Vitry le Mensuel n°137 - Janvier 2017 - Mairie de Vitry-sur

Transcription

Vitry
N° 137 – Janvier 2017
Centres sociaux
P. 6
L'Afrique
ouvre le bal
Rendez-vous
le 21 janvier
P. 26
Pierre Estève
Portrait
Événement
Des liens au cœur des quartiers
Des musiques
et des fleurs
Sommaire
18
n° 137
137
#
Dossier
Les centres
sociaux
Janvier 2017
Vitry le mensuel
Mensuel municipal
d'informations locales,
édité par la ville de
Vitry-sur-Seine,
2, av. Youri-Gagarine
94407 Vitry-sur-Seine
Cedex
01 46 82 80 00
Les centres sociaux sont au cœur
du bien vivre-ensemble dans la
ville. Ils constituent un pôle
ressource dans leur quartier
d’implantation et au-delà.
Directrice
de la publication
Isabelle Lorand
6
14
Rédactrice en chef
Marjorie Andrès (M. A.)
01 46 82 83 96
Secrétaire
de rédaction
Christine Le Bras
Événement
Conseil municipal
26
32
Le Bal de l'Afrique enchantée
Portrait
Pierre Estève
23 novembre et 14 décembre
Itinéraire
Histoire des boulodromes
et aussi…
Couverture : Sylvain Lefeuvre
N°137 – Janvier 2017
12 > Mon œil
28 > Bons plans
29 > Chroniques
31 > Z
oom, prévention et sécurité
34 > Tribunes
37 > État civil, hommage
38 > Petites annonces
Rédaction
Adeline Chérion (A. C.),
Christiane Grave (C. G.),
Paule Herouard (P. H.)
01 46 82 84 66,
Gwénaël le Morzellec
(Gw. M.) 01 46 82 84 80,
Nathanaël Uhl (N. U.)
01 46 82 80 19,
Nathalie Courtois (N. C.)
Hugo Derriennic (H. D.),
Maricygne Di Matteo
(M. D. M.),
Joëlle Cuvilliez (J. C.),
Sylvaine Jeminet (S. J.),
Nadia Sweeny (N. S.),
Photographe
Sylvain Lefeuvre
01 46 82 84 79
Conception graphique
Direction de la
communication
Maquette :
François Roué,
Valentin Soen
Élodie Claude
Impression : Grenier
Publicité : HSP
01 55 69 31 00
Hôtel de ville
01 46 82 80 00
lemensuel
@mairie-vitry94.fr
Vitry le mensuel – 3
n°137 – Janvier 2017
Jean-Claude Kennedy
Maire de Vitry-sur-Seine
ÉDITO
Une année pleine
de promesse
L
es fêtes de fin d’année sont pour chacun l’occasion de
partager de bons moments joyeux, festifs et conviviaux
en famille, entre collègues ou entre amis. Cette période
est aussi un moment de solidarité pour lequel la mairie
de Vitry agit pour que personne ne se sente isolé ni ne reste
à l’écart de cet esprit festif.
Alexbonnemaison.com
À vous toutes et tous, j’adresse mes vœux les plus sincères
de bonheur, de santé, et d’épanouissement. Je sais aussi vos
difficultés quotidiennes ; elles renforcent la municipalité dans
sa détermination à construire une ville dans laquelle chacune
et chacun trouve sa place. Comme vous, je rêve d’un monde
de justice, où les armes se taisent.
g Assemblée
générale du
quartier
Paul-Froment/
8-Mai-1945, le
25 novembre.
Cyril Ananiguian
g La ville
récompense les
jeunes diplômés
vitriots lors
d'une soirée à la
Briqueterie, le
25 novembre.
Une ville toujours plus dynamique, plus attractive et agréable
à vivre est notre ambition pour Vitry. L’arrivée de nouveaux
transports, la réalisation d’équipements d’envergure comme
le futur centre aquatique ou encore l’évolution des Grandes
Ardoines y contribuent.
La page de 2016 tournée, je forme le vœu d’un monde de paix
et de fraternité pour cette nouvelle année. Au seuil de mois
décisifs, je sais aussi que tous ensemble, unis et mobilisés,
dans nos différences, nous saurons trouver un chemin pour
faire reculer les inégalités et les injustices, faire vivre la culture
de paix et la solidarité.
Bonne et heureuse année 2017 à toutes et tous !
Vitry se prolonge en dessin. Retrouvez la vidéo
qui ouvre l'année 2017 sur vitry94.fr/video
Sylvain Lefeuvre
g Le maire en
compagnie des
lauréats du prix
de peinture
Novembre à
Vitry 2016, le
19 novembre.
L’Afrique,
c’est chic
Après les fêtes, la fête ! Au milieu de l’hiver,
la chaleur du continent africain fait irruption
au théâtre Jean-Vilar. Samedi 21 janvier,
les rythmes africains invitent à la danse, à l’appel
de l’académie municipale de danse et de Vlad
et Soro Solo, les hérauts de l’Afrique enchantée.
Cyril Ananiguian
ÉVÉNEMENT
Grand bal
7
S
tress-Mélancolie-Timidité-Solitude : à la manière d’un maître
marabout, les Mercenaires de
l’ambiance promettent de “soigner corps et esprit”, de lutter
contre “la morosité ambiante et les lendemains qui déchantent” grâce à leur “produit
miracle” : le Bal de l’Afrique enchantée.
La soirée du samedi 21 janvier s’annonce
donc explosive, joyeuse et… sportive. Le
théâtre municipal Jean-Vilar et les Écoles
municipales artistiques invitent les Vitriots
à une représentation pas du tout comme
les autres, où le spectacle sera partout. Sur
scène, un orchestre de onze musiciens interprétera les grands succès du répertoire
moderne africain ; la salle, elle, se transformera en grande piste de danse. N’espérez
pas rester tranquille, les mouvements, déhanchements et autres folies sont garantis
par les organisateurs. Les Mercenaires de
l’ambiance se présentent comme un “orchestre de musiques à transpirer”, ce n’est pas
pour rien. La preuve, par le son et l’image,
est à découvrir sur le site du théâtre JeanVilar. Nous faire danser est aussi l’ambition
des enseignants et des élèves de l’académie
de danse. Leur traditionnel Bal de l’an sera
donné pour la deuxième année consécutive
au théâtre Jean-Vilar, comme le commencement tout aussi enchanté de cette soirée
du 21 janvier. Loin d’être un spectacle figé,
le Bal de l’an se déroule sur un mode participatif, où le public reprend à son tour de
courtes formes dansées.
Les Mercenaires de
l'ambiance promettent
de lutter contre la
morosité ambiante et
les lendemains qui
déchantent grâce à leur
produit miracle :
le Bal de l'Afrique
enchantée. »
Question / réponse
« Établir des passerelles
entre les cultures »
Guy Labertit | adjoint au maire chargé de la Promotion des
cultures du monde
Comment appréciez-vous la
programmation de cette soirée du
21 janvier ?
Elle correspond bien à notre
volonté de promouvoir toutes les
cultures et d’établir des passerelles
entre elles. Depuis deux ans, nous
proposons un Village des musiques
du monde à l’occasion de la Fête de
la musique, le 21 juin.
Des associations de Vitry nous ont
déjà fait découvrir des musiques du
Mali, de Guinée, du Congo, du
Cap-Vert, du Maghreb, mais aussi
du Brésil et d’Haïti, en parallèle à
des prestations des élèves des
ACTUALITÉS
Écoles municipales artistiques.
À travers cet événement, nous
offrons à tous, en partage, les
cultures de chacun.
Dans le même esprit, j’aimerais
initier d’autres manifestations qui
jettent des regards croisés sur
l’histoire, la littérature, le cinéma
des pays des cinq continents.
Les différentes cultures du monde
sont bien sûr présentes à Vitry, dans
la programmation du SUB, du
théâtre Jean-Vilar ou de la
bibliothèque médiathèque
Nelson-Mandela, entre autres.
Soirée de toutes les découvertes
La formule a connu un véritable renouveau l’an dernier pour la première édition
accueillie au théâtre, rencontrant l’enthousiasme des parents et des familles. Cette
année, toutes les disciplines de l’académie de danse – classique, contemporain,
hip-hop, traditionnel ou encore streetjazz… – sont invitées à s’immerger dans
les cultures africaines. “Notre professeur de
danse africaine, Dié Loussakoumounou, sera
le Monsieur Loyal de cette soirée, annonce
Chrystine Van Maerrem, la directrice de
l’académie. Il est aussi musicien, adore faire
chanter et danser. Il assurera les transitions
entre les chorégraphies et entre notre bal et
celui de l’Afrique enchantée.” On le devine
peu à peu, la soirée du 21 janvier sera
aussi celle de toutes les découvertes. Car
l’Afrique enchantée n’est pas seulement
représentée par un orchestre. Les fidèles
auditeurs de France Inter suivent depuis
plus de dix ans maintenant l’émission éponyme de Vlad et Soro Solo, moins connus
sous les noms de Vladimir Cagnolari et de
Souleymane Coulibaly. Les deux passionnés
font découvrir, avec beaucoup de bonheur
et de malice, les musiques africaines. Ils en
sont persuadés : la musique raconte, à sa
manière, l’histoire, les problèmes sociaux et
politiques du continent. Et c’est ainsi qu’en
plus de nous amuser, nous allons beaucoup
apprendre ! Vlad et Soro Solo, accompagnés de leur chroniqueuse Hortense, sont
de véritables passeurs d’histoires, experts
en rumba congolaise, en highlife ghanéen ou en afrobeat nigérian… Vous ne
connaissez pas ? Invitez-vous au Bal… ■
Nathalie Courtois
Bal de l’an : 18 h, entrée libre
pour les élèves des EMA et leur
famille (justificatif). Bal de l’Afrique
enchantée : 20 h, tarif : 6 €,
bar et restauration sur place.
plus d’infos sur theatrejeanvilar.com
Jeunesse
ACTUALITÉS
8
Formation
Le sens de
l’orientation
Le Magicien d'Oz, 1939 de Victor Fleming
Du 26 au 28 janvier • Ouvert à tous samedi 28
• 10H>14H Palais des sports, 4, av. Barbusse
Quartiers
ASSEMBLÉES
GÉNÉRALES
Le maire et son équipe
vont à votre rencontre :
• Coteau-Malassis,
9 janvier, 20h, école
M.-Cachin A ;
• Clos-Langlois,
10 janvier, 20h, école
C.-Perrault ;
• Moulin-Vert, 11 janvier,
20h, école P.-Langevin ;
• Port-à-l'Anglais,
19 janvier, 20h, centre
de quartier.
www.vitry94.fr/ag
Population
RECENSEMENT
Du 21 janvier au
27 février
Un agent recenseur,
recruté par la ville et
muni d’une carte
officielle, se rendra
chez les personnes
concernées. Réponse
sur papier ou Internet.
Les informations
personnelles sont
protégées. Plus d'infos :
le-recensement-etmoi.fr et 01 46 82 80 30.
recensement@
mairie-vitry94.fr
8 – Vitry le mensuel
Festival
Les juniors
au ciné
Du 25 janvier au 7 février • 3 Cinés,
19, avenue Robespierre • 01 46 82 51 12
U
n moment fort en cinéma s’annonce
pour la jeunesse de Vitry, notamment
pour les scolaires. Du 25 janvier au
7 février, les 3 Cinés ouvrent grand
leur porte à la 27e édition du festival Ciné Junior
du Val-de-Marne. “Nous proposons des œuvres de
qualité que les enfants ont peu l’occasion de voir”,
explique l’équipe. Des films anciens, peu diffusés,
de nationalités différentes... Sur le temps scolaire,
les enfants viendront découvrir des courts ou longs
métrages sur le thème de la musique : le Magicien
d’Oz, Swing, le Blues du poisson-chat… Parce que
le festival revendique une volonté d’éducation
à l’image et un esprit festif, chaque projection
commencera par une présentation et se poursuivra par un échange avec un réalisateur, un comédien... Samedi 28 janvier, à partir de 16 heures,
un ciné-concert Jeux de saisons proposera des
courts métrages, sonorisés en live par des guitares et des synthés, aux enfants dès 2 ans et leurs
parents, avec quiz, cadeaux à gagner et cocktail.
À ne pas manquer ! ■ M. D. M.
programme complet sur 3cines.vitry94.fr
Anja
RENDEZ-VOUS
C
’est une année essentielle pour l’orientation. À l’issue de la 3e, les élèves doivent
choisir un parcours scolaire qui leur
correspond. Une seconde littéraire,
une seconde technologique d’arts appliqués, une
professionnelle boulangerie pâtisserie ? Pas simple
de savoir ce que l’on veut quand on a 14-15 ans.
