glossaire - Confrérie des Aissawa
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glossaire - Confrérie des Aissawa
GLOSSAIRE A ‘Abbâs Ahmad al-Hâritî : premier maître de Muhammad ben Aïssâ. Mort en 1504 à Meknès et enterré dans le cimetière derrière la zâwiya ‘Abd al-‘Azîz at-Tabbâ’ : second maître de Muhammad ben Aïssâ. Mort en 1509 à Marrakech ‘Abd al-Qâdir al-Jîlânî (m. 1166 à Bagdad) : juriste et théologien dont les écrits et la pensée sont à l’origine de la confrérie transnationale Qâdiriyya. Celui-ci est devenu à travers les siècles un saint thaumaturges aux pouvoirs miraculeux, le « sultan des saints » et le « pôle des pôles » Abû ar-Rawâyil : disciple préféré de Muhammad ben Aïssâ. Il est présenté à la fois comme un septique et le successeur du chaykh à la tête de la confrérie ‘Ada : litt. la « coutume ». Nom donné à la procession des disciples venus des zones rurales le premier jour du pèlerinage. Aïssâwa ou Aïssâwiyya : nom de la confrérie fondée par Muhammad ben Aïssa Aïssâ al-Mehdi : fils supposé de Muhammad ben Aïssâ et troisième dirigeant de l’ordre après son père et Abû ar-Rawâyil ‘Ahd : pacte confrérique ‘Ali ben Hamdûch : fondateur de la confrérie des Hamadcha (17ème siècle) Amîn : amen (ainsi soit-il) ‘Arûbî : litt. « campagnard ». Nom employé par les Aïssâwa pour désigner un style d’interprétation musicale instrumentale ou vocale Awlâd al-chaykh : litt. les « fils du chaykh » (awlâd al-chaykh). Il s’agit des descendants biologiques du fondateur de la confrérie ‘Ayn : mauvais œil B Banî Hassan : ethnie regroupant les tribus des Mokhtâr et des Saym où, selon les récits hagiographiques, le fondateur de la confrérie des Aïssâwa fut accueillit un temps au cours de sa pérégrination spirituelle Baraka : grâce divine, bénédiction, à la fois influx spirituel et force surnaturelle. Bendîr : tambour digital sur cadre équipé d’un timbre résonateur Bid’a : innovation hérétique au regard de la loi religieuse musulmane Buznazen : bendîr dont le timbre est remplacé par dix paires de cymbalettes disposées sur le coté le long 603 de deux rangés C Châdiliyya / Jazûliyya : ordre mystique marocain initié par Abû Hassan al-Châdilî (m. 1198) et réformée par ‘Abû ‘Abdallah Muhammad al-Jazûlî Chahâda : témoignage de l’unicité de Dieu et de la prophétie de Muhammad (« lâ ilâha illâ Allâh », « il n’y a de dieu que Dieu ») Charî`a : loi islamique Chaykh : maître spirituel, fondateur d’un ordre confrérique Chaykh al-Kâmil : le « Maître Parfait ». Surnom donné à Muhammad ben Aïssâ Churfa : descendants du Prophète, nobles de l’Islam (sing. chérif) Chuwâfat : voyantes D Dahir : attestation sultanienne Dakhla : litt. « entrée ». Nom donné à la procession rituelle qui inaugure la cérémonie domestique animée par les Aïssâwa Dalâ`il al-khayrât : litt. « Guide des œuvres de bien ». Livre de recueil de prières surérogatoires et quotidiennes sur le Prophète écrit par Jazûlî (15ème). Ouvrage fondateur utilisé par toutes les confréries maghrébines, qu’elles soient de tradition Jazûlî, Qâdirî ou Tijânî Darih : mausolée (syn. siyyid) Darqâwiyya : suite de poèmes chantés par les enquêtés et empruntés au répertoire de la confrérie des Darqâwa, fondée par Al-Arabî al-Darqâwî (m. en 1823 à Fès). Appelée aussi Al-hurm ya rassul Allah (« L’asile auprès de l’Envoyé de Dieu »), titre d’une complainte écrite