“Elle m`a regardée comme une personne regarde une autre personne”

N.D. DU ROSAIRE - SAINT MAUR - N° 269 - Février 2014
“Elle m’a regardée comme une personne
regarde une autre personne”
Vous le savez sans doute, c’est sainte Bernadette (1844-1879) qui a tenu
ces propos au sujet de la Vierge Marie qui lui est apparue à Lourdes en
1858. La première apparition ayant eu lieu le 11 février, l’Eglise a
choisi cette date pour fêter Notre-Dame de Lourdes et pour proposer une
journée mondiale de prière pour les malades. Sainte Bernadette était en
effet gravement malade : elle souffrait d’asthme, ce qui l’a d’ailleurs
emportée.
Je reviens à la parole qu’elle exprime avec beaucoup de simplicité au sujet
de la Vierge Marie qui lui est apparue plusieurs fois à la grotte de
Massabielle : « Elle m’a regardée comme une personne regarde une autre
personne ! » La famille Soubirous était tellement pauvre qu’on l’avait logée
dans le cachot de Lourdes et comme souvent avec les pauvres, on avait
soupçonné que ces gens-là étaient voleurs ! C’est dire combien sainte
Bernadette, en pleine période scientiste et anticléricale, était sûre de ne pas
être entendue. Elle ne savait ni lire ni écrire. Elle n’avait aucune espèce
d’idée du dogme de la Sainte Trinité ou de l’Immaculée Conception ! Et
pourtant, elle a eu le privilège totalement inattendu de rencontrer la « Belle
Dame », la Vierge Marie qui lui sourit, la regarda comme elle-même fut
regardée avec respect et tendresse au jour de l’Annonciation. C’est pourquoi lorsqu’elle rencontra sa cousine Elisabeth, Marie put s’exclamer dans
le chant du Magnificat : « Il (le Seigneur) s’est penché sur son humble
servante… » (Luc 1,48)
Dimanche 9 février, nous célébrerons à Notre-Dame du Rosaire le sacrement de l’onction des malades. Ce
sacrement largement méconnu souffre de ce qu’on l’a parfois réduit à « l’extrême onction ». Il s’agit pourtant un
sacrement de guérison, comme le sacrement de pénitence, et si l’huile des malades oint le front et les mains de
celui qui reçoit l’onction, c’est bien parce que notre religion ne répugne pas à toucher les corps comme les âmes
dans la plupart des sacrements, pour rappeler combien Dieu veut habiter, pénétrer notre vie, demeurer en nous,
même au cœur de nos souffrances. Notre foi nous invite plus à traverser de manière pascale les souffrances de
tous ordres qu’à chercher à les expliquer. Le Christ n’est pas un discoureur, mais il est bien Celui qui vient à la
rencontre des pécheurs comme des malades (cf. Marc 2,17).
J’aimerais donc, frères et sœurs, vous dire de ne pas hésiter et vous inviter à venir recevoir cette onction des
malades si vous ressentez des souffrances de quelque ordre qu’elles soient, dimanche 9 février au cours de la
messe de 11 heures. Pour vous préparer à ce sacrement, vous pourrez participer à un temps d’échange et de
préparation spirituelle, vendredi 7 février après-midi (15 h) ou soir (20 h 30), à l’oratoire de l’église.
Je voudrais aussi profiter de cet éditorial pour revenir sur les débats qui agitent actuellement les parlementaires et
qui affectent notre société. Un an après une transformation-dénaturation du mariage républicain, conçu initialement comme un « copier-coller » laïcisé du mariage chrétien, voici que d’autres réformes dites sociétales risquent
d’achever de nous désoler et suscitent actuellement de nouvelles manifestations légitimes. Nos évêques, comme le
pape François, nous invitent à être non seulement vigilants, mais aussi à nous informer et à réagir de toutes les
façons.
Suite de l’éditorial page 3
ROSAIRE Info
Fin de vie :
pour un engagement de solidarité et de fraternité
Un projet de loi sur la fin de
vie pourrait être déposé devant le Parlement d’ici la fin
de l’année. Des rapports et
des avis rendus publics ces
derniers mois ont demandé
des améliorations de la loi
Leonetti.
Cependant, améliorer la législation, ce n’est pas la changer fondamentalement. Le sujet est trop grave pour ne
pas agir avec prudence.
