Analyse de l`évaluation nationale
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Analyse de l`évaluation nationale
Si la création d’évaluations initiales par un groupe de travail nécessite en amont une réflexion sur leurs enjeux et leurs modalités pratiques, il n’en demeure pas moins qu’un travail de fond sur l’analyse des évaluations existantes s’avère incontournable. Cela permet non seulement de s’approprier un langage commun mais aussi d’aiguiser le sens critique, dans le but d’optimiser la qualité de l’outil en devenir. Le « groupe de travail évaluations initiales » a donc collecté un maximum d’outils diagnostiques utilisés dans la plupart des établissements du diocèse de Lille et s’est prêté au jeu de cette analyse. Les sous-groupes, constitués d’un psychologue de l’éducation, d’un chef d’établissement et de trois ou quatre enseignants spécialisés travaillant en regroupement d’adaptation (GRAD), ont apporté leurs témoignages, rapporté ceux de leurs collègues et confronté leurs avis dans un souci d’objectivité. Loin d’être exhaustifs, les tableaux suivants présentent le fruit de ce travail d’analyse effectué durant deux jours et demi. Voici un panorama des outils diagnostiques analysés : Compétences disciplinaires DDEC/CCPP Outils cognitifs GS FAR (DDEC Rennes) CP CE1 Épreuve de catégorisation (DDEC/CCPP Lille) AMD 1 & AMD2 CCPP Lille Ministère de l’éducation nationale Autres... Langage oral /découverte du monde Découvrir l’écrit Outil MEDIAL lecture/écriture (éd. Retz) sous la direction d’André OUZOULIAS Pour plus de « confort », nous vous conseillons d’agrandir les 7 tableaux d’analyse sur des supports A3. Bonne lecture... Groupe de travail évaluations initiales Département BEP-ASH DDEC & CCPP LILLE - 2012 Avant la construction d’outils d’évaluation… une analyse de l’existant... Analyse des évaluations FAR (Formation Action Recherche) par le groupe de travail évaluations initiales DDEC/CCPP LILLE Type d’évaluation : C’est une évaluation étalonnée et standardisée, avec une « population test ». Elle a été construite par un groupe de recherche de la DDEC de Rennes (Formation Action Recherche), constitué de psychologues et d’ enseignants spécialisés, sous la direction de Fernande BOUTHEMY, formatrice ASH. Lieu et circonstances de passation : En classe de GS, CP, CE1 et en classe spécialisée. On préconise la passation les deuxième ou troisième semaines de septembre. Logistique nécessaire : Pour l’enseignant : un livret de passation (consignes + un cédérom fourni pour le traitement des résultats). Pour les élèves : le cahier de passation, crayon, gomme, feutres, un cache, colle, ciseaux, gommettes, photocopies. La passation peut s’effectuer en binôme enseignant de la classe/ enseignant spécialisé. Temps accordé : 10 séances sur 5 jours. Les instructions sont à la fois visuelles et auditives et nécessitent la présence d’un tableau dans le local. Mode de passation : Elle concerne tous les élèves de ces classes. La passation peut se faire avec tout le groupe-classe ou par demi-groupes. Domaines évalués : Présentation des résultats : Compétences disciplinaires : le langage oral (de réception uniquement), les stratégies de lecture (décodage, compréhension et indices lexicaux & syntaxiques, les mathématiques). Cf. grille 3 Outils cognitifs : mémorisation, décentration, organisations spatiale & temporelle, évocation mentale, combinatoire, inférence etc. Cf. grille 4 Ces deux grilles croisées permettent d’observer comment l’élève est « outillé » sur le plan cognitif pour entrer dans les apprentissages (langage oral, lecture, mathématiques). La notation est similaire à celle des évaluations nationales (codes 0/1/9) et on obtient des pourcentages de réussites. Les compétences et outils sont présentés et détaillés non pas dans le livret de passation mais dans le cédérom. Il existe un lien avec le Socle commun des connaissances et compétences pour les GS car elles ont été actualisées en 2011. Ceci n’est pas le cas pour les CP et les CE1. Peut être le seront-elles ultérieurement… à suivre... Dans l’idéal, les élèves doivent être séparés les uns des autres. Traitement des résultats : Les résultats sont, la plupart du temps, analysés par les enseignants spécialisés et peuvent