N° 2011-04 - Ministère de l`Intérieur

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N° 2011-04 - Ministère de l`Intérieur
No 2011-04
(Avril 2011)
5 novembre 2011
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’IMMIGRATION
BULLETIN
OFFICIEL
Sommaire thématique
Sommaire chronologique
Direction
de l’information légale
et administrative
26, rue Desaix
75727 Paris Cedex 15
ISSN : 1282-7924
Edité par :
La délégation à l’information
et à la communication
du ministère de l’intérieur,
de l’outre-mer,
des collectivités territoriales
et de l’immigration
Directeur de la publication :
Monsieur Michel MOSIMANN,
délégué à l’information
et à la communication
Application du titre Ier de la loi no 78-753 du 17 juillet 1978
relatif à la liberté d’accès aux documents administratifs
NOTA
Les annexes citées et non incluses dans le présent
document peuvent être obtenues, sur simple demande,
auprès des directions dont elles émanent.
Il est important de donner les références précises
(date et numéro de code).
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Sommaire thématique
Textes
Finances locales
Concours financiers de l’État
Circulaire du 4 avril 2011 relative à la répartition de la dotation globale de fonctionnement des
régions pour 2011...........................................................................................................................
1
Circulaire du 8 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement 2011. Répartition de
la dotation forfaitaire des communes.............................................................................................
2
Circulaire du 8 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement 2011. Répartition de
la dotation de compensation des EPCI..........................................................................................
3
Circulaire du 8 avril 2011 relative à la répartition de la dotation de solidarité urbaine et de
cohésion sociale (DSU) au titre de l’année 2011..........................................................................
4
Circulaire du 13 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des
départements de métropole pour l’année 2011..............................................................................
5
Circulaire du 14 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des
départements et des collectivités d’outre-mer pour l’année 2011.................................................
6
Circulaire du 14 avril 2011 relative à la répartition de la dotation particulière « élu local »
pour 2011........................................................................................................................................
7
Circulaire du 14 avril 2011 relative à la répartition des quotes-parts DSU/DSR et DNP de la
dotation d’aménagement des communes et circonscriptions territoriales d’outre-mer au titre de
l’année 2011...................................................................................................................................
8
Circulaire du 21 avril 2011 relative à l’attribution de la dotation de solidarité rurale en 2011....
9
Circulaire du 22 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des provinces
de Nouvelle-Calédonie – exercice 2011........................................................................................
10
Circulaire du 22 avril 2011 relative à la répartition de la dotation nationale de péréquation
(DNP) pour l’année 2011...............................................................................................................
11
Circulaire du 26 avril 2011 relative à la dotation d’intercommunalité des EPCI à fiscalité propre
– Année 2011.................................................................................................................................
12
Financements des transferts de compétence
Circulaire du 13 avril 2011 relative à la dotation régionale d’équipement scolaire pour 2011....
13
Circulaire du 13 avril 2011 relative à la dotation départementale d’équipement des collèges
pour 2011........................................................................................................................................
14
Circulaire du 19 avril 2011 relative à la répartition de la dotation générale de décentralisation
(DGD) des départements pour 2011..............................................................................................
15
Circulaire du 22 avril 2011 relative à la répartition de la dotation générale de décentralisation
(DGD) des régions pour 2011........................................................................................................
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AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – THE – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Textes
Fiscalité locale
Circulaire du 26 avril 2011 relative aux compensations à verser en 2011 aux collectivités locales
pour les exonérations relatives à la fiscalité locale décidées par l’État........................................
Immigration
Décret du 16 avril 2011 portant nomination du président du conseil d’administration d’Adoma.
Arrêté du 1er avril 2011 portant agrément d’une association pour le placement de stagiaires
étrangers au titre de l’article R. 313‑10‑5 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du
droit d’asile.....................................................................................................................................
Décision no 2011‑73 du 4 avril 2011 portant délégation de signature pour l’Office français de
l’immigration et de l’intégration....................................................................................................
Décision no 2011-74 du 4 avril 2011 portant délégation de signature pour l’Office français de
l’immigration et de l’intégration....................................................................................................
Décision no 2011-78 du 14 avril 2011 portant délégation de signature pour l’Office français de
l’immigration et de l’intégration....................................................................................................
Décision no 2011‑86 du 14 avril 2011 portant délégation de signature pour l’Office français de
l’immigration et de l’intégration....................................................................................................
Circulaire du 1er avril 2011 relative au droit d’asile. Application du règlement CE no 343/2003 du
Conseil du 18 février 2003 dit « règlement Dublin ». Mise en œuvre des procédures d’examen
prioritaire de certaines demandes d’asile mentionnées à l’article L. 741-4 du code de l’entrée
et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA)..............................................................
Circulaire du 1er avril 2011 relative au nouveau modèle uniforme de titre de séjour pour étranger
(TSE) adopté par l’Union européenne...........................................................................................
Personnels d’État
Arrêté du 8 avril 2011 portant affectation d’un officier commissionné recruté au titre de
l’article L. 4132‑10 du code de la défense....................................................................................
Arrêté du 11 avril 2011 portant dissolution de l’escadron de gendarmerie mobile 12/9 d’Arras
(Pas-de-Calais)................................................................................................................................
Arrêté du 11 avril 2011 portant dissolution de la brigade territoriale de Prauthoy (HauteMarne)............................................................................................................................................
Arrêté du 11 avril 2011 portant nomination à la Commission nationale d’orientation et
d’intégration....................................................................................................................................
Arrêté du 12 avril 2011 portant modification des brigades territoriales de Brezolles, Châteauneufen-Thymerais, Courville-sur-Eure, La Loupe et Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir)............................
Arrêté du 12 avril 2011 portant modification des compagnies de gendarmerie départementale de
Châteaudun, Dreux et Lucé (Eure-et-Loir)....................................................................................
Arrêté du 12 avril 2011 relatif au tableau d’avancement au grade de brigadier-chef de police
pour l’année 2011...........................................................................................................................
Arrêté du 12 avril 2011 relatif au tableau d’avancement au grade de major de police pour
l’année 2011...................................................................................................................................
Arrêté du 12 avril 2011 portant désignation des membres du comité central d’hygiène et de
sécurité de la police nationale........................................................................................................
Arrêté du 22 avril 2011 portant admission de sous-officiers de gendarmerie dans le corps de
soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale....................................................
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AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – THE – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Textes
Décision no 9851 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie...........................................................
Décision no 15564 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon...................................................
Décision no 22399 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest.....................................
Décision no 31395 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général du commandement des écoles de la gendarmerie nationale.............................................
Décision no 303 GSAN/EM/SAS/RH/PSO du 4 avril 2011 portant attribution, en 2011, de la
prime de résultats exceptionnels à titres individuel et exceptionnel.............................................
Décision no 687 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie de l’armement......................................................................................
Décision no 20424 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est.........................................
Décision no 22690 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie des Pays de la Loire............................................................
Décision no 32124 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud........................................
Décision no 32129 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur.........................................
Décision no 37548 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est..................................
Décision no 39804 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie d’Aquitaine.........................................................................
Décision no 39834 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest..............................
Décision no 46255 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie d’Île-de-France....................................................................
Décision no 46259 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris..................................
Décision no 1210 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie maritime...............................................................................................
Décision no 3861 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie de l’air.................................................................................................
Décision no 6645 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Corse..............................................................................
Décision no 7686 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie d’Alsace..............................................................................
Décision no 18982 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie du Centre.............................................................................
Décision no 19399 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord......................................
Décision no 19402 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie du Nord - Pas-de-Calais.......................................................
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AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – THE – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Textes
Décision no 21256 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Lorraine..........................................................................
Décision no 5534 du 6 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie des transports aériens..........................................................................
Décision no 23849 du 6 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées................................................................
Décision no 1/4 du 7 avril 2011 portant attribution, en 2011, de la prime de résultats exceptionnels
à titres individuel et exceptionnel..................................................................................................
Décision no 10550 du 7 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie d’Auvergne..........................................................................
Décision no 12999 du 7 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général du centre technique de la gendarmerie nationale.............................................................
Décision no 10546 du 8 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Franche-Comté...............................................................
Décision no 11090 du 11 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie du Limousin........................................................................
Décision no 21113 du 11 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du
cadre général de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie
nationale – branche « administrative »..........................................................................................
Décision no 11570 du 12 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Picardie..........................................................................
Décision no 34200 du 13 avril 2011 portant attribution de l’échelon exceptionnel aux majors du
corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale.....................................
Décision no 40106 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « aéronautique – pilotes »..............................................................................................
Décision no 40107 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « aéronautique – mécaniciens cellules et moteurs ».....................................................
Décision no 40108 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « aéronautique – mécaniciens avionique »....................................................................
Décision no 40109 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « affaires immobilières »...............................................................................................
Décision no 40110 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « montagne »..................................................................................................................
Décision no 40111 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « systèmes d’information et de communication »........................................................
Décision no 137/4 RGBOURG/RH/P/CHANC du 20 avril 2011 portant attribution, en 2011,
de la prime de résultats exceptionnels à titres individuel, collectif et exceptionnel.....................
Décision no 138/4 RGBOURG/RH/P/CHANC du 20 avril 2011 portant attribution en 2011 de
la prime de résultats exceptionnels à titre exceptionnel................................................................
Décision no 570/2 COMGEND-NCWF/BRH du 27 avril 2011 portant attribution en 2011 de la
prime de résultats exceptionnels à titres individuel, collectif et exceptionnel..............................
Décision no 47295 du 27 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes..................................................................
Décision no 595/2 COMGEND-NCWF/BRH du 28 avril 2011 portant attribution en 2011 de la
prime de résultats exceptionnels à titre exceptionnel....................................................................
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AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – THE – Page 4
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Textes
Décision no 13830 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne.....................................................
Décision no 15094 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la garde républicaine – branche « cavalerie ».............................................................
Décision no 15100 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la garde républicaine – branche « infanterie »............................................................
Décision no 47770 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est..................................
Décision no 12718 du 29 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie...........................................................
Décision no 45242 du 29 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général des organismes centraux – branche « secrétariat »..........................................................
Décision no 45249 du 29 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général des organismes centraux – branche « formations extérieures ».......................................
Réglementation
Circulaire du 2 avril 2011 relative aux orientations du ministère de l’intérieur en matière de
lutte contre les dérives sectaires pour 2011...................................................................................
Circulaire du 5 avril 2011 relative au décret no 2011‑167 du 10 février 2011 instituant une
procédure de vérification sécurisée des données à caractère personnel contenues dans les actes
de l’état civil...................................................................................................................................
Circulaire du 6 avril 2011 relative aux orientations pour l’emploi des crédits du Fonds
interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) pour 2011.............................................
Circulaire du 8 avril 2011 relative aux statistiques sur la fiscalité directe locale en 2011...........
Circulaire du 8 avril 2011 relative aux statistiques sur la fiscalité directe locale en 2011...........
Circulaire du 21 avril 2011 relative à la désignation d’un correspondant « laïcité » dans chaque
préfecture et installation d’une conférence départementale de la liberté religieuse.....................
Circulaire du 21 avril 2011 relative au pilotage des politiques locales de sécurité intérieure......
Sécurité et circulation routières
Arrêté du 28 avril 2011 portant désignation des candidats admis à l’examen du brevet d’aptitude
à la formation des moniteurs d’enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur
de la session 2010..........................................................................................................................
Circulaire du 6 avril 2011 relative aux fiches d’évaluation pour les épreuves du permis de
conduire des cursus diplômants de l’éducation nationale.............................................................
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AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – THE – Page 5
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Sommaire chronologique
Textes
Arrêté du 1er avril 2011 portant agrément d’une association pour le placement de stagiaires
étrangers au titre de l’article R. 313‑10‑5 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du
droit d’asile.....................................................................................................................................
Décision no 9851 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie...........................................................
Décision no 15564 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon...................................................
Décision no 22399 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest.....................................
Décision no 31395 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général du commandement des écoles de la gendarmerie nationale.............................................
Circulaire du 1er avril 2011 relative au droit d’asile. Application du règlement CE no 343/2003 du
Conseil du 18 février 2003 dit « règlement Dublin ». Mise en œuvre des procédures d’examen
prioritaire de certaines demandes d’asile mentionnées à l’article L. 741-4 du code de l’entrée
et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA)..............................................................
Circulaire du 1er avril 2011 relative au nouveau modèle uniforme de titre de séjour pour étranger
(TSE) adopté par l’Union européenne...........................................................................................
Circulaire du 2 avril 2011 relative aux orientations du ministère de l’intérieur en matière de
lutte contre les dérives sectaires pour 2011...................................................................................
Décision no 2011‑73 du 4 avril 2011 portant délégation de signature pour l’Office français de
l’immigration et de l’intégration....................................................................................................
Décision no 2011-74 du 4 avril 2011 portant délégation de signature pour l’Office français de
l’immigration et de l’intégration....................................................................................................
Décision no 303 GSAN/EM/SAS/RH/PSO du 4 avril 2011 portant attribution, en 2011, de la
prime de résultats exceptionnels à titres individuel et exceptionnel.............................................
Décision no 687 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie de l’armement......................................................................................
Décision no 20424 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est.........................................
Décision no 22690 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie des Pays de la Loire............................................................
Décision no 32124 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud........................................
Décision no 32129 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur.........................................
Décision no 37548 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est..................................
Décision no 39804 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie d’Aquitaine.........................................................................
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AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – CHR – Page 6
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Textes
Décision no 39834 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest..............................
Décision no 46255 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie d’Île-de-France....................................................................
Décision no 46259 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris..................................
Circulaire du 4 avril 2011 relative à la répartition de la dotation globale de fonctionnement des
régions pour 2011...........................................................................................................................
Décision no 1210 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie maritime...............................................................................................
Décision no 3861 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie de l’air.................................................................................................
Décision no 6645 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Corse..............................................................................
Décision no 7686 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie d’Alsace..............................................................................
Décision no 18982 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie du Centre.............................................................................
Décision no 19399 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord......................................
Décision no 19402 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie du Nord - Pas-de-Calais.......................................................
Décision no 21256 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Lorraine..........................................................................
Circulaire du 5 avril 2011 relative au décret no 2011‑167 du 10 février 2011 instituant une
procédure de vérification sécurisée des données à caractère personnel contenues dans les actes
de l’état civil...................................................................................................................................
Décision no 5534 du 6 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie des transports aériens..........................................................................
Décision no 23849 du 6 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées................................................................
Circulaire du 6 avril 2011 relative aux orientations pour l’emploi des crédits du Fonds
interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) pour 2011.............................................
Circulaire du 6 avril 2011 relative aux fiches d’évaluation pour les épreuves du permis de
conduire des cursus diplômants de l’éducation nationale.............................................................
Décision no 1/4 du 7 avril 2011 portant attribution, en 2011, de la prime de résultats exceptionnels
à titres individuel et exceptionnel..................................................................................................
Décision no 10550 du 7 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie d’Auvergne..........................................................................
Décision no 12999 du 7 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général du centre technique de la gendarmerie nationale.............................................................
Arrêté du 8 avril 2011 portant affectation d’un officier commissionné recruté au titre de
l’article L. 4132‑10 du code de la défense....................................................................................
Décision no 10546 du 8 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Franche-Comté...............................................................
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AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – CHR – Page 7
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Textes
Circulaire du 8 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement 2011. Répartition de
la dotation forfaitaire des communes.............................................................................................
Circulaire du 8 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement 2011. Répartition de
la dotation de compensation des EPCI..........................................................................................
Circulaire du 8 avril 2011 relative à la répartition de la dotation de solidarité urbaine et de
cohésion sociale (DSU) au titre de l’année 2011..........................................................................
Circulaire du 8 avril 2011 relative aux statistiques sur la fiscalité directe locale en 2011...........
Circulaire du 8 avril 2011 relative aux statistiques sur la fiscalité directe locale en 2011...........
Arrêté du 11 avril 2011 portant dissolution de l’escadron de gendarmerie mobile 12/9 d’Arras
(Pas-de-Calais)................................................................................................................................
Arrêté du 11 avril 2011 portant dissolution de la brigade territoriale de Prauthoy (HauteMarne)............................................................................................................................................
Arrêté du 11 avril 2011 portant nomination à la Commission nationale d’orientation et
d’intégration....................................................................................................................................
Décision no 11090 du 11 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie du Limousin........................................................................
Décision no 21113 du 11 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du
cadre général de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie
nationale – branche « administrative »..........................................................................................
Arrêté du 12 avril 2011 portant modification des brigades territoriales de Brezolles, Châteauneufen-Thymerais, Courville-sur-Eure, La Loupe et Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir)............................
Arrêté du 12 avril 2011 portant modification des compagnies de gendarmerie départementale de
Châteaudun, Dreux et Lucé (Eure-et-Loir)....................................................................................
Arrêté du 12 avril 2011 relatif au tableau d’avancement au grade de brigadier-chef de police
pour l’année 2011...........................................................................................................................
Arrêté du 12 avril 2011 relatif au tableau d’avancement au grade de major de police pour
l’année 2011...................................................................................................................................
Arrêté du 12 avril 2011 portant désignation des membres du comité central d’hygiène et de
sécurité de la police nationale........................................................................................................
Décision no 11570 du 12 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Picardie..........................................................................
Décision no 34200 du 13 avril 2011 portant attribution de l’échelon exceptionnel aux majors du
corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale.....................................
Circulaire du 13 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des
départements de métropole pour l’année 2011..............................................................................
Circulaire du 13 avril 2011 relative à la dotation régionale d’équipement scolaire pour 2011....
Circulaire du 13 avril 2011 relative à la dotation départementale d’équipement des collèges
pour 2011........................................................................................................................................
Décision no 2011-78 du 14 avril 2011 portant délégation de signature pour l’Office français de
l’immigration et de l’intégration....................................................................................................
Décision no 2011‑86 du 14 avril 2011 portant délégation de signature pour l’Office français de
l’immigration et de l’intégration....................................................................................................
Circulaire du 14 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des
départements et des collectivités d’outre-mer pour l’année 2011.................................................
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AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – CHR – Page 8
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Textes
Circulaire du 14 avril 2011 relative à la répartition de la dotation particulière « élu local »
pour 2011........................................................................................................................................
Circulaire du 14 avril 2011 relative à la répartition des quotes-parts DSU/DSR et DNP de la
dotation d’aménagement des communes et circonscriptions territoriales d’outre-mer au titre de
l’année 2011...................................................................................................................................
Décision no 40106 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « aéronautique – pilotes »..............................................................................................
Décision no 40107 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « aéronautique – mécaniciens cellules et moteurs ».....................................................
Décision no 40108 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « aéronautique – mécaniciens avionique »....................................................................
Décision no 40109 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « affaires immobilières »...............................................................................................
Décision no 40110 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « montagne »..................................................................................................................
Décision no 40111 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie de la
spécialité « systèmes d’information et de communication »........................................................
Décret du 16 avril 2011 portant nomination du président du conseil d’administration d’Adoma.
Circulaire du 19 avril 2011 relative à la répartition de la dotation générale de décentralisation
(DGD) des départements pour 2011..............................................................................................
Décision no 137/4 RGBOURG/RH/P/CHANC du 20 avril 2011 portant attribution, en 2011,
de la prime de résultats exceptionnels à titres individuel, collectif et exceptionnel.....................
Décision no 138/4 RGBOURG/RH/P/CHANC du 20 avril 2011 portant attribution en 2011 de
la prime de résultats exceptionnels à titre exceptionnel................................................................
Circulaire du 21 avril 2011 relative à l’attribution de la dotation de solidarité rurale en 2011....
Circulaire du 21 avril 2011 relative à la désignation d’un correspondant « laïcité » dans chaque
préfecture et installation d’une conférence départementale de la liberté religieuse.....................
Circulaire du 21 avril 2011 relative au pilotage des politiques locales de sécurité intérieure......
Arrêté du 22 avril 2011 portant admission de sous-officiers de gendarmerie dans le corps de
soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale....................................................
Circulaire du 22 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF) des provinces
de Nouvelle-Calédonie – exercice 2011........................................................................................
Circulaire du 22 avril 2011 relative à la répartition de la dotation nationale de péréquation
(DNP) pour l’année 2011...............................................................................................................
Circulaire du 22 avril 2011 relative à la répartition de la dotation générale de décentralisation
(DGD) des régions pour 2011........................................................................................................
Circulaire du 26 avril 2011 relative à la dotation d’intercommunalité des EPCI à fiscalité propre
– Année 2011.................................................................................................................................
Circulaire du 26 avril 2011 relative aux compensations à verser en 2011 aux collectivités locales
pour les exonérations relatives à la fiscalité locale décidées par l’État........................................
Décision no 570/2 COMGEND-NCWF/BRH du 27 avril 2011 portant attribution en 2011 de la
prime de résultats exceptionnels à titres individuel, collectif et exceptionnel..............................
Décision no 47295 du 27 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes..................................................................
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Textes
Arrêté du 28 avril 2011 portant désignation des candidats admis à l’examen du brevet d’aptitude
à la formation des moniteurs d’enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur
de la session 2010..........................................................................................................................
Décision no 595/2 COMGEND-NCWF/BRH du 28 avril 2011 portant attribution en 2011 de la
prime de résultats exceptionnels à titre exceptionnel....................................................................
Décision no 13830 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne.....................................................
Décision no 15094 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la garde républicaine – branche « cavalerie ».............................................................
Décision no 15100 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la garde républicaine – branche « infanterie »............................................................
Décision no 47770 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est..................................
Décision no 12718 du 29 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie...........................................................
Décision no 45242 du 29 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général des organismes centraux – branche « secrétariat »..........................................................
Décision no 45249 du 29 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du cadre
général des organismes centraux – branche « formations extérieures ».......................................
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AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – CHR – Page 10
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau des concours financiers
de l’État
_____
Circulaire du 4 avril 2011 relative à la répartition de la dotation globale
de fonctionnement des régions pour 2011
NOR : COTB1108106C
Résumé : la présente circulaire a pour objet de préciser les modalités de répartition de la dotation globale de fonctionnement
des régions pour l’année 2011. La fiche de notification de l’attribution individuelle de votre région vous a été adressée
dans la messagerie Colbert Départemental.
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales, à Messieurs les préfets de région (métropole et outre-mer) ; secrétariat
général aux affaires régionales.
La loi de finances pour 2004 a mis en place une dotation globale de fonctionnement (DGF) des régions qui comprend
deux composantes : une dotation forfaitaire et une dotation de péréquation. L’annexe unique présente les montants globaux
de ces deux composantes.
I. – LES COMPOSANTES DE LA DGF DES RÉGIONS
Lors des exercices précédents, il appartenait au comité des finances locales (CFL) de fixer le taux de croissance de la
DGF des régions dans une fourchette comprise entre 60 % et 90 % du taux d’évolution de la DGF.
Dans un contexte de gel des dotations de l’État aux collectivités locales, la loi de finances initiale pour 2011 a reconduit
l’enveloppe totale de la DGF des régions répartie en 2010 et prévu l’écrêtement uniforme de la dotation forfaitaire des
régions de – 0,12 %. La somme écrêtée vient abonder la dotation de péréquation des régions qui correspond au solde de
l’enveloppe totale de la DGF des régions minorée de la part correspondant à la dotation forfaitaire.
Les règles de répartition de la dotation de péréquation demeurent identiques à celles appliquées depuis 2004. Il convient
tout de même de noter que l’article 169 de la loi de finances pour 2009 a modifié l’année de référence des données fiscales
utilisées pour le calcul du potentiel fiscal. Depuis 2009, la répartition se fait sur les données fiscales de l’année précédente
et non plus celles de la pénultième année.
En 2011, à titre dérogatoire, les bases et les taux de taxe professionnelle de l’année 2009 sont reconduits pour le calcul
du potentiel fiscal. L’État a en effet versé aux régions en 2010 une compensation relais, dans l’attente de la perception à
compter de 2011 des nouvelles impositions remplaçant la taxe professionnelle. En revanche, ce sont bien les bases et les
taux des taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties de l’année 2010 qui sont prises en compte en 2011 dans le
potentiel fiscal des régions.
Les règles d’éligibilité à la dotation de péréquation
Sont bénéficiaires de la dotation de péréquation les régions dont le potentiel fiscal par habitant est inférieur d’au moins
15 % au potentiel fiscal moyen par habitant de l’ensemble des régions. En 2011, les onze régions éligibles en 2010
conservent leur éligibilité.
Par ailleurs, la loi de finances pour 2008 a introduit un mécanisme de garantie. En effet, lorsqu’une région cesse de
remplir les conditions requises pour bénéficier de la dotation de péréquation, cette région perçoit, à titre de garantie non
renouvelable, une attribution égale à la moitié de celle qu’elle a perçue l’année précédente. Les sommes nécessaires à cette
garantie sont prélevées sur les crédits affectés à la dotation de péréquation. Comme indiqué précédemment, aucune région
éligible à la dotation de péréquation en 2010 ne perd son éligibilité en 2011.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 1/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Les règles de répartition de la dotation de péréquation
Une quote-part revient aux régions d’outre-mer déclarées éligibles. Il convient de préciser que l’article 28 de la loi
de finances pour 2007 a modifié le mode de calcul de la quote-part de la dotation de péréquation destinée aux régions
d’outre-mer. Son montant correspond au triple du rapport entre la population de ces régions, telle qu’elle résulte du dernier
recensement général, et la population de l’ensemble des régions et de la collectivité territoriale de Corse.
Pour les régions de métropole, la répartition s’opère pour moitié proportionnellement à l’écart au potentiel fiscal moyen
par habitant, écart pondéré par l’effort fiscal et la population, et pour l’autre moitié proportionnellement au rapport entre
le potentiel fiscal moyen par kilomètre carré de l’ensemble des régions et le potentiel fiscal par kilomètre carré de chaque
région considérée.
Pour les régions d’outre-mer, la première moitié du montant de la quote-part est répartie selon les mêmes modalités que
pour les régions métropolitaines en fonction du potentiel fiscal, de la population et de l’effort fiscal. La seconde fraction de
cette quote-part est répartie au prorata des dépenses réelles totales de chaque région ultra-marine.
II. – LES MODALITÉS DE NOTIFICATION DE LA DGF DES RÉGIONS
Les résultats de la répartition de la dotation globale de fonctionnement des régions sont en ligne sur le site internet de la
DGCL (http://www.dotations-dgcl.interieur.gouv.fr).
Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation revenant à chaque région fait foi.
Dès réception de cette circulaire, vous voudrez bien procéder à la notification de la DGF en informant le conseil régional
des dispositions concernant les modalités et les délais de recours contentieux.
Je vous signale, en effet, qu’en vertu des dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice administrative les voies et
délais de recours doivent être expressément indiqués lors de la notification de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires.
Cette mention est donc inscrite sur la fiche de notification de la DGF que vous trouverez pour votre région dans la messagerie
Colbert Départemental.
Je vous invite néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer à chaque collectivité bénéficiaire que, durant le
délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception
de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».
Il vous appartient également de prendre les arrêtés de versement adressés au trésorier-payeur général. La dotation
forfaitaire et, pour les régions qui y sont éligibles, la dotation de péréquation feront l’objet d’arrêtés distincts.
Je vous rappelle que vous pouvez éditer les lettres de notification et les arrêtés de versement via l’intranet Colbert
Départemental. Vous trouverez à cet effet dans la bibliothèque de documents un modèle d’arrêté de notification.
S’agissant de la dotation forfaitaire, le versement par douzièmes avec acomptes est obligatoire en vertu de l’article 28
de la loi de finances pour 2007. La dotation de péréquation des régions fait quant à elle l’objet d’un versement unique
intervenant avant le 31 juillet.
Qu’il s’agisse de la dotation forfaitaire ou de la dotation de péréquation, vos arrêtés viseront le compte no 465.1211 1
« Dotation globale de fonctionnement – répartition initiale de l’année. Année 2011 » ouvert en 2011 dans les écritures du
trésorier-payeur général.
Je vous précise que l’inscription des deux composantes de la DGF des régions est à effectuer dans les budgets des
régions aux comptes suivants (plan de comptes M71) :
7411 – Dotation forfaitaire ;
7412 – Dotation de péréquation.
Vos arrêtés de versement ou de reversement à l’occasion d’une éventuelle rectification de la DGF des régions viseront le
compte unique no 465.1212 « DGF – opérations de régularisation ».
Toute difficulté dans l’application de la présente circulaire devra être signalée à votre correspondant au sein du bureau des
concours financiers de l’État à la direction générale des collectivités locales, sous-direction des finances locales et de l’action
économique, bureau des concours financiers de l’État, M. Aurélien DEHAINE, tél. : 01 49 27 36 09, fax : 01 40 07 68 30,
mél. : [email protected].
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 1/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE UNIQUE
Masses
de la
DGF
des régions pour
2011
Évolution de la DGF totale : + 0,00 %
Évolution de la dotation forfaitaire des régions : – 0,12 %
2010
2011
DGF TOTALE
5 448 725 413
5 448 725 413
DOTATION FORFAITAIRE
5 271 740 528
(+ 0,50 %)
5 265 414 439
(– 0,12 %)
176 984 885
(+ 3,67 %)
183 310 974
(+ 3,57 %)
DOTATION DE PÉRÉQUATION
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 1/95 – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
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Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau des concours
financiers de l’État
_____
Circulaire du 8 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement 2011
Répartition de la dotation forfaitaire des communes
NOR : COTB1109217C
Résumé : la présente circulaire a pour objet de préciser les modalités de répartition de la dotation forfaitaire des communes
de la dotation globale de fonctionnement (DGF) pour l’année 2011.
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales, à Mesdames et Messieurs les préfets de département de métropole et
d’outre-mer ; Monsieur le haut-commissaire de la République en Polynésie française ; Monsieur le hautcommissaire de la République en Nouvelle-Calédonie ; Messieurs les préfets de Mayotte, Saint-Pierre-etMiquelon et Wallis et Futuna.
Conformément à la loi no 93‑1436 du 31 décembre 1993 portant réforme de la dotation globale de fonctionnement
et modifiant le code des communes et le code général des impôts et au décret no 94‑366 du 10 mai 1994, la DGF des
communes est composée d’une dotation forfaitaire et d’une dotation d’aménagement.
I. – LA RÉPARTITION DE LA DOTATION FORFAITAIRE DES COMMUNES EN 2011
La dotation forfaitaire des communes atteint cette année 13,599 Md€.
A. – Cette
dotation se décompose en cinq parts
Une dotation de base qui varie comme en 2010 de 64,46 € à 128,93 € par habitant en fonction de la taille des communes.
La loi de finances initiale pour 2011 a en effet gelé les montants par habitant de la dotation de base.
Une part proportionnelle à la superficie égale à 3,22 € par hectare en 2011. Cette part est calculée sur la base de 5,37 €
par hectare pour les communes situées en zone de montagne. La loi de finances pour 2011 a, comme pour la dotation de
base, décidé de geler cette dotation.
Une part « compensations » correspondant à l’ancienne compensation « part salaires » (CPS) de la taxe professionnelle
ainsi qu’à la compensation des baisses de DCTP supportées par certaines communes entre 1998 et 2001, incluses depuis 2004
dans la dotation forfaitaire.
J’attire votre attention sur le fait qu’en cas d’adhésion d’une commune à un EPCI à FPU au 1er janvier 2011, la part de
dotation forfaitaire de la commune correspondant à l’ancienne compensation « part salaires » est versée à l’EPCI en lieu et
place de la commune. Les montants qui vous sont communiqués tiennent bien évidemment compte de cette disposition.
Deux mouvements peuvent par ailleurs impacter la part « compensations » :
1. En 2011, les prélèvements France Télécom, opérés en 2003 sur la compensation « part salaires » et la fiscalité des
communes et indexés du produit des taux d’évolution de cette part votés par le comité des finances locales (CFL) entre 2004
et 2010, sont réintégrés dans la part CPS des communes (1).
(1) Cette réintégration est la conséquence de la prise en compte des prélèvements France Télécom dans le « panier de ressources avant réforme »
calculé pour la détermination de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP).
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 2/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
2. Parallèlement, cette part est prélevée, en application de la loi de finances pour 2010, du produit de la taxe sur les
surfaces commerciales (TASCOM) perçu par l’État sur le territoire de la collectivité en 2010 (1). Si le montant de la part
CPS est insuffisant pour assurer le prélèvement dans sa totalité, le solde est prélevé sur la part baisses de DCTP et, le cas
échéant, sur les recettes fiscales directes de la collectivité.
Par conséquent, la part dite « compensations » peut subir des variations substantielles :
– un complément de garantie qui est minoré en 2011 de 130 M€. Les communes, dont le potentiel fiscal par habitant est
supérieur ou égal à 0,75 fois le potentiel fiscal moyen par habitant constaté au niveau national, voient leur complément
de garantie diminuer en fonction de leur population et de l’écart relatif entre leur potentiel fiscal par habitant et celui
constaté au niveau national. Cette diminution est limitée à 6 % du complément de garantie perçu en 2010 ;
– enfin une dotation « parcs nationaux et naturels marins » que la loi de finances pour 2011 a scindée en deux fractions.
La première fraction qui s’élève à 3 200 000 € est perçue par les communes dont le territoire est pour tout ou partie
compris dans le cœur d’un parc national. La seconde fraction d’un montant de 150 000 € est versée aux communes
insulaires situées dans les surfaces maritimes classées en parc naturel marin mentionné à l’article L. 334‑3 du code
de l’environnement. L’attribution individuelle est fonction de la part de la superficie de la commune comprise dans le
cœur de parc, cette part étant doublée pour le calcul de la dotation lorsque cette superficie dépasse 5 000 kilomètres
carrés.
L’évolution globale de la dotation forfaitaire résulte des évolutions de chacune de ses composantes. Elle s’établit en
moyenne à – 0,78 %, hors part « compensations ».
Il convient également de noter que les groupements touristiques et thermaux bénéficiaires de la dotation touristique
supplémentaire bénéficient d’une dotation forfaitaire. Celle-ci est calculée par indexation de la dotation forfaitaire perçue
en 2010 selon le taux fixé à 50 % du taux d’évolution de l’ensemble des ressources affectées à la dotation globale de
fonctionnement, soit + 0,208628 % en 2011. Le montant de cette dotation s’élève en 2011 à 21,3 M€.
B. – Les
modalités de notification de la dotation forfaitaire des communes pour
2011
Les résultats de la répartition de la dotation forfaitaire des communes sont en ligne sur le site internet de la DGCL (http://
www.dotations-dgcl.interieur.gouv.fr).
Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation revenant à chaque commune fait foi.
Pour la métropole et les départements d’outre-mer, les fiches individuelles de notification des attributions de la dotation
forfaitaire des communes vous ont été transmises dans la messagerie Colbert Départemental et non sur support papier.
Je vous invite, dès réception de ce courrier, à télécharger les fiches de notification de la dotation forfaitaire des communes,
qui prennent la forme de fichiers « PDF » à faire imprimer par vos services. La procédure de téléchargement est décrite sur
la page d’accueil de Colbert Départemental. Il vous appartient de transmettre ces fiches, le plus rapidement possible, aux
collectivités concernées, l’arrêté attributif pouvant intervenir ultérieurement.
De même, vous pouvez éditer les lettres de notification et des arrêtés de versement via l’intranet Colbert Départemental.
Vous trouverez à cet effet dans la bibliothèque de documents un modèle d’arrêté de notification.
Concernant les communes de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie, de Mayotte, de Saint-Pierre-et-Miquelon et de
Wallis et Futuna, mes services vous ont adressé par messagerie les fiches de notification de la dotation forfaitaire. Il vous
appartient de transmettre ces fiches, le plus rapidement possible, aux collectivités concernées, l’arrêté attributif pouvant
intervenir ultérieurement.
Je vous rappelle que, pour permettre l’application des dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice administrative,
les voies et délais de recours contre la décision d’attribution doivent être expressément mentionnés lors de la notification de
chaque dotation aux collectivités bénéficiaires. Cette mention est donc inscrite sur chaque fiche individuelle de notification
annexée à la présente circulaire.
Néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, vous voudrez bien indiquer dans la lettre type de notification que vous
adresserez aux collectivités bénéficiaires que, durant le délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours
gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception
de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».
(1) En application de l’article 77 de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010, les communes et les EPCI perçoivent la TASCOM
à compter du 1er janvier 2011. Cette taxe était perçue jusqu’à présent par l’État. Afin d’assurer la neutralité de ce transfert, la DGF des communes et EPCI
est minorée du montant de la taxe. Cette minoration qui sera reconduite chaque année est figée à son montant 2010. Les collectivités bénéficieront au cours
des années à venir du dynamisme de la taxe dont le taux pourra être modulé à compter de l’année 2012 (sur les modalités de modulation, voir circulaire
no COT/B/11/07973/C du 17 mars 2011 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2011).
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Toute difficulté dans l’application des présentes instructions devra être signalée à votre correspondant au sein du bureau
des concours financiers de l’État dont l’organigramme est joint en annexe IV.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 2/95 – Page 3
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LISTE DES ANNEXES
Annexe I. – Instructions
Annexe II. – Modalités
nécessaires à la notification et au versement de la dotation forfaitaire
de calcul de la dotation forfaitaire des communes
Annexe II. 1. Cas
général
Annexe II. 2. Cas
des communes ayant fusionné au cours de l’exercice précédent
Annexe II. 3. Cas
des communes ayant défusionné au cours de l’exercice précédent
Annexe II. 4. Communes
dont les limites territoriales ont été modifiées
Annexe II. 5. Évolution
de l’ancienne dotation touristique particulière et de l’ancienne dotation ville-
centre
Annexe III. – Modalités de
de l’ancienne
Annexe IV. – Organigramme
calcul de la dotation forfaitaire des groupements de communes bénéficiaires
dotation touristique supplémentaire
du bureau des concours financiers de l’État
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ANNEXE I
Instructions
nécessaires à la notification et au versement de la dotation forfaitaire
1. Inscription dans les budgets
L’inscription des différentes dotations dans les budgets est à effectuer, pour chacune des communes concernées, au
compte suivant de la nomenclature comptable M14 :
74 – DOTATIONS ET PARTICIPATIONS
741 – DGF
7411 – Dotation forfaitaire
2. Versement de la dotation forfaitaire en 2011
Après avoir procédé à la notification du montant de la dotation forfaitaire, vous prendrez les dispositions nécessaires pour
en assurer le versement.
À cette fin, vous indiquerez par un arrêté le montant total de la dotation forfaitaire due au titre de l’exercice 2011.
La dotation forfaitaire, comme les dotations perçues par les groupements à fiscalité propre, fait l’objet, conformément
aux dispositions respectivement des articles L. 2334‑8 et L. 5211‑31 du code général des collectivités territoriales, de
versements par douzièmes mensuels.
Vos arrêtés de versement à l’issue de la répartition initiale de la dotation forfaitaire viseront le compte no 465‑1211 1
« Dotation globale de fonctionnement – répartition initiale de l’année. Année 2011 » ouvert dans les écritures du trésorierpayeur général.
Comme l’année précédente, tous vos arrêtés de versement ou de reversement à l’occasion d’une rectification éventuelle
de la dotation forfaitaire viseront le compte unique no 465‑1212 « DGF – opérations de régularisation » que les rectifications
portent sur les dotations allouées au titre de l’exercice ou des années antérieures.
ANNEXE II
Modalités
de calcul de la dotation forfaitaire des communes
Il est tenu compte en 2011 pour le calcul des différentes parts de la dotation forfaitaire des fusions ou défusions de
communes et des modifications des limites territoriales intervenues au cours de l’année 2010. Les modifications des
périmètres intercommunaux sont également prises en compte pour la détermination de la part « compensations » de la
dotation forfaitaire.
II. 1. Cas
général
1. Calcul de la dotation de base de la commune
1.1. Calcul du coefficient multiplicateur de la population de la commune
Si population DGF 2011 < 500, le coefficient multiplicateur de la population de la commune est a = 1.
Si 500 ≤ population DGF 2011 < 200 000, le coefficient multiplicateur de la population se calcule de la manière
suivante :
a = 1 + 0,384 310 89 × log (population DGF2011/500).
Si population DGF 2011 ≥ 200 000, le coefficient multiplicateur de la population de la commune est a = 2.
Ce coefficient est identique pour deux communes qui ont la même population DGF. Ce coefficient varie, en revanche, si
la population DGF d’une commune varie d’une année à l’autre.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 2/95 – Page 5
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1.2. Calcul de la dotation de base de la commune
Population DGF 2011
........................................
×
64,46 291 197 €
×
........................................
×
a
×
........................................
=
Dotation de base de la commune en 2011
=
........................................
2. Calcul de la dotation superficiaire de la commune
Superficie de la commune (en ha)
×
=
........................................
3,223 145 599 €
(5,371 909 331 € si commune située en zone de montagne)
×
........................................
Dotation superficiaire de la commune en 2011
=
........................................
Pour les communes de Guyane, dans l’hypothèse où la dotation superficiaire est supérieure au triple de la dotation de
base, la dotation superficiaire est plafonnée au triple de la dotation de base.
Pour les communes de Guyane :
Si Dotation superficiaire 2011 > 3 × Dotation de base 2011
Alors :
Dotation de base 2011 de la commune × 3
=
................................. × 3
Dotation superficiaire de la commune en 2011
=
........................................
3. Calcul de la part « compensations » de la dotation forfaitaire correspondant
à la compensation « part salaires » (CPS) et à la compensation des baisses de DCTP
Montant de la part CPS en 2010
........................................
+
ontant du prélèvement France Télécom réalisé en 2003 sur
M
la compensation « part salaires » et indexé du produit des taux
d’évolution de la part CPS de 2004 à 2010 (soit 1,06 517 961)
+
........................................
=
Sous-total 1 (soit CPS 2011 avant prélèvement TASCOM)
=
........................................
+
Montant de la part baisses de DCTP en 2010
+
........................................
–
Prélèvement TASCOM
–
........................................
=
Part « compensations » de la commune en 2011
=
........................................
Il convient de préciser que le montant du prélèvement France Télécom est réintégré dans la part CPS. Quant au prélèvement
TASCOM, il est réalisé en priorité sur la part CPS. Si celle-ci est insuffisante, le solde est prélevé prioritairement sur la part
baisses de DCTP et le cas échéant sur la fiscalité directe de la collectivité.
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4. Calcul du complément de garantie de la commune
La loi de finances pour 2011 a reconduit le principe d’un écrêtement du complément de garantie des communes. Toutefois
alors qu’en 2009 et 2010 l’écrêtement concernait toutes les communes à hauteur de – 2 %, l’écrêtement est modulé en 2011
selon l’écart relatif entre le potentiel fiscal par habitant de la commune et le potentiel fiscal moyen par habitant constaté
au niveau national.
De plus, l’écrêtement ne concerne que les communes dont le potentiel fiscal par habitant est supérieur ou égal à 0,75 fois
le potentiel fiscal moyen par habitant constaté au niveau national et ne peut être supérieur à 6 % du complément de garantie
perçu en 2010.
En 2011, le complément de garantie se calcule de la manière suivante :
Si Pf/hab. < 0,75 × PF/HAB et complément de garantie 2010 > 0, alors
Complément de garantie 2011 = Complément de garantie 2010
Si Pf/hab. ≥ 0,75 × PF/HAB et complément de garantie 2010 > 0, alors
Écrêtement
=
Pf/hab
{ PF/HAB
}×
population DGF 2011 × VP
Complément de garantie 2011 = Complément de garantie 2010 – Écrêtement
Avec :
– Pf/hab. = potentiel fiscal par habitant de la commune en 2011 ;
– PF/HAB = potentiel fiscal moyen par habitant constaté au niveau national = 764,046 632 ;
– VP = valeur de point =
Masse totale à prélever (130 000 000 €)
Σ
{
Pf/hab × population DGF 2011
PF/HAB
= 3,139 474 156 863
}
5. Calcul de la dotation parcs nationaux et naturels marins
En application de la loi de finances pour 2011, cette dotation est répartie sous enveloppes fermées : 3 200 000 € entre les
communes ayant une part de leur territoire située dans un cœur de parc national et 150 000 € entre les communes situées
dans les surfaces maritimes classées en parc naturel marin mentionné à l’article L. 334‑3 du code de l’environnement.
L’attribution individuelle est fonction de la part de la superficie de la commune comprise dans le cœur de parc, cette part
étant doublée pour le calcul de la dotation lorsque cette superficie dépasse 5 000 kilomètres carrés.
5.1. Calcul de la première fraction de la dotation
Dotation parcs nationaux = (surface en cœur de parc [en ha] × coefficient) × VP1
superficie totale de la commune (en ha)
Avec :
– coefficient = 1 si surface du parc ≤ 5 000 km² (500 000 ha) ;
– coefficient = 2 si surface du parc > 5 000 km² (500 000 ha) ;
Masse à répartir (soit 3 200 000 €)
–  VP1 = valeur de point =
= 43 967,085 251
superficies en cœur de parc × coefficient
Σ
superficies totales des communes éligibles
{
}
5.2. Calcul de la seconde fraction de la dotation
Dotation parcs naturels marins = Surface en parc naturel marin (en ha) × VP2
Superficie totale de la commune (en ha)
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Avec :
Masse à répartir (soit 150 000 €)
–  VP2 = valeur de point =
= 50 000,000 000
superficies en parc naturel marin
Σ
superficies totales des communes
insulaires éligibles
{
}
6. Calcul de la dotation forfaitaire de la commune
La dotation forfaitaire de la commune en 2011 se calcule donc selon la formule suivante :
Dotation de base de la commune en 2011
........................................
+
Dotation superficiaire de la commune en 2011
+
........................................
+
Part « compensations » de la commune en 2011
+
........................................
+
Complément de garantie de la commune en 2011
+
........................................
+
Dotation parcs nationaux et naturels marins en 2011
+
........................................
=
Dotation forfaitaire de la commune en 2011
=
........................................
II. 2. Fusion
de plusieurs communes
1. Calcul de la dotation de base de la commune fusionnée
La dotation de base d’une commune fusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence la
population DGF totale de la nouvelle commune issue de la fusion.
2. Calcul de la dotation superficiaire de la commune fusionnée
La dotation superficiaire d’une commune fusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence
la superficie totale de la nouvelle commune issue de la fusion.
3. Calcul de la part « compensations » de la dotation forfaitaire
correspondant à la compensation « part salaires » (CPS) et à la compensation des baisses de DCTP
Somme des parts CPS 2010 des communes qui fusionnent
+
........................................
ontant du prélèvement France Télécom réalisé en 2003 sur
M
la compensation « part salaires » des communes qui fusionnent
et indexé du produit des taux d’évolution de la part CPS de
2004 à 2010 (soit 1,06 517 961)
+
........................................
=
Sous-total 1 (soit CPS 2011 avant prélèvement TASCOM)
=
........................................
+
omme des parts baisses de DCTP en 2010 des communes qui
S
fusionnent
+
........................................
–
Prélèvement TASCOM
–
........................................
=
Part « compensations » de la commune fusionnée en 2011
=
........................................
4. Calcul du complément de garantie de la commune fusionnée
Le complément de garantie d’une commune fusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence
la somme des compléments de garantie perçus en 2010 par les communes qui fusionnent.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 2/95 – Page 8
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
5. Calcul de la dotation parcs nationaux et naturels marins de la commune fusionnée
La dotation parcs nationaux et naturels marins d’une commune fusionnée se calcule comme dans le cas général, en
prenant comme référence les superficies de la nouvelle commune issue de la fusion.
6. Calcul de la dotation forfaitaire de la commune fusionnée
La dotation forfaitaire de la commune se calcule donc selon la formule suivante :
Dotation de base de la commune en 2011
........................................
+
Dotation superficiaire de la commune en 2011
+
........................................
+
Part « compensations » de la commune en 2011
+
........................................
+
Complément de garantie de la commune en 2011
+
........................................
+
Dotation parcs nationaux et naturels marins en 2011
+
........................................
=
Dotation forfaitaire de la commune en 2011
=
........................................
II. 3. Division
en deux ou plusieurs communes
Soit A la commune initiale et B et C les communes résultant de la division de A.
1. Calcul de la dotation de base de la commune B
La dotation de base d’une commune défusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence la
seule population DGF de la nouvelle commune.
2. Calcul de la dotation superficiaire de la commune B
La dotation de superficie d’une commune défusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme référence
la seule superficie de la nouvelle commune.
3. Calcul de la part « compensations » de la commune B
Part CPS 2010 de la commune A
........................................
+
Montant du prélèvement France Télécom réalisé en 2003 sur
la compensation « part salaires » de la commune A et indexé
du produit des taux d’évolution de la part CPS de 2004 à 2010
(soit 1,06 517 961)
+
........................................
=
Sous-total 1
=
........................................
×
Population DGF 2011 de B
×
........................................
=
Sous-total 2
=
........................................
÷
Population DGF 2010 de A
÷
........................................
=
Sous-total 3 (soit CPS 2011 avant prélèvement TASCOM)
=
........................................
Part baisses de DCTP 2010 de la commune A
×
Population DGF 2011 de B
........................................
×
........................................
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
=
Sous-total 4
=
........................................
÷
Population DGF 2010 de A
÷
........................................
=
Sous-total 5
=
........................................
Sous-total 3 + sous-total 5
........................................
–
Prélèvement TASCOM
=
........................................
=
Part « compensations » de la commune B en 2011
=
........................................
4. Calcul du complément de garantie de la commune B
Le complément de garantie d’une commune défusionnée se calcule comme dans le cas général, en prenant comme
référence le complément de garantie 2010 de la commune initiale multiplié par le rapport entre la population de la commune
défusionnée et celle de la commune initiale.
5. Calcul de la dotation parcs nationaux et naturels marins de la commune B
La dotation parcs nationaux et naturels marins d’une commune défusionnée se calcule comme dans le cas général, en
prenant comme référence la seule superficie de la nouvelle commune.
6. Calcul de la dotation forfaitaire de la commune B
La dotation forfaitaire de la commune B se calcule donc selon la formule suivante :
Dotation de base de la commune B en 2011
+
Dotation superficiaire de la commune B en 2011
+
........................................
+
Part « compensations » de la commune B en 2011
+
........................................
+
Complément de garantie de la commune B en 2011
+
........................................
+
Dotation parcs nationaux et naturels marins B en 2011
+
........................................
=
Dotation forfaitaire de la commune B en 2011
=
........................................
La dotation forfaitaire de la commune C se calcule de la même façon.
II. 4. Modification
des limites territoriales
La dotation forfaitaire 2011 des communes qui connaissent une modification de leurs limites territoriales se calcule
comme le cas général. Il convient simplement de prendre dans le calcul des cinq parts de la dotation forfaitaire les donnés
physiques des communes concernées après la modification de leurs limites territoriales.
II. 5. Évolution
de l’ancienne dotation touristique particulière et de l’ancienne dotation ville-centre
En application des dispositions du deuxième alinéa de l’article L. 2334‑7 du code général des collectivités territoriales,
les montants correspondant à la dotation supplémentaire des communes et groupements de communes touristiques ou
thermaux et à la dotation particulière des communes touristiques et des villes assumant des charges de centralité, intégrés
dans la dotation forfaitaire, sont identifiés au sein de celle-ci. Les fiches individuelles de notification tiennent donc compte
de cette disposition.
Ces montants, mentionnés pour information, évoluent comme la dotation forfaitaire (hors part « compensations ») de
chaque commune, c’est-à-dire que l’on applique le taux d’évolution de la dotation forfaitaire entre 2010 et 2011 (hors part
« compensations ») de la commune à son montant de dotation touristique.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE III
Modalités
de calcul de la dotation forfaitaire
des groupements de communes bénéficiaires de l’ancienne dotation touristique supplémentaire
Conformément aux dispositions de l’article L. 5211‑24 du code général des collectivités territoriales, la dotation
supplémentaire versée aux groupements touristiques évolue selon un taux fixé à 50 % du taux d’évolution de l’ensemble
des ressources affectées à la dotation globale de fonctionnement, soit + 0,208 628 % en 2011.
En cas de changement de statut du groupement ne permettant plus à celui-ci de percevoir la dotation supplémentaire,
celle-ci est alors restituée aux communes membres et intégrée au complément de garantie 2011 des communes après
application des règles précisées en annexe II.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE IV
Organigramme
du bureau des concours financiers de l’État
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 2/95 – Page 12
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau des concours financiers de l’État
_____
Circulaire du 8 avril 2011 relative à la dotation globale
de fonctionnement 2011. Répartition de la dotation de compensation des EPCI
NOR : COTB1109218C
Résumé : la présente circulaire a pour objet de préciser les modalités de répartition de la dotation de compensation des
EPCI pour l’année 2011.
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales, à Mesdames et Messieurs les préfets de département de métropole et
d’outre-mer.
La loi de finances pour 2004 a modifié l’architecture des dotations, en intégrant dans la dotation globale de fonctionnement
(DGF) plusieurs dotations et compensations qui étaient auparavant autonomes.
S’agissant des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), cette réforme a conduit à instaurer, aux
côtés de la dotation d’intercommunalité, une dotation de compensation reprenant pour l’essentiel l’ancienne compensation
de la suppression de la « part salaires » de la taxe professionnelle.
La DGF des EPCI comporte donc depuis 2004 deux composantes :
– la dotation d’intercommunalité, elle-même composée d’une dotation de base et d’une dotation de péréquation ;
– la dotation de compensation.
En application de l’article L. 5211‑28‑1 du code général des collectivités territoriales (CGCT), la dotation de compensation
est indexée comme la part de la dotation forfaitaire des communes qui correspond à la compensation de la suppression de la
« part salaires » de la taxe professionnelle et à la compensation des baisses de DCTP subies par les communes entre 1998
et 2001. L’article 177 de la loi de finances pour 2011 a gelé les montants de la part « compensations » perçus par les
communes en 2011 et donc également ceux de dotation de compensation perçus par les EPCI.
Par ailleurs, en application de l’article 77 de la loi de finances pour 2010, les prélèvements France Télécom, opérés
en 2003 sur la compensation « part salaires » et indexés du produit des taux d’évolution de cette part votés par le comité
des finances locales (CFL) entre 2004 et 2010, sont réintégrés en 2011 dans la dotation de compensation des EPCI (1).
Parallèlement, cette dotation est minorée du produit de la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM) perçu par l’État
sur le territoire de la collectivité en 2010 (2). Si le montant de la dotation est insuffisant pour assurer le prélèvement dans
sa totalité, le solde est prélevé sur les recettes fiscales directes de la collectivité.
Les résultats de la répartition de la dotation de compensation des EPCI sont en ligne sur le site internet de la DGCL
(http://www.dotations-dgcl.interieur.gouv.fr).
Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation revenant à chaque EPCI fait foi.
Les fiches individuelles de notification des attributions de la dotation de compensation des EPCI vous ont été transmises
dans la messagerie Colbert Départemental.
(1) Cette réintégration est la conséquence de la prise en compte des prélèvements France Télécom dans le « panier de ressources avant réforme »
calculé pour la détermination de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP).
(2) En application de l’article 77 de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010, les communes et les EPCI perçoivent la TASCOM
à compter du 1er janvier 2011. Cette taxe était perçue jusqu’à présent par l’État. Afin d’assurer la neutralité de ce transfert, la DGF des communes et EPCI
est minorée du montant de la taxe. Cette minoration qui sera reconduite chaque année est figée à son montant 2010. Les collectivités bénéficieront au cours
des années à venir du dynamisme de la taxe dont le taux pourra être modulé à compter de l’année 2012 (sur les modalités de modulation, voir circulaire
n° COTB1107973C du 17 mars 2011 relative aux informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2011).
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 3/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Je vous invite donc, dès réception de ce courrier, à télécharger les fiches de notification de la dotation de compensation
des EPCI, qui prennent la forme de fichiers PDF à faire imprimer par vos services. La procédure de téléchargement est
décrite sur la page d’accueil de Colbert Départemental. Il vous appartient de transmettre ces fiches, le plus rapidement
possible, aux EPCI concernés, l’arrêté attributif pouvant intervenir ultérieurement.
De même, vous pouvez éditer les lettres de notification et des arrêtés de versement via l’intranet Colbert Départemental.
Vous trouverez à cet effet dans la bibliothèque de documents un modèle d’arrêté de notification.
Je vous rappelle que, pour permettre l’application des dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice administrative,
les voies et délais de recours contre la décision d’attribution doivent être expressément mentionnés lors de la notification
de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires. Cette mention est donc inscrite sur chaque fiche individuelle de
notification.
Néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, vous voudrez bien indiquer dans la lettre type de notification que vous
adresserez aux collectivités bénéficiaires que, durant le délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours
gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception
de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».
À l’instar de l’ancienne compensation « part salaires », et conformément à l’article L. 5211‑31 du CGCT, vous
verserez la dotation de compensation par douzièmes mensuels. Dans l’hypothèse où vous auriez déjà versé des acomptes
en janvier, février et mars, il vous appartiendra naturellement de moduler les versements à venir en tenant compte des
versements déjà effectués.
Vos arrêtés de versement à l’issue de la répartition initiale de la dotation de compensation des EPCI viseront le compte
no 465‑1211 1 « Dotation globale de fonctionnement – répartition initiale de l’année. Année 2011 » ouvert dans les écritures
du trésorier-payeur général.
Comme l’année précédente, tous vos arrêtés de versement ou de reversement à l’occasion d’une rectification éventuelle
de la dotation de compensation des EPCI viseront le compte unique no 465‑1212 « DGF – opérations de régularisation »
que les rectifications portent sur les dotations allouées au titre de l’exercice ou des années antérieures.
Toute difficulté dans l’application des présentes instructions devra être signalée à votre correspondant au sein du bureau
des concours financiers de l’État : M. Aurélien DEHAINE, tél : 01 49 27 36 09, fax : 01 40 07 68 30, mél. : aurelien.
[email protected].
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 3/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE
Modalités
de calcul de la dotation de compensation des
EPCI
pour
2011
I. – LE CAS GÉNÉRAL
En application de l’article L. 5211‑28‑1 du CGCT et des dispositions de l’article 77 de la loi no 2009‑1673 du
30 décembre 2009 de finances pour 2010, les prélèvements France Télécom réalisés en 2003 sur la compensation de la
suppression de la « part salaires » de la taxe professionnelle sont supprimés. Ces prélèvements, qui ont évolué entre 2004
et 2010 selon les taux d’indexation de la part « compensations » de la dotation forfaitaire des communes votés annuellement
par le comité des finances locales (CFL), sont donc réintégrés dans la part CPS de la dotation de compensation des EPCI.
Dans le même temps, la part CPS de la dotation de compensation des EPCI à FPU ou à fiscalité de zone est diminuée
en 2011 d’un montant égal pour chaque collectivité au produit de la taxe sur les surfaces commerciales perçu par l’État
en 2010 sur le territoire de l’EPCI (ou sur la zone). Si cette part est insuffisante pour assurer le prélèvement dans sa
totalité, le solde est prélevé sur la part baisses de DCTP de la dotation de compensation et enfin sur la fiscalité directe du
groupement.
La dotation de compensation de l’EPCI en 2011 se calcule donc de la manière suivante :
Dotation de compensation notifiée à l’EPCI en 2010
.......................
+ Montant du prélèvement France Télécom réalisé en 2003
sur la compensation « part salaires » et indexé du produit des taux
d’évolution de la part CPS de la dotation forfaitaire des communes
entre 2004 et 2010 (soit 1,06517961)
+
.......................
= Sous-total 1 (soit Dot. comp. 2011 avant prélèv. TASCOM)
=
.......................
– Prélèvement TASCOM
–
.......................
= Dotation de compensation de l’EPCI en 2011
=
.......................
II. – LE CAS DES EPCI AYANT ADOPTÉ LE RÉGIME DE LA FISCALITÉ PROFESSIONNELLE UNIQUE
AU 31 DÉCEMBRE 2010
Les EPCI qui ont opté pour le régime de la fiscalité professionnelle unique (FPU) au 31 décembre 2010 perçoivent
à compter de 2011, en lieu et place de leurs communes membres, la part de la dotation forfaitaire de ces communes
correspondant à la compensation « part salaires ». Toutefois, la part correspondant à la compensation des baisses de DCTP
reste attribuée à la commune. La dotation de compensation de ces EPCI se calcule en 2011 de la manière suivante :
Dotation de compensation notifiée à l’EPCI en 2010
+ ∑ parts CPS des communes membres notifiées en 2010
+
.......................
+ 
.......................
= Sous-total 1 (soit Dot. comp. 2011 avant prélèv. TASCOM)
=
.......................
– Prélèvement TASCOM
–
.......................
= Dotation de compensation de l’EPCI en 2011
=
.......................
+ Montant du prélèvement France Télécom réalisé en 2003
sur la compensation « part salaires » et indexé du produit des taux
d’évolution de la part CPS de la dotation forfaitaire des communes
entre 2004 et 2010 (soit 1,06517961)
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 3/95 – Page 3
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III. – LE CAS DES EPCI DÉJÀ À FISCALITÉ PROFESSIONNELLE UNIQUE DONT LE PÉRIMÈTRE
EST MODIFIÉ AU 31 DÉCEMBRE 2010
Pour les EPCI déjà à FPU dont le périmètre est modifié au 31 décembre 2010, la dotation de compensation 2011 est
calculée en ajoutant la CPS des communes nouvellement adhérentes et en retirant la CPS des communes qui quittent
l’EPCI.
Dotation de compensation notifiée à l’EPCI en 2010
.......................
+ ∑ parts CPS des communes entrantes en 2010
+
.......................
– ∑ compensations « part salaires » des communes sortantes en 2010
–
.......................
+ Montant du prélèvement France Télécom réalisé en 2003
sur la compensation « part salaires » et indexé du produit des taux
d’évolution de la part CPS de la dotation forfaitaire des communes
+ 
.......................
= Sous-total 1 (soit Dot. comp. 2011 avant prélèv. TASCOM)
entre 2004 et 2010 (soit 1,06517961)
=
.......................
– Prélèvement TASCOM
–
.......................
= Dotation de compensation de l’EPCI en 2011
=
.......................
Les compensations « part salaires » des communes sortantes au 31 décembre 2010 sont recalculées à partir des bases
compensées de la commune en 2003 et réattribuées :
– à la commune si elle adhère à un EPCI à fiscalité additionnelle ou n’adhère à aucun autre EPCI ;
– au nouvel EPCI auquel adhère cette commune s’il a adopté le régime de la FPU.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 3/95 – Page 4
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau des concours
financiers de l’État
_____
Circulaire du 8 avril 2011 relative à la répartition de la dotation de solidarité urbaine
et de cohésion sociale (DSU) au titre de l’année 2011
NOR : COTB1109400C
Pièces jointes : 6 annexes.
Résumé :
La présente circulaire a pour objet de présenter les modalités de répartition et de versement de la dotation de solidarité
urbaine et de cohésion sociale (DSU) au titre de l’exercice 2011.
Elle tient compte des dispositions de l’article 178 de la loi de finances pour 2011 qui reconduit la quasi-totalité des
modalités de répartition de la DSU en vigueur en 2010.
Monsieur le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de
l’immigration, chargé des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets de département de
métropole.
I. – CONDITIONS D’ÉLIGIBILITÉ DE LA DSU
L’éligibilité et la répartition de la DSU reposent sur la distinction de deux catégories démographiques :
– d’une part, les communes de 10 000 habitants et plus ;
– d’autre part, les communes de 5 000 à 9 999 habitants.
La population prise en compte est la population DGF 2011, à l’exception de la population utilisée dans le calcul du
revenu par habitant. Dans ce cas, est prise en compte la population INSEE 2011.
1. Éligibilité des communes de 10 000 habitants et plus
Les communes de 10 000 habitants et plus sont classées par ordre décroissant selon un indice synthétique de charges et
de ressources constitué :
– pour 45 %, du rapport entre le potentiel financier moyen par habitant des communes de 10 000 habitants et plus et le
potentiel financier par habitant de la commune ;
– pour 15 %, du rapport entre la part des logements sociaux de la commune dans son parc total de logements et la part
des logements sociaux dans le parc total de logements des communes de 10 000 habitants et plus ;
– pour 30 %, du rapport entre la proportion par logement de personnes couvertes par des prestations logement dans la
commune et la proportion de personnes couvertes par ces mêmes prestations dans les communes de 10 000 habitants
et plus ;
– pour 10 %, du rapport entre le revenu moyen des habitants des communes de 10 000 habitants et plus et le revenu
moyen des habitants de la commune.
S’agissant des logements sociaux pris en compte pour la répartition de la DSU, l’article 128 de la loi de finances pour 2010
a élargi la définition du critère, posée par l’article L. 2334‑17 du code général des collectivités territoriales (CGCT), aux
logements qui appartenaient à la société ICADE au 1er janvier 2006 et qui appartiennent à la date du recensement à la
Société nationale immobilière (SNI). Je vous invite en outre à vous reporter au 1 de l’annexe VI qui retrace les différences
de définition entre cet article du CGCT et les dispositions de l’article 55 de la loi no 2000‑1208 du 13 décembre 2000
relative à la solidarité et au renouvellement urbain. Compte tenu de ces différences dans le dénombrement des logements
sociaux, il convient de porter une attention particulière à cette annexe en prévision des recours relatifs à ce critère.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 4/95 – Page 1
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Le critère des bénéficiaires des aides au logement vise l’ensemble des personnes couvertes, c’est-à-dire l’allocataire, son
conjoint et les personnes vivant habituellement dans son foyer.
La formule de calcul de l’indice synthétique est précisée dans l’annexe III de la présente circulaire. Sont éligibles les
communes classées dans les trois premiers quarts des communes de 10 000 habitants et plus, soit 731 communes en 2011.
2. Éligibilité des communes de 5 000 à 9 999 habitants
La loi n 96‑241 du 26 mars 1996 a étendu aux communes de 5 000 à 9 999 habitants l’application de l’indice synthétique
créé par la loi du 31 décembre 1993 pour les communes de 10 000 habitants et plus qui permet de classer l’ensemble des
communes urbaines en fonction de leur richesse et de leurs charges.
Il est procédé pour ces communes, comme pour les communes de 10 000 habitants et plus, à la détermination, pour
chaque collectivité, d’un indice synthétique de ressources et de charges. Les critères qui composent cet indice et les
pondérations retenues sont les mêmes que ceux précédemment évoqués pour les communes de 10 000 habitants et plus.
Toutefois, les valeurs moyennes utilisées dans le calcul de l’indice sont celles constatées pour l’ensemble des communes
de 5 000 à 9 999 habitants (voir annexe IV).
Est éligible le premier dixième des communes de 5 000 à 9 999 habitants, classées par ordre décroissant de la valeur de
leur indice synthétique, soit 113 communes en 2011.
o
II. – RÉPARTITION DE LA DSU
1. Détermination des crédits consacrés à la DSU
L’article 178 de la loi de finances pour 2011 a fixé pour la présente année une évolution de la DSU s’élevant à 77 M€.
La DSU pour 2011 s’établit donc à 1 310 738 650 €, soit + 6,24 % par rapport à l’exercice précédent.
La somme effectivement mise en répartition au profit des communes de métropole s’élève à 1 241 892 569 €, soit
+ 6,22 %, après prélèvement de la quote-part réservée aux communes des départements et collectivités d’outre-mer.
2. Règles de répartition
Les crédits consacrés à la DSU des communes de métropole sont répartis en deux enveloppes, l’une pour les communes
dont la population est comprise entre 5 000 et 9 999 habitants, l’autre pour celles dont la population est supérieure ou égale
à 10 000 habitants.
a) Calcul des dotations individuelles des communes de 10 000 habitants et plus
Les communes de 10 000 habitants et plus éligibles en 2011 à la DSU percevront une attribution au moins égale à celle
de 2010.
Les communes classées, en fonction de l’indice synthétique de ressources et de charges, dans la première moitié des
communes de cette catégorie démographique, soit les 488 premières communes, bénéficieront quant à elles d’une dotation
égale à celle de 2010 majorée de 1,5 %.
De plus, les 250 premières communes de cette catégorie démographique bénéficieront en sus de leur attribution de droit
commun d’une « DSU cible ». Celle-ci est répartie entre les deux catégories démographiques au prorata de leur population
dans le total des communes bénéficiaires.
Le montant de la « DSU cible » revenant à chaque commune est égal au produit de sa population DGF par la valeur de
l’indice synthétique. Ce produit est pondéré par un coefficient variant uniformément de 2 à 1 dans l’ordre croissant du rang
de classement de la commune.
Enfin, pour les communes nouvellement éligibles à la DSU, les règles de répartition en vigueur l’an dernier demeurent
inchangées. La dotation de ces communes est égale au produit de leur population par la valeur de l’indice synthétique,
pondéré par l’effort fiscal dans la limite de 1,3 et par un coefficient multiplicateur propre à chaque commune. Ce coefficient
évolue linéairement de 0,5 à 2 en fonction du rang de la commune dans le classement effectué en fonction de la valeur de
son indice synthétique.
Par ailleurs, la loi de programmation pour la cohésion sociale a introduit deux coefficients multiplicateurs, l’un
proportionnel à la part de la population en zone urbaine sensible (ZUS) variant de 1 à 3, l’autre proportionnel à la part de
la population en zone franche urbaine (ZFU) variant de 1 à 2.
Les populations en ZUS et en ZFU de chaque commune, prises en compte pour la répartition de la DSU en 2010, ont fait
l’objet d’une authentification par arrêté du 26 février 2009.
Les formules de calcul de la DSU et de la « DSU cible » pour les communes de 10 000 habitants et plus sont détaillées
respectivement en annexes III et V de la présente circulaire.
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b) Calcul des dotations individuelles des communes de 5 000 à 9 999 habitants
Les communes éligibles à la DSU au titre de cette catégorie démographique percevront cette année un montant de
dotation au moins égal à celui de 2010.
Pour les communes nouvellement éligibles à la DSU en 2011, les règles de calcul des dotations sont identiques à celles
appliquées pour les communes de 10 000 habitants et plus.
Toutefois, les valeurs de référence sont celles des communes de 5 000 à 9 999 habitants.
Enfin, les 30 premières communes de cette catégorie démographique, classées en fonction de l’indice synthétique de
ressources et de charges, bénéficient elles aussi d’une « DSU cible » en plus de leur attribution individuelle de DSU.
Les formules de calcul de la DSU et de la « DSU cible » sont détaillées respectivement en annexes IV et V.
3. Règles de garantie et d’écrêtement
Les communes de 10 000 habitants et plus ou de 5 000 à 9 999 habitants qui perdent leur éligibilité à la DSU en 2011
bénéficient à titre de garantie de 50 % des montants perçus en 2010. Onze communes bénéficient de ce dispositif en 2011.
Le mécanisme de garantie dégressive liée à la perte d’éligibilité d’une commune, consécutive au passage à TPU deux ans
auparavant de l’EPCI dont elle est membre, continue de s’appliquer en 2011 (art. L. 2334‑18‑3, al. 3, CGCT). Une seule
commune est concernée par ce dispositif.
Enfin, il faut souligner que l’accroissement de l’attribution de droit commun (hors « DSU cible ») de chaque commune
ne peut excéder 4 M€ par an.
III. – NOTIFICATION ET VERSEMENT
Le résultat de la répartition de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale est en ligne sur le site internet de
la DGCL (http: //www.dgcl.interieur.gouv.fr) depuis le xx mars 2011.
Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation revenant à chaque commune éligible fait foi.
Les fiches individuelles de notification des attributions de la dotation de solidarité urbaine des communes vous seront
expédiées par l’intermédiaire de l’Intranet Colbert Départemental.
Je vous invite donc, dès réception de cette circulaire, à télécharger les fiches de notification de la dotation de solidarité
urbaine et de cohésion sociale des communes, qui prennent la forme de fichier PDF et à les faire imprimer par vos services.
Il vous appartient de transmettre ces fiches le plus rapidement possible aux collectivités concernées, l’arrêté attributif
pouvant intervenir ultérieurement.
Je vous signale, en outre, qu’en vertu des dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice administrative, les voies et
délais de recours doivent être expressément indiqués lors de la notification de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires.
Cette mention est donc inscrite sur chaque fiche individuelle de notification annexée à la présente circulaire.
Je vous invite néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer à chaque collectivité bénéficiaire que, durant le
délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception
de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».
Vos arrêtés de versement à l’issue de la répartition initiale de la DSU viseront le compte, ouvert en 2011 dans les écritures
du trésorier-payeur général, sous le numéro 465.1211‑1 « Fonds nationaux des collectivités territoriales – DGF – répartition
initiale de l’année – année 2011 ».
Comme l’année précédente, tous vos arrêtés de versement ou de reversement à l’occasion d’une rectification éventuelle
de la DSU viseront dorénavant le compte unique no 465.1212 « Dotation globale de fonctionnement – opérations de
régularisation », que les rectifications portent sur les dotations allouées au titre de l’exercice ou des années antérieures.
Enfin, je vous rappelle que les collectivités doivent désormais être informées de la date à laquelle s’effectuera le
versement de la dotation sur leur compte au Trésor public, dans la lettre leur notifiant leur attribution. La DSU est en effet
concernée par les dispositions relatives aux dotations non mensualisées, pour lesquelles il vous appartient de fixer la date
de versement, en accord avec les services de la direction départementale des finances publiques.
Toute difficulté dans l’application de la présente circulaire devra être signalée à la direction générale des collectivités
locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau des concours financiers de l’État, Mlle Elen
DERRIEN, tél. : 01 49 27 34 92, [email protected].
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des collectivités territoriales,
É. Jalon
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ANNEXE I
Calcul
du potentiel fiscal et du potentiel financier
2011
La loi de finances pour 2010 prévoit dans son dispositif la suppression de la taxe professionnelle. Cette suppression
n’est pas sans conséquences pour les dotations de l’État versées aux collectivités territoriales, dans la mesure où la taxe
professionnelle est prise en compte dans le calcul du potentiel fiscal des collectivités afin de déterminer l’éligibilité à une
dotation et le montant versé.
Le nouvel article L. 2334‑4 du CGCT prévoit que, pour l’année 2011, le potentiel fiscal d’une commune est déterminé par
application aux bases communales des quatre taxes directes locales du taux moyen national d’imposition de chacune de ces
taxes. Pour la taxe foncière sur les propriétés bâties, la taxe foncière sur les propriétés non bâties et la taxe d’habitation, les
bases retenues sont les bases brutes de la dernière année dont les résultats sont connus servant à l’assiette des impositions
communales. Les taux moyens nationaux sont ceux constatés lors de la dernière année dont les résultats sont connus. Pour
la taxe professionnelle, les bases et le taux moyen sont ceux utilisés pour le calcul du potentiel fiscal en 2010.
Il est majoré de la part de la dotation forfaitaire de la commune correspondant à la compensation prévue au I du D de
l’article 44 de la loi de finances pour 1999 (no 98‑1266 du 30 décembre 1998), et minoré, le cas échéant, des éventuels
prélèvements fiscaux subis par la commune à la suite de la suppression des CCAS et de la banalisation de l’imposition de
France Télécom.
Le potentiel financier de la commune correspond à son potentiel fiscal majoré de la dotation forfaitaire (hors compensation
« part salaires » et compensation des baisses de DCTP) perçue l’année précédente.
1. Calcul du potentiel fiscal quatre taxes des communes
Bases brutes d’imposition 2010
Taxe d’habitation
Taux moyen
national
×
0,1521
=
(a)
+
Taxe foncière sur les propriétés bâties
×
0,1967
=
(b)
+
Taxe foncière sur les propriétés non bâties
×
Taxe professionnelle (bases brutes 2009)
×
0,4594
=
(c)
+
0,1613 (taux 2009)
=
(d)
+
Part de la dotation forfaitaire correspondant à la compensation prévue au Ι du D de l’article 44
de la loi de finances pour 1999 (no 98‑1266 du 30 décembre 1998)
(e)
–
Prélèvement sur la fiscalité
(f)
=
Potentiel fiscal = total des lignes (a) + (b) + (c) + (d) + (e) – (f)
(g)
+
Dotation forfaitaire 2010 hors part représentant l’ancienne « part salaires »
(h)
=
Potentiel financier = (g) + (h)
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2. Calcul du potentiel financier par habitant des communes
Potentiel financier
/
Population DGF 2011 de la commune
=
Potentiel financier par habitant de la commune
ANNEXE II
Calcul
de l’effort fiscal
L’effort fiscal d’une commune est égal au rapport entre le produit de la taxe d’habitation, des deux taxes foncières, de la
taxe ou redevance pour l’enlèvement des ordures ménagères, et le potentiel fiscal correspondant à ces trois taxes. Le produit
et les bases de la taxe professionnelle ne sont pas pris en compte pour le calcul de l’effort fiscal.
L’article L. 2334‑5 du code général des collectivités territoriales prévoit un mécanisme d’écrêtement du produit fiscal
pris en compte pour le calcul de l’effort fiscal lorsque l’augmentation du taux moyen pondéré des trois taxes directes
locales de la commune est supérieure à celle constatée pour les communes de même importance démographique. Le produit
fiscal est alors calculé sur la base de cette augmentation moyenne. De manière symétrique est prévu un mécanisme destiné
à ne pas pénaliser les communes qui baisseraient leur taux d’une année sur l’autre. Le taux pris en compte pour le calcul
de la DGF est alors, non pas le dernier taux connu, mais celui de l’exercice précédent.
Pour les communes membres d’un groupement de communes à fiscalité propre, l’effort fiscal est calculé en ajoutant au
produit et au taux de chacune de leurs propres taxes communales ceux correspondant au groupement de communes.
1. Calcul de l’effort fiscal des communes
Produit de la taxe d’habitation, de la taxe foncière sur les propriétés bâties, de la taxe foncière
sur les propriétés non bâties, de la taxe ou redevance pour l’enlèvement des ordures ménagères
majoré du produit des exonérations
/
Potentiel fiscal (trois taxes)
=
Effort fiscal de la commune
2. Modalités de l’écrêtement
La loi a institué un mécanisme d’écrêtement du produit fiscal pris en compte pour le calcul de l’effort fiscal lorsque
l’augmentation du taux moyen pondéré de la commune est supérieure à celle constatée pour les communes de même
importance démographique.
GROUPE DÉMOGRAPHIQUE
T1
T2
0 à 499 habitants
0,156805
0,157922
500 à 999 habitants
0,157235
0,159096
1 000 à 1 999 habitants
0,159657
0,161643
2 000 à 3 499 habitants
0,164615
0,1669
3 500 à 4 999 habitants
0,170894
0,17326
5 000 à 7 499 habitants
0,1796
0,182643
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7 500 à 9 999 habitants
0,186298
0,189599
10 000 à 14 999 habitants
0,195183
0,197432
15 000 à 19 999 habitants
0,198972
0,201329
20 000 à 34 999 habitants
0,204279
0,206875
35 000 à 49 999 habitants
0,2136
0,21634
50 000 à 74 999 habitants
0,200624
0,202987
75 000 à 99 999 habitants
0,176901
0,180101
100 000 à 199 999 habitants
0,224686
0,228664
200 000 habitants et plus
0,144038
0,149012
soit t1 le taux moyen pondéré de la commune en 2009 ;
soit t2 le taux moyen pondéré de la commune en 2010 ;
soit T1 le taux moyen pondéré de l’ensemble des communes de la strate en 2009 ;
soit T2 le taux moyen pondéré de l’ensemble des communes de la strate en 2010 ;
Si t2 – t1 est inférieur à T2 – T1, on conserve le produit fiscal de la commune ;
Si t2 – t1 est supérieur à T2 – T1, le produit fiscal est écrêté dans les conditions suivantes :
1er cas
Si t2 > t1, T2 – T1 > 0 et (t2 – t1) > (T2 – T1), le produit fiscal est ainsi écrêté :
Base nette d’imposition à la taxe d’habitation de 2010
(a)
+
Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties en 2010
(b)
+
Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés non bâties de 2010
(c)
=
Sous-total (a) + (b) + (c)
(d)
×
{t1 + (T2 – T1)}
=
Produit fiscal écrêté
2e cas
Si t2 > t1, t2 > T2 et T2 – T1 < 0, le produit fiscal est écrêté dans les conditions suivantes :
Base nette d’imposition à la taxe d’habitation de 2010
(a)
+
Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties en 2010
(b)
+
Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés non bâties de 2010
(c)
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=
Sous-total (a) + (b) + (c)
si t2 + T2 – T1 > T2 alors (d) × t2 + (T2 – T1)
ou
si t2 + T2 – T1 < T2 alors (d) × T2
{
(d)
×
×
=
Produit fiscal écrêté
Dans les deux cas, il convient d’ajouter au produit fiscal écrêté le produit de la taxe ou redevance pour l’enlèvement des
ordures ménagères ainsi que le produit des exonérations permanentes et temporaires retenues par l’article L. 2334‑6 du
code général des collectivités territoriales. L’effort fiscal de la commune a été recalculé avec le produit fiscal écrêté.
3. Diminution du taux moyen pondéré des trois taxes locales
Pour les communes dont le taux pondéré des trois taxes directes locales est en 2010 inférieur à celui de 2009, c’est ce
dernier taux qui a été pris en compte pour le calcul du produit fiscal.
ANNEXE III
Fiche
de calcul de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale allouée en
aux communes de
10 000
2011
habitants et plus
1. Éligibilité des communes de 10 000 habitants et plus
Rappel de la population DGF 2011
...............................................
Potentiel financier des communes de 10 000 habitants et plus (en €/hab.)
÷ potentiel financier de la commune (en €/hab.)
= sous-total
× pondération retenue pour le potentiel financier
= part, dans l’indice, du potentiel financier
1 140,181983
÷..........................................
...............................................
× 0,45
........................................(a)
Nombre de logements sociaux de la commune
÷ nombre de logements de la commune
= part relative des logements sociaux de la commune
÷ part relative des logements sociaux dans les communes de 10 000 habitants et plus
× pondération retenue pour les logements sociaux
= part, dans l’indice, des logements sociaux
...............................................
÷..........................................
...............................................
÷
0,225244
× 0,15
........................................(b)
Nombre de personnes couvertes par les allocations logement de la commune
÷ nombre de logements de la commune
= part relative des personnes couvertes par les allocations logement de la commune
÷ part relative des personnes couvertes par les allocations logement dans les communes
de 10 000 et plus
...............................................
÷..........................................
...............................................
÷
0,526405
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 4/95 – Page 7
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× pondération retenue pour les allocations logement
= part, dans l’indice, des personnes couvertes par les allocations logement
× 0,30
........................................(c)
Revenu moyen par habitant dans les communes de 10 000 habitants et plus (en €/hab.)
÷ revenu moyen par habitant de la commune (en €/hab.)
× pondération retenue pour le revenu
= part, dans l’indice, du revenu
13 655,687056
÷..........................................
× 0,1
........................................(d)
Indice total des lignes (a) + (b) + (c) + (d)
........................................(e)
Si (e) ≥ 0,89 636 alors la commune est éligible (avec (e) permettant à la commune d’appartenir aux trois premiers quarts
du total des communes ≥ 10 000 habitants, classées dans l’ordre décroissant de l’indice synthétique).
2. Calcul de la DSU des communes de 10 000 habitants et plus
a) Calcul de la dotation des communes éligibles en 2011 et déjà éligibles en 2010
Soit R le rang de la commune
Si R ≤ 488, DSU 2011 = DSU 2010 × 1,015
Si 488 < R ≤ 731, DSU 2011 = DSU 2010
b) Calcul de la dotation des communes nouvellement éligibles à la DSU en 2011
– calcul du coefficient de majoration
Rang de la commune
÷ nombre de communes de 10 000 habitants et plus
= sous-total 1
×2
= sous-total 2 (f)
...............................................
÷
975
...............................................
× 2
........................................ (f)
2
– sous-total 2
= coefficient multiplicateur
2
– ..................................... (f)
........................................(g)
– calcul de la dotation
Population DGF 2011
× indice de la commune (e)
× effort fiscal dans la limite de 1,3
× valeur de point (en €)
× coefficient de majoration (g)
× coefficient ZUS (1)
× coefficient ZFU (2)
= DSU 2011 (en €)
...............................................
× ..................................... (e)
× .......................................
× 
15,241363
× ..................................... (g)
× .......................................
× .......................................
...............................................
(1) Coefficient ZUS = 1 +
pop ZUS
{2 × pop
DGF}
{
}
(2) Coefficient ZFU = 1 + pop ZFU
pop DGF
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ANNEXE IV
Fiche
de calcul de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale allouée en
aux communes de
5 000
à
9 999
2011
habitants
1. Éligibilité des communes de 5 000 à 9 999 habitants
Rappel de la population DGF 2011
...............................................
Potentiel financier des communes de 5 000 à 9 999 habitants (en €/hab.)
÷ potentiel financier de la commune (en €/hab.)
= sous-total
× pondération retenue pour le potentiel financier
= part, dans l’indice, du potentiel financier
968,238278
÷..........................................
...............................................
× 0,45
........................................(a)
Nombre de logements sociaux de la commune
÷ nombre de logements de la commune
= part relative des logements sociaux de la commune
÷ part relative des logements sociaux dans les communes de 5 000 à 9 999 habitants
× pondération retenue pour les logements sociaux
= part, dans l’indice, des logements sociaux
...............................................
÷..........................................
...............................................
÷
0,141070
× 0,15
........................................(b)
Nombre de personnes couvertes par les allocations logement de la commune
÷ nombre de logements de la commune
= part relative des personnes couvertes par les allocations logement de la commune
÷ part relative des personnes couvertes par les allocations logement dans les communes
de 5 000 à 9 999 habitants
× pondération retenue pour les allocations logement
= part, dans l’indice, des personnes couvertes par les allocations logement
...............................................
÷..........................................
...............................................
÷
0,392886
Revenu moyen par habitant dans les communes de 5 000 à 9 999 habitants (en €/hab.)
÷ revenu moyen par habitant de la commune (en €/hab.)
× pondération retenue pour le revenu
= part, dans l’indice, du revenu
12 947,017157
÷..........................................
× 0,1
........................................(d)
Indice total des lignes (a) + (b) + (c) + (d)
........................................(e)
× 0,30
........................................(c)
Si (e) ≥ 1,481 625 alors la commune est éligible (avec (e) permettant à la commune d’appartenir au premier dixième du
total des communes de 5 000 à 9 999 habitants, classées dans l’ordre décroissant de l’indice synthétique).