Contrairement à d’autres, l’avis rédigé par un panel de
citoyens propose de légaliser le suicide médicalement
assisté, sous condition d’une demande expresse d’une
personne en fin de vie ou atteinte d’une maladie jugée
irréversible. Aider un malade à mettre lui-même fin à
ses jours ou provoquer délibérément la mort d’un
patient à sa demande, ce qui est proprement appelé
euthanasie, sont inacceptables. L’avis admet même la
pratique de l’euthanasie sans consentement de la personne devenue incapable de s’exprimer !
Notre société cherche à esquiver la mort et redoute la
proximité avec celui qui va mourir. Elle pourrait être
ainsi conduite à des décisions inhumaines. Il importe
donc de clarifier le vocabulaire et les buts poursuivis.
Personne ne peut provoquer délibérément la mort,
fût-ce à la demande d’une personne gravement malade, sans transgresser un interdit fondamental. « Tu
ne tueras pas » demeure une exigence morale majeure
de toute société, et, pour les croyants, un commandement de Dieu. C’est le fondement de toute vie sociale
respectueuse d’autrui, spécialement des plus vulnérables. Nombre de nos contemporains, en raison
d’une maladie, d’un handicap ou de leur âge, se
sentent devenus une charge pour leurs proches et un
poids pour la société. Ils souffrent de leur solitude, de
l’indifférence d’autrui, du regard porté sur eux dans
une société axée sur les valeurs d’autonomie et d’efficacité. Ceux qui en viennent à douter de la valeur et
du sens de leur vie ont besoin d’accompagnement, de
solidarité et de soutien dans l’épreuve. N’aurons-nous
rien d’autre à leur proposer que de mettre fin à leur
existence ?
Le suicide est souvent présenté de nos jours comme une
ultime liberté. Mais en même temps, on s’alarme, à juste
titre, des taux élevés de suicides particulièrement chez
les jeunes et les personnes âgées. Comment réagir contre
la banalisation du suicide et en faire en même temps la
promotion ? Comment pourrions-nous juger nécessaire
d’aider certaines personnes à affronter un épisode de
détresse pour éviter l’irréparable, et, par ailleurs, encourager et assister d’autres personnes dans leur volonté de
mourir ? Qui deviendrait le juge des vies qui ne valent
plus d’être vécues ? Il serait discriminatoire d’estimer
aussi différemment la valeur de la vie des uns et des
autres.
Tout suicide affecte la solidarité et la volonté de vivre
du corps social. Il est donc nécessaire et urgent de
poursuivre un véritable engagement de solidarité et de
fraternité. Beaucoup se sont investis pour soulager les
douleurs et les souffrances de la fin de vie mais la
tâche à accomplir est encore immense. Les campagnes médiatiques de promotion d’une nouvelle loi
contribuent malheureusement à détourner l’attention
des indispensables réformes à entreprendre, parmi
lesquelles l’accès à des soins palliatifs et à un accompagnement à toute personne malade dont l’état le
requiert.
Notre conviction profonde est qu’un changement législatif ne peut avoir pour objectif que de rendre plus
manifeste le respect dû à toute personne en fin de vie.
Cela passe par le refus de l’acharnement thérapeutique,
le refus de l’acte de tuer ; ainsi que par le développement des soins palliatifs et le renforcement des solidarités familiales et sociales.
Le Conseil permanent
de la Conférence des évêques de France
Montant des quêtes particulières 2013
Églises d'Afrique
6 janvier
Séminaires
13 janvier
Aumôneries Hôpitaux 10 février
CCFD*
17 mars
Institutions Terre Sainte**29 mars
Institut Catholique
7 avril
Vocations
21 avril
Prêtres âgés
28 avril
400 €
1 000 €
400 €
400 €
300 €
500 €
615 €
500 €
Saint Vincent de Paul***6 mai
Denier de Saint Pierre 16 juin
Éducation chrétienne
15 septembre
Saint Vincent de Paul
6 octobre
Missions
20 octobre
Secours Catholique*
17 novembre
Pax Christi
8 décembre
Chantiers du Cardinal 15 décembre
800 €
400 €
200 €
900 €
600 €
650 €
200 €
1 800€
* sans compter les enveloppes de dons envoyées directement au CCFD et au Secours Catholique.