l’être dans le cadre du DIBEP. Les psychologues de l’éducation sont rarement sollicités. Mode de communication aux équipes d’école : D’une manière générale, la communication des résultats se fait lors d’une réunion (concertation, conseil de cycle ou autre…). Elle fait l’objet d’un document écrit remis aux enseignants et au chef d’établissement. Les résultats peuvent être présentés au DIBEP, en cellule de base et/ ou réunion plénière. Intérêts majeurs de l’utilisation des évaluations initiales FAR : -Nécessité absolue de croiser les compétences (grille 3) avec les outils cognitifs (grille 4) pour évaluer le profil du groupe-classe mais aussi de chaque élève. -Outil commun aux écoles des DIBEP qui permet l’objectivité la plus proche de la réalité de l’élève. Il permet aussi de se doter d’un langage commun. -Ceci implique donc des facilités pour la répartition des élèves en aide spécialisée (GRAD) mais aussi pour l’aide personnalisée et enfin pour le soutien au sein de la classe. On évite la dérive du « feeling » et de l’interprétation subjective. -Ces évaluations peuvent aussi mette en exergue les besoins des élèves pour une réflexion plus générale dans le but d’écrire le projet d’établissement et le projet d’école. -Gain de temps pour rédiger les projets d’aide spécialisés (maîtres E) ainsi que les PPRE (enseignants de la classe). Depuis quand les évaluations FAR sont-elles utilisées dans les écoles de la DDEC de Lille ? Depuis 2002/2003. Limites majeures de l’utilisation des évaluations initiales FAR : -La « lourdeur » de la passation, de la correction, de l’utilisation du logiciel et de l’analyse surtout sont souvent évoquées. -On peut parfois trouver des écarts déstabilisants entre les résultats et les observations cliniques des enseignants. -Le coût des livrets. -C’est une évaluation qui n’est pas reconnue par les IEN (mais les avis sont partagés : certains les trouvent intéressantes, d’autres préconisent les évaluations nationales) -Cette évaluation a un côté très « scolaire » -Les livrets CP et CE1 devraient être actualisés comme ceux de GS pour plus de crédibilité. -Il manque quelque épreuves pour évaluer les pré-requis nécessaires à l’accès au code écrit (segmentation phonémique, mémoire de travail…) -Il faudrait définir une date commune de passation de ces évaluations au sein du diocèse. Analyse des évaluations AMD (approche multidimensionnelle) par le groupe de travail évaluations initiales DDEC/CCPP LILLE Année scolaire 2011-2012 Type d’évaluation : C’est une évaluation étalonnée, standardisée, construite par un groupe de recherche du CCPP/DDEC Lille constitué des psychologues de l'éducation : Dominique LOKIETEK et Philippe TRENCART ainsi que des enseignants spécialisés. Lieu et circonstances de passation : Mode de passation : Cette évaluation est conçue pour les élèves de GS, de CP et ceux de L’AMD1 concerne tous les élèves de la classe de GS. classes d’adaptation. La passation se fait par groupes de 8 à 10 élèves, en deux fois vers les mois de novembre et décembre. L’AMD2 ne concerne que les élèves de GS repérés à besoins éducatifs particuliers lors de l’AMD1. On préconise sa passation en mai. Elle peut aussi s’effectuer avec les élèves de CP au premier trimestre de l’année scolaire uniquement. Logistique nécessaire : Domaines évalués : Présentation des résultats : Pour l’enseignant : un livret de passation (consignes). Feuilles annexes (mémoires). Les résultats des élèves sont inscrits sur le site du CCPP de Lille. Pour les élèves : le cahier de passation, crayon, gomme, feutres bleu et rouge, un cache. Le domaine des processus du traitement de l’information : mémoires, attention, concentration. La passation peut s’effectuer en binôme enseignant de la classe/ enseignant spécialisé. Ils doivent obligatoirement avoir suivi la formation spécifique de 3 heures proposée en octobre. Temps accordé : 2 séances sur deux jours et le matin de préférence. Les instructions sont à la fois visuelles et auditives et nécessitent la présence d’un tableau dans le local. Des épreuves « essai » sont parfois présentes. Une partie du domaine des stratégies, à savoir la logique. (images séquentielles...). Après avoir rentré les résultats des exercices sur le site du CCPP, on obtient