Goran Bregovic
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Goran Bregovic
DOSSIER DE PRESSE Musique du monde Goran Bregovic Tales and songs & Alkohol Par l’Orchestre des mariages & enterrements (Balkans) Location Théâtre Forum Meyrin 1, place des Cinq-Continents Du lun au ven de 14h à 18h ou par téléphone au 022 989 34 34 (14h - 18h) Achat des billets en ligne sur www.forum-meyrin.ch Relations Presse Ushanga Elébé +41 (0) 22 989 34 00 [email protected] Jeudi 24 septembre 2009 à 20h30, Tales and songs et vendredi 25 septembre 2009 à 20h30, Alkohol « Un tourbillon de rires et de larmes puisé dans le formidable goût pour la fête des gens du voyage : cuivres en fanfare, de vocalises tziganes en rondes balkaniques et en polyphonies slaves.» Télérama Théâtre partenaire Accueil réalisé en collaboration avec le Service culturel Migros Genève Alkohol et Tales and songs Composition, voix, guitare, synthétiseur Goran Bregovic Chant, goc, accordéon Alen Ademovic 1ère et 2ème trompette Bokan Stankovic / Dalibor Lukic Saxophone, clarinette Stojan Dimov 1er et 2ème trombone Aleksandar Rajkovic / Milos Mihajlovic Chant Ludmila Radkova-Trajkova / Daniela Radkova-Aleksandrova Son Dusan Vasic Durée 2h00 L’album Tales and songs from weddings and funerals - sorti en 2002 - s’impose dès la première écoute comme un classique d’une word music moderne, plus en phase que jamais avec les réalités sociales, géographiques et politiques d’aujourd’hui. Dans Alkohol, dernier opus de Goran Bregovic - sorti en 2009 il réconcilie la culture classique et l’esprit festif des Balkans. Les chansons sont d’anciennes compositions qui datent de son époque rock, des traditionnels balkaniques ou des morceaux composés pour d’autres chanteurs, passés à la moulinette tsigane -.cuivres intempestifs et rythmes endiablés! A noter que seule une partie modeste du répertoire différera entre le concert du 24 et celui du 25 septembre. Repères biographiques Goran Bregovic est né le 22 mars 1950, à Sarajevo, de mère serbe et de père croate qui était officier dans l’Armée populaire yougoslave, après la séparation de ses parents il ira vivre avec sa mère à Sarajevo. Après quelques années de violon au conservatoire, il fonde son premier groupe - Bijelo dugme (le Bouton blanc) - à 16 ans. Pour faire plaisir à ses parents, il poursuit, néanmoins, des études de philosophie et de sociologie. Il serait sans doute devenu enseignant si l’énorme succès de son premier disque n’en avait décidé autrement. Goran Bregovic, joue de la guitare et devient une rock-star en Yougoslavie. Avec son groupe Bijelo dugme il produit 13 albums en quinze ans, vendus au total à 6 millions d’exemplaires. Dans les années 1970, il rencontre Emir Kusturica, cinéaste amateur et bassiste dans un groupe punk. A la fin des années 80, lassé de son statut de rock star, le musicien réalise son rêve d’enfant en achetant une maison sur la côte adriatique. C’est là qu’il compose tranquillement la bande originale du troisième film d’Emir Kusturica, Le temps des Gitans (1990). Ceci marque le début d’une collaboration réussie. Il signera ainsi les bandes originales de Arizona Dream (1993) et Underground (1995). Après avoir travaillé, entre autres, pour Patrice Chéreau sur La reine Margot et Radu Mihaileanu sur Train de vie, Goran Bregovic décide de se consacrer principalement à l’interprétation de sa propre musique. Toutefois, il n’abandonne pas totalement la musique de film, puisque son coup de cœur pour Le lièvre de Vatanen de Marc Rivière l’amène à en composer la bande originale et la chanson du film. ... suite Après avoir reformé, en juin 2005, avec un immense succès, son ancien groupe Bijelo dugme pour une série de concerts dans trois capitales de pays issus de l’ex-Yougoslavie, il a repris la route en 2006 avec son Orchestre des mariages et enterrements, avec lequel il sillonne l’Europe depuis le milieu des années 1990. Cette grande tournée internationale l’entraînera d’abord en Belgique, où il donne, à la demande de P&V, et sur