Volaille de chair - Chambre Régionale d`Agriculture de Lorraine
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Volaille de chair - Chambre Régionale d`Agriculture de Lorraine
Référentiel Diversification – 2005 VOLAILLES DE CHAIR CHAMBRES D'AGRICULTURE LORRAINE Hors filière organisée CONDITION DE RÉUSSITE DU PROJET Temps de travail Beaucoup de temps à consacrer à la transformation et à la commercialisation (exemple pour un poulet compter 45 min pour ces deux actes) Compétences Bonne connaissance de la production avicole (pas ou peu de soutien technique) Goût et aptitude pour les actes de transformation et de commercialisation. Investissement Peu élevé pour la production (aménagement de bâtiment) mais élevé pour l’atelier de transformation (minimun 11.000 €) CONTEXTE LORRAIN Il y a peu de filières organisées sur ce type de production en Lorraine (pas de signe officiel de qualité). L'éleveur devra chercher ses débouchés (sauf dans les Vosges avec AVICOOP). De plus, il y a peu d'abattoirs, qui réalisent des prestations. Nombre d'abattoirs dérogataires : - Meurthe-et-Moselle (14) - Meuse (1) - Moselle (3) - Vosges (2) MARCHÉS et DÉBOUCHÉS Marchés La consommation de volaille en France : Entre 1995 et 2000, la consommation de viande a augmenté de 1%. Dans le même temps, la consommation de volaille a augmenté de 11 % au bénéfice particulièrement du poulet (+10%) et surtout du canard (+21%). Chiffres-clés : Consommation moyenne en France : volaille 25 kg/an/hab. dont poulet 12kg/an/hab. 55% des volumes sont consommés en GMS, 23% dans les circuits traditionnels (marché, vente directe, boucher…) et 22% en Restauration Hors Famille. 30% de la volaille est de qualité supérieure (label, certifié ou fermier) 35% des ventes de volaille se font en découpe 6 à 7% des ventes de volaille se font à la ferme, soit un potentiel pour le poulet fermier d'environ 0.8kg/hab/an. Débouchés Attentes des consommateurs : Les motivations principales des consommateurs de viande sont : un aliment sain et sûr (ni ESB, ni fièvre aphteuse) un prix compétitif (par rapport à la viande de bœuf notamment) un produit festif (dinde, oie, pintade) une éthique de production (développement des produits labels veillant au bien être des animaux) un gain de temps (viande découpée, panée, plats cuisinés…) Projet financé par Les atouts principaux de la volailles sont : Une grande qualité nutritive (aliment protéiné peu gras) Un faible prix par rapport aux autres viandes Une absence d'interdits religieux Suite à l'enquête réalisée, en Meuse, en 1997, concernant les attentes et comportements des consommateurs face à un poulet fermier, les consommateurs sont prêts à parcourir au maximum 20 à 25 km pour acheter un poulet à la ferme Les jours d'achats souhaités sont le mercredi, le vendredi ou le samedi. La tranche d'âge la plus sensible au poulet fermier sont les 40-60 ans pour une vente à la ferme et les plus de 60 ans pour une vente au marché. L'avantage d'une vente directe selon le consommateur est que l'on peut goûter le produit (particulièrement pour les produits transformés) et que l'on peut discuter avec le producteur. Les consommateurs placent la même confiance dans les produits du terroir que dans les produits bio. Types de produits Il est nécessaire en vente directe de pouvoir proposer une gamme de produits. Celle-ci est souvent la suivante : Poulets, pintades, œufs, canards : toute l'année. Oies, dindes, chapons, poulardes : périodes festives La vente d’œufs est complémentaire. Un développement de l'activité