2. Calcul de la DSU des communes de 5 000 à 9 999 habitants
a) Calcul de la dotation des communes éligibles en 2011 et déjà éligibles en 2010
Si commune éligible en 2011 et déjà éligible en 2010 :
DSU 2011 = DSU 2010
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 4/95 – Page 9
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b) Calcul de la dotation des communes nouvellement éligibles à la DSU en 2011
– calcul du coefficient de majoration
Rang de la commune
÷ nombre de communes de 5 000 à 9 999 habitants
= sous-total 1
× 15
= sous-total 2 (f)
...............................................
÷
1 129
...............................................
×
15
........................................ (f)
2
– sous-total 2
= coefficient multiplicateur
2
– ..................................... (f)
........................................(g)
– calcul de la dotation
Population DGF 2011
× indice de la commune (e)
× effort fiscal dans la limite de 1,3
× valeur de point (en €)
× coefficient de majoration (g)
× coefficient ZUS (1)
× coefficient ZFU (2)
= DSU 2011 (en €)
...............................................
× ..................................... (e)
× .......................................
× 
20,465766
× ..................................... (g)
× .......................................
× .......................................
...............................................
(1) Coefficient ZUS = 1 +
(2) Coefficient ZFU = 1 +
pop ZUS
{ 2 × pop
DGF }
ZFU
{poppopDGF
}
ANNEXE V
Fiche
de calcul de la progression de dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale,
dite
« DSU
cible
»,
allouée en
2011
1. Éligibilité des communes à la « DSU cible »
a) Éligibilité des communes de 10 000 habitants et plus
Si R ≤ 250, commune éligible à la « DSU cible ».
b) Éligibilité des communes de 5 000 à 9 999 habitants
Si R ≤ 30, commune éligible à la « DSU cible ».
2. Calcul des attributions de « DSU cible »
a) Calcul de la « DSU cible » des communes de 10 000 habitants et plus
– calcul du coefficient de majoration
Rang de la commune
÷ 499
= sous-total 1
...............................................
÷
499
...............................................
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
×2
= sous-total 2 (h)
×
2
........................................(h)
2
– sous-total 2
= coefficient multiplicateur
2
– .....................................(h)
........................................ (i)
– calcul de l’attribution de la « DSU cible »
Population DGF 2011
× indice de la commune (e)
× valeur de point (en €)
× coefficient de majoration (i)
= « DSU cible » 2011 (en €)
...............................................
× ..................................... (e)
× 
3,278102
× ..................................... (i)
...............................................
b) Calcul de la « DSU cible » des communes de 5 000 à 9 999 habitants
– calcul du coefficient de majoration
Rang de la commune
...............................................
÷ 59
÷ 
59
= sous-total 1
...............................................
×2
× 
2
= sous-total 2 (j)
........................................ (j)
2
– sous-total 2
= coefficient multiplicateur
2
– ..................................... (j)
........................................(k)
– calcul de l’attribution de la « DSU cible »
Population DGF 2011
× indice de la commune (e)
× valeur de point (en €)
× coefficient de majoration (k)
= « DSU cible » 2011 (en €)
...............................................
× ..................................... (e)
× 
2,037431
× ..................................... (k)
...............................................
ANNEXE VI
Annexe
technique retraçant les différences de champ des logements sociaux
de l’enquête
PLS
et de l’inventaire
SRU
1. Rappel des logements sociaux pris en compte pour la répartition des concours financiers de l’État
(art. L. 2334‑17 du CGCT)
S’agissant de l’exercice de référence, les logements sociaux prix en compte dans la répartition des concours financiers de
l’État au titre d’un exercice sont ceux qui ont été recensés au 1er janvier de l’année précédente (R. 2334‑4 du CGCT). Dès
lors, il existe un décalage de deux ans entre l’année de mise en service d’un programme sur le territoire d’une commune et
sa prise en compte effective pour le calcul de la DGF.
Conformément aux dispositions de l’article L. 2334‑17 du CGCT, sont retenus comme logements sociaux locatifs les
logements appartenant aux organismes suivants :
– offices publics HLM (recensement par les DRE via l’enquête PLS) :
– offices publics d’aménagement et de construction (OPAC) ;
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 4/95 – Page 11
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
– offices publics de HLM (OPHLM) ;
– sociétés anonymes (recensement par les DRE via l’enquête PLS) :
– sociétés anonymes de HLM (SA HLM) ;
– sociétés coopératives de production ou de location-attribution de HLM (SCP ou SCLA de HLM) ;
– sociétés anonymes de crédit immobilier (SACI) ;
– sociétés anonymes d’économie mixte immobilière (SEM ou SAEM).
Au sein de cette catégorie, n’est retenu au sens de la DGF que le patrimoine des SEM locales. Dès lors, est exclu
le patrimoine des SEM nationales, et en particulier ceux de la SNI et de l’ADOMA (ex-SONACOTRA).
– les logements appartenant à divers organismes (logements recensés conjointement par la DGCL directement et les
DRE via l’enquête PLS) :
– entreprise minière et chimique (EMC) et sociétés à participation majoritaire de l’EMC ;
– houillères de bassin (houillère du bassin du Centre et du Midi, houillère du bassin de Lorraine) et sociétés à
participation majoritaire des houillères de bassin ;
– sociétés à participation majoritaire des Charbonnages de France ;
– établissement public de gestion immobilière du Nord - Pas-de-Calais ;
– filiales de la société ICADE, elle-même filiale de la Caisse des dépôts et consignations (SA de HLM, SEM et SCI
de la société ICADE) ;
– sociétés mutualistes de HLM ;
– fondations de HLM ;
– logements de la Société nationale immobilière qui appartenaient au 1er janvier 2001 aux houillères du bassin de
Lorraine et aux sociétés à participation majoritaire des houillères du bassin de Lorraine ;
– logements de la Société nationale immobilière ou de ses filiales qui appartenaient au 1er janvier 2006 à la société
ICADE et qui sont financés dans les conditions fixées par le dernier alinéa des articles L. 2335‑3, L. 5214‑23‑2,
L. 5215‑35 et L. 5216‑8‑1 du CGCT ;
– les logements locatifs appartenant à d’autres personnes morales et qui constituent, sur le territoire de la commune,
des ensembles de 2 000 logements au moins et financés par des prêts spéciaux du Crédit foncier de France : cette
disposition concerne des financements qui n’existent plus actuellement et ne s’applique en pratique qu’à une seule
commune de l’Essonne (Saint-Michel-sur-Orge où est recensé un ensemble de 2 389 logements) ;
– les logements étudiants construits par des organismes de HLM ou des SEM locales dans le cadre du plan Université 2000
ou des nouveaux programmes conventionnés sur des terrains propriétés de l’État mais loués aux organismes concernés
par bail emphytéotique.
Par ailleurs, sont à exclure de la définition des logements sociaux au sens de la DGF :
– les logements-foyers de personnes âgées, de personnes handicapées, de jeunes travailleurs et de travailleurs migrants
(ces logements ne sont pas pris en compte dans l’enquête PLS) :
– il s’agit des logements répondant aux dispositions de l’article L. 351‑2 (5o) du code de la construction et de
l’habitation, pour la perception de l’aide personnalisée au logement, et qui ne donnent lieu ni au versement d’un
loyer ni à la conclusion d’un bail ;
– les résidences universitaires dont la gestion est assurée par les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires
(CROUS) (ces logements ne sont pas pris en compte dans l’enquête PLS).
2. Recensement des logements sociaux à travers l’enquête parc locatif social (PLS)
2.1. Caractéristiques de l’enquête PLS
Contrairement à l’inventaire SRU, l’enquête PLS, déclarée d’intérêt général, est effectuée à titre statistique. Les organismes
concernés ne sont donc pas ainsi obligés de répondre à l’enquête, alors qu’ils le sont pour l’inventaire SRU. Les données
sont recensées chaque année au 31 décembre n – 1 par les directions régionales de l’équipement (DRE).
Cette enquête couvre le parc des logements sociaux dont la gestion est assurée par les organismes HLM et assimilés. Cette
enquête est donc a priori centrée sur les organismes gestionnaires (et non pas propriétaires) de logements sociaux, même
si un retraitement des données permet d’extraire, pour les besoins de la DGCL, des fichiers par organismes propriétaires et
non pas par organismes gestionnaires.
Enfin, l’enquête PLS visant l’ensemble des organismes gestionnaires de logements sociaux, cette dernière concerne
toutes les communes sans restrictions démographiques.
2.2. Patrimoine recensé dans l’enquête PLS
Le patrimoine recensé au sein de cette enquête, et utilisé dans le cadre de la répartition des concours financiers de l’État
conformément aux dispositions des articles L. 2334‑17 du code général des collectivités locales et L. 411‑2 du code de la
construction et de l’habitation, figure en gras.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 4/95 – Page 12
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Sont recensés, aussi exhaustivement que possible, au sein de l’enquête PLS :
– le patrimoine des offices publics HLM :
– offices publics d’aménagement et de construction (OPAC) ;
– offices publics de HLM (OPHLM) ;
– le patrimoine des sociétés anonymes :
– sociétés anonymes de HLM (SA HLM) ;
– sociétés coopératives de production ou de location-attribution de HLM (SCP ou SCLA de HLM) ;
– sociétés anonymes de crédit immobilier (SACI) ;
– sociétés anonymes d’économie mixte immobilière (SEM ou SAEM) ;
– le patrimoine de la société ICADE :
– les logements appartenant à la société ICADE, filiale de la Caisse des dépôts et consignations, et à ses filiales (SA
de HLM, SEM et SCI de la société ICADE).
Sont recensés, dans la mesure du possible, au sein de l’enquête PLS :
– le patrimoine de diverses associations, fondations et sociétés mutualistes :
– associations de type PACT (protection, amélioration, conservation et transformation de l’habitat) ;
– sociétés mutualistes de HLM ;
– union d’économie sociale (UES) ;
– fondations de HLM ;
– le patrimoine des sociétés civiles immobilières (SCI) ayant bénéficié de financements aidés (principalement PLA) :
– SCI sous égide SACI ;
– société immobilière commerciale ;
– société de gestion immobilière ;
– le patrimoine des administrations publiques, lorsqu’il est géré par la SNI ou des organismes de HLM ou des SEM :
– collectivités locales ;
– établissements publics à caractère administratif ;
– État ;
– les logements appartenant à divers organismes :
– les logements appartenant aux houillères de bassin (houillère du bassin du Centre et du Midi, houillère du bassin de
Lorraine) et aux sociétés à participation majoritaire des houillères de bassin ;
– sociétés à participation majoritaire des Charbonnages de France ;
– établissement public de gestion immobilière du Nord - Pas-de-Calais.
3. Patrimoine recensé dans l’inventaire SRU
N.B. : le conventionnement (aides spécifiques de l’État et/ou prêts aidés) de ces logements est soumis à des conditions de
ressources pour les occupants, qui sont identiques à celles fixées pour l’octroi des aides personnalisées au logement.
Sont recensés au sein de l’inventaire SRU :
– les logements locatifs appartenant aux organismes de HLM :
– logements locatifs sociaux appartenant aux organismes HLM définis à l’article L. 411‑2 du code de la construction
et de l’habitation et construits avant le 5 janvier 1977 ;
– logements locatifs sociaux appartenant aux organismes HLM définis à l’article L. 411‑2 du code de la construction
et de l’habitation et construits ou acquis après le 5 janvier 1977 et conventionnés dans les conditions définies à
l’article L. 351‑2 du code de la construction et de l’habitation ;
– les autres logements conventionnés dans les conditions définies à l’article L. 351‑2 du code de la construction et de
l’habitation :
– au sens de l’article précité, il s’agit des logements dont la construction, l’acquisition ou l’amélioration a été financée
au moyen d’aides spécifiques de l’État ou de prêts aidés (prêts locatifs aidés [PLA]) à l’exclusion des prêts locatifs
intermédiaires (PLI) et de certains prêts conventionnés locatifs (PCL) sans plafond de ressources ;
– logements appartenant à des personnes physiques améliorés avec le concours financier de l’ANAH, logements gérés
par des bailleurs sociaux et ayant bénéficié d’une prime à l’amélioration (PALULOS), logements en accession à la
propriété ;
– les logements-foyers de personnes âgées, de personnes handicapées, de jeunes travailleurs et de travailleurs migrants,
ainsi que les places des centres d’hébergement et de réinsertion sociale :
– il s’agit des logements répondant aux dispositions de l’article L. 351‑2 (5o) du code de la construction et de
l’habitation, et de l’article 185 du code de la famille et de l’aide sociale. Les logements d’urgence sont exclus.
Dans les cas où sont répertoriés des lits, le taux de conversion applicable pour un logement social est trois lits ;
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
– les logements appartenant à divers organismes :
– les logements appartenant aux houillères de bassin (houillères du bassin du Centre et du Midi, houillère du bassin
de Lorraine) et aux sociétés à participation majoritaire des houillères de bassin ;
– sociétés à participation majoritaire des Charbonnages de France ;
– établissement public de gestion immobilière du Nord - Pas-de-Calais.
4. Différences du nombre de logements sociaux pouvant résulter des deux sources
4.1. Catégories de logements locatifs sociaux pris en compte dans l’enquête PLS
qui ne le sont pas dans l’inventaire SRU
Il s’agit des logements locatifs appartenant aux organismes de HLM, construits, acquis avec ou sans amélioration après
le 5 janvier 1977 et qui ne sont pas conventionnés au 1er janvier de l’inventaire.
En outre, l’enquête PLS couvre l’ensemble des communes alors que l’inventaire SRU n’est ciblé que sur les communes
de plus de 3 500 habitants (1 500 habitants en Île-de-France) comprises dans une agglomération de plus de 50 000 habitants
comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants.
4.2. Catégories de logements locatifs sociaux pris en compte dans l’inventaire SRU
qui ne le sont pas dans l’enquête PLS
Les logements sociaux conventionnés (c’est-à-dire ayant bénéficié de prêts aidés et/ou d’aides spécifiques de l’État)
et appartenant à des personnes privées ; ex. : logements améliorés avec le concours financier de l’ANAH.
Les logements de type logements-foyers (à l’exclusion des logements d’urgence) donnant lieu à la perception d’une
redevance, les places répertoriées dans les centres d’hébergement et de réinsertion sociale et les résidences sociales (un
logement social pour trois lits répertoriés).
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Circulaire du 13 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF)
des départements de métropole pour l’année 2011
NOR : COTB1109040C
Résumé : la présente circulaire a pour objet de vous préciser les modalités de répartition de la dotation globale de
fonctionnement (DGF) des départements de métropole pour 2011. La fiche de notification de l’attribution individuelle de
votre département vous est adressée par l’intranet Colbert Départemental.
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets (métropole) ; secrétariat général.
Depuis 2005, la DGF des départements comprend quatre composantes :
– une dotation de compensation ;
– une dotation forfaitaire ;
– une dotation de péréquation urbaine (DPU) ;
– une dotation de fonctionnement minimale (DFM).
1. La dotation de compensation
La dotation de compensation, créée par la loi de finances pour 2004, correspond aux montants dus en 2003 au titre de
l’ancien concours particulier compensant la suppression des contingents communaux d’aide sociale (CCAS) et de 95 % de
la dotation générale de décentralisation (DGD) hors compensations fiscales.
En 2011, la loi de finances a prévu que la dotation de compensation des départements en 2011 serait égale à celle perçue
en 2010.
Par ailleurs, la dotation de compensation pour 2011 du département de Saône-et-Loire a été minorée au titre des mesures
de recentralisation sanitaire adoptées en 2011 dans ce département (pour un montant total de 940 146 €). Au total, la
dotation de compensation des départements atteint donc en 2011 un montant de 2 835 763 331 €.
2. La dotation forfaitaire
La dotation forfaitaire des départements comprend deux composantes depuis 2005 :
– une dotation de base correspondant à 74,02 € par habitant en 2011 ;
– un complément de garantie.
2.1. La dotation de base
La loi de finances pour 2011 fixe le montant de la dotation de base à 74,02 € par habitant. Le montant de dotation de base
par habitant perçu par chaque département est celui utilisé pour la répartition de l’année précédente.
Compte tenu de l’augmentation de la population départementale, l’évolution moyenne de la dotation de base atteint ainsi
+ 0,56 %.
2.2. Le complément de garantie
Pour 2011, la loi de finances prévoit que le complément de garantie des départements est égal à celui perçu en 2010.
Ainsi, en tenant compte des accroissements annuels de population, la dotation forfaitaire atteint 8 034 924 235 € en 2011
pour évoluer en moyenne de + 0,33 % par rapport à 2010.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
3. La péréquation départementale : DPU et DFM
3.1. Les masses mises en répartition
L’augmentation annuelle du solde de la dotation globale de fonctionnement des départements disponible après prélèvement
de la dotation de compensation et de la dotation forfaitaire est répartie librement par le comité des finances locales entre la
dotation de péréquation urbaine (DPU) et la dotation de fonctionnement minimale (DFM).
Pour 2011, le comité des finances locales a choisi d’affecter 35 % de cet accroissement à la DPU, et 65 % de cette
augmentation à la DFM.
Il est à noter que la loi de finances pour 2009 a introduit une garantie de non-baisse individuelle des quotes-parts de DFM
et de DPU versées à chaque département ou collectivité d’outre-mer.
Ce dispositif, actionné en 2010, l’est également cette année. En effet, la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon bénéficie
d’une garantie de non-baisse de sa quote-part de DFM et de DPU, tandis que la Guadeloupe, la Martinique et Mayotte
bénéficient d’une garantie de non-baisse de leur quote-part de DPU.
Par ailleurs, l’article 113 de la loi de finances pour 2008 a introduit un mécanisme d’accompagnement des changements
éventuels de catégorie de départements (passage de la catégorie des départements ruraux à celle des départements urbains,
et inversement). Ce dispositif est actionné cette année du fait du passage du département de l’Oise de la catégorie des
départements urbains à celle des départements ruraux. À ce titre, le montant de DPU touché par ce département en 2010
(11 900 746 €) a été soustrait de la masse à répartir en 2011 au titre de la DPU des départements de métropole pour être
ajouté à la masse à répartir en 2011 au titre de la DFM des départements de métropole.
Au total, les masses réparties en métropole au titre de la péréquation en 2011 sont égales à :
Avant le changement de catégorie de l’Oise :
569 796 417 € au titre de la DPU.
813 149 934 € au titre de la DFM.
Après le changement de catégorie de l’Oise :
557 895 673 € au titre de la DPU.
825 050 679 € au titre de la DFM.
3.2. Les règles de répartition de la DFM et de la DPU des départements de métropole
Sont considérés comme départements urbains (et donc susceptibles de bénéficier de la DPU) les départements dont la
densité de population est supérieure à 100 habitants au kilomètre carré et dont le taux d’urbanisation (nombre de communes
comprises dans une unité urbaine au sens de l’INSEE) est supérieur à 65 %, ces deux conditions étant cumulatives. En 2011,
31 départements remplissent ces conditions. Sont considérés comme « non urbains », et donc potentiellement éligibles à la
DFM, les départements ne répondant pas à ces deux conditions. En 2011, 65 départements remplissent ces conditions.
a) Depuis 2009, la dotation de péréquation urbaine est versée aux départements urbains dont le potentiel financier par
habitant est inférieur ou égal à 1,5 fois le potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des départements « urbains »
(contre 2 fois le potentiel financier par habitant moyen des départements urbains jusqu’alors). Elle est répartie en fonction
du potentiel financier par habitant, du revenu par habitant, de la proportion de bénéficiaires d’aides personnalisées au
logement et de la proportion de bénéficiaires du RSA.
Enfin, les départements perdant leur éligibilité à la DPU bénéficient d’une garantie de sortie égale, la première année, à
deux tiers de la DPU perçue la dernière année d’éligibilité, et la deuxième année, à un tiers de ce même montant. En 2011,
aucun département ne bénéficie de cette garantie de sortie, les départements de Paris et des Hauts-de-Seine n’étant plus
éligibles à la DPU depuis 2008.
b) La dotation de fonctionnement minimale est versée aux départements « non urbains » dont le potentiel financier par
habitant est inférieur ou égal au double du potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des départements « non
urbains ». Elle est répartie en fonction de la longueur de voirie, du potentiel financier par habitant et du potentiel financier
superficiaire.
Les départements éligibles à la DFM bénéficient cette année, comme en 2010, d’une garantie de non-baisse par rapport
à la dotation perçue en 2010. En 2011, cette garantie bénéficie à 9 départements (1) (contre 58 en 2010).
*
*
*
Les montants de la DGF des départements sont mis en ligne sur le site Internet de la DGCL (www.dgcl.interieur.gouv.fr)
depuis le 29 mars 2011. Toutefois, seule la notification assurée par vos soins fait foi.
(1) Cantal, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Creuse, Gers, Lot, Lozère, Meuse, Haute-Saône.
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Dès réception de cette circulaire, vous voudrez bien procéder à la notification de la DGF en informant le conseil général
des dispositions concernant les modalités et les délais de recours, rappelés dans la fiche de notification.
Le versement de l’ensemble de la DGF des départements s’effectuera par douzièmes mensuels, conformément à la
circulaire NOR : MCTB0600079C du 21 novembre 2006.
Vos arrêtés de versement viseront le compte no 465.1211 1 « Fonds des collectivités locales – Dotation globale de
fonctionnement – Répartition initiale de l’année – Année 2011 » ouvert en 2011 dans les écritures du trésorier-payeur
général.
L’inscription des différentes dotations composant la DGF des départements est à effectuer dans le budget du département
aux comptes suivants :
7411 Dotation forfaitaire.
74121 Dotation de fonctionnement minimale.
74122 Dotation de péréquation urbaine.
74123 Dotation de compensation.
Toute difficulté dans l’application de la présente circulaire devra être signalée à la direction générale des collectivités
locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau des concours financiers de l’État, Mme Alicia
SAOUDI, tél. : 01 40 07 26 79, fax : 01 40 07 68 30 ; mél : [email protected].
Fait le 13 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
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ANNEXE I. – Masses de la DGF des départements pour 2011
Les choix opérés par le comité des finances locales du 8 février 2011
Masses de la DGF des départements pour 2011
ANNEXE II. – Fiches
de calcul
1. La population DGF départementale 2011 (art. L. 3334‑2 du CGCT)
2. Potentiel financier de référence du département
Potentiel financier quatre taxes 2011
Potentiel financier par habitant 2011
Potentiel financier superficiaire 2011
3. La dotation de compensation (art. L. 3334‑7‑1 du CGCT)
4. La dotation forfaitaire (art. L. 3334‑3 du CGCT)
5. Les dotations de péréquation (art. L. 3334‑6‑1 et L. 3334‑7 du CGCT)
La dotation de péréquation urbaine (art. L. 3334‑6‑1 du CGCT)
La dotation de fonctionnement minimale (art. L. 3334‑7 du CGCT)
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ANNEXE I
Masses
de la
DGF
des départements pour
2011
Les choix opérés par le comité des finances locales du 8 février 2011
La DGF des départements mise en répartition en 2011, avant mesures de périmètre, est de 12 254 574 063 €, en
progression de 0,54 % par rapport à 2010. Elle atteint après mesures de périmètre 12 253 633 918 € (soit + 0,54 %).
Masses de la DGF des départements pour 2011
MASSE À RÉPARTIR
TAUX DE PROGRESSION
2010-2011
DGF des départements (hors mesures de périmètre)
12 254 574 063 €
+ 0,54 %
DGF des départements (après mesures de périmètre)
12 253 633 918 €
+ 0,59 %
2 835 763 331 €
+ 0,03 %
Dotation de compensation
Dont mesures de recentralisation sanitaire 2011
– 940 146 €
Dotation forfaitaire
8 034 924 235 €
+ 0,33 %
Dotation de base
4 812 093 181 €
+ 0,56 %
Dont recensement
26 619 492 €
Complément de garantie
Dotation forfaitaire de Paris
Dotation de péréquation
3 204 831 756 €
+0%
17 999 298 €
+0%
1 382 946 352 €
+ 3,01 %
Dotation de péréquation urbaine (DPU)
557 895 673 €
+ 0,40 %
Dotation de fonctionnement minimale (DFM)
825 050 679 €
+ 4,85 %
ANNEXE II
Fiches
de calcul
1. La population DGF départementale 2011 (art. L. 3334‑2 du CGCT)
La population départementale prise en compte pour la répartition des dotations de l’État est la population municipale
publiée par l’INSEE majorée d’un habitant par résidence secondaire.
La population DGF 2011 des départements est calculée de la manière suivante :
Pop
DGF 2011
départementale = Pop municipale 2011 départementale + Σ dépt des RS communales
Avec :
Σ
dépt
RS communales = total des résidences secondaires de l’ensemble des communes du département.
2. Potentiel financier de référence du département
Le potentiel financier (art. L. 3334‑6 du CGCT) correspond au potentiel fiscal majoré de la dotation forfaitaire (hors part
correspondant à l’ancienne part salaires) et de la dotation de compensation notifiée l’année précédente.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 5/95 – Page 5
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Le potentiel fiscal correspond à la somme des éléments suivants :
– le produit des bases brutes des quatre taxes d’imposition locales par le taux moyen national de chacune de ces
taxes ;
– les montants correspondant à l’ancienne compensation « part salaires », intégrée depuis 2004 dans la dotation
forfaitaire ;
– depuis 2005, la moyenne des produits des droits de mutation à titre onéreux sur 5 ans (soit 2006‑2010 pour le potentiel
fiscal 2011). Ces droits correspondent aux droits d’enregistrement et à la taxe départementale de publicité foncière
visés aux paragraphes 1 et 2 de l’article 1594 A du code général des impôts et sont, par conséquent, différents de ceux
inscrits dans le compte administratif de chaque département.
NOUVEAU : la loi de finances pour 2011 a modifié les modalités de calcul du potentiel fiscal des départements en raison
de la suppression de la taxe professionnelle : pour l’année 2011, les bases et le taux moyen de taxe professionnelle retenus
sont ceux utilisés pour le calcul du potentiel fiscal 2010.
Potentiel fiscal quatre taxes 2011
×
Bases brutes d’imposition à la taxe foncière
sur les propriétés bâties de 2010
=
+
×
Bases brutes d’imposition à la taxe foncière
sur les propriétés non bâties de 2010
25,48 %
=
Taux moyen national 2010
+
×
Bases brutes d’imposition
à la taxe d’habitation de 2010
7,54 %
=
Taux moyen national 2010
+
×
Bases brutes d’imposition
à la taxe professionnelle de 2009
10,14 %
Taux moyen national 2010
8,96 %
=
Taux moyen national 2009
+
=
Moyenne sur cinq ans du produit perçu
au titre des droits de mutation à titre onéreux
(2006 à 2010)
+
=
Part de la dotation forfaitaire 2010
correspondant à l’ancienne « part salaires »
=
Potentiel fiscal quatre taxes 2011 du département
=
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Potentiel financier quatre taxes 2011
=
Potentiel fiscal quatre taxes 2011
du département
+
=
Dotation de compensation notifiée 2010
+
=
Dotation forfaitaire notifiée 2010 (hors part
correspondant à l’ancienne « part salaires »)
=
Potentiel financier quatre taxes 2011 du département
=
Potentiel financier par habitant 2011
/
=
Potentiel financier quatre taxes 2011
Population DGF 2011
Potentiel financier par habitant 2011
Potentiel financier superficiaire 2011
/
Potentiel financier quatre taxes 2011
=
Superficie du département (en mètres carrés)
Potentiel financier superficiaire 2011
3. La dotation de compensation (art. L. 3334‑7‑1 du CGCT)
La dotation de compensation, introduite par la loi de finances pour 2004, évolue à compter de 2009 au plus comme la
DGF mise en répartition.
En 2011, la loi de finances a prévu que la dotation de compensation des départements en 2011 serait égale à celle perçue
en 2010 hors mesures de recentralisation sanitaire.
Par ailleurs, la dotation de compensation pour 2011 du département de Saône-et-Loire a été minorée au titre des mesures
de recentralisation sanitaire adoptées en 2010 dans ce département.
Dotation de compensation des départements 2011
Dotation de compensation notifiée 2011
=
Dotation de compensation 2010
–
Mesure de recentralisation sanitaire
=
Dotation de compensation 2011 notifiée
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4. La dotation forfaitaire (art. L. 3334‑3 du CGCT)
La loi de finances pour 2011 fixe le montant de la dotation de base à 74,02 € par habitant. Le montant de dotation de base
par habitant perçu par chaque département est celui utilisé pour la répartition de l’année précédente.
×
(74,021 78 734 985 99 €)
=
Population DGF 2011
Dotation de base 2011
=
Complément de garantie 2010
Complément de garantie 2011
=
Dotation de base 2011
+
=
Complément de garantie 2011
=
Dotation forfaitaire notifiée 2011
En 2011, la dotation forfaitaire du département de Paris est égale à celle perçue en 2010.
=
Dotation forfaitaire de Paris notifiée 2010
Dotation forfaitaire 2011 de Paris
5. Les dotations de péréquation (art. L. 3334‑6‑1 et L. 3334‑7 du CGCT)
La loi de finances pour 2005 a classé les départements en deux catégories afin de déterminer à quelle part de la dotation
de péréquation est potentiellement éligible le département : la dotation de péréquation urbaine (DPU) ou la dotation de
fonctionnement minimale (DFM).
Ainsi, sont considérés comme « urbains » les départements remplissant les deux conditions suivantes :
– densité de population supérieure à 100 habitants par kilomètre carré ;
– taux d’urbanisation supérieur à 65 %.
5.1. La dotation de péréquation urbaine (art. L. 3334‑6‑1 du CGCT)
Depuis 2009, sont éligibles à la DPU, les départements urbains dont le potentiel financier par habitant est inférieur à
1,5 fois le potentiel financier par habitant moyen de l’ensemble des départements urbains.
Les départements qui cessent d’être éligibles à la DPU bénéficient d’une garantie de sortie sur deux ans, calculée en
prenant en compte le montant perçu lors de leur dernière année d’éligibilité au titre de la dotation de péréquation. Cette
garantie de sortie leur assure :
– deux tiers de leur dernière DPU la première année où ils perdent l’éligibilité à la DPU ;
– un tiers de leur dernière DPU la seconde année d’inéligibilité.
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En 2011, deux départements ne perçoivent plus de garantie de sortie : Paris et les Hauts-de-Seine.
Le comité des finances locales a fixé à 557 895 673 € le montant de la dotation de péréquation urbaine des départements.
Après prélèvement de la quote-part en faveur des départements et collectivités d’outre-mer (y compris les garanties de
non-baisse individuelles touchées par les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, et collectivités d’outre-mer à
l’exception de Saint-Martin), 517 442 480 € ont été répartis en métropole au titre de la DPU en 2011.
La répartition de la DPU s’effectue en fonction d’un indice synthétique calculé comme suit :
Potentiel financier de l’ensemble des départements urbains .....................................................................................................................................
688,300 772
÷ potentiel financier du département .................................................................................................................................................................................
÷ ................................................
Sous-total .....................................................................................................................................................................................................................................
....................................................
× pondération retenue pour le potentiel financier ..........................................................................................................................................................
× 
= part, dans l’indice, du potentiel financier .....................................................................................................................................................................
............................................. (a)
Nombre de personnes couvertes par les allocations logement du département ................................................................................................
....................................................
÷ nombre de logements du département ..........................................................................................................................................................................
÷ ................................................
= part relative des personnes couvertes par les allocations logement du département ...................................................................................
....................................................
÷ part relative des personnes couvertes par les allocations logement dans l’ensemble des départements urbains ..............................
0,398 035
0,50
× pondération retenue pour les allocations logement ...................................................................................................................................................
×
= part, dans l’indice, des personnes couvertes par les allocations logement .....................................................................................................
............................................. (b)
0,25
Nombre de bénéficiaires du RSA par habitant du département ................................................................................................................................
....................................................
÷ Nombre de bénéficiaires du RSA par habitant de l’ensemble des départements urbains ...........................................................................
0,022 928
× pondération retenue pour le RSA......................................................................................................................................................................................
×
= part, dans l’indice, du nombre de bénéficiaires du RSA .........................................................................................................................................
............................................. (c)
Revenu moyen par habitant de l’ensemble des départements urbains ...................................................................................................................
13 624,617 676
÷ revenu moyen par habitant du département ................................................................................................................................................................
....................................................
× pondération retenue pour le revenu ................................................................................................................................................................................
×
= part, dans l’indice, du revenu ............................................................................................................................................................................................
............................................. (d)
Indice synthétique = (a) + (b) + (c) + (d) .................................................................................................................................................................................
0,10
0,15
............................................. (e)
La DPU est répartie comme suit :
DPU = POP DGF × IS × VP1
Avec :
POP DGF
IS
VP1
=
=
=
Population DGF 2011.
Indice synthétique du département.
Valeur de point 2011, soit 14,265 761 821 683 €.
5.2. La dotation de fonctionnement minimale (art. L. 3334‑7 du CGCT)
La dotation de fonctionnement minimale (DFM) bénéficie aux départements « non urbains » dont le potentiel financier
par habitant est inférieur au double du potentiel financier par habitant moyen des départements « non urbains ».
Les départements qui cessent d’être éligibles à la DFM bénéficient d’une garantie sur deux années, calculée en prenant en
compte le montant perçu lors de leur dernière année d’éligibilité au titre de la DFM. Cette garantie de sortie leur assure :
– deux tiers de leur dernière DFM la première année où ils perdent l’éligibilité à la DFM ;
– un tiers de leur dernière DFM la seconde année d’inéligibilité.
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La loi de finances pour 2008 empêche toutefois le cumul de cette garantie de sortie avec le versement d’une nouvelle
attribution. Aucun département n’est concerné par ce dispositif en 2011.
Le comité des finances locales a fixé à 825 050 679 € le montant de la dotation de fonctionnement minimale des
départements. Après prélèvement de la quote-part en faveur des départements et collectivités d’outre-mer (y compris la
garantie de non-baisse individuelle touchée par les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et des collectivités de
Saint-Pierre-et-Miquelon et de Mayotte), 767 745 253 € ont été répartis en métropole au titre de la DFM.
a) Montant avant redistribution du produit de l’écrêtement :
La DFM est répartie comme suit :
1. Pour 40 % de son montant, la dotation est calculée selon la formule suivante :
Fraction PFi = POP DGF 2011 ×
Avec :
POP DGF 2011
PFi
Pfi
VP1
{( ) }
2–
pfi
PFi
× VP1
= Population DGF 2011 du département.
=
Potentiel financier par habitant moyen des départements « non urbains », soit 556,113 905 €
en 2011.
= Potentiel financier par habitant du département 2011.
= Valeur de point, soit 11,058 544 39 € en 2011.
2. Pour 30 % de son montant, la dotation est calculée selon la formule suivante :
Fraction LV = (LVHM + (1,3 × LVM)) × VP2
Avec :
LV
LVHM
LVM
VP2
=
=
=
=
Longueur de la voirie départementale.
Longueur de voirie hors montagne départementale.
Longueur de voirie de montagne départementale.
Valeur de point, 0,771 140 4 €.
3. Pour 30 % de son montant, la dotation est calculée selon la formule suivante :
Fraction PfiS =
PFiS
Pfis
Avec :
PFiS
Pfis
VP3
× VP3
=
Potentiel financier superficiaire moyen des départements « non urbains », soit 0,037 231 €
en 2011.
= Potentiel financier superficiaire du département.
= Valeur de point, soit 2 784 143,170 988 11 € en 2011.
La DFM est ainsi égale à :
DFM avant redistribution =
+
+
+
Fraction potentiel financier
Fraction LV
Fraction potentiel financier superficiaire
Garantie de non-baisse (1)
(1) En 2011, les départements du Cantal, de Corse-du-Sud, de Haute-Corse, de la Creuse, du Gers, du Lot, de la Lozère, de la Meuse, de la HauteSaône bénéficient d’une garantie de non-baisse.
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Avec :
Garantie de non-baisse = montant attribué aux départements ruraux dont la DFM 2011 calculée sur la base des trois
fractions est inférieure au montant de leur dotation notifiée en 2010.
Le montant de cette garantie :
– est égal à la différence constatée entre la somme des trois fractions 2011 et le montant notifié en 2010 ;
– vient en déduction de la masse à répartir pour les autres départements.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Circulaire du 14 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF)
des départements et des collectivités d’outre-mer pour l’année 2011
NOR : COTB1109046C
Résumé :
La présente circulaire a pour objet de vous préciser les modalités de répartition de la dotation globale de fonctionnement
(DGF) des départements d’outre-mer et des collectivités de Mayotte, de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Saint-Martin
pour l’année 2011.
La fiche de notification de l’attribution individuelle des départements d’outre-mer et de la collectivité de Saint-Martin
vous est adressée par l’intranet Colbert Départemental.
La fiche de notification de l’attribution individuelle des collectivités de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Mayotte vous
est adressée par mél.
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales à Messieurs les préfets des régions, préfets des départements d’outremer ; Monsieur le préfet de la Guadeloupe, représentant de l’État dans la collectivité de Saint-Martin ;
Monsieur le préfet du département de Mayotte ; Monsieur le préfet de la collectivité territoriale de SaintPierre-et-Miquelon ; secrétariat général.
Depuis 2005, la DGF des départements comprend quatre composantes, auxquelles sont éligibles les départements d’outremer et les collectivités de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Mayotte et de Saint-Martin :
– une dotation de compensation ;
– une dotation forfaitaire ;
– une dotation de péréquation urbaine (DPU) ;
– une dotation de fonctionnement minimale (DFM).
Il est à noter que l’article 104 de la loi de finances rectificative pour 2007, qui avait rendu la collectivité de SaintBarthélemy éligible à la DGF des départements pour 2008, a prévu sa non-éligibilité, à partir de 2009, à la DGF des
départements. À ce titre, aucune DGF n’a été calculée pour cette collectivité en 2011.
1. La dotation de compensation
La dotation de compensation, créée par la loi de finances pour 2004, correspond aux montants dus en 2003 au titre de
l’ancien concours particulier compensant la suppression des contingents communaux d’aide sociale (CCAS) et de 95 % de
la dotation générale de décentralisation (DGD) hors compensations fiscales.
En 2011, la loi de finances a prévu que la dotation de compensation des départements en 2011 serait égale à celle perçue
en 2010.
Par ailleurs, la dotation de compensation pour 2011 du département de Saône-et-Loire a été minorée au titre des mesures
de recentralisation sanitaire adoptées en 2011 dans ce département (pour un montant total de 940 146 €). Au total, la
dotation de compensation des départements atteint en 2011 un montant de 2 835 763 331 €.
2. La dotation forfaitaire
La dotation forfaitaire des départements comprend deux composantes :
– une dotation de base correspondant à 74,02 € par habitant en 2011 ;
– un complément de garantie.
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a) La dotation de base
La loi de finances pour 2011 fixe le montant de la dotation de base à 74,02 € par habitant. Le montant de dotation de
base par habitant perçu par chaque département est celui utilisé pour la répartition de l’année précédente. Compte tenu de
l’augmentation de la population départementale, l’évolution moyenne de la dotation de base atteint ainsi + 0,56 %.
b) Le complément de garantie
Pour 2011, la loi de finances prévoit que le complément de garantie des départements est égal à celui perçu en 2010.
Ainsi, en tenant compte des accroissements annuels de la population, la dotation forfaitaire atteint 8 034 924 235 €
en 2011 pour évoluer en moyenne de + 0,33 % par rapport à 2010.
3. La péréquation départementale : la DPU et la DFM
L’augmentation annuelle du solde de la dotation globale de fonctionnement des départements disponible après prélèvement
de la dotation de compensation et de la dotation forfaitaire est répartie librement par le comité des finances locales entre la
dotation de péréquation urbaine (DPU) et la dotation de fonctionnement minimale (DFM).
Pour 2011, le comité des finances locales a choisi d’affecter 35 % de cet accroissement à la DPU et 65 % de cette
augmentation à la DFM. Ces choix font progresser la DPU de 0,40 % et la DFM de 4,85 % par rapport à 2010.
Les départements d’outre-mer, ainsi que les collectivités territoriales de Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte et de SaintMartin bénéficient d’une quote-part de ces deux dotations, conformément aux dispositions des articles L. 3334‑4, L. 3443‑1
et R. 3443‑1 du code général des collectivités territoriales.
Ces quotes-parts sont prélevées par application à la DPU et à la DFM d’un ratio égal au double du rapport, majoré de
10 %, entre la population municipale des départements et collectivités d’outre-mer éligibles à la DGF des départements et
cette même population majorée de la population municipale des départements de métropole. En 2011, ce ratio de population
est égal à 7,04 707 591 295 758 %.
Par application de ce ratio :
– le montant de la quote-part outre-mer de la DPU s’élève à 40 453 193 € ;
– le montant de la quote-part outre-mer de la DFM s’élève à 57 305 426 €.
1o La quote-part de la dotation de péréquation urbaine est répartie de la façon suivante :
Pour les collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon et Saint-Martin) et le département de Mayotte : il est appliqué
au montant total de DPU le double du rapport, majoré de 10 %, entre la population municipale de chaque collectivité et la
population municipale de l’ensemble des départements et collectivités de métropole et d’outre-mer éligibles à la DGF des
départements.
Pour les autres départements d’outre-mer : la quote-part de DPU restante après répartition entre les collectivités d’outremer et le département de Mayotte est répartie au prorata de leur population municipale.
2o La quote-part de la dotation de fonctionnement minimale est répartie de la façon suivante :
Pour les collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon et Saint-Martin) et le département de Mayotte : il est appliqué
au montant total de DFM le double du rapport, majoré de 10 %, entre la population municipale de chaque collectivité
d’outre-mer et la population municipale de l’ensemble des départements et collectivités de métropole et d’outre-mer
éligibles à la DGF des départements.
Pour les autres départements d’outre-mer : la quote-part de DFM restante après répartition entre les collectivités d’outremer et le département de Mayotte est répartie entre les départements d’outre-mer reconnus éligibles à la DFM (selon
les mêmes règles d’éligibilité que les départements ruraux de métropole) en fonction de leur longueur de voirie, de leur
population DGF et de leur potentiel financier.
3o Garantie de non-baisse des quotes-parts individuelles de DFM et de DPU des collectivités et départements d’outre-mer
Il est à noter que l’article 175 de la loi de finances pour 2009 a introduit une garantie de non-baisse individuelle des
quotes-parts de DFM et de DPU versées à chaque département ou collectivité d’outre-mer. Les sommes nécessaires à
l’application de cette disposition sont prélevées directement sur le solde disponible, selon les cas, pour la DFM ou pour la
DPU des départements de métropole.
Ce dispositif est actionné cette année. En effet, la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon bénéficie d’une garantie de
non-baisse de sa quote-part de DFM et de DPU, tandis que la Guadeloupe, la Martinique et Mayotte bénéficient d’une
garantie de non-baisse de leur quote-part de DPU. À ce titre, le solde disponible à la DFM des départements de métropole
est diminué de 2 133 €, et le solde disponible à la DPU des départements de métropole est diminué de 299 207 €.
*
*
*
Les montants de la DGF des départements sont mis en ligne sur le site internet de la DGCL (www.dgcl.interieur.gouv.fr)
depuis le 29 mars 2011. Toutefois, seule la notification assurée par vos soins fait foi.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 6/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Dès réception de cette circulaire, vous voudrez bien procéder à la notification de la DGF en informant le conseil général
ou territorial des dispositions concernant les modalités et les délais de recours, rappelés dans la fiche de notification.
Le versement de l’ensemble de la DGF des départements s’effectuera par douzièmes mensuels, conformément à la
circulaire no NOR MCT B0600079C du 21 novembre 2006.
Vos arrêtés de versement viseront le compte no 465.1211 1 « Fonds des collectivités locales – Dotation globale de
fonctionnement – Répartition initiale de l’année – Année 2011 » ouvert en 2011 dans les écritures du trésorier-payeur
général.
L’inscription des différentes dotations composant la DGF des départements est à effectuer dans le budget du département
aux comptes suivants :
7411 Dotation forfaitaire ;
74121 Dotation de fonctionnement minimale ;
74122 Dotation de péréquation urbaine ;
74123 Dotation de compensation.
Toute difficulté dans l’application de la présente circulaire devra être signalée à la direction générale des collectivités
locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau des concours financiers de l’État, Mme Alicia
SAOUDI, tél. : 01 40 07 26 79, fax : 01 40 07 68 30, mél. : [email protected].
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des collectivités locales,
É. Jalon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 6/95 – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Annexe I. – Masses
de la
DGF
des départements pour
2011
Les choix opérés par le comité des finances locales du 8 février 2011
Masses de la DGF des départements et collectivités d’outre-mer pour 2011
Annexe II. – Fiches
de calcul
1. La population DGF départementale 2011 (art. L. 3334‑2 du CGCT)
2. Potentiels financiers de référence des départements d’outre-mer
Potentiel fiscal quatre taxes 2011
Potentiel financier quatre taxes 2011
Potentiel financier par habitant 2011
Potentiel financier superficiaire 2011
3. La dotation de compensation (art. L. 3334‑7‑1 du CGCT)
4. La dotation forfaitaire
5. La dotation de péréquation urbaine
6. La dotation de fonctionnement minimale
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE I
Masses
de la
DGF
des départements pour
2011
Les choix opérés par le comité des finances locales du 8 février 2011
La DGF des départements mise en répartition en 2011, avant mesures de périmètre, est de 12 254 574 063 €, en
progression de 0,54 % par rapport à 2010. Elle atteint après mesures de périmètre 12 253 633 918 € (soit + 0,54 %).
Masses de la DGF des départements et collectivités d’outre-mer pour 2011
MASSE À RÉPARTIR
TAUX DE PROGRESSION
2010-2011
DGF des départements pour l’outre-mer
772 785 143 €
+ 0,60 %
Dotation de compensation
443 579 640 €
+0%
Dotation forfaitaire
231 446 884 €
+ 0,83 %
40 453 193 €
+ 0,66 %
Quote-part de la dotation de péréquation urbaine
Dont garanties de non-baisse
299 207 €
Quote-part de la dotation de fonctionnement minimale
57 305 426 €
Dont garanties de non-baisse
+ 3,87 %
2 133 €
Les crédits réservés aux quotes-parts des départements et collectivités d’outre-mer pour les dotations de péréquation
urbaine et de fonctionnement minimale se répartissent de la manière suivante :
Dotation de péréquation urbaine  40 453 193 €
Départements d’outre-mer  35 835 716 €
Saint-Pierre-et-Miquelon  127 886 €
Saint-Martin  715 933 €
Mayotte  3 773 658 €
Dotation de fonctionnement minimale  57 305 426 €
Départements d’outre-mer  50 916 173 €
Saint-Pierre-et-Miquelon  171 353 €
Saint-Martin  1 021 699 €
Mayotte  5 196 201 €
ANNEXE II
Fiches
de calcul
1. La population DGF départementale 2011 (art. L. 3334‑2 du CGCT)
La population départementale prise en compte pour la répartition des dotations de l’État est la population municipale
publiée par l’INSEE majorée d’un habitant par résidence secondaire.
La population DGF 2011 des départements est calculée de la manière suivante :
Pop DGF 2011 départementale = Pop municipale 2011 départementale + ∑ dépt des RS communales
Avec :
∑ dépt RS communales = total des résidences secondaires de l’ensemble des communes du département.
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N.B. : le nombre de résidences secondaires pris en compte dans le calcul de la population DGF a été actualisé cette
année.
2. Potentiels financiers de référence des départements d’outre-mer
Le potentiel financier (art. L. 3334‑6 du CGCT) correspond au potentiel fiscal majoré de la dotation forfaitaire (hors part
correspondant à l’ancienne part salaires) et de la dotation de compensation notifiées l’année précédente.
Le potentiel fiscal correspond à la somme des éléments suivants :
– le produit des bases brutes des quatre taxes d’imposition locales par le taux moyen national de chacune de ces
taxes ;
– les montants correspondant à l’ancienne compensation « part salaires », intégrée depuis 2004 dans la dotation
forfaitaire ;
– depuis 2005, la moyenne des produits des droits de mutation à titre onéreux sur cinq ans (soit 2006‑2010 pour le
potentiel fiscal 2011). Ces droits correspondent aux droits aux droits d’enregistrement et à la taxe départementale de
publicité foncière visés aux paragraphes 1 et 2 de l’article 1594 A du code général des impôts et sont, par conséquent,
différents de ceux inscrits dans le compte administratif de chaque département.
La loi de finances pour 2011 a modifié les modalités de calcul du potentiel fiscal des départements en raison de la
suppression de la taxe professionnelle : pour l’année 2011, les bases et le taux moyen de taxe professionnelle retenus sont
ceux utilisés pour le calcul du potentiel fiscal 2010.
Potentiel fiscal quatre taxes 2011
×
Bases brutes d’imposition à la taxe foncière
sur les propriétés bâties de 2010
=
+
×
Bases brutes d’imposition à la taxe foncière
sur les propriétés non bâties de 2010
25,48 %
=
Taux moyen national 2010
+
×
Bases brutes d’imposition
à la taxe d’habitation de 2010
7,54 %
=
Taux moyen national 2010
+
×
Bases brutes d’imposition
à la taxe professionnelle de 2009
10,14 %
Taux moyen national 2010
8,96 %
=
Taux moyen national 2009
+
=
Moyenne sur cinq ans du produit perçu
au titre des droits de mutation à titre onéreux
(2006 à 2010)
+
=
Part de la dotation forfaitaire 2010
correspondant à l’ancienne « part salaires »
=
Potentiel fiscal quatre taxes 2011 du département
=
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Potentiel financier quatre taxes 2011
=
Potentiel fiscal quatre taxes 2011
du département
+
=
Dotation de compensation notifiée 2010
+
=
Dotation forfaitaire notifiée 2010 (hors part
correspondant à l’ancienne « part salaires »)
=
Potentiel financier quatre taxes 2011 du département
=
Potentiel financier par habitant 2011
/
=
Potentiel financier quatre taxes 2011
Population DGF 2011
Potentiel financier par habitant 2011
Potentiel financier superficiaire 2011
/
Potentiel financier quatre taxes 2011
=
Superficie du département (en mètres carrés)
Potentiel financier superficiaire 2011
3. La dotation de compensation (art. L. 3334‑7‑1 du CGCT)
La dotation de compensation, introduite par la loi de finances pour 2004, évolue à compter de 2009 au plus comme la
DGF mise en répartition.
En 2011, la loi de finances a prévu que la dotation de compensation des départements en 2011 sera égale à celle perçue
en 2010 hors mesures de recentralisation sanitaire.
Par ailleurs, la dotation de compensation pour 2011 du département de Saône-et-Loire a été minorée au titre des mesures
de recentralisation sanitaire adoptées en 2010 dans ce département d’un montant de 940 146 €.
Dotation de compensation des départements 2011
Dotation de compensation notifiée 2011
=
Dotation de compensation 2010
–
Mesure de recentralisation sanitaire
Dotation de compensation 2011 notifiée
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4. La dotation forfaitaire (art. L. 3334‑3 du CGCT)
La loi de finances pour 2011 fixe le montant de la dotation de base à 74,02 € par habitant. Le montant de dotation de base
par habitant perçu par chaque département est celui utilisé pour la répartition de l’année précédente.
×
74,0 217 873 498 599
=
Population DGF 2011
Dotation de base 2011
=
Complément de garantie 2010
Complément de garantie 2011
=
Dotation de base 2011
+
=
Complément de garantie 2011
Dotation forfaitaire notifiée 2011 =
5. La dotation de péréquation urbaine
La quote-part de la dotation de péréquation urbaine réservée aux départements d’outre-mer, à Saint-Pierre-et-Miquelon,
à Mayotte et à Saint-Martin est déterminée par application au montant total de la DPU du double du rapport, majoré de
10 %, entre la population municipale des départements et collectivités d’outre-mer et cette même population majorée de la
population municipale des départements de métropole. En 2011, ce ratio de population est égal à 7,04 707 591 295 758 %.
Par application de ce ratio, 40 153 986 € ont été spontanément répartis au titre de la quote-part outre-mer de la dotation
de péréquation urbaine en 2011. Cette répartition a été calculée de la manière suivante :
– pour les collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte et Saint-Martin) : il est appliqué au montant total
de DPU (569 796 417 € en 2011) le double du rapport, majoré de 10 %, entre la population municipale de chaque
collectivité et la population municipale de l’ensemble des départements et collectivités de métropole et d’outre-mer
éligibles à la DGF des départements, c’est-à-dire :
QPCOM = Masse DPU2011 × {2 × [(population COM/population DOM + COM éligibles + métropole) × (1 + 10 %)]}
– pour les départements d’outre-mer : la quote-part de DPU restante après répartition entre les collectivités d’outre-mer
(4 475 630 € en 2011) est répartie entre les départements d’outre-mer au prorata de leur population municipale.
DPUDOM = QP DOM × [population dom/population totale DOM]
– garantie de non-baisse des quotes-parts individuelles de DPU : la loi de finances pour 2009 a introduit une règle de
garantie de non-baisse des quotes-parts individuelles de DPU des départements et collectivités d’outre-mer. À ce
titre :
Si
QP DPU 2011 spontanée < QP DPU 2010
Alors :
QP DPU 2011 répartie = QP DPU 2010
En 2011, ce dispositif a bénéficié aux départements de la Guadeloupe et de la Martinique, aux collectivités de SaintPierre-et-Miquelon et Mayotte pour un montant égal à 299 207 €.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
À noter : les disponibilités nécessaires à l’application de cette nouvelle règle sont prélevées sur la masse de DPU à
répartir pour les départements de métropole.
6. La dotation de fonctionnement minimale (art. L. 3334‑7 du CGCT)
La quote-part de la dotation de fonctionnement minimale réservée aux départements d’outre-mer, à Saint-Pierre-etMiquelon, à Mayotte et à Saint-Martin est également déterminée par application au montant total de la DFM du double
du rapport, majoré de 10 %, entre la population municipale des départements et collectivités d’outre-mer et cette même
population majorée de la population municipale des départements de métropole.
Par application de ce ratio, 57 303 293 € ont été spontanément répartis au titre de la quote-part outre-mer de la dotation
de fonctionnement minimale en 2011. Cette répartition a été calculée de la manière suivante :
– pour les collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte et Saint-Martin) : il est appliqué au montant total
de DFM (813 149 934 € en 2011) le double du rapport, majoré de 10 %, entre la population municipale de chaque
collectivité et la population municipale de l’ensemble des départements et collectivités de métropole et d’outre-mer
éligibles à la DGF des départements, c’est-à-dire :
QPCOM = Masse DFM 2011 × 2 × [(population COM/population DOM + COM éligibles + métropole) × (1 + 10 %)]
– pour les départements d’outre-mer : pour bénéficier de la DFM, les départements d’outre-mer doivent être reconnus
éligibles à cette dotation, selon les mêmes règles d’éligibilité qu’en métropole, à savoir disposer d’un potentiel financier
par habitant inférieur au double du potentiel financier par habitant moyen des départements « non urbains ».
Ensuite, la quote-part de DFM restante après prélèvement des quotes-parts des COM (50 916 173 € en 2011) est répartie
entre ces départements en fonction de leur population DGF, de leur longueur de voirie, et de leur potentiel financier de la
manière suivante (art. R. 3443‑2‑1 du CGCT) :
– pour 80 % en fonction de leur population DGF avec :
Fraction population = POP DGF 2011 × VP1
Avec :
– POP DGF 2011 = population DGF 2011 du département d’outre-mer ;
– VP1 = valeur de point en 2011 soit 21,97 848 103 €.
– pour 10 % en fonction de la longueur de voirie classée dans le domaine public départemental, celle située en zone de
montagne étant affectée d’un coefficient multiplicateur de 1,3 :
Fraction voirie = [LVHM + (1,3 × LVM)] × VP2
Avec :
– LVHM = longueur de la voirie hors montagne départementale ;
– LVM = longueur de voirie de montagne départementale ;
– VP2 = valeur de point en 2011, soit 1,96 664 947 €.
– pour 10 % en fonction de l’inverse de leur potentiel financier :
Fraction inverse PFi = Inverse PFi × VP3
Avec :
– Inverse PFi = 1 000 000/Potentiel financier 2011 du département ;
– VP3 = valeur de point en 2011, soit 229 807 606,6 863 530 €.
– garantie de non-baisse des quotes-parts individuelles de DFM : comme pour la DPU, la loi de finances pour 2009 a
introduit une règle de garantie de non-baisse des quotes-parts individuelles de DFM des départements et collectivités
d’outre-mer. À ce titre :
Si
QP DFM 2011 spontanée < QP DFM 2010
Alors :
QP DFM 2010 répartie = QP DFM 2010
En 2011, ce dispositif a bénéficié à la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon (pour un montant de garantie égal
à 2 133 €).
À noter : les disponibilités nécessaires à l’application de cette nouvelle règle sont prélevées sur la masse de DFM à
répartir pour les départements de métropole.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 6/95 – Page 9
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau des concours financiers
de l’État
_____
Circulaire du 14 avril 2011 relative à la répartition de la dotation particulière
« élu local » pour 2011
NOR : COTB1109345C
Résumé : la présente circulaire a pour objet de vous présenter les conditions d’éligibilité ainsi que les modalités de répartition
et de versement, pour 2011, de la dotation particulière « élu local ». Les fiches de notification vous sont adressées par
l’intranet Colbert Départemental.
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets de département de métropole et
d’outre-mer ; Monsieur le haut-commissaire de la République en Polynésie française ; Monsieur le hautcommissaire de la République en Nouvelle-Calédonie ; Messieurs les préfets de Mayotte, Saint-Pierre-etMiquelon et Wallis-et-Futuna.
Afin d’assurer aux petites communes rurales les moyens nécessaires à la mise en œuvre de la loi no 92‑108 du 3 février 1992
relative aux conditions d’exercice des mandats locaux, une dotation particulière réservée aux petites communes rurales a
été créée.
Cette dotation, prévue à l’article L. 2335‑1 du code général des collectivités territoriales, est plus particulièrement destinée
à compenser les dépenses obligatoires entraînées par les dispositions législatives relatives aux autorisations d’absence, aux
frais de formation des élus locaux et à la revalorisation des indemnités des maires et des adjoints.
Je vous rappelle que la loi no 96‑142 du 21 février 1996 relative à la partie législative du CGCT n’a abrogé l’article 42
de la loi du 3 février 1992 précitée qu’en ce qui concerne les communes de métropole et des DOM, comme le précisent
ses articles 12 et 13. L’article 42 susmentionné demeure donc en vigueur pour les communes de Nouvelle-Calédonie, de
Polynésie française, de Wallis-et-Futuna, de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Prélevée sur les recettes de l’État, la dotation particulière « élu local » s’élève en 2011 à 65 006 000 €.
L’article 43 de la loi de finances pour 2007 et les articles R. 2335‑1 et R. 2335‑2 du code général des collectivités
territoriales précisent les modalités d’attribution de la dotation particulière « élu local ». Comme pour les dotations de
péréquation communales, le critère du potentiel financier a été substitué à celui du potentiel fiscal par la loi de finances
pour 2005. Il permet d’appréhender la capacité d’une commune à mobiliser des ressources, au-delà des seules recettes
fiscales. Ainsi, il tient compte des ressources perçues au titre de la dotation forfaitaire.
1. Critères d’éligibilité
En métropole, la dotation particulière « élu local » est attribuée aux communes :
a) Dont la population DGF est inférieure à 1 000 habitants ;
La population DGF utilisée est celle mentionnée à l’article L. 2334‑2 du code général des collectivités territoriales ;
b) Dont le potentiel financier par habitant est inférieur à 1,25 fois le potentiel financier moyen par habitant des communes
de moins de 1 000 habitants, soit 725,491 215 € en 2011.
Dans les départements d’outre-mer, en Polynésie française, à Wallis-et-Futuna, en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte et dans
la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon, la dotation particulière « élu local » est attribuée aux communes dont
la population DGF est inférieure à 5 000 habitants.
En 2011, 23 273 communes bénéficieront au total de cette dotation, dont 92 communes ultramarines. Par ailleurs,
142 communes sont nouvellement éligibles et 222 perdent leur éligibilité.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 7/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
2. Répartition de la dotation 2011
La dotation particulière « élu local » est attribuée sous la forme d’une dotation unitaire annuelle identique pour l’ensemble
des communes : elle est égale au rapport entre le montant de la dotation ouverte en loi de finances et le nombre de
communes bénéficiaires en 2011.
Compte tenu de la baisse du nombre de communes éligibles, la dotation unitaire s’élève en 2011 à 2 793 €, soit une
progression de + 0,36 % par rapport à 2010.
3. Modalités de notification et de versement de la dotation
Afin de faciliter l’élaboration et l’adoption des budgets des communes et de donner accès le plus rapidement possible
aux collectivités locales au montant des dotations leur revenant, le résultat de la répartition de la dotation particulière « élu
local » est en ligne sur le site internet de la DGCL (http://www.dgcl.interieur.gouv.fr) depuis le 28 mars 2011.
Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation revenant à chaque commune fait foi.
Les fiches de notification des attributions de la dotation particulière « élu local » pour les communes de métropole et des
départements d’outre-mer vous seront expédiées par l’intermédiaire de l’intranet Colbert Départemental.
Je vous invite donc, dès réception de ce courrier, à télécharger les fiches de notification de la dotation particulière « élu
local », qui prennent la forme de fichier PDF. Il vous appartient de transmettre ces fiches le plus rapidement possible aux
collectivités concernées, accompagnées d’une lettre de notification.
Concernant les communes de Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie, de la collectivité départementale de Mayotte,
de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon et les circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna, les fiches
vous seront envoyées par messagerie. Dès réception, elles devront être transmises aux communes concernées, accompagnées
d’une lettre de notification.
Je vous rappelle qu’en vertu des dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice administrative, les voies et délais de
recours doivent être expressément mentionnés lors de la notification de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires.
Vous veillerez donc à l’indiquer dans la lettre circulaire par laquelle vous notifiez aux communes le montant de leurs
attributions.
Je vous invite néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer à chaque collectivité bénéficiaire que, durant le
délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception
de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».
Le montant de l’attribution pour 2011 fera l’objet d’un versement unique. Par ailleurs, je vous rappelle que la circulaire
interministérielle du 21 novembre 2006 relative aux versements des dotations de l’État prévoit que les collectivités doivent
désormais être informées de la date à laquelle s’effectuera le versement de la dotation sur leur compte au Trésor public,
dans la lettre leur notifiant leur attribution. La dotation particulière « élu local » est en effet concernée par les dispositions
relatives aux dotations non mensualisées, pour lesquelles il vous appartient de fixer la date de versement, en accord avec
les services du Trésor.
Vos arrêtés de versement, au titre de la dotation unitaire 2011, viseront le compte no 465‑1261 « Dotation élu
local – année 2011 » ouvert en 2011 dans les écritures du trésorier-payeur général.
L’inscription de cette dotation dans les budgets est à effectuer au compte no 742 (en nomenclature M 14).
En cas de rectification, vos arrêtés de versement ou de reversement rectifiant le montant de la dotation particulière « élu
local » versée au titre des années antérieures ou au titre de l’année en cours viseront le compte no 465‑1261 « Dotation élu
local – année 2011 », en précisant qu’il s’agit une opération de régularisation.
Toute difficulté dans l’application de la présente circulaire devra être signalée à la direction générale des collectivités
locales (sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau des concours financiers de l’État), Mme Claudy
DAVILLE, tél. : 01 49 27 37 52, mél. : [email protected].
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 7/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau des concours
financiers de l’État
_____
Circulaire du 14 avril 2011 relative à la répartition des quotes-parts DSU/DSR et DNP de la
dotation d’aménagement des communes et circonscriptions territoriales d’outre-mer au
titre de l’année 2011
NOR : COTB1109852C
Résumé : instructions relatives à la répartition des deux quotes-parts DSU/DSR et DNP de la dotation d’aménagement
des communes des départements d’outre-mer, de la Polynésie française, de la Nouvelle-Calédonie, de Mayotte, de la
collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon et des circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna. Modalités de
répartition et de versement. Montants à notifier aux communes et circonscriptions territoriales.
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales à Messieurs les préfets de région ; Messieurs les préfets des départements
d’outre-mer ; Monsieur le haut-commissaire de la République en Polynésie française ; Monsieur le hautcommissaire de la République en Nouvelle-Calédonie ; Monsieur le préfet, administrateur supérieur des
îles Wallis-et-Futuna ; Monsieur le préfet du département de Mayotte ; Monsieur le préfet de la collectivité
territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon.
La dotation d’aménagement de la dotation globale de fonctionnement (DGF) affectée aux communes d’outre-mer est
composée d’une quote-part relative à la « dotation de solidarité urbaine » et à la « dotation de solidarité rurale » (DSU/
DSR) et d’une quote-part relative à la « dotation nationale de péréquation » (DNP).
La présente circulaire a pour objet de vous présenter les règles afférentes à chacune des deux quotes-parts de la dotation
d’aménagement des communes et circonscriptions territoriales ultramarines dont les montants ont été arrêtés par le comité
des finances locales, le 8 février 2011, ainsi que ses modalités de répartition et de versement.
1. Les montants mis en répartition
Le mode de calcul de la dotation d’aménagement ultramarine traduit la solidarité nationale en faveur des communes
d’outre-mer, en leur affectant une quote-part plus favorable que celle résultant de leur strict poids démographique.
Le montant de cette dotation est en effet calculé par application au montant mis en répartition au plan national du rapport,
majoré de 33 %, entre la population d’outre-mer et la population nationale totale, conformément à l’article L. 2334‑13 du
code général des collectivités territoriales (CGCT).
Pour 2011, le montant de la dotation d’aménagement mis en répartition au plan national, après prélèvement de la DGF
des groupements de communes, s’élève à 2 918 575 433 € (soit + 6,19 % par rapport à 2010).
En application de l’article L. 2334‑13 du code général des collectivités territoriales (CGCT), la somme des deux
quotes-parts destinées aux communes d’outre-mer, après application du rapport majoré de population précité, s’établit à
153 297 136 €, soit une progression de + 6,49 % par rapport à 2010).
Par ailleurs, l’article 174 de la loi de finances initiale du 30 décembre 2008 a introduit un nouvel article dans le code
général des collectivités territoriales (art. L. 2571‑3). Ce dernier précise que : « Pour l’application des quatrième et cinquième
alinéas de l’article L. 2334‑13, la quote-part de la dotation d’aménagement destinée aux communes de Saint-Pierre-etMiquelon est calculée par application à la dotation d’aménagement du rapport existant, d’après le dernier recensement de
population, entre la population des communes de Saint-Pierre-et-Miquelon et la population totale nationale. Le quantum de
la population des communes de Saint-Pierre-et-Miquelon, tel qu’il résulte du dernier recensement de population, est majoré
de 33 %. Le montant revenant à chaque commune de Saint-Pierre-et-Miquelon, calculé dans les conditions prévues par décret
en Conseil d’État, est ensuite majoré pour la commune de Saint-Pierre de 445 000 € et pour celle de Miquelon-Langlade
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de 100 000 €. Cette majoration s’impute sur le montant de la quote-part, prévue au quatrième alinéa de l’article L. 2334‑13,
correspondant à l’application du ratio démographique, prévu au même alinéa, à la dotation de solidarité urbaine et de
cohésion sociale et à la dotation de solidarité rurale.
Compte tenu de ces éléments, la quote-part DSU/DSR des communes d’outre-mer mise en répartition pour l’année 2011
s’établit à 113 612 629 €. Elle progresse ainsi de 6,57 % par rapport à 2010 ; 80 031 637 € sont répartis au profit des
communes des départements d’outre-mer et 33 580 992 € bénéficient à celles des collectivités de Polynésie française, de
Nouvelle-Calédonie, de Wallis-et-Futuna, de Saint-Pierre-et-Miquelon et du département de Mayotte.
La quote-part DNP des communes d’outre-mer s’établit quant à elle à 39 684 506 €. Elle progresse de + 6,24 % par
rapport à 2010. 28 089 525 € sont répartis entre les communes des DOM et 11 594 981 € entre les communes des autres
collectivités.
2. Les règles de répartition de la quote-part DSU/DSR
Conformément aux dispositions de la loi no 93‑1436 du 31 décembre 1993, toutes les communes des départements
d’outre-mer, de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française, de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon,
de la collectivité départementale de Mayotte et les circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna bénéficient de la quotepart DSU/DSR de la dotation d’aménagement, selon des règles spécifiques.
Les articles R. 2334‑9‑1 à R. 2334‑9‑3, l’article R. 2571‑1 et les articles R. 2563‑3 à R. 2563‑4 fixent les critères de
répartition de la quote-part DSU/DSR de la dotation d’aménagement affectée à l’outre-mer.
2.1. Répartition de la dotation revenant aux communes des départements d’outre-mer
(à l’exception de Mayotte)
Pour les départements d’outre-mer, la répartition entre les quatre départements et les communes de chacun d’eux
s’effectue entièrement au prorata de la population DGF.
2.2. Répartition des dotations revenant aux communes de Polynésie française, Nouvelle-Calédonie,
Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte et aux circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna
La répartition de la quote-part s’effectue entre ces collectivités au prorata de leur population INSEE.
La répartition de la quote-part entre les communes de ces collectivités s’effectue en fonction de critères spécifiques
propres à chacun d’eux.
La répartition de la quote-part s’effectue :
– pour les communes de la Polynésie française, à raison de :
45 % proportionnellement à la population DGF de chaque commune ;
40 % proportionnellement au nombre de points attribués à chaque commune en fonction de son éloignement du cheflieu du territoire ;
15 % proportionnellement à leur capacité financière ;
– pour les circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna, à raison de :
50 % proportionnellement à la population DGF de chaque circonscription ;
45 % proportionnellement au nombre de points attribués à chaque circonscription en fonction de son éloignement du
chef-lieu du territoire ;
5 % proportionnellement à la superficie de chaque circonscription ;
– pour les communes de Nouvelle-Calédonie, à raison de :
35 % proportionnellement à la population DGF de chaque commune ;
10 % proportionnellement à la superficie de chaque commune ;
25 % proportionnellement à l’éloignement du chef-lieu ;
30 % proportionnellement à la capacité financière de chaque commune ;
– pour les communes de Saint-Pierre-et-Miquelon, à raison de :
50 % proportionnellement à la population DGF des communes ;
50 % proportionnellement à la superficie des communes.
Après application de ce mécanisme de répartition spontanée, la quote-part DSU/DSR de la commune de MiquelonLanglade est majorée de 100 000 € et celle de Saint-Pierre de 445 000 € ;
– pour les communes de Mayotte, à raison de :
75 % proportionnellement à la population DGF des communes ;
25 % proportionnellement à la superficie des communes.
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3. Les règles de répartition de la quote-part DNP
Toutes les communes des DOM bénéficient de la DNP.
La loi no 2001‑616 du 11 juillet 2001 relative à Mayotte a étendu aux communes de Mayotte le bénéfice de la DNP
(ancien FNP) à compter de l’exercice 2002.
La loi de finances pour 2005 a étendu le bénéfice de la quote-part DNP de la dotation d’aménagement aux communes
de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon, de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et aux
circonscriptions territoriales des îles Wallis-et-Futuna.
3.1. Les modalités de répartition dans les DOM (à l’exception de Mayotte)
La répartition de la quote-part DNP entre les communes des DOM est effectuée à raison de :
– 50 % proportionnellement à leur population DGF,
– 50 % proportionnellement au montant total des sommes comprises dans les rôles généraux émis au profit de la commune
au titre de l’année pour :
– la taxe foncière sur les propriétés bâties, majorée des exonérations ;
– la taxe foncière sur les propriétés non bâties (à hauteur de 30 %) ;
– la taxe d’habitation ;
– la TEOM ou la REOM.
Les communes qui ne perçoivent pas de fiscalité au titre des impôts et taxes précités participent à la répartition en
fonction du double de leur population.
3.2. Les modalités de répartition à Mayotte
La répartition de la totalité de la DNP entre les communes de Mayotte est effectuée au prorata de leur population DGF,
comme le précise l’article 16 du décret no 2002‑1504 du 24 décembre 2002 pris pour l’application de la loi no 2001‑616 du
11 juillet 2001 relative à Mayotte et modifiant la partie réglementaire du code général des collectivités territoriales.
3.3. Les modalités de répartition dans les collectivités territoriales de Saint-Pierre-et-Miquelon,
de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française et dans les circonscriptions territoriales des îles Wallis-et-Futuna
Conformément à la réforme des dotations inscrite dans la loi de finances pour 2005 et dans le décret no 2005‑298
du 31 mars 2005 relatif aux dotations de l’État aux communes et aux départements, l’attribution de la quote-part DNP
de la dotation d’aménagement est étendue aux communes de Saint-Pierre-et-Miquelon, Nouvelle-Calédonie, Polynésie
française et aux circonscriptions territoriales de Wallis-et-Futuna et répartie selon les mêmes modalités que la quote-part
DSU/DSR.
La répartition de la quote-part de ces collectivités entre leurs communes est donc effectuée au prorata des critères de
population DGF, d’éloignement par rapport au chef-lieu, de capacité financière et de superficie, selon la pondération retenue
pour la répartition de la quote-part DSU/DSR de la dotation d’aménagement décrite à la page 2 de cette circulaire.
4. Les modalités de notification et de versement des quotes-parts DSU/DSR et DNP
de la dotation d’aménagement
Afin de faciliter l’élaboration des budgets des communes et de donner accès le plus rapidement possible aux collectivités
locales au montant des dotations leur revenant, le résultat de la répartition des deux quotes-parts DSU/DSR et DNP de la
dotation d’aménagement des communes et circonscriptions territoriales d’outre-mer est en ligne sur le site internet de la
DGCL (http://www.dgcl.interieur.gouv.fr) depuis le 5 avril 2011.
Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation revenant à chaque commune fait foi.
Les fiches de notification relatives aux communes des départements d’outre-mer seront disponibles sur Colbert
Départemental.
Les fiches de notification des communes et des circonscriptions des collectivités d’outre-mer seront envoyées par
messagerie.
Vos arrêtés de versement viseront le compte no 465‑12111 « Dotation globale de fonctionnement. Répartition initiale de
l’année. Année 2011 » ouvert dans les écritures du trésorier-payeur général.
En cas de rectification, vos arrêtés de versement ou de reversement rectifiant le montant de la dotation d’aménagement
versée au titre des années antérieures ou au titre de l’année en cours viseront le compte 465‑1212 « Dotation globale de
fonctionnement. Opérations de régularisation ».
Je vous rappelle que, pour permettre l’application des dispositions des articles R. 421‑1 à R. 421‑5 du code de justice
administrative, doivent être expressément mentionnés, lors de la notification de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires,
les voies et délais de recours contre une telle décision.
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Vous veillerez donc à les indiquer dans la lettre circulaire par laquelle vous notifiez aux communes le montant de leurs
attributions.
Je vous invite par ailleurs, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer également que, durant le délai de recours
contentieux, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai de recours contentieux, qui ne courra à nouveau qu’à compter de l’intervention
de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet. »
L’inscription des dotations dans les budgets est à effectuer, pour chacune des communes concernées, au compte 74127
(comptabilité M14).
Toute difficulté dans l’application de la présente circulaire devra être signalée à : direction générale des collectivités
locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau des concours financiers de l’État, Mme Claudy
DAVILLE, tél : 01 49 27 37 52, mél. : [email protected].
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau des concours
financiers de l’État
_____
Circulaire du 21 avril 2011 relative à l’attribution de la dotation de solidarité rurale en 2011
NOR : COTB1109660C
Pièce jointe : 1 annexe.
Résumé : la présente circulaire a pour objet de vous présenter les conditions d’éligibilité ainsi que les modalités de répartition
et de versement, pour 2011, des fractions « bourg-centre », « péréquation » et « cible » de la dotation de solidarité rurale.
Les fiches de notification vous sont adressées par l’intranet Colbert Départemental.
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales, à Mesdames et Messieurs les préfets (métropole) ; secrétariat général.
La loi no 93‑1436 du 31 décembre 1993 portant réforme de la dotation globale de fonctionnement (DGF) et modifiant le
code des communes et le code général des impôts a créé une dotation de solidarité rurale (DSR) au sein de la DGF. La loi
no 2010‑1657 du 29 décembre 2010 a modifié l’article L. 2334-20 du code général des collectivités territoriales et créé une
troisième part de la dotation de solidarité rurale, destinée aux 10 000 communes les plus défavorisées parmi celles éligibles
à au moins l’une des deux première fractions de la DSR.
Ainsi, à partir de 2011, la dotation de solidarité rurale est composée d’une fraction « bourg-centre », d’une fraction
« péréquation » et d’une fraction « cible » (art. L. 2334‑20 à 22‑1 du code général des collectivités territoriales).
La première fraction est destinée aux communes de moins de 10 000 habitants, chefs-lieux de canton ou regroupant au
moins 15 % de la population du canton, ainsi qu’à certains chefs-lieux d’arrondissement de 10 000 à 20 000 habitants. La
deuxième fraction est destinée aux communes de moins de 10 000 habitants disposant d’un potentiel financier par habitant
inférieur au double du potentiel financier par habitant moyen de leur strate démographique.
La troisième fraction est destinée aux 10 000 premières communes de moins de 10 000 habitants classées en fonction
croissante du rapport entre leur potentiel financier par habitant et le potentiel financier moyen par habitant des communes
de leur strate démographique.
La dotation de solidarité rurale est attribuée pour tenir compte, d’une part, des charges que supportent les communes
rurales pour maintenir un niveau de services suffisant et, d’autre part, de l’insuffisance de leurs ressources fiscales.
1. Montant mis en répartition en 2011
Conformément à l’article L. 2334‑13 du code général des collectivités territoriales, il appartient au comité des finances
locales de fixer la répartition de l’accroissement du solde de la dotation d’aménagement entre la dotation de solidarité
urbaine (DSU), la dotation de solidarité rurale (DSR) et la dotation nationale de péréquation (DNP). Toutefois, en 2011,
la loi de finances a fixé à 50 M€ l’accroissement de la DSR. Le comité des finances locales a ventilé dans sa séance du
8 février 2011 cet accroissement entre chaque fraction. Ainsi, la DSR répartie en métropole au titre de l’exercice 2011
s’élève donc à 807 529 535 €, soit une progression de + 6,22 % par rapport à 2010.
327 169 781 € sont répartis au titre de la fraction « bourg‑centre » (+ 3,75 %), 456 731 397 € au titre de la fraction
péréquation (+ 2,66 %) et 23 628 357 € au titre de la fraction « cible » pour l’année 2011.
2. Calcul des attributions
Les modalités d’éligibilité et de répartition vous sont présentées de façon détaillée en annexe.
Au titre de l’année 2011, la population prise en compte pour le calcul de la DGF des communes, et plus particulièrement
pour la détermination de l’éligibilité et la répartition de la dotation de solidarité rurale, est la population DGF 2011, définie
à l’article L. 2334‑2 du code général des collectivités territoriales.
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Je vous rappelle que les données à prendre en compte pour le calcul de la dotation de solidarité rurale s’apprécient
au 1er janvier de l’année précédant l’exercice au titre duquel est effectuée la répartition, à l’exception de la population,
calculée dans les conditions prévues à l’article L. 2334‑2 du code général des collectivités territoriales.
3. Notification aux collectivités
Afin de faciliter l’élaboration des budgets des communes et d’informer le plus rapidement possible les collectivités
locales du montant des dotations leur revenant, le résultat de la répartition de la dotation de solidarité rurale est en ligne sur
le site internet de la DGCL (http://www.dgcl.interieur.gouv.fr) depuis le 1er avril 2011.
Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation revenant à chaque commune fait foi. Je vous
demande de bien vouloir y procéder dès réception de la présente circulaire.
Les fiches individuelles de notification des attributions de la dotation de solidarité rurale vous seront expédiées par
l’intermédiaire de l’intranet Colbert Départemental (fiches au format pdf).
Vous trouverez également ci-joint la liste des communes qui ne sont plus éligibles cette année à la fraction « bourgcentre » de la DSR, avec l’explication de leur sortie de ce dispositif. À partir de ces éléments, vous pourrez informer ces
collectivités sur les motifs de leur perte d’éligibilité.
Enfin, je vous rappelle que les dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice administrative, concernant les modalités
et les délais de recours, s’appliquent également à la notification de la présente dotation. Vous voudrez bien veiller à ce que
les collectivités bénéficiaires de la DSR en soient à nouveau informées.
Vous veillerez donc à l’indiquer dans la lettre circulaire par laquelle vous notifiez aux communes le montant de leurs
attributions.
Je vous invite néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer à chaque collectivité bénéficiaire que, durant le
délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception
de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».
J’attire également votre attention sur les conséquences de la circulaire interministérielle du 21 novembre 2006 relative aux
versements des dotations de l’État, qui prévoit que les collectivités doivent désormais être informées de la date à laquelle
s’effectuera le versement de la dotation sur leur compte au Trésor public, dans la lettre leur notifiant leur attribution. La
DSR est en effet concernée par les dispositions relatives aux dotations non mensualisées, pour lesquelles il vous appartient
de fixer la date de versement, en accord avec les services du Trésor.
Toute difficulté dans l’application des présentes instructions devra être signalée à : direction générale des collectivités
locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau des concours financiers de l’État, Claudy
DAVILLÉ, tél. : 01 49 27 37 52, mél. : [email protected].
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
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ANNEXE
I. – LE RÉGIME D’ATTRIBUTION DE LA DOTATION DE SOLIDARITÉ RURALE
1. Fraction bourg-centre
2. Fraction péréquation
3. Fraction cible
II. – RÉPARTITION DE LA DOTATION DE SOLIDARITÉ RURALE
1. Fraction bourg-centre
2. Fraction péréquation
3. Fraction cible
III. – INSTRUCTIONS NÉCESSAIRES À LA NOTIFICATION ET AU VERSEMENT DE LA DOTATION
DE SOLIDARITÉ RURALE POUR  2011
1. Inscription dans les budgets
2. Versement de la dotation de solidarité rurale
IV. – LISTE DES COMMUNES « SORTANTES  » À LA FRACTION « BOURG‑CENTRE  » DE LA
DOTATION DE SOLIDARITÉ RURALE  2011
V. – CALCUL DU POTENTIEL FISCAL ET DU POTENTIEL FINANCIER
VI. – CALCUL DE L’EFFORT FISCAL
I. – LE RÉGIME D’ÉLIGIBILITÉ À LA DOTATION DE SOLIDARITÉ RURALE
1. Fraction bourg-centre
L’effort en faveur du monde rural doit s’appuyer sur un certain nombre de pôles qui jouent un rôle structurant par la
qualité et le nombre d’équipements et de services qu’ils regroupent, et par la capacité d’attraction qui en résulte.
1.1. La première fraction de la dotation de solidarité rurale est attribuée aux communes de moins de 10 000 habitants
chefs-lieux de canton ou dont la population représente au moins 15 % de la population du canton
La population à prendre en compte est la population DGF.
Sont exclues du bénéfice de cette dotation les communes remplissant l’une des conditions suivantes :
1. Situées dans une agglomération ou unité urbaine :
a) représentant au moins 10 % de la population du département ou comptant plus de 250 000 habitants ;
b) comptant une commune soit de plus de 100 000 habitants, soit chef-lieu de département ;
2. Situées dans un canton dont la commune chef-lieu compte plus de 10 000 habitants ;
3. Ayant un potentiel financier par habitant supérieur au double du potentiel financier par habitant moyen des communes
de moins de 10 000 habitants.
1.2. Sont également éligibles à la première fraction de la dotation de solidarité rurale les chefs-lieux d’arrondissement
de 10 000 à 20 000 habitants, à l’exception de ceux qui remplissent les conditions décrites aux 1 et 3 ci-dessus
La dotation de solidarité rurale des chefs-lieux d’arrondissement de 10 000 à 20 000 habitants est répartie selon les
mêmes critères que celle des communes de moins de 10 000 habitants, en prenant en compte leur population dans la limite
de 10 000 habitants.
1.3. Lorsqu’une commune cesse de remplir les conditions d’éligibilité à la fraction bourg-centre en 2011, elle perçoit,
à titre de garantie non renouvelable, une attribution égale à la moitié de la dotation perçue en 2010
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2. Fraction péréquation
La seconde fraction de la dotation de solidarité rurale est attribuée aux communes de moins de 10 000 habitants dont le
potentiel financier par habitant est inférieur au double du potentiel financier moyen par habitant des communes appartenant
à la même strate démographique.
La population à prendre en compte est également la population DGF.
3. Fraction cible
La troisième fraction de la dotation de solidarité rurale est attribuée aux 10 000 premières communes de moins de
10 000 habitants parmi celles éligibles au moins à l’une des deux premières fractions de la dotation de solidarité rurale,
classées en fonction croissante du rapport entre leur potentiel financier par habitant et le potentiel financier moyen par
habitant des communes appartenant au même groupe démographique.
II. – RÉPARTITION DE LA DOTATION DE SOLIDARITÉ RURALE
1. Répartition de la fraction bourg-centre
La masse des crédits mis en répartition en métropole au titre de l’année 2011 s’élève à 327 169 781 €.
Formule de répartition
La dotation est attribuée à chaque commune selon les modalités de calcul suivantes :
DSR fraction bourg-centre
=
(PFi
–
pfi)
POP DGF × 1 +
× EF × Coef ZRR × VP
PFi
{ (
)}
avec :
POP DGF = population DGF 2011 dans la limite de 10 000 habitants.
PFi
= p otentiel financier moyen par habitant des communes de moins de 10 000 habitants, soit 752,708 364
en 2011.
pfi
= potentiel financier par habitant de la commune.
EF
= effort fiscal de la commune dans la limite de 1,2.
VP
= valeur de point, soit 25,398 95 € en 2011.
Coef ZRR = coefficient multiplicateur égal à 1,3 appliqué lorsque la commune est située en zone de revitalisation rurale
(ZRR).
L’état de notification indique l’attribution complète de la première fraction de la DSR de la commune en 2011 (incluant
la garantie de sortie d’éligibilité pour les communes concernées).
2. Répartition de la fraction péréquation
La masse des crédits mis en répartition pour la DSR fraction péréquation en métropole s’élève en 2011 à
456 731 397 €.
Les données physiques et financières prises en compte pour le calcul de la DSR deuxième fraction sont celles qui ont été
recensées au 1er janvier 2010, à l’exception de la population prise en compte au 1er janvier 2011 dans les conditions prévues
à l’article L. 2334‑2 du code général des collectivités territoriales.
1. Pour 30 % de ce montant, soit à hauteur de 137 019 419 €, la dotation est calculée d’après la formule suivante, en
fonction du potentiel financier et de l’effort fiscal des communes concernées :
Dotation PFi = POP DGF 1 + (PFi – pfi)
× EF × VP
PFi
avec :
POP DGF = population DGF 2011.
