press clippings- 5 july, 2012 print

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5 July 2012
PRESS CLIPPINGS- 5 JULY, 2012
The following is a compilation of gender related stories from leading media: The New York
Times, Financial Times, BBC, Al Jazeera English, The Wall Street Journal, The Guardian, Times of
India, China Daily, El País (Spain), El Mundo (Spain), Clarín (Argentina) NOTIMEX (Mexican News
Agency), O Globo (Brazil), Le Monde (France) and Le Figaro (France).
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The New York Times
Forced Abortion in China
The outrage over Feng Jianmei’s forced abortion in China has been intense and widespread. The
government’s efforts to dictate the reproductive choices of its citizens through cruel and inhuman
treatment are a gross violation of fundamental human rights.
Tragically, around the world governments still deprive women, particularly poor and marginalized
women, of control over their reproductive capacity. Romany women in Slovakia are forcibly sterilized for
racist reasons. State hospitals in Chile have routinely sterilized H.I.V.-positive women without their
consent. The appalling list goes on, and the human toll is incalculable.
Every woman must be guaranteed the right to dignity and dominion over her own reproductive life. Any
government that fails to do so is guilty of human rights abuses, for which it must be held to account.
http://www.nytimes.com/2012/07/05/opinion/forced-abortion-in-china.html?_r=1
The Washington Post
Olympics chief: No guarantee Saudis will send women athletes to London
LONDON — IOC President Jacques Rogge cannot guarantee “100 percent” that female athletes from
Saudi Arabia will compete at the London Olympics, although he remains optimistic the
Rogge told The Associated Press that the International Olympic Committee is discussing the “operational
details” with Saudi officials for ending their four-decade-old policy of sending only men to the games.
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Saudi Arabia, Qatar and Brunei have never included women in their Olympic teams. While Qatar and
Brunei have committed to sending female athletes to London, whether Saudi will do the same remains
uncertain three weeks before the start of the London Games.
Saudi Olympic Committee president Prince Nawaf said in April that female participation had not been
approved by the country’s leaders and that Saudi-based women traveling to London would be contrary
to the kingdom’s traditions and norms.
But a statement released by the Saudi embassy in London last week said female athletes who qualify
could be allowed to participate. Athletes in judo and in track and field are considered possibilities.
Saudi Arabia is a deeply traditional and ultra conservative Muslim society, and women are severely
restricted in public life and are not even allowed to drive.
http://www.washingtonpost.com/national/on-faith/religion-news-inbrief/2012/07/04/gJQAtFLuNW_story.html
Also on the subject (online): http://www.cnn.com/2012/07/05/sport/saudi-womenbasketball/index.html?iref=allsearch
FRENCH
Le Monde
L'Argentine se veut à l'avant-garde pour les minorités sexuelles
Grande première à Buenos Aires : la présidente argentine, Cristina Kirchner, a promulgué, lundi 2 juillet,
la nouvelle loi d'identité de genre, qui permet à toute personne qui le désire de modifier légalement le
sexe et le prénom sous lesquels elle a été déclarée à la naissance. Le Congrès avait adopté cette loi, à
l'unanimité, le 10 mai.
A la Casa Rosada, le palais présidentiel, dans le salon dédié aux "femmes argentines", Mme Kirchner a
solennellement remis les premiers documents d'identité à douze transsexuels et à des bébés, nés dans
des couples de même sexe, qui auront ainsi droit à tous les avantages sociaux comme n'importe quel
couple hétérosexuel.
"C'est un jour d'immense réparation et d'égalité, une égalité qui est tout aussi importante que la
liberté", a affirmé la présidente argentine. Elle s'est déclarée "très orgueilleuse" que l'Argentine soit à
l'avant-garde des droits des minorités sexuelles, "non seulement dans la région, mais aussi dans le
monde". Elle a souligné qu'une loi sur le mariage gay était en discussion en France, alors qu'il est
autorisé depuis 2010 en Argentine.
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Les premières à recevoir leurs nouveaux papiers d'identité ont été des activistes de la Fédération
argentine des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels (FALGBT) et de l'Association de travestis,
transsexuels et transgenres d'Argentine (Attta).
"UNE LOI RÉVOLUTIONNAIRE"
Avec leurs triplés, âgés de 5 ans, courant dans tous les sens, Andrea Majul et Silvina Madaleno se sont
réjouies que cette loi leur permette désormais de prendre, conjointement, des décisions en matière
d'éducation, de santé et de bénéficier, l'une ou l'autre, de jours de congé en cas de maladie de leurs
trois enfants.
"C'est une loi révolutionnaire", a lancé Marcela Romero, présidente d'Attta, car "c'est une loi de
changement d'identité et ce, indépendamment d'une opération chirurgicale de changement de sexe ou
d'un traitement hormonal". Aucun examen physique ou psychologique n'est requis par la nouvelle
disposition légale.
Plus de 300 personnes ont sollicité de nouveaux documents d'identité depuis l'adoption de la loi. Un
aspect polémique concerne les mineurs. Selon le texte, ils peuvent recourir à un avocat d'enfants, mis
gratuitement à leur disposition par l'Etat, si leurs parents ou tuteurs s'opposent à leur désir de changer
d'identité.
Pour les personnes qui souhaitent obtenir des changements physiques, un service multidisciplinaire,
baptisé "trans", fonctionne, depuis 2005, à l'hôpital public Durand de Buenos Aires. Il est composé
d'endocrinologues, de chirurgiens et de psychologues qui prennent en charge intégralement et
gratuitement des personnes en transition de genre.
