La transaction annulée

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La transaction annulée
ÉMIGRATION CLANDESTINE
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 14 juillet 2016
N°7843 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $.
ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
ÉDITION DU CENTRE
TENTATIVE DE
SUICIDE COLLECTIF
AU LARGE DE ANNABA
LIRE L’ARTICLE DE M.-F. GAÏDI EN PAGE 24
EL KHABAR-NESSPROD
La transaction
annulée
PHOTO : DR
■ Après plus de deux mois de procédure, le
juge du tribunal administratif de Bir Mourad
Raïs a décidé l’annulation du contrat de
rachat du groupe El Khabar par NessProd
et le retour à l’état initial de la propriété.
■ La direction d’El Khabar dit s’être attendue
à un tel verdict vu la volonté affichée dès le
départ par les autorités à pousser le groupe
dans l’impasse. Elle compte néanmoins faire
appel devant le Conseil d’Etat.
LIRE LES ARTICLES DE NADIR IDDIR, NABILA AMIR, K. MEDJDOUB
ET LES PROPOS RECUEILLIS PAR MADJID MAKEDHI EN PAGES 2 ET 3
APRÈS AVOIR ÉTÉ MALMENÉ DANS
UNE CASERNE À HYDRA
AFFAIRE KBC
NORA NEDJAÏ, MEHDI BENAÏSSA
WAHID BOUABDELLAH
ET RYAD HARTOUF RESTENT
SE PLAINT AU PRÉSIDENT
EN DÉTENTION
■ L’affaire du député Wahid Bouabdellah
LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION DÉNONCE
LE SITE DE L’ONEC VICTIME
D’UNE TENTATIVE DE PIRATAGE
LIRE L’ARTICLE DE FATIMA AÏT KHALDOUN-ARAB EN PAGE 5
LIRE L’ARTICLE DE HACEN OUALI EN PAGE 2
CONTRIBUTION
Des liens très forts unissent
le peuple pour défendre la liberté
de la presse et d’expression
Par Ali Yahia Abdennour
Militant des droits de l’homme
LIRE EN PAGES 6 ET 7
PUBLICITÉ
LIRE L’ARTICLE DE
SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 4
● La chambre d’accusation a rejeté la demande de mise en liberté
provisoire du patron de la chaîne KBC, Mehdi Benaïssa, de son
directeur de la production, Ryad Hartouf, et de la directrice centrale
au ministère de la Culture, Nora Nedjaï.
PHOTO : DR
ne semble pas prendre fin. Après sa
convocation, par téléphone, à la caserne
Antar, à Hydra, où il a eu à répondre à
une cascade de questions brutales posées
par un colonel, c’est au tour de son fils
de faire l’objet de pressions à travers des
missions de contrôle fiscal et de blocage
des comptes de sa société.
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 2
L’ACTUALITÉ
LES JOURNALISTES
ENTRE MOBILISATION
ET CONSTERNATION
LA CHAMBRE D’ACCUSATION REJETTE LA LIBERTÉ PROVISOIRE
Nedjaï, Benaïssa et Hartouf
restent en détention
«Le pouvoir veut
la mort d’El Khabar»
El Khabar est purement politique.
Le pouvoir a programmé la mort du journal
Ldepuis’affaire
plusieurs années, et ce, en usant de différents
● La chambre d’accusation a rejeté la demande de mise en liberté provisoire du patron de la chaîne
KBC, Mehdi Benaïssa, de son directeur de la production, Ryad Hartouf, et de la directrice centrale
au ministère de la Culture, Nora Nedjaï.
PHOTO : B. SOUHIL
J
ournée sombre pour la liberté de la presse. Quelques
heures seulement après la
décision d’annuler le rachat du
groupe médiatique El Khabar par
NessProd, la chambre d’accusation a rejeté la demande de
mise en liberté provisoire du
patron de la chaîne KBC, Mehdi
Benaïssa, de son directeur de la
production Ryad Hartouf et de la
directrice centrale au ministère
de la Culture Nora Nedjaï. Les
trois se trouvent à la prison d’El
Harrach depuis le 23 juin dernier.
Ils resteront derrière les barreaux
à attendre leur procès, prévu
lundi prochain devant le tribunal
correctionnel de Sidi M’hamed,
à Alger. Les trois détenus sont
poursuivis pour «fausses déclarations» et «abus de fonctions».
L’une des avocates de la défense,
Fetta Sadat, a regretté le refus de
libération provisoire. «La détention est une mesure exception-
nelle qu’il faut motiver, ce qui
n’est pas le cas des trois prévenus», déplore-t-elle. L’avocate,
qui a rendu visite aux trois détenus en prison, hier matin, a indiqué que Mehdi Benaïssa, Nora
Nedjaï et Ryad Hartouf «gardent
un bon moral et attendent impatiemment le procès». L’incarcé-
ration du premier responsable
de la chaîne KBC du groupe El
Khabar et de son directeur de
la production ainsi que la directrice centrale au ministère de la
Culture a suscité l’indignation au
sein de l’opinion. Plusieurs organisations de défense des droits
de l’homme et de défense de la
liberté de la presse ont vivement
dénoncé leur emprisonnement et
condamnent «une atteinte à la
liberté de la presse». En somme,
ce triste épisode rappelle si besoin est les méthodes musclées
qu’emploie le pouvoir politique
dans ses rapports avec la presse
indépendante.
H. O.
La mobilisation continue à Béjaïa
U
n autre rassemblement a été tenu, en
fin de journée d’hier, sur la place Saïd
Mekbel pour revendiquer le respect de la
liberté d’expression, après celui organisé
deux jours auparavant sur l’esplanade de la
Maison de la culture. Hier, quelques dizaines
de militants de divers horizons ont répondu à
l’appel du Comité de défense et de sauvegarde
des libertés (CDSL). Le Comité interpelle «les
tenants du système imposé, leur demandant
d’arrêter les manœuvres dangereuses» et
réitère son appel «à une large solidarité avec
l’ensemble des détenus d’opinion injustement
incarcérés à travers tout le territoire national».
Dans sa déclaration appel, le comité dénonce
aussi «le harcèlement et les provocations
envers les militants politiques pacifiques en
Kabylie» en faisant référence aux militants du
MAK. Il avertit que ces violations «risquent
de mener le pays vers l’irréparable car cette
répression ne fait que nourrir la radicalisation
et la violence qui risquent, à terme, de faire
basculer le pays vers une ‘syrianisation’ qui
ferait la joie des prédateurs internationaux».
Un danger qui inquiète les présents au sit-in.
Le représentant du MDS estime que «la
situation est dangereuse. Celui qui a assumé
avoir tué des Algériens n’est pas en prison et
on harcèle El Khabar et El Watan qui sont avec
le peuple». Et de relever que la Constitution
du pays est en grand décalage avec la réalité
du terrain.
«Ils font barrage à la démocratie», constate un
vieux militant de la démocratie, qui reprend
une question que se pose le commun des
Algériens : «Qui gouverne réellement en
Algérie ?» «Si nous nous taisons, des jours
plus sombres nous attendent», avertit le
représentant du Snapap. «Le système a fait en
sorte que le peuple n’exprime plus son besoin
de liberté», constate un ancien militant du
Mouvement culturel berbère face à un public
peu nombreux. Mais pour le vice-président
de la LADDH, Saïd Salhi, la démobilisation
est la conséquence du rouleau compresseur
du régime. «Nous faisons face à une machine
infernale qui broie la société civile et la
classe politique» déclare-t-il avant d’appeler
à la mobilisation des forces vives de la nation
pour la sauvegarde des libertés. «Nous avons
besoin de tout le monde, de tous les partis qui
peuvent se mettre à nos côtés», appelle-t-il de
ses vœux en présence des représentants du
Parti de l’avant-garde des libertés, de Jil Jadid,
du MDS et du parti de l’Avenir qui ont pris la
parole. «Le gouvernement, n’a rien à proposer
aujourd’hui si ce n’est la répression. Il abuse
de la force et il n’a peur de personne.» Pour
lui, l’arrestation de Nora Nedjaï, directrice de
la programmation au ministère de la Culture,
dans l’affaire de KBC, «est un avertissement
à l’administration. Ils auront peur de signer
une quelconque autorisation». Pour l’orateur,
la peur est aussi chez le citoyen vis-à-vis d’une
justice instrumentalisée.
Pour donner un prolongement aux actions
du CDSL, un comité semblable pourrait être
mis sur pied à Tazmalt, comme annoncé par
le député Khaled Tazaghart, qui appelle à la
libération du docteur Kamel Fekhar et des
autres détenus de Ghardaïa.
K. Medjdoub
DROITS DE L’HOMME : SALAH DEBOUZ PLACÉ
SOUS CONTRÔLE JUDICIAIRE
Le président de la Ligue algérienne de défense
des droits de l’homme, l’avocat Salah Debouz,
a été placé sous contrôle judiciaire, hier, par
le tribunal de Ghardaïa. Il est poursuivi pour
avoir dénoncé les conditions carcérales à la
maison d’arrêt de Ghardaïa où se trouvent
les 25 détenus de la vallée du M’zab depuis
plus d’une année. Pour rappel, l’avocat Salah
Debouz assure la défense du militant KamelEddine Fekhar et de ses camarades arrêtés en
juillet 2015 après les événements meurtriers
de Ghardaïa. Alors qu’ils ne sont pas encore
jugés, ils se trouvent sans défense après la
mise sous contrôle judiciaire de leur avocat
le mettant ainsi dans l’incapacité d’assurer la
défense.
Par ailleurs, pendant qu’il était entendu
par le procureur, six militants politiques
et défenseurs des droits de l’homme qui
exprimaient leur solidarité avec l’avocat ont
été interpellés par la police au centre-ville
de Ghardaïa. Il s’agit du coordinateur du
Mouvement démocratique et social, Hamid
Ferhi, de son porte-parole Fathi Gheras,
du syndicaliste Kaddour Chouicha et des
activistes Ahmed Mansri, Abdelkader Kherba
et Nadir Dabouz. Ils étaient attablés dans
un café de la ville quand des éléments de la
police les ont surpris et emmenés dans un
commissariat où ils ont été retenus pendant
près de huit heures. Des arrestations aussi
arbitraires qu’illégales qui ont provoqué une
réaction de colère sur les réseaux sociaux.
Pour nombre de militants politiques, «la
multiplication des interventions policières
musclées et les atteintes aux libertés
démocratiques témoignent d’une escalade
dangereuse».
H. O.
subterfuges.» C’est là le sentiment qu’éprouvent,
aujourd’hui, les journalistes et le personnel
administratif de ce quotidien. El Khabar, doyen des
journaux arabophones indépendants, qui a contribué
à l’avancée de la liberté d’expression et a payé un
lourd tribut durant la décennie noire, est aujourd’hui
menacé de disparition. Ce n’est pas le terrorisme
qui a eu raison de lui mais le pouvoir, expliquent des
journalistes, qui veut l’assassinat pur et simple du
journal. «Les propriétaires du journal ont décidé de
vendre leurs actions. Pourquoi le pouvoir s’en mêlet-il ? Pourquoi le ministère de la Communication
s’implique dans une transaction commerciale ?»
s’interrogent les journalistes et employeurs de cette
société. Tous disent ne rien comprendre à ce qui
se passe et se demandent surtout pourquoi autant
d’acharnement contre un quotidien qui a fait honneur
au paysage médiatique algérien de par sa crédibilité,
son sérieux et surtout la qualité de l’information
qu’il offre chaque matin à ses lecteurs. Le pouvoir,
rappellent les journalistes, refuse de donner de la
publicité ANEP à El Khabar, ensuite il fait pression
sur les annonceurs privés. Le but est d’asphyxier
le journal et de le pousser à mettre la clé sous le
paillasson. «Notre tort est d’avoir durant plus de 20
ans confectionné un produit de qualité. Apparemment,
la ligne éditoriale du journal dérange beaucoup. Nos
écrits ne sont nullement du goût de nos décideurs. Et
comme nous ne brossons pas dans le sens du poil et
parce que nous dénonçons sans tergiversation certains
faits, le pouvoir veut nous casser et par la même
museler toute voix contradictoire», s’offusquent les
journalistes rencontrés hier dans les locaux du journal
El Khabar.
La pression et les déboires que subit le journal, depuis
plus de deux mois, a certes «fatigué» les journalistes
qui demeurent, toutefois, mobilisés et prêts à donner le
meilleur d’eux-mêmes pour sauver leur outil de travail.
Le verdict rendu hier par le tribunal de Bir Mourad
Raïs concernant l’annulation du rachat du groupe El
Khabar par NessProd, filiale de Cevital, n’a choqué
personne. Le personnel d’El Khabar ne se faisait
aucune illusion, il s’était préparé à une telle décision
et s’attend d’ailleurs au pire à l’avenir. D’ailleurs,
d’aucuns s’interrogent sur la célérité avec laquelle
le tribunal a traité l’affaire dans le fond. L’examen
de l’action en référé introduite par le ministère de la
Communication pour l’annulation de la cession de
parts du capital d’El Khabar au profit d’une filiale du
groupe Cevital a traîné et a connu plusieurs reports
parfois inexpliqués. «Lorsque l’affaire était en référé
le juge n’était pas pressé de la traiter. Mais lorsqu’il
a s’est agi de l’affaire dans le fond, le juge a décidé
de l’expédier en deux séances, soit avant la clôture
de l’année judiciaire. Pourquoi le rachat d’El Khabar
par le groupe NessProd préoccupe le gouvernement ?
C’est là une preuve que le pouvoir a programmé la
mort d’El Khabar et n’attendait que le moment et
l’occasion pour mettre en œuvre son plan», tranchent
les journalistes d’El Khabar.
Nabila Amir
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El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 3
L’ACTUALITÉ
Me FETTA SADAT.
Membre du collectif
de défense d’El Khabar
EL KHABAR-NESSPROD
LA TRANSACTION
ANNULÉE
«La justice algérienne ne
sort pas grandie»
L
e juge du tribunal
administratif de Bir
Mourad Raïs (Alger) avait
de la suite dans les idées. Après
le gel des effets du contrat
liant le groupe El Khabar à
NessProd, filiale de Cevital,
dans l’action en référé, il a
décidé, hier, dans l’affaire
de fond, l’annulation de la
transaction. Le verdict prononcé
par Mohamed Dahmane prévoit
«le retour à l’état initial de la
propriété». Benhadid Brahim,
un des avocats du ministère,
affirme que le jugement est
exécutoire après sa notification.
«Nous allons d’abord retirer
le jugement et le notifier à la
partie condamnée dans un délai
de 10 ou 15 jours. Si l’autre
partie ne consent pas à remettre
les choses en leur état initial,
en permettant le retour des
anciens propriétaires, il sera
procédé à l’exécution forcée du
jugement. L’appel de la décision
du juge n’est pas suspensif de la
décision en droit administratif»,
indique Me Benhadid dans une
déclaration à la presse, à la
sortie du tribunal. L’avocat a
affirmé que le juge pourrait
«carrément fermer El Khabar
si ses propriétaires n’exécutent
pas la décision de justice».
«Mettre sous scellés El Khabar
est un dernier recours»,
lâche-t-il. Faisant une lecture
étonnante du contenu du texte
de la loi sur l’information (1205), l’avocat du ministère de
la Communication a affirmé
que le groupe El Khabar doit
obtenir un nouvel agrément
pour continuer d’exercer. «La
loi sur l’information de 2012
oblige le journal à réclamer un
nouvel agrément. El Khabar
ne l’a pas demandé ni avant ni
même après le contrat. Il sera
désormais obligé de le faire
pour être en règle», estime
Me Benhadid, sans cependant
citer les articles de la loi sur
l’information qui obligent les
organes de presse en activité
avant la loi sur l’information
de 2012 à demander un nouvel
agrément selon le nouveau
régime. Selon Cherif Rezki,
directeur de publication
d’El Khabar, le verdict était
«prévisible». «C’est le même
juge qui a pris la décision
de gel. On était surpris la
première fois. Mais le verdict
d’aujourd’hui (hier, ndlr)
était prévisible. Il y a pourtant
vice de forme. La loi n’est pas
respectée quand un ministre
(Hamid Grine, ndlr) se substitue
à une autorité (Autorité de
régulation de la presse écrite,
pas encore installée) pour faire
annuler une transaction»,
s’offusque M. Rezki, contacté
par El Watan. Ne s’avouant
pas découragé, le directeur
de la publication affirme que
son groupe «épuisera toutes
les voies de recours. Nous ne
pouvons pas nous avancer sur
les décisions à prendre avant
de recevoir le jugement. La loi
nous accorde deux mois pour
faire appel devant le Conseil
d’Etat. Nous allons le faire».
PLUS DE DEUX MOIS
DE PROCÉDURE
Le ministère de la
Communication avait introduit
une action en référé auprès
du tribunal administratif
de Bir Mourad Raïs sur la
conformité du rachat du
groupe de presse El Khabar par
NessProd en s’appuyant sur
les dispositions de l’article 25
du code de l’information lié à
la possession par une même
personne morale de plusieurs
publications périodiques
d’information générale de
même périodicité. L’affaire a
été enrôlée le 25 avril dernier.
Une première audience
devait se tenir initialement le
2 mai, mais plusieurs reports
ont été accordés par le juge
administratif aux avocats du
ministère pour leur permettre
de rectifier leurs requêtes — le
ministère a demandé avant son
action en référé l’annulation du
contrat avant de réclamer son
gel et la mise en cause de toutes
les parties de la transaction.
Le 15 juin, le juge des référés
a décidé le gel des effets du
contrat. Le 21 juin, le collectif
d’une quarantaine d’avocats
s’est déconstitué devant la
juridiction. Le lendemain,
Me Bergheul a dénoncé, lors
d’une conférence de presse
tenue au siège de Liberté,
une «parodie de justice».
Son collègue Me Bourayou
a parlé d’une «arnaque» qui
vise à terme la liquidation d’El
Khabar. Argumentaire de la
défense : absence de qualité du
ministère de Communication et
défaut de compétence du juge
administratif. Le 29 juin, le juge
Dahmane a accordé un délai aux
avocats de la défense pour se
déconstituer individuellement.
«L’affaire en référé a duré deux
mois alors qu’elle devait être
réglée en 48 heures. Le juge a
permis à l’avocat du ministère
de rectifier ses requêtes. Il a
fallu 6 audiences avec à chaque
fois des renvois de 15 jours
avant que le juge ne prenne sa
décision de gel dans la première
action en référé. L’affaire au
fond, qui devait durer plus
longtemps, a été pliée en moins
de temps», s’étonne Fetta Sadat,
membre du collectif de défense
d’El Khabar (lire entretien). Le
juge Mohamed Dahmane avait
voulu rendre son verdict avant
les vacances judiciaires. C’est
chose faite.
Nadir Iddir
Le juge du tribunal administratif vient de rendre
un verdict qui annule la
transaction liant El Khabar à NessProd, filiale du
groupe Cevital. Quelle est
votre réaction ?
Les moyens de défense
mis en place ont été écartés
par le juge au mépris des
dispositions légales. Pour
nous, c’est un non-événement. On s’y attendait eu
égard à la manière avec
laquelle a été gérée l’action en référé qui a abouti au gel des effets
de la transaction. On avait déduit, après coup, que l’action au fond
devait, en toute logique, aboutir à ce résultat (annulation). La justice algérienne ne sort pas grandie. On avait pourtant espoir que la
loi soit appliquée et que la justice prenne son cours normal. Ceci
dit, la décision a été rendue par le tribunal du premier degré et les
parties peuvent, comme l’indique la loi, épuiser toutes les voies de
recours en contestant la décision devant le Conseil d’Etat.
Quelles sont les conséquences de ce verdict sur le groupe
El Khabar ?
Il est juridiquement impossible de remettre les parties en leur
état initial. Je ne sais pas comment le ministère de la Communication compte procéder. Comme nous l’avons signalé avec force
arguments dans nos plaidoiries, le juge administratif n’avait à pas
à s’immiscer dans un contrat d’ordre privé. Ce juge n’avait pas
la compétence pour juger une affaire de vente entre particuliers.
La loi est claire là-dessus. Il y a par ailleurs la jurisprudence ; le
Conseil d’Etat a en effet rendu un arrêt selon lequel le juge administratif n’a pas compétence pour statuer dans un acte notarié.
Quels sont les enseignements que vous tirez de cette affaire,
qui tient en haleine l’opinion depuis plusieurs semaines ?
S’il y a un enseignement à tirer de toute cette affaire, c’est
bien celui-ci : on est encore loin de l’Etat de droit. Celui-ci est à
construire. Lorsqu’on constate que les dispositions de la Constitution, qui institue la séparation des pouvoirs, ne sont pas respectées,
on ne peut que douter de l’avènement de l’Etat de droit. Force est
de constater qu’on est loin du respect des textes de loi, qui sont
clairs, nets et précis, concernant l’indépendance de la justice.
Nadir I.
RÉACTIONS
SOUFIANE DJILALI,
PRÉSIDENT DE JIL JADID
«La justice est instrumentalisée
pour museler les voix libres»
Je pense que ce verdict
n’est pas une surprise.
Le pouvoir a politisé
et instrumentalisé la
justice pour faire taire
tous les opposants et
museler toutes les voix
libres. La transaction
n’est pas annulée pour vice commercial.
Mais cette décision s’inscrit dans une
stratégie des tenants du pouvoir qui visent
à contrôler tous les grands médias. C’est
pour cela que je dis aussi que cette affaire
est montée de toutes pièces dans le but
d’imposer le silence sur les préparatifs
de la succession. Il y a probablement
un autre projet en préparation, dont
les contours commencent à se dessiner
avec l’interdiction de l’APN aux partis
politiques à travers la révision de la loi
électorale. Cela est fait sciemment afin
de pouvoir passer tous les projets de loi
permettant aux hommes et aux femmes
du pouvoir de se partager les richesses
du pays.
wATHMANE MAZOUZ,
CHARGÉ DE
COMMUNICATION DU RCD
« Une escalade dangereuse des
atteintes aux libertés»
Le verdict prononcé
aujourd’hui ne nous
étonne guère. La
justice en Algérie
demeure aux ordres
et elle ne se libérera
qu’une fois que le pays
aura des institutions
légitimes. Ce verdict
marque une escalade dangereuse dans
les atteintes aux libertés. Les forces
patriotiques doivent se mobiliser et
s’unir pour faire face à ce pouvoir qui
ne cesse d’instrumentaliser la justice
pour étouffer toutes les voix insoumises.
A travers cette décision du tribunal
administratif de Bir Mourad Raïs, la
justice est devenue une sérieuse menace
pour tous les acquis démocratiques
arrachés de haute lutte.
ZINEDDINE TEBBAL,
MEMBRE DU BUREAU
NATIONAL DU MSP
« Nous appelons les autorités à
revenir sur cette décision»
Le MSP a exprimé, dès le début, sa
solidarité avec le journal El Khabar.
C’est une position de principe pour
nous, car nous refusons que la presse
et les journalistes soient traînés devant
les tribunaux. Mais cette affaire a pris
l’allure d’une véritable cabale contre ce
journal. Le pouvoir et l’administration
imposent leur loi à travers cette décision.
Au MSP, nous appelons les autorités à
revenir sur cette décision qui découle
d’une instrumentalisation de la justice
pour exercer des pressions contre les
journaux et porter atteinte à la liberté de la
presse. Cette affaire aurait pu être traitée
autrement, notamment via une autorité
de régulation de la presse que les pouvoirs
publics ne s’empressent pas d’installer.
DJOUDI DJELLOUL, PT
«Cette décision aggrave le
climat de tension qui règne
dans le pays»
On resent une grande angoisse après
cette décision. Nous avions l’espoir
d’aller, après la libération du général
Benhadid et du directeur d’El Watan
TV, Djaafer Chelli, vers l’apaisement
à travers notamment le renforcement
de l’indépendance de la justice et de la
liberté d’expression. Nous espérions
que la décision interviendrait pour
renforcer la pérennité du journal et la
préservation des emplois. Mais nous
sommes déçus et plus que jamais
inquiets pour l’avenir du pays. Cette
décision est en contradiction avec la
Constitution et aggrave le climat de
tension. Le journal El Khabar appartient
à ses lecteurs qui se sont solidarisés
avec lui à travers le
territoire national. Le
PT réitère également
sa solidarité avec ce
quotidien et tous les
journalistes.
Propos recueillis par
Madjid Makedhi
PHOTO :H. LYÈS
Propos recueillis par Nadir Iddir
● Le directeur de la publication, Cherif Rezki, affirme que son groupe
«épuisera toutes les voies de recours».
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 4
L’ACTUALITÉ
APRÈS AVOIR ÉTÉ MALMENÉ DANS UNE CASERNE À HYDRA
Wahid Bouabdellah se plaint au Président
● Terrorisé, le député FLN, Wahid Bouabdellah, ne veut pas relater les détails de son interrogatoire à la caserne Antar, à Hydra, par un officier
qui a usé à son encontre d’intimidation et de menaces. Durant plus de trois heures, le député était sous une forte pression, qui l’a mené droit à
l’hôpital en raison d’un malaise cardiovasculaire. Nos longues sollicitations n’ont pas réussi à lui arracher le récit des faits. L’ancien PDG de
Cosider et d’Air Algérie vit l’enfer depuis que son fils a été également mêlé à son affaire. C’est auprès de certains députés auxquels il a rendu
compte, par écrit, que nous avons appris la dérive dont il a fait l’objet.
n’existe pas, vous la laissez dehors.’
L’officier se lance dans une série de
questions sur le contenu de l’entretien
publié quelques jours avant. ‘De quel
droit vous traitez un homme comme
Chakib Khelil de voleur ? Comment
osez-vous remettre en cause la décision
du Président de mettre à la retraite le
général Toufik ? C’est lui qui vous dicte
vos écrits ? Comment osez-vous dire
que le Maroc est mieux que l’Algérie et
que le roi Mohammed VI est quelqu’un
de bien ? Vous comptez avoir un retour
d’ascenseur ? Je peux vous créer des
problèmes. Vous étiez à Air Algérie, nous
avons le dossier.’ Bouabdellah ne s’est
pas laissé faire. Il leur a dit : ‘Faites-le,
présentez-moi devant un tribunal si
vous avez des preuves.’ Le colonel lui
a répondu : ‘Nous sommes un service
de renseignement. Lorsqu’on cherche,
on trouve.’ Le député s’est emporté. Il
lui a répliqué : ‘Voulez-vous dire que
vous fabriquez des dossiers ?’ Les
échanges de propos se poursuivent
dans une ambiance électrique et tendue.
L’officier va jusqu’à évoquer la famille
révolutionnaire en lançant au député :
‘Ne vous targuez pas d’être de la famille
révolutionnaire, qu’elle aille au diable
(idezzou maahoum).’ Remarquant la
nervosité de Bouabdellah à la suite
de ces propos, l’officier se ressaisit
et précise : ‘Je ne voulais pas dire
qu’elle aille au diable. C’est juste une
façon de parler’… Après trois heures
d’interrogatoire, le député quitte la
caserne très affecté. Se sentant mal,
il s’est dirigé droit vers l’hôpital,
où un malaise cardiovasculaire est
diagnostiqué», racontent nos
interlocuteurs, auxquels Bouabdellah
s’est confié oralement mais aussi par
écrit, à travers un récit détaillé de
l’interrogatoire. Ne pouvant taire ce que
nos sources qualifient de «bavure», le
député s’est plaint par écrit au président
de la République. Le rapport de deux
pages a été transmis, avant qu’il parte en
voyage pour un contrôle médical.
COMPTES BLOQUÉS ET
CONTRÔLE FISCAL DU FILS DU
DÉPUTÉ EN REPRÉSAILLES
L’interrogatoire de Bouabdellah fait
le tour des députés, mais aussi de
son entourage. Après deux semaines,
il rentre au pays. Ses déboires n’en
finissent pas. Cette fois, c’est son fils
qui est visé. «On lui a envoyé une équipe
des services des impôts qui ne quittent
pas les bureaux de son entreprise,
alors que ses comptes ont été bloqués,
sous prétexte qu’il aurait loué à la
chaîne El Khabar une régie mobile pour
la transmission en direct. Or, cette
régie n’est pas faite pour le direct. Les
experts l’ont affirmé», expliquent nos
sources, qui précisent que si le député
s’est confiné dans le silence, «c’est
uniquement à cause de son fils qui fait
l’objet de représailles». «Le député
attend la réponse à la lettre qu’il a
transmise au Président. Il attend que
l’affaire de son fils soit éclaircie pour
répondre à ses détracteurs de la manière
la plus solennelle.»