PFi
= potentiel financier moyen des communes appartenant à la même strate démographique.
pfi
= potentiel financier de la commune.
{ (
)}
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EF
VP
=
=
effort fiscal de la commune dans la limite de 1,2.
valeur de point, soit 3,602 36 € en 2011.
POTENTIEL FINANCIER MOYEN PAR HABITANT POUR CHAQUE GROUPE DÉMOGRAPHIQUE
POTENTIEL FINANCIER MOYEN
4 taxes par habitant (en euros)
DOUBLE DU POTENTIEL FINANCIER MOYEN
par habitant (seuil d’éligibilité)
0 à 499 habitants
546, 160 100
1 092, 320 20
500 à 999 habitants
610, 625 737
1 221, 251 47
1 000 à 1 999 habitants
670, 716 660
1 341, 433 32
2 000 à 3 499 habitants
779, 507 965
1 559, 015 93
3 500 à 4 999 habitants
853, 815 195
1 707, 630 390
5 000 à 7 499 habitants
948, 316 628
1 896, 633 256
7 500 à 9 999 habitants
997, 628 744
1 995, 257 488
STRATES
2. Pour 30 % de son montant, soit à hauteur de 137 019 419 €, la dotation est calculée selon la formule suivante en
fonction de la longueur de voirie classée dans le domaine public communal :
Dotation LV = LV × VP
avec :
LV = longueur de la voirie en mètres classée dans le domaine public communal (cette longueur est doublée pour les
communes de montagne).
VP = valeur de point, soit 0,210 363 183 € en 2011.
3. Pour 30 % de son montant, soit à hauteur de 137 019 419 €, la dotation est calculée selon la formule suivante, en
fonction du nombre d’enfants de 3 à 16 ans recensés dans la commune :
Dotation pop. 3 à 16 ans INSEE = population âgée de 3 à 16 ans INSEE × VP
avec :
VP = valeur de point, soit 25,459 226 6 € en 2011.
4. Pour 10 % de ce montant, soit à hauteur de 45 673 140 €, la dotation est calculée selon la formule suivante, en fonction
du potentiel financier superficiaire :
Dotation PFiS = POP DGF × 1 + (PFiS – pfis)
× VP
PFiS
avec :
POP DGF = population DGF 2011.
PFiS
=potentiel financier moyen par hectare des communes de moins de 10 000 habitants, soit 496,682 197 €
en 2011.
pfis
= potentiel financier par hectare de la commune.
VP
= valeur de point, soit 2,061 298 667 € en 2011.
La dotation totale attribuée aux communes est égale à :
{ (
)}
DSR fraction péréquation
=
dotation PFi + dotation LV + dotation POP 3 à 16 ans INSEE + dotation PFiS
L’état de notification indique, d’une part, les éléments physiques et financiers nécessaires au calcul de la fraction
péréquation et, d’autre part, le montant total de la fraction ainsi que le montant pour chacune des quatre parts précitées.
3. Répartition de la fraction cible
Les modalités de calcul et de versement des dotations attribuées au titre de la fraction cible, prévues à l’article L. 2334‑22
du CGCT, sont identiques à celles de la fraction péréquation.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 9/95 – Page 5
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
La masse des crédits mis en répartition pour la DSR fraction cible en métropole s’élève en 2011 à 23 628 357 €.
Les données physiques et financières prises en compte pour le calcul de la troisième fraction de la DSR sont celles qui
ont été recensées au 1er janvier 2010, à l’exception de la population prise en compte au 1er janvier 2011 dans les conditions
prévues à l’article L. 2334‑2 du code général des collectivités territoriales.
1. Pour 30 % de ce montant, soit à hauteur de 7 088 507 €, la dotation est calculée d’après la formule suivante, en
fonction du potentiel financier et de l’effort fiscal des communes concernées :
Dotation PFi = POP DGF × 1 + (PFi – pfi)
× EF × VP
PFi
avec :
POP DGF = population DGF 2011.
PFi
=potentiel financier moyen des communes appartenant à la même strate démographique.
pfi
= potentiel financier de la commune.
EF
= effort fiscal de la commune dans la limite de 1,2.
VP
= valeur de point, soit 0,457 081 376 € en 2011.
{ (
)}
POTENTIEL FINANCIER MOYEN PAR HABITANT POUR CHAQUE GROUPE DÉMOGRAPHIQUE
POTENTIEL FINANCIER MOYEN
4 taxes par habitant (en euros)
DOUBLE DU POTENTIEL FINANCIER MOYEN
par habitant (seuil d’éligibilité)
0 à 499 habitants
546, 160 100
1 092, 320 20
500 à 999 habitants
610, 625 737
1 221, 251 47
1 000 à 1 999 habitants
670, 716 660
1 341, 433 32
2 000 à 3 499 habitants
779, 507 965
1 559, 015 93
3 500 à 4 999 habitants
853, 815 195
1 707, 630 390
5 000 à 7 499 habitants
948, 316 628
1 896, 633 256
7 500 à 9 999 habitants
997, 628 744
1 995, 257 488
STRATES
2. Pour 30 % de son montant, soit à hauteur de 7 088 507 €, la dotation est calculée selon la formule suivante en fonction
de la longueur de voirie classée dans le domaine public communal :
Dotation LV = LV × VP
avec :
LV = longueur de la voirie en mètres classée dans le domaine public communal (cette longueur est doublée pour les
communes de montagne).
VP = valeur de point, soit 0,042 488 368 € en 2011.
3. Pour 30 % de son montant, soit à hauteur de 7 088 507 €, la dotation est calculée selon la formule suivante, en fonction
du nombre d’enfants de 3 à 16 ans recensés dans la commune :
Dotation pop. 3 à 16 ans INSEE = population âgée de 3 à 16 ans INSEE × VP
avec :
VP = valeur de point, soit 3,938 232 345 € en 2011
4. Pour 10 % de ce montant, soit à hauteur de 2 362 836 €, la dotation est calculée selon la formule suivante, en fonction
du potentiel financier superficiaire :
Dotation PFiS = POP DGF × 1 + (PFiS – pfis)
× VP
PFiS
avec :
POP DGF = population DGF 2011.
PFiS
=potentiel financier moyen par hectare des communes de moins de 10 000 habitants soit 496,682 197 €
en 2011.
pfis
= potentiel financier par hectare de la commune.
VP
= valeur de point, soit 0,285 816 418 € en 2011.
{ (
)}
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 9/95 – Page 6
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
La dotation totale attribuée aux communes est égale à :
DSR fraction cible
=
dotation PFi + dotation LV + dotation POP 3 à 16 ans INSEE + dotation PFiS
L’état de notification indique, d’une part, les éléments physiques et financiers nécessaires au calcul de la fraction cible et,
d’autre part, le montant total de la fraction ainsi que le montant pour chacune des quatre parts précitées.
III. – INSTRUCTIONS NÉCESSAIRES À LA NOTIFICATION ET AU VERSEMENT
DE LA DOTATION DE SOLIDARITÉ RURALE POUR  2011
1. Inscription dans les budgets
L’inscription de la dotation de solidarité rurale dans les budgets est à effectuer, pour chacune des collectivités concernées,
au compte suivant :
74121 – Dotation de solidarité rurale (nomenclature M 14)
2. Versement de la dotation de solidarité rurale pour 2011
Après avoir procédé à la notification du montant de la dotation de solidarité rurale, vous prendrez les dispositions
nécessaires pour en assurer le versement.
À cette fin, vous indiquerez par un arrêté le montant total de la dotation de solidarité rurale pour 2011.
Conformément aux dispositions de l’article L. 2334‑14 du code général des collectivités territoriales, la dotation de
solidarité rurale fait l’objet d’un versement annuel, avant la fin du troisième trimestre de l’exercice au titre duquel elle est
versée.
Vos arrêtés de versement viseront le compte suivant, ouvert en 2011 dans les écritures du trésorier-payeur général, auquel
ils seront aussitôt transmis :
Compte no 465‑12111
l’année – année 2011 ».
« Fonds
nationaux
des
collectivités
territoriales – DGF – répartition
initiale
de
En cas de rectification, vos arrêtés de versement ou de reversement rectifiant le montant de la dotation d’aménagement
versée au titre des années antérieures ou au titre de l’année en cours viseront le compte no 465‑1212 « Dotation globale de
fonctionnement. Opérations de régularisation ».
Je vous rappelle qu’en vertu des dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice administrative, les voies et délais de
recours doivent être expressément mentionnés lors de la notification de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires.
Vous veillerez donc à l’indiquer dans la lettre circulaire par laquelle vous notifiez aux communes le montant de leurs
attributions.
Je vous invite néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer à chaque collectivité bénéficiaire que, durant le
délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception
de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».
IV. – LISTE DES COMMUNES SORTANTES DE LA FRACTION  « BOURG-CENTRE  » EN  2011
Les communes qui deviennent inéligibles à la première fraction de la DSR perçoivent en 2011, à titre de garantie non
renouvelable, une attribution égale à la moitié de celle qu’elles ont perçue en 2010.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 9/95 – Page 7
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DPT
CODE INSEE
POPULATION DGF
N° STRATE
DSR BC 2010
GARANTIE DE SORTIE
08
08311
MOUZON
NOM COMMUNE
2 487
4
874
437
MOTIF SORTIE
11
11203
LÉZIGNAN-CORBIÈRES
10 281
8
303 044
151 522
12
12277
TAUSSAC
576
2
11 313
5 657
Pop < 15% canton
14
14020
ARGENCES
3 574
5
125 452
62 726
Pop < 15% canton
17
17484
PORT-DES-BARQUES
2 367
4
87 390
43 695
Pop < 15% canton
24
24240
LIMEUIL
526
2
28 815
14 408
Pop < 15% canton
26
26338
SAUZET
1 992
3
41 067
20 534
Pop < 15% canton
31
31495
SAINT-LÉON
1 082
3
55 002
27 501
Pop < 15% canton
33
33251
LOUCHATS
745
2
44 877
22 439
Pop < 15% canton
33
33438
SAINT-MAIXANT
1 450
3
53 128
26 564
Pop < 15% canton
41
41105
JOSNES
979
2
53 522
26 761
Pop < 15% canton
43
43043
CÉAUX-D’ALLÈGRE
565
2
27 230
13 615
Pop < 15% canton
44
44106
MOUTIERS-EN-RETZ
2 382
4
89 479
44 740
Pop < 15% canton
55
55519
TRONVILLE-EN-BARROIS
1 673
3
5 893
2 947
Pop < 15% canton
59
59647
WATTEN
2 760
4
108 826
54 413
Pop < 15% canton
63
63085
CHAPDES-BEAUFORT
1 090
3
42 601
21 301
Pop < 15% canton
63
63434
TOURS-SUR-MEYMONT
628
2
27 993
13 997
Pop < 15% canton
65
65168
ESQUIÈZE-SÈRE
996
2
36 320
18 160
Pop < 15% canton
67
67538
WINGEN-SUR-MODER
1 669
3
54 170
27 085
Pop < 15% canton
76
76178
CLÉON
5 734
6
2 448
1 224
pfi
81
81132
GUITALENS-L’ARBARÈDE
795
2
64 886
32 443
Pop < 15% canton
83
83086
MUY
10 145
8
247 474
123 737
Pop > 10 000
89
89124
COURLON-SUR-YONNE
1 285
3
38 177
19 059
Pop < 15% canton
90
90047
FONTAINE
638
2
253
127
Pop < 15% canton
20A
2A008
ALBITRECCIA
2 021
4
56 086
28 043
Pop < 15% canton
20B
2B093
CORBARA
1 370
3
28 638
14 319
Pop < 15% canton
pfi
Pop > 10 000
V. – CALCUL DU POTENTIEL FISCAL ET FINANCIER 2011
La loi de finances pour 2010 prévoit dans son dispositif la suppression de la taxe professionnelle. Cette suppression
n’est pas sans conséquences pour les dotations de l’État versées aux collectivités territoriales, dans la mesure où la taxe
professionnelle est prise en compte dans le calcul du potentiel fiscal des collectivités afin de déterminer l’éligibilité à une
dotation et le montant versé.
Le nouvel article L. 2334‑4 du CGCT prévoit que pour l’année 2011 le potentiel fiscal d’une commune est déterminé par
application aux bases communales des quatre taxes directes locales du taux moyen national d’imposition de chacune de ces
taxes. Pour la taxe foncière sur les propriétés bâties, la taxe foncière sur les propriétés non bâties et la taxe d’habitation, les
bases retenues sont les bases brutes de la dernière année dont les résultats sont connus servant à l’assiette des impositions
communales. Les taux moyens nationaux sont ceux constatés lors de la dernière année dont les résultats sont connus. Pour
la taxe professionnelle, les bases et le taux moyen sont ceux utilisés pour le calcul du potentiel fiscal en 2010.
Il est majoré de la part de la dotation forfaitaire de la commune correspondant à la compensation prévue au I du D
de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 (no 98‑1266 du 30 décembre 1998), et minoré le cas échéant des éventuels
prélèvements fiscaux subis par la commune à la suite de la suppression des CCAS et de la banalisation de l’imposition de
France Télécom.
Le potentiel financier de la commune correspond à son potentiel fiscal majoré de la dotation forfaitaire (hors compensation
« part salaires » et compensation des baisses de DCTP) perçue l’année précédente.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 9/95 – Page 8
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1. Calcul du potentiel fiscal quatre taxes des communes
Bases brutes d’imposition 2010
Taux moyen national
Taxe d’habitation
×
0,1521
=
Taxe foncière sur les propriétés bâties
×
0,1967
=
Taxe foncière sur les propriétés non bâties
×
0,4594
=
Taxe professionnelle (bases brutes 2009)
×
0,1613 (taux 2009)
=
Part de la dotation forfaitaire correspondant à la compensation prévue au I du D de l’article 44 de
la loi de finances pour 1999 (no 98‑1266 du 30 décembre 1998)
Prélèvement sur la fiscalité
+
+
+
+
(a)
(b)
(c)
(d)
(e)
–
(f)
=
Potentiel fiscal = total des lignes (a) + (b) + (c) + (d) + (e) – (f)
(g)
+
Dotation forfaitaire 2010 hors part représentant l’ancienne « part salaires »
(h)
=
Potentiel financier = (g) + (h)
2. Calcul du potentiel financier par habitant des communes
Potentiel financier
/
Population DGF 2011 de la commune
=
Potentiel financier par habitant de la commune
VI. – CALCUL DE L’EFFORT FISCAL 2011
L’effort fiscal d’une commune est égal au rapport entre le produit de la taxe d’habitation, des deux taxes foncières, de la
taxe ou redevance pour l’enlèvement des ordures ménagères, et le potentiel fiscal correspondant à ces trois taxes. Le produit
et les bases de la taxe professionnelle ne sont pas pris en compte pour le calcul de l’effort fiscal.
L’article L. 2334‑5 du code général des collectivités territoriales prévoit un mécanisme d’écrêtement du produit fiscal
pris en compte pour le calcul de l’effort fiscal lorsque l’augmentation du taux moyen pondéré des trois taxes directes
locales de la commune est supérieure à celle constatée pour les communes de même importance démographique. Le produit
fiscal est alors calculé sur la base de cette augmentation moyenne. De manière symétrique est prévu un mécanisme destiné
à ne pas pénaliser les communes qui baisseraient leur taux d’une année sur l’autre. Le taux pris en compte pour le calcul
de la DGF est alors, non pas le dernier taux connu, mais celui de l’exercice précédent.
Pour les communes membres d’un groupement de communes à fiscalité propre, l’effort fiscal est calculé en ajoutant au
produit et au taux de chacune de leurs propres taxes communales ceux correspondant au groupement de communes.
1. Calcul de l’effort fiscal des communes
Produit de la taxe d’habitation, de la taxe foncière sur les propriétés bâties, de la taxe foncière sur les propriétés non bâties,
de la taxe ou redevance pour l’enlèvement des ordures ménagères majoré du produit des exonérations
/
Potentiel fiscal (trois taxes)
=
Effort fiscal de la commune
2. Modalités de l’écrêtement
La loi a institué un mécanisme d’écrêtement du produit fiscal pris en compte pour le calcul de l’effort fiscal lorsque
l’augmentation du taux moyen pondéré de la commune est supérieure à celle constatée pour les communes de même
importance démographique.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 9/95 – Page 9
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
GROUPE DÉMOGRAPHIQUE
0 à 499 habitants..................................................................................
500 à 999 habitants..............................................................................
1 000 à 1 999 habitants.......................................................................
2 000 à 3 499 habitants.......................................................................
3 500 à 4 999 habitants.......................................................................
5 000 à 7 499 habitants.......................................................................
7 500 à 9 999 habitants.......................................................................
10 000 à 14 999 habitants...................................................................
15 000 à 19 999 habitants...................................................................
20 000 à 34 999 habitants...................................................................
35 000 à 49 999 habitants...................................................................
50 000 à 74 999 habitants...................................................................
75 000 à 99 999 habitants...................................................................
100 000 à 199 999 habitants..............................................................
200 000 habitants et plus...................................................................
T1
T2
0,156 805
0,157 922
0,157 235
0,159 096
0,159 657
0,161 643
0,164 615
0,166 9
0,170 894
0,173 26
0,179 6
0,182 643
0,186 298
0,189 599
0,195 183
0,197 432
0,198 972
0,201 329
0,204 279
0,206 875
0,213 6
0,216 34
0,200 624
0,202 987
0,176 901
0,180 101
0,224 686
0,228 664
0,144 038
0,149 012
Soit t1 le taux moyen pondéré de la commune en 2009.
Soit t2 le taux moyen pondéré de la commune en 2010.
Soit T1 le taux moyen pondéré de l’ensemble des communes de la strate en 2009.
Soit T2 le taux moyen pondéré de l’ensemble des communes de la strate en 2010.
Si t2 – t1 est inférieur à T2 – T1, on conserve le produit fiscal de la commune.
Si t2 – t1 est supérieur à T2 – T1, le produit fiscal est écrêté dans les conditions suivantes :
Premier cas
Si t2 > t1, T2 – T1 > 0 et (t2 – t1) > (T2 – T1), le produit fiscal est ainsi écrêté :
Base nette d’imposition à la taxe d’habitation de 2010
+
Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties de 2010
+
Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés non bâties de 2010
Sous-total (a) + (b) + (c)
{ t1 + (T2 – T1) }
Produit fiscal écrêté
(a)
(b)
(c)
=
(d)
×
=
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Deuxième cas
Si t2 > t1, t2 > T2 et T2 – T1 < 0, le produit fiscal est écrêté dans les conditions suivantes :
Base nette d’imposition à la taxe d’habitation de 2010
(a)
+
Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties de 2010
(b)
+
Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés non bâties de 2010
(c)
=
Sous-total (a) + (b) + (c)
(d)
×
Si t2 + T2 – T1 > T2 alors (d) × t2 + (T2 – T1)
×
Si t2 + T2 – T1 < T2 alors (d) × T2
=
= Produit fiscal écrêté
}
ou
Dans les deux cas, il convient d’ajouter au produit fiscal écrêté le produit de la taxe ou redevance pour l’enlèvement des
ordures ménagères ainsi que le produit des exonérations permanentes et temporaires retenues par l’article L. 2334‑6 du
code général des collectivités territoriales. L’effort fiscal de la commune a été recalculé avec le produit fiscal écrêté.
3. Diminution du taux moyen pondéré des trois taxes locales
Pour les communes dont le taux pondéré des trois taxes directes locales est en 2010 inférieur à celui de 2009, c’est ce
dernier taux qui a été pris en compte pour le calcul du produit fiscal.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 9/95 – Page 11
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau des concours
financiers de l’État
_____
Circulaire du 22 avril 2011 relative à la dotation globale de fonctionnement (DGF)
des provinces de Nouvelle-Calédonie – exercice 2011
NOR : COTB1109188C
Références : loi organique no 99‑209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie.
Résumé : la présente circulaire a pour objet de vous rappeler les modalités de répartition de la dotation globale de
fonctionnement des provinces de Nouvelle-Calédonie.
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales à Monsieur le haut-commissaire de la République en NouvelleCalédonie.
1. Rappel du cadre juridique de la dotation
L’article 181 de la loi organique du 19 mars 1999 prévoit que l’État verse annuellement aux provinces de NouvelleCalédonie, hors contrat de développement, une dotation globale de fonctionnement.
2. Modalités de calcul du montant de la dotation
Depuis 2001, le taux d’évolution de cette dotation est identique à celui de la dotation globale de fonctionnement prévue
à l’article L. 1613‑1 du code général des collectivités territoriales.
Pour l’année 2011, le montant de cette dotation a été fixé à 82 497 618 € en LFI (en AE = CP).
3. Modalités de répartition et de versement de la dotation aux collectivités concernées
Depuis 2009, la gestion de cette dotation, auparavant assurée par le secrétariat d’État à l’outre-mer, relève de la direction
générale des collectivités locales (DGCL), selon les modalités indiquées ci-après.
Les crédits sont inscrits à la première sous-action de l’action 4 « dotations outre-mer » du programme 122 « concours
spécifiques et administration » de la mission « relation avec les collectivités territoriales ». Le responsable de programme est
le directeur général des collectivités locales, le responsable de BOP est le sous-directeur des finances locales et de l’action
économique, et vos services constituent l’unique unité opérationnelle concernée par cette ligne. Pour tout renseignement
complémentaire sur le cadre général, je vous invite à consulter la charte de gestion pour 2011 du programme 122, qui vous
sera prochainement transmise.
Les délégations de crédits s’effectueront de la manière suivante :
– une première délégation, correspondant à 80 % de l’enveloppe, interviendra en début d’année ;
– une seconde délégation, correspondant au solde (20 %), interviendra au second semestre, après la levée du gel opérée
à hauteur de 5 % (en AE = CP) sur les crédits inscrits en LFI.
Des lettres de notification précisant le montant et la date des délégations de crédits vous seront adressées systématiquement ;
elles vous préciseront les modalités d’imputation comptable de la DGF des provinces de Nouvelle-Calédonie. Je vous
rappelle que les engagements et les mandatements de ces crédits aux collectivités doivent impérativement être établis au
niveau local sous la catégorie 63 et l’article d’exécution 34.
La répartition de la DGF entre les provinces est assurée par vos soins ; vous voudrez bien adresser à cet effet aux
collectivités copie des arrêtés de notification de leur dotation.
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Compte tenu de l’attention portée sur le niveau de consommation des crédits en régime LOLF et de l’obligation légale
qui s’attache au versement de la DGF des provinces de Nouvelle-Calédonie, aucun crédit sans emploi (CSE) ne devra être
rendu en fin d’année.
Toute difficulté dans l’application de la présente circulaire devra être signalée à : direction générale des collectivités locales
(sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau des concours financiers de l’État), Mme Claudy
DAVILLE, tél. : 01 49 27 37 52, mél : [email protected].
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau des concours
financiers de l’État
_____
Circulaire du 22 avril 2011 relative à la répartition
de la dotation nationale de péréquation (DNP) pour l’année 2011
NOR : COTB1109435C
Pièces jointes : 4 annexes.
Résumé : la présente circulaire a pour objet de vous préciser les conditions d’éligibilité et les modalités de répartition de la
dotation nationale de péréquation (DNP) pour 2011. Les fiches de notification vous sont adressées par l’intranet Colbert
Départemental.
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets (métropole).
La DNP comprend deux parts : une part dite « principale », qui vise à corriger les insuffisances de potentiel financier,
et une part dite « majoration », plus spécifiquement destinée à la réduction des écarts de potentiel fiscal calculé par seule
référence à l’ancienne taxe professionnelle, celle-ci ayant été supprimée par la loi de finances pour 2010.
I. – DÉTERMINATION DE LA MASSE À RÉPARTIR
Les crédits alloués à la DNP s’élèvent en 2011 à 755 540 700 € (contre 712 538 131 € en 2010). La somme effectivement
mise en répartition entre les communes de métropole s’élève à 715 856 193 € (contre 675 219 622 € en 2010) après
prélèvement de la quote-part réservée aux communes des départements et collectivités d’outre-mer.
Cette masse à répartir en métropole se ventile de la manière suivante entre les deux parts de la DNP :
– le montant de la part principale s’élève en 2011 à 556 389 642 € (contre 524 805 411 € en 2010) ;
– celui de la majoration à 159 466 552 € (contre 150 414 211 € en 2010).
II. – RÉPARTITION DE LA PART PRINCIPALE DE LA DNP
A. – Les
conditions d’éligibilité
1. Les conditions de droit commun
Sont éligibles :
– les communes qui satisfont cumulativement aux deux conditions suivantes (code 1) :
– avoir un potentiel financier par habitant supérieur de 5 % au plus à la moyenne du groupe démographique
correspondant ;
– avoir un effort fiscal supérieur à la moyenne du groupe démographique correspondant ;
– les communes de plus de 10 000 habitants qui répondent également aux deux conditions suivantes (code 6) :
– avoir un potentiel financier par habitant inférieur ou égal à 85 % du potentiel financier du groupe démographique
correspondant ;
– avoir un effort fiscal supérieur à 85 % de la moyenne du groupe démographique correspondant.
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2. Les conditions dérogatoires
Sont également éligibles les communes répondant à l’une des conditions suivantes :
– avoir un potentiel financier par habitant supérieur de 5 % au plus à la moyenne du groupe démographique correspondant
et un taux de taxe professionnelle égal en 2009 au taux plafond à savoir 32,26 %. Ces communes bénéficient d’une
attribution à taux plein (code 3) ;
À noter : en raison de la suppression de la taxe professionnelle par la loi de finances pour 2010, le taux plafond de taxe
professionnelle pris en compte dans la répartition de la DNP 2011 est celui de 2009, à savoir 32,26 %.
– avoir un potentiel financier par habitant supérieur au plus de 5 % à la moyenne du groupe démographique correspondant
et un effort fiscal compris entre l’effort fiscal moyen des communes du même groupe démographique et 85 % de cet
effort fiscal moyen. Ainsi, l’assouplissement des conditions de droit commun ne concerne que la condition liée à
l’effort fiscal. La condition relative au potentiel financier reste impérative. Dans cette seconde hypothèse dérogatoire
(code 2), les communes éligibles à titre dérogatoire perçoivent une attribution réduite de moitié. On notera au passage
que, dans l’hypothèse où cet abattement induirait une diminution supérieure à 50 % du montant perçu en 2010 par les
communes concernées, un total de 50 % du montant perçu en 2010 leur serait cependant garanti.
B. – La
répartition des ressources entre les strates
Les ressources de la part principale de la DNP font l’objet d’une répartition entre, d’une part, les communes
de 200 000 habitants et plus et, d’autre part, celles de moins de 200 000 habitants.
C. – La
répartition entre les communes
1. L’attribution d’une garantie d’inéligibilité (code 4)
Elle est versée aux communes éligibles en 2010 qui ne remplissent plus les conditions d’éligibilité en 2011. Ces communes
reçoivent, à titre de garantie pour 2011, une attribution égale à 50 % de leur part principale de 2010.
2. L’attribution des communes éligibles en 2011
Au regard de l’article L. 2334‑14-I-VII du CGCT, les communes qui ont un montant d’attribution de garantie inférieur
ou égal à 300 € ne perçoivent aucune attribution.
L'attribution des communes éligibles à la DNP selon les conditions de droit commun (codes 1 et 6) et la condition
dérogatoire en cas de plafonnement de la taxe professionnelle (code 3).
Part principale DNP =
{1,05 ×PFiPFi – PFi} × Pop × VP1
Part principale DNP =
{1,05 ×PFiPFi – PFi} × Pop × VP2
Ou
Avec :
PFi = Potentiel financier moyen par habitant du groupe démographique auquel appartient la commune.
PFi = Potentiel financier par habitant de la commune.
Pop = Population DGF 2011 de la commune.
VP1 = Valeur de point, soit 64,69 168 € pour les communes de moins de 200 000 habitants.
VP2 = Valeur de point, soit 39,918 838 € pour les communes de plus de 200 000 habitants.
L'attribution des communes éligibles à la DNP en 2011 en cas d’effort fiscal compris entre 85 % et 100 % de l’effort
fiscal moyen des communes du même groupe démographique (code 2)
Ou
{   × Pop × VP1 × 1
}
2
  Part principale DNP = {1,05 × PFi – PFi} × Pop × VP2 × 1
2
  PFi   Part principale DNP = 1,05 × PFi – PFi
PFi
Avec :
PFi = Potentiel financier moyen par habitant du groupe démographique auquel appartient la commune.
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PFi = Potentiel financier par habitant de la commune.
Pop = Population DGF 2011 de la commune.
VP1 = Valeur de point, soit 64,69 168 € pour les communes de moins de 200 000 habitants.
VP2 = Valeur de point, soit 39,918 838 € pour les communes de plus de 200 000 habitants.
À l’issue de ce calcul, les communes éligibles, dont l’attribution 2011 est inférieure de 50 % à celle de 2010, bénéficient
d’une garantie égale à 50 % du montant perçu en 2010 au titre de la part principale. Cette garantie est prélevée sur la masse
à répartir.
3. Aucun versement inférieur ou égal à 300 €
Conformément au VII de l’article L. 2334‑14-I-VII du CGCT, aucune attribution inférieure ou égale à 300 € n’est versée
aux communes.
III. – RÉPARTITION DE LA MAJORATION DE LA DNP
A. – Les
conditions d’éligibilité
Sont éligibles à cette majoration les communes qui satisfont cumulativement aux trois conditions suivantes :
– être éligibles à la part principale de la dotation nationale de péréquation (même si aucune attribution n’a été versée en
raison d’un montant inférieur ou égal à 300 €) ;
– compter moins de 200 000 habitants ;
– avoir un potentiel fiscal taxe professionnelle par habitant inférieur de 15 % à la moyenne du groupe démographique
auquel elles appartiennent.
B. – La
répartition de cette majoration entre les communes éligibles
Le calcul de la dotation des communes éligibles s’effectue en appliquant la formule suivante :
{        }
Majoration DNP = PFTP – PFTP × Pop × VP3
PFTP
Avec :
PFTP = Potentiel fiscal taxe professionnelle moyen par habitant du groupe démographique auquel appartient la commune.
PFTP = Potentiel fiscal taxe professionnelle par habitant de la commune.
Pop = Population DGF 2011 de la commune.
VP3 = Valeur de point, soit 11,379 159 €.
Comme pour la part principale, et ce conformément au VII de l’article L. 2334‑14-I-VII du CGCT, aucune attribution de
la part majoration inférieure ou égale à 300 € n’est versée.
IV. – MODALITÉS DE NOTIFICATION ET DE VERSEMENT DES DOTATIONS
Les montants de la DNP sont accessibles sur le site internet de la DGCL depuis le 1er avril 2011. Toutefois, seule la
notification par vos soins fait foi.
A. – Les
fiches de notification
Vous trouverez les fiches de notification sur Colbert Départemental pour les communes bénéficiaires, c’est-à-dire éligibles
à la DNP au titre des codes 1, 2, 3, 5 et 6 (cf. annexe I), ou sortantes et bénéficiant de la garantie de sortie (code 4).
B. – Les
modalités de versement des attributions
Vous notifierez, dès réception de la présente circulaire, les dotations aux communes pour l’établissement de leur
budget.
J’attire également votre attention sur les conséquences de la circulaire interministérielle du 21 novembre 2006 relative aux
versements des dotations de l’État, qui prévoit que les collectivités doivent désormais être informées de la date à laquelle
s’effectuera le versement de la dotation sur leur compte au Trésor public, dans la lettre leur notifiant leur attribution.
La DNP est en effet concernée par les dispositions relatives aux dotations non mensualisées, pour lesquelles il vous
appartient de fixer la date de versement, en accord avec les services du Trésor.
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C. – Les
modalités de notification des attributions
Vos arrêtés devront viser le compte de la DGF, soit le compte no 465‑12111 « Fonds nationaux des collectivités
territoriales – DGF – répartition initiale de l’année – année 2011 », ouvert en 2011 dans les écritures du trésorier-payeur
général.
En cas de rectification, vos arrêtés de versement ou de reversement rectifiant le montant de la dotation d’aménagement
versée au titre des années antérieures ou au titre de l’année en cours viseront le compte no 465‑1212 « Dotation globale de
fonctionnement – Opérations de régularisation ».
L’inscription des dotations dans les budgets est à effectuer, pour chacune des communes concernées, au compte 74127
(comptabilité M14).
Je vous rappelle que pour permettre l’application des dispositions des articles R. 421‑5 du code de justice administrative,
doivent être expressément mentionnés, lors de la notification de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires, les voies et
délais de recours contre une telle décision.
Vous veillerez donc à l’indiquer dans la lettre-circulaire par laquelle vous notifiez aux communes le montant de leurs
attributions.
Je vous invite, par ailleurs, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer également que, durant le délai de recours
contentieux, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai de recours contentieux, qui ne courra à nouveau qu’à compter de l’intervention
de votre réponse. Je vous rappelle à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».
Toute difficulté dans l’application de la présente circulaire devra être signalée à la direction générale des collectivités
locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau des concours financiers de l’État, Mme Élodie
DUCROHËT, tél. : 01 49 27 39 65, mél. : é[email protected].
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
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ANNEXE I
Fiche
technique relative aux codes
DNP
Code 1. – Communes éligibles de plein droit :
– elles sont éligibles selon les conditions de droit commun ;
– elles bénéficient d’une attribution intégrale à 100 %.
Code 2. – Effort fiscal assoupli :
– elles sont éligibles en raison de leur effort fiscal, compris entre 85 % et 100 % de l’effort fiscal de référence ;
– elles bénéficient d’une attribution minorée, c’est-à-dire que l’attribution 2011 est réduite de moitié (tout en restant au
moins égale à 50 % du montant 2010 pour la part principale).
Code 3. – Communes possédant un taux de taxe professionnelle plafonné :
– elles sont éligibles en raison de leur taux de taxe professionnelle ;
– elles bénéficient d’une attribution de droit commun.
Code 4. – Communes non éligibles en 2011 et bénéficiant de la garantie d’inéligibilité :
– il s’agit des communes qui, éligibles en 2010, ne le sont plus en 2011.
Code 5. – Communes éligibles à la part principale en 2011 mais bénéficiant de la garantie d’attribution :
– il s’agit de toutes les communes éligibles en 2011 (selon les conditions de droit commun ou les conditions dérogatoires)
et dont la référence pour le calcul de leur part principale correspond à 50 % de leur part principale en 2010, ce seuil
étant supérieur à ce qu’aurait été leur dotation en 2011.
Code 6. – Communes de plus de 10 000 habitants éligibles selon les conditions de droit commun :
– il s’agit des communes dont le potentiel financier par habitant est inférieur ou égal à 85 % de la moyenne de la strate
et dont l’effort fiscal est supérieur à 85 % de la moyenne de leur strate ;
– elles bénéficient d’une attribution à hauteur de 100 %.
ANNEXE II
Calcul du potentiel fiscal et financier 2011
La loi de finances pour 2010 prévoit dans son dispositif la suppression de la taxe professionnelle. Cette suppression
n’est pas sans conséquences pour les dotations de l’État versées aux collectivités territoriales, dans la mesure où la taxe
professionnelle est prise en compte dans le calcul du potentiel fiscal des collectivités afin de déterminer l’éligibilité à une
dotation et le montant versé.
Le nouvel article L. 2334‑4 du CGCT prévoit que pour l’année 2011, le potentiel fiscal d’une commune est déterminé par
application aux bases communales des quatre taxes directes locales du taux moyen national d’imposition de chacune de ces
taxes. Pour la taxe foncière sur les propriétés bâties, la taxe foncière sur les propriétés non bâties et la taxe d’habitation, les
bases retenues sont les bases brutes de la dernière année dont les résultats sont connus servant à l’assiette des impositions
communales. Les taux moyens nationaux sont ceux constatés lors de la dernière année dont les résultats sont connus. Pour
la taxe professionnelle, les bases et le taux moyen sont ceux utilisés pour le calcul du potentiel fiscal en 2010.
Il est majoré de la part de la dotation forfaitaire de la commune correspondant à la compensation prévue au I du D
de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 (no 98‑1266 du 30 décembre 1998), et minoré le cas échéant des éventuels
prélèvements fiscaux subis par la commune à la suite de la suppression des CCAS et de la banalisation de l’imposition de
France Télécom.
Le potentiel financier de la commune correspond à son potentiel fiscal majoré de la dotation forfaitaire (hors compensation
« part salaires » et compensation des baisses de DCTP) perçue l’année précédente.
1. Calcul du potentiel fiscal quatre taxes des communes
Bases brutes d’imposition 2010
Taxe d’habitation
Taux moyen national 2010
×
0,1521
=
(a)
+
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Taxe foncière sur les propriétés bâties
×
0,1967
=
(b)
+
Taxe foncière sur les propriétés non bâties
×
0,4594
=
(c)
+
Bases brutes d’imposition 2009
Taux moyen national 2009
Taxe professionnelle
×
0,1613
=
(d)
+
Part de la dotation forfaitaire correspondant à la compensation prévue au I du D
de l’article 44 de la loi de finances pour 1999 (no 98‑1266 du 30 décembre 1998)
(e)
–
Prélèvement sur la fiscalité
(f)
=
Potentiel fiscal = total des lignes (a) + (b) + (c) + (d) + (e) – (f)
=
(g)
+
Dotation forfaitaire 2010 hors part représentant l’ancienne « part salaires »
(h)
=
Potentiel financier = (g) + (h)
2. Calcul du potentiel financier par habitant des communes
Potentiel financier
/
Population DGF 2011 de la commune
=
Potentiel financier par habitant de la commune
ANNEXE III
Calcul
de l’effort fiscal
L’effort fiscal d’une commune est égal au rapport entre le produit de la taxe d’habitation, des deux taxes foncières, de la
taxe ou redevance pour l’enlèvement des ordures ménagères, et le potentiel fiscal correspondant à ces trois taxes. Le produit
et les bases de la taxe professionnelle ne sont pas pris en compte pour le calcul de l’effort fiscal.
L’article L. 2334‑5 du code général des collectivités territoriales prévoit un mécanisme d’écrêtement du produit fiscal
pris en compte pour le calcul de l’effort fiscal lorsque l’augmentation du taux moyen pondéré des trois taxes directes
locales de la commune est supérieure à celle constatée pour les communes de même importance démographique. Le produit
fiscal est alors calculé sur la base de cette augmentation moyenne. De manière symétrique est prévu un mécanisme destiné
à ne pas pénaliser les communes qui baisseraient leur taux d’une année sur l’autre. Le taux pris en compte pour le calcul
de la DGF est alors, non pas le dernier taux connu, mais celui de l’exercice précédent.
Pour les communes membres d’un groupement de communes à fiscalité propre, l’effort fiscal est calculé en ajoutant au
produit et au taux de chacune de leurs propres taxes communales ceux correspondant au groupement de communes.
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1. Calcul de l’effort fiscal des communes
roduit de la taxe d’habitation, de la taxe foncière sur les propriétés bâties, de la taxe
P
foncière sur les propriétés non bâties, de la taxe ou redevance pour l’enlèvement des
ordures ménagères majoré du produit des exonérations
/
Potentiel fiscal (trois taxes)
=
Effort fiscal de la commune
2. Modalités de l’écrêtement
La loi a institué un mécanisme d’écrêtement du produit fiscal pris en compte pour le calcul de l’effort fiscal lorsque
l’augmentation du taux moyen pondéré de la commune est supérieure à celle constatée pour les communes de même
importance démographique.
STRATE DÉMOGRAPHIQUE
T1
T2
1
0 à 499 habitants
0,156805
0,157922
2
500 à 999 habitants
0,157235
0,159096
3
1 000 à 1 999 habitants
0,159657
0,161643
4
2 000 à 3 499 habitants
0,164615
0,1669
5
3 500 à 4 999 habitants
0,170894
0,17326
6
5 000 à 7 499 habitants
0,1796
0,182643
7
7 500 à 9 999 habitants
0,186298
0,189599
8
10 000 à 14 999 habitants
0,195183
0,197432
9
15 000 à 19 999 habitants
0,198972
0,201329
10
20 000 à 34 999 habitants
0,204279
0,206875
11
35 000 à 49 999 habitants
0,2136
0,21634
12
50 000 à 74 999 habitants
0,200624
0,202987
13
75 000 à 99 999 habitants
0,176901
0,180101
14
100 000 à 199 999 habitants
0,224686
0,228664
15
200 000 habitants et plus
0,144038
0,149012
soit t1 le taux moyen pondéré de la commune en 2009.
soit t2 le taux moyen pondéré de la commune en 2010.
soit T1 le taux moyen pondéré de l’ensemble des communes de la strate en 2009.
soit T2 le taux moyen pondéré de l’ensemble des communes de la strate en 2010.
Si t2 – t1 est inférieur à T2 – T1, on conserve le produit fiscal de la commune.
Si t2 – t1 est supérieur à T2 – T1, le produit fiscal est écrêté dans les conditions suivantes :
1er cas
Si t2 > t1, T2 – T1 > 0 et (t2 – t1) > (T2 – T1), le produit fiscal est écrêté dans les conditions suivantes :
Base nette d’imposition à la taxe d’habitation de 2010
(a)
+
Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties en 2010
(b)
+
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Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés non bâties de 2010
(c)
=
Sous-total (a) + (b) + (c)
(d)
×
{t1 + (T2 – T1)}
=
Produit fiscal écrêté
2e cas
Si t2 > t1, t2 > T2 et T2 – T1 < 0, le produit fiscal est écrêté dans les conditions suivantes :
Base nette d’imposition à la taxe d’habitation de 2010
(a)
+
Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties en 2010
(b)
+
Base nette d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés non bâties de 2010
(c)
=
Sous-total (a) + (b) + (c)
×
si t2 + T2 – T1 > T2
alors
(d) × t2 + (T2 – T1)
×
si t2 + T2 – T1 < T2
alors
(d) × T2 ×
}
(d)
(ou)
=
= Produit fiscal écrêté
Dans les deux cas, il convient d'ajouter au produit fiscal écrêté le produit de la taxe ou redevance pour l'enlèvement des
ordures ménagères ainsi que le produit des exonérations permanentes et temporaires retenues par l'article L. 2334‑6 du code
général des collectivités territoriales.
L'effort fiscal de la commune a été recalculé avec le produit fiscal écrêté.
3. Diminution du taux moyen pondéré des trois taxes locales
Pour les communes dont le taux pondéré des trois taxes directes locales est en 2010 inférieur à celui de 2009, c’est ce
dernier taux qui a été pris en compte pour le calcul du produit fiscal.
ANNEXE IV
Potentiels
financiers, efforts fiscaux et
DNP
par strate
2011
Pour chaque strate démographique de communes, les valeurs moyennes de potentiel financier et d’effort fiscal retenues
pour déterminer l’éligibilité des communes sont les suivantes :
STRATE
démographique
EF MOYEN EF MOYEN
10
11
VAR EF %
PFI/HAB
2010
PFI/HAB
2011
VAR
PFI %
DNP 10
DNP 11
VAR
DNP %
1 : 0 à 499 habitants
1,007949
0,989153
– 1,865 %
538,000645
546,1601
1,517 %
48 456 874
51 747 004
6,790 %
2 : 500 à 999 habitants
1,048580
1,026172
– 2,137 %
601,29446
610,625737
1,552 %
64 983 682
69 600 720
7,105 %
3 : 1 000 à 1 999 habitants
1,083843
1,063502
– 1,877 %
662,325194
670,71666
1,267 %
79 722 276
85 675 323
7,467 %
4 : 2 000 à 3 499 habitants
1,120171
1,100803
– 1,729 %
770,431026
779,507965
1,178 %
74 484 704
79 593 857
6,859 %
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 11/95 – Page 8
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
STRATE
démographique
EF MOYEN EF MOYEN
10
11
VAR EF %
PFI/HAB
2010
PFI/HAB
2011
VAR
PFI %
DNP 10
DNP 11
VAR
DNP %
5 : 3 500 à 4 999 habitants
1,159803
1,138934
– 1,799 %
842,849422
853,815195
1,301 %
42 995 545
45 676 666
6,236 %
6 : 5 000 à 7 499 habitants
1,188939
1,175324
– 1,145 %
937,193532
948,316628
1,187 %
54 470 299
58 527 077
7,448 %
7 : 7 500 à 9 999 habitants
1,209207
1,208670
– 0,044 %
988,108876
997,628744
0,963 %
35 700 759
37 545 398
5,167 %
8 : 10 000 à 14 999 habitants
1,290021
1,264322
– 1,992 %
957,915429
980,10789
2,317 %
39 261 659
42 432 363
8,076 %
9 : 15 000 à 19 999 habitants
1,279578
1,269663
– 0,775 %
1 032,487026
1 049,982187
1,694 %
25 691 800
27 643 770
7,598 %
10 : 20 000 à 34 999 habitants
1,295220
1,282425
– 0,988 %
1 017,430009
1 038,130738
2,035 %
51 835 478
54 758 321
5,639 %
11 : 35 000 à 49 999 habitants
1,328553
1,317649
– 0,821 %
1 128,381942
1 147,171049
1,665 %
38 219 990
39 417 078
3,132 %
12 : 50 000 à 74 999 habitants
1,276107
1,261660
– 1,132 %
1 120,597242
1 127,895338
0,651 %
36 018 271
36 101 662
0,232 %
13 : 75 000 à 99 999 habitants
1,096243
1,121679
2,320 %
1 234,788711
1 247,981068
1,068 %
18 729 365
20 208 584
7,898 %
14 : 100 000 à 199 999 habitants
1,423764
1,414598
– 0,644 %
1 091,314124
1 118,735028
2,513 %
23 342 106
25 869 508
10,828 %
15 : 200 000 habitants et plus
0,915096
0,945900
3,366 %
1 323,022777
1 387,462357
4,871 %
41 085 806
41 058 925
– 0,065 %
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 11/95 – Page 9
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau des concours
financiers de l’État
_____
Circulaire du 26 avril 2011 relative
à la dotation d’intercommunalité des EPCI à fiscalité propre – Année 2011
NOR : COTB1109728C
Résumé : la présente circulaire a pour objet de vous présenter les modalités de répartition de la dotation d’intercommunalité
des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) en 2011.
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales, à Mesdames et Messieurs les préfets de département, de métropole et
d’outre-mer ; Monsieur le haut-commissaire de la République en Polynésie française.
Afin de faciliter l’élaboration et l’adoption des budgets des EPCI et de leur donner accès le plus rapidement possible au
montant des dotations leur revenant, le résultat de la répartition de la dotation d’intercommunalité est en ligne sur le site
internet de la DGCL (http://www.dgcl.interieur.gouv.fr).
Toutefois, seule la notification officielle par vos soins de la dotation d’intercommunalité revenant à chaque EPCI fait foi.
Les fiches individuelles de notification des attributions de la dotation d’intercommunalité vous seront expédiées par
l’intermédiaire de la messagerie Colbert Départemental.
Je vous invite donc, dès réception de cette circulaire, à télécharger les fiches de notification de la dotation d’intercommunalité,
qui prennent la forme de fichier « PDF ». La procédure de téléchargement est décrite sur la page d’accueil de Colbert
Départemental. Il vous appartient de transmettre ces fiches le plus rapidement possible aux groupements.
Je vous rappelle que pour permettre l’application des dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice administrative,
les voies et délais de recours contre la décision d’attribution doivent être expressément mentionnés lors de la notification
de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires. Cette mention est donc inscrite sur chaque fiche individuelle de
notification.
Je vous invite néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer aux collectivités bénéficiaires que, durant le délai
de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux, qui ne courra à nouveau qu’à compter de l’intervention
de votre réponse. Je vous rappelle à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité : « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».
Vos arrêtés de versement viseront le compte, ouvert en 2011 dans les écritures du trésorier-payeur général, sous le
numéro 465-1211-1 : « Dotation globale de fonctionnement/Répartition initiale de l’année – Année 2011 ».
En outre, comme l’an passé et conformément aux instructions de la lettre circulaire interministérielle du 11 février 2002,
tous vos arrêtés de versement ou de reversement à l’occasion d’une rectification éventuelle de la dotation d’intercommunalité.
viseront le compte unique no 465‑1212 « Dotation globale de fonctionnement – Opérations de régularisation », que les
rectifications portent sur les dotations allouées au titre de l’exercice 2011 ou des années antérieures.
L’inscription de la dotation d’intercommunalité dans les budgets des établissements publics de coopération intercommunale
est à effectuer, selon la nouvelle nomenclature budgétaire M14, au compte suivant : 74124 – Dotation d’intercommunalité.
La bonification prévue à l'article 5211‑29-II, alinéa 2, du CGCT pour les communautés de communes à fiscalité
professionnelle unique (FPU) est inscrite au même compte.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Toute difficulté dans l'application de la présente circulaire devra être signalée à la direction générale des collectivités
locales, sous-direction des finances locales et de l'action économique, bureau des concours financiers de l'État. Mlle JARDIN
Alexandra (tél. : 01 40 07 67 23), mél. : [email protected].
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
SECTION 1
Présentation
générale des modalités de répartition
III. – DISPOSITIONS PRÉVUES PAR LE CGCT
1. Les différentes catégories d’EPCI
2. Le calcul des dotations par habitant
3. La majoration des CC à fiscalité additionnelle
4. La dotation d’intercommunalité des communautés urbaines
III. – LES DONNÉES UTILISÉES
1. La population
2. Le coefficient d’intégration fiscale
3. Le potentiel fiscal
III. – LES MODALITÉS DE RÉPARTITION DE LA DOTATION D’INTERCOMMUNALITÉ
1. La dotation spontanée
2. Les majorations et bonifications
3. Les garanties
4. Les fusions d’EPCI
5. Les dissolutions
IV. – TABLEAU DE SYNTHÈSE
SECTION 2
Fiches
de calcul
FICHE NO 1. – Les communautés urbaines
FICHE NO 2. – Les communautés d’agglomération
FICHE NO 3. – Les communautés de communes à fiscalité additionnelle
FICHE NO 4. – Les communautés de communes à fiscalité professionnelle unique
FICHE NO 5. – Les syndicats d’agglomération nouvelle
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
SECTION 1
Modalités de répartition de la dotation d’intercommunalité
des EPCI à fiscalité propre
I. – RAPPEL DES DISPOSITIONS PRÉVUES AUX ARTICLES L. 5211‑28 À L. 5211‑33 DU CGCT
1. Les catégories d’EPCI
Les dispositions de la loi du 12 juillet 1999, codifiées à l’article L. 5211‑29 du CGCT précisent que cinq catégories
d'EPCI peuvent percevoir la dotation d’intercommunalité. Il s’agit :
– des communautés de communes à fiscalité additionnelle ;
– des communautés de communes à fiscalité professionnelle unique (FPU) ;
– des communautés urbaines ;
– des communautés d’agglomération ;
– des syndicats ou communautés d’agglomération nouvelle.
2. Le calcul des dotations par habitant
La dotation par habitant de chacune des catégories d’EPCI était habituellement fixée par le comité des finances locales.
Cependant, compte tenu de la stabilisation en valeur des concours de l’État aux collectivités territoriales, la loi de finances
pour 2011 a prévu que les montants moyens de dotations par habitant soient cette année gelés. Par conséquent, l’ensemble
des dotations par habitant permettant d’établir les enveloppes de chaque catégorie d’EPCI sont égales à celles de l’année
dernière, à savoir :
2011
DOT/HAB
MASSES TOTALES RÉPARTIES
CA
45,40
1 089 417 310
SAN
48,42
16 738 034
CC 4T
20,05
264 833 719
CC FPU bonifiée
34,06
574 960 678
CC FPU simple
24,48
17 780 191
CU
60,00
626 555 029
TOTAL
42,13
2 590 284 962
De plus, afin d’absorber les surcoûts liés aux modifications des caractéristiques physico-financières des EPCI (telles
que les augmentations de population, mouvements de périmètres, changements de catégorie...) et de dégager davantage de
marges de manœuvre au profit de la péréquation intercommunale, les seuils des garanties accordées au titre des coefficients
d’intégration fiscale des EPCI ont été relevés ; ce seuil passe de 0,5 à 0,6 pour les communautés de communes à 4 taxes et
de 0,4 à 0,5 pour les communautés de communes à FPU et communautés d’agglomération.
La mise en œuvre de la réforme des collectivités territoriales a en outre supprimé la garantie attribuée aux CA issues de
SAN, elles ne font dès lors plus l’objet d’un traitement particulier.
3. La majoration des CC à fiscalité additionnelle
La loi de finances rectificative pour 2001 a prévu un mécanisme visant à garantir aux communautés de communes à
fiscalité additionnelle existant depuis au moins deux ans (soit toutes celles créées avant le 1er janvier 2010 pour l’exercice
2011) une dotation d’intercommunalité moyenne par habitant au moins égale à celle perçue par les mêmes EPCI l’année
précédente et indexée comme le taux d’évolution de la dotation d’intercommunalité des communautés de communes à
fiscalité additionnelle.
La dotation de référence à prendre en compte pour les communautés de communes à fiscalité additionnelle de deux ans
et plus en 2011 s’élève ainsi à 22,54 €. La dotation moyenne pour les communautés de communes à fiscalité additionnelle
en 2011 s’établissant à 20,05 € par habitant, la majoration applicable aux communautés de communes de deux ans et plus
se calcule de la manière suivante :
Majoration = Pop EPCI (+ 2 ans) × (22,54 – 20,05)
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 4
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
La majoration dont bénéficient les CC à fiscalité additionnelle de deux ans et plus correspond par conséquent au produit
de la population des communautés de communes d'au moins deux ans dans la catégorie par la différence entre la dotation
moyenne minimale qui leur est due et celle fixée par le CFL au titre de l’exercice en cours.
Cette majoration s'élève à 29,192 millions d'euros en 2011 et est répartie comme la dotation de base et de péréquation
entre tous les EPCI percevant pour la deuxième année au moins la dotation d’intercommunalité dans la catégorie.
4. La dotation d’intercommunalité des communautés urbaines
Entre 2003 et 2009, la dotation d’intercommunalité de chaque communauté urbaine était calculée par simple indexation,
d’une année sur l’autre, sur le taux de progression de la dotation forfaitaire des communes (hors part « compensations »).
L’article 167 de la loi de finances pour 2009 introduit un nouveau mode de calcul de la dotation d’intercommunalité des
communautés urbaines. En effet, il prévoit qu’à compter de 2009, les communautés urbaines bénéficient d’une dotation de
base de 60 € par habitant, majorée pour les communautés urbaines créées avant 2008 d’un dispositif de garantie calibré de
manière à leur assurer le maintien en 2009 de leur montant de dotation d’intercommunalité pour 2008, indexé au plus sur
le taux d’évolution de la dotation forfaitaire des communes pour 2009 (hors part « compensation »). À compter de 2010,
le comité des finances locales décide, chaque année, de l’évolution de la dotation d’intercommunalité par habitant des
communautés urbaines, dans la limite du taux d’évolution de la dotation forfaitaire des communes.
Cependant, compte tenu du gel des dotations moyennes par habitant, le montant total de la masse à répartir s’établit donc
à 626,55 M €, contre 623,45 M € en 2010.
II. – LES DONNÉES UTILISÉES
1. La population
Détermination des seuils de population
La population à prendre en compte pour définir les seuils de population requis pour la constitution d’une communauté
d’agglomération ou pour les communautés de communes à FPU bénéficiant de la bonification de leur dotation
d’intercommunalité (34,06 € par habitant en moyenne en 2011) n’est pas la somme des « populations DGF » des communes
membres mais la somme des populations totales communales, c’est-à-dire la somme des populations municipales augmentée
des populations comptées à part (soit « la population INSEE »).
On ne prend donc pas en compte le nombre de résidences secondaires sur le territoire de l’EPCI pour définir ces seuils
de population.
La population utilisée pour le calcul de la dotation d’intercommunalité
La population d’un établissement public s’apprécie au 1er janvier de l’année au titre de laquelle la répartition est
effectuée.
Contrairement à la population retenue pour déterminer les seuils de population, le calcul de la dotation d’intercommunalité
d’un groupement de communes s'effectue à partir de la « population DGF ». Il s’agit donc de la somme des « populations
DGF » 2011 des communes membres.
2. Le coefficient d’intégration fiscale – CIF (art. L. 5211‑30 du CGCT)
La loi du 12 juillet 1999 a généralisé l'utilisation du CIF à toutes les catégories d'EPCI à l'exception des SAN. Toutefois,
afin de ne pas bouleverser la répartition de la dotation pour les communautés de communes à FPU, le CIF a été pris en
compte progressivement par dixième sur dix ans. Il intervient à hauteur de 100 % depuis 2009.
Pour mieux mesurer l’intégration fiscale effective des groupements, le CIF est minoré des dépenses de transferts versées
par les EPCI aux communes membres (sauf pour les CC 4T).
Les dépenses de transfert retenues pour déterminer le CIF sont, depuis 2005, l’attribution de compensation et la moitié
de la dotation de solidarité communautaire telles que constatées dans le dernier compte administratif disponible (c’est-àdire celui de l'année 2009 pour la répartition de 2011). Depuis 2006, les dépenses retenues sont déduites du numérateur
du CIF à hauteur de l’intégralité de leur montant (contre 75 % de ce montant en 2005). En revanche, les attributions de
compensation dites « négatives » majorent le produit fiscal pris en compte.
Compte tenu de la réforme de la taxe professionnelle et de l’instauration d’un régime transitoire mis en place pour
compenser les pertes de ressources des collectivités (compensation relais), la définition des produits des taxes, redevances
et allocations compensatrices pris en compte pour le calcul du CIF a légèrement évolué par rapport à 2010. Ainsi, le produit
de compensation relais perçu en 2010 se substitue au produit de taxe professionnelle dans le calcul du CIF.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 5
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Il convient également de souligner que la compensation relative à la suppression des bases salaires de la TP est depuis 2004
intégrée dans la dotation de compensation des EPCI. C’est donc cette dotation de compensation qui est prise en compte
dans le calcul du CIF (hors compensation des baisses de DCTP, également intégrée dans la dotation de compensation, mais
qui ne compense pas la suppression des bases « salaires » de la TP).
Il convient de préciser que le produit de taxe professionnelle exonéré au titre du statut fiscal de la Corse est pris en
compte depuis 2005 dans le calcul du CIF pour les EPCI à FPU situés en Corse.
Le tableau suivant rappelle la composition du CIF de chaque catégorie d'EPCI :
PRODUIT
CC 4T
CC FPU
CA
Taxe sur le foncier bâti
•
•
•
Taxe sur le foncier non bâti
•
•
•
Taxe d’habitation
•
•
•
Compensation relais
•
•
•
TEOM
•
•
•
REOM
•
•
•
Redevance assainissement
•
Dotation de compensation (hors baisses de DCTP)
•
•
Compensation ZRU ZFU ZFC et statut fiscal Corse
•
•
Le coefficient d’intégration fiscale des communautés de communes et des communautés d’agglomération est donc égal
au rapport entre :
– les recettes de l'EPCI définies dans le tableau précédent minorées (sauf les CC 4T) des dépenses de transfert ;
– les mêmes recettes perçues par les communes regroupées et l’ensemble des établissements publics de coopération
intercommunale sur le territoire de celles-ci (c'est-à-dire syndicats intercommunaux inclus).
Le CIF des EPCI à FPU intègre également les produits perçus par ces groupements au titre du foncier bâti, du foncier non
bâti et de la taxe d'habitation puisque ces derniers ont depuis l'année 2000 la possibilité de lever une fiscalité additionnelle
sur ces trois taxes en plus de leurs recettes de taxe professionnelle.
3. Le potentiel fiscal (art. L. 5211‑30 du CGCT)
À compter de 2011, les collectivités ne percevront plus de compensation relais mais bénéficieront d’autres impositions.
Le calcul du potentiel fiscal de l’ensemble des collectivités devra dès lors être entièrement revu. Par conséquence, afin de
ne pas introduire de trop grands bouleversements dans les modalités de calcul du potentiel fiscal dès la DGF 2011, la loi
de finances pour 2011 a prévu que les modalités d’estimation des ressources des collectivités restent inchangées en 2011.
Le calcul du PF des EPCI intègre dès lors les dernières données connues relatives à la taxe professionnelle, à savoir celle
relevant des impositions 2009 (c'est-à-dire que les bases, taux et produits de taxe professionnelle ainsi que les diverses
attributions de compensations relevant de la taxe professionnelle retenus pour la répartition 2011 seront les mêmes que
ceux utilisés pour la répartition 2010). Vous noterez cependant que les mouvements de périmètres (adhésion, retraits de
communes) sont bien pris en compte dans la détermination des bases intercommunales.
Le potentiel fiscal des communautés de communes et communautés d’agglomération
Le potentiel fiscal des communautés de communes et communautés d’agglomération est déterminé par application à leurs
bases brutes d’imposition aux quatre taxes directes locales du taux moyen national à ces taxes constaté pour la catégorie
d’établissement à laquelle elles appartiennent. Il prend en compte, le cas échéant et pour les EPCI à fiscalité additionnelle,
les bases situées dans une zone d'activités économiques avec taxe professionnelle de zone, et les transferts de fiscalité dans
le cadre de la taxe professionnelle éolienne (l’année de référence étant 2009).
Je vous rappelle que dans le cas des communautés d'agglomération, de certaines communautés de communes à fiscalité
additionnelle issues de la transformation d'un district créé avant 1992, ou de communautés de communes à FPU issues
d’une transformation d’ancien district à fiscalité additionnelle créé avant 1992 et passé à la FPU après le 1er janvier 2003,
les bases de taxe professionnelle correspondant au versement effectué au profit du fonds départemental de péréquation de
la taxe professionnelle (FDPTP) en contrepartie de la suppression de l'écrêtement des bases excédentaires sont déduites des
bases brutes de taxe professionnelle prises en compte pour le calcul du potentiel fiscal (ces dernières étant égales à celle
utilisées pour la répartition 2010, hors mouvements de périmètres).
Le potentiel fiscal des EPCI à FPU est calculé sur les quatre taxes directes locales, pour tenir compte de la possibilité pour
ceux-ci de lever une fiscalité mixte. Le taux appliqué à chacune de ces bases est le taux moyen national des communautés
de communes à fiscalité professionnelle unique ou des communautés d’agglomération selon le cas de figure. Le nombre
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 6
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
de groupements ayant effectivement levé une fiscalité mixte étant assez faible, les taux moyens sur les trois taxes ménages
sont assez faibles, de telle sorte que le potentiel fiscal des EPCI à fiscalité professionnelle unique reste encore largement
conditionné par la seule taxe professionnelle.
Par ailleurs, le potentiel fiscal des communautés d’agglomération issues de la transformation de syndicats ou de
communautés d’agglomération nouvelle est pondéré par le rapport entre les bases brutes par habitant de taxe professionnelle
des communautés d’agglomération et la somme des bases brutes par habitant des syndicats ou communautés d’agglomération
nouvelle et de ceux d’entre eux qui se sont transformés en communautés d’agglomération, sous réserve que ce rapport soit
inférieur à 1.
Cette pondération a été instituée pour ne pas pénaliser les SAN qui se transformeront en communautés d’agglomération
et qui, historiquement, ont un potentiel fiscal par habitant très élevé.
Le potentiel fiscal des syndicats ou communautés d’agglomération nouvelle
Le potentiel fiscal des syndicats ou communautés d’agglomération nouvelle est déterminé par application à leurs bases
brutes de taxe professionnelle du taux moyen national d’imposition à cette taxe constaté pour la catégorie d’établissements
à laquelle ils appartiennent (l’ensemble de ces éléments relevant de l’année 2009).
Enfin, le potentiel fiscal de chaque catégorie est augmenté chaque année des montants correspondant à la compensation de
la suppression progressive de la part salaires des bases de la taxe professionnelle (I du D de l’article 44 de la loi de finances
pour 1999). Ces montants n’existent plus en tant que tels depuis 2004 : ils ont été intégrés dans la dotation de compensation
des EPCI. Les montants pris en compte pour la dotation d’intercommunalité d’une année sont ceux correspondant
à la dotation de compensation de l’année précédente (DGF 2010) à périmètre 2011, hors montants correspondant à la
compensation des baisses de DCTP.
Toutefois, concernant les communautés de communes à fiscalité additionnelle, cette compensation est pondérée par le
rapport entre le taux moyen national de TP utilisé pour le calcul du potentiel fiscal et le taux de TP de l'année 1998 du
groupement ayant servi au calcul de sa compensation. Pour les EPCI ayant institué une fiscalité professionnelle de zone,
cette pondération ne s'applique qu'à la fraction de la compensation qu'ils ont perçue au titre des bases situées hors de la
zone d'activité économique. Cette pondération revient à appliquer le taux moyen national de taxe professionnelle 2009 aux
bases exonérées au titre de la suppression progressive de la « part salaires ».
III. – LES MODALITÉS DE RÉPARTITION DE LA DOTATION D’INTERCOMMUNALITÉ
1. La dotation spontanée
Depuis la loi de finances pour 2006 modifiant l’article L. 5211‑30 du CGCT, les sommes affectées à chacune des
catégories EPCI autres que les CU sont réparties à raison de 30 % pour la dotation de base et de 70 % pour la dotation de
péréquation.
1.1. La dotation de base (art. L. 5211‑30 du CGCT)
L'attribution de chaque établissement public est calculée en fonction de la « population DGF » totale des communes
regroupées, éventuellement pondérée pour les communautés de communes, et en fonction du coefficient d'intégration fiscale.
Le CIF n’est toutefois pas utilisé pour le calcul de la dotation de base des SAN. La pondération applicable aux communautés
de communes correspond à l’abattement de 50 % la première année d’attribution de la dotation d’intercommunalité à la
suite d’une création ex nihilo. Cet abattement ne s’applique pas aux EPCI issus de fusions.
1.2. La dotation de péréquation (art. L. 5211‑30 du CGCT)
La dotation de péréquation est répartie en fonction de l'écart relatif de potentiel fiscal, de la population éventuellement
pondérée et du coefficient d'intégration fiscale du groupement pour les communautés de communes et les communautés
d’agglomération.
1.3. La première année dans la catégorie (art. L. 5211‑32 du CGCT)
Un abattement de 50 % est opéré sur les dotations de base et de péréquation des communautés de communes bénéficiaires
pour la première fois de la dotation d’intercommunalité. Au titre de la première année d’attribution de la dotation dans une
catégorie, le CIF à prendre en compte est égal, pour les communautés de communes et les communautés d’agglomération,
au CIF moyen de la catégorie d’établissement à laquelle elles appartiennent.
1.4. La deuxième année dans la catégorie (art. L. 5211‑32 du CGCT)
Les établissements publics de coopération intercommunale qui perçoivent pour la deuxième fois une dotation
d’intercommunalité dans la même catégorie et qui font suite à une création ex nihilo ne perçoivent aucune garantie.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Toutefois, la loi de finances rectificative du 30 décembre 2000 a prévu qu'en cas de création ex nihilo en communauté
d'agglomération, la dotation d’intercommunalité par habitant de deuxième année ne peut être inférieure à celle perçue la
première année indexée comme la dotation forfaitaire des communes (hors part « compensations »).
La deuxième année d’attribution de la dotation dans la même catégorie, les dépenses de transfert de l’EPCI de la pénultième
année n’étant pas connues, le CIF de l’EPCI non corrigé des dépenses de transfert est pondéré par le rapport entre le CIF
moyen de la catégorie et le CIF moyen non corrigé des dépenses de transfert de la même catégorie. Depuis 2005, il n’y
a plus lieu de pondérer le CIF des communautés de communes à fiscalité additionnelle dans la mesure où leur CIF n’est
plus minoré des dépenses de transfert. La pondération ne s’applique donc plus qu’aux communautés de communes à FPU
et aux CA.
2. Les bonifications et majorations
2.1. La bonification des communautés de communes à FPU
(c’est-à-dire ayant opté pour les dispositions de l’art. 1609 nonies C du code général des impôts)
Une majoration est prévue aux articles L. 5214‑23‑1 et L. 5211‑29 du CGCT pour les communautés de communes à FPU
exerçant quatre des sept groupes de compétences suivants :
– en matière de développement économique : aménagement, entretien et gestion de zones d'activité industrielle,
commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique qui sont d'intérêt communautaire ; actions de développement
économique d'intérêt communautaire ;
– en matière d'aménagement de l'espace communautaire : schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur ; zones
d'aménagement concerté d'intérêt communautaire ;
– création ou aménagement et entretien de voirie d'intérêt communautaire ;
– politique du logement social d'intérêt communautaire et action, par des opérations d'intérêt communautaire, en faveur
du logement des personnes défavorisées ;
– élimination et valorisation des déchets des ménages et déchets assimilés ;
– en matière de développement et d'aménagement sportif de l'espace communautaire : construction, aménagement,
entretien et gestion des équipements sportifs d'intérêt communautaire ;
– en matière d'assainissement : l'assainissement collectif et l'assainissement non collectif.
Cette majoration s’applique aux communautés de communes à FPU répondant à l’une des conditions démographiques
suivantes :
– avoir une population comprise entre 3 500 habitants et 50 000 habitants au plus ;
– ou, avoir une population inférieure à 3 500 habitants, être situées en zone de revitalisation rurale de montagne et
comprendre au moins dix communes dont un chef-lieu de canton ou la totalité des communes d’un canton ;
– ou bien, avoir une population supérieure à 50 000 habitants, et ne contenir aucune commune centre ou aucune commune
chef-lieu de département de plus de 15 000 habitants.
Cette majoration s’ajoute à leur dotation de base et est répartie comme cette dernière entre les communautés de communes
concernées. La dotation moyenne étant de 24,48 €, la majoration moyenne est de 9,58 € (34,06 € – 24,48 €). Toutefois,
l’attribution individuelle peut s’écarter de cette moyenne en fonction du CIF utilisé pour la répartition de cette bonification
en 2011.
2.2. La majoration des communautés de communes à fiscalité additionnelle de deux ans et plus
Une majoration est prévue à l’article L. 5211‑29 II du CGCT depuis 2002 pour les communautés de communes à fiscalité
additionnelle percevant la dotation d’intercommunalité pour la deuxième année au moins dans la catégorie. Elle s’ajoute
aux dotations de base et de péréquation et est répartie comme ces dernières entre les EPCI concernés. Le montant moyen
de cette majoration est égal à la différence entre la dotation moyenne par habitant effectivement perçue en 2010 par les
communautés de communes concernées. Le montant moyen de cette majoration est de 2,49 € par habitant en 2011.
3. Les garanties (art. L. 5211‑33 du CGCT)
3.1. Garantie en cas de changement de catégorie
En cas de changement de catégorie, l'EPCI est assuré de percevoir les deux premières années d’attribution de la dotation
d’intercommunalité dans sa nouvelle catégorie, une attribution par habitant au moins égale à celle de l'année antérieure,
augmentée comme la dotation forfaitaire des communes (hors part « compensation »). Cette garantie de transformation
s’applique également aux EPCI issus de fusions. L’ensemble des concours de l’État étant gelé en 2011, ce mécanisme leur
garantit donc cette année une dotation par habitant au moins égale à celle de 2010.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Par ailleurs, si l'EPCI qui se transforme fait application des dispositions de l’article 1609 nonies C du code général
des impôts (FPU), il ne peut, au titre des troisième, quatrième et cinquième années d’attribution dans la même catégorie,
percevoir une attribution par habitant inférieure, respectivement, à 95 %, 90 % et 85 % de la dotation par habitant perçue
l’année précédente. Ces garanties s’appliquent également aux CA créées ex nihilo et aux EPCI issus de fusions, lors de leur
troisième, quatrième et cinquième année.
3.2. Garantie au taux de progression de la dotation forfaitaire des communes des SAN
À compter de leur deuxième année, les SAN sont assurés de percevoir une dotation qui progresse, d'une année sur l'autre,
dans la limite de la dotation forfaitaire des communes. Là encore, en 2011, ce mécanisme leur garantit de ne pas subir de
baisse de leur dotation par rapport à 2010.
3.3. Garantie à 80 % de la dotation par habitant perçue l’année précédente
Les communautés de communes et les communautés d’agglomération ne peuvent percevoir, à compter de la troisième
année d’attribution de la dotation dans la même catégorie, ou à compter de la troisième année de fusion dans la catégorie,
une attribution par habitant inférieure à 80 % de la dotation par habitant perçue l’année précédente.
3.4. Garantie sous conditions de CIF
À compter de la troisième année de perception de la dotation d’intercommunalité dans leur catégorie, les CA ou CC à
FPU dont le CIF est supérieur à 0,5 perçoivent une dotation par habitant progressant au moins comme la dotation forfaitaire
des communes. Là encore, en 2011, compte tenu du gel des dotations, ce mécanisme leur garantit seulement de ne pas subir
de baisse de leur dotation par habitant par rapport à 2010.
Pour les communautés de communes à fiscalité additionnelle, le niveau du CIF de référence pour bénéficier de cette
garantie est de 0,6.
3.5. Garantie d’évolution de la dotation spontanée
Les établissements publics de coopération intercommunale dont la dotation par habitant spontanée (c'est-à-dire perçue au
titre des dotations de base et de péréquation) est supérieure à la dotation spontanée perçue l’année précédente ne peuvent
percevoir une dotation d’intercommunalité totale par habitant, c’est-à-dire garantie incluse, inférieure à celle de l’année
précédente.
Par ailleurs, pour les établissements publics de coopération intercommunale dont la dotation par habitant spontanée
perçue au titre des dotations de base et de péréquation est en diminution par rapport à l’année précédente, le pourcentage
de diminution de leur attribution totale par habitant par rapport à l’année précédente, c’est-à-dire garantie incluse, ne peut
excéder celui constaté pour la somme des dotations de base et de péréquation.
La garantie calculée dans ces deux cas ne peut représenter plus de 40 % de la dotation totale attribuée.
3.6. Garantie sous condition de potentiel fiscal
À compter de la deuxième année d’attribution de la dotation dans la même catégorie, les EPCI dont le potentiel fiscal
par habitant est inférieur d’au moins 50 % au potentiel fiscal moyen de la catégorie ne peuvent percevoir un montant de
dotation d’intercommunalité par habitant inférieur à celui perçu l’année précédente.
Dans l’hypothèse où plusieurs garanties sont applicables, seule est retenue la garantie la plus favorable puisqu’elle
englobe de fait la ou les autres garanties en présence.
4. Les fusions d’EPCI (art. L. 5211‑32‑1 du CGCT)
La loi relative aux libertés et responsabilités locales du 13 août 2004 a instauré le mécanisme de fusions d’EPCI. Pour
le calcul des différents mécanismes de garanties des EPCI issus de fusions, il convient de retenir le montant de dotation
d’intercommunalité par habitant le plus élevé des EPCI préexistants. Par ailleurs, la première année suivant la fusion, leur
population n’est pas abattue de moitié comme pour les EPCI de première année.
5. Les dissolutions (art. L. 5211‑34 du CGCT)
L’année suivant la dissolution d'un groupement, le montant de la dotation de péréquation qui aurait dû lui revenir
augmenté, le cas échéant, de la garantie au titre de cette dotation dont il aurait été bénéficiaire, est partagé entre ses
communes membres au prorata de la somme des produits des taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, de la
taxe d'habitation, de la taxe et la redevance des ordures ménagères constatés la dernière année de fonctionnement sur le
territoire de chacune d'elles pour le compte de l'établissement public.
Toutefois, aucune attribution n’est versée aux communes qui adhèrent, l’année de la dissolution, à un autre établissement
public de coopération intercommunale à fiscalité propre.
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IV. – TABLEAU DE SYNTHÈSE
DONNÉES UTILISÉES
CA
CC 4T
CC FPU
SAN
Population DGF
•
•
•
•
Coefficient d'intégration fiscale
•
•
•
Potentiel fiscal 4 taxes
•
•
•
Potentiel fiscal professionnel
•
CA
CC 4T
CC FPU
SAN
Dotation de base
•
•
•
•
Dotation de péréquation
•
•
•
•
MODALITÉS DE RÉPARTITION
Bonification
•
Majoration (sauf 1 année)
•
re
Abattements de 1 année
•
re
CIF pondéré de 2e année
•
•
•
•
CA
CC 4T
CC FPU
SAN
Les deux premières années sur le taux de progression de la dotation forfaitaire
(0 % en 2011)
•
•
•
•
Puis 95 %, 90 % et 85 % de la dotation d’intercommunalité de l’année précédente
en 3e, 4e et 5e années
•
•
•
GARANTIES
Garantie en cas de changement de catégorie
Garantie en cas de fusion
Les deux premières années sur le taux de progression de la dotation forfaitaire
(0 % en 2011)
•
Puis 95 %, 90 % et 85 % de la dotation d’intercommunalité de l’année précédente
en 3e, 4e et 5e années
•
•
•
•
Garantie en cas de création ex nihilo
La 2 année sur le taux de progression de la dotation forfaitaire (0 % en 2011)
•
Puis 95 %, 90 % et 85 % de la dotation d’intercommunalité de l’année précédente
en 3e, 4e et 5e années
•
e
Garantie d’évolution sur le taux de progression de la dotation forfaitaire des
communes, à compter de la 2e année (0 % en 2011)
Garantie à 80 % à compter de la 3e année
•
•
Garantie sous conditions de CIF
À compter de la 2 année d’existence
À compter de la 3 année d’existence
•
•
•
e
e
•
•
•
Garantie en cas de PF/habitant inférieur de 50 % au PF/habitant moyen de la
catégorie, à compter de la 2e année
•
•
•
Garantie d’évolution de la dotation spontanée, à compter de la 3e année
•
•
•
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SECTION 2
Fiches de calcul
FICHE No 1
Calcul
de la dotation d’intercommunalité des communautés urbaines
De 2003 à 2009, la DGF des CU n’a pas été calculée en fonction des critères classiques de répartition (PF, CIF). Chaque
dotation individuelle progressait en effet comme le taux d’évolution de la dotation forfaitaire des communes.
La loi de finances pour 2009 a toutefois adapté le calcul de la dotation d’intercommunalité des CU. Ainsi, depuis
le 1er janvier 2009, la somme affectée à la catégorie des communautés urbaines est répartie de telle sorte que l’attribution
revenant à chacune d’entre elles est égale au produit de sa population par la dotation moyenne par habitant de la catégorie
des communautés urbaines, augmenté, le cas échéant, d’une garantie (par les CU créées avant le 1er janvier 2008). En 2011,
cette dotation moyenne reste fixée à 60 € par habitant.
Pour les CU à FPU comme pour les CU à fiscalité additionnelle, les dotations individuelles se calculent comme suit :
Dotation CU 2011
=
POP DGF 2011
×
Dotation par habitant
2010
×
Taux d’évolution CFL
(0 % en 2011)
Les communautés urbaines créées avant le 1er janvier 2008 bénéficient toutefois d'une garantie, lorsque le montant
de la dotation d'intercommunalité perçue par la communauté urbaine en 2010 est supérieur au produit de sa population
au 1er janvier 2011 par le montant moyen par habitant de la catégorie.
Garantie CU = (DI/hab. 2010 × POP DGF 2011) – (POP DGF 2011 × 60€)
DI CU 2011 = DOTATION Spontanée + GARANTIE
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FICHE No 2
Calcul
de la dotation d’intercommunalité des communautés d’agglomération
Potentiel fiscal
x
Base brute d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties
0,002 5
=
Taux moyen national des CA
x
Base brute d’imposition à la taxe foncière
sur les propriétés non bâties
+
0,004 2
=
Taux moyen national des CA
x
Base brute d’imposition à la taxe d’habitation
+
0,001 8
=
Taux moyen national des CA
x
Base brute d’imposition à la taxe professionnelle
+
0,172 4
=
Taux moyen national des CA
+
=
Dotation de compensation (hors baisses de DCTP)
Potentiel fiscal 4 taxes
=
Potentiel fiscal par habitant
/
=
Potentiel fiscal 4 taxes
Population DGF 2011
Potentiel fiscal par habitant
Coefficient d’intégration fiscale de 3e année et plus
/(
+
Produit des 3 taxes + compensation relais perçu par la CA
+ TEOM / REOM + RA + Dot comp
(hors baisses DCTP)
+ ZRU / ZFU + Comp TP Corse +
attributions compensation négatives – FDPTP – 100 %
des dépenses de transfert
Produit des 3 taxes + compensation relais perçu par la CA
+ TEOM / REOM + RA + Dot comp
(hors baisses DCTP)
+ ZRU / ZFU + Comp TP Corse +
attributions compensation
négatives – FDPTP
)=
Produit des 3 taxes + compensation relais perçu
par les communes membres
+ TEOM / REOM + RA
des communes membres
ou des syndicats
Coefficient d’intégration
fiscale
Dotation de base
x
Population DGF
x
CIF ou CIF pondéré
38,574 972 €
Valeur de point
=
Dotation de base
CIF moyen de la catégorie des communautés d'agglomération : 0,327 577.
Coefficient de pondération (à appliquer au CIF des EPCI de 2e année) : 0,628 8210.
Dotation de péréquation
Calcul de l’écart relatif de potentiel fiscal
2–(
/ 397,347 521 €) =
Potentiel fiscal par habitant
Potentiel fiscal moyen
des CA
Écart relatif de potentiel fiscal
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 12
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Calcul de la dotation
x
Écart relatif
de potentiel fiscal
x
Population DGF
x
88,997 489 €
CIF ou CIF pondéré
=
Valeur de point
Dotation de péréquation
Dotations de garantie
– Dotation de garantie des CA de 2e année et des CA de 1re et 2e années issues d’une transformation
Les CA issues d’une transformation en 2009 ou en 2010 ne peuvent pas percevoir en 2011 une dotation d’intercommunalité
par habitant inférieure à celle perçue l’année précédente, indexée comme la dotation forfaitaire des communes. En 2011, ce
mécanisme garantit aux CA de 2e année de ne pas subir de baisse de leur dotation par habitant, par rapport à 2010.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation de
base 2010
+
Dotation de
péréquation 2010
)
/
Dotation de
garantie 2010
)
x
Pop DGF
2010
x
Pop DGF
2011
(1 + 0 %) =
Taux d’évolution
de la garantie
Dot interco
minimale
2011
Calcul de la garantie
–
–
Dot interco
minimale 2011
Dotation de base 2011
=
Dotation de garantie
(si > 0)
Dotation de péréquation 2011
– Dotation de garantie des CA de 3e année
Les CA créées ex nihilo en 2008 ou issues d’une transformation ou d’une fusion en 2008 ne peuvent pas percevoir
en 2011 une dotation d’intercommunalité par habitant inférieure à 95 % de celle perçue l’année précédente.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base 2010
+
)
/
Dotation
de garantie
2010
Dotation de
péréquation 2010
)
x
Pop DGF
2010
x
0,95 =
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF
2011
Calcul de la garantie
–
–
Dot interco
minimale 2011
Dotation de base 2011
=
Dotation de garantie
(si > 0)
Dotation de péréquation 2011
– Dotation de garantie des CA de 4e année
Les CA créées ex nihilo en 2007 ou issues d’une transformation en 2007 ne peuvent pas percevoir en 2011 une dotation
d’intercommunalité par habitant inférieure à 90 % de celle perçue l’année précédente.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base 2010
+
Dotation de
péréquation 2010
)
Dotation
de garantie
2010
/
)
Pop DGF
2010
x
x
Pop DGF
2011
0,90 =
Dot interco
minimale
2011
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 13
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Calcul de la garantie
–
–
Dot interco
minimale 2011
Dotation de base 2011
=
Dotation de garantie
(si > 0)
Dotation de péréquation 2011
– Dotation de garantie des CA de 5e année
Les CA créées ex nihilo en 2006 ou issues d’une transformation en 2006 ne peuvent pas percevoir en 2011 une dotation
d’intercommunalité par habitant inférieure à 85 % de celle perçue l’année précédente.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base 2010
+
)
/
Dotation
de garantie
2010
Dotation de
péréquation 2010
)
x
Pop DGF
2010
x
0,85 =
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF
2011
Calcul de la garantie
–
–
Dot interco
minimale 2011
Dotation de base 2011
=
Dotation de garantie
(si > 0)
Dotation de péréquation 2011
– Dotation de garantie à 80 %
Cette dotation de garantie est attribuée aux communautés d’agglomération de 3e année et plus (2008 et années précédentes)
dont la dotation par habitant, garantie incluse, est inférieure à 80 % de la dotation par habitant, garantie incluse, de l’année
antérieure.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base 2010
+
)
/
Dotation
de garantie
2010
Dotation de
péréquation 2010
)
x
Pop DGF
2010
x
0,8 =
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF
2011
Calcul de la garantie
–
–
Dot interco
minimale 2011
Dotation de base 2011
=
Dotation de péréquation 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
– Dotation de garantie sous condition de CIF
En 2011, cette garantie est attribuée aux communautés d’agglomération de 3e année et plus dont le CIF est supérieur à
0,5.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base 2010
+
Dotation de
péréquation 2010
)
Dotation
de garantie
2010
/
)
Pop DGF
2010
x
x
Pop DGF
2011
(1 + 0 %) =
Taux d’évolution
de la garantie
Dot interco
minimale
2011
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Calcul de la garantie
–
–
Dot interco
minimale 2011
=
Dotation de base 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
Dotation de péréquation 2011
– Dotation de garantie d’évolution de la dotation spontanée
1. Si la dotation spontanée par habitant 2011 est supérieure à la dotation spontanée par habitant 2010
Si
(
+
/
Dotation
de base 2011
Dotation de
péréquation 2011
)
>
(
+
Pop DGF
2011
Dotation
de base 2010
/
Dotation de
péréquation 2010
)
Pop DGF
2010
Calcul de l’attribution minimale
((
+
+
Dotation
de base 2010
)
/
)
Dotation
de garantie
2010
Dotation de
péréquation 2010
x
Pop DGF
2010
=
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF 2011
Calcul de la garantie
–
–
Dot interco
minimale 2011
=
Dotation de base 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
Dotation de péréquation 2011
2. Si la dotation spontanée par habitant 2011 est inférieure à la dotation spontanée par habitant 2010
Si
(
+
Dotation
de base 2011
/
Dotation de
péréquation 2011
)
<
(
+
Pop DGF
2011
Dotation
de base 2010
/
Dotation de
péréquation 2010
)
Pop DGF
2010
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base 2010
+
)
/
Dotation
de garantie
2010
Dotation de
péréquation 2010
)
Pop DGF
2010
x
x
Pop DGF 2011
T
=
Taux de baisse
Dot interco
minimale
2011
Avec
(
+
Dotation
de base 2011
/
Dotation de
péréquation 2011
)
Pop DGF
2011
/(
+
Dotation
de base 2010
/
Dotation de
péréquation 2010
)=
Pop DGF
2010
Taux
de baisse
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Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
Dotation de base 2011
=
Dotation de garantie
(si > 0)
Dotation de péréquation 2011
La dotation de garantie calculée dans ces deux cas (1. et 2.) ne peut représenter plus de 40 % de la dotation totale
attribuée.