Pas facile de s’y retrouver dans la jungle des propositions. Alors les 26, 27 et 28 janvier, le forum
Avenir et formations, organisé par les services
Jeunesse des villes de Vitry et d’Ivry, accompagne
ces jeunes dans leurs réflexions. Ils pourront découvrir toutes les possibilités qui s’offrent à eux. Les
lycées de Vitry et d’Ivry, les centres de formation
d’apprentis, des organismes de formation et des
lycées du département aux filières originales seront
présents. Au palais des sports Maurice-Thorez,
des professeurs présenteront les bacs généraux S,
ES et L, des bacs technologiques et des bacs pro.
“Il s’agit de permettre aux collégiens d’avoir un maximum d’informations pour choisir en connaissance de
cause, explique Sidali Zouak, du service Jeunesse
de Vitry. Qu’est-ce que je souhaite faire ? Quel bac est
nécessaire pour accéder à ces études, à ce métier ? Les
jeunes doivent réfléchir à ces questions. Le choix d’un
bac est fondamental pour réussir son parcours.” Mille
six cents élèves sont attendus sur deux jours, soit
presque tous ceux de 3e, “pour que chacun ait accès
aux mêmes informations”, souligne Sidali Zouak.
Samedi, le forum est ouvert au public. Des professionnels et des étudiants y parleront de leur
parcours et de leur métier ■ M. D. M.
Engagement
9
ACTUALITÉS
Emploi
Grand Paris
Express
P
Sylvain Lefeuvre
réparez les lettres de candidatures !
“Le chantier de construction du métro du
Grand Paris Express a démarré. Il durera
plus de dix ans et engendrera 22 000 besoins
d’emplois dans les cinq ans”, rapporte-t-on à la
Fédération des travaux publics. Canalisateur,
conducteur d’engins, constructeur d’ouvrage
d’art en béton sont quelques-uns des 43 postes
qu'il faudra pourvoir.
Les sociétés du BTP Eiffage, Colas, Bouygues,
Razel-Bec, Vinci, Spie Batignoles, Soletanche
Bachy ont recueilli les CV au forum des métiers
du Grand Paris Express, mi-novembre, à Nogent.
Elles recrutent les encadrants et attendent les
contrats avec la Société du Grand Paris (SGP)
pour embaucher les exécutants tout en constituant déjà “un vivier d’employés”. Pour “ce chantier
du siècle”, la SGP a signé une charte favorable aux
entreprises et emplois locaux (20 %). Des clauses
réservant des emplois d’insertion (5 % minimum) aux personnes en difficulté devront être
appliquées dès 2017. Les institutions se mobilisent donc. La mission locale Ivry-Vitry et Pôle
emploi se préparent. Des PME s’organisent à travers l’association le XV du Val-de-Marne pour
proposer des emplois en insertion et décrocher
des contrats directs, en cotraitance ou sous-traitance. Des élus des conseils régional et départemental, le préfet de région, la SGP et Pôle emploi
ont constitué le Comité stratégique entreprisesemplois de la ligne 15 sud (16 gares) afin d’obtenir des retombées pour les entreprises et les
demandeurs d’emplois ■ Gw. M.
Anniversaire
Arsène
Tchakarian
L’
Julien Paisley
métro ligne 15, infos sur projets.vitry94.fr
engagement et le courage seraient-ils
source de longévité ? On est tenté de le
croire puisque Arsène Tchakarian, résistant et membre du réseau Manouchian, a
fêté ses 100 ans. La municipalité, représentée par
le maire, Jean-Claude Kennedy, Philippe Beyssi,
adjoint en charge de la Mémoire, Djamel Hamani,
en charge des Personnes âgées, et Paul Mercieca,
député-maire honoraire, a tenu à célébrer l’événement avec sa compagne Hélène et quelquesuns de leurs amis. “Vous nous faites une grande
joie, Arsène, d’accepter que nous nous retrouvions ici,
dans la maison des Vitriots, pour vos 100 ans…”, l'a
accueilli Jean-Claude Kennedy.
Le maire a salué l’ancien Franc-tireur de la section
main-d’œuvre immigrée (MOI) engagé aux côtés
de Missak Manouchian. Il a rappelé son combat
contre les nazis et son inlassable travail de mémoire
auprès de générations d’élèves : “Votre vie fut riche
et elle résonne particulièrement dans cette période troublée que nous vivons aujourd’hui, a-t-il déclaré. Au
nom des Vitriots, je veux vous remercier pour la leçon
de courage que vous nous avez donnée”. Fidèle à luimême, Arsène a tenu à prononcer quelques mots.
Et il les a offerts à ses anciens compagnons de faits
d’arme… ■ J. C.
RENDEZ-VOUS
3 Cinés Robespierre
SOIRÉE CINÉVILLE
Vendredi 13 janvier
• 20H • Projection du
documentaire la
sociale, en présence
de Gilles Perret,
réalisateur, qui rend
hommage à Ambroise
Croizat, créateur de la
Sécurité sociale,
ministre communiste
à la Libération.
3cines.vitry94.fr
Cinéma
FESTIVAL
TÉLÉRAMA
Du 18 au 24 janvier
➞ 3 Cinés Robespierre
Pour les vingt ans du
festival Télérama
dix films sont projetés
dont Paris la Blanche,
en avant-première, et
le Voyage de Chihiro,
film d'animation.
Place à 3,50€ sur
présentation de la
carte Pass (valable
pour 2) à découper
dans les numéros de
Télérama des 11 et
18 janvier.
3cines.vitry94.fr
Intégration
ACTUALITÉS
10
Mission locale
Un tremplin
pour la jeunesse
RENDEZ-VOUS
Ciné-ma différence
DEMAIN TOUT
COMMENCE
Samedi 14 janvier • 16H
➞ 3 Cinés Robespierre
Demain tout
commence, de Hugo
Gélin. Séances
ouvertes à tous ;
public en situation de
handicap et public
non handicapé sont
accueillis et respectés
tel qu’ils sont.
Tarif unique : 4€.
3cines.vitry94.fr
Patinage
CHAMPIONNAT
D'ÎLE-DE-FRANCE
Les 28 et 29 janvier
➞ Patinoire municipale,
37, rue Ampère
Cette compétition de
la fédération organisée
par l'ESV patinage
regroupera les 1re et
2e divisions.
Trois disciplines :
patinage artistique,
vitesse et danse sur
glace. Justine Scache
et Arnaud Caffa, entrés
dans l’équipe de
France depuis juillet,
sont attendus.
Langevin
Tir à l’arc
adapté
Samedi 28 janvier • 9H>17H
gymnase Paul-Langevin,
95, rue Paul-Armangot
S
ix archers enchaînent les volées de flèches.
Ces sportifs handicapés de l’association
Joie pour tous s’entraînent tous les mercredis avec les adhérents de l’ESV. Ils
préparent actuellement le championnat du Valde-Marne, un événement organisé par le comité
départemental de sport adapté le samedi 28 janvier au gymnase Paul-Langevin. “Nous n’avons
pas de pression, car nous sommes déjà qualifiés pour
les championnats de France, savourent Jean-Marc
Vacheron et Didier Rivet, de l’association Joie
pour tous. Nous allons faire de notre mieux, mais le
niveau est très dense.”
La compétition servira également à animer le duel
qui oppose les deux archers. Une rivalité saine qui
leur permet d’améliorer leurs performances, tout
comme l’émulation avec les athlètes valides. “C’est
excellent qu’ils soient mélangés aux autres et qu’ils ne
restent pas en vase clos, salue Danielle Vacheron,
responsable du tir à l’arc dans l’association Joie
pour tous. Il y a un vrai échange et ils s’ouvrent plus
facilement aux autres.” ■ H. D.
L
e dispositif Garantie Jeunes est désormais
généralisé dans tout le pays. Destiné à faciliter l’intégration des plus fragiles dans le
monde du travail, il a été mis en place à titre
expérimental au sein de la mission locale Ivry-Vitry.
Depuis la rentrée 2016, quatre-vingt-dix jeunes âgés
de 16 à 25 ans ont pu en bénéficier. Des personnes
en situation de vulnérabilité suivies par la mission
locale et orientées vers la Garantie Jeunes par leurs
conseillers. “Durant un mois, les jeunes disposent d’un
parcours d’insertion composé de simulations d’entretiens, de formations, d’activités physiques ou d’ateliers
théâtre, explique Stella Loe-Mie, formatrice à la
mission locale. Après ce mois intensif, nous opérons
un véritable suivi, matérialisé par des rendez-vous fréquents. Avec pour objectif final l’accès à l’emploi grâce
à des stages en entreprises.”
Ce dispositif permet à ses bénéficiaires de valoriser
leurs compétences et de prendre confiance dans
leurs capacités. Un processus qui rend les jeunes
responsables, autonomes et qui leur donne les clés
de compréhension du monde des adultes. “J’ai
découvert des codes qui m’étaient inconnus, témoigne
Sophie Oueslati, jeune femme de 23 ans qui a arrêté
ses études très jeune. Cette formation professionnalisante m’a beaucoup apportée. Elle devrait être accessible à tous, car elle remplit la mission de l’école en nous
préparant au monde du travail.” Un véritable outil
de l’égalité des chances pour cette Vitriote qui a
ensuite entamé des études de droit ■ H. D.
plus sur mission-locale-ivry-vitry.fr
Sylvain Lefeuvre
Alexbonnemaison.com
Mission locale • 39, avenue Henri-Barbusse
01 47 18 14 30
11
Communcation
ACTUALITÉS
Très haut débit
La ville vise
la fibre
B
Sylvain Lefeuvre
ientôt des avancées sur le très haut débit
numérique à Vitry ? C’est en tout cas ce
pour quoi la ville agit. Les élus et les services rencontrent, depuis la rentrée de
septembre, les fournisseurs d’accès à Internet
pour que ces derniers équipent enfin toute la
ville. “Les Vitriots ne comprennent pas que la ville
ne soit pas encore totalement fibrée. Nous partageons
leur incompréhension”, explique Isabelle Lorand,
adjointe au maire en charge du dossier.
L’élue pose l’enjeu du très haut débit sur
deux niveaux : “C’est un enjeu de démocratie, c’est
aussi une étape pour progresser vers la ville numérique”.
Par ailleurs, les entreprises qui veulent s’installer
réclament désormais l’accès à la fibre avant toute
chose. Certes, il existe un réseau dédié aux entreprises, mais il ne correspond pas aux derniers développements de l’activité économique. De plus en
plus, les artisans, les professions libérales ou les
créatifs ont besoin du très haut débit à domicile
à un prix abordable.
Cette question a d’ailleurs été évoquée en conseil
municipal, le 14 décembre (lire pages 14 à 16).
Albertino Ramaël, conseiller municipal délégué
aux Nouvelles technologies, y a évoqué “des discussions avec les opérateurs” pour obtenir le raccordement complet de la ville “dans les meilleurs
délais”. Il a également rappelé l’engagement de
la ville en faveur de la “neutralité numérique” pour
que chacun ait accès à la même qualité de service.
Il a donné rendez-vous “très rapidement” pour faire
un point sur le dossier ■ N. U.
Exposition
C215 investit
la galerie
Du 15 janvier au 26 février •
galerie Jean-Collet, 59, av. Guy-Môquet
• vernissage le 14 janvier à 18H
• rencontre avec l’artiste le 26 février à 16H
Fotolia.com
U
ne exposition très attendue amorce l’année 2017 de la meilleure des manières. La
galerie municipale Jean-Collet accueille
les œuvres de l’artiste Christian Guémy,
alias C215, du 15 janvier au 26 février. Figure emblématique de la scène street art française, le graffeur
propose une véritable rétrospective de son travail.
“À travers cette exposition, il explore des thématiques
variées grâce à des tableaux, des objets, des vidéos ou
des fresques à même les murs”, présente Catherine
Viollet, conseillère culturelle aux arts plastiques.