** comprenant les lieux saints, les hôpitaux et les écoles tenus par les chrétiens.
*** montant reversé intégralement à la Conférence de St Vincent de Paul de Notre-Dame du Rosaire.
ROSAIRE Info
Suite de l’éditorial
Dans son discours au Corps diplomatique du 13 janvier, le pape François a tenu les propos suivants, après avoir
évoqué les différents conflits qui agitent notre planète et qui nous font craindre le pire :
« La paix, de plus, est blessée par certaines négations de la dignité humaine, en premier lieu par l’impossibilité
de se nourrir de manière suffisante. Les visages de tant de personnes qui souffrent de la faim, surtout des enfants,
ne peuvent nous laisser indifférents, si l’on pense à tant de nourriture gaspillée chaque jour en de nombreux
endroits dans le monde, immergés dans ce que j’ai plusieurs fois défini comme “ la culture du déchet ”.
Malheureusement, ce ne sont pas seulement la nourriture ou les biens superflus qui sont objet de déchet, mais
souvent les êtres humains eux-mêmes, qui sont “ jetés ” comme s’ils étaient des “ choses non nécessaires ”. Par
exemple, la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait
horreur ; ou encore ceux qui sont utilisés comme soldats, violentés ou tués dans les conflits armés, ou ceux qui
sont objets de marché dans cette terrible forme d’esclavage moderne qu’est la traite des êtres humains, qui est un
crime contre l’humanité. »
Le pape François a souvent développé, déjà lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, ce thème de la culture du
déchet à propos des personnes maltraitées. Je vous invite à lire d’urgence, dans son exhortation apostolique « La
joie de l’Evangile », ce qu’il exprime à propos des personnes déplacées, des sans-abri, des toxicomanes, des
personnes âgées et des enfants avortés (§ 209 à 213).
Une phrase résume parfaitement son propos : « Ce n’est pas un progrès de prétendre résoudre les problèmes en
éliminant une vie humaine. » (§ 214)
Le Conseil permanent de l’épiscopat français vient aussi de faire paraître (le 16 janvier) une déclaration
importante intitulée « Fin de vie : pour un engagement de solidarité et de fraternité ». Le site internet de la
Conférence épiscopale présente ainsi cette déclaration :
« Devant un sujet si grave et douloureux, l'essentiel est de rendre plus manifeste le respect dû à toute personne
vivant ses derniers jours. Non à l'acharnement thérapeutique. Non à l'acte de tuer. Oui à un développement réel
et qualitatif des soins palliatifs. Ce sont les solidarités familiales et sociales qui sont à renforcer. »
Vous trouverez ce texte dans sa version intégrale en page 2 de ce numéro de Rosaire Info.
Nous pouvons avoir le sentiment actuellement que la personne humaine est malmenée dans bien des domaines :
chômage, réfugiés qui continuent d’échouer aux portes de l’Europe, victimes innocentes en Syrie et dans d’autres
conflits armés. Notre Eglise, quand elle s’inquiète de la vie en son commencement comme en sa fin et son
déroulement, est dans son rôle de sentinelle. Elle ne se contente pas d’alerter les hommes de bonne volonté
puisqu’elle agit dans de nombreuses œuvres au service des démunis de toutes sortes. Soyons-y attentifs et
rejoignons aussi ceux qui protestent comme ceux qui agissent !
Père Stéphane AULARD
Un livre pour le mois
Je suis tzigane et je le reste.
Des camps de réfugiés roms jusqu’à la Sorbonne.
Anina, avec Frédéric VEILLE. Ed. City, 208 pages, 14,90 €.
Même si elle reste pudique sur ce point, est-ce la foi orthodoxe qui donne à Anina cette volonté de se battre, de
réussir dans la vie et de s’intégrer dans notre pays ? Quoiqu’il en soit, le témoignage de cette jeune Rom, arrivée
en France en 1997, force le respect. Sans littérature inutile, elle raconte tout simplement son histoire, enracinée
dans celle de sa famille et de son peuple. Rom de Roumanie, de la ville de Craiova, elle est fière d’appartenir à
cette communauté qui fait figure de paria dans nombre de pays européens.
Mais pour parvenir jusqu’ici et y trouver sa place, que d’obstacles ! En Roumanie, il faut cacher son identité de
Rom et subir les exclusions. Exploitée par les passeurs, victime de la violence des douaniers, la famille n’est pas
mieux accueillie en Hongrie. En Italie, c’est le sordide camp de Casilino à Rome avec ses caravanes, à quelques
kilomètres du Vatican. En France, il faudra aussi du temps pour accéder à un logement décent. Et puis, il y a la
honte et les préjugés tenaces. Non, insiste-t-elle, les Roms ne sont pas des gens sales, ils sont la plupart du temps
sédentaires et ne se nourrissent pas de hérissons chassés au bord des autoroutes…
Anina, en effet, a choisi de ne pas baisser les bras. Tout en s’appuyant sur les valeurs familiales très fortes de ce
groupe, décrites ici de manière très concrète, avec son lot de coutumes et de rites, elle insiste sur la nécessité de
s’intégrer et de croiser la culture de son peuple avec celle de la France. Son but ? Devenir magistrat. Après une
scolarité réussie, elle est parvenue à décrocher l’entrée en Sorbonne. Si elle réussit, nul doute que la jeune juge
aura à cœur de défendre le droit et l’attention aux plus démunis. Bonne chance, Anina !