– Dotation de garantie sous condition de PF
Les communautés d’agglomération de 2e année et plus dont le PF par habitant est inférieur d’au moins 50 % au potentiel
fiscal moyen de la catégorie, soit 397,347521/2 = 198,673 760 5 €, bénéficient d’une dotation d’intercommunalité par
habitant au moins égale à celle de l’année précédente.
Si
PF/hab. < 0,5 PFM
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base 2010
+
Dotation de
péréquation 2010
)
Dotation de
garantie 2010
/
)
x
Pop DGF
2010
=
Pop DGF
2011
Dot interco
minimale
2011
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
Dotation de base 2011
=
Dotation de péréquation 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
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FICHE No 3
Calcul
de la dotation d’intercommunalité des communautés de communes à fiscalité additionnelle
Potentiel fiscal
x
Base brute d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties
0,040 4
=
Taux moyen national des CC
x
Base brute d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés
non bâties
+
0,108 2
=
Taux moyen national des CC
x
Base brute d’imposition à la taxe d’habitation
+
0,026 2
=
Taux moyen national des CC
x
Base brute d’imposition à la taxe professionnelle
+
0,030 3
=
Taux moyen national des CC
+
0,027 9
taux de TP 1998
x
=
Montants correspondant à la compensation de la part salaire
hors ZAE* 2010 (1)
+
Montants correspondant à la compensation de la part salaire
sur ZAE* 2010 (2)
Potentiel fiscal 4 taxes
=
* ZAE = zone d’activités économiques.
(1) et (2) Uniquement pour les CC 4T créées avant 1998.
Potentiel fiscal par habitant
/
Potentiel fiscal 4 taxes
=
Population DGF 2011
Potentiel fiscal par habitant
Coefficient d’intégration fiscale de 2e année et plus
/(
+
Produit des 4 taxes perçu
par la CC
+ TEOM / REOM – FDPTP
Produit des 4 taxes perçu
par la CC
+ TEOM / REOM – FDPTP
)=
Produit des 4 taxes perçu
par les communes membres
et les syndicats
+ TEOM / REOM
Coefficient d’intégration
fiscale
CIF moyen de la catégorie des communautés de communes à fiscalité additionnelle : 0,323 636
Dotation de base
Dotation de base des groupements créés avant 2010
x
Population DGF
x
Coefficient d’intégration fiscale
15,876 241 €
Valeur de point
=
Dotation de base
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 17
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Dotation de base des groupements créés en 2010
x
0,323 636
x
15,876 241 €
Coefficient d’intégration
fiscale moyen de la catégorie
Population DGF
x
0,5
=
Valeur de point
Dotation de base
Dotation de péréquation
Calcul de l’écart relatif de potentiel fiscal
2–(
/ 107,229 754 €) =
Potentiel fiscal moyen
des CC
Potentiel fiscal par habitant
Écart relatif de potentiel fiscal
Calcul de la dotation de péréquation des groupements créés avant 2010
x
Écart relatif
de potentiel fiscal
x
x
35,208485 €
Coefficient
d’intégration fiscale
Population DGF
=
Valeur de point
Dotation de péréquation
Calcul de la dotation de péréquation des groupements créés en 2010
x
Écart relatif
de potentiel
fiscal
x
0,323 636
x
Coefficient
d’intégration fiscale
moyen
Population DGF
35,208 486 €
x
0,5
=
Valeur de point
Dotation de péréquation
Majoration des EPCI d’au moins deux ans dans la catégorie
Cette majoration est répartie comme les dotations de base et de péréquation aux seuls EPCI qui perçoivent la dotation
d’intercommunalité pour la 2e année au moins dans la catégorie des communautés de communes à fiscalité additionnelle.
Part « base » de la majoration
x
Population DGF
x
2,2147 86 €
Coefficient d’intégration fiscale
=
Valeur de point
Dotation de base
Part « péréquation » de la majoration
x
Écart relatif
de potentiel fiscal
x
Population DGF
x
Coefficient
d’intégration fiscale
4,912 074 €
Valeur de point
=
Dotation de péréquation
Majoration totale
Majoration = part « base » + part « péréquation »
Dotations de garantie
1. À compter de la 2e année de perception de la dotation d’intercommunalité dans la même catégorie
– Dotation de garantie sous condition de PF
Les communautés de communes à fiscalité additionnelle de 2e année et plus dont le PF par habitant est inférieur d’au moins
50 % au potentiel fiscal moyen de la catégorie des communautés de communes à fiscalité additionnelle, soit 107,229 754/2
= 53,614 877 €, bénéficient d’une dotation d’intercommunalité par habitant au moins égale à celle de l’année précédente.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 18
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base 2010
+
+
Majoration
2010
Dotation de
péréquation 2010
) /
Dotation de
garantie 2010
)
x
=
Pop DGF
2010
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF
2011
Calcul de la garantie
–
–
Dot interco
minimale 2011
=
Dotation de base 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
Dotation de péréquation 2011
2. À compter de la 3e année de perception de la dotation d’intercommunalité dans la même catégorie
– Dotation de garantie à 80 %
Cette dotation de garantie est attribuée aux communautés de communes de 3e année et plus dont la dotation par habitant
garantie incluse est inférieure à 80 % de la dotation par habitant garantie incluse de l’année antérieure.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
+
Dotation
péréquation
2010
Dotation
de base 2010
+
Majoration
2010
) /
Dotation de
garantie 2010
)
Pop DGF
2010
x
x 0,8 =
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF
2011
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
–
Dotation de
péréquation 2011
Dotation de base 2011
=
Dotation de garantie
(si > 0)
Majoration 2011
– Dotation de garantie sous condition de CIF
Cette garantie est attribuée aux communautés de communes de 2e année et plus dont le CIF est supérieur à 0,6.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base 2010
+
Dotation
péréquation 2010
+
Majoration
2010
) /
Dotation de
garantie 2010
)
Pop DGF
2010
x
x (1 + 0 %) =
Taux
Pop DGF d’évolution
2011
de la garantie
Dot interco
minimale
2011
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
Dotation de base 2011
–
Dotation de
péréquation 2011
=
Majoration 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 19
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
– Dotation de garantie d’évolution de la dotation spontanée
1. Si la dotation spontanée par habitant 2011 est supérieure à la dotation spontanée par habitant 2010
Si
(
+
+
Dotation de
péréquation
2011
Dotation
de base 2011
/
)
>
(
Pop
DGF
2011
Majoration
2011
+
+
Dotation de
péréquation
2010
Dotation de
base 2010
/
Majoration
2010
)
Pop DGF
2010
Calcul de l’attribution minimale
((
+
+
Dotation de
péréquation
2010
Dotation
de base 2010
+
) /
Majoration
2010
)
Dotation de
garantie 2010
x
Pop DGF
2010
=
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF
2011
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
–
=
Dotation de
péréquation 2011
Dotation de base 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
Majoration 2011
2. Si la dotation spontanée par habitant 2011 est inférieure à la dotation spontanée par habitant 2010
Si
(
+
+
Dotation de
péréquation
2011
Dotation
de base 2011
/
)
>
Pop
DGF
2011
Majoration
2011
(
+
+
Dotation de
péréquation
2010
Dotation de
base 2010
/
Majoration
2010
)
Pop DGF
2010
Calcul de l’attribution minimale
((
+
+
Dotation de
péréquation
2010
Dotation
de base 2010
+
) /
Majoration
2010
)
Dotation de
garantie 2010
x
Pop DGF
2010
x T =
Pop DGF
2011
Taux de
baisse
Dot interco
minimale
2011
Avec
(
+
Dotation de
base 2011
+
Dotation de
péréquation
2011
/
Majoration
2011
)
Pop
DGF
2011
/(
+
+
Dotation de
base 2010
Majoration
2010
/
Dotation de
péréquation
2010
)=
Pop
DGF
2010
T
Taux
baisse
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
Dotation de base 2011
–
Dotation de
péréquation 2011
=
Majoration 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
La garantie calculée dans ces deux cas (1. et 2.) ne peut représenter plus de 40 % de la dotation totale attribuée.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 20
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
3. Garantie en cas de fusion
Les deux premières années suivant la fusion de deux EPCI ou plus à fiscalité additionnelle, l’EPCI issu de la fusion est
assuré de percevoir un montant de dotation d’intercommunalité par habitant au moins égal à celui perçu l’année précédente
augmenté comme la forfaitaire. Toutefois, en 2011, le taux d’évolution pris en compte pour la dotation par habitant garantie
est donc nul.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base 2010
+
Dotation de
péréquation 2010
+
Majoration
2010
) /
Dotation de
garantie 2010
)
Pop DGF
2010
x
x (1 + 0 %) =
Pop DGF Taux d’évolution
2011
de la garantie
Dot interco
minimale
2011
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
Dotation de base 2011
=
Dotation de péréquation 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 21
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
FICHE No 4
Calcul
de la dotation d’intercommunalité des communautés de communes à
FPU
Potentiel fiscal
x
0,004 7
Base brute d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties
=
Taux moyen national des CC
x
+
0,013 6
Base brute d’imposition à la taxe foncière
sur les propriétés non bâties
=
Taux moyen national des CC
x
+
0,003 0
Base brute d’imposition à la taxe d’habitation
=
Taux moyen national des CC
x
+
0,132 6
Base brute d’imposition à la taxe professionnelle
=
Taux moyen national des CC
+
=
Dotation de compensation 2010 à périmètre 2011
(hors baisses de DCTP)
Potentiel fiscal 4 taxes
=
Potentiel fiscal par habitant
/
=
Potentiel fiscal 4 taxes
Population DGF 2011
Potentiel fiscal par habitant
Coefficient d’intégration fiscale de 3e année et plus
/(
Produit des 3 taxes
+ compensation relais perçu
par la CC
+ TEOM / REOM + Dot. comp. (hors
baisses DCTP)
+ ZRU, ZFU, ZFC + Comp. TP
Corse + attributions compensation
négatives – FDPTP – 100 % des
dépenses de transfert
+
Produit des 3 taxes
+ compensation relais perçu
par la CC
+ TEOM / REOM + Dot. comp. (hors
baisses DCTP)
+ ZRU, ZFU, ZFC + Comp. TP Corse
+ attributions compensation
négatives – FDPTP
)=
Produit des 3 taxes
+ compensation relais perçu
par les communes membres
+ TEOM / REOM
des communes membres
ou des syndicats
Coefficient d’intégration
fiscale
CIF moyen de la catégorie : 0,348 068.
Coefficient de pondération (à appliquer au CIF des EPCI de 2e année) : 0,654 92.
Depuis 2009, le calcul de la dotation spontanée des CC à FPU se fait à 100 % en fonction du CIF.
Masse des crédits à répartir en 2011
Dotation de base des groupements créés avant 2010
x
Population DGF
x
Coefficient d’intégration
fiscale ou CIF pondéré
19,437859 €
Valeur de point
=
Dotation de base
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 22
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Dotation de base des groupements créés en 2010
x
0,348 068
x
Coefficient d’intégration
fiscale moyen de la catégorie
Population DGF
19,437 859 €
x
0,5
=
Valeur de point
Dotation de base
Calcul de la dotation de péréquation des groupements créés avant 2010
Calcul de l’écart relatif de potentiel fiscal
2–(
/ 227,842 623 €) =
Potentiel fiscal moyen
national des CC à TPU
Potentiel fiscal par habitant
x
Écart relatif
de potentiel fiscal
x
Population DGF
Écart relatif de potentiel fiscal
x
43,938 192 €
Coefficient
d’intégration fiscale ou
CIF pondéré la 2e année
=
Valeur de point
Dotation de péréquation
Calcul de la dotation de péréquation des groupements créés en 2010
x
Écart relatif
de potentiel
fiscal
x
Population DGF
x
Coefficient
d’intégration fiscale
moyen
43,938 192 €
x
0,5
=
Valeur de point
Dotation de péréquation
La bonification de la dotation d’intercommunalité (s’ajoute à la dotation de base déjà calculée)
Dotation de base des groupements créés avant 2010
x
x
CIF ou CIF pondéré
la 2e année
Population DGF
27,798 785 €
=
Valeur de point
Dotation de base
Dotation de base des groupements créés en 2010
x
Population DGF
x
CIF moyen de la catégorie
27,798 785 €
x
0,5
=
Valeur de point
Dotation de base
Dotations de garantie
1. Dotation de garantie en cas de transformation ou de fusion
– Dotation de garantie des CC à FPU issues d’une transformation ou d’une fusion en 2009 ou en 2010
Les CC à FPU issues d’une transformation ou d’une fusion en 2009 ou en 2010 ne peuvent pas percevoir en 2011 une
dotation d’intercommunalité par habitant inférieure à celle perçue l’année précédente indexée selon le taux d’évolution de
la dotation forfaitaire des communes. Le taux d’évolution pris en compte pour la dotation par habitant garantie est donc
nul.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 23
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base (avec
bonification)
2010
+
+
Dotation de
péréquation 2010
Majoration
2010
) /
Dotation de
garantie 2010
) x
Pop DGF
2010
x (1 + 0 %) =
Pop DGF
2011
Taux
d’évolution
de garantie
Dot interco
minimale
2011
Calcul de la garantie
–
–
Dot interco
minimale 2011
=
Dotation de base
(avec bonification) 2011
Dotation
de péréquation 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
– Dotation de garantie des CC à FPU issues d’une transformation en 2008
Les CC à FPU issues d’une transformation ou d’une fusion en 2008 ne peuvent pas percevoir en 2011 une dotation
d’intercommunalité par habitant inférieure à 95 % de celle perçue l’année précédente.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
+
Dotation
de base (avec
bonification) 2010
) /
Dotation de
péréquation 2010
Dotation de
garantie 2010
) x
x 0,95 =
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF
2011
Pop DGF 2010
Calcul de la garantie
–
–
Dot interco
minimale 2011
=
Dotation de base
(avec bonification) 2011
Dotation
de péréquation 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
– Dotation de garantie des CC à FPU issues d’une transformation en 2007
Les CC à FPU issues d’une transformation en 2007 ne peuvent pas percevoir en 2011 une dotation d’intercommunalité
par habitant inférieure à 90 % de celle perçue l’année précédente.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base (avec
bonification) 2010
+
Dotation de
péréquation 2010
)
/
Dotation de
garantie 2010
)
x
x 0,90 =
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF
2011
Pop DGF 2010
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
=
Dotation de base
(avec bonification) 2011
Dotation de péréquation 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
– Dotation de garantie des CC à FPU issues d’une transformation en 2006
Les CC à FPU issues d’une transformation en 2006 ne peuvent pas percevoir en 2011 une dotation d’intercommunalité
par habitant inférieure à 85 % de celle perçue l’année précédente.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base (avec
bonification) 2010
+
Dotation de
péréquation 2010
)
Dotation de
garantie 2010
/
)
Pop DGF 2010
x
x 0,85 =
Pop DGF 2011
Dot interco
minimale
2011
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 24
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
=
Dotation de base
(avec bonification) 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
Dotation de péréquation 2011
2. À compter de la 2e année de perception de la dotation d’intercommunalité dans la même catégorie
– Dotation de garantie sous condition de PF
Les communautés de communes à FPU de 2e année et plus dont le PF par habitant est inférieur d’au moins 50 % au
potentiel fiscal moyen de la catégorie des CC à FPU, soit 227,842 624 / 2 = 113,921 312 €, bénéficient d’une dotation
d’intercommunalité par habitant au moins égale à celle de l’année précédente.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
+
Dotation
de base (avec
bonification)
2010
)
Dotation de
péréquation 2010
/
Dotation de
garantie 2010
)
x
Pop DGF
2010
=
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF
2011
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
=
Dotation de base
(avec bonification) 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
Dotation de péréquation 2011
3. À compter de la 3e année de perception de la dotation d’intercommunalité dans la même catégorie
– Dotation de garantie à 80 %
Cette dotation de garantie est attribuée aux communautés de communes à FPU de 3e année et plus dont la dotation par
habitant est inférieure à 80 % de la dotation par habitant de l’année antérieure.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
+
Dotation
de base (avec
bonification) 2010
Dotation de
péréquation 2010
)
/
)
Dotation de
garantie 2010
Pop DGF 2010
x
x 0,8 =
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF 2011
Calcul de la garantie
–
–
Dot interco
minimale 2011
–
Dotation de base
2011
Dotation de base
bonifiée 2011
=
Dotation de péréquation
2011
Dotation de garantie
(si > 0)
– Dotation de garantie sous condition de CIF
Cette garantie est attribuée aux communautés de communes de 3e année et plus dont le CIF est supérieur à 0,5.
Calcul de l’attribution minimale
((
+
Dotation
de base (avec
bonification)
2010
+
Dotation de
péréquation 2010
)
Dotation de
garantie 2010
/
)
Pop DGF
2010
x
x (1 + 0 %) =
Pop DGF
2011
Taux d’évolution
de la garantie
Dot interco
minimale
2011
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
Dotation de base 2011
–
Dotation de base
bonifiée 2011
=
Dotation de
péréquation 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 25
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
– Dotation de garantie d’évolution de la dotation spontanée
1. Si la dotation par habitant spontanée 2011 est supérieure à la dotation par habitant spontanée 2010
Calcul de l’attribution minimale
((
+
+
Dotation
de base (avec
bonification)
2010
)
Dotation de
péréquation 2010
/
Dotation de
garantie 2010
)
x
Pop DGF
2010
=
Dot interco
minimale
2011
Pop DGF
2011
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
Dotation de base
(avec bonification) 2011
=
Dotation de garantie
(si > 0)
Dotation de péréquation 2011
2. Si la dotation par habitant spontanée 2011 est inférieure à la dotation par habitant spontanée 2010
Calcul de l’attribution minimale
((
+
+
Dotation
de base (avec
bonification) 2010
Dotation de
péréquation 2010
) /
Dotation de
garantie 2010
) x
x T =
Pop DGF
2011
Pop DGF 2010
Taux
de baisse
Dot interco
minimale
2011
Avec
(
+
Dotation
de base (avec
bonification) 2011
/
Dotation de
péréquation 2011
)
/
(
+
/
Dotation
de base (avec
bonification) 2010
Pop DGF
2011
Dotation de
péréquation 2010
) =
Pop DGF
2010
T
Taux
de
baisse
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
Dotation de base 2011
–
Dotation de base
bonifiée 2011
=
Dotation de
péréquation 2011
Dotation de garantie
(si > 0)
La dotation de garantie calculée dans ces deux cas ne peut représenter plus de 40 % de la dotation totale attribuée.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 26
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
FICHE No 5
Calcul
de la dotation d’intercommunalité des
SAN
Potentiel fiscal
x
0,214 9
=
Taux moyen national
des SAN
Base brute d’imposition à la taxe professionnelle de 2009
+
=
Dotation de compensation 2010 à périmètre 2011
(hors baisses de DCTP)
Potentiel fiscal
Potentiel fiscal par habitant
/
=
Potentiel fiscal TP
Population DGF 2010
Potentiel fiscal par habitant
Dotation de base
x
11,933 206 €
Population DGF 2011
=
Valeur de point
Dotation de base
Dotation de péréquation
Calcul de l’écart relatif de potentiel fiscal
2–(
/ 914,20)
Potentiel fiscal par habitant
=
Potentiel fiscal moyen national des SAN
Écart relatif de potentiel fiscal
Calcul de la dotation de péréquation
x
Écart relatif de potentiel fiscal
x
Population DGF 2011
27,844 144 €
=
Valeur de point
Dotation de péréquation
Dotation de garantie (SAN de 2e année et plus)
Calcul de l’attribution minimale
(
+
+
Dotation de péréquation
2010
Dotation de base 2010
)
Dotation de garantie 2010
x0%
Taux CFL 2011
=
Dot interco
minimale 2011
Calcul de la garantie
–
Dot interco
minimale 2011
–
Dotation de base 2011
=
Dotation de péréquation 2011
Dotation de garantie (si > 0)
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 12/95 – Page 27
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau du financement
des transferts de compétences
_____
Circulaire du 13 avril 2011 relative à la dotation régionale d’équipement scolaire pour 2011
NOR : IOCB1107655C
Références :
Article 49 de la loi no 2010‑1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 ;
Circulaire no IOC/B/10/7338/C du 18 mars 2010.
Résumé :
La présente circulaire, qu’il vous appartient de transmettre pour information aux exécutifs régionaux, rappelle les
modalités de mise en œuvre de la dotation régionale d’équipement scolaire, désormais gérée sur un compte de tiers
alimenté par un prélèvement sur recettes.
À l’instar des dispositions prévues par les LFI pour 2009 et pour 2010, le montant de la dotation de chaque région
ne bénéficie pas en 2011 de l’actualisation basée sur l’application du taux de croissance de la formation brute de
capital fixe des administrations publiques. Aussi, pour l’année 2011, le montant alloué à chaque région est égal à
celui de 2010.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration
à Madame et Messieurs les préfets de région (métropole et ROM).
Depuis 2008, le montant de la dotation de chaque région est forfaitisé et évolue chaque année selon les règles d’indexation
prévues par l’article L. 4332‑3 du CGCT, sous réserve des aménagements apportés successivement par les lois de finances
depuis 2009.
Je rappelle également que la DRES est gérée selon le régime d’un prélèvement sur recettes qui alimente un compte de
tiers.
1. La dotation pour 2011
1.1. Rappel du dispositif : le prélèvement sur recettes
En application de l’article 41 de la loi no 2007‑1822 du 24 décembre 2007 de finances pour 2008 qui a réformé en
profondeur le cadre budgétaire et les règles de répartition de la DRES, cette dotation est alimentée depuis 2008 par un
prélèvement opéré sur les recettes de l’État.
Un prélèvement sur recettes (PSR) donne lieu à l’ouverture annuelle de comptes dans les écritures des trésoriers-payeurs
généraux, qui permettent à ces derniers d’effectuer le versement des sommes revenant aux bénéficiaires sans recourir à la
procédure préalable habituelle de délégation ministérielle de crédits aux préfets.
1.2. Le montant de la dotation pour 2011
L’article 49 de la loi n 2010‑1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 modifiant l’article L. 4332‑3 du CGCT
ne prévoit pas l’indexation du montant des dotations selon le taux de croissance de la formation brute de capital fixe des
administrations publiques. Dès lors, le montant de la DRES alloué à chaque région en 2010 est reconduit en 2011.
o
S’agissant de la dotation de la région Guadeloupe, en application de l’article L. 4434‑8 du CGCT, le montant de la
dotation 2011 correspond au montant de référence minoré de l’abattement définitif opéré dans le cadre du calcul de la
dotation globale de construction et d’équipement scolaire allouée à la collectivité d’outre-mer de Saint-Martin en application
de l’article L. 6364‑5 du CGCT. Le montant de la dotation de la région Guadeloupe alloué en 2011 correspond au montant
de 2010.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 13/95 – Page 1
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2. Les règles de notification et d’établissement des arrêtés d’attribution
Conformément aux dispositions de l’article L. 4332‑3, cinquième alinéa, la DRES fera l’objet d’un versement unique
aux régions au cours du troisième trimestre de l’année en cours.
Dès réception de la présente circulaire, vous notifierez par courrier à la région le montant de la dotation qui lui revient
et la date de son versement.
À cette fin, la fiche de notification de la dotation revenant à la région au titre de l’exercice 2011 sera accessible sur
l’application Colbert Départemental, que vous devez consulter.
Je vous rappelle également qu’en application des dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice administrative,
les voies et délais de recours contre la décision d’attribution doivent être expressément mentionnés lors de la notification
de chaque dotation aux collectivités territoriales bénéficiaires. Cette mention est donc inscrite sur la fiche individuelle de
notification.
Je vous invite néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer à la région que, durant le délai de deux mois
mentionné sur la fiche individuelle de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Enfin, vous établirez également un arrêté notifiant le montant de la DRES attribuée à la région au titre de
l’exercice 2011.
Cet arrêté pourrait être rédigé de la manière suivante :
« La dotation régionale d’équipement scolaire attribuée à la région [...], au titre de l’exercice 2011, s’élève à [...]
euros. »
Parmi les visas, les arrêtés devront mentionner la loi de finances initiale pour 2008 et la loi de finances initiale pour 2011,
ainsi que l’article L. 4332‑3 du CGCT (également l’art. L. 4434‑8 du CGCT pour les régions d’outre-mer).
Afin de permettre le versement de la dotation, l’arrêté visera obligatoirement le compte no 465 1292 1 « Dotation régionale
d’équipement scolaire. Année 2011 ».
Vous veillerez à ce que le versement unique de la dotation s’effectue entre le 1er juillet et le 30 septembre 2011.
Bien entendu, mes services (Mme Élisabeth JOUGLA [DGCL/FLAE/FL5], tél. : 01 49 27 35 86, mél. : elisabeth.jougla@
interieur.gouv.fr) restent à votre disposition pour vous apporter tous les éléments d’information complémentaires qu’il vous
paraîtra utile d’obtenir.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 13/95 – Page 2
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Circulaire du 13 avril 2011 relative à la dotation départementale
d’équipement des collèges pour 2011
NOR : IOCB1107683C
Références :
Article 49 de la loi no 2010‑1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 ;
Circulaire no IOCB1007392C du 19 mars 2010.
Résumé : la présente circulaire, qu’il vous appartient de transmettre pour information aux exécutifs départementaux, rappelle
les modalités de mise en œuvre de la dotation départementale d’équipement des collèges, gérée sur un compte de tiers
alimenté par un prélèvement sur recettes.
À l’instar des dispositions prévues par les LFI pour 2009 et pour 2010, le montant de la dotation de chaque département
ne bénéficie pas, en 2011, de l’actualisation basée sur l’application du taux de croissance de la formation brute de capital
fixe des administrations publiques. Aussi, pour l’année 2011, le montant alloué à chaque département est égal à celui
de 2010.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration
à Mesdames et Messieurs les préfets de département (métropole et DOM).
Depuis 2008, le montant de la dotation de chaque département est forfaitisé et évolue chaque année selon les règles
d’indexation prévues par l’article L. 3334‑16 du CGCT, sous réserve des aménagements apportés successivement par les
lois de finances depuis 2009.
Je rappelle également que la DDEC est gérée selon le régime d’un prélèvement sur recettes qui alimente un compte de
tiers.
1. La dotation pour 2011
1.1. Rappel du dispositif : le prélèvement sur recettes
En application de l’article 41 de la loi no 2007‑1822 du 24 décembre 2007 de finances pour 2008, qui a réformé en
profondeur le cadre budgétaire et les règles de répartition de la DDEC, cette dotation est alimentée depuis 2008 par un
prélèvement opéré sur les recettes de l’État.
Un prélèvement sur recettes (PSR) donne lieu à l’ouverture annuelle de comptes dans les écritures des trésoriers-payeurs
généraux, qui permettent à ces derniers d’effectuer le versement des sommes revenant aux bénéficiaires sans recourir à la
procédure préalable habituelle de délégation ministérielle de crédits aux préfets.
1.2. Le montant de la dotation pour 2011
L’article 49 de la loi n 2010‑1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011, modifiant l’article L. 3334‑16 du CGCT,
ne prévoit pas l’indexation du montant des dotations selon le taux de croissance de la formation brute de capital fixe des
administrations publiques. Dès lors, le montant de la DDEC alloué à chaque département en 2010 est reconduit en 2011.
o
S’agissant de la dotation du département de la Guadeloupe, en application de l’article L. 3443‑2 du CGCT, le montant de
la dotation 2011 correspond au montant de référence minoré des deux abattements définitifs opérés dans le cadre du calcul
des dotations globales de construction et d’équipement scolaire allouées aux collectivités de Saint-Barthélemy et de SaintMartin en application des articles L. 6264‑5 et L. 6364‑5 du CGCT. Le montant de la dotation de la Guadeloupe alloué
en 2011 correspond au montant de 2010.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 14/95 – Page 1
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2. Les règles de notification et d’établissement des arrêtés d’attribution
Conformément aux dispositions de l’article L. 3334‑16, 5e alinéa, la DDEC fera l’objet d’un versement unique aux
départements au cours du troisième trimestre de l’année en cours.
Dès réception de la présente circulaire, vous notifierez par courrier au département le montant de la dotation qui lui
revient et la date de son versement.
À cette fin, la fiche de notification de la dotation revenant au département au titre de l’exercice 2011 sera accessible sur
l’application Colbert Départemental, que vous devez consulter.
Je vous rappelle également qu’en application des dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice administrative,
les voies et délais de recours contre la décision d’attribution doivent être expressément mentionnés lors de la notification
de chaque dotation aux collectivités territoriales bénéficiaires. Cette mention est donc inscrite sur la fiche individuelle de
notification.
Je vous invite néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer au département que, durant le délai de deux mois
mentionné sur la fiche individuelle de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Enfin, vous établirez également un arrêté notifiant le montant de la DDEC attribuée au département au titre de
l’exercice 2011.
Cet arrêté pourrait être rédigé de la manière suivante :
« La dotation départementale d’équipement des collèges attribuée au département [...], au titre de l’exercice 2011, s’élève
à [...] euros. »
Parmi les visas, les arrêtés devront mentionner la loi de finances initiale pour 2008 et la loi de finances initiale pour 2011,
ainsi que l’article L. 3334‑16 du CGCT (également l’art. L. 3443‑2 du CGCT pour les départements d’outre-mer).
Afin de permettre le versement de la dotation, l’arrêté visera obligatoirement le compte no 465.1291 1 « Dotation
départementale d’équipement des collèges. Année 2011 ».
Vous veillerez à ce que le versement unique de la dotation s’effectue entre le 1er juillet et le 30 septembre 2011.
Bien entendu, mes services (Mme Élisabeth JOUGLA [DGCL/FLAE/FL 5], tél. : 01 49 27 35 86, mél. : elisabeth.
[email protected]) restent à votre disposition pour vous apporter tous les éléments d’information complémentaires
qu’il vous paraîtra utile d’obtenir.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 14/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
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et de l’action économique
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Bureau du financement
des transferts de compétences
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Circulaire du 19 avril 2011 relative à la répartition de la dotation générale
de décentralisation (DGD) des départements pour 2011
NOR : IOCB1105174C
Pièce jointe : fiche de calcul de la DGD pour 2011.
Résumé : la présente circulaire a pour objet de préciser les modalités de répartition de la dotation générale de décentralisation
des départements pour l’année 2011.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration
à Mesdames et Messieurs les préfets de département.
En application des dispositions de l’article L. 1614‑4 du code général des collectivités territoriales (CGCT), les charges
résultant des transferts de compétences intervenus entre l’État et les collectivités territoriales depuis 1984 sont compensées
par le transfert d’impôts d’État, par les ressources du Fonds de compensation de la fiscalité transférée (FCFT) et, pour le
solde, par l’attribution de crédits budgétaires : la DGD.
Le FCFT a été créé par l’article 31 de la loi de finances initiale pour 1997. Il s’agit d’un compte spécial du Trésor ayant
vocation à accueillir le montant des prélèvements opérés sur la fiscalité transférée aux départements, lorsque cette fiscalité
est supérieure au droit à compensation. Pour 2011, il s’agit des départements des Alpes-Maritimes, de Paris et des Hautsde-Seine.
Les crédits ainsi collectés sont reversés aux départements dont le montant des ressources fiscales transférées ne couvre
que partiellement leur droit à compensation.
Nous vous rappelons par ailleurs que dans le cadre de la réforme d’ensemble des concours financiers de l’État aux
collectivités territoriales, la DGD des départements (hors concours particuliers) a fait l’objet d’un transfert financier partiel
vers la dotation globale de fonctionnement (DGF) des départements, selon les modalités suivantes :
– 95 % des crédits de la DGD revenant à chaque département en 2003 ont ainsi été intégrés dans la dotation forfaitaire
de chaque département pour 2004.
– les 5 % de crédits de la DGD restants permettent de procéder aux ajustements que peut connaître annuellement la DGD,
s’agissant des partages de services et de régularisations ponctuelles. Chaque département a ainsi perçu en 2004 et
reçoit pour les années suivantes une DGD résiduelle égale à 5 % de la DGD 2003 indexée et ajustée le cas échéant.
Cette mesure ne modifie pas le montant global des crédits affectés aux départements pour la compensation financière
des transferts de compétences concernés. Si la quasi-totalité de ces crédits est désormais versée en DGF, la DGD demeure
la dotation utilisée pour procéder aux ajustements liés aux partages de services ou pour compenser le transfert de certaines
charges en application de la loi no 2004‑809 du 13 août 2004 modifiée relative aux libertés et responsabilités locales.
Vous trouverez ci-après les modalités de calcul de la DGD des départements (Mission « Relations avec les collectivités
territoriales » – Programme 120 « Concours financiers aux départements »), au titre de 2011, ainsi que les règles de gestion
et de notification de cette dotation et du FCFT.
1. Le calcul de la DGD pour 2011
Le montant de la DGD allouée aux départements au titre de l’année 2011 est déterminé à partir du montant de la DGD
due aux départements au titre de 2010, modifié ainsi qu’il suit :
– prise en compte des différentes mesures liées à la poursuite de la mise en œuvre de la loi no 85‑1098 du 11 octobre 1985
relative à la prise en charge par l’État, les départements et les régions des dépenses de personnel, de fonctionnement
et d’équipement des services placés sous leur autorité ;
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 15/95 – Page 1
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– la fin de l’expérimentation par le département du Lot de la gestion des crédits d’entretien et de restauration des
monuments historiques n’appartenant pas à l’État en application de l’article 99 de la loi du 13 août 2004 précitée ;
– la nouvelle répartition des transferts de charges entre le département de la Guadeloupe et la collectivité de SaintMartin.
a) L’indexation de la DGD
L’article L. 1614‑1 du code général des collectivités territoriales (CGCT) et l’article 98 de la loi no 83‑8 du 7 janvier 1983
relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les régions et l’État disposent que la DGD
évolue, chaque année, comme la dotation globale de fonctionnement.
Néanmoins, à l’instar des dispositions prévues par la loi de finances pour 2009 et par la loi de finances pour 2010 (1),
l’article 48 de la loi no 2010‑1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 prévoit, pour 2011, la non-indexation de la
DGD.
Ainsi, le montant de la DGD allouée aux départements au titre de l’année 2011 est identique, hors mesures nouvelles, à
celui dû au titre de l’année 2010.
b) Les mesures prises en application de la loi du 11 octobre 1985
La loi n 85‑1098 du 11 octobre 1985 précitée a fixé le principe d’une négociation locale annuelle entre le préfet et le
président du conseil général pour la mise en œuvre du droit d’option des personnels.
o
Une convention financière détermine les emplois dont chaque collectivité assume la prise en charge l’année suivante. Il
s’agit, d’une part, des emplois correspondant à des vacances prévues et, d’autre part, des emplois d’accueil des fonctionnaires
ayant exercé leur droit d’option.
Ce mécanisme de prise en charge étant prévisionnel, une régularisation financière intervient, au plus tard, dans la loi
de finances de la deuxième année suivant celle de l’estimation initiale. La vérification porte sur la réalité des mouvements
initiaux, sur leur date d’effet et sur les éventuelles modifications ayant pu intervenir dans la situation des personnels
intéressés.
Les mesures prises en compte à ce titre pour le calcul de la DGD pour 2011 portent sur :
– des mouvements initiaux prenant effet en 2011 en faveur du département de Loir-et-Cher et dont les crédits ont fait
l’objet d’une ouverture en LFI 2011 à hauteur de 44 051 € ;
– et des régularisations des mouvements intervenus en 2009 au profit de 19 départements et dont les crédits ont été
inscrits en LFR pour 2010 à hauteur de 905 080 €.
c) La fin de l’expérimentation par le département du Lot de la gestion des crédits d’entretien
et de restauration des monuments historiques n’appartenant pas à l’État
En application de l’article 99 de la loi du 13 août 2004 précitée, le département du Lot s’est porté candidat pour
expérimenter, pendant quatre années, la gestion des crédits budgétaires affectés à l’entretien et à la restauration des
immeubles, orgues et objets mobiliers classés ou inscrits au titre des monuments historiques n’appartenant pas à l’État ou
à ses établissements publics.
Cet engagement a été formalisé, d’une part, par le décret no 2007‑1343 du 11 septembre 2007 et, d’autre part, par la
convention du 2 mai 2007. Cette dernière a prévu, pour la durée de l’expérimentation (2007‑2010), l’attribution d’une
participation financière annuelle de l’État s’élevant à 550 000 € qui a été versée sous forme de DGD. La fin de cette
expérimentation au 31 décembre 2010 a pour effet d’interrompre le versement de la participation de l’État et donc de
minorer le montant de la DGD versée au département d’un montant équivalent à cette participation.
d) La nouvelle répartition des transferts de charges entre le département de la Guadeloupe
et la collectivité de Saint-Martin
La LFI pour 2011 a tiré les conséquences sur la DGD du département de la Guadeloupe et sur la DGC de la collectivité
d’outre-mer de Saint-Martin des ajustements des charges transférées entre les deux collectivités au titre du service
départemental d’incendie et de secours (SDIS), conformément aux constatations de la commission consultative d’évaluation
des charges de Saint-Martin réunie en juillet 2009.
En effet, lors de la séance du 7 juillet 2009, la CCEC de Saint-Martin a fixé de manière définitive les montants des charges
supportées respectivement par la commune et par le département au titre du SDIS. Il en ressort qu’en fonctionnement, les
(1) Articles 43 de la loi n°2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009 et 41 de la loi n°2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances
pour 2010.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 15/95 – Page 2
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dépenses du département s’élèvent à 618 828 € en valeur 2006 et non à 1 452 409 € tandis qu’en investissement, elles
s’élèvent à 61 662 € et non à 102 530 €. Le montant global des deux différences s’élève ainsi à 874 449 € en valeur 2006,
soit 914 995 € en valeur 2008.
La prise en compte de cette correction se traduit par :
– une diminution du montant de la minoration appliquée sur la DGD du département qui s’établit à – 1 896 225 €
en valeur 2008 (au lieu de – 2 811 220 €) (1) au titre des transferts de charges et de ressources intervenus entre le
département de la Guadeloupe et la collectivité de Saint-Martin ;
– la transformation de la dotation globale de compensation de Saint-Martin en une dotation négative qui s’établit
à – 634 126 € en valeur 2008 (au lieu de 280 868 €).
Compte tenu des règles d’indexation respectives de la DGD et de la DGC, le montant cumulé des sommes prélevées à
tort de 2008 à 2010 sur la DGD du département de la Guadeloupe s’élève à 2 744 985 €, alors que le montant cumulé des
sommes versées en trop sur la même période à la collectivité de Saint-Martin s’élève à 2 784 184 €.
Tableau présentant pour le département de la Guadeloupe et la collectivité de Saint-Martin les sommes à régulariser :
MONTANT À RÉTABLIR AU PROFIT
du département de la Guadeloupe
MONTANT DU TROP-VERSÉ
à la COM de Saint-Martin
2008
914 995 €
914 995 €
2009
914 995 €
933 295 €
2010
914 995 €
938 895 €
2 744 985 €
2 787 184 €
Corrections à opérer au titre de 2008-2010
Afin de régulariser la DGD du département de la Guadeloupe et la DGC de la collectivité de Saint-Martin, la LFI
pour 2011 prévoit deux types de mesures à l’égard de ces deux dotations :
– des régularisations pour les années 2008, 2009 et 2010 échelonnées sur deux ans, se traduisant en 2011 par le
versement de la somme de 1 372 492 € au département de la Guadeloupe en remboursement des sommes prélevées à
tort depuis 2008 (le solde d’un montant identique sera versé en 2012) et par l’application d’une minoration s’élevant
à 1 393 592 € sur la DGC de la collectivité de Saint-Martin (le solde sera prélevé sur la DGC en 2012) ;
– des ajustements pour l’avenir par un abondement pérenne de la DGD du département de la Guadeloupe d’un montant
égal à 914 995 € et par une minoration pérenne de la DGC de Saint-Martin d’un montant égal à 938 895 €.
Par ailleurs, je précise que les montants définitifs des charges supportées respectivement par le département et la commune
au titre du SDIS sont reportés en valeur 2006 dans le projet d’arrêté fixant le montant des charges et le droit à compensation
des compétences transférées à la collectivité de Saint-Martin qui a reçu un avis favorable de la part de la CCEC de SaintMartin à la majorité de ses membres au cours de la séance du 13 janvier 2011.
2. La gestion de la DGD
Comme chaque année depuis 1998, la DGD est gérée de manière déconcentrée.
Depuis 2007, les crédits de la DGD dus aux départements font l’objet d’une délégation unique.
Les crédits devront être engagés localement, par vos soins, avant d’être mandatés au département. Il vous appartient
de mandater les crédits correspondants selon le rythme que vous aurez choisi, sachant qu’il est préférable, par souci de
simplification, qu’un mandatement unique soit effectué.
Au mois de septembre, il devra être procédé à un premier versement des crédits du FCFT. Ces crédits, imputés pour 2011
sur le compte no 465‑115 1, seront directement versés au département par le trésorier-payeur général pour un montant égal
à 50 % de l’attribution lui revenant et figurant dans la fiche individuelle de notification ci-jointe. Le solde des crédits du
FCFT (50 %) sera versé en décembre.
Dans ce cadre, il vous appartiendra donc de prendre, avant les 15 septembre et 15 décembre 2010, les arrêtés de versement
des sommes du FCFT au profit du département afin que le montant figurant dans la fiche individuelle de notification cijointe soit intégralement versé pour la gestion 2010.
3. Les règles de notification de la DGD
Afin d’assurer une parfaite transparence dans les relations financières entre l’État et le département, je vous demande
de bien vouloir communiquer au président du conseil général les informations contenues dans la présente circulaire et son
annexe.
(1) Cf. ma circulaire IOC/B/09/09706/C du 30 avril 2009.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 15/95 – Page 3
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Je vous rappelle, en outre, qu’en vertu des dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice administrative, les voies et
délais de recours doivent être expressément indiqués lors de la notification de chaque dotation aux collectivités bénéficiaires.
Cette mention est inscrite sur chaque fiche individuelle de notification annexée à la présente circulaire. Elle devra également
figurer sur vos arrêtés de versement du FCFT.
Je vous invite, enfin, dans le souci de prévenir tout contentieux, à indiquer à la collectivité bénéficiaire que, durant le
délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux, qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception
de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».
Je vous remercie de procéder à la notification de la fiche financière dès réception de la présente circulaire.
Bien entendu, mes services (mél. : [email protected], tél. : 01-49-27-43-97) restent à votre
disposition pour vous apporter tous les éléments d’information complémentaires qu’il vous paraîtra utile d’obtenir.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 15/95 – Page 4
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des collectivités locales
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Bureau du financement
des transferts de compétences
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Circulaire du 22 avril 2011 relative à la répartition de la dotation générale
de décentralisation (DGD) des régions pour 2011
NOR : IOCB1105085C
Références :
Circulaire no IOC/B/10/32222/C du 31 décembre 2010 ;
Circulaire no IOC/B/11/02819/C du 21 janvier 2011.
Pièces jointes :
Fiche de notification de la DGD 2011 ;
Trois annexes réservées aux régions d’outre-mer.
Résumé : la présente circulaire a pour objet de préciser les modalités de répartition de la dotation générale de décentralisation
des régions pour l’année 2011.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration
à Madame et Messieurs les préfets de région, métropole, régions d’outre-mer.
Les charges résultant des transferts de compétences intervenus entre l’État et les régions depuis 1984 sont compensées
par le transfert d’impôts d’État et par l’attribution d’une dotation générale de décentralisation (DGD).
Vous trouverez ci-après les modalités de calcul de la DGD des régions pour l’année 2011 ainsi que les règles de gestion et
de notification de cette dotation. Les crédits relatifs à la DGD des régions pour l’année 2011 sont inscrits sur le programme
121 Concours financiers aux régions de la mission « Relations avec les collectivités territoriales ».
Nous vous rappelons par ailleurs que dans le cadre de la réforme d’ensemble des concours financiers de l’État aux
collectivités territoriales, la DGD des régions a fait l’objet d’un transfert financier partiel en 2004 vers la dotation globale
de fonctionnement (DGF) des régions selon les modalités suivantes :
– 95 % des crédits de la DGD revenant à chaque région en 2003 ont ainsi été intégrés dans la dotation forfaitaire de
chaque région pour 2004 ;
– les 5 % de crédits de la DGD restants permettent de procéder aux ajustements que peut connaître annuellement la
DGD. Chaque région a ainsi perçu dès 2004 et reçoit les années suivantes une DGD résiduelle égale à 5 % de la
DGD 2003, indexée et ajustée le cas échéant.
I. – LE CALCUL DE LA DGD POUR 2011
Le montant de la DGD allouée aux régions au titre de l’année 2011 est déterminé à partir du montant de la DGD due aux
régions en 2010, modifié ainsi qu’il suit :
1. L’indexation de la DGD
L’article L. 1614‑1 du code général des collectivités territoriales (CGCT) et l’article 98 de la loi no 83‑8 du 7 janvier 1983
relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les régions et l’État disposent que la DGD
évolue, chaque année, comme la DGF.
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Néanmoins, à l’instar des dispositions prévues par la loi de finances pour 2009 et par la loi de finances pour 2010 (1),
l’article 48 de la loi no 2010‑1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 prévoit, pour 2011, la non-indexation de la
DGD.
Ainsi, le montant de la DGD allouée aux régions au titre de l’année 2011 est identique, hors mesures nouvelles, à celui
dû au titre de l’année 2010.
2. Le calcul de la DGD des régions de métropole
La LFI pour 2011 prévoit la compensation à la région Bourgogne des charges de personnel résultant du transfert, depuis
le 1er janvier 2010, de trois agents du ministère de la culture travaillant au château de Châteauneuf à hauteur de 117 552 €.
Une régularisation au titre de l’année 2010 est prévue par la LFR pour 2010 pour un montant strictement identique.
3. Le calcul de la DGD des régions d’outre-mer
La compensation des transferts de compétences entrés en vigueur au 1er janvier 2005 a été financée par l’attribution d’une
part de TIPP aux régions d’outre-mer.
Depuis le 1er janvier 2006 et pour les seules régions d’outre-mer, la compensation financière des transferts de compétences
prévus par la loi du 13 août 2004 précitée n’est plus assurée par l’affectation d’une part du produit de la taxe intérieure de
consommation sur les produits pétroliers (TIPP). En effet, en raison de la régionalisation de l’assiette de TIPP, ces transferts
sont compensés depuis 2006 par de la DGD et non plus par de la TIPP.
Conformément à ce qui vous a été indiqué dans la circulaire du 31 décembre 2010 relative à la compensation financière
prévue pour 2011 et dans la circulaire du 21 janvier 2011 relative aux ajustements prévus en LFR pour 2010 de compensations
antérieures à 2011, le montant de la DGD pour 2011 des régions d’outre-mer prend en compte :
La compensation des transferts intervenus au 1er janvier 2011 (cf. colonnes de la tranche 2011 de l’annexe I) et portant
sur :
Les effets de la reconnaissance du diplôme infirmier au niveau licence par l’arrêté du 31 juillet 2009 : la LFI pour 2011
ajuste la compensation initiale ouverte en LFI pour 2010 afin de compenser les charges nouvelles spécifiques à l’année
universitaire 2010-2011, liées à l’entrée en 2e année de la 1re promotion d’étudiants concernée par le nouveau référentiel
« LMD » de formation (cf. ma circulaire du 31 décembre 2010) ;
La compensation des charges nouvelles intervient sur le fondement de l’article L. 1614‑2 du CGCT selon des modalités
décrites par la circulaire du 31 décembre 2010 précitée.
Le transfert des services de l’inventaire général du patrimoine culturel : la LFI pour 2011 prévoit le versement à la région
Guyane de la dernière tranche de l’indemnité particulière de sujétion et d’installation qui est due au titre du détachement
d’un agent du ministère de la culture auprès de cette région,
Le transfert des services des RNIL au 1er janvier 2009 à la région Réunion et plus précisément sur :
1o le transfert des personnels titulaires ayant opté au 31 août 2010 au titre de la 2e campagne de droit d’option ;
2o la prise en charge des dépenses d’action sociale des personnels ayant opté au 31 août 2010.
Les ajustements pérennes en LFR pour 2010 de compensations intervenues en 2007, en 2008, en 2009 et en 2010 ayant
fait l’objet d’une consolidation définitive en LFI pour 2011 (cf. annexes I et II) et portant sur :
L’allongement de durée de formation des ambulanciers : il s’agit de compenser aux régions, sur le fondement de
l’article L. 1614‑2 du CGCT, les charges nouvelles résultant de l’allongement de la durée de formation des ambulanciers
intervenu au 1er janvier 2007 (cf. mes circulaires du 31 décembre 2010 et du 21 janvier 2011) ;
Le transfert des personnels TOS des lycées agricoles et plus précisément les postes devenus vacants au regard des droits
d’option réellement exprimés ;
Le transfert des services de l’inventaire général du patrimoine culturel et plus précisément la prise en charge par la région
Guadeloupe d’un poste devenu vacant en 2007 (la régularisation pour les années 2007 à 2009 avait été inscrite en LFR
pour 2010 sans faire l’objet d’une inscription pérenne dans la DGD).
Le transfert des services des RNIL au 1er janvier 2007 aux régions Guadeloupe et Martinique et plus précisément :
1o le transfert des personnels ayant opté au 31 août 2008 au titre de la 2e campagne de droit d’option et la prise en charge
des dépenses d’action sociale résultant de ce transfert ;
o
2 le transfert des personnels ayant opté au 6 novembre 2008 au titre de la 3e et dernière campagne de droit d’option ;
3o la prise en charge des postes devenus vacants en 2009 après le transfert des services.
(1) Articles 43 et 41 de la loi no 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009 et de la loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances
pour 2010.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Le transfert des services des RNIL au 1er janvier 2009 à la région Réunion et plus précisément :
1o le transfert des personnels ayant opté au 31 août 2009 au titre de la 1re campagne de droit d’option ;
2o la prise en charge des postes devenus vacants en 2009 (ajustement de la compensation en année pleine) et en 2010
après le transfert des services.
L’ensemble de ces mesures pérennes ont donc été consolidées en LFI pour 2011. Elles sont reportées en annexe I par
tranche selon la date de leur transfert.
Les mesures non pérennes résultant d’ajustements exceptionnels et ponctuels pour plusieurs transferts (cf. annexe III),
dont le détail est le suivant :
Les versements liés aux rattrapages, dus au titre des années 2005 à 2008, de la compensation des aides versées aux
étudiants des formations sanitaires et de la compensation des aides versées aux étudiants des formations sociales : la LFR
pour 2010 procède au versement de la 4e et dernière tranche du rattrapage, les trois premiers versements étant intervenus en
LFR pour 2007, en LFR pour 2008 et en LFR pour 2009 (cf. ma circulaire du 21 janvier 2011).
Le versement pour les régions d’outre-mer de la compensation des dépenses afférentes au transfert des personnels
chargés de la formation professionnelle continue des jeunes de moins de 26 ans : la LFR pour 2010 procède au dernier
remboursement de cette dette, le premier paiement étant intervenu en LFR pour 2009 (cf. ma circulaire 21 janvier 2011).
Le versement aux régions Guadeloupe et Réunion de la compensation des charges nouvelles issues de la réforme
du diplôme d’ambulancier : la LFR pour 2010 procède au versement unique du rattrapage de la compensation pour les
exercices 2007, 2008 et 2009 des charges résultant pour ces régions de la réforme du cursus de formation des ambulanciers
intervenue au 1er janvier 2007. Le détail de cette mesure figure dans mes circulaires du 31 décembre 2010 et du
21 janvier 2011.
Les mesures non pérennes liées au transfert des services des RNIL au 1er janvier 2007 aux régions Guadeloupe et
Martinique : la LFR pour 2010 régularise de manière ponctuelle la compensation résultant :
1o du transfert des personnels ayant opté au 31 août 2008 au titre de la 2e campagne de droit d’option ;
2o de la prise en charge des postes devenus vacants en 2009 après le transfert des services (ajustement de la compensation
pro rata temporis).
Les mesures non pérennes afférentes au transfert des services des RNIL au 1er janvier 2009 à la région Réunion : la LFR
pour 2010 régularise de manière ponctuelle la compensation résultant de la prise en charge des postes devenus vacants
en 2009 (ajustement de la compensation pro rata temporis).
II. – LA GESTION DE LA DGD
Comme chaque année depuis 1998, la DGD est gérée de manière déconcentrée.
Depuis 2007, les crédits de la DGD dus aux régions font l’objet d’une délégation unique.
Les crédits devront être engagés localement par vos soins avant d’être mandatés aux régions. Il vous appartient de
mandater les crédits correspondants selon le rythme qui vous est habituel, sachant qu’il est préférable, par souci de
simplification, qu’un mandatement unique soit opéré.
III. – LES RÈGLES DE NOTIFICATION DE LA DGD
Afin d’assurer la meilleure transparence dans les relations financières entre l’État et la région, je vous demande de bien
vouloir communiquer au président du conseil régional les informations contenues dans la présente circulaire ainsi que sa
fiche de notification individuelle.
Je vous rappelle également que, pour permettre l’application des dispositions de l’article R. 421‑5 du code de justice
administrative, les voies et délais de recours contre la décision d’attribution doivent être expressément mentionnés lors de la
notification de chaque dotation aux régions. Cette mention est donc inscrite sur chaque fiche individuelle de notification.
Je vous invite néanmoins, afin de prévenir tout contentieux, à indiquer à chaque collectivité bénéficiaire que, durant le
délai de deux mois mentionné sur la fiche de notification, un recours gracieux peut être exercé auprès de vos services.
Ce recours gracieux interrompt le délai du recours contentieux qui ne courra à nouveau qu’à compter de la réception
de votre réponse. Je vous rappelle, à cet égard, qu’en application de l’article R. 421‑2 du code précité « le silence gardé
pendant plus de deux mois sur une réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet ».
Je vous remercie de procéder à la notification de la fiche financière dès réception de la présente circulaire.
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Bien entendu, mes services (mél : [email protected], tél. : 01 49 27 43 97) restent à votre
disposition pour vous apporter tous les éléments d’information complémentaires qu’il vous paraîtra utile d’obtenir.
Fait le 22 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des collectivités locales,
É. Jalon
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Sous-direction des finances locales
et de l’action économique
_____
Bureau de la fiscalité locale
_____
Circulaire du 26 avril 2011 relative aux compensations à verser en 2011 aux collectivités
locales pour les exonérations relatives à la fiscalité locale décidées par l’État
NOR : COTB1108769C
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales à Madame et Messieurs les préfets de région ; Mesdames et Messieurs
les préfets de département (métropole et DOM).
La présente circulaire fait le point sur les différentes compensations à verser en 2011 aux collectivités territoriales et
à leurs groupements dotés d’une fiscalité propre en contrepartie des pertes de recettes résultant des exonérations et des
allégements de fiscalité locale accordés par le législateur (les dispositions nouvelles sont signalées par un trait en marge).
Cette année d’entrée en vigueur de la réforme de la fiscalité locale induite par la suppression de la taxe professionnelle pour
les collectivités territoriales est marquée principalement par la disparition de nombreuses allocations compensatrices pour
les départements et les régions et leur remplacement par une dotation unique pour perte de compensations d’exonérations
calculées à partir des données 2010.
Vous pouvez vous référer utilement à l’annexe II de la circulaire no COT/B/11/07973/C du 17 mars 2011 relative aux
informations fiscales utiles à la préparation des budgets primitifs locaux pour 2011, ainsi qu’à la circulaire CD-3291
du 21 novembre 2006 relative à la périodicité des versements des dotations de l’État et des compensations fiscales aux
collectivités territoriales, des avances sur douzièmes et du produit de fiscalité partagée.
En 2010, malgré la disparition de la taxe professionnelle, le régime des allocations compensatrices des allègements
de fiscalité locale n’avait pas subi de modifications. L’architecture des concours financiers de l’État aux collectivités
territoriales était la suivante :
– les dotations dites « sous enveloppe », i.e. relevant de l’enveloppe normée, qui étaient dans leur grande majorité
indexées sur un taux d’évolution prévu par la loi, elles étaient de trois types :
– les dotations de fonctionnement (1), qui évoluaient en fonction du taux d’évolution de la DGF ;
– les dotations d’équipement (2), qui évoluaient selon le taux de formation brute de capital fixe (FBCF) des
administrations publiques ;
– les variables d’ajustement du « contrat de stabilité », qui diminuent chaque année de manière à rendre compatible
la croissance des autres dotations avec celle de l’enveloppe globale ; ces compensations d’exonération de fiscalité
locale peuvent être classées en deux catégories :
– les compensations variables d’ajustement historiques (depuis 1999, la dotation de compensation de la taxe
professionnelle [DCTP] (3) assume ce rôle de variable d’ajustement) auquel on ajoute désormais les trois dotations
de compensation d’exonérations fiscales (4) transformées, en 2008, en variables d’ajustement ;
– les compensations variables d’ajustement depuis 2009 (la loi de finances pour 2009 avait pour objectif que
toutes les allocations d’exonération de fiscalité jouent le rôle de variables d’ajustement mais certaines continuent
(1) La dotation globale de fonctionnement (DGF), la dotation spéciale instituteurs (DSI), la dotation particulière élu local, les dotations générales de
décentralisation (DGD, DGD Corse, DGD formation professionnelle) et la compensation de la suppression de la part « salaires » de la TP bénéficiant aux
FDPTP.
(2) La dotation globale d’équipement (DGE) et les dotations d’équipement scolaire des départements et des régions (DDEC, DRES).
(3) La dotation de compensation de la taxe professionnelle (DCTP) est un concours global de compensation de plusieurs exonérations de TP accumulées
au fil du temps. Instituée, sous forme d’un prélèvement sur recette de l’État, par l’article 6 de la loi de finances pour 1987, la DCTP regroupe aujourd’hui
la compensation du plafonnement du taux communal (institué en 1983), la compensation de la réduction de la fraction des salaires prise en compte dans
les bases de TP (instituée aussi en 1983) et la compensation de l’abattement général de 16 % des bases de TP (institué en 1987).
(4) La part de la DCTP liée à la réduction pour création d’établissement (DCTP-RCE), la dotation de compensation de la réduction de la fraction
imposable des recettes de la taxe professionnelle (exonération des bénéfices non commerciaux des professions libérales-BNC) et la compensation des
exonérations départementales et régionales de taxe foncière sur les propriétés non bâties afférentes aux terrains agricoles, hors Corse (TFPNB agricole).
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d’être calculées selon les méthodes antérieures) – cf. la circulaire no INTB0900061C du 20 mars 2009 relative
aux compensations à verser en 2010 aux collectivités locales pour les exonérations relatives à la fiscalité locale
décidées par l’État.
– les autres concours financiers de l’État, notamment le fonds de compensation pour la TVA (FCTVA), le produit des
amendes de police, les subventions des divers ministères aux collectivités locales, ainsi que la fiscalité transférée, les
compensations d’exonérations et les dégrèvements législatifs, qui étaient exclus de l’enveloppe normée (c’est-à-dire
que par exception aux compensations variables d’ajustement depuis 2008, ces allocations restent calculées selon les
méthodes classiques, sans intervention d’un coefficient de minoration).
Les compensations versées aux collectivités territoriales et aux groupements de communes à fiscalité propre sont
déterminées à partir des bases de taxe professionnelle qui résulteraient de l’application, au titre de l’année 2010, des
dispositions relatives à cette taxe dans leur version en vigueur au 31 décembre 2009.
En 2011, cette architecture évolue avec la réforme de la taxe professionnelle, comme il sera développé dans la circulaire
ci-après :
1. Les compensations, variables historiques, vont être fusionnées au sein d’une nouvelle dotation unique : « la dotation
unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle » (DUCSTP) (1).
2. Certaines allocations compensatrices régionale et départementale sont remplacées par une nouvelle « dotation pour
perte de compensation d’exonérations » (DPCE) (2).
3. Les exonérations qui s’appliquaient exclusivement aux équipements et biens mobiliers et celles parvenues à leur terme
sont abrogées.
4. Suppression des allocations compensatrices au profit du FDPTP (3).
Hormis ces cas particuliers, développés ci-après, les exonérations applicables à la TP deviennent applicables à la CFE.
La loi prévoit expressément un maintien de toutes les autres exonérations ou abattements en cours dès lors qu’il s’agit
d’exonérations ou d’abattements temporaires dont, par hypothèse, le terme n’est pas atteint.
En outre, et conformément aux dispositions de l’article 1586 nonies du code général des impôts (CGI), les entreprises
qui exploitent un ou plusieurs établissements susceptibles de bénéficier d’exonérations ou d’abattements de CFE
facultatifs peuvent bénéficier d’exonérations ou d’abattements de CVAE facultatifs, accordés sur décision ou en l’absence
de délibération contraire des collectivités territoriales ou des EPCI à fiscalité propre, sauf exception et sous réserve que
l’entreprise en fasse la demande.
S’agissant des compensations de ces allégements de fiscalité, le remplacement de la TP par la CET ne remet pas en
cause leur principe. Les modalités de calcul de chacune de ces compensations sont adaptées pour tenir compte du nouveau
schéma de financement. Ainsi, les taux retenus pour le calcul des allocations compensatrices de la CFE à verser aux
communes et EPCI seront majorés des taux départemental et régional retenus pour déterminer les compensations versées
en 2010 aux départements et régions, puis multipliés par un coefficient de 0,84. Ce principe général est adapté selon qu’il
s’agit d’une commune isolée ou non, d’un EPCI à fiscalité additionnelle ou à fiscalité professionnelle unique.
De même, l’architecture des concours financiers de l’État aux collectivités territoriales n’a pas modifié le mécanisme
d’intégration des compensations d’exonérations fiscales dans les variables d’ajustement du nouveau périmètre élargi. Au
contraire, compte tenu du gel de ce périmètre, les variables d’ajustement sont d’autant plus importantes pour redéployer des
moyens financiers au sein d’une enveloppe identique.
Le B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011 (no 2010-1657 du 29 décembre 2010) fixe le montant global
des dotations jouant ce rôle de variables d’ajustement des concours financiers dans l’enveloppe normée et détermine les
conditions de leur évolution.
En 2011, la somme des montants versés au titre de l’ensemble des dotations d’exonération mentionnées aux I à III de
l’article 51 précité s’est élevée à 1 306 192 571 €. Il s’agit des montants de dotations versés en 2010 et inscrits, pour chaque
collectivité, dans les états fiscaux communiqués en février.
Le taux de minoration principal à appliquer pour le calcul de chaque dotation mentionnée à l’article 51 de la loi de
finances pour 2011 résulte de la différence entre le montant prévu pour 2011 et le montant versé en 2010 : il s’élève donc
à – 7,41 %.
(1) I du III de l’article 51 de la loi de finances initiale pour 2011.
(2) XVIII et XIX de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
(3) Article 46 de la loi de finances initiale pour 2011 : compte tenu de la prise en compte des reversements de FDPTP (qui comportent les allocations
compensatrices) dans le calcul de la DCRTP, d’une part, et dans la dotation alimentant le FDPTP 2011, d’autre part, la loi de finances pour 2011 vient
supprimer l’ensemble des dispositions relatives aux allocations compensatrices de l’État au profit des FDPTP. Pour plus d’information, il convient de se
reporter au V. 2.5 de l’annexe I de la circulaire no COT/B/11/07973/C du 17 mars 2011 portant informations fiscales utiles à la préparation des budgets
primitifs locaux pour 2011.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Cette année, le Parlement n’a pas complété le financement des allocations compensatrices. Le V de l’article 51 précité
opère déjà un prélèvement de 115 M€ au profit de la DGF.
Procédure à suivre par les services préfectoraux :
La nomenclature des comptes d’imputation des dotations de compensation aux collectivités locales a été peu modifiée
pour 2011. Les comptes à utiliser, pour verser ces dotations financées par prélèvement sur les recettes de l’État, dont les
montants vous sont communiqués par les services fiscaux au moyen d’un état récapitulatif, sont donc les suivants :
– le compte 465-113 (1) « dotation de compensation de la taxe professionnelle – DCTP et DCTP-RCE » ;
– le compte 465-114 (1) « compensation des exonérations relatives à la fiscalité locale » ;
– le compte 465-1181 (1) « compensation d’exonération au titre de la réduction de la fraction de recettes prises en
compte dans les bases de taxe professionnelle des titulaires de bénéfices non commerciaux » ;
– le compte 465-12992 (1) « dotation pour transferts de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale –
Départements » ;
– le compte 465-12993 (1) « dotation pour transferts de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale –
Régions ».
Ces comptes étant subdivisés par exercice, le dernier chiffre correspond au millésime de l’année.
Comme chaque année, vous prendrez, pour chacun des comptes d’imputation mentionnés ci-dessus, pour chaque
collectivité territoriale ou EPCI à fiscalité propre bénéficiaire, un arrêté de versement à raison des compensations qui sont
imputées sur ces comptes. Les arrêtés de versement devront être transmis aux trésoriers-payeurs généraux, accompagnés
des états produits par les directions des finances publiques (DRFIP ou DDFIP).
Il est toutefois admis, par dérogation à ces dispositions et sous réserve de l’accord de votre DRFIP/DDFIP, qu’un seul
arrêté soit signé pour l’ensemble des compensations imputées sur chaque compte, puis transmis à la trésorerie générale,
accompagné d’un état récapitulatif – classé par trésorerie – indiquant le montant de chaque compensation attribuée à
chaque collectivité (cf. modèle joint en annexe).
Chaque collectivité recevra alors la notification du montant de ses compensations par lettre individualisée, accompagnée
d’une copie de l’arrêté préfectoral et de l’état récapitulatif des allocations compensatrices.
Pour toute difficulté dans l’application des instructions suivantes, il vous est possible de saisir la direction générale des
collectivités locales, sous-direction des finances locales et de l’action économique, bureau de la fiscalité locale.
Tél. : 01 49 27 31 59, mél. : [email protected].
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
É. Jalon
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
SOMMAIRE
COMPENSATIONS RÉSULTANT DE LA RÉFORME DE LA FISCALITÉ LOCALE INDUITE PAR LA SUP‑
PRESSION DE LA TAXE PROFESSIONNELLE
III. – DOTATION POUR TRANSFERTS DE COMPENSATION D’EXONÉRATION DE FISCALITÉ DIRECTE
LOCALE AU PROFIT DE LA RÉGION
I. 1. Les éléments de la dotation pour transferts de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale au
profit des régions
I. 2. M
odalités de minoration de la dotation pour transferts de compensations d’exonérations de fiscalité directe
locale au profit des régions
III. – DOTATION POUR TRANSFERTS DE COMPENSATION D’EXONÉRATION DE FISCALITÉ DIRECTE
LOCALE AU PROFIT DES DÉPARTEMENTS
III. – DOTATION UNIQUE DES COMPENSATIONS SPÉCIFIQUES À LA TAXE PROFESSIONNELLE (DUCSTP)
AU PROFIT DU BLOC COMMUNAL
TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS BÂTIES
II. – COMPENSATIONS JOUANT LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
I. 1. Compensation des exonérations de TFPB pour les personnes de condition modeste
I. 2. C
ompensation des exonérations de TFPB pour les immeubles professionnels situés dans les zones franches
urbaines (ZFU)
I. 3. Compensation des exonérations de longue durée de TFPB pour les constructions neuves et les logements
sociaux
I. 4. Abattements sur les bases de TFPB de certains logements
I. 5. C
ompensation de l’exonération de TFPB des logements faisant l’objet d’un bail à réhabilitation pris à bail à
compter du 1er janvier 2005
II. – COMPENSATIONS NE JOUANT PAS LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
II. 1. C
ompensation de l’abattement sur les bases de TFPB des logements sociaux situés dans les départements
d’outre-mer et faisant l’objet de travaux d’amélioration les confortant vis-à-vis des risques naturels
TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS NON BÂTIES
II. – COMPENSATIONS JOUANT LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
I. 1. Compensation de l’exonération de TFPNB pour les terrains plantés en bois (communes et EPCI)
I. 2. C
ompensation de l’exonération de TFPNB pour les terrains situés dans certaines zones humides ou naturelles
(communes et EPCI)
I. 3. C
ompensation de l’exonération de TFPNB pour les terrains situés dans un site « Natura 2000 » (communes
et EPCI)
II. – COMPENSATIONS NE JOUANT PAS LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
II. 1. C
ompensation de l’exonération de TFPNB pour les terres agricoles (parts communales et intercommunales
en Corse)
II. 2. Compensation de l’exonération de TFPNB pour les terres agricoles (parts départementales en Corse)
II. 3. C
ompensation de l’exonération de 20 % de TFPNB des terres agricoles (parts communale et intercommu‑
nale en métropole)
II. 4. C
ompensation de l’exonération partielle de TFPNB pour certains terrains situés dans les départements de
Guadeloupe, Guyane, Martinique et de La Réunion.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 17/95 – Page 4
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TAXE D’HABITATION
I. – COMPENSATION DES EXONÉRATIONS DE TH POUR LES PERSONNES DE CONDITION MODESTE (ECF)
II. – COMPENSATION DES EXONÉRATIONS DE TH DE L’EX-PART RÉGIONALE
FISCALITÉ PROFESSIONNELLE
I. – COMPENSATIONS JOUANT LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
I. 1. L
a part de la dotation de compensation de la taxe professionnelle liée à la réduction pour création d’établis‑
sement (RCE)
I. 2. Compensation des exonérations de CFE dans les zones de revitalisation rurale (ZRR)
I. 3. C
ompensation des exonérations de CFE des créations, extensions d’établissements intervenues entre le
1er janvier 1997 et le 31 décembre 2011, dans les ZRU
I. 4. Compensation des exonérations de CFE dans les zones franches urbaines (ZFU)
II. – COMPENSATIONS NE JOUANT PAS LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
II. 1. C
ompensation des abattements sur la base imposable des établissements exploités par certaines PME, situés
en Guadeloupe, Guyane, Martinique et à La Réunion
II. 2. C
ompensation de la suppression de la fraction imposable des salaires dans les bases de taxe professionnelle
(CPS)
II. 3. Compensation de la réduction de la base d’imposition à la CFE en Corse
II. 4. Compensation des nouvelles exonérations de CFE applicables en Corse
DISPOSITION COMMUNE À PLUSIEURS TAXES
DROITS D’ENREGISTREMENT ET TAXE DE PUBLICITÉ FONCIÈRE
I. – C
OMPENSATION DE L’ABATTEMENT SUR L’ASSIETTE DE LA TAXE DÉPARTEMENTALE DE
PUBLICITÉ FONCIÈRE OU DU DROIT DÉPARTEMENTAL D’ENREGISTREMENT DANS LES
ZONES DE REVITALISATION RURALE (ZRR)
II. – C
OMPENSATION DE LA SUPPRESSION DE LA PART RÉGIONALE DES DROITS DE MUTATION À TITRE ONÉREUX
III. – C
OMPENSATION DE LA DIMINUTION DU TAUX NORMAL DE LA TAXE DÉPARTEMENTALE
IV. – C
OMPENSATION DE L’EXONÉRATION TEMPORAIRE DE DROITS PERÇUS SUR LES ACQUISITIONS DE PROPRIÉTÉS EN NATURE DE BOIS ET FORÊTS
V. – C
OMPENSATION DE LA MODIFICATION DU BARÈME APPLICABLE EN MATIÈRE DE DROITS
D’ENREGISTREMENT ET DE CERTAINES TAXES ADDITIONNELLES AUX DROITS D’ENREGISTREMENT
VI. – C
OMPENSATION DE L’EXONÉRATION DE DMTO PERÇUS SUR CERTAINES CESSIONS DE
FONDS DE COMMERCE, DE CLIENTÈLES DES PROFESSIONS LIBÉRALES ET D’OFFICES
MINISTÉRIELS
TAXES DIVERSES
Compensation versée en contrepartie du transfert à l’État de la taxation des appareils automatiques installés dans les
lieux publics
COMPENSATIONS SOUMISES À MINORATION EN 2011
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 17/95 – Page 5
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COMPENSATIONS RÉSULTANT DE LA RÉFORME DE LA FISCALITÉ LOCALE
INDUITE PAR LA SUPPRESSION DE LA TAXE PROFESSIONNELLE
La réforme de la fiscalité locale induite par la suppression de la taxe professionnelle a eu pour conséquence de supprimer
certaines allocations compensatrices et de les remplacer, en partie, par de nouvelles compensations spécifiques. Le XVIII
et le XIX de l’article 77 de la loi de finances pour 2010 ont institué, à compter de 2011, deux dotations, respectivement
au profit des départements (I) et au profit des régions (II), se substituant aux compensations de fiscalité directe locale
supprimées, à l’occasion de la réforme de la fiscalité directe locale, par l’article 2 de la même loi. Dans le même esprit,
le I du III de l’article 51 de la loi de finances initiale pour 2011 fusionne les allocations constituant la « dotation de
compensation de la taxe professionnelle » au sein d’une nouvelle dotation unique : la dotation unique des compensations
spécifiques à la taxe professionnelle (DUCSTP) (III).
I. – DOTATION POUR TRANSFERTS DE COMPENSATION D’EXONÉRATION DE FISCALITÉ DIRECTE
LOCALE AU PROFIT DE LA RÉGION
Compensation :
XIX de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
La loi de finances pour 2010 a créé une dotation pour perte de compensation d’exonérations au profit des régions. Cette
nouvelle dotation se substitue à de nombreuses compensations régionales (1). Elle est tout de même actualisée chaque
année et, dans le cadre de calcul de mise à jour, les compensations qui la composent restent distinguées pour prendre en
compte les variables d’ajustement (2).
Avant de présenter les modalités de calcul de cette dotation régionale, il est précisé que le versement de la compensation
est à effectuer par débit du nouveau compte spécifique : 465-12993 (1) « dotation pour transferts de compensations
d’exonérations de fiscalité directe locale – Régions ».
I. 1. Les éléments de la dotation pour transferts de compensations
d’exonérations de fiscalité directe locale au profit des régions
Pour les régions, cette dotation de compensation globale sera égale, en 2011, à la somme des allocations compensatrices
versées au titre de l’année 2010 suivantes :
1. la compensation des exonérations de TFPB et de TH (1) pour personnes de condition modeste (ECF) prévue par
l’article 21 de la loi de finances pour 1992 ;
2. les compensations des exonérations de longue durée de TFPB pour les constructions neuves et les logements sociaux,
y compris celles situées en outre-mer, prévues au IV de l’article 92 de la loi du 18 janvier 2005 et au II de l’article
44 de la loi du 21 juillet 2003 ;
3. la compensation de l’exonération de TFPNB des parts départementale et régionale des terres agricoles (hors Corse)
prévue par l’article 9 de la loi de finances pour 1993 ;
4. la DCTP et la compensation de TP pour la réduction pour création d’établissements (RCE) prévues aux IV et IV bis
de l’article 6 de la loi de finances pour 1987 ;
5. la compensation de TP pour la réduction de la fraction des recettes prise en compte dans les bases de TP des titulaires
de bénéfices non commerciaux (BNC) prévue par l’article 26 de la loi de finances pour 2003 ;
6. les compensations de TFPB pour les différentes générations de zones franches urbaines, respectivement régies par le
III de l’article 7 de la loi du 14 novembre 1996, du A du III de l’article 27 de la loi du 1er août 2003 et du A du IV
de l’article 29 de la loi du 31 mars 2006 ;
7. la compensation de l’abattement des bases de TFPB, dans les DOM, pour création ou extension d’établissement
prévu au IV de l’article 6 de la loi du 27 mai 2009 ;
8. la compensation de l’abattement des bases de taxe professionnelle (puis de CFE), dans les DOM, pour création ou
extension d’établissement prévu au VII de l’article 5 de la loi du 27 mai 2009 ;
9. la compensation de l’exonération de TP dans les zones de revitalisation rurale (ZRR) prévue par le III de l’article 95
de la loi de finances pour 1998 ;
10. la compensation de l’exonération dans les zones de redynamisation urbaine (ZRU) prévue par le III de l’article 52 de
la loi du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire ;
11. les compensations de TP pour les différentes générations de zones franches urbaines, respectivement régies par le B
du IV de l’article 29 de la loi du 31 mars 2006 et le B du III de l’article 27 de la loi du 1er août 2003.
(1) Bien que la TH ne soit plus affectée aux régions depuis 2000, la compensation de cette exonération continue d’être versée.
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I. 2. Modalités de minoration de la dotation pour transferts de compensations
d’exonérations de fiscalité directe locale au profit des régions
Cette dotation est recalculée chaque année car certains montants, représentatifs d’allocations de 2010 qui la composent,
d’une part, cessent lorsque la durée d’application de l’exonération ou de l’abattement qu’elle compense cesse (a) ou,
d’autre part, subissent une minoration du fait de leur rôle initial de variable d’ajustement (b).
a) Les compensations dont le versement est limité à la durée d’application des allégements de fiscalité
qu’elles dédommagent sont celles numérotées de 6 à 11
En effet, concernant l’allocation no 6, elle compense les exonérations de TFPB relatives aux zones franches urbaines
(ZFU). Or, les exonérations de fiscalité locale au sein des ZFU sont comprises entre deux et cinq ans en vertu des articles
1383 B, 1383 C et 1466 A (I sexies) du CGI, les exonérations de l’abattement des bases de fiscalité locale, dans les DOM,
pour création ou extension d’établissement sont valables jusqu’en 2018 en vertu des articles 1395 H et 1466 F du CGI,
les exonérations de TP, puis de CFE, dans les zones de revitalisation rurale sont valables cinq ans en vertu de l’article
1465 A du CGI.
Autrement dit, pour le calcul de la DPCE des régions, les éléments de calcul correspondant à ces exonérations demeurent
le temps de l’existence de l’exonération à l’origine de la compensation.
b) Les allocations compensatrices qui, à compter de 2011, se voient appliquer un taux de minoration sont celles numérotés
de 3 à 6 et de 9 à 11 ainsi qu’une partie des numéros 1 et 2
La majorité des allocations compensatrices fusionnées au sein de cette nouvelle dotation unique étaient des variables
d’ajustement. C’est pourquoi, comme cette dotation unique est actualisée chaque année, elle doit subir une minoration
nécessaire à l’équilibre de l’enveloppe normée des concours financiers de l’État au profit des collectivités territoriales.
Toutefois, il n’est pas possible d’établir un taux unique de minoration car les allocations compensatrices qui composent
cette dotation régionale n’appartenaient pas au même groupe de variable d’ajustement. Comme cela est expliqué pages
2 et 3 de la présente circulaire, il existe différents types de compensation (les historiques et celles apparues à partir de
2009). Par conséquent, les allocations doivent continuer à être distinguées afin de pouvoir moduler leur actualisation en
fonction de leur groupe de variable d’ajustement.
Autrement dit, pour le calcul de la dotation régionale, il est pris le montant de l’année n – 1 de chacune des compensations
la composant (dès lors qu’elles n’ont pas expiré comme vu au a ci-dessus) auquel est appliqué, le cas échéant, le coefficient
de minoration correspondant.
L’encadré ci-dessous présente pour chaque compensation le coefficient correspondant.
Pour 2011, la dotation pour transferts de compensations d’exonérations régionale est égale à :
1. La compensation de l’exonération ECF
Elle-même composée du montant 2010 de compensation de l’exonération de TH (à compter de 2011, cette
compensation cesse d’être revalorisée en fonction du taux d’évolution de la dotation globale de fonctionnement
(cf. supra).
Et des compensations d’exonérations de TFPB (redevables bénéficiaires de l’allocation de solidarité des personnes
âgées et redevables âgés de plus de 75 ans [1]) actualisées par le taux de minoration de 2011, qui s’élève à
0,725 923.
+
2. Les compensations des exonérations de longue durée de TFPB pour les constructions neuves et les logements sociaux
Dans ce calcul, seul le montant 2010 correspondant aux compensations des exonérations des logements sociaux
situés en métropole fait l’objet d’une actualisation par le taux de minoration de 2011, qui s’élève à 0,725 923. Le
montant correspondant aux exonérations de propriétés sises dans des départements d’outre-mer ne constitue pas des
variables d’ajustement.
+
3. Le montant 2010 de la compensation de l’exonération de TFPNB des parts départementale et régionale des terres
agricoles (hors Corse) actualisé par le taux de minoration de 2011, qui s’élève à 0,925 895 (le coefficient diffère car
cette compensation est une variable d’ajustement historique, comme il est expliqué page 2 de la présente circulaire) ;
+
4. Les montants de la DCTP et de la compensation de TP pour la réduction pour création d’établissements (RCE)
actualisés respectivement du taux de minoration égal à 0,92 895 et du taux égal à 0,551 821 ;
+
(1) Respectivement régies par les articles 1390 et 1391 du CGI.
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5. Le montant de la compensation de TP pour la réduction due aux BNC actualisé par le taux de minoration de
2011, qui s’élève à 0,925 895 (le coefficient diffère car cette compensation est une variable d’ajustement historique,
comme il est expliqué page 2 de la présente circulaire).
+
6. Les montants 2010 des compensations de TFPB pour les différentes générations de zones franches urbaines
actualisés par le taux de minoration de 2011, qui s’élève à 0,725 923.
+
7. Le montant 2010 de la compensation de l’abattement des bases de TFPB, dans les DOM, pour création ou
extension d’établissement.
+
8. Le montant 2010 de la compensation de l’abattement des bases de TP, dans les DOM, pour création ou extension
d’établissement.
+
9. Le montant 2010 de la compensation de l’exonération de TP dans ZRR actualisé par le taux de minoration de
2011, qui s’élève à 0,725 923.
+
10. Le montant 2010 de la compensation de l’exonération dans les ZRU actualisé par le taux de minoration de 2011,
qui s’élève à 0,725 923.
+
11. Les montants 2010 des compensations de TP pour les différentes générations de ZFU actualisés par le taux de
minoration de 2011, qui s’élève à 0,725 923.
II. – DOTATION POUR TRANSFERTS DE COMPENSATION D’EXONÉRATION DE FISCALITÉ DIRECTE
LOCALE AU PROFIT DES DÉPARTEMENTS
Compensation :
XVIII de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
I de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Dans le même esprit que les régions, la loi de finances pour 2010 a instauré également une dotation pour perte de
compensation d’exonération départementale qui fonctionne sur le même schéma que celle versée au profit des régions,
bien qu’il y ait moins d’allocations compensatrices prises en compte (le département reste en effet affectataire de la taxe
foncière sur les propriétés bâties ; les exonérations et les compensations liées restent en vigueur). Les éléments de calcul
sont donc ici directement présentés dans l’encadré ci-dessous, avec leur taux d’évolution. Il convient de mentionner qu’à
l’instar de la DPCE régionale, certains montants correspondant à des compensations d’exonérations dont la durée de vie
est limitée sont eux-mêmes limités à cette durée. Il s’agit des allocations suivantes numérotées de 6 à 9.
Avant de le présenter, il est précisé que le versement de la DPCE départementale est à effectuer par débit du nouveau
compte spécifique : 465-12992 (1) « dotation pour transferts de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale –
Départements ».
Pour 2011, la dotation pour transferts de compensations d’exonérations départementale est égale à :
1. La compensation de l’exonération ECF
Elle-même composée du montant 2010 de compensation de l’exonération de TH (à compter de 2011, cette
compensation cesse d’être revalorisée en fonction du taux d’évolution de la dotation globale de fonctionnement
[cf. supra]).
Et des compensations d’exonérations de TFPB (redevables bénéficiaires de l’allocation de solidarité des personnes
âgées et redevables âgés de plus de 75 ans [1]) actualisées par le taux de minoration de 2011, qui s’élève à
0,725 923.
+
(1) Respectivement régies par les articles 1390 et 1391 du CGI.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
2. Le montant 2010 de la compensation de l’exonération de TFPNB des parts départementale et régionale des terres
agricoles (hors Corse) actualisé par le taux de minoration de 2011, qui s’élève à 0,925 895 (le coefficient diffère car
cette compensation est une variable d’ajustement historique, comme il est expliqué page 2 de la présente circulaire).
+
3. Le montant 2010 de la compensation de l’exonération de TFPNB de la part départementale du département de
la Corse.
+
4. Les montants de la DCTP et de la compensation de TP pour la réduction pour création d’établissements (RCE)
actualisée respectivement du taux de minoration égal à 0,928 95 et du taux égal à 0,551 821.
+
5. Le montant de la compensation de TP pour la réduction due aux BNC actualisé par le taux de minoration de
2011, qui s’élève à 0,925 895 (le coefficient diffère car cette compensation est une variable d’ajustement historique,
comme il est expliqué page 2 de la présente circulaire).
+
6. Le montant 2010 de la compensation de l’abattement des bases de TP, dans les DOM, pour création ou extension
d’établissement.
+
7. Le montant 2010 de la compensation de l’exonération de TP dans ZRR actualisé par le taux de minoration de
2011, qui s’élève à 0,725 923.
+
8. Le montant 2010 de la compensation de l’exonération dans les ZRU actualisé par le taux de minoration de 2011,
qui s’élève à 0,725 923.
+
9. Les montants 2010 des compensations de TP pour les différentes générations de ZFU actualisés par le taux de
minoration de 2011, qui s’élève à 0,725 923.
III. – DOTATION UNIQUE DES COMPENSATIONS SPÉCIFIQUES
À LA TAXE PROFESSIONNELLE (DUCSTP) AU PROFIT DU BLOC COMMUNAL
Compensation :
I du III de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
La loi de finances pour 2011 prévoit la création d’une nouvelle dotation, attribuée aux communes et aux EPCI à
fiscalité propre qui se substitue aux compensations des dispositifs d’allégements de taxe professionnelle non transposable
à la CFE ou à la CVAE. Cette dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle (DUCSTP) est
égale à la somme des allocations compensatrices versées en 2010 suivante :
1. La dotation de la compensation de la taxe professionnelle (DCTP) instituée par le IV de l’article 6 de la loi de
finances pour 1987 (1) (hors RCE qui reste versée, cf. infra) ;
2. La compensation de TP pour la réduction de la fraction des recettes prise en compte dans les bases de TP des titulaires
de bénéfices non commerciaux (BNC) prévue par le II du B de l’article 26 de la loi de finances pour 2003 (2).
Cette somme est ensuite actualisée chaque année d’un taux de minoration, puis elle subit un prélèvement au profit
du fonds de solidarité en faveur des collectivités territoriales touchées par les catastrophes naturelles (3). En 2011, le
coefficient de minoration est égal à 0,925 895 et le prélèvement précité est supprimé en 2011.
