste. Vendredi 28 : Fleurs et
feuillages à Notre-Dame. Samedi
29 : Aux portes du sacré, la statuaire des portails.
Exposition photo Harrar – Le
Caché et le Montré de Guillaume
Lecoque à la librairie Chapeau
Melon et Piles de livres (11, rue
des Lombards) jusqu’au 30 septembre. Vernissage de ce voyage
en Éthiopie le 7 septembre à 18h.
03 60 24 37 86
Cinéma
La Quinzaine des réalisateurs du
Festival de Cannes lance ses
avant-premières. Trois films sont
ainsi à découvrir au Ciné Saint-Leu
(33, rue Vanmarcke) du 13 au 18
septembre : Alyah, d’Elie Wajeman le 13 à 19h30 ; No, de Pablo
Larrain le 16 à 19h ; Le Repenti,
de Merzak Allouache le 18 à 19h30.
03 22 91 61 23
Projection gratuite et ouverte à
tous des films réalisés lors des
ateliers Passeurs d’images en
présence des enfants, de leurs
parents et des animateurs des
stages. Le tout suivi d’un goûter.
Le 12 septembre, à 15h, au Ciné
Saint-Leu (33, rue Vanmarcke).
03 22 91 61 23
Pour chaque visite, rendez-vous
devant l’office de tourisme, 40,
place Notre-Dame. 03 22 22 58 97.
Et encore…
Reprise des cours de salsa cubaine et portoricaine avec l’association Salsapills chaque lundi à
l’école Jules-Verne (307, rue d’Abbeville). Niveau débutant à 19h et
intermédiaire à 19h45. Soirées,
stages et concerts toute l’année.
06 23 02 58 80 / www.salsapills.fr
Acrobates, clowns, jongleurs et
animaux entrent en piste dans
100 % Cirque, un spectacle du
Cirque Maximum. Le 14 septembre à 20h30, les 15 et 16 à 15h
et 18h et le 17 à 18h30, sous un
chapiteau au parc de La Hotoie.
06 32 76 47 97
www.cirque-maximum.com
DÉCOUVERTES : le Safran ouvre ses portes
Dimanche 9 septembre, de 9h30 à 18h, le Safran fait sa rentrée. Théâtre, musique, spectacles jeune public, expositions,
conférences et dialogues, création artistique, stages et activités culturelles… Tout cela, l’équipe du centre culturel
propose de le découvrir avec, comme fil conducteur de cette saison, « la place des femmes dans notre société ». Entre
les animations théâtrales, des lectures, les ateliers de céramique, de sérigraphie et de dessin, la journée sera ponctuée
d’improvisations du slameur Arthur Ribo. Ce dimanche sera aussi consacré aux inscriptions aux activités.
V. G.
Safran, 3 rue Georges-Guynemer : 03 22 69 66 00
Le 12 septembre, de 12h15 à
13h45, le Musée de Picardie
(48, rue de la République) propose
une visite guidée suivie d’un repas.
Visite à croquer sur le thème “Le
paysage au XVIIIe siècle”. Réservation avant le 10 septembre.
03 22 97 14 00
18 • JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012
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LE CRIME (2012) 1h44
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POUVOIR
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De et avec Alexandre Astier
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Rachel,, 9 ans,, subit l’l’amour
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Quand David,, médecin,, prend
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Film d’
animation de Mamoru H
osodda Un jour
d’animation
Hosoda
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Palmer
De Dax Shepard
p et David P
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Un ancien chauffeur de gang
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Le deux détectives d’
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Agatha
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Christie reprennent
du service
Pascal
avec Catherine Frot, André Dussollier
pour retrouver une héritière
parue.
hé i iè russe disparue.