Des visites actives permettront aux enfants de
découvrir l’univers de cet artiste. L’exposition matérialise aussi la collaboration qui unit la mairie et
C215 depuis 2009. “Je n’avais jamais exposé à Vitry,
l’idée vient du maire, Jean-Claude Kennedy, signale
Christian Guémy. Elle concrétise ma complicité avec
cette ville qui est devenue une vitrine de l’art urbain et
un modèle pour de nombreuses municipalités.” ■ H. D.
plus d’infos sur galerie.vitry94.fr
RENDEZ-VOUS
Exposition
GROUPE PIGMENT
Du 14 janvier au
5 février
➞ Galerie Jean-Collet,
59, av. Guy-Môquet
Le groupe Pigment
expose ses travaux
personnels et une
installation collective :
« Sortir du mur,
traverser l’espace… »
Vernissage le 21 janvier
à 17h30.
www.collectifpigment.gallery
Initiation
HOCKEY
SUR GLACE
Dimanche 8 janvier
• 14H>17H
➞ Patinoire municipale,
37, rue Ampère
Pour fêter ses 40 ans,
la patinoire vous
propose une initiation
au hockey sur glace.
L’occasion de
découvrir un sport
méconnu qui procure
des sensations fortes !
Tarif unique : 3,80€
facebook.com/
patinoirevitry94
Cyril Ananiguian
Sylvain Lefeuvre
Cyril Ananiguian
1
2
3
Cyril Ananiguian
MON OEIL
4
Alex Bonnemaison
5
6
1
Ça bouge à la Fête des
solidarités, au palais des
sport Maurice-Thorez,
le 10 décembre.
2
Nicolas Wietrich
Ambiance festive
lors de la soirée
des jeunes diplômés,
à la Briqueterie,
le 25 novembre.
5
Marché de Noël animé,
sur la place Jean-Martin
et ses alentours,
le 11 décembre.
Stage de handikaraté au
gymnase Paul-Éluard,
le 21 novembre.
3
6
Pause pendant la coupe
des Lilas, à la patinoire
municipale,
le 4 décembre.
4
Banquet de fin d'année
des retraités vitriots, à
l'école Paul-Éluard,
le 10 décembre.
Nicolas Wietrich
CONSEIL MUNICIPAL
Une ville en projets
Services publics et développement
urbain en question
Fin novembre, l’assemblée
communale a beaucoup
évoqué les services rendus au
public. Le conseil municipal du
14 décembre s’est concentré
sur des questions de
développement urbain.
C
e sont deux conseils municipaux en trois semaines
qui se sont déroulés pour
faire face aux dossiers en
instance. Les élus se sont
réunis les 23 novembre et 14 décembre
pour laisser l’établi propre avant la trêve
des confiseurs. Bilan de zone d’aménagement concerté, qualité de l’eau potable,
parkings publics… presque tous les sujets
qui font la ville aujourd’hui ont été évoqués par les conseillers municipaux.
La première des deux séances a eu lieu fin
novembre. Comme chaque année, le rapport sur le prix et la qualité des services
publics de l’eau et de l’assainissement a
été l’occasion d’un échange, notamment
entre la majorité municipale et le groupe
Vitry en mieux – une gauche d’avance,
citoyenne et écologiste. Alors que l’établissement public territorial est désormais
compétent en la matière, Jacques Perreux
(groupe Vitry en mieux – une gauche
d’avance, citoyenne et écologiste) a proposé de profiter de cette nouvelle donne
administrative pour relancer un débat
sur le retour de l’eau en régie publique.
À l’heure actuelle, le Syndicat des eaux
d’Île-de-France (SEDIF) a délégué la production et la distribution de l’or bleu à
Véolia, “qui réalise de gros bénéfices”, souligne l’élu. “Nous partageons les mêmes
préoccupations”, a répondu le maire, JeanClaude Kennedy. Ce dernier a précisé
15
Séances des 23 novembre et 14 décembre
que des études sont engagées. Le premier magistrat a souhaité “un processus
concerté et viable intégrant qualité et prix de
l’eau, mais aussi respect de l’environnement”.
Le lancement de la procédure de marché public pour le transfert en bus des
enfants de l’école Makarenko à l’ancien
collège Monod a permis à Jean-Claude
Kennedy de faire un point sur les travaux
dans l’école, sinistrée par un incendie au
mois d’août 2016. Le travail des experts
des assurances étant terminé, le chantier de reconstruction a pu démarrer.
Le maire a estimé que la remise en état
de l’école pourrait être conclue vers la
fin du premier trimestre ou le début du
deuxième, tout en précisant “trop de si
ne permettent pas de nous engager sur une
date”. L’élu non inscrit Rémy Ramassamy
a saisi l’occasion pour évoquer “le caillassage des pompiers lors de l’intervention pour
arrêter l’incendie”. Cette accusation a fait
sortir Rémi Chicot, adjoint au maire délégué à la Sécurité, de son calme : “Je suis
en contact plusieurs fois par semaine avec
les officiers des sapeurs-pompiers de Vitry.
À aucun moment, ils n’ont évoqué de jets
de pierre lors de l’incendie de Makarenko !”
Le stationnement en débat
Le débat s’est ensuite déporté sur la
question du stationnement, à l’occasion
de l’examen du rapport d’activité 2015
sur la délégation de service public à la
Semise pour la gestion des parkings.
S’interrogeant sur les “faibles recettes enregistrées […] par rapport à ce que je vois comme
occupation”, Alain Afflatet, pour le groupe
Ensemble un avenir meilleur, a demandé
“un audit des comptes et de la gestion”. Une
demande que n’a pas repoussée le maire.
Auparavant, il a été rappelé que la délégation sera renouvelée en 2017, ce qui sera
l’occasion de poser toutes les questions.
Michel Leprêtre, adjoint au maire délégué
à l’Urbanisme, a résumé : “Toute la question
est de savoir qui paie : la ville ou l’usager ?”
Et Maurice Tzinmann, adjoint au maire
délégué au Commerce, a rappelé que la
ville a négocié avec la Semise un protocole particulier pour les commerçants du
Centre-ville et leurs clients.
Trois semaines plus tard, le conseil municipal a voté à la majorité un avis favorable
Dans le cadre de la
création de la ZAC
Gare-Ardoines, la ville
réclame à l'État des
engagements financiers
pour les équipements
publics, notamment par
la signature d'un contrat
d'intérêt national. »
CONSEIL MUNICIPAL
permettant au préfet de prendre l’arrêté de
modification du dossier de création de la
ZAC Gare-Ardoines, conduite par L’EpaOrsa, dans le cadre de l’opération d’intérêt
national. Le futur quartier à dominante
économique, avec des logements et des
équipements, a dû évoluer en raison de
l’implantation d’une gare du métro Grand
Paris Express. La synthèse écrite de la
ville observe plus de logements et moins
d’emplois industriels. Elle met en avant
la nécessité d’un pont au-dessus des voies
ferrées, essentiel pour le futur bus TZen 5
et d’un parking de 300 places. Elle rappelle
l’avis des habitants consultés et soucieux
du stationnement, des logements diversifiés, des emplois nouveaux, du commerce,
de la taille des espaces verts et de la durée
des travaux. En outre, la ville réclame à
l’État des engagements financiers pour
les équipements publics, notamment par
la signature d’un contrat d’intérêt national. Frédéric Bourdon (groupe Vitry en
mieux – une gauche d’avance, citoyenne
et écologiste) a annoncé que son groupe
voterait contre “pour plus d’exigence”, estimant que les espaces verts et les équipements publics sont “insuffisants” et la
concertation “critiquable”. “Il faut confronter vos critiques à des éléments plus globaux,
et à moyen terme, a soutenu Jean-Marc
Bourjac (groupe Socialiste, républicain et
citoyen). La dynamique urbaine, les constructions et les moyens de transports nouveaux et
attractifs permettront de créer de l’emploi
C'est voté Séances des
23 novembre
et 14 décembre
Y Projets retenus du dispositif
CAP Vacances pour le premier
semestre 2017.
Y Droits de place et redevances
fixés pour les deux marchés
d’approvisionnement.
Y Dépôt de permis de
construire pour étendre les
écoles maternelles Langevin
et Makarenko, l'élémentaire
Diderot et création de
deux centres de loisirs.
Y Garantie communale accordée
à la SA HLM immobilière 3F pour
l’acquisition de 56 logements
en construction rues Voltaire et
Balzac.
Nicolas Wietrich
CONSEIL COMMUNAUTAIRE
supplémentaire.” Quant aux espaces
verts, “il faut raisonner avec les projets de bords de Seine et la « transparence hydraulique » qui nous oblige à prévoir
des espaces verts dans les îlots construits”, à
poursuivit l’élu. “Nous nous battons pour
maintenir les gros groupes industriels présents”, a martelé Michel Leprêtre, qui a
aussi pointé des projets pour la grande
halle SNCF et le parking d’intérêt régional. Jean-Claude Kennedy, pour qui “rien
n’est lâché sur la volonté de garder de l’emploi
productif dans une zone très urbaine”, rappelle que, pour les équipements, “nous
avons formulé une demande d’engagement tangible à l’État”. Pour sa part, Alain Afflatet
s’est “félicité” du travail de concertation
et a annoncé que le groupe Ensemble un
avenir meilleur voterait favorablement.
Renouvellement urbain
Le protocole de préfiguration du nouveau
programme de renouvellement urbain
du quartier Centre-ville/Mario-Capra/
Robespierre, qui vise à y améliorer l’économie, l’habitat, les services publics et
la circulation, a également été adopté.
De même, l’ont été le lancement de sa
concertation et un périmètre de “sursis
à statuer” par lequel le maire peut suspendre l’exécution de projets immobiliers
contrariant les enjeux du renouvellement
urbain décidé. Guy Labertit (groupe
Socialiste, républicain et citoyen) a souligné la nécessité “de favoriser l’économie
sociale et solidaire dans le quartier et, ainsi,
le regroupement des locaux de l’association
Âge et vie”. Frédéric Bourdon a de son
côté critiqué la concertation, “le flou et
l’absence de distinction entre la concertation
et la coconstruction”. Dominique Étave
(groupe Communiste, républicain et
citoyen) a répliqué en avançant “l’indépendance des experts, la capacité à répondre
à une concertation la plus large possible”,
Isabelle Lorand (groupe Communiste,
républicain et citoyen) “le dynamisme, le
sérieux et la sincérité” et Jean-Marc Bourjac
“l’exemplarité”. Alors que le conseil de
citoyens représentants de la concertation a été validé par le préfet, le maire a
conclu que “la manière de travailler à Vitry
est reconnue”. “Le fait que le dossier de Vitry
est été retenu parmi mille trois cents autres
n’est pas le fruit du hasard.”
Un vœu du groupe Communiste, républicain et citoyen a été adopté à la majorité
pour “le rétablissement de la compensation
intégrale des exonérations de taxes foncières
versée par l’État aux collectivités”. Elle
s’amenuise alors qu’elle contribue en partie à produire des logements à bas loyer ■
Gwénaël le Morzellec et Nathanaël Uhl
questions orales, vœux et compterendu à télécharger sur vitry94.fr/cm
Prochain conseil municipal :
mercredi 18 janvier à 19 h 30
Prochain conseil territorial :
mardi 17 janvier à 19 h à Vitry
VOS ÉLUS
17
CONSEIL MUNICIPAL
Jean-Claude Kennedy
maire
culture, compétences générales,
sur rendez-vous au :
01 46 82 81 50
conseiller métropolitain
Cécile Veyrunes-Legrain
1re adjointe
environnement, vie associative,
voirie, fêtes et cérémonies,
01 46 82 81 10
3e vice-présidente du
conseil territorial
Dominique Étave
2e adjointe
éducation, restauration,
handicap, affaires familiales,
travaux sur le patrimoine
communal,
01 46 82 83 38
Rémi Chicot
3e adjoint
circulation, sécurité publique,
police municipale,
prévention de la délinquance,
01 46 82 84 83
conseiller territorial
Philippe Beyssi
7e adjoint
finances, personnel
communal, affaires
réglementaires,
anciens combattants,
01 46 82 82 40
Djamel Hamani
8e adjoint
action sociale, retraités,
accès au logement, centres
sociaux et Espace les Monis,
permanence le mardi
de 14 h à 17 h à l'hôtel de ville,
08 00 97 05 45
Guy Labertit
9e adjoint
économie sociale et solidaire,
droits des migrants,
promotion des cultures
du monde,
01 46 82 81 11
Isabelle Agier
10e adjointe
espaces verts, préservation
de la biodiversité,
01 46 82 81 40
Isabelle Lorand
4e adjointe
communication, vie de quartier,
ville numérique, point d'accès
aux droits, sur rendez-vous au :
01 46 82 82 43
Conseillère territoriale
Maurice Tzinmann
11e adjoint
commerce, artisanat,
marchés ;
politique de la ville,
01 46 82 81 40
Michel Leprêtre
5e adjoint
aménagement, urbanisme,
emploi, développement
économique, habitat,
01 46 82 82 89
conseiller métropolitain
président du conseil territorial
Bernadette Ebode-Ondobo
12e adjointe
petite enfance, PMI,
planning familial,
01 46 82 81 11
Sarah Taillebois
6e adjointe
santé, hygiène publique,
01 46 82 81 11
conseillère territoriale
Hocine Tmimi
13e adjoint
jeunesse, mission locale,
permanence le mercredi
de 14 h 30 à 16 h 30
à l'hôtel de ville,
01 46 82 82 43
Sonia Guénine
14e adjointe
culture de paix,
relations internationales,
01 46 82 81 40
Saïd Omouri
15e adjoint
sports, vacances,
01 46 82 81 55
Jean-Marc Bourjac
conseiller municipal
délégué
transports,
01 46 82 84 83
Isabelle Ougier
conseillère municipale
déléguée
parentalité,
ludothèques,
centres de loisirs
et de quartier,
droit des femmes,
01 46 82 83 38
Maria Desabres
conseillère municipale
déléguée
prévention routière,
01 46 82 84 83
Albertino Ramaël
délégué
culture scientifique
et technique,
informatique,
archives,
01 46 82 82 43
Luc Ladire
délégué
enseignement
(secondaire et universitaire),
gestion urbaine de proximité,
point accueil
écoute jeunes,
01 46 82 82 56
CONSEILLERS
DÉPARTEMENTAUX
Corinne Barre
(canton Vitry-sur-Seine 1 - nord)
Permanence les 2e et
4e samedis du mois
dans votre quartier,
Pour prendre rendez-vous :
01 43 99 72 80
Pierre Bell-Lloch
(canton Vitry-sur-Seine 1 - nord)
Permanence les 1re, 3e et
5e semaines du mois
dans votre quartier.