(1) Rappel : la DCTP regroupait les allocations compensatrices suivantes : la compensation du plafonnement du taux communal, instituée en 1983 ;
la compensation de la réduction de la fraction des salaires prise en compte dans les bases de taxe professionnelle également instituées en 1983 ; la
compensation de l’abattement général de 16 % des bases de TP, instituée par l’article 6 de la loi de finances pour 1987. Ces trois composantes de la
DCTP évoluent de manière forfaitaire. Depuis 2002, la DCTP était scindée en deux parties : une première fraction (« DCTP 1 ») correspondant aux
compensations versées au titre du plafonnement du taux de TP et de la réduction de la fraction des salaires prise en compte dans les bases de TP à compter
de 1983 ; une seconde fraction (« DCTP 2 ») correspondant aux compensations versées au titre de l’abattement général de 16 %.
(2) La réduction de taxe professionnelle pour création d’établissement était régie par le II de l’article 1478 du CGI. Elle consistait à exonérer de taxe
professionnelle les établissements nouveaux en totalité l’année de leur création et à réduire de 50 % la base de TP du nouvel exploitant pour la première
année d’imposition. Cette disposition ne s’applique pas aux bases d’imposition afférentes aux immobilisations qui proviennent d’un autre établissement
de l’entreprise.
(3) Ce fonds est régi par l’article L. 1613-6 du code général des collectivités territoriales.
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D’un point de vu comptable, le versement de cette DUCSTP reste divisé entre les anciennes dotations. Elle continue
d’être versée par des débits des comptes suivants :
– compte 465-1131 « Dotation de compensation de la taxe professionnelle – DCTP et DCTP-RCE » ;
– le compte 465-11811 « Compensation d’exonération au titre de la réduction de la fraction de recettes prises en
compte dans les bases de taxe professionnelle des titulaires de bénéfices non commerciaux ».
À noter : la compensation de l’abattement de 16 % en fonction de l’indice de progression du produit des rôles généraux,
majoré de certaines compensations, de chaque collectivité entre 1987 et 2008, est supprimé, rendant inutile le calcul des
seuils de réfaction, habituellement présentée dans la présente circulaire (1).
TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS BÂTIES
À la suite de la réforme de la taxe professionnelle, les régions ne sont plus bénéficiaires de cette imposition. Les
compensations des allégements de taxes foncières sur les propriétés bâties (TFPB) ne concernent donc que les communes,
les EPCI à fiscalité propre et les départements.
I. – COMPENSATIONS JOUANT LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
I. 1. Compensation des exonérations de TFPB pour les personnes de condition modeste
Exonération :
Articles 1390, 1391 et 1391 A du code général des impôts.
Compensation :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
V de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
D du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ Article 21 (II) modifié de la loi de finances pour 1992.
Commentaire :
L’article 21 de la loi de finances pour 1992 a remplacé les dégrèvements totaux de TFPB concernant les personnes
de condition modeste par des exonérations (dites « ECF ») et a prévu corrélativement le versement par l’État d’une
compensation aux collectivités qui subissent de ce fait une perte de recettes.
La compensation est égale au produit des bases exonérées l’année précédant l’année considérée par le taux de TFPB voté
en 1991 par la collectivité.
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable
d’ajustement. Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et en 2010
d’une minoration de 6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Par ailleurs, la réforme de la taxe professionnelle a modifié l’affectation de la taxe foncière sur les propriétés bâties. La
part régionale de TFPB disparaissant au profit des départements, les taux à prendre en compte pour les départements sont
majorés en fonction des taux retenus pour le calcul de cette allocation compensatrice, versée en 2010 au profit des régions
(i.e. le taux de TFPB voté en 1991 par la région).
Dispositif en vigueur pour 2011 :
La dotation de compensation de chaque collectivité (sauf pour la région et compte tenu de la majoration de taux pour
les départements précités) est calculée de la façon suivante :
– produit des bases exonérées de TFPB 2010 multiplié par le taux de TFPB de 1991 ;
– application du taux de minoration de 2009 (III de l’art. 48 de la loi de finances pour 2009), qui s’élève à 16,151 %
(soit un coefficient déflateur de 0,838 49) ;
– application du taux de minoration de 2010, qui s’élève à 6,50 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 041) ;
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895).
(1) Voir la circulaire no IOCB1006781C du 30 mars 2010 relative aux compensations à verser en 2010 aux collectivités locales pour les exonérations
relatives à la fiscalité locale décidées par l’État.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41 %), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le montant des compensations à verser aux collectivités concernées, qui vous est communiqué par les services fiscaux
au moyen des états 1253 et 1259, figure au sein du cadre III « Information complémentaire » dans le 1. « Allocations
compensatrices » sur la ligne « Taxe foncière (bâti) : a. Personnes de condition modeste ».
Le versement est à opérer par débit du compte 465-1141 « Compensations d’exonérations relatives à la fiscalité
locale ».
I. 2. Compensation des exonérations de TFPB pour les immeubles professionnels situés
dans les zones franches urbaines (ZFU)
Exonérations :
Article 1383 B du code général des impôts (1re génération de ZFU).
Article 1383 C du code général des impôts (2e génération de ZFU).
Article 1383 C bis du code général des impôts (3e génération de ZFU).
Article 62 de la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable.
Compensation :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
Article 77 (V) de la loi de finances pour 2010.
E du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ Article 7 (III, 2e alinéa) modifié de la loi no 96-987 du 14 novembre 1996 relative à la mise en œuvre du pacte de
relance pour la ville (1re génération de ZFU).
→ Article 27 (III A) modifié de la loi no 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la
rénovation urbaine (2e génération de ZFU).
→ Article 29 (IV A) modifié de la loi no 2006-396 du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances (3e génération de ZFU).
Commentaire :
Rappel : les zones franches urbaines (ZFU) ont fait l’objet de trois textes successifs, le dernier ayant unifié le régime
applicable.
La 1re génération de ZFU (1997) (1)
La loi no 96-987 du 14 novembre 1996 relative à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville a créé, à compter
du 1er janvier 1997, 44 ZFU. Dans ces zones, l’article 1383 B du CGI prévoit, sauf délibération contraire des collectivités
territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre, une exonération de TFPB pendant cinq ans au profit des immeubles
affectés à une activité exercée pour la première fois entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre 2007 inclus.
La 2e génération de ZFU (2004) (2)
La loi no 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine a créé, à
compter du 1er janvier 2004, 41 nouvelles ZFU. L’article 1383 C prévoit une exonération de TFPB, à compter de 2004,
pour les immeubles affectés, entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2008, à une activité exercée dans un établissement
remplissant les conditions pour bénéficier de l’exonération de taxe professionnelle (TP) prévue à l’article 1466 A I quinquies
du CGI.
La 3e génération de ZFU (2007) (3)
La loi no 2006-396 du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances a créé de nouvelles ZFU et institué un nouveau régime
d’exonération de TFPB, qui unifie le régime applicable à l’ensemble des ZFU.
Sont exonérés de TFPB, pour une durée de cinq ans :
– les immeubles rattachés, entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2011, à un établissement remplissant les conditions
pour bénéficier de l’exonération de CFE prévue à l’article 1466 A I sexies du CGI ;
– les établissements existant au 1er janvier 2006 dans les nouvelles zones créés par la loi pour l’égalité des chances, dans
les limites du règlement de minimis ;
(1) Article 1383 B du CGI
(2) Article 1383 C du CGI.
(3) Article 1383 C bis du CGI.
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– les immeubles rattachés aux entreprises et établissements existant au 1er janvier 2007 dans les extensions des ZFU
réalisées en 2007 (1).
L’État compense la perte de recettes résultant de ces exonérations de TFPB pour les collectivités territoriales ou leurs
groupements à fiscalité propre, à l’exception des anciens EPCI à fiscalité mixte.
La compensation est égale au produit obtenu en multipliant la perte de bases, chaque année et pour chaque collectivité
ou EPCI, par le taux de TFPB appliqué par la collectivité l’année de référence (soit 1996 pour les ZFU de 1re génération,
2003 pour les ZFU de 2e génération et 2005 pour les ZFU de 3e génération). Selon les cas, ce taux est majoré, pour les
communes membres d’un EPCI à taxe professionnelle unique (TPU) qui percevait en 1996, en 2003 ou en 2005 une
fiscalité additionnelle, du taux additionnel voté par l’EPCI en 1996, en 2003 ou en 2005.
Pour les EPCI qui perçoivent pour la première fois, à compter de 2006, la taxe professionnelle en lieu et place des
communes en application des dispositions de l’article 1609 nonies C ou du II de l’article 1609 quinquies C, la compensation
est égale au produit du montant des bases nettes exonérées par le taux moyen pondéré des communes membres de l’EPCI
constaté en 2005, éventuellement majoré dans les conditions précédentes. Ce dernier est déterminé en fonction des
communes membres de l’EPCI au 1er janvier de la première année de perception de la taxe professionnelle unique ou de
la taxe professionnelle de zone : ce taux est figé et n’est pas recalculé en cas de modification ultérieure du périmètre de
l’EPCI.
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable
d’ajustement. Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et en 2010
d’une minoration de 6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Par ailleurs, la réforme de la taxe professionnelle a modifié l’affectation de la taxe foncière sur les propriétés bâties.
La part régionale de TFPB disparaissant au profit des départements, les taux à prendre en compte pour les départements
sont majorés en fonction des taux retenus pour le calcul de cette allocation compensatrice, versée en 2010 au profit des
régions.
Dispositif en vigueur pour 2011 :
Les dotations de compensation de chaque collectivité sont calculées de la façon suivante :
– produit présenté supra, dont le calcul est variable en fonction des générations de ZFU ;
– application du taux de minoration de 2009 (III de l’art. 48 de la loi de finances pour 2009), qui s’élève à 16,151 %
(soit un coefficient déflateur de 0,838 49) ;
– application du taux de minoration de 2010 qui s’élève à 6,50 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 041) ;
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895).
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41%), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le montant des compensations à verser aux collectivités concernées, qui vous est communiqué par les services fiscaux
au moyen des états 1253 et 1259 figure au sein du cadre III « Information complémentaire » dans le 1. « Allocations
compensatrices » sur la ligne « Taxe foncière (bâti) : b, ZFU, ZUS, baux à réhabilitation ».
Le versement est à opérer par débit du compte 465-1141 « Compensations d’exonérations relatives à la fiscalité
locale ».
I. 3. Compensation des exonérations de longue durée de TFPB pour les constructions neuves
et les logements sociaux
Exonérations :
Articles 1384, 1384 A, 1384 C, 1384 D, 1385 I et 1385 II bis du code général des impôts.
Compensation :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
Article 77 (V) de la loi de finances pour 2010.
A du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
(1) Cf. article 62 de la loi « DALO » du 5 mars 2007.
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→ Articles L. 2335-3 (2e et 3e al.), L. 5214-23-2 (3e al.), L. 5215-35 (3e al.) et L. 5216-8-1 (2e al.) modifiés du code
général des collectivités territoriales.
Article R. 2335-4 du code général des collectivités territoriales.
Commentaire :
I. 3.1. Les exonérations
Sont exonérées pour une durée de dix ans :
Les constructions neuves affectées à l’habitation principale, en accession à la propriété et financées, à concurrence de
plus de 50 %, au moyen de prêts aidés par l’État (PAP), lorsque la réalisation de ces logements n’a pas donné lieu au dépôt
d’une demande avant le 31 décembre 1983 (3e al. du I de l’art. 1384 A du CGI).
Cette exonération ne s’applique pas aux logements financés au moyen de l’avance remboursable ne portant pas intérêt,
destinée à se substituer au PAP (1).
Sont exonérés pour une durée de quinze ans :
1. Les constructions neuves à usage locatif affectées à l’habitation principale :
– qui ont été financées selon le régime propre aux HLM (art. 1384 du CGI) ;
– qui ont été financées, à concurrence de plus de 50 %, au moyen de prêts aidés par l’État (art. 1384 A I, 1er al. du
CGI) ;
– qui ont été financées, à concurrence de plus de 50 %, au moyen de prêts prévus par l’article R. 331-1 du code de
la construction et de l’habitation (2) et qui bénéficient du taux réduit de TVA prévu à l’article 278 sexies du CGI
(art. 1384 A I, 2e al. du CGI) ;
– qui ont été financées, en ce qui concerne, d’une part, les logements construits, acquis ou améliorés à compter du
5 janvier 1977 au moyen de formes spécifiques d’aides de l’État ou de prêts spécifiques et les logements à usage locatif
construits à compter du 1er octobre 1996 ayant bénéficié d’une décision favorable (3), d’autre part, les logementsfoyers de jeunes travailleurs et les logements foyers assimilés (4), à concurrence de plus de 30 %, au moyen de prêts
prévus par l’article R. 331-1 du code de la construction et de l’habitation, lorsque l’usufruitier a conclu une convention
avec l’État (art. 1384 A I, 2e al. du CGI) ;
– en Guadeloupe, en Guyane, à la Martinique et à La Réunion, qui ont été financées, à concurrence de plus de 50 %,
au moyen d’un prêt prévu à l’article R. 372-1 du code de la construction et de l’habitation (art. 1384 A I, 2e al. du
CGI) ;
– qui ont été financées, en ce qui concerne, d’une part, les logements financés par une subvention de l’État (5), d’autre
part, les logements financés par une subvention de l’État et des prêts accordés par la CDC (6), à concurrence de plus
de 50 % au moyen de ces subventions et/ou prêts, ainsi que des subventions de l’ANRU, des collectivités locales et
des subventions et prêts au titre du 1 % logement (art. 1384 A, 2e al. du CGI).
2. Les constructions de logements neufs, affectés à l’habitation principale par l’intermédiaire d’un contrat de locationaccession, lorsqu’elles font l’objet d’une convention et d’une décision d’agrément prise par le préfet (art. 1384 A, III du
CGI).
3. Certains logements sociaux à usage locatif acquis à compter du 1er janvier 1998 et bénéficiant, soit d’une aide de
l’État ou d’une subvention de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), soit d’une subvention de l’Agence
nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH), sous réserve du respect de conditions relatives au montant des ressources
du locataire et au montant du loyer :
– les logements acquis en vue de leur location avec le concours de l’État ou une subvention de l’ANRU, en application
des 3o (opérations d’acquisition/amélioration) et 5o (logements-foyers de jeunes travailleurs et logements-foyers
assimilés) de l’article L. 351-2 du code de la construction et de l’habitation (7) ; logements acquis au moyen de
subventions ou prêts de l’État dans les DOM (8) (art. 1384 C I du CGI) ;
(1) Cf. article R. 317‑1 du code de la construction et de l’habitation.
(2) Les PLA, PLA-TS, PLA-LM, PCL-CFF, PPLS, PLA-I, PLUS et PLS ; article 1384 A I, 2e alinéa du CGI.
(3) Cf. 3o de l’art L. 351-2 du CCH.
(4) 5o de l’art L. 351-2 du CCH.
(5) Articles R. 372-9 à R. 372-12 du CCH.
(6) Articles R. 331-14 à R. 331-16 du CCH.
(7) Il s’agit d’acquisitions financées au moyen des prêts PLA, PLA-LM, PLAI-I, PLUS et PLS.
(8) Article R. 372-1 du CCH.
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– les logements qui, en vue de leur location ou attribution à titre temporaire à des personnes défavorisées, sont améliorés
au moyen d’une aide financière de l’ANAH par des organismes à but non lucratif agréés par le préfet (2e al. du I de
l’art. 1384 C du CGI).
4. Les logements détenus directement, ou par le biais d’une filiale à participation majoritaire, par l’établissement public
de gestion immobilière du Nord - Pas-de-Calais, lorsqu’ils sont améliorés au moyen d’une aide financière de l’ANAH et
font l’objet d’une convention avec l’État (art. 1384 C II, 1er al. du CGI).
5. Les locaux acquis ou aménagés avec une aide de l’État à la création d’hébergements d’urgence destinés aux personnes
défavorisées (art. 1384 D, 1er al. du CGI).
6. Les logements locatifs appartenant à l’association foncière logements, chargée de réaliser des programmes de logements
sociaux contribuant à la mixité des villes et des quartiers. Cette exonération de TFPB s’applique aux constructions pour
lesquelles la décision de subvention a été prise à compter du 6 mars 2007, date de publication de la loi du 5 mars 2007
instituant le droit au logement opposable, dont l’article 48 a introduit cette nouvelle disposition dans le CGI. La durée
de l’exonération est de quinze ans, à compter de l’année qui suit celle de l’achèvement de la construction des logements
(art. 1384 A I quater, 1er al. du CGI).
Sont exonérées pour une durée de vingt ans :
Les constructions neuves à usage locatif et affectées à l’habitation principale, lorsque l’ouverture du chantier est
intervenue à compter du 1er janvier 2002 et qu’au moins quatre critères de qualité environnementale sur cinq sont respectés
(art. 1384 A, I bis du CGI) (1).
Les logements en accession à la propriété situés dans un groupe d’immeubles ou un ensemble immobilier faisant l’objet
d’un plan de sauvegarde (art. 1384 A II, 1er al. du CGI) (2).
Sont exonérées pour une durée de vingt-cinq ans :
En application de la loi du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale, la plupart des exonérations
de quinze ans ont été portées à vingt-cinq ans, lorsque les constructions bénéficient de prêts aidés ou de subventions, à
condition que la décision d’octroi de la subvention ou du prêt aidé soit prise entre le 1er juillet 2004 et le 31 décembre 2009,
soit la durée du plan de cohésion sociale (art. 1384 A I ter, 1er al. du CGI).
Pour les locaux acquis ou aménagés avec une aide de l’État à la création d’hébergements d’urgence destinés aux personnes
défavorisées, l’exonération a été portée à vingt-cinq ans lorsque la décision d’octroi de l’aide de l’État intervient entre le
1er juillet 2005 et le 31 décembre 2009 (art. 1384 D, 1er al. du CGI).
L’article 48 de la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable a porté à vingt-cinq ans la durée de
l’exonération de TFPB pour les constructions de logements neufs à usage locatif, qui appartiennent à l’association foncière
logements créée à l’article 112 de la loi de finances pour 2002 et qui bénéficient d’une décision d’octroi de subvention prise
entre le 1er mars 2007 et le 31 décembre 2009 (art. 1384 A I quater, 2e al. du CGI).
Bénéficient d’une exonération de vingt-cinq ans, lorsque la décision de subvention ou de prêt intervient entre le
1er juillet 2004 et le 31 décembre 2009 (art. 1384 C du CGI) :
– les logements acquis en vue de leur location avec le concours de l’État ou une subvention de l’ANRU, en application
des 3o (opérations d’acquisition/amélioration) et 5o (logements-foyers de jeunes travailleurs et logements-foyers
assimilés) de l’article L. 351-2 du CCH, ainsi que les logements acquis dans les DOM au moyen de subventions ou
prêts de l’État (3) (art. 1384 C I, 1er al. du CGI) (4) ;
– les logements qui, en vue de leur location ou attribution à titre temporaire à des personnes défavorisées, sont améliorés
au moyen d’une aide financière de l’ANAH par des organismes à but non lucratif agréés par le préfet (art. 1384 C I,
2e al. du CGI) ;
– les logements détenus directement, ou par le biais d’une filiale à participation majoritaire, par l’établissement public
de gestion immobilière du Nord - Pas-de-Calais, lorsque ces logements sont améliorés au moyen d’une aide financière
de l’ANAH et font l’objet d’une convention avec l’État (art. 1384 C II, 1er al. du CGI).
(1) Modalités de conception, notamment assistance technique du maître d’ouvrage par un professionnel ayant des compétences en matière
d’environnement ; modalités de réalisation, notamment gestion des déchets de chantier ; performance énergétique et acoustique ; utilisation d’énergie et
de matériaux renouvelables ; maîtrise des fluides.
(2) Articles L. 615-1 à L. 615-5 du CCH.
(3) Article R. 372-1 du CCH.
(4) Il s’agit d’acquisitions financées au moyen des prêts PLA, PLA-LM, PLAI-I, PLUS et PLS.
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Sont exonérées pour une durée de trente ans :
Les constructions de logements neufs à usage locatifs, mentionnées au deuxième aliéna du I de l’article 1384 du CGI,
pour lesquelles l’ouverture du chantier est intervenue à compter du 16 juillet 2006 (1) et qui bénéficient d’une décision
d’octroi de subvention ou de prêt aidé prise entre le 1er juillet 2004 et le 31 décembre 2009 (art. 1384 A, I ter 2e al.).
I. 3.2. Les compensations
a) Les compensations versées aux communes (art. L. 2335-3 du CGCT)
Les compensations versées aux communes, au titre de ces diverses exonérations, sont calculées comme suit.
Font l’objet d’une compensation partielle, régie par les dispositions combinées du 1er alinéa de l’article L. 2335-3 du
CGCT et de l’article R. 2335-4 du même code, les exonérations suivantes :
– les exonérations prévues à l’article 1384 du CGI, quelle que soit leur durée ;
– les exonérations prévues à l’article 1384 A du CGI, sauf celles d’une durée de vingt-cinq ans et celles d’une durée de
quinze ans ou vingt ans afférentes aux logements locatifs sociaux bénéficiant d’une décision d’octroi de subvention ou
de prêt aidé entre le 1er décembre 2005 et le 31 décembre 2009 ;
– les exonérations prévues à l’article 1384 C du CGI, sauf celles d’une durée de vingt-cinq ans et celles d’une durée de
quinze ans ou vingt ans afférentes aux logements locatifs sociaux bénéficiant d’une décision d’octroi de subvention ou
de prêt aidé entre le 1er décembre 2005 et le 31 décembre 2009 ;
– les exonérations prévues à l’article 1384 D du CGI, sauf celles d’une durée de vingt-cinq ans.
L’exonération n’est compensée aux communes que dans les cas où la perte de recettes est « substantielle » (1er al. de
l’art. L. 2335-3). La définition de la perte de recettes substantielle figure à l’article R. 2335-4 du CGCT : elle doit être
supérieure à 10 % du produit communal total de la TFPB.
La compensation est égale à la perte de recettes, mais subit un abattement égal à 10 % du produit communal de la
TFPB.
Ces dispositions n’ont pas été modifiées, elles s’appliquent donc à l’identique en 2011.
Faisaient l’objet jusqu’en 2008 d’une compensation intégrale, régie par les 2e et 3e alinéas de l’article L. 2335-3 du
CGCT, les exonérations suivantes :
– les exonérations d’une durée de vingt-cinq ans prévues aux articles 1384 A, 1384 C et 1384 D (2e al.) ;
– les exonérations d’une durée de quinze ans ou vingt ans afférentes aux logements locatifs sociaux bénéficiant d’une
décision d’octroi de subvention ou de prêt aidé entre le 1er décembre 2005 et le 31 décembre 2009 prévues aux
articles 1384 A et 1384 C.
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable
d’ajustement. Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et en 2010
d’une minoration de 6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Par ailleurs, la réforme de la taxe professionnelle a modifié l’affectation de la taxe foncière sur les propriétés bâties.
La part régionale de TFPB disparaissant au profit des départements, les taux à prendre en compte pour les départements
sont majorés en fonction des taux retenus pour le calcul de cette allocation compensatrice, versée en 2010 au profit des
régions.
Dispositif en vigueur pour 2011 :
Les dotations de compensation de chaque collectivité sont calculées de la façon suivante :
– produit calculé comme indiqué supra ;
– application du taux de minoration de 2009 (III de l’art. 48 de la loi de finances pour 2009), qui s’élève à 16,151 %
(soit un coefficient déflateur de 0,838 49) ;
– application du taux de minoration de 2010 qui s’élève à 6,50 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 041) ;
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895).
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41 %), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
(1) Date de publication de la loi du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement.
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b) Les compensations versées aux communautés de communes et aux communautés urbaines
(art. L. 5214-23-2 et L. 5215-35 du CGCT)
Pour les communautés de communes et les communautés urbaines, les règles de compensation applicables en 2008 et en
2009 sont identiques à celles appliquées aux communes, à l’exception du champ d’application de la compensation partielle
régie par les dispositions des articles L. 2335-3 et R. 2335-4 du CGCT.
En effet, ces EPCI bénéficient d’une compensation uniquement au titre des exemptions temporaires de TFPB dont
bénéficient les constructions nouvelles et certains locaux (1).
Comme pour les communes et les autres EPCI les deux compensations intégrales sont devenues, en 2009, des variables
d’ajustement.
c) Les compensations versées aux communautés d’agglomération (art. L. 2335-3 et L du CGCT)
Pour les communautés d’agglomération, les règles de compensation applicables en 2008 et en 2009 sont identiques
à celles appliquées aux communes, aux communautés de communes et aux communautés urbaines uniquement pour la
compensation intégrale des exonérations d’une durée de vingt-cinq ans prévues aux articles 1384 A, 1384 C et 1384 D.
En effet, elles ne bénéficient aucunement de la compensation partielle régie par les dispositions des articles L. 2335-3 et
R. 2335-4 du CGCT.
En revanche, elles bénéficient d’un champ d’application plus large de la compensation intégrale des exonérations d’une
durée de quinze ans ou vingt ans afférentes aux logements locatifs sociaux bénéficiant d’une décision d’octroi de subvention
ou de prêt aidé entre le 1er décembre 2005 et le 31 décembre 2009, puisqu’elle englobe, outre les articles 1384 A et 1384 C,
l’article 1384 D, tandis que pour les communes, communautés de communes et communautés urbaines, cette compensation
n’englobe que les articles 1384 A et 1384 C.
Comme pour les communes et les autres EPCI les deux compensations intégrales sont devenues, en 2009, des variables
d’ajustement.
Le montant des compensations à verser par arrêté aux collectivités concernées vous est communiqué par les services
fiscaux au moyen des états 1259, figure au cadre III « Allocations compensatrices » sur la ligne « Taxe foncière (bâti) :
c. Exonération de certains immeubles » (NB : ce cadre regroupe plusieurs autres compensations).
Le versement est à effectuer par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
I. 4. Abattements sur les bases de TFPB de certains logements
I. 4.1. Compensation de l’abattement de 30 % sur les bases de TFPB des logements à usage locatif situés
en zone urbaine sensible (ZUS) appartenant à des organismes de HLM ou à des sociétés d’économie mixte
Exonération :
Article 1388 bis du code général des impôts.
Compensation :
Article 1er de la loi no 2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion.
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
Article 77 (V) de la loi de finances pour 2010.
C du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ Article 42 (IV) modifié de la loi de finances pour 2001.
Commentaire :
L’article 42 de la loi de finances pour 2001 a institué un abattement de 30 % sur les bases d’imposition de TFPB
de certains logements situés en zone urbaine sensible (ZUS). Il s’agit des logements à usage locatif appartenant à un
des organismes d’habitation à loyer modéré  (2) ou à une société d’économie mixte (SEM), et ayant bénéficié d’une des
exonérations de longue durée visées aux articles 1384, 1384 A, 1385 II bis du code général des impôts ou acquis avant le
1er janvier 1998 avec le concours financier de l’État.
Cet abattement s’appliquait au titre des impositions établies de 2001 à 2007 et à compter du 1er janvier de l’année suivant
celle de la signature de la convention. Modifiée par l’article 1er de la loi no 2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour
le logement et la lutte contre l’exclusion, cet abattement s’applique aux impositions établies au titre des années 2006 à
(1) Locaux visés aux articles 1384 C et 1384 D du CGI.
(2) Cf. article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation.
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2013 et à compter du 1er janvier de l’année suivant celle de la signature de la convention. Il a été applicable aux impositions
établies au titre de 2010, lorsqu’une convention entre le propriétaire et l’État a été conclue ou renouvelée en 2009 (1).
La mesure a été prolongée pour les années 2010 à 2013 en ce qui concerne les logements ayant fait l’objet d’une
convention d’utilité sociale (2) conclue entre leur propriétaire et l’État. L’abattement s’applique à compter de la première
année suivant celle de la convention.
La compensation est versée uniquement aux communes et aux EPCI ; aucune compensation n’est versée aux départements
et aux régions.
La compensation est égale au produit du montant de l’abattement appliqué au titre de l’année d’imposition par le taux
de TFPB voté par chaque commune ou EPCI au titre de l’année précédente.
Pour les communes membres d’un EPCI sans fiscalité propre, le taux communal voté au titre de l’année précédant celle
de l’imposition est majoré du taux de l’EPCI appliqué au titre de cette même année.
Pour les communes membres d’un EPCI à fiscalité additionnelle qui opte pour la FPU, la compensation versée à la
commune, la première année d’application de la FPU, est calculée en majorant le taux communal de l’année précédente du
taux additionnel voté par l’EPCI préexistant la même année (3).
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable d’ajustement.
Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et en 2010 d’une minoration de
6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Par ailleurs, la réforme de la taxe professionnelle a modifié l’affectation de la taxe foncière sur les propriétés bâties.
La part régionale de TFPB disparaissant au profit des départements, les taux à prendre en compte pour les départements
sont majorés en fonction des taux retenus pour le calcul de cette allocation compensatrice, versée en 2010 au profit des
régions.
Dispositif en vigueur pour 2011 :
Les dotations de compensation de chaque collectivité sont calculées de la façon suivante :
– produit calculé comme indiqué supra ;
– application du taux de minoration de 2009 (III de l’art. 48 de la loi de finances pour 2009), qui s’élève à 16,151 %
(soit un coefficient déflateur de 0,838 49) ;
– application du taux de minoration de 2010 qui s’élève à 6,50 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 041) ;
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895).
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41%), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le montant des compensations à verser aux collectivités concernées, qui vous est communiqué par les services fiscaux
au moyen des états 1253 et 1259, figure au sein du cadre III « Information complémentaire » dans le 1. « Allocations
compensatrices » sur la ligne « Taxe foncière (bâti) : b. ZFU, ZUS, baux à réhabilitation ».
Le versement de la compensation est à effectuer par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives
à la fiscalité locale ».
I. 5. Compensation de l’exonération de TFPB des logements faisant l’objet d’un bail à réhabilitation
pris à bail à compter du 1er janvier 2005 (4)
Exonération :
Articles 1384 B (communes et EPCI), 1586 B (départements) du code général des impôts.
(1) Cette date a été repoussée une première fois par l’article 33 de la loi no 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et
portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale puis à nouveau par l’article 1er de la loi no 2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le
logement et la lutte contre l’exclusion.
(2) Terminologie qui remplace l’expression convention globale de patrimoine depuis l’entrée en vigueur de la loi no 2009-323 du 25 mars 2009 de
mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion.
(3) Cf. article 37 I.2 de la loi de finances rectificative pour 2001.
(4) Aux termes de l’article L. 252-1 du CCH : « est qualifié de bail à réhabilitation et soumis aux dispositions du présent chapitre le contrat par lequel
soit un organisme d’habitations à loyer modéré, soit une société d’économie mixte dont l’objet est de construire ou de donner à bail des logements,
soit une collectivité territoriale, soit un organisme dont l’un des objets est de contribuer au logement des personnes défavorisées et agréé à cette fin par
le représentant de l’État dans le département s’engage à réaliser dans un délai déterminé des travaux d’amélioration sur l’immeuble du bailleur et à le
conserver en bon état d’entretien et de réparations de toute nature en vue de louer cet immeuble à usage d’habitation pendant la durée du bail. »
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Compensation :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
Article 77 (V) de la loi de finances pour 2010.
B du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ Articles 1384 B, 1586 B et 1599 ter E modifiés du code général des impôts.
Cette exonération est facultative, donc non compensée, à l’exception des logements pris à bail à compter du 1er janvier 2005,
pour lesquels l’exonération est de droit et donc intégralement compensée à toutes les catégories de collectivités (1).
Le montant de la compensation est égal aux pertes de recettes.
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable
d’ajustement. Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et en 2010
d’une minoration de 6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Par ailleurs, la réforme de la taxe professionnelle a modifié l’affectation de la taxe foncière sur les propriétés bâties. La
part régionale de TFPB disparaissant au profit des départements (2), les taux à prendre en compte pour les départements
sont majorés en fonction des taux retenus pour le calcul de cette allocation compensatrice, versée en 2010 au profit des
régions.
Dispositif en vigueur pour 2011 :
Les dotations de compensation de chaque collectivité sont calculées de la façon suivante :
– pertes de recettes de TFPB ;
– application du taux de minoration de 2009 (III de l’art. 48 de la loi de finances pour 2009), qui s’élève à 16,151 %
(soit un coefficient déflateur de 0,838 49) ;
– application du taux de minoration de 2010 qui s’élève à 6,50 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 041) ;
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895) ;
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41%), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le montant des compensations à verser aux collectivités concernées, qui vous est communiqué par les services fiscaux
au moyen des états 1253 et 1259, figure au sein du cadre III « Information complémentaire » dans le 1. « Allocations
compensatrices » sur la ligne « Taxe foncière (bâti) : b. ZFU, ZUS, baux à réhabilitation ».
Le versement de la compensation est à effectuer par débit du compte 465-1141 « Compensation d’exonérations relatives
à la fiscalité locale ».
II. – COMPENSATIONS NE JOUANT PAS LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
II. 1. Compensation de l’abattement sur les bases de TFPB des logements sociaux situés dans les départements
d’outre-mer et faisant l’objet de travaux d’amélioration les confortant vis-à-vis des risques naturels
Exonération :
Article 1388 ter du code général des impôts.
Compensation :
Article 44 (II) de la loi de programme pour l’outre-mer du 21 juillet 2003.
Commentaire :
L’article 44 de la loi de programme pour l’outre-mer du 21 juillet 2003 institue, dans les quatre départements d’outremer, sauf délibération contraire des collectivités concernées, un abattement de 30 % sur la base d’imposition de la TFPB
pour les logements locatifs sociaux faisant l’objet de travaux d’amélioration, avec le concours financier de l’État, afin de
les conforter vis-à-vis des risques naturels prévisibles (travaux antisismiques).
L’abattement est applicable aux impositions établies au titre des cinq années suivant celle de l’achèvement des travaux,
ce dernier devant intervenir au plus tard le 31 décembre 2016.
(1) Cf. article 108 de la loi no 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale.
(2) L’article 1599 ter E du CGI qui envisageait cette exonération a d’ailleurs été abrogé par le 1 du C du XIX de l’article 108 de la loi de finances
pour 2011.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
L’État compense, chaque année, la perte de recettes en résultant pour les collectivités territoriales ou leurs établissements
publics de coopération intercommunale à fiscalité propre.
La compensation est calculée comme celle applicable à l’abattement sur les bases de TFPB des logements faisant l’objet
d’une convention globale de patrimoine et à l’abattement sur les bases de TFPB de logements situés en ZUS (cf. supra,
dispositions du IV de l’article 42 de la loi de finances pour 2001). Elle est donc égale au produit du montant de l’abattement
appliqué au titre de l’année d’imposition par le taux de TFPB voté par chaque collectivité territoriale ou EPCI à fiscalité
propre au titre de l’année précédente.
Il convient de noter que la réforme de la fiscalité locale a modifié l’affectation de la taxe foncière sur les propriétés bâties.
La part régionale de TFPB disparaissant au profit des départements, les taux à prendre en compte pour les départements
sont majorés en fonction des taux retenus pour le calcul de cette allocation compensatrice, versée en 2010 au profit des
régions.
Le montant des compensations à verser aux collectivités concernées, qui vous est communiqué par les services fiscaux
au moyen des états 1253 et 1259, figure au sein du cadre III « Information complémentaire » dans le 1. « Allocations
compensatrices » sur la ligne « Taxe foncière (bâti) : b. ZFU, ZUS, baux à réhabilitation, ZFA-Dom ».
Le versement de la compensation est à effectuer par débit du compte 465-1141 « Compensation d’exonérations relatives
à la fiscalité locale ».
TAXE FONCIÈRE SUR LES PROPRIÉTÉS NON BÂTIES
À la suite de la réforme de la taxe professionnelle, les départements et les régions ne sont plus bénéficiaires de cette
imposition. Les compensations des allégements de taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) ne concernent donc
que les communes et les EPCI à fiscalité propre.
Le montant de l’ensemble des compensations de taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) est notifié par les
services fiscaux aux collectivités concernées au moyen des états 1259, dans le cadre III. 1 « Allocations compensatrices »,
ligne « Taxe foncière (non bâti) ».
I. – COMPENSATIONS JOUANT LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
I. 1. Compensation de l’exonération de TFPNB pour les terrains plantés en bois (communes et EPCI)
Exonération :
Article 1395 du code général des impôts.
Compensation :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
Article 77 (V) de la loi de finances pour 2010.
F du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ Article 6 (IV) modifié de la loi du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt.
Commentaire :
Les terrains ensemencés, plantés ou replantés en bois sont exonérés de TFPNB pendant les trente premières années du
semis, de la plantation ou de la replantation.
Le régime de cette exonération a été modifié à compter du 1er janvier 2002 (1) :
– elle a été réduite à dix ans pour les peupleraies ;
– elle a été étendue à cinquante ans pour les feuillus et autres bois, à l’exception des résineux, qui conservent une
exonération de trente ans.
Par ailleurs, les terrains boisés présentant un état de futaie irrégulière, en équilibre de régénération, sont exonérés pendant
quinze ans, à concurrence de 25 % de la taxe. Enfin, sont exonérées pendant dix ans les terres incultes, vaines, vagues ou
en friche depuis quinze ans et plantées en mûriers, arbres fruitiers ou mises en culture.
L’article 6 de la loi du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt régit la compensation par l’État de la perte de recettes
supportée, l’année précédente, par les communes et les EPCI. Le montant de cette compensation est égal au produit des
bases exonérées l’année précédente par le taux de TFPNB de la même année.
(1) Cf. article 6 de la loi no 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable
d’ajustement. Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et en 2010
d’une minoration de 6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Dispositif en vigueur pour 2011 :
Les dotations de compensation de chaque collectivité sont calculées de la façon suivante :
– produit des bases exonérées de l’année 2010 par le taux de TFPNB de la commune ou de l’EPCI adopté en 2010 ;
– application du taux de minoration de 2009 (III de l’art. 48 de la loi de finances pour 2009), qui s’élève à 16,151 %
(soit un coefficient déflateur de 0,838 49) ;
– application du taux de minoration de 2010 qui s’élève à 6,50 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 041) ;
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895).
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41%), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
I. 2. Compensation de l’exonération de TFPNB pour les terrains situés
dans certaines zones humides ou naturelles (communes et EPCI)
Exonération :
Article 1395 D du code général des impôts.
Compensation :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
Article 77 (V) de la loi de finances pour 2010.
F du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ Article 137 (II) modifié de la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux.
Commentaire :
Les prés, herbages, landes et marais situés dans les zones humides ou dans les zones naturelles définies par le code
de l’environnement et faisant l’objet d’un engagement de gestion sont exonérés, respectivement à hauteur de 50 % et de
100 %, de la part communale et/ou intercommunale de TFPNB pour une durée de cinq ans renouvelable.
Cette exonération de droit fait l’objet d’une compensation, dont le montant est égal au produit des bases exonérées de
l’année précédente par le taux de TFPNB de la même année. Pour les communes membres d’un EPCI sans fiscalité propre,
le taux voté par la commune est majoré du taux appliqué au profit de l’EPCI.
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable
d’ajustement. Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et en 2010
d’une minoration de 6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Dispositif en vigueur pour 2011 :
Les dotations de compensation de chaque collectivité sont calculées de la façon suivante :
– produit des bases exonérées de l’année 2011 par le taux de TFPNB de la commune ou de l’EPCI adopté en 2011 ;
– application du taux de minoration de 2009 (III de l’art. 48 de la loi de finances pour 2009), qui s’élève à 16,151 %
(soit un coefficient déflateur de 0,838 49) ;
– application du taux de minoration de 2010 qui s’élève à 6,50 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 041) ;
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895).
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41 %), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1141 «  Compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
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I. 3. Compensation de l’exonération de TFPNB
pour les terrains situés dans un site « Natura 2000 » (communes et EPCI)
Exonération :
Article 1395 E du code général des impôts.
Compensation :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
Article 77 (V) de la loi de finances pour 2010.
F du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ Article 146 (B) modifié de la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux.
Commentaire :
Depuis le 1er janvier 2006 (1), les propriétés non bâties faisant l’objet d’une convention de gestion, classées par
l’instruction ministérielle du 31 décembre 1908 dans les catégories suivantes (terres, prés, vignes, bois, landes, lacs et
étangs) et situées en zone « Natura 2000 », sont exonérées, pour une durée de cinq ans renouvelable, de la part communale
et/ou intercommunale de TFPNB.
Cette exonération de droit fait l’objet d’une compensation (sauf pour les EPCI à fiscalité mixte), dont le montant est égal
au produit de la perte de bases de l’année par le taux de TFPNB voté en 2003 par la commune ou l’EPCI.
Pour les communes appartenant en 2003 à un EPCI sans fiscalité propre, le taux voté par la commune est majoré du taux
appliqué au profit de cet EPCI.
Pour le calcul de la compensation au profit des communes membres d’un EPCI soumis, à compter du 1er janvier 2004, au
régime fiscal de la TPU, la majoration du taux communal voté en 2003 par le taux voté en 2003 par l’EPCI est supprimée
à compter du 1er janvier 2011 (2). Par ailleurs, les EPCI à FPU, antérieurement à fiscalité mixte au 31 décembre 2009, ne
bénéficient d’aucune compensation.
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable
d’ajustement. Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et en 2010
d’une minoration de 6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Dispositif en vigueur pour 2011 :
Les dotations de compensation de chaque collectivité sont calculées de la façon suivante :
– produit de la perte de bases de 2011 par le taux de TFPNB voté en 2003 par la commune ou l’EPCI (sous les réserves
énoncées supra) ;
– application du taux de minoration de 2009 (III de l’art. 48 de la loi de finances pour 2009), qui s’élève à 16,151 %
(soit un coefficient déflateur de 0,838 49) ;
– application du taux de minoration de 2010 qui s’élève à 6,50 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 041) ;
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895).
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41 %), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale » (3).
II. – COMPENSATIONS NE JOUANT PAS LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
II. 1. Compensation de l’exonération de TFPNB pour les terres agricoles
(parts communales et intercommunales en Corse)
Exonération :
Article 1394 B du code général des impôts.
(1) Cf. article 146 de la loi no 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux.
(2) Cf. le X du 8 de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
(3) Ce dispositif est commenté par l’instruction no 113 du 15 octobre 2007, publiée au Bulletin officiel des impôts sous la référence 6 B-1-07. Le
modèle de contrat pour les sites proposés ou désignés au titre de « Natura 2000 » figure dans l’instruction no 18 du 14 février 2008 publiée au Bulletin
officiel des impôts sous la référence 6 B‑1‑08.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Compensation :
Article 3 de la loi du 27 décembre 1994 portant statut fiscal de la Corse.
Commentaire :
L’article 3 de la loi portant statut fiscal de la Corse institue une exonération totale, à compter de 1995, de la TFPNB
grevant les terres agricoles situées en Corse (1).
Cette exonération est compensée chaque année. Elle résulte du montant des bases exonérées, multiplié par le taux de
TFPNB voté pour 1994 par la commune ou le groupement. Pour les communes qui, en 1994, appartenaient à un groupement
sans fiscalité propre, le taux voté par la commune est majoré du taux appliqué au profit du groupement pour 1994.
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, est à effectuer
par débit du compte 465-1141 « Compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
II. 2. Compensation de l’exonération de TFPNB pour les terres agricoles (parts départementales en Corse)
Exonération :
Article 1394 B du code général des impôts.
Compensation :
Article 3 de la loi du 27 décembre 1994 portant statut fiscal de la Corse.
Commentaire :
Cette compensation a été abrogée par le XVII du 8 de l’article 77 de la loi de finances pour 2010, au profit de la DPCE
départementale présentée infra.
II. 3. Compensation de l’exonération de 20 % de TFPNB des terres agricoles
(parts communale et intercommunale en métropole)
Exonération :
Article 1394 B bis du code général des impôts.
Compensation :
Article 13 de la loi de finances initiale pour 2006.
Commentaire :
L’article 13 de la loi de finances initiale pour 2006 a institué, pour les impositions établies à compter de 2006, une
exonération de 20 % des parts communale et départementale de la TFPNB grevant les terres agricoles.
Le champ de l’exonération de 20 % est identique à celui des exonérations précédentes (2).
La perte de recettes résultant, pour les communes et leurs groupements à fiscalité propre, de la mise en œuvre de
l’exonération est compensée par l’État.
En 2006, la compensation était égale au produit des bases exonérées par le taux voté en 2005 par la commune ou
l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.
Pour les communes qui appartiennent à un EPCI sans fiscalité propre, le taux voté par la commune est majoré du taux
appliqué au profit de l’EPCI.
Pour les communes qui étaient membres en 2005 d’un EPCI à fiscalité additionnelle soumis, pour la première fois en
2006, à la TPU, le taux appliqué en 2005 dans la commune est majoré du taux voté en 2005 par l’EPCI.
Lorsque l’EPCI est soumis à la TPU à compter de 2007, les communes perçoivent la part de la compensation qui était
allouée antérieurement à l’EPCI en contrepartie de la perte de recettes constatée sur leur territoire.
Depuis 2007, elle évolue chaque année comme le taux de croissance de la dotation globale de fonctionnement.
Or en 2011, ce taux n’a pas été valorisé. La compensation versée correspondra à celle versée en 2010.
(1) Ces terres agricoles correspondent aux propriétés non bâties classées dans les première à sixième, huitième et neuvième catégories définies à
l’article 18 de l’instruction ministérielle du 31 décembre 1908, non exonérées en application des articles 1395 à 1395 B du même code et qui sont situées
en Corse.
(2) Elle s’applique aux propriétés classées dans les première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, huitième et neuvième catégories
définies à l’article 18 de l’instruction ministérielle du 31 décembre 1908.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Par ailleurs, les communes qui étaient membres en 2005 d’un EPCI à fiscalité additionnelle soumis, pour la première
fois en 2006, à la TPU, la majoration du taux communal de 2005 par le taux voté en 2005 par l’EPCI cesse le
31 décembre 2010.
D’autre part, à compter de 2011, les communes membres d’un EPCI soumis à la TPU depuis 2007 ne percevront plus
la part de la compensation qui était allouée antérieurement à l’EPCI en contrepartie de la perte de recettes constatée sur
leur territoire (1).
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
II. 4. Compensation de l’exonération partielle de TFPNB pour certains terrains situés dans les départements
de Guadeloupe, Guyane, Martinique et de La Réunion
Exonération :
Article 1395 H du code général des impôts.
Compensation :
→ II de l’article 7 de la loi du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer.
Commentaire :
À compter de 2010, les propriétés non bâties classées par l’instruction ministérielle du 31 décembre 1908 dans les
catégories suivantes (terres, prés, vignes, bois, landes, lacs et étangs) situées dans les départements de Guadeloupe, Guyane,
Martinique et de La Réunion sont partiellement exonérées de TFPNB perçue au profit des communes et EPCI à fiscalité
propre selon la répartition suivante :
80 % entre 2009 et 2015 ;
70 % pour 2016 ;
60 % pour 2017 ;
50 % pour 2018.
Le II de l’article 7 de la loi du 27 mai 2009 susvisé, qui introduit cette exonération dans le CGI, a également instauré
une compensation annuelle des pertes de recettes en résultant. Cette compensation, versée à chaque commune ou EPCI
à fiscalité propre est égale, chaque année, au produit du montant de la base exonérée en application de cette exonération
par le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties voté par la commune ou l’établissement public de coopération
intercommunale doté d’une fiscalité propre au titre de 2009.
Pour les communes qui appartiennent à un EPCI sans fiscalité propre, le taux voté par la commune au titre de 2009 est
majoré du taux appliqué la même année au profit de l’EPCI.
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
TAXE D’HABITATION
À la suite de la suppression de la taxe professionnelle, les départements ne sont plus bénéficiaires de cette imposition.
Les compensations des allégements de taxe d’habitation (TH) ne concernent donc que les communes et les EPCI à
fiscalité propre.
I. – COMPENSATION DES EXONÉRATIONS DE TH POUR LES PERSONNES DE CONDITION MODESTE (ECF)
Exonération :
Article 1414 (I) du code général des impôts.
Compensation :
7.2.9. de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
→ II de l’article 21 de la loi de finances pour 1992.
(1) Cf. le IX du 8 de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
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Commentaire :
L’article 21 de la loi de finances pour 1992 a remplacé les dégrèvements de TH accordés à certaines personnes
économiquement défavorisées par des exonérations. Les pertes de recettes subies par les collectivités locales et leurs
groupements du fait de ces exonérations sont compensées par l’État. Ces compensations n’ont jamais été intégrées dans les
variables d’ajustement.
La compensation, pour les communes et les EPCI est égale au produit des bases exonérées l’année précédant l’année
d’imposition (soit, pour 2011, l’année 2010) par le taux de TH voté en 1991 par la collectivité. Toutefois, ce taux est majoré
du taux départemental, compte tenu du transfert de la part départementale de cette taxe au profit du bloc communal. C’està-dire que le taux utilisé sera égal à la somme du taux du bloc communal et du taux départemental adopté en 1991.
Le montant de la compensation est communiqué par les services fiscaux à chaque collectivité ou groupement au moyen
des états 1259, ligne « Taxe d’habitation : personnes de condition modeste » du cadre III « Allocations compensatrices ».
Le versement de la compensation est à effectuer par débit du compte 465‑1141 « Compensation d’exonérations relatives
à la fiscalité locale ».
II. – COMPENSATION DES EXONÉRATIONS DE TH DE L’EX-PART RÉGIONALE
Exonération :
Article 1414 (I) du code général des impôts.
Article 11 de la loi de finances rectificative du 13 juillet 2000.
Compensation :
B du I de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ II de l’article 21 de la loi de finances pour 1992.
→ Article 48 de la loi de finances pour 2004.
Commentaire :
Deux compensations concernaient la part régionale.
La première correspondait à la suppression de la part régionale de taxe d’habitation effectuée en 2000. Depuis 2004, cette
compensation est intégrée à la DGF des régions.
La seconde, plus ancienne, concernait l’exonération de TH « personne de condition modeste », qui avait été maintenue
malgré la suppression de la part régionale de la TH. Cette compensation est abrogée à compter de 2011. Elle est intégrée
dans la DPCE régionale présentée infra, pour son montant 2010 et ne fait l’objet d’aucune actualisation d’une année sur
l’autre.
FISCALITÉ PROFESSIONNELLE
La suppression de la taxe professionnelle a eu pour conséquence de transférer nombre d’allégements de taxe
professionnelle aux nouvelles impositions créées par la loi de finances pour 2010. Il s’agit principalement de la cotisation
foncière des entreprises (CFE), ce qui implique que la part de cotisation sur la valeur ajoutée correspondant à l’établissement
exonéré de CFE soit aussi exonérée. Dans ces cas-là, les compensations correspondantes sont maintenues et présentées
dans la présente partie et le remplacement de la TP par la CET ne remet pas en cause leur principe. Les modalités de
calcul de chacune de ces compensations sont adaptées pour tenir compte du nouveau schéma de financement. Ainsi, les
taux retenus pour le calcul des allocations compensatrices de la CFE à verser aux communes et EPCI seront majorés des
taux départemental et régional retenus pour déterminer les compensations versées en 2010 aux départements et régions,
puis multipliés par un coefficient de 0,84. Ce principe général est adapté selon qu’il s’agit d’une commune isolée ou non,
d’un EPCI à fiscalité additionnelle ou à fiscalité professionnelle unique.
En revanche, certains allégements de taxe professionnelle n’ont pu être transposés à la CFE ou à la CVAE. Sont
ainsi supprimées les allocations correspondantes suivantes : la dotation de compensation de la taxe professionnelle
(DCTP, hors RCE) et la part de la dotation de compensation de la taxe professionnelle liée à la réduction pour création
d’établissement (RCE). Elles ont ainsi été intégrées dans le calcul de la dotation unique des compensations spécifiques à
la taxe professionnelle présenté supra (DUCSTP).
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Par ailleurs, a également été supprimée, de fait, la compensation de la réduction de la fraction des recettes prise en
compte dans les bases de TP des titulaires de bénéfices non commerciaux (BNC) (1) régie par l’article 26 de la loi de
finances pour 2003.
Concernant la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), conformément aux dispositions de l’article
1586 nonies du CGI, les entreprises qui exploitent un ou plusieurs établissements susceptibles de bénéficier d’exonérations
ou d’abattements de CFE facultatifs peuvent bénéficier d’exonérations ou d’abattements de CVAE facultatifs, accordés
sur décision ou en l’absence de délibération contraire des collectivités territoriales ou des EPCI à fiscalité propre, sauf
exception et sous réserve que l’entreprise en fasse la demande.
Pour des raisons pratiques, étant donné le calcul tardif de la CVAE en 2011, le décret relatif à la CVAE, en cours
d’élaboration, précisera qu’en 2011, les régularisations des versements de fiscalité effectuées à l’automne 2011 intégreront les
compensations de CVAE pour 2011. Dans le régime de droit commun, à compter de 2012, les compensations d’exonérations
seront notifiées comme les autres allocations. Vous n’avez donc pas d’arrêtés à prendre en matière de CVAE en 2011.
I. – COMPENSATIONS JOUANT LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
I. 1. La part de la dotation de compensation de la taxe professionnelle liée à la réduction
pour création d’établissement (RCE) (2)
Exonération :
II de l’article 1478 du code général des impôts.
Compensation :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
Article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ IV bis de l’article 6 modifié de la loi de finances pour 1987.
Commentaire :
Le II de l’article 1478 du CGI exonère de CFE les établissements nouveaux en totalité l’année de leur création et a réduit
de 50 % la base de CFE du nouvel exploitant pour la première année d’imposition. Cette disposition ne s’applique pas aux
bases d’imposition afférentes aux immobilisations qui proviennent d’un autre établissement de l’entreprise.
Pour les deux années suivant celle de la création, la base d’imposition est calculée d’après les biens passibles de taxe
foncière dont le redevable a disposé au 31 décembre de la première année d’activité.
La perte de recettes en résultant, pour les collectivités territoriales et leurs EPCI à fiscalité propre créés avant le
1er janvier 1987, est compensée par l’État dans les conditions prévues par l’article 6 de la loi de finances pour 1987 (3).
Les collectivités locales et leurs groupements à fiscalité propre perçoivent, chaque année, une compensation d’un montant
égal à la perte de bases résultant de la réduction multipliée par leur taux de TP de 1986, lui-même multiplié par 0,960
(coefficient déflateur).
Depuis 2010, les autres réductions de cette dotation ne sont plus en vigueur.
En vertu de l’article 36 de la loi de finances pour 2008, la dotation RCE a été intégrée dans le périmètre de l’enveloppe
normée, devenant ainsi une variable d’ajustement. La dotation RCE de chaque collectivité a donc été calculée, en 2008,
comme rappelé supra, puis minorée par l’application du taux d’évolution des variables d’ajustement de 2008, soit un
coefficient déflateur de 0,760 164. En 2009, un nouveau taux de minoration a été introduit dans le IV bis de l’article 6 de la
loi de finances pour 1987 (coefficient déflateur de 0,838 49) et en 2010 une minoration de 6,50 %, conformément à l’article
47 de la loi de finances pour 2010.
(1) Avant la réforme, la taxe professionnelle des entreprises percevant des bénéfices non commerciaux (BNC = les professions libérales) de moins
de cinq salariés était calculée différemment. Ces professions n’étaient pas uniquement assujetties à la part foncière mais également à un prélèvement de
6 % de leur bénéfice. Reconduit dans la réforme, ce dispositif particulier a été censuré par le Conseil constitutionnel, au nom du principe d’égalité devant
l’impôt. Cette annulation a généré un manque à gagner de l’ordre de 600 à 700 millions d’euros pour l’État ; ce dernier prenant à sa charge cette moindre
recette pour les collectivités par la DCRTP précitée. Cela explique en partie le surcoût de la réforme.
(2) NB : à distinguer de la réduction pour embauche et investissement (REI), supprimée à compter de 2000.
(3) Historiquement, la réduction de TP pour création d’établissement (RCE) était partie intégrante du dispositif, plus large, de réduction pour embauche
et investissement (REI). À l’occasion de la réforme de la TP par l’article 44 de la loi de finances pour 1999, le dispositif REI a été supprimé sur deux
ans, mais le volet RCE a été maintenu. Cette réduction a été compensée aux collectivités locales, comme la REI, par attribution de DCTP. Toutefois, le
maintien de la RCE à compter de 2000 a conduit le législateur à lui réserver un sort distinct du reste de la DCTP. En outre, contrairement au reste de
la DCTP, la part « RCE » évolue toujours en bases réelles, c’est-à-dire que la compensation versée à chaque collectivité est calculée en fonction de la
perte de recettes réelle résultant de l’exonération des bases notifiées pour l’année considérée. La fraction de DCTP au titre de la RCE s’élevait en 2008
à 52,1 millions d’euros.
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Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Par ailleurs, les taux à prendre en compte, à compter de 2011, pour les communes et les groupements de communes à
fiscalité propre pour le calcul des compensations ou des abattements susvisés sont majorés en fonction des taux retenus
pour déterminer les allocations compensatrices versées en 2010 au profit des départements et des régions.
Dispositif en vigueur pour 2011
Le IV bis de l’article 6 de la loi de finances pour 1987 précise que, au titre de 2011, la dotation de compensation de
chaque collectivité est calculée de la façon suivante :
– produit de la perte de bases résultant de la réduction par le taux de TP de 1986, majoré de ceux du département et
de la région en 2010, lui-même multiplié par 0,960 ;
– application du taux de minoration de 2008 (II et 2 du III de l’art. 36 de la loi de finances pour 2008), qui s’élevait
à – 23,98 % (soit un coefficient déflateur de 0,760 164) ;
– application du taux de minoration de 2009, qui s’élève à 16,151 % (soit un coefficient déflateur de 0,838 49) ;
– application du taux de minoration de 2010, qui s’élève à 6,496 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 042) ;
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895).
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2008 à 2011 (44,82 %), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,551 821, soit le produit du coefficient de 2008 (0,760 164), du coefficient de
2009 (0,838 49), du coefficient de 2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le montant de la compensation est communiqué par les services fiscaux à chaque collectivité ou groupement au
moyen des états 1259, ligne « CFE : réduction des bases des créations d’établissements » du cadre III « Allocations
compensatrices ».
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1131 « dotation de compensation de la taxe professionnelle – DCTP et DCTP-RCE ».
I. 2. Compensation des exonérations de CFE dans les zones de revitalisation rurale (ZRR)
Exonération :
I de l’article 1465 A du code général des impôts.
Article 7 de la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux.
I. 2.1. L’exonération de CFE pour créations ou extensions d’activités dans des ZRR (depuis 1995)
Compensation :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
V de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
H du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ III de l’article 52 modifié de la loi du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du
territoire.
Commentaire :
Le I de l’article 52 de la loi du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du
territoire a inséré dans le CGI l’article 1465 A, qui exonère de droit de TP les entreprises sises dans les ZRR
qui procèdent, depuis le 1er janvier 1995, à des créations ou extensions d’activités industrielles ou de recherche
scientifique et technique ou de services de direction, d’études, d’ingénierie et d’informatique. Cette exonération de
cinq ans maximum, à compter de la création ou de l’extension, a été transposée à la cotisation foncière des entreprises
(CFE) avec la réforme de la taxe professionnelle.
Le III du même article 52 prévoit la compensation par l’État de cette exonération aux collectivités et à leurs groupements
à fiscalité propre. Le montant de la compensation est égal au produit obtenu en multipliant, pour chaque année et chaque
collectivité ou groupement à fiscalité propre, la perte de base par le taux voté par la collectivité ou le groupement en
1994.
Si l’EPCI percevait la TPU en 1994, on applique le taux voté cette année-là ou, le cas échéant, le taux effectivement
appliqué sur le territoire des communes concernées par les ZRR, dans le cas d’une intégration fiscale progressive. Si l’EPCI
n’a perçu la TPU qu’à compter de 1995, on applique le taux moyen pondéré de TP de 1994 constaté pour l’ensemble des
communes membres de l’EPCI.
À compter de 2011, les taux à prendre en compte pour les communes et les groupements de communes à fiscalité
propre sont majorés en fonction des taux retenus pour déterminer les allocations compensatrices versées en 2010 au profit
des départements et des régions.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable
d’ajustement. Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et en 2010
d’une minoration de 6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Dispositif en vigueur pour 2011
Les dotations de compensation de chaque collectivité sont calculées de la façon suivante :
– produit de la perte de base par le taux voté par la collectivité ou le groupement en 1994 (sous les réserves énoncées
supra) ;
– application du taux de minoration de 2009 (III de l’art. 48 de la loi de finances pour 2009), qui s’élève à 16,151 %
(soit un coefficient déflateur de 0,838 49) ;
– application du taux de minoration de 2010 qui s’élève à 6,50 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 041) ;
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895).
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41%), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le montant des compensations à verser aux collectivités concernées, qui vous est communiqué par les services fiscaux au
moyen des états 1259, figure au sein du cadre III « Information complémentaire » dans le 1 « Allocations compensatrices »
sur la ligne « Taxe professionnelle / CFE : c) Exonération en zones d’aménagement du territoire ».
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1141 « Compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
I. 2.2. L’exonération de CFE des décentralisations, reconversions et reprises d’activités et des activités artisanales
dans les ZRR (depuis 1998)
Compensation :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
V de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
H du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ III de l’article 95 modifié de la loi de finances pour 1998.
Commentaire :
L’article 95 de la loi de finances pour 1998 a étendu le champ d’application de l’exonération de TP en ZRR :
– aux « décentralisations » d’activités industrielles ou de recherche scientifique et technique, de services de direction,
d’études, d’ingénierie et d’informatique, aux reconversions dans le même type d’activité et aux reprises d’établissements
en difficulté exerçant le même type d’activité (1) ;
– aux artisans qui effectuent principalement des travaux de fabrication, de transformation, de réparation ou de prestations
de services, pour lesquels la rémunération du travail représente plus de 50 % du chiffre d’affaires global et qui créent
une activité dans les ZRR.
Cette exonération applicable aux opérations lancées après le 1er janvier 1998 a été transposée à la cotisation foncière
des entreprises (CFE) avec la réforme de la taxe professionnelle. Le III du même article 95 dispose que ces exonérations
sont compensées aux communes, à leurs groupements à fiscalité propre.
Le montant de la compensation est égal au produit obtenu en multipliant, pour chaque année et chaque collectivité ou
groupement à fiscalité propre, la perte de base par le taux voté en 1997.
Pour les communes qui appartenaient en 1997 à un groupement sans fiscalité propre, le taux voté par la commune est
majoré du taux appliqué au profit du groupement en 1997. Si l’EPCI percevait la TPU en 1997, on applique le taux voté en
1997 ou, le cas échéant, le taux effectivement appliqué sur le territoire des communes concernées par les ZRR, dans le cas
d’une intégration fiscale progressive. Si l’EPCI n’a perçu la TPU qu’à compter de 1998, on applique le taux moyen pondéré
de TP de 1997 constaté pour l’ensemble des communes membres de l’EPCI.
Cette compensation fonctionne donc comme celle exposé juste au-dessus. À compter de 2011, les taux à prendre en
compte pour les communes et les groupements de communes à fiscalité propre sont majorés en fonction des taux retenus
pour déterminer les allocations compensatrices versées en 2010 au profit des départements et des régions. Elle dispose du
même mécanisme de calcul, à savoir le produit de la perte de base par le taux voté en 1997 (sous les réserves énoncées
(1) Cette modification n’apparaît pas dans l’article 1465 A lui-même, mais dans le 1465, auquel le I du 1465 A renvoie.
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infra) auquel est appliquée la minoration qui se caractérise par un cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41%),
selon les modalités suivantes : le coefficient déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du
coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de 2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le montant des compensations à verser aux collectivités concernées, qui vous est communiqué par les services fiscaux au
moyen des états 1259, figure au sein du cadre III « Information complémentaire » dans le 1 « Allocations compensatrices »
sur la ligne « Taxe professionnelle / CFE : c) Exonération en zones d’aménagement du territoire ».
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
I. 2.3. L’exonération de CFE des créations d’activités commerciales et non commerciales, ainsi que des reprises d’activités
commerciales, artisanales ou non commerciales dans les communes de moins de 2 000 habitants dans les ZRR (depuis 2005)
Compensation :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
V de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
H du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ III de l’article 95 modifié de la loi de finances pour 1998.
4 du IV de l’article 2 de la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux.
Article 105 de la loi de finances rectificative pour 2005.
Commentaire :
Le I de l’article 2 de la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux a étendu le bénéfice de
l’exonération de TP, dans les communes de moins de 2 000 habitants, aux créations d’activités commerciales et aux reprises
d’activités commerciales, artisanales ou non commerciales réalisées par des entreprises exerçant le même type d’activité
et employant moins de 5 salariés. L’article 7 de la même loi a étendu le bénéfice de l’exonération de TP aux créations
d’activités réalisées par des entreprises non commerciales.
Ces deux exonérations, qui s’appliquent aux opérations lancées après le 1er janvier 2004 ont été transposées à la
cotisation foncière des entreprises (CFE) avec la réforme de la taxe professionnelle.
Ces exonérations sont compensées uniquement aux communes et aux EPCI à fiscalité propre, les modalités de cette
compensation étant celles prévues au III et au IV modifiés (1) de l’article 95 de la loi de finances pour 1998. Cela concerne
aussi bien l’exonération prévue à l’article 7 que celle prévue à l’article 2.
Par conséquent, cette compensation est soumise indirectement (via la référence au III de l’article 95 de la loi de
finances pour 1998) au même régime que la précédente (seul le taux change) : à compter de 2011, les taux à prendre en
compte pour les communes et les groupements de communes à fiscalité propre sont majorés en fonction des taux retenus
pour déterminer les allocations compensatrices versées en 2010 au profit des départements et des régions. Elle dispose du
même mécanisme de calcul, à savoir le produit de la perte de base par le taux voté en 1998 (sous les réserves énoncées
infra) auquel est appliquée la minoration qui se caractérise par un cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41%),
selon les modalités suivantes : le coefficient déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du
coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de 2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le montant des compensations à verser aux collectivités concernées, qui vous est communiqué par les services fiscaux
au moyen des états 1253 et 1259, figure au sein du cadre III « Information complémentaire » dans le 1 « Allocations
compensatrices » sur la ligne « Taxe professionnelle / CFE : c) Exonération en zones d’aménagement du territoire ».
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
I. 3. Compensation des exonérations de CFE des créations, extensions d’établissements intervenues
entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2011, dans les ZRU
Exonération :
I quinquies A de l’article 1466 A du code général des impôts (2).
(1) Créé par le I de l’article 3 de la loi du 23 février 2005, le IV nouveau de l’article 95 de la loi de finances pour 1998 confirme que l’ensemble des
exonérations visées à l’article 1465 A du CGI est compensé par l’État sur la base du III du même article, à l’exception de l’exonération des créations ou
extensions d’activités, qui continue d’être compensée sur la base du III de l’article 52 de la loi du 4 février 1995.
(2) Le 6.1.19 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010 a abrogé les dispositions de I bis à I quinquies à compter du 1er janvier 2010. Le I quinquies A
encadre désormais les exonérations en question qui sont compensées conformément au B de l’article 4 de la loi du 14 novembre 1994 cité supra.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Compensation :
Article 48 (VI) de la loi de finances pour 2009.
Article 77 (V) de la loi de finances pour 2010.
H du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ III de l’article 52 modifié de la loi du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du
territoire.
Le I quinquies A prévoit que les entreprises situées dans les bassins d’emploi à redynamiser sont exonérées de CFE
(sauf délibération contraire de la commune ou de l’EPCI d’implantation) pour les créations et extensions d’établissements
qu’elles réalisent entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2011.
Il résulte du deuxième alinéa du III de l’article 52 de la loi du 4 février 1995 que l’État compense, chaque année,
la perte de recettes résultant des exonérations liées aux créations d’activités susmentionnées. À compter de 2011, le
prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser la perte de recettes s’applique uniquement aux communes ou
aux groupements dotés d’une fiscalité propre.
Cette compensation est égale au produit obtenu en multipliant la perte de base résultant chaque année et pour chaque
collectivité de l’exonération par le taux de la taxe professionnelle de la collectivité ou du groupement pour 1994.
À compter de 2011, les taux à prendre en compte pour les communes et les groupements de communes à fiscalité
propre sont majorés en fonction des taux retenus pour déterminer les allocations compensatrices versées en 2010 au profit
des départements et des régions.
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable
d’ajustement. Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et en 2010
d’une minoration de 6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Dispositif en vigueur pour 2011
Les dotations de compensation de chaque collectivité sont calculées de la façon suivante :
– produit de la perte de base par le taux voté par la collectivité ou le groupement en 1994 (sous les réserves énoncées
supra) ;
– application du taux de minoration de 2009 (III de l’art. 48 de la loi de finances pour 2009), qui s’élève à 16,151 %
(soit un coefficient déflateur de 0,838 49).
– application du taux de minoration de 2010 qui s’élève à 6,50 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 041).
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895).
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41%), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le montant des compensations à verser aux collectivités concernées, qui vous est communiqué par les services
fiscaux au moyen des états 1259, figure au sein du cadre III « Information complémentaire » dans le 1 « Allocations
compensatrices » sur la ligne « Taxe professionnelle / CFE : c) Exonération en zones d’aménagement du
territoire ».
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
I. 4. Compensation des exonérations de CFE dans les zones franches urbaines (ZFU)
Exonération :
I sexies de l’article 1466 A du code général des impôts (1).
Article 62 de la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable.
Compensation :
VI et IX de l’article 48 de la loi de finances pour 2009.
V de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
H du III et B du IV de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
(1) Les premières et deuxièmes générations de ZFU, régies respectivement par les articles 1466 A I quater et 1466 A I quinquies du CGI, sont abrogées
par le 6.1.19 de l’article 2 de la loi de finances pour 2010.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 17/95 – Page 29
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
→ B du IV de l’article 29 modifié de la loi no 2006-396 du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances (3e génération de
ZFU).
Commentaire :
Sans reprendre les différentes générations de zones franches urbaines (1), le I sexies de l’article 1466 A du code général
des impôts prévoit que sont exonérés de CFE, pour une durée de cinq ans, à condition qu’ils soient rattachés à une
entreprise comptant 50 salariés au plus au 1er janvier 2006 (ou à la date de sa création, si elle est postérieure) et dont le
chiffre d’affaires réalisé ou le total de bilan détenu est inférieur à 10 M€ (2) :
– les établissements créés ou étendus, entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2011, dans l’ensemble des ZFU
(I sexies) ;
– les établissements existant au 1er janvier 2006 dans les nouvelles zones créés par la loi pour l’égalité des chances dans
les limites du règlement de minimis (I sexies) ;
– les établissements existant au 1er janvier 2007, dans les extensions de ZFU opérées en 2007 (art. 62 de la loi DALO).
L’exonération est accordée dans la limite d’un montant de base imposable revalorisé chaque année, fixé pour 2011 à
72 709 € (3), après actualisation en fonction de la variation des prix.
L’État compense la perte de recettes résultant de ces exonérations de TP pour les collectivités territoriales, leurs
groupements à fiscalité propre (à l’exception des EPCI à fiscalité mixte) et les FDPTP.
La compensation est égale au produit obtenu en multipliant la perte de bases, chaque année et pour chaque collectivité ou
EPCI, par le taux de TP appliqué par la collectivité en 2005. Selon les cas, ce taux est majoré, pour les communes membres
d’un EPCI à fiscalité professionnelle unique (FPU) qui percevait en 1996, en 2003 ou en 2005 une fiscalité additionnelle,
du taux additionnel voté par l’EPCI en 1996 ou en 2005. Pour les communes qui appartenaient, en 1996 ou en 2005, à un
groupement sans fiscalité propre, le taux est majoré du taux appliqué au profit du groupement en 1996 ou en 2005.
Pour les EPCI qui perçoivent pour la première fois, à compter de 2006, la taxe professionnelle en lieu et place des
communes en application des dispositions de l’article 1609 nonies C ou du II de l’article 1609 quinquies C, la compensation
est égale au produit du montant des bases nettes exonérées par le taux moyen pondéré des communes membres de l’EPCI
constaté en 1996 ou 2005, éventuellement majoré dans les conditions précédentes. Ce dernier est déterminé en fonction
des communes membres de l’EPCI au 1er janvier de la première année de perception de la taxe professionnelle unique ou
de la taxe professionnelle de zone : ce taux est figé et n’est pas recalculé en cas de modification ultérieure du périmètre de
l’EPCI.
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable
d’ajustement. Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et en 2010
d’une minoration de 6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Dispositif en vigueur pour 2011
Les dotations de compensation de chaque collectivité sont calculées de la façon suivante :
– produit de la perte de base par un taux comme énoncé supra ;
– application du taux de minoration de 2009 (III de l’art. 48 de la loi de finances pour 2009), qui s’élève à 16,151 %
(soit un coefficient déflateur de 0,838 49) ;
– application du taux de minoration de 2010 qui s’élève à 6,50 % (soit un coefficient déflateur de 0,935 041) ;
– application du taux de minoration de 2011, qui s’élève à 7,41 % (soit un coefficient déflateur de 0,925 895).
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41%), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
Le montant des compensations à verser aux collectivités concernées, qui vous est communiqué par les services
fiscaux au moyen des états 1259, figure au sein du cadre III « Information complémentaire » dans le 1 « Allocations
compensatrices » sur la ligne « Taxe professionnelle / CFE : c) Exonération en zones d’aménagement du
territoire ».
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
(1) Pour en savoir plus sur les différentes générations de ZFU, il convient de se reporter à la page 50 de la circulaire no IOCB1006781C du 30 mars 2010
sur les compensations à verser en 2010 aux collectivités locales pour les exonérations relatives à la fiscalité locale décidées par l’État
(2) À l’exception des entreprises dont l’activité principale relève de certains secteurs (construction de véhicules automobiles, sidérurgie, etc.).
(3) Voir le I G de l’article 108 de la loi de finances pour 2011 (la baisse par rapport à l’année dernière s’explique par la suppression de la taxe
professionnelle et son remplacement par la CFE qui comporte une assiette plus étroite).
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II. – COMPENSATIONS NE JOUANT PAS LE RÔLE DE VARIABLES D’AJUSTEMENT
II. 1. Compensation des abattements sur la base imposable des établissements exploités par certaines PME
situés en Guadeloupe, Guyane, Martinique et à La Réunion
Exonération :
Article 1466 F du code général des impôts.
Compensation :
I de l’article 5 de la loi du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer.
Commentaire :
Les établissements exploités par certaines PME, situés en Guadeloupe, Guyane, Martinique et à La Réunion, existant
au 1er janvier 2009 ou faisant l’objet d’une création ou d’une extension à compter du 1er janvier 2009, font l’objet d’un
abattement partiel de leur base net imposable de CFE perçue au profit des communes et EPCI à fiscalité propre, selon la
répartition suivante :
80 % entre 2010 et 2015 ;
70 % pour 2016 ;
65 % pour 2017 ;
60 % pour 2018.
Cette exonération est accordée dans la limite de 160 000 euros par année d’imposition. Dans certains cas particuliers, ces
taux d’abattement peuvent être majorés.
Le I de l’article 5 de la loi du 27 mai 2009 susvisée, qui introduit cette exonération dans le CGI, a également instauré
une compensation annuelle des pertes de recettes en résultant. Cette compensation, versée à chaque commune ou EPCI
à fiscalité propre, est égale au produit obtenu en multipliant la perte de bases résultant, chaque année et pour chaque
collectivité territoriale ou EPCI à fiscalité propre, de l’abattement par le taux de la taxe professionnelle appliqué en 2009
dans la collectivité territoriale ou l’établissement public de coopération intercommunale.
Pour les communes qui, au 1er janvier 2009, étaient membres d’un établissement public de coopération intercommunale
sans fiscalité propre, le taux voté par la commune au titre de cette année est majoré du taux appliqué au profit de
l’établissement public de coopération intercommunale pour 2009.
Pour les EPCI qui, pour la première fois à compter du 1er janvier 2009, étaient soumis au régime de la TPU ou de la
fiscalité mixte, la compensation est égale au produit du montant des bases faisant l’objet de cet abattement par le taux voté
par l’EPCI au titre de l’année 2009.
À compter de 2011, les taux à prendre en compte pour les communes et les EPCI à fiscalité propre pour le calcul des
compensations ou des abattements visés aux alinéas précédents sont majorés en fonction des taux retenus pour déterminer
les allocations compensatrices versées en 2010 au profit des départements et des régions.
Pour les EPCI soumis pour la première fois, à compter de 2012, au régime de la FPU ou de la FPZ, la compensation
est calculée en retenant le taux moyen pondéré des communes membres de l’établissement public de coopération
intercommunale.
Le taux moyen pondéré est déterminé par le rapport de la somme des compensations versées aux communes membres
au titre de l’année précédant la première année d’application des articles 1609 nonies C du CGI ou 1609 quinquies C du
même code en vigueur au 1er janvier 2011 et de la somme des bases exonérées ou des abattements appliqués au titre de
l’année précédant cette même première année d’application.
À compter de 2011, le prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser la perte de recettes s’applique
uniquement aux communes ou aux groupements dotés d’une fiscalité propre.
Le versement de la compensation, dont le montant vous est communiqué pour chaque commune ou EPCI, doit être
effectué par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
II. 2. Compensation de la suppression de la fraction imposable des salaires
dans les bases de taxe professionnelle (CPS)
Compensation :
D de l’article 44 de la loi de finances pour 1999.
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Commentaire :
Le montant versé en 2003 aux collectivités au titre de la suppression progressive de la fraction imposable des salaires
dans les bases de taxe professionnelle (CPS) a été intégré dans la dotation globale de fonctionnement (DGF) en 2004 et
évolue depuis lors comme cette dernière.
En 2011, le montant de cette compensation est égal à celui perçu en 2010, puisque la DGF n’évolue pas en 2011.
Cette information est utile aux communes pour le calcul du reversement d’une part de cette compensation aux EPCI sans
fiscalité propre qui perçoivent une contribution fiscale (c’est-à-dire les syndicats intercommunaux fiscalisés).
II. 3. Compensation de la réduction de la base d’imposition à la CFE en Corse
Exonération
Article 1472 A ter du CGI.
Compensation :
Article 2 de la loi du 27 décembre 1994 portant statut fiscal de la Corse.
Commentaire :
La loi portant statut fiscal de la Corse a institué un abattement de 25 % sur les bases de TP imposées en Corse au profit
des communes et de leurs groupements. Cette réduction a été transposée à la CFE par l’article 2 de la loi de finances pour
2010 et codifiée à l’article 1472 A ter du CGI.
L’article 2 de la loi portant sur le statut fiscal de la Corse envisage une compensation versée par l’État aux communes et
EPCI concernés par cet allégement. Elle est égale, chaque année, au produit de la perte de bases par le taux de TP voté en
1994. Pour les communes qui appartenaient, en 1994, à un groupement sans fiscalité propre, le taux de la compensation est
majoré du taux appliqué au profit du groupement en 1994.
La compensation versée aux EPCI à fiscalité propre qui étaient soumis, pour la première fois en 1995, à la TPU ou
la TPZ est égale au produit de la perte de bases par le taux moyen pondéré des communes membres de l’EPCI constaté
pour 1994, éventuellement majoré du taux appliqué en 1994, au profit du ou des EPCI sans fiscalité propre auxquels ces
communes appartenaient en 1994.
La compensation en 2011
Tout d’abord, pour les EPCI à fiscalité propre qui perçoivent, pour la première fois en 1995, en lieu et place de leurs
communes membres, la TPU ou la TPZ (voir supra), la faculté de majoration du taux appliqué en 1994, au profit du ou
des groupements sans fiscalité propre auxquels ces communes appartenaient en 1994, a cessé au 31 décembre 2010 (1).
Deuxièmement, à compter de 2011, les taux à prendre en compte pour les communes et les groupements de communes
à fiscalité propre pour le calcul des compensations ou des abattements visés aux alinéas précédents sont majorés en
fonction des taux retenus pour déterminer les allocations compensatrices versées en 2010 au profit des départements et
des régions, puis multipliés par un coefficient de 0,84 (2).
Cette majoration n’est pas applicable aux communes appartenant en 2011 à un EPCI à TPU ou fiscalité mixte au
31 décembre 2010.
Pour les communes qui ne sont pas membres en 2011 d’un EPCI à fiscalité propre et pour les EPCI qui ont adopté
le régime de la FPU en 2011, les taux départementaux et les taux régionaux retenus pour déterminer les allocations
compensatrices en 2010 viennent majorer, le cas échéant, le taux de la commune ou du groupement bénéficiant de la
compensation en 2010.
En présence d’EPCI à FA, les taux appliqués à compter de 2011 aux compensations versées aux communes membres
sont majorés, le cas échéant, d’une fraction des taux des départements et des régions retenus pour déterminer les allocations
compensatrices en 2010. Cette fraction est la fraction définie au neuvième alinéa du 1o du 3 du I de l’article 1640 C du
CGI.
Le montant des compensations à verser par arrêté aux collectivités concernées vous est communiqué par les services
fiscaux au moyen des états 1259, cadre III « Allocations compensatrices » sur la ligne « CFE : Exonération spécifique et
abattement de 25 % en Corse ».
Ces compensations doivent être versées par virement du compte 465-1141 « compensations d’exonérations relatives à
la fiscalité locale » vers les comptes des communes, groupements ou FDPTP concernés.
(1) X du 8 de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
(2) V et VI de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 17/95 – Page 32
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
II. 4. Compensation des nouvelles exonérations de CFE applicables en Corse
Exonération :
Article 1466 C du code général des impôts.
Compensation :
A de l’article 48 de la loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse.
Commentaire :
Le dispositif de zone franche de Corse a été remplacé, à compter du 1er janvier 2002, par une exonération de cinq ans, qui
ne peut s’appliquer au-delà du 31 décembre 2012, des investissements réalisés en Corse par les PME exerçant une activité
industrielle, commerciale ou artisanale.
Les pertes de recettes sont compensées aux communes, EPCI à fiscalité propre et FDPTP. La compensation est calculée
et versée selon les modalités indiquées supra pour la zone franche de Corse.
La compensation en 2011
À compter de 2011, les taux à prendre en compte pour les communes et les groupements de communes à fiscalité
propre pour le calcul des compensations ou des abattements visés aux alinéas précédents sont majorés en fonction des
taux retenus pour déterminer les allocations compensatrices versées en 2010 au profit des départements et des régions,
puis multipliés par un coefficient de 0,84 (1).
Cette majoration n’est pas applicable aux communes appartenant en 2011 à un EPCI s’étant substitué à celles-ci pour
percevoir la taxe professionnelle acquittée par les entreprises implantées sur le territoire des communes membres en
application de l’article 1609 nonies C et du II de l’article 1609 quinquies C du code général des impôts en vigueur au
31 décembre 2010.
Pour les communes qui ne sont pas membres en 2011 d’un EPCI à fiscalité propre et pour les groupements
substitués en 2011 aux communes pour l’application des dispositions relatives à la taxe professionnelle en application
de l’article 1609 nonies C du même code, les taux départementaux et les taux régionaux retenus pour déterminer les
allocations compensatrices en 2010 viennent majorer, le cas échéant, le taux de la commune ou du groupement bénéficiant
de la compensation en 2010.
En présence de groupements de communes percevant une part additionnelle des quatre impôts directs locaux, les taux
appliqués, à compter de 2011, aux compensations versées aux communes membres sont majorés, le cas échéant, d’une
fraction des taux des départements et des régions retenus pour déterminer les allocations compensatrices en 2010. Cette
fraction est la fraction définie au neuvième alinéa du 1o du 3 du I de l’article 1640 C du même code.
Pour les groupements de communes percevant une part additionnelle des quatre impôts directs locaux, les taux appliqués
aux compensations versées à compter de 2011 sont majorés, le cas échéant, d’une fraction des taux des départements et
des régions retenus pour déterminer les allocations compensatrices en 2010. Cette fraction est la fraction définie au
huitième alinéa du 1o du 3 du I de l’article 1640 C du même code.
Le montant des compensations à verser par arrêté aux collectivités concernées vous est communiqué par les services
fiscaux au moyen des états 1259, cadre III « Allocations compensatrices » sur la ligne « CFE : Exonération spécifique et
abattement de 25 % en Corse ».
Ces compensations doivent être versées par virement du compte 465-1141 « compensations d’exonérations relatives à
la fiscalité locale » vers les comptes des collectivités locales, groupements ou FDPTP concernés.
DISPOSITION COMMUNE À PLUSIEURS TAXES
Perception des compensations d’exonérations par les EPCI à fiscalité propre issus de fusions
Texte :
Article 47 de la loi de finances pour 2010.
K du III de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
→ II de l’article 154 modifié de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales.
L’article 154 de la loi LRL précise les modalités de calcul des compensations versées aux EPCI issus d’une fusion,
au titre des compensations d’exonérations auparavant perçues par les EPCI préexistants, que cet EPCI soit à fiscalité
additionnelle (A), à TPU (B) ou à TPZ (C).
(1) V et VI de l’article 77 de la loi de finances pour 2010.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 17/95 – Page 33
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Cette compensation a été transformée, en vertu du IV de l’article 48 de la loi de finances pour 2009, en variable
d’ajustement. Elle a donc fait l’objet, en 2009, d’une minoration de 16,151 % par rapport au montant de 2008 et, en 2010,
d’une minoration de 6,50 %, conformément à l’article 47 de la loi de finances pour 2010.
Dans le même esprit, elle est à nouveau minorée en 2011 par l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Il y a donc cumul des taux de minoration de 2009 à 2011 (27,41%), selon les modalités suivantes : le coefficient
déflateur cumulé applicable en 2011 est de 0,725 923, soit le produit du coefficient de 2009 (0,838 49), du coefficient de
2010 (0,935 041) et du coefficient de 2011 (0,925 895).
DROITS D’ENREGISTREMENT ET TAXE DE PUBLICITÉ FONCIÈRE
I. – COMPENSATION DE L’ABATTEMENT SUR L’ASSIETTE DE LA TAXE DÉPARTEMENTALE DE PUBLICITÉ
FONCIÈRE OU DU DROIT DÉPARTEMENTAL D’ENREGISTREMENT DANS LES ZONES DE REVITALISATION
RURALE (ZRR)
Exonération :
Article 1594 F quinquies du code général des impôts.
Compensation :
Article 50-II de la loi d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire du 4 février 1995.