15h - 17h - 19h
d’animation
Film d’
animation
de Sam FFell
ell et Chris Butler
Norman,
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SAMMY 2
(2012) 3D et 2D 1h32
Film d’
’aanimation
d’animation
Kesteloot
de Ben Stassen, Vincent K
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Sammyy et Ray
yy,, deux tortues de mer,
mer, sont
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MOI,, DÉPUTÉ
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(2012) vff 1h25
REBELLE
(2012) vf 3D et 2D
De JJay
ayy R
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Roach
avec Wil
Will FFerrell,
errell, Zach Galifianakis
Film d’
animation de Mark Andrews
d’animation
et Brenda Chapman
Un député
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ord doit affronter
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did nouveau venu manipulé par des milliardaires.
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SEXY
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(2012) vf 3D et 2D 1h39
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À Miami,, l’l’équilibre
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ABRAHAM LINCOLN :
CHASSEUR...
CHASSEUR
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imur Bekmambetov avec
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Benjamin W
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Abraham Lincoln découvre des vampires
res assoiffés de sang.
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CONFESSION D’UN
ENFANT...
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DARK
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ARK KNIGHT RISES
(2012) vf 2h45
TOTAL
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OTA
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(2012) vf 1h58
MAGIC
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GIC MIKE
(2012) vf 1h50
CORNOUAILLE
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(2012) 1h36
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Gainsbourg,
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avec Colin FFarrell,
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Kate Beckinsale
De Steven Soderbergh
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de son père,
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16h55 - 19h20 - 21h50
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avec Schwarzy
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boulots. Il see rêve entrepreneur
10h40 et 15h (je et lu)
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Il est surtout strip-teaseur
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Odile est indépendante
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et rationnelle.. Dans une maison
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en Bretagne,
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mmence à lui échapper… 20h
JUSQU’À
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(2012) vf 1h41
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1h41
De Lorene Scafaria
avec Steve Carell, K
Keira
eira Knightley
La fin du monde est pour
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dans trois jours.
jours. Abandonné
amour
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par sa femme,
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SUPERSTAR
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De Xavier Giannoli
avec Kad
Kad Merad,
Merad, Cécile de France
De et avec Franck Gastambide
Medi
Pocthier
avec M
edi Sadoun,
Sadoun Jib P
octhier
Un anonyme
y devient soudain célèbre,, sans savoir pourquoi. 12h40 et 14h50 (je, ve, lu et ma) - 17h - 21h
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Trois
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Melun
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X..
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tentent un casting pour devenir stars du
LES KAÏRA
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ST-LEU
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22h15
10h40 et 15h (je et lu)
33, rue V
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Vanmarcke,
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Amiens
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t-leu.com
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À PERDRE LA RAISON
(2012) 1h54
Mounir
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ounir vit chez le docteur Pinget.
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Mounir et Murielle me 16h30
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h / ma 14h30
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avec Emilie Dequenne, Niels Arestrupp se marient,
leur
envers lui
di 16h30
DU
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MOLLETS (2012) 1h29
De Carine Tardieu
Tardieu
Podalydès
avec Agnès JJaoui,
aoui, Denis P
odalydès
Rachel,, 9 ans,, subit l’l’amour
’aamour étouffant de ses pparents.
S rencontre avec la
l rebelle
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b ll Violette
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la
l libère.
COMME UN HOMME
(2012) 1h35
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avec Charles
Berling, Emile Berling
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Le fils du proviseur
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j 12h155 - 17h / ve 21h / sa 19h / di 14h30
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CINÉ ORS
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De Sion Sono avec Megumi
Kagurazaka, Miki Mizuno
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d’une personne me 15h
5 - 20h30
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5 - 22h
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h - 19h30
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l 18h15
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quartier
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LOLA (1961) 1h30
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avec Anouk
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Ai é Marc Michel
Lola élève seule son garçon.
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te, danse, et aime
éventuellement
les marins qui passent.
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me 18h15 / ve 22h / sa 17h30 - 20h / di 14h30 / lu
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LA PIROGUE
(2012) 1h27
Moussa
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Touré avec Souleymane
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Dakar,r,, le capitaine
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Dans la banlieue de Dakar
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doit conduire 30 hommes en territoire
Avant-première jeudi
udi 6 septembre, à 20h30
JDA Métropole • n° 649 • 5 septembre 2012 • 19