Mais qui sont les détracteurs de
Bouabdellah ? Certains de nos
interlocuteurs affirment que le colonel
Smaïl ne peut recevoir des instructions
que de deux responsables : le premier
est le vice-ministre de la Défense,
Gaïd Salah, artisan du démantèlement
du DRS, qui voit l’ombre du général
Toufik, dont il a précipité le départ,
derrière tous ceux qui critiquent la
gestion du clan présidentiel et surtout
son ambition politique criante. Sa
campagne de «détoufikisation» au sein
l’armée a conduit à la mise à la retraite
d’office de nombreux officiers, même
supérieurs parfois des plus émérites ;
le deuxième responsable n’est autre
que le général Tartag, chargé de la
coordination des services de sécurité :
la Direction générale de la sécurité
intérieure (DGSI), la Direction
générale de la documentation et de
la sécurité extérieure (DGDSE) et la
Direction générale du renseignement
technique (DGRT), qui dépendent de
la Présidence, alors qu’elles étaient,
avant la restructuration, sous la coupe
du ministère de la Défense. Qu’elle
émane de Gaïd Salah ou de Tartag, la
décision de malmener un député, de
l’intimider et de le menacer est très
grave. Elle n’est pas la première, puisque
des personnalités politiques, ayant fait
partie du «groupe des 19», avaient
fait l’objet de chantage et de menace
d’enlèvement de leurs proches par des
officiers, reconnus comme appartenant
à la Direction centrale de la sécurité de
l’armée (DCSA), rattachée directement
à l’état-major de l’armée, alors que les
officiers de la DSI ont bien arrêté le
journaliste freelance Mohamed Tamalt,
qu’ils ont interrogé à la caserne Antar, à
Hydra, avant de le présenter au tribunal
qui l’a placé sous mandat de dépôt, pour
des faits n’ayant comme sanction que
des amendes.
Tandis que l’on pensait qu’elles étaient
révolues, ces pratiques de barbouzes
sont en train de s’installer dans la durée,
sans que les autorités, notamment la
justice, réagissent. L’affaire du député
Wahid Bouabdellah est grave. Elle
interpelle la classe politique, mais
surtout les parlementaires. En se taisant
sur le cas du député Missoum qui a
été interdit de six plénières pour avoir
critiqué un ministre, les députés ont
ouvert la porte à des dérives qui risquent
de toucher les plus protégés d’entre eux.
Dans un pays où la police politique fait
la loi, il n’y a point d’immunité et encore
moins de justice.
Salima Tlemçani
PUBLICITÉ
L
’affaire du député Wahid
Bouabdellah ne semble pas
prendre fin. Après sa convocation,
par téléphone, à la caserne Antar, à
Hydra, où il a devait répondre à une
cascade de questions brutales d’un
colonel, c’est au tour de son fils de
faire l’objet de pressions à travers des
missions de contrôle fiscal et de blocage
des comptes de sa société. Terrorisé,
Bouabdellah ne veut pas aborder les
détails de son passage à la caserne de
Antar, à Hydra, qu’il dit avoir relaté dans
une lettre adressée au président de la
République et à certains de ses proches,
des députés. C’est grâce à ces derniers
que nous avons pu reconstituer le film
de cette dérive, vécue douloureusement
par le député. Tout commence avec
un coup de téléphone. «C’était le
colonel Smaïl, de la DSI (Direction de
la sécurité intérieure, ndlr). Il demande
à Bouabdellah de se présenter à la
caserne Antar, à Hydra. Ce dernier
tente de savoir de quoi il s’agit, mais
son correspondant le somme, d’un
ton sec, de passer le lendemain. Ce
qu’il fait. Dans la salle d’attente, il
reconnait un officier, mais pas le colonel
Smaïl, qu’il n’a jamais vu. La main
sur le colt, il passe devant lui et lui
demande de le suivre à son bureau.
La discussion commence par cette
phrase : ‘Ne me parlez surtout pas de
l’immunité parlementaire… ici, elle
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 5
L’ACTUALITÉ
LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION DÉNONCE
Le site de l’ONEC victime
d’une tentative de piratage
● Pour le ministère de l’Education nationale, l’attaque serait l’œuvre des mêmes commanditaires
de la fuite des sujets du baccalauréat.
e site de l’Office national
des examens et concours
(ONEC) a été la cible
d’une tentative de piratage, a
révélé hier Nedjadi Messeguem,
inspecteur général au ministère
de l’Education nationale, lors
d’un point de presse consacré
aux résultats du baccalauréat.
Cette attaque, déjouée par
l’équipe informatique de
l’ONEC, a failli compromettre
la publication des résultats du
baccalauréat, explique le même
responsable. Selon lui, cette
tentative de piratage explique
le retard pris dans la mise en
ligne des résultats ; le site n’était
accessible que plus d’une heure
après celle prévue par le ministère
(20h). Pour le ministère, l’attaque
serait l’œuvre des mêmes
commanditaires de la fuite des
sujets du baccalauréat. «Pour
nous, cela ne peut provenir que
du même courant, voire des
mêmes personnes qui guettaient
l’heure de l’annonce des résultats
pour agir», soutient Nedjadi
Messeguem, qui a refusé de
donner des détails sur les mesures
prises au lendemain de l’annonce
de la détention provisoire de
administratives et disciplinaires
qui seront prises», a-t-il répondu.
Concernant les 1006 cas
de tricherie avérée lors de
cette session du bac, Nedjadi
Messeguem explique que des
mesures allant de l’exclusion
aux poursuites seront prises,
conformément à la législation.
Les résultats du baccalauréat
révèlent que les filles constituent
66,21% des candidats reçus. Le
taux de réussite est de 49,79%
des effectifs scolarisés ayant
passé les épreuves. Le nombre
plusieurs cadres et fonctionnaires toujours en cours ; dès que total des lauréats est de 330 133,
de l’ONEC dans le cadre de la justice se prononcera, le dont 61 511 (33,07%) sont des
ministère de l’Education candidats libres.
l’affaire des fuites des sujets.
Pour ce cadre, «l’enquête est nationale annoncera les mesures Aussi, selon Nedjadi Messeguem,
237 élèves ont obtenu une
moyenne égale ou supérieure
CONCOURS DE RECRUTEMENT
à 18/20. «Bien que les chiffres
DE NOUVELLES CHANCES
indiquent un léger déclin, ils sont
satisfaisants, vu le contexte dans
POUR LES RECALÉS À L’ORAL
lequel l’examen s’est déroulé»,
Nedjadi Messeguem annonce par la même occasion la possibilité de
explique Nedjadi Messeguem.
déploiement des reçus à l’examen écrit du concours de recrutement et
L’inspecteur général refuse
qui ont été recalés à l’oral, tout en ayant des moyennes supérieures à
toutefois de livrer le détail des
10/20. Selon l’inspecteur général, des possibilités de déploiement dans
taux
par wilaya. Certaines sources
d’autres wilayas sont envisagées en fonction des postes encore vacants.
présentent Tizi Ouzou en tête
Un classement national selon la moyenne a été établi pour permettre
du classement, mais le ministère
de combler le manque d’enseignants. Le ministère compte également
estime sans importance de livrer
organiser plusieurs concours de recrutement de personnels des corps
F. A. K.-Arab
communs, des services de l’orientation, entre autres.
F. A. ce classement.
PHOTO : DR
L
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ALGÉRIE
QUELLE SOLUTION
POUR LES CANDIDATS
«ABSENTS» ?
L
es résultats de l’examen du baccalauréat ont fait des
malheureux parmi une catégorie particulière des
non-reçus : ceux qui ont bel et bien passé le bac partiel
mais qui viennent de découvrir, à leur grand désarroi,
qu’ils sont portés «absents» sur les listes de l’ONEC. Il
s’agit des candidats arrivés avec un retard, parfois léger,
aux centres d’examen et, par conséquent, n’ont pas été
autorisés à poursuivre le reste des épreuves lors de la
première session. On se souvient que Nouria Benghebrit
les avait autorisés à prendre part à la session de rattrapage
décidée après les fuites des sujets, en juin. Mais une
confusion semble être née de l’organisation de cette
deuxième session. Certains candidats ont effectivement
reçu une deuxième convocation et ont repassé l’essentiel
des matières de leur spécialité, mais sans celles qu’ils
ont ratées pour cause de retard en juin. Ce qui rend
leur examen incomplet. Résultat : l’ONEC vient de les
considérer comme «absents». Izbaten Farid, candidat libre
en sciences expérimentales de Tichy (Béjaïa), l’a appris à
ses dépens. Il a passé les épreuves du bac au lycée Kadi
Athmane de Tichy. Au quatrième jour de l’examen, il est
arrivé au centre avec un retard de «deux minutes», ce qui
l’a privé de passer l’épreuve de langue amazighe ni celle
du lendemain, de physique. Farid a été autorisé à passer la
session de rattrapage. Il l’a fait pour la physique, mais pas
pour tamazight parce que le sujet n’avait pas été fuité et
cela pose problème. «J’ai pourtant bien travaillé, je sais
que j’ai cartonné. J’ai passé des nuits blanches surtout
à la veille de la deuxième session», nous a-t-il confié
lors de sa visite à El Watan. Désemparé, il s’est plaint à la
direction de l’éducation, qui l’a orienté vers les services
de l’ONEC. Ceux-ci n’ont pas de réponse pour son cas
imprévu, ils doivent s’en remettre à leur tutelle, à Alger.
«Nous étions quatre à arriver en retard dans notre centre
d’examen, seuls moi et une candidate de Sidi Aïch avons
été reconvoqués», affirme Farid.
La direction de l’éducation ne dispose pas du nombre de
candidats refoulés des centres d’examen pour cause de
retard, mais elle a recensé plus de 1400 absents au premier
jour des épreuves de la première session du bac. L’ONEC
semble avoir confectionné les deuxièmes convocations
sans s’apercevoir à temps du cas de ces retardataires
exclus la première fois et qu’il faudra désormais prendre
en charge.
K. Medjdoub
L’investissement en ligne de mire
L
a banque privée Société
Générale Algérie (SGA) oriente
désormais ses activités davantage
vers le financement de l’entreprise
et de l’investissement que vers le
commerce extérieur, ont assuré
hier ses responsables, lors d’une
conférence de presse à Alger. «Cela
fait déjà plus de trois ans que nous
avons commencé à réorienter
nos activités vers les crédits aux
entreprises et aux particuliers, ce
qui fait que notre chiffre d’affaires
n’est pas du tout dépendant des
commissions sur le commerce
extérieur», a ainsi affirmé le directeur
commercial de la banque, Matthieu
Vacarie. Affichant un produit net
bancaire (PNB) en croissance de
14% et un résultat net de plus de
4,4 milliards de dinars au titre de
l’exercice écoulé, SGA, précise de
son côté son premier responsable,
Eric Wormser, a vu s’améliorer
ses performances en 2015
particulièrement à la faveur d’une
croissance de près de 32% de son
activité crédit. Aussi, a-t-il affirmé,
la part du commerce extérieur dans le
PNB de la banque ne cesse de reculer
ces quelques dernières années, ne
pesant désormais que quelque 12%,
contre 15% en 2014 et 20% en
2013. Parallèlement à l’évolution des
crédits aux entreprises, ajoute Eric
Wormser, les financements au profit
des particuliers suivent également
une courbe ascendante, notamment
les crédits immobiliers, dont la
part dans le portefeuille global des
engagements de la banque a grimpé
à quelque 2,5%, notamment suite à
la baisse opérée sur les taux d’intérêt.
S’agissant des crédits à la
consommation, relancés depuis début
février dernier pour l’acquisition
de biens produits localement, le
même responsable affirme que
ce segment commence à «bien
redémarrer», la SGA ayant déjà
eu, selon lui, à traiter pas moins de
1000 demandes de crédit pour un
montant global de 400 millions de
dinars. L’essentiel de ces dossiers,
a-t-il précisé, porte sur des demandes
de financement de l’acquisition de
biens électroménagers et de meubles,
tandis que la part des demandes
de crédit automobile n’a été que
d’environ 15%.
Sur un autre registre, les responsables
de SGA ont également indiqué
que leur banque s’est fortement
impliquée dans l’opération
d’emprunt obligataire lancée en avril
dernier par l’Etat, en y souscrivant
déjà à hauteur de 2 milliards de dinars
au total, dont la moitié pour le propre
compte de la SGA et l’autre à travers
sa clientèle. La banque, qui prévoit
d’y souscrire à nouveau pour un
milliard de dinars supplémentaire,
a par ailleurs enregistré, selon son
secrétaire général, Mohamed Arabi,
«5 à 6 opérations importantes de
dépôts de fonds» dans le cadre du
dispositif dit de mise en conformité
fiscale, destiné notamment à
bancariser l’argent de l’informel.
Akli Rezouali
SELON LE DIRECTEUR ADJOINT DU DÉPARTEMENT MOYEN-ORIENT
«L’Algérie n’a pas besoin du FMI»
L
e directeur adjoint du département MoyenOrient et Asie centrale du Fonds monétaire
international (FMI), Adnan Mazarei, estime que
«l’Algérie n’a pas besoin financièrement du FMI».
Dans une déclaration à la presse en marge d’une
rencontre à huis clos avec Ali Haddad, président
du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Adnan
Mazarei, qui effectue une visite de quelques
jours en Algérie, a souligné cependant que la
situation économique de l’Algérie est difficile,
comme celle de tous les pays pétroliers, ajoutant
cependant que les autorités algériennes «ont pris
la mesure de l’ampleur de la crise et s’attellent
à prendre les dispositions qu’il faut pour y
faire face». Pour sa part, le président du FCE a
souligné que le représentant du FMI a estimé,
lors de la rencontre qui les a réunis, que «le prix
moyen du pétrole devrait rester au niveau des
50 dollars jusqu’en 2017». A propos de l’objet
de la visite de la délégation de l’institution
financière internationale en Algérie, Adnan
Mazarei a souligné qu’il était à Alger avec ses
collègues pour donner des «conseils économiques
et politiques et améliorer les capacités techniques
des institutions financières algérienne» en
collaboration avec le ministères des Finances. Il
est à rappeler que le ministre des Finances, Hadji
Baba Ammi, a opposé «un démenti catégorique»,
mardi, en réponse à une question sur un lien
entre la visite d’une délégation du FMI en
Algérie et un retour à l’endettement extérieur,
précisant que cette visite était programmée
depuis longtemps et qu’elle n’a pas de lien avec
un quelconque endettement extérieur. Adnan
Mazarei devrait rencontrer, lors de sa présence à
Alger, les responsables du ministère des Finances
et de la Banque d’Algérie, afin «d’actualiser les
données du FMI sur l’économie algérienne», selon
ce qu’a indiqué l’APS.
Dans son dernier rapport annuel sur l’économie
algérienne, le FMI avait souligné que l’Algérie
était en mesure de faire face au choc pétrolier,
en affirmant que la chute des cours de pétrole
n’a eu qu’un effet limité sur la croissance. Les
prévisions de croissance du FMI laissent entrevoir
une amélioration jusqu’en 2021 malgré la baisse
des cours de brut qui semble pourtant se maintenir
dans la durée. En 2015, le PIB réel de l’Algérie a
progressé de 3,9%, selon le FMI, qui table sur une
croissance de 3,4% en 2016 et de 2,9% en 2017.
Z. H.
Condoléances
Le directeur et l’ensemble du
personnel d’El Watan très touchés
par le décès du cousin de leur ami
et collègue Lyès Hebbache
lui présentent ainsi qu’à sa famille
et ses proches leurs sincères
condoléances et les assurent
de leurs profonds soutien et
sympathie. Que Dieu ToutPuissant accueille le défunt en Son
Vaste Paradis.
«A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.»
Pensée
Hommage au général
Djemai Ali dit Si
Khaled
Cher père et époux. Déjà six années
depuis que ton étoile s’est éteinte à
jamais. Douloureux était le réveil
à l’annonce de ton voyage chez
l’Eternel.
Cher père et époux, tu nous as appris
ce que sont la patience, le travail
accompli, la modestie et la bonté.
Au fil du temps, nous avons mieux
compris la valeur de cet héritage.
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 6
CONTRIBUTION
DES LIENS TRÈS FORTS UNISSENT
LA LIBERTÉ DE LA PRESSE
Par Ali Yahia Abdennour
ur
Militant des droits de
l’homme
C
et article est le fruit d’une réflexion et
d’une étude approfondie de la situation de l’Algérie. L’histoire longue
et tourmentée de l’Algérie a dégagé
son originalité. Elle n’est pas seulement un
souvenir, une consolation, une fierté, mais
une lumière qui illumine l’avenir. Le peuple
est le vrai héro de l’histoire, lui seul la fait.
L’Algérie a payé le lourd prix, le prix du sang
pour accéder à l’indépendance. La Révolution
est comme le piège, elle se referme parfois
sur ceux qui l’ont faite. Les martyrs appartiennent à tout le peuple et prioritairement à
leurs héritiers, aux membres de leur famille, à
leurs enfants, la chair de leur chair. Il y a plus
d’anciens combattants après la guerre de Libération nationale qu’avant. Le système politique
ne dure que par la corruption et la répression.
L’espoir de voir naître en 1962 une République
indépendante progressiste s’est effacé devant
le détournement de la Révolution, et son accaparement par l’armée des frontières. C’est un
fléau qui s’est abattu sur l’Algérie. La nature
du système politique mis en place après la
décolonisation permet de prendre conscience
que l’émancipation du peuple est une condition indispensable pour la mise en œuvre de la
souveraineté nationale et la citoyenneté. Il a reproduit le pouvoir colonial, anesthésié le pouvoir populaire, étouffé toute vie démocratique
et jugé toute contestation comme atteinte à la
sûreté de l’Etat. Une question incontournable
se pose avec acuité et mérite réponse. Qu’a
apporté à l’Algérie son indépendance ? La
libération du territoire. Nous revenons, après
une guerre inhumaine, à la cécité politique du
colon. A la place du colonialisme externe, le
colonialisme interne. Les dirigeants n’ont-ils
pas suivi ce qu’a fait dire Albert Camus à Caligula : «J’éliminerai les contradictions et les
contradicteurs.» Pour René Cassin, vice-président de la Déclaration universelle des droits
de l’homme : «Les guerres d’indépendance
ont-elles réellement libéré les peuples et les
citoyens, ou leur font seulement changer de
tuteurs, de maître, de dominateurs.»
RÉGNANT SANS FREIN NI PARTAGE, LE
SYSTÈME POLITIQUE REFUSE LE DIALOGUE
ET MÈNE LE PAYS AU DÉSASTRE
Il ne faut pas laisser passer sous silence la
terreur qu’il a fait régner durant la décennie
1990. La violence engendre la violence, et
il est inutile de se demander qui a engendré
le processus. La répression a atteint le point
culminant avec les arrestations, les procès, les
lourdes condamnations qui se succèdent à un
rythme impressionnant, qui rappellent celles
de la guerre de libération. Le DRS s’est distingué par une férocité exceptionnelle dans la
répression. Les prisonniers sont détenus au secret, divers moyens de pression psychologique
et physique sont utilisés pour leur extorquer
des aveux. La torture était systématiquement
et scientifiquement pratiquée pour briser
l’individu afin qu’il dépende du tortionnaire.
Cette pratique est un «art», une science qui a sa
stratégie, ses savants, ses exécutants. Dire non
à la torture, c’est dire non à l’inhumanité. Les
disparitions forcées ont installé la peur dans
le pays. Les services du DRS ont pris le pas
sur le pouvoir politique. Ils ne font rien de ce
qu’ils disent et ne disent rien de ce qu’ils font.
Ils doivent accorder le faire et le dire, et dire ce
qu’ils font.
LE «QUI TUE QUI ?»
Des atrocités ont été commises par les
Groupes armés islamiques (GIA) et le sys-
tème politique. Le peuple algérien mérite une
seconde fois la palme de martyr. Il faut parler
haut et fort pour enrayer l’intoxication mentale
menée par des journalistes qui dénoncent le
«qui tue qui ?», qui veut dire que dans la guerre
civile la violence répond à la violence.
Il n’y a pas de pouvoir judiciaire, seul une
autorité judiciaire. La tutelle qu’exerce le
système politique sur la magistrature est
intolérable. Les magistrats ont accepté de
rentrer dans cet engrenage que certains désapprouvent, mais que bien peu ont osé dénoncer.
Les locaux de la cour de justice où travaillent
les juges et les procureurs et la salle de délibération de la cour étaient truffés de microphones
pour les surveiller. Les avocats ont conservé
leur indépendance et en toute circonstance
leur liberté de parole. Ils ont rendu et rendent
de grands services à la cause de la justice et de
la liberté. Des voix qualifiées se sont élevées
contre l’assassinat de la défense et défendre ce
qui reste de la justice.
L’organisation
internationale actuelle
des droits de l’homme est
basée sur les triptiques :
la Déclaration universelle
des droits de l’homme
(DUDH) qui est un
monument historique, les
deux pactes
internationaux relatifs
aux droits civils et
politiques et aux droits
économiques, sociaux et
culturels, les mécanismes
juridiques de protection et
de réalisation des droits
de l’homme.
LE POUVOIR
Le président Abdelaziz Bouteflika imprime
sa propre marque à la marche des affaires de
l’Etat, et la totalité des grands dossiers relève
de sa compétence. Il exerce une dictature parce
qu’il dispose de moyens militaires, policiers
et du DRS, qui lui permettent de tenir en main
les leviers de commande du pays. Il n’a pas le
droit, mais le prend, de violer de façon délibérée, voulue, réfléchie, outrageante, la Constitution du 7 février 2016 qui l’a fait passer du statut de monarque absolu au statut de monarque
constitutionnel. L’autorité est incontestée à la
tête de l’Exécutif, si elle émane d’élections
propres et honnêtes. Le Président n’accepte
pas les risques électoraux inhérents à la démocratie, et préfère des élections truquées qui lui
assurent une victoire à la Phyrrus sans risque et
sans gloire. Il ne recule pas devant les moyens
illégaux, le trafic des urnes pour arriver au
pouvoir et le garder. Il ne peut acquérir la légitimité, car il a été hissé au sommet de l’Etat
par des élections préfabriquées, dont le maître
d’œuvre est le DRS secondé par le ministère
de l’Intérieur et les walis. Désigné par des
élections massivement truquées, il usurpe ses
prérogatives, substitue au règne du droit le
règne de la dictature avec de nouvelles féodalités. Pour assurer à ses clans une prolongation
infinie au pouvoir, une seule condition : perpétuer le trafic des urnes. Il faut faire de l’abstention aux élections truquées une consigne
impérative, et une attitude offensive. Pour ses
partisans, le président Bouteflika va de succès
en succès, alors qu’en réalité il va d’échec en
échec qui nécessitent un changement pour
redonner confiance aux Algériens. Il suffit de
prononcer son nom pour que les membres du
Parlement «élus» pour la plupart par des élections truquées applaudissent ou se lèvent et
acclament en chœur, «l’homme providentiel,
le guide suprême». On se croirait en Corée du
Nord. Un Président qui n’œuvre pas à établir
un Etat de droit expose le pays à la déliquescence de ses institutions, au désordre et à la
subversion. Au nom des droits de l’homme, il
faut condamner ce pouvoir et les pratiques de
sa police politique avec ses agents infiltrés, les
délateurs et indicateurs attribués en espèce, les
réseaux camouflés sous des réseaux sociaux,
qui sont son travail quotidien. Dictature, affairisme, népotisme, corruption sont les quatre
piliers de ce pouvoir.
L’ALGÉRIE NE RESPECTE PAS LES DROITS
DE L’HOMME, LES VIOLE ET PRATIQUE
L’INJUSTICE AVEC CONTINUITÉ
La dictature étouffe les droits de l’homme
qui contiennent les germes de sa perte, il est
juste d’être hostile au maintien de la dictature.
Les valeurs fondamentales sont celle du droit
contre l’injustice, celle de la liberté contre la
tyrannie, celle de l’humanité contre la barbarie. Les valeurs de vérité, de liberté, de justice,
exercent une influence sur le comportement
politique des Algériens. Les droits de l’homme
sont inscrits dans la Constitution, mais ils ne
sont pas respectés dans la réalité et constamment bafoués. Ils sont une noble cause qui
comporte des risques qu’il faut affronter avec
courage, sang-froid et lucidité. La tolérance se
nourrit de vitalité, d’humour, d’intelligence,
de ténacité et surtout de la conviction inébranlable que le combat vaut la peine d’être mené
pour son triomphe. Une dictature qui prépare
une Constitution pour une démocratie, c’est
une absurdité. Il faut parler des prisonniers
politiques et d’opinion comme ceux du M’zab,
montrer leurs photos, donner leurs noms, des
nouvelles de leurs condition de vie dans les
prisons et réclamer leur libération.
L’Organisation internationale actuelle des
droits de l’homme est basée sur les triptiques : la Déclaration universelle des droits
de l’homme (DUDH) qui est un monument
historique, les deux pactes internationaux
relatifs aux droits civils et politiques et aux
droits économiques, sociaux et culturels, les
mécanismes juridiques de protection et de réalisation des droits de l’homme.
Les deux pactes sont des traités juridiquement
contraignants. Les Etats qui les ont ratifiés,
dont l’Algérie, se sont engagés à accepter un
droit de regard international par le biais du
Comité des droits de l’homme de l’ONU, sur
la manière dont ils respectent les droits de
l’homme garantis par ces textes. L’Algérie
n’accepte pas les normes juridiques internationales qu’elle a acceptées et vérifiées.
LE FÉMINISME EST LA REVENDICATION DE
LIBERTÉ ET DE DROITS ÉGAUX À CEUX DE
L’HOMME
La femme possède les mêmes capacités que
l’homme, les mêmes droits doivent lui être
reconnus. Dans un pays où la séparation des
genres — masculin / féminin — imprègne
l’ordre social, il y a refus de faire passer dans
les mœurs le principe et la pratique de l’égalité
entre l’homme et la femme, qui est la moitié
de l’homme pour ce qui concerne l’héritage
et le témoignage. Les droits de la femme ne
s’exercent que s’ils sont pleinement reconnus
et respectés et non violés.
Les lois sont faites par les hommes contre les
femmes. Il faut donc changer les législateurs
qui changeront les lois. La femme est l’égale
de l’homme avec le respect en plus. Il faut
condamner toute discrimination fondée sur le
sexe. Des femmes, nombreuses, parviennent
à mener de front leur activité profesionnelle
et leur devoir de responsabilité familiale, tout
en gardant le patrimoine humain et spirituel
de leur origine. Les rivales qui expriment leur
féminité sont pourchassées par les femmes à
qui elles font de l’ombre, et qui ne laissent pas
la misogynie aux hommes. Dans un ménage,
le dominant n’est pas celui que désignent les
apparences. Comment sortir du dilemme,
l’alignement de l’Algérie sur les normes féministes égalitaires et le caractère irréversible de
ses obligations internationales ? L’Etat a ratifié
le pacte relatif aux droits de la femme, sans
l’appliquer ou en émettant des réserves supprimées par la Tunisie.
LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ET LA LIBERTÉ
D’EXPRESSION SONT DES BIENS PRÉCIEUX
Elles sont indispensables pour la lutte contre
la corruption et l’arbitraire qui sont devenus,
sous le règne du président Bouteflika, un mode
de vie et de gouvernement. La presse face à
la publicité est menacée dans ses intérêts et
même son existence. Le prix de revient d’un
journal étant parfois supérieur à son prix de
vente, il lui faut pour vivre des allégements
fiscaux et surtout l’apport de la publicité sans
laquelle il lui serait difficile de subsister et surtout de gagner de l’argent. Sauver de la faillite
le groupe El Khabar emblématique de la liberté de la presse et de la liberté d’expression,
c’est s’exprimer sur l’actualité politique et le
débat juridique, c’est donner leur place aux
Algériens dans la vie publique, c’est être un
acteur de la vie politique, c’est être écouté et
entendu. Les Algériens très nombreux, que je
salue, qui ont défendu la liberté d’expression
qui nous concerne tous dans notre vie, sont-ils
prêts à donner ce qu’ils veulent pour ramasser
les deux milliards indispensables à El Khabar,
parce que les procès en cours seront longs ?
Jamais les liens qui unissent le peuple n’ont
été aussi forts que dans l’affaire du groupe El
Khabar.