Commentaire :
Les conseils généraux peuvent instituer un abattement (compris entre 7 600 € et 46 000 €) sur l’assiette de la taxe
départementale de publicité foncière ou du droit départemental d’enregistrement applicable aux acquisitions d’immeubles
à usage d’habitation ou de garages pour les mutations portant sur des biens situés dans les ZRR.
En contrepartie, les pertes de recettes pour les départements sont compensées à hauteur de 50 % par l’État.
Les services fiscaux doivent vous transmettre les informations relatives à cette compensation, qui sera versée au
département par débit du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
II. – COMPENSATION DE LA SUPPRESSION DE LA PART RÉGIONALE
DES DROITS DE MUTATION À TITRE ONÉREUX
Exonération et compensation :
Article 45 de la loi de finances rectificative pour 1998.
Article 39 de la loi de finances pour 1999.
Article 48 de la loi de finances pour 2004.
Commentaire :
La taxe additionnelle régionale aux droits de mutation à titre onéreux a été supprimée :
– à compter du 1er septembre 1998, pour les immeubles d’habitation ;
– à compter du 1er janvier 1999, pour tous les autres immeubles.
Une dotation budgétaire a été instituée, afin de compenser à chaque région la perte de produit résultant de cette mesure.
En 2004, le montant de la compensation 2003 a été intégré dans la dotation globale de fonctionnement (DGF) des
régions. Elle évolue depuis comme leur dotation forfaitaire.
En 2011, la dotation de compensation sera égale au montant de 2010, en raison du gel de la DGF.
III. – COMPENSATION DE LA DIMINUTION DU TAUX NORMAL DE LA TAXE DÉPARTEMENTALE
Compensation :
Article 39 de la loi de finances pour 1999.
Article 49 de la loi de finances pour 2004.
Commentaire :
La réforme des droits d’enregistrement a eu des incidences sur les recettes des départements. Notamment, l’abaissement
généralisé du taux normal du droit d’enregistrement se traduit par une perte de recettes pour les départements.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
La compensation, versée jusqu’en 2003 dans le cadre de la dotation globale de décentralisation, a été intégrée en 2004
dans la DGF des départements. Elle évolue depuis comme leur dotation forfaitaire.
En 2011, la dotation de compensation sera égale au montant de 2010.
IV. – COMPENSATION DE L’EXONÉRATION TEMPORAIRE DE DROITS PERÇUS
SUR LES ACQUISITIONS DE PROPRIÉTÉS EN NATURE DE BOIS ET FORÊTS
Exonération :
Article 1137 du code général des impôts.
Compensation :
Article 7 de la loi de finances rectificative pour 2000.
Commentaire :
Aux termes de l’article 1137 du CGI, les conseils généraux et les conseils municipaux peuvent exonérer, temporairement
et sous conditions, les acquisitions de propriétés en nature de bois et forêts et de terrains nus non frappés d’interdiction
de boisement, constatées par un acte authentique signé avant le 1er janvier 2011. Cette exonération a donc disparu et
n’implique donc plus de compensation pour les opérations réalisées depuis cette année.
V. – COMPENSATION DE LA MODIFICATION DU BARÈME APPLICABLE EN MATIÈRE DE DROITS
D’ENREGISTREMENT ET DE CERTAINES TAXES ADDITIONNELLES AUX DROITS D’ENREGISTREMENT
Exonération et compensation :
Article 4 de la première loi de finances rectificative pour 1993.
Commentaire :
Le présent article avait institué une réduction des seuils des fractions de valeurs taxables en matière de droits de mutation
à titre onéreux des fonds de commerce et de taxes additionnelles à certains droits d’enregistrement. Ces seuils figurent aux
articles 719, au 5o du I de l’article 1584 et au 5o des articles 1595 et 1595 bis du code général des impôts.
Un prélèvement sur les recettes de l’État a été institué, à cette occasion, pour compenser, à hauteur de 80 %, aux
communes et aux départements les pertes de recettes induites par cette mesure.
Les services fiscaux doivent vous transmettre les informations relatives à cette compensation, qui sera versée par débit
du compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
VI. – COMPENSATION DE L’EXONÉRATION DE DMTO PERÇUS SUR CERTAINES CESSIONS DE FONDS
DE COMMERCE, DE CLIENTÈLES DES PROFESSIONS LIBÉRALES ET D’OFFICES MINISTÉRIELS
Exonération :
Article 724 bis du code général des impôts.
Compensation :
Article 16 de la loi du 9 août 2004 pour le soutien à la consommation et à l’investissement.
Commentaire :
L’article 16 de la loi du 9 août 2004 a complété, en ce qui concerne les droits de mutation à titre onéreux perçus au profit
des collectivités territoriales, le dispositif d’exonération des droits de mutation perçus au profit de l’État des cessions de
fonds de commerce, de clientèles des professions libérales et d’offices ministériels.
Le bénéfice de la mesure est notamment subordonné à la condition que la cession porte sur la transmission d’une branche
complète et autonome d’activité, que la valeur taxable du fonds ou de la clientèle transmise n’excède pas 300 000 € et que
l’acquéreur s’engage à exercer l’activité transmise pendant une durée minimale de cinq ans. L’exonération s’applique aux
cessions réalisées entre le 16 juin 2004 et le 31 décembre 2005.
Le législateur a ainsi prévu une exonération automatique de la taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe
de publicité foncière exigible sur les mutations à titre onéreux perçue au profit des fonds de péréquation départementaux
dans toutes les communes, autres que les communes classées, dont la population est inférieure à 5 000 habitants.
La perte de recettes, pour chaque fonds de péréquation départementale, est compensée par une majoration à due concurrence
du prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation des exonérations relatives à la fiscalité locale, calculée
selon le barème de taux de taxe additionnelle applicable au jour de l’entrée en vigueur de la loi du 9 août 2004.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 17/95 – Page 35
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Les services fiscaux doivent vous transmettre les informations relatives à cette compensation qui sera versée par débit du
compte 465-1141 « compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
TAXES DIVERSES
Compensation versée en contrepartie du transfert à l’État de la taxation
des appareils automatiques installés dans les lieux publics
Compensation :
Article 25 de la loi de finances pour 2007.
Commentaire :
Depuis le 1er janvier 2007, les appareils automatiques ne figurent plus dans l’assiette de l’impôt sur les spectacles perçu
par les communes. Désormais, le régime fiscal des appareils automatiques est fixé par les articles 613 ter à 613 duodecies
du code général des impôts et les recettes sont affectées au budget général de l’État.
La perte de recettes en résultant pour les communes est compensée par un prélèvement sur les recettes de l’État au titre
de la compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale. Cette compensation est égale au produit perçu en 2006 par
ces dernières et ne fait l’objet d’aucune indexation. En 2011, le montant sera donc identique à celui de 2010, lui-même
identique à celui de 2007.
Ces montants sont toujours accessibles à vos services sur l’intranet de la DGCL (rubrique finances locales ; la fiscalité
locale ; les chiffres de la fiscalité locale).
Cette compensation doit être versée, à l’exception des montants inférieurs à 10 €, par débit du compte 465-1141
« compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale ».
COMPENSATIONS SOUMISES À MINORATION EN 2011
En 2011, les compensations soumises à minoration peuvent être classées en trois groupes :
– les compensations soumises à minoration avant 2008 ;
– les compensations soumises à minoration depuis 2008 ;
– les compensations soumises à minoration à compter de 2009.
Cette typologie permet de distinguer les différents algorithmes de calcul, qui ont parfois des exceptions au sein du même
groupe.
En préalable à ces calculs différenciés, il convient de déterminer le coefficient de baisse applicable en 2011.
I. – DÉTERMINATION DU COEFFICIENT DE MINORATION APPLICABLE EN 2011
L’article 51 de la LFI 2011 donne :
– le montant global des compensations d’exonérations qu’il est prévu de verser en 2011 et qui s’élève à
1 306 192 571 € ;
– un taux d’évolution provisoire par rapport à l’année 2010, qui s’élève – 7,43 %.
Par la suite, la DGFIP a transmis à la direction du budget le montant réel des allocations compensatrices consenties en
2010.
Il en résulte le coefficient définitif de minoration qui sera utilisé en 2011 : 0,925 895, soit une baisse de 7,41 %.
II. – LES DIFFÉRENTS ALGORITHMES DE COMPENSATION SELON LE GROUPE
II. 1. Les compensations soumises à minoration avant 2008
La dotation de compensation de taxe professionnelle hors réduction pour création d’entreprises (DCTP hors RCE)
regroupe plusieurs allocations compensatrices, liées :
– au plafonnement du taux communal, institué en 1983 ;
– à la réduction de la fraction des salaires prise en compte dans les bases de taxe professionnelle, instituée également en
1983 ;
– à l’abattement général de 16 % des bases de taxe professionnelle, institué en 1987.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 17/95 – Page 36
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Les allocations perçues jusqu’en 2010 au titre des dotations de compensation de la taxe professionnelle hors réduction
pour la création d’entreprise et de la réduction de la fraction des recettes retenues dans les bases de TP des titulaires de
bénéfices non commerciaux sont, à compter de 2011, intégrées dans la dotation unique des compensations spécifiques à la
taxe professionnelles créée au I du III de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Le coefficient de minoration est de 0,925 895, soit – 7,41%.
II. 2. Les compensations soumises à minoration à compter de 2008
En 2008 trois nouvelles variables d’ajustement ont été intégrées à l’enveloppe normée :
– en matière de taxe professionnelle :
1. la DCTP liée à la réduction pour création d’établissement ;
2. la compensation de la réduction de la fraction des recettes prises en compte dans les bases de TP des titulaires de
bénéfices non commerciaux ;
– en matière de taxe foncière sur les propriétés non bâties :
3. la compensation des exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties afférentes aux terrains agricoles,
parts départementales et régionales hors Corse.
II. 2.1. La DC liée à la réduction pour création d’établissement
La dotation de compensation est calculée chaque année en fonction de l’évolution des bases réelles, puis minorée depuis
2008, année d’entrée dans l’enveloppe normée, par application de taux de minoration cumulatifs.
En 2010, le coefficient applicable à la DCTP RCE était de 0,595 986.
En 2011, le coefficient applicable à la DC RCE est le produit du coefficient 2010 (0,595 986) par le nouveau coefficient
de minoration 2011 (0,925 895), soit 0,551 821 (– 44,82 %).
II. 2.2. La compensation de la réduction de la fraction des recettes prises en compte dans les bases de TP
des titulaires de bénéfices non commerciaux
La dotation de compensation est calculée, chaque année, en fonction des pertes de produits constatées par les collectivités
en 2003, puis elle était minorée depuis 2008 par application de taux cumulatifs 2008, 2009 et 2010.
Les allocations perçues jusqu’en 2010 au titre des dotations de compensation de la taxe professionnelle de la réduction de
la fraction des recettes retenues dans les bases de TP des titulaires de bénéfices non commerciaux sont à compter de 2011
intégrées dans la dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle créée au I du III de l’article 51
de la loi de finances pour 2011.
Le coefficient de minoration en 2011 est de 0,925 895, soit – 7,41 %.
II. 2.3. La compensation des exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties
afférentes aux terrains agricoles, parts départementales et régionales hors Corse
Les allocations perçues jusqu’en 2010 au titre des dotations de compensation des exonérations de taxe foncière sur les
propriétés non bâties afférentes aux terrains agricoles, parts départementales et régionales hors Corse sont, à compter de
2011, intégrées dans les dotations des compensations spécifiques à la taxe professionnelle départementale et régionale
créées au I du III de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
Le coefficient de minoration est de 0,925 895, soit – 7,41 %.
II. 3. Les compensations soumises à minoration à compter de 2009
Le coefficient cumul des coefficients de minoration définis depuis 2009 est de 0,725 923, soit – 27,41 %.
Les allocations concernées sont les suivantes :
Taxe foncière sur les propriétés bâties :
– personnes âgées et personnes de condition modeste ;
– abattement de 30 % pour les logements situés dans les zones urbaines sensibles (ZUS) ;
– logements faisant l’objet de baux à réhabilitation ;
– exonération de cinq ans dans les zones franches urbaines ;
– exonérations de 10, 15, 20, 25 ou 30 ans des logements à caractère social.
Taxe foncière sur les propriétés non bâties :
– terrains plantés en bois ;
– terrains situés dans certaines zones humides ou naturelles / Natura 2000.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 17/95 – Page 37
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Fiscalité professionnelle :
– réduction des bases des créations d’établissements (RCE) ;
– zones de revitalisation rurale (ZRR) ;
– zone de redynamisation urbaine (ZRU) ;
– zones franches urbaines (ZFU), hors celles de Corse.
Remarque :
Il est rappelé que, par exception au principe posé au point précédent, les allocations suivantes restent calculées selon les
méthodes habituelles, sans intervention d’un coefficient de minoration :
Taxe foncière sur les propriétés bâties :
– constructions antisismiques dans les DOM ;
– zones franches dans les DOM.
Taxe foncière sur les propriétés non bâties :
– parts départementale et régionale sur les terres agricoles en Corse ;
– parts communale et intercommunale sur les terres agricoles ;
– parcs nationaux dans les DOM ;
– zones franches dans les DOM.
Taxe d’habitation :
– personnes âgées ou de condition modeste.
Fiscalité professionnelle :
– suppression de la part départementale en Corse ;
– investissement dans les PME en Corse ;
– abattement de 25 % pour les établissements en Corse ;
– zones franches dans les DOM.
IV. – TABLEAUX RÉCAPITULATIFS
Coefficients de minoration applicables en 2011
COMMUNES / EPCI
DUCSTP (3)
(DCTP hors RCE
+ BNC)
2011
0,925 895 0,925 895
Taux applicable en 2011 0,925 895 0,925 895
DÉPARTEMENTS
TFPB
DTCE-FDL
des départements (1)
Variables
2008
(TP : DCTP
et BNC ;
TFPNB : TA
hors Corse)
Variables
2009
DTCE-FDL DES RÉGIONS (2)
Variables
2008
(TP : DCTP
et BNC ;
TFPNB : TA
hors Corse)
(TP : ZFU/ZRU/ZRR ;
TFPB : ECF, ZFU,
baux à réhabilitation)
Variables 2009
RCE
nouveau
calcul (4)
Allocations
minorées
depuis
2009
(ECF, ZFU, baux
à réhabilitation)
0,925 895
0,925 895
0,925 895
0,925 895
0,925 895
0,925 895
0,925 895
0,725 923
0,925 895
0,925 895
0,925 895
0,925 895
0,551 821 (5) 0,725 923 (6)
(TP : ZFU/
ZRU/ZRR)
(1) Dotation de compensation pour transfert de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale (dite dotation des départements) créée
au XVIII du 8 de l’article 77 de la loi de finances pour 2010, en remplacement des allocations transférées au bloc communal concomitamment au
transfert de fiscalité.
(2) Dotation de compensation pour transfert de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale (dite dotation des régions), créée au
XIX du 8 de l’article 77 de la loi de finances pour 2010, en remplacement des allocations transférées au bloc communal ou aux départements
concomitamment au transfert de fiscalité.
(3) Dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelles créée au I du III de l’article 51 de la loi de finances pour 2011 en
remplacement des allocations perçues, jusqu’en 2010, au titre des dotations de compensation de la taxe professionnelle, hors réduction pour la
création d’entreprise et de la réduction de la fraction des recettes retenues dans les bases de TP des titulaires de bénéfices non commerciaux.
(4) Défini au D du II de l’article 51 de la loi de finances pour 2011.
(5) Application cumulative des coefficients de minoration définis depuis 2008 au calcul annuel de l’allocation.
(6) Application cumulative des coefficients de minoration définis depuis 2009 au calcul annuel de l’allocation.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 17/95 – Page 38
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Décret du 16 avril 2011 portant nomination du président du conseil d’administration d’Adoma
NOR : IOCV1106532D
Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre, de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement,
du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, de la ministre de l’économie, des
finances et de l’industrie, du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État,
porte-parole du Gouvernement et de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale,
Vu la loi no 83‑675 du 26 juillet 1983, relative à la démocratisation du secteur public, ensemble le décret no 83‑1160 du
26 décembre 1983 pris pour son application ;
Vu la loi no 93‑121 du 27 janvier 1993 portant diverses mesures d’ordre social, et notamment son article 63 portant
création d’une société d’économie mixte ;
Vu le décret du 22 février 1985 relatif au conseil d’administration de la société d’économie mixte prévue à l’article 116
de la loi no 56‑780 du 4 août 1956 et approuvant des modifications aux statuts de cette société ;
Vu le décret no 93‑1192 du 27 octobre 1993 approuvant les statuts de la société anonyme d’économie mixte prévue à
l’article 63 de la loi no 93‑121 du 27 janvier 1993 portant diverses mesures d’ordre social modifiée par les décrets no 96‑266
du 22 mars 1996 et no 98‑1308 du 29décembre 1998 ;
Vu le décret no 94‑582 du 12 juillet 1994 relatif aux conseils et aux dirigeants des établissements publics et entreprises
du secteur public ;
Vu le décret no 2008‑665 du 2 juillet 2008 approuvant les modifications des statuts de la Société nationale de construction
de logements pour les travailleurs (SONACOTRA) ;
Vu le décret no 2011‑46 du 2 mars 2011 portant nomination au conseil d’administration d’Adoma ;
Vu la proposition du conseil d’administration d’Adoma en date du 4 mars 2011,
Décrète :
Article 1er
M. Jacques Barthélémy, préfet hors cadre, conseiller d’État en service extraordinaire, est nommé président du conseil
d’administration d’Adoma.
Article 2
Le premier ministre, la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, le ministre
de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, la ministre de l’économie, des finances et
de l’industrie, le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État, porte-parole
du Gouvernement, la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 16 avril 2011.
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
François Fillon
La ministre de l’écologie,
du développement durable,
des transports et du logement,
Nathalie Kosciusko-Morizet
Le ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer, des collectivités territoriales
et de l’immigration,
Claude Guéant
La ministre de l’économie,
des finances et de l’industrie,
Christine Lagarde
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 18/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Le ministre du budget, des comptes publics,
de la fonction publique
et de la réforme de l’État,
porte-parole du Gouvernement,
François Baroin
La ministre des solidarités
et de la cohésion sociale,
Roselyne Bachelot-Narquin
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 18/95 – Page 2
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Arrêté du 1er avril 2011 portant agrément d’une association pour le placement de stagiaires
étrangers au titre de l’article R. 313‑10‑5 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du
droit d’asile
NOR : IOCL1108955A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, notamment son article L. 313‑7‑1, alinéa 2, et son
article R. 313‑10‑5,
Arrête :
Article 1er
L’agrément prévu à l’article R. 313‑10‑5 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est délivré à
l’association suivante :
École internationale des arts culinaires.
Article 2
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 1er avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de l’immigration,
F. Lucas
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 19/95 – Page 1
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OFII
OFFICE FRANÇAIS DE L’IMMIGRATION
ET DE L’INTÉGRATION
_____
Le préfet, directeur général
_____
Décision no 2011‑73 du 4 avril 2011 portant délégation de signature
pour l’Office français de l’immigration et de l’intégration
NOR : IOCT1109968S
Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration,
Vu le code du travail, et notamment ses articles L. 5222‑2, L. 5223‑1 à L. 5223‑6 et L. 8253‑1 et L. 8253‑6 ;
Vu le décret no 2009‑331 du 25 mars 2009 substituant la dénomination « Office français de l’immigration et de
l’intégration » à la dénomination « Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations » ;
Vu le décret du 4 septembre 2006 (Journal officiel du 5 septembre 2006) portant nomination du directeur général de
l’Office français de l’immigration et de l’intégration ;
Vu la décision no 2010-359 du 20 décembre 2010 relative à l’organisation de l’Office français de l’immigration et de
l’intégration ;
Vu la décision no 2010‑269 portant nomination de M. Fabrice Blanchard, directeur de l’immigration,
Décide :
Article 1er
Délégation de signature est donnée à M. Fabrice BLANCHARD, directeur de l’immigration, à l’effet de signer tous les
actes, décisions et correspondances relevant du champ de compétence de la DIM tel que défini dans la décision relative à
l’organisation de l’OFII, et notamment ceux se rapportant :
– au regroupement des familles ;
– à l’entrée, au séjour et au travail des étrangers ;
– au titre de la mise en œuvre de la contribution spéciale :
– les décisions d’application de ladite contribution dans la limite de trois infractions pour un même employeur, sauf
cas de réitération ;
– les titres de recouvrement correspondants ;
– les décisions de rejet de recours gracieux dirigé contre la décision d’application de la contribution spéciale et l’état
exécutoire joint à celle-ci ;
– les documents d’annulation des dossiers contribution spéciale après leur prise en charge par l’agent comptable ;
– les autorisations de menues dépenses relatives à la mise en œuvre de la contribution spéciale, notamment pour
l’obtention des extraits de registre ;
– les mémoires en réponse aux contestations relatives à l’application de la contribution spéciale devant les tribunaux
administratifs et les cours administratives d’appel.
Article 2
En cas d’absence ou d’empêchement de M. Fabrice BLANCHARD, directeur de l’immigration, délégation de signature
est donnée à :
Mme Véronique TOUCHARD, adjointe, à l’effet de signer tous les actes, décisions et correspondances se rapportant :
– au regroupement des familles ;
– à l’entrée, au séjour et au travail des étrangers ;
– au titre de la mise en œuvre de la contribution spéciale prévue à l’article 8253‑1 du code du travail :
– les décisions d’application de ladite contribution dans la limite de trois infractions pour un même employeur, sauf
cas de réitération ;
– les titres de recouvrement correspondants ;
– les décisions de rejet de recours gracieux dirigé contre la décision d’application de la contribution spéciale et l’état
exécutoire joint à celle-ci ;
– les documents d’annulation des dossiers contribution spéciale après la prise en charge par l’agent comptable ;
– les autorisations de menues dépenses relatives à la mise en œuvre de la contribution spéciale, notamment pour
l’obtention des extraits de registre ;
– les mémoires en réponse aux contestations relatives à l’application de la contribution spéciale devant les tribunaux
administratifs et les cours administratives d’appel.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 20/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Mme Nathalie HAYASHI, adjointe, à l’effet de signer tous les actes, décisions et correspondances se rapportant :
– au regroupement des familles ;
– à l’entrée, au séjour et au travail des étrangers ;
– au titre de la mise en œuvre de la contribution spéciale prévue à l’article 8253‑1 du code du travail :
– les décisions d’application de ladite contribution dans la limite de trois infractions pour un même employeur, sauf
cas de réitération ;
– les titres de recouvrement correspondants ;
– les décisions de rejet de recours gracieux dirigé contre la décision d’application de la contribution spéciale et l’état
exécutoire joint à celle-ci ;
– les documents d’annulation des dossiers contribution spéciale après la prise en charge par l’agent comptable ;
– les autorisations de menues dépenses relatives à la mise en œuvre de la contribution spéciale, notamment pour
l’obtention des extraits de registre ;
– les mémoires en réponse aux contestations relatives à l’application de la contribution spéciale devant les tribunaux
administratifs et les cours administratives d’appel.
Article 3
La décision n 2010‑270 du 30 août 2010 est abrogée.
o
Article 4
La présente décision prend effet à compter du 4 avril 2011.
Article 5
Le directeur de l’immigration, le directeur de la synthèse budgétaire, du contrôle de gestion et de l’administration générale
et l’agente comptable sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente décision.
Fait le 4 avril 2011.
Le directeur général de l’Office français
de l’immigration et de l’intégration,
J. Godfroid
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 20/95 – Page 2
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OFII
OFFICE FRANÇAIS DE L’IMMIGRATION
ET DE L’INTÉGRATION
_____
Le préfet, directeur général
_____
Décision no 2011-74 du 4 avril 2011 portant délégation de signature
pour l’Office français de l’immigration et de l’intégration
NOR : IOCT1109969S
Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration,
Vu le code du travail, et notamment ses articles L. 5222‑2, L. 5223‑1 à L. 5223‑6 et L. 8253‑1 et L. 8253‑6 ;
Vu le décret no 2009‑331 du 25 mars 2009 substituant la dénomination « Office français de l’immigration et de
l’intégration » à la dénomination « Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations » ;
Vu le décret du 4 septembre 2006 (Journal officiel du 5 septembre 2006) portant nomination du directeur général de
l’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations ;
Vu la décision no 2010‑359 du 20 décembre 2010 relative à l’organisation de l’Office français de l’immigration et de
l’intégration,
Décide :
Article 1er
Délégation de signature est donnée à Mme Véronique MAUPOINT, directrice territoriale à Clermont-Ferrand, à l’effet
de signer, dans le cadre des instructions qui lui sont données et dans la limite de ses attributions, tous les actes, décisions
et correspondances se rapportant :
– aux missions dévolues à la direction à Clermont-Ferrand ;
– à la gestion de la direction à Clermont-Ferrand, et notamment à :
– l’engagement, la liquidation et le mandatement de toutes les dépenses relevant de la direction à Clermont-Ferrand ;
– le renouvellement des contrats des agents vacataires (personnels infirmiers, enquêteurs logement) ;
– les contrats des personnels recrutés pour deux mois maximum dans le cadre des renforts estivaux.
Article 2
En cas d’absence ou d’empêchement de Mme Véronique MAUPOINT, délégation de signature est donnée à M. Pierre
BRUN, adjoint, à l’effet de signer tous les actes, décisions et correspondances mentionnés à l’article 1er de la présente
décision.
Article 3
La décision no 2007‑932 du 11 septembre 2007 est abrogée.
Article 4
La directrice territoriale à Clermont-Ferrand, le directeur de la synthèse budgétaire, du contrôle de gestion et de
l’administration générale et l’agente comptable sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente
décision.
Fait le 4 avril 2011.
Le directeur général de l’Office français
de l’immigration et de l’intégration,
J. Godfroid
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 21/95 – Page 1
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OFII
OFFICE FRANÇAIS DE L’IMMIGRATION
ET DE L’INTÉGRATION
_____
Le préfet, directeur général
_____
Décision no 2011-78 du 14 avril 2011 portant délégation de signature
pour l’Office français de l’immigration et de l’intégration
NOR : IOCT1111494S
Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration,
Vu le code du travail, et notamment ses articles L. 5222‑2, L. 5223‑1 à L. 5223‑6, L. 8253‑1 et L. 8253‑6 ;
Vu le décret du 4 septembre 2006 (JO du 5 septembre 2006) portant nomination du directeur général de l’Agence
nationale de l’accueil des étrangers et des migrations ;
Vu le décret no 2009‑331 du 25 mars 2009 substituant la dénomination « Office français de l’immigration et de
l’intégration » à la dénomination « Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations » ;
Vu la décision no 2010‑359 du 20 décembre 2010 relative à l’organisation de l’Office français de l’immigration et de
l’intégration ;
Vu les décisions no 2009‑246 et no 2010‑77 du 5 janvier 2010 portant délégation de signature pour l’OFII,
Décide :
Article 1er
Délégation de signature est donnée à Mme Isabelle BELEAU BRIARD, directrice territoriale à Bobigny, à l’effet de
signer, dans le cadre des instructions qui lui sont données et dans la limite de ses attributions, tous les actes, décisions et
correspondances se rapportant :
– aux missions dévolues à la direction à Bobigny ;
– à la gestion de la direction à Bobigny, et notamment à :
– l’engagement, la liquidation et le mandatement de toutes les dépenses relevant de la direction à Bobigny ;
– le renouvellement des contrats des agents vacataires (personnels infirmiers, enquêteurs logement) ;
– les contrats des personnels recrutés pour deux mois maximum dans le cadre des renforts estivaux.
Article 2
En cas d’absence ou d’empêchement de Mme Isabelle BELEAU BRIARD, délégation de signature est donnée à M. Pascal
MERTZ et Mme Marie-Christine LE JEHAN, adjoints, à l’effet de signer tous les actes, décisions et correspondances
mentionnés à l’article 1er de la présente décision.
Article 3
Délégation de signature est donnée à Mme Valérie PROT, adjointe à la directrice territoriale de Bagnolet, pour tous les
actes, décisions et correspondances se rapportant à la gestion de la délégation de Melun.
Article 4
Les décisions no 2009‑246 et no 2010-77 du 5 janvier 2010 sont abrogées.
Article 5
La directrice territoriale à Bobigny, le secrétaire général et l’agente comptable sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l’exécution de la présente décision.
Fait le 14 avril 2011.
Le directeur général de l’Office français
de l’immigration et de l’intégration,
J. Godfroid
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 22/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
OFII
OFFICE FRANÇAIS DE L’IMMIGRATION
ET DE L’INTÉGRATION
_____
Le préfet, directeur général
_____
Décision no 2011‑86 du 14 avril 2011 portant délégation de signature
pour l’Office français de l’immigration et de l’intégration
NOR : IOCT1111495S
Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration,
Vu le code du travail, et notamment ses articles L. 5222‑2, L. 5223‑1 à L. 5223‑6, L. 8253‑1 et L. 8253‑6 ;
Vu le décret du 4 septembre 2006 (JO du 5 septembre 2006) portant nomination du directeur général de l’Agence
nationale de l’accueil des étrangers et des migrations ;
Vu le décret no 2009‑331 du 25 mars 2009 substituant la dénomination « Office français de l’immigration et de
l’intégration » à la dénomination « Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations » ;
Vu la décision no 2010‑359 du 20 décembre 2010 relative à l’organisation de l’Office français de l’immigration et de
l’intégration ;
Vu la décision no 2010‑68 du 1er février 2010 portant délégation de signature pour l’Office français de l’immigration et
de l’intégration,
Décide :
Article 1er
Délégation de signature est donnée à Mme Laurie TONDI, directrice territoriale à Créteil, à l’effet de signer, dans le
cadre des instructions qui lui sont données et dans la limite de ses attributions, tous les actes, décisions et correspondances
se rapportant :
– aux missions dévolues à la direction à Créteil ;
– à la gestion de la direction à Créteil ;
– à l’engagement, à la liquidation et au mandatement de toutes les dépenses relevant de la direction à Créteil.
Article 2
En cas d’absence ou d’empêchement de Mme Laurie TONDI, délégation de signature est donnée à Mme Samia KHELIFI
et à M. Philippe SUBRA, adjoints, à l’effet de signer tous les actes, décisions et correspondances relatifs à l’engagement, à
la liquidation et au mandatement des dépenses de fonctionnement et d’intervention se rapportant à la direction de Créteil.
Article 3
En cas d’absence ou d’empêchement de Mmes Laurie TONDI et Samia KHELIFI et de M. Philippe SUBRA, délégation
de signature est donnée, dans le cadre de leurs attributions respectives, à l’effet de signer tous les actes, décisions et
correspondances se rapportant à la direction à Créteil, à :
Mme Véronique LAGARRIGUE, chargée de mission, responsable du bureau immigration.
M. Franck GOMEZ DEL JUNCO, chargé de mission, responsable du bureau accueil et intégration.
Mme Mariette SENIHJI, chargée de mission, chargée de suivi des marchés publics de formation.
Article 4
La décision n 2010‑68 du 1 février 2010 est abrogée.
o
er
Article 5
La directrice territoriale à Créteil, le secrétaire général et l’agente comptable sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l’exécution de la présente décision.
Fait le 14 avril 2011.
Le directeur général de l’Office français
de l’immigration et de l’intégration,
J. Godfroid
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 23/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Secrétariat général
à l’immigration et à l’intégration
_____
Circulaire du 1er avril 2011 relative au droit d’asile. Application du règlement CE no 343/2003 du
Conseil du 18 février 2003 dit « règlement Dublin ». Mise en œuvre des procédures d’examen
prioritaire de certaines demandes d’asile mentionnées à l’article L. 741-4 du code de l’entrée
et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA)
NOR : IOCL1107084C
Pièces jointes : 2.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Monsieur le préfet
de police ; Mesdames et messieurs les préfets (métropole et outre-mer s’agissant de la mise en æuvre des
procédures prioritaires).
La législation française sur le droit d’asile repose sur un principe général selon lequel toute personne qui sollicite
l’asile en France bénéficie d’un droit de séjour jusqu’à l’issue de l’examen de sa demande d’asile par l’Office français
de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) et, en cas de recours contre une décision de rejet de l’office, jusqu’à la
décision de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA).
Ce principe connaît cependant deux exceptions :
– d’une part, lorsque l’examen de la demande d’asile relève d’un autre État membre de l’Union européenne en application
du règlement CE no 343/2003 du Conseil du 18 février 2003 dit « règlement Dublin ». Dans ce cas, le demandeur
d’asile ne peut en principe bénéficier ni du droit à l’admission provisoire au séjour, ni du droit à l’examen de sa
demande d’asile par l’OFPRA (art. L. 741-4 [1o] et L. 723-1 1er al. du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du
droit d’asile [CESEDA]) ;
– d’autre part, dans un certain nombre de cas spécifiques, limitativement énumérés par la loi à l’article L. 741-4 (2o à
4o). Dans ces cas, le demandeur d’asile a droit à l’examen de sa demande d’asile mais sans être mis en possession
d’une autorisation provisoire de séjour. Il a seulement le droit de se maintenir en France jusqu’à la décision de
l’OFPRA qui statue alors de manière prioritaire, dans des délais rapides, l’éventuel recours devant la CNDA n’ayant
pas un caractère suspensif (art. L. 741-4, L. 742-5, L. 742-6 et L. 723-1 2e al.).
Ce dispositif est conforme aux exigences constitutionnelles, aux engagements internationaux de la France ainsi qu’au
droit de l’Union européenne.
La France, deuxième pays au niveau mondial en matière d’accueil de demandeurs d’asile, est confrontée pour la troisième
année consécutive à une hausse importante de la demande d’asile, avec une augmentation de la demande globale de 20 %
en 2008, 12 % en 2009 et 10 % en 2010 (+13,5 % pour les seules premières demandes). Le taux moyen de reconnaissance
d’une protection n’était pourtant pas supérieur à 29,4 % en 2009 et, pour certaines nationalités fortement représentées dans
la demande d’asile, n’atteignait pas 10 %.
La hausse de la demande d’asile conduit à un allongement des délais d’instruction par l’OFPRA et la CNDA, les délais
moyens étant aujourd’hui de l’ordre de dix-neuf mois. Elle conduit également à un engorgement du dispositif national
d’accueil et seuls un peu plus de 30 % des demandeurs d’asile ayant vocation à un hébergement en CADA y ont aujourd’hui
effectivement accès.
Un certain nombre de mesures ont été prises au cours de l’année 2010 pour renforcer les moyens en personnel de
l’OFPRA et de la CNDA afin de réduire les délais d’examen et pour renforcer les capacités d’hébergement des demandeurs
d’asile.
Cet effort budgétaire doit s’accompagner d’une gestion rigoureuse de l’ensemble des procédures d’asile, dans le respect
de la législation en vigueur.
Il est essentiel de garantir le respect du droit d’asile et d’offrir une protection aux personnes dont le besoin d’asile est
avéré. Simultanément, il est indispensable de lutter contre les abus du recours à la demande d’asile et les détournements
de procédure.
Dans ce contexte, je vous demande d’améliorer la gestion de deux procédures dont vous avez la responsabilité : la mise
en œuvre du règlement Dublin et le placement en procédure prioritaire. Il vous est donc demandé, d’une part, de vous
assurer de l’application effective des dispositions du règlement Dublin, en vue de permettre l’examen par l’État membre
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 24/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
compétent de la demande d’asile. Vous veillerez, d’autre part, chaque fois que les conditions prévues par la règlementation
sont remplies, à la mise en œuvre des procédures d’examen prioritaire afin d’assurer un traitement complet mais rapide des
demandes relevant de cette modalité d’examen.
L’application de ces dispositions n’ayant pas, conformément à la loi, un caractère automatique, vous devez procéder,
pour chaque demande présentée, à un examen individuel pouvant vous conduire, si cela apparaît justifié au cas particulier,
notamment pour des raisons humanitaires, à ne pas faire usage de la procédure prioritaire ou de la procédure Dublin. Je
vous demande d’être particulièrement attentif à cette exigence d’examen individuel de chaque demande.
Dans le cas où il sera fait application du règlement Dublin ou des procédures prioritaires, vous assurerez un suivi très
vigilant de ces dossiers, de l’engagement de ces procédures jusqu’à leur accomplissement, dans le respect notamment du
partage des compétences entre le préfet compétent territorialement en matière de première admission au séjour des
demandeurs d’asile et le préfet de département du domicile du demandeur. Vous veillerez en particulier au respect des
délais, qui constitue un élément essentiel de la problématique à laquelle nous sommes confrontés.
Vous vous assurerez par ailleurs que les décisions de transfert prises en application du règlement Dublin ainsi que les
décisions de rejet de l’OFPRA prises dans le cadre des procédures prioritaires, soient effectivement suivies d’effet soit par
le départ vers l’État membre responsable de la demande d’asile, soit par l’éloignement des demandeurs d’asile déboutés.
J’attire votre attention sur les conséquences de l’arrêt MSS c/Grèce et Belgique du 21 janvier 2011, qui fait obstacle
désormais au renvoi vers la Grèce des demandeurs d’asile en provenance de cet État, en application des dispositions du
règlement communautaire no 343/2003 du 18 février 2003, dit « règlement Dublin ».
Vous vous reporterez donc au télégramme en date du 14 mars 2011, par lequel je vous ai demandé de cesser, à titre
provisoire et dans l’attente de nouvelles instructions, les transferts vers la Grèce et de faire application des dispositions de
l’article 3.2 du règlement CE no 343/2003 du 18 février (règlement Dublin) qui permet, en pareil cas et par dérogation, à
chaque État membre d’examiner une demande d’asile qui lui est présentée, même si cet examen ne lui incombe pas en vertu
des critères fixés par ce règlement.
Cette mesure provisoire ne remet toutefois pas en cause l’application du règlement Dublin et le principe de responsabilité
de chaque État membre dans toutes les situations où ceux-ci peuvent être mis en œuvre.
Je vous prie de trouver ci-joint en annexe les instructions concernant l’application de ces procédures, qui pour certaines
d’entre elles entraîneront une modification de votre organisation.
Je vous demande de me rendre compte dans un délai de trois mois, puis de manière trimestrielle, sous le timbre
SGII-SAS, de l’application de ces dispositions et des difficultés que vous aurez pu rencontrer.
Pour le ministre et par délégation :
Le secrétaire général à l’immigration
et à l’intégration,
S. Fratacci
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ANNEXE I
La
procédure
Dublin
en préfecture
I. – LA DÉTERMINATION DE L’ÉTAT RESPONSABLE
1.1. L’administration de la preuve
1.2. L’instruction de la demande
1.2.1. L’entretien
1.2.2. L’attente de la réponse de l’État membre
1.2.3. Les conséquences
– La France est responsable de l’examen de la demande d’asile
– Un autre État membre est responsable de l’examen de la demande d’asile
II. – LA SAISINE DE L’ÉTAT MEMBRE RESPONSABLE
2.1. Les délais de saisine de l’État membre
2.2. La forme et le contenu de la saisine
– La nature des données pouvant être transmises
– Les modalités de transmission
III. – LES RELATIONS AVEC L’ÉTAT MEMBRE RESPONSABLE
3.1. La réponse de l’État requis
3.1.1. L’acceptation formelle du transfert
3.1.2. La réponse négative et la demande de réexamen
3.1.3. L’absence de réponse de l’État requis dans les délais : l’accord implicite
3.2. Le transfert du demandeur d’asile vers l’État membre responsable
3.2.1. Les modalités du transfert
3.2.2. Le délai de transfert et les cas de prolongation
3.3. Le traitement d’une demande d’asile suite à l’échec de la procédure Dublin
ANNEXE II
Les
procédures prioritaires
I. – L
ES TROIS CAS DE PLACEMENT EN PROCÉDURE PRIORITAIRE DOIVENT ÊTRE MIS EN ŒUVRE
CHAQUE FOIS QUE LES CONDITIONS APPARAISSENT REMPLIES, APRÈS UN EXAMEN ATTENTIF ET
CIRCONSTANCIÉ DES DOSSIERS DE DEMANDES D’ASILE
1.1. Article L. 741‑4 (2o) : clause de cessation/pays d’origine sûrs/protocole « Aznar »
1.2. Article L. 741‑4 (3o) : ordre public
1.3. Article L. 741‑4 (4o) : fraude délibérée, recours abusif, échec à une mesure d’éloignement
II. – LES CONSÉQUENCES DE LA MISE EN ŒUVRE DE CETTE PROCÉDURE : UNE INSTRUCTION COMPLÈTE MAIS RAPIDE DE L’OFPRA ET LA NOTIFICATION IMMÉDIATE D’UNE OQTF S’AGISSANT DES
DEMANDEURS D’ASILE DÉBOUTÉS PAR L’OFPRA
2.1. La mise en œuvre de la procédure prioritaire et l’examen par l’OFPRA
Décision motivée de refus d’admission au séjour
Documents remis à l’étranger et transmission de la demande d’asile à l’OFPRA
Examen de la demande d’asile par l’OFPRA dans un délai de quinze jours
Placement en procédure prioritaire en cours de procédure de demande d’asile
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
2.2. Les conséquences de la mise en œuvre de la procédure prioritaire s’agissant des déboutés du droit d’asile
Absence de recours suspensif devant la CNDA
Notification immédiate d’une OQTF
ANNEXE I
La
procédure
Dublin
en préfecture
Les dispositions du règlement Dublin doivent être mises en œuvre de façon rigoureuse en vue d’améliorer le taux de
retour vers les États membres compétents pour l’examen de la demande d’asile. La mise en œuvre du règlement Dublin
ne fait toutefois pas obstacle à tout examen de la demande d’asile par la France conformément à l’article 53‑1 de la
Constitution.
I. – LA DÉTERMINATION DE L’ÉTAT RESPONSABLE
La détermination de l’État responsable s’effectue sur la base de critères objectifs hiérarchisés énumérés au chapitre III du
règlement CE no 343/2003 du Conseil du 18 février 2003 établissant les critères et mécanismes de détermination de l’État
membre responsable de l’examen d’une demande d’asile présentée dans l’un des États membres par un ressortissant d’un
pays tiers.
La multiplicité de ces critères conduira le préfet compétent au titre de l’article 1er des arrêtés relatifs à la régionalisation
de la première admission au séjour des demandeurs d’asile (art. R.*741‑1 du CESEDA) à les mettre en œuvre en fonction
des indications et des documents fournis par le demandeur d’asile et qui correspondent à la réalité de sa situation.
Un double objectif doit être recherché : assurer un traitement effectif et rapide d’une demande d’asile d’une part, et
déterminer la responsabilité d’un État membre avec fiabilité d’autre part.
1.1. L’administration de la preuve
L’utilisation des éléments de preuve permettant la détermination de l’État responsable constitue un point fondamental pour
la mise en œuvre du règlement Dublin II. Il vous appartient de rechercher pour chaque cas toutes les indications permettant
de justifier votre démarche et de rassembler tout document et information vous permettant de bâtir une démonstration
logique à l’appui de votre requête.
En l’absence de documents d’identité, de voyage ou de toute autre pièce, les déclarations du demandeur d’asile devront
être exploitées, mais le relevé d’empreintes digitales aura un caractère déterminant dans la recherche de l’État susceptible
d’être responsable.
L’entretien avec le demandeur d’asile est le moment essentiel de la procédure puisqu’il permet de constater une éventuelle
responsabilité d’un autre État membre. Il a pour objet de recueillir l’état civil de l’intéressé, et de sa famille le cas échéant,
de connaître les conditions de son entrée en France ainsi que son itinéraire depuis le départ de son pays d’origine.
Vous veillerez à obtenir des déclarations plausibles.
Lorsque les empreintes digitales du demandeur d’asile sont altérées et qu’elles ne vous permettent pas de déterminer son
statut (première demande, multiples demandes en France, demandes dans un autre État membre...), vous lui demanderez
de se présenter une nouvelle fois, un mois plus tard, afin de procéder à un nouveau relevé de ses empreintes, ainsi que le
prévoit la circulaire IMIA 1000106C du 2 avril 2010.
Ces précisions doivent vous conduire à présenter des dossiers motivés et complets.
1.2. L’instruction de la demande
1.2.1. L’entretien
Lorsque l’examen de la demande d’asile relève de la compétence d’un autre État, il convient de notifier à l’étranger un
refus d’admission au séjour en application de l’article L. 741‑4 (1o) du CESEDA sans qu’il soit nécessaire d’attendre la
réponse de l’État membre concerné (CE no 344036 du 12 novembre 2010).
Le préfet compétent procède à l’entretien, statue sur l’admission provisoire au séjour, et sollicite l’État membre qu’il
estime responsable.
Le demandeur d’asile doit, autant que possible, vous présenter tous les documents originaux en sa possession dont vous
garderez une copie.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Afin de vous guider dans l’entretien et pour consigner l’ensemble des éléments apportés, vous devrez utiliser le
questionnaire uniforme formalisé adopté par les États membres ; il permet d’étayer la demande de prise en charge par
l’État concerné. Ce questionnaire devra être signé par le fonctionnaire ayant procédé à l’entretien, par le demandeur d’asile
et par l’interprète le cas échéant.
1.2.2. L’attente de la réponse de l’État membre
Le préfet du département de son domicile convoque périodiquement le demandeur afin de recueillir des éléments
complémentaires si nécessaire ou, le cas échéant, de lui notifier sa décision de transfert, puis d’organiser son transfert vers
l’État membre qui a reconnu sa responsabilité dans le traitement de sa demande d’asile.
L’absence de réponse à ces convocations est susceptible d’être retenu comme élément caractérisant l’éventuelle fuite du
demandeur d’asile placé en procédure Dublin.
Vous devez cependant poursuivre la procédure et lui notifier, par voie postale, la décision de remise à l’État membre dès
réception de sa réponse. Vous convoquerez de nouveau l’intéressé pendant la durée de l’organisation du transfert.
1.2.3. Les conséquences
Première hypothèse : la France est responsable de l’examen de la demande d’asile
S’il est établi, ou fortement présumé, que la demande d’asile relève de la France, le demandeur d’asile doit être admis
au séjour (délivrance d’une APS ou d’un RCS) et bénéficier des conditions d’accueil dans les quinze jours suivant
l’enregistrement de sa demande par vos services.
Deuxième hypothèse : un autre État membre est responsable de l’examen de la demande d’asile
Si la responsabilité d’un autre État membre vous paraît engagée, vous appliquerez les dispositions de l’article L. 741‑4 (1o) du
CESEDA : le demandeur n’est pas admis au séjour et il ne peut saisir l’OFPRA le temps de la procédure de détermination
de l’État responsable.
Je vous rappelle que dans le cas où la responsabilité d’un autre État membre apparaît après la délivrance de l’autorisation
provisoire de séjour ou de l’enregistrement de la demande d’asile par l’OFPRA, vous devez, après engagement d’une
procédure contradictoire laissant au demandeur d’asile un délai raisonnable pour présenter ses observations, retirer
l’autorisation provisoire de séjour ou le récépissé et informer parallèlement l’OFPRA de l’ouverture de la procédure de
détermination de l’État membre responsable afin que celui-ci suspende l’instruction de la demande d’asile et se dessaisisse
lorsque vous l’informerez de l’accord, implicite ou explicite, de l’État membre interrogé.
Le temps de la procédure de détermination de l’État membre responsable de l’examen de la demande d’asile, le demandeur
d’asile bénéficie d’un droit au maintien sur le territoire.
En conséquence, vous lui remettrez un document portant la mention « Demandeur d’asile – procédure de détermination
de l’État responsable, règlement CE 343/2003 du 18 février 2003 ». Ce document revêtu de sa photographie et comportant
les indications complètes concernant son état civil, sa situation de famille et son domicile lui permettra de justifier de sa
situation sur le territoire.
Ce document mentionnera la date de son premier rendez-vous à la préfecture de département de son domicile, compétente
pour le suivi de son dossier.
Enfin, le demandeur d’asile doit être informé par écrit dans une langue dont on peut supposer qu’il la comprend, de
l’ensemble de la procédure relative à l’application du règlement Dublin : effet sur sa demande d’asile, délais de réponse,
délais de transfert et de prolongation possibles (art. 3‑4 du règlement Dublin).
Il est de jurisprudence constante que l’ensemble de la procédure de détermination de l’État membre responsable et de
transfert du demandeur d’asile est invalidé si, du fait d’une information insuffisante, l’intéressé n’a pas été mis à même de
bénéficier de toutes les garanties procédurales prévues par le règlement européen (CE no 332585, 17 mars 2010).
II. – LA SAISINE DE L’ÉTAT MEMBRE RESPONSABLE
2.1. Les délais de saisine de l’État membre
La demande de prise en charge d’un demandeur d’asile, fondée sur les articles 5 à 14 du règlement Dublin du
18 février 2003, doit être transmise à l’État membre dans les trois mois qui suivent l’enregistrement de la demande d’asile
par vos services. Aucun délai n’est prévu s’agissant de la demande de reprise en charge fondée sur les articles 4‑5 et 16‑1
du règlement Dublin.
Cependant, vous veillerez dans tous les cas à saisir l’État membre que vous estimez responsable dès notification au
demandeur d’asile de votre décision de refus d’admission au séjour.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
2.2. La forme et le contenu de la saisine
La saisine doit être effectuée à l’aide des formulaires uniformes prévus par le règlement d’application 1560/2003 de
la Commission du 2 septembre 2003 portant modalités d’application du règlement Dublin, à l’exclusion de tout autre
document. Il convient de renseigner le plus complètement possible chaque rubrique du formulaire et d’y annexer une copie
des pièces fondant votre demande.
Vous veillerez notamment à transmettre à l’État membre requis les déclarations circonstanciées et pertinentes du
demandeur d’asile sur son entrée et son séjour sur le territoire commun des États membres.
Les requêtes aux États membres doivent impérativement être envoyées par transmission électronique, via le service de
l’asile, point national d’accès du réseau DubliNet, pour signature électronique et chiffrement (art. 22 du règlement Dublin).
L’accès à la messagerie dédiée est en cours de déploiement dans l’ensemble des préfectures compétentes pour l’admission
au séjour du demandeur d’asile.
III. – LES RELATIONS AVEC L’ÉTAT MEMBRE RESPONSABLE
L’État membre saisi adresse sa réponse au préfet auteur de la requête. La réponse positive de l’État membre est
immédiatement transmise au préfet du département compétent pour l’organisation du transfert.
3.1. La réponse de l’État requis
3.1.1. L’acceptation formelle du transfert
Le transfert du demandeur d’asile est organisé dès la notification de la décision de remise, exécutoire d’office.
3.1.2. La réponse négative et la demande de réexamen
La décision de refus de prise en charge de l’État membre doit être explicite, motivée et antérieure à la fin du délai de
réponse.
Par ailleurs, si cette décision paraît mal fondée, le préfet auteur de la saisine peut la contester dans le délai de trois
semaines prévu par l’article 5 du règlement CE no 1560/2003 portant modalités d’application du règlement CE no 343/2003.
Le service de l’asile (département de l’asile à la frontière et de l’admission au séjour) peut vous apporter l’aide nécessaire
à cette demande de réexamen.
3.1.3. L’absence de réponse de l’État requis dans les délais : l’accord implicite
Le silence gardé par l’État requis vaut acceptation tacite de sa responsabilité. Le délai est variable selon le fondement
de la requête :
– deux mois pour les demandes de prise en charge ;
– un mois pour les demandes de reprise en charge (deux semaines si cette demande est fondée sur un résultat Eurodac
positif).
Par ailleurs, lorsque le demandeur d’asile est placé en rétention, vous devez saisir l’État membre selon la procédure
d’urgence prévue à l’article 17-2 du règlement Dublin (délai de huit jours au moins pouvant aller exceptionnellement et sur
justification jusqu’à un mois en cas de requête particulièrement complexe, sous réserve que l’État requis en informe l’État
membre requérant dans le délai initialement demandé).
Dès l’expiration du délai, le préfet à l’origine de la saisine demande aux autorités de l’État membre concerné de confirmer
son accord implicite conformément à l’article 10 du règlement. À défaut d’une réponse sous quarante-huit heures, le préfet
transmet ces éléments au préfet de département du domicile qui se chargera de la notification de la décision de remise.
3.2. Le transfert du demandeur d’asile vers l’État membre responsable
Le préfet de département compétent notifie au demandeur d’asile, dès son prochain rendez-vous, une décision de remise
aux autorités de l’État membre, fondée sur l’article L. 531‑2 du CEDESA.
Vous veillerez, outre les indications de délai relatives à la mise en œuvre du transfert, à ce qu’elle soit suffisamment
motivée et comporte, avec les dates de saisine et de réponse de l’État membre requis, la mention des dispositions tant en
droit international qu’en droit interne qui la fonde en précisant les raisons pour lesquelles l’État requis doit être regardé
comme l’État compétent pour examiner la demande d’asile.
3.2.1. Les modalités du transfert
Ainsi que vous le savez, le règlement 343/2003 prévoit trois modalités de transfert : le transfert libre, le transfert contrôlé
et le transfert sous escorte.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Aussi, si le demandeur d’asile n’a pas de lui-même quitté le territoire dans le délai raisonnable d’un mois après la
notification de la décision de remise, vous organiserez son transfert, le cas échéant sous escorte.
Une décision récente du Conseil d’État considère qu’à l’expiration du délai qui lui a été imparti pour rejoindre le pays
vers lequel la réadmission a été prononcée en vertu du règlement (CE) no 343/2003 du 18 février 2003, un demandeur d’asile
ne peut être regardé comme autorisé à demeurer sur le territoire en application de l’article 3 de la directive 2003/9/CE du
27 janvier 2003 relative à l’accueil du demandeur d’asile. En conséquence, il n’a plus droit, à l’expiration du délai imparti,
aux conditions d’accueil réservées aux demandeurs d’asile (CE ord. ref., no 344723 et n° 344725, 14 décembre 2010).
3.2.2. Le délai de transfert et les cas de prolongation
Le transfert du demandeur d’asile doit être réalisé dans un délai de six mois à compter de l’acceptation de la demande
de prise en charge par l’État membre où a été effectuée la première demande.
Toutefois, ce délai peut être porté :
– à un an au maximum s’il n’a pas pu être procédé au transfert en raison d’un emprisonnement ;
– à dix-huit mois au maximum si le demandeur d’asile prend la fuite.
Selon une jurisprudence constante, un demandeur d’asile est en fuite au sens du règlement Dublin, lorsqu’il se soustrait
de façon intentionnelle et systématique au contrôle de l’autorité administrative dans le but de faire obstacle à l’exécution
d’une mesure de remise aux autorités de l’État responsable de sa demande d’asile (CE no 307 401 du 17 juillet 2007).
Aussi, vous devez informer les autorités de l’État responsable que vous avez constaté la fuite du demandeur d’asile et
que les délais de transfert sont portés à dix-huit mois :
– dès que vous constatez qu’il ne défère plus à vos convocations et qu’il n’est pas possible de lui notifier votre décision
de remise dans vos services ;
– lorsque le demandeur d’asile ne défère pas à plusieurs convocations visant explicitement à mettre en œuvre la
décision de remise qui lui a été notifiée.
En conséquence, vous veillerez à informer les autorités concernées avant l’expiration du délai de six mois de la nécessité
de prolonger les délais de transfert.
3.3. Le traitement d’une demande d’asile suite à l’échec de la procédure Dublin
En cas d’échec du transfert, la France devient l’État responsable de la demande d’asile, laquelle doit être instruite
conformément aux dispositions internes.
L’absence de transfert du fait du demandeur d’asile ne peut être à elle seule assimilée à une fraude délibérée ou à un
recours abusif aux procédures d’asile justifiant l’enregistrement de la demande d’asile en procédure prioritaire.
En effet, le choix de la procédure d’examen de la demande d’asile dépend du comportement du demandeur, y compris
au cours de la procédure Dublin (CE, no 334865, 31 décembre 2009).
En conséquence, une demande d’asile doit être traitée en procédure normale, lorsque le comportement du demandeur
d’asile ne constitue pas une fraude délibérée, ni un recours abusif aux procédures du droit d’asile. Inversement, elle peut être
traitée en procédure prioritaire quand l’analyse globale du comportement du demandeur d’asile permet d’établir l’existence
soit d’une fraude délibérée soit d’un recours abusif aux procédures d’asile.
ANNEXE II
Les
procédures prioritaires
I. – LES TROIS CAS DE PLACEMENT EN PROCÉDURE PRIORITAIRE DOIVENT ÊTRE MIS EN ŒUVRE
CHAQUE FOIS QUE LES CONDITIONS APPARAISSENT REMPLIES, APRÈS UN EXAMEN ATTENTIF ET
CIRCONSTANCIÉ DES DOSSIERS DE DEMANDES D’ASILE
Je vous encourage à mettre très largement en œuvre les cas de placement en procédure prioritaire même s’il ne saurait
y avoir d’automaticité au placement en procédure prioritaire, chaque cas devant faire l’objet d’un examen attentif et
circonstancié. Même lorsque l’étranger se trouve dans l’une de ces trois situations des articles L. 741‑4, 2e à 4e paragraphe,
vous conservez en effet la faculté de l’admettre provisoirement au séjour, si vous l’estimez justifié, notamment au regard de
la situation humanitaire du demandeur.
Par dérogation au droit commun, et dans les cas limitativement énumérés à l’article L. 741‑4, 2e à 4e paragraphe du
CESEDA, un demandeur d’asile peut ne pas être admis au séjour et voir sa demande d’asile examinée par l’OFPRA en
procédure prioritaire, conformément à l’article L. 723‑1, 2e alinéa du CESEDA.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
La dérogation à la règle de l’admission provisoire au séjour répond à la double exigence d’assurer un examen au fond de
toute demande d’asile quelles que soient en particulier les circonstances dans lesquelles elle est formulée, et simultanément
de parer à des détournements du droit d’asile à des fins étrangères à une problématique de protection.
1.1. Article L. 741‑4 (2o) : il s’agit des personnes ayant la nationalité d’un pays relevant de la clause 1 C- 5
de la convention de Genève ou figurant sur la liste des pays considérés comme des pays d’origine sûrs (POS)
En vertu de l’article 1er C- 5 de la convention de Genève, cette convention cesse d’être applicable lorsque les circonstances
qui ont justifié la reconnaissance du statut de réfugié ont cessé d’exister. La mise en œuvre de cette disposition relève de
l’OFPRA. À ce jour, cette disposition ne concerne plus que le Chili, les autres États concernés étant désormais des pays
d’origine sûrs.
La liste des pays considérés comme des pays d’origine sûrs est établie, selon l’article L. 722‑1, par le conseil
d’administration de l’OFPRA. Est considéré comme tel un pays qui « veille au respect des principes de la liberté, de la
démocratie et de l’état de droit, ainsi que des droits de l’homme et des libertés fondamentales ».
Cette liste comporte à ce jour les 16 pays suivants :
– Albanie,
– Bénin,
– Bosnie-Herzégovine,
– Cap-Vert,
– Croatie,
– Ghana,
– Inde,
– Kosovo,
– Macédoine (ARYM),
– Mali (en ce qui concerne les hommes),
– Maurice,
– Mongolie,
– Sénégal,
– Serbie,
– Tanzanie,
– et Ukraine.
De plus, en vertu du protocole additionnel au traité d’Amsterdam signé le 2 octobre 1997, dit protocole « Aznar »,
les États membres de l’Union européenne « sont considérés comme des pays d’origine sûrs les uns vis-à-vis des autres
pour toutes les questions juridiques et pratiques liées aux affaires d’asile ». Par conséquent, il convient de faire usage de
l’article L. 741‑4 (2o) en cas de demande d’asile présentée par un ressortissant de l’Union européenne.
1.2. Article L. 741‑4 (3o) : il s’agit des personnes dont la présence constitue une menace grave pour l’ordre public,
la sécurité publique ou la sûreté de l’État
Cette appréciation doit relever d’un examen d’ensemble du comportement de l’étranger et la menace doit être
caractérisée. L’existence de cette menace est constatée notamment après consultation d’AGDREF et du fichier des personnes
recherchées.
La notion de « menace grave à l’ordre public » est la même que celle qui justifie la mise en œuvre d’une procédure
d’expulsion sur le fondement de l’article L. 521‑1 du CESEDA.
1.3. Article L. 741‑4 (4o) : il s’agit de personnes dont la demande d’asile repose sur une fraude délibérée ou constitue
un recours abusif aux procédures d’asile ou n’est présentée qu’en vue de faire échec à une mesure d’éloignement
prononcée ou imminente
La fraude délibérée est notamment caractérisée lorsqu’une demande d’asile est présentée sous une fausse identité destinée
à abuser les autorités auprès desquelles elle est formulée. Il s’agit essentiellement des demandes d’asile simultanées ou
successives présentées sous des identités différentes. Cette manœuvre frauduleuse peut notamment être détectée au moyen
de la prise systématique des empreintes digitales des demandeurs d’asile, conformément aux dispositions du règlement
Eurodac.
Par conséquent, lorsque vous êtes informés d’un rapprochement positif d’empreintes concernant des étrangers enregistrés
sous des identités différentes, vous devez refuser de délivrer une APS ou le récépissé, ou procéder le cas échéant au retrait
du document provisoire de séjour déjà délivré.
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Il peut également s’agir de demandeurs d’asile ayant délibérément altéré leurs empreintes digitales afin de faire échec
à la détermination de l’État membre responsable de l’examen de la demande d’asile en application du règlement Dublin
(cf. circulaire NOR : IMIA1000106C du 2 avril 2010).
La fraude peut également apparaître postérieurement, dans la décision de l’OFPRA (CE no 184099 Préfet du Rhône c/
Mme X. 17/12/1999), auquel cas le préfet peut procéder au retrait du récépissé initialement délivré, après engagement d’une
procédure contradictoire laissant au demandeur d’asile un délai raisonnable pour présenter ses observations, et prendre sans
délai une OQTF (voir ci-après).
S’agissant du recours abusif aux procédures d’asile, la mise en œuvre de cette disposition ne peut être fondée que sur
des considérations objectives extérieures à la demande d’asile elle-même. En aucun cas, l’appréciation ne peut porter sur
les éléments de fond de la demande d’asile, qui relève de la compétence exclusive de l’OFPRA et de la Cour nationale
du droit d’asile (CNDA). Il vous appartient donc de vérifier au cas par cas, au moyen d’un faisceau d’indices et au vu des
circonstances, s’il convient d’admettre ou non l’étranger au séjour au titre de l’asile.
Ainsi, la demande d’asile présentée par un étranger bénéficiaire d’une protection internationale dans un État membre de
l’Union européenne et qui invoque des risques dans cet État, peut être considérée comme un recours abusif aux procédures
d’asile. Cette procédure peut également s’appliquer au vu du caractère répétitif des demandes de réexamen.
À cet égard, je vous rappelle que les demandes de réexamen peuvent être traitées en procédure prioritaire sur le fondement
de l’article L. 741‑4 du CESEDA, même si le principe de l’admission au séjour préalable au dépôt d’une demande de
réexamen demeure. Il vous appartient donc de vous prononcer au cas par cas sur la demande d’admission au séjour au regard
du contexte dans lequel est présentée la demande de réexamen et de motiver spécifiquement l’inscription en procédure
prioritaire, sans vous borner à relever l’existence d’une demande de réexamen.
La demande présentée en vue de faire échec à une mesure d’éloignement prononcée ou imminente recouvre les demandes
d’asile présentées lors d’une interpellation en situation irrégulière s’il apparaît que les raisons invoquées par l’intéressé
pour justifier du retard à présenter spontanément la demande sont dénuées de fondement ainsi que les demandes d’asile
présentées à l’occasion ou postérieurement à la notification d’une décision de refus de délivrance ou de renouvellement de
titre de séjour, d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) ou d’une mesure d’éloignement administrative ou
judiciaire (expulsion, reconduite à la frontière, interdiction du territoire).
Il peut s’agir d’une première demande d’asile présentée dans ces circonstances ou d’une demande de réexamen. La
demande de réexamen peut être considérée comme présentée en vue de faire échec à une mesure d’éloignement lorsqu’elle
est déposée dans des délais brefs après que vous ayez notifié à l’intéressé une décision de refus de séjour assortie d’une
obligation à quitter le territoire français (OQTF).
J’appelle enfin votre attention sur le fait que, si le recours à la procédure d’asile peut avoir dans ces cas comme unique
objectif le maintien indu sur le territoire, il est également envisageable qu’un changement de circonstances dans le pays
d’origine ou dans la situation personnelle de l’intéressé l’amène à craindre avec raison des persécutions. Vous resterez donc
attentif à cette situation qui peut vous conduire à ne pas faire alors application de la procédure prioritaire.
Je vous rappelle que les demandes d’asile présentées postérieurement à une mesure d’éloignement par des étrangers se
trouvant en centre de rétention relèvent du régime spécifique prévu aux articles L. 551‑3 et R. 723‑3 du CESEDA.
II. – LES CONSÉQUENCES DE LA MISE EN ŒUVRE DE CETTE PROCÉDURE : UNE INSTRUCTION COMPLÈTE MAIS RAPIDE PAR L’OFPRA ET LA NOTIFICATION IMMÉDIATE D’UNE OQTF S’AGISSANT DES
DEMANDEURS D’ASILE DÉBOUTÉS PAR L’OFPRA
Le demandeur d’asile placé en procédure prioritaire et débouté du droit d’asile après la décision de l’OFPRA n’ayant
plus de droit à se maintenir sur le territoire, je vous encourage à notifier une mesure de refus de séjour et une OQTF
immédiatement après la notification du rejet de la demande d’asile par l’OFPRA, sauf bien entendu s’il peut prétendre à la
délivrance d’un titre de séjour sur un autre fondement que l’asile.
Cette mesure est essentielle car elle permet de finaliser la procédure administrative applicable à ces personnes, dans des
délais rapprochés suivant le dépôt de leur demande d’asile, ce qui devrait contribuer à faciliter leur éventuel éloignement.
Je vous demande en conséquence d’assurer un suivi rigoureux et réactif de ces procédures.
2.1. La mise en œuvre de la procédure prioritaire et l’examen par l’OFPRA
Décision motivée de refus d’admission au séjour
Lorsque vous décidez de faire instruire par l’OFPRA une demande d’asile en procédure prioritaire, cette décision relevant
de votre propre appréciation dans le respect de la loi, une décision motivée refusant l’admission provisoire au séjour de
l’étranger doit lui être notifiée et indiquer qu’elle ne fait pas obstacle au dépôt de la demande d’asile auprès de l’OFPRA.
Cette décision lui permet d’être protégé contre la mise à exécution de toute mesure d’éloignement avant l’enregistrement
de sa demande d’asile par l’OFPRA et la prise de décision de l’office.
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En effet, dans le cas de refus d’admission provisoire au séjour d’un demandeur d’asile, l’intéressé a droit à l’examen
de sa demande par l’OFPRA, selon les modalités particulières de la procédure prioritaire (art. L. 742‑5 et L. 723‑1 du
CESEDA), et aucune mesure d’éloignement ne peut être mise à exécution avant que l’OFPRA n’ait statué sur cette demande
(art. L. 742‑6 du CESEDA).
Documents remis à l’étranger et transmission de la demande d’asile à l’OFPRA
Afin d’assurer le traitement rapide de ces demandes d’asile, vous veillerez au respect des délais et en particulier à transmettre
très rapidement la demande à l’Office (Mission accueil, enregistrement et numérisation – MAEN, section d’enregistrement
en procédure prioritaire).
Au préalable, vous aurez mis le demandeur en possession des documents suivants :
– le formulaire spécifique de demande d’asile sur lequel vous aurez porté la mention « procédure prioritaire » et indiqué
le numéro de votre département afin de faciliter les échanges avec l’OFPRA ;
– le document lui rappelant les conditions d’enregistrement de sa demande ;
– une convocation d’une durée de validité de quinze jours maximum pour qu’il vous restitue son dossier complet aux
fins de transmission par vos soins à l’OFPRA (il ne vous appartient pas à cet égard de vous assurer de la complétude
du dossier).
Tout dossier en procédure prioritaire doit être transmis à l’OFPRA par vos soins accompagné de la fiche de saisine en
procédure prioritaire. La transmission doit se faire par voie postale accélérée prévoyant un accusé de réception ou par
porteur. Dans ce dernier cas, il appartient à l’office d’apposer un cachet « arrivée » sur le bordereau de transmission afin
d’attester de la réception du dossier. Le dossier est transmis à l’office sous pli fermé, au moyen d’une double enveloppe,
seul l’OFPRA pouvant avoir connaissance des motifs de la demande d’asile. L’office devra vous envoyer copie de la lettre
précisant le numéro d’enregistrement ou vous retourner le dossier incomplet, le cas échéant.
Examen de la demande d’asile par l’OFPRA dans un délai de quinze jours
En application de la règlementation (art. R. 723‑3 du CESEDA), l’OFPRA dispose d’un délai de quinze jours pour traiter
la demande d’asile d’une personne placée en procédure prioritaire. Ce délai, qui assure un traitement complet et entouré de
garanties de la demande d’asile tout en permettant l’intervention d’une décision dans des délais plus rapides, constitue un
des avantages majeurs de cette procédure. Cependant, aucune mesure d’éloignement ne peut être mise à exécution avant
que l’OFPRA n’ait statué sur la demande d’asile, même si le délai de quinze jours n’a pu être respecté par l’office.
Placement en procédure prioritaire en cours de procédure de demande d’asile
Si le placement en procédure prioritaire s’effectue généralement au moment du dépôt de la demande d’asile à vos
guichets, cette procédure peut également être mise en œuvre pendant l’instruction de la demande d’asile par l’OFPRA
ou par la CNDA. Des éléments peuvent en effet être portés à votre connaissance (par exemple fraude à l’identité par la
découverte d’un alias ou motif d’ordre public) et vous conduire à décider de placer la personne en procédure prioritaire.
Dans ce cas, conformément aux dispositions de l’article L. 742‑2 du CESEDA, il vous est possible soit de retirer l’APS
ou le récépissé, soit de refuser de renouveler le récépissé au moyen d’une décision notifiée par écrit, après engagement
d’une procédure contradictoire laissant au demandeur d’asile un délai raisonnable pour présenter ses observations. Cette
possibilité nécessite un suivi attentif des dossiers.
Ce basculement en procédure prioritaire en cours de procédure d’examen de la demande d’asile doit automatiquement
donner lieu à une information écrite de l’OFPRA, afin qu’il adapte ses délais de traitement, et de la CNDA si un recours
est en cours d’examen, puisque le recours devient alors non suspensif devant cette juridiction.
2.2. Les conséquences de la mise en œuvre de la procédure prioritaire s’agissant des déboutés du droit d’asile
Absence de recours suspensif devant la CNDA
Conformément aux dispositions des articles L. 742‑3 et L. 742‑6 du CESEDA, le recours formé devant la Cour nationale
du droit d’asile (CNDA) par le demandeur d’asile auquel l’admission provisoire au séjour a été refusée sur le fondement de
l’article L. 741‑4 (2o à 4o), ne suspend pas le caractère exécutoire de la mesure d’éloignement.
Notification immédiate d’une OQTF
Du fait du caractère non suspensif du recours devant la CNDA, en cas de rejet par l’OFPRA de la demande d’asile
d’un étranger placé en procédure prioritaire, celui-ci peut immédiatement faire l’objet d’une mesure de refus de séjour
assortie d’une obligation à quitter le territoire français (OQTF), sans attendre la présentation et/ou l’issue d’un éventuel
recours devant la CNDA. À l’issue du délai d’un mois imparti pour le départ volontaire, la personne peut faire l’objet d’un
éloignement forcé, au besoin en étant placée en rétention administrative.
Je vous encourage en conséquence à notifier à l’intéressé une mesure de refus de séjour et une OQTF immédiatement
après la notification de la décision de rejet de la demande d’asile par l’OFPRA, sauf bien entendu s’il peut prétendre à la
délivrance d’un titre de séjour sur un autre fondement que celui de l’asile.
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Cette mesure est essentielle car elle permet de finaliser la procédure administrative applicable à ces personnes, dans des
délais courts par rapport au dépôt de leur demande d’asile, ce qui devrait contribuer à faciliter leur éventuel éloignement.
Je vous demande en conséquence d’assurer un suivi rigoureux et réactif de ces procédures.
Je vous invite à consulter très régulièrement la base de données Telemofpra, qui recevra désormais une mise à
jour hebdomadaire, afin d’obtenir les informations qui vous sont nécessaires sur les décisions individuelles prises par
l’OFPRA.
Enfin je vous rappelle que si l’un des motifs d’application de l’article L. 741‑4 (2o à 4o) apparaît alors qu’un recours a été
formé devant la CNDA, le document provisoire peut également être retiré conformément à l’article L. 742‑2 du CESEDA
après engagement d’une procédure contradictoire laissant au demandeur d’asile un délai raisonnable pour présenter ses
observations, et une mesure de refus de séjour assortie d’une OQTF peut être notifiée sans attendre l’issue du recours.
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Secrétariat général
à l’immigration et à l’intégration
_____
Direction de l’immigration
_____
Circulaire du 1er avril 2011 relative au nouveau modèle uniforme de titre de séjour
pour étranger (TSE) adopté par l’Union européenne
NOR : IOCL1107122C
Résumé : la présente circulaire décrit les modalités pratiques de mise en œuvre du nouveau modèle de titre de séjour pour
étrangers adopté par l’Union européenne. Elle précise le calendrier de mise en circulation et expose les règles à observer
en matière de demande de fabrication et de remise de ce document.
Pièce jointe : 1.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration
à Mesdames et Messieurs les préfets (métropole et outre-mer) ; Monsieur le préfet de police.
Le règlement du Conseil de l’Union européenne (CE) no 1030/2002 du 13 juin 2002 a établi un modèle uniforme de
titre de séjour pour les ressortissants de pays tiers. Ce texte a été amendé le 18 avril 2008 par le règlement (CE) no 380/2008
qui fait obligation aux États membres de délivrer un titre de séjour qui devra comporter un composant électronique contenant
deux données biométriques : une photographie numérisée et l’image de deux empreintes digitales du porteur. Aux termes
de ce règlement, l’intégration de la photographie numérisée dans le composant électronique doit intervenir au plus tard le
20 mai 2011 et celle des empreintes digitales au plus tard le 20 mai 2012.
Concernant la France, la délivrance du titre de séjour biométrique interviendra au fur et à mesure du déploiement de
l’application AGDREF2 qui devrait débuter au troisième trimestre 2011 et se terminer à la fin du premier semestre de
l’année 2013.
Compte tenu de ce calendrier et pour respecter les échéances européennes, il a été décidé de mettre en place une solution
transitoire consistant à délivrer, dès le deuxième trimestre 2011, un titre de séjour comportant le composant électronique
avec la photographie numérisée du titulaire.
Cette solution, conforme aux dispositions de la réglementation européenne qui laisse la latitude aux États membres
d’introduire les éléments d’identification biométriques en deux étapes, sera mise en œuvre en utilisant l’application
AGDREF1 qui a été modifiée pour répondre à cet objectif.
I. – LES MODALITÉS PRATIQUES DE DEMANDE DE FABRICATION
DU NOUVEAU MODÈLE DE TITRE DE SÉJOUR
1.1. Mise en œuvre du dispositif
La mise en œuvre de ce dispositif transitoire a été confiée à l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) qui est
responsable de la fabrication et de l’acheminement de ce nouveau modèle de titre en liaison avec l’Imprimerie nationale.
Ce changement d’opérateur n’occasionnera, toutefois, aucune modification de la procédure actuellement en vigueur pour
vos services qui continueront à envoyer leurs demandes de fabrication au Centre national de production de titres (CNPT)
du ministère de l’intérieur.
Le CNPT récupérera dans l’application AGDREF les données alphanumériques qui devront apparaître sur le futur
titre de séjour, procédera à la numérisation du talon photo/signature correspondant et transmettra la demande de fabrication
à l’ANTS.
Le titre ainsi produit sera de format « ID1 », c’est-à-dire du format d’une carte de crédit. Je ne manquerai pas de vous
adresser dans les prochaines semaines une plaquette de présentation de ce nouveau modèle de document.
1.2. La qualité de la photographie
Lors du recueil du dossier de demande de titre de séjour, vos services devront porter une attention toute particulière à la
qualité des photographies fournies par les usagers. Ces photographies devront impérativement respecter la norme ISO/IEC
19794 : 2005 relative à l’apposition des photographies d’identité sur les documents d’identité et de voyage, notamment les
cartes nationales d’identité et les passeports, ainsi que sur les permis de conduire et les titres de séjour pour étrangers.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 25/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
En conséquence, à compter de la mise en circulation du nouveau titre de séjour biométrique, toutes les demandes de
fabrication comportant une photographie qui ne serait pas conforme à cette norme seront systématiquement rejetées par le
CNPT.
Afin d’éviter ces éventuels rejets, je vous invite à mettre en place, dès à présent, un contrôle de conformité des
photographies fournies par les ressortissants étrangers tant pour les nouveaux dossiers de demande de titre que pour les
dossiers déposés avant réception de la présente circulaire qui n’ont pas encore été transmis au CNPT.
J’ajoute qu’il convient d’écarter systématiquement les photographies scannées, photocopiées ou réalisées à l’aide d’un
téléphone portable, par exemple.
Pour aider vos services à effectuer ce contrôle et pour la complète information des usagers, un modèle d’affiche
imprimable détaillant la norme ISO/IEC 19794-5 : 2005 est joint à la version électronique de la présente circulaire.
II. – LE RETOUR DE FABRICATION
Le retour de fabrication sera assuré par l’ANTS qui est responsable de l’acheminement des titres produits vers la
préfecture ou la sous-préfecture qui a effectué la demande. Le coût de l’expédition des titres étant à la charge de l’ANTS,
aucuns frais supplémentaires ne seront facturés pour cette prestation.
Un bordereau récapitulant le contenu de l’expédition, qu’il conviendra de vérifier avec attention, sera joint à chaque
livraison qui devrait vous parvenir dans les mêmes délais que ceux actuellement en vigueur.
Pour toute difficulté relative à l’établissement des titres (retard, demande incomplète...), le CNPT demeurera votre unique
interlocuteur.
III. – LA REMISE DU TITRE DE SÉJOUR
3.1. L’attestation de remise de titre
Lors de la remise du titre de séjour, l’agent chargé de cette opération et le demandeur devront signer, aux emplacements
prévus à cet effet, une attestation de remise de titre dont un spécimen vous sera adressé prochainement.
Le volet daté et signé de cette attestation devra être versé au dossier papier ou numérisé de l’étranger tandis que l’autre
volet devra lui être remis.
Je vous rappelle, par ailleurs, que « la remise au bénéficiaire » signifie, outre l’acte matériel de remise du titre, une
remise informatique qui consiste à saisir la date de cette action dans le champ dédié de l’application AGDREF comme c’est
déjà le cas actuellement.
Vous veillerez à ce que vos services procèdent bien à la saisie de cette information qui est une nécessité, y compris pour
les titres remis en mairie.
3.2. L’acquittement du droit de timbre
La loi de finances pour 2011 a introduit un article L. 311‑16 nouveau au code de l’entrée et du séjour des étrangers et du
droit d’asile (CESEDA) à l’effet de soumettre la délivrance, le renouvellement, le duplicata ou le changement d’une carte
de séjour ou d’un titre équivalent prévu par les traités ou accords internationaux à la perception d’un droit de timbre d’un
montant de 19 euros.
Dès la date d’entrée en vigueur de cette disposition qui sera fixée par décret, vous veillerez à recueillir et à apposer sur
le volet versé au dossier de l’attestation de remise de titre les timbres fiscaux d’un montant correspondant à cette somme.
IV. – CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE
Ce dispositif sera testé à compter du deuxième trimestre 2011 dans deux départements pilotes : l’Aube et l’Oise. Il sera
ensuite déployé à l’ensemble des départements suivant un calendrier qui vous sera communiqué en temps utile.
Vous voudrez bien rendre compte à la direction de l’immigration ([email protected]) des
difficultés que pourrait soulever l’application de la présente circulaire, qui sera publiée sur le site intranet du secrétariat
général à l’immigration et à l’intégration à l’adresse suivante : http://intranet.immigration.gouv.fr/.
Pour le ministre et par délégation :
Le secrétaire général
à l’immigration et à l’intégration,
S. Fratacci
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la gendarmerie nationale
_____
Direction des personnels militaires
de la gendarmerie nationale
_____
Sous-direction
de la gestion du personnel
_____
Bureau du personnel officier
_____
Arrêté du 8 avril 2011 portant affectation d’un officier commissionné
recruté au titre de l’article L. 4132‑10 du code de la défense
NOR : IOCJ1110052A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense, notamment son article L. 4132‑10 ;
Vu le décret no 2008‑959 du 12 septembre 2008 modifié relatif aux militaires commissionnés ;
Vu l’arrêté du 12 décembre 2008 conférant un grade à un officier recruté au titre de l’article L . 4132‑10 du code de la
défense ;
Vu l’arrêté du 8 juillet 2010 portant affectation d’un officier commissionné recruté au titre de l’article L. 4132‑10 du
code de la défense (n.i. BO) ;
Vu l’arrêté du 21 janvier 2011 fixant la liste des emplois d’officiers et de sous-officiers commissionnés recrutés au
titre de l’article L. 4132‑10 du code de la défense au sein de la gendarmerie nationale,
Arrête :
Article 1er
M. Charles Piroux (NIGEND : 00312590 – NLS : 0008092434) est promu au grade de commandant du corps des officiers
du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale en qualité d’officier servant au titre de l’article L. 4132‑10
du code de la défense à compter du 1er novembre 2010. Il exercera les fonctions d’inspecteur hygiène et sécurité au sein du
groupe des inspecteurs hygiène et sécurité de l’inspection générale de la gendarmerie nationale à Paris, pour une durée de
trois ans, à compter de cette même date.
Article 2
L’intéressé sera rattaché au corps des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale.
Article 3
Cet arrêté annule et remplace l’arrêté du 8 juillet 2010.
Article 4
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin
officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 8 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le général de corps d’armée,
directeur des personnels militaires
de la gendarmerie nationale,
J. Delpont
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 26/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Arrêté du 11 avril 2011 portant dissolution de l’escadron
de gendarmerie mobile 12/9 d’Arras (Pas-de-Calais)
NOR : IOCJ1109242A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense, notamment son article L. 3225‑1 ;
Vu l’arrêté du 12 juin 2006 modifié fixant les attributions des commandants de région de gendarmerie, des commandants
de groupement de gendarmerie départementale et de gendarmerie mobile et portant organisation des formations placées
sous leur autorité,
Arrête :
Article 1er
L’escadron de gendarmerie mobile 12/9 d’Arras (Pas-de-Calais) est dissous à compter du 1er septembre 2011.
Article 2
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin
officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 11 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
de la gendarmerie nationale :
Le général de corps d’armée,
major général de la gendarmerie nationale,
L. Muller
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 27/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Arrêté du 11 avril 2011 portant dissolution de la brigade territoriale
de Prauthoy (Haute-Marne)
NOR : IOCJ1109313A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;
Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15‑22 à R. 15‑26 ;
Vu la loi no 2009‑971 du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale ;
Vu le décret no 2005‑850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement,
Arrête :
Article 1er
La brigade territoriale de Prauthoy est dissoute à compter du 1er juin 2011. Corrélativement, la circonscription de la
brigade territoriale de Longeau-Percey (Haute-Marne) est modifiée dans les conditions précisées en annexe.
Article 2
L’officier, les gradés et gendarmes de la brigade territoriale de Longeau-Percey exercent les attributions attachées à leur
qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15‑2 et R. 15‑24 (1o) du
code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin
officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 11 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
de la gendarmerie nationale :
Le général de corps d’armée,
major général de la gendarmerie nationale,
L. Muller
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 28/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE
BRIGADES TERRITORIALES
CIRCONSCRIPTION ACTUELLE
Longeau-Percey
Aprey
Aujeurres
Baissey
Bourg
Brennes
Cohons
Flagey
Heuilley-Cotton
Leuchey
Longeau-Percey
Orcevaux
Perrogney-les-Fontaines
Verseilles-le-Bas
Verseilles-le-Haut
Villegusien-le-Lac
Villiers-lès-Aprey
Prauthoy
Chalancey
Chassigny
Choilley-Dardenay
Coublanc
Cusey
Dommarien
Grandchamp
Isômes
Le-Val-d’Esnoms
Maâtz
Montsaugeon
Occey
Prauthoy
Rivière-les-Fosses
Saint-Broingt-les-Fosses
Vaillant
Vaux-sous-Aubigny
Vesvres-sous-Chalancey
CIRCONSCRIPTION NOUVELLE
Aprey
Aujeurres
Baissey
Bourg
Brennes
Chalancey
Chassigny
Choilley-Dardenay
Cohons
Coublanc
Cusey
Dommarien
Flagey
Grandchamp
Heuilley-Cotton
Isômes
Le Val-d’Esnoms
Leuchey
Longeau-Percey
Maâtz
Montsaugeon
Occey
Orcevaux
Perrogney-les-Fontaines
Prauthoy
Rivière-les-Fosses
Saint-Broingt-les-Fosses
Vaillant
Vaux-sous-Aubigny
Verseilles-le-Bas
Verseilles-le-Haut
Vesvres-sous-Chalancey
Villegusien-le-Lac
Villiers-lès-Aprey
(dissolution)
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 28/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Arrêté du 11 avril 2011 portant nomination
à la Commission nationale d’orientation et d’intégration
NOR : IOCJ1111000A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense, notamment son article R.* 4139‑21,
Arrête :
Article 1er
Sont nommés membres de la Commission nationale d’orientation et d’intégration au titre de l’article R.* 4139‑21 du
code de la défense, en qualité de représentants du ministre de l’intérieur :
– le général JORRE (Pascal), titulaire ;
– le colonel GOUDALLIER (Bruno), titulaire ;
– le colonel GUICHARD (Serge), suppléant ;
– le lieutenant-colonel CARRET (Jean), suppléant.
Article 2
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin
officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 11 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
de la gendarmerie nationale,
J. Mignaux
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 29/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Arrêté du 12 avril 2011 portant modification des brigades territoriales de Brezolles,
Châteauneuf-en-Thymerais, Courville-sur-Eure, La Loupe et Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir)
NOR : IOCJ1100208A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;
Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15‑22 à R. 15‑26 ;
Vu la loi no 2009‑971 du 3 août 2009 ;
Vu le décret no 2005‑850 du 27 juillet 2005,
Arrête :
Article 1er
Les circonscriptions des brigades territoriales de Brezolles, Châteauneuf-en-Thymerais, Courville-sur-Eure, La Loupe et
Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) sont modifiées à compter du 1er juin 2011 dans les conditions précisées en annexe.