Marc LEBOUCHER
ROSAIRE Info
Dimanche de la santé
Comme chaque année, l’Eglise propose la journée mondiale des malades le 11 février, date de la fête de
Notre-Dame de Lourdes.
Le dimanche de la santé aura donc lieu cette année dimanche 9 février.
Le thème est « Sur un chemin de confiance » : il nous invite à témoigner, auprès de autres, de la manière dont
cette confiance en Dieu change nos vies. C’est l’occasion de prier avec la pastorale de la santé pour toutes les
personnes souffrantes et ceux qui les soignent, les visitent, les entourent (famille, amis…).
Au cours de la messe de 11h, le sacrement de l’onction des malades sera donné aux personnes qui en ont besoin
pour persévérer dans la confiance.
Vous pouvez aussi prier pour les malades et ceux qui les entourent au cours de l’adoration eucharistique qui aura
lieu à l’oratoire de l’église Saint Hilaire, du jeudi 6 février 19h au vendredi 7 février 19h.
Contact : Muriel LEMAITRE [email protected]
Service Evangélique des Malades de Saint-Maur
Les membres du Service Evangélique des Malades (SEM) sont envoyés par leur communauté paroissiale auprès
des frères et sœurs souffrants, en restant fidèles au Christ : « J’étais malade, vous m’avez visité ».
Leur mission est d’accompagner le malade, la personne âgée, dans son épreuve, de cheminer au rythme de sa
maladie, de son moral, de sa foi. Ils visitent les personnes à domicile ou en maison de retraite, pour les réconforter
et leur porter la communion si elles le souhaitent.
En plus de leurs rencontres en paroisse, les membres des équipes du SEM du secteur de Saint-Maur se réunissent
2 fois par an avec le père Stéphane AULARD. Ils ont aussi 2 journées diocésaines de formation, en octobre et en
janvier, et une récollection en juin.
Tout près de nous, un proche âgé ou souffrant, un voisin, qui ne peut plus se déplacer pour aller à l’église, regarde
la messe sur son écran de télévision : osons lui demander s’il aimerait recevoir chez lui la communion ! Il suffit de
le signaler au secrétariat, qui transmettra la demande à un membre du SEM.
Aumôneries
Dans chaque hôpital, il existe une équipe d’aumônerie composée d’un prêtre et de laïcs et religieuses.
L’équipe visite les malades qui lui sont signalés et propose les sacrements aux personnes qui en manifestent le
désir. N’hésitez pas à signaler à cette aumônerie une hospitalisation, même de courte durée.
CHU Henri Mondor :
01 49 81 22 39
Hôpital Albert Chennevier : 01 49 81 31 31 poste 18 070
Centre intercommunal de Créteil : 01 45 17 58 73
Maison de retraite de l’Abbaye : 01 55 12 17 20
Une Communauté de l’Arche en Val-de-Marne
« Toute personne a une valeur unique, sacrée et possède
une égale dignité et les mêmes droits. » Jean VANIER
Accompagnant des jeunes en situation de handicap
mental depuis plus de 15 ans, nous constatons les
grandes difficultés d’hébergement de ces jeunes. Ils sont
souvent à la charge de leurs familles et de leurs parents
qui prennent de l’âge. Il existe pourtant de nombreuses
structures, généralement de qualité, mais dont le nombre
de places disponibles est bien insuffisante face à la
demande et aux besoins. Aussi, aujourd’hui, de nombreux jeunes sont souvent hébergés dans des établissements en province ou en Belgique. Cet éloignement des
familles est difficilement supportable et mal vécu par les
jeunes et leurs familles.