une courbe relative aux domaines nommés ci-contre. Des domaines relatifs aux grandes élaborations : discriminations visuelle et auditive, organisations spatiale et temporelle. Dans l’idéal, les élèves doivent être séparés les uns des autres. Traitement des résultats : Le livret ne fournit pas de pistes d’analyse ou de remédiation. En revanche, les enseignants peuvent s’inscrire à une formation spécifique pour apprendre à le faire. (analyse des courbes) Nécessité de faire appel au psychologue de l’éducation pour l’analyse si personne dans l’école n’a suivi cette formation. Mode de communication aux équipes d’école : D’une manière générale, la communication des résultats se fait lors d’une réunion (concertation, conseil de cycle ou autre…). Elle peut faire l’objet d’un document écrit remis aux enseignants et au chef d’établissement. Les résultats peuvent être présentés au DIBEP, en cellule de base et/ou réunion plénière. Intérêts majeurs de l’utilisation des évaluations AMD1 & AMD2 : -La passation des AMD permet une approche développementale aidant à mesurer le niveau pédagogique de l’élève. -C’est un « état des lieux » cognitif du groupe-classe et de chaque élève. -Une évaluation qui présente des éléments évalués dans le domaine des mémoires. -C’est une approche directe des grandes élaborations. -Les formations proposées (passation + analyse des résultats) encouragent un « esprit de recherche » des enseignants. Depuis quand les évaluations FAR sont-elles utilisées dans les écoles de la DDEC de Lille ? Au début des années 2000. Limites majeures de l’utilisation des évaluations AMD1 & AMD2 : -Les enseignants se plaignent de la « lourdeur » de la passation, surtout pour l’AMD1. -Le coût des livrets. -C’est une évaluation qui n’est pas reconnue par les IEN. -Les enseignants qui n’ont pas fait la formation spécifique ne s’y retrouvent pas. -La nécessité de l’analyse par des psychologues peut devenir un frein à la passation (problème de disponibilité). -L’AMD ne cible pas le langage oral, ni la catégorisation, ni la numération (dans le domaine des élaborations). Analyse de l’épreuve de catégorisation par le groupe de travail évaluations initiales DDEC/CCPP LILLE Année scolaire 2011-2012 Type d’évaluation : Lieu et circonstances de passation : C’est une évaluation étalonnée, construite par le groupe de recherche « Cahier-diagnostic » de la DDEC/CCPP de Lille. Ce groupe comprenait le psychologue de l'éducation : Dominique LOKIETEK ainsi que des enseignants spécialisés ou non, sous la direction de Marc CARTIGNY, animateur formateur. L’épreuve de catégorisation est conçue pour les élèves de GS à partir de janvier, les CP toute l’année scolaire et les CE1 au premier trimestre de l’année scolaire. Possibilité de l’utiliser dans les classes spécialisées. Logistique nécessaire : Domaines évalués : Pour l’enseignant : pas de livret de passation, la consigne étant très simple. Pour les élèves : un feuillet A3 + une feuille A4, un crayon, une gomme, un cache. Mode de passation : C’est une épreuve à passation collective. Présentation des résultats : La catégorisation appartient au domaine des grandes élaborations. Cette épreuve évalue les points forts et points faibles des élèves dans les différents types de catégorisation. (Les quatre grands types de catégorisation). Elle évalue aussi la mémoire à long terme et le raisonnement logique. La passation peut s’effectuer en binôme enseignant de la classe/ enseignant spécialisé. Un essai figure dès le départ pour habituer les élèves à la passation (non pris en compte dans les résultats) On calcule le nombre de bonnes réponses dans les différents types de catégorisation puis on les reporte sur une courbe. On note un lien entre les compétences et la catégorisation puisque celle-ci est transversale. Idem avec le Socle commun des connaissances et compétences et les programmes 2008 notamment dans le champ de la maîtrise de la langue (palier 1, compétence 1, compétence 3)… On trouve aussi des liens avec le livret personnel de compétences (étude la langue/vocabulaire, nombres et calculs…) Temps accordé : 30 minutes Dans l’idéal, les élèves doivent être séparés les uns des autres. Traitement des résultats : Mode de communication aux équipes d’école : Le traitement des résultats peut se faire avec les psychologues, les enseignants spécialisés et/ou des enseignants ayant suivi une formation théorique sur le sujet. La passation de l »épreuve est indiquée pour la rédaction des projets d’aide spécialisée. La communication des résultats se fait souvent de façon informelle. Elle peut aussi se faire lors de concertations pour les élèves à besoins éducatifs particuliers ou conseils de cycle. On ne note pas de transmission écrite particulière des résultats. Les élèves repérés peuvent être amenés à justifier leurs réponses, de façon individuelle. Depuis quand cette épreuve de catégorisation est-elle utilisée dans les écoles de la DDEC de Lille ? Au début des années 2000. Attention ! Le test a été « relooké ». Il nécessite donc un réétalonnage. Ceci explique le fait qu’il n’est plus disponible sur le site du CCPP actuellement. Intérêts majeurs de l’utilisation de l’épreuve de catégorisation : Limites majeures de l’utilisation de l’épreuve de catégorisation : -Il existe peu d’outils pour évaluer la catégorisation et pourtant, celle-ci se trouve à la base du développement cognitif. -C’est un outil utilisable en classe ordinaire mais aussi dans d’autres classes spécialisées : facilitateur d’échanges entre enseignants. -Il est complémentaire aux autres outils (FAR, AMD…) -Il peut servir de base à un projet de co-intervention (ex: construction d’un jeu de devinettes) -Cette épreuve est facile à utiliser, rapide et gratuite. -Des remédiations sur la catégorisation existent déjà (« Catégo » chez HATIER, jeux chez la CIGALE, sites ASH…) -Un retour des résultats aux parents pourrait stimuler la capacité à catégoriser dans la vie quotidienne, à la maison. -La passation collective est pratique mais il est indispensable de faire verbaliser les élèves repérés en difficulté dans ce domaine (souvent 7 ou 8 élèves dans la classe) -Cette épreuve a ses limites car on s’est aperçu qu’il existe parfois plusieurs possibilités d’interprétation. Ceci confirme ce qui vient d’être noté précédemment, à savoir, une verbalisation/justification des élèves relatives à leurs choix. -C’est un outil qui doit être utilisé en complément d’autres évaluations initiales. -Son utilisation nécessite une formation théorique pour comprendre d’une part les enjeux de cet outil cognitif et d’autre part, se familiariser avec les termes spécifiques : taxonomie, schématique, prototypique, logique... Analyse de l’évaluation « Médial » (d’A. OUZOULIAS) éd. Retz par le groupe de travail évaluations initiales DDEC/CCPP LILLE Année scolaire 2011-2012 Type d’évaluation : M.E.D.I.A.L signifie : Moniteur pour l’Evaluation des Difficultés de l’Apprenti Lecteur. C’est une évaluation qui a été créée sous la direction d’ André OUZOULIAS en 1995. Professeur à l’IUFM de Versailles, A. Ouzoulias travaille depuis longtemps sur la question de la grande difficulté en lecture. Lieu et circonstances de passation : Cette évaluation est conçue pour les élèves de CP et de CE1 et ceux des classes spécialisées. Logistique nécessaire : Pour l’enseignant : des fiches de passation avec des consignes. Pour les élèves : des photocopies, un album « petit ver dodu », crayon... La passation collective peut s’effectuer en binôme enseignant/enseignant spécialisé; la passation individuelle peut s’effectuer par l’ enseignant spécialisé. -Le traitement des résultats peut se faire par l’enseignant de la classe et/ou l’enseignant spécialisé. C’est une évaluation à la fois collective et individuelle. Domaines évalués : Les consignes sont auditives, sans exemple. Traitement des résultats : Mode de passation : Présentation des résultats : Projet de lecteur Conceptualisation de la langue (relation entre la quantité d’oral et quantité d’écrit, correspondance entre chaîne parlée et chaîne écrite, connaissance d’un langage technique (mot, phrase, syllabe…) Facteurs favorisants la compréhension Aspect culturel (connaissance des différents supports d’écrits, des conventions de lecture, comportement d’apprenti lecteur…) ... Mode de communication aux équipes d’école : La communication des résultats peut s’effectuer dans le cadre du conseil de cycle, concertations ... Intérêts majeurs de l’utilisation de l’évaluation