01 43 99 72 80
Hocine Tmimi
(canton Vitry-sur-Seine 2 - sud)
Permanence le mercredi
de 16 h 30 à 18 h, en mairie.
01 43 99 70 57
Évelyne Rabardel
(canton Vitry-sur-Seine 2 - sud)
vous reçoit les 2e et
4e mercredis du mois
de 16 h à 18 h, en mairie,
sur rendez-vous :
01 43 99 70 57
DÉPUTÉS
René Rouquet
(9e circonscription)
Permanence en mairie
le 1er mercredi du mois,
de 18 h à 20 h.
01 40 63 04 51 ou
[email protected]
Jean-Luc Laurent
(10e circonscription)
Permanence le 2e jeudi du
mois de 16 h 30 à 18 h
au centre de quartier
du Port-à-l'Anglais,
53 bis, rue Charles-Fourier.
01 45 15 55 66 ou
[email protected]
Sylvain Lefeuvre
DOSSIER
Au cœur
des
quartiers
L
es centres sociaux sont au cœur du bien vivre-ensemble dans la ville.
Ils constituent un pôle ressource dans leur quartier d’implantation
et au-delà. Les habitants y trouvent des réponses, un soutien, un
accompagnement ou, simplement, des activités ludiques, du lien
avec autrui. Pour mieux comprendre ce que ces structures apportent à
la ville, nous sommes allés à leur rencontre.
C’est quoi un centre social ?
Comment la ville
soutient-elle les centres
sociaux ?
Qui sont les bénévoles
qui font vivre les centres
sociaux ?
Comment les centres
sociaux donnent-ils corps
au vivre ensemble ?
Dossier réalisé par
Nadia Sweeny
DOSSIER
Centres sociaux
iAux Portes-du-Midi, les
ateliers sociolinguistiques
sont particulièrement
adaptés aux personnes qui
ne parlent pas bien le
français.
Vivre ensemble
Au-delà
des centres
de quartiers
Outre les structures agréées,
les quartiers vitriots regorgent
d’associations de proximité,
impliquées dans la promotion
du lien social. L’Association
sportive et culturelle de Vitry
(ASCV), à Commune-de-Paris,
ou encore l’Association de
quartier du Port-à-l’Anglais
en font partie. Portées elles
aussi par des habitants
de ces quartiers, elles sont
particulièrement actives en
termes d’animations locales,
de propositions d’activités
culturelles et sportives,
et participent largement
au dynamisme et à la
construction du bien
vivre-ensemble dans la ville.
V
itr y-sur-Seine recense
trois structures sociales,
agréées par la Caisse d’allocations familiales (CAF). Le
centre social Balzac, le plus
ancien, créé en 1982, est situé dans le
quartier Balzac totalement rénové. Le
centre socioculturel les Portes-du-Midi
a été créé par des membres de l’amicale
des locataires de la résidence Bourgogne.
Situé au pied de la résidence, il est agréé
depuis 2003-2004. Et, enfin, l’Espace les
Monis, créé en 2006, situé au cœur du
quartier Commune-de-Paris, a obtenu
un agrément “Espace de vie sociale”.
Les trois associations organisent leurs
activités autour de plusieurs pôles :
famille, jeunesse, insertion professionnelle, accompagnement scolaire, activités et loisirs, animation de quartier...
Leur objectif principal reste de briser
l’isolement et de permettre à tous les
habitants d’accéder à leurs droits fondamentaux : soins, logement, emploi,
loisirs, culture, information et formation. Les centres jouent souvent un rôle
majeur de relais entre les institutions,
la société et les habitants. “Le centre est
un outil au service des habitants, explique
Mohamed Benali, directeur du centre
social Balzac. Mais nous ne sommes pas
dans une démarche de consommation. On
cherche à développer le pouvoir d’agir des
habitants, favoriser leur implication directe
et l’exercice de la citoyenneté.”
Donner les moyens de s'en sortir
dans la société
Pour ce faire, plusieurs moyens d’action
sont mis en place en fonction des profils et
des besoins. Les ateliers sociolinguistiques
(ASL) sont particulièrement adaptés aux
personnes qui ne parlent pas bien le français. “Ce sont des cours de langue française,
organisés par thèmes : la mairie, le marché,
l’emploi… explique Chédia, professeure
aux Portes-du-Midi. Il s’agit de leur donner les moyens de s’en sortir dans la société
française : se déplacer, communiquer, faire
ses courses, mais aussi connaître les repères
indispensables pour vivre dans la société française.” Les personnes les plus à l’aise
Sylvain Lefeuvre
DOSSIER
– Centres sociaux –
Questions / réponses
« Développer
la solidarité »
Que représentent les centres
sociaux pour la ville ?
Les centres sont des outils
fondamentaux du lien social. Ils
permettent aussi de détecter des
situations difficiles et d’y
répondre. Ils sont un
thermomètre de ce qui se passe
Djamel Hamani,
dans la ville parce qu’ils sont très
adjoint au maire
en lien avec la réalité. Ce sont
chargé de l’Action
sociale et des
des experts de terrain sur
centres sociaux
lesquels on s’appuie beaucoup.
Ils accompagnent aussi les transformations urbaines.
Pour la rénovation du quartier Balzac, le centre social a
joué un rôle primordial dans l’information aux habitants,
le recueil des demandes faites par la population.
C’est ce qui nous a permis de gagner la bataille du
« un logement démoli, deux reconstruits » qui répondait
à des demandes de décohabitation et de diversification
de l’offre de logement.
Quelle est l’implication de la municipalité ?
Nous intervenons principalement sur la question des
financements. On essaye de faire en sorte qu’ils
puissent continuer de travailler. J’ai des craintes quand
j’entends certains programmes électoraux sur le volet
social ou sur les politiques de la ville. Mais
l’engagement municipal est fort. Nous ferons tout ce
qui est en notre pouvoir pour permettre à ces initiatives
de solidarité, d’actions, de lieux d’échanges et de
rencontres de continuer d’exister et de se développer.
L'objectif principal des
centres sociaux est de
briser l'isolement et de
permettre à chacun
d'accéder à ses droits
fondamentaux. »
Les élèves adultes
de l'atelier
d'alphabétisation de
l'Espace les Monis
en visite au musée
du Louvre,
le 16 mars 2015.▼
de la compagnie des Marlins. Comme
chaque mois, cette compagnie de théâtre
anime une séance d’expression avec les
demandeurs d’emplois suivis aux Portesdu-Midi. Cette fois, il s’agit de les préparer
aux entretiens en mettant à l’épreuve leur
capacité de s’imposer. Une série d’exercices qu’ils mettront en application le
moment venu.
Le pôle insertion des centres propose
aussi des permanences sociales et d’accès au droit où chacun peut aller poser
des questions autour de ses droits,
Nicolas Wietrich
Vous participez aux conseils d’administration
de ces centres, gérés en majorité par les habitants,
qu’en retirez-vous ?
Dans ces conseils, en réalité, je parle très peu. J’écoute
et je prends de belles leçons. Je suis impressionné par
la rapidité avec laquelle ils imaginent des projets,
comment ils se mobilisent. Rien n’est impossible pour
eux. Ils font émerger des idées nouvelles répondant à
des besoins qu’on n’aurait pas imaginés. Qui peut
mieux proposer de nouvelles actions que ceux qui sont
concernés directement ? De plus en plus, les citoyens
ont envie de se saisir de la chose publique et les centres
sociaux sont un outil qui leur permet de se réapproprier
leur quartier, mais aussi la politique. Ça contribue au
dynamisme de la ville.
DOSSIER
peuvent intégrer l’atelier préemploi,
qui les accompagne dans leur recherche
de travail.
“J’ai besoin d’un travail ! lance Khac Hoa,
55 ans, à Yamina, qui l’ignore ostentatoirement. Je fais de la cuisine chinoise,
vous avez du travail pour moi ?” Yamina lui
envoie des regards menaçants, respectant
la consigne donnée par les deux acteurs
Mohammed Benali
DOSSIER
de l’administration et du fonctionnement des institutions,
mais aussi autour de problèmes
plus personnels. “Le centre social, c’est
un lieu chaleureux où on ne juge personne,
affirme Françoise Lamm, psychologue
aux Portes-du-Midi. Les gens ne sont pas
des « cas », se sont des individus, avec leur
histoire et leur sensibilité.”
Sans s’imposer, Françoise Lamm s’immisce doucement dans les nombreuses
activités proposées. “Je rencontre les gens
dans les activités collectives. Quand la personne est prête, je lui propose un face à face,
explique-t-elle. Je n’ai pas de dossier : ils me
iHalima (à droite
sur la photo), est
bénévole au centre
social Balzac depuis
sa création en 1982.
Bénévolat
Ces habitants qui gèrent
Les centres sociaux et l’Espace les
Monis sont organisés en associations loi 1901. Ils sont gérés par
des conseils d’administration où
les habitants représentent l’écrasante majorité.
S
ur ses cinquante-trois ans d’existence, Halima en a passé quarante-neuf dans le quartier Balzac.
« Petite, je suivais ma mère aux
cours de français dans une petite salle en
bas de la cité, se souvient-elle. Il y avait une
réelle entraide. » Cette solidarité, Halima
ne l’a jamais oubliée, au point d’en devenir une actrice dès qu’elle a pu. Quand
le centre social Balzac est créé en 1982,
la jeune femme y devient bénévole, puis
intègre le conseil d’administration. « Ils
ont aidé ma mère à se débrouiller. Alors,
moi aussi je dois aider », affirme-t-elle
sans sourciller. Une chaîne de solidarité
qui porte ses fruits.
« La première fois que j’ai visité Balzac,
un jeune homme m’a interpellé : “vous
êtes perdue madame, vous avez besoin
d’aide ?”. Je me suis dit : c’est là que je
veux habiter ! » se souvient Sara. En janvier
2014, elle emménage et pousse la porte du
centre : « Je me suis tout de suite engagée
en tant que bénévole ». Deux ans plus
tard, elle siège au conseil d’administration de l’association. « On se rencontre
régulièrement et on décide des actions
à mener. Chacun apporte ses idées, c’est
très démocratique », lance-t-elle enjouée.
Pour Kheyra, mère de trois enfants, sa présence à la direction de l’Espace les Monis
répond à une demande de représentativité des mamans. « Je suis adhérente
depuis 2014 et bénévole. En avril 2016, au
moment de l’assemblée générale, l’équipe
dirigeante m’a proposé de me présenter. » Kheyra n’hésite pas une seconde et
s’empare totalement de son nouveau rôle.
