La transaction annulée
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La transaction annulée
ÉMIGRATION CLANDESTINE LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 14 juillet 2016 N°7843 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE TENTATIVE DE SUICIDE COLLECTIF AU LARGE DE ANNABA LIRE L’ARTICLE DE M.-F. GAÏDI EN PAGE 24 EL KHABAR-NESSPROD La transaction annulée PHOTO : DR ■ Après plus de deux mois de procédure, le juge du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs a décidé l’annulation du contrat de rachat du groupe El Khabar par NessProd et le retour à l’état initial de la propriété. ■ La direction d’El Khabar dit s’être attendue à un tel verdict vu la volonté affichée dès le départ par les autorités à pousser le groupe dans l’impasse. Elle compte néanmoins faire appel devant le Conseil d’Etat. LIRE LES ARTICLES DE NADIR IDDIR, NABILA AMIR, K. MEDJDOUB ET LES PROPOS RECUEILLIS PAR MADJID MAKEDHI EN PAGES 2 ET 3 APRÈS AVOIR ÉTÉ MALMENÉ DANS UNE CASERNE À HYDRA AFFAIRE KBC NORA NEDJAÏ, MEHDI BENAÏSSA WAHID BOUABDELLAH ET RYAD HARTOUF RESTENT SE PLAINT AU PRÉSIDENT EN DÉTENTION ■ L’affaire du député Wahid Bouabdellah LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION DÉNONCE LE SITE DE L’ONEC VICTIME D’UNE TENTATIVE DE PIRATAGE LIRE L’ARTICLE DE FATIMA AÏT KHALDOUN-ARAB EN PAGE 5 LIRE L’ARTICLE DE HACEN OUALI EN PAGE 2 CONTRIBUTION Des liens très forts unissent le peuple pour défendre la liberté de la presse et d’expression Par Ali Yahia Abdennour Militant des droits de l’homme LIRE EN PAGES 6 ET 7 PUBLICITÉ LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 4 ● La chambre d’accusation a rejeté la demande de mise en liberté provisoire du patron de la chaîne KBC, Mehdi Benaïssa, de son directeur de la production, Ryad Hartouf, et de la directrice centrale au ministère de la Culture, Nora Nedjaï. PHOTO : DR ne semble pas prendre fin. Après sa convocation, par téléphone, à la caserne Antar, à Hydra, où il a eu à répondre à une cascade de questions brutales posées par un colonel, c’est au tour de son fils de faire l’objet de pressions à travers des missions de contrôle fiscal et de blocage des comptes de sa société. El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 2 L’ACTUALITÉ LES JOURNALISTES ENTRE MOBILISATION ET CONSTERNATION LA CHAMBRE D’ACCUSATION REJETTE LA LIBERTÉ PROVISOIRE Nedjaï, Benaïssa et Hartouf restent en détention «Le pouvoir veut la mort d’El Khabar» El Khabar est purement politique. Le pouvoir a programmé la mort du journal Ldepuis’affaire plusieurs années, et ce, en usant de différents ● La chambre d’accusation a rejeté la demande de mise en liberté provisoire du patron de la chaîne KBC, Mehdi Benaïssa, de son directeur de la production, Ryad Hartouf, et de la directrice centrale au ministère de la Culture, Nora Nedjaï. PHOTO : B. SOUHIL J ournée sombre pour la liberté de la presse. Quelques heures seulement après la décision d’annuler le rachat du groupe médiatique El Khabar par NessProd, la chambre d’accusation a rejeté la demande de mise en liberté provisoire du patron de la chaîne KBC, Mehdi Benaïssa, de son directeur de la production Ryad Hartouf et de la directrice centrale au ministère de la Culture Nora Nedjaï. Les trois se trouvent à la prison d’El Harrach depuis le 23 juin dernier. Ils resteront derrière les barreaux à attendre leur procès, prévu lundi prochain devant le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed, à Alger. Les trois détenus sont poursuivis pour «fausses déclarations» et «abus de fonctions». L’une des avocates de la défense, Fetta Sadat, a regretté le refus de libération provisoire. «La détention est une mesure exception- nelle qu’il faut motiver, ce qui n’est pas le cas des trois prévenus», déplore-t-elle. L’avocate, qui a rendu visite aux trois détenus en prison, hier matin, a indiqué que Mehdi Benaïssa, Nora Nedjaï et Ryad Hartouf «gardent un bon moral et attendent impatiemment le procès». L’incarcé- ration du premier responsable de la chaîne KBC du groupe El Khabar et de son directeur de la production ainsi que la directrice centrale au ministère de la Culture a suscité l’indignation au sein de l’opinion. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et de défense de la liberté de la presse ont vivement dénoncé leur emprisonnement et condamnent «une atteinte à la liberté de la presse». En somme, ce triste épisode rappelle si besoin est les méthodes musclées qu’emploie le pouvoir politique dans ses rapports avec la presse indépendante. H. O. La mobilisation continue à Béjaïa U n autre rassemblement a été tenu, en fin de journée d’hier, sur la place Saïd Mekbel pour revendiquer le respect de la liberté d’expression, après celui organisé deux jours auparavant sur l’esplanade de la Maison de la culture. Hier, quelques dizaines de militants de divers horizons ont répondu à l’appel du Comité de défense et de sauvegarde des libertés (CDSL). Le Comité interpelle «les tenants du système imposé, leur demandant d’arrêter les manœuvres dangereuses» et réitère son appel «à une large solidarité avec l’ensemble des détenus d’opinion injustement incarcérés à travers tout le territoire national». Dans sa déclaration appel, le comité dénonce aussi «le harcèlement et les provocations envers les militants politiques pacifiques en Kabylie» en faisant référence aux militants du MAK. Il avertit que ces violations «risquent de mener le pays vers l’irréparable car cette répression ne fait que nourrir la radicalisation et la violence qui risquent, à terme, de faire basculer le pays vers une ‘syrianisation’ qui ferait la joie des prédateurs internationaux». Un danger qui inquiète les présents au sit-in. Le représentant du MDS estime que «la situation est dangereuse. Celui qui a assumé avoir tué des Algériens n’est pas en prison et on harcèle El Khabar et El Watan qui sont avec le peuple». Et de relever que la Constitution du pays est en grand décalage avec la réalité du terrain. «Ils font barrage à la démocratie», constate un vieux militant de la démocratie, qui reprend une question que se pose le commun des Algériens : «Qui gouverne réellement en Algérie ?» «Si nous nous taisons, des jours plus sombres nous attendent», avertit le représentant du Snapap. «Le système a fait en sorte que le peuple n’exprime plus son besoin de liberté», constate un ancien militant du Mouvement culturel berbère face à un public peu nombreux. Mais pour le vice-président de la LADDH, Saïd Salhi, la démobilisation est la conséquence du rouleau compresseur du régime. «Nous faisons face à une machine infernale qui broie la société civile et la classe politique» déclare-t-il avant d’appeler à la mobilisation des forces vives de la nation pour la sauvegarde des libertés. «Nous avons besoin de tout le monde, de tous les partis qui peuvent se mettre à nos côtés», appelle-t-il de ses vœux en présence des représentants du Parti de l’avant-garde des libertés, de Jil Jadid, du MDS et du parti de l’Avenir qui ont pris la parole. «Le gouvernement, n’a rien à proposer aujourd’hui si ce n’est la répression. Il abuse de la force et il n’a peur de personne.» Pour lui, l’arrestation de Nora Nedjaï, directrice de la programmation au ministère de la Culture, dans l’affaire de KBC, «est un avertissement à l’administration. Ils auront peur de signer une quelconque autorisation». Pour l’orateur, la peur est aussi chez le citoyen vis-à-vis d’une justice instrumentalisée. Pour donner un prolongement aux actions du CDSL, un comité semblable pourrait être mis sur pied à Tazmalt, comme annoncé par le député Khaled Tazaghart, qui appelle à la libération du docteur Kamel Fekhar et des autres détenus de Ghardaïa. K. Medjdoub DROITS DE L’HOMME : SALAH DEBOUZ PLACÉ SOUS CONTRÔLE JUDICIAIRE Le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, l’avocat Salah Debouz, a été placé sous contrôle judiciaire, hier, par le tribunal de Ghardaïa. Il est poursuivi pour avoir dénoncé les conditions carcérales à la maison d’arrêt de Ghardaïa où se trouvent les 25 détenus de la vallée du M’zab depuis plus d’une année. Pour rappel, l’avocat Salah Debouz assure la défense du militant KamelEddine Fekhar et de ses camarades arrêtés en juillet 2015 après les événements meurtriers de Ghardaïa. Alors qu’ils ne sont pas encore jugés, ils se trouvent sans défense après la mise sous contrôle judiciaire de leur avocat le mettant ainsi dans l’incapacité d’assurer la défense. Par ailleurs, pendant qu’il était entendu par le procureur, six militants politiques et défenseurs des droits de l’homme qui exprimaient leur solidarité avec l’avocat ont été interpellés par la police au centre-ville de Ghardaïa. Il s’agit du coordinateur du Mouvement démocratique et social, Hamid Ferhi, de son porte-parole Fathi Gheras, du syndicaliste Kaddour Chouicha et des activistes Ahmed Mansri, Abdelkader Kherba et Nadir Dabouz. Ils étaient attablés dans un café de la ville quand des éléments de la police les ont surpris et emmenés dans un commissariat où ils ont été retenus pendant près de huit heures. Des arrestations aussi arbitraires qu’illégales qui ont provoqué une réaction de colère sur les réseaux sociaux. Pour nombre de militants politiques, «la multiplication des interventions policières musclées et les atteintes aux libertés démocratiques témoignent d’une escalade dangereuse». H. O. subterfuges.» C’est là le sentiment qu’éprouvent, aujourd’hui, les journalistes et le personnel administratif de ce quotidien. El Khabar, doyen des journaux arabophones indépendants, qui a contribué à l’avancée de la liberté d’expression et a payé un lourd tribut durant la décennie noire, est aujourd’hui menacé de disparition. Ce n’est pas le terrorisme qui a eu raison de lui mais le pouvoir, expliquent des journalistes, qui veut l’assassinat pur et simple du journal. «Les propriétaires du journal ont décidé de vendre leurs actions. Pourquoi le pouvoir s’en mêlet-il ? Pourquoi le ministère de la Communication s’implique dans une transaction commerciale ?» s’interrogent les journalistes et employeurs de cette société. Tous disent ne rien comprendre à ce qui se passe et se demandent surtout pourquoi autant d’acharnement contre un quotidien qui a fait honneur au paysage médiatique algérien de par sa crédibilité, son sérieux et surtout la qualité de l’information qu’il offre chaque matin à ses lecteurs. Le pouvoir, rappellent les journalistes, refuse de donner de la publicité ANEP à El Khabar, ensuite il fait pression sur les annonceurs privés. Le but est d’asphyxier le journal et de le pousser à mettre la clé sous le paillasson. «Notre tort est d’avoir durant plus de 20 ans confectionné un produit de qualité. Apparemment, la ligne éditoriale du journal dérange beaucoup. Nos écrits ne sont nullement du goût de nos décideurs. Et comme nous ne brossons pas dans le sens du poil et parce que nous dénonçons sans tergiversation certains faits, le pouvoir veut nous casser et par la même museler toute voix contradictoire», s’offusquent les journalistes rencontrés hier dans les locaux du journal El Khabar. La pression et les déboires que subit le journal, depuis plus de deux mois, a certes «fatigué» les journalistes qui demeurent, toutefois, mobilisés et prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes pour sauver leur outil de travail. Le verdict rendu hier par le tribunal de Bir Mourad Raïs concernant l’annulation du rachat du groupe El Khabar par NessProd, filiale de Cevital, n’a choqué personne. Le personnel d’El Khabar ne se faisait aucune illusion, il s’était préparé à une telle décision et s’attend d’ailleurs au pire à l’avenir. D’ailleurs, d’aucuns s’interrogent sur la célérité avec laquelle le tribunal a traité l’affaire dans le fond. L’examen de l’action en référé introduite par le ministère de la Communication pour l’annulation de la cession de parts du capital d’El Khabar au profit d’une filiale du groupe Cevital a traîné et a connu plusieurs reports parfois inexpliqués. «Lorsque l’affaire était en référé le juge n’était pas pressé de la traiter. Mais lorsqu’il a s’est agi de l’affaire dans le fond, le juge a décidé de l’expédier en deux séances, soit avant la clôture de l’année judiciaire. Pourquoi le rachat d’El Khabar par le groupe NessProd préoccupe le gouvernement ? C’est là une preuve que le pouvoir a programmé la mort d’El Khabar et n’attendait que le moment et l’occasion pour mettre en œuvre son plan», tranchent les journalistes d’El Khabar. Nabila Amir Le complexe hôtelier LE SYPHAX Tichy, Béjaïa dont les nouveaux numéros sont : Tél. : 034 81 67 03 à 06 034 81 65 24 à 26 Fax : 034 81 65 23 - Mob : 0561 37 09 92 Mail : [email protected] organise une journée portes ouvertes vendredi 15 juillet 2016. Soyez tous les bienvenus : particuliers, familles, médias, journalistes... pour y découvrir son nouveau lifting et son extension de haute qualité. El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 3 L’ACTUALITÉ Me FETTA SADAT. Membre du collectif de défense d’El Khabar EL KHABAR-NESSPROD LA TRANSACTION ANNULÉE «La justice algérienne ne sort pas grandie» L e juge du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs (Alger) avait de la suite dans les idées. Après le gel des effets du contrat liant le groupe El Khabar à NessProd, filiale de Cevital, dans l’action en référé, il a décidé, hier, dans l’affaire de fond, l’annulation de la transaction. Le verdict prononcé par Mohamed Dahmane prévoit «le retour à l’état initial de la propriété». Benhadid Brahim, un des avocats du ministère, affirme que le jugement est exécutoire après sa notification. «Nous allons d’abord retirer le jugement et le notifier à la partie condamnée dans un délai de 10 ou 15 jours. Si l’autre partie ne consent pas à remettre les choses en leur état initial, en permettant le retour des anciens propriétaires, il sera procédé à l’exécution forcée du jugement. L’appel de la décision du juge n’est pas suspensif de la décision en droit administratif», indique Me Benhadid dans une déclaration à la presse, à la sortie du tribunal. L’avocat a affirmé que le juge pourrait «carrément fermer El Khabar si ses propriétaires n’exécutent pas la décision de justice». «Mettre sous scellés El Khabar est un dernier recours», lâche-t-il. Faisant une lecture étonnante du contenu du texte de la loi sur l’information (1205), l’avocat du ministère de la Communication a affirmé que le groupe El Khabar doit obtenir un nouvel agrément pour continuer d’exercer. «La loi sur l’information de 2012 oblige le journal à réclamer un nouvel agrément. El Khabar ne l’a pas demandé ni avant ni même après le contrat. Il sera désormais obligé de le faire pour être en règle», estime Me Benhadid, sans cependant citer les articles de la loi sur l’information qui obligent les organes de presse en activité avant la loi sur l’information de 2012 à demander un nouvel agrément selon le nouveau régime. Selon Cherif Rezki, directeur de publication d’El Khabar, le verdict était «prévisible». «C’est le même juge qui a pris la décision de gel. On était surpris la première fois. Mais le verdict d’aujourd’hui (hier, ndlr) était prévisible. Il y a pourtant vice de forme. La loi n’est pas respectée quand un ministre (Hamid Grine, ndlr) se substitue à une autorité (Autorité de régulation de la presse écrite, pas encore installée) pour faire annuler une transaction», s’offusque M. Rezki, contacté par El Watan. Ne s’avouant pas découragé, le directeur de la publication affirme que son groupe «épuisera toutes les voies de recours. Nous ne pouvons pas nous avancer sur les décisions à prendre avant de recevoir le jugement. La loi nous accorde deux mois pour faire appel devant le Conseil d’Etat. Nous allons le faire». PLUS DE DEUX MOIS DE PROCÉDURE Le ministère de la Communication avait introduit une action en référé auprès du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs sur la conformité du rachat du groupe de presse El Khabar par NessProd en s’appuyant sur les dispositions de l’article 25 du code de l’information lié à la possession par une même personne morale de plusieurs publications périodiques d’information générale de même périodicité. L’affaire a été enrôlée le 25 avril dernier. Une première audience devait se tenir initialement le 2 mai, mais plusieurs reports ont été accordés par le juge administratif aux avocats du ministère pour leur permettre de rectifier leurs requêtes — le ministère a demandé avant son action en référé l’annulation du contrat avant de réclamer son gel et la mise en cause de toutes les parties de la transaction. Le 15 juin, le juge des référés a décidé le gel des effets du contrat. Le 21 juin, le collectif d’une quarantaine d’avocats s’est déconstitué devant la juridiction. Le lendemain, Me Bergheul a dénoncé, lors d’une conférence de presse tenue au siège de Liberté, une «parodie de justice». Son collègue Me Bourayou a parlé d’une «arnaque» qui vise à terme la liquidation d’El Khabar. Argumentaire de la défense : absence de qualité du ministère de Communication et défaut de compétence du juge administratif. Le 29 juin, le juge Dahmane a accordé un délai aux avocats de la défense pour se déconstituer individuellement. «L’affaire en référé a duré deux mois alors qu’elle devait être réglée en 48 heures. Le juge a permis à l’avocat du ministère de rectifier ses requêtes. Il a fallu 6 audiences avec à chaque fois des renvois de 15 jours avant que le juge ne prenne sa décision de gel dans la première action en référé. L’affaire au fond, qui devait durer plus longtemps, a été pliée en moins de temps», s’étonne Fetta Sadat, membre du collectif de défense d’El Khabar (lire entretien). Le juge Mohamed Dahmane avait voulu rendre son verdict avant les vacances judiciaires. C’est chose faite. Nadir Iddir Le juge du tribunal administratif vient de rendre un verdict qui annule la transaction liant El Khabar à NessProd, filiale du groupe Cevital. Quelle est votre réaction ? Les moyens de défense mis en place ont été écartés par le juge au mépris des dispositions légales. Pour nous, c’est un non-événement. On s’y attendait eu égard à la manière avec laquelle a été gérée l’action en référé qui a abouti au gel des effets de la transaction. On avait déduit, après coup, que l’action au fond devait, en toute logique, aboutir à ce résultat (annulation). La justice algérienne ne sort pas grandie. On avait pourtant espoir que la loi soit appliquée et que la justice prenne son cours normal. Ceci dit, la décision a été rendue par le tribunal du premier degré et les parties peuvent, comme l’indique la loi, épuiser toutes les voies de recours en contestant la décision devant le Conseil d’Etat. Quelles sont les conséquences de ce verdict sur le groupe El Khabar ? Il est juridiquement impossible de remettre les parties en leur état initial. Je ne sais pas comment le ministère de la Communication compte procéder. Comme nous l’avons signalé avec force arguments dans nos plaidoiries, le juge administratif n’avait à pas à s’immiscer dans un contrat d’ordre privé. Ce juge n’avait pas la compétence pour juger une affaire de vente entre particuliers. La loi est claire là-dessus. Il y a par ailleurs la jurisprudence ; le Conseil d’Etat a en effet rendu un arrêt selon lequel le juge administratif n’a pas compétence pour statuer dans un acte notarié. Quels sont les enseignements que vous tirez de cette affaire, qui tient en haleine l’opinion depuis plusieurs semaines ? S’il y a un enseignement à tirer de toute cette affaire, c’est bien celui-ci : on est encore loin de l’Etat de droit. Celui-ci est à construire. Lorsqu’on constate que les dispositions de la Constitution, qui institue la séparation des pouvoirs, ne sont pas respectées, on ne peut que douter de l’avènement de l’Etat de droit. Force est de constater qu’on est loin du respect des textes de loi, qui sont clairs, nets et précis, concernant l’indépendance de la justice. Nadir I. RÉACTIONS SOUFIANE DJILALI, PRÉSIDENT DE JIL JADID «La justice est instrumentalisée pour museler les voix libres» Je pense que ce verdict n’est pas une surprise. Le pouvoir a politisé et instrumentalisé la justice pour faire taire tous les opposants et museler toutes les voix libres. La transaction n’est pas annulée pour vice commercial. Mais cette décision s’inscrit dans une stratégie des tenants du pouvoir qui visent à contrôler tous les grands médias. C’est pour cela que je dis aussi que cette affaire est montée de toutes pièces dans le but d’imposer le silence sur les préparatifs de la succession. Il y a probablement un autre projet en préparation, dont les contours commencent à se dessiner avec l’interdiction de l’APN aux partis politiques à travers la révision de la loi électorale. Cela est fait sciemment afin de pouvoir passer tous les projets de loi permettant aux hommes et aux femmes du pouvoir de se partager les richesses du pays. wATHMANE MAZOUZ, CHARGÉ DE COMMUNICATION DU RCD « Une escalade dangereuse des atteintes aux libertés» Le verdict prononcé aujourd’hui ne nous étonne guère. La justice en Algérie demeure aux ordres et elle ne se libérera qu’une fois que le pays aura des institutions légitimes. Ce verdict marque une escalade dangereuse dans les atteintes aux libertés. Les forces patriotiques doivent se mobiliser et s’unir pour faire face à ce pouvoir qui ne cesse d’instrumentaliser la justice pour étouffer toutes les voix insoumises. A travers cette décision du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs, la justice est devenue une sérieuse menace pour tous les acquis démocratiques arrachés de haute lutte. ZINEDDINE TEBBAL, MEMBRE DU BUREAU NATIONAL DU MSP « Nous appelons les autorités à revenir sur cette décision» Le MSP a exprimé, dès le début, sa solidarité avec le journal El Khabar. C’est une position de principe pour nous, car nous refusons que la presse et les journalistes soient traînés devant les tribunaux. Mais cette affaire a pris l’allure d’une véritable cabale contre ce journal. Le pouvoir et l’administration imposent leur loi à travers cette décision. Au MSP, nous appelons les autorités à revenir sur cette décision qui découle d’une instrumentalisation de la justice pour exercer des pressions contre les journaux et porter atteinte à la liberté de la presse. Cette affaire aurait pu être traitée autrement, notamment via une autorité de régulation de la presse que les pouvoirs publics ne s’empressent pas d’installer. DJOUDI DJELLOUL, PT «Cette décision aggrave le climat de tension qui règne dans le pays» On resent une grande angoisse après cette décision. Nous avions l’espoir d’aller, après la libération du général Benhadid et du directeur d’El Watan TV, Djaafer Chelli, vers l’apaisement à travers notamment le renforcement de l’indépendance de la justice et de la liberté d’expression. Nous espérions que la décision interviendrait pour renforcer la pérennité du journal et la préservation des emplois. Mais nous sommes déçus et plus que jamais inquiets pour l’avenir du pays. Cette décision est en contradiction avec la Constitution et aggrave le climat de tension. Le journal El Khabar appartient à ses lecteurs qui se sont solidarisés avec lui à travers le territoire national. Le PT réitère également sa solidarité avec ce quotidien et tous les journalistes. Propos recueillis par Madjid Makedhi PHOTO :H. LYÈS Propos recueillis par Nadir Iddir ● Le directeur de la publication, Cherif Rezki, affirme que son groupe «épuisera toutes les voies de recours». El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 4 L’ACTUALITÉ APRÈS AVOIR ÉTÉ MALMENÉ DANS UNE CASERNE À HYDRA Wahid Bouabdellah se plaint au Président ● Terrorisé, le député FLN, Wahid Bouabdellah, ne veut pas relater les détails de son interrogatoire à la caserne Antar, à Hydra, par un officier qui a usé à son encontre d’intimidation et de menaces. Durant plus de trois heures, le député était sous une forte pression, qui l’a mené droit à l’hôpital en raison d’un malaise cardiovasculaire. Nos longues sollicitations n’ont pas réussi à lui arracher le récit des faits. L’ancien PDG de Cosider et d’Air Algérie vit l’enfer depuis que son fils a été également mêlé à son affaire. C’est auprès de certains députés auxquels il a rendu compte, par écrit, que nous avons appris la dérive dont il a fait l’objet. n’existe pas, vous la laissez dehors.’ L’officier se lance dans une série de questions sur le contenu de l’entretien publié quelques jours avant. ‘De quel droit vous traitez un homme comme Chakib Khelil de voleur ? Comment osez-vous remettre en cause la décision du Président de mettre à la retraite le général Toufik ? C’est lui qui vous dicte vos écrits ? Comment osez-vous dire que le Maroc est mieux que l’Algérie et que le roi Mohammed VI est quelqu’un de bien ? Vous comptez avoir un retour d’ascenseur ? Je peux vous créer des problèmes. Vous étiez à Air Algérie, nous avons le dossier.’ Bouabdellah ne s’est pas laissé faire. Il leur a dit : ‘Faites-le, présentez-moi devant un tribunal si vous avez des preuves.’ Le colonel lui a répondu : ‘Nous sommes un service de renseignement. Lorsqu’on cherche, on trouve.’ Le député s’est emporté. Il lui a répliqué : ‘Voulez-vous dire que vous fabriquez des dossiers ?’ Les échanges de propos se poursuivent dans une ambiance électrique et tendue. L’officier va jusqu’à évoquer la famille révolutionnaire en lançant au député : ‘Ne vous targuez pas d’être de la famille révolutionnaire, qu’elle aille au diable (idezzou maahoum).’ Remarquant la nervosité de Bouabdellah à la suite de ces propos, l’officier se ressaisit et précise : ‘Je ne voulais pas dire qu’elle aille au diable. C’est juste une façon de parler’… Après trois heures d’interrogatoire, le député quitte la caserne très affecté. Se sentant mal, il s’est dirigé droit vers l’hôpital, où un malaise cardiovasculaire est diagnostiqué», racontent nos interlocuteurs, auxquels Bouabdellah s’est confié oralement mais aussi par écrit, à travers un récit détaillé de l’interrogatoire. Ne pouvant taire ce que nos sources qualifient de «bavure», le député s’est plaint par écrit au président de la République. Le rapport de deux pages a été transmis, avant qu’il parte en voyage pour un contrôle médical. COMPTES BLOQUÉS ET CONTRÔLE FISCAL DU FILS DU DÉPUTÉ EN REPRÉSAILLES L’interrogatoire de Bouabdellah fait le tour des députés, mais aussi de son entourage. Après deux semaines, il rentre au pays. Ses déboires n’en finissent pas. Cette fois, c’est son fils qui est visé. «On lui a envoyé une équipe des services des impôts qui ne quittent pas les bureaux de son entreprise, alors que ses comptes ont été bloqués, sous prétexte qu’il aurait loué à la chaîne El Khabar une régie mobile pour la transmission en direct. Or, cette régie n’est pas faite pour le direct. Les experts l’ont affirmé», expliquent nos sources, qui précisent que si le député s’est confiné dans le silence, «c’est uniquement à cause de son fils qui fait l’objet de représailles». «Le député attend la réponse à la lettre qu’il a transmise au Président. Il attend que l’affaire de son fils soit éclaircie pour répondre à ses détracteurs de la manière la plus solennelle.» Mais qui sont les détracteurs de Bouabdellah ? Certains de nos interlocuteurs affirment que le colonel Smaïl ne peut recevoir des instructions que de deux responsables : le premier est le vice-ministre de la Défense, Gaïd Salah, artisan du démantèlement du DRS, qui voit l’ombre du général Toufik, dont il a précipité le départ, derrière tous ceux qui critiquent la gestion du clan présidentiel et surtout son ambition politique criante. Sa campagne de «détoufikisation» au sein l’armée a conduit à la mise à la retraite d’office de nombreux officiers, même supérieurs parfois des plus émérites ; le deuxième responsable n’est autre que le général Tartag, chargé de la coordination des services de sécurité : la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la Direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE) et la Direction générale du renseignement technique (DGRT), qui dépendent de la Présidence, alors qu’elles étaient, avant la restructuration, sous la coupe du ministère de la Défense. Qu’elle émane de Gaïd Salah ou de Tartag, la décision de malmener un député, de l’intimider et de le menacer est très grave. Elle n’est pas la première, puisque des personnalités politiques, ayant fait partie du «groupe des 19», avaient fait l’objet de chantage et de menace d’enlèvement de leurs proches par des officiers, reconnus comme appartenant à la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), rattachée directement à l’état-major de l’armée, alors que les officiers de la DSI ont bien arrêté le journaliste freelance Mohamed Tamalt, qu’ils ont interrogé à la caserne Antar, à Hydra, avant de le présenter au tribunal qui l’a placé sous mandat de dépôt, pour des faits n’ayant comme sanction que des amendes. Tandis que l’on pensait qu’elles étaient révolues, ces pratiques de barbouzes sont en train de s’installer dans la durée, sans que les autorités, notamment la justice, réagissent. L’affaire du député Wahid Bouabdellah est grave. Elle interpelle la classe politique, mais surtout les parlementaires. En se taisant sur le cas du député Missoum qui a été interdit de six plénières pour avoir critiqué un ministre, les députés ont ouvert la porte à des dérives qui risquent de toucher les plus protégés d’entre eux. Dans un pays où la police politique fait la loi, il n’y a point d’immunité et encore moins de justice. Salima Tlemçani PUBLICITÉ L ’affaire du député Wahid Bouabdellah ne semble pas prendre fin. Après sa convocation, par téléphone, à la caserne Antar, à Hydra, où il a devait répondre à une cascade de questions brutales d’un colonel, c’est au tour de son fils de faire l’objet de pressions à travers des missions de contrôle fiscal et de blocage des comptes de sa société. Terrorisé, Bouabdellah ne veut pas aborder les détails de son passage à la caserne de Antar, à Hydra, qu’il dit avoir relaté dans une lettre adressée au président de la République et à certains de ses proches, des députés. C’est grâce à ces derniers que nous avons pu reconstituer le film de cette dérive, vécue douloureusement par le député. Tout commence avec un coup de téléphone. «C’était le colonel Smaïl, de la DSI (Direction de la sécurité intérieure, ndlr). Il demande à Bouabdellah de se présenter à la caserne Antar, à Hydra. Ce dernier tente de savoir de quoi il s’agit, mais son correspondant le somme, d’un ton sec, de passer le lendemain. Ce qu’il fait. Dans la salle d’attente, il reconnait un officier, mais pas le colonel Smaïl, qu’il n’a jamais vu. La main sur le colt, il passe devant lui et lui demande de le suivre à son bureau. La discussion commence par cette phrase : ‘Ne me parlez surtout pas de l’immunité parlementaire… ici, elle El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 5 L’ACTUALITÉ LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION DÉNONCE Le site de l’ONEC victime d’une tentative de piratage ● Pour le ministère de l’Education nationale, l’attaque serait l’œuvre des mêmes commanditaires de la fuite des sujets du baccalauréat. e site de l’Office national des examens et concours (ONEC) a été la cible d’une tentative de piratage, a révélé hier Nedjadi Messeguem, inspecteur général au ministère de l’Education nationale, lors d’un point de presse consacré aux résultats du baccalauréat. Cette attaque, déjouée par l’équipe informatique de l’ONEC, a failli compromettre la publication des résultats du baccalauréat, explique le même responsable. Selon lui, cette tentative de piratage explique le retard pris dans la mise en ligne des résultats ; le site n’était accessible que plus d’une heure après celle prévue par le ministère (20h). Pour le ministère, l’attaque serait l’œuvre des mêmes commanditaires de la fuite des sujets du baccalauréat. «Pour nous, cela ne peut provenir que du même courant, voire des mêmes personnes qui guettaient l’heure de l’annonce des résultats pour agir», soutient Nedjadi Messeguem, qui a refusé de donner des détails sur les mesures prises au lendemain de l’annonce de la détention provisoire de administratives et disciplinaires qui seront prises», a-t-il répondu. Concernant les 1006 cas de tricherie avérée lors de cette session du bac, Nedjadi Messeguem explique que des mesures allant de l’exclusion aux poursuites seront prises, conformément à la législation. Les résultats du baccalauréat révèlent que les filles constituent 66,21% des candidats reçus. Le taux de réussite est de 49,79% des effectifs scolarisés ayant passé les épreuves. Le nombre plusieurs cadres et fonctionnaires toujours en cours ; dès que total des lauréats est de 330 133, de l’ONEC dans le cadre de la justice se prononcera, le dont 61 511 (33,07%) sont des ministère de l’Education candidats libres. l’affaire des fuites des sujets. Pour ce cadre, «l’enquête est nationale annoncera les mesures Aussi, selon Nedjadi Messeguem, 237 élèves ont obtenu une moyenne égale ou supérieure CONCOURS DE RECRUTEMENT à 18/20. «Bien que les chiffres DE NOUVELLES CHANCES indiquent un léger déclin, ils sont satisfaisants, vu le contexte dans POUR LES RECALÉS À L’ORAL lequel l’examen s’est déroulé», Nedjadi Messeguem annonce par la même occasion la possibilité de explique Nedjadi Messeguem. déploiement des reçus à l’examen écrit du concours de recrutement et L’inspecteur général refuse qui ont été recalés à l’oral, tout en ayant des moyennes supérieures à toutefois de livrer le détail des 10/20. Selon l’inspecteur général, des possibilités de déploiement dans taux par wilaya. Certaines sources d’autres wilayas sont envisagées en fonction des postes encore vacants. présentent Tizi Ouzou en tête Un classement national selon la moyenne a été établi pour permettre du classement, mais le ministère de combler le manque d’enseignants. Le ministère compte également estime sans importance de livrer organiser plusieurs concours de recrutement de personnels des corps F. A. K.-Arab communs, des services de l’orientation, entre autres. F. A. ce classement. PHOTO : DR L SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ALGÉRIE QUELLE SOLUTION POUR LES CANDIDATS «ABSENTS» ? L es résultats de l’examen du baccalauréat ont fait des malheureux parmi une catégorie particulière des non-reçus : ceux qui ont bel et bien passé le bac partiel mais qui viennent de découvrir, à leur grand désarroi, qu’ils sont portés «absents» sur les listes de l’ONEC. Il s’agit des candidats arrivés avec un retard, parfois léger, aux centres d’examen et, par conséquent, n’ont pas été autorisés à poursuivre le reste des épreuves lors de la première session. On se souvient que Nouria Benghebrit les avait autorisés à prendre part à la session de rattrapage décidée après les fuites des sujets, en juin. Mais une confusion semble être née de l’organisation de cette deuxième session. Certains candidats ont effectivement reçu une deuxième convocation et ont repassé l’essentiel des matières de leur spécialité, mais sans celles qu’ils ont ratées pour cause de retard en juin. Ce qui rend leur examen incomplet. Résultat : l’ONEC vient de les considérer comme «absents». Izbaten Farid, candidat libre en sciences expérimentales de Tichy (Béjaïa), l’a appris à ses dépens. Il a passé les épreuves du bac au lycée Kadi Athmane de Tichy. Au quatrième jour de l’examen, il est arrivé au centre avec un retard de «deux minutes», ce qui l’a privé de passer l’épreuve de langue amazighe ni celle du lendemain, de physique. Farid a été autorisé à passer la session de rattrapage. Il l’a fait pour la physique, mais pas pour tamazight parce que le sujet n’avait pas été fuité et cela pose problème. «J’ai pourtant bien travaillé, je sais que j’ai cartonné. J’ai passé des nuits blanches surtout à la veille de la deuxième session», nous a-t-il confié lors de sa visite à El Watan. Désemparé, il s’est plaint à la direction de l’éducation, qui l’a orienté vers les services de l’ONEC. Ceux-ci n’ont pas de réponse pour son cas imprévu, ils doivent s’en remettre à leur tutelle, à Alger. «Nous étions quatre à arriver en retard dans notre centre d’examen, seuls moi et une candidate de Sidi Aïch avons été reconvoqués», affirme Farid. La direction de l’éducation ne dispose pas du nombre de candidats refoulés des centres d’examen pour cause de retard, mais elle a recensé plus de 1400 absents au premier jour des épreuves de la première session du bac. L’ONEC semble avoir confectionné les deuxièmes convocations sans s’apercevoir à temps du cas de ces retardataires exclus la première fois et qu’il faudra désormais prendre en charge. K. Medjdoub L’investissement en ligne de mire L a banque privée Société Générale Algérie (SGA) oriente désormais ses activités davantage vers le financement de l’entreprise et de l’investissement que vers le commerce extérieur, ont assuré hier ses responsables, lors d’une conférence de presse à Alger. «Cela fait déjà plus de trois ans que nous avons commencé à réorienter nos activités vers les crédits aux entreprises et aux particuliers, ce qui fait que notre chiffre d’affaires n’est pas du tout dépendant des commissions sur le commerce extérieur», a ainsi affirmé le directeur commercial de la banque, Matthieu Vacarie. Affichant un produit net bancaire (PNB) en croissance de 14% et un résultat net de plus de 4,4 milliards de dinars au titre de l’exercice écoulé, SGA, précise de son côté son premier responsable, Eric Wormser, a vu s’améliorer ses performances en 2015 particulièrement à la faveur d’une croissance de près de 32% de son activité crédit. Aussi, a-t-il affirmé, la part du commerce extérieur dans le PNB de la banque ne cesse de reculer ces quelques dernières années, ne pesant désormais que quelque 12%, contre 15% en 2014 et 20% en 2013. Parallèlement à l’évolution des crédits aux entreprises, ajoute Eric Wormser, les financements au profit des particuliers suivent également une courbe ascendante, notamment les crédits immobiliers, dont la part dans le portefeuille global des engagements de la banque a grimpé à quelque 2,5%, notamment suite à la baisse opérée sur les taux d’intérêt. S’agissant des crédits à la consommation, relancés depuis début février dernier pour l’acquisition de biens produits localement, le même responsable affirme que ce segment commence à «bien redémarrer», la SGA ayant déjà eu, selon lui, à traiter pas moins de 1000 demandes de crédit pour un montant global de 400 millions de dinars. L’essentiel de ces dossiers, a-t-il précisé, porte sur des demandes de financement de l’acquisition de biens électroménagers et de meubles, tandis que la part des demandes de crédit automobile n’a été que d’environ 15%. Sur un autre registre, les responsables de SGA ont également indiqué que leur banque s’est fortement impliquée dans l’opération d’emprunt obligataire lancée en avril dernier par l’Etat, en y souscrivant déjà à hauteur de 2 milliards de dinars au total, dont la moitié pour le propre compte de la SGA et l’autre à travers sa clientèle. La banque, qui prévoit d’y souscrire à nouveau pour un milliard de dinars supplémentaire, a par ailleurs enregistré, selon son secrétaire général, Mohamed Arabi, «5 à 6 opérations importantes de dépôts de fonds» dans le cadre du dispositif dit de mise en conformité fiscale, destiné notamment à bancariser l’argent de l’informel. Akli Rezouali SELON LE DIRECTEUR ADJOINT DU DÉPARTEMENT MOYEN-ORIENT «L’Algérie n’a pas besoin du FMI» L e directeur adjoint du département MoyenOrient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI), Adnan Mazarei, estime que «l’Algérie n’a pas besoin financièrement du FMI». Dans une déclaration à la presse en marge d’une rencontre à huis clos avec Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Adnan Mazarei, qui effectue une visite de quelques jours en Algérie, a souligné cependant que la situation économique de l’Algérie est difficile, comme celle de tous les pays pétroliers, ajoutant cependant que les autorités algériennes «ont pris la mesure de l’ampleur de la crise et s’attellent à prendre les dispositions qu’il faut pour y faire face». Pour sa part, le président du FCE a souligné que le représentant du FMI a estimé, lors de la rencontre qui les a réunis, que «le prix moyen du pétrole devrait rester au niveau des 50 dollars jusqu’en 2017». A propos de l’objet de la visite de la délégation de l’institution financière internationale en Algérie, Adnan Mazarei a souligné qu’il était à Alger avec ses collègues pour donner des «conseils économiques et politiques et améliorer les capacités techniques des institutions financières algérienne» en collaboration avec le ministères des Finances. Il est à rappeler que le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a opposé «un démenti catégorique», mardi, en réponse à une question sur un lien entre la visite d’une délégation du FMI en Algérie et un retour à l’endettement extérieur, précisant que cette visite était programmée depuis longtemps et qu’elle n’a pas de lien avec un quelconque endettement extérieur. Adnan Mazarei devrait rencontrer, lors de sa présence à Alger, les responsables du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie, afin «d’actualiser les données du FMI sur l’économie algérienne», selon ce qu’a indiqué l’APS. Dans son dernier rapport annuel sur l’économie algérienne, le FMI avait souligné que l’Algérie était en mesure de faire face au choc pétrolier, en affirmant que la chute des cours de pétrole n’a eu qu’un effet limité sur la croissance. Les prévisions de croissance du FMI laissent entrevoir une amélioration jusqu’en 2021 malgré la baisse des cours de brut qui semble pourtant se maintenir dans la durée. En 2015, le PIB réel de l’Algérie a progressé de 3,9%, selon le FMI, qui table sur une croissance de 3,4% en 2016 et de 2,9% en 2017. Z. H. Condoléances Le directeur et l’ensemble du personnel d’El Watan très touchés par le décès du cousin de leur ami et collègue Lyès Hebbache lui présentent ainsi qu’à sa famille et ses proches leurs sincères condoléances et les assurent de leurs profonds soutien et sympathie. Que Dieu ToutPuissant accueille le défunt en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Pensée Hommage au général Djemai Ali dit Si Khaled Cher père et époux. Déjà six années depuis que ton étoile s’est éteinte à jamais. Douloureux était le réveil à l’annonce de ton voyage chez l’Eternel. Cher père et époux, tu nous as appris ce que sont la patience, le travail accompli, la modestie et la bonté. Au fil du temps, nous avons mieux compris la valeur de cet héritage. El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 6 CONTRIBUTION DES LIENS TRÈS FORTS UNISSENT LA LIBERTÉ DE LA PRESSE Par Ali Yahia Abdennour ur Militant des droits de l’homme C et article est le fruit d’une réflexion et d’une étude approfondie de la situation de l’Algérie. L’histoire longue et tourmentée de l’Algérie a dégagé son originalité. Elle n’est pas seulement un souvenir, une consolation, une fierté, mais une lumière qui illumine l’avenir. Le peuple est le vrai héro de l’histoire, lui seul la fait. L’Algérie a payé le lourd prix, le prix du sang pour accéder à l’indépendance. La Révolution est comme le piège, elle se referme parfois sur ceux qui l’ont faite. Les martyrs appartiennent à tout le peuple et prioritairement à leurs héritiers, aux membres de leur famille, à leurs enfants, la chair de leur chair. Il y a plus d’anciens combattants après la guerre de Libération nationale qu’avant. Le système politique ne dure que par la corruption et la répression. L’espoir de voir naître en 1962 une République indépendante progressiste s’est effacé devant le détournement de la Révolution, et son accaparement par l’armée des frontières. C’est un fléau qui s’est abattu sur l’Algérie. La nature du système politique mis en place après la décolonisation permet de prendre conscience que l’émancipation du peuple est une condition indispensable pour la mise en œuvre de la souveraineté nationale et la citoyenneté. Il a reproduit le pouvoir colonial, anesthésié le pouvoir populaire, étouffé toute vie démocratique et jugé toute contestation comme atteinte à la sûreté de l’Etat. Une question incontournable se pose avec acuité et mérite réponse. Qu’a apporté à l’Algérie son indépendance ? La libération du territoire. Nous revenons, après une guerre inhumaine, à la cécité politique du colon. A la place du colonialisme externe, le colonialisme interne. Les dirigeants n’ont-ils pas suivi ce qu’a fait dire Albert Camus à Caligula : «J’éliminerai les contradictions et les contradicteurs.» Pour René Cassin, vice-président de la Déclaration universelle des droits de l’homme : «Les guerres d’indépendance ont-elles réellement libéré les peuples et les citoyens, ou leur font seulement changer de tuteurs, de maître, de dominateurs.» RÉGNANT SANS FREIN NI PARTAGE, LE SYSTÈME POLITIQUE REFUSE LE DIALOGUE ET MÈNE LE PAYS AU DÉSASTRE Il ne faut pas laisser passer sous silence la terreur qu’il a fait régner durant la décennie 1990. La violence engendre la violence, et il est inutile de se demander qui a engendré le processus. La répression a atteint le point culminant avec les arrestations, les procès, les lourdes condamnations qui se succèdent à un rythme impressionnant, qui rappellent celles de la guerre de libération. Le DRS s’est distingué par une férocité exceptionnelle dans la répression. Les prisonniers sont détenus au secret, divers moyens de pression psychologique et physique sont utilisés pour leur extorquer des aveux. La torture était systématiquement et scientifiquement pratiquée pour briser l’individu afin qu’il dépende du tortionnaire. Cette pratique est un «art», une science qui a sa stratégie, ses savants, ses exécutants. Dire non à la torture, c’est dire non à l’inhumanité. Les disparitions forcées ont installé la peur dans le pays. Les services du DRS ont pris le pas sur le pouvoir politique. Ils ne font rien de ce qu’ils disent et ne disent rien de ce qu’ils font. Ils doivent accorder le faire et le dire, et dire ce qu’ils font. LE «QUI TUE QUI ?» Des atrocités ont été commises par les Groupes armés islamiques (GIA) et le sys- tème politique. Le peuple algérien mérite une seconde fois la palme de martyr. Il faut parler haut et fort pour enrayer l’intoxication mentale menée par des journalistes qui dénoncent le «qui tue qui ?», qui veut dire que dans la guerre civile la violence répond à la violence. Il n’y a pas de pouvoir judiciaire, seul une autorité judiciaire. La tutelle qu’exerce le système politique sur la magistrature est intolérable. Les magistrats ont accepté de rentrer dans cet engrenage que certains désapprouvent, mais que bien peu ont osé dénoncer. Les locaux de la cour de justice où travaillent les juges et les procureurs et la salle de délibération de la cour étaient truffés de microphones pour les surveiller. Les avocats ont conservé leur indépendance et en toute circonstance leur liberté de parole. Ils ont rendu et rendent de grands services à la cause de la justice et de la liberté. Des voix qualifiées se sont élevées contre l’assassinat de la défense et défendre ce qui reste de la justice. L’organisation internationale actuelle des droits de l’homme est basée sur les triptiques : la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) qui est un monument historique, les deux pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques, sociaux et culturels, les mécanismes juridiques de protection et de réalisation des droits de l’homme. LE POUVOIR Le président Abdelaziz Bouteflika imprime sa propre marque à la marche des affaires de l’Etat, et la totalité des grands dossiers relève de sa compétence. Il exerce une dictature parce qu’il dispose de moyens militaires, policiers et du DRS, qui lui permettent de tenir en main les leviers de commande du pays. Il n’a pas le droit, mais le prend, de violer de façon délibérée, voulue, réfléchie, outrageante, la Constitution du 7 février 2016 qui l’a fait passer du statut de monarque absolu au statut de monarque constitutionnel. L’autorité est incontestée à la tête de l’Exécutif, si elle émane d’élections propres et honnêtes. Le Président n’accepte pas les risques électoraux inhérents à la démocratie, et préfère des élections truquées qui lui assurent une victoire à la Phyrrus sans risque et sans gloire. Il ne recule pas devant les moyens illégaux, le trafic des urnes pour arriver au pouvoir et le garder. Il ne peut acquérir la légitimité, car il a été hissé au sommet de l’Etat par des élections préfabriquées, dont le maître d’œuvre est le DRS secondé par le ministère de l’Intérieur et les walis. Désigné par des élections massivement truquées, il usurpe ses prérogatives, substitue au règne du droit le règne de la dictature avec de nouvelles féodalités. Pour assurer à ses clans une prolongation infinie au pouvoir, une seule condition : perpétuer le trafic des urnes. Il faut faire de l’abstention aux élections truquées une consigne impérative, et une attitude offensive. Pour ses partisans, le président Bouteflika va de succès en succès, alors qu’en réalité il va d’échec en échec qui nécessitent un changement pour redonner confiance aux Algériens. Il suffit de prononcer son nom pour que les membres du Parlement «élus» pour la plupart par des élections truquées applaudissent ou se lèvent et acclament en chœur, «l’homme providentiel, le guide suprême». On se croirait en Corée du Nord. Un Président qui n’œuvre pas à établir un Etat de droit expose le pays à la déliquescence de ses institutions, au désordre et à la subversion. Au nom des droits de l’homme, il faut condamner ce pouvoir et les pratiques de sa police politique avec ses agents infiltrés, les délateurs et indicateurs attribués en espèce, les réseaux camouflés sous des réseaux sociaux, qui sont son travail quotidien. Dictature, affairisme, népotisme, corruption sont les quatre piliers de ce pouvoir. L’ALGÉRIE NE RESPECTE PAS LES DROITS DE L’HOMME, LES VIOLE ET PRATIQUE L’INJUSTICE AVEC CONTINUITÉ La dictature étouffe les droits de l’homme qui contiennent les germes de sa perte, il est juste d’être hostile au maintien de la dictature. Les valeurs fondamentales sont celle du droit contre l’injustice, celle de la liberté contre la tyrannie, celle de l’humanité contre la barbarie. Les valeurs de vérité, de liberté, de justice, exercent une influence sur le comportement politique des Algériens. Les droits de l’homme sont inscrits dans la Constitution, mais ils ne sont pas respectés dans la réalité et constamment bafoués. Ils sont une noble cause qui comporte des risques qu’il faut affronter avec courage, sang-froid et lucidité. La tolérance se nourrit de vitalité, d’humour, d’intelligence, de ténacité et surtout de la conviction inébranlable que le combat vaut la peine d’être mené pour son triomphe. Une dictature qui prépare une Constitution pour une démocratie, c’est une absurdité. Il faut parler des prisonniers politiques et d’opinion comme ceux du M’zab, montrer leurs photos, donner leurs noms, des nouvelles de leurs condition de vie dans les prisons et réclamer leur libération. L’Organisation internationale actuelle des droits de l’homme est basée sur les triptiques : la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) qui est un monument historique, les deux pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques, sociaux et culturels, les mécanismes juridiques de protection et de réalisation des droits de l’homme. Les deux pactes sont des traités juridiquement contraignants. Les Etats qui les ont ratifiés, dont l’Algérie, se sont engagés à accepter un droit de regard international par le biais du Comité des droits de l’homme de l’ONU, sur la manière dont ils respectent les droits de l’homme garantis par ces textes. L’Algérie n’accepte pas les normes juridiques internationales qu’elle a acceptées et vérifiées. LE FÉMINISME EST LA REVENDICATION DE LIBERTÉ ET DE DROITS ÉGAUX À CEUX DE L’HOMME La femme possède les mêmes capacités que l’homme, les mêmes droits doivent lui être reconnus. Dans un pays où la séparation des genres — masculin / féminin — imprègne l’ordre social, il y a refus de faire passer dans les mœurs le principe et la pratique de l’égalité entre l’homme et la femme, qui est la moitié de l’homme pour ce qui concerne l’héritage et le témoignage. Les droits de la femme ne s’exercent que s’ils sont pleinement reconnus et respectés et non violés. Les lois sont faites par les hommes contre les femmes. Il faut donc changer les législateurs qui changeront les lois. La femme est l’égale de l’homme avec le respect en plus. Il faut condamner toute discrimination fondée sur le sexe. Des femmes, nombreuses, parviennent à mener de front leur activité profesionnelle et leur devoir de responsabilité familiale, tout en gardant le patrimoine humain et spirituel de leur origine. Les rivales qui expriment leur féminité sont pourchassées par les femmes à qui elles font de l’ombre, et qui ne laissent pas la misogynie aux hommes. Dans un ménage, le dominant n’est pas celui que désignent les apparences. Comment sortir du dilemme, l’alignement de l’Algérie sur les normes féministes égalitaires et le caractère irréversible de ses obligations internationales ? L’Etat a ratifié le pacte relatif aux droits de la femme, sans l’appliquer ou en émettant des réserves supprimées par la Tunisie. LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ET LA LIBERTÉ D’EXPRESSION SONT DES BIENS PRÉCIEUX Elles sont indispensables pour la lutte contre la corruption et l’arbitraire qui sont devenus, sous