Les interventions chirurgicales sont remboursées par la sécurité sociale. Selon ses responsables, le
service "trans" de l'hôpital Durand est unique en Amérique latine. "Nous avons un grand nombre de
demandes", explique son coordinateur, le docteur Adrian Helien, psychiatre et sexologue, précisant
toutefois qu'en raison d'obstacles juridiques, il n'y a, pour l'instant, qu'une douzaine d'opérations par
an.
Selon le dernier recensement de 2010, l'Argentine compte plus de 24 000 foyers avec des couples du
même sexe, dont 58,3 % sont des femmes. 21 % de ces couples ont des enfants. Les couples avec
enfants sont en grande majorité des femmes (97,5 %).
L'Argentine est pionnière dans la reconnaissance des droits des minorités sexuelles. Elle est le premier
pays d'Amérique latine à avoir autorisé le mariage entre personnes du même sexe, leur accordant les
mêmes droits que les couples hétérosexuels quant à l'adoption d'enfant, ainsi qu'en matière de
succession et d'héritage.
LE PARADOXE DU DROIT DES FEMMES
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Cette politique conforte le profil progressiste du gouvernement Kirchner et révèle un changement de
mentalité dans un pays à majorité catholique et considéré comme machiste. Paradoxalement, les droits
de la vaste majorité – les femmes – restent, en revanche, niés en Argentine, où l'avortement n'est pas
légal. En mars, la Cour suprême l'a autorisé, mais uniquement en cas de viol d'une femme idiote ou
démente, ou en cas de danger pour la santé ou la vie de la femme enceinte.
Dans les faits, les avortements légaux sont très rarement pratiqués. "Le gouvernement parle de justice
sociale, mais ignore l'impact des avortements clandestins sur la population la plus vulnérable, les
femmes, les plus pauvres et les plus jeunes", dénonce Mercedes Cavallo, avocate de l'Association pour
les droits civils.
Selon Me Cavallo, on compte en Argentine entre 486 000 et 522 000 avortements clandestins par an,
"soit plus d'un avortement pour deux naissances". "Les avortements clandestins pratiqués dans des
conditions de risque sont la première cause de mortalité maternelle en Argentine", souligne l'avocate.
La présidente péroniste Cristina Kirchner s'oppose personnellement à l'interruption volontaire de
grossesse pour des raisons religieuses.
http://abonnes.lemonde.fr/ameriques/article/2012/07/04/l-argentine-a-l-avant-garde-pour-lesminorites-sexuelles_1728936_3222.html?xtmc=femmes&xtcr=8
L'égalité professionnelle, maintenant !
La grande conférence sociale des 9 et 10 juillet consacrera une table ronde à l'égalité professionnelle
entre les hommes et les femmes. Nous nous en réjouissons et saluons ce choix. Les femmes
représentent près de la moitié de la population active. Mais les chiffres parlent d'eux mêmes : l'écart de
salaire entre femmes et hommes stagne à 27 %. Les femmes sont presque deux fois plus nombreuses au
smic que les hommes et occupent 80 % des emplois à temps partiel. Malgré un niveau de diplôme
aujourd'hui plus élevé que celui des hommes, elles restent concentrées dans des emplois sous-valorisés
et se heurtent, à tous les niveaux de responsabilité, à un plafond de verre. Ces quelques données le
montrent de manière très claire : la question de l'égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes traverse la plupart des enjeux sociaux liés au travail : rémunérations, retraites, recrutement,
postes, formation, handicap...
L'égalité professionnelle est un serpent de mer. Depuis plus de cinquante ans, les lois se succèdent, mal
calibrées ou inappliquées. Nous attendons de ce sommet social qu'il initie la réflexion sur la mise en
œuvre d'un cadre réglementaire réellement contraignant – sanctions financières lourdes à l'appui –
pour les entreprises qui ne respectent pas l'égalité professionnelle et salariale entre femmes et
hommes. Cette égalité relève d'une obligation légale : elle ne peut être l'objet de simples incitations ou
d'un panel de bonnes pratiques.
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Nous attendons aussi qu'il ne confonde pas égalité professionnelle et qualité de vie au travail. Si
l'explosion des situations de mal-être au travail légitime cette question, elle ne doit pas se confondre
avec celle de l'égalité femmes-hommes. Une telle confusion autorise trop souvent les entreprises à faire
croire qu'elles pratiquent une politique d'égalité quand elles facilitent la vie au travail des parents.
Nous attendons enfin de la conférence sociale qu'elle apporte des réponses concrètes à la précarité
grandissante, qui touche en premier lieu les femmes. Notre société ne considère pas encore les emplois
majoritairement occupés par les femmes à leur juste valeur : sous-payés, dévalorisés, dans bien des cas
à temps partiel subi, nombre de ces emplois ne permettent pas aux femmes qui les occupent de joindre
les deux bouts. Notre société voit encore dans le travail des femmes une variable d'ajustement :
contrats précaires, chômage minoré... Nous ne pouvons l'accepter.