« C’est une façon d’être au service des
gens. C’est tellement nécessaire à tous ! »
clame Jocelyne, habitante de la résidence
Bourgogne depuis 1978. Aujourd’hui, présidente de l’association les Portes-du-Midi,
elle en a été l’une des pionnières. « Je
faisais partie de l’amicale des locataires de
la résidence, et nous étions étonnés qu’il
n’y ait pas d’espace pour occuper tout le
monde. » Et le centre socioculturel les
Portes-du-Midi est né, portant, comme
les deux autres structures, la marque inaliénable des habitants qui le font ■
Les habitants doivent
prendre toute leur
place. Développer leur
pouvoir d'agir, c'est leur
permettre d'organiser et
de décider de leurs
projets. »
disent ce qu’ils veulent, je leur fais confiance.”
Une notion très importante pour ces personnes souvent en manque d’estime de
soi et qui connaissent des difficultés. “La
vie, c’est comme un tricot, parfois il y a une
maille qui lâche, et ça peut arriver à tout le
monde. Ici, on essaye de la raccommoder. La
fonction première d’un centre social, c’est de
briser la solitude. C’est un peu la maison pour
tout le monde”, déclare-t-elle.
Pour rendre réel cet aspect, les habitants doivent prendre toute leur place.
Développer leur pouvoir d’agir, c’est
aussi leur permettre d’organiser et de
décider de leurs projets. D’après Hakima,
maman du quartier Commune-de-Paris,
“rien ne se fait sans passer par les femmes”.
Elles sont donc une quinzaine, de toutes
générations, à se réunir les mercredis
matin en club des mamans à l’Espace
iPour les plus jeunes,
l'accompagnement
scolaire permet, entre
autres, de se motiver et
d'être aidé pour faire ses
devoirs. Ici à l'Espace
les Monis.
les Monis. Ensemble, elles mettent
en place des projets de sorties avec
les enfants ou entre elles. “Si on veut se
faire plaisir, faut bosser, les filles !” lance
Lahouria, maman de cinq enfants. Leur
idée : vendre des plats lors d’événements
locaux pour récolter de l’argent. L’année
dernière, grâce à leur motivation, quatorze d’entre elles ont pu partir en weekend à Berck-sur-Mer. Une expérience
inoubliable : Hakima est tombée nez à
nez avec un sanglier, alors que Fatima,
la doyenne, s’extasie encore sur l’effet
des marées : “Tu te rends compte : la mer
était partie !”
“On rigole, ça fait du bien, sourie Khadija.
J’ai besoin de me changer les idées, sinon je
broie du noir chez moi.” Le Club, géré par
Nawel, référente famille, a été organisé
il y a un an à la demande des femmes.
Aujourd’hui, il permet aussi de mobiliser
les participantes sur les autres activités
de l’espace. “On a besoin d’ouvrir une permanence d’accès à la bibliothèque”, lance
Nawel. Ni une, ni deux, plusieurs habitantes s’inscrivent. Cette implication est
En chiffres
inhérente au bon fonctionnement des
centres sociaux dont la fréquentation
augmente chaque année. Elle favorise
la solidarité entre habitants et permet
de créer des liens forts.
Une interface indispensable
pour la concertation
“Le centre, c’est la vie du quartier, confirme
Mireille, habitante du quartier Balzac. Je
le fréquente depuis sa création, en 1982. On
emmenait les enfants à l’aide aux devoirs,
et au sport.” Aujourd’hui, Mireille vient
deux fois par semaine au centre social
Balzac pour le café des seniors. Elle
retrouve d’autres anciennes du quartier,
perdues de vue lorsque les enfants ont
grandi. Un moment de bonne humeur
pour briser la solitude. “Je suis arrivée dans
le quartier en 1969, se souvient Jeanine.
J’habitais la tour qui a été détruite. On m’a
relogé dans le centre-ville, mais je reviens
quand même ici. On se retrouve une jeunesse !”
Les commérages laissent place à l’histoire de Sohane Benziane, une tragédie
qui a profondément marqué les esprits.
34 ans
c'est l'âge du centre social
Balzac, la plus ancienne
structure associative dans
les quartiers.
550
Le nombre d’adhérents
du centre socioculturel
les Portes-du-Midi.
1
atelier récréatif par
semaine. Le lundi matin à
l’Association de quartier du
Port-à-l’Anglais.
Sylvain Lefeuvre
DOSSIER
Nicolas Wietrich
DOSSIER
U Rencontre-débat sur
le théâtre et le cinéma
en Algérie aujourd'hui,
au centre social Balzac,
le 12 novembre 2015.
En savoir L’agrément « centre social »
est délivré par la Caisse
d’allocations familiales pour
une période allant de un à
trois ans, renouvelable. Il est
soumis à neufs critères
principaux : une approche
généraliste, un territoire
d’intervention, un fil
conducteur cohérent, une
dynamique, une dimension
collective, l’implication des
habitants, l’exercice de la
citoyenneté, une équipe de
professionnels qualifiés et une
dimension partenariale avec
d’autres structures.
L’agrément « espace de vie
social » est délivré à une
structure associative de
proximité pour tous, qui a
pour but de renforcer les liens
sociaux et familiaux et les
solidarités de voisinage. Il doit
lutter contre l’isolement,
favoriser le « mieux vivre
ensemble » et développer la
citoyenneté de proximité.
Un documentaire sur le quartier, projetant des images de
l’inauguration de la plaque en
hommage à la jeune victime, passe sur
l’écran de la salle d’attente du centre,
alors que trônent, juste en dessous, les
plans du nouveau quartier. Le centre
social Balzac a beaucoup été sollicité pour
accompagner les habitants dans les transformations générées par la rénovation
urbaine. Il est une interface indispensable
dès qu’on parle de concertation.
“Chaque centre fait régulièrement un diagnostic territorial à partir duquel sont fixés ses
axes de travail, Ça permet de coller au réel,
explique Mohamed Benali, directeur du
centre social Balzac. À Balzac, ces dernières
années, nous avons accompagné à la transformation du quartier et à l’arrivée de nouveaux
habitants”, en étant, notamment, un lieu
de dialogues entre les institutions et les
habitants.
Mais pour créer les rencontres entre
habitants, les animations de quartier et
les activités loisirs sont primordiales. Le
centre social Balzac est d’ailleurs très
actif, notamment en propositions culturelles. “La culture est l’un des meilleurs leviers
pour éveiller les consciences et élever l’esprit
des gens”, tient à rappeler Mohamed. Le
centre social Balzac va même jusqu’à
faire venir l’opéra dans le quartier en
accueillant la Péniche opéra, compagnie de théâtre lyrique, en résidence.
Le 3 février prochain, une pièce “horsles-murs”, autour du racisme, se jouera
aussi dans le centre. “On veut amener à
réfléchir”, renchérit Mohamed, mais aussi
à apprendre. Pour les plus jeunes, cela
peut passer par l’accompagnement scolaire : la fameuse aide aux devoirs, qui
s’adressent à tous les enfants, du CP au
collège.
Sac collé au dos, ils ne sont pas toujours motivés pour aller travailler. “Je
préfère allez au foot : mais chez moi, c’est
la dictature !” lance Joslin, en souriant.
Cet élève de troisième a négocié avec
ses parents : devoirs contre football. Dès
que l’heure est arrivée, il détale comme
un lapin vers le stade. Mais il a fini son
exercice d’espagnol : une des petites victoires quotidiennes dont regorgent les
centres sociaux ■
REPÈRES
Sylvain Lefeuvre
PORTRAIT
1961
1969
1994
2002
2005
Naissance à Cahors
Première véritable
composition,
reprise 30 ans plus tard
sur l’album Métal.
Première écriture de
musique de jeux vidéos
pour Dragon Lore II.
Fabrication de ses
premiers lithophones.
Installation à Vitry.
Expérimenter
PORTRAIT
Pierre Estève
Plasticien du son
En mai 2017, le parc Joliot-Curie se couvrira de fleurs
multicolores réalisées à partir de bouteilles en plastiques
recyclées. Sous la houlette de l’association Art Science 21, près de
1 200 Vitriots prendront part au projet. À l’origine de ces « fleurs du
changement », Pierre Estève, musicien, compositeur et artiste hybride.
L
2017
Mise en œuvre du projet
Flowers of Change
à Vitry avec l’association
Art Science 21
es yeux grand ouverts sur le monde,
un sourire communicatif au coin des
lèvres et un léger accent chantant dans
la voix, Pierre Estève affiche une volubilité gourmande. Son enfance passée
au grand air, dans les Alpes de Haute-Provence,
n’y est certainement pas étrangère. “Une enfance
libre, avoue-t-il, où je pouvais rester la journée entière
dehors, à explorer la nature, à l’écouter.” C’est dans
cet espace qu’il construit peu à peu sa passion
pour la musique. “J'ai commencé le piano à 4 ans et,
rapidement, la composition m’a intéressé. J’adorais
la géologie, la paléontologie, la minéralogie… j’ai
donc entrepris de créer des instruments à partir
d'éléments naturels comme les lithophones fabriqués
avec de la pierre.” Le bac en poche, diplômé du
conservatoire, il file à Montpellier poursuivre
des études de musicologie. “Mais je m’ennuyais”,
reconnaît-il. Alors Pierre Estève compose, participe à des groupes de rock.
C’est la fin des années quatre-vingt et le jeune
Pierre Estève prend la route de Paris. Signé
comme artiste maison chez Warner, il enchaîne
les plateaux télé sans conviction. Curieux et
insatiable, il a besoin d’explorer les nouveaux
horizons que l’informatique et la technique
apportent à la musique, et c’est avec le jeu vidéo
naissant qu’il en trouve l’opportunité. Il réalise
alors les bandes sons de Dragon Lore II, Atlantis,
puis viendront les Chroniques de la lune noire ou
encore plus récemment Dracula 4 et 5. “Ce sont
des jeux d'aventure dans lesquels la musique est
très présente et utile à la narration, souligne-t-il.
J'utilise un mix d'instruments du monde, d’outils
électro-acoustiques, ainsi que des éléments naturels,
pierre, bambou, métal, stalactites, air, eau, coquillages, que je sculpte.” Le succès des jeux est pour
une part imputable à la qualité de la musique
qui fait d’ailleurs l’objet d’une édition séparée.
Début des années deux mille, Pierre Estève se
tourne vers l’audiovisuel, réalise la musique de
fictions et documentaires. Il arpente le monde.
Son goût pour la matière s’aiguise et il devient
de plus en plus attentif à l’aspect plastique des
instruments qu’il crée. Musicien qui aime croiser art et technologie, musique et écologie,
nature et électronique, il ajoute à ses hybridations artistiques celle de musicien plasticien.
Mais “il me fallait de l’espace”, explique-t-il. En
2005, il emménage à Vitry et peut enfin librement travailler à des œuvres monumentales.
Passionné par les rapports de l’homme à la
nature il compose en 2016 la musique du documentaire de Simon Brook Indiens du Dakota,
l'autre rêve américain. Car la réflexion sur l’écologie s’est affirmée dans son travail.
En 2012, il a mis au point le projet Flowers 2.0
lors de l’une de ses expérimentations. “Je réalisais une installation sur des orgues éoliens. J’avais
utilisé des bouteilles en plastique comme des ocarinas, et j’ai été fasciné par leurs reflets multicolores
sur le sable.” Pierre Estève découpe les bouteilles, les assemble, leur adjoint parfois du son
avec Digitalis, la version numérique du projet.
“Flowers est une forêt hybride entre ce qu’on identifie comme naturel et ce qui sort du cadre.” Une
manière de réfléchir le tri, d’échanger sur l’idée
de geste écologique, de modes de consommation. Portée par l’association Art Science 21,
Flowers of Change a été labellisé COP21 et COP22
et viendra essaimer en 2017 à Vitry ■
Portrait réalisé par Sylvaine Jeminet
BONS PLANS
28
Chez Fanfan, 20, rue des Ardoines, ouvert de 7h à 18h,
plus tard le vendredi soir et fermé le dimanche,
01 43 91 58 35, formules 12,80 € et 16,30 €
COUPS DE CŒUR DE LA BIBLIOTHÈQUE
Cambouis
Geoffroy de Pennart
Un bruit étrange
et beau
Zep
La toile de fond est posée :
le recueillement et l’austérité
d’une vie monastique,
retranchée entre les murs
d’une chartreuse en Suisse.
Puis un voyage contraint à
Paris pour un héritage. Les
éléments narratifs sont
simples. Pourtant, Zep touche
à des enjeux essentiels : entre
la foi et la fuite, le silence et le
bruit… Quelle voie l’âme
humaine peut-elle choisir
sans se trahir ? L’ordre
religieux est-il préférable au
désordre urbain ? La solitude
mène-t-elle vers la liberté et
le cloître vers Dieu ? Aucune
réponse définitive, mais Un
bruit étrange et beau qui
parcourt cette œuvre
graphique comme les bruits
d’un battement de cœur dans
le corps des hommes.