invitation du producteur d’événements belge Marc Lerchs, un concert unique et mémorable le 26 octobre 1996 à Forest National, qui rassemble quelques 7.500 spectateurs, auxquels il met littéralement le feu (!), avec ses 180 musiciens sur scène (l’orchestre symphonique Bell’Arte de Paris, une chorale allemande et sa propre dizaine de musiciens). Il ira ensuite jusqu’au Mexique et aux États-Unis en 2007. Avec Alkohol, il donne une suite à Karmen with a Happy End paru en mai 2007. Le style musical de Goran Bregovic (au moins depuis la fin des années 1980) est basé sur un mélange entre des courants musicaux extrêmement divers : musique traditionnelle des Balkans, rock, pop, musique classique et religieuse, reggae, tango, musique électronique, etc... Il a collaboré avec d’innombrables musiciens et chanteurs de pays très divers, parmi lesquels Iggy Pop, Cesaria Evora, Ofra Haza, la Polonaise Kayah, les Italiens Modena City Ramblers, les Corses Chjami Aghjalesi, etc. qui ont donné à sa musique un aspect unique et métissé. Son succès, à partir des années 1980 et surtout 1990, a contribué à susciter l’intérêt pour la musique balkanique en Europe de l’Ouest. Rencontre avec Goran Bregovic Comment s’est formé l’Orchestre des mariages et des enterrements ? Goran Bregovic: Avant, je menais une carrière de rock-star et j’en ai eu assez de ce besoin de tout amplifier, de cette exagération du son, du personnage, de l’image. Quand j’ai écrit mes premières compositions pour le Banalescu Quartet, j’ai vu que la musique pouvait se jouer sans artifice, sans aucune aide orthopédique. J’ai fait ma première tournée avec une formation classique, l’orchestre symphonique de Belgrade, une centaine de personnes en tout entre le chœur et l’orchestre. Après cette première tournée en Suède et en Grèce, j’ai su ce que je voulais comme type de formation. J’ai commencé par virer toutes les femmes du chœur pour laisser un groupe masculin de l’Eglise orthodoxe constitué de 15 chanteurs. ... suite Ensuite j’ai viré toutes les trompettes, tous les cuivres, pour les remplacer par une fanfare gitane parce que le problème de l’orchestre symphonique c’est qu’il joue trop bien accordé, pour moi et que ce n’est pas naturel. J’ai pris des chanteuses bulgares et j’ai enlevé les percussions classiques pour les remplacer par des traditionnelles. Au début je ne faisais que des grands concerts avec une formation de 45 musiciens. Après, j’ai commencé des prestations à base uniquement de cuivres et de chansons. A alors émergé un groupe de musiciens aux cultures très différentes : la première et la deuxième trompette, comme le deuxième baryton, sont issus de formations traditionnelles qui jouent pour les mariages et les enterrements ; le saxophone est professeur dans trois académies ; le premier baryton est aussi dans une académie. Diriger un orchestre avec des gens d’éducations très diverses permet de garder une certaine curiosité. On aime jouer ensemble, c’est très joyeux, un peu grâce à ça. Quel est l’impact, chez vous, de l’important mouvement de la musique balkanique en Europe ? C’est surtout joli de voir cette interaction entre les dj’s et la musique de chez nous. Avant c’était les dj’s qui prenaient notre matériel pour l’utiliser, maintenant on observe le processus inverse. Les gitans utilisent la façon de penser du dj : maîtriser le rythme, les phrases… Le circuit bouge ! Pour la première fois on a donné une chanson – Gas, gas – à un dj. C’est Shantel, que j’apprécie depuis longtemps. Il utilisait mes chansons dans ses disques mais on ne lui avait jamais donné l’autorisation d’intervenir sur la musique. Je trouve le résultat très réussi. La mode des musique balkaniques nous a fait découvrir un grand nombre de musiciens exceptionnels comme le Taraf de Haïdouks, les fanfares Kocani ou Ciocarlia. Comment les percevez-vous? Ils sont restés dans le cadre du folklore. Dans ma musique, j’utilise la tradition pour faire de la musique contemporaine. Eux demeurent collés au passé, donc il n’y a