Parce que nous pensons que toutes les personnes
en situation de handicap devraient pouvoir trouver à se
loger et vivre en Val-de-Marne… plutôt que de les
« expulser » si loin ;
Parce que beaucoup souhaiteraient une vie en
communauté, pour un épanouissement durable et spirituel, selon la proposition de Jean VANIER pour les
Communautés de l’Arche… le désir de l’être humain
d’approfondir sa capacité à aimer, à vivre des relations
de communion en vérité avec les autres et avec Dieu,
selon la tradition qui lui est propre;
Parce que nous sommes convaincus que les personnes en situation de handicap mental ont bien toute
leur place dans notre monde d’aujourd’hui, et tout
particulièrement en Val-de-Marne;
Alors, nous avons le projet d’ouvrir prochainement une Communauté de l’Arche en Val-de-Marne.
L’association « Les Amis de Cléophas » a été créée et
déclarée en Préfecture du Val-de-Marne le 4 octobre
2013, avec pour objet « d’assister dans leur vie quotidienne les personnes atteintes d’un handicap mental,
notamment par la création et par l’exploitation de
structures leur permettant de progresser sur tous les
plans ».
Si vous êtes intéressés pour nous soutenir dans
ce beau projet, rejoignez-nous !
Avec toute notre amitié,
Monseigneur Michel SANTIER,
Agnès CORBASSON, Brian JEFFERY,
Patricia & Jean-Daniel RUSSO,
Michèle & Alain SMITH,
Marie VUILLERMOZ, Virginie & Thierry WION
01 48 85 73 89
ROSAIRE Info
Le sacrement de l’onction des malades
sera célébré
le dimanche 9 février
à Notre-Dame du Rosaire
au cours de la messe de 11h
Le sacrement de l’onction des malades …
pour qui ? .... pour quoi faire ?
… Pas pour moi, sûrement !…
… Et pourtant, l’Esprit Saint, par ce sacrement, apporte une force qui aide à supporter les misères physiques
ou morales, dues
aux handicaps, quels qu’ils soient,
à l’âge,
à la maladie, la dépression…
Certains aussi, peuvent le demander à la veille d’une opération chirurgicale, car il aide à accepter la souffrance.
Il arrive qu’il soit reçu plusieurs fois s’il y a rechute, aggravation ou nouvelle maladie grave.
Il ne « fait pas mourir » mais, au contraire, il est un réconfort :
Dans le trouble où peut le mettre une maladie sérieuse, le chrétien a particulièrement besoin de cette grâce pour
être en paix, garder son courage, lutter contre le mal, continuer à vivre sa foi, apporter sa part au bien du peuple et
retrouver la santé si Dieu en dispose ainsi.
L’onction sacramentelle est liée à la prière et exprime la foi.
De même que la situation d’une personne qui souffre touche aussi ses proches, de même la célébration du
sacrement bénéficie à tous ceux-ci, offrant un chemin d’apaisement et d’espérance.
Le sacrement de « l’onction du malade » manifeste à l’assemblée que Dieu est présent et que sa grâce agit. La
personne malade en est le signe et le don :
« Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? Quand est-ce que nous sommes venus jusqu’à toi ?… »
(Matthieu 25, 34-46).
Quelques pistes de réflexion pour aborder le sens de ce sacrement :
Ce sacrement se caractérise par l'onction d'huile faite sur le front et les mains de la personne demandant le
sacrement : la lettre de saint Jacques dit clairement déjà que les malades peuvent demander aux « anciens » (les
prêtres) de la communauté de prier pour eux « après avoir fait une onction d'huile au nom du Seigneur. » (Jacques
5,14).
C’est le sacrement de la pauvreté physique, intellectuelle et spirituelle (qui peut être ressentie à différents
moments de la vie) : c’est une béatitude à vivre « Heureux les pauvres de cœur ».
Ce sacrement constitue une véritable rencontre avec le Seigneur, à l'image des nombreuses rencontres que le
Christ a eues avec bien des personnes malades, affaiblies, démunies : chaque rencontre avec le Seigneur est une
occasion de passer déjà de la faiblesse à la force, puisqu'Il nous accompagne et nous relève.
Une rencontre préparatoire est proposée à tous ceux et celles qui désirent vivre le sacrement de
l'onction des malades
vendredi 7 février à 15h ou à 20h30,
à l’oratoire de l’église Notre-Dame du Rosaire.
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Chantal LAUREAUX 01 48 86 93 58 ou 06 20 49 52 12
courriel : [email protected]
ROSAIRE Info
Les élections municipales :
une chance pour le bien commun
Déclaration du conseil permanent de la conférence des évêques de France
Au nom des évêques de France, nous tenons à rendre
hommage aux hommes et aux femmes impliqués dans
la vie municipale. Ces élus de la proximité humaine et
géographique, très attachés à leurs communes, quelles
que soient leurs dimensions, sont parfois engagés depuis de longues années.