Cendrillon, oui, mais version
rock and roll avec huile de
moteur, mécanique et
rutilantes cylindrées à la clé !
Ici, ni pantoufle de vair ni
citrouille : Cendrillon est
Cambouis, un gentil chien,
mécanicien reconnu et
apprécié de ses clients, mais
qui rêve de scène. En guise
de bal, un concours de
chant au cours duquel il se
fera remarquer... Le prince
charmant ? Mettez les mains
dans le cambouis et lisez ce
livre pour tout savoir !
Une relecture détournée et
décoiffante du conte, une
proposition de lecture en
écho à l’exposition
consacrée par la
bibliothèque à Geoffroy de
Pennart de février à
mai 2017.
Ce vendredi midi-là, Chez Fanfan, restaurant de
56 couverts, installé au 20, rue des Ardoines depuis fin
août, l’atmosphère est à son paroxysme. Le chef Fifi
s’affaire à ses fourneaux, visibles depuis la salle, tandis
que Fanfan et ses aides assurent le service sans souffler.
« C’est pas gastronomique, mais on essaie de faire de
la qualité », dit le chef. Les frites maison et les moules
(14,90 €) ont été commandées par de nombreux clients.
La carte de cuisine traditionnelle s’adapte aux produits du
jour (filet de bar rôti sauce pesto, quiche lorraine, potage
maison, sauté de veau, spaghetti bolognaise…) et attire
les habitants du quartier et d’ailleurs ainsi que les salariés
des entreprises proches ■
Ateliers des Mains vertes
Groseilles
et moineaux
Découvrir la biodiversité, apprendre à la protéger. Savoir
entretenir sa tondeuse, tailler ses arbres fruitiers. Tout au
long de l’année, les agents des Espaces verts de la ville vous
donnent rendez-vous pour partager leur savoir-faire et leur
passion. Un samedi après-midi par mois, environ, dans les
parcs et squares de la ville, les ateliers des Mains vertes
abordent un thème différent. Entretien du petit matériel de
jardinage en janvier, taille des arbustes et arbres fruitiers au
printemps, visite des ruchers et récolte du miel, découverte
des orchidées sauvages nichées sur les berges de Seine
aux beaux jours, construction de nichoirs et fabrication
de boules de graisse pour les oiseaux en hiver… Un beau
programme de partage et de rencontres ■
Michel Aumercier
Sylvain Lefeuvre
Chez Fanfan
Restaurant
Ateliers un samedi par mois environ, de 14h à 17h en hiver (18h au
printemps), contact : M. Rota au 01 43 91 60 72
agenda des rencontres sur vitry94.fr/mainsvertes
CHRONIQUES
29
Assemblées de quartier
Perspectives d’avenir
Onze quartiers, onze rencontres, pour une ville.
Ce sont les assemblées générales de quartier.
Commencées fin novembre, elles se poursuivent
en ce mois de janvier 2017.
Alexbonnemaison.com
L’
assemblée générale de Commune-de-Paris a eu
lieu à la mi-décembre. Ce rendez-vous annuel
s’inscrit notamment dans la préparation du débat
d’orientation budgétaire. Il a abordé de grands sujets
pour le quartier et la ville. Après avoir rappelé les différents
projets en cours sur le territoire, Jean-Claude Kennedy, le
maire, a ouvert les échanges. « La ville évolue et vous avez
parlé de l’emploi des jeunes : comment allez-vous contrôler que les entreprises vont embaucher des Vitriots ? » a
demandé une habitante. « La Société du Grand Paris met
en place des dispositifs pour faire connaître les métiers
liés à la construction du métro, puis au métro lui-même, a
répondu le maire. Nous réfléchissons à faire connaître ces
opportunités avec la mission locale et les associations. On
va signer des chartes, notamment avec la Société du Grand
Paris, pour que ces emplois profitent aux Vitriots. » Des
réponses de bon augure qui ont cédé la place à d’autres
sujets de préoccupations. Parmi lesquels, l’avenir du centre
commercial Simply Market à l’heure où le quartier est inscrit
dans un nouveau programme de rénovation urbaine, dont
le diagnostic est en cours d’élaboration avec les habitants
eux-mêmes. La prévention de la délinquance, la collecte
pneumatique des déchets ou la mise à disposition de salles
pour les associations font partie des autres sujets évoqués
à Commune-de-Paris...
Les assemblées générales permettent de continuer le
dialogue dans les autres quartiers de Vitry. Prochain rendez-vous le 9 janvier dans le quartier Coteau-Malassis $
Marjorie Andrès
▲ Le père Noël et ses
lutins ont enchanté
les petits Vitriots
porteurs de handicap
lors d'un après-midi
festif, au théâtre
Jean-Vilar.
Alexbonnemaison.com
dates des prochaines assemblées générales sur vitry94.fr/ag
uLes assemblées
générales de
quartier sont une
occasion, pour
le maire et son
équipe, d'aller à
la rencontre des
habitants.
Noël
Une journée
de partage
L
e père Noël est passé un peu avant
l’heure pour les enfants de la ville
porteurs de handicap. Il a déposé ses
cadeaux au théâtre Jean-Vilar… Ce
samedi 3 décembre, tout commence avec
Boutelis, un spectacle de cirque contemporain où six garçons et une fille courent,
s’envolent, s’agrippent les uns aux autres
dans une pénombre inquiétante. Sitôt la
fin des applaudissements, les enfants se
précipitent dans le hall, récupérer le cadeau
tant attendu, en fait choisi et réservé depuis
septembre auprès du secteur Handicap.
Des lutins en bonnet rouge – l’équipe
du CCAS relookée – assurent la distribution ! Mariane, 8 ans, repart avec un piano
Barbapapa, Théo, 10 ans, avec un microscope, Thomas, 3 ans, avec un circuit billes.
Certains approchent le père Noël et sa
barbe blanche. Photo ! Maintenant, les
enfants, venus avec leurs frères, sœurs et
parents, peuvent se poser tranquilles à une
table. Ils partagent jus de fruits et biscuits
offerts pour le goûter. Belkacem, le père,
entouré de Yousra, Ayem et Anes, sourit :
“C’est grâce à mes enfants que je découvre le
théâtre” $ Maricygne Di Matteo
plus d'infos sur les services aux
personnes porteuses de handicap
sur vitry94.fr/handicap
1976
PATINOIRE MUNICIPALE
COMPLEXE DU 8-MAI-1945
2O16
4 O A NS
DE GLISSE
DE DÉCEMBRE 2O16 À MAI 2O17 :
SPECTACLES, COMPÉTITION,
DÉMONSTRATIONS ET INITIATIONS SPORTIVES !
VITRY94.FR
Service public
La ville reste attachée à la prévention de la
délinquance et à la tranquillité publique. Le maire
l’a rappelé en signant fin novembre avec l’État une
stratégie dans laquelle la Vitry confirme et renforce
son rôle pivot de cohésion.
Piloter le partenariat
Prévention et sécurité
L
a prévention de la délinquance
est une préoccupation constante
de la ville. Cette dernière coordonne en effet depuis des années
la mise en œuvre de sa politique
locale de sécurité et de prévention. Le
22 novembre, à l’hôtel de ville, le maire
a apposé sa signature sur le document
Stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance 2015-2017, près
de celle du préfet et du procureur de la
République. Réalisé après deux années
de concertation partenariale, il s’appuie
sur un diagnostic partagé et recense des
besoins précis exprimés par les nombreux partenaires.
Trente nouvelles actions intégrées à
cette stratégie locale visent à répondre
à ces besoins. Le document favorisera
les financements de l’État dans le champ
des trois axes définis à l’échelle nationale en juillet 2013 : agir en direction
des jeunes exposés à la délinquance,
mieux prévenir les violences faites aux
femmes et améliorer la tranquillité
publique. “Les questions de sécurité et de
prévention de la délinquance sont prises
très au sérieux par la ville qui est interpelée par ses habitants”, souligne Rémi
Chicot, adjoint au maire en charge de
ces domaines. L’élu se réjouit que cette
stratégie “cordonne mieux les actions disséminées et améliore un travail avec les partenaires dans la permanence et la confiance.
Mais elle nécessite aussi d’avantage de
moyens pour toutes les parties prenantes”,
ajoute-t-il. Rappelons que la sécurité
publique est l'une des missions régaliennes de l'État. Le maire, lui, concourt
par son pouvoir de police administrative à la prévention de la délinquance.
Depuis vingt ans, c’est une logique de
responsabilité partagée qui se confirme :
en 1998, le premier contrat local de
sécurité est signé à Vitry. En 2003, la
municipalité crée un service de police
municipale et installe son conseil local
de sécurité et de prévention de la
délinquance, présidé par le maire. Soit
quelques années avant que la loi rende
cet outil de pilotage obligatoire dans
toutes les villes de plus de dix mille habitants, en 2007 ■ Gwénaël le Morzellec
plus d’infos sur la tranquillité
publique sur vitry94.fr
rub. La ville, Cadre de vie
ZOOM
Action n°28
Éclairages
et circulation
La fiche action n° 28 de la
« Stratégie » concerne l’éclairage
et les feux tricolores. Depuis un an,
le service Voirie-Environnement
de la ville permet aux habitants
de signaler les défauts d’éclairage
public, générateurs de sentiment
d’insécurité, et de feux tricolores,
indispensables à la sécurité routière.
Le signalement peut se faire par
téléphone, mais aussi par Internet,
sur le site de la ville, en
photographiant un autocollant
bientôt placé sur les poteaux des
carrefours importants.
« Les messages nous arrivent
directement et l’intervention de
l’entreprise de maintenance se fait
dans les 48 heures. L’urgence feux
tricolores se règle elle dans les
deux heures », explique Aurélien
Bavouzet, technicien au service
Voirie-environnement.
Signaler sur vitry94.fr/signalement
ou au 01 46 82 82 15 ■
i Depuis un an,
les Vitriots ont la
possibilité de signaler
directement aux
techniciens de la ville
des défauts
d'éclairage public
et de feu tricolore.
Sylvain Lefeuvre
31
ITINÉRAIRE
32
Boulodromes
Roule, ma boule !
La pétanque reste une des pratiques sportives les plus courantes en France. À Vitry,
le premier boulodrome est construit dans les années trente et d’autres suivront
avec l’objectif précis de favoriser la convivialité et la diversité des pratiques.
V
raisemblablement, la pratique
de la pétanque commence en
Gaule. Plus de mille ans après,
en 1936, elle prend un nouvel
essor à la faveur des congés payés. La
pétanque trouve son origine dans les
“pieds plantés” : le joueur se situe à l’intérieur du cercle qu’il a tracé. Le but du
jeu est simple : la boule doit approcher
le cochonnet, ou le bouchon, comme
disent les Marseillais, au plus près.
Au cours de la deuxième partie des
années trente, la municipalité de Vitry
décide donc, par délibération, de “mettre
à la disposition des personnes désirant pratiquer le jeu de boules, les courts aménagés à
cet effet, rue Germain-Pinson”. Le premier
boulodrome municipal voit le jour. Cet
espace nécessite une clôture en ciment
armé, la fourniture de deux poteaux,
une porte à deux vantaux, un portillon et un aménagement intérieur. Au
total, 12 648 francs seront nécessaires
à sa réalisation. Il répond à un schéma
classique, 3 mètres de large sur 10 de
long pour le terrain de pétanque. Pour
la boule lyonnaise, il faut 27,5 mètres
de long sur 4 de large.
À partir des années soixante, l’Entente
sportive de Vitry pratique ce sport
sur l’actuelle place des Martyrs-de-laDéportation qui fait face aux Écoles
municipales artistiques. Les boulodromes sont très fréquentés. Concours
et championnats se multiplient. En
parallèle, la pratique dans les cités
persiste, de même que sur le boulodrome inauguré en 1962, derrière le
parc Daniel-Féry, où les fans des boules
se retrouvent régulièrement.
La pétanque, un sport
convivial
En 1966, le Club athlétique de Vitry
(CAV) crée à son tour une section
pétanque. Alain Vinson, son président
actuel, précise : “La pétanque, c’est un
sport. Il faut marcher, aller vérifier le point,
ITINÉRAIRE
1984
Inauguration de l'aire de jeux
des Granges.
N°137 – janvier 2017
Archives municipales, Vitry-sur-Seine
Archives municipales, Vitry-sur-Seine
1975 - Concours de pétanque
sur l'ancien terrain situé à l'emplacement actuel de l'hôtel de ville.