le règne du président Bouteflika, un mode de vie et de gouvernement. La presse face à la publicité est menacée dans ses intérêts et même son existence. Le prix de revient d’un journal étant parfois supérieur à son prix de vente, il lui faut pour vivre des allégements fiscaux et surtout l’apport de la publicité sans laquelle il lui serait difficile de subsister et surtout de gagner de l’argent. Sauver de la faillite le groupe El Khabar emblématique de la liberté de la presse et de la liberté d’expression, c’est s’exprimer sur l’actualité politique et le débat juridique, c’est donner leur place aux Algériens dans la vie publique, c’est être un acteur de la vie politique, c’est être écouté et entendu. Les Algériens très nombreux, que je salue, qui ont défendu la liberté d’expression qui nous concerne tous dans notre vie, sont-ils prêts à donner ce qu’ils veulent pour ramasser les deux milliards indispensables à El Khabar, parce que les procès en cours seront longs ? Jamais les liens qui unissent le peuple n’ont été aussi forts que dans l’affaire du groupe El Khabar. Maitenant il faut canaliser cet enthousiasme et ce patriotisme pour obtenir le changement du système politique, et non le changement dans le système. La presse ne connaît qu’une limite, l’obligation de vérité. Les journalistes des journaux libres sont sensibles aux arguments que leur imposent leur conscience, leur convictions, leurs sentiments de justice et d’équité, leurs sens de l’intérêt national. Les journaux libres comme El Watan, Liberté, El Khabar, le Soir d’Algérie et le Quotidien d’Oran que je lis, et d’autres, qui informent et forment l’opinion publique, propagent un savoir, un savoir-faire et un savoir-vivre. LA JUSTICE REND SES JUGEMENTS SUR INJONCTION DU POUVOIR POLITIQUE La justice politique ne cherche pas à connaître la vérité mais se contente d’injonctions venues de la chancellerie, et surtout de la police politique. Le juge qui laisse transparaître son idéologie ou son opinion dans l’exercice de ses fonctions n’est plus crédible, ne peut rendre une justice sereine et équilibrée débarassée de la politisation et du parti pris idéologique. L’attachement au principe de l’individualisation des peines doit être réaffirmé, car la responsabilité pénale est personnelle. La justice ne rend pas ses décisions en toute indépendance. Au juge de comprendre d’où souffle le vent, et à quelle raison il doit se plier. Le verdict doit être d’inspiration juridique et non politique. Le problème est de rendre au magistrat dont le rôle de la nation est son indépendance matérielle et spirituelle. L’Etat accepte le recours devant le Conseil d’Etat et la Cour suprême qu’il s’est apprivoisés de sorte qu’il continue à s’octroyer le droit régalien d’être à la fois juge et partie. Le Conseil d’Etat qui doit être l’efficace protecteur des libertés individuelles contre les excès du pouvoir, le rempart de la légalité, le garant des libertés, devient le défenseur du pouvoir exécutif. El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 7 CONTRIBUTION LE PEUPLE POUR DÉFENDRE ET D’EXPRESSION Combien d’irresponsables ont eu la haute main sur l’économie au cours de ces 17 dernières années, ont tenu les rênes de l’économie, les commandes de l’administration, pour s’assurer une longue conservation du pouvoir qui est devenu anarchique et devrait être remplacé. La politique économique et sociale conduite a montré ses limites, le dinar ne cesse de se déprécier, la monnaie n’est que le reflet de l’économie. Le déséquilibre f inancier et monétaire étant établi, il faut limiter l’accroissement de la masse monétaire, c’est-àdire arrêter de faire marcher la planche à billets, l’inflation est déjà à deux chiffres. Le pouvoir est du côté des patrons, de l’économie de l’offre et de la demande, les Algériens dans leur grande majorité sont du côté des salariés, de l’économie de la demande et de la redistribution sociale. Abdelmalek Sellal, le Premier ministre, adopte les mesures conservatoires que la conjoncture rend indispensables. Il ne dispose, pas aux yeux du peuple, de qualités de vision nécessaires pour donner les orientations et les instructions que puissent le faire passer du rôle de Premier ministre à celui de chef de l’Etat. LE PEUPLE ALGÉRIEN DOIT DEVENIR PLEINEMENT MAÎTRE DE SON DESTIN Dans le système politique, ceux qui commandent le pays ce ne sont ni le président de la République ni le gouvernement, mais les décideurs de l’armée, car qui commande l’armée commande le pays. Le président Bouteflika a voulu inverser les rôles, a-t-il réussi ? Ce n’est pas sûr. Toute son énergie avait pour but d’appliquer la conception de de Gaulle : «L’autorité individuelle de l’Etat est confiée tout entière au Président par le peuple qui l’a élu. Il n’en est aucune autre ni ministérielle, ni civile, ni militaire, ni judiciaire, qui ne soit conférée et maintenue par lui.» La situation actuelle de l’Algérie est grave, une analyse réaliste doit être faite. Il y a un excès de décentralisation, tant sur le plan national que sur le plan régional. La décentralisation allège la tutelle, clarifie les responsabilités, transmet les ressources. L’Etat devra donner aux collectivités locales une véritable autonomie, leur restituer la maîtrise de leurs décisions, ce qui implique la responsabilité de leurs dirigeants. LA CORRUPTION EST UN VÉRITABLE FLÉAU De nombreux dirigeants du pays sont corrompus ou corrupteurs. La corruption s’est développée de façon rapide dans les rangs du pouvoir, affectant tous les secteurs d’activité. De hauts responsables de l’Etat ont été mis en cause de façon argumentée sans aucune démission, ni poursuites judiciaires. Le pouvoir prône l’impunité pour ceux qui le servent. Dans les affaires de corruption sont impliqués tous les organismes décisifs de l’Etat, les collaborateurs du Président qui les protège. L’évasion fiscale permet à des Algériens plus nombreux qu’on ne le croit de déposer dans des paradis fiscaux leur fortune afin d’échapper à la fiscalité de leur pays, ou de dissimuler de l’argent sale issu de différents trafics. Bouchouareb est nommé dans le scandale de Panama Papers. Il ne démissionne pas, car il est préjudiciable de céder devant la pression de l’opinion publique. C’est le signe de la décadence. Par la corruption, des Algériens se sont enrichis pour des générations. Ceux qui franchissent la ligne rouge placent leur argent dans les paradis fiscaux, volent leur pays. Ils doivent selon la loi être traduits en justice et condamnés. Les scandales de la corruption sont si nombreux, qu’ils ne scandalisent plus. Ils impliquent des changements de politique et de personnel politique. Qui connaît le vrai patrimoine de nos dirigeants, et pas ce qu’ils déclarent ? Pour l’homme politique, l’exemplarité est une vertu. Répondre au message défaitiste de Farouk Ksentini, c’est dire pas de pardon pour les corrompus et les corrupteurs, qui ont ruiné le pays. LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA A FAIT DE LA DICTATURE LE FONDEMENT DE SA POLITIQUE La souveraineté du peuple est bafouée par le pouvoir sclérosé, qui considère que ce qu’il fait pour l’Algérie, c’est une dictature qui bénéficie d’un consensus national. Le système politique qui promettait déjà de gouverner «par le peuple et pour le peuple», a reproduit le pouvoir colonial. BOUTEFLIKA ET MEDIÈNE Les signes avant-coureurs s’étaient multipliés depuis longtemps, résultat d’un conflit entre le Président et le chef du DRS Mediène, dit Toufik. Le premier en mettant à la retraite le second a d’après lui éliminé définitivement tout autre pouvoir que le sien. Mais le chef d’éta-major de l’armée Ahmed Gaïd Salah est présent et lui aussi veut le pouvoir. Non seulement Mediène au verbe économe a menacé de lever le voile sur bien des affaires de corruption, en particulier sur celles de la Sonatrach, mais il est passé à l’action en déferant ses dirigeants devant la justice. Il a signé sa mort politique. Dans la loi de la jungle que connaît bien Mediène, l’homme bien armé que se trouve face à un tigre doit l’éliminer ou se laisser manger. Mediène a voulu laisser le temps au temps, pour régler ce problème par les élections, alors qu’il lui fallait agir ou réagir très vite pour arracher non seulement la grosse molaire mais en extrayant d’autres dents cariées. Mediène qui a éliminé tous ses adversaire, a écouté les responsables de son camp et a pris la décision d’écarter le coup d’Etat. Si le Président avait pris l’initiative de se retirer de ses fonctions pour maladie grave et durable qui cristalliserait le soutien des Algériens, cela ne pourrait que le grandir en accomplissant un tel geste qui serait hautement apprécié, et lui vaudrait l’estime du peuple, malgré les immenses dégâts causés par sa gestion catastrophique. Il avait le choix entre la noblesse du renoncement, et le ridicule de l’entêtement. L’élection présidentielle du 17 avril et le spectacle auquel elle a donné lieu, ont montré que le pouvoir n’a pas pris la mesure de ses conséquences désastreuses pour le pays. L’idéologie qui a tenté ou s’est efforcée de légitimer la présence du Président sur la scène politique a trouvé sa meilleure expression dans l’ENTV qui a manipulé et intoxiqué l’opinion publique. L’opposition n’a pas le droit de débattre à la télévision nationale. Le motif de l’interdiction est : «Pas de propagande antipouvoir sur le petit écran, a dit Bouteflika.» Pourquoi le Président est resté au pouvoir, alors que gravement malade, il délégue ses pouvoirs au lieu de les exercer ? Parce que son départ déclencherait des réactions en chaîne inévitables dans ce système politique où si on enlève une pierre principale la maison s’écroule. L’Algérie est elle sous la menace d’une guerre civile ? L’après-Bouteflika a commencé. Il y a un conflit au sein de l’Etat. Le pouvoir étouffe les divisions au sein de l’armée et leur surgissement au grand jour est nuisible à chacun des clans. Tout pouvoir qui n’a pas le consentement libre des gouvernés est illégitime. L’ARMÉE DÉTIENT LA RÉALITÉ DU POUVOIR La situation politique actuelle du pays permet de tirer la sonnette d’alarme. Il est nécessaire de l’examiner sérieusement sans chercher les subtilités ni sonder les reins et les cœurs, mais seulement les esprits, pour mieux mesurer l’extrême gravité de la situation actuelle, sans perdre sérénité et hauteur de vue. Le pouvoir domine la société par la force et la vertu de l’argent, la force pour l’argent et l’argent pour la force. L’Occident est favorable au pouvoir pour ses intérêts stratégiques, politiques et économiques. Mais restera-t-il insensible si la situation dégénère et gardera t-il le silence qui équivaut à la complicité avec le pouvoir ? L’Algérie est-elle sous la menace d’une guerre civile ? L’après-Bouteflika a commencé. Il y a un conflit au sein de l’Etat. Le pouvoir étouffe les divisions au sein de l’armée et leur surgissement au grand jour est nuisible à chacun des clans. Tout pouvoir qui n’a pas le consentement libre des gouvernés est illégitime. Le pouvoir sera-t-il transféré de manière constitutionnelle par des élections pour la première fois propres et honnêtes, qui éliront comme Président un homme ou une femme de manière démocratique ? Je ne sais qui a dit : «Il faut que les choses s’enveniment encore, avant qu’elle puissent s’améliorer.» Mesmer, ministre de la Défense de de Gaulle, a écrit : «Une intervention militaire qui opprime le peuple, conduit lentement mais sûrement le peuple à la ruine, tout en enrichissant les tenants du pouvoir.» Le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah qui se défend en attaquant, acceptera-t-il d’opérer une nouvelle distribution des attributions militaires et des responsabilités. La chute des trois tyrans, Ben Ali, El Gueddafi et Moubarak, n’a pas été suivie de la libération des peuples. L’été sera sans doute moins chaud politiquement qu’on peut le craindre, mais qu’en sera-t-il de l’automne et de l’hiver ? La Kabylie a eu son printemps le 20 avril 1980, mais l’été et l’hiver politiques sont vite venus et après ce fut la nuit, parce qu’elle a défendu la démocratie la liberté et la justice, le pluralisme politique, syndical et culturel et le respect de la vie humaine. La certitude est que le chef d’état- major de l’armée ne prendra le pouvoir que contraint par les événements. UN COMITÉ DE SAGES La succession du président Bouteflika selon le système politique sera assurée par l’armée, qui comme d’habitude désignera une façade civile. La maladie grave et durable du Président a ébranlé le pays dans ses profondeurs et les conséquences ont pris de l’ampleur. Le système politique s’est trouvé face à trois difficultés, dont il a mesuré l’extrême gravité : le maintien du Président au pouvoir qui ne fait que déléguer ses responsabilités, l’armée qui détient la force et veut elle aussi le pouvoir, tout le pouvoir, peut avoir recours non pas au coup d’Etat, mais à l’état d’urgence, ou à l’état de siège, le peuple qui veut reprendre sa souveraineté et élire ses représentants à toutes les institutions de l’Etat par des élections propres et honnêtes. L’état d’urgence qui a duré 19 ans n’a pas éliminé la volonté du peuple d’être maître de son destin. Le changement se fera-t-il par un changement brusque et violent, un coup d’Etat pour maintenir les clans du pouvoir au pouvoir, par le recours au suffrage universel ? Là est le problème. En cas de changement par le pouvoir, quelle sera la réaction du peuple, va-t-il agir ou garder une passivité qui ne cesse d’étonner, opposer une faible résistance, ou se mobiliser pour modifier le rapport de force actuel ? Pour le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, la politique d’agressevité perd de sa sérénité, mais pose pour lui l’épreuve du bac philo de cette année : être ou ne pas être. L’Algérie est divisée en deux, celle du pouvoir, de ses alliés et de ses ralliés et celle du peuple toutes tendances confondues. Deux idées sont à étudier. La première est que pour relier les deux parties de l’Algérie séparées par une rivière en crue, il faut un pont. La deuxième est que le feu dans la maison Algérie risque de s’étendre et il est urgent de l’éteindre. Réunir 20 à 30 personnes qui ont des convictions et des vues divergentes, mais unies par l’amour, qui ont une vision, une stratégie et une tactique, qui donneront à notre pays la politique réaliste et progressiste dont il a besoin. Ce comité de sages doit sortir le pays de la crise qu’il traverse et éviter une explosion. La recherche de la paix est primordiale, et les difficultés nombreuses. Elle est l’expression de la volonté, se bâtit sur la liberté et conduit à la liberté qui libère des forces nouvelles. Réaliser la collaboration la coordination la communauté d’action de toutes les forces patriotiques pour construire une Algérie forte et solidaire, qui puisse faire entendre sa voix au niveau régional et international, afin de réunir les peuples ayant la vision lucide d’un avenir commun. A. B. PUBLICITÉ L’ALGÉRIE CONSOMME PLUS QU’ELLE NE PRODUIT, IMPORTE BEAUCOUP ET EXPORTE PEU À PART LES HYDROCARBURES El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 8 RÉGIONS ON A EU LE BAC ! Les jeunes bacheliers défilent à Alger ● Des milliers de jeunes ayant eu leur bac sont sortis dans la rue pour manifester leur joie. PHOTO : DR A voir le baccalauréat est synonyme, pour de nombreux jeunes garçons et filles, de liberté et d’indépendance, d’émancipation intellectuelle,et d’un statut social à la hauteur de leurs connaissances, en somme un universitaire. Le rêve de tous les lycéens et lycéennes de rendre aussi les parents heureux fait également partie des nombreux plaisirs d’avoir le bac même avec un simple 10. «Ma mère a pleuré quand je lui ai annoncé que j’ai eu le bac avec 14,30 de moyenne», raconte Maya Cerine, fraîchement diplômée en filière scientifique. Sa maman dit qu’elle n’arrive toujours pas à y croire : «C’est un sentiment euphorique que je sens en moi, après avoir vu ma fille pleurer, veiller jusqu’à 22h pour des cours de soutien... Ses efforts n’ont pas été vains.» Ainsi, des milliers de jeunes ont manifesté leur joie en défilant toute la nuit à travers la capitale. A AlgerCentre, plus exactement à Didouche Mourad, filles et garçons ont chanté, se sont embrassé, ont crié, pleuré tous ensemble, après avoir livré une bataille contre la fraude, la panique et le stress. Avec eux sur les trottoirs et dans les voitures, leurs parents sont émus. «Après une longue bataille et le désespoir qui nous as touchés La joie manifestée par les nouveaux lauréats dès qu’on a appris que le bac allait être refait, tout espoir était perdu, mais Dieu merci aujourd’hui mes deux enfants ont franchi un nouveau cap», dit une maman en pleurant de joie. Sur l’esplanade de la Grande- Poste, l’ambiance est si forte que des passants la comparent au jour de l’indépendance. Feux d’artifice, fumigènes, musique, youyous accompagnent cette soirée particulière et improvisée. A Saïd Hamdine, l’ambiance est également très animée. Les jeunes des nombreuses cités avoisinantes festoient sur les toits des voitures. A Sidi Yahia, les jeunes issus de familles aisées défilent dans des voitures de luxe. L’INFORMEL ATTEINT L’IMMOBILIER A Blida, des agences immobilières en plein air D e grands tableaux garnis d’annonces de location ou de vente de villas, appartements et terrains sont légion sur les trottoirs d’Ouled Yaïch et Beni Mered, à Blida. Des hommes à la fleur de l’âge ont, en effet, trouvé un nouveau métier, un créneau porteur, celui d’agent immobilier en… plein air ! De deux ou trois «maquignons de l’immobilier» il y a quelques mois, le nombre de ces professionnels des transactions immobilières a augmenté de façon exponentielle ces derniers temps, l’été constituant la période idéale pour la réussite de ce genre de commerce. Pour Mohamed, la cinquantaine, qui installe, depuis plus de deux ans, son «agence immobilière» au centre-ville d’Ouled Yaïch, la période entre juillet et fin août est très porteuse en affaires. «La plupart des locataires changent de cité en cette période et les propriétaires de biens immobiliers trouvent en l’été la saison la plus appropriée pour la vente. C’est par expérience que je suis parvenu à ce constat», explique-t-il. Mohamed, ancien chauffeur de taxi, ne regrette pas d’avoir changé de métier. Au contraire, il se dit «très satisfait» de sa nouvelle situation professionnelle. «J’arrive à gagner convenablement ma vie et un grand nombre de citoyens me sollicitent. Les propriétaires de biens immobiliers me font de plus en plus confiance, car les transactions se font beaucoup plus vite en plein air», se félicite notre interlocuteur. A à peine une quinzaine de mètres sur le même trottoir, deux autres agents immobiliers informels attendent d’éventuels clients. La chaleur suffocante de ce début juillet n’a en rien entamé leur détermination à poursuivre une «fonction» jugée, du reste, comme un gagne-pain. Mais elle apporte bien plus que de petites commissions offertes par les deux parties des transactions immobilières. «Ici, nous gagnons surtout l’estime des citoyens et aussi de bonnes connaissances avec des cadres dans divers secteurs d’activité», avoue d’un ton satisfait Omar, un nouveau venu dans le métier. «J’ai entamé ce travail il y a à peine trois mois, mais j’arrive à tirer mon épingle du jeu. J’ai fait connaissance d’une dizaine de cadres supérieurs et de médecins spécialistes qui ont trouvé des appartements à louer grâce à mes services. Aujourd’hui, je peux leur demander n’importe quel service et, j’en suis certain, ils vont réagir positivement», atteste-t-il. Il est remarquable, en effet, que ces agents immobiliers informels usent d’un langage et d’un tact à même de satisfaire leurs «clients». Ils ont battu, de loin, le flair des maquignons de marchés de bétail. «Il est évident qu’il faut être accueillant, patient et compréhensif avec les gens. C’est d’ailleurs le secret de notre réussite», confirment à l’unanimité nos interlocuteurs. ÉVITER LE CASSE-TÊTE ET LE…13e MOIS ! Les citoyens qui sollicitent les services de ces agents immobiliers gagnent aussi en temps et en tranquillité et ils s’épargnent de ce fait de payer un mois supplémentaire réclamé par les agences immobilières exerçant dans la légalité. «Nous voulons avoir des loyers à bon prix et éviter de payer 13 mois au lieu de 12 à l’avance. Ces agents de trottoirs se contentent de petites commissions et ils n’ augmentent pas les tarifs comme font certains agents agréés», avouent des citoyens en quête d’appartements à louer. «Ce n’est pas par pitié ou compassion que nous travaillons avec ces agents informels, on cherche nos intérêts avant tout. Et ils offrent de meilleurs services et font montre d’une disponibilité idéale», ajoutent nos interlocuteurs. La ville de Blida est très sollicitée, ces dernières années, en termes de location ou d’achat de biens immobiliers, en vue des prix «raisonnables» qui y sont pratiqués comparativement aux villes limitrophes d’Alger et Tipasa, mais aussi pour la disponibilité de tous les moyens ( hôpitaux, universités, transport, emploi…). Un appartement loué à Blida pour 25 000 DA le mois est cédé à pas moins de 40 000 DA à Birtouta (Alger), par exemple. Et c’est le même constat pour la vente d’appartements, de villas ou de terrains. BONHEUR DES UNS, MALHEUR DES AUTRES…. L’essor qu’a connu l’activité de transactions immobilières informelle a fait aussi de nombreux mécontents parmi les agences immobilières agréées. Les gérants de certaines agences font part de leur colère contre ce phénomène qui a porté un lourd préjudice à leur activité. Interrogés sur le sujet, plusieurs gérants d’agences travaillant dans la légalité n’ont pas caché leur indignation face au silence des autorités. «L’activité de l’agent immobilier est devenue à la portée de tous, alors qu’il existe bel et bien des agences déclarées et qui travaillent dans les normes et les lois en vigueur. Nous n’en voulons pasà ces gens qui ont trouvé un gagne-pain, mais nous demandons l’intervention des autorités concernées pour protéger notre activité !», s’insurgent-ils. Ces derniers trouvent que même des intermédiaires, appelés communément semsar, portent atteinte à leur activité. Il s’agit, en fait, de personnes affichant des annonces immobilières sur les murs des immeubles, espaces publics ou sur le web et se portent «garants» des transactions. Pour ce genre d’agents immobiliers informels et ambulants, un numéro de téléphone ou une adresse mail suffit. Ils sont joignables à tout moment et affichent une disponibilité presque H24. En somme, la ville de Blida connaît une dynamique remarquable dans le domaine, même si l’informel tend à surclasser… le légal. Anis Hanni Chose étonnante également, à Sidi Yahia, aucun policier n’est présent. Profitant de leur absence, quelques jeunes, visiblement un peu trop contents de leur réussite, décident de prendre un bain de minuit dans la grande fontaine décorative qui trône au milieu d’un rond-point, même si l’eau est crasseuse. A Tixeraïne aussi on fait la fête, les grand-mères chantent, les parents se congratulent à l’occasion de la réussite de leurs enfants. «Nous avons sué pour voir nos enfants heureux aujourd’hui, c’est l’accomplissement de douze années de travail. Mon fils peut maintenant voler de ses propres ailes, je lui souhaite de réussir dans ses études universitaires», témoigne un père. Son voisin enchaîne : «Nos enfants sont notre réussite, et leur succès est notre fierté.» Tout en souhaitant à ceux qui ne l’ont pas eu cette année de réussir l’année prochaine. Sur les autoroutes, des jeunes dansent et font les fous en voiture. La route, qui ne pardonne pas, a malheureusement fait deux victimes, deux jeunes de 18 ans. Bonne chance à nos nouveaux diplômés. «Je souhaite à cette nouvelle promotion de réussir à l’université», dit un grand-père. Rachid Larbi AÏN DEFLA Organisation de portes ouvertes sur la natation Des portes ouvertes visant l’apprentissage de la natation aux jeunes des régions enclavées de la wilaya de Aïn Defla ont débuté lundi à la piscine semi-olympique de la ville, à l’initiative de la direction locale de la jeunesse et des sports (DJS). S’étalant jusqu’au 15 août prochain, ces portes ouvertes visent à apprendre aux jeunes enfants les rudiments de la natation, a indiqué le responsable de la pratique sportive au sein de la DJS, Mustapaha Hamlaoui, signalant que cette opération est notamment abritée par les piscines semi-olympiques du chef-lieu de wilaya et de Khemis Miliana. En sus de l’initiation à la natation, cette opération sera mise à profit pour lancer une campagne de sensibilisation sur les risques liés à la nage dans les barrages et retenues collinaires, a précisé M. Hamlaoui, rappelant, dans ce contexte, les victimes recensées chaque saison estivale par la Protection civile. Pour sa part, Hamid Djaâboub, éducateur sportif à la piscine semi-olympique de Aïn Defla, a mis en exergue le rôle de cette opération dans l’inculcation aux jeunes de la wilaya, notamment ceux issus des zones enclavées, des bases de la natation, faisant état de la mise en place de tous les moyens humains et matériels à même d’assurer la réussite de l’opération. Il a noté que l’ouverture de piscines dans les zones reculées de la wilaya qui en sont dépourvues diminuera la pression à laquelle sont confrontées les piscines semi-olympiques de Khemis Miliana et du chef-lieu de wilaya. Visiblement ravi de pouvoir s’initier aux rudiments de la natation, le jeune Ahmed, venu de la région de Aïn Bouyahia, s’est félicité de l’opération lancée par la DJS de Aïn Defla, une initiative qui, a-t-il souligné, «permet de combattre l’oisiveté». «La nage dans les barrages et retenues collinaires est extrêmement dangereuse et il n’y a pas meilleur endroit pour s’adonner à ce sport en toute quiétude que la piscine», a-t-il fait observer, remerciant dans la foulée les encadreurs de la DJS pour leur dévouement et les efforts déployés. APS El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 9 RÉGIONS Les habitants du village El Majen, situé à une dizaine de kilomètres au nord du chef-lieu communal d’Aomar, à l’ouest de Bouira, ont procédé, durant la matinée d’avant-hier, à la fermeture du siège de l’APC et au blocage d’un tronçon de la RN25. Cette action de protestation a été menée pour revendiquer le lancement de certains projets d’utilité publique. Les manifestants ont énuméré plusieurs insuffisances. L’un d’eux dira : «Nous avons besoin d’une unité de soins au village. Pour une simple consultation médicale, nous sommes obligés de parcourir de longues distances.» Ils signalent par ailleurs que l’unité de soins implantée au chef-lieu communal est également dépourvue de commodités pouvant répondre aux besoins des populations de la commune d’Aomar. Par ailleurs, les habitants d’El Majen ont dénoncé l’absence de structures de base, à l’image d’infrastructures de l’éducation et de prestations. «Le village n’est même pas doté d’une école primaire. Nos enfants sont scolarisés au niveau du groupe scolaire du chef-lieu communal dans des conditions déplorables, notamment le manque de transport scolaire», dénonce-t-on. Les villageois qui menacent de recourir à d’autres actions incriminent les responsables locaux quant aux promesses non tenues par rapport aux mêmes revendications posées par le passé. Cette manifestation a été l’occasion de soulever d’autres problèmes, comme le raccordement des foyers au réseau de distribution de gaz naturel et le renforcement du village en A. F. eau potable. El Watan Pour toutes vos annonces publicitaires Bureau de BOUIRA : cité Draâ El Bordj. 