de découpe est à envisager pour élargir son potentiel de clientèle. INDICATEURS TECHNIQUES Volailles type poulet de chair Volailles type oies Elle a pour but de limiter les variations de température et de conserver la chaleur, les normes en la matière sont (poussins de 1 jour) : L’isolation La ventilation • Une isolation excellente : K = 0,4 W/m2/°C • Une bonne isolation : 0,8 • Une isolation normale : 1 • Au-delà l’isolation est à revoir. Ces données sont à vérifier auprès du constructeur. Elle a pour rôle : • d’apporter de l’oxygène (volailles et appareil) et d’évacuer les gaz (ammoniac, gaz.) • d’éviter les courants d’air sur les animaux • de réguler le taux d’hygrométrie : 50 à 70 %. Au delà de cette zone des problèmes respiratoires peuvent apparaître. En ventilation naturelle, l’arrivée se fait par des trappes sur le côté du bâtiment avec pour dimension la moitié de la longueur du bâtiment. En ventilation artificielle, des cheminées sont à repartir sur l’ensemble du local, elles doivent être équipées de trappes pour réguler la ventilation). Les appareils de chauffe doivent pouvoir s’adapter aux besoins des animaux Chauffage Eclairage Abreuvoirs Mangeoires Ils doivent être positionnés en position inclinée (environ 30°) pour augmenter la surface de chauffe. La hauteur varie (pour les radiants gaz) de 0,8 m à 1,5 m au-dessus du sol en fonction de l’âge et des puissances des appareils Une puissance de 5 W par poussin. 1 éleveuse à gaz ou 1 radiant de 1500 mth/h pour 250 sujets Pour 100 oies : 1 lampe de 20 watts allumée en permanence la première semaine, puis 14 à 16 h par jour jusqu'à 5 semaines Pour l’abreuvement des systèmes suspendus avec réserves prophylaxie via l’eau facilite grandement le travail Pour 500 poussins Pour 100 oies : 6 abreuvoirs manuels de 5 litres 4 abreuvoirs siphoïdes les 2 premières et 3 abreuvoirs plasson complets semaines, puis 2 abreuvoirs adultes Une chaine d’alimentation peut aussi être envisagée. Pour 500 poussins Pour 100 oies : Démarrage 4 plateaux à aliment et 6 mangeoires picorette 0-2 semaines : 4 mangeoires 1er age de 1 m puis 5 trémies de 35 litres Croissance et finition 10 nourrisseurs adultes de 25 litres, corps galvanisé et caissette plastique. - Aliment du commerce : Les formulations sont largement adaptées aux besoins des animaux. Il a cependant deux inconvénients : son coût et l’image (plus fort argument commercial pour les céréales de l’exploitation). Il existe des formulations complémentaires qui sont incorporables aux céréales de la ferme (minéraux + protéines). Alimentation Indice de consommation Les Races Poids vifs - Aliment de la ferme : Les apports ne sont pas toujours adaptés aux besoins des animaux. De plus, il faut souvent acheter les compléments (protéines et minéraux) à l’extérieur. - Quantité : C’est l’un des facteurs essentiels pour la réussite économique de l’activité. La charge alimentaire peut varier fortement d’un élevage à l’autre. De plus, il faut une alimentation disponible 24 heures sur 24. 