Maitenant il faut canaliser cet enthousiasme
et ce patriotisme pour obtenir le changement
du système politique, et non le changement
dans le système. La presse ne connaît qu’une
limite, l’obligation de vérité. Les journalistes
des journaux libres sont sensibles aux arguments que leur imposent leur conscience, leur
convictions, leurs sentiments de justice et
d’équité, leurs sens de l’intérêt national. Les
journaux libres comme El Watan, Liberté,
El Khabar, le Soir d’Algérie et le Quotidien
d’Oran que je lis, et d’autres, qui informent
et forment l’opinion publique, propagent un
savoir, un savoir-faire et un savoir-vivre.
LA JUSTICE REND SES JUGEMENTS SUR
INJONCTION DU POUVOIR POLITIQUE
La justice politique ne cherche pas à connaître
la vérité mais se contente d’injonctions venues
de la chancellerie, et surtout de la police
politique. Le juge qui laisse transparaître son
idéologie ou son opinion dans l’exercice de ses
fonctions n’est plus crédible, ne peut rendre
une justice sereine et équilibrée débarassée de
la politisation et du parti pris idéologique. L’attachement au principe de l’individualisation
des peines doit être réaffirmé, car la responsabilité pénale est personnelle. La justice ne
rend pas ses décisions en toute indépendance.
Au juge de comprendre d’où souffle le vent, et
à quelle raison il doit se plier. Le verdict doit
être d’inspiration juridique et non politique.
Le problème est de rendre au magistrat dont le
rôle de la nation est son indépendance matérielle et spirituelle.
L’Etat accepte le recours devant le Conseil
d’Etat et la Cour suprême qu’il s’est apprivoisés de sorte qu’il continue à s’octroyer le
droit régalien d’être à la fois juge et partie. Le
Conseil d’Etat qui doit être l’efficace protecteur des libertés individuelles contre les excès
du pouvoir, le rempart de la légalité, le garant
des libertés, devient le défenseur du pouvoir
exécutif.
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 7
CONTRIBUTION
LE PEUPLE POUR DÉFENDRE
ET D’EXPRESSION
Combien d’irresponsables ont eu la haute main
sur l’économie au cours de ces 17 dernières
années, ont tenu les rênes de l’économie, les
commandes de l’administration, pour s’assurer
une longue conservation du pouvoir qui est
devenu anarchique et devrait être remplacé.
La politique économique et sociale conduite
a montré ses limites, le dinar ne cesse de
se déprécier, la monnaie n’est que le reflet
de l’économie. Le déséquilibre f inancier
et monétaire étant établi, il faut limiter
l’accroissement de la masse monétaire, c’est-àdire arrêter de faire marcher la planche à billets,
l’inflation est déjà à deux chiffres. Le pouvoir
est du côté des patrons, de l’économie de l’offre
et de la demande, les Algériens dans leur grande
majorité sont du côté des salariés, de l’économie
de la demande et de la redistribution sociale.
Abdelmalek Sellal, le Premier ministre, adopte
les mesures conservatoires que la conjoncture
rend indispensables. Il ne dispose, pas aux yeux
du peuple, de qualités de vision nécessaires
pour donner les orientations et les instructions
que puissent le faire passer du rôle de Premier
ministre à celui de chef de l’Etat.
LE PEUPLE ALGÉRIEN DOIT DEVENIR
PLEINEMENT MAÎTRE DE SON DESTIN
Dans le système politique, ceux qui commandent le pays ce ne sont ni le président de la
République ni le gouvernement, mais les décideurs de l’armée, car qui commande l’armée
commande le pays. Le président Bouteflika a
voulu inverser les rôles, a-t-il réussi ? Ce n’est
pas sûr. Toute son énergie avait pour but d’appliquer la conception de de Gaulle : «L’autorité
individuelle de l’Etat est confiée tout entière
au Président par le peuple qui l’a élu. Il n’en
est aucune autre ni ministérielle, ni civile, ni
militaire, ni judiciaire, qui ne soit conférée et
maintenue par lui.» La situation actuelle de
l’Algérie est grave, une analyse réaliste doit
être faite. Il y a un excès de décentralisation,
tant sur le plan national que sur le plan régional.
La décentralisation allège la tutelle, clarifie les
responsabilités, transmet les ressources. L’Etat
devra donner aux collectivités locales une
véritable autonomie, leur restituer la maîtrise de
leurs décisions, ce qui implique la responsabilité de leurs dirigeants.
LA CORRUPTION EST UN VÉRITABLE FLÉAU
De nombreux dirigeants du pays sont corrompus ou corrupteurs. La corruption s’est
développée de façon rapide dans les rangs du
pouvoir, affectant tous les secteurs d’activité.
De hauts responsables de l’Etat ont été mis en
cause de façon argumentée sans aucune démission, ni poursuites judiciaires.
Le pouvoir prône l’impunité pour ceux qui
le servent. Dans les affaires de corruption
sont impliqués tous les organismes décisifs
de l’Etat, les collaborateurs du Président qui
les protège. L’évasion fiscale permet à des
Algériens plus nombreux qu’on ne le croit de
déposer dans des paradis fiscaux leur fortune
afin d’échapper à la fiscalité de leur pays, ou de
dissimuler de l’argent sale issu de différents trafics. Bouchouareb est nommé dans le scandale
de Panama Papers. Il ne démissionne pas, car il
est préjudiciable de céder devant la pression de
l’opinion publique. C’est le signe de la décadence. Par la corruption, des Algériens se sont
enrichis pour des générations.
Ceux qui franchissent la ligne rouge placent
leur argent dans les paradis fiscaux, volent
leur pays. Ils doivent selon la loi être traduits
en justice et condamnés. Les scandales de la
corruption sont si nombreux, qu’ils ne scandalisent plus. Ils impliquent des changements de
politique et de personnel politique. Qui connaît
le vrai patrimoine de nos dirigeants, et pas ce
qu’ils déclarent ? Pour l’homme politique,
l’exemplarité est une vertu. Répondre au message défaitiste de Farouk Ksentini, c’est dire
pas de pardon pour les corrompus et les corrupteurs, qui ont ruiné le pays.
LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA A FAIT DE
LA DICTATURE LE FONDEMENT DE SA
POLITIQUE
La souveraineté du peuple est bafouée par le pouvoir sclérosé, qui considère que ce qu’il fait pour
l’Algérie, c’est une dictature qui bénéficie d’un
consensus national. Le système politique qui promettait déjà de gouverner «par le peuple et pour le
peuple», a reproduit le pouvoir colonial.
BOUTEFLIKA ET MEDIÈNE
Les signes avant-coureurs s’étaient multipliés
depuis longtemps, résultat d’un conflit entre le
Président et le chef du DRS Mediène, dit Toufik. Le premier en mettant à la retraite le second
a d’après lui éliminé définitivement tout autre
pouvoir que le sien. Mais le chef d’éta-major
de l’armée Ahmed Gaïd Salah est présent et lui
aussi veut le pouvoir.
Non seulement Mediène au verbe économe a
menacé de lever le voile sur bien des affaires
de corruption, en particulier sur celles de la
Sonatrach, mais il est passé à l’action en déferant ses dirigeants devant la justice. Il a signé
sa mort politique. Dans la loi de la jungle que
connaît bien Mediène, l’homme bien armé
que se trouve face à un tigre doit l’éliminer
ou se laisser manger. Mediène a voulu laisser
le temps au temps, pour régler ce problème
par les élections, alors qu’il lui fallait agir ou
réagir très vite pour arracher non seulement la
grosse molaire mais en extrayant d’autres dents
cariées. Mediène qui a éliminé tous ses adversaire, a écouté les responsables de son camp et
a pris la décision d’écarter le coup d’Etat. Si le
Président avait pris l’initiative de se retirer de
ses fonctions pour maladie grave et durable qui
cristalliserait le soutien des Algériens, cela ne
pourrait que le grandir en accomplissant un tel
geste qui serait hautement apprécié, et lui vaudrait l’estime du peuple, malgré les immenses
dégâts causés par sa gestion catastrophique.
Il avait le choix entre la noblesse du renoncement, et le ridicule de l’entêtement. L’élection
présidentielle du 17 avril et le spectacle auquel
elle a donné lieu, ont montré que le pouvoir n’a
pas pris la mesure de ses conséquences désastreuses pour le pays. L’idéologie qui a tenté
ou s’est efforcée de légitimer la présence du
Président sur la scène politique a trouvé sa meilleure expression dans l’ENTV qui a manipulé
et intoxiqué l’opinion publique. L’opposition
n’a pas le droit de débattre à la télévision nationale. Le motif de l’interdiction est : «Pas de
propagande antipouvoir sur le petit écran, a dit
Bouteflika.» Pourquoi le Président est resté au
pouvoir, alors que gravement malade, il délégue
ses pouvoirs au lieu de les exercer ? Parce
que son départ déclencherait des réactions en
chaîne inévitables dans ce système politique
où si on enlève une pierre principale la maison
s’écroule.
L’Algérie est elle sous la
menace d’une guerre
civile ? L’après-Bouteflika
a commencé. Il y a un
conflit au sein de l’Etat.
Le pouvoir étouffe les
divisions au sein de
l’armée et leur
surgissement au grand
jour est nuisible à chacun
des clans. Tout pouvoir
qui n’a pas le
consentement libre des
gouvernés est illégitime.
L’ARMÉE DÉTIENT LA RÉALITÉ DU POUVOIR
La situation politique actuelle du pays permet
de tirer la sonnette d’alarme. Il est nécessaire
de l’examiner sérieusement sans chercher les
subtilités ni sonder les reins et les cœurs, mais
seulement les esprits, pour mieux mesurer
l’extrême gravité de la situation actuelle, sans
perdre sérénité et hauteur de vue. Le pouvoir
domine la société par la force et la vertu de
l’argent, la force pour l’argent et l’argent pour
la force.
L’Occident est favorable au pouvoir pour ses intérêts stratégiques, politiques et économiques.
Mais restera-t-il insensible si la situation dégénère et gardera t-il le silence qui équivaut à la
complicité avec le pouvoir ?
L’Algérie est-elle sous la menace d’une guerre
civile ? L’après-Bouteflika a commencé. Il y a
un conflit au sein de l’Etat. Le pouvoir étouffe
les divisions au sein de l’armée et leur surgissement au grand jour est nuisible à chacun des
clans. Tout pouvoir qui n’a pas le consentement
libre des gouvernés est illégitime. Le pouvoir
sera-t-il transféré de manière constitutionnelle
par des élections pour la première fois propres
et honnêtes, qui éliront comme Président un
homme ou une femme de manière démocratique ?
Je ne sais qui a dit : «Il faut que les choses
s’enveniment encore, avant qu’elle puissent
s’améliorer.» Mesmer, ministre de la Défense
de de Gaulle, a écrit : «Une intervention militaire qui opprime le peuple, conduit lentement
mais sûrement le peuple à la ruine, tout en
enrichissant les tenants du pouvoir.» Le général
de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah qui se
défend en attaquant, acceptera-t-il d’opérer une
nouvelle distribution des attributions militaires
et des responsabilités. La chute des trois tyrans,
Ben Ali, El Gueddafi et Moubarak, n’a pas été
suivie de la libération des peuples.
L’été sera sans doute moins chaud politiquement qu’on peut le craindre, mais qu’en sera-t-il
de l’automne et de l’hiver ? La Kabylie a eu son
printemps le 20 avril 1980, mais l’été et l’hiver
politiques sont vite venus et après ce fut la nuit,
parce qu’elle a défendu la démocratie la liberté
et la justice, le pluralisme politique, syndical et
culturel et le respect de la vie humaine. La certitude est que le chef d’état- major de l’armée
ne prendra le pouvoir que contraint par les
événements.
UN COMITÉ DE SAGES
La succession du président Bouteflika selon
le système politique sera assurée par l’armée,
qui comme d’habitude désignera une façade
civile. La maladie grave et durable du Président
a ébranlé le pays dans ses profondeurs et les
conséquences ont pris de l’ampleur. Le système
politique s’est trouvé face à trois difficultés,
dont il a mesuré l’extrême gravité : le maintien
du Président au pouvoir qui ne fait que déléguer
ses responsabilités, l’armée qui détient la force
et veut elle aussi le pouvoir, tout le pouvoir, peut
avoir recours non pas au coup d’Etat, mais à
l’état d’urgence, ou à l’état de siège, le peuple
qui veut reprendre sa souveraineté et élire ses
représentants à toutes les institutions de l’Etat
par des élections propres et honnêtes. L’état
d’urgence qui a duré 19 ans n’a pas éliminé la
volonté du peuple d’être maître de son destin.
Le changement se fera-t-il par un changement
brusque et violent, un coup d’Etat pour maintenir les clans du pouvoir au pouvoir, par le
recours au suffrage universel ? Là est le problème. En cas de changement par le pouvoir,
quelle sera la réaction du peuple, va-t-il agir
ou garder une passivité qui ne cesse d’étonner,
opposer une faible résistance, ou se mobiliser
pour modifier le rapport de force actuel ? Pour
le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd
Salah, la politique d’agressevité perd de sa sérénité, mais pose pour lui l’épreuve du bac philo
de cette année : être ou ne pas être.
L’Algérie est divisée en deux, celle du pouvoir,
de ses alliés et de ses ralliés et celle du peuple
toutes tendances confondues. Deux idées sont à
étudier. La première est que pour relier les deux
parties de l’Algérie séparées par une rivière en
crue, il faut un pont. La deuxième est que le
feu dans la maison Algérie risque de s’étendre
et il est urgent de l’éteindre. Réunir 20 à 30
personnes qui ont des convictions et des vues
divergentes, mais unies par l’amour, qui ont une
vision, une stratégie et une tactique, qui donneront à notre pays la politique réaliste et progressiste dont il a besoin. Ce comité de sages doit
sortir le pays de la crise qu’il traverse et éviter
une explosion. La recherche de la paix est primordiale, et les difficultés nombreuses. Elle est
l’expression de la volonté, se bâtit sur la liberté
et conduit à la liberté qui libère des forces nouvelles. Réaliser la collaboration la coordination
la communauté d’action de toutes les forces
patriotiques pour construire une Algérie forte
et solidaire, qui puisse faire entendre sa voix au
niveau régional et international, afin de réunir
les peuples ayant la vision lucide d’un avenir
commun.
A. B.
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L’ALGÉRIE CONSOMME PLUS QU’ELLE
NE PRODUIT, IMPORTE BEAUCOUP
ET EXPORTE PEU À PART LES
HYDROCARBURES
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 8
RÉGIONS
ON A EU LE BAC !
Les jeunes bacheliers défilent à Alger
● Des milliers de jeunes ayant eu leur bac sont sortis dans la rue pour manifester leur joie.
PHOTO : DR
A
voir le baccalauréat est synonyme, pour de nombreux
jeunes garçons et filles, de
liberté et d’indépendance, d’émancipation intellectuelle,et d’un statut
social à la hauteur de leurs connaissances, en somme un universitaire.
Le rêve de tous les lycéens et lycéennes de rendre aussi les parents
heureux fait également partie des
nombreux plaisirs d’avoir le bac
même avec un simple 10. «Ma mère
a pleuré quand je lui ai annoncé
que j’ai eu le bac avec 14,30 de
moyenne», raconte Maya Cerine,
fraîchement diplômée en filière
scientifique. Sa maman dit qu’elle
n’arrive toujours pas à y croire :
«C’est un sentiment euphorique que
je sens en moi, après avoir vu ma
fille pleurer, veiller jusqu’à 22h pour
des cours de soutien... Ses efforts
n’ont pas été vains.»
Ainsi, des milliers de jeunes ont
manifesté leur joie en défilant toute
la nuit à travers la capitale. A AlgerCentre, plus exactement à Didouche
Mourad, filles et garçons ont chanté,
se sont embrassé, ont crié, pleuré
tous ensemble, après avoir livré une
bataille contre la fraude, la panique et
le stress. Avec eux sur les trottoirs et
dans les voitures, leurs parents sont
émus. «Après une longue bataille
et le désespoir qui nous as touchés
La joie manifestée par les nouveaux lauréats
dès qu’on a appris que le bac allait
être refait, tout espoir était perdu,
mais Dieu merci aujourd’hui mes
deux enfants ont franchi un nouveau
cap», dit une maman en pleurant de
joie. Sur l’esplanade de la Grande-
Poste, l’ambiance est si forte que
des passants la comparent au jour
de l’indépendance. Feux d’artifice,
fumigènes, musique, youyous accompagnent cette soirée particulière
et improvisée. A Saïd Hamdine,
l’ambiance est également très animée. Les jeunes des nombreuses
cités avoisinantes festoient sur les
toits des voitures. A Sidi Yahia,
les jeunes issus de familles aisées
défilent dans des voitures de luxe.
L’INFORMEL ATTEINT L’IMMOBILIER
A Blida, des agences immobilières
en plein air
D
e grands tableaux garnis d’annonces de location ou de vente de villas, appartements
et terrains sont légion sur les trottoirs d’Ouled
Yaïch et Beni Mered, à Blida. Des hommes à
la fleur de l’âge ont, en effet, trouvé un nouveau métier, un créneau porteur, celui d’agent
immobilier en… plein air ! De deux ou trois
«maquignons de l’immobilier» il y a quelques
mois, le nombre de ces professionnels des transactions immobilières a augmenté de façon exponentielle ces derniers temps, l’été constituant
la période idéale pour la réussite de ce genre de
commerce. Pour Mohamed, la cinquantaine,
qui installe, depuis plus de deux ans, son
«agence immobilière» au centre-ville d’Ouled
Yaïch, la période entre juillet et fin août est
très porteuse en affaires. «La plupart des locataires changent de cité en cette période et les
propriétaires de biens immobiliers trouvent
en l’été la saison la plus appropriée pour la
vente. C’est par expérience que je suis parvenu
à ce constat», explique-t-il. Mohamed, ancien
chauffeur de taxi, ne regrette pas d’avoir changé de métier. Au contraire, il se dit «très satisfait» de sa nouvelle situation professionnelle.
«J’arrive à gagner convenablement ma vie et
un grand nombre de citoyens me sollicitent. Les
propriétaires de biens immobiliers me font de
plus en plus confiance, car les transactions se
font beaucoup plus vite en plein air», se félicite
notre interlocuteur. A à peine une quinzaine de
mètres sur le même trottoir, deux autres agents
immobiliers informels attendent d’éventuels
clients. La chaleur suffocante de ce début juillet
n’a en rien entamé leur détermination à poursuivre une «fonction» jugée, du reste, comme
un gagne-pain. Mais elle apporte bien plus que
de petites commissions offertes par les deux
parties des transactions immobilières. «Ici,
nous gagnons surtout l’estime des citoyens et
aussi de bonnes connaissances avec des cadres
dans divers secteurs d’activité», avoue d’un ton
satisfait Omar, un nouveau venu dans le métier.
«J’ai entamé ce travail il y a à peine trois
mois, mais j’arrive à tirer mon épingle du jeu.
J’ai fait connaissance d’une dizaine de cadres
supérieurs et de médecins spécialistes qui ont
trouvé des appartements à louer grâce à mes
services. Aujourd’hui, je peux leur demander
n’importe quel service et, j’en suis certain, ils
vont réagir positivement», atteste-t-il. Il est
remarquable, en effet, que ces agents immobiliers informels usent d’un langage et d’un tact à
même de satisfaire leurs «clients». Ils ont battu,
de loin, le flair des maquignons de marchés de
bétail. «Il est évident qu’il faut être accueillant,
patient et compréhensif avec les gens. C’est
d’ailleurs le secret de notre réussite», confirment à l’unanimité nos interlocuteurs.
ÉVITER LE CASSE-TÊTE ET LE…13e MOIS !
Les citoyens qui sollicitent les services de ces
agents immobiliers gagnent aussi en temps
et en tranquillité et ils s’épargnent de ce fait
de payer un mois supplémentaire réclamé par
les agences immobilières exerçant dans la
légalité. «Nous voulons avoir des loyers à bon
prix et éviter de payer 13 mois au lieu de 12 à
l’avance. Ces agents de trottoirs se contentent
de petites commissions et ils n’ augmentent pas
les tarifs comme font certains agents agréés»,
avouent des citoyens en quête d’appartements
à louer. «Ce n’est pas par pitié ou compassion
que nous travaillons avec ces agents informels,
on cherche nos intérêts avant tout. Et ils offrent
de meilleurs services et font montre d’une disponibilité idéale», ajoutent nos interlocuteurs.
La ville de Blida est très sollicitée, ces dernières années, en termes de location ou d’achat
de biens immobiliers, en vue des prix «raisonnables» qui y sont pratiqués comparativement
aux villes limitrophes d’Alger et Tipasa, mais
aussi pour la disponibilité de tous les moyens
( hôpitaux, universités, transport, emploi…).
Un appartement loué à Blida pour 25 000 DA
le mois est cédé à pas moins de 40 000 DA à
Birtouta (Alger), par exemple. Et c’est le même
constat pour la vente d’appartements, de villas
ou de terrains.
BONHEUR DES UNS, MALHEUR DES
AUTRES….
L’essor qu’a connu l’activité de transactions
immobilières informelle a fait aussi de nombreux mécontents parmi les agences immobilières agréées. Les gérants de certaines agences
font part de leur colère contre ce phénomène
qui a porté un lourd préjudice à leur activité. Interrogés sur le sujet, plusieurs gérants
d’agences travaillant dans la légalité n’ont
pas caché leur indignation face au silence des
autorités. «L’activité de l’agent immobilier est
devenue à la portée de tous, alors qu’il existe
bel et bien des agences déclarées et qui travaillent dans les normes et les lois en vigueur.
Nous n’en voulons pasà ces gens qui ont trouvé
un gagne-pain, mais nous demandons l’intervention des autorités concernées pour protéger
notre activité !», s’insurgent-ils. Ces derniers
trouvent que même des intermédiaires, appelés
communément semsar, portent atteinte à leur
activité. Il s’agit, en fait, de personnes affichant des annonces immobilières sur les murs
des immeubles, espaces publics ou sur le web et
se portent «garants» des transactions. Pour ce
genre d’agents immobiliers informels et ambulants, un numéro de téléphone ou une adresse
mail suffit. Ils sont joignables à tout moment
et affichent une disponibilité presque H24. En
somme, la ville de Blida connaît une dynamique remarquable dans le domaine, même si
l’informel tend à surclasser… le légal.
Anis Hanni
Chose étonnante également, à Sidi
Yahia, aucun policier n’est présent.
Profitant de leur absence, quelques
jeunes, visiblement un peu trop
contents de leur réussite, décident
de prendre un bain de minuit dans la
grande fontaine décorative qui trône
au milieu d’un rond-point, même si
l’eau est crasseuse.
A Tixeraïne aussi on fait la fête, les
grand-mères chantent, les parents se
congratulent à l’occasion de la réussite de leurs enfants. «Nous avons
sué pour voir nos enfants heureux
aujourd’hui, c’est l’accomplissement de douze années de travail.
Mon fils peut maintenant voler de
ses propres ailes, je lui souhaite de
réussir dans ses études universitaires», témoigne un père. Son voisin
enchaîne : «Nos enfants sont notre
réussite, et leur succès est notre
fierté.» Tout en souhaitant à ceux qui
ne l’ont pas eu cette année de réussir
l’année prochaine.
Sur les autoroutes, des jeunes
dansent et font les fous en voiture. La
route, qui ne pardonne pas, a malheureusement fait deux victimes, deux
jeunes de 18 ans.
Bonne chance à nos nouveaux diplômés. «Je souhaite à cette nouvelle
promotion de réussir à l’université»,
dit un grand-père.
Rachid Larbi
AÏN DEFLA
Organisation de portes
ouvertes sur la natation
Des portes ouvertes visant l’apprentissage de la
natation aux jeunes des régions enclavées de la
wilaya de Aïn Defla ont débuté lundi à la piscine
semi-olympique de la ville, à l’initiative de la
direction locale de la jeunesse et des sports (DJS).
S’étalant jusqu’au 15 août prochain, ces portes
ouvertes visent à apprendre aux jeunes enfants les
rudiments de la natation, a indiqué le responsable
de la pratique sportive au sein de la DJS,
Mustapaha Hamlaoui, signalant que cette
opération est notamment abritée par les piscines
semi-olympiques du chef-lieu de wilaya et de
Khemis Miliana.
En sus de l’initiation à la natation, cette opération
sera mise à profit pour lancer une campagne de
sensibilisation sur les risques liés à la nage dans
les barrages et retenues collinaires, a précisé
M. Hamlaoui, rappelant, dans ce contexte, les
victimes recensées chaque saison estivale par la
Protection civile.
Pour sa part, Hamid Djaâboub, éducateur sportif à
la piscine semi-olympique de Aïn Defla, a mis en
exergue le rôle de cette opération dans l’inculcation
aux jeunes de la wilaya, notamment ceux issus des
zones enclavées, des bases de la natation, faisant
état de la mise en place de tous les moyens
humains et matériels à même d’assurer la réussite
de l’opération.
Il a noté que l’ouverture de piscines dans les zones
reculées de la wilaya qui en sont dépourvues
diminuera la pression à laquelle sont confrontées
les piscines semi-olympiques de Khemis Miliana et
du chef-lieu de wilaya. Visiblement ravi de pouvoir
s’initier aux rudiments de la natation, le jeune
Ahmed, venu de la région de Aïn Bouyahia, s’est
félicité de l’opération lancée par la DJS de Aïn Defla,
une initiative qui, a-t-il souligné, «permet de
combattre l’oisiveté». «La nage dans les barrages et
retenues collinaires est extrêmement dangereuse et
il n’y a pas meilleur endroit pour s’adonner à ce
sport en toute quiétude que la piscine», a-t-il fait
observer, remerciant dans la foulée les encadreurs
de la DJS pour leur dévouement et les efforts
déployés.
APS
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 9
RÉGIONS
Les habitants du village El
Majen, situé à une dizaine
de kilomètres au nord du
chef-lieu communal
d’Aomar, à l’ouest de
Bouira, ont procédé, durant
la matinée d’avant-hier, à la
fermeture du siège de l’APC
et au blocage d’un tronçon
de la RN25. Cette action de
protestation a été menée
pour revendiquer le
lancement de certains
projets d’utilité publique.
Les manifestants ont
énuméré plusieurs
insuffisances.
L’un d’eux dira : «Nous
avons besoin d’une unité de
soins au village. Pour une
simple consultation
médicale, nous sommes
obligés de parcourir de
longues distances.» Ils
signalent par ailleurs que
l’unité de soins implantée
au chef-lieu communal est
également dépourvue de
commodités pouvant
répondre aux besoins des
populations de la commune
d’Aomar. Par ailleurs, les
habitants d’El Majen ont
dénoncé l’absence de
structures de base, à
l’image d’infrastructures de
l’éducation et de
prestations. «Le village
n’est même pas doté d’une
école primaire. Nos enfants
sont scolarisés au niveau du
groupe scolaire du chef-lieu
communal dans des
conditions déplorables,
notamment le manque de
transport scolaire»,
dénonce-t-on.
Les villageois qui menacent
de recourir à d’autres
actions incriminent les
responsables locaux quant
aux promesses non tenues
par rapport aux mêmes
revendications posées par
le passé. Cette
manifestation a été
l’occasion de soulever
d’autres problèmes, comme
le raccordement des foyers
au réseau de distribution de
gaz naturel et le
renforcement du village en
A. F.
eau potable.
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70% des sociétés
CONTRE LES
n’ont pas déposé leurs INCENDIES
comptes sociaux A
● La date limite pour le dépôt des comptes sociaux est fixée
au 31 juillet 2016.
PHOTO: EL WATAN
AOMAR
Les villageois
ferment le
siège de
l’APC et
la RN25
7934 registres du commerce ont été délivrés depuis janvier 2016 à Tizi Ouzou
P
armi les 4000 sociétés soumises au dépôt
de comptes sociaux au
niveau du Centre national du
registre du commerce (CNRC)
dans la wilaya de Tizi Ouzou,
seuls 30% ont accompli cette
formalité, nous a précisé, hier,
Fatma Hassoun, directrice de
l’antenne locale du CNRC.
«Nous avons beaucoup facilité la tâche aux commerçants
afin de pouvoir déposer leurs
comptes sociaux dans de bonnes
conditions. D’ailleurs, nous
avons même réservé une cellule
spéciale en dehors des guichets
pour accueillir les concernés. Je
tiens à souligner aussi que cette
opération, dont la date limite est
fixée au 31 juillet, peut se faire
par les comptables et commissaires aux comptes», ajoute la
même responsable, qui exhorte
les concernés à déposer leurs
comptes sociaux avant la fin des
délais fixés par la réglementation, et ce, a-t-elle rappelé, pour
qu’ils ne soient pas inscrits sur
le fichier national des fraudeurs
et exclus des soumissions aux
marchés publics.