Ils savent que, pour chacun d’entre nous, être enraciné
en un lieu est une dimension essentielle de la vie
personnelle et sociale. Beaucoup ont à cœur d’accueillir au mieux les nouveaux habitants.
Et quand le chômage ou la précarité touchent nos
concitoyens, une vie locale harmonieuse favorise la
dignité et la recherche d’emploi. Dans les cas de grande
solitude, en particulier, la commune est souvent ce
premier garant du lien social, avec les services aux
personnes âgées, aux personnes fragiles ou en situation
de handicap, en développant la vie associative, sportive
et culturelle.
Une parole forte d’encouragement
C’est pourquoi nous souhaitons encourager fortement
toutes les personnes qui projettent en 2014 de donner
quelques années au service du bien commun. Qu’elles
travaillent à l’échelle de la commune, de la communauté de communes ou d’agglomération, qu’elles représentent la dimension locale dans les diverses structures
de la vie départementale ou régionale, toutes seront
invitées à participer à leur façon, à la construction
d’une société fraternelle.
Pour les catholiques, en particulier, cette dimension
fraternelle comporte un sens très profond. Elle enracine
l’engagement pour le bien commun au cœur même de la
source de leur foi. Comme le dit le pape François dans
sa récente Exhortation apostolique Evangelii Gaudium
(§ 179), « la Parole de Dieu enseigne que, dans le
frère, on trouve le prolongement permanent de l’Incarnation pour chacun de nous : ‘Dans la mesure où vous
l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est
à moi que vous l’avez fait’ (Mt 25, 40). Tout ce que
nous faisons pour les autres a une dimension
transcendante ».
Nous saluons l’implication des élus
En tant qu’évêques, par notre ministère, nous observons
la richesse de la vie locale, particulièrement lors de nos
visites pastorales. Les associations, les municipalités et
les paroisses, sont souvent, notamment dans les petites
communes rurales qui constituent l’immense majorité
du tissu communal, les seuls lieux de lien social.
Nous savons, bien sûr, les difficultés auxquelles les
élus doivent faire face. La crise économique, longue et
coûteuse en emplois, en fermetures d’entreprises, la
recherche des subventions et des dotations rendent
difficiles les projets et les investissements municipaux.
Les communes elles-mêmes sont touchées.
L’intercommunalité est un degré qui, en période de
crise, doit permettre une mutualisation équitable et
réfléchie.
Mais nous savons l’énergie avec laquelle les responsables de l’action sociale mettent en œuvre des initiatives nouvelles. Nous savons aussi leur volonté de
servir la communauté territoriale tout entière. Nous
savons encore l’attachement des maires à « leurs »
églises, part essentielle du patrimoine communal, dont
ils sont souvent les premiers à initier des restaurations.
Pour tout cela, et bien d’autres actions des domaines si
variés du développement local, nous saluons leur implication et condamnons les discours populistes répandant
la suspicion contre toute représentation politique.
Face à l’individualisme, des hommes et des femmes
soucieux de tous
La tendance à l’individualisme, à la perte du sens du
bien commun et au rejet de l’autre, quand il est différent ou quand il vient d’ailleurs, nous inquiète. Souvent
la peur puis la violence en sont les conséquences.
Parfois même, des personnes ont le sentiment qu’elles
ne sont plus accueillies là où, il y a quelques années
encore, elles avaient toute leur place.
Nous encourageons les candidatures aux élections municipales de 2014 des hommes et des femmes soucieux
de tous, notamment dans les nouvelles générations.
Forts de leur humanité, de leur disponibilité, forts aussi,
s’ils en sont habités, de leur foi au Christ, ils pourront
faire du nouveau, en renversant les mentalités dans le
sens de l’amour et de l’Évangile.
Au service du bien commun, ils sauront allier aspirations individuelles, justice sociale, démocratie et paix.
Notre pays en vaut la peine. Nous engageons à mettre
en œuvre, au niveau local, une vive attention à toutes
formes de pauvretés et la conduite d’actions dynamiques et inventives pour le meilleur de la vie ensemble.
Que chaque citoyen, en allant voter, montre sa volonté
de prendre sa part dans la recherche du bien commun.
Paris, le 11 décembre 2013
ROSAIRE Info
Tentées par l’aventure ?