ITINÉRAIRE
33
revenir, se baisser pour pointer ou tirer et
la boule pèse 700 grammes en moyenne. De
plus, il faut de la concentration. Mais nous
n’oublions pas la bonne humeur. Chaque
année, nous organisons des concours officiels et des concours amicaux entre licenciés, hommes et femmes, sous le signe de la
convivialité. Nous nous retrouvons autour
d’un barbecue”.
Dans les années soixante-dix, la pétanque
est un sport florissant. L’Étoile des
sourds crée sa section en 1974. Natale
Azzinari, alors président de la section de
l’ESV, se souvient du concours municipal organisé le 27 avril de cette annéelà : “Marcel Rosette, alors maire de la ville,
lance le bouchon et reste jusqu’au soir pour
remettre les coupes, il discute avec les participants”. Sans être nostalgique, il se
rappelle des concours avec “les corpos” :
les associations sportives des travailleurs
de Rhône-Poulenc ou des cheminots…
“qui ont un sacré niveau […], mais qui
ont été écartés des concours, au profit des
« locaux », les joueurs des villes”.
De plus, dans les années quatre-vingt,
l’argent investit la pétanque. Des clubs
paient les meilleurs joueurs. “Ça a tué
notre sport”, déplore Natale Azzinari.
Vitry a échappé à ce phénomène. En
1984, l’aire de jeux des Granges est inaugurée par Paul Mercieca, qui souligne :
“Cet espace aménagé pour les loisirs et le
repos va transformer la vie du quartier”. Les
concours vont, en effet, rythmer la vie
des Vitriots pendant plus de trente ans.
Les terrains disponibles
diminuent
Avec la construction de l’hôtel de ville
sur son site actuel, les boulistes perdent
un grand terrain de jeu. Ils s’installent
alors à proximité du théâtre municipal
Jean-Vilar. La nécessité de construire
un parking les contraint à se déplacer
vers la maison du Secours populaire.
L’OPH projette alors la construction
d’une cité à cet emplacement. Elle est
nommée “les Boulistes” en référence à
cette page de l’histoire locale. En 2007, le
parc des Blondeaux accueille les adeptes
au milieu de la nature.
Dernièrement, sur l’aire des Granges,
une base de chantier s’est implantée
pour la construction du métro Grand
Paris Express. Fred Timothy de Carré
d’As ne décolère pas : “Il n’y a plus de
terrain sur Vitry, on est obligé d’aller jouer à
Ivry. Nous reviendrons quand le boulodrome
sera construit à Gosnat”.
Sur cet équipement, en travaux actuellement, Guy Mortain, directeur adjoint
des Sports à la ville, précise : “Il sera
réservé aux clubs pour la pratique de la
pétanque, de la boule et du palet. Au total, il
y aura dix terrains qui pouront se transformer en cinq pour la boule lyonnaise. Il élargira la diversité sportive dans notre ville”.
La pétanque a encore de beaux jours
devant elle ■ Christiane Grave
2016 - Le CAV pétanque fête
Mars 2017
Le boulodrome du complexe sportif
Gosnat sera inauguré au printemps 2017.
Yann Kariel – Direction municipale de l'Architecture
Michel Aumercier
ses 50 ans au stade Pilaudin.
TRIBUNES DES GROUPES
Espace de libre expression réservé aux groupes politiques constitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument
les propos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication est personnellement responsable de leur contenu.
Groupe Communiste, républicain et citoyen
Vitry-Sur-Seine, une ville attentive
à toutes et tous
Vitry-Sur-Seine est attentive aux
enfants. La municipalité œuvre quotidiennement pour que nos enfants
apprennent et jouent, explorent et
s’épanouissent, deviennent citoyens
et autonomes. Respecter ce droit pour
les enfants est notre devoir et nous y
veillons.
Vitry-Sur-Seine est attentive aux salariés et au développement économique.
La municipalité œuvre pour développer l’activité, et faire la promotion de
l’emploi. Le logement, les transports, le
commerce de proximité, la culture, les
sports, la santé sont des exigences que
nous portons ensemble pour notre ville.
Vitry-Sur-Seine, une ville attentive
aux retraités. La retraite est une phase
active de la vie, riche d’activités. La
municipalité œuvre aussi pour l’autonomie des plus âgés et plus fragiles à
qui l’on doit une aide légitime.
En cette fin d’année, les élus du groupe
Communiste, républicain et citoyen
vous souhaitent d’excellentes fêtes,
animées par ces valeurs collectives que
nous partageons.
UNE VILLE OÙ LA SOLIDARITÉ
S’EXPRIME PLEINEMENT DANS
L’ACTION MUNICIPALE.
l’on est citoyen et l’on compte pour un.
Par la concertation, l’échange et le dialogue ou encore par le lien direct entre
les élus de la majorité et les Vitriots,
nous avons déjà fait la démonstration
de l’importance et de la force de votre
mobilisation citoyenne.
Les 22 et 29 janvier, choisissez votre
candidat pour la présidentielle !
Ce lien est précieux pour continuer
à faire une ville conviviale, solidaire,
dynamique et écologique.
Vitry-Sur-Seine, une ville attentive à
toutes et tous où la solidarité s’exprime
pleinement dans l’action municipale, où
Groupe Socialiste, républicain et citoyen
Les Français découvrent la politique de la
droite en cas de victoire de François Fillon
à la présidentielle. Une casse sociale sans
précédent : Sécurité sociale démantelée,
500 000 postes de fonctionnaires supprimés, durée légale de travail hebdomadaire pouvant aller jusqu’à 48 heures,
allocations chômage dégressives, etc. Ce
programme s’attaque en priorité aux plus
fragiles et aux classes moyennes.
Vitriots inscrits sur les listes électorales,
vous pouvez éviter ce désastre en choisissant votre représentant de gauche à la
présidentielle.
Les primaires citoyennes se dérouleront
les dimanches 22 et 29 janvier 2017. À Vitry,
8 bureaux seront ouverts entre 9 h et 19 h.
Chaque participant devra s’acquitter d’au
moins un euro à chaque tour pour voter
et signer la charte d’engagement sur les
valeurs de la gauche et des écologistes.
34
Où voter ? Ces 8 bureaux de vote
regroupent vos bureaux habituels
(le numéro du vôtre se trouve à droite
de votre adresse sur la carte d’électeur) :
• salle Paul-Éluard (rue de Burnley),
bureaux n° 1-2-3-4-5 et 15 ;
• salle Commune-de-Paris (6, avenue de
À VITRY, 8 BUREAUX SERONT
OUVERTS ENTRE 9H ET 19H.
la Commune-de-Paris), bureaux n° 6-723-25 et 27 ;
• centre de quartier Colonel-Fabien
(3-5, rue Verte), bureaux n° 8-9-10-1112-13-14 et 58 ;
• Salle Jean-Bécot (21, rue de la Fraternité),
bureaux n° 16-17-45-46-47-48-49-5051 et 52 ;
Djamel Hamani
Groupe Communiste,
républicain et citoyen
Hôtel de ville
01 46 82 81 55
• salle Raymond-Jeannot (101, rue de
Choisy), bureaux n° 22-24-26-28-29 et 31 ;
• salle du Château (6, rue Montebello),
bureaux n° 21-30-32-33-35 et 44
• salle Robespierre (3, allée du PuitsFarouche – dalle Robespierre), bureaux
n° 41-42-43 et 53 ;
• centre de quartier du Port-à-l’Anglais
(53 bis, rue Charles-Fourier), bureaux
n° 34-54-55-56 et 57.
Ces renseignements sont disponibles sur
le site www.lesprimairescitoyennes.fr/
ou-voter. En cas de doute, vous pourrez
passer dans un de ces bureaux, pour être
orienté vers votre lieu de vote.
En attendant cette échéance importante,
le groupe des élus socialistes républicains
et citoyens vous présente, à vous et à
vos proches, ses meilleurs vœux pour
l’année 2017.
Groupe Socialiste,
républicain et citoyen
Hôtel de ville
01 46 82 84 83
35
Groupe Radicaux de gauche et écologistes
Alep, la guerre et nous
Une fois de plus, une fois de trop, à
Alep comme ailleurs, les media nous
montrent des carnages, des larmes, des
civils otages des armes ou abandonnés à
un sort incertain voire funeste. Alep, ville
martyr, comme le fut Sarajevo, comme
le furent les camps de Sabra et Chatila
et tant d’autres lieux au cours de l’histoire. Une guerre en chasse l’autre, et
les victimes sont toujours les mêmes,
civils, femmes, enfants. Mon propos n’est
pas ici de dire qui est responsable de
quoi, quelles sont les causes, forcément
complexes, de cette horreur, mais simplement de rappeler qu’il fut un jour un
espoir, un printemps syrien, démocratique, dont la voix s’est presque éteinte
dans le fracas des bombardements et
les tirs des fanatiques. Des civils nous
l’ont rappelé ces derniers jours : « nous
sommes des hommes libres, nous voulions seulement la liberté ». Aujourd’hui,
rien ne subsiste de ce rêve que cette
voix presque inaudible, celle qui fut, un
jour, celle d’Alep.
« Quelle connerie, la guerre ! » disait
le poète. Je dirais pour ma part que s’il
existe des guerres justes, des guerres
de libération contre l’occupant ou
l’oppresseur, il n’y a pas de guerres
propres. La guerre est sale. Je n’ai pu
m’empêcher de penser, en voyant ces
enfants morts, ces hôpitaux dévastés,
ces ruines, à une autre guerre, celle
d’Espagne, qui a tant marqué ma famille
comme tant de familles vitriotes. Des
morts innombrables, un pays exsangue
23 étrangers et nos frères pourtant
et dévasté, l’humiliation des vaincus et,
pendant des années et des années, la
peur même de parler de ce qui s’était
passé. La peur de dire le simple nom
de « liberté ». Les guerres civiles sont
les pires de toutes parce qu’elles tuent
les hommes, mais aussi l’espoir. C’est
pourquoi, en cette période des fêtes du
Nouvel an, il nous faut nous rappeler les
horreurs de la guerre pour mieux appeler
à la paix. Tel est le vœu que j’adresse
aujourd’hui à nos concitoyens.
NOUS SOMMES DES HOMMES
LIBRES, NOUS VOULIONS
SEULEMENT LA LIBERTÉ.
Groupe Vitry en mieux – une gauche d’avance,
citoyenne et écologiste
Bon anniversaire à notre ami vitriot
Arsène Tchakarian qui a 100 ans ! Il est
le dernier survivant de l’illustre groupe
Manouchian : résistants immigrés, exécutés par les nazis en 1944.
Louis Aragon dans l’Affiche rouge chantée par Léo Ferré dit « ces 23 étrangers
et nos frères pourtant, 23 amoureux de
vivre à en mourir qui criaient la France
en s’abattant ».
Aujourd’hui il y a débat autour de l’accueil
des migrants, ces êtres humains qui fuient
les horreurs de la guerre comme à Alep,
les persécutions, le dérèglement climatique. Les dirigeants de droite, Messieurs
Ciotti et Estrosi, refusent que leur région
prenne sa part de l’accueil des réfugiés
tandis que tout prêt d’ici à Ivry, s’ouvre
un centre d’accueil dédié notamment
aux femmes seules. Beaucoup de Vitriots
veulent participer à cette solidarité.
Le représentant du FN à Vitry, lui, fulmine : « pas de ça chez nous ! ». On
pourrait dire – façon de parler – que
ce personnage n’est pas très catholique alors que le pape François nous
alerte : « Le monde peut progresser si
on est capable de passer d’une culture
LA FRANCE S’EST SANS CESSE
ENRICHIE DES MIGRANTS
QU’ELLE A ACCUEILLIS.
du rejet à une culture de la rencontre et
de l’accueil. Chers migrants et réfugiés !
Ne perdez pas l’espérance, que sur vos
sentiers vous pourrez trouver une main
tendue et l’expérience de la solidarité
fraternelle ! »
La méfiance et la haine ne font que semer
la division et donc l’insécurité, tandis que
Isabelle Agier
Groupe Radicaux de gauche
et écologistes
Hôtel de ville
01 46 82 81 40
la bienveillance et la lutte pour l’égalité
sont les meilleures armes contre le terrorisme. Et au représentant du FN qui
me prend à partie dans sa tribune de
décembre, je dis ceci : oui, dans la vallée
de la Roya qui relie Tende à Vintimille, où
j’ai beaucoup d’attaches, je suis de ceux
qui font passer les migrants dans la montagne, de ceux qui les accueillent. En cela
je fais comme mon père et tant d’autres
qui cachaient des Juifs sous l’occupation,
comme ceux qui plus tard planquaient
des Espagnols, des Vietnamiens, des SudAfricains en lutte contre les dictatures.