3.3 à 3.5 4.5 à 5 L’objectif de qualité de la viande et les poids visés impliquent de choisir des races à croissance lente Poulets : 2.5 à 3 kg – pintades : 2 à 2.5 kg Référentiel Diversification : "Volailles de chair hors filière organisée" 5.5 à 6 kg vif Chambres d'Agriculture de Lorraine 2005 – page 2 Volailles type poulet de chair Volailles type oies Deux choix possibles en début de production : poussins ou démarrés. POUSSSINS 1 jour Avantages - Traçabilité forte - Coût d’achat plus faible Les âges d’achats Inconvénients - Obligation d’acheter de l’aliment de démarrage (coût élevé) - Taux de perte pouvant être élevé - Investissement dans du matériel (chauffage, isolation) - Cycle de production plus long pour la commercialisation DEMARRES 4 à 6 semaines Avantages - Gain de place - Passage rapide à de l’aliment fermier (environ 10 jours) - Taux de perte moins élevé (période à risques passée). - Investissement limité (pas de matériel de démarrage) Inconvénients - Coût d’achat élevé. Il est important de fonctionner par un système de lots ce qui permet d’éviter les « trous » de commercialisation. Ages d’abattage Surface bâtiment Surface parcours De 91 à 120 jrs (attention au vide sanitaire d’un De 27 à 30 semaines minimum de 3 semaines) 0.14 m2 / volaille 0.33 m2 / sujet 3 m2 / volaille 50 m2 / sujet La plupart des vaccinations ou traitements se fait à l’accouvoir ou durant la phase de démarrage Il existe quatre causes de maladie du poulet : 1. bactériennes :colibacillose, salmonellose, mycoplasmoses, pasteurellose et tuberculose. 2. Fongiques : Aspergilloses 3. Parasitaires : coccidiose, helmisthiases, histomonose 4. Nutritionnelles : Pica, rachitisme. La prophylaxie De multiples indicateurs sont à surveiller : comportement de la volaille, vérification de prise de poids…), et notamment l’élément à surveiller est l’état de la litière. Pour limiter les risques, il est important de la conserver sèche, d’avoir une bonne ventilation et d’assurer un plan de désinfection efficace. Il est conseiller de mettre en place un plan de prophylaxie avec le vétérinaire ou la DSV. Un vide sanitaire sera observé de 15 jours à 3 semaines. Attention : En tout état de cause, il faut rappeler l’article 7 du décret du 04.01.95 «…l’administration de tout médicament est interdite pendant les trois semaines qui précédent l’abattage … » et insister sur le respect du délai d’attente du médicament utilisé… Volailles et signes de qualité Age Poulets standard (1.9-2 kg poids vif) Label 2,2 kg (poids vif) BIO 2.3kg poids vif AOC 2.3kg poids vif Poulets fermiers 2.5kg poids vif 42 jours 81 j 100 j 112 j 120 j Souche Blanc Croissance rapide (Blanc J A 957) Croissance lente (Cou nu) Croissance lente (Cou nu) (Bresse, Gauloise, Blanche) Croissance lente (Cou nu, faverolle) Densité Parcours extérieurs IC 22-25/m2 Pas de parcours 1,8 11/m2 2m2/poulet 3 10/m2 2.5 m2/poulet 3.3 10/m2 10m2/poulet 4.5 à 5 8/m2 4-5m2/poulet Environ 4 Source : CFPPA "Les Sardières" AIN Référentiel Diversification : "Volailles de chair hors filière organisée" Chambres d'Agriculture de Lorraine 2005 – page 3 RÉGLEMENTATION 1 SMI poulet avec parcours = 1 400 m2 de poulailler ou 45 000 têtes par an. Assujettissement possible sur la base du temps de travail, ½ SMI = 1 200 h/an. Réglementation sanitaire Normes d’installation des bâtiments d’élevage au titre de la protection de l’environnement : Moins de 5000 volailles Règlement sanitaire départemental De 5000 à 20.000 volailles Régime déclaratif Plus de 20.000 volailles Régime d’autorisation. Le registre d’élevage (5 juin 2000) Les maladies réputées contagieuses : Influenza aviaire – Maladie de Newcastle – Salmonelles. Nettoyage, désinfection et vide sanitaire Pas de préconisation réglementaire, sauf pour les maladies réputées contagieuses. Transport des animaux – agrément (arrêté du 05 novembre 1996). L’abattage : vente de volailles en carcasses Niveau réglementaire Agrément sanitaire AM 14/01/94 Agrément sanitaire Dérogatoire Locorégional AM 14/01/94 Tuerie AM 14/01/94 OUI OUI OUI OUI OUI NON OUI NON NON Mode de commercialisation Vente directe (à la ferme ou sur les marchés de proximités) Vente à des intermédiaires dans le département et les départements limitrophes Mise sur le marché communautaire Il existe trois statuts sanitaires différents pour les établissements d’abattage de volailles. 