par Muhammad ben Msayeb (mort à Tlemcen en Algérie au 18ème s.) Dhekkâr : litt. le « récitant du dhikr ». Chanteur soliste des groupes Aïssâwa Dhikr : litt. « remémoration ». Le dhikr est une invocation spirituelle qui peut être individuelle ou collective, silencieuse ou sonore, et qui consiste en la répétition continue et ininterrompue de l’un des noms de Dieu ou de la chahâda. C’est aussi le nom utilisé par les Aïssâwa pour désigner la première partie de leur cérémonie rituelle, au cours de laquelle ils récitent le dhikr et chantent des poésies religieuses (qasâ`id) Dîb : litt. le « loup ». Personnage satirique autrefois présent dans certains groupes Aïssâwa Du'â' : prière d’invocation adressée à Dieu (syn. fât`ha ) 604 F Fanâ’ fî al-tawhîd : litt. « anéantissement de l’être dans l’Unicité divine ». But ultime du cheminement mystique Faqîr : litt. « pauvre ». Disciple d’une confrérie mystique (pl. fuqarâ’) Fâtiha : première sourate du Coran Fât`ha : forme dialectale de Fâtiha. Désigne une invocation qui ne contient pas nécessairement des versets coraniques (syn. du'â') Filâlî : litt. « du Tafilalet » (région du sud-est du Maroc). Nom employé par les disciples enquêtés pour désigner les Aïssâwa habitants les zones rurales du Maroc Frissa : litt. la « proie ». Sacrifice animalier. Ancien rite au cours duquel certains Aïssâwa, singeant des animaux (principalement des lions et des lionnes), sacrifiaient une victime (mouton, bouc, bélier) et consommèrent sa viande crue. Le terme désigne également la victime Ftuh : litt. « ouverture ». Chants introductifs aux danses de la hadra (Rabbânî et Mjerred) G Gnawa : nom donné aux descendants des esclaves guinéens amenés au Maroc et à leur musique Gnâwî : nom d’un rythme joué par les Aïssâwa et emprunté aux Gnawa H Hâchiyya : rythme immuable joué par les musiciens. Appelé en français « la mère du rythme » Hadiyya : offrande matérielle ou sacrificielle apportée au sanctuaire par les Aïssâwa lors des processions du pèlerinage (syn. ziyâra) Haddun : litt. l’«Unique » : nom d’un cantique chanté par les enquêtés et emprunté au répertoire de la confrérie des Jîlala, apparue au 18ème au Maroc et qui se place sous le patronage de ‘Abdel Qâdir al-Jîlânî Hadîth : les actes et les dires du Prophète Hadra : litt. « présence ». Rituel collectif de danses d’extase, de chants et d’invocations. Nom donné à la troisième partie de la cérémonie rituelle des Aïssâwa Haj : pèlerinage à la Mecque. Titre honorifique accordé à un fidèle qui l’a accompli Halqa : litt. « cercle ». Espace où se regroupent les disciples au cours d’une cérémonie rituelle Hal : extase (syn. wajd) Hallal : licite 605 Hamadcha ou Hamdûchiyya : confrérie fondée par Sîdî ‘Ali ben Hamdûch. Nom d’un cantique chanté par les Aïssâwa et emprunté aux Hamadcha. Hanayat : litt. « les femmes au henné ». Terme utilisée pour désigner des femmes qui réalisent des dessins au henné sur les mains et les pieds de leurs clients. Handira : tunique sans capuche et sans manches, tissée en laine et teintée en rouge, portée par les Aïssâwa lors des danses collectives. Haram : illicite Hawz : zone située entre la ville et la campagne Hîba : somme d’argent offerte par un fidèle à la zâwiya Hizb : litt. « partie d’une chose », « regroupement » (pl. ahzâb). Dans la pratique spirituelle le hizb prend la forme d’un ensemble