280 logements. Bt 5. 2e étage Tél./Fax : 026 93.67.68 Bureau de BOUMERDÈS : cité 392 Logts, Bt 19. Tél./Fax : 024 79 72 71 Bureau de TIZI OUZOU : boulevard Amena Mahieddine, Lotissement Hasnaoua. n°1. Tél./Fax : 026 11 76 86 CNRC DE TIZI OUZOU AÏN EL HAMMAM CELLULE DE VEILLE 70% des sociétés CONTRE LES n’ont pas déposé leurs INCENDIES comptes sociaux A ● La date limite pour le dépôt des comptes sociaux est fixée au 31 juillet 2016. PHOTO: EL WATAN AOMAR Les villageois ferment le siège de l’APC et la RN25 7934 registres du commerce ont été délivrés depuis janvier 2016 à Tizi Ouzou P armi les 4000 sociétés soumises au dépôt de comptes sociaux au niveau du Centre national du registre du commerce (CNRC) dans la wilaya de Tizi Ouzou, seuls 30% ont accompli cette formalité, nous a précisé, hier, Fatma Hassoun, directrice de l’antenne locale du CNRC. «Nous avons beaucoup facilité la tâche aux commerçants afin de pouvoir déposer leurs comptes sociaux dans de bonnes conditions. D’ailleurs, nous avons même réservé une cellule spéciale en dehors des guichets pour accueillir les concernés. Je tiens à souligner aussi que cette opération, dont la date limite est fixée au 31 juillet, peut se faire par les comptables et commissaires aux comptes», ajoute la même responsable, qui exhorte les concernés à déposer leurs comptes sociaux avant la fin des délais fixés par la réglementation, et ce, a-t-elle rappelé, pour qu’ils ne soient pas inscrits sur le fichier national des fraudeurs et exclus des soumissions aux marchés publics. Il est utile de noter, en outre, que les entreprises publiques à caractère industriel et commercial (EPIC), les succursales des entreprises étrangères implantées en Algérie et les groupements d’entreprises publiques communales et de wilaya ne sont pas concernés par cette formalité administrative. Par ailleurs, Mme Hassoun ajoute que «les facilitations décidées par les pouvoirs publics depuis février dernier ont déjà porté leurs fruits, surtout avec la fin des interminables chaînes humaines qui se formaient quotidiennement devant le CNRC». Les conditions d’accueil et du traitement, ainsi que de délivrance de documents, ont été nettement améliorées pour venir à bout du calvaire des citoyens. Ces derniers peuvent, désormais, prendre rendez-vous via internet (sidjil.com), tout en soulignant l’objet du déplacement. «Nous délivrons le registre du commerce en 24 heures et parfois, séance tenante. Nous traitons une moyenne de 90 dossiers par jour et délivrons, depuis janvier 2014, des registres du commerce électroniques dotés d’une puce», nous a-t-elle expliqué. Elle nous précise également que le casier judiciaire n’est plus exigé car il est directement imprimé, sur place, à partir du site internet du ministère de la Justice. Sur un autre volet, notons aussi que le CNRC de Tizi Ouzou a délivré plus de 7934 registres du commerce pour les personnes physiques et 919 pour les personnes morales, et ce, depuis janvier 2016. Le domaine le plus sollicité est celui du bâtiment. On note également la délivrance de 22 registres pour la création d’entreprises de récupération et 60 pour le recyclage des déchets. Hafid Azzouzi BAC 2016 65,23% de réussite T izi Ouzou a enregistré un taux de 65,23% de réussite à l’examen du baccalauréat. Elle conserve ainsi sa place de leader à l’échelle nationale pour la huitième année consécutive. C’est une véritable consécration pour la wilaya, qui a déjà raflé la mise en se classant première au niveau national aux examens de 5e et du BEM. La direction locale de l’éducation souligne que 65, 23% des élèves ont obtenu haut la main leur baccalauréat à Tizi Ouzou classant ainsi la wilaya en pole position. Le taux de réussite représente un total de 10 463 élèves sur 16 040 ayant passé l’examen, alors que le nombre d’inscrits est de 16 215. Tizi Ouzou, en bonne élève, en plus de garder sa place de favorite préserve aussi le même niveau d’endurance, même si un faible recul est enregistré par rapport à l’année dernière. Le taux de réussite au même examen lors de la session de 2015 était, pour rappel, de 65,75%. Cette fois-ci, la meilleure moyenne a été obtenue par une élève scolarisée au niveau du lycée Dahmani Mohamed à Boghni, Maya Touzani. Elle a arraché son sésame d’entrée à l’université avec 18,82 sur 20 en spécialité sciences expérimentales. Elle est talonnée de près par Amina Tadjer, une élève en mathématiques au lycée Fathi Saïd de Draâ Ben Khedda qui a obtenu son bac avec la note de 18,36. La même source souligne que huit élèves ont eu une moyenne supérieure à 18/20. Côté classement des établissements scolaires, c’est le lycée de Boudjima qui vient en première position avec 84,81% de lauréats. Vient en deuxième position le lycée Omar Toumi de Tigzirt, avec 82,32% de réussite, suivie du lycée Fathi Saïd à Draâ Ben Khedda où l’on a enregistré 81,29% de succès. Un classement satisfaisant pour la wilaya qui vient s’ajouter à ceux des précédents examens. Tizi Ouzou s’est distinguée au niveau national à l’examen de fin de cycle primaire avec un taux de réussite de 92,91%. Un même bon résultat a été enregistré pour le BEM où la même place de favorite a été retenue pour la wilaya avec 73,43% de lauréats. Tassadit Ch. fin de prévenir les incendies de forêt ou, tout au moins, en limiter le nombre et l’étendue, des dispositions viennent d’être prises par l’APC de Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou. La mairie vient, en effet, de saisir la population par des affiches placardées au niveau de la ville et des villages. Il est, de ce fait, demandé aux habitants de prendre des précautions pour éviter les départs et la propagation des feux de forêt ou de maquis. En cette période de canicule, le débroussaillage des alentours des habitations est recommandé en priorité. Par ailleurs, Hamid Ould Saadi, le P/APC par intérim, nous informe qu’«un comité opérationnel communal (COC) a été mis en place dès le mois de mai, dans le but d’intervenir, en collaboration avec la Protection civile, en cas d’incendie». «Deux camions dont les citernes sont remplies d’eau en permanence et des engins de travaux publics sont prêts à intervenir, en toutes circonstances. Les entreprises privées de la région ont, comme pour le déneigement, reçu des réquisitions de leur matériel en cas d’incendie», ajoute notre interlocuteur, qui précise qu’une cellule de veille se tient prête, jour et nuit, pour mettre en branle le dispositif, dès qu’une alerte au feu est déclenchée. Pour l’heure, malgré la canicule de ces derniers jours, la commune de Aïn El Hammam n’a pas recensé d’incendie sur son territoire. Nacer Benzekri MAÂTKAS RENFORCEMENT DE L’AEP EN PROJET étude technique sera lancée en vue de déterminer de renforcer le réservoir de 500 m de TasU nela manière sadort qui assure le transfert de l’eau destinée aux villages 3 des communes de Maâtkas et Tirmitine. La décision a été prise à l’issue de la réunion de travail qu’a présidée lundi au siège de la wilaya le wali, et à laquelle ont pris part le directeur des ressources en eau, le directeur local de l’Algérienne des eaux (ADE), le président de l’APC de Maâtkas, quatre vice-présidents, trois présidents de commission et une élue, déléguée spéciale. Lors des discussions, il a été relevé que les ressources en eau disponibles sont appréciables et qu’il y a lieu d’arrêter une démarche qui permettra d’éviter les perturbations et la répartition déséquilibrée. Ainsi, il a été décidé de lancer une étude technique en vue de déterminer la manière de renforcer le réservoir de 500 m3 de Tassadort. En outre, il sera procédé à la réparation des conduites d’adduction en fonte dont l’état de vétusté est avéré. Deux camions-citernes seront utilisés pour venir en appoint, a-ton annoncé par ailleurs. Pour un meilleur suivi de la répartition de l’eau, le wali a fait état de la création d’une cellule qui procédera journellement à l’évaluation de la situation. Composée de représentants de la direction des ressources en eau (DRE), de l’ADE, de la daïra et de l’APC de Maâtkas, cette cellule «s’attachera à suivre la distribution de l’eau potable aux populations de la commune et à trouver la solution appropriée à chaque fois qu’une difficulté surgirait sur le réseau», a-t-on indiqué. A. Tahraoui Trois décès sur les routes Trois personnes ont trouvé la mort et huit autres ont été blessées lors de trois accidents de la circulation survenus hier sur les routes à Tizi Ouzou. Les trois accidents enregistrés par la Protection civile sont survenus à Draâ Ben Khedda, Oued Aïssi et Bouzeguène. L’accident le plus mortel est celui enregistré à 16h15 à proximité de la casse auto à Draâ Ben Khedda, où une collision entre un véhicule léger et une moto a fait deux morts, les passagers de la moto, en plus de deux blessés. Un accident similaire a été signalé à Oued Aïssi la même journée vers 21h30. La collision entre une moto et un véhicule léger a causé la mort au passager de la moto et des blessures au conducteur de la voiture. D’après la Protection civile, le troisième accident survenu au lieudit Takharouvt, à Bouzeguène n’a heureusement pas fait de victime. Par contre, le dérapage d’un fourgon de transport de voyageurs a fait 6 blessés, T. Ch. d’après la même source. El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 10 RÉGIONS FRENDA (TIARET) BÉCHAR Sit-in des employés de la DSA Trois enfants périssent noyés dans une retenue d’eau E xcédés par des promesses non tenues qui se prolongent indéfiniment, le personnel administratif et technique de la direction des services agricoles (DSA) s’est rassemblé devant le nouveau siège flambant neuf pour élever de vives protestations. Dans la matinée de mardi, ils étaient environ 70 agents, encadrés par la section syndicale UGTA à laquelle ils sont affiliés, pour protester contre leurs conditions de travail insupportables, affirment-ils. Le représentant de la section syndicale a énuméré les griefs pour lesquels les travailleurs agissent ainsi, en indiquant que ces derniers sont d’abord dépourvus de mobilier de bureau. «Les agents ne disposent ni de téléphone ni d’autres moyens de communication (internet par exemple) ni d’équipements tels les appareils de climatisation indispensables en cette période de canicule (45°) et pas même de chaises !» La liste des griefs ne s’arrête pas là, ajoute le syndicaliste, qui a fait état de «blocage des promotions au choix depuis plusieurs années des agents méritants pour les grades supérieurs». A noter que les services agricoles fonctionnent depuis 2013 avec un responsable intérimaire et attendent toujours la nomination d’un directeur. La nouvelle bâtisse qui abrite l’administration, inaugurée il y a quelques jours seulement, se caractérise par des malfaçons au niveau du plafond, maçonnerie, crépissage, etc. et des défauts de symétrie à l’intérieur visibles en plusieurs endroits, conséquence du manque de suivi rigoureux du bureau d’études en charge du projet, soulignent des cadres de cette administration. M. Nadjah ● Moins d’une semaine après le décès tragique d’un enfant de 12 ans et de son oncle qui tentait de le secourir dans une retenue d’eau à Takhemaret, voilà qu’un nouveau drame touche la région de Frenda avec la noyade, avant-hier, de trois autres enfants de 10, 12 et 15 ans. I ncommensurable drame que celui qui frappe les familles de jeunes enfants de la wilaya de Tiaret en cet été caniculaire. Moins d’une semaine après les décès tragiques d’un jeune enfant de 12 ans et de son oncle parti à son secours au niveau d’une retenue d’eau à Takhemaret, voilà que ça récidive avec les décès, avant-hier, de trois autres jeunes enfants âgés de 10, 12 et 15 ans. Les victimes — Mokhtari Abdelkader, 15 ans, sa sœur Hanane, 12 ans, ainsi que Horr Mohamed, 10 ans — se sont noyées dans une retenue d’eau au lieudit Klib, relevant de la commune de Frenda, 50 km à l’ouest de Tiaret. Les corps des trois malheureuses victimes qui voulaient se rafraîchir n’ont été repêchés que dans la nuit de mardi à mercredi par les plongeurs de la Protection civile dépêchés en renfort. Avec cinq morts en moins d’une semaine, le bilan est très lourd. Quand les responsables se réveilleront-ils ? A. F. ORAN Des bacs à ordures localisables pour éviter les vols TLEMCEN Un ouvrage sur l’environnement PHOTO : DR L L ’incivisme n’épargne rien… même les poubelles ne font pas exception. En effet, des bennes à ordures en plastique de couleur verte, installés sur les principaux boulevards de la ville, font quotidiennement l’objet de vols. Un phénomène qui pèse lourd sur le budget de l’APC, sachant que le prix d’un bac est d’environ 5000 DA. Mais plus que les pertes financières, ce sont les désagréments occasionnés par ce pillage, notamment la prolifération des décharges sauvages qui font mal. Aussi, dans le cadre de la lutte contre le vol de ses équipements, l’Entreprise publique de nettoyage Oran propreté compte installer des bacs à puce codifiée, qu’on appelle «bacs intelligents», en remplacement des bennes à ordures en plastique. M. Guellouh, responsable de l’EPIC Oran propreté, a annoncé qu’«une étude est envisagée pour l’acquisition de ces bacs intelligents» qui permettent leur géolocalisation en cas de vol. Ces bacs codifiés sont prééquipés d’une loge électronique qui permet aussi de détecter de la fumée en cas d’incendie. Notons que les bacs qui ont disparu ont été aperçus sur des balcons d’immeubles, convertis en miniciternes de stockage de l’eau. Les voleurs les revendent pour une somme modique à des personnes peu scrupuleuses pour y entreposer des denrées. Le comportement néfaste de ces énergumènes n’empêche pas les services chargés de l’hygiène de la commune de remplacer les poubelles après chaque vol. Plus de 450 nouveaux bacs à ordures ont été distribués récemment par l’EPIC Oran propreté. Nayla Hammoud ’Association pour la sauvegarde et la promotion de l’environnement de la wilaya de Tlemcen (Aspewit) vient d’éditer un recueil de 240 pages, rassemblant tous les bulletins trimestriels des dix dernières années. Un ouvrage d’une grande qualité. «Pour répondre aux vœux des adhérents et autres lecteurs, nous avons conçu et élaboré une revue trimestrielle se rapportant à l’environnement de la wilaya, illustrée par des activités culturelles et sportives. Toutefois, devant le nombre croissant de demandes faites par nos lecteurs, nous avons rassemblé tous les bulletins en un seul recueil pour les mettre à la disposition des intéressés. Ce document nous permettra de suivre l’évolution de l’état de l’environnement de la wilaya et de tous les changements opérés», explique Morsli Bouayed, le président de l’association. Très riche en informations, ce recueil en couleurs et illustré, est aussi une véritable référence pour les étudiants, les enseignants, les chercheurs et l’administration. On y trouve des dossiers sur différents thèmes réalisés par des journalistes, historiens, anthropologues et universitaires. En 2008, l’Aspewit avait édité un atlas retraçant les réalisations effectuées par différentes institutions publiques et l’état de l’environnement dans la région. C. Berriah NOUVELLES D’ORAN LA TERRE A TREMBLÉ À AÏN EL TURCK Selon la Protection civile, une secousse tellurique de magnitude 3,6 sur l’échelle de Richter a été ressentie, hier à 11h 33, à Aïn El Turck. Cette secousse tellurique n’a pas occasionné de dégât et aucun blessé n’est à déplorer, affirme la Protection civile. Toutefois, le séisme a été à l’origine d’un mouvement de panique parmi les quelques habitants du vieux bâti. L’Algérie est constamment en mouvement et Oran n’est pas épargnée. A travers le territoire, une moyenne de 60 à 80 secousses sont enregistrées chaque mois, mais 90% d’entre elles ne sont pas ressenties par la population car leur magnitude est inférieure à 2,5 degrés sur l’échelle de Richter, selon les explications de Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). N. H. UN ÉLÉMENT DE LA PROTECTION CIVILE AGRESSÉ À LA PLAGE PILOTO Un élément de la Protection civile, chef de poste de la plage Piloto, à Aïn El Turck, a été agressé, hier à 18h55, alors qu’il venait de terminer son service. Une bande de jeunes l’a encerclé et roué de coups avant de prendre la fuite. Le chef de poste a été transféré aux urgences du CHU d’Oran. Une enquête a été ouverte. N. H. DE NOUVELLES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES À CANASTEL La délégation communale d’El Menzeh (ex-Canastel) vient de programmer la construction d’une bibliothèque et d’une crèche qui font réellement défaut dans cette localité. Selon Rachi Nourredine, délégué communal, la réalisation de ces deux structures, tant sollicitées par les habitants de la cité du 20 Août qui en est totalement dépourvue, va soulager les parents et surtout les enfants qui pourront s’épanouir. Les sites de ces deux nouvelles structures ont été dégagés par la délégation communale, qui a lancé plusieurs autres projets à caractère culturel et social au profit des riverains de cette localité, dont le nombre dépasse les 40 000 habitants. Par ailleurs, un groupe scolaire de 12 salles de classes primaires est en cours de construction au niveau de la nouvelle cité pour accueillir les élèves des familles nouvellement relogées. En outre, pour veiller au cadre de vie de cette localité, un appel a été lancé au directeur de la division communale technique afin de prendre en charge la continuité des travaux de réfection des trottoirs à l’entrée de Canastel. T. K. SIDI BEL ABBÈS Formation pour les nouvelles recrues de l’éducation L es 671 nouvelles recrues du secteur de l’éducation de Sidi Bel Abbès ont été intégrées dans un important cycle de formation complémentaire devant s’étaler du 16 au 28 juillet courant. Embauchés à l’issue d’un concours sélectif comprenant des épreuves écrites et orales, les lauréats, qui seront encadrés par des équipes de pédagogues, auront à s’imprégner de divers cours et autres séances explicatives devant s’articuler autour de thèmes pertinents, à l’instar des textes et dispositions réglementaires régissant le secteur scolaire, la psychologie de l’enfant, la gestion méthodologique de la classe et les données de base de la psychopédagogie. Répartis entre les trois paliers de l’enseignement (primaire, moyen et secondaire), les futurs enseignants devraient, par ailleurs, prendre incessamment connaissance de leurs affectations établies sur la base du plan de recrutement élaboré en prévision de la prochaine rentrée scolaire 2016-2017. M. H. El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 10 RÉGIONS Un élevage avicole composé de quatre serres a été détruit par un incendie dans la localité de Boumalek, à Oued Athmania, au sud de Mila. L’incendie, qui s’est déclaré lundi vers 14h, a causé la destruction de 2 300 dindons de chair, selon notre source. Par ailleurs, les feux signalés dimanche dans les forêts de Bouaâchra, dans la commune de Chigara, et à Tassadane, ont ravagé plus de 23 hectares de pins d’Alep et de chêneslièges. La Protection civile déplore également la destruction, lundi, de 23 hectares de cultures céréalières à Mila et de 3 200 bottes de paille à Bouhatem et Tadjenanet. Signalons que la wilaya de Mila connaît, depuis le début de cette semaine, une canicule qui a porté le mercure à 40° C. K. B. JIJEL ARRESTATION DE TRAFIQUANTS DE DROGUE Un réseau de trafic de drogue impliquant sept individus, dont un mineur de 16 ans, a été démantelé au début de cette semaine par les services de police, à Jijel. Ce coup de filet mené par les éléments de la brigade de recherche et d’intervention a permis la saisie de 14,7 kg de drogue et 161 comprimés de psychotropes, en plus de quatre motocycles et des armes blanches. Des carcasses et des accessoires de moto, ainsi que des vélos ont également été pris lors de cette opération, menée à la suite d’informations parvenues aux services de police sur les agissements de cette bande de délinquants. Les mis en cause ont été déférés devant le parquet pour trafic de stupéfiants, vol et association de Amor Z. malfaiteurs. FÉLICITATIONS Fier de toi mon fils ZOUIKRI RAMI Fier du baccalauréat que tu as décroché avec mérite et après de grands efforts. Félicitations ! Ton papa Amor GALERIE DE DRAINAGE SOUS LE PONT SALAH BEY (CONSTANTINE) L’entreprise brésilienne installe le chantier ● L’ouvrage sera doté prochainement de 6 appareils GPS pour détecter les mouvements du sol. L ’entreprise brésilienne Andrade Gutierrez, chargée de la réalisation du pont Salah Bey, a installé le chantier pour lancer les travaux de la galerie de drainage des eaux souterraines au niveau de l’ouvrage, a-t-on appris auprès de Salim Zahnit, directeur des travaux publics de la wilaya de Constantine, en marge de la session de l’APW tenue hier. Selon ce responsable, l’entreprise est en train de préparer l’accès vers cette galerie, qui va permettre la stabilisation du monticule de terre et drainer toutes les eaux souterraines qui sont la première cause du problème de glissement de terrain signalé du côté de Mansourah. «Le plus important est de commencer les travaux le plus tôt possible. Des ingénieurs qualifiés dans ce genre de réalisations sont déjà sur place», a-t-il déclaré. Le DTP a expliqué que cette galerie, réalisée sous forme d’un U, est d’une longueur de 400 m. Elle sera réalisée sous le pont Salah Bey à partir du pilier n°6 (en partant de la place d’El Fedj), avec d’autres tunnels perpendiculaires (galeries additionnelles) d’une longueur de 1000 m, afin d’accumuler les eaux. La durée initiale des travaux est fixée à 30 mois, mais elle pourrait être prolongée selon la nécessité. Pour rappel, l’étude de ce projet a coûté 16 milliards de centimes. «Concernant l’avenant de la galerie, il est toujours au La durée de travaux est fixée à 30 mois niveau de la commission sectorielle des marchés. Mais en attendant la concrétisation de cet avenant, l’entreprise a commencé déjà l’installation du projet», a-t-il expliqué. M. Zahnit a affirmé que six appareils de géolocalisation par satellite (GPS) seront installés prochainement au niveau du pont Salah Bey pour observer et contrôler son mouvement. «Ces GPS sont inclus dans le marché, mais ce système sera utilisé désormais dans tous les grands ouvrages afin de détecter le mouvement du sol», a-t-il conclu. Yousra S. SESSION DE L’APW Des élus exigent la transparence dans la gestion des projets D es élus de l’APW de Constantine ont estimé que le budget de la wilaya octroyé à plusieurs projets est mal orienté, relevant une mauvaise gestion dans la réalisation de certains projets d’utilité publique. C’est suite à la présentation, hier, lors de la session de l’APW, du rapport du budget annuel et des enveloppes allouées aux équipements, que trois élus issus du FFS, du PT et du RND ont exprimé leur désapprobation, en rappelant l’état désastreux dans lequel se trouvent les projets dont a bénéficié la wilaya de Constantine, où l’on compte, selon eux, plusieurs projets qui n’ont pas vu le jour, alors que 23 opérations ont été simplement annulées. Selon les intervenants, qui réclament des rapports beaucoup plus détaillés sur les activités des secteurs de la jeunesse et des sports, la culture et les affaires religieuses, ces projets perdus sont un véritable gâchis pour la wilaya. «J’ai été étonnée en lisant ce rapport qui manque de beaucoup de détails sur le transfert et l’utilisation de l’argent, ainsi que des précisions sur les projets. En plus quand j’ai lu qu’il y a un excédent de 6 milliards de dinars dans le secteur de la jeunesse et des sports, au moment où les jeunes manquent de lieux de détente et de divertissement, j’ai été complètement déçue. Ceci sans parler des autres secteurs. Nous parlons de grands projets, alors que les préoccupations de base des citoyens sont négligées», a souligné l’élue du FFS, Souad Sassi. Pour sa part, Hichem Chelghoum, élu du Parti des travailleurs (PT), a exigé plus de détails et de précisions sur les différents projets et la destination des budgets. Il a affirmé que tout devrait se faire d’une manière plus claire afin de pouvoir débattre le budget et apporter des propositions pour améliorer les conditions de vie des habitants de la wilaya. Au fil des années, les sessions de l’APW semblent se répéter, avec les mêmes rapports qui reviennent, et les mêmes chiffres qu’on rabâche sans réels objectifs, alors que la stagnation continue de ronger les projets vitaux. Il faut signaler que cette session a été marqué par le peu d’intérêt au débat manifesté par des élus et des directeurs qui se sont mis à «danser» dès le départ précipité du wali. Y. S. RENCONTRE SUR LA TERMINOLOGIE LÉGALE Corriger les erreurs dans le traitement des affaires L L’ASEC ORGANISE LE TOURNOI NATIONAL DES ÉCHECS PHOTO: EL WATAN MILA UN ÉLEVAGE AVICOLE DÉTRUIT PAR LE FEU À OUED ATHMANIA a salle de conférences du siège du service des équipements et des finances (Ex-Comamo) de la sûreté de wilaya a abrité, hier, une rencontre régionale sur «La terminologie légale et les médias». Le thème principal développé au cours de cette rencontre, animée par des officiers de police, a eu trait à l’utilisation de la terminologie légale en matière de traitement des affaires de police judiciaire, sécurité publique et police administrative. Les différents intervenants ont été unanimes à relever que des erreurs de terminologie dans la qualification des crimes, délits et infractions interviennent très souvent dans le traitement de l’information, souvent par méconnaissance des journalistes de la bonne terminologie, particulièrement ceux de la presse arabophone. «L’utilisation de la bonne terminologie est indispensable pour transmettre l’information au public de la manière la plus objective», dira Mohamed Boubekri, commissaire principal et chef du service de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Annaba. Zeghib Lebib, commissaire divisionnaire à la sûreté de wilaya de Constantine s’est penché pour sa part sur les dangers de la