Il est utile de noter, en outre, que
les entreprises publiques à caractère industriel et commercial
(EPIC), les succursales des entreprises étrangères implantées
en Algérie et les groupements
d’entreprises publiques communales et de wilaya ne sont pas
concernés par cette formalité
administrative.
Par ailleurs, Mme Hassoun ajoute
que «les facilitations décidées
par les pouvoirs publics depuis
février dernier ont déjà porté leurs fruits, surtout avec la
fin des interminables chaînes
humaines qui se formaient quotidiennement devant le CNRC».
Les conditions d’accueil et du
traitement, ainsi que de délivrance de documents, ont été
nettement améliorées pour venir
à bout du calvaire des citoyens.
Ces derniers peuvent, désormais, prendre rendez-vous via
internet (sidjil.com), tout en
soulignant l’objet du déplacement. «Nous délivrons le registre du commerce en 24 heures
et parfois, séance tenante. Nous
traitons une moyenne de 90
dossiers par jour et délivrons,
depuis janvier 2014, des registres du commerce électroniques dotés d’une puce», nous
a-t-elle expliqué. Elle nous précise également que le casier
judiciaire n’est plus exigé car
il est directement imprimé, sur
place, à partir du site internet du
ministère de la Justice.
Sur un autre volet, notons aussi
que le CNRC de Tizi Ouzou a
délivré plus de 7934 registres du
commerce pour les personnes
physiques et 919 pour les personnes morales, et ce, depuis
janvier 2016. Le domaine le plus
sollicité est celui du bâtiment.
On note également la délivrance
de 22 registres pour la création
d’entreprises de récupération
et 60 pour le recyclage des
déchets.
Hafid Azzouzi
BAC 2016
65,23% de réussite
T
izi Ouzou a enregistré un
taux de 65,23% de réussite
à l’examen du baccalauréat.
Elle conserve ainsi sa place
de leader à l’échelle nationale
pour la huitième année consécutive.
C’est une véritable consécration pour la wilaya, qui a déjà
raflé la mise en se classant première au niveau national aux
examens de 5e et du BEM.
La direction locale de l’éducation souligne que 65, 23% des
élèves ont obtenu haut la main
leur baccalauréat à Tizi Ouzou
classant ainsi la wilaya en pole
position.
Le taux de réussite représente
un total de 10 463 élèves sur
16 040 ayant passé l’examen,
alors que le nombre d’inscrits
est de 16 215. Tizi Ouzou, en
bonne élève, en plus de garder
sa place de favorite préserve
aussi le même niveau d’endurance, même si un faible recul
est enregistré par rapport à
l’année dernière. Le taux de
réussite au même examen lors
de la session de 2015 était,
pour rappel, de 65,75%. Cette
fois-ci, la meilleure moyenne
a été obtenue par une élève
scolarisée au niveau du lycée
Dahmani Mohamed à Boghni,
Maya Touzani. Elle a arraché
son sésame d’entrée à l’université avec 18,82 sur 20 en
spécialité sciences expérimentales.
Elle est talonnée de près par
Amina Tadjer, une élève en
mathématiques au lycée Fathi
Saïd de Draâ Ben Khedda qui
a obtenu son bac avec la note
de 18,36. La même source
souligne que huit élèves ont
eu une moyenne supérieure à
18/20. Côté classement des établissements scolaires, c’est le
lycée de Boudjima qui vient en
première position avec 84,81%
de lauréats. Vient en deuxième
position le lycée Omar Toumi
de Tigzirt, avec 82,32% de
réussite, suivie du lycée Fathi
Saïd à Draâ Ben Khedda où
l’on a enregistré 81,29% de
succès. Un classement satisfaisant pour la wilaya qui vient
s’ajouter à ceux des précédents
examens. Tizi Ouzou s’est distinguée au niveau national à
l’examen de fin de cycle primaire avec un taux de réussite
de 92,91%. Un même bon
résultat a été enregistré pour
le BEM où la même place de
favorite a été retenue pour la
wilaya avec 73,43% de lauréats.
Tassadit Ch.
fin de prévenir les incendies de forêt ou, tout au
moins, en limiter le nombre et l’étendue, des dispositions viennent d’être prises par l’APC de Aïn
El Hammam, à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi
Ouzou. La mairie vient, en effet, de saisir la population
par des affiches placardées au niveau de la ville et des villages. Il est, de ce fait, demandé aux habitants de prendre
des précautions pour éviter les départs et la propagation
des feux de forêt ou de maquis. En cette période de canicule, le débroussaillage des alentours des habitations est
recommandé en priorité.
Par ailleurs, Hamid Ould Saadi, le P/APC par intérim,
nous informe qu’«un comité opérationnel communal
(COC) a été mis en place dès le mois de mai, dans le but
d’intervenir, en collaboration avec la Protection civile,
en cas d’incendie». «Deux camions dont les citernes sont
remplies d’eau en permanence et des engins de travaux
publics sont prêts à intervenir, en toutes circonstances.
Les entreprises privées de la région ont, comme pour le
déneigement, reçu des réquisitions de leur matériel en
cas d’incendie», ajoute notre interlocuteur, qui précise
qu’une cellule de veille se tient prête, jour et nuit, pour
mettre en branle le dispositif, dès qu’une alerte au feu est
déclenchée.
Pour l’heure, malgré la canicule de ces derniers jours, la
commune de Aïn El Hammam n’a pas recensé d’incendie
sur son territoire.
Nacer Benzekri
MAÂTKAS
RENFORCEMENT
DE L’AEP EN PROJET
étude technique sera lancée en vue de déterminer
de renforcer le réservoir de 500 m de TasU nela manière
sadort qui assure le transfert de l’eau destinée aux villages
3
des communes de Maâtkas et Tirmitine.
La décision a été prise à l’issue de la réunion de travail
qu’a présidée lundi au siège de la wilaya le wali, et à
laquelle ont pris part le directeur des ressources en eau,
le directeur local de l’Algérienne des eaux (ADE), le président de l’APC de Maâtkas, quatre vice-présidents, trois
présidents de commission et une élue, déléguée spéciale.
Lors des discussions, il a été relevé que les ressources en
eau disponibles sont appréciables et qu’il y a lieu d’arrêter
une démarche qui permettra d’éviter les perturbations et
la répartition déséquilibrée. Ainsi, il a été décidé de lancer
une étude technique en vue de déterminer la manière de
renforcer le réservoir de 500 m3 de Tassadort.
En outre, il sera procédé à la réparation des conduites
d’adduction en fonte dont l’état de vétusté est avéré. Deux
camions-citernes seront utilisés pour venir en appoint, a-ton annoncé par ailleurs. Pour un meilleur suivi de la répartition de l’eau, le wali a fait état de la création d’une cellule
qui procédera journellement à l’évaluation de la situation.
Composée de représentants de la direction des ressources
en eau (DRE), de l’ADE, de la daïra et de l’APC de Maâtkas, cette cellule «s’attachera à suivre la distribution de
l’eau potable aux populations de la commune et à trouver
la solution appropriée à chaque fois qu’une difficulté surgirait sur le réseau», a-t-on indiqué.
A. Tahraoui
Trois décès
sur les routes
Trois personnes ont trouvé la mort et huit autres ont
été blessées lors de trois accidents de la circulation
survenus hier sur les routes à Tizi Ouzou. Les trois
accidents enregistrés par la Protection civile sont
survenus à Draâ Ben Khedda, Oued Aïssi et
Bouzeguène. L’accident le plus mortel est celui
enregistré à 16h15 à proximité de la casse auto à Draâ
Ben Khedda, où une collision entre un véhicule léger
et une moto a fait deux morts, les passagers de la
moto, en plus de deux blessés. Un accident similaire
a été signalé à Oued Aïssi la même journée vers
21h30. La collision entre une moto et un véhicule
léger a causé la mort au passager de la moto et des
blessures au conducteur de la voiture. D’après la
Protection civile, le troisième accident survenu au
lieudit Takharouvt, à Bouzeguène n’a heureusement
pas fait de victime. Par contre, le dérapage d’un
fourgon de transport de voyageurs a fait 6 blessés,
T. Ch.
d’après la même source.
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 10
RÉGIONS
FRENDA (TIARET)
BÉCHAR
Sit-in des employés
de la DSA
Trois enfants périssent noyés
dans une retenue d’eau
E
xcédés par des promesses non tenues qui se
prolongent indéfiniment, le personnel administratif et
technique de la direction des services agricoles (DSA)
s’est rassemblé devant le nouveau siège flambant neuf pour
élever de vives protestations. Dans la matinée de mardi, ils
étaient environ 70 agents, encadrés par la section syndicale
UGTA à laquelle ils sont affiliés, pour protester contre
leurs conditions de travail insupportables, affirment-ils. Le
représentant de la section syndicale a énuméré les griefs
pour lesquels les travailleurs agissent ainsi, en indiquant que
ces derniers sont d’abord dépourvus de mobilier de bureau.
«Les agents ne disposent ni de téléphone ni d’autres moyens
de communication (internet par exemple) ni d’équipements
tels les appareils de climatisation indispensables en cette
période de canicule (45°) et pas même de chaises !» La liste
des griefs ne s’arrête pas là, ajoute le syndicaliste, qui a fait
état de «blocage des promotions au choix depuis plusieurs
années des agents méritants pour les grades supérieurs».
A noter que les services agricoles fonctionnent depuis 2013
avec un responsable intérimaire et attendent toujours la
nomination d’un directeur.
La nouvelle bâtisse qui abrite l’administration, inaugurée il y
a quelques jours seulement, se caractérise par des malfaçons
au niveau du plafond, maçonnerie, crépissage, etc. et des
défauts de symétrie à l’intérieur visibles en plusieurs
endroits, conséquence du manque de suivi rigoureux du
bureau d’études en charge du projet, soulignent des cadres
de cette administration.
M. Nadjah
● Moins d’une semaine après le décès tragique d’un enfant de 12 ans et de son oncle qui tentait de
le secourir dans une retenue d’eau à Takhemaret, voilà qu’un nouveau drame touche la région de
Frenda avec la noyade, avant-hier, de trois autres enfants de 10, 12 et 15 ans.
I
ncommensurable drame que celui
qui frappe les familles de jeunes
enfants de la wilaya de Tiaret en cet
été caniculaire. Moins d’une semaine
après les décès tragiques d’un jeune
enfant de 12 ans et de son oncle parti
à son secours au niveau d’une retenue
d’eau à Takhemaret, voilà que ça récidive
avec les décès, avant-hier, de trois autres
jeunes enfants âgés de 10, 12 et 15 ans.
Les victimes — Mokhtari Abdelkader,
15 ans, sa sœur Hanane, 12 ans, ainsi
que Horr Mohamed, 10 ans — se sont
noyées dans une retenue d’eau au lieudit Klib, relevant de la commune de
Frenda, 50 km à l’ouest de Tiaret. Les
corps des trois malheureuses victimes qui
voulaient se rafraîchir n’ont été repêchés
que dans la nuit de mardi à mercredi
par les plongeurs de la Protection civile
dépêchés en renfort.
Avec cinq morts en moins d’une
semaine, le bilan est très lourd. Quand les
responsables se réveilleront-ils ?
A. F.
ORAN
Des bacs à ordures localisables
pour éviter les vols
TLEMCEN
Un ouvrage sur
l’environnement
PHOTO : DR
L
L
’incivisme n’épargne
rien… même les poubelles
ne font pas exception. En
effet, des bennes à ordures
en plastique de couleur verte,
installés sur les principaux
boulevards de la ville, font
quotidiennement l’objet de
vols. Un phénomène qui pèse
lourd sur le budget de l’APC,
sachant que le prix d’un bac
est d’environ 5000 DA. Mais
plus que les pertes financières,
ce sont les désagréments
occasionnés par ce pillage,
notamment la prolifération des
décharges sauvages qui font
mal.
Aussi, dans le cadre de la
lutte contre le vol de ses
équipements, l’Entreprise
publique de nettoyage Oran
propreté compte installer des
bacs à puce codifiée, qu’on
appelle «bacs intelligents»,
en remplacement des bennes
à ordures en plastique.
M. Guellouh, responsable
de l’EPIC Oran propreté, a
annoncé qu’«une étude est
envisagée pour l’acquisition
de ces bacs intelligents»
qui permettent leur géolocalisation en cas de vol. Ces
bacs codifiés sont prééquipés
d’une loge électronique qui
permet aussi de détecter de
la fumée en cas d’incendie.
Notons que les bacs qui ont
disparu ont été aperçus sur
des balcons d’immeubles,
convertis en miniciternes de
stockage de l’eau. Les voleurs
les revendent pour une somme
modique à des personnes peu
scrupuleuses pour y entreposer
des denrées. Le comportement
néfaste de ces énergumènes
n’empêche pas les services
chargés de l’hygiène de la
commune de remplacer les
poubelles après chaque vol.
Plus de 450 nouveaux bacs
à ordures ont été distribués
récemment par l’EPIC Oran
propreté.
Nayla Hammoud
’Association pour la
sauvegarde et la promotion
de l’environnement de la wilaya
de Tlemcen (Aspewit) vient
d’éditer un recueil de 240 pages,
rassemblant tous les bulletins
trimestriels des dix dernières
années. Un ouvrage d’une
grande qualité. «Pour répondre
aux vœux des adhérents et
autres lecteurs, nous avons
conçu et élaboré une revue trimestrielle
se rapportant à l’environnement de la wilaya, illustrée par
des activités culturelles et sportives. Toutefois, devant le
nombre croissant de demandes faites par nos lecteurs, nous
avons rassemblé tous les bulletins en un seul recueil pour
les mettre à la disposition des intéressés. Ce document nous
permettra de suivre l’évolution de l’état de l’environnement
de la wilaya et de tous les changements opérés», explique
Morsli Bouayed, le président de l’association. Très riche
en informations, ce recueil en couleurs et illustré, est aussi
une véritable référence pour les étudiants, les enseignants,
les chercheurs et l’administration. On y trouve des
dossiers sur différents thèmes réalisés par des journalistes,
historiens, anthropologues et universitaires. En 2008,
l’Aspewit avait édité un atlas retraçant les réalisations
effectuées par différentes institutions publiques et l’état de
l’environnement dans la région.
C. Berriah
NOUVELLES D’ORAN
LA TERRE A TREMBLÉ À AÏN EL TURCK
Selon la Protection civile, une secousse
tellurique de magnitude 3,6 sur l’échelle
de Richter a été ressentie, hier à 11h 33,
à Aïn El Turck. Cette secousse tellurique
n’a pas occasionné de dégât et aucun
blessé n’est à déplorer, affirme la
Protection civile. Toutefois, le séisme
a été à l’origine d’un mouvement de
panique parmi les quelques habitants du
vieux bâti. L’Algérie est constamment en
mouvement et Oran n’est pas épargnée.
A travers le territoire, une moyenne de
60 à 80 secousses sont enregistrées
chaque mois, mais 90% d’entre elles ne
sont pas ressenties par la population
car leur magnitude est inférieure à
2,5 degrés sur l’échelle de Richter, selon
les explications de Centre de recherche
en astronomie, astrophysique et
géophysique (Craag).
N. H.
UN ÉLÉMENT DE LA PROTECTION CIVILE
AGRESSÉ À LA PLAGE PILOTO
Un élément de la Protection civile, chef
de poste de la plage Piloto, à Aïn El Turck,
a été agressé, hier à 18h55, alors qu’il
venait de terminer son service. Une bande
de jeunes l’a encerclé et roué de coups
avant de prendre la fuite. Le chef de poste
a été transféré aux urgences du CHU
d’Oran. Une enquête a été ouverte. N. H.
DE NOUVELLES INFRASTRUCTURES
SCOLAIRES À CANASTEL
La délégation communale d’El Menzeh
(ex-Canastel) vient de programmer
la construction d’une bibliothèque
et d’une crèche qui font réellement
défaut dans cette localité. Selon Rachi
Nourredine, délégué communal, la
réalisation de ces deux structures,
tant sollicitées par les habitants de la
cité du 20 Août qui en est totalement
dépourvue, va soulager les parents
et surtout les enfants qui pourront
s’épanouir. Les sites de ces deux
nouvelles structures ont été dégagés
par la délégation communale, qui
a lancé plusieurs autres projets à
caractère culturel et social au profit
des riverains de cette localité, dont le
nombre dépasse les 40 000 habitants.
Par ailleurs, un groupe scolaire de
12 salles de classes primaires est en
cours de construction au niveau de la
nouvelle cité pour accueillir les élèves
des familles nouvellement relogées.
En outre, pour veiller au cadre de vie
de cette localité, un appel a été lancé
au directeur de la division communale
technique afin de prendre en charge la
continuité des travaux de réfection des
trottoirs à l’entrée de Canastel.
T. K.
SIDI BEL ABBÈS
Formation pour les nouvelles
recrues de l’éducation
L
es 671 nouvelles recrues du secteur de l’éducation de
Sidi Bel Abbès ont été intégrées dans un important cycle
de formation complémentaire devant s’étaler du 16 au 28
juillet courant. Embauchés à l’issue d’un concours sélectif
comprenant des épreuves écrites et orales, les lauréats, qui
seront encadrés par des équipes de pédagogues, auront à
s’imprégner de divers cours et autres séances explicatives
devant s’articuler autour de thèmes pertinents, à l’instar
des textes et dispositions réglementaires régissant le
secteur scolaire, la psychologie de l’enfant, la gestion
méthodologique de la classe et les données de base de
la psychopédagogie. Répartis entre les trois paliers de
l’enseignement (primaire, moyen et secondaire), les futurs
enseignants devraient, par ailleurs, prendre incessamment
connaissance de leurs affectations établies sur la base du
plan de recrutement élaboré en prévision de la prochaine
rentrée scolaire 2016-2017.
M. H.
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 10
RÉGIONS
Un élevage avicole composé de
quatre serres a été détruit par un
incendie dans la localité de
Boumalek, à Oued Athmania, au
sud de Mila. L’incendie, qui s’est
déclaré lundi vers 14h, a causé la
destruction de 2 300 dindons de
chair, selon notre source.
Par ailleurs, les feux signalés
dimanche dans les forêts de
Bouaâchra, dans la commune
de Chigara, et à Tassadane, ont
ravagé plus de 23 hectares
de pins d’Alep et de chêneslièges.
La Protection civile déplore
également la destruction,
lundi, de 23 hectares de cultures
céréalières à Mila et de 3 200
bottes de paille à Bouhatem et
Tadjenanet. Signalons
que la wilaya de Mila connaît,
depuis le début de cette
semaine, une canicule qui a
porté le mercure à 40° C.
K. B.
JIJEL
ARRESTATION
DE TRAFIQUANTS
DE DROGUE
Un réseau de trafic de drogue
impliquant sept individus, dont
un mineur de 16 ans, a été
démantelé au début de cette
semaine par les services de
police, à Jijel. Ce coup de filet
mené par les éléments de la
brigade de recherche et
d’intervention a permis la saisie
de 14,7 kg de drogue et 161
comprimés de psychotropes, en
plus de quatre motocycles et des
armes blanches. Des carcasses et
des accessoires de moto, ainsi
que des vélos ont également été
pris lors de cette opération,
menée à la suite d’informations
parvenues aux services de police
sur les agissements de cette
bande de délinquants. Les mis en
cause ont été déférés devant le
parquet pour trafic de
stupéfiants, vol et association de
Amor Z.
malfaiteurs.
FÉLICITATIONS
Fier de toi mon fils
ZOUIKRI RAMI
Fier du baccalauréat que
tu as décroché avec mérite et
après de grands efforts.
Félicitations ! Ton papa Amor
GALERIE DE DRAINAGE SOUS LE PONT SALAH BEY
(CONSTANTINE)
L’entreprise brésilienne
installe le chantier
● L’ouvrage sera doté prochainement de 6 appareils GPS pour détecter
les mouvements du sol.
L
’entreprise brésilienne Andrade Gutierrez, chargée de la réalisation du
pont Salah Bey, a installé le chantier
pour lancer les travaux de la galerie de
drainage des eaux souterraines au niveau
de l’ouvrage, a-t-on appris auprès de Salim Zahnit, directeur des travaux publics
de la wilaya de Constantine, en marge de
la session de l’APW tenue hier. Selon ce
responsable, l’entreprise est en train de
préparer l’accès vers cette galerie, qui va
permettre la stabilisation du monticule
de terre et drainer toutes les eaux souterraines qui sont la première cause du problème de glissement de terrain signalé du
côté de Mansourah. «Le plus important
est de commencer les travaux le plus tôt
possible. Des ingénieurs qualifiés dans ce
genre de réalisations sont déjà sur place»,
a-t-il déclaré.
Le DTP a expliqué que cette galerie, réalisée sous forme d’un U, est d’une longueur
de 400 m. Elle sera réalisée sous le pont
Salah Bey à partir du pilier n°6 (en partant
de la place d’El Fedj), avec d’autres tunnels perpendiculaires (galeries additionnelles) d’une longueur de 1000 m, afin
d’accumuler les eaux. La durée initiale
des travaux est fixée à 30 mois, mais elle
pourrait être prolongée selon la nécessité.
Pour rappel, l’étude de ce projet a coûté
16 milliards de centimes. «Concernant
l’avenant de la galerie, il est toujours au
La durée de travaux est fixée à 30 mois
niveau de la commission sectorielle des
marchés. Mais en attendant la concrétisation de cet avenant, l’entreprise a commencé déjà l’installation du projet», a-t-il
expliqué. M. Zahnit a affirmé que six
appareils de géolocalisation par satellite
(GPS) seront installés prochainement au
niveau du pont Salah Bey pour observer
et contrôler son mouvement. «Ces GPS
sont inclus dans le marché, mais ce système sera utilisé désormais dans tous les
grands ouvrages afin de détecter le mouvement du sol», a-t-il conclu.
Yousra S.
SESSION DE L’APW
Des élus exigent la transparence
dans la gestion des projets
D
es élus de l’APW de Constantine ont estimé que le budget
de la wilaya octroyé à plusieurs projets est mal orienté, relevant une mauvaise gestion dans la réalisation de certains projets
d’utilité publique. C’est suite à la présentation, hier, lors de la
session de l’APW, du rapport du budget annuel et des enveloppes
allouées aux équipements, que trois élus issus du FFS, du PT et
du RND ont exprimé leur désapprobation, en rappelant l’état
désastreux dans lequel se trouvent les projets dont a bénéficié
la wilaya de Constantine, où l’on compte, selon eux, plusieurs
projets qui n’ont pas vu le jour, alors que 23 opérations ont été
simplement annulées.
Selon les intervenants, qui réclament des rapports beaucoup plus
détaillés sur les activités des secteurs de la jeunesse et des sports,
la culture et les affaires religieuses, ces projets perdus sont un
véritable gâchis pour la wilaya. «J’ai été étonnée en lisant ce
rapport qui manque de beaucoup de détails sur le transfert et
l’utilisation de l’argent, ainsi que des précisions sur les projets.
En plus quand j’ai lu qu’il y a un excédent de 6 milliards de
dinars dans le secteur de la jeunesse et des sports, au moment où
les jeunes manquent de lieux de détente et de divertissement, j’ai
été complètement déçue. Ceci sans parler des autres secteurs.
Nous parlons de grands projets, alors que les préoccupations
de base des citoyens sont négligées», a souligné l’élue du FFS,
Souad Sassi.
Pour sa part, Hichem Chelghoum, élu du Parti des travailleurs
(PT), a exigé plus de détails et de précisions sur les différents
projets et la destination des budgets. Il a affirmé que tout devrait
se faire d’une manière plus claire afin de pouvoir débattre le
budget et apporter des propositions pour améliorer les conditions
de vie des habitants de la wilaya. Au fil des années, les sessions
de l’APW semblent se répéter, avec les mêmes rapports qui
reviennent, et les mêmes chiffres qu’on rabâche sans réels objectifs, alors que la stagnation continue de ronger les projets vitaux.
Il faut signaler que cette session a été marqué par le peu d’intérêt
au débat manifesté par des élus et des directeurs qui se sont mis à
«danser» dès le départ précipité du wali.
Y. S.
RENCONTRE SUR LA TERMINOLOGIE LÉGALE
Corriger les erreurs dans le traitement des affaires
L
L’ASEC ORGANISE
LE TOURNOI
NATIONAL
DES ÉCHECS
PHOTO: EL WATAN
MILA
UN ÉLEVAGE
AVICOLE DÉTRUIT
PAR LE FEU À
OUED ATHMANIA
a salle de conférences du siège du service des
équipements et des finances (Ex-Comamo) de la
sûreté de wilaya a abrité, hier, une rencontre régionale sur «La terminologie légale et les médias».
Le thème principal développé au cours de cette rencontre, animée par des officiers de police, a eu trait
à l’utilisation de la terminologie légale en matière de
traitement des affaires de police judiciaire, sécurité
publique et police administrative. Les différents intervenants ont été unanimes à relever que des erreurs
de terminologie dans la qualification des crimes,
délits et infractions interviennent très souvent dans
le traitement de l’information, souvent par méconnaissance des journalistes de la bonne terminologie,
particulièrement ceux de la presse arabophone.
«L’utilisation de la bonne terminologie est indispensable pour transmettre l’information au public de la
manière la plus objective», dira Mohamed Boubekri,
commissaire principal et chef du service de la police
judiciaire de la sûreté de wilaya d’Annaba. Zeghib
Lebib, commissaire divisionnaire à la sûreté de
wilaya de Constantine s’est penché pour sa part sur
les dangers de la désinformation et de la manipulation des médias, avant de citer les fautes les plus courantes de terminologie commises par les journalistes
de la presse écrite arabophone pour ce qui concerne
la sécurité publique. Des erreurs dont l’impact n’est
pas très préjudiciable dans le traitement de l’information, puisqu’il ne s’agit généralement que de
qualifications erronées d’infractions.
F. Raoui
Prévu les 15 et 16 juillet, le
tournoi national des échecs,
organisé par l’Association
sportive des échecs de
Constantine (ASEC), sera
réparti en deux.
La catégorie A, qui réunit les
joueurs ayant un classement
Elo supérieur ou égal à 1700,
dont la compétition aura lieu
à la maison de jeunes Ahmed
Saâdi de la cité Filali à
Constantine, alors que la
catégorie B comptant les
joueurs ayant un Elo de
moins de 1700, qui seront
accueillis par la maison de
jeunes Azzedine Medjoubi à
Ali Mendjeli. Pour rappel, la
manifestation, parrainée par
la wilaya, l’APW et l’APC de
Constantine, avec le
concours de la DJS, la
Fédération algérienne des
échecs, est homologuée par
la Fédération internationale
des échecs (FIDE). Dès
l’annonce de ce tournoi
ouvert à toutes les
catégories, 150 participants
issus de plusieurs wilayas
ont confirmé leur
participation, ce qui promet
des empoignades très
serrées. Cela s’explique
surtout par les prix très
intéressants réservés aux
gagnants, sans oublier ceux
prévus pour la catégorie
féminine, les U16 et les
vétérans.
S. A.
RÉALISATION D’UN
SILO À GRAINS À
EL KHROUB
La cadence des travaux du
projet de réalisation d’un
silo en béton armé et ses
annexes dans la commune
d’El Khroub est très
satisfaisante (55%). C’est ce
qui a été avancé par l’un des
responsables de l’entreprise
chargée de la réalisation,
lundi dernier, lors de
la visite dans la wilaya de
Constantine du ministre
de l’Agriculture, Abdeslam
Chelghoum. La réalisation
des infrastructures de ce
projet, dont le maître de
l’ouvrage est l’Office algérien
interprofessionnel des
céréales (OAIC), a été lancée
en octobre 2014 et le permis
de construire n’a été obtenu
qu’en mars 2015. Une
enveloppe de plus de
2,4 milliards de dinars a été
octroyée pour ce projet.
Le délai prévisionnel de
réception provisoire du silo
et de ses annexes, selon le
même responsable, a été fixé
pour mars 2017. Notons que
cet ensemble de réservoirs
d’une capacité de 50 000
tonnes, destiné au stockage
du blé dur, blé tendre
et de l’orge, compte trois
infrastructures pilotes,
à savoir une cellule de
stockage, une tour de travail
et un hall de réception,
ainsi que d’autres ouvrages
Y. S.
annexes.
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 10
RÉGIONS
GHARDAÏA
Le scorpion tue encore
● Faute de budget alloué aux APC, les traditionnelles campagnes de ramassage de scorpions n’ont
plus lieu, favorisant leur pullulement.