La France est belle et rassurante quand
elle est généreuse.
Jacques Perreux
Groupe Vitry en mieux –
une gauche d’avance,
citoyenne et écologiste
06 11 21 43 61
www.vitryenmieux.fr
J Frédéric Bourdon le 11/01 à 18H, centre de
quartier du Port-à-l’Anglais ;
J Jacques Perreux et Frédéric Bourdon le
19/01 à 18H, centre commercial Simply Market
Groupe Ensemble un avenir meilleur
Un collège dans une décharge
Les élus et responsables du département et de la mairie, ont pris une décision
contre toute logique et persévèrent dans
leur erreur.
Sur un terrain reconnu inondable et
pollué par les eaux d’infiltration et une
nappe mouvante, (voir les explications de
M. Leprêtre lors des réunions de quartier),
ils ont maintenu le projet maintes fois
repoussé depuis 2010 d’ériger un collège,
refusant tout autre emplacement.
À seule fin de ne pas perdre la face, ils
s’arc-boutent sur un projet qui n’a pas
de sens et, pour rendre impossible tout
retour en arrière, suppriment à la hâte le
projet voisin de construction d’un incubateur d’entreprise, pour mettre en lieu
et place des habitations, (zone polluée,
rappelons-le).
Nous aurons donc au milieu d’une friche
industrielle, sans vie, sans commerce, et
sans transports (au moins pour 5 ans),
des logements (pour justifier le collège),
un collège, toujours pas d’emplois et
un déficit probable de services publics.
Pour masquer cette décision irrationnelle
et faire patienter les parents jusqu’à 2019,
la présentation du jeudi 1er décembre,
a longuement vanté les mérites de ce
futur collège et du débit des robinets
LES HABITANTS DU
PORT-À-L’ANGLAIS NE SE SONT
PAS LAISSÉS BERNER.
dans les toilettes.
Les habitants du Port-à-l’Anglais ne se
sont pas laissés berner. Écœurée de
n’avoir pas la possibilité de débattre,
la moitié de la salle quittait la réunion
avant la fin.
Des solutions de remplacement existent.
Une solution d’attente aussi, un collège
Groupe Front national
La ruineuse « politique de la ville »
La « politique de la ville » consiste depuis
des décennies à arroser d’argent public
les « zones urbaines sensibles », c’està-dire, en langage clair, les zones de
non-droit où se concentre l’immigration
de masse dans notre pays.
Jamais remise en cause, cette politique
a aggravé les fractures qu’elle prétendait
combattre : les quartiers ayant bénéficié
de ces milliards sont aujourd’hui les territoires les plus criminogènes de France.
Dans un rapport, la Cour des comptes
en dresse un bilan sévère : la politique
de la ville y est qualifiée de « machine
sans compteur », et ses résultats sont
très contestés.
L’un des postulats de cette politique
est que les problèmes posés dans ces
quartiers seraient dus à l’urbanisme, ou
à leur prétendu « enclavement ». Or,
à Vitry, nombre de ces zones sont au
contraire à quelques minutes du plus
grand et dynamique bassin d’emplois
de France, et bénéficient de services
publics denses que les zones rurales
françaises envieraient. Dans ces zones
rurales désertifiées, où la pauvreté est
parfois très élevée, aucune voiture ne
brûle… Les causes sont donc à chercher
ailleurs !
ON NE RÉSORBERA PAS CES
ZONES OÙ LES RACAILLES FONT
LA LOI PAR DES ACTIONS EN
FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT.
À Vitry, les actions qui entrent dans le
cadre de cette politique nous coûtent
une fortune, et sont d’un angélisme parfois sidérant : on ne résorbera pas ces
zones où les racailles font la loi par des
actions en faveur du « développement
durable », ou en subventionnant grassement le « street art » !
36
modulable est vide depuis un an à
Villejuif, il suffit de le déplacer sur un
terrain libre qui existe lui aussi.
Le fond du problème reste le choix de la
mairie (que nous avons déjà dénoncé) de
transformer cette zone d’activité en un
nouveau dortoir, au lieu de la redynamiser
et de créer des emplois qui manquent
cruellement à Vitry.
Primaire
Un succès dans notre ville, les Vitriots
modérés se sont manifestés en venant
massivement exprimer leur volonté de
changement, c’est qu’une étape.
Rejoignez-nous, suivez nos actions, sur
notre site.
www.ensembleunavenirmeilleur.com
Alain Afflatet
Union LR-UDI-MODEM
et non affiliés
RdV et renseignements
06 27 27 70 47
ensembleunavenirmeilleur.fr
La sécurité est la première des libertés :
nous devons reconstituer les forces de
police et de gendarmerie gravement
diminuées par Sarkozy et Fillon, rompre
les ghettos, lutter contre le fondamentalisme islamiste, mettre fin au laxisme
judiciaire. Nous devons également bien
entendu contrôler nos frontières, renvoyer les clandestins, stopper l’immigration en mettant fin aux pompes
aspirantes.
Le collectif « Banlieues patriotes » a remis
récemment à Marine Le Pen son livre
blanc intitulé « La France à l’heure du
choix », où nous détaillons nos propositions (www.banlieuespatriotes.fr)
François Paradol
Groupe Front national
Hôtel de ville
06 77 56 46 01
www.frontnational.fr
[email protected]
ÉTAT CIVIL
37
Hommage
Serge Guillou
Conseiller aux arts plastiques de la ville
de 1968 à 1997, Serge Guillou est
récemment décédé à l’âge de 84 ans.
Il est l’artisan principal de la mise en
œuvre de la politique municipale dans
le domaine des arts visuels. Il est à
l’origine de la création, en 1969, du prix
annuel Novembre à Vitry, décerné à
deux jeunes peintres par un jury composé d’artistes, qui en
est à sa 48e édition et qui montre toute la pertinence de
cette proposition. Il travaille à l’implantation de nombreuses
œuvres d’art dans l’espace public de la ville, entre autres
celles de l’hôtel de ville avec les magnifiques vitraux d’Adami.
Il dirige l’école d’arts plastiques et la galerie municipale où il
propose nombre de grandes expositions. « J’étais une jeune
artiste lorsqu’il m’invita à exposer une œuvre en 1984. Je ne
me doutais pas alors qu’un jour je lui succéderai dans ses
fonctions de conseiller aux arts plastiques ! » raconte
Catherine Viollet. Mais Serge Guillou, prix de Rome en 1957,
est d’abord un peintre. Vitry a toujours défendu l’idée force
que les conseillers artistiques soient eux-mêmes des
créateurs. Son travail est exposé à la galerie municipale en
1977 et 1982. Artiste engagé, il développe un travail
d’orchestration de figures issues des médias ou de l’histoire
de l’art, montages simultanés de références immédiatement
identifiables dans l’idée d’une mémoire commune.
Naissances
Octobre
IMAJNI Malak, LIU Enzo,
PLACIDO Adriano Sandro,
SLIMANI Fatna, AKROUR
Dany Hamza, ALONSO Leny
Thomas Titi, AÏDI Melina,
BAUMANN HARALDSSON
Liv Ella Sarah, BELAHCENE
Sofia Louise, COUSYN
Lucas, DERVAIN Raphaël
Joao Hugo, DHAOUI
Abderrahmane Ouwaïs,
ERDOGAN Touba,
IHADDADENE Aksel, KONE
Latifa-Leila, KOUIDER
ARAIBI Anas, MALEWO
BIALE Johan, MIJAILOVIC
Ana, MOUSSI BOUCHAMA
Malak, OUARIZ HarunHouceyn, OUEDRAOGO
Leanah, POTOCKI Scymon
Franciszek, SERANDOUR
Maxime Claude Francesco,
SOULA Daniel Alexis
Jean-Claude, STAALI
Naël, ZABAKANI Christelle,
ZERARGA Dina, ZOUAK Anaïs.
Novembre
ABDELLAOUI Rayan,
ALVES FOLHA Rafaël,
ANTONIO MASI Risma,
ARBAUT ROTZEN Lenny,
BACHIRI MohamedAmine, BAGAYOKO
Fatoumata, BANGURA Alicia,
BELDJOUDI Idriss, BELHADJ
Lylia, BOUNOU Mayssae,
CISSÉ Adama, CLERC
Billie, DELCROIX Téo, DOS
SANTOS CARCAU Lucas,
FULGA Teodor, GUILLAMET
Jules, HAMITOUCHE Léa,
KEÏTA Idrissa, KHOUDOUR
Camélia, KOITA Mamadou,
LANCHAS Malek, LUSALU
Nahla, MOKAI Maïly, NGOR
Ivy, SOUKOUNA Coumba,
TAN Daniza, TEHAR Ahmed,
ZHU Charles, BENHELAL
Aya, FORTES LOPES
David, GARY Moussa Gory,
MIANTEZILA BASILUA
Aymeric Charles, SYLLA
Maryam, YATERA Ismaël
Thierno.
Mariages
Novembre
CHEN Meihong-GAO Yi,
SHATSANG Lobsang DolmaJAMPATSANG Tsultrim
Yangyal, FENNICHE KarimaGUEDDOUCHE Lakhal, DA
CONCEIÇAO FERNANDES
Orlandina-DA CRUZ
OLIVEIRA Flavio, HAMMICHE
Cylia-KAFSI Haouès, TAOUO
Daca Angeline-OULANAH
Roger-Clément, NYONI
BELINGO Lady-LOMBI ZIZA
MAKETA Romain, DANG
Aline-LE Van Tay.
Décès
Octobre
PEERUN Ahamudally
80 ans, POTTIER Paulette
Marcelle ép. DEKOKELAERE
90 ans, AUBEL Renée
ép. VALETTE 86 ans,
BENDAOUD Mohammed
101 ans, BOUHADIBA
Abdelkader 65 ans,
BOURGET Jacques 68 ans,
GOMBAULT Jean-Michel
70 ans, ICHARD Antony
82 ans, JANNOT Christian
69 ans, LADOUX MarieLouise Mathilde Marcelle
ép. LERI 73 ans, MARTIN
RODRIGUEZ Emilio
84 ans, MESBAT Drifa
ép. LAGGOUNE 83 ans,
MÉTIER Claude Maurice
82 ans, PRESTREAU
Mireille ép. MEYER 76 ans,
SAADA Abdelkader 87 ans,
SCANNERINI Liana ép.
DACATTI 93 ans, SERRANO
Y SERRANO Maria Antonia
ép. GARCIA-GIL 97 ans,
ZDETOVETCHI Pavel 65 ans.
Novembre
DELASSE Chrislaine 35 ans,
LAVERGNE Simonne
Madeleine ép. LAVERGNE
98 ans, ORECCHIONI
Monique 76 ans, KHAIR
Ahmed 83 ans, DUVEY
Dominique ép. LUCIANO
59 ans, LAURENT André
Julien 77 ans, BERTONCHINI
Josiane ép. HORMAIN
77 ans, HO Vilay ép. VONG
66 ans, DELAVACQUERIE
Jacques Jean 81 ans, LE
BRUN Françoise 60 ans,
ARBURUA ELIZAGOYEN
Trinidad ép. BARRENECHEA
GALDOS 100 ans, CAMARA
Makan 28 ans, NESTILE
Hyacinthe Henri 68 ans,
ETCHEGOIMBERRY
Clémentine ép. RODRIGUEZ
89 ans, AUBIAT Suzanne
ép. BERGE 96 ans,
JANISSON Jean-Pierre
70 ans, MASSON Françoise
ép. DEKETELAERE 91 ans,
BEAULIEU Jacqueline
Jeanne Lucile ép. MALLET
89 ans, BROQUET Gilles
René 69 ans, AOMAR
Tahar 69 ans, BELOUNIS
Yamina ép. BENYELLOUL
99 ans, BERNIER Sylvie ép.
LARGEAU 56 ans, CORTES
GONZALEZ Blas 71 ans,
DELORME Jean René Henri
86 ans, DI BENEDETTO
Irène ép. PERIÉ 87 ans,
DUPAS Marie-Jane Florence
ép. MAKAGA-DJOGONI
59 ans, EL KANECH Fatima
ép. LATIFI 29 ans, HUIN
Claude Lucien Robert
82 ans, INTHAVIXAY Soy
85 ans, KLUYTMANS
Jacqueline, Marguerite,
Georgette 70 ans, LAM Hout
78 ans, MEHTAL Ahmed
92 ans, MÉLIÈS Robert
87 ans, POIRIER Colette
ép. DRIES 83 ans, VINCENT
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