1. La tuerie : Ne peuvent être abattus dans une tuerie que les animaux provenant de l’élevage attenant à cette tuerie. Les carcasses obtenues sont réservées à la vente directe du producteur au consommateur sur les lieux mêmes de l’exploitation ou sur les marchés de proximité. Un numéro de recensement est attribué aux tueries par le Directeur des Services Vétérinaires. Les conditions d’installation et d’équipement sont décrites dans les articles 52 à 57 de l’arrêté du 14 janvier 1994 fixant les conditions sanitaires auxquelles doivent satisfaire les établissements d’abattage de volailles. EX. : NUMERO : 54.0001.01 Référentiel Diversification : "Volailles de chair hors filière organisée" Chambres d'Agriculture de Lorraine 2005 – page 4 2. L’abattoir dérogataire de faible capacité : Les carcasses obtenues peuvent être commercialisées en vente directe et à des intermédiaires sur une zone géographique donnée. Les conditions d’installation et d’équipement sont décrites dans les articles 40 à 51 de la réglementation citée en référence. EX. : NUMERO : F54 001.01 3. L’abattoir agréé : Les carcasses obtenues dans les abattoirs détenteurs de l’agrément communautaire n’ont pas de restrictions de commercialisation. EX. : F OU France 54.001.01 C.E.E. NUMERO : A noter : les déchets et les carcasses sont à faire éliminer par le circuit d’équarrissage moyennent finance. (hormis les plumes qui peuvent être épandues, à intégrer dans le plan d’épandage). La découpe : vente de viandes de volailles Niveau réglementaire Agrément sanitaire AM 09/05/95 Agrément sanitaire Dérogatoire Locorégional AM 29/05/95 Tuerie AM 25/05/95 Dispense d’agrément AM 08/09/94 OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI en véhicule agréé pour la vente ambulante OUI en véhicule agréé pour la vente ambulante OUI OUI NON OUI NON NON Mode de commercialisation Vente directe à des particuliers pour leur propre consommation Vente directe sur les marchés proximité Vente à des intermédiaires Mise sur le marché communautaire OUI dans un rayon de 80 km et si la part cédée à des intermédiaires ne dépasse pas 30% du poids total traité et 250 kg/semaine NON MAIN D'ŒUVRE Elevage Abattage, préparation, lavage Commercialisation Divers Total Référentiel Diversification : "Volailles de chair hors filière organisée" Poulets de chair (1 500 volailles / an soit 3 lots) 8 min par volailles soit 200 h 30 min par volaille soit 750 h 15 min par volaille soit 375 h 120 h 1 445 h Chambres d'Agriculture de Lorraine 2005 – page 5 INVESTISSEMENTS Exemple : Mise en place d'une production de volailles de chair de 1 500 volailles par an (3 lots) avec abattoir loco-régional. Production Bâtiment d’élevage : coût variable si le bâtiment est existant ou si il y a une construction neuve Bâtiments mobiles de 60 M2 (1500 volailles par an ) à équiper 5 700 € Matériel d’élevage : variable de 1 000 à 4 500 € Clôture, Abreuvoir plasson, Abreuvoir manuel, Plateau d'alimentation, Mangeoires, Nourrisseurs, Cages transport, Radiants équipés 1 580 € Abattage Bâtiment : variable de 10 000 à 45 000 € Gros oeuvre Structure bâtiment, Terrassement, Béton, Aménagement accès 6 880 € Aménagement intérieur Isolation bâtiment, revêtements parois et