L
’été est bel et bien installé et le
scorpion aussi, avec ses nombreuses victimes, dont la majorité sont des enfants surpris dans leur
sommeil. Mais pas que des enfants,
des adultes aussi font partie du lot
des victimes. Tel ce jeune homme de
20 ans, résidant au quartier d’Ouled
Sayah, dans la daïra de Guerrara, à
115 km au nord-est du chef-lieu de
wilaya, qui a été piqué la nuit par un
scorpion, alors qu’il dormait profondément. Réveillé par la douleur
de la piqûre, il n’a pas pour autant
mesuré le danger que cela lui faisait
encourir. S’étant recouché, le venin
a eu tout le temps de faire son œuvre
destructrice de plusieurs tissus de
son corps. Il a été évacué par sa famille le lendemain, dans un état désespéré à l’hôpital de Guerrara. Mais
malgré tous les soins prodigués et
le sérum injecté, les médecins n’ont
pu que constater le décès du jeune
homme. Il a été enterré le lendemain
au cimetière Sidi Abdelkader de sa
ville natale, Guerrara.
CONSTERNATION
La mort de ce jeune homme par
envenimation scorpionique a jeté
l’émoi parmi ses parents et la population locale qui, encore une fois,
réclame des autorités locales l’éclairage public, absent totalement dans
ces quartiers pauvres et surtout la
reprise des campagnes de ramassage
des scorpions tel que cela se faisait
avant. En effet, les années précédentes, à l’approche de chaque été,
le comité de wilaya de lutte contre
les zoonoses et la direction de la
santé de Ghardaïa lançaient une
campagne de lutte contre l’envenimation scorpionique. Elle débutait
généralement par un séminaire pour
l’amélioration de la prise en charge
thérapeutique des cas de piqûre de
scorpions et la diminution du taux
de létalité ainsi que le recyclage des
médecins urgentistes et paramédicaux dans le domaine de la prise
en charge. La répartition du sérum
Une campagne de ramassage
des scorpions a été lancée
dans la région
PHOTO : D. R.
antiscorpionique fourni en quantité suffisante par l’Institut Pasteur
d’Alger était aussitôt ventilée sur
l’ensemble des structures sanitaires
de la wilaya.
RAMASSAGE
En parallèle, une campagne de ramassage des scorpions était lancée
sur l’ensemble des 13 communes de
la wilaya de Ghardaïa, l’unité était
payée à 40 DA. A cet effet, une enveloppe conséquente était dégagée par
la wilaya et mise à la disposition de
toutes les APC. Aussi, et afin que
l’opération atteigne le but escompté,
une campagne de sensibilisation
était lancée, tant sur les ondes de la
radio locale que par des journées
d’information dans les écoles et
collèges de la wilaya avant la fin de
l’année scolaire. L’implication des
services des APC est fondamentale,
notamment dans le maintien de
l’hygiène environnementale, telle
que le ramassage systématique des
ordures ménagères et des gravats,
ainsi que par l’entretien des trottoirs,
la création d’espaces verts, l’entretien de l’éclairage public par le remplacement immédiat des ampoules
grillées sachant que le scorpion est
un animal photophobe.Ce sont, entre
autres, quelques-unes des mesures
adéquates et efficaces à appliquer
contre la prolifération des scorpions,
car il faut souligner que le scorpion est un animal millénaire, qui
a survécu à tous les aléas. C’est un
insecte nocturne qui peut se passer
d’alimentation très longtemps, voire
plus d’une année. Morphologiquement blindé, il résiste même aux
irradiations puisque, paraît-il, il a été
retrouvé vivant après les essais nucléaires français à Reggane en 1956.
ÉTUDES
Selon des statistiques, les piqûres de
scorpion représentent la première
cause de décès par envenimation en
Algérie, ce qui induit donc, selon les
spécialistes, des facteurs de gravité
épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques. Par conséquent, et afin
d’infléchir la tendance à la baisse
du taux de morbidité et de mortalité
causés par les piqûres de scorpion,
une stratégie de lutte contre les
piqûres et envenimations a été alors
élaborée à l’époque par le ministère
de la Santé, de la Population et de la
Réforme hospitalière. L’un des segments de cette stratégie reposait sur
la formation du personnel médical
et paramédical, sur l’information,
l’éducation et la communication par
implication intersectorielle.
Un comité national de lutte
antiscorpionique (CNLAS), constitué des secteurs de la santé, des collectivités locales et de la Protection
civile, a même été créé en 1987 à
cet effet. C’est dire la dangerosité
de cet animal, qui, chaque année,
provoque des dégâts, quelquefois
irréversibles, voire des décès, dus,
le plus souvent, comme c’est le cas
de ce pauvre jeune homme, aux
transferts tardifs des piqués vers
les centres sanitaires. Sur la douzaine d’espèces répertoriées, deux
sont particulièrement dangereuses
et, malheureusement, les plus répan-
31,40% DE RÉUSSITE AU BACCALAURÉAT
C
e sont pas moins de 12 634 candidats
qui étaient concernés cette année dans la
wilaya de Ghardaïa par les épreuves du bac,
dont 4802 ont concouru en candidats libres,
parmi lesquels 83 détenus, dont une femme.
Exceptionnellement, cette année, compte tenu
des graves problèmes de fuite de sujets de
certaines matières, pour cette seconde session,
seuls 7623 candidats, dont 2823 ont concouru en candidats libres, étaient concernés dans
la wilaya de Ghardaïa par la décision du gouvernement de refaire partiellement les épreuves
du baccalauréat qui se sont déroulés du 19 au
23 juin 2016 dans les 37 centres d’examen, ouverts sur 11 des 13 communes que compte la
wilaya de Ghardaïa.Plus de la moitié de ces
candidats sont des filles, soit un total de 3798.
876 d’entre elles se sont présentées en candidates libres et le reste, soit 2922 sont scolarisées. 2 394 l’ont obtenu, soit un taux de 31,40
%, un résultat très infime, mais qui selon,
Ammar Tibani, le directeur de l’éducation de
la wilaya de Ghardaïa, «reflète l’exact niveau
des candidats et surtout donne une idée précise
du véritable taux sans intervention de la triche
et des fuites. C’est à partir justement de ces
chiffres, que je vais commencer réellement à
travailler sur ce dossier ».
CONCURRENCE
En termes de réussite par établissement scolaire, c’est au lycée (public) Gar Ettine de
Guerrara que revient la palme, avec 120 candidats ayant décroché le précieux sésame pour
l’université, et ce, sur les 177 ayant concouru,
soit un taux de 67,80%. La deuxième place est
revenue au lycée privé Erradouane d’El Atteuf,
avec un taux de réussite de 86,79%, soit 46
lauréats sur 53 candidats. La troisième place
est revenue au lycée Ammi Saïd de Ghardaïa,
qui a vu 101 de ses 151 candidats obtenir
leur ticket pour le palier universitaire, soit un
taux de réussite de 86,59%. La note suprême
à l’échelle de la wilaya, qui est de 18,08/20,
a été obtenue par Melle Ziadi Mounira, du
lycée de Sidi Abbaz, dans la commune de Bounoura. Elle est suivie de près, avec une note de
17,55/20 par Kherfi Oussama, du lycée privé
El Hayat de Guerrara, à 115 km au nord est de
Ghardaïa, qui est talonné par Melle Tadjrouna
Hasna, du lycée privé Erradouane d’El Atteuf
avec une note de 17,15%, alors que le jeune
Ouled El Haddar Younes, du lycée de Sidi
Abbaz ,ferme la marche en 4e position, avec
17,03%. A remarquer que sur les quatre premiers lauréats, le premier et le quatrième font
partie du même lycée de Sidi Abbaz, dans la
commune de Bounoura, à 6 km de la ville de
Ghardaïa. Pour les candidats libres, sur les
2823 candidats qui ont pris part aux épreuves,
610 ont décroché le sésame pour l’université.
Par grandes daïras, cela donne pour El Ménéa,
sur 605 candidats, 25 l’ont obtenu soit un taux
de 25,45%, à Guerrara sur 259 candidats, 50
ont obtenu le précieux diplôme, soit un taux
de 19,31%, alors que pour Ghardaïa, sur 1959
candidats, 406 d’entre eux sont parvenus à le
décrocher, soit un taux de 20,70%. En ce qui
concerne les candidats inscrits dans le cadre de
l’enseignement à distance, sur 589 candidats,
seuls 29 sont parvenus à l’avoir, soit un infime
taux de 4,90%. Par ailleurs, nous avons appris
que 13 lycées de la wilaya de Ghardaïa ont
réalisé un décevant score de moins de 30% de
réussite dans cette session 2016 du baccalauréat. Ce qui nécessite une révision générale et
une remise à niveau du corps enseignant et des
gestionnaires de ces établissements. K. Nazim
dues dans nos régions, il s’agit
de l’Androctonus Australis et du
Buthus Occitanus. Les prédateurs
du scorpion sont généralement les
oiseaux, surtout les poules, les chats
et les hérissons, dont les populations
du Sud et des Hauts-Plateaux sont
encouragées à en disposer chez elles.
La prolifération des scorpions, qui
augmente le risque d’envenimation,
est due à plusieurs facteurs, dont le
manque d’hygiène, la promiscuité
et l’obscurité. Il y a, au nombre de
ces facteurs, la misère des populations, qui, dans leur immense majorité, vivent dans des maisons très
anciennes, sans aucun entretien.
Selon un rapport du ministère de
la Santé datant de l’année 2000,
sur la situation épidémiologique en
Algérie, dans la 10e classification
internationale des maladies (CIM
10), l’envenimation scorpionique
est classée dans le groupe «Effet
toxiques de substances d’origine
essentiellement médicinale» L’envenimation scorpionique est une
pathologie spécifique, contrôlable
par l’hygiène du milieu. Elle représente l’un des plus importants problèmes de santé publique en Algérie
et plus particulièrement au niveau
des régions des Hauts-Plateaux et du
Sud où, chaque année, plusieurs milliers de personnes sont piquées par
les scorpions et dont une centaine,
en moyenne, en décèdent. Le «scorpionnisme» demeure un problème
majeur auquel il faut trouver des solutions urgentes et accorder tous les
moyens adéquats pour le combattre
et éviter ainsi des pertes humaines.
K. D.
TAMANRASSET
La sûreté de wilaya
organise une
campagne de don
du sang
Une campagne de don du sang a été
organisée, mardi, au centre médico-social
relevant de la sûreté de la wilaya de
Tamanrasset, a indiqué un communiqué
émanant de cette institution. La campagne
entre dans le cadre humanitaire et des
actions menées en faveur des anémiques,
et ce, afin d’alimenter la banque de sang
des établissements hospitaliers de la
wilaya. L’opération concernera l’ensemble
des employés, y compris les cadres de ce
corps de sécurité et les agents assimilés,
selon la même source, qui précise
que cette action, qui s’inscrit dans le cadre
du programme de consolidation du travail
de proximité, consacre les valeurs de
solidarité au sein de la société et renforce
davantage le lien entre policiers et citoyens. Ravah Ighil
El Watan – Jeudi 14 juillet 2016 – 11
L’ACTUALITÉ
PÉTITION D’EL KHABAR
CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS
Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar. A travers
El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les titres de la
presse indépendante, la liberté de la presse et les droits de l’homme
en Algérie. Les événements se sont accélérés en moins d’une semaine
et le journal El Khabar s’est retrouvé dans une bataille politique sous
couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec le 3 mai,
Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes
fondamentaux des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar
considère comme référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle
il n’a pas dévié, quels que soient les circonstances et les chantages.
LES SIGNATAIRES
Merdija Bouzid (El Tarf), Herdma Laïd (agent de sécurité,
Alger), Larabi Abdallah (commerçant, Ras El Ma - Sidi
Bel Abbès), Boutehra Hocine (Alger), Bouzidi Azeddine
(transitaire, membre de la Ligue algérienne des droits
de l’homme, Alger), Boukacem Rachid (retraité, Tizi
Ouzou), Zemmour Mohand Arezki (membre du RCD,
Chorfa - Bouira), Rezki Rabah (ingénieur, Tizi Ouzou),
Mahdia Saïdi , Imine Boussad (militant RCD, Maatkas Tizi Ouzou), Amanzougaren Saïd (retraité, Tizi Ouzou),
Dahmani Belkacem (Azazga - Tizi Ouzou), Guenana
Salem (superviseur, Kenidra), Taoulilt Lahcen (retraité),
Berkani Toufik (consultant en éducation, Khenchela),
Aissani Kamel (chirurgien-dentiste, Alger), Alouane
Lounis (agent de sécurité, Tizi Mbarbar, Aokas-Béjaïa),
Lias Aït Bara (ingénieur-Béjaïa), Mesli Anouar
(fonctionnaire-Oran), Abassi Farouk (conseiller
juridique, militant politique et juriste, membre éminent
de l’oposition-Alger), Bouatou Afif (Mostaganem),
Aloualia Achour (village Feldane-Béjaïa), Bedhouche
Zahir (enseignant-Béjaïa), Zerouati Boualem (emloyé,
Beni Boussaïd-Tlemcen), Boumerdassi Hassiba
(avocate-Alger), Boumerdassi Yasmina (avocate-Alger),
Boumerdassi Rima (fonctionnaire-Alger), Rehal
Abdelouaheb (avocat-Alger), Aoufen Mohamed (Sidi
Akacha-Chlef), Takzaït Arbia, épouse Aoufen (Sidi
Akacha-Chlef), Boudraâ Moussa (Aït R’zine-Béjaïa),
Mohamed Fakhreddine Teraï (Oum El Bouaghi), Ferrat
Tahar (retraité, Bouzeguene-Tizi Ouzou), Ammari Yacine
(citoyen-Guelma), Saïdi Mohamed (commerçantBéjaïa), Aroun Hamid (Alger), Rabhi Mohamed Lotfi
(ingénieur-Canada), Chouaïb Benferdi (Souk NaâmanOum El Bouaghi), Chaïb Draâ Hadji (cadre chargé des
relations extérieures, Alger), Hadj Amar Zaidi (YabousKhenchela), Belkacem Akmoum (agriculteur-Bordj Bou
Arréridj), Aoun Abderrezak (agriculteur,Tébessa),
Hassen Daouadji Mohammed (professeur d’université,
membre du bureau politique de Talaie El HouriatRelizane), Zahreddine Allalouche (Constantine),
Kenouche Moussa (FFS, Tizi Ouklane,Tichy, Béjaïa),
Khirenas Messaoud (Ghardaïa), Baghal Brahim
(Darguina-Béjaïa), Kahlal Abderrezak (transporteur
public, Ksar El Boukhari-Médéa), Ould Chikh Abdennour
(Boufarik-Blida), Abdellaoui Ammar (commerçant,
Djelfa), Bedjou Nacer (directeur commercial, MoscouRussie) , Merzouk Yahia (herboriste), Khemili Brahim
(directeur de CEM à la retraite, Laghouat), Yahia Salim
(ex-cadre, ex-syndicaliste Sonatrach), Aït Habib
Abdelkader (retraité,Ighil Nathala), Aït Habib Imane
(étudiante, Akbou), Aït Habib Sami (étudiant, Akbou),
Aït Habib Lynda (orthophoniste), Aït Habib Sabrina
(spécialiste en droit administratif, France), Osama
Hoadef (blogueur, militant démocrate, N’gaous-Batna),
Souhila Ilhem Benali (journaliste Chaîne III), Bachir
Bougherira, Djillali Labraoui (retraité, Alger), Ghouti
Djamel (comédien, Saïda), Abdelhamid Boulebnane,
Mebarek Ferchichi (agent immobilier), Guenana Salem
(superviseur, Kenidra), Lemdani Ali (professeur retraité,
syndicaliste-Alger), Aït Ouali Malek (retraité, AkbouBéjaïa), Keraouhen Mustapha (Akbou-Béjaïa),
Benkhellat Abdelkrim (Akbou-Béjaïa), Hamouche
Mourad (Ighil Ali-Béjaïa), Medjdoub Moussa (ingénieur,
Kherrata-Béjaïa), Medjdoub Farid (commerçant,
Kherrata-Béjaïa), Medjdoub Koukou (étudiant,
Kherrata-Béjaïa), Medjdoub Hana (étudiante, KherrataBéjaïa), Mahmoudi Mohamed (infirmier-Aïn Defla),
Koriche Chehrazed (militante associative-Blida),
Kenouche Moussa (Tichi-Béjaïa), Karim Arezki
(enseignant à la retraite-Tizi Ouzou), Mekleche Fatiha
(Oran), Reguieg Belfetouh (imam-Saïda), Moula Karim
(commerçant-Alger), Beloufa Kadi (agent de sécuritéSaïda), Lekhchine Brahim (écrivain, Collo-Skikda),
Lekhchine Zahra (femme au foyer, Collo-Skikda),
Mouzaï Ferhat (commissaire aux comptes-Sétif),
Mohamed Boutrik (ex-diplomate), Abderrahmane
Chegrani (retraité-Tizi Ouzou), Medjadji Mohamed
(fonctionnaire-Tipasa), Abdennour Boussaba
(professeur d’information et de communication,
université Mouloud Mammeri-Tizi Ouzou), B. Fatima
(ingénieur en informatique-Tizi Ouzou) Zidane Yanis
(étudiant, Aokas-Béjaïa), Satour Rachid (Larbaâ Nath
Irathen-Tizi Ouzou), Assad Rachid (Larbaâ Nath IrathenTizi Ouzou), Derouiche Mohamed (militant du RCD-Tizi
Ouzou), Ardjoun Mohand Ouidir (retraité-Béjaïa),
Mohammed Chouaki (directeur de publication Lakoominfo), Yacine Hamidouche (Akbou), Kellil Salah
(enseignant université chahid Abbes LeghrourKhenchela), Zerdeb Boudjemaâ (chômeur, Aïn BessamM’sila), Cherifa Kaddour (Alger) Wahiba Hartani
(universitaire-Alger), Mokrane Sid Djoudi Madani
(enseignant de primaire), Hamiani Ouali (employé-Tizi
El Khabar, qui est né dans un climat politique particulier, est l’un des
acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans
une conjoncture difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié
leur vie pour la consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion,
de pensée et d’expression. El Khabar a mené, durant cette période,
des batailles contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à
plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle et
poursuites judiciaires, fermeture de sources d’information et redressements fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabar a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen de
l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette campagne
Ouzou), Khendek Mohamed Arezki (enseignant
universitaire à la retraite-Tizi Ouzou), Teriaki Rachid
(entrepreneur, Beni Amrane-Boumerdès), Belaïd
Abdelmalek (étudiant-France), Belaïd Amine
(fonctionnaire-France), Hamoum Aymen (Tissemsilt),
Hamoum Abdelbassat (Tissemsilt), Hamoum Diaeddine
(Tissemsilt), Messah Zakaria (Tissemsilt), Messah
Abdelfettah (Tissemsilt), Messah Kaouthar (Tissemsilt),
Aït Habib Hakima (Tissemsilt), Aït Habib Mounir
(Tissemsilt), Aït Habib Anaïs (Tissemsilt), Bensadoun
Mounir (industriel-Oran), Guenana Salem (superviseurKenidra), Boudaï Farid (fonctionnaire), Saghiri Ammar
(correspondant, Aïn Beida-Oum El Bouaghi), Saghiri
Messaoud (journaliste, prof de français, Meskiana-Oum
El Bouaghi), Charif Salim (imam-Bordj Bou Arréridj),
Hadj Halim Boualem (retraité-Constantine), Barka
Cherif (technicien supérieur, El Kseur-Béjaïa), Bouaziz
Samir (magistrat près le tribunal de Lakhdaria-Bouira),
Amara Arab (menuisier, Tazmalt-Béjaïa), Boudraâ
Mokhtar (tôlier, Tazmalt-Béjaïa), Harim Kamel
(fonctionnaire, Aït Mesbah-Tizi Ouzou), Chafa Ali
(fonctionnaire, Beni Zmenzer-Tizi Ouzou), Kada Ali
(secrétaire général du parti 1er Novembre, sous
incorporation-Tiaret), Benkada Mohamed (militant FLNTiaret), Alili Ammar (juriste, prof universitaire, avocat à
la cour de blida), Aït Ahmed Ourida (propriétaire d’une
école privée-Oran), Messaoud Koussaïla (spécialiste
radiothérapie-Oran), Inouri Ali (militant droits de
l’homme, militant démocrate, M’chedellah-Bouira),
Aribi Oussama (citoyen-Khemis Miliana), Younes
Latreche, Tbibel Mohamed Salah (enseignant à la
retraite), Aït Habib Imane, Aït Habib Abdelkader, Hamid
Ouazar, Naïb Hocine (commerçant-Tizi Ouzou), Arezki El
Hassan (couturier-Béjaïa), Helladj Abdelhak (facteurSkikda), Khalef Youghourcen (Derguina-Béjaïa),
Kechiche Abou Bakr (employé, Barika-Batna), Tchatchi
Madjid (militant du RCD), Salah Kaki (cadre de Naftal à
la retraite), Esseghir Abdelkader (retraité-Alger), Souidi
Khelifa (militant, ingénieur, Aïn El Hadjar-Saïda), Souidi
Mohamed (médecin, Aïn El Hadjar-Saïda), Yahia Cherif
Aïssa (ingénieur, Aïn El Hadjar-Saïda), Yahia Cherif
Abderrahmane (militant, laborantin, Aïn El HadjarSaïda), Yahia Cherif Belaïd (enseignant, Aïn El HadjarSaïda), Kotb Aïssa (médecin spécialiste, Aïn El HadjarSaïda), Slimani Abdelkrim (commerçant, Aïn El
Hadjar-Saïda), Labane Abdelkrim (comptable, Aïn El
Hadjar-Saïda), Hadji Chikh (intendant, Aïn El HadjarSaïda), Hadji Mohamed (enseignant universitaire, Aïn El
Hadjar-Saïda), Tigrine Abdelkader (militant, ingénieur,
Aïn El Hadjar-Saïda), Bouanani Abbès (administrateur,
Aïn El Hadjar-Saïda), Chikh Abdesslam (commerçant,
Aïn El Hadjar-Saïda), Aliouat Moussa (directeur d’un
CEM, Bir El Ater-Tébessa), Aliouat Ghania (femme au
foyer, Bir El Ater-Tébessa), Aliouat Zakaria (stagiaire, Bir
El Ater-Tébessa), Halimi Toufik (Khenchela), Khalfaoui
Saïd (retraité-Tizi Ouzou), Chaketni Abou Bakr (Skikda),
Kamfouche Khaled (entrepreneur-Aïn Defla),
Chouchaoui Zoulikha (enseignante de français-Aïn
Defla), Kamfouche Aïda (infirmière-Aïn Defla), Bougri
Yazid (ingénieur-Aïn Defla), Kamfouche Abdallah
(retraité de l’armée-Aïn Defla), Kamfouche Samir
(agriculteur-Aïn Defla), Kamfouche Ammar (directeurAïn Defla), Kamfouche Abdelkader (surveillant-Aïn
Defla), Kamfouche Mokrane (fonctionnaire-Aïn Defla),
Kamfouche Ouahid (agriculteur-Aïn Defla), Kamfouche
Fadila (profession libérale-Aïn Defla), Kamfouche Naïma
(fonctionnaire-Aïn Defla), Djebbour Fatma (femme au
foyer-Aïn Defla), Zougar Djelloul (chômeur-Aïn Defla),
Zougar Sabiha (couturière-Aïn Defla), Guechouk
Takfarines (commerçant, Ksar El Boukhari-Médéa),
Kahlal Massinissa (Ksar El Boukhari-Médéa), Kahlal
Abderrezak (Ksar El Boukhari-Médéa), Mebarkia
Mustapha (Bir Mokkadem-Tébessa), Mebarkia
Mohamed (Bir Mokkadem-Tébessa), Mebarkia Fethi (Bir
Mokkadem-Tébessa), Mebarkia Asma (Bir MokkademTébessa), Taleb Djamel (secrétaire d’avocat-Blida),
Adda Ahlem (femme au foyer-Blida), Abbad M’hamed
(directeur à la retraite, Oum Drou-Chlef), Lakroum
Abdelhakim (sergent-chef à la gendarmerie à la retraiteJijel), Madouni Souad (inspectrice de forêt-Tipasa),
Ammar Hamel (directeur d’une école primaire, Ksar
Sbahi-Oum El Bouaghi), Alimarina Seddik (retraité,
Iloula-Tizi Ouzou), Samet Djamel (cadre architecteAlger), Naceri Abdelhamid (médecin-Tiaret), Chouaïb
Benferdi (correspondant, Souk Naâmane-Oum El
Bouaghi), Kara Belkacem (intendant à la retraite,
Ouassif-Tizi Ouzou), Saâdi Abdesslam (enseignant de
lycée à la retaite, Boufarik-Blida), Dahdah Nadir (viceprésident de l’association village Tala Khaled, AokasBéjaïa), Khadri Messaoud (maçon-Batna),
Benmedjkoun Ferhat (commerçant, Ighrem AkbouBéjaïa), Abrous Hassen (ex-militant des droits d’homme
féroce que mène le ministre de la Communication contre le journal
El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout journaliste
libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre refus absolu
de la position du ministre de la Communication ou de toute autre
partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous dénonçons
avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus de
toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, également,
que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté d’expression
et de la presse en Algérie. • Tél. : 021 48 47 67 – Fax : 021 48 44 26 –
[email protected]
à la coordination nationale des recrues de l’armée ;
président de l’association El Wafa à la comission du
village Chegga-Chlef), Ben Abdelaziz Bachir Mohamed
Lamine (Baraki), Hamza Keniza (médecin-Annaba),
Mokhtari Samir (fonctionnaire, Boghni-Tizi Ouzou),
Houari Hamid (technicien supérieur en automatisationTizi Ouzou), Messaoud Amraoui (cadre syndicaliste
Unpef, inspecteur au secteur de l’éducation nationale),
Sara Amroun, Odina Farès (étudiant universitaire),
Hamid Dahmani (citoyen-Béni Amrane), Debbou
Abdelhalim (ingénieur d’Etat-Ecole nationale
polytechnique), Khelil Bouabdellah (agent général
d’assurance-Relizane), Boudjakdji Abdelkader (avocat à
la cour de Blida), Boudjakdji Nadjmeddien (avocat à la
Cour suprême-Bilda), Oufi Rafik (avocat à la cour de
Blida), Berrichi, épouse Boudjakdji Abdelkader (femme
au foyer-Blida), Deghdouch Ammar (officier à la retraiteJijel), Samrelil Aïssa (avocat-Alger), Yahia Ben Ammar
(militant au Comité national pour la défense des droits
des chômeurs-El Oued), Bouchaïr Madjid (chauffeur de
taxi, Larbaâ Nath Irathen-Tizi Ouzou), Khenoun Nabil
(fonctionnaire, Amalou-Béjaïa), Smaïl Bedreddine
(fonctionnaire, Amalou-Béjaïa), Ben Ameur Ammar
(militant des droits de l’homme, commerçant-Bordj Bou
Arréridj), Abdelouahab Bakhouche (chômeurKhenchela), Boulila Abbès (retraité-Bouira), Benali
Abdallah Mahmoud (professeur en médecine-Alger),
Benali Abdallah Saliha (professeur en pharmacieAlger), Farès Bedhouche (vétérianire, Jil Jadid, KherrataBéjaïa), Ghellaf Bilel (Jil Jadid, Kherrata, Béjaïa),
Azeddine Bedhouche (artisan, Kherrata-Béjaïa),
Abdelali Maouche (Jil Jadid, Kherrata-Béjaïa),
Abdennacer Maï (Jil Jadid, Kherrata-Béjaïa), Yacine
Bachioua (ingénieur, Jil Jadid, Kherrata-Béjaïa), Rezzam
Bilel (citoyen, Aïn Fekroun, Oum El Bouaghi), Merouani
Mohamed (commerçant, Aïn Fekroun-Oum El Bouaghi),
Farès Khaled (universitaire- France), Khalfallah