composite de textes sacrés regroupant de plus ou moins longs extraits du Coran ou de psalmodies. Hizb Subhân al-Dâ`im : psalmodie dite de la « Gloire à l’Eternel ». Oraison distinctive de la confrérie des Aïssâwa qui regroupe trois écrits antérieurs rédigés par Jazûlî, Muhammad as-Saghîr as-Sahlî et ‘Abbas Ahmad al-Hâritî Hurm : lieu d’asile, espace consacré I Isnâd : voir silsila J Jazûlî (‘Abû ‘Abdallah Muhammad, m. vers 1470, enterré à Marrakech) : instigateur de la première grande confrérie maghrébine, la Châdiliyya-Jazûliyya. Initiateur du mouvement confrérique maghrébin Jedba : litt. « attirance ». Danse de transe des participants aux cérémonies spirituelles. Le terme est employé par les Aïssâwa pour désigner les mouvements corporels de danseurs non initiés à la mystique Jellâba : longue robe à capuche et à manches larges Jîlala : confrérie apparue au 18ème au Maroc qui se place sous le patronage de ‘Abdel Qâdir al-Jîlânî Jîlaliyya : litt. « de Jîlalî ». Nom d’un cantique chanté par les enquêtés et emprunté au répertoire de la confrérie des Jîlala Jinn : démon. Selon la croyance, des démons peuvent prendre possession des êtres humains. Dans ce cas, les jinn-s deviennent des mluk (sing. melk) K Karâma : prodige, miracle d’un saint Khaddâma : litt. « serviteurs ». Nom donné aux musiciens de la confrérie des Aïssâwa 606 Khaja : litt. « sortie ». Nom donné à la procession des Aïssâwa depuis le domicile de leurs clients situé en médina de Meknès jusqu’à la zâwiya-mère le soir du second jour du pèlerinage L Lajna : litt. la « commission ». Conseil permanant composé de sept descendants du fondateur de la confrérie des Aïssâwa. Ses membres veillent à la direction spirituelle de l’ordre et accueillent les fidèles quotidiennement dans la zâwiya Lalla : litt. « princesse ». Titre honorifique attribué à la fois aux femmes saintes et aux démones Lalla Aïcha : démone considérée comme menaçante et particulièrement dangereuse. Elle est appelée aussi Aïcha Qandicha, Aïcha Dghuriyya, Aïcha Hamdûchiyya ou Aïcha Sudaniyya Lalla Malika : démone célèbre pour être particulièrement sensuelle et rebelle Lallam : litt. « signe », « sceau ». Il s’agit des étendards de la confrérie sur lesquelles des sourates du Coran, le nom de Dieu, du Prophète et des quatre premiers califes de l’islam sont brodés de lettres d’or. Lîla : litt. « nuit ». Veillée spirituelle. Nom donné aux cérémonies rituelles domestiques M Makhzen : appareil d’Etat, Pouvoir institutionnel Mawlid : litt. « naissance ». Le terme est employé pour désigner les célébrations commémorant la naissance du Prophète (mawlid al-nabawî ou mawlid al-nabî) Mbakhra : encensoir, brûle-parfum Melhûn : répertoire de poésies populaires marocaines à connotation religieuse Mezwâr : surintendant général de la confrérie. Le mezwâr est aussi le responsable (al-naqib) qui représente et défend leurs intérêts au niveau étatique, par le biais du syndicat des churfa (al-naqâha) Mjerred : litt. « dépouillé ». Nom de la seconde danse collective de la hadra. Sommet de la hadra et du rituel des Aïssâwa. Mluk : litt. les « démons possesseurs » (sing. melk). Nom employé par les Aïssâwa pour désigner la séance d’exorcisme qu’ils animent à la demande de leurs clients Mokhtâr : tribu qui, avec les Sâym, constituent l’ethnie des Banî Hassan. Les Saym et les Mokhtâr sont