Nous exigeons que la conférence sociale débouche sur des mesures concrètes :
La mise en œuvre de sanctions financières lourdes pour les entreprises qui ne respectent pas l'égalité
salariale;
La stricte limitation du temps partiel imposé à l'embauche, par l'augmentation des cotisations sociales
patronales sur les emplois à temps partiel et l'attribution de compensations salariales pour les salarié-es à temps partiel;
La revalorisation des emplois à prédominance féminine, par un système d'évaluation non
discriminante des emplois qui garantira une rémunération identique pour les emplois à prédominance
féminine et à prédominance masculine de valeur comparable.
Les associations féministes, forces de propositions face au fonctionnement inégalitaire de la société,
doivent être désormais considérées comme des partenaires, tant par le gouvernement que par les
syndicats. C'est pourquoi nous demandons qu'elles soient invitées à la conférence de juillet prochain. La
question de l'égalité professionnelle relève de la volonté politique. L'élection de François Hollande a levé
un espoir en matière de justice sociale. Nous attendons maintenant des actes !
Par le collectif Féministes en mouvements
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/07/04/l-egalite-professionnellemaintenant_1728798_3232.html?xtmc=femmes&xtcr=6
Le droit à l'avortement menacé dans le Mississippi
Depuis le 2 juillet, la Women's Health Organization de la ville de Jackson, seule clinique pratiquant
encore des avortements dans le Mississippi, vit dans l'incertitude. La loi HB390, votée dimanche dans cet
Etat du sud des Etats-Unis, menace directement la clinique de fermeture. Mais la décision d'un juge
fédéral, ce même jour, de bloquer temporairement l'entrée en vigueur du texte, laisse à l'établissement
quelques jours de répit.
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Juge en tribunal d'instance, Daniel P. Jordan III a estimé que cette loi n'avait aucun objectif médical,
mais expressément politique : celui de limiter, voire supprimer la pratique de l'avortement dans le
Mississippi. Le député républicain Sam Mims, qui a parrainé le projet de loi, a en effet déclaré que "si
cette législation entraîne moins d'avortements, c'est une bonne chose". Quant au gouverneur du
Mississippi, Phil Bryant, il ne cache pas sa volonté d'un "Etat sans avortement".
Une audience doit se tenir le 11 juillet pour décider, ou non, de l'application du texte. En attendant, la
décision du juge a permis d'annuler l'inspection de la clinique de Jackson par les autorités sanitaires,
pour vérifier si celle-ci était conforme à cette nouvelle loi.
LES MÉDECINS PRATIQUANT L'AVORTEMENT VISÉS
Si cette visite avait eu lieu, la clinique serait déjà fermée à ce jour. En effet, la loi HB390 impose à tous
les médecins pratiquant l'avortement de bénéficier de "privilèges hospitaliers", et d'être des
gynécologues et obstétriciens certifiés. A la clinique de Jackson, les trois docteurs pratiquant
l'avortement le sont, mais il leur manque les privilèges hospitaliers, difficiles à obtenir.
Les "privilèges hospitaliers" sont l'autorisation, pour un médecin, de pratiquer en hôpital si ses patients
ont besoin d'un traitement en structure hospitalière. Cette autorisation est délivrée par les conseils
d'administration des hôpitaux, qui examinent au préalable le dossier du médecin en question.
Selon Betty Thompson, la porte-parole de la clinique, citée par Reuters, les trois médecins de la clinique
de Jackson tentent d'obtenir les privilèges hospitaliers depuis mai, en vain. Aucune réponse positive ne
leur a été donnée par les hôpitaux voisins. Certains hôpitaux, affiliés à des organisations religieuses, ne
souhaitent en effet pas pratiquer d'avortement dans leurs murs.
Cette condition des privilèges hospitaliers, qui risque d'entraîner la fermeture de la clinique, ne répond
pourtant pas à un besoin médical précis. Selon l'Institut Guttmacher, l'avortement est l'une des
procédures médicales les plus sûres aux Etats-Unis, avec des complications – et donc un besoin
d'hospitalisation – dans seulement 0,5 % des cas.
La gérante de la Women's Health Organization, Diane Derzis, a ainsi expliqué qu'aucune patiente ayant
subi un avortement dans son établissement n'avait été conduite à l'hôpital depuis 2010. Et la clinique
pratique en moyenne quarante avortements par semaine, selon le New York Times.
Ces derniers jours, l'impact de la loi s'est vivement fait ressentir dans l'établissement. Craignant une
fermeture prochaine, de nombreuses femmes ont cherché à prendre rendez-vous pour un avortement
au plus vite. En une seule journée, l'accueil de l'établissement a reçu pas moins de 100 appels, raconte le
quotidien américain.
LE TAUX DE GROSSESSES D'ADOLESCENTES LE PLUS ÉLEVÉ
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Si la clinique de Jackson ferme, le Mississippi deviendra le premier Etat américain à ne plus pratiquer
d'avortements, faute d'établissement. Il en avait quatorze au début des années 1980. Et depuis 2002,
seule la Women's Health Organization était habilitée à mener des interruptions volontaires de grossesse
dans l'Etat.
Ainsi, alors que le Mississippi a le taux de grossesses d'adolescentes le plus élevé des Etats-Unis – 55
pour 1 000 naissances en 2010, selon le Center for Disease Control and Prevention – il est l'un des Etats
où le taux d'avortement est le plus faible : en 2008, selon l'Institut Guttmacher, 5 % des grossesses se
sont conclues par un avortement dans l'Etat, contre une moyenne nationale de 19 %.