sols, menuiseries, Peinture, Plomberie, Electricité Chauffage, Divers 5 695 € Matériel : variable de 6 000 à 14 000 € Sas : Vestiaire, Lave-mains, Toilettes, Rangements, Salle d'abattage, Electronarcose, Saignoire, Plumeuse poulets, Lave mains, Echaudeuse, Table de finition, Exterminateur insectes Salle d'éviscération, Chariot, Table d'éviscération, Plonge, Chambre froide, Exterminateur insectes Local technique 6 442 € Commercialisation Caisson frigo : de 1 200 à 3 000 € Caisse isotherme de 650 litres 1 680 € Soit un investissement total de : 5 700 + 1 580 + 6 880 + 5 695 + 6 442 + 1 680 = 27 977 € AIDES FINANCIÈRES Aides Conseil Régional : des aides financières au titre de la diversification existent. Accès possible à la DJA et au PI (voir fiche "Financement du projet"). Pour le montage des dossiers, contacter les conseillers agricoles des Chambres d'Agriculture. Référentiel Diversification : "Volailles de chair hors filière organisée" Chambres d'Agriculture de Lorraine 2005 – page 6 ANALYSE ÉCONOMIQUE POULETS DE CHAIR Pour une production de 1 500 volailles ayant un poids de carcasse de 1,8 kg et un taux de perte de 7%. Charges : 10 056 € Achat de poussins (0.75€/volailles) Produits : 17 074 € 1 125 Achat d’aliments Démarrage (1.2kg/volaille/0.34€/kg) Croissance (3.4 kg/volaille/0.24€/kg) Finition (4.5 kg/volaille/0.26€/kg) 3. 591 Produits vétérinaires (0.27€/volaille) 405 Produits d’entretien (0.12€/volaille) 195 Chauffage et gaz (0.23€/volaille) 345 Electricité (0.11 €/volaille) 165 Eau (0.03 €/volaille) Marge brute 7 018 € soit 4,67 € par volaille 45 Charges d’abattage 1 145 (eau + électricité + emballage, … = 2,29 €/animal) Charges de commercialisation (transport, pub, … = 0.50 € par volaille) Vente de volailles (poids : 1,8 kg – carcasse à 6,80 €/kg taux de perte : 7 %) 750 Elle doit couvrir : - les frais liés à la main d'œuvre - les frais financiers - les annuités NB : Ces chiffres sont donnés à titre indicatif. Le coût des aliments de croissance et finition représente 29 % des charges opérationnelles. Souvent fabriqués à la ferme, ces aliments ont un coût variant de 0.12 €/kg à 0.35 €/kg : la marge dégagée dépend donc fortement de l’indice de consommation et du coût de l’aliment. Référentiel Diversification : "Volailles de chair hors filière organisée" Chambres d'Agriculture de Lorraine 2005 – page 7 FORMATION Cycle court Cycle long CFPPA Les Sardiéres 79 avenue de Jasseron 01000 BOURG-EN-BRESSE Tél. 04.74.45.50.84 Fax 04.74.45.50.74 CFPPA Les Sardiéres 79 avenue de Jasseron 01000 BOURG-EN-BRESSE Tél. 04.74.45.50.84 Fax 04.74.45.50.74 INFORMATIONS GÉNÉRALES Fiches réalisées avec les informations de : Rencontre de professionnels Sylviane CAPPELAERE – conseillère diversification à la Chambre Départementale d'Agriculture de la Meuse Pour connaître les coordonnées d'agriculteurs qui acceptent de faire partager leurs expériences, veuillez prendre contact avec le(s) conseiller(s) des Chambres d’Agriculture. Martine CLEMENT– conseiller diversification à la Chambre Départementale d'Agriculture des Vosges Pascal ROL– conseiller diversification à la Chambre Départementale d'Agriculture de Meurthe-et-Moselle. Bibliographie - "Diversifier" – Edition 2002 - "Abattage, transformation et vente de produits avicoles à la ferme" - ITAVI - "Quelques recommandations pour la conception, la construction et l'installation d'un bâtiment d'élevage avicole neuf" – ITAVI Référentiel Diversification : "Volailles de chair hors filière organisée" Chambres d'Agriculture de Lorraine 2005 – page 8