hartrené - Office de tourisme du Baugeois

Transcription

hartrené - Office de tourisme du Baugeois
Infos Pratiques
CHARTRENÉ :
* Gîte chez Mme COWIE - 4 personnes
Bois Langlois
Tel: 02.41.82.17.59
* « Croix de 1765 », dans le cimetière
* Jeu de Boules de Fort
Informations :
Mairie de
Chartrené
Tél: 02.41.82.75.83
Fax: 02.41.82.10.95
[email protected]
Office de Tourisme du Baugeois
Place de l’Europe BP 30056 - Baugé
49150 BAUGÉ-EN-ANJOU
Tel:02.41.89.18.07
e. mail:[email protected]
http://www.tourisme-bauge.com
Édition Juillet 2014
Le village
La commune de Chartrené est la
plus petite commune en Anjou avec
ses 380 hectares et ses 54
habitants : les Chartrenéens.
Vers 1007-1027, Giroire de
Beaupréau donne l’église à l’Abbaye
Saint-Aubin d’Angers qui y établit
un prieuré. Giroire est le fils de
Josselin de Rennes à qui Foulques
Nerra a confié la garde et peut-être
la construction du Château de
Baugé.
Le premier seigneur de Chartrené
est Geoffroi, mort vers 1070.
A la fin du XIVe siècle, le domaine
appartient à la famille de la
Grézille. Anne de la Grézille épouse
un Turpin de Crissé. Leur fille
Jeanne apporte Chartrené en dot à
François de Coesmes.
Le dernier représentant de cette
famille est Jean de Coesmes,
premier mari de Françoise
Maridort, le modèle de la Dame de
Montsoreau d’Alexandre Dumas. Il
meurt à la guerre après un an de
mariage et sa sœur en hérite. Veuve
du Marquis de Montafie, elle épouse
en secondes noces François, Prince
de Conti et cousin germain d’Henri
IV.
Ils vendent Chartrené en 1600 à
Liénard commissaire de l’Amirauté
et jusqu’en 1968, le château se
transmet dans la même famille,
souvent par les filles, malgré une
vente à la Révolution comme bien
national. Aujourd’hui, Chartrené
conserve sensiblement les limites de
l’ancienne châtellenie.
Le blason
Le Château
(Non ouvert au public sauf Journées du
Patrimoine)
C’est un ancien château fort, autrefois cerné
de douves remplies d’eau, dont il ne reste
que l’entourage de la basse-cour
transformée en jardin à la française.
Il comprend un corps central rectangulaire
du XIVe siècle, flanqué de deux tours en
poivrière du XVe siècle et d’une aile de la
même époque à fenêtres à meneaux de
pierre.
Il subsiste dans un angle de la cour une
petite tour carrée construite sur un pont de
pierre. Elle servait au XVIIIe siècle à
l’élevage des faucons pour la chasse.
Au XVIIe siècle, cet ensemble militaire est
réaménagé pour l’habitation : des croisées
sont refaites à meneaux de bois, des sols
sont surélevés, une aile est reconstruite au
XVIIIe siècle.
Le bâtiment a été restauré depuis son
inscription aux Monuments Historiques en
1968.
Les fleurs de lys et le bâton péri d’or
sont tirés des armes de François de
Bourbon, Prince de Conti, qui
épouse en 1581 Jeanne de Coesmes.
Le cerf d’or est tiré du blason de
Pierre-Paul Liénard, seigneur de
Chartrené.
Le tiers supérieur de l’écu correspond aux armoiries de l’Abbaye
Saint-Aubin d’Angers, ordre de
Saint-Benoît, fondée en 973.
La couronne murale d’or indique
que le blason ainsi représenté est
celui d’une commune et qu’un château ou une enceinte fortifiée existe
ou existait autrefois sur son territoire.
Le Prieuré
Il dépendait de Saint-Aubin d’Angers.
Il en reste la ruine de l’ancien logis et une
partie de l’ancien moulin datant de la fin du
XVIe siècle, au début du XVIIe siècle.
Une chapelle voûtée est démolie à la Révolution, ensevelissant le maçon qui s’y attaquait.
La maison de maître est édifiée entre 1791
et 1835. Elle est constituée d’un corps de
logis principal en saillie flanqué de deux
ailes. A cette époque, les ailes ne comportent que deux niveaux mais des travaux ultérieurs vont les rehausser d’un troisième niveau.
De style néo-classique, le corps principal est
en pierre de tuffeau et s’élève sur trois niveaux d’habitation, surmontés d’un petit
niveau de combles. Quatre pilastres monumentaux, reposant sur de larges piédestaux,
soutiennent une corniche à denticule.
Eglise Saint-Maurice
Elle aurait été fondée par
Saint-Mainboeuf, Evêque
d’Angers au début du VIIe
siècle.
L’édifice actuel est de la fin du
XIe et du XIIe siècles.
Elle est constituée d’une nef
unique, lambrissée comme
beaucoup
d’églises
Baugeoises. Son chœur voûté
en cul de four est plus étroit
que le corps du bâtiment.
On remarque deux autels
latéraux du XVIIIe siècle et
un autel central du XVIIe
siècle.
A noter la corniche, soutenue
par des corbeaux sculptés.
La base du clocher est romane
et a été surélevée en 1747. On
peut voir quelques reprises
extérieures du XVIIIe siècle.
Devant le portail roman se
trouve une avancée couverte
aussi appelée «préau». Il
permettait
au
garde
champêtre d’annoncer les
nouvelles et aussi de protéger
les villageois avant le début
des offices. Elle présente une
belle charpente en bois et un
sol pavé.
Elle a été classée Monument
Historique en 1972.