désinformation et de la manipulation des médias, avant de citer les fautes les plus courantes de terminologie commises par les journalistes de la presse écrite arabophone pour ce qui concerne la sécurité publique. Des erreurs dont l’impact n’est pas très préjudiciable dans le traitement de l’information, puisqu’il ne s’agit généralement que de qualifications erronées d’infractions. F. Raoui Prévu les 15 et 16 juillet, le tournoi national des échecs, organisé par l’Association sportive des échecs de Constantine (ASEC), sera réparti en deux. La catégorie A, qui réunit les joueurs ayant un classement Elo supérieur ou égal à 1700, dont la compétition aura lieu à la maison de jeunes Ahmed Saâdi de la cité Filali à Constantine, alors que la catégorie B comptant les joueurs ayant un Elo de moins de 1700, qui seront accueillis par la maison de jeunes Azzedine Medjoubi à Ali Mendjeli. Pour rappel, la manifestation, parrainée par la wilaya, l’APW et l’APC de Constantine, avec le concours de la DJS, la Fédération algérienne des échecs, est homologuée par la Fédération internationale des échecs (FIDE). Dès l’annonce de ce tournoi ouvert à toutes les catégories, 150 participants issus de plusieurs wilayas ont confirmé leur participation, ce qui promet des empoignades très serrées. Cela s’explique surtout par les prix très intéressants réservés aux gagnants, sans oublier ceux prévus pour la catégorie féminine, les U16 et les vétérans. S. A. RÉALISATION D’UN SILO À GRAINS À EL KHROUB La cadence des travaux du projet de réalisation d’un silo en béton armé et ses annexes dans la commune d’El Khroub est très satisfaisante (55%). C’est ce qui a été avancé par l’un des responsables de l’entreprise chargée de la réalisation, lundi dernier, lors de la visite dans la wilaya de Constantine du ministre de l’Agriculture, Abdeslam Chelghoum. La réalisation des infrastructures de ce projet, dont le maître de l’ouvrage est l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), a été lancée en octobre 2014 et le permis de construire n’a été obtenu qu’en mars 2015. Une enveloppe de plus de 2,4 milliards de dinars a été octroyée pour ce projet. Le délai prévisionnel de réception provisoire du silo et de ses annexes, selon le même responsable, a été fixé pour mars 2017. Notons que cet ensemble de réservoirs d’une capacité de 50 000 tonnes, destiné au stockage du blé dur, blé tendre et de l’orge, compte trois infrastructures pilotes, à savoir une cellule de stockage, une tour de travail et un hall de réception, ainsi que d’autres ouvrages Y. S. annexes. El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 10 RÉGIONS GHARDAÏA Le scorpion tue encore ● Faute de budget alloué aux APC, les traditionnelles campagnes de ramassage de scorpions n’ont plus lieu, favorisant leur pullulement. L ’été est bel et bien installé et le scorpion aussi, avec ses nombreuses victimes, dont la majorité sont des enfants surpris dans leur sommeil. Mais pas que des enfants, des adultes aussi font partie du lot des victimes. Tel ce jeune homme de 20 ans, résidant au quartier d’Ouled Sayah, dans la daïra de Guerrara, à 115 km au nord-est du chef-lieu de wilaya, qui a été piqué la nuit par un scorpion, alors qu’il dormait profondément. Réveillé par la douleur de la piqûre, il n’a pas pour autant mesuré le danger que cela lui faisait encourir. S’étant recouché, le venin a eu tout le temps de faire son œuvre destructrice de plusieurs tissus de son corps. Il a été évacué par sa famille le lendemain, dans un état désespéré à l’hôpital de Guerrara. Mais malgré tous les soins prodigués et le sérum injecté, les médecins n’ont pu que constater le décès du jeune homme. Il a été enterré le lendemain au cimetière Sidi Abdelkader de sa ville natale, Guerrara. CONSTERNATION La mort de ce jeune homme par envenimation scorpionique a jeté l’émoi parmi ses parents et la population locale qui, encore une fois, réclame des autorités locales l’éclairage public, absent totalement dans ces quartiers pauvres et surtout la reprise des campagnes de ramassage des scorpions tel que cela se faisait avant. En effet, les années précédentes, à l’approche de chaque été, le comité de wilaya de lutte contre les zoonoses et la direction de la santé de Ghardaïa lançaient une campagne de lutte contre l’envenimation scorpionique. Elle débutait généralement par un séminaire pour l’amélioration de la prise en charge thérapeutique des cas de piqûre de scorpions et la diminution du taux de létalité ainsi que le recyclage des médecins urgentistes et paramédicaux dans le domaine de la prise en charge. La répartition du sérum Une campagne de ramassage des scorpions a été lancée dans la région PHOTO : D. R. antiscorpionique fourni en quantité suffisante par l’Institut Pasteur d’Alger était aussitôt ventilée sur l’ensemble des structures sanitaires de la wilaya. RAMASSAGE En parallèle, une campagne de ramassage des scorpions était lancée sur l’ensemble des 13 communes de la wilaya de Ghardaïa, l’unité était payée à 40 DA. A cet effet, une enveloppe conséquente était dégagée par la wilaya et mise à la disposition de toutes les APC. Aussi, et afin que l’opération atteigne le but escompté, une campagne de sensibilisation était lancée, tant sur les ondes de la radio locale que par des journées d’information dans les écoles et collèges de la wilaya avant la fin de l’année scolaire. L’implication des services des APC est fondamentale, notamment dans le maintien de l’hygiène environnementale, telle que le ramassage systématique des ordures ménagères et des gravats, ainsi que par l’entretien des trottoirs, la création d’espaces verts, l’entretien de l’éclairage public par le remplacement immédiat des ampoules grillées sachant que le scorpion est un animal photophobe.Ce sont, entre autres, quelques-unes des mesures adéquates et efficaces à appliquer contre la prolifération des scorpions, car il faut souligner que le scorpion est un animal millénaire, qui a survécu à tous les aléas. C’est un insecte nocturne qui peut se passer d’alimentation très longtemps, voire plus d’une année. Morphologiquement blindé, il résiste même aux irradiations puisque, paraît-il, il a été retrouvé vivant après les essais nucléaires français à Reggane en 1956. ÉTUDES Selon des statistiques, les piqûres de scorpion représentent la première cause de décès par envenimation en Algérie, ce qui induit donc, selon les spécialistes, des facteurs de gravité épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques. Par conséquent, et afin d’infléchir la tendance à la baisse du taux de morbidité et de mortalité causés par les piqûres de scorpion, une stratégie de lutte contre les piqûres et envenimations a été alors élaborée à l’époque par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. L’un des segments de cette stratégie reposait sur la formation du personnel médical et paramédical, sur l’information, l’éducation et la communication par implication intersectorielle. Un comité national de lutte antiscorpionique (CNLAS), constitué des secteurs de la santé, des collectivités locales et de la Protection civile, a même été créé en 1987 à cet effet. C’est dire la dangerosité de cet animal, qui, chaque année, provoque des dégâts, quelquefois irréversibles, voire des décès, dus, le plus souvent, comme c’est le cas de ce pauvre jeune homme, aux transferts tardifs des piqués vers les centres sanitaires. Sur la douzaine d’espèces répertoriées, deux sont particulièrement dangereuses et, malheureusement, les plus répan- 31,40% DE RÉUSSITE AU BACCALAURÉAT C e sont pas moins de 12 634 candidats qui étaient concernés cette année dans la wilaya de Ghardaïa par les épreuves du bac, dont 4802 ont concouru en candidats libres, parmi lesquels 83 détenus, dont une femme. Exceptionnellement, cette année, compte tenu des graves problèmes de fuite de sujets de certaines matières, pour cette seconde session, seuls 7623 candidats, dont 2823 ont concouru en candidats libres, étaient concernés dans la wilaya de Ghardaïa par la décision du gouvernement de refaire partiellement les épreuves du baccalauréat qui se sont déroulés du 19 au 23 juin 2016 dans les 37 centres d’examen, ouverts sur 11 des 13 communes que compte la wilaya de Ghardaïa.Plus de la moitié de ces candidats sont des filles, soit un total de 3798. 876 d’entre elles se sont présentées en candidates libres et le reste, soit 2922 sont scolarisées. 2 394 l’ont obtenu, soit un taux de 31,40 %, un résultat très infime, mais qui selon, Ammar Tibani, le directeur de l’éducation de la wilaya de Ghardaïa, «reflète l’exact niveau des candidats et surtout donne une idée précise du véritable taux sans intervention de la triche et des fuites. C’est à partir justement de ces chiffres, que je vais commencer réellement à travailler sur ce dossier ». CONCURRENCE En termes de réussite par établissement scolaire, c’est au lycée (public) Gar Ettine de Guerrara que revient la palme, avec 120 candidats ayant décroché le précieux sésame pour l’université, et ce, sur les 177 ayant concouru, soit un taux de 67,80%. La deuxième place est revenue au lycée privé Erradouane d’El Atteuf, avec un taux de réussite de 86,79%, soit 46 lauréats sur 53 candidats. La troisième place est revenue au lycée Ammi Saïd de Ghardaïa, qui a vu 101 de ses 151 candidats obtenir leur ticket pour le palier universitaire, soit un taux de réussite de 86,59%. La note suprême à l’échelle de la wilaya, qui est de 18,08/20, a été obtenue par Melle Ziadi Mounira, du lycée de Sidi Abbaz, dans la commune de Bounoura. Elle est suivie de près, avec une note de 17,55/20 par Kherfi Oussama, du lycée privé El Hayat de Guerrara, à 115 km au nord est de Ghardaïa, qui est talonné par Melle Tadjrouna Hasna, du lycée privé Erradouane d’El Atteuf avec une note de 17,15%, alors que le jeune Ouled El Haddar Younes, du lycée de Sidi Abbaz ,ferme la marche en 4e position, avec 17,03%. A remarquer que sur les quatre premiers lauréats, le premier et le quatrième font partie du même lycée de Sidi Abbaz, dans la commune de Bounoura, à 6 km de la ville de Ghardaïa. Pour les candidats libres, sur les 2823 candidats qui ont pris part aux épreuves, 610 ont décroché le sésame pour l’université. Par grandes daïras, cela donne pour El Ménéa, sur 605 candidats, 25 l’ont obtenu soit un taux de 25,45%, à Guerrara sur 259 candidats, 50 ont obtenu le précieux diplôme, soit un taux de 19,31%, alors que pour Ghardaïa, sur 1959 candidats, 406 d’entre eux sont parvenus à le décrocher, soit un taux de 20,70%. En ce qui concerne les candidats inscrits dans le cadre de l’enseignement à distance, sur 589 candidats, seuls 29 sont parvenus à l’avoir, soit un infime taux de 4,90%. Par ailleurs, nous avons appris que 13 lycées de la wilaya de Ghardaïa ont réalisé un décevant score de moins de 30% de réussite dans cette session 2016 du baccalauréat. Ce qui nécessite une révision générale et une remise à niveau du corps enseignant et des gestionnaires de ces établissements. K. Nazim dues dans nos régions, il s’agit de l’Androctonus Australis et du Buthus Occitanus. Les prédateurs du scorpion sont généralement les oiseaux, surtout les poules, les chats et les hérissons, dont les populations du Sud et des Hauts-Plateaux sont encouragées à en disposer chez elles. La prolifération des scorpions, qui augmente le risque d’envenimation, est due à plusieurs facteurs, dont le manque d’hygiène, la promiscuité et l’obscurité. Il y a, au nombre de ces facteurs, la misère des populations, qui, dans leur immense majorité, vivent dans des maisons très anciennes, sans aucun entretien. Selon un rapport du ministère de la Santé datant de l’année 2000, sur la situation épidémiologique en Algérie, dans la 10e classification internationale des maladies (CIM 10), l’envenimation scorpionique est classée dans le groupe «Effet toxiques de substances d’origine essentiellement médicinale» L’envenimation scorpionique est une pathologie spécifique, contrôlable par l’hygiène du milieu. Elle représente l’un des plus importants problèmes de santé publique en Algérie et plus particulièrement au niveau des régions des Hauts-Plateaux et du Sud où, chaque année, plusieurs milliers de personnes sont piquées par les scorpions et dont une centaine, en moyenne, en décèdent. Le «scorpionnisme» demeure un problème majeur auquel il faut trouver des solutions urgentes et accorder tous les moyens adéquats pour le combattre et éviter ainsi des pertes humaines. K. D. TAMANRASSET La sûreté de wilaya organise une campagne de don du sang Une campagne de don du sang a été organisée, mardi, au centre médico-social relevant de la sûreté de la wilaya de Tamanrasset, a indiqué un communiqué émanant de cette institution. La campagne entre dans le cadre humanitaire et des actions menées en faveur des anémiques, et ce, afin d’alimenter la banque de sang des établissements hospitaliers de la wilaya. L’opération concernera l’ensemble des employés, y compris les cadres de ce corps de sécurité et les agents assimilés, selon la même source, qui précise que cette action, qui s’inscrit dans le cadre du programme de consolidation du travail de proximité, consacre les valeurs de solidarité au sein de la société et renforce davantage le lien entre policiers et citoyens. Ravah Ighil El Watan – Jeudi 14 juillet 2016 – 11 L’ACTUALITÉ PÉTITION D’EL KHABAR CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar. A travers El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les titres de la presse indépendante, la liberté de la presse et les droits de l’homme en Algérie. Les événements se sont accélérés en moins d’une semaine et le journal El Khabar s’est retrouvé dans une bataille politique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec le 3 mai, Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes fondamentaux des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar considère comme référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle il n’a pas dévié, quels que soient les circonstances et les chantages. LES SIGNATAIRES Merdija Bouzid (El Tarf), Herdma Laïd (agent de sécurité, Alger), Larabi Abdallah (commerçant, Ras El Ma - Sidi Bel Abbès), Boutehra Hocine (Alger), Bouzidi Azeddine (transitaire, membre de la Ligue algérienne des droits de l’homme, Alger), Boukacem Rachid (retraité, Tizi Ouzou), Zemmour Mohand Arezki (membre du RCD, Chorfa - Bouira), Rezki Rabah (ingénieur, Tizi Ouzou), Mahdia Saïdi , Imine Boussad (militant RCD, Maatkas Tizi Ouzou), Amanzougaren Saïd (retraité, Tizi Ouzou), Dahmani Belkacem (Azazga - Tizi Ouzou), Guenana Salem (superviseur, Kenidra), Taoulilt Lahcen (retraité), Berkani Toufik (consultant en éducation, Khenchela), Aissani Kamel (chirurgien-dentiste, Alger), Alouane Lounis (agent de sécurité, Tizi Mbarbar, Aokas-Béjaïa), Lias Aït Bara (ingénieur-Béjaïa), Mesli Anouar (fonctionnaire-Oran), Abassi Farouk (conseiller juridique, militant politique et juriste, membre éminent de l’oposition-Alger), Bouatou Afif (Mostaganem), Aloualia Achour (village Feldane-Béjaïa), Bedhouche Zahir (enseignant-Béjaïa), Zerouati Boualem (emloyé, Beni Boussaïd-Tlemcen), Boumerdassi Hassiba (avocate-Alger), Boumerdassi Yasmina (avocate-Alger), Boumerdassi Rima (fonctionnaire-Alger), Rehal Abdelouaheb (avocat-Alger), Aoufen Mohamed (Sidi Akacha-Chlef), Takzaït Arbia, épouse Aoufen (Sidi Akacha-Chlef), Boudraâ Moussa (Aït R’zine-Béjaïa), Mohamed Fakhreddine Teraï (Oum El Bouaghi), Ferrat Tahar (retraité, Bouzeguene-Tizi Ouzou), Ammari Yacine (citoyen-Guelma), Saïdi Mohamed (commerçantBéjaïa), Aroun Hamid (Alger), Rabhi Mohamed Lotfi (ingénieur-Canada), Chouaïb Benferdi (Souk NaâmanOum El Bouaghi), Chaïb Draâ Hadji (cadre chargé des relations extérieures, Alger), Hadj Amar Zaidi (YabousKhenchela), Belkacem Akmoum (agriculteur-Bordj Bou Arréridj), Aoun Abderrezak (agriculteur,Tébessa), Hassen Daouadji Mohammed (professeur d’université, membre du bureau politique de Talaie El HouriatRelizane), Zahreddine Allalouche (Constantine), Kenouche Moussa (FFS, Tizi Ouklane,Tichy, Béjaïa), Khirenas Messaoud (Ghardaïa), Baghal Brahim (Darguina-Béjaïa), Kahlal Abderrezak (transporteur public, Ksar El Boukhari-Médéa), Ould Chikh Abdennour (Boufarik-Blida), Abdellaoui Ammar (commerçant, Djelfa), Bedjou Nacer (directeur commercial, MoscouRussie) , Merzouk Yahia (herboriste), Khemili Brahim (directeur de CEM à la retraite, Laghouat), Yahia Salim (ex-cadre, ex-syndicaliste Sonatrach), Aït Habib Abdelkader (retraité,Ighil Nathala), Aït Habib Imane (étudiante, Akbou), Aït Habib Sami (étudiant, Akbou), Aït Habib Lynda (orthophoniste), Aït Habib Sabrina (spécialiste en droit administratif, France), Osama Hoadef (blogueur, militant démocrate, N’gaous-Batna), Souhila Ilhem Benali (journaliste Chaîne III), Bachir Bougherira, Djillali Labraoui (retraité, Alger), Ghouti Djamel (comédien, Saïda), Abdelhamid Boulebnane, Mebarek Ferchichi (agent immobilier), Guenana Salem (superviseur, Kenidra), Lemdani Ali (professeur retraité, syndicaliste-Alger), Aït Ouali Malek (retraité, AkbouBéjaïa), Keraouhen Mustapha (Akbou-Béjaïa), Benkhellat Abdelkrim (Akbou-Béjaïa), Hamouche Mourad (Ighil Ali-Béjaïa), Medjdoub Moussa (ingénieur, Kherrata-Béjaïa), Medjdoub Farid (commerçant, Kherrata-Béjaïa), Medjdoub Koukou (étudiant, Kherrata-Béjaïa), Medjdoub Hana (étudiante, KherrataBéjaïa), Mahmoudi Mohamed (infirmier-Aïn Defla), Koriche Chehrazed (militante associative-Blida), Kenouche Moussa (Tichi-Béjaïa), Karim Arezki (enseignant à la retraite-Tizi Ouzou), Mekleche Fatiha (Oran), Reguieg Belfetouh (imam-Saïda), Moula Karim (commerçant-Alger), Beloufa Kadi (agent de sécuritéSaïda), Lekhchine Brahim (écrivain, Collo-Skikda), Lekhchine Zahra (femme au foyer, Collo-Skikda), Mouzaï Ferhat (commissaire aux comptes-Sétif), Mohamed Boutrik (ex-diplomate), Abderrahmane Chegrani (retraité-Tizi Ouzou), Medjadji Mohamed (fonctionnaire-Tipasa), Abdennour Boussaba (professeur d’information et de communication, université Mouloud Mammeri-Tizi Ouzou), B. Fatima (ingénieur en informatique-Tizi Ouzou) Zidane Yanis (étudiant, Aokas-Béjaïa), Satour Rachid (Larbaâ Nath Irathen-Tizi Ouzou), Assad Rachid (Larbaâ Nath IrathenTizi Ouzou), Derouiche Mohamed (militant du RCD-Tizi Ouzou), Ardjoun Mohand Ouidir (retraité-Béjaïa), Mohammed Chouaki (directeur de publication Lakoominfo), Yacine Hamidouche (Akbou), Kellil Salah (enseignant université chahid Abbes LeghrourKhenchela), Zerdeb Boudjemaâ (chômeur, Aïn BessamM’sila), Cherifa Kaddour (Alger) Wahiba Hartani (universitaire-Alger), Mokrane Sid Djoudi Madani (enseignant de primaire), Hamiani Ouali (employé-Tizi El Khabar, qui est né dans un climat politique particulier, est l’un des acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans une conjoncture difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié leur vie pour la consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion, de pensée et d’expression. El Khabar a mené, durant cette période, des batailles contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle et poursuites judiciaires, fermeture de sources d’information et redressements fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabar a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen de l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette campagne Ouzou), Khendek Mohamed Arezki (enseignant universitaire à la retraite-Tizi Ouzou), Teriaki Rachid (entrepreneur, Beni Amrane-Boumerdès), Belaïd Abdelmalek (étudiant-France), Belaïd Amine (fonctionnaire-France), Hamoum Aymen (Tissemsilt), Hamoum Abdelbassat (Tissemsilt), Hamoum Diaeddine (Tissemsilt), Messah Zakaria (Tissemsilt), Messah Abdelfettah (Tissemsilt), Messah Kaouthar (Tissemsilt), Aït Habib Hakima (Tissemsilt), Aït Habib Mounir (Tissemsilt), Aït Habib Anaïs (Tissemsilt), Bensadoun Mounir (industriel-Oran), Guenana Salem (superviseurKenidra), Boudaï Farid (fonctionnaire), Saghiri Ammar (correspondant, Aïn Beida-Oum El Bouaghi), Saghiri Messaoud (journaliste, prof de français, Meskiana-Oum El Bouaghi), Charif Salim (imam-Bordj Bou Arréridj), Hadj Halim Boualem (retraité-Constantine), Barka Cherif (technicien supérieur, El Kseur-Béjaïa), Bouaziz Samir (magistrat près le tribunal de Lakhdaria-Bouira), Amara Arab (menuisier, Tazmalt-Béjaïa), Boudraâ Mokhtar (tôlier, Tazmalt-Béjaïa), Harim Kamel (fonctionnaire, Aït Mesbah-Tizi Ouzou), Chafa Ali (fonctionnaire, Beni Zmenzer-Tizi Ouzou), Kada Ali (secrétaire général du parti 1er Novembre, sous incorporation-Tiaret), Benkada Mohamed (militant FLNTiaret), Alili Ammar (juriste, prof universitaire, avocat à la cour de blida), Aït Ahmed Ourida (propriétaire d’une école privée-Oran), Messaoud Koussaïla (spécialiste radiothérapie-Oran), Inouri Ali (militant droits de l’homme, militant démocrate, M’chedellah-Bouira), Aribi Oussama (citoyen-Khemis Miliana), Younes Latreche, Tbibel Mohamed Salah (enseignant à la retraite), Aït Habib Imane, Aït Habib Abdelkader, Hamid Ouazar, Naïb Hocine (commerçant-Tizi Ouzou), Arezki El Hassan (couturier-Béjaïa), Helladj Abdelhak (facteurSkikda), Khalef Youghourcen (Derguina-Béjaïa), Kechiche Abou Bakr (employé, Barika-Batna), Tchatchi Madjid (militant du RCD), Salah Kaki (cadre de Naftal à la retraite), Esseghir Abdelkader (retraité-Alger), Souidi Khelifa (militant, ingénieur, Aïn El Hadjar-Saïda), Souidi Mohamed (médecin, Aïn El Hadjar-Saïda), Yahia Cherif Aïssa (ingénieur, Aïn El Hadjar-Saïda), Yahia Cherif Abderrahmane (militant, laborantin, Aïn El HadjarSaïda), Yahia Cherif Belaïd (enseignant, Aïn El HadjarSaïda), Kotb Aïssa (médecin spécialiste, Aïn El HadjarSaïda), Slimani Abdelkrim (commerçant, Aïn El Hadjar-Saïda), Labane Abdelkrim (comptable, Aïn El Hadjar-Saïda), Hadji Chikh (intendant, Aïn El HadjarSaïda), Hadji Mohamed (enseignant universitaire, Aïn El Hadjar-Saïda), Tigrine Abdelkader (militant, ingénieur, Aïn El Hadjar-Saïda), Bouanani Abbès (administrateur, Aïn El Hadjar-Saïda), Chikh Abdesslam (commerçant, Aïn El Hadjar-Saïda), Aliouat Moussa (directeur d’un CEM, Bir El Ater-Tébessa), Aliouat Ghania (femme au foyer, Bir El Ater-Tébessa), Aliouat Zakaria (stagiaire, Bir El Ater-Tébessa), Halimi Toufik (Khenchela), Khalfaoui Saïd (retraité-Tizi Ouzou), Chaketni Abou Bakr (Skikda), Kamfouche Khaled (entrepreneur-Aïn Defla), Chouchaoui Zoulikha (enseignante de français-Aïn Defla), Kamfouche Aïda (infirmière-Aïn Defla), Bougri Yazid (ingénieur-Aïn Defla), Kamfouche Abdallah (retraité de l’armée-Aïn Defla), Kamfouche Samir (agriculteur-Aïn Defla), Kamfouche Ammar (directeurAïn Defla), Kamfouche Abdelkader (surveillant-Aïn Defla), Kamfouche Mokrane (fonctionnaire-Aïn Defla), Kamfouche Ouahid (agriculteur-Aïn Defla), Kamfouche Fadila (profession libérale-Aïn Defla), Kamfouche Naïma (fonctionnaire-Aïn Defla), Djebbour Fatma (femme au foyer-Aïn Defla), Zougar Djelloul (chômeur-Aïn Defla), Zougar Sabiha (couturière-Aïn Defla), Guechouk Takfarines (commerçant, Ksar El Boukhari-Médéa), Kahlal Massinissa (Ksar El Boukhari-Médéa), Kahlal Abderrezak (Ksar El Boukhari-Médéa), Mebarkia Mustapha (Bir Mokkadem-Tébessa), Mebarkia Mohamed (Bir Mokkadem-Tébessa), Mebarkia Fethi (Bir Mokkadem-Tébessa), Mebarkia Asma (Bir MokkademTébessa), Taleb Djamel (secrétaire d’avocat-Blida), Adda Ahlem (femme au foyer-Blida), Abbad M’hamed (directeur à la retraite, Oum Drou-Chlef), Lakroum Abdelhakim (sergent-chef à la gendarmerie à la retraiteJijel), Madouni Souad (inspectrice de forêt-Tipasa), Ammar Hamel (directeur d’une école primaire, Ksar Sbahi-Oum El Bouaghi), Alimarina Seddik (retraité, Iloula-Tizi Ouzou), Samet Djamel (cadre architecteAlger), Naceri Abdelhamid (médecin-Tiaret), Chouaïb Benferdi (correspondant, Souk Naâmane-Oum El Bouaghi), Kara Belkacem (intendant à la retraite, Ouassif-Tizi Ouzou), Saâdi Abdesslam (enseignant de lycée à la retaite, Boufarik-Blida), Dahdah Nadir (viceprésident de l’association village Tala Khaled, AokasBéjaïa), Khadri Messaoud (maçon-Batna), Benmedjkoun Ferhat (commerçant, Ighrem AkbouBéjaïa), Abrous Hassen (ex-militant des droits d’homme féroce que mène le ministre de la Communication contre le journal El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout journaliste libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre refus absolu de la position du ministre de la Communication ou de toute autre partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous dénonçons avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus de toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, également, que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté d’expression et de la presse en Algérie. • Tél. : 021 48 47 67 – Fax : 021 48 44 26 – [email protected] à la coordination nationale des recrues de l’armée ; président de l’association El Wafa à la comission du village Chegga-Chlef), Ben Abdelaziz Bachir Mohamed Lamine (Baraki), Hamza Keniza (médecin-Annaba), Mokhtari Samir (fonctionnaire, Boghni-Tizi Ouzou), Houari Hamid (technicien supérieur en automatisationTizi Ouzou), Messaoud Amraoui (cadre syndicaliste Unpef, inspecteur au secteur de l’éducation nationale), Sara Amroun, Odina Farès (étudiant universitaire), Hamid Dahmani (citoyen-Béni Amrane), Debbou Abdelhalim (ingénieur d’Etat-Ecole nationale polytechnique), Khelil Bouabdellah (agent général d’assurance-Relizane), Boudjakdji Abdelkader (avocat à la cour de Blida), Boudjakdji Nadjmeddien (avocat à la Cour suprême-Bilda), Oufi Rafik (avocat à la cour de Blida), Berrichi, épouse Boudjakdji Abdelkader (femme au foyer-Blida), Deghdouch Ammar (officier à la retraiteJijel), Samrelil Aïssa (avocat-Alger), Yahia Ben Ammar (militant au Comité national pour la défense des droits des chômeurs-El Oued), Bouchaïr Madjid (chauffeur de taxi, Larbaâ Nath Irathen-Tizi Ouzou), Khenoun Nabil (fonctionnaire, Amalou-Béjaïa), Smaïl Bedreddine (fonctionnaire, Amalou-Béjaïa), Ben Ameur Ammar (militant des droits de l’homme, commerçant-Bordj Bou Arréridj), Abdelouahab Bakhouche (chômeurKhenchela), Boulila Abbès (retraité-Bouira), Benali Abdallah Mahmoud (professeur en médecine-Alger), Benali Abdallah Saliha (professeur en pharmacieAlger), Farès Bedhouche (vétérianire, Jil Jadid, KherrataBéjaïa), Ghellaf Bilel (Jil Jadid, Kherrata, Béjaïa), Azeddine Bedhouche (artisan, Kherrata-Béjaïa), Abdelali Maouche (Jil Jadid, Kherrata-Béjaïa), Abdennacer Maï (Jil Jadid, Kherrata-Béjaïa), Yacine Bachioua (ingénieur, Jil Jadid, Kherrata-Béjaïa), Rezzam Bilel (citoyen, Aïn Fekroun, Oum El Bouaghi), Merouani Mohamed (commerçant, Aïn Fekroun-Oum El Bouaghi), Farès Khaled (universitaire- France), Khalfallah Abdelmalek (étudiant-Jijel), Chami Tarik (doctorant en journalisme), Mederbel Hacène, Aït Abdelmalek Fateh (salarié-Boumerdès), Berkane Abdelmadjid (instituteur, Tazmalt-Béjaïa), Moussa Ben Abdesslam (étudiantBéjaïa), Benabdelaziz Mokhtar (Alger), Madouni Bouziane (fonctionnaire-Tipasa), Baghal Brahim (Derguina-Béjaïa), Saâdi Samir (cadre à la retraite, Chorfa-Bouira), Sahnine Smaïl (Médéa), Ben Hadj Habib (avocat agréé à la Cour suprême), Mahdjoub Bekkar (poète, Metlili-Ghardaïa), Guesmi Hania (retraitée de la culture-Alger), Dey Nabil (installateur de réseaux et de traitement des données, Barika-Batna), Bey Rafika (vétérinaire), Saïd Selloum (écrivain, ex-correspondantAnnaba), Bouchaâla Samir (commerçant-Djelfa), Sakhriou Mokrane (Akbou-Béjaïa), Mohieddine Ammam (président d’un club sportif, Maâtka-Tizi Ouzou), Arezki Sellam (Akbou-Béjaïa), Hafnaoui Ben Amer Ghoul (journaliste, militant politique et des droits de l’homme), Mohand Amazigh (enseignant, Fréha-Tizi Ouzou), Ouchene Chérif (Aïn Kercha), Amar Safari (académie de la jeunesse algérienne, licence relations internationales, Hamam Dhalaâ-M’sila), Saïd Tinedghar (plasticien-Tizi Ouzou), Sebti Berkani (étudiant en droitOum El Bouaghi), Fouad Kacimi, Sedkaoui Rachid (retraité, Tadmaït-Tizi Ouzou), Allel Rachid (MouzaïaBlida), Zahreddine Allalouche (Constantine), Medjmadj Moussa (ingénieur- Suisse), Talaoughanim Salah (chômeur, Mekira-Tizi Ouzou), Saïd Sabeg (El Khabar Erriadhi, Khenchela), Guellel Abdelkrim (enseignant à la retraite, Bouira), Guellel Mounira (enseignante à la retraite, Bouira), Beriche Salah (Bentalha, Baraki), Mohamed Naïli (journaliste, Paris), Merouani Mohamed (commerçant, Aïn Fekroun, Oum El Bouaghi), Hamdi Nacer (retraité, Tigzirt, Tizi Ouzou), Dahdah Mouhoub (président de l’association Tefernine, Tizi n’Barbar, Béjaïa), Medjadi Bendjediane (sportif, Saïda), Boualem Abdelkader (étudiant, Mostaganem), Ghoul Abdelkader (Frenda, Tiaret), Berkouk Toufik (chauffeur, Béjaia), Leklhal Sebti (retraité, Yabous, Khenchela), Zerzour Brahim (infirmier, Boumerdès), Akerkar Akli (universitaire, Paris), Mourad Kerbache (ingénieur, Alger), Ali Slimane Samir (photographe, Tizi Ouzou), Halimi Mohamed (fonctionnaire), Halimi Idir (étudiant), Noureddine Adjam (Kherrata, Béjaïa), Bitam Raouf (enseignant, Batna), Hadaoui Keddour (Sétif), Belaïd Mohamed (comptable, Tamalaht Ahnif, Bouira), Ben Djelloul Ahmed (cadre syndicaliste à Touggourt), Touahri Malek (retraité, Béjaïa), Mechdou Abdelghani (Tamalaht Ahnif, Bouira), Madjid Mansouri (prof de lycée), Ghouat Saïd (PES, Sétif), Laïd Helal (avocat, prof de droit à l’universdité de Béjaïa), Larbi Irid (citoyen, Aïn Fakroun, Oum El Bouaghi), Bekka Razik (entrepreneur, Kendira, Béjaïa), Khellaf Bekka (élu FFS, Kendira, Béjaïa), Chaâbna Abdelatif (Batna), Merdji Rachid (fonctionnaire dans le secteur de l’éducation, Gouraya, Tipasa), Ben Yakhlef Mohamed (fonctionnaire, Médéa), Tahir Rabah (enseignant à l’université de Béjaïa), Zahreddine Allalouche (Constantine), Ramdani Boualem (journaliste, Paris), Messaoudène Youcef (chercheur), Cherif Dris (Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l’information d’Alger), Atamna Abdelouahab (chômeur, Ras El Oued, Bordj Bou Arréridj) Inouri Ali (militant droits de l’homme, militant démocrate, M’Chedallah, Bouira), Saddam Karkouri (militant parti Jabhat El Moustakbal, commune de Yabous, Khenchela), Djamel Belaouedj (militant parti Jabhat El Moustakbal, commune de Kaïs, Khenchela), Khaled Mehnachi (militant parti Jabhat El Moustakbal, commune de Kaïs, Khenchela), Imad Eddine Ben Henia (militant Jabhat El Moustakbal, Kaïs, Khenchela), Aïssa Ben Mohamed Deradji (Bouira), Hamidi Noureddine (membre du conseil national du FNA, coordinateur de l’Organisation natioanle de la recherche scientifique, Saïda), Saoudi Mohamed (Boufarik, Blida), Aroussi Lakhdar (Boufarik, Blida), Benzerfa Sabrina (Blida), Naceri Mohamed Laïd (retraité, militant FLN, Kasr Al Abtal, Sétif), Berkat Ahmed (retraité, Sidi Bel Abbès), Ben Tayeb Ahmed (retraité, Ouacif, Tizi Ouzou), Serdi Brahim (Oran), Medjdoub Aïssa (retraité, Kherrata, Béjaïa), Medjdoub Farid (cuisinier à l’hôpital, Kherrata, Béjaïa), Medjdoub Kassi (cuisinier, Kherrata, Béjaïa), Medjdoub Abdelali (receveur de bus, Kherrata, Béjaïa), Bediar Saïd (enseignant à la retraite, Souk Ahras), Souad, épouse Boughdiri Salah (Souk Ahres), Aïssa Azzi (président de l’association Haï Sakia, Hammam Delaa, M’sila), Bouabdelli Abdelhak (Oran), Abderrahmane Nour El Houda (Oran), Maâmar Ayeb (fonctionnaire Sonelgaz, Khenchela), Miloudi Mohamed (enseignant universitaire, Tizi Ouzou), Mellouk Youcef (commerçant, Oran), Mellouk Mohamed Kamel (étudiant, Oran), Yousfi Khatir (commerçant, Oran), Yousfi Khatirou (Oran), Hamdane Mocrani (écrivain,Tizi Gheniff, Tizi Ouzou), Ben Arab Amar (moudjahid, Bouira), Ben Arab Lounis (avocat, Bouira), Saâdaoui Mohamed (ingénieur, Bouira), Djebbar Lazhar (entrepreneur,Bouira), Farid Guellil (Journaliste), Lemhane Nadir (Tizi Ouzou), Belebiad Youcef (fonctionnaire, Kedadra, Sidi Bel Abbès), Mekdas Mustapha (Agriculteur, Tizi Ouzou), Ould Ali Mahfoud (cadre, Alger), Boudermine Lakhdar (journaliste, Annaba) Semrani Salem (vice, président de la fondation Matoub Lounès,Tizi Ouzou), Medjdoub Moussa (ingénieur, Kherata, Béjaïa) , Medjdoub Nacereddine (agent de sécurité, Kherata, Béjaïa), Medjdoub Kenza (étudiante, Kherata, Béjaïa), Yahiaoui Youcef (DRH à la retraite, Hamadi Boumerdès), Yahiaoui Mohamed (artisan, Khemis El Khechna, Boumerdès), Samir Boumaza (ex, officier, Tébessa), Khelifi Yacine (gendarme à la retraite, Oum El Bouaghi), Belagrouz Mounir (fonctionnaire, Rasfa,Sétif), Loukad Ghani (artiste dessinateur , Tizi Ouzou), Zahreddine Allalouche (Constantine), Henine Brahim (journaliste , Aïn Sefra), Gouissem Lakhdar (cadre dirigeant à la retraite, Alger), Kadaoui khadra (Fonctionnaire, Tlemcen), Kadaoui Aïcha (couturière, Tlemcen) , Kadaoui Keltouma (femme au foyer, Tlemcen), Belahcen Fadila (femme au foyer, Tlemcen), Hassem Yamna (femme au foyer, Tlemcen), Messabhi Saïd (Tlemcen), Amrouche Rachid (commerçant, Tlemcen), Belgherbi Abdehak (chauffeur, Tlemcen), Khebichet Kamel (agent de sécurité, Tlemcen), Kadaoui Fatma (Tlemcen), Belgherbi Madjid (Fonctionnaire, Tlemcen), Fathi Smaïl (entrepreneur, Tlemcen), Bouriah Amar (opérateur SEOL, Oran), Bouriah Khadidja (Oran), Alioua Yacine (Snadla, Béjaïa) , Djebouri Idir (Alger), Khettab Abdelkader (Tiaret), Kedadra Hachani Ben Bachir (moudjahid, El Oued), Ayeb Maâmar (ex-fonctionnaire, Khenchela), Ben Brik Abdelkader (Theniet El Had, Tissemsilt), Bouziane Abdelkader (ex-gendarme, Chlef), Rachida Meddahi (France), Hamzi Mohand (retraité, Béjaïa), Zerrouk Toufik (directeur de CEM, Oum El Bouaghi), Achouri Abdelghani (El Kseur, Béjaia), Aïssaoui Mohamed (carde, Naâma), Telili Saïd (commerçant , El Kala, El Taref), Akeb Merzouk (Tizi Ouzou), Ben Ammara Abdelhak (fonctionnaire, Rasfa, Sétif), Bireche Reda (fonctionnaire, Rasfa, Sétif), Belamri Fareh Eddine (fonctionnaire, Rasfa, Sétif), Belgat Fairouz ( Rasfa, Sétif), Makhzoum Moncif (fonctionnaire, Rasfa, Sétif), Baroudi Abdeslam (Batna), Abiri Khaled (avocat, Batna), Gasmi Abdelhamid (retraité, Boumagueur, Batna), Lekrid Maâmar (entrepreneur, Barika, Batna), Hassain Mohamed (retraité, Batna), Saïdi Karim (fonctionnaire, Batna), Merniz Abdelouahab (enseignant, M’sila), Mimouni Nadir (fonctionnaire, Tlemcen), Medjdoub Nabil (fonctionnaire, Tlemcen). El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 12 PUBLICITÉ Assia Haddad est sans doute la révélation du Festival de la chanson oranaise, qui se poursuit au TRO. Preuve que la manifestation a tenu ses promesses en permettant à de jeunes talents d’épouser une carrière professionnelle. Plusieurs artistes algériens prendront part à la 10e édition du Festival international du raï d’Oujda (Maroc) prévu du 16 au 23 juillet, ont annoncé les organisateurs sur le site web de l’événement. Le comédien franco-algérien pétri de valeurs spirituelles ne désarme pas de croire que le sort des humains peut sourire. c’est l’été INSTANTANÉS D’ISTANBUL TURKISH BLEND dr (*) L e hasard a voulu que nous soyons logés à Beyoglu, tout près de Taksim, une place qui fait épisodiquement les titres de la presse internationale. L’agitée actualité politique de la Turquie en est la cause, ainsi que sa situation sécuritaire. D’ailleurs, en raison de cette dernière, les Algériens que nous sommes avons été plus qu’étonnés de ne pas apercevoir en ville le moindre gendarme ou policier en tenue. Par contre, nous avons assisté à Taksim à un impressionnant déploiement des forces l’ordre le 30 mai dernier, la veille de notre retour, bien que, paradoxe, durant la journée aucune manifestation non autorisée n’a pointé le bout du nez. C’est que Taksim et la rue de l’Indépendance, située à un des ses bouts, sont devenues le lieu de ralliement de la gauche turque, cette dernière avait en ces lieux, en mai 2013, fait vaciller le pouvoir d’Erdogan. Elle conteste sa dérive totalitaire et l’islamisation Istanbul est la ville de tous les superlatifs. Fascinante est le terme qui s’impose en premier. Pour le traduire, quelques instantanés en dix jours de séjour... forcée d’une Turquie, où la piété n’est pourtant pas un vain mot, mais qui est sans ostentation, ne débordant pas négativement sur les libertés individuelles. C’est ce qui frappe l’Algérien découvrant une contrée à la dualité culturelle prononcée, entre Orient et Occident, avec des arts de vivre les plus contradictoires, ses multiples communautés religieuses et ethniques vivant en bonne intelligence. DE TAKSIM À GALATA La rue Istiklal, axe central du quartier historique de Beyoglu, est surtout un haut lieu du tourisme. Superbe voie piétonne, elle aboutit au quartier Galata, ancienne colonie de la République de Mohammed Kali Gênes entre le XIIIe et XVIe siècles. (Suite en page 14) Hôtellerie C’EST L’ÉTÉ L’hôtelier AccorHotels a annoncé mardi, dans un communiqué, engager à l’horizon du premier semestre 2017 un projet de filialisation de son pôle immobilier HotelInvest, qui compte 1100 hôtels, afin d’en céder la majorité à des investisseurs tiers. El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 14 INSTANTANÉS D’ISTANBUL TURKISH BLEND L ce commerce déloyal est plus gravement le fait des agences de voyages, qui entraînent les groupes de touristes débarquant du monde arabe vers des destinations supplémentaires à leur programme de visites. Les sachant dans le besoin de faire des emplettes, elles les transbahutent vers des grandes surfaces, avec lesquelles elles ont partie liée. De même, sans vergogne, leurs guides orientent les groupes, avec un diabolique art de la persuasion, vers tel restaurateur à l’exclusion de tous les autres. Mais quittons ce prosaïque terrain. Direction le district Eyup. LE VIEUX STAMBOUL Pour se retrouver dans la géographie d’Istanbul, une mégalopole de 14 millions d’âmes où atterrit un avion toutes les 2 mn, quelques repères s’imposent pour ce qui concerne la partie qui fait sa renommée, l’Istanbul historique. Elle est partagée par le Bosphore en deux principales entités. L’une est à l’ouest, en Roumélie, un reste de la péninsule balkanique anciennement sous domination ottomane. C’est sa part de continent européen. L’autre est sur la rive anatolienne du Bosphore, avec Kadiköy et Üsküdar, deux districts urbains formant l’autre noyau historique de la ville. Sur la rive rouméliote nord, il y a Beyoglu et les districts i li et Be ikta. Séparé de ces trois par l’estuaire de la Corne d’or, en rive rouméliote sud, il y a Fatih, le vieux Stamboul gorgé de monuments historiques : bazars, mosquées, palais et églises byzantines. Le quartier Sultanahmet est le plus fréquenté par les touristes. Là, on remonte le temps avec l’hippodrome de Constantin datant du IIe siècle, la basilique Sainte Sophie édifiée 4 siècles plus tard et la mosquée Sultanahmet érigée 10 ans après, cette dernière ayant donné son nom au quartier. M. Kali SULTANAHMET ET SES MERVEILLES L’arène hippique réalisée sous le règne de l’empereur romain, Septime Sévère, est d’origine amazighe. Il n’en reste plus que l’obélisque de Théodose, ramené d’Egypte, la M. Kali e long des 3 km d’Istiklal, le seul véhicule admis à circuler est un vénérable tram à deux voitures, trottinant pour le bonheur des touristes harassés de remonter l’avenue à pied. Istiklal, c’est aussi une vie nocturne très colorée, où se produisent musiciens et chanteurs. Un jour de vadrouille, nous sommes tombés sur la présence incongrue d’un groupe d’Indiens d’Amérique du Sud, avec accoutrement et plumage, si loin de leur continent ! C’est plus leur musique qui provoquait l’attroupement autour d’eux que l’attrait des selfies avec eux. C’est que le tourisme fait vivre en Turquie, incitant l’opportunisme à des situations extrêmes. Ainsi, ces enfants en âge d’être à l’école tirent de déchirantes notes d’un instrument. C’est qu’ils récoltent en oboles au profit de leurs exploiteurs, largement plus que les artistes adultes. Le café Al Pacino, lieu des trabendistes colonne de Constantin, et la colonne serpentine rapportée du temple d’Apollon de Delphes. L’alignement des trois monuments indique l’axe des 480 m de longueur de l’hippodrome. Sultanahmet camii, chef-d’œuvre d’architecture, a relevé le défi d’égaler, voire surpasser, l’art byzantin représenté par la basilique Sainte Sophie, elle, édifiée en 325 et considérée, en son temps, la 8e merveille du monde. Elle est surnommée Mosquée bleue, en raison de l’éclairage provenant de ses 260 fenêtres captant dans un halo bleu le reflet de ses carreaux de faïence à dominante bleue. Sa coupole centrale, une féerie, repose sur des colonnes en forme de massives pattes d’éléphant. En sortant par la porte centrale, la vue de la basilique Sainte Sophie s’impose par-delà une vaste place. Entre la visiter elle ou Topkapi, notre choix s’est porté sur ce dernier. Ce mythique palais, dont la porte d’entrée, el bab el ‘ali, traduit par «la Sublime porte», avait trop rapport à l’histoire de notre pays pour être «zappé». Il est cependant dommage que nous nous soyons rendus auparavant au palais de Dolmabahçe, ce qui nous a privés d’être éblouis par sa magnificence et sa beauté. Dominant autant la mer de Marmara à droite que le Bosphore au centre et la Corne d’or sur la gauche, car situé sur une presqu’île, les panoramas qu’il offre à voir sont époustouflants. Dolmabahçe est, lui, en bordure du Bosphore. Sa splendeur, pour tout dire, même si comparaison n’est pas raison, fait oublier celle du château de Versailles, réalisé, lui, deux siècles plus tôt. Il a précisément été réalisé pour affirmer la puissance osmanlie, car n’est-ce pas qu’au XVIe siècle, quand Paris, alors la plus grande ville du monde occidental, comptait 250 000 habitants, qu’Istanbul en abritait le double ? LES BAZARS ET LE COMMERCE DÉLOYAL A Fatih, le grand bazar vaut le détour pour la formidable explosion de couleurs et l’animation qui y règne, même si un vieux commerçant de tissus, un Stambouliote libanais, juge cette dernière tombée à un niveau bien bas depuis quelques années par «la faute d’Erdogan, qui nous a fâchés avec tous les pays pourvoyeurs de touristes». Il n’en reste pas moins que cette caverne d’Ali Baba, avec ses 4000 boutiques, dont les labyrinthiques ruelles sont couvertes, vous transporte vers un autre âge, celui d’un Orient fantasmé par les Orientalistes. En ce lieu, comme au bazar égyptien, au quartier d’Eminönü, situé pas loin, ainsi que partout ailleurs, où les prix ne sont pas affichés, il faut marchander ferme, car cela va généralement du simple au double. Pis encore, En Mer de Marmara EYOUB EL ANSARI, LOTI ET FATMA A l’arrivée, au bas de la colline qui la surplombe, il y a la mosquée Eyoub El Ansari que jouxte le mausolée de ce compagnon du Prophète. Elle attire un fort tourisme religieux d’Anatolie et au-delà. Le quartier, pittoresque avec ses maisons de pas plus de trois niveaux et aux déparantes peintures, rappelle le vieux et charmant village qu’il était alors du temps de Byzance et dont il était hors des remparts. Nous empruntons le téléphérique pour rejoindre le petit quartier Pierre Loti (1850 et 1923) et le café qui en porte le nom. En fait, ce site est un cimetière qui descend à flanc de colline jusqu’à la mosquée. Le turcophile Loti y venait jouir du silence des tombes et contempler l’envoûtant panorama de la Corne d’or. En redescendant à pied, par un chemin aménagé, on découvre que là aussi l’histoire a laissé son empreinte. Il y a des tombes dont les stèles figurent des coiffes qui, rendant inutile le nécessité de savoir lire l’osmanli, traduisent explicitement le sexe et l’appartenance ou non à l’aristocratie, ainsi que leur taille, si le défunt est un enfant. Elles datent d’avant l’abolition des couvre-chefs symboliques en 1923 par la République. Quant aux tombes depuis la chute du pouvoir ottoman, elles renseignent en caractères latins sur l’âge et l’identité des défunts. Là, nous découvrons que le prénom Fatma, dont les colons affublaient les Algériennes, ce n’est pas leur création, mais un héritage ottoman du temps de la Régence d’Alger : sur des pierres tombales apparaît ce prénom. LE BOSPHORE, LES ÎLES DES PRINCES ET MOHANAD Une croisière en mer de Marmara nous a menés vers la plus importante des îles des princes. Elles n’avaient rien de remarquable après toutes les magnificences visitées. La virée a eu pour intérêt de nous avoir fait prendre la mesure, depuis le large, de la phénoménale étendue d’Istanbul, l’une des plus grandes mégalopoles du monde. Une autre croisière, celle-là sur le Bosphore, a été plus gratifiante. Le passé foisonnant de la Turquie s’y donne à voir sur ses rives. Mais, arrêtons là le récit, la suite pourrait relever de la litanie. Laissons le dernier mot à notre guide, un jeune homme à l’humour acéré contre la stupidité : «Vous voyez ce château chargé d’histoire. Eh bien, il a reçu 4000 visiteurs l’année passée. Maintenant regardez cette maison bourgeoise au bord de l’eau, c’est la maison de Mohanad, le personnage du feuilleton. Elle a été visitée par 400 000 touristes pour 50 dollars l’entrée ! Tous sont des pays arabes. Le château n’a été approché que par des étrangers L’entrée y est pour 15 misérables lires.» Mohammed Kali (*)Tabac turc, aromatique, séché au soleil, cultivé en Turquie, Egypte et Afrique du Sud. Aerosmith C’EST L’ÉTÉ Joe Perry, guitariste du groupe Aerosmith, a eu un malaise sur scène pendant un concert à New York, et se trouvait, lundi matin, dans un état stable à l’hôpital, selon un communiqué posté sur les réseaux sociaux. El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 15 Assia Haddad, la révélation Assia Haddad est sans doute la révélation du Festival de la chanson oranaise qui se poursuit au TRO. Preuve que la manifestation a tenu ses promesses en permettant à de jeunes talents d’épouser une carrière professionnelle. C ette jeune artiste de Misserghine a déjà été primée dans la catégorie amateurs avant de revenir sur scène, mardi soir, pour une prestation qui a étonné plus d’un. Son atout réside dans sa voix, mais pas seulement, car sa tenue de scène est impeccable. Son timbre vocal, proche de celui qui caractérise les chanteuses de R n’B, confère à ses interprétations un charme certain, mais son attachement à la tradition se remarque même dans le choix de ses costumes de scène. Pour la circonstance, elle était habillée d’une robe typique de la région d’Oran. Son interprétation du titre Ya kamar ya ghali traduit une maîtrise hors du commun du chant qu’elle sublime dans Mal saadi, une mélodie assez difficile, mais avec laquelle elle a réussi à captiver l’attention d’un public qui était loin d’être acquis au départ. Elle est relativement méconnue du grand public, mais ce ne sera sans doute pas pour longtemps. Ce n’est pas le cas des habitués de la scène, à l’instar de Hazil Benaïcha, qui a déjà un parcours derrière eux. Auteur-compositeur, celui-ci s’est produit lors de la même soirée avec des titres nouveaux. Là aussi, c’est l’une des promesses tenues du festival, qui consiste à pousser les artistes à proposer des nouveautés, plutôt que de continuer à reprendre éternellement les «classiques» du genre. La nostalgie est néanmoins le thème principal des chansons interprétées, à commencer par Ya hsra Zman (Oh ! jadis), évocation d’une espèce de paradis perdu qui colle à cette génération attachée à un passé bien révolu au point de se sentir étrangère à elle-même : Ana ghrib fi watni lahbib. N’empêche, Hazil Benaïcha est l’un des rares à chanter en s’accompagnant d’un instrument, le oud, comme jadis au temps d’Ahmed Wahbi. Ce précurseur de la chanson oranaise inspire toujours des artistes qui, pour certains, en ont fait une carrière. C’est le cas de Sid Ahmed Gotai, qui s’est produit la veille pour faire revivre ce patrimoine. Il est l’un des habitués et des fidèles de cette manifestation qui a permis aussi à d’autres jeunes, à l’instar de Belalia, Houari Saber ou Oulhassi, d’émerger sur la scène locale en attendant, pourquoi pas, des consécrations nationales. Le jury du festival, présidé par Boucif Belhachemi, poursuit son travail d’appréciation des candidats se produisant sur scène dans les mêmes conditions que les professionnels qu’ils ont la chance de côtoyer. Ils viennent d’Oran, mais aussi de la région, comme ce candidat de Mascara qui est, visiblement, marqué par la réussite de Mami, au point de vouloir en faire un peu trop. Les candidats ne sont pas jugés sur la longueur du souffle, mais sur la qualité de l’interprétation. Djamel Benachour FESTIVAL INTERNATIONAL DU RAÏ D’OUJDA Zahouania, Bellemou, Djmawi Africa, guest-stars d. r. P La diva Zahouania à Oujda lusieurs artistes algériens prendront part à la 10e édition du Festival international du raï d’Oujda (Maroc) prévu du 16 au 23 juillet, ont annoncé les organisateurs sur le site web de l’événement. L’incontournable Cheba Zahouania, Messaoud Bellemou, l’un des pères fondateurs du raï, Kader Japonais, Rim’ K, Cheb Abbès et la troupe Djmawi Africa se produiront, les 21, 22 et 23 juillet, sur la scène du stade d’honneur d’Oujda, selon le programme établi par les organisateurs. Ils évolueront sur scène, aux côtés d’une dizaine d’artistes marocains, parmi lesquels on peut citer Samy Lapache, Khalid Bennani, Mokhtar El Berkani et Douzi. La diva de la chanson marocaine Latifa Raafat animera, le 16 juillet, la soirée d’ouverture de cette 10e édition au théâtre Mohammed VI de la capitale de l’Oriental marocain. La troupe Sahara Raii de Tozeur (Tunisie), connue par son style de fusion entre le raï et les blues, jazz, reggae et amazigh, sera à l’honneur, le 18 juillet, sur la scène Ziri. Le festival sera aussi une occasion de faire révéler les talents de la compétition Raï Academy. Selon les organisateurs, les dix finalistes de ce concours animeront la soirée 100% jeunes talents, le 19 juillet à la place Ziri, aux côtés du chanteur algérien cheb Adjel. Dj Kim, autre artiste algérien, enflammera les platines de la scène d’honneur où il accompagnera les grands noms du raï. Voix incontournable de Beur FM, ce jeune Nantais d’origine algérienne est également producteur Disc Jockey. Animateur attitré des soirées enflammées du Festival du raï d’Oujda, il a côtoyé, du haut de ses 43 ans, les plus grandes stars, comme Idir, Takfarinas, Mami, Bilal, cheb Khaled… Le festival international d’Oujda a été fondé en 2006. Chaque année, cette manifestation rassemble des artistes venus de tout le Maghreb et plus de 500 000 spectateurs. M.Abdelkrim El watan FESTIVAL DE LA CHANSON ORANAISE Studios Lionsgate C’EST L’ÉTÉ Après plus d’un an de spéculations, les studios Lionsgate, producteurs des films Hunger Games et de la série de prestige Mad Men, ont annoncé jeudi le rachat du réseau de télévision payant Starz, qui va créer un géant mondial du cinéma, de la télévision et de la vidéo. El Watan - Jeudi 14 juillet 2016- 16 LA MANUSCRIT DE MAHIEDDINE KHELIFA VU À LA TÉLÉ Par A. Merad C ’est sans surprise que l’on a accueilli le verdict annulant le contrat commercial El Khabar-Rebrab. La sentence était déjà dans l’air, et personne parmi la corporation des journalistes ne se faisait d’illusion sur l’issue de ce litige monté de toutes pièces pour servir d’alibi à une entreprise de sape dont les motivations sont à chercher ailleurs que dans le contexte médiatique. Depuis la minute où le ministre de la communication avait émis le doute sur la légalité de cette transaction, on avait déjà une idée assez précise sur la tournure qu’allait prendre une telle opposition. Toutes les procédures judiciaires qui ont suivi n’ont été qu’un habillage de pure forme pour montrer que l’action du gouvernement ne relève d’aucun déni de justice alors que la flagrance des faits prouve le contraire. Le vaste mouvement de mobilisation enclenché pour tenter d’infléchir ce qui s’apparentait à une entreprise de mise à mort d’un des fleurons de la presse indépendante, ne pouvait quant à lui aller au-delà de ses espérances face à une force répressive, féroce et déterminée, qui s’est donné tous les moyens pour arriver à ses fins. L’objectif était double : affaiblir encore davantage le journal qui comme tous les titres de la presse écrite autonome du pouvoir se trouve en butte à de sérieuses difficultés financières dues principalement à la baisse drastique des recettes publicitaires, et stopper net l’ambition de l’homme d’affaire qui voulait, selon les thèses du sérail, étendre son influence dans la sphère des médias avec non seulement l’acquisition d’un deuxième quotidien, mais surtout d’une chaîne de télévision qui serait pour lui un précieux atout politique. D’une pierre deux coups comme on dit, sauf que Rebrab pour répondre à toutes les suppositions qui ont fleuri autour de son projet, a clairement laissé entendre qu’il n’avait aucunement l’intention de se lancer dans une carrière politique, et que par conséquent ce n’est pas l’acquisition d’un groupe de presse qui allait lui faire changer d’avis. Les propos exprimés sous forme de démenti d’un de nos plus brillants capitaines d’industrie qui ont beaucoup apporté à notre économie n’ont cependant pas suffi pour lever toutes les suspicions qui ont pesé sur lui. Le Pouvoir qui connaît très bien la puissance des médias persista dans ses insinuations pour le discréditer personnellement en tant qu’électron libre jaloux de ses distances vis-à-vis de la lutte des clans qui fait rage pour la succession présidentielle, tout en frappant fort par ricochet le quotidien arabophone qui avait un besoin vital de soutien pour avoir un peu « d’oxygène » et sortir de l’impasse dans laquelle il s’était fourré bien malgré lui . L’argument massue qui a prévalu pour annihiler le marché conclu entre le groupe El Khabar et le patron de Cevital est qu’il soit intervenu après la promulgation de la loi sur l’information qui interdit à tout éventuel acquéreur d’avoir un second titre de presse si ce dernier en possède déjà un du même gabarit. Propriétaire