Abdelmalek (étudiant-Jijel), Chami Tarik (doctorant en
journalisme), Mederbel Hacène, Aït Abdelmalek Fateh
(salarié-Boumerdès), Berkane Abdelmadjid (instituteur,
Tazmalt-Béjaïa), Moussa Ben Abdesslam (étudiantBéjaïa), Benabdelaziz Mokhtar (Alger), Madouni
Bouziane (fonctionnaire-Tipasa), Baghal Brahim
(Derguina-Béjaïa), Saâdi Samir (cadre à la retraite,
Chorfa-Bouira), Sahnine Smaïl (Médéa), Ben Hadj Habib
(avocat agréé à la Cour suprême), Mahdjoub Bekkar
(poète, Metlili-Ghardaïa), Guesmi Hania (retraitée de la
culture-Alger), Dey Nabil (installateur de réseaux et de
traitement des données, Barika-Batna), Bey Rafika
(vétérinaire), Saïd Selloum (écrivain, ex-correspondantAnnaba), Bouchaâla Samir (commerçant-Djelfa),
Sakhriou Mokrane (Akbou-Béjaïa), Mohieddine Ammam
(président d’un club sportif, Maâtka-Tizi Ouzou), Arezki
Sellam (Akbou-Béjaïa), Hafnaoui Ben Amer Ghoul
(journaliste, militant politique et des droits de
l’homme), Mohand Amazigh (enseignant, Fréha-Tizi
Ouzou), Ouchene Chérif (Aïn Kercha), Amar Safari
(académie de la jeunesse algérienne, licence relations
internationales, Hamam Dhalaâ-M’sila), Saïd Tinedghar
(plasticien-Tizi Ouzou), Sebti Berkani (étudiant en droitOum El Bouaghi), Fouad Kacimi, Sedkaoui Rachid
(retraité, Tadmaït-Tizi Ouzou), Allel Rachid (MouzaïaBlida), Zahreddine Allalouche (Constantine), Medjmadj
Moussa (ingénieur- Suisse), Talaoughanim Salah
(chômeur, Mekira-Tizi Ouzou), Saïd Sabeg (El Khabar
Erriadhi, Khenchela), Guellel Abdelkrim (enseignant à
la retraite, Bouira), Guellel Mounira (enseignante à la
retraite, Bouira), Beriche Salah (Bentalha, Baraki),
Mohamed Naïli (journaliste, Paris), Merouani Mohamed
(commerçant, Aïn Fekroun, Oum El Bouaghi), Hamdi
Nacer (retraité, Tigzirt, Tizi Ouzou), Dahdah Mouhoub
(président de l’association Tefernine, Tizi n’Barbar,
Béjaïa), Medjadi Bendjediane (sportif, Saïda), Boualem
Abdelkader (étudiant, Mostaganem), Ghoul Abdelkader
(Frenda, Tiaret), Berkouk Toufik (chauffeur, Béjaia),
Leklhal Sebti (retraité, Yabous, Khenchela), Zerzour
Brahim (infirmier, Boumerdès), Akerkar Akli
(universitaire, Paris), Mourad Kerbache (ingénieur,
Alger), Ali Slimane Samir (photographe, Tizi Ouzou),
Halimi Mohamed (fonctionnaire), Halimi Idir (étudiant),
Noureddine Adjam (Kherrata, Béjaïa), Bitam Raouf
(enseignant, Batna), Hadaoui Keddour (Sétif), Belaïd
Mohamed (comptable, Tamalaht Ahnif, Bouira), Ben
Djelloul Ahmed (cadre syndicaliste à Touggourt),
Touahri Malek (retraité, Béjaïa), Mechdou Abdelghani
(Tamalaht Ahnif, Bouira), Madjid Mansouri (prof de
lycée), Ghouat Saïd (PES, Sétif), Laïd Helal (avocat, prof
de droit à l’universdité de Béjaïa), Larbi Irid (citoyen,
Aïn Fakroun, Oum El Bouaghi), Bekka Razik
(entrepreneur, Kendira, Béjaïa), Khellaf Bekka (élu FFS,
Kendira, Béjaïa), Chaâbna Abdelatif (Batna), Merdji
Rachid (fonctionnaire dans le secteur de l’éducation,
Gouraya, Tipasa), Ben Yakhlef Mohamed (fonctionnaire,
Médéa), Tahir Rabah (enseignant à l’université de
Béjaïa), Zahreddine Allalouche (Constantine), Ramdani
Boualem (journaliste, Paris), Messaoudène Youcef
(chercheur), Cherif Dris (Ecole nationale supérieure de
journalisme et des sciences de l’information d’Alger),
Atamna Abdelouahab (chômeur, Ras El Oued, Bordj Bou
Arréridj) Inouri Ali (militant droits de l’homme, militant
démocrate, M’Chedallah, Bouira), Saddam Karkouri
(militant parti Jabhat El Moustakbal, commune de
Yabous, Khenchela), Djamel Belaouedj (militant parti
Jabhat El Moustakbal, commune de Kaïs, Khenchela),
Khaled Mehnachi (militant parti Jabhat El Moustakbal,
commune de Kaïs, Khenchela), Imad Eddine Ben Henia
(militant Jabhat El Moustakbal, Kaïs, Khenchela), Aïssa
Ben Mohamed Deradji (Bouira), Hamidi Noureddine
(membre du conseil national du FNA, coordinateur de
l’Organisation natioanle de la recherche scientifique,
Saïda), Saoudi Mohamed (Boufarik, Blida), Aroussi
Lakhdar (Boufarik, Blida), Benzerfa Sabrina (Blida),
Naceri Mohamed Laïd (retraité, militant FLN, Kasr Al
Abtal, Sétif), Berkat Ahmed (retraité, Sidi Bel Abbès),
Ben Tayeb Ahmed (retraité, Ouacif, Tizi Ouzou), Serdi
Brahim (Oran), Medjdoub Aïssa (retraité, Kherrata,
Béjaïa), Medjdoub Farid (cuisinier à l’hôpital, Kherrata,
Béjaïa), Medjdoub Kassi (cuisinier, Kherrata, Béjaïa),
Medjdoub Abdelali (receveur de bus, Kherrata, Béjaïa),
Bediar Saïd (enseignant à la retraite, Souk Ahras),
Souad, épouse Boughdiri Salah (Souk Ahres), Aïssa
Azzi (président de l’association Haï Sakia, Hammam
Delaa, M’sila), Bouabdelli Abdelhak (Oran),
Abderrahmane Nour El Houda (Oran), Maâmar Ayeb
(fonctionnaire Sonelgaz, Khenchela), Miloudi Mohamed
(enseignant universitaire, Tizi Ouzou), Mellouk Youcef
(commerçant, Oran), Mellouk Mohamed Kamel
(étudiant, Oran), Yousfi Khatir (commerçant, Oran),
Yousfi Khatirou (Oran), Hamdane Mocrani (écrivain,Tizi
Gheniff, Tizi Ouzou), Ben Arab Amar (moudjahid,
Bouira), Ben Arab Lounis (avocat, Bouira), Saâdaoui
Mohamed (ingénieur, Bouira), Djebbar Lazhar
(entrepreneur,Bouira), Farid Guellil (Journaliste),
Lemhane Nadir (Tizi Ouzou), Belebiad Youcef
(fonctionnaire, Kedadra, Sidi Bel Abbès), Mekdas
Mustapha (Agriculteur, Tizi Ouzou), Ould Ali Mahfoud
(cadre, Alger), Boudermine Lakhdar (journaliste,
Annaba) Semrani Salem (vice, président de la fondation
Matoub Lounès,Tizi Ouzou), Medjdoub Moussa
(ingénieur, Kherata, Béjaïa) , Medjdoub Nacereddine
(agent de sécurité, Kherata, Béjaïa), Medjdoub Kenza
(étudiante, Kherata, Béjaïa), Yahiaoui Youcef (DRH à la
retraite, Hamadi Boumerdès), Yahiaoui Mohamed
(artisan, Khemis El Khechna, Boumerdès), Samir
Boumaza (ex, officier, Tébessa), Khelifi Yacine
(gendarme à la retraite, Oum El Bouaghi), Belagrouz
Mounir (fonctionnaire, Rasfa,Sétif), Loukad Ghani
(artiste dessinateur , Tizi Ouzou), Zahreddine
Allalouche (Constantine), Henine Brahim (journaliste ,
Aïn Sefra), Gouissem Lakhdar (cadre dirigeant à la
retraite, Alger), Kadaoui khadra (Fonctionnaire,
Tlemcen), Kadaoui Aïcha (couturière, Tlemcen) ,
Kadaoui Keltouma (femme au foyer, Tlemcen), Belahcen
Fadila (femme au foyer, Tlemcen), Hassem Yamna
(femme au foyer, Tlemcen), Messabhi Saïd (Tlemcen),
Amrouche Rachid (commerçant, Tlemcen), Belgherbi
Abdehak (chauffeur, Tlemcen), Khebichet Kamel (agent
de sécurité, Tlemcen), Kadaoui Fatma (Tlemcen),
Belgherbi Madjid (Fonctionnaire, Tlemcen), Fathi Smaïl
(entrepreneur, Tlemcen), Bouriah Amar (opérateur
SEOL, Oran), Bouriah Khadidja (Oran), Alioua Yacine
(Snadla, Béjaïa) , Djebouri Idir (Alger), Khettab
Abdelkader (Tiaret), Kedadra Hachani Ben Bachir
(moudjahid, El Oued), Ayeb Maâmar (ex-fonctionnaire,
Khenchela), Ben Brik Abdelkader (Theniet El Had,
Tissemsilt), Bouziane Abdelkader (ex-gendarme, Chlef),
Rachida Meddahi (France), Hamzi Mohand (retraité,
Béjaïa), Zerrouk Toufik (directeur de CEM, Oum El
Bouaghi), Achouri Abdelghani (El Kseur, Béjaia),
Aïssaoui Mohamed (carde, Naâma), Telili Saïd
(commerçant , El Kala, El Taref), Akeb Merzouk (Tizi
Ouzou), Ben Ammara Abdelhak (fonctionnaire, Rasfa,
Sétif), Bireche Reda (fonctionnaire, Rasfa, Sétif),
Belamri Fareh Eddine (fonctionnaire, Rasfa, Sétif),
Belgat Fairouz ( Rasfa, Sétif), Makhzoum Moncif
(fonctionnaire, Rasfa, Sétif), Baroudi Abdeslam (Batna),
Abiri Khaled (avocat, Batna), Gasmi Abdelhamid
(retraité, Boumagueur, Batna), Lekrid Maâmar
(entrepreneur, Barika, Batna), Hassain Mohamed
(retraité, Batna), Saïdi Karim (fonctionnaire, Batna),
Merniz Abdelouahab (enseignant, M’sila), Mimouni
Nadir (fonctionnaire, Tlemcen), Medjdoub Nabil
(fonctionnaire, Tlemcen).
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 12
PUBLICITÉ
Assia Haddad est sans doute la révélation du
Festival de la chanson oranaise, qui se poursuit
au TRO. Preuve que la manifestation a tenu ses
promesses en permettant à de jeunes talents
d’épouser une carrière professionnelle.
Plusieurs artistes algériens prendront
part à la 10e édition du Festival international
du raï d’Oujda (Maroc) prévu du 16 au 23
juillet, ont annoncé les organisateurs sur le
site web de l’événement.
Le comédien franco-algérien pétri de
valeurs spirituelles ne désarme pas de croire que
le sort des humains peut sourire.
c’est l’été
INSTANTANÉS D’ISTANBUL
TURKISH BLEND
dr
(*)
L
e hasard a voulu que nous soyons logés à Beyoglu, tout
près de Taksim, une place qui fait épisodiquement les titres
de la presse internationale. L’agitée actualité politique de
la Turquie en est la cause, ainsi que sa situation sécuritaire. D’ailleurs, en raison de cette dernière, les Algériens que nous sommes
avons été plus qu’étonnés de ne pas apercevoir en ville le moindre
gendarme ou policier en tenue. Par contre, nous avons assisté à
Taksim à un impressionnant déploiement des forces l’ordre le 30
mai dernier, la veille de notre retour, bien que, paradoxe, durant la
journée aucune manifestation non autorisée n’a pointé le bout du
nez. C’est que Taksim et la rue de l’Indépendance, située à un des
ses bouts, sont devenues le lieu de ralliement de la gauche turque,
cette dernière avait en ces lieux, en mai 2013, fait vaciller le pouvoir d’Erdogan. Elle conteste sa dérive totalitaire et l’islamisation
Istanbul est la ville de tous les
superlatifs. Fascinante est le terme
qui s’impose en premier. Pour le
traduire, quelques instantanés en
dix jours de séjour...
forcée d’une Turquie, où la piété n’est pourtant pas un vain mot,
mais qui est sans ostentation, ne débordant pas négativement sur
les libertés individuelles. C’est ce qui frappe l’Algérien découvrant une contrée à la dualité culturelle prononcée, entre Orient
et Occident, avec des arts de vivre les plus contradictoires, ses
multiples communautés religieuses et ethniques vivant en bonne
intelligence.
DE TAKSIM À GALATA
La rue Istiklal, axe central du quartier historique de Beyoglu,
est surtout un haut lieu du tourisme. Superbe voie piétonne, elle
aboutit au quartier Galata, ancienne colonie de la République de
Mohammed Kali
Gênes entre le XIIIe et XVIe siècles.
(Suite en page 14)
Hôtellerie
C’EST
L’ÉTÉ
L’hôtelier AccorHotels a annoncé mardi, dans un
communiqué, engager à l’horizon du premier semestre
2017 un projet de filialisation de son pôle immobilier
HotelInvest, qui compte 1100 hôtels, afin d’en céder la
majorité à des investisseurs tiers.
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 14
INSTANTANÉS D’ISTANBUL
TURKISH BLEND
L
ce commerce déloyal est plus gravement le
fait des agences de voyages, qui entraînent
les groupes de touristes débarquant du monde
arabe vers des destinations supplémentaires
à leur programme de visites. Les sachant
dans le besoin de faire des emplettes, elles les
transbahutent vers des grandes surfaces, avec
lesquelles elles ont partie liée. De même, sans
vergogne, leurs guides orientent les groupes,
avec un diabolique art de la persuasion, vers
tel restaurateur à l’exclusion de tous les autres.
Mais quittons ce prosaïque terrain. Direction le
district Eyup.
LE VIEUX STAMBOUL
Pour se retrouver dans la géographie d’Istanbul, une mégalopole de 14 millions d’âmes où
atterrit un avion toutes les 2 mn, quelques repères s’imposent pour ce qui concerne la partie
qui fait sa renommée, l’Istanbul historique.
Elle est partagée par le Bosphore en deux
principales entités. L’une est à l’ouest, en Roumélie, un reste de la péninsule balkanique anciennement sous domination ottomane. C’est
sa part de continent européen. L’autre est sur
la rive anatolienne du Bosphore, avec Kadiköy
et Üsküdar, deux districts urbains formant
l’autre noyau historique de la ville. Sur la rive
rouméliote nord, il y a Beyoglu et les districts
i li et Be ikta. Séparé de ces trois par l’estuaire
de la Corne d’or, en rive rouméliote sud, il y a
Fatih, le vieux Stamboul gorgé de monuments
historiques : bazars, mosquées, palais et églises
byzantines. Le quartier Sultanahmet est le plus
fréquenté par les touristes. Là, on remonte le
temps avec l’hippodrome de Constantin datant
du IIe siècle, la basilique Sainte Sophie édifiée
4 siècles plus tard et la mosquée Sultanahmet
érigée 10 ans après, cette dernière ayant donné
son nom au quartier.
M. Kali
SULTANAHMET ET SES MERVEILLES
L’arène hippique réalisée sous le règne de
l’empereur romain, Septime Sévère, est d’origine amazighe. Il n’en reste plus que l’obélisque de Théodose, ramené d’Egypte, la
M. Kali
e long des 3 km d’Istiklal, le seul véhicule admis à circuler est un vénérable
tram à deux voitures, trottinant pour
le bonheur des touristes harassés de remonter
l’avenue à pied. Istiklal, c’est aussi une vie
nocturne très colorée, où se produisent musiciens et chanteurs. Un jour de vadrouille, nous
sommes tombés sur la présence incongrue
d’un groupe d’Indiens d’Amérique du Sud,
avec accoutrement et plumage, si loin de leur
continent ! C’est plus leur musique qui provoquait l’attroupement autour d’eux que l’attrait
des selfies avec eux. C’est que le tourisme fait
vivre en Turquie, incitant l’opportunisme à des
situations extrêmes. Ainsi, ces enfants en âge
d’être à l’école tirent de déchirantes notes d’un
instrument. C’est qu’ils récoltent en oboles au
profit de leurs exploiteurs, largement plus que
les artistes adultes.
Le café Al Pacino, lieu des trabendistes
colonne de Constantin, et la colonne serpentine
rapportée du temple d’Apollon de Delphes.
L’alignement des trois monuments indique
l’axe des 480 m de longueur de l’hippodrome.
Sultanahmet camii, chef-d’œuvre d’architecture, a relevé le défi d’égaler, voire surpasser,
l’art byzantin représenté par la basilique Sainte
Sophie, elle, édifiée en 325 et considérée,
en son temps, la 8e merveille du monde. Elle
est surnommée Mosquée bleue, en raison de
l’éclairage provenant de ses 260 fenêtres captant dans un halo bleu le reflet de ses carreaux
de faïence à dominante bleue. Sa coupole
centrale, une féerie, repose sur des colonnes en
forme de massives pattes d’éléphant. En sortant par la porte centrale, la vue de la basilique
Sainte Sophie s’impose par-delà une vaste
place. Entre la visiter elle ou Topkapi, notre
choix s’est porté sur ce dernier. Ce mythique
palais, dont la porte d’entrée, el bab el ‘ali, traduit par «la Sublime porte», avait trop rapport
à l’histoire de notre pays pour être «zappé». Il
est cependant dommage que nous nous soyons
rendus auparavant au palais de Dolmabahçe, ce
qui nous a privés d’être éblouis par sa magnificence et sa beauté. Dominant autant la mer de
Marmara à droite que le Bosphore au centre et
la Corne d’or sur la gauche, car situé sur une
presqu’île, les panoramas qu’il offre à voir
sont époustouflants. Dolmabahçe est, lui, en
bordure du Bosphore. Sa splendeur, pour tout
dire, même si comparaison n’est pas raison,
fait oublier celle du château de Versailles, réalisé, lui, deux siècles plus tôt. Il a précisément
été réalisé pour affirmer la puissance osmanlie,
car n’est-ce pas qu’au XVIe siècle, quand Paris,
alors la plus grande ville du monde occidental,
comptait 250 000 habitants, qu’Istanbul en
abritait le double ?
LES BAZARS ET LE COMMERCE DÉLOYAL
A Fatih, le grand bazar vaut le détour pour la
formidable explosion de couleurs et l’animation qui y règne, même si un vieux commerçant de tissus, un Stambouliote libanais, juge
cette dernière tombée à un niveau bien bas
depuis quelques années par «la faute d’Erdogan, qui nous a fâchés avec tous les pays
pourvoyeurs de touristes». Il n’en reste pas
moins que cette caverne d’Ali Baba, avec ses
4000 boutiques, dont les labyrinthiques ruelles
sont couvertes, vous transporte vers un autre
âge, celui d’un Orient fantasmé par les Orientalistes. En ce lieu, comme au bazar égyptien,
au quartier d’Eminönü, situé pas loin, ainsi
que partout ailleurs, où les prix ne sont pas
affichés, il faut marchander ferme, car cela va
généralement du simple au double. Pis encore,
En Mer de Marmara
EYOUB EL ANSARI, LOTI ET FATMA
A l’arrivée, au bas de la colline qui la surplombe, il y a la mosquée Eyoub El Ansari
que jouxte le mausolée de ce compagnon du
Prophète. Elle attire un fort tourisme religieux
d’Anatolie et au-delà. Le quartier, pittoresque
avec ses maisons de pas plus de trois niveaux
et aux déparantes peintures, rappelle le vieux
et charmant village qu’il était alors du temps
de Byzance et dont il était hors des remparts. Nous empruntons le téléphérique pour
rejoindre le petit quartier Pierre Loti (1850 et
1923) et le café qui en porte le nom. En fait,
ce site est un cimetière qui descend à flanc
de colline jusqu’à la mosquée. Le turcophile
Loti y venait jouir du silence des tombes et
contempler l’envoûtant panorama de la Corne
d’or. En redescendant à pied, par un chemin
aménagé, on découvre que là aussi l’histoire a
laissé son empreinte. Il y a des tombes dont les
stèles figurent des coiffes qui, rendant inutile
le nécessité de savoir lire l’osmanli, traduisent
explicitement le sexe et l’appartenance ou non
à l’aristocratie, ainsi que leur taille, si le défunt
est un enfant. Elles datent d’avant l’abolition
des couvre-chefs symboliques en 1923 par la
République. Quant aux tombes depuis la chute
du pouvoir ottoman, elles renseignent en caractères latins sur l’âge et l’identité des défunts.
Là, nous découvrons que le prénom Fatma,
dont les colons affublaient les Algériennes, ce
n’est pas leur création, mais un héritage ottoman du temps de la Régence d’Alger : sur des
pierres tombales apparaît ce prénom.
LE BOSPHORE, LES ÎLES DES PRINCES ET
MOHANAD
Une croisière en mer de Marmara nous a
menés vers la plus importante des îles des
princes. Elles n’avaient rien de remarquable
après toutes les magnificences visitées. La
virée a eu pour intérêt de nous avoir fait
prendre la mesure, depuis le large, de la phénoménale étendue d’Istanbul, l’une des plus
grandes mégalopoles du monde. Une autre
croisière, celle-là sur le Bosphore, a été plus
gratifiante. Le passé foisonnant de la Turquie
s’y donne à voir sur ses rives. Mais, arrêtons
là le récit, la suite pourrait relever de la litanie.
Laissons le dernier mot à notre guide, un jeune
homme à l’humour acéré contre la stupidité :
«Vous voyez ce château chargé d’histoire. Eh
bien, il a reçu 4000 visiteurs l’année passée.
Maintenant regardez cette maison bourgeoise
au bord de l’eau, c’est la maison de Mohanad,
le personnage du feuilleton. Elle a été visitée
par 400 000 touristes pour 50 dollars l’entrée
! Tous sont des pays arabes. Le château n’a été
approché que par des étrangers L’entrée y est
pour 15 misérables lires.» Mohammed Kali
(*)Tabac turc, aromatique, séché au soleil,
cultivé en Turquie, Egypte et Afrique du
Sud.
Aerosmith
C’EST
L’ÉTÉ
Joe Perry, guitariste du groupe Aerosmith, a eu un malaise
sur scène pendant un concert à New York, et se trouvait, lundi
matin, dans un état stable à l’hôpital, selon un communiqué
posté sur les réseaux sociaux.
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 15
Assia
Haddad,
la révélation
Assia Haddad est sans doute
la révélation du Festival de la
chanson oranaise qui se
poursuit au TRO. Preuve que
la manifestation a tenu ses
promesses en permettant à
de jeunes talents d’épouser
une carrière professionnelle.
C
ette jeune artiste de Misserghine a
déjà été primée dans la catégorie
amateurs avant de revenir sur scène,
mardi soir, pour une prestation qui a
étonné plus d’un. Son atout réside dans sa voix,
mais pas seulement, car sa tenue de scène est
impeccable. Son timbre vocal, proche de celui
qui caractérise les chanteuses de R n’B, confère
à ses interprétations un charme certain, mais son
attachement à la tradition se remarque même
dans le choix de ses costumes de scène. Pour
la circonstance, elle était habillée d’une robe
typique de la région d’Oran. Son interprétation
du titre Ya kamar ya ghali traduit une maîtrise
hors du commun du chant qu’elle sublime dans
Mal saadi, une mélodie assez difficile, mais
avec laquelle elle a réussi à captiver l’attention
d’un public qui était loin d’être acquis au départ.
Elle est relativement méconnue du grand public,
mais ce ne sera sans doute pas pour longtemps.
Ce n’est pas le cas des habitués de la scène, à
l’instar de Hazil Benaïcha, qui a déjà un parcours
derrière eux. Auteur-compositeur, celui-ci s’est
produit lors de la même soirée avec des titres
nouveaux. Là aussi, c’est l’une des promesses
tenues du festival, qui consiste à pousser les
artistes à proposer des nouveautés, plutôt que de
continuer à reprendre éternellement les «classiques» du genre. La nostalgie est néanmoins
le thème principal des chansons interprétées, à
commencer par Ya hsra Zman (Oh ! jadis), évocation d’une espèce de paradis perdu qui colle à
cette génération attachée à un passé bien révolu
au point de se sentir étrangère à elle-même :
Ana ghrib fi watni lahbib. N’empêche, Hazil
Benaïcha est l’un des rares à chanter en s’accompagnant d’un instrument, le oud, comme jadis
au temps d’Ahmed Wahbi. Ce précurseur de la
chanson oranaise inspire toujours des artistes
qui, pour certains, en ont fait une carrière. C’est
le cas de Sid Ahmed Gotai, qui s’est produit la
veille pour faire revivre ce patrimoine. Il est l’un
des habitués et des fidèles de cette manifestation
qui a permis aussi à d’autres jeunes, à l’instar de
Belalia, Houari Saber ou Oulhassi, d’émerger
sur la scène locale en attendant, pourquoi pas,
des consécrations nationales. Le jury du festival,
présidé par Boucif Belhachemi, poursuit son
travail d’appréciation des candidats se produisant sur scène dans les mêmes conditions que les
professionnels qu’ils ont la chance de côtoyer. Ils
viennent d’Oran, mais aussi de la région, comme
ce candidat de Mascara qui est, visiblement,
marqué par la réussite de Mami, au point de vouloir en faire un peu trop. Les candidats ne sont
pas jugés sur la longueur du souffle, mais sur la
qualité de l’interprétation. Djamel Benachour
FESTIVAL INTERNATIONAL DU RAÏ D’OUJDA
Zahouania, Bellemou, Djmawi Africa, guest-stars
d. r.
P
La diva Zahouania
à Oujda
lusieurs artistes algériens
prendront part à la 10e édition
du Festival international du raï
d’Oujda (Maroc) prévu du 16 au
23 juillet, ont annoncé les organisateurs sur le site web de l’événement. L’incontournable Cheba
Zahouania, Messaoud Bellemou,
l’un des pères fondateurs du raï,
Kader Japonais, Rim’ K, Cheb
Abbès et la troupe Djmawi Africa
se produiront, les 21, 22 et 23 juillet, sur la scène du stade d’honneur d’Oujda, selon le programme
établi par les organisateurs. Ils
évolueront sur scène, aux côtés
d’une dizaine d’artistes marocains, parmi lesquels on peut citer
Samy Lapache, Khalid Bennani,
Mokhtar El Berkani et Douzi.
La diva de la chanson marocaine
Latifa Raafat animera, le 16 juillet, la soirée d’ouverture de cette
10e édition au théâtre Mohammed
VI de la capitale de l’Oriental
marocain. La troupe Sahara Raii
de Tozeur (Tunisie), connue par
son style de fusion entre le raï et
les blues, jazz, reggae et amazigh,
sera à l’honneur, le 18 juillet,
sur la scène Ziri. Le festival sera
aussi une occasion de faire révéler
les talents de la compétition Raï
Academy. Selon les organisateurs,
les dix finalistes de ce concours
animeront la soirée 100% jeunes
talents, le 19 juillet à la place Ziri,
aux côtés du chanteur algérien
cheb Adjel. Dj Kim, autre artiste
algérien, enflammera les platines
de la scène d’honneur où il accompagnera les grands noms du
raï. Voix incontournable de Beur
FM, ce jeune Nantais d’origine
algérienne est également producteur Disc Jockey. Animateur
attitré des soirées enflammées
du Festival du raï d’Oujda, il a
côtoyé, du haut de ses 43 ans, les
plus grandes stars, comme Idir,
Takfarinas, Mami, Bilal, cheb
Khaled… Le festival international d’Oujda a été fondé en 2006.
Chaque année, cette manifestation
rassemble des artistes venus de
tout le Maghreb et plus de 500 000
spectateurs.
M.Abdelkrim
El watan
FESTIVAL DE LA CHANSON
ORANAISE
Studios Lionsgate
C’EST
L’ÉTÉ
Après plus d’un an de spéculations, les studios Lionsgate,
producteurs des films Hunger Games et de la série de prestige
Mad Men, ont annoncé jeudi le rachat du réseau de télévision
payant Starz, qui va créer un géant mondial du cinéma, de la
télévision et de la vidéo.