Vous êtes jeunes étudiantes, vous souhaitez animer des
groupes de jeunes filles (12-16 ans) gaies, actives,
prêtes à rendre service, pleines d’idées…
Rejoignez la maîtrise Scouts Unitaires de France
Contactez rapidement Claude et Arnaud STERLIN
06 73 89 84 49 / [email protected]
La mondialisation
Art floral
au service de la liturgie
vendredi 7 février
ou samedi 8 février,
de 14hl5 à l8h,
Maison Paroissiale.
Thème :
Carême et fêtes de Pâques
Contact : Danielle GIBIER 01 43 97 32 34
Chance ou péril pour les croyants ?
Le Groupe de liaison des communautés juive, chrétiennes et musulmane de Saint-Maur et Bonneuil vous
invite à la
Conférence de M. Frédéric ENCEL,
professeur à l’ESG Management School,
en présence des responsables religieux locaux :
le rabbin Jonathan GUEZ,
le père Stéphane AULARD,
e pasteur Jean-Pierre ZANG
et l’intervention de M. Mohamed KHODJA.
mardi 4 février
à 20h30 à la mairie de Saint-Maur.
Contact : [email protected]
Week-end
25 - 45 ans
15 et 16 mars
Et si l’on faisait une pause ?
Ce week-end vous est proposé par les paroisses de
Saint-Maur pour débrayer, reprendre son souffle, et
faire le plein d'énergie !
Nous nous retrouverons ces deux jours à Sées (en
Normandie), seuls ou en couple, engagés ou loin de
l'Eglise.
Ce temps personnel et de rencontre avec d’autres
s'adresse à tous.
A travers des petits groupes de discussion, en écoutant
des intervenants, en découvrant des témoins de Dieu
ancrés dans la société, ce week-end est un moment de
détente et de prière.
Nous partirons de Saint-Maur le vendredi 14 mars au
soir en co-voiturage, et serons de retour le dimanche
en fin d’après-midi. L’hébergement aura lieu dans une
communauté religieuse.
Des invitations sont à votre disposition au fond de
l'église et à l'accueil paroissial.
A bientôt !
Contacts : Laëtitia SMITH [email protected]
Agnès & Didier VINCENS [email protected]
01 43 97 21 22
Le mois de janvier a été riche en moments de partage:
voeux et galettes avec le réseau Ozanam, après-midi
festive avec jeu de loto et partage de galettes avec une
trentaine d'invités!
Vous êtes de plus en plus nombreux à participer à
notre activité de recyclage de livres et de papier, un
grand merci à vous!
Prochaines dates de réception :
samedis 1er et 15 février,
68 avenue Joffre.
Grâce à vous, nous avons pu offrir à des enfants trois
séjours à la colonie de Petit-Villard en février.
A très bientôt !
Conférence St Vincent de Paul de ND du Rosaire
Pèlerinage diocésain
à Lourdes
Ce pèlerinage aura lieu du 11 au 14 avril pendant le
WE des Rameaux : il faut le préparer dès maintenant !
∗ Si vous êtes malade ou fatigué et souhaitez y participer, avec l'hospitalité Madeleine DELBREL,
vous pourrez vivre votre pèlerinage comme les
autres pèlerins, mais avec des conditions adaptées
(transport, hébergement, voiturettes...) Vous serez
accompagnés par une équipe de médecins, infirmières, aide-soignantes et aidés par de nombreux
bénévoles.
∗ Si vous êtes bien-portants et souhaitez rejoindre
l’hospitalité, vous serez les bienvenus. Les journées
sont longues et fatigantes, mais la Sainte Vierge nous
procure des forces insoupçonnées et le partage avec
nos amis malades est très enrichissant : nous revenons "comblés de grâces" et riches de tout ce que
nous avons reçu....
Depuis plusieurs années, j'ai le bonheur de vivre cette
belle expérience et je souhaite que Marie m'accorde la
santé pour la continuer encore longtemps.