pas la même tension. Mais je les respecte, il y a un millions de choses que je dois encore apprendre de ces musiciens. La mode de la musique gitane permet-elle à la communauté d’être mieux considérée au quotidien? Non, ils ont toujours été considérés comme des musiciens formidables, mais depuis toujours c’est comme ça…Ils ont été tués avant les juifs ! Mais j’ai quand même l’impression qu’en Europe, on va enfin reconnaître ce que la culture gitane a apporté. Parce que c’est difficile de trouver un compositeur sérieux qui n’ait pas été influencé ou impressionné par la musique gitane. ...suite Dans l’est de l’Europe, tout le monde est pauvre, les gitans le sont seulement un peu plus. C’est marrant que l’unique musique qui vienne de l’Est soit la musique gitane. Il n’y a que moi et quelques orchestres gitans pour sortir de là. Comme une revanche, une justice. Benjamin Minimum, in Mondomix Revue de presse RENSEIGNEMENTS ET LOCATION Théâtre Forum Meyrin 1, place des Cinq-Continents Du lun au ven de 14h à 18h ou par téléphone au 022 989 34 34 (14h - 18h) Achat des billets en ligne sur www.forum-meyrin.ch Au Service culturel Migros 7 rue du Prince Du lun au ven de 10h à 18h, ou par téléphone 022 319 61 11 A Migros Nyon-la-Combe 6, rue de la Morâche, Nyon Du lun au ven de 8h30 à 18h30, Ven de 8h30 à 20h, sam de 8h à 17h. Sur place uniquement. Au stand Info Balexert 27, av. Louis-Casaï Lun, ma, mer de 9h à 19h. Jeu de 9h à 21h. Ven de 9h à 19h30. Sam de 8h30 à 18h. Sur place uniquement. Accès En voiture Direction aéroport-Meyrin Sur la route de Meyrin, après l’aéroport, prendre à droite direction Cité Meyrin ; puis suivre les signalisations Bus No 28 / 29 / 55 / 56 Arrêt Forum Meyrin PRIX DES BILLETS Plein tarif : Fr. 54.Prix réduit : Fr. 42.Prix étudiant, chômeur : Fr. 28.- Partenaire Chéquier culture: les chèques culture sont acceptés à nos guichets. «Les chansons sont passées à la moulinette tsigane, cuivres intempestifs, rythmes endiablés, chanteurs et chanteuses alcoolyriques. Un grand disque de musique à boire, à danser, à tituber au sommet d’un volcan en éruption.» Stéphane Deschamps, Les Inrockuptibles, janvier 2009 «Pendant deux heures de concert, Bregovic alterne savamment ses effets...parfois ça frôle la world new age, mais le piquant des musiciens leve toute réticence : le tuba en impose, les Bulgares chantent à merveille. Entre concert classique, flonflons des Balkans et cérémonie tzigane, Bregovic a choisi son camp : mélangé.» Véronique Mortaigne, Le Monde «Cette étonnante macédoine se pimente d’une pincée de guitare électrique, de percussions, d’une flute... La salle ovationne certains morceaux comme des tubes pop, d’autres compositions possèdent l’ampleur dramatique et la tension d’un requiem baroque. Surprenant et magnifique concert. Où l’on rit, où l’on pleure aussi, où l’on danse finalement jeté dans les travées par le public.» F.M. Santucci, Libération «Son numéro est excitant et funambulesque, et ne se plie pas aux stratégies médiatiques ni aux intérêts conjoncturels, entre le classicisme et le bal musette, le contemporain et le populaire, la partition sacrée genre Pärt ou Gorécki et la turbulente fanfare des tziganes. Il part de la tradition sans tomber dans la musique traditionnelle. Presque trois heures de musique intense, vigoureuse, colorée, passionnée, exotique, fascinante.» Carlos Galilea, El Pais, avril 2001 «La crise ? Quelle crise ? Dans les rangées ou les travées, ça sautille dans tous les sens, ça crie, ça chante, ça lève les bras. Il faut dire que Bregovic a fait les choses en grand. A la frénésie échevelée des cuivres, il a ajouté une section cordes et un chœur d’hommes. Si bien qu’après chaque flambée en fanfare balkanique, il nous offre une pause en forme de voix entrelacées à la manière bulgare ou byzantine, parfois très classiques, parfois flirtant avec la dissonance. Le tout somptueusement mis en espace et très vite mené à nouveau vers la fête qui met le public en délire.» Eliane Azoulay, Télérama, janvier 2009