Médial : -Cette évaluation est la première à avoir abordé la notion de « projet de lecteur », c'est-à-dire la projection qu’a l’élève par rapport à l’apprentissage de la lecture/écriture. -On retrouve beaucoup d’items de « banqoutils » regroupés sur un seul livret. -C’est une évaluation qui cerne très bien les difficultés, capacités et besoins de l’élève dans les domaines du lire/écrire. (elle fait référence aux travaux d’Emilia Ferreiro, J. Fijalkow…). Les commentaires relatifs aux erreurs et difficultés sont très intéressants. Des pistes de travail sont proposées. -C’est un outil très utile pour les enseignants spécialisés des regroupements d’adaptation. On reporte les résultats dans un tableau et sur une cible pour avoir une vue panoramique des résultats. Il n’a pas de lien avec le Socle commun de connaissances et de compétences car l’outil est bien antérieur à cela. La circonscription de Dordogne-Nord a créé une adaptation du MEDIAL (EAL = Evaluation de l’Apprenti Lecteur) pour une passation collective, dans le but de permettre un état des lieux des connaissances d’un groupe-classe. http://www.cndp.fr/bienlire Depuis quand cette évaluation est-elle utilisée ? Depuis 1995. Limites majeures de l’utilisation de l’évaluation Médial : -La passation est très longue si elle est faite en entier. -Le dossier publié chez Retz est assez onéreux. -L’analyse des résultats n’est pas simple; elle demande un long temps de préparation et de connaissances théoriques sur le lire/écrire. -Problème des épreuves en identification... -On n’évalue pas l’écriture ni le graphisme. (écriture = geste d’écriture) Analyse de l’évaluation nationale « langage oral » par le groupe de travail évaluations initiales DDEC/CCPP LILLE Type d’évaluation : C’est une évaluation qui s’intitule « aide à l’évaluation des acquisitions des élèves en fin d’école maternelle ». Elle a été créée par la DGESCO (Direction générale de l’enseignement scolaire) du ministère de l’éducation nationale. Logistique nécessaire : Pour l’enseignant : des fiches de passation avec des consignes Pour les élèves : des photocopies, gomme, crayon... Lieu et circonstances de passation : Elle s’adresse aux élèves de grande section de maternelle. Mode de passation : C’est une évaluation à la fois collective et individuelle. Domaines évalués : Le langage oral et toutes ses composantes. On évalue aussi indirectement les difficultés mnésiques et le raisonnement logique à titre d’hypothèses. Présentation des résultats : On note un lien avec le Socle commun des connaissances et compétences et les programmes 2008. Il n’existe pas d’outil de collecte. La passation collective peut s’effectuer en binôme enseignant/enseignant spécialisé; la passation individuelle peut s’effectuer par l’enseignant spécialisé. Les consignes sont visuelles et auditives (mais principalement auditives) Le temps de passation des items se limite à 15/20 mn environ et précisé. Traitement des résultats : Mode de communication aux équipes d’école : Les résultats sont traités par les enseignants, aidés éventuel- La communication des résultats peut s’effectuer dans le lement par les enseignants spécialisés. cadre du conseil de cycle, concertations ... Intérêts majeurs de l’utilisation de cette évaluation « langage oral » : -C’est un document national en lien avec les compétences du Socle commun. -L’évaluation balaie tous les champs du langage oral. -Il existe un document qui s’intitule « lire au CP » qui offre la possibilité de se poser des questions relatives aux difficultés des élèves et de fournir des suggestions de travail. Depuis quand cette évaluation est-elle utilisée ? Depuis 2010. Limites majeures de l’utilisation de cette évaluation « langage oral »: -L’outil est peu attrayant pour celui qui fait la passation ! -Il n’existe pas de grille de synthèse, elle est à construire. -L’accès aux fiches de passation dans le site n’est pas très facile et surtout peu ergonomique. Analyse de l’évaluation nationale « découvrir l’écrit » par le groupe de travail évaluations initiales DDEC/CCPP LILLE Année scolaire 2011-2012 Type d’évaluation : C’est une évaluation standardisée qui a été créée par la DGESCO (Direction générale de l’enseignement scolaire) du Ministère de L’Education