du journal Liberté, Rebrab tombe ainsi sous le coup de cette loi bien qu’il ait soutenu que le contrat en question a été réalisé au bénéfice de l’une de ses filiales avec laquelle son quotidien n’a rien à voir. Peine perdue puisque la machine pour détruire son projet était déjà en marche. Et il ne fallait surtout pas faire le parallèle avec les acquisitions médiatiques du patron du FCE qui possède plusieurs journaux d’un même calibre et notamment plusieurs chaînes de télévision, tout un arsenal mis au service des tenants su système. Un véritable magnat –version algérienne—de la presse qui a construit sa puissance et son influence sur ces organes de communication sans qu’aucune voix du gouvernement ou d’une quelconque institution étatique ne trouve à redire. Ali Haddad a paru donc intouchable à partir du moment où son empire médiatique a été érigé avant la sortie de la loi. A partir de ce raisonnement, on aurait trouvé tout à fait normal s’il avait collectionné à lui tout seul une dizaine de journaux et autant de télés. Personne n’aurait vu le danger qu’il pouvait représenter en dominant aussi outrageusement la sphère médiatique, personne ne l’aurait qualifié de « Berlusconi algérien » étiquette qu’on s’est empressé d’attribuer à Rebrab pour exagérer la menace qu’il pouvait exposer. Cette discrimination cache mal les visées du Pouvoir à réduire à néant toute force qui pourrait lui apporter la contradiction dans sa manière de diriger le pays. La préservation du Pouvoir absolu passe ainsi par la neutralisation systématique de la liberté de la presse, et donc de manière générale de la liberté d’expression. Les fixations faites sur les journaux indépendants ne sont que le produit d’une stratégie d’enfermement qui a pour but de détruire tous les canaux de communication en mesure de délivrer des critiques anti système. El Khabar est en plein dans la tempête, El Watan est dans le collimateur…D’ailleurs nous remarquons que les attaques contre la presse de la part des représentants du gouvernement sont devenues très courantes. Pire, alors que la constitution bannit le délit d’opinion, il y a des journalistes et des acteurs de la communication qui sont mis en prison. La chaîne KBC a subi les pires pressions politiques pour le contenu de ses émissions satiriques que l’on a fini par arrêter parce que trop dérangeantes, trop provocantes. Quand le président du sénat s’en prend avec virulence « aux écarts de langage de certaines plumes qui portent atteinte à l’exercice de la démocratie », il incarne par opportunisme l’esprit qui domine actuellement dans les centres de décision et qui veut ramener le pays à l’ère de la pensée unique. On rappellera, à ce propos, que lui-même trouvait cette presse indépendante « précieuse » pour la démocratie quand il n’était qu’un simple anonyme parmi les anonymes. On se souvient du jour où il était venu rendre visite à notre rédaction pour nous exprimer ses encouragements. Il était encore à la recherche d’un appui pour sa carrière politique. Mais le ton change lorsqu’on se retrouve de l’autre côté de la barrière. On se sent fort, et on n’accepte pas d’être contrarié. Car comme le défend le ministre de la communication, une presse fiable est celle qui ne doit poser aucun problème de conscience aux dirigeants. Ceci pour dire que par petites touches, on est en train de refermer les portes de la liberté d’expression dont la presse est considérée comme le maillon le plus redoutable. Le moment que nous vivons est historique. A. M. Juifs du Maghreb ● Pour sa première œuvre de fiction, Mahieddine Khelifa n’a pas choisi le sujet le plus facile qui soit. L ’auteur nous embarque dans une saga familiale qui raconte, sur plusieurs siècles, la vie quotidienne de maghrébins de confession juive. Le manuscrit. Histoire d’une famille juive en terre d’islam, paru récemment aux éditions Gaïa, est un ouvrage riche, passionnant et documenté qui retrace l’histoire d’une communauté entre cohabitation pacifique avec les musulmans et périodes de tensions extrêmes, souvent causés par des conflits politiques et économiques. L’auteur introduit le texte comme un manuscrit retrouvé chez un ami, dans sa villa cossue perchées les hauteurs d’Alger. Le narrateur découvre que son ami est le descendant d’une famille juive qui a consigné, génération après génération, huit siècles de sa présence au Maghreb. Dans un récit instructifs et palpitant, le lecteur est plongé dans la vie des nomades berbères de Segelmassa au XIIème siècle. On découvre la riche activité commerciale de la communauté juive parmi les caravanes sui sillonnaient l’Afrique du nord et puis le chamboulement causé par l’arrivée des Almohades. Plus loin, on est transporté à l’époque de la Régence d’Alger ou encore durant la colonisation française, quand les juifs maghrébins sont devenus citoyens français par le truchement du décret Crémieux. D’un manuscrit à l’autre nous arrivons jusqu’à la colonisation de la Palestine, fondée sur la violence contre les populations locales et la destruction des biens. Khelifa évoque enfin la ségrégation que subissent, en Israël, les juifs originaires d’Afrique du nord de la part de leur coreligionnaire d’Europe. Enfin, la discussion s’engage entre le narrateur et son ami sur le rapport entre religions monothéistes. Là encore nous voyageons dans le temps pour chercher les prémisses des grandes religions dans l’Égypte pharaonique. Khelifa propose des pistes inattendues enrichies de documents historiques et de parallèles étymologiques saisissants. Loin de se laisser noyer par le flot d’informations, ce récit de près de 400 pages se lit avec un plaisir certain. Walid Bouchakour PUBLICITÉ La liberté d’expression en danger El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 17 PUBLICITÉ AVIS EURL KHIDER ABDELKADER SISE À AIN OUSSERA Lance un avis d'appel d’offres national pour le recrutement en urgence de Deux ingénieurs et deux techniciens supérieurs en froid Pour le fonctionnement du système de refroidissement de son abattoir industriel sis à Ain Oussera, wilaya de Djelfa Conditions de recrutement : - Age : ne dépassant pas 50 ans - Avoir une expérience professionnelle de plus de trois ans Avantages : - Hébergement assuré, salaire intéressant Les candidats intéressés sont tenus d'envoyer leurs demandes de recrutement plus CV à : [email protected] Adresse : Route nationale n°1 en face de la base aérienne Oussissira Benhar, wilaya de Djelfa Tél. : 0553 34 00 23 Important laboratoire international RECRUTE pour ses besoins à l’est, centre et ouest du pays : Des superviseurs et des délégués médico-commerciaux : Si vous êtes : Médecin, pharmacien, dentiste, vétérinaire ou biologiste Et répondez aux exigences suivantes : - Agé(e) de moins de 35 ans pour le poste de délégué(e) - Dégagé des obligations du service national - Bonne présentation - Aptitudes en matière de communication - Permis de conduire et véhicule personnel récent - Aptitudes pour les déplacements (national et international) - Maîtrise du français et de l’outil informatique (navigation internet, suite office) - Passeport en cours de validité - Expérience professionnelle souhaitée Merci d’adresser votre CV détaillé avec photo et lettre de motivation à : [email protected] en spécifiant le poste souhaité Importante entreprise recrute 1/ Responsable d'administration générale 45-50 ans, universitaire (comptable financier, expérience de 15 ans minimum) 2/ Assistant DG Formation en économie, finance ou juridique, âge 45-50 ans, expérience de 15 ans, parfaitement bilingue 3/ Infographe H/F 30-35 ans, diplôme dans la filière, expérience dans le domaine, maîtrise Photoshop et Illustrator 4/ Comptable (H/F) Universitaire, âge 40-45, 10 ans d'expérience dans le domaine, maîtrise logiciel Sage 5/ Chef d'atelier (H/F) Chimiste ou biologiste de formation, 35-40 ans, expérience 10 ans dans le domaine. Il ne sera répondu qu'aux candidatures jugées intéressantes. Envoyer vos cv à l'adresse mail : [email protected] Le complexe hôtelier Eurl la Grande Terrasse, Tichy, Béjaïa Informe son aimable clientèle de sa nouvelle numérotation téléphonique : Réception Direction Tél : 034.81.53.00 Fax : 034.81.53.07 Tél : 034.81.53.04 Fax : 034.81.51.92 Mobile : 0555.98.26.42 / 0555.99.83.66 / 0555.50.17.11 Tradition, convivialité, sécurité à la mesure de vos attentes avec nos tarifs étudiés. Félicitations Les familles Belhadjoudja, Yahiaoui, Iboukassene et Belhouchet sont heureuses. Au sens profond de ce qualificatif de «bonheur». Et ce bonheur c’est leur fils, petit-fils et neveu Mohamed-Camil qui vient de le leur offrir. Un bien beau présent que tu nous fais Camilou avec ce bac mathématiques décroché avec la mention «BIEN». Que te dire, fils, sinon merci pour tout cee bien et cette bonté que tu propages autour de toi et que nous t’espéronss comme une auréole protectrice qui te suivra dans tout ce que tu entreprendras prendras à l’avenir. Merci ! Merci ! Merci Camil. De là-haut, tes grandsndsparents papy Sucette, Mamy Sacia et mamy Tatache te couvent u ent uv contre les vents mauvais. Va ! Avance ! Demain est déjà beau au sous tes pieds ! El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 18 PUBLICITÉ Le 16 février 2014, déjà Promotion deux ans que tu nous asimmobilière quittés à jamais cher et regretté petit frère Vend des Arezki appartements Ghanes dit F3 F4 F6 dans une Kiki résidence Que Dieu leclôturée tout au centre-ville de Boupuissant t’accorde Sa merdès. Paiement et par Sainte Miséricorde tranches ou crédit t’accueille en son vaste bancaire 1%. Paradis. 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Tél.: 0556 416 267 CADRE 42 ans, 12 ans d’expérience ingénieur assimilé technico commercial, chargé d’études générales tehnico commerciales, DESS supply chain managment, technicien sup en informatique de gestion cherche emploi dans public ou privé. Tél. : 0774 575 330 MASTER en biologie spécialité génétique du développement USTHB et licence en biologie du développement 24 ans cherche emploi dans secteur public ou privé. Tél. : 0696 624 518 ELEVAGE VEND chiots bergers allemands Azazga. Tél. : 0772 630 813 Félicitations Félicitations Anniversaire Félicitations La famille Yefsah Djaafar félicite son fils Anis pour sa réussite au bac session juin 2016 et lui souhaite plein de succès dans ses études universitaires. Bravo Anis. La famille Mokhtari de Bouzaréah (Air de France) a l'immense joie d'annoncer la réussite de sa fille A ma sœur, ma moitié Anaïs Katia Kerrad qui a fêté son 11e printemps le 12 juillet. Des vœux nombreux pour un baril de plaisir et une manne de «bonne chance» et de bonheur. A une sœur épatante ! Que ce jour t’apporte bonheur et joie en quantité et comble ton cœur de rêves exaucés ! Amie précieuse qui mérite les choses les plus merveilleuses, je t’offre un ciel bleu et des fleurs aux mille senteurs. Bon anniversaire Anaïs ! Ta sœur Sabrina dite «Bina» Les familles Ayaden et Bessaa présentent leurs vœux à leur fils Félicitations Félicitations Félicitations Les familles Louni et Delfe félicitent leur fille Louni Sarah pour l’obtention du bac 2016 (série sciences) avec un résultat honorable. Ta maman Fatiha et ton papa Hocine te souhaitent beaucoup de succès pour la suite. Super, bravo ! Tu as réussi à décrocher ton bac ! Merci de nous avoir mis du baume au cœur chère Ouardia Hettak Nous te souhaitons d’autres succès Inch’Allah. Chaleureuses félicitations de la part de tes parents, tes grandsparents Hettak, en particulier Djeddi El Hadj Ali, ton frère Hani, ta sœur Lynda et ta famille maternelle Hamadouche. Les familles Morsli et Bessaa ont l’immense joie de féliciter leur fils Mahfoud pour l’obtention de son baccalauréat filière science. Ton père, ta mère, ton frère, tes sœurs, tes oncles et tes tantes te souhaitent beaucoup d’autres succès. Félicitations me M Belabès félicite les familles Aït Mohamed et Achour suite à la réussite au bac de leurs enfants Rachid et Radia Bravo et à d'autres succès Incha'Allah. Sarah à l'examen du baccalauréat 2016. Son grand-père Rachid ainsi que toute sa famille tiennent à la féliciter et lui souhaiter plein de succès dans l'avenir. Ahmed pour son anniversaire, le 13 juillet, et le félicitent pour l’obtention de son bac filière sciences. Ta maman, ton père, ton frère ères et ta sœur, tes grands-mères et tes tantes te souhaitentt o d’autres succès. Bravo Bravo El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Montreurs de petites figurines de bois 2.Brosse à manche. Né 3.Branchés. Tartempion. Valeur du silence 4.Lisière. A la mode. Projets 5.Ville de Serbie. Abrogation 6.Avant le pas. Opinion. Epreuve sur terrain. Lettres suivent 7.Assujettis solidement à un point fixe. Période. Vieilles mœurs 8.Baie nippone. Pressant 9.Secrétée par des conifères. Sort après coup. Lettres de cour 10.Roches sédimentaires. Possessif. Tissu léger 11.Confession d’un fait. Noir en Arabie. Conjonction. Possessif 12.Dieu de la Mer. Ce qui reste dû 13.Nasitort. Partirions 14.Etablissement abrégé. Homme très fort. Sur une borne. Primo 15.Tellement. Produits de mine. Petits sommes. VERTICALEMENT : 1.Ignorances 2.Arachnides. Prévenu 3.Vêtements. Gardiens intraitables 4.Mille-pattes. Symbole. Femmes mandatées 5.En forme d'œuf. Pluie subite. Ville d’Italie 6.Ville de la Perse ancienne. Langue 7.Phase lunaire. Possessif. Inputs 8.Homme de choix. Charge de baudet 9. Rasions. Oiseaux 10.Explosif. Travaux en cours. Possessif. Shoot 11.Guetterait. Etat 12.Trace longitudinale. Particules électriquement neutres 13.Technicien supérieur. Temps d'une révolution. Note. Attache 14.Père de Jason. Préposition. Se boit dans un pub. Peine 15.Remise du délai d'exécution. Impératrice d'Orient. Points opposés. Quinze sur 15 1 N° 783 5 REGLE DU JEU 7 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. Tout Codé 4 9 3 2 6 6 2 3 3 7 3 11 12 13 2 9 10 9 2 11 9 9 10 8 IV 14 12 9 12 9 4 11 9 8 9 14 9 8 12 12 15 5 12 3 4 5 6 7 8 9 10 VI 6 VII 7 VIII 8 IX X 9 HORIZONTALEMENT 13 1- Fête religieuse. 2 - Polyèdre à vingt faces. 3 - Trumeau - Brament. 4 - Gouet - Cours de France. 5 Points opposés - Elle n’aimait pas les iconoclastes. 6 Avions téléguidés, sans pilote - Petite patronne. 7 - Fête asiatique - Symbole de Tell. 8 - Patrie de Tell - Exclamation attribuée à Archimède. 9 - Réservoirs d’eau. 10 - Ecimée - Dès potron-minet. 14 VERTICALEMENT 10 11 12 15 VERTICALEMENT : 1.DELIBERATIONS 2.ILOTES. SON. LE 3.FOU. LOOPING. SUC 4.FIVE. PRESENCE 5.EGERIE. ROSEOLE 6.RN. RT. FIN. IM. TP 7.EETION. ASPE 8.NERON. DERISOIRE 9.ON. EU. AD. R N 1 0 . I N U S I T E S . E S T. V U 1 1 . TA . A A R . A R E S 1 2 . THESAURISATION 13.IO. AL. ANP. REDIT 14.OUBLIETTES. NASE 15.NEREE. ESSENTIEL. 6 1 3 3 1 Sudoku précédent sens 10 9 4 11 12 9 9 11 10 6 5 4 3 9 2 1 7 8 1 3 2 7 6 8 9 4 5 4 1 8 5 2 6 3 9 7 2 7 3 8 1 9 5 6 4 5 6 9 4 7 3 8 1 2 9 8 1 2 5 4 7 3 6 passage à sec 7 2 5 6 3 1 4 8 9 3 4 6 9 8 7 2 5 1 SOLUTION N° 4482 HORIZONTALEMENT I- MELTINGPOT. II- ASIALIE - RA. III - ITALIENNES. IV -LAIC- NEES. V - CM - SITES. VI OPE - STAR. VII- AERIEN - OUI. VIII - ARASER. IX - HOTEL - ET. X - OSERAIES. VERTICALEMENT 1- MAILCOACHS. II - ESTAMPE. 3 - LIAI ERATO. 4 - TALCS - IRES. 5 - ILI - IDEALE. 6 NIENT - NS. 7 - GENEES - ETA. 8 - NESTOR. 9 ORES - AU - EE. 10 - TAS - GRIOTS. Fléchés Express anc. chef turc d’Alger administres praséodyme assassins N° 4483 lanterne à réflecteur éructation fait la guerre porte les titres copulative roi de la savane petit veto chaume restante mille-pattes négation génie malfaisant sectateurs fanatiques 9 7 10 8 9 7 1 4 5 6 2 3 1- Désagréables en dépit d’une apparente douceur. 2 - Sur place - Son cours est suivi - Se dilate la rate. 3 - Nantit - Elle fait rougir le pavillon. 4 Produit de fève - Agent de liaison. 5 - Au-dessus du sol - Canal organique. 6 - Cochenille parasite - Il faut être célèbre pour la faire. 7 - Ville du Nigeria - On y est au vert. 8 - De courtes durées - A la primeur du jour. 9 - Ville de Thuringe - Bois. 10- Mettrait fin au capharnaüm 4 3 9 2 V 5 blâmer vivement 3 14 3 8 8 7 N°4483 Par M. IRATNI 4 En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 6 Mots croisés 10 11 12 13 14 15 II 1 1 9 III 6 8 8 3 9 4 5 7 2 7 4 6 1 Repas à prix fixe servi dans un restaurant. 1 5 Solution 8 N° 4483 4 I 2 7 Définition du mot encadré 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENT : HORIZONTALEMENT : 1.DIFFERENCIATION 2.ELOIGNEE. HOUE 3.LOUVE. TROUVE. BR 4.IT. ERRIONS. SALE 5.BEL. ITON. ITALIE 6.ESOPE. ETAU 7.OR. DUE. RATE 8.ASPERITE. SAINTS 9.TOISON. RA. ASPES 10.INNES. AIDERA. SE 11.GNEISS. TR 12.NU. COMPORTAIENT 13.SEL. EIN. RODAI 14.LU. ET. VENISE 15.MECS. PREVUS. TEL. Sudoku 2 N° 4483 poisson excellente note cryptogame des étangs enfants espiègles 9 langue 7 10 7 8 4 13 9 2 9 16 9 V 8 9 17 13 9 12 9 13 4 4 9 10 8 8 9 10 3 17 7 8 7 13 4 9 10 9 10 9 5 2 10 9 12 9 2 9 12 13 7 11 16 qui est en âge d’être marié 7 9 13 10 paresseux de nature 13 18 9 vieux do 8 9 8 9 8 12 D pénible peu courant ancien parti réitère de devoir 3 5 6 3 8 10 2 montagnes grecques 4 vira 6 9 8 12 13 lettre grecque points opposés belle puis bête 4 négation SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : STRABISME - MIREILLE DARC SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : SCANDALES / INESPERE / INEPTIE / TET / PI / MISE / LOIR / STABLE / FLA / MILAN / ENS / RI / AME / REGI / ERIE / ETA / UNITE / RES / TES / DAME. VERTICALEMENT : SCINTILLEMENT / ANEES / ANERIE / INEPTES / ITS / DST / TM / REE / CAPILLAIRE / LEE / OBLIGERA / VER / PILA / ITEM / SEVIRENT / ASE. apparues préfixe égalitaire Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 21 L’ÉPOQUE CONDOR LANCE SA NOUVELLE SÉRIE DE CLIMATISEURS ON VOUS LE DIT Nomination d’un DG du développement durable La bataille du froid relancée Abdelkader Ouali, ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, a procédé, lundi dernier, à l’installation de Taher Tolba, en qualité de directeur général de l’environnement et du développement durable. Lors de la cérémonie d’installation, le ministre a donné des directives au nouveau directeur général, afin de redynamiser le secteur dans toutes ses dimensions, par le biais de l’élaboration et de la mise en œuvre à très court terme d’un plan d’action à la hauteur des enjeux du secteur sur le plan national et international. Cette nomination devrait insuffler une nouvelle dynamique au secteur de l’environnement. Dans le cadre du lancement de la deuxième phase de la campagne de don de sang, initiée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, en collaboration avec le CHU Nedir Mohamed, a organisé, mardi au niveau du siège de la sûreté de wilaya, une opération de collecte de sang. A noter, que les sûretés de daïra sont également concernées par cette action humanitaire qui vise à contribuer à sauver des vies humaines. La République narguée à Sétif Dans le but de régulariser la situation administrative d’un «logement» rural à Guedjal (chef-lieu de daïra situé à 15 km de Aïn Fouara), Marouane B. demande le 10 novembre 2013 l’intervention des autorités locales qui ne restent pas de marbre. Le wali de Sétif instruit le P/APC de Guedjal usant de divers subterfuges pour imposer un «veto» ne disant pas son nom. Le niet du «chef» de Guedjal ne décourage pas pour autant le demandeur. Conforté par deux nouvelles correspondances de la wilaya (la 388 du 12 avril 2015 et la 826 du 10 novembre 2015) celui-ci revient à la charge. Malheureusement, les instructions de la tutelle sont une nouvelle fois narguées par le «shérif» de la localité précitée. Fort d’une impunité, l’homme de Guedjal réserve le même sort à la correspondance transmise le 20 juin 2016 par le chef de daïra, ne faisant pas apparemment le poids devant Superman. PHOTO : <D. R Campagne de don de sang de la police à Tizi Ouzou L es professionnels de la climatisation sont plutôt satisfaits de la chaleur qui s’est installée depuis le début du mois. Dans ce contexte, la tentation de s’équiper d’un climatiseur lorsque la température dépasse les 30°C fait leurs affaires. La concurrence existe, non seulement sur les prix, mais également sur les caractéristiques techniques des appareils. Différentes marques sont distribuées à travers les grandes surfaces ou les magasins d’électroménager, entre autres, les coréens LG, Samsung et le japonais Panasonic. Mais le produit algérien est aussi présent dans cette grande bataille. Condor Electronics, fabricant d’élec- Les coupures d’eau reprennent à Blida… Les habitants de plusieurs quartiers du sud de la ville de Blida, Hamleli, Mimeche, Rmel et Sanaoubar, souffrent depuis quelques jours de coupures d’eau et d’électricité. «Nos quartiers sont abandonnés, oubliés. Chaque mois ou presque, il y a des coupures d’eau en raison de pannes récurrentes. A chaque fois, il faut attendre plus d’une semaine pour que les services techniques de l’ADE viennent réparer la panne. Un mois après, la même panne est détectée dans les conduites. Il faut qu’on nous explique ce qui se passe», proteste un représentant des habitants. Selon lui, les services techniques de la rue Ibn Badis disent que c’est une question de manque de pièces. «Mais à chaque fois c’est le même problème. Cela dure depuis au moins deux ans. Ce n’est pas normal», dit-il. Il a indiqué que ces mêmes quartiers connaissent depuis le début de l’été des pannes d’électricité liées, semble-t-il, à l’état désastreux du réseau. «Qu’il fasse chaud ou froid, qu’il pleuve, qu’il vente ou pas, les coupures électriques touchent nos quartiers. Il faut trouver une solution à cette situation», relève-t-il. …Protestation à l’Urbab Hier en début d’après-midi, un jeune topographe n’a pas trouvé mieux pour contester son licenciement de l’Urbab de Blida, bureau d’études public, que de monter sur la terrasse de cette entreprise et de menacer de se suicider. Le jeune trentenaire, ayant à son actif trois ans d’expérience au sein de l’Urbab, est même allé jusqu’à enlever ses vêtements en plein public. Les éléments de la police et de la Protection civile ont tout fait pour éviter le pire. Mais la scène choquante a duré presque une heure. Il a fallu la venue du père du protestataire pour que ce dernier décide de descendre avant qu’il ne soit conduit par les policiers au commissariat. «Il y a trop de hogra au sein de l’Urbab. Des salariés sont abusivement licenciés et remplacés par leurs connaissances. Moi-même, j’ai été victime d’un licenciement après deux ans de travail dans cette société. Il y a une mafia à l’Urbab et on demande une enquête», insiste Abassi Smaïl, ancien peintre à l’Urbab, père de cinq enfants. El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 troménager en Algérie dans son optique d’encouragement de la production nationale, «ne manque pas de rendre les nouvelles technologies accessibles au consommateur algérien à des prix tout aussi accessibles», est-il souligné dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction. Condor maintient l’encouragement de l’éco-consommation dans sa démarche de développement durable, et lance sa quatrième série écologique dite Crown. Alliant robustesse et économie d’énergie, cette série est mise à la disposition de la clientèle à un excellent prix et une longue durée de garantie, étant ainsi à la hauteur des aspirations en termes de performance et de coût ! La série Crown fonctionne avec un gaz qui, non seulement, préserve l’environnement et procure bien-être, santé et pureté, mais réduit aussi considérablement les dépenses grâce à son économie d’énergie. Des estimations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont montré que près de 9% de la consommation d’électricité des ménages est due à la climatisation. La progression des consommations d’énergie est liée à l’évolution démographique, l’industrialisation, le développement des technologies d’information et communication (TIC) et à l’équipement crois- ASSURANCE AUTOMOBILE Bientôt un nouveau dispositif de remboursement L es compagnies d’assurances algériennes (assureurs) vont signer, en 2017, une convention appelée Indemnisation directe des assurés (IDA) qui permettra aux assurés contre les dommages et collisions de véhicules d’être indemnisés systématiquement sans que leur cas fasse l’objet de recours. Selon une déclaration du président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), Brahim Djamel Kessali, rapportée hier par l’APS, cette nouvelle mesure permettra aux compagnies d’assurances d’indemniser directement leurs clients puis procéder à une télécompensation afin d’assainir entre elles les dossiers de remboursement. Pour faciliter la mise en œuvre de ce dispositif, les assureurs vont, entre autres, «simplifier le constat à l’amiable d’accident (document à remplir par l’assuré en cas d’accident en vue d’indemnisation)», indique le même responsable. Et de préciser qu’avec l’IDA, «il n’y aura plus de recours et le client sera remboursé au niveau de son agence d’assurance, que ce soit pour la partie dommages ou pour la partie responsabilité civile». Le président de l’UAR affirme que grâce à la formule du prix moyen du marché adoptée par l’Union, les assureurs vont pouvoir mettre fin à ce lourd passif des recours, qui impacte la confiance des assurés vis-à-vis de leur assureur. Ce prix moyen d’indemnisation représente le rapport Site web : http://www.elwatan.com E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi entre le montant global des indemnisations de l’assurance automobile d’une compagnie d’assurances et le nombre de ses dossiers d’indemnisation. Ce qui représente donc la moyenne remboursée par une compagnie, permettant d’évaluer une moyenne unique du marché. En utilisant ce mode de calcul, les assureurs sont arrivés à définir un coût moyen du marché de l’ordre de 37 150 DA pour ce qui est de la référence d’assainissement des dossiers datant de 2010, et de près de 39 750 DA pour ceux de 2011, et ce, en se basant sur le calcul des règlements des recours des cinq dernières années de chaque dossier. Cela ne signifie pas que chaque assuré a droit exactement à ce montant, mais cette somme permettra aux assureurs d’échanger les montants globaux dus réciproquement en multipliant ce prix moyen par le nombre de dossiers stockés chez chacun d’entre eux, explique l’UAR. Il reviendra ensuite à chaque compagnie de rembourser ses clients en fonction de l’évaluation des dommages qui leur ont été causés par les accidents de la circulation, explique encore M. Kessali. Ce dernier fait rappeler que deux conventions inter-compagnies visant à assainir le passif des dossiers non réglés et à asseoir des mécanismes de remboursement rapide des recours ont été signées en 2015. Lyes M. Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 sant des ménages en appareils électriques (réfrigérateurs, TV et climatisation). Alors, la climatisation est-elle une nécessité ou un luxe ? Les avis divergent sur ce sujet. Au-delà des différents points de vue, les producteurs se situent dans un terrain purement commercial. Ils ont mis au point des technologies d'excellence, qui garantissent à la fois de bonnes performances, efficacité énergétique optimale et facilité d'installation. Ils offrent une vaste gamme de produits parfaits pour la climatisation des espaces, tels que les magasins, les salles de sport et les bureaux. Kamel Benelkadi TRANSPORT AÉRIEN Air Algérie précise Suite à votre article paru dans le quotidien El Watan, le 11 juillet 2016 en page 21, intitulé, «Vol Tamanrasset-Alger, le partenaire d'Air Algérie refuse de transporter une accidentée !», Air Algérie tient à informer que l'article comporte de nombreuses inexactitudes . Air Algérie tient à préciser qu'une demande de transport de civière a été adressée à I'affréteur sitôt la compagnie informée du besoin, et que la passagère malade a bien été transportée le jour suivant, contrairement à ce qui a été avancé par votre journal. Air Algérie tient également à informer que les demandes particulières de ce type nécessitent au moins 48 heures pour disposer de l'équipement en question. Par ailleurs, la direction générale d'Air Algérie dément formellement avoir été saisie sur cette affaire. Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 22 PUBLICITÉ Condoléances C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre la disparition de la belle-mère de M. Hafiane Mohammed Yacine, président-directeur général du groupe SERPORT. Tél. : 213 (023) 93.02.42 / 93.02.43 / 93.02.44 Fax : 213 (023) 93.02.45 GSM : 0661 51.66.58 Email : [email protected] Adresse : zone industrielle Oued Smar, BP 72, Alger En cette douloureuse circonstance, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs des ports d’Algérie, FNTPA, ainsi que l’ensemble des secrétaires généraux des ports nationaux et des cadres syndicaux, présentent à M. Hafiane leurs sincères condoléances et prient Allah le Tout-Puissant d’accueillir la défunte en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Lila survenu vendredi 08/07/2016 à Montréal à l’âge de 32 ans. La veillée funèbre aura lieu jeudi 14/07/2016 au village Agouni Bouafir, commune de Mekla. L’enterrement aura lieu vendredi 15/07/2016 après salat el djoumouâa au cimetière familial du village. La famille remercie d’avance toutes les personnes qui s’associent à son deuil. Pensée Guerfi Slimane Triste fut ce 29 mai 2016 quand un être cher nous a quittés en silence. Homme exceptionnel par tes valeurs morales, ton souvenir est intarissable. Tous les mots d’un dictionnaire ne peuvent combler ta gentillesse. On ne t’oubliera jamais, tu nous manques. Ta femme et tes enfants Pensée A l'occasion du 40e jour du décès de SOS Décès M. Kemel Hamid, son épouse Habel Sadia et leur fils Salim ont la tristesse et la douleur de faire part du décès de leur chère, tendre et regrettée fille INFORME Ses partenaires de la fermeture de son usine et ses bureaux pour congé annuel du 1er au 31 août 2016 Meziani Abderrahmane son épouse et ses enfants, très touchés par les nombreux témoignages, remercient toute personne qui était présente aux funérailles et demandent à tous ceux qui l'ont côtoyé de près ou de loin d'avoir une pieuse pensée pour lui. Repose en paix. Pensée A notre très cher babassidou Hadj Abderrahmane Oudia Le 13.07.2005, il y a onze ans, a été une nuit tragique et sera pour toujours une date douloureuse. Tu nous manques beaucoup. Tu étais un grand-père exemplaire et surtout un homme de valeur et de principes. On est fier d'avoir eu un babassiou comme toi. Ton exemple et tes valeurs resteront nos principes. Tu nous as offert une vie pleine de bonheur, nous t'offrons maintenant des prières et douaâ birahma. "Allah yarhmak ya babassidou." Tes petits-enfants Hynd, Manel, Malek et Abderrahmane Jeune homme démuni a besoin en urgence d’une aide financière pour des analyses coûteuses. Prière à toute personne pouvant l’aider de contacter par Tél. : 0542 873 796 Pensée «Tu n’as jamais fréquenté les bancs de l’école, mais tu as été une école à part entière, l’école de la vie que tu as enseigné a nous, tes enfants et tes petits enfants. Il y a onze ans disparaissait a jamais notre chère et douce mère Kharoum Fatma-Zohra née Naamoun «Maman la mort ne t’as pas emporté, elle a multiplié ta présence en chacun de nous, tes proches. Le chagrin de t’avoir perdue, de l’être estompé brutalement de nos yeux nous ne nous fait pas oublier le bonheur de t’avoir eue. Ton image demeure indélébile d’une femme, mère courageuse, dévouée, sensible, affectueuse, généreuse et protectrice. Vivre orphelins de toi, en manque de ton infinie sagesse est tellement difficile. Nous, tes enfants, Omar, Lila, Sabiha, Hassiba, Abderrahmane, Yacine, Didine, Athmane et ton époux Abdelmadjid te seront éternellement reconnaissants pour ce que tu as accompli dans ta vie envers nous. Nous te disons ô combien tu nous a apporté de bonheur ! Repose en paix maman Condoléances Le directeur général ainsi que l'ensemble du personnel de la Sarl GB Pharma, très affectés par le décès de leur chère et regrettée collègue et amie Mme Nait Abdelaziz Nadia présentent à sa famille leurs sincères condoléances et l'assurent en cette pénible circonstance de leur profonde sympathie. Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde "A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons." El Watan - Jeudi 14 juillet 2016 - 23 SPORTS ÉQUIPE NATIONALE Rajevac à Alger USMBA Tabti rejoint le groupe Le meneur de jeu de l’ASM Oran, Larbi Tabti (23 ans), s’est engagé avec l’USM Bel Abbès pour deux ans, a indiqué hier la direction du club de la Mekerra. Ce joiueur, convoité par plusieurs clubs de Ligue 1, notamment la JS Kabylie, est la douzième recrue de l’USMBA cette saison, après le gardien de but Belbot et le défenseur Bourahla (US Chaouia), Nemdil Zahir et Kourbia Ilyes (ESS), Bachiri et Hindou (MC Alger), Lebid (CRB Ben Badis), Farès Benabderahmane (RC Relizane), Amiri (USM Blida), Amrane (DRB Tadjenent) et Meziane (USM El Harrach). Le transfert de Tabti a été possible grâce à un accord trouvé lundi entre les dirigeants de l’ASMO et de l’USMBA. La formation de la Mekerra a effectué sa reprise mardi au stade 24 Février. Une vingtaine de joueurs, anciens et nouveaux, ont pris part à cette première séance d’entraînement sous la houlette de Cherif El Ouazzani. La reprise effectuée, les choses sérieuses pour la formation de la Mekerra commenceront dimanche prochain avec un stage de dix jours à Tlemcen, puis un autre prévu en Turquie, selon les dirigeants du club. M. A. Le lancement des Académies reporté à 2017 Représailles Par Yazid Ouahib L PHOTO : DR Le nouveau sélectionneur, le Serbe Mirolav Rajevac, nommé le 26 juin dernier à la tête des Verts, est depuis mardi soir à Alger. Le technicien serbe et son adjoint-interprète, le BosnoSuisse Kristijan Cvijetic, ont, après une nuit passée au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa, rencontré, hier matin, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et l’ensemble des responsables et staffs de l’EN. Après une visite guidée du CTN et de ses installations, le Serbe et son adjoint ont tenu une réunion de travail avec les différents staffs (technique, administratif et médical). Dans la soirée d’hier, Mirolav Rajevac a effectué une visite du côté du stade Mustapha Tchaker, où il aura à diriger les Verts. Il a même assisté à la joute amicale disputée hier soir entre les sélections olympiques algérienne et irakienne. Avant la fin de sa brève visite de deux jours en Algérie, le nouveau patron de l’EN est attendu ce matin (11h) au stade du 5 Juillet pour un point de presse. Il quittera le territoire national demain à destination de Belgrade, pour entamer effectivement son travail de préparation en prévision de son premier regroupement à la tête des Verts, prévu à la fin du mois prochain à l’occasion du match face au Lesotho comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN-2017. T. A. S. COMMENTAIRE RÉUNION DU BUREAU FÉDÉRAL DE LA FAF La Fédération a pris plusieurs décisions lors de sa dernière réunion L e bureau fédéral de la FAF, réuni mardi sous la houlette du président Mohamed Raouraoua, a annoncé que le lancement des Académies, prévu initialement pour le début de cette saison, a été reporté au mois d’avril 2017, et ce, en raison du retard enregistré dans la réalisation des infrastructures. La DTN, chargée du dossier, profitera de ce report pour effectuer une large prospection, annonce la FAF. Les Académies de la FAF avaient été abandonnées dans un premier temps, mais après la qualification de l’EN olympique aux JO-2016 de Rio (Brésil) et son brillant parcours à la CAN-2015 au Sénégal, la FAF a décidé de relancer l’expérience, même si ce travail est du ressort des clubs. Pour cette catégorie, la FAF a désigné le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, en sa qualité de chef de délégation pour les Jeux olympiques. Concernant le championnat professionnel, la LFP a réitéré ses mises en garde envers certains clubs qui n’honorent par leurs engagements. Ainsi, la FAF annonce que seule la JS Saoura (parmi les 32 clubs professionnels) est en règle dans ses coti- sations sociales. Un ultimatum a été donné aux clubs pour régler leur situation auprès de la Caisse nationale d’Assurances sociales avant le début du championnat. Idem pour les clubs qui ont un litige avec leurs joueurs. Pour le moment, six clubs seulement (MCO, USMH, RCA, RCR, USMB et CABBA) n’ont pas payé leurs joueurs ; ils sont interdits de recrutement et ont jusqu’à samedi pour régler leur situation sous peine de sanctions, tel que prévu par les règlements généraux, conclut le communiqué de la FAF. A. B. CALENDRIER L2 En attendant le CRBAF ? L e calendrier de la Ligue 1 sera publié aujourd’hui, a annoncé la Ligue de football professionnel (LFP) à travers le communiqué du bureau fédéral du 12 juillet 2016. Au sujet de la L2, la LFP a précisé : «Celui de la L2 sera publié ultérieurement, une fois que le Tribunal arbitral du sport (TAS) aura notifié la décision concernant le CRB Aïn Fakroun.» Pour rappel, la LFP a rétrogradé le CRBAF en division inférieure suite au match CRBAF-AS Khroub. Le club pénalisé a introduit un recours auprès de la commission fédérale de recours, qui a confirmé la décision de la commission de discipline de la LFP (rétrogradation), ne laissant d’autre choix au CRBAF que le recours à l’arbitrage du TAS. A priori, le rendu de la décision du TAS serait imminent. Ce qui explique le retard de quelques jours pris pour la publication du calendrier de la L2. Selon une source proche du dossier, le TAS serait sur le point de donner gain de cause au club du président Hassan Bekkouche. Si cette information se confirmait, cela signifierait que le Tribunal arbitral du sport désavoue la décision prise par les organes juridictionnels des instances du football (LFP-FAF). Le retard dans la publication du calendrier de la L2 serait motivé uniquement par l’annonce imminente du verdict du TAS qui irait à l’encontre de celui de la LFP. Lorsque cette dernière a prononcé la rétrogradation du CRBAF, elle a précisé que la L2 compterait 15 clubs lors de la saison 2016-2017. Si elle n’avait aucun doute quant à l’issue de la (future) décision du TAS, elle aurait publié le calendrier avec 15 clubs. Le retard à l’allumage paraît donc de bon augure pour le CRBAF. Y. O. es clubs algériens sont-ils égaux devant la loi ? Il est permis d’en douter à la lecture du relevé des conclusions de la réunion du bureau fédéral, tenue le 12 juillet. Alors que, d’un côté, la Fédération menace «les clubs de la division interrégions (LIRF) qui ne se sont pas acquittés de leurs arriérés, des droits d’engagement antérieurs et des importantes amendes avant le 15 août, ne seront pas admis dans les prochaines compétitions» ; de l’autre, elle annonce que «Dans le but de régler rapidement ce vieux contentieux (cotisations CNAS) il a été décidé de payer les cotisations des clubs de l’année 2016 (de janvier à juillet) et de leur retenir les montants des droits dus.» Ces deux décisions sont iniques et portent atteinte aux fondements d’équité que la Fédération doit observer en toutes circonstances à l’égard de l’ensemble de sa composante. L’obligation faite aux seuls clubs de l’interrégions de s’acquitter de leurs arriérés à la date du 15 août sous peine d’être interdits de participation aux compétitions sonne comme des représailles contre leur refus de cautionner la désignation d’un expert par la FAF pour l’élection au poste de président de la Ligue. C’est d’ailleurs la seule ligue qui est soumise à ce régime contraignant. Les autres ligues, qui, elles aussi, croulent sous les dettes, à l’instar de la LIRF, ne sont pas soumises au même régime draconien imposé à la seule ligue qui a refusé le parachutage d’un président. La Fédération et le bureau fédéral ont-ils pris la mesure et la portée de leur décision ? Si d’aventure des clubs de la LIRF seront dans l’impossibilité momentanément de régulariser leur situation financière vis-àvis de la ligue, que deviendront les quelques 9000 licenciés de la LIRF ? Les membres du bureau fédéral sont ils conscients de l’énormité de leur menace et du danger qu’ils font peser sur l’ordre public si tous les clubs de la Ligue inter- régions décidaient d’entamer une action de protestation pacifique à grande échelle au niveau du territoire national ? Le communiqué du bureau fédéral transpire la politique des deux poids, deux mesures, entre les composantes de la même famille du football. L’adage «on ne prête qu’aux riches» s’adapte parfaitement à la situation ubuesque induite par la décision du bureau fédéral. C’est plus qu’une menace. C’est un diktat. Se soumettre ou disparaître. C’est le prix d’une position courageuse et souveraine que des clubs de la LIRF ont assumée en juin dernier et qui est restée en travers de la gorge des partisans du parachutage d’experts pour les fonctions de président. Y. O. Félicitations Anniversaire Félicitations Félicitations Félicitations à Nassim Khacheba Réda Ouahib a passé avec succès l'examen du bac session juin 2016 qu'il a décroché avec la mention «bien». A l'occasion de cette réussite, les familles Ouahib et Djillali lui adressent leurs chaleureuses félicitations et lui souhaitent d'autres succès dans ses études universitaires. Bravo Réda. Hamid Tahri est heureux d'annoncer la réussite au bac avec brio de sa fille RAYAN RABAHI Tu as réussi avec brio à l’examen du BEM. Ton succès nous a comblés de bonheur. Tes parents sont fiers de toi. A d’autres succès dans ton cheminement scolaire. Bravo pour cette belle réussite. Tes parents qui t’aiment a fêté son 10e printemps le 12 juillet. En cette heureuse occasion, maman Safia, papa Anis et ta petite sœur Lylia te souhaitent un heureux anniversaire, de la joie, de la santé et un très bon cursus scolaire. A d’autres bougies petit bonhomme ! Maman, papa et Lilya qui t’aiment très fort Tahri Sabrine et lui souhaite d'autres succès dans son cursus universitaire. Il adresse également ses félicitations à ses nièces Tahri Asmaâ et Tahri Allâa qui ont décroché avec panache le baccalauréat. Mille bravos... météo ALGER 18° 28° ORAN 20° 28° 15° CONSTANTINE 29° OUARGLA 26° 42° LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 14 juillet 2016 COMMENTAIRE ÉMIGRATION CLANDESTINE Tentative de suicide collectif au large de Annaba U ne tentative de suicide collectif a eu lieu, hier, au large des côtes de Annaba. Il s'agit d'un groupe de harraga qui, intercepté, a refusé d’obtempérer aux ordres des gardes-côtes, avons-nous appris de sources judiciaires. La scène s’est produite à 4h, à 20 miles nautiques au nord-est de Ras El Hamra (Annaba), lorsque les unités des forces navales ont sommé 9 candidats à l’émigration clandestine, dont un mineur, d’arrêter le moteur de leur embarcation artisanale et de se rendre. Récalcitrants, deux d'entre eux ont menacé de s’immoler par le feu si les gardes-côtes ne les laissaient pas continuer leur route, d’autant plus que les malheureux jeunes aventuriers naviguaient à la limite des eaux territoriales internationales. Mais c’était compter sans la ferme intention des gardescôtes de faire échouer leur tentative de quitter le pays clandestinement à destination de la rive européenne. Décidés, les deux harraga réfractaires ont alors mis leur menace à exécution. Sous les yeux des militaires impuissants, ils ont vidé leurs bonbonnes d’essence de réserve avant de mettre le feu à la barque. Bilan : outre l’embarcation, six passagers, dont l’âge varie entre 17 et 50 ans, ont pris feu avant de se jeter à la mer avec les deux pyromanes. Affolés, les éléments des garde-côtes ont pu, néanmoins, les repêcher et les sauver d’une mort certaine. Ramenés au port militaire de La Grenouillère, les blessés ont été transférés immédiatement à l’hôpital des grands brûlés Ibn Sina de Annaba. Atteints de brûlures au deuxième degré, ils ont été pris en charge. Leur état n’a pas empêché la police militaire de les auditionner et de les présenter en fin d’après-midi devant le procureur de la République près le tribunal de la même ville. Le représentant du ministère public a ordonné une citation directe à un procès immédiat. Malgré une recommandation, par la police judiciaire, de poursuite pour «tentative d’homicide volontaire», les mis en cause ont été libérés, mais condamnés à verser une amende de 20 000 DA. Depuis le mois de Ramadhan, le phénomène de l'émigration clandestine s’est accentué : 174 harraga ont été interceptés, arrêtés et présentés à la justice, tandis que d’autres sont portés disparus. Cependant, plusieurs candidats à la migration clandestine «chanceux» ont réussi à franchir la frontière maritime algérienne et à accoster sur les rives italiennes. M.-F. G. L’OPÉRATEUR LANCE UNE OFFRE DE DÉPART VOLONTAIRE DJEZZY EN DIFFICULTÉ ■ L’opérateur de téléphonie mobile Djezzy vient de lancer une offre de départ volontaire à l’ensemble de ses salariés ayant au moins une année d’exercice au sein de l’entreprise. Les employés de Djezzy ont été destinataires, mardi soir, d’un mail leur proposant de quitter l’entreprise volontairement en contrepartie d’une prime variant selon certains critères, dont la durée d’expérience et le nombre d’enfants à charge, a-t-on appris auprès d’un cadre de l’entreprise. La prime, jugée «conséquente» par l’entreprise, est considérée «médiocre» par les employés, comparée à ce qu’ils auraient pu obtenir dans d’autres sociétés. Le délai de soumission des candidatures est fixé au 25 juillet et le comité de direction est chargé de les étudier. Pour Salim Tamani, responsable des relations publiques et médias de Djezzy, cette décision répond à un plan de transformation de l’entreprise qui consiste à faire de l'opérateur un fournisseur de services numériques de référence. Il ne s’agit donc pas d’une réduction d’effectifs mais plutôt d’un «réajustement du modèle opérationnel pour être plus agile». D’ailleurs, préciset-il, Djezzy compte recruter de nouveaux profils universitaires, notamment des informaticiens et des ingénieurs, qui pourront mieux accompagner cette démarche. Pour un autre cadre, cette réduction d’effectifs est un choix logique pour l’entreprise qui doit répondre à certaines contraintes économiques. «L’entreprise fonctionne avec plus de 4000 employés, alors qu’elle peut le faire avec seulement 2000. Donc il est tout à fait normal de vouloir réduire la masse salariale», nous explique-t-il. Sur les réseaux sociaux, des bruits courent sur la mauvaise santé financière de Djezzy qui expliquerait le recours à cette offre pour la seconde année consécutive. L'opérateur a lancé en août 2015 une offre de départ volontaire à ses cadres. Des employés de Djezzy appréhendent, sur les réseaux sociaux, de subir des pressions s’ils n’expriment pas la volonté de quitter l’entreprise. La loi les protège-t-elle ? En tout cas, à l’issue de la première offre en 2015, le ministre du Travail avait assuré les employés de son soutien. Mina Adel POINT ZÉRO es Algériens ont souvent reproché aux Algériens leur inculture et leur mollesse civique qui les poussent à ne fêter leur pays qu’aux victoires de football. Pourtant, à l’annonce des résultats du baccalauréat, les pétards ont retenti et les lauréats ont défilé spontanément toute la nuit. On a donc fêté bruyamment la science, la réussite scolaire et l’instruction, ce qui est venu tordre le cou à un certain nombre de clichés. Mais le vaste problème de fabrication de l’élite n’est pas réglé pour autant, là où les dirigeants, très peu instruits par ailleurs, placent leurs enfants sans qualification un peu partout au détriment des compétences. Cette démarche de destruction de l’Etat pan par pan est-elle consciente ou pas ? Le résultat est le même, on sait que c’est quand il n’y a plus d’Etat que les affaires prospèrent et que des pays comme la Russie avant Poutine se sont retrouvés aux mains d’une poignée d’oligarques plus ou moins mafieux et sûrement pas hommes d’Etat. Tout comme Par Djaffar Tamani E spérance» et «sérénité» sont les maîtres-mots du dernier discours du chef de l’Etat à l’occasion de la Fête de l’indépendance et de la jeunesse. Dans le meilleur des systèmes autocratiques, les faits finissent toujours par contrebalancer les incantations officielles. Souvent, ce sont les autorités qui contredisent leur propre discours en démontant, sur le terrain, leur programme proclamé dans la solennité. Quand la population aspire à la sérénité en subissant dans la dignité les coups durs de la vie quotidienne, c’est l’administration, dans ses différents démembrements, qui s’occupe d’asseoir la tension, d’alourdir davantage le climat d’incertitude. Alors que les récentes remises en liberté de prisonniers d’un nouveau genre – un général à la retraite et un directeur de chaîne de télévision – avaient fait croire à un assouplissement de l’emprise judiciaire sur la société, une autre décision de la justice ayant concerné le dossier El Khabar est venue anéantir le début d’espérance. Les vœux contenus dans le message présidentiel reçoivent un démenti implacable par un mode de gouvernance à reculons, s’attaquant à toute entreprise viable, économique ou intellectuelle, faisant régner un arbitraire qui s’ajoute à l’autoritarisme. D’aucuns s’interrogeraient si le raidissement dans la gestion des affaires publiques, suscitant une focalisation soutenue de l’opinion, n’est pas destiné à voiler l’ampleur du désastre économique qui est en train de se répandre à l’ombre du choc pétrolier. Entre deux chroniques judiciaires, qui ont leurs coûts humain et économique, émergent des bribes de l’état global du pays. Sur ce registre, les centres de décision peinent à trouver la meilleure posture et le discours adéquat. Il est même noté une perte de vigueur dans l’attitude et l’action des gouvernants face aux effets de la crise budgétaire induite par le tarissement de la rente pétrolière. Il y a près d’une année, en août 2015, le Premier ministre réunissait les walis à Alger et déclarait, avec détermination, que les autorités locales étaient «la clé de voûte du dispositif» de sortie de crise. Les walis et les élus locaux étaient sommés d’accompagner les entreprises dans l’exaltant programme de création de richesse et d’emploi. La «bataille pour la croissance» lancée à cette occasion n’a pas produit les effets escomptés et l’enthousiasme né de cette rencontre est vite retombé. Le gouvernement fera, sans réagir, le constat de l’inertie dans les structures administratives locales, dont la seule science est finalement de mener rondement les opérations de vote. La reconstruction d’un système économique ne pouvant pas s’improviser, a fortiori au creux de la vague pétrolière, les autorités se tournent vers des solutions alternatives. Après la bancarisation de l’argent de l’informel et l’emprunt obligataire, il est proposé aujourd’hui «l’amélioration du recouvrement fiscal». De l’austérité à la rationalisation, les autorités évoquent à présent la «maîtrise des dépenses». Les discours sans cesse réaménagés et les démarches inopérantes se multiplient dans l’improbable objectif de maintenir le statu quo et de conjurer l’effondrement fatidique. ÉNERGIE Le prochain Président sera-t-il sur Android ou iOS ? L L’envers du discours M. BOUTARFA REÇOIT LES AMBASSADEURS DES ÉTATS-UNIS ET DE FRANCE Par Chawki Amari en Algérie, où une dizaine d’hommes détiennent les rouages de l’économie parapublique et de la politique de masse, avec peu de souci de légalité et de niveau d’instruction. C’est la question de demain : quelle empreinte anthropologique va laisser ce modèle en vigueur depuis 20 ans ? Quel genre de citoyen aura-til construit en deux décennies, le but d’un Etat étant d’en forger un de plus en plus éclairé, de plus en plus instruit, civique et responsable, tout en renforçant ses libertés, seule véritable parade contre l’adversité ? Il suffit de voir le niveau des dirigeants et le niveau de dépolitisation de la société, les premiers ne parlant que de sucre et d’huile là où les seconds rêvent d’univers, pour comprendre cet échec qui donnera du fil à retordre à la prochaine équipe. Le futur Président aura un autre travail que celui de signer des chèques pour pouvoir faire la sieste. Espérons qu’il aura un baccalauréat et s’entourera de gens compétents qui ne font pas peur aux enfants. ■ Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, s'est entretenu hier successivement avec l'ambassadrice des Etats-Unis, Joan Polaschik, et avec l'ambassadeur de France, Bernard Emié, a indiqué le ministère dans un communiqué. Le ministre et l'ambassadeur des Etats-Unis ont passé en revue les relations de coopération algéro-américaine dans le domaine énergétique, qualifiées d'«excellentes», selon la même source. Les deux parties ont marqué, à cet effet, leur volonté de poursuivre et de renforcer ces relations dans les domaines des hydrocarbures, des énergies renouvelables et de l'électricité. Mme Polaschik a exprimé à cette occasion l'intérêt des entreprises américaines à participer à l'appel d'offres pour l'investissement dans les énergies renouvelables qui sera lancé prochainement. L'ambassadrice a abordé également la participation de son pays à la 15e édition du Forum international de l'énergie (IEF15), prévu du 26 au 28 septembre prochain à Alger, et qui sera une occasion de débattre des questions énergétiques notamment l'évolution de la situation du marché pétrolier mondial et le dialogue consommateursproducteurs. Les entretiens entre M. Boutarfa et M. Emié ont porté, pour leur part, sur le renforcement des relations de coopération et de partenariat entre les deux pays dans le domaine des hydrocarbures et des énergies renouvelables.