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016- 16
LA MANUSCRIT DE MAHIEDDINE KHELIFA
VU À LA TÉLÉ
Par A. Merad
C
’est sans surprise que l’on a accueilli le verdict annulant le contrat
commercial El Khabar-Rebrab. La
sentence était déjà dans l’air, et personne parmi la corporation des journalistes
ne se faisait d’illusion sur l’issue de ce litige
monté de toutes pièces pour servir d’alibi à
une entreprise de sape dont les motivations
sont à chercher ailleurs que dans le contexte
médiatique. Depuis la minute où le ministre
de la communication avait émis le doute sur
la légalité de cette transaction, on avait déjà
une idée assez précise sur la tournure qu’allait prendre une telle opposition. Toutes les
procédures judiciaires qui ont suivi n’ont été
qu’un habillage de pure forme pour montrer que l’action du gouvernement ne relève
d’aucun déni de justice alors que la flagrance
des faits prouve le contraire. Le vaste mouvement de mobilisation enclenché pour
tenter d’infléchir ce qui s’apparentait à une
entreprise de mise à mort d’un des fleurons
de la presse indépendante, ne pouvait quant
à lui aller au-delà de ses espérances face à
une force répressive, féroce et déterminée,
qui s’est donné tous les moyens pour arriver
à ses fins.
L’objectif était double : affaiblir encore davantage le journal qui comme tous les titres
de la presse écrite autonome du pouvoir se
trouve en butte à de sérieuses difficultés
financières dues principalement à la baisse
drastique des recettes publicitaires, et stopper net l’ambition de l’homme d’affaire qui
voulait, selon les thèses du sérail, étendre
son influence dans la sphère des médias
avec non seulement l’acquisition d’un deuxième quotidien, mais surtout d’une chaîne
de télévision qui serait pour lui un précieux atout politique. D’une pierre deux
coups comme on dit, sauf que Rebrab pour
répondre à toutes les suppositions qui ont
fleuri autour de son projet, a clairement laissé entendre qu’il n’avait aucunement l’intention de se lancer dans une carrière politique,
et que par conséquent ce n’est pas l’acquisition d’un groupe de presse qui allait lui faire
changer d’avis.
Les propos exprimés sous forme de démenti
d’un de nos plus brillants capitaines d’industrie qui ont beaucoup apporté à notre économie n’ont cependant pas suffi pour lever
toutes les suspicions qui ont pesé sur lui. Le
Pouvoir qui connaît très bien la puissance
des médias persista dans ses insinuations
pour le discréditer personnellement en tant
qu’électron libre jaloux de ses distances
vis-à-vis de la lutte des clans qui fait rage
pour la succession présidentielle, tout en
frappant fort par ricochet le quotidien arabophone qui avait un besoin vital de soutien
pour avoir un peu « d’oxygène » et sortir de
l’impasse dans laquelle il s’était fourré bien
malgré lui . L’argument massue qui a prévalu pour annihiler le marché conclu entre
le groupe El Khabar et le patron de Cevital
est qu’il soit intervenu après la promulgation de la loi sur l’information qui interdit
à tout éventuel acquéreur d’avoir un second
titre de presse si ce dernier en possède
déjà un du même gabarit. Propriétaire du
journal Liberté, Rebrab tombe ainsi sous le
coup de cette loi bien qu’il ait soutenu que
le contrat en question a été réalisé au bénéfice de l’une de ses filiales avec laquelle
son quotidien n’a rien à voir. Peine perdue
puisque la machine pour détruire son projet
était déjà en marche. Et il ne fallait surtout
pas faire le parallèle avec les acquisitions
médiatiques du patron du FCE qui possède
plusieurs journaux d’un même calibre et
notamment plusieurs chaînes de télévision,
tout un arsenal mis au service des tenants
su système. Un véritable magnat –version
algérienne—de la presse qui a construit sa
puissance et son influence sur ces organes
de communication sans qu’aucune voix du
gouvernement ou d’une quelconque institution étatique ne trouve à redire. Ali Haddad
a paru donc intouchable à partir du moment
où son empire médiatique a été érigé avant
la sortie de la loi.
A partir de ce raisonnement, on aurait
trouvé tout à fait normal s’il avait collectionné à lui tout seul une dizaine de journaux et autant de télés. Personne n’aurait
vu le danger qu’il pouvait représenter en
dominant aussi outrageusement la sphère
médiatique, personne ne l’aurait qualifié
de « Berlusconi algérien » étiquette qu’on
s’est empressé d’attribuer à Rebrab pour
exagérer la menace qu’il pouvait exposer.
Cette discrimination cache mal les visées
du Pouvoir à réduire à néant toute force
qui pourrait lui apporter la contradiction
dans sa manière de diriger le pays. La préservation du Pouvoir absolu passe ainsi par
la neutralisation systématique de la liberté
de la presse, et donc de manière générale de
la liberté d’expression. Les fixations faites
sur les journaux indépendants ne sont que
le produit d’une stratégie d’enfermement
qui a pour but de détruire tous les canaux
de communication en mesure de délivrer
des critiques anti système. El Khabar est en
plein dans la tempête, El Watan est dans le
collimateur…D’ailleurs nous remarquons
que les attaques contre la presse de la part
des représentants du gouvernement sont
devenues très courantes. Pire, alors que la
constitution bannit le délit d’opinion, il y a
des journalistes et des acteurs de la communication qui sont mis en prison. La chaîne
KBC a subi les pires pressions politiques
pour le contenu de ses émissions satiriques
que l’on a fini par arrêter parce que trop dérangeantes, trop provocantes. Quand le président du sénat s’en prend avec virulence «
aux écarts de langage de certaines plumes
qui portent atteinte à l’exercice de la démocratie », il incarne par opportunisme l’esprit
qui domine actuellement dans les centres
de décision et qui veut ramener le pays à
l’ère de la pensée unique.
On rappellera, à ce propos, que lui-même
trouvait cette presse indépendante « précieuse » pour la démocratie quand il n’était
qu’un simple anonyme parmi les anonymes.
On se souvient du jour où il était venu
rendre visite à notre rédaction pour nous
exprimer ses encouragements. Il était encore à la recherche d’un appui pour sa carrière politique. Mais le ton change lorsqu’on
se retrouve de l’autre côté de la barrière.
On se sent fort, et on n’accepte pas d’être
contrarié. Car comme le défend le ministre
de la communication, une presse fiable est
celle qui ne doit poser aucun problème de
conscience aux dirigeants. Ceci pour dire
que par petites touches, on est en train de
refermer les portes de la liberté d’expression dont la presse est considérée comme le
maillon le plus redoutable. Le moment que
nous vivons est historique.
A. M.
Juifs du Maghreb
● Pour sa première œuvre de fiction, Mahieddine Khelifa n’a pas choisi
le sujet le plus facile qui soit.
L
’auteur nous embarque dans une saga
familiale qui raconte,
sur plusieurs siècles, la vie
quotidienne de maghrébins
de confession juive. Le
manuscrit. Histoire d’une
famille juive en terre d’islam, paru récemment aux
éditions Gaïa, est un ouvrage
riche, passionnant et documenté qui retrace l’histoire
d’une communauté entre
cohabitation pacifique avec
les musulmans et périodes
de tensions extrêmes, souvent causés par des conflits
politiques et économiques. L’auteur introduit
le texte comme un manuscrit retrouvé chez un
ami, dans sa villa cossue perchées les hauteurs
d’Alger. Le narrateur découvre que son ami est
le descendant d’une famille juive qui a consigné,
génération après génération, huit siècles de sa
présence au Maghreb. Dans un récit instructifs
et palpitant, le lecteur est plongé dans la vie des
nomades berbères de Segelmassa au XIIème
siècle. On découvre la riche activité commerciale
de la communauté juive parmi les caravanes sui
sillonnaient l’Afrique du nord et
puis le chamboulement causé par
l’arrivée des Almohades. Plus loin,
on est transporté à l’époque de la
Régence d’Alger ou encore durant
la colonisation française, quand
les juifs maghrébins sont devenus
citoyens français par le truchement du décret Crémieux. D’un
manuscrit à l’autre nous arrivons jusqu’à la colonisation de la
Palestine, fondée sur la violence
contre les populations locales et
la destruction des biens. Khelifa
évoque enfin la ségrégation que
subissent, en Israël, les juifs
originaires d’Afrique du nord de
la part de leur coreligionnaire d’Europe. Enfin,
la discussion s’engage entre le narrateur et son
ami sur le rapport entre religions monothéistes.
Là encore nous voyageons dans le temps pour
chercher les prémisses des grandes religions
dans l’Égypte pharaonique. Khelifa propose des
pistes inattendues enrichies de documents historiques et de parallèles étymologiques saisissants.
Loin de se laisser noyer par le flot d’informations, ce récit de près de 400 pages se lit avec un
plaisir certain.
Walid Bouchakour
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La liberté d’expression
en danger
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 17
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génétique du développement
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Azazga. Tél. : 0772 630 813
Félicitations
Félicitations
Anniversaire
Félicitations
La famille Yefsah
Djaafar félicite
son fils
Anis
pour sa réussite au
bac session juin 2016
et lui souhaite plein
de succès dans ses
études universitaires.
Bravo Anis.
La famille
Mokhtari de
Bouzaréah
(Air de
France) a
l'immense joie
d'annoncer la
réussite
de sa fille
A ma sœur, ma moitié
Anaïs Katia
Kerrad
qui a fêté son 11e
printemps le 12 juillet.
Des vœux nombreux
pour un baril de plaisir
et une manne de «bonne chance»
et de bonheur. A une sœur épatante ! Que
ce jour t’apporte bonheur et joie en quantité
et comble ton cœur de rêves exaucés ! Amie
précieuse qui mérite les choses les plus
merveilleuses, je t’offre un ciel bleu et des
fleurs aux mille senteurs.
Bon anniversaire Anaïs !
Ta sœur Sabrina dite «Bina»
Les familles Ayaden et Bessaa
présentent leurs vœux à leur
fils
Félicitations
Félicitations
Félicitations
Les familles
Louni et Delfe
félicitent leur
fille
Louni
Sarah
pour
l’obtention du bac
2016 (série sciences)
avec un résultat honorable.
Ta maman Fatiha et ton
papa Hocine te souhaitent
beaucoup de succès pour la
suite.
Super, bravo ! Tu as réussi à
décrocher ton bac ! Merci de
nous avoir mis du baume au cœur
chère
Ouardia Hettak
Nous te souhaitons d’autres
succès Inch’Allah.
Chaleureuses félicitations de la
part de tes parents, tes grandsparents Hettak, en particulier
Djeddi El Hadj Ali, ton frère
Hani, ta sœur Lynda et ta famille
maternelle Hamadouche.
Les familles Morsli et
Bessaa ont l’immense joie
de féliciter leur fils
Mahfoud
pour l’obtention de son
baccalauréat filière
science. Ton père, ta mère,
ton frère, tes sœurs, tes
oncles et tes tantes te
souhaitent beaucoup
d’autres succès.
Félicitations
me
M Belabès félicite
les familles Aït
Mohamed et Achour
suite à la réussite au
bac de leurs enfants
Rachid
et Radia
Bravo et à d'autres
succès Incha'Allah.
Sarah
à l'examen du baccalauréat 2016.
Son grand-père Rachid ainsi
que toute sa famille tiennent à la
féliciter et lui souhaiter
plein de succès dans l'avenir.
Ahmed
pour son anniversaire,
le 13 juillet, et le félicitent
pour l’obtention de son bac
filière sciences.
Ta maman, ton père, ton frère
ères
et ta sœur, tes grands-mères
et tes tantes te souhaitentt
o
d’autres succès. Bravo
Bravo
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 20
JEUX - DÉTENTE
HORIZONTALEMENT : 1.Montreurs de petites figurines
de bois 2.Brosse à manche. Né 3.Branchés. Tartempion.
Valeur du silence 4.Lisière. A la mode. Projets 5.Ville de
Serbie. Abrogation 6.Avant le pas. Opinion. Epreuve sur terrain. Lettres suivent 7.Assujettis solidement à un point fixe.
Période. Vieilles mœurs 8.Baie nippone. Pressant 9.Secrétée
par des conifères. Sort après coup. Lettres de cour 10.Roches
sédimentaires. Possessif. Tissu léger 11.Confession d’un
fait. Noir en Arabie. Conjonction. Possessif 12.Dieu de la
Mer. Ce qui reste dû 13.Nasitort. Partirions 14.Etablissement
abrégé. Homme très fort. Sur une borne. Primo 15.Tellement.
Produits de mine. Petits sommes.
VERTICALEMENT : 1.Ignorances 2.Arachnides. Prévenu
3.Vêtements. Gardiens intraitables 4.Mille-pattes. Symbole.
Femmes mandatées 5.En forme d'œuf. Pluie subite. Ville
d’Italie 6.Ville de la Perse ancienne. Langue 7.Phase lunaire.
Possessif. Inputs 8.Homme de choix. Charge de baudet 9.
Rasions. Oiseaux 10.Explosif. Travaux en cours. Possessif.
Shoot 11.Guetterait. Etat 12.Trace longitudinale. Particules
électriquement neutres 13.Technicien supérieur. Temps d'une
révolution. Note. Attache 14.Père de Jason. Préposition. Se
boit dans un pub. Peine 15.Remise du délai d'exécution.
Impératrice d'Orient. Points opposés.
Quinze sur 15
1
N° 783
5
REGLE DU JEU
7
Une grille est composée
de plusieurs
carrés. Chaque carré
contient tous les chiffres
de 1 à 9. Chaque ligne
comme chaque colonne
contient aussi tous les
chiffres de 1 à 9.
Certains chiffres vous
sont donnés, à vous de
trouver les autres. Pour
cela, procédez par
déduction et élimination.
Tout Codé
4
9
3
2
6
6
2
3
3
7
3
11
12
13
2
9
10
9
2
11
9
9
10
8
IV
14
12
9
12
9
4
11
9
8
9
14
9
8
12
12
15
5
12
3
4
5
6
7
8
9
10
VI
6
VII
7
VIII
8
IX
X
9
HORIZONTALEMENT
13
1- Fête religieuse. 2 - Polyèdre à vingt faces. 3 - Trumeau - Brament. 4 - Gouet - Cours de France. 5 Points opposés - Elle n’aimait pas les iconoclastes. 6 Avions téléguidés, sans pilote - Petite patronne. 7 - Fête
asiatique - Symbole de Tell. 8 - Patrie de Tell - Exclamation attribuée à Archimède. 9 - Réservoirs d’eau.
10 - Ecimée - Dès potron-minet.
14
VERTICALEMENT
10
11
12
15
VERTICALEMENT : 1.DELIBERATIONS 2.ILOTES. SON. LE 3.FOU.
LOOPING. SUC 4.FIVE. PRESENCE 5.EGERIE. ROSEOLE 6.RN. RT.
FIN. IM. TP 7.EETION. ASPE 8.NERON. DERISOIRE 9.ON. EU. AD.
R N 1 0 . I N U S I T E S . E S T. V U 1 1 . TA . A A R . A R E S 1 2 .
THESAURISATION 13.IO. AL. ANP. REDIT 14.OUBLIETTES. NASE
15.NEREE. ESSENTIEL.
6
1
3
3
1
Sudoku
précédent
sens
10
9
4
11
12
9
9
11
10
6
5
4
3
9
2
1
7
8
1
3
2
7
6
8
9
4
5
4
1
8
5
2
6
3
9
7
2
7
3
8
1
9
5
6
4
5
6
9
4
7
3
8
1
2
9
8
1
2
5
4
7
3
6
passage
à sec
7
2
5
6
3
1
4
8
9
3
4
6
9
8
7
2
5
1
SOLUTION N° 4482
HORIZONTALEMENT
I- MELTINGPOT. II- ASIALIE - RA. III - ITALIENNES. IV -LAIC- NEES. V - CM - SITES. VI OPE - STAR. VII- AERIEN - OUI. VIII - ARASER.
IX - HOTEL - ET. X - OSERAIES.
VERTICALEMENT
1- MAILCOACHS. II - ESTAMPE. 3 - LIAI ERATO. 4 - TALCS - IRES. 5 - ILI - IDEALE. 6 NIENT - NS. 7 - GENEES - ETA. 8 - NESTOR. 9 ORES - AU - EE. 10 - TAS - GRIOTS.
Fléchés Express
anc. chef
turc d’Alger
administres
praséodyme
assassins
N° 4483
lanterne à
réflecteur
éructation
fait la
guerre
porte les
titres
copulative
roi de la
savane
petit veto
chaume
restante
mille-pattes
négation
génie
malfaisant
sectateurs
fanatiques
9
7
10
8
9
7
1
4
5
6
2
3
1- Désagréables en dépit d’une apparente douceur. 2 - Sur place - Son cours est suivi - Se dilate
la rate. 3 - Nantit - Elle fait rougir le pavillon. 4 Produit de fève - Agent de liaison. 5 - Au-dessus
du sol - Canal organique. 6 - Cochenille parasite
- Il faut être célèbre pour la faire. 7 - Ville du Nigeria - On y est au vert. 8 - De courtes durées - A
la primeur du jour. 9 - Ville de Thuringe - Bois.
10- Mettrait fin au capharnaüm
4
3
9
2
V
5
blâmer
vivement
3
14
3
8
8
7
N°4483
Par M. IRATNI
4
En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant
aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous
découvrirez le nom d’un personnage célèbre.
6
Mots croisés
10 11 12 13 14 15
II
1
1
9
III
6
8
8
3
9
4
5
7
2
7
4
6
1
Repas à prix fixe servi dans un restaurant.
1
5
Solution
8
N° 4483
4
I
2
7
Définition
du mot encadré
3
1
SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENT : HORIZONTALEMENT :
1.DIFFERENCIATION 2.ELOIGNEE. HOUE 3.LOUVE. TROUVE. BR
4.IT. ERRIONS. SALE 5.BEL. ITON. ITALIE 6.ESOPE. ETAU 7.OR.
DUE. RATE 8.ASPERITE. SAINTS 9.TOISON. RA. ASPES 10.INNES.
AIDERA. SE 11.GNEISS. TR 12.NU. COMPORTAIENT 13.SEL. EIN.
RODAI 14.LU. ET. VENISE 15.MECS. PREVUS. TEL.
Sudoku
2
N° 4483
poisson
excellente
note
cryptogame
des étangs
enfants
espiègles
9
langue
7
10
7
8
4
13
9
2
9
16
9
V
8
9
17
13
9
12
9
13
4
4
9
10
8
8
9
10
3
17
7
8
7
13
4
9
10
9
10
9
5
2
10
9
12
9
2
9
12
13
7
11
16
qui est en
âge d’être
marié
7
9
13
10
paresseux
de nature
13
18
9
vieux do
8
9
8
9
8
12
D
pénible
peu
courant
ancien
parti
réitère
de devoir
3
5
6
3
8
10
2
montagnes
grecques
4
vira
6
9
8
12
13
lettre
grecque
points
opposés
belle puis
bête
4
négation
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :
STRABISME - MIREILLE DARC
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS :
HORIZONTALEMENT : SCANDALES / INESPERE / INEPTIE / TET / PI / MISE / LOIR /
STABLE / FLA / MILAN / ENS / RI / AME / REGI / ERIE / ETA / UNITE / RES / TES / DAME.
VERTICALEMENT : SCINTILLEMENT / ANEES / ANERIE / INEPTES / ITS / DST / TM / REE /
CAPILLAIRE / LEE / OBLIGERA / VER / PILA / ITEM / SEVIRENT / ASE.
apparues
préfixe
égalitaire
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El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 21
L’ÉPOQUE
CONDOR LANCE SA NOUVELLE SÉRIE DE CLIMATISEURS
ON VOUS LE DIT
Nomination d’un DG
du développement durable
La bataille du froid relancée
Abdelkader Ouali, ministre des Ressources
en eau et de l’Environnement, a procédé,
lundi dernier, à l’installation de Taher Tolba,
en qualité de directeur général de
l’environnement et du développement
durable. Lors de la cérémonie d’installation,
le ministre a donné des directives au
nouveau directeur général, afin de
redynamiser le secteur dans toutes ses
dimensions, par le biais de l’élaboration et
de la mise en œuvre à très court terme d’un plan d’action à la
hauteur des enjeux du secteur sur le plan national et international.
Cette nomination devrait insuffler une nouvelle dynamique au
secteur de l’environnement.
Dans le cadre du lancement de la deuxième phase de la campagne
de don de sang, initiée par la Direction générale de la Sûreté
nationale (DGSN), la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, en
collaboration avec le CHU Nedir Mohamed, a organisé, mardi au
niveau du siège de la sûreté de wilaya, une opération de collecte
de sang. A noter, que les sûretés de daïra sont également
concernées par cette action humanitaire qui vise à contribuer à
sauver des vies humaines.
La République narguée
à Sétif
Dans le but de régulariser la situation administrative d’un
«logement» rural à Guedjal (chef-lieu de daïra situé à 15 km de Aïn
Fouara), Marouane B. demande le 10 novembre 2013 l’intervention
des autorités locales qui ne restent pas de marbre. Le wali de Sétif
instruit le P/APC de Guedjal usant de divers subterfuges pour
imposer un «veto» ne disant pas son nom. Le niet du «chef» de
Guedjal ne décourage pas pour autant le demandeur. Conforté par
deux nouvelles correspondances de la wilaya (la 388 du 12 avril
2015 et la 826 du 10 novembre 2015) celui-ci revient à la charge.
Malheureusement, les instructions de la tutelle sont une nouvelle
fois narguées par le «shérif» de la localité précitée. Fort d’une
impunité, l’homme de Guedjal réserve le même sort à la
correspondance transmise le 20 juin 2016 par le chef de daïra, ne
faisant pas apparemment le poids devant Superman.
PHOTO : <D. R
Campagne de don de sang
de la police à Tizi Ouzou
L
es professionnels de la
climatisation sont plutôt
satisfaits de la chaleur
qui s’est installée depuis le début du mois. Dans ce contexte,
la tentation de s’équiper d’un
climatiseur lorsque la température dépasse les 30°C fait
leurs affaires. La concurrence
existe, non seulement sur les
prix, mais également sur les
caractéristiques techniques
des appareils. Différentes
marques sont distribuées à
travers les grandes surfaces ou
les magasins d’électroménager, entre autres, les coréens
LG, Samsung et le japonais
Panasonic. Mais le produit
algérien est aussi présent dans
cette grande bataille. Condor
Electronics, fabricant d’élec-
Les coupures d’eau reprennent
à Blida…
Les habitants de plusieurs quartiers du sud de la ville de Blida,
Hamleli, Mimeche, Rmel et Sanaoubar, souffrent depuis quelques
jours de coupures d’eau et d’électricité. «Nos quartiers sont
abandonnés, oubliés. Chaque mois ou presque, il y a des coupures
d’eau en raison de pannes récurrentes. A chaque fois, il faut attendre
plus d’une semaine pour que les services techniques de l’ADE viennent
réparer la panne. Un mois après, la même panne est détectée dans les
conduites. Il faut qu’on nous explique ce qui se passe», proteste un
représentant des habitants. Selon lui, les services techniques de la
rue Ibn Badis disent que c’est une question de manque de pièces.
«Mais à chaque fois c’est le même problème. Cela dure depuis au
moins deux ans. Ce n’est pas normal», dit-il. Il a indiqué que ces
mêmes quartiers connaissent depuis le début de l’été des pannes
d’électricité liées, semble-t-il, à l’état désastreux du réseau. «Qu’il
fasse chaud ou froid, qu’il pleuve, qu’il vente ou pas, les coupures
électriques touchent nos quartiers. Il faut trouver une solution à cette
situation», relève-t-il.
…Protestation à l’Urbab
Hier en début d’après-midi, un jeune topographe n’a pas trouvé
mieux pour contester son licenciement de l’Urbab de Blida, bureau
d’études public, que de monter sur la terrasse de cette entreprise
et de menacer de se suicider. Le jeune trentenaire, ayant à son
actif trois ans d’expérience au sein de l’Urbab, est même allé
jusqu’à enlever ses vêtements en plein public. Les éléments de la
police et de la Protection civile ont tout fait pour éviter le pire. Mais
la scène choquante a duré presque une heure. Il a fallu la venue du
père du protestataire pour que ce dernier décide de descendre
avant qu’il ne soit conduit par les policiers au commissariat. «Il y a
trop de hogra au sein de l’Urbab. Des salariés sont abusivement
licenciés et remplacés par leurs connaissances. Moi-même, j’ai été
victime d’un licenciement après deux ans de travail dans cette
société. Il y a une mafia à l’Urbab et on demande une enquête»,
insiste Abassi Smaïl, ancien peintre à l’Urbab, père de cinq
enfants.
El Watan -
Le Quotidien Indépendant
Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de
255 623 520 DA. Directeur de la
publication : Omar Belhouchet
Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse
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troménager en Algérie dans
son optique d’encouragement
de la production nationale,
«ne manque pas de rendre
les nouvelles technologies
accessibles au consommateur algérien à des prix tout
aussi accessibles», est-il souligné dans un communiqué de
presse parvenu à la rédaction.
Condor maintient l’encouragement de l’éco-consommation dans sa démarche de
développement durable, et
lance sa quatrième série écologique dite Crown. Alliant
robustesse et économie
d’énergie, cette série est mise
à la disposition de la clientèle
à un excellent prix et une
longue durée de garantie,
étant ainsi à la hauteur des
aspirations en termes de performance et de coût ! La série
Crown fonctionne avec un gaz
qui, non seulement, préserve
l’environnement et procure
bien-être, santé et pureté,
mais réduit aussi considérablement les dépenses grâce à
son économie d’énergie. Des
estimations de l’Agence
internationale de l’énergie
(AIE) ont montré que près de
9% de la consommation
d’électricité des ménages est
due à la climatisation.
La progression des consommations d’énergie est liée à
l’évolution démographique,
l’industrialisation, le développement des technologies d’information et communication
(TIC) et à l’équipement crois-
ASSURANCE AUTOMOBILE
Bientôt un nouveau dispositif
de remboursement
L
es compagnies d’assurances algériennes
(assureurs) vont signer, en 2017, une
convention appelée Indemnisation directe
des assurés (IDA) qui permettra aux assurés
contre les dommages et collisions de véhicules d’être indemnisés systématiquement
sans que leur cas fasse l’objet de recours. Selon une déclaration du président de l’Union
algérienne des sociétés d’assurance et de
réassurance (UAR), Brahim Djamel Kessali,
rapportée hier par l’APS, cette nouvelle mesure permettra aux compagnies d’assurances
d’indemniser directement leurs clients puis
procéder à une télécompensation afin d’assainir entre elles les dossiers de remboursement.
Pour faciliter la mise en œuvre de ce dispositif, les assureurs vont, entre autres, «simplifier
le constat à l’amiable d’accident (document à
remplir par l’assuré en cas d’accident en vue
d’indemnisation)», indique le même responsable. Et de préciser qu’avec l’IDA, «il n’y
aura plus de recours et le client sera remboursé au niveau de son agence d’assurance, que
ce soit pour la partie dommages ou pour la
partie responsabilité civile». Le président de
l’UAR affirme que grâce à la formule du prix
moyen du marché adoptée par l’Union, les
assureurs vont pouvoir mettre fin à ce lourd
passif des recours, qui impacte la confiance
des assurés vis-à-vis de leur assureur. Ce prix
moyen d’indemnisation représente le rapport
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Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte
devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi
entre le montant global des indemnisations
de l’assurance automobile d’une compagnie
d’assurances et le nombre de ses dossiers
d’indemnisation. Ce qui représente donc la
moyenne remboursée par une compagnie,
permettant d’évaluer une moyenne unique du
marché. En utilisant ce mode de calcul, les
assureurs sont arrivés à définir un coût moyen
du marché de l’ordre de 37 150 DA pour ce
qui est de la référence d’assainissement des
dossiers datant de 2010, et de près de 39 750
DA pour ceux de 2011, et ce, en se basant
sur le calcul des règlements des recours des
cinq dernières années de chaque dossier.
Cela ne signifie pas que chaque assuré a
droit exactement à ce montant, mais cette
somme permettra aux assureurs d’échanger
les montants globaux dus réciproquement
en multipliant ce prix moyen par le nombre
de dossiers stockés chez chacun d’entre
eux, explique l’UAR. Il reviendra ensuite à
chaque compagnie de rembourser ses clients
en fonction de l’évaluation des dommages
qui leur ont été causés par les accidents de la
circulation, explique encore M. Kessali. Ce
dernier fait rappeler que deux conventions
inter-compagnies visant à assainir le passif des dossiers non réglés et à asseoir des
mécanismes de remboursement rapide des
recours ont été signées en 2015.
Lyes M.
Yahia, Hydra. Tél :023573258/59
Impression : ALDP - Imprimerie Centre ;
SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.
Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31
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Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan
Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb
(Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66
sant des ménages en appareils
électriques (réfrigérateurs,
TV et climatisation). Alors, la
climatisation est-elle une
nécessité ou un luxe ? Les
avis divergent sur ce sujet.