Au-delà du manque cruel de cliniques, ce sont aussi différentes lois qui, progressivement, ont limité le
droit à l'avortement dans le Mississippi. En novembre dernier, un amendement constitutionnel, soutenu
par le gouverneur de l'Etat, avait déjà menacé d'interdire presque tout avortement dans le Mississipi.
Même en cas de viol, d'inceste ou de mise en danger de la femme : finalement rejeté, cet amendement,
estimait que toute vie humaine "commence à la conception".
DES RESTRICTIONS CROISSANTES
Mais plusieurs textes limitent déjà, à l'échelle de l'Etat, un droit national à l'interruption de grossesse,
assuré depuis 1973 par l'arrêt de la Cour suprême Roe vs. Wade. Depuis 1986 dans le Mississippi, les
jeunes filles de moins de 18 ans doivent par exemple demander la permission de leurs parents avant de
se faire avorter.
Toute femme souhaitant interrompre sa grossesse doit attendre 24 heures, et recevoir "une assistance"
de l'Etat – au cours de laquelle on tentera de la décourager d'avorter –, ce qui suppose plusieurs rendezvous avant l'avortement. Et la procédure n'est couverte que pour les fonctionnaires, en cas de risque
pour la santé, de viol, d'inceste ou d'anomalie fœtale.
Si la loi HB390 est mise en application, les femmes vivant dans le Mississippi et souhaitant interrompre
leur grossesse seront donc obligées d'aller dans des cliniques d'Etats voisins, comme l'Alabama ou le
Tennessee. Selon Tim Stanley, historien des Etats-Unis cité par le Daily Telegraph, les cliniques les plus
proches se situent à au moins 300 kilomètres de Jackson. "Forcer ces femmes (...) à faire de longs trajets
hors de l'Etat va s'avérer coûteux", alerte ainsi le New York Times. "Et pourrait créer de sérieux
problèmes de santé, du fait de ces délais."
Aux Etats-Unis, le "pro-life" progresse
Le 23 mai dernier, un sondage de l'institut Gallup montrait que 50 % des Américains se prononçaient
comme étant "pro-life", c'est à dire contre l'avortement. 41 % se disaient au contraire "pro-choice",
favorable à ce droit des femmes. A l'échelle du pays, 20 Etats sur 50 disposent aujourd'hui de lois
pouvant être utilisées pour restreindre l'accès à l'avortement. Et le Mississippi n'est pas le seul à
légiférer en la matière : entre avril et mai, deux autres Etats, l'Arizona et le Tennesse ont promulgué une
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loi imposant aux médecins pratiquant les avortements de bénéficier de privilèges hospitaliers. En 2011
selon l'historien Tim Stanley, 47 Etats sur 50 ont examiné pas moins de 460 projets de lois visant à
limiter l'accès à l'avortement. Et 80 lois ont été votées.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/07/05/le-droit-a-l-avortement-menace-dans-lemississippi_1729099_3222.html?xtmc=femmes&xtcr=1
Online
The Guardian
Girls match boys for primary school enrolment in poor countries
Girls have reached parity with boys in primary school enrolment in another development milestone, the
UN reported this week in its latest snapshot of progress towards the eight milliennium development
goals (MDGs) by 2015.
Achieving parity in education is considered an important step in the promotion of gender equality and
the empowerment of women – MDG3. Driven by national and international efforts, the MDG 2012
report finds many more of the world's children are enrolled in school at primary level, especially since
2000, with girls benefiting the most. There were 97 girls enrolled per 100 boys in 2010 – up from 91 girls
per 100 boys in 1999, falling within the plus-or-minus three-point range of 100% signifying parity.
Enrolment rates of primary school age children increased markedly in sub-Saharan Africa, from 58% to
76% between 1999 and 2010, with many countries in the region succeeding in reducing their relatively
high out-of-school rates even as their primary school age populations were growing.
But, the report added that gender gaps appear on the first day of school in many countries.
"Three-quarters of the countries that have not achieved parity at the primary level enrol more boys than
girls at the start of the school cycle," said the report. "Unless this imbalance is corrected, the inevitable
result is a permanent gender disparity in primary school."
The report noted other milestones. For the first time since poverty trends began to be monitored, both
the number of people living in extreme poverty and poverty rates have fallen in every developing region
– including sub-Saharan Africa, where rates are highest.
Preliminary estimates indicate that in 2010, the share of people living on less than a $1.25 a day
dropped to less than half of the 1990 level. Essentially, this means that the first MDG target – halving
the extreme poverty rate from its 1990 level – has been achieved at the global level, well ahead of 2015.
But even at the current rate of progress, estimates indicate that about 1 billion people will still be living
on less than $1.25 a day in 2015.
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In another success, the world reached the target of halving the proportion of people without access to
improved sources of drinking water by 2010. The proportion of people using improved water sources
rose from 76% in 1990 to 89%, translating to more than 2 billion people currently with access to
improved sources such as piped supplies or protected wells.
Moreover, the share of urban residents in the developing world living in slums fell from 39% in 2000 to
33% in 2012. More than 200 million have gained access to either improved water sources, improved
sanitation facilities, or durable or less crowded housing. This exceeded the target of significantly
improving the lives of at least 100 million slum dwellers, also ahead of a 2020 deadline.
"These results," said Ban Ki-moon, the UN secretary-general, "represent a tremendous reduction in
human suffering and are a clear validation of the approach embodied in the MDGs. But they are not a
reason to relax."