nationale. Lieu et circonstances de passation : Elle s’adresse à des élèves de classes ordinaires. Logistique nécessaire : Pour l’enseignant : des fiches de passation avec des consignes Pour les élèves : des photocopies, gomme, crayons.. La passation collective peut s’effectuer en binôme enseignant/ enseignant spécialisé; la passation individuelle peut s’effectuer par l’ enseignant spécialisé. Les consignes sont visuelles et auditives (mais principalement auditives) Mode de passation : C’est une évaluation à la fois collective et individuelle. Domaines évalués : Maîtrise de l’écriture Réalité sonore de la langue Segmentation de l’écrit et de l’oral Présentation des résultats : On note un lien avec le Socle commun des connaissances et compétences et les programmes 2008. C’est un codage de type 0/1/9. Structure syllabique des mots Retrouver des sons et des mots Familiarisation avec le monde de l’écrit Le temps de passation des items est chronométré. Traitement des résultats : Les résultats sont traités par les enseignants, aidés éventuellement par les enseignants spécialisés. Mode de communication aux équipes d’école : La communication des résultats peut s’effectuer dans le cadre du conseil de cycle, concertations ... Intérêts majeurs de l’utilisation de cette évaluation « découvrir l’écrit » : -C’est un document national en lien avec les compétences du Socle commun. -On trouve des pistes de remédiation. -On n’a pas besoin d’acheter un livret, ce sont des feuilles à imprimer puis à photocopier. -Certaines évaluations de fin d’année peuvent servir d’évaluations initiales pour l’année suivante. Depuis quand cette évaluation est-elle utilisée ? Depuis 2010. Limites majeures de l’utilisation de cette évaluation « découvrir l’écrit »: -La passation est longue. -L’évaluation n’a pas été étalonnée -Il n’existe pas de grille de synthèse, elle est à construire. -L’accès aux fiches de passation dans le site n’est pas très facile et surtout peu ergonomique. Analyse de l’évaluation nationale « découverte du monde » par le groupe de travail évaluations initiales DDEC/CCPP LILLE Année scolaire 2011-2012 Type d’évaluation : C’est une évaluation standardisée qui a été créée par la DGESCO (Direction générale de l’enseignement scolaire) du Ministère de l’Education nationale. Lieu et circonstances de passation : Elle s’adresse à des élèves de fin de grande section de maternelle. Logistique nécessaire : Pour l’enseignant : des fiches de passation avec des consignes Pour les élèves : des photocopies, gomme, crayons.. Domaines évalués : Mode de passation : C’est une évaluation collective dans son ensemble. Elle est individuelle lors de moments informels. Présentation des résultats : On note un lien avec le Socle commun des connaissances et compétences et les programmes 2008. Raisonnement logique Compréhension Mathématiques On comptabilise le nombre de bonnes réponses. La passation collective peut s’effectuer en binôme enseignant/enseignant spécialisé. La passation individuelle peut s’effectuer par l’enseignant spécialisé. Les consignes sont visuelles et auditives (mais principalement auditives) Traitement des résultats : Les résultats sont traités par les enseignants aidés éventuellement par les enseignants spécialisés. Mode de communication aux équipes d’école : La communication des résultats peut s’effectuer dans le cadre du conseil de cycle, concertations ... Intérêts majeurs de l’utilisation de cette évaluation « découverte du monde » : -C’est un document national en lien avec les compétences du Socle commun. -On trouve des propositions de pistes pédagogiques. -Cette évaluation est « proche » des enseignants. -Certaines évaluations de fin d’année peuvent servir d’évaluations initiales pour l’année suivante. Depuis quand cette évaluation est-elle utilisée ? Depuis mars 2010. Limites majeures de l’utilisation de cette évaluation « découverte du monde » : -Il nous semble plus judicieux de l’utiliser en évaluation diagnostique de début CP. -L’observation est difficile à faire pour un enseignant qui la fait seul. -Le codage des corrections est à construire. -Les évaluations individuelles doivent être remplacées par des évaluations collectives. -Certaines compétences importantes n’y figurent pas.