En région - LexisNexis

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En région
Cour d’appel de Rennes
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3 questions à
Loïc Lécuyer, président du conseil régional
des notaires de la cour d’appel de Rennes
Loïc Lécuyer, notaire associé à Rennes depuis 1995, a été élu
président du conseil régional des notaires de la cour d’appel de
Rennes au cours de l’assemblée générale du 5 juin 2015.
Président de la chambre des notaires d’Ille-et-Vilaine de 2012 à
2014, il a également été délégué à l’Assemblée de liaison des
notaires de France de 2000 à 2012. En 2004, il a été rapporteur
général de l’Assemblée de liaison des notaires de France.
Loïc Lécuyer s’est beaucoup investi dans la formation initiale et
continue des notaires et collaborateurs. À ce titre, il a notamment
été directeur de l’Institut des Métiers du Notariat (IMN) de Rennes de 2005 à 2010
et représentant national du notariat auprès de l’Éducation nationale pour la mise en
place du BTS Notariat et la formation des enseignants publics et privés de 2006 à
2011. Il est, depuis 2012, chargé de séminaire au CFPN de Rennes.
1
Pouvez-vous nous présenter en
quelques lignes votre conseil ?
Le conseil régional des notaires de la cour
d’appel de Rennes regroupe les cinq compagnies de la Bretagne historique : Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique
et Morbihan.
La cour compte 772 notaires répartis au sein
de 379 offices, auxquels il convient d’ajouter
87 bureaux annexes, ce qui porte à 466 le
nombre de points de réception de la clientèle sur la cour. Les notaires bretons emploient près de 4 000 collaborateurs.
Le notariat breton bénéficie de nombreux
atouts : l’attractivité de trois métropoles
régionales que sont Brest, Rennes et bien
entendu Nantes, un littoral très important
qui profite des investissements en résidence
secondaire et une industrie agroalimentaire
qui reste dynamique malgré les crises successives de ces dernières années.
Le notariat breton pratique depuis toujours la
négociation immobilière. Sur certains départements, cette activité peut représenter plus
de 10 % du chiffre d’affaires des offices. 90 %
des études ont un service de négociation.
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Afin de créer un véritable esprit « réseau »,
nous organisons tous les deux ans une université consacrée à la négociation et destinée aux négociateurs comme aux notaires :
l’Université NOTariale de la Négociation
IMmobilière (UNOTIM).
2
Quelles réalisations récentes vous
donnent le plus de satisfaction ?
Quels projets vous tiennent le plus à cœur ?
L’immobilier est au cœur de notre activité.
Afin de promouvoir encore plus notre expertise dans ce secteur très concurrentiel, nous
souhaitions être les premiers à prendre la
parole sur cette question en début d’année.
Pour ce faire, nous avons organisé le 14 janvier dernier « La journée de l’immobilier breton ».
Au cours de cette journée, nous avons organisé des conférences destinées aux particuliers, à la presse ou aux professionnels dans
les cinq départements de la cour d’appel.
Nous avons enregistré trois émissions de
télévision sur des formats allant de 30 à 50
minutes. Nous avons également édité un
supplément que nous avons baptisé « PRIX »
qui a été diffusé avec les trois quotidiens ré-
gionaux : Ouest-France, Presse-Océan et le
Télégramme, soit 810 000 exemplaires. Les
retombées ont été excellentes et nous avons
décidé de reconduire cette opération.
Par ailleurs, depuis mon élection, j’ai souhaité que nous développions notre présence
sur les supports dits « digitaux » : Internet
mais également les réseaux sociaux. Dans
ce sens, en sus des supports dont disposait
déjà le conseil régional, nous avons lancé un
nouveau service dédié aux particuliers sur
le réseau social Facebook : « Georges, mon
notaire breton » [V. encadré].
Le principe est simple : chaque jour, Georges
et son associée Charlotte, personnages fictifs, publient des conseils pratiques et de
petites informations juridiques. Leurs fans
ont la possibilité de leur poser des questions. Les réponses sont traitées en interne
par des notaires. Les questions doivent être
simples et concises. En aucun cas, il ne peut
s’agir d’une consultation approfondie sur un
dossier. Dans ce cas, le service renvoie les
particuliers vers leur notaire.
3
Quel est votre sentiment à la veille
d’accueillir le 112e Congrès des notaires de France ?
Je remercie vivement le Président Sylvestre
d’avoir choisi Nantes pour son congrès.
Les notaires de l’ouest sont évidemment
très heureux de l’accueillir d’autant que « la
propriété immobilière », comme je vous le
disais, est véritablement au cœur de nos préoccupations. De plus, c’est pour nous une
nouvelle opportunité de promouvoir auprès
de nos concitoyens notre expertise.
Je voudrais également saluer le travail de
toute l’équipe du Congrès des notaires
de France qui une fois encore montre que
le droit est une matière vivante et que les
notaires savent l’adapter aux évolutions de
notre société.
LA SEMAINE JURIDIQUE - NOTARIALE ET IMMOBILIÈRE - N° 21 - 27 MAI 2016