Claudette GOIN
Contact : Françoise-Marie Niger
06 98 96 18 24
[email protected]
ROSAIRE Info
Février 2014
Sa
Di
1
2
• Réception des vieux papiers et bourse aux livres
9h-12h, 68 av. Joffre
• Préparation au baptême
14h-16h, Maison Paroissiale
Présentation du Seigneur
• Messe en famille 11h, Eglise
• Fête de la vie consacrée,
messe à 16h, Eglise St Michel du Mont Mesly
à Créteil et prière pour les vocations à 17h30
• Rencontre ALPHA Classic
20h, Maison Paroissiale
Lu 10
• Réunion biblique Livres de Samuel,
14h15-16h, Chapelle St Joseph
Ma 11
Notre-Dame de Lourdes
• Réunion Equipe pastorale de secteur
10h-12h, Maison Paroissiale
• Rencontre Alpha Couple
20h15, Maison Paroissiale
Me 12
• Conseil responsables catéchèse
10h-12h, Maison Paroissiale
• Réunion Rosaire Info 17h, Presbytère
• Prière louange et adoration 20h45-22h, Eglise
Lu
3
• Réunion de la conférence de St Vincent de Paul
20h30, Maison Paroissiale
Je 13
• Réunion Equipe d’animation paroissiale
20h30, Maison Paroissiale
Ma
4
• Rencontre Alpha Couple
20h15, Maison Paroissiale
Ve 14
• Réunion spirituelle MCR 15h, Oratoire de l'église
Me
5
• Réunion bilan pèlerinage ND des miracles
20h30, Maison Paroissiale
• Prière louange et adoration 20h45-22h, Eglise
Sa 15
6
• Réunion catéchuménat
20h30, Maison Paroissiale
Ve
7
• Adoration du Saint Sacrement
eucharistique
après la messe 9h-10h, Eglise
interparoissiale
du jeudi19h
• Formation Art Floral
au vendredi
14h15-18h, Maison Paroissiale
19h
• Préparation sacrement des malades
15h et 20h30, Oratoire de l’église Eglise St Hilaire
• Rencontre préparation au mariage
avec conseillère conjugale
20h30, Maison Paroissiale
Sa
Di
8
9
6e dimanche du temps ordinaire (année A)
• 1 Heure de prière - Guarda de Hora
15h, Chapelle St Joseph
• Rencontre ALPHA Classic
20h, Maison Paroissiale
Lu 17
• Réunion plénière Conférence St Vincent de Paul
20h30, Maison Paroissiale
Ma 18
Sainte Bernadette Soubirous
Adoration
• Formation Parole de Dieu pour aujourd'hui
11h-16h30, Maison Paroissiale
• Réunion baptême enfants catéchèse
14h30-16h, Maison Paroissiale
• Formation Art Floral
14h15-18h, Maison Paroissiale
5e dimanche du temps ordinaire (année A)
• Réunion parents-enfants 1ère communion
9h-11h, Maison Paroissiale
• Préparation au mariage
10h-18h, Saint François de Sales
• Sacrement onction des malades
messe 11h, Eglise
• Concert d'orgue :
sonate des Mystères du Rosaire de BIBER
et oeuvre de PACHELBEL 15h, Eglise
• Messe animée par les jeunes
18h, Eglise
• Rencontre ALPHA Classic
20h, Maison Paroissiale
Me 19
Vacances d’hiver
Je
Di 16
Je 20
Ve 21
Sa 22
Di 23
7e dimanche du temps ordinaire (année A)
Lu 24
Ma 25
Me 26
Je 27
Ve 28
Soyons Généreux
Sa 8 - Di 9 Quête pour l’Aumônerie des hôpitaux
Joies et Peines
SONT DEVENUS ENFANTS DE DIEU
Julien TABOULET, Candice YEBOUÉ.
SONT RETOURNES A LA MAISON DU PERE
Claude SCHOYER, Maria ALVES MARTINI, Madeleine HEIM,
Geneviève MENNEQUIN, Jacques SEGUIN,
Paulette THUROTTE, Gilles GRÉGIS, Denise COLPIN.
PAROISSE NOTRE-DAME DU ROSAIRE
Secrétariat (de 9h30 à 12h30) : 11 av Joffre 01 48 83 17 31 Courriel : [email protected] Fax : 01 48 83 88 87
Presbytère : 4 av des Fusillés de Chateaubriant 01 48 83 17 31
Eglise : 01 42 83 77 79
Messes : lundi : 19h mardi, jeudi, vendredi : 8h30 mercredi : 9h15 (messe tridentine), 19h
samedi : 8h30, 18h (messe anticipée du dimanche) dimanche : 9h (messe tridentine) 11h 18h Chapelle St Joseph 9h30
Accueil à l'église : Equipe accueil : mardi, mercredi et vendredi 10h-11h30 - Permanence des prêtres : mardi 17h-19h, samedi 10h-12h
Site internet : http://lerosairesaintmaur.org
Rosaire info : [email protected]
ISSN : 2264 - 3532