considérés comme les premiers disciples du fondateur de la confrérie des Aïssâwa Moudawana : code de la famille définissant le statut juridique des époux Moulay Ismail : sultan Alawite qui fit de Meknès sa capitale (17ème siècle). L’hagiographie le rend 607 contemporain de Muhammad ben Aïssâ (charnière 15ème – 16ème siècle) Mowal : improvisation mélodique vocale (sur thématique prédéfinie) a cappella et non mesurée Mûlay (francisé en Moulay) : litt. « seigneur ». Titre honorifique donné aux saints et aux churfa Muhammad as-Saghîr as-Sahlî (Abû ‘Abdallah) : troisième et dernier maître de Muhammad ben Aïssâ. Mort en 1513, enterré à Kandaq près de Fès Muhammad Ben Aïssâ : fondateur de la confrérie des Aïssâwa (1465-1426). Maître spirituel et créateur d’un ordre religieux de tradition Jazûlî. Son mausolée est dans la zâwiya-mère de Meknès Muqaddem : litt. « délégué ». Désigne le responsable d’un sanctuaire ou le chef d’un groupe de disciples d’une confrérie Muqaddem-muqaddmin : litt. « chef des délégués ». C’est un muqaddem nommé par voie hiérarchique interne pour être le juge et représentant des autres muqaddem-s Mussem : litt. « saison ». Nom donné aux fêtes patronales et pèlerinages annuels sur la tombe d’un saint N Nabî : prophète Nafs : âme charnelle Naqib : responsable syndical (syn. mezwâr) Niyya : saine et sincère intention Nefir : longue trompe en fer blanc Q Qâdiriyya : première grande confrérie soufie initiée à Bagdad par ‘Abd al-Qâdir al-Jîlânî (12ème siècle) Qâdiriyya-Bûdchichiyya : confrérie marocaine fondée en 1972 à Madagh par Sîdî Hamza al-Qâdirî Bûdchich (né en 1922) Qasâ`id : poésies religieuses R Rabbânî : litt. « divin ». Nom donné aux premières et troisièmes danses collectives de la hadra Rarbâwî : litt. « du Rarb » (région du nord-est du Maroc). Nom employé par les disciples enquêtés pour désigner les Aïssâwa habitants les zones rurales du Maroc Rassûl Allah : Envoyé de Dieu 608 Râziyya : nom d’un cantique chanté par les enquêtés et emprunté à la confrérie Râziyya, fondée au 17ème siècle à Fès siècle par Abû al-Hassan ben Kassem al-Râzî Reta : hautbois (syn. mizmar, zurna, en français « bombarde ») S Sâdkiyya : nom d’un cantique chanté par les enquêtés et emprunté à la confrérie Sâdkiyya, fondée au 18ème à Fès siècle par Sîdî Ahmed Sâdkî Salât : prière canonique Samâ’ : chant religieux. Le terme est employé au Maroc pour désigner des cantiques sans accompagnement instrumental Saym : tribu qui, avec les mokhtâr, constituent l’ethnie des Banî Hassan. Les Saym et les Mokhtâr sont considérés comme les premiers disciples du fondateur de la confrérie des Aïssâwa Sba’ wa al-biya : litt. le « lion et la lionne ». Nom d’une danse effectuée par les Aïssâwa qui consiste en un mime du rituel de la frissa Sîdî : litt. « monsieur ». Titre honorifique donné aux fondateurs de confrérie Silsila : chaîne initiatique ininterrompue d’ascendance spirituelle qui relie le fondateur d’un ordre mystique au Prophète (syn. isnâd) Simera : improvisation mélodique réalisée par un hautboïste pour les transitions des mélodies de la hadra Sirr : secret initiatique Siyâha : pérégrination spirituelle à travers villes et campagnes Siyyid : mausolée d’un saint (syn. darih) Sûnna : la tradition prophétique Sussiyya : litt. du « Souss » (région du sud du Maroc). Rythme issu du folklore local sur les