Article 2
Les officiers, gradés et gendarmes des brigades territoriales de Brezolles, Châteauneuf-en-Thymerais, Courville-surEure, La Loupe et Nogent-le-Roi exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire
dans les conditions fixées aux articles R. 13 à R. 15‑2 et R. 15‑24 (1o) du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté.
Fait le 12 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
de la gendarmerie nationale :
Le général de corps d’armée,
major général de la gendarmerie nationale,
L. Muller
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 30/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE
BRIGADES TERRITORIALES
Courville-Sur-Eure
CIRCONSCRIPTION ACTUELLE
CIRCONSCRIPTION NOUVELLE
Billancelles
Billancelles
Chuisnes
Chuisnes
Courville-sur-Eure
Courville-sur-Eure
Dangers
Dangers
Fontaine-la-Guyon
Fontaine-la-Guyon
Fruncé
Fruncé
Landelles
Landelles
Le Favril
Mittainvilliers
Mittainvilliers
Orrouer
Orrouer
Saint-Arnoult-des-Bois
Pontgouin
Saint-Aubin-des-Bois
Saint-Arnoult-des-Bois
Saint-Denis-des-Puits
Saint-Aubin-des-Bois
Saint-Germain-le-Gaillard
Saint-Denis-des-Puits
Saint-Luperce
Saint-Germain-le-Gaillard
Vérigny
Saint-Luperce
Villebon
Vérigny
Villebon
La Loupe
Belhomert-Guéhouville
Belhomert-Guéhouville
Champrond-en-Gâtine
Champrond-en-Gâtine
Fontaine-Simon
Fontaine-Simon
Friaize
Friaize
La Loupe
La Loupe
Le Thieulin
Le Favril
Les Corvées-les-Yys
Le Thieulin
Manou
Les Corvées-les-Yys
Meaucé
Manou
Montireau
Meaucé
Montlandon
Montireau
Saint-Éliph
Montlandon
Saint-Maurice-Saint-Germain
Pontgouin
Saint-Victor-de-Buthon
Saint-Éliph
Vaupillon
Saint-Maurice-Saint-Germain
Saint-Victor-de-Buthon
Vaupillon
Châteauneuf-en-Thymerais
Ardelles
Ardelles
Châteauneuf-en-Thymerais
Châteauneuf-en-Thymerais
Favières
Favières
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 30/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
BRIGADES TERRITORIALES
CIRCONSCRIPTION ACTUELLE
CIRCONSCRIPTION NOUVELLE
Fontaine-les-Ribouts
Fontaine-les-Ribouts
Le Boullay-les-Deux-Églises
Le Boullay-les-Deux-Églises
Maillebois
Puiseux
Puiseux
Saint-Ange-et-Torçay
Saint-Ange-et-Torçay
Saint-Jean-de-Rebervilliers
Saint-Jean-de-Rebervilliers
Saint-Maixme-Hauterive
Saint-Maixme-Hauterive
Saint-Sauveur-Marville
Saint-Sauveur-Marville
Thimert-Gâtelles
Serazereux
Tremblay-les-Villages
Thimert-Gâtelles
Tremblay-les-Villages
Nogent-le-Roi
Boutigny-Prouais
Boutigny-Prouais
Bréchamps
Bréchamps
Chaudon
Chaudon
Coulombs
Coulombs
Croisilles
Croisilles
Faverolles
Faverolles
Le Boullay-Mivoye
Le Boullay-Mivoye
Le Boullay-Thierry
Le Boullay-Thierry
Les Pinthières
Les Pinthières
Lormaye
Lormaye
Néron
Néron
Nogent-le-Roi
Nogent-le-Roi
Ormoy
Ormoy
Saint-Laurent-la-Gâtine
Saint-Laurent-la-Gâtine
Saint-Lucien
Saint-Lucien
Senantes
Senantes
Villemeux-sur-Eure
Serazereux
Villiers-le-Morhier
Villemeux-sur-Eure
Villiers-le-Morhier
Brezolles
Beauche
Beauche
Bérou-la-Mulotière
Bérou-la-Mulotière
Brezolles
Brezolles
Châtaincourt
Châtaincourt
Crucey-Villages
Crucey-Villages
Fessanvilliers-Mattanvilliers
Fessanvilliers-Mattanvilliers
La Mancelière
La Mancelière
Laons
Laons
Les Châtelets
Les Châtelets
Montigny-sur-Avre
Maillebois
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 30/95 – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
BRIGADES TERRITORIALES
CIRCONSCRIPTION ACTUELLE
CIRCONSCRIPTION NOUVELLE
Prudemanche
Montigny-sur-Avre
Revercourt
Prudemanche
Rueil-la-Gadelière
Revercourt
Saint-Lubin-de-Cravant
Rueil-la-Gadelière
Saint-Lubin-de-Cravant
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 30/95 – Page 4
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Arrêté du 12 avril 2011 portant modification des compagnies de gendarmerie départementale
de Châteaudun, Dreux et Lucé (Eure-et-Loir)
NOR : IOCJ1100211A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense, partie réglementaire, III ;
Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 15 et R. 15‑22 à R. 15‑26 ;
Vu la loi no 2009‑971 du 3 août 2009 ;
Vu le décret no 2005‑850 du 27 juillet 2005,
Arrête :
Article 1er
Les circonscriptions des compagnies de gendarmerie départementale de Châteaudun, Dreux et Lucé (Eure-et-Loir) sont
modifiées à compter du 1er juin 2011 dans les conditions précisées en annexe.
Article 2
Les officiers, gradés et gendarmes des compagnies de gendarmerie départementale de Châteaudun, Dreux et Lucé
exercent les attributions attachées à leur qualité d’officier ou d’agent de police judiciaire dans les conditions fixées aux
articles R. 13 à R. 15‑2 et R. 15‑24 (1o et 4o) et R. 15‑27 du code de procédure pénale.
Article 3
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté.
Fait le 12 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
de la gendarmerie nationale :
Le général de corps d’armée,
major général de la gendarmerie nationale,
L. Muller
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 31/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE
COMPAGNIE
Lucé
SITUATION ACTUELLE
SITUATION NOUVELLE
PSIG Lucé
PSIG Lucé
BR Lucé
BR Lucé
BT Thivars
BT Thivars
BT Chartres
BT Chartres
BT Courville-sur-Eure
BT Maintenon
BT Illiers-Combray
BT Auneau
BT Maintenon
BT Hanches-Épernon
BT Auneau
BT Voves
BT Hanches-Épernon
BT Janville
BT Voves
BT Janville
Châteaudun
PSIG Châteaudun
PSIG Châteaudun
BR Châteaudun
BR Châteaudun
BT Châteaudun
BT Châteaudun
BT Bonneval
BT Bonneval
BT Orgères-en-Beauce
BT Orgères-en-Beauce
BT Brou
BT Brou
BT Cloyes-sur-le-Loir
BT Cloyes-sur-le-Loir
BT Illiers-Combray
Dreux
PSIG Dreux
PSIG Dreux
BR Dreux
BR Dreux
BT Dreux
BT Dreux
BT Saint-Rémy-sur-Avre
BT Saint-Rémy-sur-Avre
BT Brézolles
BT Brézolles
BT La Ferté-Vidame
BT La Ferté-Vidame
BT Senonches
BT Senonches
BT Nogent-le-Roi
BT Nogent-le-Roi
BT Châteauneuf-en-Thymerais
BT Châteauneuf-en-Thymerais
BT Anet
BT Anet
BT Courville-sur-Eure
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 31/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la police nationale
_____
Direction des ressources
et des compétences
de la police nationale
_____
Sous-direction de l’administration
des ressources humaines
_____
Bureau des gradés
et gardiens de la paix
_____
Arrêté du 12 avril 2011 relatif au tableau d’avancement
au grade de brigadier-chef de police pour l’année 2011
NOR : IOCC1109263A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu la loi no 83‑634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84‑16 du
11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’État, et notamment les
articles 56, 58 et 59 ;
Vu la loi no 95‑73 du 21 janvier 1995 modifiée d’orientation et de programmation relative à la sécurité ;
Vu le décret no 82‑451 du 28 mai 1982 modifié relatif aux commissions administratives paritaires ;
Vu le décret no 95‑654 du 9 mai 1995 modifié fixant les dispositions communes applicables aux fonctionnaires actifs des
services de la police nationale ;
Vu le décret no 2004‑1439 modifié du 23 décembre 2004 portant statut particulier du corps d’encadrement et d’application
de la police nationale ;
Vu l’avis émis par la commission administrative paritaire nationale compétente à l’égard du corps d’encadrement et
d’application de la police nationale en sa séance du 24 mars 2011 ;
Sur la proposition du préfet, directeur général de la police nationale,
Arrête :
Article 1er
Le tableau d’avancement au grade de brigadier-chef de police pour l’année 2011 est arrêté conformément à l’annexe
ci-jointe.
Article 2
Le préfet, directeur des ressources et des compétences de la police nationale, est chargé de l’exécution du présent arrêté,
qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration
et sur le site intranet de la direction des ressources et des compétences de la police nationale.
Fait le 12 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la police nationale,
F. Péchenard
La présente décision peut faire l’objet d’un recours administratif auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de
l’immigration ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif (art. R. 421‑1 et suivants du code de justice administrative) dans le délai de
deux mois courant à compter de sa publication.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE
LISTE UTILE
1
CHIARI
Armand
2
ETIENNE
Patrick
3
CANARD
Patrick
4
PAPAIS
Bernard
5
DUCROCQ
Robert
6
REGY
Marc
7
BERTUCCHI
Alain
8
ADIN
Victorien
9
FREY
Daniel
10
LALLEMANT
Gérard
11
LUSSEAU
Thierry
12
NEUBERT
Michel
13
LARRAT
Jean-Louis
14
LE MOINE
Yves
15
ELGER
Georges
16
DELAS
Patrick
17
DEMONCHAUX
Philippe
18
LIEUTARD
François
19
TEIL
Yves
20
AYA
Gilbert
21
THALMENSY
Sylvain
22
AMAT
Michel
23
LABOUREL
Jean-Michel
24
MANRUBIA
José
25
POUNEAU
Gérard
26
GOUTAY
Joël
27
MONFOUGA
Claude
28
SCORCIONE
Jean-Michel
29
BABEL
Pascal
30
TOURRET
Éric
31
PIOU LAPANDERIE
Corinne
32
BASSO
Rachel
33
DEGAND
Gilles
34
PUYAU
Marc
35
LE MERCIER
Christophe
36
BENTOURE
Philippe
37
PRETESEILLE
Yvan
38
RENAUDIN
Philippe
39
LAURENCON VILLECHANOUX THEAS
Ingrid
40
JEANNE
Sébastien
41
BOSCHER
Caroline
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
42
LANGUERRE
Philippe
43
LYCAON
Luc
44
RAMPNOUX
Laurent
45
LECLERCQ
Frédéric
46
ANDRE
Philippe
47
MAMOSA
Mickael
48
AVUNDO
Jean-Sébastien
49
FANACK
Didier
50
CONSOLA
Fabrice
51
BACHA
Otmane
52
LAGRANGE
Patrice
53
FOURNELLE
Sylvain
54
DETEIX
Helder
55
WALKOWIAK
Sylvain
56
MEYER
Frédéric
57
MERIALDO
Éric
58
BONICI
Franck
59
CHEIKH-BOUKAL
Vania
60
ANTOINE
Gaël
61
MICHEL
Hermann
62
ARROYO
Stephan
63
COUFFIGNAL
Frédéric
64
CASTETS
Nicolas
65
BODET
Éric
66
LOTHE
Laurent
67
CATTIAUX
Éric
68
MORNAY
Ludovic
69
LETELLIER LAUBY
Fabienne
70
GUILLAUME
Cyrille
71
LAVERSIN
David
72
JORON
Grégory
73
LESNE
Christophe
74
MARTIN
Frédéric
75
CHARLIER
David
76
GUILLEMONT
David
77
MICOULEAU
Nicolas
78
KSIAZEK
Jacquy
79
AYMONIER BOLE
Karine
80
EVRARD
Damien
81
CHEVALME
Alexandre
82
BRAHMIA
Akim
83
FAUTREL LEMOINE
Patricia
84
NESTOUR
Michel
85
CHRISTINA
Jacques
86
JEGOUIC
Stéphanie
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
87
ASPE
Laurent
88
MACADOUX
Anthony
89
NICOTRA DUFEU
Vanessa
90
PELLIZZARI
Laetitia
91
MOREAU
Rudy
92
DESSOMME
Willy
93
LE ROUX
Hervé
94
BRELAY
Grégory
95
FIAMENGHI
Yvan
96
ROBERT
Philippe
97
KAYSER
Jean-Pierre
98
FAUGERE
Patrick
99
CARPENTIER
Lionel
100
PRESSE
Arnaud
101
HAMEL
Rose-Marie
102
BUCHARLES
Bernard
103
PIERRE
Francis
104
LECLER
Philippe
105
GRANSARD
Éric
106
KLIMEK
Olivier
107
DECAMPS
Alain
108
DABOUZI
Bernard
109
RUHLMANN
Stéphane
110
HUYGHE
Philippe
111
PILPAY
Sylvain
112
LEZEAU
Jean-Luc
113
FEDERICI
Stéphane
114
SELVA
Françoise
115
MOISANT
Jérôme
116
DEWITTE
Fabien
117
GAUDON
Stanislas
118
FERRACCI
Étienne
119
JACQUEMOT
Michel
120
ROUX
Jean-Michel
121
GOUAULT
Stephan
122
MORENO
Jean
123
BESSET
Louis
124
SAUTOT
René
125
ENTZ
Bernard
126
HUBERT
Gérard
127
HUCHET
Loïc
128
MOURRAT-CARRERE
Bernard
129
FOUDRAIN
Jean-Jacques
130
DUARTE
Gérard
131
VAN MALDERGHEM
Raymond
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 4
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
132
OZOUF
Gérard
133
BOIDIN
Philippe
134
GUILLOU
Joël
135
SCHWAILBOLD BEDU
Dominique
136
LIBESSART
José
137
DULOU
Gilles
138
ILARY
Michel
139
RAVIZE
Michel
140
MOLINA
Bruno
141
PASQUIN
Didier
142
GENESTE
Serge
143
CARSEL
Christian
144
SABOURIN
Rolland
145
SEGUELA
Jean-Paul
146
BESTAGNO
Jean-Jacques
147
VERDIERE
Serge
148
CHEVALIER
Richard
149
CAVALIE
Nicol
150
TROALE
Rémy
151
COULOMBEAU
Patricia
152
CESAIRE GEDEON
Jean-Claude
153
BALTAYAN
Jean-Marc
154
GELORMINI
Patrick
155
BOLMONT
Guy
156
NANTIER
Daniel
157
FRANCART
François
158
MOULIN
Patrick
159
MARTY
Gilberte
160
FICHAUX
Jacques
161
MAGADUR
Bruno
162
EX-MATHE VEQUAUD
Stéphanie
163
DE MATTOS
Éric
164
CANTREL
Nathalie
165
FRIOUX
Jan-Pascal
166
SCHMIDT
Boris
167
LEMONNIER
Francis
168
PASCO
Philippe
169
FERNANDEZ
Laurent
170
TABARIES
Angel
171
JADAUT FEUGAS
Agnès
172
CORNEVIN
Carl
173
MALLET
Béatrice
174
ROSSET
Éric
175
BERNADET
Christophe
176
AUDIAU
Franck
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 5
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
177
CARVALHO
Nicolas
178
JEZEQUEL
Ronan
179
GUYOT COLLET
Murielle
180
LAVOISIER
Arnold
181
AUBISSE
Laurent
182
BRAGATO
Jean-Luc
183
PRIOUR
Érik
184
TRAVESSET
Pascal
185
BRUTILLOT
Martial
186
WOLPERT
Alexandra
187
BLANC
Jean-Stéphane
188
GUILLOT
Martial
189
BRAGER
Laurence
190
PENIN FREMONT
Virginie
191
GOMEZ
Cyril
192
ABADIE
Stéphanie
193
NARFIT
Stéphane
194
LEMARIE
Jean-Francois
195
LE FLOCH GILBERT
Stéphanie
196
RODRIGUES
Cédric
197
RENOU
Stéphanie
198
LAMBERT
Fabrice
199
VARNEY
Laurent
200
WOYTACZKA SOHIER
Céline
201
TOURNEUR POLARD
Rachel
202
DUPONTREUE MALVOISIN
Delphine
203
MARTINI
Pierre
204
LAHOREAU
William
205
BEGARIN
Pascal
206
POINGT
Marie-Laure
207
BENOIT
Patrick
208
ZAGARRI
Laurent
209
DELALIN
Sandra
210
BOUTELOUP DUBOIS
Christelle
211
MOREL
Stéphane
212
SCAPS
Marie-Hélène
213
ETIENNE
Jean-Marc
214
HATTAB
Grégory
215
MARTEAU
Marc
216
LOUSTAU
Samuel
217
JAUBERT
Pierre
218
DEFOURS
Gérald
219
TESTE
David
220
LABBE
Arnaud
221
DUPRE
Samuel
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 6
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
222
PANABIERES
Bertrand
223
GIACOMEL
Jérôme
224
MALABREDA TASCA
Stéphanie
225
GUILBERT
Frédéric
226
DUFAUD
Nicolas
227
OBLIN
Arnaud
228
LIARD
Jean-François
229
PIGEONNEAU
David
230
RIEBEL CAYEZ
Géraldine
231
OBRY
Éric
232
DUFENIEUX DRILLET
Sandra
233
CORRE
Nathalie
234
JURION
Carole
235
CHAILLEUX
David
236
BRUYANT
Romain
237
SAVARY
Christophe
238
PIERREUSE
Cédric
239
COMBES
Stéphane
240
AUGE
David
241
LEBRUN
Grégory
242
LE CURIEUX
Harry
243
OLLIVIER
Stéphane
244
BERLAND
Éric
245
MEURISSE
Hubert
246
DOS SANTOS
Stéphane
247
LEVANT
Hugues
248
CHADAIGNE
Maxime
249
CANAMAS
Julien
250
DOMPNIER
Éric
251
FOLLET
Tony
252
DE CONCEICAO
Stéphane
253
DONZE
Olivier
254
DIDIER
David
255
BONNOT
Franck
256
CABAL
Christophe
257
JACQUARD
Arnaud
258
POINCIN
Pascal
259
ARTICO
Magali
260
FRANÇOIS
Philippe
261
RIERA
Philippe
262
BERKANE-KRACHAI
Franck
263
CAPPELAERE
Laurent
264
ALLEAUME
Franck
265
HUGUE
Grégory
266
TERRIER
François
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 7
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
267
VERSCHOOTE
Olivier Emerson
268
GAIGNARD
Éric
269
BONNIN LAGRAULET
Carine
270
ROQUES
Cyril
271
DUBIEF
Dominique
272
DE ZANET
Laurent
273
RACON
Frédéric-Jacque
274
POISSON
Frédéric
275
REY
Monique
276
MARTIN
Serge
277
LEFEBVRE
Éric
278
LAURANCE
Nicolas
279
HENRIET
Christine
280
VANHOUTTE
Thierry
281
SOYEUX
Jérôme
282
GALLOT
Philippe
283
SANIEZ
Bruno
284
DEBET
William
285
GOUBAND
Anthony
286
ROCQUET
Thierry
287
MADOUX
André
288
VERGOBBIO
Laurent
289
TREGROM
Sylvain
290
MATIGNON
Gérôme
291
DORIDO
Élie
292
LASSON
Éric
293
PICOT
Christelle
294
JULIA
Chrystelle
295
ROUSSEL
Pascal
296
PINCEEL
Jean-Yves
297
SICARD
Lionel
298
BOUKHALFA
Laurent
299
PLUYART
Bertrand
300
PROST
Bruno
301
HAUROGNE
Ludovic
302
DERNONCOURT
Carl
303
BARRETTEAU
Laurent
304
WOJTYNOWSKI
Alexandre
305
CARAMELLE
Yann
306
FANIEN BERGE
Alexandra
307
LEMARIE
David
308
GOUPY
Jean-Christophe
309
BARD CHEVALIER
Brigitte
310
MARTINACHE COLOMBO
Florence
311
SCHEIBEL BOULAT
Danielle
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 8
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
312
CZAJCZYNSKI
Freddy
313
KOLASA
Franck
314
MOUGIN
Jacques
315
FREGIERS
Stéphane
316
DESCHAMPS
Philippe
317
ROSENSTEIN
Thierry
318
LE CORRE
Pascal
319
LIENARD
Franck
320
MASSON
Olivier
321
SOMMERFELD
Philippe
322
LEBACQ
Bertrand
323
ISNARD
Jean
324
GIORGINI
Éric
325
BRIAND
Nicolas
326
DONZE
Christophe
327
PETIT VILLEMUR
Valérie
328
HOFSTETTER
Daniel
329
EUSTACHE
Patrice
330
COUPEZ
Hervé
331
PAUMA
Christophe
332
FOUET
Bruno
333
FRANCHE LECONTE
Karine
334
LANDILLON
Fabrice
335
SAPIA AIRALDI
Sophie
336
CONFORTO
Christophe
337
DE MASSIA
Philippe
338
FABIANO VERGNE
Agnès
339
BERQUET
Pascal
340
COCHAT
Ludovic
341
MAZAURY
Joël
342
TACHOIRES
Alain
343
VALERIUS
Jean-Jacques
344
GUILLERM
Jean-Paul
345
MORTIER
Emmanuel
346
BENOIT
Richard
347
JACQUIER CLERC
Laurence
348
LEBLOND
Xavier
349
JAIS
Didier
350
NEGREL
Jérôme
351
JOLY
Sébastien
352
SOURZAT
Thierry
353
BARCELO
Christophe
354
VEIGNIE
Emmanuel
355
BRIMALDI
Bruno
356
DUMONTEIL
Christian
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 9
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
357
OUAHNOUNA
Samuel
358
DUSSARPS GIOVANI
Laurence
359
HEMONNOT MILLET
Corinne
360
SPINELLI
Lisa
361
MOLLER
Cyril
362
TILLIER
Régis
363
NABOULET BUSSIERE
Virginie
364
SEXTIUS
Fritz
365
TRINEZ
Grégory
366
PLOUVIN
Michael
367
PARMENTIER
Alban
368
DEGUILHEN
Franck
369
CAUDRON
Patricia
370
KWIECIEN
Nathalie
371
BERT CHALUMEAU
Séverine
372
TRANNOY
Bruno
373
DELSAUX
Anthony
374
GUILLEMAIN
Dominique
375
PEREZ
Frantz
376
GIROUD
Jean-Luc
377
PERNAR
Marko
378
RUBLIN
Gaëtan
379
ALBERT TISSOT
Laetitia
380
MICHIELS
Pierre
381
BLAQUE
Patrick
382
ESCHERRY
Thierry
383
BOUQUET
Christophe
384
BARNIER
Valérie
385
SANTA-MARIA
Raphaël
386
GIGOT
Yannis
387
OLIVIER
Arnaud
388
HIERLE
Jean-Francois
389
GUILLOT
Céline
390
ROUBAUD SANTA-MARIA
Patricia
391
PICQUART
Pascal
392
MILOT
Véronique
393
BRIOT
David
394
BAUBAUT
Florence
395
ALATIENNE
Jean-Luc
396
TASIEMSKI
Sylvain
397
MARTINEZ
Christian
398
SICRE
Franck
399
LUCCHESI
Roland
400
MOULART
Sébastien
401
STAAB
Éric
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 10
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
402
BLANCHOT SOBIRAJ
Sandra
403
SIX
Ludivine
404
LEFEBVRE
Fabrice
405
ARNAUD FABRE
Nathalie
406
LE MEUR
Stéphane
407
BLACHAS
Jean-Marc
408
ESCALANT
Franz
409
SAUVAT
Laurent
410
CHEREAU
Laurent
411
DEMAREST DHELIN
Karine
412
MARTINS
Georges
413
LAVIE
Sébastien
414
TOUQUET
Stéphane
415
HUGUES
Olivier
416
TECHINE
Franck
417
VALLIER
Patrick
418
FAUQUET
Frédéric
419
POIRIER BECHARD
Anita
420
LACAILLE
Roch
421
LECLERCQ
Frédéric
422
DUREUTH
Axel
423
CARELLA
David
424
FLUSIN COQUELLE
Christine
425
PITOT AIMARETTI
Christophe
426
MARET
Sylvain
427
MATELLI
Jean-Philippe
428
SPACCESI
Guy
429
TOMASI
Jean-Jacques
430
SIMON
Laurent
431
TISSOT
Alain
432
BOULEY
Laure
433
GARCIN-COUSTOLLE
Pascal
434
CAZEAUX
Cédric
435
PONCHANT
Grégory
436
ATTYASSE
Philippe
437
BASSI
Kamel
438
DESRUMEAUX
Gilbert
439
LEMAIRE
Séverine
440
LLORET
Sébastien
441
VANDEVOORDE
Sébastien
442
CAYET
Christophe
443
BERANGER
Simon
444
POMART
Marie
445
FOLI
Dominique
446
BRANCHESI
Sébastien
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 11
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
447
SALLES
Arnaud
448
DECLERCK
Caroline
449
VIAL
Jérôme
450
FROISSART
Sébastien
451
LEMANT
Philippe
452
POLECINSKI
Laurent
453
BUHR
Christian
454
BOISARD
Arnaud
455
BERGER
Olivier
456
TIGNOL
Philippe
457
LENNE
Ludovic
458
GAMOT
Ludovic
459
REZE
Graziella
460
KROLIKOWSKI
Laurent
461
ZIMERMANN
Marc
462
BUARD
Christophe
463
BUONO
Laurent
464
BUISSON
Franck
465
BALOCHE
Aymeric
466
THORAL
Coralie
467
LEBON
Laurent
468
DHALENNE
Frédéric
469
MAQUERRE
Yvan
470
LECOINTE
Benjamin
471
VASSARDS-MORELLI
Laurent
472
BORDELAIS
Franck
473
TAISNE
Fabrice
474
VASSIER
Jérôme
475
MASSO
David
476
PARADIS
Arnaud
477
GERARDEAUX GIRAUD
Perrine
478
BERNARD
David
479
BRENNEUR
David
480
CABUT
Philippe
481
BOUYE
David
482
HUTEAU
Benjamin
483
PANES
Cédric
484
FRANCOIS
Frédéric
485
BROC
Fabrice
486
PAUPARDIN
Sandra
487
LEMAIRE
Nicolas
488
JANOT
Christophe
489
BARTHOLOMOT
Nicolas
490
GENESTIER
Stéphane
491
LORIENTE
Olivier
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 12
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
492
PATEY
Yannick
493
MONNIER
Stéphane
494
DUBREUCQ
Grégory
495
BOUCHET
Jérôme
496
VIVIER-MERLE
Jérôme
497
LAPIERRE
Sébastien
498
SINANYAN
Vincent
499
CHEIZE
Cédric
500
HOOTEN
Christophe
501
AUCANTE
Christophe
502
DESCOURQUEUX
Erwan
503
SAFOURCADE
Patrick
504
NIVOT
Benoît
505
GRENIER
Sylvain
506
DENIS
Mickael
507
BOILLOT
Sébastien
508
WILHELM
Steeve
509
AMATO
Jean-Baptiste
510
PETITJEAN
Franck
511
CAMPLO
Yannick
512
GRANGIE
Bernard
513
COUNAN
Jean-Michel
514
JOETS
Olivier
515
MASUY
Jérôme
516
RICHARTH
Pascal
517
DUCHAND
Hervé
518
LACOMBLEZ
Tony
519
GRISON
Olivier
520
DELUGA
Frédéric
521
KEMPNICH
Dominique
522
BONGARD
Cédric
523
HABOUZIT
Guillaume
524
EMEL
Christophe
525
MAILLET
Yannick
526
ZIMMERMANN
Cedrik
527
CHAVANNE
Emmanuel
528
COQUELIN
Alexis
529
BERNARD
Alex
530
ALAUZET
Guilhem
531
DESCOUT
Damien
532
BELLAHCENE
Mohamed
533
DECHAVANNE
Loïc
534
FABISCH
Laurent
535
HAUMESSER
Grégory
536
NALIN
Laurence
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 13
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
537
JEROME HERRMANN
Nathalie
538
SARAIVA
Nicolas
539
DONGUY
Régis
540
PHAROSE
Isabelle
541
BUTIN
Grégory
542
PAITA
Jérôme
543
WEHRUNG
Frédérique
544
SERRANO
Samuel
545
BAIS
Jérôme
546
MARIE
Xavier
547
AGULLO
Jean-Marie
548
DEMAREZ
Jean-Jacques
549
FERAL PERRET
Jocelyne
550
DOLMEN
Valéry
551
WONG PIN
Bernard
552
MOREAU
Didier
553
BAKOWSKI
Philippe
554
VALERA
Alain
555
CANU
Jérôme
556
VANNEREAU JUERY
Caroline
557
GUITHON
Claudine
558
MARECHAUX
Christophe
559
VITTORI
Philippe
560
LUGAS
Catherine
561
VAN CUTSEM
Vincent
562
BAUCELIN
Thierry
563
ROCHE
Christophe
564
CARBONE
Elvis
565
VALLIANT
Bertrand
566
FAR
Hadel
567
BAULAN
Mickael
568
RENO
Richard
569
BESSERVE
Olivier
570
CROCHET
Sébastien
571
CHOUISNARD
Laurent
572
CASTAGNA
Éric
573
LASFARGEAS
Pierre
574
BUTIN BARTH
Sandra
575
BERGEAUD
Cédric
576
HERVE
Patricia
577
LE TOULLEC AUTIN
Stéphanie
578
FIERQUIN
Thierry
579
RATAJCZAK
Benoît
580
GATEUIL
Stéphane
581
BARBIER
Adhemar
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 14
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
582
GAUBERT
Sébastien
583
JOFFROY
Christophe
584
TOULLEC
Thierry
585
PASQUIER
Philippe
586
BONNEAU
Raphaël
587
BAUJON DRILLAUD
Barbara
588
ALEXANDRE
Stéphane
589
TEILH
Hervé
590
DEVEAUX HIDE
Karine
591
SABOUL
Ludovic
592
BOULME
Vincent
593
DIAZ
Jean-Charles
594
CHARPIGNY
Joffrey
595
LE BON
Franck
596
PONSART
Benoît
597
FASQUELLE
Patrice
598
LESTAVEL
Sylvain
599
GUILLARD
Alain
600
TERRASSON
Cédric
601
COLSENET
Cédric
602
HOLGADO
Tony
603
HURSTEL
Cédric
604
LABARRE
Christophe
605
TIRACHE
Cyril
606
POGRZEBA
Patrice
607
ADELIS
Sandrine
608
JONDEAU
Stéphane
609
BENKHIRA
Céline
610
VEUX
Guillaume
611
TALLET
Hervé
612
GAGNY
Fabien
613
LEROY
Dimitri
614
LABARERE
Fabien
615
LEPINEUX
Sébastien
616
LEPINAY
Frédéric
617
DUMAS-PEYRACHON
Christophe
618
PETTE
Michael
619
MAJDANSKI
Nicolas
620
NICOLAS
Alexandre
621
FIMBEL
Xavier
622
AGUESSEAU
Marc
623
EDELWEIN
Alexandre
624
GRAILLOT
Isabelle
625
BONHOMO
Olivier
626
FAUCONNIER
Daniel
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 15
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
627
JOURNET
Guillaume
628
MARCALO
Antonio
629
BIGAND
Olivier
630
PANDION
Yannick
631
HERNANDEZ
Nicolas
632
GUERBER
Jérôme
633
MAZE
Yoann
634
FLORENT
Christophe
635
TUZI
Fabien
636
GUELLAFF
Yann
637
LEDUC
Grégory
638
MAUTZ
Frédéric
639
BILSKI
Étienne
640
BECLIN
Jérôme
641
FOURQUET
Jean-Michel
642
PAULIN
Ludovic
643
LAURENT
Patrick
644
DUMAS
Christophe
645
CORSAIN
David
646
COMBES
Éric
647
PERNET
Raynald
648
CHARPENTIER
Sylvain
649
JACQUINOT
Benoît
650
SMULKOWSKI POUPARD
Céline
651
SURSIN
Xavier
652
VAUDIN
Michael
653
HY PIACENZA-HY
Jessica
654
ZAKRZEWSKI
Olivier
655
DIMITRIADES
Constantin
656
FAJFAR
Emmanuel
657
EMMANUEL
Trevor
658
GEERSSEN ROY - GEERSSEN
Sabrina
659
ROUSSEAU
Cédric
660
RAVOLET
Raphaël
661
RIGAUT
Gérald
662
DINAN
Gérald
663
BARRIERE
Stéphane
664
MARTIN
Lionel
665
MARTIN
Gérard
666
LOISY
Mathieu
667
DEZERE
Olivier
668
SAIM
Jean-Marie
669
BAILLY
Florence
670
DE BRABANDERE
Raphaël
671
HARET
Philippe
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 16
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
672
AMABILE
Lionel
673
HEBERT
Jérôme
674
HENGUELLE
Sabine
675
BERNARD
Tony
676
BAINCONAU
Laure
677
CHANAS
Laurent
678
LECRIVAIN
Vincent
679
AMAR
Franck
680
ROLLY
Pascal
681
PEUCAT
Fabrice
682
THIRIONNET
Stéphane
683
MARTIN
Sébastien
684
SISSOKO
Yann
685
HERTOUT
Agnès
686
MAILLARD
Jean-Charles
687
DUMEZ
Olivier
688
CAFFARATTI
Benoît
689
SCHINELLI
Jean-Francois
690
SIRAUX
Cédric
691
CAPIAU
Anthony
692
CHATENAY
Olivier
693
PLEURDEAU
Hervé
694
CONTASSOT
Noël
695
PALMIER
Jean-Claude
696
BRIOUDE
Cyril
697
PAYAN
Michael
698
DARBOUX
Philippe
699
HERNOT
Cédric
700
SENICOURT
Arnaud
701
MARTINEZ
Michel
702
MONTFORT
Pascal
703
VERDIER DELAIRE
Nathalie
704
MONNIER WITTERKOER
Élodie
705
BOITRELLE
Gilles
706
CROTEL
Guy
707
JACQUIN
Pascal
708
LEBORGNE VANDENNIEUWEMBROUCK
Hélène
709
KUTENICS
Arnaud
710
DELANNOY
Arnaud
711
HENNUYER
Aurélie
712
BLAVIN
Sébastien
713
GERIN
Alexandre
714
BOHRER
Bruno
715
MOURGUES
Didier
716
MENDEZ
Frédéric
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 17
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
717
HOARAU
Émile
718
BERGS
Philippe
719
REZZOUG
Jamel
720
LAPOINTE
Guy
721
DESTROST
Patrick
722
LONGERINAS
Philippe
723
DARONNE
Didier
724
GAUDIN
Fabrice
725
DA SILVA
Isabel
726
LENGLET
Fabrice
727
BESSON
Yves
728
REINA
Thomas
729
DE BROUWERE
Vincent
730
GANGLOFF
Emmanuel
731
DUBUC THOMAS
Céline
732
RODRIGUEZ
Michael
733
LEFEVRE
Christian
734
NOGUERO
Pablo
735
CLEMENT
Arnaud
736
VIN
Sandrine
737
ZAFRANI
Fortunée
738
PRADEL
David
739
COQUELLE
Yann
740
RENARD
Alexandre
741
BOYE
Sébastien
742
ROMANO
Vincent
743
VIGNERON
Cédric
744
DEBRUYNE
Michel
745
CARMINATI
Cécile
746
BELLIER
Arnaud
747
FRIEDEL
Barbara
748
LAMADE
Bruno
749
MONTAGNE
Grégory
750
DARDE
Thierry
751
ATLATI HARDY
Nassera
752
MARX
Rachel
753
BOUGARAN
Yohan
754
EVANNO
Frédéric
755
CORMIER ARGOUARCH
Angélique
756
BELABAOUB
Ali
757
BRUNNER
Audrey
758
OTTAVI
Toussaint
759
LEBRAS
Ludovic
760
RIVIERE
Christophe
761
MAIZIERES
Cédric
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 18
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
762
GODARD
Xavier
763
LEMAIRE
Frédéric
764
MARIAMA
Julien
765
MOREL
Laurent
766
EMONIN GICQUEL
Frédérique
767
DERET
Dominique
768
CROMBEZ
David
769
DA SILVA
David
770
DEBONNEVILLE
Francois
771
DAGUE
Lydie
772
SCHMITT
William
773
HUITELEC
Yannick
774
BOYER
Nicolas
775
JEANGEORGES
Vincent
776
DENORME
Fabrice
777
PELLETIER
Véronique
778
PROFILI
Patrick
779
ROUSSEAU
Angelika
780
MAILLET
Yannis
781
OSIKA
Vincent
782
ROLLO
Sébastien
783
LAMBRINIDIS
Christophe
784
VON TSCHIRSCHKY
Ève
785
MAISTO
Laurent
786
TIGROUDJA
Amar
787
GRASSET
Thierry
788
MEZOELA
Claude
789
LEBAS
Laurent
790
RASTOLL
Stéphane
791
CLABAUT
Mehdi
792
GRANGE
Emmanuel
793
PAPON
Maximin
794
QUONIAM
Jacques
795
MOUSSA
Karim
796
DELY
Franck
797
CHAUNAVEL
Romain
798
DELABROYE CHAUNAVEL
Stéphanie
799
BENOIST
Renaud
800
DENAIS
Christophe
801
KOUYOUMDJIAN
Philippe
802
RADZINSKI
Cédric
803
MARCOU
Patrice
804
THERY
Jean-Michel
805
LE PAPE
Valéry
806
PEIX
David
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 19
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
807
BELLIVIER
Magali
808
STRAINCHAMPS
Jérôme
809
DUCROQUET
Olivier
810
ROGER
Damien
811
LEBLED
Laurent
812
DESPREZ
Renald
813
SIMON
Sandrine
814
CHOPIN
Yann
815
CLAUDE
Stéphane
816
MULA
Arnaud
817
GUICHARD
Sonia
818
CHAUMERLIAC
Marc
819
SAVA
Andrei
820
ADIGUE
Abdel
821
FADEL GUEGUEN
Nadia
822
LANOT
Antoine
823
BRUNEL
Guillaume
824
BOCH
Stephan
825
POCO
Mario
826
DAMOIS
Fabien
827
BARRANCO
Franck
828
HURTREL
Julien
829
GWIZDEK
Gabriel
830
SASSI
Jean-Michel
831
LERICHE
Christophe
832
CASSIER
Ludovic
833
LAGANT
Max
834
ROUX
Adrien
835
MANENS
Christophe
836
RAVANELLI
Olivier
837
CARRERE
Lionel
838
PASTORELLI
Cédric
839
BECEIRO
Ghislaine
840
BARAT
Benoît
841
LALLEMAND
Roger
842
GRUND
Raynald
843
SEBAN
Laurent
844
DELALANDE
Laurent
845
STRAGAPEDE
Pasquale
846
LE GUEUZIEC
Olivier
847
SEIGNEURIE
Christophe
848
TAQUET BLEUSE
Sandrine
849
LAPASIN
Carine
850
ALLET
Laurent
851
ESPIN REQUENA
Nicolas
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 20
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
852
ZAPPATORE
Bruno
853
BERNE
Valeryane
854
FERAY
Nathalie
855
VALETTE
Fabrice
856
CHARTON
Philippe
857
SAVARY
Delphine
858
LORENTE
Alexandre
859
BASTIEN
Anthony
860
FOULON
Olivier
861
DOCHEZ
Dorothée
862
PERNEL
Cédric
863
QUESADA
Antoine
864
FREGISTE
Frantz
865
DISARBOIS KERBERENES
Martine
866
CORDIER CORDIER-GUSINAC
Johnny
867
JOACHIM ARNAUD
Olivier
868
CORRE
Michael
869
BRACONNIER
Julien
870
BRIEND
Nicolas
871
BRUNO
Angelo
872
NAPOLEONI
Muriel
873
GALIMARD
Sylvie
874
DESCLAUX
Frédéric
875
SALVI LEGLISE
Sophie
876
TERRAL LASPOUGEAS
Béatrice
877
LETANG
Christophe
878
AKRICH
David
879
LABRIET
Stéphane
880
POISSON
Yann
881
PLOS
Arnaud
882
DOS SANTOS
Jorge
883
LAJOYE
Philippe
884
RANVOISE
Olivier
885
GOMMIER
Frédéric
886
ROUMIGUIERE
Christophe
887
BRUNET
Laurent
888
LEVEAU
Xavier
889
BRANJONNEAU
Franck
890
SANDANCE
Jean-Pierre
891
COULANGES
David
892
DRINAL
Denis
893
BENARD
Fabien
894
NATIVEL
Jean-Pascal
895
FOUCHE
Damien
896
BOREL
Pascal
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 21
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
897
MARTIN
Nicolas
898
ANTUNES GODISSEK
Laetitia
899
BOIVENT BRIAULT
Nadège
900
RAPANAKIS
Stéphanie
901
GONZALEZ
Christophe
902
VALETTE
Sophie
903
BELFAN
Matthias
904
BARBAUX
Éric
905
PERUS
Christophe
906
JARDAOUI
Radoine
907
HOURDOUILLIE
Rudy
908
OF
Marion
909
THEZARD
Moïse
910
BESSON SORO
Stéphanie
911
CARCAU
David
912
FURIGA
Arnaud
913
BEAUGRAND
Frédéric
914
MACCHIARINI
Alain
915
QUIRIGHETTI
Jérôme
916
CARON
Frédéric
917
BOURDONCLE
Fabrice
918
HENRIETTE
Clarel
919
PONTOIZEAU
Franck
920
SOYER
Valérie
921
COYEZ
Frédéric
922
VANDENNIEUWEMBROUCK
Michael
923
LAZIZ
Mohamed
924
TUAL
Yohann
925
VALMORIN
Nathanael
926
MUSSO
Marc
927
LEDENTEC
Yann
928
GUERRIN
Laurent
929
LUTIGNEAUX
Thomas
930
MARIANI
Julien
931
DELUGEAU
Cédric
932
NOEL
Siegfried
933
GOUSSOT
Martial
934
GUILLO
Laurent
935
DHORDAIN
Grégory
936
VISENTIN
Thierry
937
RONCIN
Sandrine
938
DUCHENE
Philippe
939
MAJKA
Marzena
940
LOESEL
Johan
941
MALBLANC
Jean-Baptiste
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 22
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
942
GIRAUDEAU
Thomas
943
SIMON GIRAUD
Hélène
944
GIRON
Cyrille
945
HOUSSARD
Rémy
946
DANIEL
Nicolas
947
EL AZZI
Patrick
948
COTELLE
Jean-Emmanuel
949
EL MOHADAB
Salih
950
GALLOIS
Cédric
951
DIBOS
Laurent
952
RIZZETTO
Jérôme
953
DHALLUIN LEDENTEC
Bénédicte
954
GALLET
Michael
955
LEFEL
Mario
956
MONTET
Fabien
957
BOTTELLI DEBOST
Estelle
958
AMBROSE
Joseph
959
LE CALLOCH
Cyrille
960
PRIVAT
Philippe
961
ROBIN
Didier
962
MORTIER
Laurent
963
JACQUIN
Laurent
964
MALLET
Frédéric
965
PETRICIC
Isabelle
966
MOREAU
Cédric
967
PROUTEAU
Jérôme
968
ADAM
Frédéric
969
YUSTE
David
970
BONNIN
Cyrille
971
POITOUX BORNON
Linda
972
PETIT
Grégory
973
DURCUDOY
Guillaume
974
RABIN
Sébastien
975
BEAUDUCEL
Richard
976
CAUVIN
Cédric
977
DORDET
Guillaume
978
LAPLACE
Christophe
979
DE BRITO
Chantal
980
CANALE
Fabien
981
VALECCHI
Albano
982
SARROUL
Arnaud
983
TEXIER
Éric
984
GIRARD
Yoane
985
POULIQUEN
Lionel
986
VALVERDE
Rémy
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 23
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
987
MALDONADO
François
988
LACOMARE
Frédéric
989
MAGAIN
Olivier
990
CHAUMETTE
Thierry
991
MACQUIN
Florent
992
GRAND
Hervé
993
DEPLAIX
Jorry
994
BARROO
Erwan
995
LAMIAUX
Norman
996
GLABIEN
Jérôme
997
ALBRILE
Gilles
998
JEAN-FRANCOIS
Jean-Jacques
999
MOHR
Laurent
1 000
MILLE
Anthony
1 001
MANNESSIER
Caroline
1 002
COINTAT
Jean-Yves
1 003
MARTIN RAMADE
Sylvia
1 004
LEGER
Karine
1 005
DRUOT
Daniel
1 006
DELION
Cyrille
1 007
DE L’ECLUSE
Christophe
1 008
FAURE
Sébastien
1 009
BRULEY
Alexandre
1 010
JOAO
Fernande
1 011
PERIA SIMBIN
Frédéric
1 012
CRASSOUS
Didier
1 013
LEON
Thierry
1 014
KRIEF
Olivier
1 015
BACKES
Éric
1016
CLIN
Raphaël
1017
ALLEMAND
Samuel
1018
KERBOUL
Céline
1019
BLOT
Jean-Mary
1020
LEROY
Stéphane
1 021
MAZZOLI
Michel
1 022
GOURBI
Régis
1 023
LADRIERE
David
1 024
NATIVEL
Fabrice
1 025
BRETEL
Christophe
1 026
ULYSSE
Didier
1 027
TRULLA GUILMAIN
Amélie
1 028
AGRET
Céline
1029
CHARDA
Ahmed
1 030
VIDAL
Jérôme
1 031
TACHEBOUBET
Nourdine
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 24
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1 032
VERDIER
Éric
1 033
FRANCIN
Olivier
1 034
TOSIC
Alain
1 035
LAMANDE
Mickael
1 036
CAVELL
Élisabeth
1 037
LAPRUNE
Christophe
1 038
BOUREL
Christophe
1 039
FINOCIETY
Frédéric
1 040
JEGOU
Erwann
1 041
ADAMSKI GIRAUDEAU
Alisson
1 042
RAFFIER
Stéphane
1 043
MANFRINATO
Jérôme
1 044
MOUCHEL
Boris
1 045
LEONARDI
Nicolas
1 046
PAGES
Frédéric
1 047
FORTES
Gustave
1 048
AUDEGOND
Clément
1 049
RAIMBAULT
Alexandre
1 050
MONTAGU
Éric
1 051
THOMAS
Marcel
1 052
CUSAN
Iber
1 053
BONIKOWSKI NICOU
Betty
1 054
BARDOCHAN
Charly
1 055
GUIDICI
Arnaud
1 056
LECHENAULT
Hervé
1 057
DELPECH
Éric
1 058
HOUZIAUX
Laurent
1 059
HAQUET
Virginie
1 060
ROBERT
Philippe
1 061
CROS
Stéphane
1 062
LAPORTE
Arnaud
1 063
GEAY
Philippe
1 064
STIL
Bastien
1 065
THIRAULT RIMBERT
Joëlle
1 066
GODIN
Franck
1 067
SIMONIN
Jean-Yves
1 068
CHAILLIE CHAILLIE-LAMERE
Odile
1 069
JOUANNE
Olivier
1 070
VALON
Gilles
1 071
GAUTHIER
Stéphanie
1 072
GUILLOU
Bernard
1 073
PIERRE
Alain
1 074
CORNILLE
Vincent
1 075
DA SILVA PEREIRA
Laurent
1 076
MANCINI
Serge
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 25
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1 077
PITOUX-MASSON
Alain
1 078
LE BARS
Gaëtan
1 079
HABASQUE
Francois
1 080
PARENTIN
Sandrine
1 081
VICTOOR
Olivier
1 082
DIF
Olivier
1 083
SECOUE
Mickael
1 084
CAMPENON
Fabrice
1 085
MACCARI
Olivier
1 086
COMMENE
Yvan
1 087
PORQUIET
Stéphane
1 088
TOQUE
Patrick
1 089
BERRUYER
Philippe
1 090
GUILLAIN
Arnaud
1 091
COULANGE
Davy
1 092
ROCH
Guillaume
1 093
SORIN
Ulrich
1 094
LE BOZEC
Sébastien
1 095
PREJAN
Vincent
1 096
LENOTTE
Aurore
1 097
BRIE
Yann
1 098
NEUHAUSER
Cédric
1 099
CARO
Patrick
1 100
CHENAUX
Alain
1 101
BAILLY BAILLY-ROCHA
Bélinda
1 102
MONCHECOURT
Michael
1 103
VIDOT
Thierry
1 104
MILITZEK
Frédéric
1 105
HENNO
Christophe
1 106
L HERRON
Julien
1 107
PERRICHON
Audrey
1 108
BIGNON
Guillaume
1 109
MARTIN
Jean-Michel
1 110
COUDERC BREMOND
Sylvie
1 111
VIDBERG
Christophe
1 112
BOY
Thierry
1 113
ALEXANDRE ROCHART
Corinne
1 114
LOCATELLI
Carole
1 115
DUPUIS
Jean-Philippe
1 116
JACA
Arnaud
1 117
CHAUCHARD
Henri-Paul
1 118
ROULON
Philippe
1 119
EVDOKIMOV
Igor
1 120
PERON
Christophe
1 121
FARRE
Pierre
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 26
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1 122
PETIT
Jean-Philippe
1 123
BERNARDIN
Frédéric
1 124
RIVARD
Anthony
1 125
THIMONIER
David
1 126
MONTAILLIE
Christophe
1 127
BURON
Julien
1 128
FUZELLIER
Florian
1 129
ETEVE
Laurent
1 130
COULON
David
1 131
CELISSE
Cyrille
1 132
DAVY
François
1 133
BROGLIO
Frédéric
1 134
AUMIS
Guy
1 135
BARBIER
Philippe
1 136
GILLON COUTARD
Véronique
1 137
LAMBEC
Jean-Noël
1 138
BARRY
Mamadou
1 139
COUBRET
Bruno
1 140
ANCONETTI
Jean-Michel
1 141
RENNES
Patrick
1 142
LEROY
Hugues
1 143
PEROIS
Bruno
1 144
SUCHET
Jean-Jacques
1 145
BODDAERT
Jérôme
1 146
CADORET
Serge
1 147
MARTINEZ
Éric
1 148
LABAYSSE
Michel
1 149
GARBE
Laurent
1 150
HULOT BALDET
Laurence
1 151
LACOUTURE VANDENABEELE
Sandrine
1 152
HEBERT
François
1 153
DELFERRIERE
Christian
1 154
GOMEZ
Thierry
1 155
VOLETTE
Bruno
1 156
CAGNIARD
Raymond
1 157
WIECHOWSKI
Dominique
1 158
LITZELMANN
Patrick
1 159
MARIN
Bruno
1 160
URBIN
Emmanuel
1 161
BOICHE
Philippe
1 162
DUMOT BETTINI
Céline
1 163
LAMM FONTANELLE
Michèle
1 164
KAJA
David
1 165
LOIZEAU DELAMESIERE
Valérie
1 166
FEL
Jacques
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 27
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1 167
PRINGARBE
Norbert
1 168
BELISSENT
Jean-Luc
1 169
BESSONNIES
Sylvain
1 170
LOQUET
Jacques
1 171
DUPONT
Jacques
1 172
NEROT
Michel
1 173
MEGHAZI BATAILLE
Stéphanie
1 174
BETTINI
Bruno
1 175
BARJOLLE
Éric
1 176
CHAPELLE
Cyril
1 177
LECARDEUR
Christophe
1 178
DOUBLET
Yannick
1 179
DEMICHEL
Jean-Marie
1 180
CHAUDRE
Alexandre
1 181
PEROLINI
Vetea
1 182
ALLARD-MEEUS
Germaine
1 183
CALVEZ
Sandrine
1 184
MARZEK
Jean-Michel
1 185
FERRAND
Vincent
1 186
FOURNEL
Gilles
1 187
MIEZAN
Richmond
1 188
MAUGET
Philippe
1 189
GARNIER GILLET- GARNIER
Sandrine
1 190
DEFAUX
David
1 191
POUZELGUES
Stéphane
1 192
LIEBERT
Isabelle
1 193
DUBUCQ PERUS
Anne-Charlotte
1 194
JEZEQUEL
Stéphane
1 195
ANGEL
Arnaud
1 196
MONTIALOUX
Jean-Louis
1 197
WALLE
Sandy
1 198
QUENSON VANDENBERGHE
Isabelle
1 199
PLUCHART
Cécile
1 200
DELORME
Fabrice
1 201
SCHMIDT
Patrick
1 202
PAUL
Philippe
1 203
BERNEDE
Michel
1 204
DUJARDIN
François
1 205
LABONDE
Guillaume
1 206
CESARD
Pascal
1 207
LECAMUS
Marina
1 208
SOLIS
Alain
1 209
SIMARD
Gérard
1 210
COPPEY
Éric
1 211
DUBOIS
Jean-Marc
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 28
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1 212
PERRIER
Lionel
1 213
JOUBERT
Hugues
1 214
PIERRE
Rémi
1 215
GAUDIN
Vincent
1 216
LILLO
Christian
1 217
RAGOT
Dominique
1 218
FIEVET
Christian
1 219
GASTON
Jérôme
1 220
RAKOTONDRAMASY
Laurent
1 221
RANQUET
Jean-Philippe
1 222
CHATELAIN MARCO
Brigitte
1 223
DIOLOT
Cyril
1 224
MALARD
Dominique
1 225
MOZOLA
Patrick
1 226
DE PASCALE
Jean
1 227
JULE
Philippe
1 228
POTTIER
Franck
1 229
FOUBERT
Philippe
1 230
FAIVRE
Dominique
1 231
JAROSZYNSKI
Jérôme
1 232
COULET
Marie-Charles
1 233
HAMZA
Saïd
1 234
RODIER
Fabrice
1 235
TRAN THANH THIEN
Thierry
1 236
MASCLET
Claude
1 237
LECLOU
Franck
1 238
DELROISE
Patrick
1 239
RENOULLEAU
Laurent
1 240
BATS
Fabrice
1 241
PENOT
Gilles
1 242
PINSON
Olivier
1 243
CROES
Sébastien
1 244
KOUKA
Luyanga
1 245
HERAUD
Lionel
1 246
GARNIER HUBY
Isabelle
1 247
POMMIER - RENIA
Dominick
1 248
MINNE
Jean-Louis
1 249
PEUDENIER
Vincent
1 250
BEAUFILS
Wilfried
1 251
RAEL
Mathieu
1 252
BELTRAN
Arnaud
1 253
MILESI
Xavier
1 254
RAYMOND
Loïc
1 255
ANAGNOSTOPOULOS
Georges
1 256
PETIT
Christophe
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 29
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1 257
ILLICHE
Michael
1 258
LEMONNIER
Philippe
1 259
ALLEAUME
Philippe
1 260
PASSOT
David
1 261
GUINFOLLEAU
Christophe
1 262
GONCALVES
Manuel
1 263
KADARBI
Radouan
1 264
HAJLI
Youssef
1 265
ALEXANDRE
Gaël
1 266
MODICOM
Fabien
1 267
CABANIE
Jérôme
1 268
COULOUMA
Delphine
1 269
LIZEUX
Laurent
1 270
TOUZARD
Romuald
1 271
SAMARAN
Lionel
1 272
COTREZ
Mickael
1 273
LABONDE
Willy
1 274
JAMES
Patrick
1 275
CEA
Serge
1 276
GARCIA
Patrick
1 277
LE GUILLOU
Jean-François
1 278
GEMELLARO
Alexandre
1 279
BELLEUVRE
Bruno
1 280
RACCA
Nathalie
1 281
SALOU
Gilles
1 282
DUPONT
Joëlle
1 283
HENIN
Jean-Louis
1 284
ABRIAL
Patrick
1 285
DUPONT
Thierry
1 286
NICOL
Christophe
1 287
CRETEL
Arnaud
1 288
SALVY
Patrick
1 289
FORESTIER
Jean-Charles
1 290
RAYMOND
Romain
1 291
LE BRUMENT
Philippe
1 292
PIEUX
Christophe
1 293
VARLET
Olivier
1 294
BUGADA
Sébastien
1 295
KERMERGANT
Yann
1 296
BOUR
Philippe
1 297
GILLET
Philippe
1 298
WECH
Patrick
1 299
WASSELIN
Dany
1 300
DOYEN
Bernard
1 301
CHAIGNEAU
Dominique
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 30
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1 302
LUSIER
Claude
1 303
LE GRAND
Daniel
1 304
THOMASSIN
Régis
1 305
SCHWITZER
Patrick
1 306
BRETEAUX
Philippe
1 307
DURAND ARNOUX
Brigitte
1 308
BONUTTO
Richard
1 309
BENETREAU
Jérôme
1 310
LE MOUEL
Claude
1 311
REMY
Éric
1 312
CAPART
Claude
1 313
ROCHE
Marcel
1 314
PRODHOMME
Martine
1 315
POUCH
Bernard
1 316
BOURREAU
Cyrille
1 317
GUEDON
Christophe
1 318
POUBLAN
Serge
1 319
OLIVIER
Michel
1 320
GOUTIERES
Yvan
1 321
COLANGE
Daniel
1 322
PEYRE
Laurent
1 323
BANAS
Étienne
1 324
LE NAOUR
Patrice
1 325
SELLIER
Patrick
1 326
BINEAU
Jean-Marc
1 327
GIACALONE
Francois
1 328
DELIENS
Patrice
1 329
RICHARD
David
1 330
FOURNET
Laurent
1 331
LASSERRE
Patrick
1 332
GRANADOS
Serge
1 333
SABALOI
Christian
1 334
ALLARD
Michel
1 335
FANCHONE
Luc
1 336
AMADIS
Bruno
1 337
DESPLACES
Alain
1 338
GEORGE
Cyprien
1 339
FABRE
Patrice
1 340
PEREIRA
Alexandre
1 341
SYLVANISE
André
1 342
GOUTHIER
Éric
1 343
GOMEZ
Jean-Claude
1 344
NATTIER
François
1 345
FIOLET
Luc
1 346
PIGEOT
Didier
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 31
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1 347
YADAN
Victor
1 348
PIERQUIN
Olivier
1 349
BAUX
Christophe
1 350
ROSAMOND
Jean-Max
1 351
BAUDRY
Jean-Jacques
1 352
BIEBERSTEIN
Loïc
1 353
DURAND
Jean-Marc
1 354
MARTIN
Jacques
1 355
MITH
Karicia
1 356
MONNIER
Serge
1 357
GUENNAS
Boualem
1 358
DUTHILLEUL
Jean-Luc
1 359
AUSSENAC
Jean
1 360
FOURMY
Erik
1 361
COURTOIS
Marie-Hélène
1 362
SAINT SOLIEUX
Alain
1 363
BARNABA
Albert
1 364
MOTILLON
Gérard
1 365
JOURDAIN
Thierry
1 366
BOYER
Guy
1 367
BERTIN
Jacques
LISTE COMPLÉMENTAIRE
1 368
MAUDUIT GREBER
Christiane
1 369
BEHAGUE
Christophe
1 370
BLANC
Marie-Pierre
1 371
AUGUSTYNEK
Christophe
1 372
KUBLER
Vincent
1 373
RIZZATO DROOLANS
Laetitia
1 374
LAUDICO
Louis
1 375
CARLES
Alain
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 32/95 – Page 32
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la police nationale
________
Direction des ressources
et des compétences de la police nationale
________
Sous-direction de l’administration
des ressources humaines
________
Bureau des gradés et gardiens de la paix
________
Arrêté du 12 avril 2011 relatif au tableau d’avancement
au grade de major de police pour l’année 2011
NOR : IOCC1109265A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu la loi no 83‑634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84‑16 du
11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’État, et notamment les
articles 56, 58 et 59 ;
Vu la loi no 95‑73 du 21 janvier 1995 modifiée d’orientation et de programmation relative à la sécurité ;
Vu le décret no 82‑451 du 28 mai 1982 modifié relatif aux commissions administratives paritaires ;
Vu le décret no 95‑654 du 9 mai 1995 modifié fixant les dispositions communes applicables aux fonctionnaires actifs des
services de la police nationale ;
Vu le décret no 2004‑1439 du 23 décembre 2004 modifié portant statut particulier du corps d’encadrement et d’application
de la police nationale ;
Vu l’avis émis par la commission administrative paritaire nationale compétente à l’égard du corps d’encadrement et
d’application de la police nationale en sa séance du 24 mars 2011 ;
Sur la proposition du préfet, directeur général de la police nationale,
Arrête :
Article 1er
Le tableau d’avancement au grade de major de police pour l’année 2011 est arrêté conformément à l’annexe ci-jointe.
Article 2
Le préfet, directeur des ressources et des compétences de la police nationale, est chargé de l’exécution du présent
arrêté qui sera publié au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de
l’immigration et sur le site intranet de la direction des ressources et des compétences de la police nationale.
Fait le 12 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de la police nationale,
F. Péchenard
La présente décision peut faire l’objet d’un recours administratif auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de
l’immigration ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif (art. R. 421‑1 et suivants du code de justice administrative) dans le délai de
deux mois courant à compter de sa publication.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE
LISTE UTILE
1
ZAMI
Alain
2
DELMAS
Yvan
3
OGOR
Christian
4
PUYBOURDIN
Michel
5
LOHEZ
Jean-Luc
6
JANRAITZ STOUFF
Dominique
7
MICHEL
Yvon
8
GUERIN
Patrick
9
LENFANT
Thierry
10
FOX
Remy
11
GASPA
Jacques
12
THERON
Didier
13
CHABANAT
Christian
14
SALVIN
Joël
15
LOUAZEL
Marie Thérèse
16
PERY
William
17
BATAILLE
Jean-Paul
18
CHASTELLIERE
Jean Louis
19
CHEVROLAT
Patrick
20
PARDI
Patrick
21
BARBENTON
Didier
22
MARELILLE
Alberte
23
LEGER
Yvon
24
QUEMET SIMON
Marie Josée
25
BESIN
Gérard
26
JEZEQUEL
Patrick
27
COPPIN
Philippe
28
BOULANT
Bernard
29
OEILLET
Alain
30
LUIT
Léonce
31
PERALES
Didier
32
PEIC TUKULJAC
Gabriel
33
PETIT
Jean Michel
34
CORNU
Jean Marie
35
FLOURET
Jean Louis
36
LUBIN
Jean-Luc
37
ARCHAMBAULT
Dominique
38
COURTECUISSE
Yves
39
BASBAYON
Philippe
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
40
RENAULT
Guy
41
DERNIWEZ
Michel
42
POTIER
William
43
BERTON
Michel
44
LEROY
Denis
45
GLIZE
Jean-Michel
46
HOURDEQUIN
Patrick
47
ROUSSELLE
Roger
48
DALAMIOT
Jean
49
VIGNAUD
Éric
50
RIOS
François
51
MUNIER
Éric
52
HUCKE
Pierre
53
ORTEGA
Claude
54
THIERRY
Patrick
55
LAVIEC
Bertrand
56
RAYNAUD
Laurent
57
VIGUIER
Jérôme
58
PARIS
Geneviève
59
ZOUAOUI
Hubert
60
GAZIER
Philippe
61
BOIS
Hervé
62
LASCHKAR
Guy
63
BOUILLAUD
Patrice
64
CHEZE
Bernard
65
MAGRI
Stéphane
66
PAGES
Jacques
67
MULLER
Dieter
68
POIRIER DAVID
Sylvaine
69
GRANDJEAN
Christophe
70
BOULEKFOUF
Michel
71
CATHELAIN
Laurent
72
JARZEMBOWSKI OLIVER
Valérie
73
BOSREDON
Roger
74
CYLLA
Yves
75
DESCOUENS
Fabrice
76
BLAISE
Laurent
77
VIAL
Gilles
78
FIXE
Michel
79
COCHETEUX
Thierry
80
CAUCHE
Christophe
81
GODOT
Jean-Michel
82
BOUZIGNAC
Isabelle
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
83
SOEBANDI
Sunarjo
84
OLIVARY
Fred
85
BEDJA
Ahamadi Ahamada
86
BUSIN
Pascal
87
PORET
Christophe
88
SAGIT
Bernard
89
PACITTO
André
90
VALLET
Raphaël
91
CROMBEZ
David
92
JOUGON
Tony
93
LECOINTRE
Éric
94
AUBARD
Philippe
95
DEFOSSEZ
Laurent
96
AGUADO
Yvitch
97
FENIOUX
Laurent
98
GINESTE
Joël
99
PION
Christophe
100
LUSSIAUD
Franck
101
CUNIER
Catherine
102
BERTRAND
Yves
103
HENRY
Pascale
104
FIEVEZ
Franck
105
POLI
Fabrice
106
MEKHALFI
Michel
107
VAZQUEZ
Jean
108
BROTO
Dominique
109
OLIVA
Éric
110
DE LA MOTTE DE BROONS DE
VAUVERT
Tanguy
111
CHIZAT
Alain
112
ARMANT
Louis
113
COLCHIDE
Gilbert
114
LOQUIN
Patrice
115
DAUMERIE
Véronique
116
BERNHARD
Christian
117
GILETTA
Stéphane
118
GIL
Bruno
119
GERBERON
Patrick
120
HOURCAU
Olivier
121
ALLEMAND
Jean-Marie
122
DEPUYT
Thierry
123
GARCIA RIBES
Michèle
124
ORIOLI RUBAS
Nathalie
125
GALEA
Frédéric
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 4
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
126
ANTICH DUCHESNE
Sandrine
127
BEAUBAT
Pascal
128
MILLET
Bruno
129
HARMENT
Patrice
130
BRETON
Bernard
131
CHARLES
Étienne
132
GABORIAUD
Josiane
133
LUVERA
Bernard
134
CARTIER
Laurent
135
SUANEZ
Gérard
136
BOUTEILLE
Philippe
137
BATTUT
Jean-Louis
138
CORROY
Patrick
139
FUSIL
Jean Marie
140
DEBARGE
Jean Marc
141
PFISTER
Robert
142
TALBI
Claude
143
GOGUILLON
Robert
144
SOULES
Michel
145
PRADINES
Francis
146
ROGER
Jean-Luc
147
CRES
Serge
148
LE PAGE
Philippe
149
FABRYKA
Nadine
150
LOFFICIAL
Joël
151
LECALVE
Jacky
152
FONT
Jean Paul
153
FAUCONNIER
Éric
154
CAUMONT
Francis
155
MARTIN
Bernard
156
LABORDE
Marc
157
NEURANTER
Pascal
158
GALINDO
Denis
159
BLATRIER
Catherine
160
DOXIVILLE
Jean Michel
161
GEFFRAY
Laurent
162
HERNANDEZ
Christian
163
SEGERS
Thierry
164
DAUPHIN LEBLANC
Claude
165
CHAMBONNET
Franck
166
CHEVAL
Joël
167
DE GUGLIELMO
Jean Paul
168
CAPDET
Jean
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 5
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
169
DURAND DURAND CHEVRIER
Isabelle
170
LEPARQ
Éric
171
VASSALLO
Sauveur
172
SERVAT
Hervé
173
PAYARD
Jean Claude
174
MESMACQUE
François
175
BOURGOIN
Thierry
176
LAVOL
Jean-Claude
177
VESTE
Marcel
178
PAWLIK
Jacques
179
VIELMAS
Didier
180
HOURDIAUX
Éric
181
VIOLAS
Aldo
182
IAQUINTA
Salvatore
183
LAZZARINI
Pascal
184
RODRIGUEZ
Antoine
185
VIOLAS
Christophe
186
CARRE
Éric
187
JEANJEAN
Nicolas
188
OFFRE
Philippe
189
FOKKE DE GOEDE
Joël
190
BILLIOTTET
Olivier
191
LILI
Alain
192
EHRHARD
Yves
193
MORIN
Marie-Pierre
194
QUEVA
Patrick
195
GEORGES
Thierry
196
SALAVERT
Jean-Richard
197
PONS
Serge
198
NACER
Rachid
199
DUARTE
Joseph
200
THOREZ
Jean-Philippe
201
GELLY
Jean-Luc
202
CHEVRY
Philippe
203
TERZIAN
Patrick
204
GRAIN
Patrick
205
LAFARGUE
Laurent
206
CORNEE
Jean Pierre
207
RADZIEJEWSKI
Jean-Philippe
208
BLANQUET
Thierry
209
QUERET
Olivier
210
BULLIER CARRE BULLIER
Laurence
211
DELATTAIGNANT
Michel
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 6
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
212
WALCH
Jean-François
213
ZURAWCZAK
Joël
214
MARTI
Pascal
215
RIDART
Didier
216
DUPONT
Jérôme
217
BERTIN
Michel
218
PEYRETOUT
Loïc
219
MARTINON
Marcel
220
MARIE
Alain
221
NOIRET
Luc
222
RAYMOND
Gérard
223
THALAMY
Jean-Charles
224
LENEVEU HERY
Marie Noëlle
225
PETIT
Philippe
226
ERREBAU
Jean-Claude
227
BARRE
Albert
228
PERGAUD
Didier
229
LASSERRE
Gilles
230
FOURNIER
Joël
231
MONTPELLIER
Xavier
232
DRODE
Michel
233
STEPHAN
Patrick
234
FRESKO
Claude
235
CANNESSON
Vincent
236
THERIN
Joël
237
CORION
Alain
238
CERTA
Marc
239
DEQUESNE
Jérôme
240
ATTIMON
Yves-André
241
ZANONI
Patrick
242
MILESI
Thierry
243
MARAIS
Pascal
244
MARCHAND
Laurent
245
BONNET
Serge
246
FALGUIERES
Norbert
247
VIVIEN
Philippe
248
DESBIENS
Olivier
249
ROUSSEL
Jean-François
250
REMY
Jean-Claude
251
BARTOSIK
Jean-Paul
252
VILLEJOUBERT
Luc
253
SABRIE
Laurent
254
THOMAS
Gilles
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 7
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
255
DELEGUE
Francis
256
DUPONT
Thierry
257
LEYMARIE
Arnaud
258
SAUDRAIS GUMEZ
Florence
259
MONNEAU
Philippe
260
BIDON
Laurent
261
LAPORTE
Philippe
262
DHESSE
Anne
263
LECLERCQ
Frédéric
264
ROCH
Philippe
265
EVRARD
Hervé
266
MERCIER
Arnaud
267
WALGER
Gilbert
268
MARCKOWITZ
Philippe
269
DEFIOLLES
Éric
270
ROUSSEAU ROUSSEAU-ROY
Ghislaine
271
GUILLOU
Bernard
272
DECHAPPE
Laurent
273
DUPAS
Lionel
274
PAYET
Jean-Marc
275
ADELE ADELAIDE
Marie Reine
276
BOUTEAU
Martial
277
BOENS
Pascal
278
BERNARD
Guy
279
HEMERY
Hervé
280
CROUTE
Jérôme
281
BOYCE
Roland
282
BERGER
Michel
283
ROBERT
Serge
284
JACQUES
Bruno
285
CATHELAT
Yves
286
LOPEO
Christian
287
DEMENGE
Jean Philippe
288
MARTIN
Harry
289
MESSIAEN
Jean Michel
290
WANDE
Guy Paul
291
BOUGHEDADA
Abdelmadjid
292
DUMAS
Patrice
293
ROLAND
Jean Luc
294
SINDT
Fabienne
295
SIGNORET
David
296
NGUYEN VAN LONG
Alexandre
297
PEVERE
Jean-Louis
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 8
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
298
ENNAS
Daniel
299
DUPONT
François
300
BERONIGUET GIMENO
Diana
301
NORMAND
Yann
302
HERNANDEZ
Serge
303
PILATE
Sylvie
304
COLLIN
Franck
305
PASSERI
Jean-Marc
306
CHRYSANTHOS RIVIERE
Michèle
307
CARON
Ludovic
308
ZANCANARO
Franck
309
TRUCHEMOTTE FERRARD
Sylvie
310
RAMUS
Dominique
311
MANCINI
Sergio
312
FRANCOIS
Frédéric
313
GOURMELEN
Daniel
314
CAMPOURCY
Gilles
315
VERDE
Thierry
316
HENRY
Claude
317
MIQUEL
Raymond
318
BADLOU
Philibert
319
PICCIN
Bruno
320
TAZBIER
Jean Michel
321
FERRIERES
Gérard
322
HOUALLET
Jérôme
323
NATALI
François
324
BAILLEUL
Thierry
325
LOPEZ
Robert
326
TINTILLIER
Cyrille
327
DUMETZ
Jacky
328
LUSSIEZ
Raymond
329
BOUDON
Frédéric
330
SUCH
Michel
331
PRICOT
Philippe
332
FRAYSSINET
Max
333
EPAULE
Christophe
334
GAY
Bruno
335
SOL
Thierry
336
POULIQUEN
Jean Michel
337
KLAUSZ
José
338
GARCIA
Marc
339
MAURICE
Jocelyn
340
SIMONIN
Albert
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 9
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
341
VERWAERDE
Frédéric
342
BERGES
Bruno
343
ABDOUL AZIZ
Abdallah
344
JAGOU
Bruno
345
NIETO
Stéphane
346
FOUILLAUD
Laurence
347
BENOIT
Ghislain
348
LE SAOUT
Yannick
349
AUBERT
Patrice
350
NORMANDIN
Xavier
351
BELOUAD
Akim
352
LESEL
Manuel
353
NUSSBAUM
Philippe
354
JANELLO
Philippe
355
VASSEUR
Nicolas
356
LOSAT
Nicolas
357
BURATTI
Giovanni
358
GABARD
Bruno
359
THOMAN
Gordon
360
BARCELO
Marc
361
VILLAIN
Frédéric
362
PIESSET
Stéphane
363
VUILLERME
Jean Luc
364
BUSSIERE
Philippe
365
LE RIVAGER
Luc
366
PLE
Stéphane
367
MAZIER
Martine
368
DUPLAND
Stéphane
369
M’LIMI
Said
370
DELLISTE
Sylvain
371
GUIEYSSE
Hervé
372
AUDEGOND
Philippe
373
FOURNIER
Laurent
374
MOUCHEL VALLON
Isabel
375
DUBIN
Laurent
376
DESCAMPS
Stéphane
377
MAZANCIEUX
Éric
378
CAMPILLO
Bernard
379
MACHADO
Éric
380
PIRES
Antoine
381
SARTORI
René
382
DUMAS
Patrice
383
SCHITTERER
Christophe
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 10
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
384
PERRIER
Franck
385
MARTEL
Christophe
386
LETENEUR
Yves
387
JACQUES
Didier
388
VAROQUIER
Hervé
389
CEBULSKI
Frédéric
390
SOULODRE
Laurent
391
PEROCHON
Bruno
392
PETIT
Alain
393
PIUBELLO
Patrice
394
DABIN
Édouard
395
DUMOULIN
Christophe
396
VALLE
Francisco
397
GUYON
Maryan
398
LORRAIN
Philippe
399
DALPONT
Éric
400
LARDY
Pierre
401
BRO
Jean Pierre
402
RAGIVARU
Patrick
403
FEVRIER
Georges
404
POUPON
Claude
405
RIVAUD
Pascal
406
MAGERT
Philippe
407
ENGEL
Alex
408
MAZZUCATO
Frédéric
409
DI MAIO
Philippe
410
VOURIOT
Michel
411
POUVREAU
Jean Luc
412
SOL
Christophe
413
MARQUES
Jacques
414
GUILLAUME
Jean-Claude
415
CAPUTO
David
416
BERNARD
Luc
417
PHILIPPE
Gérard
418
DUROY
David
419
BOGAERT
Régis
420
SOULIER
Martial
421
NICLAUSE
François
422
SANTI
Éric
423
MERCIER
Thierry
424
PINCHON
Éric
425
CHAVILLE
Denis
426
BAUT
Philippe
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 11
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
427
BRION
Thierry
428
ROCHE
Jean Paul
429
BINACCHI
Éric
430
LEPELLETIER
Dominique
431
ORTEGA ROSIER
Marie-France
432
PAQUET
Philippe
433
LHOSTE
Hervé
434
DORME
Jean-François
435
MARGAND
Jean-Michel
436
DELARCHE
Claude
437
JAMBON
Christophe
438
MOKHEFI
Cyril
439
DEVAUTOUR
Christophe
440
LEGROS
Alain
441
DUFAIT
Michel
442
LE THERY
Yves
443
BOYER
Philippe
444
ASTESIANO
Robert
445
SALAUN
Laurent
446
DENIS
Didier
447
ANCORA
Robert
448
VIALLET
Denis
449
DUBOIS
Bruno
450
SCAVINO
Jean-Marc
451
MULLER
Philippe
452
ANGST
Philippe
453
CARRIER
Nathalie
454
MEZIERES
Laurent
455
CHARLES
Frédéric
456
ALFONSI
Georges
457
MAZUY
Pascal
458
BEDIER
Éric
459
HIVART
Yannick
460
NICOLAS
Sauveur
461
VERGES
Olivier
462
LE COSQUER
Gilles
463
SIMEONI
Didier
464
PORTET
Philippe
465
BENAZERA
Éric
466
MARTINEZ-Y-RUIZ
Jacques
467
PAYET
Jean Bernard
468
MOREAU
Laurent
469
PEREZ
Jean-Marc
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 12
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
470
TRIOREAU
Éric
471
REGNIER
Thierry
472
CANONNE
Willy
473
COLLIN
Anthony
474
LOUIS
Pierre
475
DELABRE LACOUR
Christine
476
LI
John
477
COLOMBO DUPONT
Martine
478
GRONDIN
Eddie
479
MIRABAIL
Georges
480
PHILIPS
Jean-Marie
481
BLANCARD
Jean Louis
482
GAILLARD
Michel
483
MOUTON
Régis
484
VERRY
Michel
485
LALOY
Thierry
486
LENNE
Didier
487
LAURENT
Patrick
488
COURTIAL
Gilles
489
BLONDEAU
Patrick
490
HELARY
Didier
491
GUIOT
Jean Marc
492
FEDELI
Gilles
493
FREDES
Gérard
494
RINALDI
Vito
495
DOUBLET
Pascal
496
PRATX
Jacques
497
OLIVE
Robert
498
LIARD
Jean Michel
499
WATHIER
Laurent
500
MAIZIERES
Olivier
501
CHARTRES
Jean-François
502
GIRARD
Claude
503
LEVALOIS
Jean-Claude
504
BRIOIT
Patrick
505
REINEIX
Christine
506
DESJEUNES
Stéphane
507
KROUCHI
Djamal
508
MULLER REGNIER
Hélène
509
DE BOISVILLIERS
Patrice
510
FLEURY
Luc
511
HERVE
Remy
512
JORE
Patrick
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 13
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
513
VILCOCQ NOEL
Muriel
514
PLAINEAU
Alain
515
GRALL
Jean Jacques
516
DUBOIS
Didier
517
GIOCANTI
Bernard
518
DUBOURG
Thierry
519
VERRIER
Éric
520
CHMARA
Denis
521
DELANNOY
Jean-Marie
522
LE NEUN
Marc
523
DESHAYES
Guy
524
VASSE
Janick
525
OLIVIER
Pascal
526
MONOD
Olivier
527
GUYOT
Dominique
528
VUILLIER
Patrick
529
PICHONNEAU OUDOT
Isabelle
530
DELANNOY
Marc
531
ABOS
Thierry
532
GEAIX
Christophe
533
BAUDHUIN
Alain
534
HAUDINGER
Stéphane
535
GARAUDEL
Jean Robert
536
COQUOZ
Jean-Louis
537
JACQUES
Yannick
538
FROHLICHER
Wilfrid
539
JEHL
Michel
540
COTINEAU
Nathalie
541
MOLINA
Valérie
542
TRITZ
Laurent
543
KAMINSKI
Éric
544
SCHALLER
Jean-Luc
545
MASSELOT
Philippe
546
PEYNAUD
Hervé
547
ARVIEU
Éric
548
PASTYN
Philippe
549
LE BECHEC
Fabrice
550
ALARY LEMOINE
Nathalie
551
CORNU
Alain
552
FERTE
Richard
553
SENECAL
Pascal
554
LEBIDAN
Jean
555
CASANO
Jean-Claude
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 14
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
556
CHAGNON
Olivier
557
COLLIARD
Éric
558
BLANC
Jean-Michel
559
HAIF KHAIF
Farouk
560
COUSSEN
Thierry
561
BEGUE
Didier
562
CHERAULT
Christophe
563
PERRET
Christophe
564
CARAYOL
Gérard
565
ROUXEL
Patrice
566
NEZ
Gilbert
567
ERGAN
Jean-Pierre
568
LEROY
Bruno
569
EBERHART
Christophe
570
GATIGNON
Nathalie
571
BOEGEAT
Arnaud
572
CHEREL
Christophe
573
GUZ
Catherine
574
GLOAGUEN
Fabrice
575
LIGER
Nathalie
576
LAURENT PEREZ
Agnès
577
RICHOMME
Thierry
578
MONESTIE
Alain
579
BUGAUT
Olivier
580
AZENAG
Laurent
581
KREMER
Didier
582
RENAULT LAIPE
Pascale
583
MOURICHON
Patrick
584
SILBERREISS
Pascal
585
WOLEK
Éric
586
JONDEAU
Christophe
587
POUZOLLES
Jean-Luc
588
DOBRENEL
Stéphane
589
DELEVAQUE
Emmanuel
590
MARGAT
Michael
591
DENETRE
Sandrine
592
BOUYSSES
Jean Louis
593
FOULON
Christian
594
CHAMBONNET
Marie-Christine
595
AMIOT
Christine
596
LANEUVILLE
Christophe
597
CARPENTIER
Frédéric
598
COUET
Raphaël
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 15
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
599
DUFAUX
David
600
TANCOGNE
Stéphane
601
POREE
Patrice
602
BRANCHUT
Jacques
603
CAZOULAT
Patrick
604
TREFLE
Jean Pierre
605
SAYNAC
Thierry
606
VIGUIER
Daniel
607
CLARABON
Laurent
608
CENDRIE
Jean Marc
609
DOURNELLE
Bruno
610
BLONDEAU
Christophe
611
GILBERT
Philippe
612
LENOIR
Éric
613
DAMAS
Stéphane
614
ADAM
Sandrine
615
DIBOINE
Franck
616
MAZURIER
Joël
617
DANO
Jean-Noël
618
HOMS
Patrick
619
DELEUZE
Remy
620
METLAINE
Razis
621
LE GRAND
Franck
622
RICHARD
Denis
623
DUFOUR
Fabrice
624
RICHARD
Frédéric
625
LECONTE
David
626
MUSSELECK
Pascal
627
MILLOT
Philippe
628
BELGHAZI
Farida
629
SERRADJI
Daniel
630
CASTELLANI
Marc
631
GOUACHON
Emmanuelle
632
YON
Éric
633
BRENNER
Stéphane
634
PARRA GEREL
Jocelyne
635
DEGARDIN
Pascal
636
MASTANTUONO
Isabelle
637
LORTHIOIS
Philippe
638
GOUDENHOOFT
Franck
639
KERNINON
Patrice
640
DELAVARENNE
David
641
POUS
Christian
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 16
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
642
BESSE
Éric
643
GEAY
Guy
644
PAGEAULT
Emmanuel
645
ALARDIN
Pascal
646
KUCZERA
Patrice
647
COUSSEN
Olivier
648
BOSSEBOEUF
Marc
649
CHEDOTAL
Sylvie
650
ROMAIN
Gilles
651
GUERIN
Stéphane
652
FARNER
Yves
653
GUILLARD
Patrick
654
CENTA
Frédéric
655
GOUBE
Christophe
656
DEVAUD
Reynaldo
657
SAIZ
Stephan
658
TICHON
Fabrice
659
BILLIER
Stéphane
660
WOLSKI
Frédéric
661
DELANGLEZ
Damien
662
DUMAS HULOT
Christine
663
FUCHS
Isabelle
664
LERAY
Bertrand
665
MARCOS
Thierry
666
AUDON
Benoist
667
GALLETIER KONIECZNY
Laurence
668
AIELLO
Giovanna
669
FOURCHET
Régis
670
PICANT
Hervé
671
GARNIER
Hervé
672
FAURE
Jean-Christophe
673
RAMBAUT
Philippe
674
CHASSARA
Thierry
675
BARBE
Simon
676
HEBERT POULET
Catherine
677
JANUS
Serge
678
TINEYRE SERRADJI
Isabelle
679
CROCHU
Pascal
680
DELECOEUILLERIE
Ludovic
681
ORSINI
Stephan
682
SOTTOVIA DELESCAUT
Évelyne
683
DEMULLIER
Pascal
684
MOYA
Richard
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 17
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
685
FAURE
François
686
CHANTRELLE
Lionel
687
GAUVIN
Patrice
688
TORNATO
Fabrice
689
NERCE
Stéphane
690
BRENET
Jean-François
691
TREHIN
Hervé
692
COSTE
Luc
693
LEMAITRE
Philippe
694
GAUTHIER
Philippe
695
BURGAUD
Frédéric
696
TURQUOIS
Philippe
697
CARRON
Christophe
698
BLASZCZYK
David
699
BRIAND
Stéphane
700
MAILLIER
Patrice
701
FONTAINE
Xavier
702
ROUX
Michel
703
COSNARD
Laurent
704
FICHOU FAUST
Dominique
705
BONOT
Marc
706
MEIGNEN GRASSULLO
Brigitte
707
SAUVAGET
Bruno
708
FISTACHE
Michael
709
HIROUX
Jean Yves
710
GROSSI CULLERON
Marie-José
711
TOUSCH
Frédéric
712
CHANEMOUGAM
Soundar
713
NICOLAS BERTHO
Jocelyne
714
DENOYELLE
Frédéric
715
GEYER
Étienne
716
VIVERGE
Éric
717
VIDAL
Laurent
718
DESREAUX
Jérôme
719
ZANDER
Benoît
720
GAYA
Gilles
721
JEANNOT
Philippe
722
POTEZ
Jean Luc
723
MARCELLIN
Jean-Robert
724
ESCARBELT
Jean Michel
725
NAVE
Antoine
726
DROUILLAT
Patrick
727
SCHWEITZER BETTON
Évelyne
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 18
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
728
PARRINELLO FLANDRY
Martine
729
PERRIN DE ZOTTI
Brigitte
730
VACCARO
Jean-Marc
731
KIALIKI NERI
Lusia
732
ANGLAS
Maxime
733
RIPOLLES
Claude
734
BINET
Jean-Luc
735
GARCIA
Philippe
736
BERARDINELLI
Raphaël
737
LERT
Jean-Louis
738
SERRANO
Thierry
739
FORRAT
Bruno
740
PHILIPPE
Bernard
741
JEANDENAND GUINCHARD
Florianne
742
LIGNON
Alain
743
DEMBOWIAK
Jean
744
PARTOUCHE
Éric
745
TORRES
Jacky
746
CHEVAIS FOLTIER
Claudine
747
DUPONT
Bruno
748
DELABY
Emmanuel
749
ARCHAMBAUD
Éric
750
CHAPITAUX
Rémi
751
RUBIRA
Pascal
752
HOARAU
Didier
753
GRAZER
Alain
754
BARRAS
Patrick
755
PLACHEZ
Michael
756
DI MAGGIO
Éric
757
FEMINIER
Alain
758
AGEDE
Alain
759
ANDOLINA
Paolo
760
REVELLAT
Sylvain
761
BEVINI
Giordano
762
CADET
Éric
763
QUEILLE
Philippe
764
COLOMAR
Joël
765
LOPIN
Daniel
766
PEREZ
Alain
767
VANDAMME
David
768
BIGOT
Pierre
769
DEBAISIEUX
Patrice
770
OSMONT
Jean-Michel
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 19
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
771
GALLIEN
Josick
772
GOETGHELUCK
Francis
773
MAZEREEUW
Laurence
774
HELARY
Guy
775
GIRARDET
Daniel
776
SICART
Didier
777
LETOCART
Éric
778
BRUNO
Joël
779
CRETEL
Frédéric
780
DEHON
Alain
781
ARNOULD
Bruno
782
JACO
Dominique
783
OLIVIER
Jean Luc
784
LEFEBVRE
Jean Luc
785
ARNOULD
Daniel
786
DASCOTTE BROUTIN
Madeleine
787
BERVIALLE
Patrice
788
ROSSARD VIGUIER
Valérie
789
LEGRAND
Denis
790
BOUTELIERE
Stéphane
791
CARO
Yannick
792
DEPAEPE
Dominique
793
HANK
Ahcene
794
CHAPONNAY
François
795
ESTACHY
Patrick
796
DUPUIS
Marc
797
MANENT
Alain
798
STOCK
Jean Pierre
799
PHILBERT
Bruno
800
CAZABAT
Alain
801
HELES
Florence
802
RICHARD
Jean-Marc
803
GAVIRA
José
804
ALEXANDRE AUGRAND
Manuel
805
NANTY
Gilles
806
DUFOSSE
Gilles
807
DUTERTRE
Fabrice
808
CLAUSSE
Frédéric
809
LANNI
Robert
810
LECOEUR
Éric
811
RUYSSCHAERT
David
812
GONON
Valérie
813
HURE
Jean-Loup
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 20
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
814
THUILLIER
François
815
MARSAL
Philippe
816
BONDIER
Jean-Marc
817
GREPPI
Jean Marie
818
BATTA
Nestor
819
LAFONT
Marc
820
LERONDEL
Arnaud
821
MAUD’HUY
Éric
822
HAUDECOEUR
Patrick
823
GRESSET
Laurent
824
QUEANT
Franck
825
THOMAS GEOFFROY
Fabienne
826
LE GAL
Jean Luc
827
MOLLON
Edith
828
DELAGNES
Xavier
829
VAIRON
Georges
830
MERLETTE PELTIER
Sibylle
831
MOREL
Gilles
832
GALVAN CELESTIN
Marie-Rita
833
CORMAND KTORZA
Virginie
834
VALLEE
Franck
835
SILVA
Pedro
836
FRANCAIS
Christophe
837
TOMIS
Laurent
838
MAES
David
839
GRUMETZ
Frédéric
840
BUCZKOWSKI
Hervé
841
CORSI
Marc
842
LECUTIEZ
Gilles
843
DAVAL
Yves
844
MESNARD
Thierry
845
SOUBLET
Stéphane
846
FAUCONNET
Dominique
847
SEVIN
Stéphane
848
BALDY
Laurent
849
HENNEBELLE
Philippe
850
DUCHAUSSOY
Christophe
851
QUESSADA
Alain
852
GEONGET
Patrice
853
COUSSAN
Lionel
854
LAMOUR
Chantal
855
COLLET
Frédéric
856
BOULEUX
Philippe
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 21
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
857
COURNAC
Frank
858
BAUDY
Hubert
859
LELARGE
Stéphane
860
GUERRINI
Jean Baptiste
861
VIOT
Thierry
862
HORY
Alain
863
DEBBACHE
Nordine
864
LAGARDE
Éric
865
MANUEL
Eddie
866
AURELLE
Christophe
867
STEVENIN
Denis
868
CROUZILLE BOULARD
Fabienne
869
FIRMIN
Élisabeth
870
CORTIJO
Lionel
871
BOULANGER
Véronique
872
GOFFART
Roger
873
VOISELLE
Vincent
874
TETART
Stéphane
875
LE SCANFF
Jean-Michel
876
MARTIN
Didier
877
DEGLAVE
Sylvie
878
CHAUFFOURNIER
Serge
879
VAILLANT
Pascal
880
JAOUEN
David
881
DI BERNARDO
Giny
882
CARACENA
Patrick
883
AMALRIC
Philippe
884
BRULE
Philippe
885
DUMONT
Patrice
886
MARCON
Jean Michel
887
PEYREGNE
Jean-Pierre
888
PEREIRA
Manuel
889
GIET
Catherine
890
AUCOULON
Fabrice
891
MOISSON BASSO
Christine
892
KEMPF
Michel
893
ETIENNE
Marc
894
VERZELE
Franck
895
POUPIN
Stéphane
896
HESPEL
Olivier
897
DELAGRANDE COUSSEMACKER
Murielle
898
NAVILLE
Franck
899
TOMSIC
Stanislas
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 22
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
900
BONTEMPS
Christophe
901
RATIER
Jean Pierre
902
MAYEUR
Gérald
903
LEWANDOWSKI
Éric
904
DESHAUTEURS
Thérèse
905
KIHAL
Mohamed
906
DELALANDE
Florian
907
THIL
Marc
908
ALLGEYER
Marc
909
EDOUARD
Sylvestre
910
GOUMAIN
Bruno
911
PERON
Yannick
912
PERE CHAUVEAU
Véronique
913
TROPLENT
Gilles
914
BOUCHET
Jean Luc
915
PANZARELLA
Patrick
916
MAGNAVAL
Patrice
917
COLORE
Philippe
918
HUTIN
Stéphane
919
BIEGLE JOUCLARD
Yolande
920
GRARE
Dominique
921
NICODEME
Olivier
922
CORBIER
Philippe
923
VAUTRIN
Serge
924
PREVOT
Dominique
925
LECHAT
Thierry
926
GIRAUD
Lionel
927
PROCOLAM
Aurelien
928
GUISSARD
Alain
929
CUZIN
Antoine
930
MOULIN
Frédéric
931
GRENADOU
Éric
932
RYO
Stéphane
933
DEQUESNE
Georges
934
IUGHETTI
Jean Luc
935
SWIGON
Jean-Marc
936
IGOUNENC
Antoine
937
PARRET
Thierry
938
FILLETTE
Didier
939
DELPECH
Jean Claude
940
FRATTAGLIA
Jean Marie
941
LIETART
Bruno
942
LAFABRIE
Thierry
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 23
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
943
LEPLAT
Philippe
944
LATCHMAN
Aristide
945
ROGERE
Stéphane
946
MONCONDUIT
Michel
947
ADRASTE
Marc
948
SPINAZZE
Marc
949
LE CORRE
Gilles
950
MICHEL
Dominique
951
DEL RIO
Augustin
952
SOUILLART CALLOCH
Sandra
953
VESTRIS
Harold
954
HAUSER BOITEUX
Nathaly
955
BORDET
Thierry
956
RAMET
David
957
MARIZIER
Laurent
958
FREMIN
Laurent
959
BERNARD
Bruno
960
SUREAU
Philippe
961
MOELO
Pascal
962
LAMARCHE
Ludovic
963
MINELLA
Pierre
964
SINGIER
Jean Baptiste
965
MINOIS
Pascal
966
SALA
Andre
967
HERVIO
Mickael
968
CULOT
Éric
969
CAMBAY
Andre
970
MAZZELLA
Serge
971
CHAVANIE
Laurent
972
BOULLONNOIS
Patrick
973
TAMBONI
Dominique
974
EX-BAINAUD ROBINEAU
Laetitia
975
DELIENCOURT
Fabrice
976
GUILLOUX
Jean-Michel
977
GROPPOSO
Marc
978
PECHIN
Bruno
979
REYMONDAUD
Patricia
980
MATHON
Patrick
981
AKRA
Djigre
982
CHUDY
Frédéric
983
GARCIA
Philippe
984
BOUROUROU
Frédéric
985
MOLMY
Pascal
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 24
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
986
DELDEMME
Hubert
987
DAUTREY
Éric
988
FONTEYNE
Franck
989
JACQUEMART MECHIN
Agnès
990
BOPP
Laurent
991
PECHSTEIN
Véronique
992
DEMAY
Éric
993
BOUTELAA
Bruno
994
PROST
Marc
995
CHAILLOT
Laurent
996
PAPANTI
Yves
997
MARECHAU COURTILLE
Sophie
998
BATISSE
Christian
999
GUILHAUMON
Philippe
1000
MARIE
Philippe
1001
SBERRO
Valérie
1002
FEDENSIEU
Olivier
1003
XUEREB ROUDAUT
Catherine
1004
KLEMENCZAK
Christian
1005
GLINEUR
Vincent
1006
WICKE
Laurent
1007
DUENAS
Richard
1008
SCHMITT
Corinne
1009
GARRET
Denis
1010
LEGRAND
Gilles
1011
CHTOUNDER RENAUD
Natacha
1012
DIDIOT
Olivier
1013
CAUCHIE MOSSBACH
Maryse
1014
GROS
Pascal
1015
LACOTE
Pascal
1016
KALEBJIAN
Fabrice
1017
CRATER
Henri
1018
BRACHOT
Philippe
1019
CATALA
Hervé
1020
FABBRO
Stéphane
1021
DEFLANDRE
Ghislain
1022
HENRY
Franck
1023
BRISTEAU
Frédéric
1024
BOUSCARAT
Pascal
1025
CHAMEYRAT
Barbara
1026
LUSARDI
Robert
1027
DENEYER
Anthony
1028
SANCHEZ
Tony
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 25
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1029
PENIN MERLIN
Fabienne
1030
GUICHE
Patrice
1031
MARTY
Didier
1032
COURTOIS
Laurent
1033
LECOMPTE
Nicolas
1034
REY
Éric
1035
BELLIVIER
Geneviève
1036
GUERIN
Cyril
1037
SZWENGLER
Jean François
1038
SOUQUET
Jean Louis
1039
CARU
Sabine
1040
KLINGLER
Daniel
1041
ROLLAND
Daniel
1042
GASTALDI
Bruno
1043
BOYER
Alain
1044
LE BRUCHEC
Philippe
1045
INVERNIZZI
Stéphane
1046
TILLARD
Vincent
1047
BOSSU
Laurent
1048
CATTIAUX
Christophe
1049
PERVIEUX
Stéphane
1050
BAYLON
Éric
1051
CHAUVIN
Lionel
1052
PORAS
Valérie
1053
MARIZY ROCCIA
Sonia
1054
STRZEPEK
Jean-Pierre
1055
HONVAULT
Claude
1056
DEBARGE
Thierry
1057
RENNUIT THIVET
Catherine
1058
FENECH
Nicolas
1059
ROCHAT
Franck
1060
GIOVANNONI
Philippe
1061
BERTROU
Marc
1062
CHAPELAIN
Olivier
1063
PETOUX FAURIE
Christine
1064
BENTH
Bertrand
1065
DEFOIX
Laurent
1066
DECLOQUEMENT
Lilian
1067
ALTES ALTES PRUDHOMME
Isabelle
1068
PAGEAUD
Yannec
1069
BERGER
Éric
1070
TERRIEN
Philippe
1071
MILLET
Karine
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 26
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1072
CARON DEGHMANI
Chantal
1073
COUPIER
Jean Christophe
1074
LEDIEU
Alain
1075
LABADESSE
Frédéric
1076
LE GAC
Fernand
1077
COURTAY
Yohann
1078
BOMBARD
Loïc
1079
FONTENEAUD
Éric
1080
CADE
Carole
1081
LANGE
Franck
1082
PRIAT HORY
Marielle
1083
SOSCIA
Évelyne
1084
SERENI
Marc
1085
POUDEROUX
Ollivier
1086
BRAULT
Béatrice
1087
GOIN
David
1088
LEO
Stéfanie
1089
REYNAUD
Jean François
1090
OLIVAN
Thierry
1091
BARTHELEMIO
Magali
1092
GOUGAUD MOTARD
Nathalie
1093
LEROY
Laurent
1094
TOURNOIS
Francis
1095
LEFEBVRE
Alexandre
1096
HERNANDEZ
Christophe
1097
SIMONI CARETTE
Marie José
1098
HEURTAUX
Fabrice
1099
BIDAULT
Patrick
1100
ROC
Willy
1101
FAUCHERAND
Stéphane
1102
ANNAERT
Bruno
1103
DASTE
Didier
1104
ULUI
Soane
1105
TAMARIAN
Loïc
1106
COURTOT
Christophe
1107
LECLERCQ
Marcel
1108
CAUGANT
Bruno
1109
LEPAGNOL
Philippe
1110
VIGNAU
Thierry
1111
MERAULT
Laurent
1112
DUTERTRE
James
1113
GAFFEZ
Manuel
1114
LARUE
Jean Louis
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 27
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1115
NOEL
Jean-Michel
1116
MARIE
Bruno
1117
MERLIN
Xavier
1118
RUFFONI
Frédéric
1119
MOREAU
Arnaud
1120
TARTE
Fabrice
1121
BERNARDIN
Olivier
1122
MAURICE
Franck
1123
KALINOWSKI
Michel
1124
LE MAGOROU
Yvon
1125
NIVOIX
Philippe
1126
THEVENET CHARPIGNY
Valérie
1127
HERY
Yann
1128
CREN
Laurent
1129
BARON
Benoît
1130
JARRY
Jean Marc
1131
ERNEST
Damien
1132
GHESQUIERE
Michael
1133
ARNOULT
David
1134
THERVILLE
Christelle
1135
CLEMENT-CLERGET
Nadine
1136
DESDEVISES
Samuel
1137
LEROY
Patrice
1138
CLEDIERE
Arnaud
1139
SAISON
Ingrid
1140
KERRAIN
Bernard
1141
FICHTER
Patricia
1142
ROSSIGNOL
Charly
1143
HOAREAU
Thierry
1144
BARROUQUERE THEIL
Alain
1145
CREPIN FLITZ
Florence
1146
MASSON
Jean Michel
1147
PINGAULT
Rodolphe
1148
MARS
Olivier
1149
DEMAISON
Jean-François
1150
ABDOU
Siti
1151
BONPAIN
Roland
1152
LHEUREUX
David
1153
AUBERT
Jean-François
1154
DIAS
Chantal
1155
MORAULT-PANTALINI
Jacques
1156
DURAND
Guy
1157
LAUNAY
Damien
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 28
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1158
VITRY LATAIX
Michelle
1159
NOWICKI
Jean Michel
1160
VITALI
Philippe
1161
SEMERIA
Patrick
1162
TOLILA
Georges
1163
TERKI
Redda
1164
DEBLOCK
Ludovic
1165
LECLERC
Stéphane
1166
HORLAVILLE
Christophe
1167
BONNEAU ELOI
Corine
1168
FORINI
Laurent
1169
RENOUF
Frédéric
1170
CIGARINI
Bernard
1171
SALAUN GUERMEUR
Catherine
1172
DELEU
Jean
1173
VERANI
Stéphane
1174
BERNARD
Hubert
1175
MARBOEUF
Emmanuel
1176
DARQUIE
Pascal
1177
BOUTELOUP
Arnaud
1178
GABORET
Patrick
1179
SIMONNET
Jean
1180
ROBIN
Dominique
1181
POMPIDOR
Jean Paul
1182
MORET
Christophe
1183
DOLOY
Sandrine
1184
GRYNIEWICZ
Nathalie
1185
SETTESOLDI
Jacques
1186
BOTTA
Christophe
1187
BOITEL
Éric
1188
LE PICARD
Alain
1189
ROUSSELET
Éric
1190
DOUAU
Patrick
1191
CHARMET
Jean Yves
1192
BAGOT
Bernard
1193
VANBESELAERE
Jean Luc
1194
RICHERT
Raoul
1195
GIOVANNINI
Alphonse
1196
ARTERO
Serge
1197
PACHY
Patrick
1198
POLLET CARAMELLE
Maryline
1199
BACHMANN
Patrick
1200
DAMBRINE
Serge
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 29
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1201
MAZE
Thierry
1202
PONCET CHALLIER
Catherine
1203
RYCKEWAERT
David
1204
PLUQUET
Renald
1205
LIBRE
David
1206
RUCH
Patrick
1207
TIFFAY
Jean-Marie
1208
ROTURIER
Karine
1209
VALLART
Arnaud
1210
LINEL
Modeste
1211
BAIZET
Alain
1212
JOURDIN
Éric
1213
PAGNY
Sébastien
1214
TOUCHARD TEYSSEYRE
Yvonne
1215
BRISSON
Hervé
1216
BEHR
Claude
1217
PATTIER
Sylvain
1218
GRAJON
Alain
1219
PLANCKE
Benoît
1220
DETKO
Stéphane
1221
DRACH
Véronique
1222
WABLE
Philippe
1223
COURNE
Pierre Yves
1224
VIGNEAU
Géraldine
1225
VERNAY
Patrick
1226
SUROT
Alain
1227
STEPHAN
Jean-Philippe
1228
SEGRETINAT
Olivier
1229
CONIN
Raphaël
1230
FENOT
Christophe
1231
THEBES HELLEGOUARCH
Pascale
1232
LEPARC
Bruno
1233
ROBERT
François
1234
ETEVE
Frédéric
1235
ELEGOET
Frédéric
1236
SALADIN
Stéphane
1237
GLOTAIN
Anthony
1238
GUIRAL
Jean Christophe
1239
THIENOT THIENOT-GERAERT
Sabine
1240
ARNAUD BOCQUET
Nadia
1241
THERET
Pascal
1242
HARDY
Jérôme
1243
MOLINARI
Raphaël
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 30
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1244
GOFFIN
Olivier
1245
BLAHYJ
Philippe
1246
LECROSNIER
Jérôme
1247
FREVILLE
Youri
1248
DUPUY
Laurent
1249
VEYSSIERE
Philippe
1250
NAESSENS DABBADIE
Carole
1251
PALANDJIAN
Pascal
1252
MILLOT
Thierry
1253
CURIEN
Philippe
1254
RIZZO
Frédéric
1255
ROUX
Mylène
1256
ROZE
Ghislaine
1257
CRESSENVILLE
Jean Yves
1258
PAPPENS PENDERIA
Carole
1259
BOUCHARD GUERTIN
Delphine
1260
SIMON
Ludovic
1261
TECHER
Jean Bernard
1262
ANTOLINI
Philippe
1263
CARLIER
Bernard
1264
BROUSSES
Philippe
1265
HAUTENNE
Jean Max
1266
LECOCQ
Philippe
1267
SABOS
Erick
1268
ETIENNE
Ernest
1269
BOROWIEC
Éric
1270
HOUCHOUA
Bernard
1271
DURIEZ
Jean Pierre
1272
FREMERY
Régis
1273
LERIQUIER
Marc
1274
DUFFO
Jean-Louis
1275
CHOCTEAU
Daniel
1276
SOLLILO
Daniel
1277
MOAL
Christophe
1278
SANCHEZ
Alain
1279
GIOVACCHINI
Philippe
1280
CHABBAT
Jacques
1281
GNECCHI
Jean Luc
1282
BARTHELEMY
Bernard
1283
SARGIOTTO COMMUN
Martine
1284
HUGOL
Bruno
1285
SENDLAK
Laurent
1286
SEJOURNE
Joseph
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 31
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1287
DELMARRE
Olivier
1288
GRAVES
Pascal
1289
THEIS
Jean-Marc
1290
GROMAT
René
1291
ABBAD
Kamal
1292
TOURTOIS
Philippe
1293
CADET
Daniel
1294
TRIBET
Adrien
1295
LACOMBE
Pascal
1296
CHALUMEAU
Bruno
1297
BOTTOLACCIO
Jean Jacques
1298
FENET
Aimé
1299
DELABY
Marc
1300
GARNON
Bernard
1301
TRINTA
François
1302
ROMIEN
Philippe
1303
BARON
Hervé
1304
ZITTEL
Marc
1305
VENT
Marie Laure
1306
ADRIAN
Thierry
1307
VENEZIANO
Jacques
1308
BARRAL
Jean Marc
1309
MARIN MARIE LOUISE
Estelle
1310
BADE
Jean-Luc
1311
KOBRZYNSKI
Robert
1312
PICARD
Fabrice
1313
RAISIN
Michel
1314
CORA
Michel
1315
ABDOU
Toianti
1316
BARDET
Aline
1317
LORENZONI
Paolo
1318
MAISON
Franck
1319
LORIOT
Stéphane
1320
GOUZENES
Bernard
1321
RATIE
Jean-Bernard
1322
LAURET
Gérard
1323
DAL FARRA
Jean-Luc
1324
DELATTRE
Dominique
1325
BENARD
Denis
1326
ETCHEVERRIA
Christian
1327
GAGNARD
Serge
1328
BILLOT
André
1329
MAJCHRZAK
Bernard
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 32
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1330
ASCIONE
Philippe
1331
CODOL
Philippe
1332
LEGENDRE
Gérard
1333
LEBRETON
Jacques
1334
HAMON
Christian
1335
WITEK
Jean Philippe
1336
MARCHIENNE
Jean-Michel
1337
DEGUIN DAWSON
Claude
1338
DELATRE
Jean Paul
1339
IBANEZ
Joëlle
1340
PINVILLE
Viviane
1341
IBO
Bernard
1342
DELHAYE
Alain
LISTE COMPLÉMENTAIRE
1343
VIVIES
Thierry
1344
DESJARDINS
Jacky
1345
FLEURY
Stéphane
1346
DECHENE
Patricia
1347
CEGRETIN
André
1348
BELZUNCE
Hervé
1349
ETASSE
Christophe
1350
BONANNO
Jean Baptiste
1351
BIVOUAC
Jean Luc
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 33/95 – Page 33
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Arrêté du 12 avril 2011 portant désignation des membres
du comité central d’hygiène et de sécurité de la police nationale
NOR : IOCC1110298A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu la loi no 83‑634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84‑16
du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’État ;
Vu la loi no 95‑73 du 21 janvier 1995 modifiée d’orientation et de programmation relative à la sécurité ;
Vu le décret no 82‑453 du 28 mai 1982 modifié relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la prévention
médicale dans la fonction publique ;
Vu le décret no 95‑654 du 9 mai 1995 modifié fixant les dispositions communes applicables aux fonctionnaires actifs des
services de la police nationale, notamment ses articles 53 et 54 ;
Vu l’arrêté du 5 mars 1985 portant création d’un comité central d’hygiène et de sécurité compétent à l’égard des
personnels et des services de la police nationale, modifié par l’arrêté du 4 avril 1996 ;
Vu les résultats des élections professionnelles qui se sont tenues les 25 et 28 janvier 2010 pour la désignation des
représentants du personnel à la commission administrative paritaire compétente à l’égard du corps de commandement de
la police nationale, du corps d’encadrement et d’application de la police nationale, du corps des ingénieurs de la police
technique et scientifique de la police nationale, du corps des techniciens de la police technique et scientifique de la police
nationale, du corps des agents spécialisés de la police technique et scientifique de la police nationale, du corps des adjoints
techniques de la police nationale, du corps des ouvriers cuisiniers de la police nationale et à l’égard des adjoints de sécurité
et des agents contractuels de droit public de la police nationale ;
Vu les résultats des élections professionnelles qui se sont tenues le 4 mai 2010 pour la désignation des représentants
du personnel à la commission administrative paritaire compétente à l’égard du corps des attachés de l’intérieur et de
l’outre-mer, du corps des secrétaires administratifs de l’intérieur et de l’outre-mer, du corps des adjoints administratifs de
l’intérieur et de l’outre-mer ;
Vu les résultats des élections professionnelles qui se sont tenues le 6 mai 2010 pour la désignation des représentants du
personnel à la commission administrative paritaire compétente à l’égard du corps de conception et de direction de la police
nationale ;
Vu l’arrêté en date du 14 février 2011 portant répartition des représentants du personnel au comité central d’hygiène et
de sécurité de la police nationale ;
Sur la proposition du directeur général de la police nationale,
Arrête :
Article 1er
Sont désignés en qualité de représentants titulaires de l’administration au comité central d’hygiène et de sécurité de la
police nationale :
Monsieur le préfet, directeur général de la police nationale ;
Monsieur le préfet, directeur des ressources et des compétences de la police nationale ;
Monsieur le directeur, chef de l’inspection générale de la police nationale ;
Monsieur le préfet, secrétaire général pour l’administration à la préfecture de police ;
Monsieur le sous-directeur de l’action sociale et de l’accompagnement du personnel de la direction des ressources et des
compétences de la police nationale.