On the downside, the report said persisting inequalities are detracting from gains, given that
achievements were unequally distributed across and within regions and countries. Moreover, progress
slowed for some MDGs after the financial crisis of 2008. Projections indicate that in 2015 more than 600
million people will still lack access to safe drinking water and hunger remains a global challenge, with an
estimated 850 million people not having enough to eat.
There were improvements in maternal health and a reduction in maternal deaths, but progress is still
slow. Reductions in teenage mothers and an expansion of contraceptive use have continued, but at a
slower pace since 2000 compared with the decade before.
Looking beyond 2015, Ban said among the most significant outcomes of last week's Rio+20 summit in
Brazil was the agreement to launch a process to establish universal sustainable development goals
(SDGs). These would build on the MDGs and be an integral part of the post-2015 development
framework, he added.
Ban said further success depends on fulfilling MDG8 – the global partnership for development. "The
current economic crises besetting much of the developed world must not be allowed to decelerate or
reverse the progress that has been made," he said. "Let us build on the successes we have achieved so
far, and let us not relent until all the MDGs have been attained."
BBC
Dubai dress code: 'Cover up', UAE women tell foreigners
It was a Saturday afternoon and I was meeting a friend for coffee in one of Dubai's extravagant shopping
malls.
I put on a flowery dress which went to just below the knee and I grabbed a cardigan to cover my
shoulders and wrap up warmly - mindful that the air-conditioning in shopping malls here is on full-blast
to compensate for temperatures that reach the low fifties in the summer.
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I browsed through a few shops while waiting for my friend and it wasn't long before I noticed a lady
staring at me.
Dressed in the traditional black cloak, or abaya, she was veiled and her face was covered with a niqab.
All I could see were her eyes - and they were firmly pinned on me.
I'd only just moved to Dubai and it had - until this point - seemed pretty relaxed. People sunbathed on
the beach; for a foreigner, having a drink in a bar seemed OK too. But as I was being stared at, I was
beginning to feel regret.
Why did I come out wearing a dress? I've got it so wrong, I should have worn trousers. The woman kept
staring. Finally she turned to her husband. They were now both staring at me and it was getting
awkward.
A few words were exchanged between the couple and then a whisper. "Where did you get that dress?"
she said. And then a big thumbs up. "It's great, I love it."
“Start Quote
One tweet suggested setting up a police department where you could complain about inappropriate
clothing. Another said 'an extra few inches of cloth won't kill you' ”
While I was given the seal of approval, not every foreigner here is getting it right. In recent weeks,
rumours have circulated of men in skimpy swimming trunks walking down the street; of women doing
their grocery shopping wearing bikinis.
Fed up with what's seen as a lack of respect for the local culture, two young Emirati women started a
twitter campaign called #UAEDressCode, urging foreigners to cover up in public places.
And hundreds of people have weighed in - with one tweet suggesting setting up a police department
where you could complain about inappropriate clothing. "An extra few inches of cloth won't kill you,"
said another.
Twenty-three-year-old Asma started the campaign with a friend. Greeting me, and wearing a low-cut
tunic and leggings in the privacy of her own home, she told me why she got involved.
"The way some people dress here is offensive to our beliefs," she told me. "Malls are public places and
there are families and children." A sundress, she says, is good for a beach, but not for shopping.
All the malls here have notices at the entrances asking shoppers to cover their shoulders and knees but
Asma says that is not enough. She wants a law to be introduced to ensure the dress code is adhered to.
When in Rome, do as the Romans do, the saying goes.
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But in Rome, the Romans are the majority - here in the UAE, Emiratis make up less than 20% of the
population's estimated 8 million people.
So the government here has a difficult balance to strike, ensuring the local population is looked after
while not putting off tourism and trade with too many rules and regulations either.
Regional unrest
And there is another issue at play - politics. Although the UAE has been largely insulated from regional
unrest, helped by a generous welfare system for its people, the government is very aware of what is
happening elsewhere.
Ahmed Mansoor is a blogger and pro-democracy activist whose views led to him spending some time in
prison last year for criticising the authorities.
He thinks that while the dress code campaign probably has no political dimension, the government
wouldn't want to bring in a law on clothing - because it might send a message to conservative Islamists
that their views were being given too much weight.
But these are testing times in the region and the government here has a difficult line to tread.
Islamism is gaining popularity in other parts of the Middle East - so perhaps it's significant that
respecting Islamic values is becoming quite a talking point here as well.
http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-18720920
Al Jazeera
Sexual violence rises in Egypt's Tahrir
Increasing number of women fall victim to gang assaults in square that was at the centre of last year's
revolution.
Nearly a year and a half after Lara Logan was sexually assaulted by a mob of men in Tahrir Square,
women have increasingly been coming forward with disturbing personal testimonies of similar attacks.
Natasha Smith, a British journalism student who was in Cairo on a research internship, recently lit up the
social media sphere with a detailed blog account of an attack she suffered in Tahrir.
The posting recounts how a horde of men encircled and quickly overpowered Smith, who was
accompanied by two male friends, on the outskirts of the Square on June 24.
"Hundreds of men pulled my limbs apart and threw me around. They were scratching and clenching my
breasts and forcing their fingers inside me in every possible way," she wrote. "Although a few men tried
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to form a human shield around me, offering me rags to cover my bruised body, men were still able to
touch me. There were just too many."