Aïssâwa chantent un hommage à Moulay ‘Abdallah Chérif, le fondateur de la confrérie marocaine Wazzâniyya (18ème siècle) T Tâbla : litt. la « table » : instrument de percussion composé de deux tambours en terre cuite et réunis par le coté frappé à l’aide de deux baguettes. C’est l’instrument maître de la tâ`ifa avec lequel le muqaddem dirige le groupe et de joue les phrases qui indiquent aux musiciens les changements de rythme ou de tempo Tahayur : danse rituelle des initiés. Le terme est employé par les Aïssâwa pour désigner les mouvements corporels de danseurs initiés à la mystique 609 Tahdira : litt. la «frappe ». Court morceau instrumental sur un rythme enlevé permettant, selon les Aïssâwa, le passage du monde des hommes à celui des démons Tâ`ifa : litt. « groupe », « équipe » de disciples Ta’rîja : petit tambour digital en sablier Tarîqa : litt. « chemin étroit ». Méthode spirituelle. Désigne les ordres et les confréries mystiques Tasawwuf : soufisme Tassa : litt. la « tasse » . Bol en cuivre retourné frappé à l’aide de deux baquettes, employé uniquement lors du dhikr pour installer un bourdon sonore Tbel : un tambour à deux faces en peau de chameau, porté sur l’épaule et frappé à l’aide de deux baguettes Tulba : maîtres coranique (sing. tâleb) Twatiyya : litt. « du Twat » (région du nord-ouest) du Maroc. Rythme issu du folklore local sur lequel les Aïssâwa chantent des références au « Guide des œuvres de bien » (Dalâ`il al-khayrât) de Jazûlî U ‘Ulamâ` : savants religieux institutionnels (sing. ‘âlim) ‘Umma : la communauté des croyants. Nom donné à l’espace public W Wadhîfa : litt. l’« office ». Longue invocation collective établie par le chaykh d’une confrérie qui s’effectue en chœur et qui comprend la récitation de diverses litanies, de sourates précises du Coran, de répétitions de noms de Dieu, des séries de prières sur le Prophète et la lecture de poèmes. Chez les Aïssâwa elle se nomme la wadhîfa rabbâniyya (l’« office divin »). Walâya : sainteté Walî : saint Wajd : extase (syn. hal) Wassiya : litt. « dernières volonté ». Nom donné à un testament à visée spirituelle attribué à Muhammad ben Aïssâ Wird : litt. « ressource ». Invocation surérogatoire individuelle (pl. awrâd) qui a pour objectif de sceller le pacte d’allégeance spirituelle (al-‘ahd) du disciple envers son maître. Dans le cas de la confrérie des Aïssâwa, le Chaykh al-Kâmil aurait composé trois wird-s (le petit, le moyen et le grand) à réciter après chacune des cinq prières quotidiennes Wudû’ : ablutions rituelles 610 Z Zakât : aumône légale Zammeta : pâtisserie qui prend la forme d’une poudre ou d’un gâteau. Nom d’un chant introductif (ftuh) au Rabbânî écrit par le poète Ibrahim al-Mahrâzî Dukâlî (né en 1924 à Meknès). La zammeta est aussi appelée la « dote des Aïssâwâ » (al-sadaq al-Aïssâwa). Zâwiya : litt. « coin ». Le lieu de résidence d’un fondateur de confrérie (ou de son mausolée) et une fondation religieuse où se pratique la méthode soufie. La zâwiya accueille les réunions de groupes de disciples (syn. ribât, khânqâh, dergâh). Zwâq : litt. « broderie ». Rythme improvisé effectué en superposition du rythme hâchiyya Ziyâra : litt. « visite». Désigne la visite des fidèles sur les tombeaux des saints et l’offrande annuelle des disciples des confréries aux descendants du fondateur de la confrérie (syn. hadiyya) 611