Au-delà des différents points
de vue, les producteurs se
situent dans un terrain purement commercial. Ils ont mis
au point des technologies
d'excellence, qui garantissent
à la fois de bonnes performances, efficacité énergétique optimale et facilité
d'installation. Ils offrent une
vaste gamme de produits parfaits pour la climatisation des
espaces, tels que les magasins, les salles de sport et les
bureaux.
Kamel Benelkadi
TRANSPORT
AÉRIEN
Air Algérie
précise
Suite à votre article paru dans
le quotidien El Watan, le 11
juillet 2016 en page 21, intitulé, «Vol Tamanrasset-Alger,
le partenaire d'Air Algérie
refuse de transporter une accidentée !», Air Algérie tient à
informer que l'article comporte de nombreuses inexactitudes .
Air Algérie tient à préciser
qu'une demande de transport
de civière a été adressée à
I'affréteur sitôt la compagnie
informée du besoin, et que la
passagère malade a bien été
transportée le jour suivant,
contrairement à ce qui a été
avancé par votre journal.
Air Algérie tient également à
informer que les demandes
particulières de ce type nécessitent au moins 48 heures pour
disposer de l'équipement en
question.
Par ailleurs, la direction générale d'Air Algérie dément formellement avoir été saisie sur
cette affaire.
Les manuscrits, photographies ou tout
autre document et illustration adressés
ou remis à la rédaction ne seront pas
rendus et ne feront l’objet d’aucune
réclamation. Reproduction interdite de
tous articles sauf accord de la rédaction.
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 22
PUBLICITÉ
Condoléances
C’est avec une grande tristesse que nous venons
d’apprendre la disparition de
la belle-mère de M. Hafiane Mohammed
Yacine, président-directeur général
du groupe SERPORT.
Tél. : 213 (023) 93.02.42 / 93.02.43 /
93.02.44
Fax : 213 (023) 93.02.45
GSM : 0661 51.66.58
Email : [email protected]
Adresse : zone industrielle Oued
Smar, BP 72, Alger
En cette douloureuse circonstance, le secrétaire général
de la Fédération nationale des travailleurs des ports
d’Algérie, FNTPA, ainsi que l’ensemble des secrétaires
généraux des ports nationaux et des cadres syndicaux,
présentent à M. Hafiane leurs sincères condoléances et
prient Allah le Tout-Puissant d’accueillir la défunte en
Son Vaste Paradis.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."
Lila
survenu vendredi 08/07/2016 à Montréal
à l’âge de 32 ans.
La veillée funèbre aura lieu jeudi
14/07/2016 au village Agouni Bouafir,
commune de Mekla.
L’enterrement aura lieu vendredi
15/07/2016 après salat el djoumouâa au
cimetière familial du village.
La famille remercie d’avance toutes les
personnes qui s’associent à son deuil.
Pensée
Guerfi
Slimane
Triste fut
ce 29 mai
2016 quand
un être cher
nous a quittés
en silence.
Homme
exceptionnel par tes valeurs
morales, ton souvenir est
intarissable. Tous les mots d’un
dictionnaire ne peuvent combler
ta gentillesse. On ne t’oubliera
jamais, tu nous manques.
Ta femme et tes enfants
Pensée
A l'occasion du 40e jour
du décès de
SOS
Décès
M. Kemel Hamid, son
épouse Habel Sadia
et leur fils Salim ont la
tristesse et la douleur
de faire part du décès
de leur chère, tendre et
regrettée fille
INFORME
Ses partenaires de la
fermeture de son usine
et ses bureaux
pour congé annuel
du 1er au 31 août 2016
Meziani
Abderrahmane
son épouse et ses enfants,
très touchés par les nombreux
témoignages, remercient
toute personne qui était
présente aux funérailles et
demandent à tous ceux qui
l'ont côtoyé de près ou de loin
d'avoir une pieuse pensée
pour lui. Repose en paix.
Pensée
A notre très cher
babassidou
Hadj
Abderrahmane
Oudia
Le 13.07.2005, il y a
onze ans, a été une
nuit tragique et sera
pour toujours une date
douloureuse. Tu nous
manques beaucoup.
Tu étais un grand-père exemplaire et surtout
un homme de valeur et de principes. On est
fier d'avoir eu un babassiou comme toi. Ton
exemple et tes valeurs resteront nos principes.
Tu nous as offert une vie pleine de bonheur,
nous t'offrons maintenant des prières et douaâ
birahma. "Allah yarhmak ya babassidou."
Tes petits-enfants
Hynd, Manel, Malek et Abderrahmane
Jeune homme démuni a
besoin en urgence d’une
aide financière pour des
analyses coûteuses. Prière
à toute personne pouvant
l’aider de contacter par
Tél. : 0542 873 796
Pensée
«Tu n’as jamais fréquenté les bancs de l’école, mais tu as été
une école à part entière, l’école de la vie que tu as enseigné a
nous, tes enfants et tes petits enfants.
Il y a onze ans disparaissait a jamais notre chère et douce mère
Kharoum Fatma-Zohra née Naamoun
«Maman la mort ne t’as pas emporté, elle a multiplié ta
présence en chacun de nous, tes proches. Le chagrin de t’avoir perdue, de l’être
estompé brutalement de nos yeux nous ne nous fait pas oublier le bonheur
de t’avoir eue. Ton image demeure indélébile d’une femme, mère courageuse,
dévouée, sensible, affectueuse, généreuse et protectrice.
Vivre orphelins de toi, en manque de ton infinie sagesse est tellement difficile.
Nous, tes enfants, Omar, Lila, Sabiha, Hassiba, Abderrahmane, Yacine, Didine,
Athmane et ton époux Abdelmadjid te seront éternellement reconnaissants
pour ce que tu as accompli dans ta vie envers nous. Nous te disons ô combien
tu nous a apporté de bonheur !
Repose en paix maman
Condoléances
Le directeur général ainsi que l'ensemble du personnel de la Sarl
GB Pharma, très affectés par le décès de leur chère et regrettée
collègue et amie
Mme Nait Abdelaziz Nadia
présentent à sa famille leurs sincères condoléances et l'assurent en
cette pénible circonstance de leur profonde sympathie.
Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte Sa Sainte
Miséricorde
"A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons."
El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 23
SPORTS
ÉQUIPE NATIONALE
Rajevac à Alger
USMBA
Tabti rejoint
le groupe
Le meneur de jeu de l’ASM Oran, Larbi
Tabti (23 ans), s’est engagé avec l’USM
Bel Abbès pour deux ans, a indiqué
hier la direction du club de la Mekerra.
Ce joiueur, convoité par plusieurs clubs
de Ligue 1, notamment la JS Kabylie,
est la douzième recrue de l’USMBA
cette saison, après le gardien de but
Belbot et le défenseur Bourahla (US
Chaouia), Nemdil Zahir et Kourbia Ilyes
(ESS), Bachiri et Hindou (MC Alger),
Lebid (CRB Ben Badis), Farès
Benabderahmane (RC Relizane), Amiri
(USM Blida), Amrane (DRB Tadjenent)
et Meziane (USM El Harrach). Le
transfert de Tabti a été possible grâce à
un accord trouvé lundi entre les
dirigeants de l’ASMO et de l’USMBA.
La formation de la Mekerra a effectué
sa reprise mardi au stade 24 Février.
Une vingtaine de joueurs, anciens et
nouveaux, ont pris part à cette
première séance d’entraînement sous
la houlette de Cherif El Ouazzani. La
reprise effectuée, les choses sérieuses
pour la formation de la Mekerra
commenceront dimanche prochain
avec un stage de dix jours à Tlemcen,
puis un autre prévu en Turquie, selon
les dirigeants du club.
M. A.
Le lancement des
Académies reporté à 2017
Représailles
Par Yazid Ouahib
L
PHOTO : DR
Le nouveau sélectionneur, le Serbe
Mirolav Rajevac, nommé le 26 juin
dernier à la tête des Verts, est depuis
mardi soir à Alger. Le technicien serbe
et son adjoint-interprète, le BosnoSuisse Kristijan Cvijetic, ont, après une
nuit passée au Centre technique
national (CTN) de Sidi Moussa,
rencontré, hier matin, le président de
la FAF, Mohamed Raouraoua, et
l’ensemble des responsables et staffs
de l’EN. Après une visite guidée du CTN
et de ses installations, le Serbe et son
adjoint ont tenu une réunion de travail
avec les différents staffs (technique,
administratif et médical). Dans la
soirée d’hier, Mirolav Rajevac a
effectué une visite du côté du stade
Mustapha Tchaker, où il aura à diriger
les Verts. Il a même assisté à la joute
amicale disputée hier soir entre les
sélections olympiques algérienne et
irakienne. Avant la fin de sa brève
visite de deux jours en Algérie, le
nouveau patron de l’EN est attendu ce
matin (11h) au stade du 5 Juillet pour un
point de presse. Il quittera le territoire
national demain à destination de
Belgrade, pour entamer effectivement
son travail de préparation en prévision
de son premier regroupement à la tête
des Verts, prévu à la fin du mois
prochain à l’occasion du match face au
Lesotho comptant pour la 6e et
dernière journée des éliminatoires de
la CAN-2017.
T. A. S.
COMMENTAIRE
RÉUNION DU BUREAU FÉDÉRAL DE LA FAF
La Fédération a pris plusieurs décisions lors de sa dernière réunion
L
e bureau fédéral de la FAF,
réuni mardi sous la houlette du président Mohamed Raouraoua, a annoncé que
le lancement des Académies,
prévu initialement pour le début
de cette saison, a été reporté
au mois d’avril 2017, et ce, en
raison du retard enregistré dans
la réalisation des infrastructures.
La DTN, chargée du dossier,
profitera de ce report pour effectuer une large prospection,
annonce la FAF.
Les Académies de la FAF
avaient été abandonnées dans
un premier temps, mais après la
qualification de l’EN olympique
aux JO-2016 de Rio (Brésil)
et son brillant parcours à la
CAN-2015 au Sénégal, la FAF a
décidé de relancer l’expérience,
même si ce travail est du ressort
des clubs. Pour cette catégorie,
la FAF a désigné le président
de la LFP, Mahfoud Kerbadj,
en sa qualité de chef de délégation pour les Jeux olympiques.
Concernant le championnat professionnel, la LFP a réitéré ses
mises en garde envers certains
clubs qui n’honorent par leurs
engagements. Ainsi, la FAF
annonce que seule la JS Saoura
(parmi les 32 clubs professionnels) est en règle dans ses coti-
sations sociales. Un ultimatum a
été donné aux clubs pour régler
leur situation auprès de la Caisse
nationale d’Assurances sociales
avant le début du championnat.
Idem pour les clubs qui ont un
litige avec leurs joueurs.
Pour le moment, six clubs seulement (MCO, USMH, RCA,
RCR, USMB et CABBA) n’ont
pas payé leurs joueurs ; ils
sont interdits de recrutement et
ont jusqu’à samedi pour régler
leur situation sous peine de
sanctions, tel que prévu par les
règlements généraux, conclut le
communiqué de la FAF. A. B.
CALENDRIER L2
En attendant le CRBAF ?
L
e calendrier de la Ligue 1 sera publié aujourd’hui, a annoncé la Ligue de football
professionnel (LFP) à travers le communiqué du
bureau fédéral du 12 juillet 2016. Au sujet de la
L2, la LFP a précisé : «Celui de la L2 sera publié
ultérieurement, une fois que le Tribunal arbitral du
sport (TAS) aura notifié la décision concernant le
CRB Aïn Fakroun.» Pour rappel, la LFP a rétrogradé le CRBAF en division inférieure suite au match
CRBAF-AS Khroub.
Le club pénalisé a introduit un recours auprès de
la commission fédérale de recours, qui a confirmé
la décision de la commission de discipline de la
LFP (rétrogradation), ne laissant d’autre choix au
CRBAF que le recours à l’arbitrage du TAS.
A priori, le rendu de la décision du TAS serait
imminent. Ce qui explique le retard de quelques
jours pris pour la publication du calendrier de la
L2. Selon une source proche du dossier, le TAS
serait sur le point de donner gain de cause au club
du président Hassan Bekkouche. Si cette information se confirmait, cela signifierait que le Tribunal
arbitral du sport désavoue la décision prise par les
organes juridictionnels des instances du football
(LFP-FAF).
Le retard dans la publication du calendrier de la L2
serait motivé uniquement par l’annonce imminente
du verdict du TAS qui irait à l’encontre de celui
de la LFP. Lorsque cette dernière a prononcé la
rétrogradation du CRBAF, elle a précisé que la L2
compterait 15 clubs lors de la saison 2016-2017.
Si elle n’avait aucun doute quant à l’issue de la
(future) décision du TAS, elle aurait publié le calendrier avec 15 clubs. Le retard à l’allumage paraît
donc de bon augure pour le CRBAF.
Y. O.
es clubs algériens sont-ils égaux devant la loi ? Il est permis d’en douter
à la lecture du relevé des conclusions
de la réunion du bureau fédéral, tenue le
12 juillet. Alors que, d’un côté, la Fédération menace «les clubs de la division interrégions (LIRF) qui ne se sont pas acquittés
de leurs arriérés, des droits d’engagement
antérieurs et des importantes amendes
avant le 15 août, ne seront pas admis dans
les prochaines compétitions» ; de l’autre,
elle annonce que «Dans le but de régler rapidement ce vieux contentieux (cotisations
CNAS) il a été décidé de payer les cotisations des clubs de l’année 2016 (de janvier
à juillet) et de leur retenir les montants des
droits dus.» Ces deux décisions sont iniques
et portent atteinte aux fondements d’équité
que la Fédération doit observer en toutes
circonstances à l’égard de l’ensemble de sa
composante.
L’obligation faite aux seuls clubs de l’interrégions de s’acquitter de leurs arriérés à la
date du 15 août sous peine d’être interdits
de participation aux compétitions sonne
comme des représailles contre leur refus de
cautionner la désignation d’un expert par la
FAF pour l’élection au poste de président
de la Ligue.
C’est d’ailleurs la seule ligue qui est soumise à ce régime contraignant. Les autres
ligues, qui, elles aussi, croulent sous les
dettes, à l’instar de la LIRF, ne sont pas soumises au même régime draconien imposé
à la seule ligue qui a refusé le parachutage
d’un président.
La Fédération et le bureau fédéral ont-ils
pris la mesure et la portée de leur décision ?
Si d’aventure des clubs de la LIRF seront
dans l’impossibilité momentanément de
régulariser leur situation financière vis-àvis de la ligue, que deviendront les quelques
9000 licenciés de la LIRF ? Les membres
du bureau fédéral sont ils conscients de
l’énormité de leur menace et du danger
qu’ils font peser sur l’ordre public si tous
les clubs de la Ligue inter- régions décidaient d’entamer une action de protestation
pacifique à grande échelle au niveau du
territoire national ?
Le communiqué du bureau fédéral transpire
la politique des deux poids, deux mesures,
entre les composantes de la même famille
du football. L’adage «on ne prête qu’aux
riches» s’adapte parfaitement à la situation
ubuesque induite par la décision du bureau
fédéral. C’est plus qu’une menace. C’est un
diktat. Se soumettre ou disparaître.
C’est le prix d’une position courageuse et
souveraine que des clubs de la LIRF ont
assumée en juin dernier et qui est restée
en travers de la gorge des partisans du
parachutage d’experts pour les fonctions de
président.
Y. O.
Félicitations
Anniversaire
Félicitations
Félicitations
Félicitations à
Nassim
Khacheba
Réda Ouahib
a passé avec succès
l'examen du bac session
juin 2016 qu'il a décroché
avec la mention «bien». A
l'occasion de cette réussite,
les familles Ouahib et
Djillali lui adressent leurs
chaleureuses félicitations
et lui souhaitent d'autres
succès dans ses études
universitaires.
Bravo Réda.
Hamid Tahri
est heureux
d'annoncer la
réussite au bac
avec brio de sa
fille
RAYAN
RABAHI
Tu as réussi
avec brio à
l’examen du
BEM.
Ton succès
nous a comblés de
bonheur.
Tes parents sont fiers de toi.
A d’autres succès dans ton
cheminement scolaire.
Bravo pour cette belle réussite.
Tes parents qui t’aiment
a fêté son
10e printemps le
12 juillet.
En cette heureuse
occasion, maman
Safia, papa Anis et
ta petite sœur Lylia
te souhaitent
un heureux anniversaire, de la joie,
de la santé et un très bon cursus scolaire.
A d’autres bougies petit bonhomme !
Maman, papa
et Lilya qui t’aiment très fort
Tahri
Sabrine
et lui souhaite
d'autres succès dans son cursus
universitaire. Il adresse également
ses félicitations à ses nièces
Tahri Asmaâ et Tahri Allâa qui
ont décroché avec panache le
baccalauréat.
Mille bravos...
météo
ALGER
18°
28°
ORAN 20°
28°
15°
CONSTANTINE 29°
OUARGLA 26°
42°
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 14 juillet 2016
COMMENTAIRE
ÉMIGRATION CLANDESTINE
Tentative de suicide collectif
au large de Annaba
U
ne tentative de suicide
collectif a eu lieu, hier,
au large des côtes de
Annaba. Il s'agit d'un groupe
de harraga qui, intercepté, a
refusé d’obtempérer aux
ordres des gardes-côtes,
avons-nous appris de sources
judiciaires. La scène s’est
produite à 4h, à 20 miles nautiques au nord-est de Ras El
Hamra (Annaba), lorsque les
unités des forces navales ont
sommé 9 candidats à l’émigration clandestine, dont un
mineur, d’arrêter le moteur de
leur embarcation artisanale et
de se rendre. Récalcitrants,
deux d'entre eux ont menacé
de s’immoler par le feu si les
gardes-côtes ne les laissaient
pas continuer leur route,
d’autant plus que les malheureux jeunes aventuriers naviguaient à la limite des eaux
territoriales internationales.
Mais c’était compter sans la
ferme intention des gardescôtes de faire échouer leur
tentative de quitter le pays
clandestinement à destination
de la rive européenne.
Décidés, les deux harraga
réfractaires ont alors mis leur
menace à exécution. Sous les
yeux des militaires impuissants, ils ont vidé leurs bonbonnes d’essence de réserve
avant de mettre le feu à la
barque. Bilan : outre l’embarcation, six passagers, dont
l’âge varie entre 17 et 50 ans,
ont pris feu avant de se jeter à
la mer avec les deux pyromanes.
Affolés, les éléments des
garde-côtes ont pu, néanmoins, les repêcher et les
sauver d’une mort certaine.
Ramenés au port militaire de
La Grenouillère, les blessés
ont été transférés immédiatement à l’hôpital des grands
brûlés Ibn Sina de Annaba.
Atteints de brûlures au deuxième degré, ils ont été pris
en charge. Leur état n’a pas
empêché la police militaire
de les auditionner et de les
présenter en fin d’après-midi
devant le procureur de la
République près le tribunal
de la même ville. Le représentant du ministère public a
ordonné une citation directe à
un procès immédiat.
Malgré une recommandation,
par la police judiciaire, de
poursuite pour «tentative
d’homicide volontaire», les
mis en cause ont été libérés,
mais condamnés à verser une
amende de 20 000 DA.
Depuis le mois de Ramadhan,
le phénomène de l'émigration
clandestine s’est accentué :
174 harraga ont été interceptés, arrêtés et présentés à la
justice, tandis que d’autres
sont
portés
disparus.
Cependant, plusieurs candidats à la migration clandestine «chanceux» ont réussi à
franchir la frontière maritime
algérienne et à accoster sur
les rives italiennes.
M.-F. G.
L’OPÉRATEUR LANCE UNE OFFRE DE DÉPART VOLONTAIRE
DJEZZY EN DIFFICULTÉ
■ L’opérateur de téléphonie mobile
Djezzy vient de lancer une offre de départ
volontaire à l’ensemble de ses salariés
ayant au moins une année d’exercice
au sein de l’entreprise. Les employés
de Djezzy ont été destinataires, mardi
soir, d’un mail leur proposant de quitter
l’entreprise volontairement en contrepartie
d’une prime variant selon certains critères,
dont la durée d’expérience et le nombre
d’enfants à charge, a-t-on appris auprès
d’un cadre de l’entreprise.
La prime, jugée «conséquente» par
l’entreprise, est considérée «médiocre» par
les employés, comparée à ce qu’ils auraient
pu obtenir dans d’autres sociétés. Le délai
de soumission des candidatures est fixé
au 25 juillet et le comité de direction est
chargé de les étudier. Pour Salim Tamani,
responsable des relations publiques et
médias de Djezzy, cette décision répond à
un plan de transformation de l’entreprise
qui consiste à faire de l'opérateur un
fournisseur de services numériques de
référence. Il ne s’agit donc pas d’une
réduction d’effectifs mais plutôt d’un
«réajustement du modèle opérationnel
pour être plus agile». D’ailleurs, préciset-il, Djezzy compte recruter de nouveaux
profils universitaires, notamment des
informaticiens et des ingénieurs, qui
pourront mieux accompagner cette
démarche. Pour un autre cadre, cette
réduction d’effectifs est un choix logique
pour l’entreprise qui doit répondre à
certaines contraintes économiques.
«L’entreprise fonctionne avec plus de
4000 employés, alors qu’elle peut le faire
avec seulement 2000. Donc il est tout à
fait normal de vouloir réduire la masse
salariale», nous explique-t-il.
Sur les réseaux sociaux, des bruits courent
sur la mauvaise santé financière de
Djezzy qui expliquerait le recours à cette
offre pour la seconde année consécutive.
L'opérateur a lancé en août 2015 une offre
de départ volontaire à ses cadres. Des
employés de Djezzy appréhendent, sur les
réseaux sociaux, de subir des pressions
s’ils n’expriment pas la volonté de quitter
l’entreprise. La loi les protège-t-elle ? En
tout cas, à l’issue de la première offre en
2015, le ministre du Travail avait assuré les
employés de son soutien.
Mina Adel
POINT ZÉRO
es Algériens ont souvent reproché aux Algériens
leur inculture et leur mollesse civique qui les
poussent à ne fêter leur pays qu’aux victoires
de football. Pourtant, à l’annonce des résultats du
baccalauréat, les pétards ont retenti et les lauréats
ont défilé spontanément toute la nuit. On a donc
fêté bruyamment la science, la réussite scolaire
et l’instruction, ce qui est venu tordre le cou à un
certain nombre de clichés. Mais le vaste problème
de fabrication de l’élite n’est pas réglé pour autant,
là où les dirigeants, très peu instruits par ailleurs,
placent leurs enfants sans qualification un peu partout
au détriment des compétences. Cette démarche de
destruction de l’Etat pan par pan est-elle consciente ou
pas ? Le résultat est le même, on sait que c’est quand il
n’y a plus d’Etat que les affaires prospèrent et que des
pays comme la Russie avant Poutine se sont retrouvés
aux mains d’une poignée d’oligarques plus ou moins
mafieux et sûrement pas hommes d’Etat. Tout comme
Par Djaffar Tamani
E
spérance» et «sérénité» sont les maîtres-mots du
dernier discours du chef de l’Etat à l’occasion de la
Fête de l’indépendance et de la jeunesse. Dans le
meilleur des systèmes autocratiques, les faits
finissent toujours par contrebalancer les incantations
officielles. Souvent, ce sont les autorités qui contredisent
leur propre discours en démontant, sur le terrain, leur
programme proclamé dans la solennité. Quand la population
aspire à la sérénité en subissant dans la dignité les coups
durs de la vie quotidienne, c’est l’administration, dans ses
différents démembrements, qui s’occupe d’asseoir la
tension, d’alourdir davantage le climat d’incertitude.
Alors que les récentes remises en liberté de prisonniers
d’un nouveau genre – un général à la retraite et un directeur
de chaîne de télévision – avaient fait croire à un
assouplissement de l’emprise judiciaire sur la société, une
autre décision de la justice ayant concerné le dossier El
Khabar est venue anéantir le début d’espérance. Les vœux
contenus dans le message présidentiel reçoivent un démenti
implacable par un mode de gouvernance à reculons,
s’attaquant à toute entreprise viable, économique ou
intellectuelle, faisant régner un arbitraire qui s’ajoute à
l’autoritarisme. D’aucuns s’interrogeraient si le
raidissement dans la gestion des affaires publiques,
suscitant une focalisation soutenue de l’opinion, n’est pas
destiné à voiler l’ampleur du désastre économique qui est
en train de se répandre à l’ombre du choc pétrolier.
Entre deux chroniques judiciaires, qui ont leurs coûts
humain et économique, émergent des bribes de l’état global
du pays. Sur ce registre, les centres de décision peinent à
trouver la meilleure posture et le discours adéquat. Il est
même noté une perte de vigueur dans l’attitude et l’action
des gouvernants face aux effets de la crise budgétaire
induite par le tarissement de la rente pétrolière. Il y a près
d’une année, en août 2015, le Premier ministre réunissait
les walis à Alger et déclarait, avec détermination, que les
autorités locales étaient «la clé de voûte du dispositif» de
sortie de crise. Les walis et les élus locaux étaient sommés
d’accompagner les entreprises dans l’exaltant programme
de création de richesse et d’emploi. La «bataille pour la
croissance» lancée à cette occasion n’a pas produit les
effets escomptés et l’enthousiasme né de cette rencontre est
vite retombé. Le gouvernement fera, sans réagir, le constat
de l’inertie dans les structures administratives locales, dont
la seule science est finalement de mener rondement les
opérations de vote. La reconstruction d’un système
économique ne pouvant pas s’improviser, a fortiori au
creux de la vague pétrolière, les autorités se tournent vers
des solutions alternatives. Après la bancarisation de l’argent
de l’informel et l’emprunt obligataire, il est proposé
aujourd’hui «l’amélioration du recouvrement fiscal». De
l’austérité à la rationalisation, les autorités évoquent à
présent la «maîtrise des dépenses». Les discours sans cesse
réaménagés et les démarches inopérantes se multiplient
dans l’improbable objectif de maintenir le statu quo et de
conjurer l’effondrement fatidique.
ÉNERGIE
Le prochain Président sera-t-il
sur Android ou iOS ?
L
L’envers
du discours
M. BOUTARFA REÇOIT LES AMBASSADEURS
DES ÉTATS-UNIS ET DE FRANCE
Par Chawki Amari
en Algérie, où une dizaine d’hommes détiennent les
rouages de l’économie parapublique et de la politique
de masse, avec peu de souci de légalité et de niveau
d’instruction. C’est la question de demain : quelle
empreinte anthropologique va laisser ce modèle en
vigueur depuis 20 ans ? Quel genre de citoyen aura-til construit en deux décennies, le but d’un Etat étant
d’en forger un de plus en plus éclairé, de plus en plus
instruit, civique et responsable, tout en renforçant ses
libertés, seule véritable parade contre l’adversité ?
Il suffit de voir le niveau des dirigeants et le niveau de
dépolitisation de la société, les premiers ne parlant que
de sucre et d’huile là où les seconds rêvent d’univers,
pour comprendre cet échec qui donnera du fil à retordre
à la prochaine équipe. Le futur Président aura un autre
travail que celui de signer des chèques pour pouvoir
faire la sieste. Espérons qu’il aura un baccalauréat et
s’entourera de gens compétents qui ne font pas peur
aux enfants.
■ Le ministre de l'Energie,
Noureddine Boutarfa, s'est
entretenu hier successivement
avec l'ambassadrice des
Etats-Unis, Joan Polaschik,
et avec l'ambassadeur de
France, Bernard Emié, a
indiqué le ministère dans un
communiqué.
Le ministre et l'ambassadeur
des Etats-Unis ont passé
en revue les relations de
coopération algéro-américaine
dans le domaine énergétique,
qualifiées d'«excellentes»,
selon la même source. Les deux
parties ont marqué, à cet effet,
leur volonté de poursuivre
et de renforcer ces relations
dans les domaines des
hydrocarbures, des énergies
renouvelables et de l'électricité.
Mme Polaschik a exprimé à
cette occasion l'intérêt des
entreprises américaines à
participer à l'appel d'offres
pour l'investissement dans
les énergies renouvelables
qui sera lancé prochainement.
L'ambassadrice a abordé
également la participation
de son pays à la 15e édition
du Forum international de
l'énergie (IEF15), prévu du
26 au 28 septembre prochain à
Alger, et qui sera une occasion
de débattre des questions
énergétiques notamment
l'évolution de la situation du
marché pétrolier mondial et
le dialogue consommateursproducteurs.
Les entretiens entre M. Boutarfa
et M. Emié ont porté, pour leur
part, sur le renforcement des
relations de coopération et
de partenariat entre les deux
pays dans le domaine des
hydrocarbures et des énergies
renouvelables.