After being hidden in a tent, Smith only escaped her attackers by donning a niqab and being smuggled
out of Tahrir by a man who ordered her not to cry for fear it would alert her assailants to her identity.
In another account, an anonymous victim, who called herself "C", was also subjected to a vicious gang
assault in Tahrir on June 2 after being separated from her group of friends.
"Before I knew it, I was thrown up against a wall where a motorcycle was parked," she recalled in her
testimony to the Egyptian centre, Nazra for Feminist Studies, a feminist organisation that has been
seeking to record as many of these incidents as possible. "I was standing on top of the bike while my
friend and a few other men tried to make a half circle to protect me. But there were more men trying to
hurt me than protect me and I was grabbed all over and my pants and shirt were ripped."
After being dragged into the foyer of a nearby apartment building, "C" was continuously violated until
she was finally rescued by a group of men that hid her with a family living in one of the flats. Much like
Logan and Smith, the men attacking her not only forced their fingers into her body repeatedly, but also
brutally beat her throughout the attack.
A surge in violence
The month of June ushered in a series of startlingly volatile sexual assault cases across Tahrir.
"In areas where there is conflict or transition or clashes, there is always violence against women. "
- Dalia Abd El Hameed, researcher
In addition to recorded individual attacks like those above, an attempted women's rally scheduled to
take place in the Square on June 8 ended in terrorwhen the women participating in the demonstration
were beaten and violently groped, despite having male companions form a human chain around them
for protection.
While these are not the first such incidents - the women demonstrating in commemoration of
International Woman's Day in Tahrir on March 8, 2011 were also groped and attacked until the
intervention of an army soldier - private organisations like Nazra are saying that June witnessed a
sudden and alarming increase in their frequency.
Dalia Abd El Hameed, a researcher for the Egyptian Initiative for Personal Rights (EIPR), confirmed a
noticeable increase in the violence.
"While sexual assault was also a case in the first days of the revolution, it was less obvious and less harsh
and wasn't committed by gangs… what's remarkable about these [incidents] is that they are [all] gangs,"
she explained. "There was the incident of Lara Logan and a couple others, but other than that it was
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primarily harassment in the frontlines in places like Mohamed Mahmoud Street where the violence was
highest."
According to Abd El Hameed, one possible cause for the rise in violence is the general increase in
violence throughout the country since January 2011. "The process of militarisation that the country is
undergoing now is creating a parallel culture of normalised violence," she said. "In areas where there is
conflict or transition or clashes, there is always violence against women."
A high-ranking police official, who spoke on the condition of anonymity, also linked the increase in
sexual violence to "the overall instability in the country and the lack of law enforcement".
He added that it was especially true in Tahrir, where "the police are as helpless as anyone else. They fear
the crowd would turn on them."
No justice
In spite of growing sexual violence in the Square, it is unclear how - or if - these cases are being
investigated.
The anonymous police officer explained that daily reports containing all of the crimes registered in
police stations throughout Cairo are sent on a daily basis to the Office of the Commissioner of the Police
in the city's Bab el Khalk district.
The reports are then supposed to be reviewed by the commissioner, but when asked about how the
department follows up, the officer replied, "[only] God knows what happens".
In addition, the official also revealed his suspicion that officers omit some incidents from the reports to
give the impression that they are managing crime effectively, and sometimes discourage sexual assault
victims to file cases by "mentioning how shameful the whole process will be for the victims' families".
In a report published in 2008 by the Egyptian Centre for Women's Rights (ECWR), only 2.4 per cent of
Egyptian women and 7.5 per cent of foreign women in Egypt victimised by sexual violence said they
reported the incident to the police.
Among the reasons they gave were the beliefs that the police would be ineffective, or that filing a report
could negatively impact their reputations.
Twitter response
A sense of frustration and helplessness about the sexual violence in Tahrir has become increasingly
evident across social media platforms, which have been set ablaze with the subject since the beginning
of June.
The Stream - Egyptian bloggers fight harassment
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One of the organisers of the doomed demonstration on June 8 and a popular figure in the local women's
rights movement, @sallyzohney, tweeted that same day: "Stop calling it harassment, a march of over
100 was attacked in #tahrir and no one gives a [expletive]. I'm sick to my stomach. It's assault. #EndSH."
Another popular Egyptian activist, @NoorNoor1, tweeted on June 26 that Smith's account "nearly
brought me to tears", also ending his tweet with "#EndSH."
The hashtag #EndSH stands for "End Sexual Harassment"; its recent predominant use in the Egyptian
twitter scene is a strong indication of how much attention the violence has drawn in social media
outlets.
But amidst online outrage, twitter has also showcased varying degrees of denial among the Egyptian
twitter community.
@RositaMexica, a friend of "C" who was also assaulted on June 2, angrily tweeted: "I'm getting
disgusted by tweeps who don't find @natasha_journo story credible becuz no1 else tweeted about it."
What next?
Despite the escalating violence, Abd El Hameed said that women should not stop protesting in Tahrir.
"The right to protest and to peaceful assembly is ensured for every person, this is what any person is
entitled to any place in the world. [We] don't have the agency to tell women to go or not to go to a
certain place," she said. "What we should call for is that women must have the right to participate
safely."
Rebecca Chiao, the Founder of HarassMap.org, differed on this point, saying "that the solution lies in
society rather than in government. We waited years for the government to pass a [sexual
violence/harassment] law. They passed one in March/April 2011, and nothing changed."
"I think we need to go back to community pride in the safety and dignity of our streets, and I think the
way to do this is to ask everyone to stop ignoring or giving excuses and tell [offenders] to stop," she
added.
Following the attack on Smith, Ikhwanweb, the official English language website of the Muslim
Brotherhood, posted a message from MP Azza al-Garf, who condemned the incident and called for the
enforcement of law.
However, it still remains to be seen if the Brotherhood's former party chairman and Egypt's newly
appointed head of state, Mohamed Morsi, will make sexual violence against women in Tahrir and the
rest of the country a priority on his domestic agenda.
If last month was any indication of what is to come, Morsi should be acting fast.
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http://www.aljazeera.com/indepth/features/2012/07/20127414100955560.html
FRENCH
Le Figaro
Nigeria: une femme à la Cour suprême
Le président nigérian Goodluck Jonathan a nommé aujourd'hui Aloma Mariam Mukhtar présidente de la
Cour suprême, et première femme à accéder à ce poste dans l'histoire du pays, a-t-on appris de source
officielle. "J'ai l'honneur de proposer la candidature de l'honorable juge Aloma Mariam Mukhtar au
poste de juge en chef du Nigeria", indique une lettre de la présidence, signée du chef de l'Etat. Goodluck
Jonathan a soumis cette nomination au Sénat, demandant une procédure de confirmation "expéditive",
toujours selon ce courrier.
Agée de 68 ans, Mme Mukhtar, qui siège déjà à la Cour suprême, était pressentie depuis plusieurs
semaines pour succéder à Dahiru Musdapher, qui quitte son poste ce mois-ci.
Deux femmes détiennent actuellement les portefeuilles ministériels du Pétrole et de la Finance, deux
ministères clés. Mais des associations au sein de la société civile expriment régulièrement leurs
inquiétudes face aux inégalités homme-femme dans le pays.
Selon un récent rapport de la coopération britannique (DFID), les conditions de vie des femmes sont
"significativement inférieures à celles des hommes au Nigeria, mais aussi inférieures à celles des femmes
dans les pays similaires".
La future présidente de la Cour suprême est née dans l'Etat de Kano, dans le nord majoritairement
musulman du pays, où les inégalités homme-femme sont les plus criantes, selon DFID. Seulement 3 %
des femmes du nord terminent leurs études au lycée, alors que plus de la moitié sont mariées à seize
ans. Le Nigeria est la pays d'Afrique le plus peuplé avec 160 millions d'habitants.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/04/97001-20120704FILWWW00704-nigeria-une-femme-ala-cour-supreme.php
Libération
Les femmes bousculent le poids des normes masculines
Femmes & Co, chronique consacrée à la place des femmes dans l'économie et à leurs aspirations.
Aujourd’hui, entretien avec Brigitte Grésy, membre de l’inspection générale des affaires sociales et coauteure d’un rapport sur le poids des normes masculines dans le monde du travail.
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Une vingtaine de hauts dirigeants et cadres des plus grosses entreprises du CAC 40 ont accepté de
participer à l'étude de Brigitte Grésy et Sylviane Giampino sur les stéréotypes comportementaux dans
l’entreprise. Les rapports hommes/femmes sont dictés par un certain nombre de normes plus ou moins
explicites. Avec la crise et la nouvelle génération montante de cadres, ces codes évoluent, laissant la
part belle à l’ascension des femmes. Mais contrairement aux Etats-Unis ou aux pays du Nord, la mixité
et les rapports hommes/femmes ne sont pas pensés dans le monde du travail en France. Pour Brigitte
Grésy, un travail de définition reste à faire, même si les rapports de force évoluent, plutôt en faveur des
femmes.
http://www.liberation.fr/economie/2012/07/04/les-femmes-bousculent-le-poids-des-normesmasculines_830102 (+web video interview)
El Mundo
Mujeres víctimas de violencia de género recibirán formación en tecnologías
El consejero de Asuntos Sociales de la Comunidad de Madrid, Salvador Victoria, ha firmado este
miércoles con el vicepresidente de la Fundación British Telecom, Jacinto Cavestany; y la representante
de la Fundación Integra, Ana María Muñoz, un convenio para ofrecer formación en nuevas tecnologías a
mujeres víctimas de violencia de género.
Según ha informado el Gobierno regional en una nota de prensa, el convenio incluye el desarrollo de un
programa de formación de nuevas tecnologías y comunicación que facilite la integración laboral de las
participantes.
La iniciativa contempla cuatro cursos anuales de 20 horas impartidos en el aula informática del Centro
de día para mujeres Ayaan Hirsi Ali, financiado por la Administración regional.
Así, la Fundación British Telecom (BT) mejorará el equipamiento del aula a través de la dotación de
equipos informáticos y hardware necesarios para el desarrollo de los cursos. También facilitará los
voluntarios para impartir la formación.
En el caso de la Fundación Integra, la entidad se ha comprometido a facilitar la inserción laboral de las
personas que finalicen con éxito el programa de formación, mediante la realización de entrevistas
personales, el diseño de itinerarios personalizados, inclusión de bolsas de trabajo, comunicación de
posibles ofertas y seguimiento.
Atención integral a las víctimas
La Comunidad cuenta con una red de servicios para atender a las víctimas de violencia de género y a sus
hijos. La región cuenta con 25 recursos residenciales (centros de acogida, centros de emergencia y pisos
tutelados), recursos no residenciales para atención de mujeres y menores (como el programa MIRA y el
programa ATIENDE) y recursos para mujeres víctimas de agresiones sexuales.
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Asimismo, la Comunidad cuenta con 52 puntos municipales del Observatorio Regional de la Violencia de
Género (PMORVG) en los que se atiende a las mujeres víctimas de violencia de género de los 179
municipios de la región con atención psicológica, jurídica y social, con un equipo de profesionales que
también realiza actuaciones de prevención de este tipo de violencia.
Recientemente, el consejero de Asuntos Sociales presentó el 'Programa de Técnicas de Autoprotección
ante la Violencia de Género' que se desarrolla en este mes de julio gracias a la colaboración del
Gobierno regional, de la ONG Policía Sin Fronteras y de la Federación Española de Lucha y Disciplinas
Asociadas, con el apoyo de los ayuntamientos de Alcalá de Henares, Las Rozas y Móstoles, así como de
los Cuerpos de Seguridad del Estado.
El programa contempla cursos, formados por sesiones teóricas y prácticas, desarrollados desde esta
semana en las localidades de Móstoles, Alcalá de Henares y Las Rozas. Incluyen hábitos de vida para
minimizar riesgos, talleres con los que se fomente la autoconfianza y autoestima de las mujeres,
información de los recursos con los que cuentan en la región así como técnicas de defensa personal.
http://www.elmundo.es/elmundo/2012/07/04/madrid/1341414560.html
Clarín
El fascismo corporal no perdona ni siquiera al embarazo
Barbara Ellen COLUMNISTA DE “THE GUARDIAN”
Las mujeres viven cada vez más presionadas no sólo por recuperar su peso tras haber dado a luz, sino
por hacerlo rápidamente.
La actriz de Bollywood Aishwarya Rai Bachchan, que Julia Roberts definió en su momento como “la
mujer más bella del mundo”, ha generado indignación en India por no bajar de peso con suficiente
rapidez después del embarazo. Un sitio en Internet, Desimad.com, hizo una producción que presenta a
Bachchan con efectos de fondo de sonidos de elefantes. Muchos están furiosos. Sostienen que es una
desgracia para la femineidad india y que debería dar el ejemplo, “como Victoria Beckham”, volviendo a
ponerse en forma.
¿Cuándo dio a luz Bachchan? Hace siete meses. ¿Por qué razón no concentra todas sus energías en
“¡volver a entrar en aquellos jeans anteriores al embarazo!”, como vulgarmente se dice? Bachchan dice
que simplemente quiere “disfrutar la maternidad”. ¿Existe acaso una excusa más pobre? Sólo que no lo
es. Se trata más bien de un gesto de aprobación a una época más saludable, antes de que el tiempo
posterior al embarazo se transformara en otra zona de tortura para la mujer moderna.
Se está olvidando lo que significaba ser mamá. El tiempo que seguía al embarazo era una época en la
cual las mujeres se liberaban del “lucir sexy” a la manera convencional. Un espacio sagrado en el cual las
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mujeres podían decirle a la sociedad mirona que se fuera de paseo. Estaban ocupadas ¿de acuerdo?
Necesitaban concentrarse en su bebé.
Más tarde llegó el concepto de la mamá seductora. De golpe, el fascismo corporal se metió en la
experiencia posnatal, agazapándose entre las almohadillas de implantes y los Pampers, como un
malvado cuco chillón. Las mujeres tuvieron que preocuparse no sólo de adelgazar, sino también de
adelgazar rápido.
Lo que siempre se había visto como un maratón tranquilo y sin presiones se convirtió en una carrera
cargada de desprecio personal. A partir de ese momento, el ideal sería lucir como si el embarazo
físicamente nunca hubiera existido.
En caso de que haga falta una mayor ilustración, basta con mirar a Carla Bruni, que fue comparada
desfavorablemente con su sucesora, Valerie Trierweiler, en un evento público reciente. Las fotos
mostraban a Bruni, que dio a luz hace ocho meses, con un poco más de peso que una supermodelo en
actividad, pero como si no se la pudiera provocar para posar para la foto. Tenía esa nueva expresión de
mamá “Estoy ocupada, ¿de acuerdo?” Lo que no impidió que fuera descrita como “desaliñada” con su
“traje poco apropiado”.
No obstante, en Occidente hemos llegado tan lejos que probablemente esté previsto que nos
comportemos así. ¿Cuándo empezó a sumarse India? No pretendo ser una experta en sus costumbres
sociales, pero no recuerdo que estuvieran afectadas por el talle cero o los trastornos de alimentación.
Tal vez me equivoque, pero siempre pensé que la cultura india más bien se burlaba de la histeria
occidental relativa a la imagen corporal. Esto significa que el fascismo corporal podría ser una de las
exportaciones más exitosas de Occidente. En cuanto a la horrible presión de “¡volver a entrar en
aquellos jeans anteriores al embarazo!”, lo mejor sería quemarlos en el primer trimestre.
http://www.clarin.com/opinion/fascismo-corporal-perdona-siquiera-embarazo_0_730726971.html
TV
CNN
Female politicians vie for Libyan votes
http://www.cnn.com/video/#/video/world/2012/07/05/karadsheh-libya-women-candidates.cnn
Jordanian women struggle for equality
http://www.cnn.com/video/#/video/international/2012/07/04/inside-middle-east-jordan-womenequality.cnn?iref=allsearch
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