Article 2
Sont désignés en qualité de représentants suppléants de l’administration au comité central d’hygiène et de sécurité de la
police nationale :
Monsieur le directeur central de la sécurité publique ;
Madame le directeur adjoint, direction des ressources et des compétences de la police nationale ;
Monsieur le directeur central des compagnies républicaines de sécurité ;
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 34/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Monsieur le directeur des ressources humaines à la préfecture de police ;
Monsieur le sous-directeur de l’administration des ressources humaines de la direction des ressources et des compétences
de la police nationale.
Article 3
Sont désignés en qualité de représentants titulaires du personnel au comité central d’hygiène et de sécurité de la police
nationale :
Au titre de la Confédération générale du travail – Force ouvrière – Union SGP – Unité police & Syndicat national
indépendant des personnels administratifs et techniques de la police nationale (SNIPAT) / FO-préfectures / FO centrale
M. Jean-Pascal STADLER, brigadier-chef.
M. Didier MANGIONE, major.
M. Bernard ELBAZ, major.
Au titre du Syndicat national des officiers de police (SNOP)
M. Pierre DARTIGUES, commandant.
Au titre de la Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres (CFE-CGC)
(Alliance police nationale, Synergie officiers, Alliance SNAPATSI)
Mme Stéphanie LA ROSA, brigadier.
M. Philippe SEBAG, major.
Au titre du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN)
M. Emmanuel ROUX, commissaire divisionnaire.
Article 4
Sont désignés en qualité de représentants suppléants du personnel au comité central d’hygiène et de sécurité de la police
nationale :
Au titre de la Confédération générale du travail – Force ouvrière – Union SGP – Unité police & Syndicat national
indépendant des personnels administratifs et techniques de la police nationale (SNIPAT) / FO-préfectures / FO centrale
M. Jean-Pierre COLIN, secrétaire administratif.
M. Georges LITTORIE, major.
M. Olivier PLENET, gardien de la paix.
Au titre du Syndicat national des officiers de police (SNOP)
Mme Chantal PONS-MESOUAKI, commandant.
Au titre de la Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres (CFE-CGC)
(Alliance police nationale, Synergie officiers, Alliance SNAPATSI)
M. Jean-Paul NURY, commandant fonctionnel.
M. Richard DADOUCHE, secrétaire administratif de classe supérieure.
Au titre du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN)
Mme Céline BERTHON, commissaire divisionnaire.
Article 5
Est désignée en qualité de médecin de prévention au comité central d’hygiène et de sécurité de la police nationale :
Mme le docteur Florence FOULLON, médecin de prévention, coordonnateur des services centraux.
Article 6
Est désigné en qualité d’inspecteur hygiène et sécurité au comité central d’hygiène et de sécurité de la police
nationale :
M. Jean PEDICA, coordonnateur national du réseau des inspecteurs hygiène et sécurité.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 34/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Article 7
L’arrêté en date du 29 février 2008 modifié portant désignation des membres du comité central d’hygiène et de sécurité
de la police nationale est abrogé.
Article 8
Le directeur général de la police nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel
du ministère de l’intérieur.
Fait le 12 avril 2011.
Le directeur général de la police nationale,
F. Péchenard
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 34/95 – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la gendarmerie nationale
_____
Direction des personnels militaires
de la gendarmerie nationale
_____
Sous-direction
de la gestion du personnel
_____
Bureau du personnel sous-officier
du corps de soutien technique
et administratif
de la gendarmerie nationale
_____
Arrêté du 22 avril 2011 portant admission de sous-officiers de gendarmerie
dans le corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale
NOR : IOCJ1109305A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu le décret no 2008‑953 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers et officiers
mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu l’arrêté du 4 août 2010 pris pour l’application dans la gendarmerie nationale des articles 5 et 18 du décret no 2008‑953
du 12 septembre 2008 portant statut particulier des corps de sous-officiers mariniers de carrière des armées et du soutien
technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu les demandes formulées par les intéressés ;
Vu les propositions formulées par la commission chargée d’examiner les candidatures relatives au changement d’armée
ou de corps pour intégrer le corps des sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie
nationale en date du 16 mars 2011,
Arrête :
Les sous-officiers de la gendarmerie désignés ci-après sont admis dans le corps de soutien technique et administratif de
la gendarmerie nationale, spécialité « administration et gestion du personnel », au grade de maréchal des logis à compter
du 1er août 2011 :
Gendarme Arnoult Mylène
Nigend : 175 610
Numéro de livret de solde : 8 028 502
Gendarme Meriaux Aurélie
Nigend : 233 508
Numéro de livret de solde : 8 086 189
Gendarme Mielet Justine
Nigend : 210 523
Numéro de livret de solde : 8 063 128
Fait le 22 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le général de corps d’armée,
directeur des personnels militaires
de la gendarmerie nationale,
J. Delpont
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 35/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
de Haute-Normandie
_____
Décision no 9851 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie
NOR : IOCJ1102564S
Le commandant de la région de gendarmerie de Haute-Normandie,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 39095 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029413S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Turpin Michel
Nigend : 124 940
Numéro de livret de solde : 5 270 289
Kinet Patrick
Nigend : 109 560
Numéro de livret de solde : 5 149 955
Letienne Thierry
Nigend : 139 517
Numéro de livret de solde : 5 323 539
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Flamand Denis
Nigend : 149 407
Numéro de livret de solde : 8 007 242
Féret Laurent
Nigend : 142 557
Numéro de livret de solde : 5 281 958
Pilard François
Nigend : 99 329
Numéro de livret de solde : 5 108 460
Lenouvel Michel
Nigend : 145 694
Numéro de livret de solde : 8 004 050
Ropers Reynald
Nigend : 151 571
Numéro de livret de solde : 8 009 679
Fort Laurent
Nigend : 139 215
Numéro de livret de solde : 5 305 141
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Ryo Anthony
Nigend : 178 784
Numéro de livret de solde : 8 029 480
Moinet Frédéric
Nigend : 175 531
Numéro de livret de solde : 6 591 476
Mahieu Olivier
Nigend : 181 609
Numéro de livret de solde : 8 031 139
Boisseau Olivier
Nigend : 138 624
Numéro de livret de solde : 5 325 209
Prevoteau Benoît
Nigend : 151 299
Numéro de livret de solde : 8 009 374
Malfilatre Nathalie
Nigend : 157 313
Numéro de livret de solde : 8 014 855
Caens Claire
Nigend : 168 409
Numéro de livret de solde : 8 024 221
Laurent Alexandre
Nigend : 188 255
Numéro de livret de solde : 8 038 658
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 36/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Havard Antoine
Nigend : 193 542
Numéro de livret de solde : 8 047 475
Berenger Julie
Nigend : 205 306
Numéro de livret de solde : 8 055 179
Fraioli Arnaud
Nigend : 174 535
Numéro de livret de solde : 8 028 146
Bouclé Jennifer
Nigend : 227 102
Numéro de livret de solde : 8 059 308
Lemarneur Davy
Nigend : 194 856
Numéro de livret de solde : 8 059 825
Le Pape Gwenaëlle
Nigend : 219 201
Numéro de livret de solde : 8 071 808
Riochet Frédéric
Nigend : 213 533
Numéro de livret de solde : 8 063 822
Legrand Emmanuel
Nigend : 213 512
Numéro de livret de solde : 8 063 801
Record Guillaume
Nigend : 198 468
Numéro de livret de solde : 8 053 598
Lebourgeois Mickaël
Nigend : 209 920
Numéro de livret de solde : 8 062 985
Claudepierre Aurélien
Nigend : 224 224
Numéro de livret de solde : 8 083 921
Fait le 1er avril 2011.
Le colonel,
commandant la région de gendarmerie
de Haute-Normandie,
J.-C. Goyeau
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 36/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
de Languedoc-Roussillon
_____
Décision no 15564 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon
NOR : IOCJ1102577S
Le commandant de la région de gendarmerie de Languedoc-Roussillon,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 60787 du 17 décembre 2010 (NOR : IOCJ1032685S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Andre Bruno
Nigend : 145 745
Numéro de livret de solde : 5 304 507
Losson Philippe
Nigend : 143 644
Numéro de livret de solde : 8 002 764
Jorda Patrick
Nigend : 126 658
Numéro de livret de solde : 5 280 642
Lamy Philippe
Nigend : 96 046
Numéro de livret de solde : 5 106 777
Lajarrige Jean-Claude
Nigend : 95 636
Numéro de livret de solde : 5 106 522
Tisseyre Bernard
Nigend : 116 981
Numéro de livret de solde : 5 219 792
Tremoulet Pascal
Nigend : 123 574
Numéro de livret de solde : 5 244 787
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Diot Emmanuel
Nigend : 152 961
Numéro de livret de solde : 8 010 837
Vizzone Stéphane
Nigend : 152 751
Numéro de livret de solde : 8 010 698
Gerard Christophe
Nigend : 150 537
Numéro de livret de solde : 5 304 005
Joulia Didier
Nigend : 129 323
Numéro de livret de solde : 5 283 840
Ruiz Ginès
Nigend : 134 019
Numéro de livret de solde : 5 295 987
Martiquet Philippe
Nigend : 102 971
Numéro de livret de solde : 5 148 955
Morla Franck
Nigend : 131 826
Numéro de livret de solde : 5 282 256
Perrin Laurent
Nigend : 148 515
Numéro de livret de solde : 8 006 383
Scannapieco Jean-Luc
Nigend : 148 401
Numéro de livret de solde : 8 006 371
Dorel Wilfrid
Nigend : 132 541
Numéro de livret de solde : 5 294 626
Malié Stéphane
Nigend : 150 899
Numéro de livret de solde : 8 009 062
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 37/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Renault Carole
Nigend : 164 126
Numéro de livret de solde : 8 020 882
Savary Christian
Nigend : 168 921
Numéro de livret de solde : 6 537 830
Martyn Pierre
Nigend : 162 946
Numéro de livret de solde : 8 019 769
Vincent Olivier
Nigend : 168 613
Numéro de livret de solde : 8 024 397
Vern François
Nigend : 133 029
Numéro de livret de solde : 5 295 788
Guyot Arnaud
Nigend : 165 223
Numéro de livret de solde : 8 021 840
Veyre Jean-Paul
Nigend : 167 140
Numéro de livret de solde : 8 023 280
Cellier Frédéric
Nigend : 161 946
Numéro de livret de solde : 8 018 917
Rozier Franck
Nigend : 161 175
Numéro de livret de solde : 8 018 189
Bayle Bruno
Nigend : 153 043
Numéro de livret de solde : 8 010 904
Aubry Stéphane
Nigend : 160 730
Numéro de livret de solde : 8 017 802
Sarazin Nathalie
Nigend : 164 660
Numéro de livret de solde : 8 021 384
Pradié Éric
Nigend : 166 374
Numéro de livret de solde : 8 022 579
Giron Laurent
Nigend : 167 095
Numéro de livret de solde : 8 023 233
Huguet Michel
Nigend : 139 776
Numéro de livret de solde : 5 296 161
Vercher Éric
Nigend : 103 923
Numéro de livret de solde : 5 171 987
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Dugue Romain
Nigend : 179 436
Numéro de livret de solde : 8 037 906
Rosinski Nicolas
Nigend : 210 259
Numéro de livret de solde : 8 065 684
Jonvel Anne-Sophie
Nigend : 191 636
Numéro de livret de solde : 8 044 925
Pitou Oswald
Nigend : 228 389
Numéro de livret de solde : 6 695 452
Besse Céline
Nigend : 227 417
Numéro de livret de solde : 8 075 730
Bayle Anthony
Nigend : 199 044
Numéro de livret de solde : 8 046 852
Troalen Erwan
Nigend : 194 694
Numéro de livret de solde : 8 049 592
Ladurelle Luc
Nigend : 190 536
Numéro de livret de solde : 8 039 351
Caillaud Delphine
Nigend : 207 050
Numéro de livret de solde : 8 062 313
Sobczak Sébastien
Nigend : 170 400
Numéro de livret de solde : 8 025 789
Girod Roux Yannick
Nigend : 152 849
Numéro de livret de solde : 8 010 751
Plouquet Vincent
Nigend : 202 013
Numéro de livret de solde : 8 054 628
Voyat Nicolas
Nigend : 165 138
Numéro de livret de solde : 8 021 797
Mas Jean-Philippe
Nigend : 171 933
Numéro de livret de solde : 8 027 054
Migliore Fabien
Nigend : 148 628
Numéro de livret de solde : 8 006 477
Nacer Cherif Slimane
Nigend : 185 368
Numéro de livret de solde : 8 045 205
Fait le 1er avril 2011.
Le colonel,
commandant la région de gendarmerie
de Languedoc-Roussillon,
M. Lévêque
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 37/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie de Bretagne
et gendarmerie pour la zone de défense
et de sécurité Ouest
_____
Décision no 22399 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest
NOR : IOCJ1102562S
Le commandant de la région de gendarmerie de Bretagne et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité
Ouest,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 79819 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029412S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Fernandez Michel
Nigend : 102 142
Numéro de livret de solde : 5 126 242
Clément Yannick
Nigend : 111 076
Numéro de livret de solde : 5 157 114
Article 2
L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Bonnacie André
Nigend : 102 868
Numéro de livret de solde : 5 108 594
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Korngut Philippe
Nigend : 152 866
Numéro de livret de solde : 8 010 761
Conchon Nicolas
Nigend : 152 437
Numéro de livret de solde : 8 010 524
Quenon Laurent
Nigend : 156 503
Numéro de livret de solde : 8 013 879
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Besson Nicolas
Nigend : 216 693
Numéro de livret de solde : 8 070 284
Lemercier David
Nigend : 212 666
Numéro de livret de solde : 8 063 601
Harle Sylvain
Nigend : 200 764
Numéro de livret de solde : 8 044 084
Fait le 1er avril 2011.
Le général de division,
commandant la région de gendarmerie de Bretagne
et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest,
S. Caillet
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 38/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Commandement des écoles
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 31395 du 1er avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général du commandement des écoles de la gendarmerie nationale
NOR : IOCJ1102599S
Le commandant des écoles de la gendarmerie nationale,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 115877 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029450S) ;
Vu la décision no 40103 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029437S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Barthelet Philippe
Nigend : 123 935
Numéro de livret de solde : 5 243 844
Seigneurin Christian
Nigend : 110 047
Numéro de livret de solde : 5 174 292
Le Borgne Alain
Nigend : 117 211
Numéro de livret de solde : 5 219 980
Pasquelin Jean-Pierre
Nigend : 113 574
Numéro de livret de solde : 5 191 889
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Hascoat Pascale
Nigend : 137 726
Numéro de livret de solde : 5 281 861
Mathes Éric
Nigend : 132 585
Numéro de livret de solde : 5 294 665
Bourguignon Christophe
Nigend : 138 768
Numéro de livret de solde : 5 305 106
Gény Patrick
Nigend : 121 918
Numéro de livret de solde : 5 242 943
Lallemand Jean-Paul
Nigend : 120 477
Numéro de livret de solde : 5 220 157
Brugneaux Corinne
Nigend : 70 547
Numéro de livret de solde : 5 293 717
Desveaux Christophe
Nigend : 147 937
Numéro de livret de solde : 8 006 216
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Van Durme Laurent
Nigend : 166 218
Numéro de livret de solde : 8 022 695
Prémel-Hascoët Christelle
Nigend : 167 578
Numéro de livret de solde : 8 023 387
Boucheron Frédéric
Nigend : 200 133
Numéro de livret de solde : 8 043 883
Jacquet Olivier
Nigend : 174 037
Numéro de livret de solde : 8 027 844
Merle Thierry
Nigend : 163 351
Numéro de livret de solde : 8 020 167
Laurent David
Nigend : 151 519
Numéro de livret de solde : 8 009 645
Verbiale Sylvie
Nigend : 192 114
Numéro de livret de solde : 8 040 093
Quilliot Christophe
Nigend : 188 827
Numéro de livret de solde : 8 038 880
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 39/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Fiorina Franck
Nigend : 178 567
Numéro de livret de solde : 8 032 685
Sablé Sébastien
Nigend : 165 901
Numéro de livret de solde : 8 022 388
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Ghazi Nathalie
Nigend : 167 093
Numéro de livret de solde : 8 023 231
Vandevelde Frédéric
Nigend : 190 490
Numéro de livret de solde : 8 039 390
Tribet Philippe
Nigend : 200 838
Numéro de livret de solde : 8 044 130
Sirgent Isabelle
Nigend : 198 710
Numéro de livret de solde : 8 053 683
Meye Pauline
Nigend : 210 525
Numéro de livret de solde : 8 063 127
Fait le 1er avril 2011.
Le général de division,
commandant les écoles de la gendarmerie nationale,
C. Métais
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 39/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Gendarmerie de la sécurité
des armements nucléaires
_____
Décision no 303 GSAN/EM/SAS/RH/PSO du 4 avril 2011 portant attribution, en 2011,
de la prime de résultats exceptionnels à titres individuel et exceptionnel
NOR : IOCJ1114529S
Le commandant de la gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires,
Vu le code de la défense ;
Vu la loi no 2002‑1094 du 29 août 2002 d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure ;
Vu le décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie
nationale ;
Vu l’arrêté du 11 octobre 2004 portant application du décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une
prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie nationale,
Décide :
Article 1er
Les personnels de la gendarmerie en activité de service dont la liste est jointe percevront, à titres individuel et exceptionnel,
au titre de l’année 2010 une prime de résultats exceptionnels.
Article 2
Une prime de 500,00 € (cinq cents euros) est attribuée, à titre individuel, aux militaires dont la liste figure en annexe I.
Article 3
Une prime de 400,00 € (quatre cents euros) est attribuée, à titre individuel, aux militaires dont la liste figure en
annexe II.
Article 4
Une prime de 500,00 € (cinq cents euros) est attribuée, à titre exceptionnel, aux militaires dont la liste figure en
annexe III.
Article 5
La présente décision sera publiée au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 4 avril 2011.
Le colonel,
commandant la gendarmerie de la sécurité
des armements nucléaires,
G. Forgues
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 40/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE I
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels
à titre individuel d’un montant de
500,00
euros pour l’année
Bernabo Frédéric
Nigend : 163 612
Nls : 8 020 309
Bodilis Pascal
Nigend : 150 846
Nls : 8 009 012
Boy Stéphane
Nigend : 168 046
Nls : 8 023 917
Gabriele Marcel
Nigend : 155 804
Nls : 8 013 339
Le Gac Loïc
Nigend : 129 466
Nls : 5 281 450
Thomas Frédéric
Nigend : 129 665
Nls : 5 282 595
2010
ANNEXE II
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels
à titre individuel d’un montant de
400,00
euros pour l’année
Curtinot Virginie
Nigend : 182 424
Nls : 8 037 512
Denis Hervé
Nigend : 106 264
Nls : 5 174 018
Le Bloa Dominique
Nigend : 102 428
Nls : 5 126 349
Lebreton Roger
Nigend : 108 414
Nls : 5 151 024
Loyer Laurent
Nigend : 138 067
Nls : 5 281 665
Moguen Jean-Michel
Nigend : 154 408
Nls : 8 012 060
Pascault Joël
Nigend : 143 657
Nls : 8 002 779
Renault Christophe
Nigend : 161 798
Nls : 8 018 783
Violo Alessandro
Nigend : 154 345
Nls : 8 012 187
2010
ANNEXE III
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels
à titre exceptionnel d’un montant de
Gougeon Gérard
Nigend : 107 828
500,00
euros pour l’année
2010
Nls : 5 150 821
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 40/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Gendarmerie de l’armement
_____
Décision no 687 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie de l’armement
NOR : IOCJ1102610S
Le commandant de la gendarmerie de l’armement,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers
de gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 2801 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029453S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er mai 2011 :
Mahy Francis
Nigend : 140 987
Numéro de livret de solde : 8 000 456
Article 2
L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Delattre Éric
Nigend : 108 609
Numéro de livret de solde : 5 156 794
Article 3
Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Hermenier Hervé
Nigend : 139 498
Numéro de livret de solde : 5 323 526
Article 4
Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Brière Simon
Nigend : 167 512
Numéro de livret de solde : 8 023 319
Fait le 4 avril 2011.
Le colonel,
commandant la gendarmerie de l’armement,
C. Fritsch
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 41/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie de Lorraine
et gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Est
_____
Décision no 20424 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est
NOR : IOCJ1102582S
Le commandant de la région de gendarmerie de Lorraine et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité
Est,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 77169 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029434S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Rokitowski Richard
Nigend : 109 268
Numéro de livret de solde : 5 157 012
Lami Thierry
Nigend : 122 528
Numéro de livret de solde : 5 270 135
Baijot Frédéric
Nigend : 137 401
Numéro de livret de solde : 5 324 202
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Lefief Pascal
Nigend : 111 370
Numéro de livret de solde : 5 174 665
Renoit Emmanuel
Nigend : 150 801
Numéro de livret de solde : 8 008 087
Jacquin Philippe
Nigend : 133 081
Numéro de livret de solde : 5 295 128
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
François David
Nigend : 171 298
Numéro de livret de solde : 8 026 835
Loiseau Alain
Nigend : 118 159
Numéro de livret de solde : 5 207 946
Guihard Alain
Nigend : 128 050
Numéro de livret de solde : 5 281 247
Janiec Christophe
Nigend : 161 865
Numéro de livret de solde : 6 022 634
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Formet Stéphane
Nigend : 211 275
Numéro de livret de solde : 8 063 181
Bornier Laurent
Nigend : 216 695
Numéro de livret de solde : 8 070 286
Royer David
Nigend : 172 487
Numéro de livret de solde : 8 027 194
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 42/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Paul Cédric
Nigend : 226 389
Numéro de livret de solde : 8 084 395
Cirillo Joseph
Nigend : 169 145
Numéro de livret de solde : 8 024 816
Fait le 4 avril 2011.
Le général de corps d’armée,
commandant la région de gendarmerie de Lorraine
et la gendarmerie pour la zone de défense
et de sécurité Est,
G. Deanaz
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 42/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
des Pays de la Loire
_____
Décision no 22690 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie des Pays de la Loire
NOR : IOCJ1102567S
Le commandant de la région de gendarmerie des Pays de la Loire,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 72319 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029416S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Keerle Éric
Nigend : 119 655
Numéro de livret de solde : 5 241 051
Richard Patrice
Nigend : 124 617
Numéro de livret de solde : 5 213 385
Péquin Frédéric
Nigend : 70 190
Numéro de livret de solde : 5 293 570
Sourcin Philippe
Nigend : 108 803
Numéro de livret de solde : 5 175 184
Abraham Dominique
Nigend : 103 147
Numéro de livret de solde : 5 173 201
Olmo Jacky
Nigend : 109 360
Numéro de livret de solde : 5 175 273
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Bonnin Laurent
Nigend : 145 282
Numéro de livret de solde : 8 003 733
Delarbre Bruno
Nigend : 139 198
Numéro de livret de solde : 5 305 232
Philbois Cédric
Nigend : 163 359
Numéro de livret de solde : 8 020 175
Pincédé Thierry
Nigend : 101 865
Numéro de livret de solde : 5 148 687
Renou Érold
Nigend : 109 266
Numéro de livret de solde : 5 157 010
Griffon Daniel
Nigend : 111 479
Numéro de livret de solde : 5 150 570
Pineau Didier
Nigend : 156 642
Numéro de livret de solde : 8 013 967
Beausse Michaël
Nigend : 162 178
Numéro de livret de solde : 8 019 105
Pinaudeau Pascal
Nigend : 122 686
Numéro de livret de solde : 5 220 271
Mollion Jean-Marc
Nigend : 111 139
Numéro de livret de solde : 5 157 170
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Cavinato Bruno
Nigend : 153 537
Numéro de livret de solde : 8 011 125
Corneil Fabrice
Nigend : 153 775
Numéro de livret de solde : 8 011 520
Justet Richard
Nigend : 150 033
Numéro de livret de solde : 8 007 746
Chamaillet Jean-Philippe
Nigend : 162 884
Numéro de livret de solde : 8 019 717
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 43/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Beccavin Stéphane
Nigend : 168 516
Numéro de livret de solde : 8 024 306
Le Moullec Serge
Nigend : 132 419
Numéro de livret de solde : 5 295 562
Bazantay Frédéric
Nigend : 164 148
Numéro de livret de solde : 8 020 704
Chari Alban
Nigend : 176 120
Numéro de livret de solde : 8 028 618
Renaudin Jérôme
Nigend : 161 912
Numéro de livret de solde : 8 018 884
Bougouin Joël
Nigend : 146 449
Numéro de livret de solde : 8 004 307
Voisin Christophe
Nigend : 156 004
Numéro de livret de solde : 8 013 599
Berthomé Jérôme
Nigend : 157 512
Numéro de livret de solde : 8 015 016
Couillard Cyril
Nigend : 165 990
Numéro de livret de solde : 8 022 428
Mabil Stéphane
Nigend : 168 098
Numéro de livret de solde : 8 023 953
Decourt Cyrille
Nigend : 172 137
Numéro de livret de solde : 8 027 227
Goyer Jacky
Nigend : 100 991
Numéro de livret de solde : 5 111 532
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Cadiou Aurore
Nigend : 228 319
Numéro de livret de solde : 8 058 479
Feuillafeix Patrick
Nigend : 105 687
Numéro de livret de solde : 5 127 243
Staszewski Sébastien
Nigend : 163 213
Numéro de livret de solde : 8 019 992
Biotteau Gaétan
Nigend : 162 990
Numéro de livret de solde : 8 019 812
Cru Grégory
Nigend : 189 796
Numéro de livret de solde : 8 045 352
Sidolle Sébastien
Nigend : 218 368
Numéro de livret de solde : 8 064 979
Lobry Patrice
Nigend : 115 950
Numéro de livret de solde : 5 191 188
Rizio Julien
Nigend : 175 510
Numéro de livret de solde : 8 028 481
Lara Mickaël
Nigend : 217 848
Numéro de livret de solde : 8 064 683
Boisseau Vincent
Nigend : 193 605
Numéro de livret de solde : 8 047 196
Bizon Damien
Nigend : 169 251
Numéro de livret de solde : 8 024 913
Bonati Stéphanie
Nigend : 217 643
Numéro de livret de solde : 8 064 594
Jules Christophe
Nigend : 174 880
Numéro de livret de solde : 8 031 770
Fait le 4 avril 2011.
Le colonel,
commandant la région de gendarmerie
des Pays de la Loire,
F. Alègre de La Soujeole
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 43/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
de Provence-Alpes-Côte d’Azur
et gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Sud
_____
Décision no 32124 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud
NOR : IOCJ1102576S
Le commandant de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la gendarmerie pour la zone de
défense et de sécurité Sud,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 117002 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029427S) ;
Vu la décision no 159198 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029375S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Sabatier Frédéric
Nigend : 136 266
Numéro de livret de solde : 5 323 967
Léonardis Serge
Nigend : 115 643
Numéro de livret de solde : 5 190 122
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Casimirius Pierre-Yves
Nigend : 132 256
Numéro de livret de solde : 5 295 013
Carton Stéphane
Nigend : 145 517
Numéro de livret de solde : 8 003 814
Duforet Jean
Nigend : 132 128
Numéro de livret de solde : 5 295 325
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Bénard Stéphane
Nigend : 158 000
Numéro de livret de solde : 8 015 205
Meignal Florent
Nigend : 161 048
Numéro de livret de solde : 8 017 872
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Gester Alexandre
Nigend : 206 265
Numéro de livret de solde : 8 062 255
Marin Gaëtan
Nigend : 212 017
Numéro de livret de solde : 8 063 513
Scano Fabien
Nigend : 206 474
Numéro de livret de solde : 8 060 522
Calamia Cyril
Nigend : 196 607
Numéro de livret de solde : 8 053 280
Gaillard Frédéric
Nigend : 190 883
Numéro de livret de solde : 8 039 746
Fait le 4 avril 2011.
Le général de division,
commandant la région de gendarmerie
de Provence-Alpes-Côte d’Azur et la gendarmerie
pour la zone de défense et de sécurité Sud,
M. Mondoulet
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 44/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
de Provence-Alpes-Côte d’Azur
et gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Sud
_____
Décision no 32129 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur
NOR : IOCJ1102573S
Le commandant de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la gendarmerie pour la zone de
défense et de sécurité Sud,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 117004 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029426S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Leroy Stephan
Nigend : 107 880
Numéro de livret de solde : 5 150 852
Sarkissian Jean-Daniel
Nigend : 104 965
Numéro de livret de solde : 5 173 483
Frechin Jeannick
Nigend : 117 043
Numéro de livret de solde : 5 218 847
Lucas Cebrian Michel
Nigend : 102 437
Numéro de livret de solde : 5 126 358
Zimmerlin Frédéric
Nigend : 116 455
Numéro de livret de solde : 5 244 198
Buonaccorsi Laurent
Nigend : 141 343
Numéro de livret de solde : 5 272 013
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Villa Pascual
Nigend : 136 583
Numéro de livret de solde : 5 324 094
Lefebvre Cécile
Nigend : 151 392
Numéro de livret de solde : 8 009 470
Dupouy Jean-Charles
Nigend : 128 167
Numéro de livret de solde : 5 271 129
Piquemal Michel
Nigend : 110 773
Numéro de livret de solde : 5 150 370
Le Huu Nho Jonas
Nigend : 133 645
Numéro de livret de solde : 5 311 703
Marti Victor
Nigend : 101 327
Numéro de livret de solde : 5 148 564
Barthes Nicolas
Nigend : 142 858
Numéro de livret de solde : 8 002 208
Closse Frédéric
Nigend : 140 194
Numéro de livret de solde : 5 296 212
Touahir Abdelkader
Nigend : 153 036
Numéro de livret de solde : 8 010 898
Platarets Patrick
Nigend : 98 191
Numéro de livret de solde : 5 107 069
Bretnacher Claude
Nigend : 90 704
Numéro de livret de solde : 5 101 324
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Bauer Fabien
Nigend : 192 077
Numéo de livret de solde : 8 040 003
Burnichon Éric
Nigend : 168 161
Numéo de livret de solde : 8 023 714
Burgel Julien
Nigend : 183 877
Numéo de livret de solde : 8 043 085
Delavier Carole
Nigend : 152 445
Numéo de livret de solde : 8 010 531
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 45/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Le Gallo Hervé
Nigend : 164 094
Numéo de livret de solde : 8 020 853
Hutte Martial
Nigend : 147 849
Numéo de livret de solde : 8 008 656
Guglielmi Philippe
Nigend : 162 221
Numéo de livret de solde : 8 019 150
Plumel Christian
Nigend : 162 000
Numéo de livret de solde : 8 018 965
Macarry Jean
Nigend : 157 908
Numéo de livret de solde : 8 015 345
Baud Patrick
Nigend : 176 331
Numéo de livret de solde : 8 028 702
Raybier Jean-Martin
Nigend : 140 027
Numéo de livret de solde : 5 305 074
Gaidon Sébastien
Nigend : 186 748
Numéo de livret de solde : 8 038 227
Moreau Fabrice
Nigend : 161 636
Numéo de livret de solde : 8 018 672
Puccini Sébastien
Nigend : 208 529
Numéo de livret de solde : 8 062 578
Ruffi Sébastien
Nigend : 168 801
Numéo de livret de solde : 8 024 587
Grosjean-Moretti Didier
Nigend : 118 027
Numéo de livret de solde : 5 243 039
Delaunay Aurélien
Nigend : 172 534
Numéo de livret de solde : 8 031 725
Haulbert Sonia
Nigend : 162 727
Numéo de livret de solde : 8 023 353
Verdonck Laurence
Nigend : 151 724
Numéo de livret de solde : 8 009 597
Kazins Frédéric
Nigend : 157 738
Numéo de livret de solde : 8 015 162
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Rolland Sébastien
Nigend : 200 788
Numéro de livret de solde : 8 044 119
Dubus Thomas
Nigend : 198 327
Numéro de livret de solde : 8 055 468
Rocher Jean-Marc
Nigend : 195 060
Numéro de livret de solde : 8 047 794
Kimmel Christophe
Nigend : 167 547
Numéro de livret de solde : 8 023 359
Rochelle Cyrille
Nigend : 184 737
Numéro de livret de solde : 8 034 283
Maizieres Stéphane
Nigend : 207 011
Numéro de livret de solde : 8 062 345
Viau Séverine
Nigend : 211 438
Numéro de livret de solde : 8 063 467
Maurino David
Nigend : 193 672
Numéro de livret de solde : 8 047 569
Rebufat Éric
Nigend : 174 276
Numéro de livret de solde : 8 027 985
Biffard Oswald
Nigend : 208 655
Numéro de livret de solde : 6 040 713
Fouilhac Jérémy
Nigend : 226 633
Numéro de livret de solde : 8 084 546
Imbert Isabelle
Nigend : 220 945
Numéro de livret de solde : 8 073 107
Paulin Sylviane
Nigend : 156 950
Numéro de livret de solde : 8 014 779
Uraga Aurélie
Nigend : 199 127
Numéro de livret de solde : 8 049 907
Cazier Matthieu
Nigend : 209 047
Numéro de livret de solde : 8 050 710
Molina David
Nigend : 164 111
Numéro de livret de solde : 8 020 868
Bentabet Khaled
Nigend : 139 460
Numéro de livret de solde : 5 323 505
Boulanger Stéphane
Nigend : 160 410
Numéro de livret de solde : 8 017 409
Perrot Grégory
Nigend : 214 144
Numéro de livret de solde : 8 068 447
Mirc Nicolas
Nigend : 204 505
Numéro de livret de solde : 8 055 306
Soppelsa Florian
Nigend : 202 720
Numéro de livret de solde : 8 057 958
Fait le 4 avril 2011.
Le général de division,
commandant la région de gendarmerie
de Provence-Alpes-Côte d’Azur
et la gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Sud,
M. Mondoulet
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 45/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
de Rhône-Alpes
et gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Sud-Est
_____
Décision no 37548 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est
NOR : IOCJ1102570S
Le commandant de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité
Sud-Est,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 132969 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029423S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Laroche Christian
Nigend : 114 615
Numéro de livret de solde : 5 189 852
Thinot Olivier
Nigend : 118 829
Numéro de livret de solde : 5 242 089
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Jirot Denis
Nigend : 137 208
Numéro de livret de solde : 5 323 155
Chhieng Dara
Nigend : 161 828
Numéro de livret de solde : 6 014 051
Courtin Bruno
Nigend : 132 815
Numéro de livret de solde : 5 294 724
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Lopez Christian
Nigend : 118 586
Numéro de livret de solde : 5 241 967
Romary Nicolas
Nigend : 169 078
Numéro de livret de solde : 8 024 787
Domergue Franck
Nigend : 168 430
Numéro de livret de solde : 8 024 243
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Guiry Sébastien
Nigend : 226 643
Numéro de livret de solde : 8 084 556
Schindler Thierry
Nigend : 215 853
Numéro de livret de solde : 6 591 608
Braun Nicolas
Nigend : 217 883
Numéro de livret de solde : 8 064 717
Coutellec Franck
Nigend : 173 168
Numéro de livret de solde : 8 032 299
Fait le 4 avril 2011.
Le général de corps d’armée,
commandant la région de gendarmerie de Rhône-Alpes
et la gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Sud-Est,
J. Grandchamp
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 46/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie d’Aquitaine
et gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Sud-Ouest
_____
Décision no 39804 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie d’Aquitaine
NOR : IOCJ1102553S
Le commandant de la région de gendarmerie d’Aquitaine et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité
Sud-Ouest,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 144796 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029391S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Fedrigo Serge
Nigend : 122 641
Numéro de livret de solde : 5 243 237
Burel Marc
Nigend : 121 550
Numéro de livret de solde : 5 241 614
Sengenes Serge
Nigend : 116 440
Numéro de livret de solde : 5 219 086
Rautureau Patrick
Nigend : 111 151
Numéro de livret de solde : 5 157 179
Wautier Paul
Nigend : 103 727
Numéro de livret de solde : 5 126 396
Delcamp Thierry
Nigend : 114 890
Numéro de livret de solde : 5 218 431
Leurgorry Marcel
Nigend : 114 920
Numéro de livret de solde : 5 218 457
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Labrouche Jean-Paul
Nigend : 124 080
Numéro de livret de solde : 5 269 569
Bayens Jean-François
Nigend : 113 348
Numéro de livret de solde : 5 190 987
Jasmin Michel
Nigend : 104 344
Numéro de livret de solde : 5 126 779
Simonetto Michel
Nigend : 104 729
Numéro de livret de solde : 5 172 191
Camy Alexa
Nigend : 154 143
Numéro de livret de solde : 8 011 917
Sxay Emmanuel
Nigend : 137 247
Numéro de livret de solde : 5 323 079
Mielczarek Bruno
Nigend : 143 372
Numéro de livret de solde : 8 000 569
Labourdette Jacques
Nigend : 109 671
Numéro de livret de solde : 5 150 049
Saulnier Sébastien
Nigend : 154 438
Numéro de livret de solde : 8 012 088
Gossiaux Frédéric
Nigend : 158 556
Numéro de livret de solde : 6 016 343
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Handy Hervé
Nigend : 158 934
Numéro de livret de solde : 8 016 240
Regagnon Nicolas
Nigend : 175 605
Numéro de livret de solde : 8 028 592
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 47/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Hebrard Frédéric
Nigend : 191 128
Numéro de livret de solde : 8 039 842
Saint-Picq Philippe
Nigend : 114 517
Numéro de livret de solde : 5 189 785
Thomas Patrick
Nigend : 154 116
Numéro de livret de solde : 8 011 896
Magne Ludovic
Nigend : 171 846
Numéro de livret de solde : 8 030 412
Vandomme Jean-Luc
Nigend : 100 193
Numéro de livret de solde : 5 111 394
De Gracia Gilbert
Nigend : 92 267
Numéro de livret de solde : 5 102 825
Thomas Stéphane
Nigend : 174 595
Numéro de livret de solde : 8 028 094
Renaudin Joël
Nigend : 176 185
Numéro de livret de solde : 8 028 682
Desgroux Guillaume
Nigend : 159 779
Numéro de livret de solde : 8 016 934
Biard Alain
Nigend : 111 417
Numéro de livret de solde : 5 150 607
Turpin Cyril
Nigend : 165 482
Numéro de livret de solde : 8 022 092
Foucard Franck
Nigend : 137 575
Numéro de livret de solde : 5 323 244
Girod David
Nigend : 157 408
Numéro de livret de solde : 8 014 332
Cano Joseph
Nigend : 153 206
Numéro de livret de solde : 8 011 026
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Belkacem Nour-Eddine
Nigend : 161 457
Numéro de livret de solde : 8 018 507
Gaiser Michaël
Nigend : 209 390
Numéro de livret de solde : 8 055 200
Langlois Christophe
Nigend : 226 336
Numéro de livret de solde : 8 084 335
Sessa Chrystel
Nigend : 217 623
Numéro de livret de solde : 8 064 578
Barraud Pascal
Nigend : 157 836
Numéro de livret de solde : 8 015 603
Carville Laurent
Nigend : 191 066
Numéro de livret de solde : 8 039 812
Kermarc Christelle
Nigend : 210 522
Numéro de livret de solde : 8 063 116
Gourcilleau Gwladys
Nigend : 220 211
Numéro de livret de solde : 8 083 445
Lechat Hélène
Nigend : 205 814
Numéro de livret de solde : 8 058 614
Paga Lionel
Nigend : 198 700
Numéro de livret de solde : 8 053 671
Nolleau Loïc
Nigend : 204 439
Numéro de livret de solde : 8 060 365
Fait le 4 avril 2011.
Le général de division,
commandant la région de gendarmerie d’Aquitaine
et la gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Sud-Ouest,
B. Carmichael
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 47/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie d’Aquitaine
et gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Sud-Ouest
_____
Décision no 39834 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest
NOR : IOCJ1102555S
Le commandant de la région de gendarmerie d’Aquitaine et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité
Sud-Ouest,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 144797 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029396S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Giquel Didier
Nigend : 140 409
Numéro de livret de solde : 5 281 736
Contentin Philippe
Nigend : 113 193
Numéro de livret de solde : 5 189 424
Machu Christian
Nigend : 103 220
Numéro de livret de solde : 5 158 630
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Bertarres Jean-Pierre
Nigend : 127 671
Numéro de livret de solde : 5 279 070
Ducuing Patrick
Nigend : 112 877
Numéro de livret de solde : 5 174 932
Creton Marc
Nigend : 114 762
Numéro de livret de solde : 5 191 919
Touquet Sylvain
Nigend : 106 342
Numéro de livret de solde : 5 127 299
Bardot Éric
Nigend : 122 236
Numéro de livret de solde : 5 244 608
Dauba Gérard
Nigend : 107 039
Numéro de livret de solde : 5 127 237
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Le Gouguec Fabien
Nigend : 147 974
Numéro de livret de solde : 8 006 149
Lapergue Jean-Bernard
Nigend : 91 800
Numéro de livret de solde : 5 090 346
Gourdon Nicolas
Nigend : 183 269
Numéro de livret de solde : 8 033 942
Szalka Érick
Nigend : 160 126
Numéro de livret de solde : 8 017 192
Ratinaud Patrick
Nigend : 95 170
Numéro de livret de solde : 5 110 349
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Boxus Jonathan
Nigend : 180 376
Numéro de livret de solde : 8 033 302
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 48/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Veyron-Churlet Sylvain
Nigend : 225 568
Numéro de livret de solde : 6 592 941
Frachet Frédéric
Nigend : 190 964
Numéro de livret de solde : 8 051 787
Fait le 4 avril 2011.
Le général de division,
commandant la région de gendarmerie d’Aquitaine
et la gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Sud-Ouest,
B. Carmichael
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 48/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie d’Île-de-France
et gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité de Paris
_____
Décision no 46255 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie d’Île-de-France
NOR : IOCJ1102541S
Le commandant de la région de gendarmerie d’Île-de-France et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité
de Paris,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 159196 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029373S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Gallen Gildas
Nigend : 131 777
Numéro de livret de solde : 5 282 223
Salvat Thierry
Nigend : 108 902
Numéro de livret de solde : 5 158 080
Anderlin Paul
Nigend : 107 701
Numéro de livret de solde : 5 172 901
Modelo Bernard
Nigend : 110 197
Numéro de livret de solde : 5 190 511
Havez Michel
Nigend : 98 156
Numéro de livret de solde : 5 107 040
Christ Dominique
Nigend : 111 689
Numéro de livret de solde : 5 135 107
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Bernier David
Nigend : 142 689
Numéro de livret de solde : 8 001 511
Lefebvre Éric
Nigend : 152 348
Numéro de livret de solde : 8 010 346
Mathevet Thierry
Nigend : 153 359
Numéro de livret de solde : 8 011 265
André Charles
Nigend : 162 172
Numéro de livret de solde : 8 019 101
Hanquez Frédéric
Nigend : 154 750
Numéro de livret de solde : 8 012 338
Malherbe Jean-Pierre
Nigend : 126 853
Numéro de livret de solde : 5 279 267
Bouillon Jean-Michel
Nigend : 150 101
Numéro de livret de solde : 8 007 907
Fischer Gilbert
Nigend : 116 025
Numéro de livret de solde : 5 218 036
Stricot Arnaud
Nigend : 161 556
Numéro de livret de solde : 8 018 587
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Mayet Cyrille
Nigend : 137 100
Numéro de livret de solde : 5 324 460
Lejeune Harold
Nigend : 169 191
Numéro de livret de solde : 8 024 862
Ruelleux Sébastien
Nigend : 170 009
Numéro de livret de solde : 8 025 483
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 49/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Joséphine Frédéric
Nigend : 159 802
Numéro de livret de solde : 8 016 955
Duhautois Emmanuel
Nigend : 164 177
Numéro de livret de solde : 8 020 730
Branchu Isabelle
Nigend : 183 156
Numéro de livret de solde : 8 033 818
Lavigogne Jérôme
Nigend : 192 045
Numéro de livret de solde : 8 040 051
Brunot Jean-Christophe
Nigend : 123 380
Numéro de livret de solde : 5 244 904
Gilibert Didier
Nigend : 100 258
Numéro de livret de solde : 5 125 231
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Coulmier Nicolas
Nigend : 216 706
Numéro de livret de solde : 8 070 295
Schmitt Thierry
Nigend : 225 240
Numéro de livret de solde : 8 084 032
Rossi-Amouroux Julien
Nigend : 184 815
Numéro de livret de solde : 8 042 350
Busset Olivier
Nigend : 229 220
Numéro de livret de solde : 8 084 752
Le Gouez Solenn
Nigend : 231 149
Numéro de livret de solde : 8 085 342
Akriche Nora
Nigend : 194 268
Numéro de livret de solde : 8 049 708
Culus Guillaume
Nigend : 185 895
Numéro de livret de solde : 8 045 838
Le Mallet Nicolas
Nigend : 147 051
Numéro de livret de solde : 8 005 366
Chambrelan Nicolas
Nigend : 198 945
Numéro de livret de solde : 8 053 709
Baylot Nathalie
Nigend : 220 042
Numéro de livret de solde : 8 072 585
Godet Yann
Nigend : 167 412
Numéro de livret de solde : 8 023 154
Cornaud Emmanuelle
Nigend : 198 775
Numéro de livret de solde : 8 053 714
Moret Morgan
Nigend : 188 518
Numéro de livret de solde : 8 043 296
Petit Sébastien
Nigend : 185 235
Numéro de livret de solde : 8 040 981
Jurgens Sébastien
Nigend : 176 800
Numéro de livret de solde : 8 036 114
Ribot David
Nigend : 145 727
Numéro de livret de solde : 8 004 085
De-Rouck David
Nigend : 142 710
Numéro de livret de solde : 8 001 437
Allouard Cédric
Nigend : 155 140
Numéro de livret de solde : 8 012 901
Freslon Arnaud
Nigend : 186 140
Numéro de livret de solde : 8 038 141
Sivet Édouard
Nigend : 186 471
Numéro de livret de solde : 8 035 068
Paris Arnaud
Nigend : 203 740
Numéro de livret de solde : 8 054 769
Potel Benjamin
Nigend : 208 986
Numéro de livret de solde : 8 050 780
Fait le 4 avril 2011.
Le général de corps d’armée,
commandant la région de gendarmerie d’Île-de-France
et la gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité de Paris,
C. Brachet
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 49/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie d’Île-de-France
et gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité de Paris
_____
Décision no 46259 du 4 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris
NOR : IOCJ1102542S
Le commandant de la région de gendarmerie d’Île-de-France et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité
de Paris,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 159198 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029375S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Boisaubert Pascal
Nigend : 111 060
Numéro de livret de solde : 5 157 099
Boillet Laurent
Nigend : 136 460
Numéro de livret de solde : 5 324 114
Deternoz Jean-Marie
Nigend : 134 241
Numéro de livret de solde : 5 310 763
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Samy François
Nigend : 135 488
Numéro de livret de solde : 5 311 570
Vianello Patrick
Nigend : 134 546
Numéro de livret de solde : 5 295 996
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Lhoste Thierry
Nigend : 140 242
Numéro de livret de solde : 5 296 236
Gabin Wilfred
Nigend : 157 880
Numéro de livret de solde : 8 015 324
Guilloux Julien
Nigend : 166 346
Numéro de livret de solde : 8 022 544
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Richoux Arnaud
Nigend : 226 465
Numéro de livret de solde : 8 084 528
Leduc Sébastien
Nigend : 203 587
Numéro de livret de solde : 8 059 064
Miletti Gérald
Nigend : 212 680
Numéro de livret de solde : 8 063 612
Niang Amadou
Nigend : 217 496
Numéro de livret de solde : 8 064 452
Fait le 4 avril 2011.
Le général de corps d’armée,
commandant la région de gendarmerie d’Île-de-France
et la gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité de Paris,
C. Brachet
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 50/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Gendarmerie maritime
_____
Décision no 1210 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie maritime
NOR : IOCJ1102612S
Le commandant de la gendarmerie maritime,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 4836 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029455S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Mevel Guillaume
Nigend : 70 278
Numéro de livret de solde : 5 283 179
Penhoet Daniel
Nigend : 123 082
Numéro de livret de solde : 5 270 260
Article 2
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Quillivic Alain
Nigend : 148 519
Numéro de livret de solde : 8 006 385
Montech Jean Marc
Nigend : 147 980
Numéro de livret de solde : 8 006 155
Article 3
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Stéphan Robin
Nigend : 175 069
Numéro de livret de solde : 8 032 166
Mazier Patrice
Nigend : 156 236
Numéro de livret de solde : 8 013 772
Jouffrey Nicolas
Nigend : 224 975
Numéro de livret de solde : 8 084 064
Fait le 5 avril 2011.
Le colonel,
commandant la gendarmerie maritime,
G. Strub
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 51/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Gendarmerie de l’air
_____
Décision no 3861 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie de l’air
NOR : IOCJ1102613S
Le commandant de la gendarmerie de l’air,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 14011 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029456S),
Décide :
Article 1er
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Migot Stéphane
Nigend : 159 989
Numéro de livret de solde : 8 017 077
Dulion Xavier
Nigend : 94 752
Numéro de livret de solde : 5 106 359
Article 2
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Rébéca Pédro
Nigend : 160 484
Numéro de livret de solde : 8 017 481
Manginot Raphaël
Nigend : 161 304
Numéro de livret de solde : 8 018 363
Fait le 5 avril 2011.
Le colonel,
commandant la gendarmerie de l’air,
G. Cazenave-Lacroutz
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 52/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie de Corse
_____
Décision no 6645 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Corse
NOR : IOCJ1102579S
Le commandant de la région de gendarmerie de Corse,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 25348 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029430S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Henning François
Nigend : 126 039
Numéro de livret de solde : 5 280 437
Schmitt Patrick
Nigend : 110 394
Numéro de livret de solde : 5 150 308
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Carus Philippe
Nigend : 145 167
Numéro de livret de solde : 8 003 815
Petit-Laurent Didier
Nigend : 151 949
Numéro de livret de solde : 8 009 783
Bonafé Patrick
Nigend : 117 504
Numéro de livret de solde : 5 220 622
Albertini Andrée
Nigend : 138 686
Numéro de livret de solde : 5 325 201
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Vuaille Jean-Luc
Nigend : 138 199
Numéro de livret de solde : 5 324 497
Robak Delphine
Nigend : 164 893
Numéro de livret de solde : 8 021 493
Vincensini Michel
Nigend : 152 531
Numéro de livret de solde : 8 010 396
Mandine Daniel
Nigend : 133 781
Numéro de livret de solde : 5 294 360
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Rocton Pierre
Nigend : 147 086
Numéro de livret de solde : 8 005 386
Quintard Hervé
Nigend : 172 314
Numéro de livret de solde : 8 031 298
Heve Olivier
Nigend : 186 044
Numéro de livret de solde : 8 038 150
Fait le 5 avril 2011.
Le colonel,
commandant la région de gendarmerie de Corse,
C. Rodriguez
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 53/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie d’Alsace
_____
Décision no 7686 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie d’Alsace
NOR : IOCJ1102583S
Le commandant de la région de gendarmerie d’Alsace,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 25902 du 1er décembre 2010 (IOCJ1029435S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Pitrosky Éric
Nigend : 120 153
Numéro de livret de solde : 5 220 475
Kayser Jean
Nigend : 102 418
Numéro de livret de solde : 5 126 340
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Perrin Fabien
Nigend : 119 027
Numéro de livret de solde : 5 220 877
Baumann Frédéric
Nigend : 133 415
Numéro de livret de solde : 5 208 935
Goldstein Rémy
Nigend : 125 615
Numéro de livret de solde : 5 244 434
Sutter Daniel
Nigend : 109 383
Numéro de livret de solde : 5 175 293
Neubeck Frédéric
Nigend : 160 365
Numéro de livret de solde : 8 017 374
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Klein Bruno
Nigend : 188 232
Numéro de livret de solde : 8 038 654
Bruno Didier
Nigend : 200 767
Numéro de livret de solde : 8 044 066
Koebel Guillaume
Nigend : 166 019
Numéro de livret de solde : 8 022 456
Magdelaine David
Nigend : 157 444
Numéro de livret de solde : 8 014 367
Le Buhe Jean-Claude
Nigend : 181 364
Numéro de livret de solde : 8 030 149
Pereira Da Silva Anne-Laure
Nigend : 162 253
Numéro de livret de solde : 8 019 177
Tischmacher Christophe
Nigend : 158 110
Numéro de livret de solde : 8 014 998
Gavanon Frédéric
Nigend : 169 160
Numéro de livret de solde : 8 024 831
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Margerin Benoît
Nigend : 230 591
Numéro de livret de solde : 8 085 073
Bollwein Karine
Nigend : 205 238
Numéro de livret de solde : 8 058 655
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 54/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Péguet Frédéric
Nigend : 200 006
Numéro de livret de solde : 6 019 399
Meyer Stéphane
Nigend : 203 286
Numéro de livret de solde : 8 058 352
Geib Sébastien
Nigend : 192 071
Numéro de livret de solde : 8 040 031
Helm Jean
Nigend : 163 654
Numéro de livret de solde : 8 020 345
Demangeat Matthieu
Nigend : 179 875
Numéro de livret de solde : 8 035 668
Ricou Amélie
Nigend : 187 038
Numéro de livret de solde : 8 043 438
Fait le 5 avril 2011.
Le général,
commandant la région de gendarmerie d’Alsace,
M. Robiquet
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 54/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie du Centre
_____
Décision no 18982 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie du Centre
NOR : IOCJ1102568S
Le commandant de la région de gendarmerie du Centre,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 75171 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029418S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Baulande Frédéric
Nigend : 157 362
Numéro de livret de solde : 8 014 302
Depril Jean-Marc
Nigend : 131 116
Numéro de livret de solde : 5 283 319
Launay Emmanuel
Nigend : 144 435
Numéro de livret de solde : 8 003 567
Dupré Olivier
Nigend : 145 054
Numéro de livret de solde : 8 003 720
Lemaire Philippe
Nigend : 111 124
Numéro de livret de solde : 5 157 158
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Olcina Jean-Louis
Nigend : 161 422
Numéro de livret de solde : 8 018 481
Paris Benoît
Nigend : 132 594
Numéro de livret de solde : 5 254 652
Lequeux Philippe
Nigend : 100 583
Numéro de livret de solde : 5 148 353
Besse Éric
Nigend : 151 231
Numéro de livret de solde : 8 009 311
Beaudouin Christophe
Nigend : 149 975
Numéro de livret de solde : 8 007 502
Bouquet Olivier
Nigend : 116 474
Numéro de livret de solde : 5 219 394
Le Roux Patrick
Nigend : 138 567
Numéro de livret de solde : 5 324 967
Pinault Jean-Michel
Nigend : 108 124
Numéro de livret de solde : 5 175 075
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Gallinetti Baptiste
Nigend : 189 137
Numéro de livret de solde : 8 039 040
Paruch Laurent
Nigend : 159 078
Numéro de livret de solde : 8 016 378
Poquet Émilie
Nigend : 190 618
Numéro de livret de solde : 8 038 981
Chauvin Renan
Nigend : 161 473
Numéro de livret de solde : 8 018 018
Baranger Bernard
Nigend : 157 105
Numéro de livret de solde : 8 014 604
Conti Gabriel
Nigend : 210 416
Numéro de livret de solde : 8 063 023
Remise Laurent
Nigend : 181 398
Numéro de livret de solde : 8 030 183
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 55/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Da Silva Goncalves Daniel
Nigend : 168 527
Numéro de livret de solde : 8 024 331
Audebert Fabrice
Nigend : 160 849
Numéro de livret de solde : 8 017 902
Renaudon Olivier
Nigend : 141 427
Numéro de livret de solde : 5 323 592
Dubois Christophe
Nigend : 150 970
Numéro de livret de solde : 5 298 628
Cinamman Gaspard
Nigend : 200 828
Numéro de livret de solde : 8 044 072
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Petit Cédric
Nigend : 211 507
Numéro de livret de solde : 8 066 652
Thomas Sébastien
Nigend : 189 288
Numéro de livret de solde : 8 038 498
Tasserie Laurent
Nigend : 161 807
Numéro de livret de solde : 8 018 792
Bibaut Éric
Nigend : 177 754
Numéro de livret de solde : 8 032 661
Valat Christophe
Nigend : 170 404
Numéro de livret de solde : 8 025 793
Margerin Frédéric
Nigend : 221 058
Numéro de livret de solde : 8 083 601
Minard Sophie
Nigend : 198 688
Numéro de livret de solde : 8 053 426
Cunha Da Silva José
Nigend : 193 659
Numéro de livret de solde : 6 566 727
Dufau Élodie
Nigend : 225 525
Numéro de livret de solde : 8 084 251
Pinçon Mickaël
Nigend : 170 502
Numéro de livret de solde : 8 025 680
Lapeyre Christelle
Nigend : 204 233
Numéro de livret de solde : 8 055 101
Poulichet Olivier
Nigend : 213 113
Numéro de livret de solde : 8 064 950
Jacoberger Nathalie
Nigend : 224 443
Numéro de livret de solde : 8 083 834
Dubreuil Sébastien
Nigend : 183 644
Numéro de livret de solde : 8 036 898
Forton Pascal
Nigend : 182 946
Numéro de livret de solde : 8 036 823
De Saint Riquier Benoît
Nigend : 229 048
Numéro de livret de solde : 8 084 924
Soulary Romain
Nigend : 224 477
Numéro de livret de solde : 8 083 868
Montauban Emmanuelle
Nigend : 205 343
Numéro de livret de solde : 8 058 693
Lasselin David
Nigend : 198 906
Numéro de livret de solde : 8 053 651
Miraton Hervé
Nigend : 197 381
Numéro de livret de solde : 8 048 868
Robert Laëtitia
Nigend : 189 768
Numéro de livret de solde : 8 044 847
Fait le 5 avril 2011.
Le colonel,
commandant la région de gendarmerie du Centre,
S.-P. Baradel
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 55/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
du Nord - Pas-de-Calais
et gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Nord
_____
Décision no 19399 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord
NOR : IOCJ1102596S
Le commandant de la région de gendarmerie du Nord - Pas-de-Calais et de la gendarmerie pour la zone de défense et de
sécurité Nord,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 74040 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029443S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Lombard Sylvain
Nigend : 118 922
Numéro de livret de solde : 5 220 774
Codron Didier
Nigend : 113 951
Numéro de livret de solde : 5 191 624
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Ruchon David
Nigend : 158 344
Numéro de livret de solde : 8 015 787
Samson Bruno
Nigend : 116 071
Numéro de livret de solde : 5 218 079
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Godin Jean-Christophe
Nigend : 183 389
Numéro de livret de solde : 8 034 035
Gallet Julien
Nigend : 173 183
Numéro de livret de solde : 8 032 592
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Fremaux Mathieu
Nigend : 183 585
Numéro de livret de solde : 8 040 609
Caron Sébastien
Nigend : 198 264
Numéro de livret de solde : 8 055 744
Fait le 5 avril 2011.
Le général de division,
commandant la région de gendarmerie du Nord - Pas-de-Calais
et la gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Nord,
P. Lunet
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 56/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
du Nord - Pas-de-Calais
et gendarmerie pour la zone
de défense et de sécurité Nord
_____
Décision no 19402 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie du Nord - Pas-de-Calais
NOR : IOCJ1102593S
Le commandant de la région de gendarmerie du Nord - Pas-de-Calais et de la gendarmerie pour la zone de défense et de
sécurité Nord,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 74041 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029441S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Bétrémieux Reynald
Nigend : 070 005
Numéro de livret de solde : 5 282 514
Mereaux Marc
Nigend : 124 607
Numéro de livret de solde : 5 244 270
Brogniart Philippe
Nigend : 117 364
Numéro de livret de solde : 5 241 714
Duthoit Pascal
Nigend : 110 269
Numéro de livret de solde : 5 150 139
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Simon Gérard
Nigend : 124 327
Numéro de livret de solde : 5 243 290
Boussemaëre Patrick
Nigend : 142 406
Numéro de livret de solde : 8 001 706
Plé Frédéric
Nigend : 139 379
Numéro de livret de solde : 5 296 081
Reco Lionnel
Nigend : 146 823
Numéro de livret de solde : 8 005 260
Norguez Pascal
Nigend : 111 616
Numéro de livret de solde : 5 150 765
Rivière Ludovic
Nigend : 157 205
Numéro de livret de solde : 8 014 674
Pourchez Olivier
Nigend : 149 947
Numéro de livret de solde : 8 007 881
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Debarge Manuel
Nigend : 170 443
Numéro de livret de solde : 8 025 629
Dellay Yann
Nigend : 196 998
Numéro de livret de solde : 8 048 499
Plataux Cyril
Nigend : 174 574
Numéro de livret de solde : 8 028 074
Pluta Christian
Nigend : 163 780
Numéro de livret de solde : 8 020 483
Liétard Franck
Nigend : 155 095
Numéro de livret de solde : 8 012 459
Petit Laurent
Nigend : 153 371
Numéro de livret de solde : 8 011 274
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 57/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Fromont Mickaël
Nigend : 158 292
Numéro de livret de solde : 8 015 739
Lemaitre Franck
Nigend : 149 063
Numéro de livret de solde : 8 006 944
Leprince Pascal
Nigend : 179 806
Numéro de livret de solde : 8 032 710
Bocquillon Bruno
Nigend : 179 654
Numéro de livret de solde : 8 032 673
Pollien Alexandre
Nigend : 174 274
Numéro de livret de solde : 8 027 983
Pruvost Michel
Nigend : 204 249
Numéro de livret de solde : 8 054 860
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Toupet Dany
Nigend : 173 709
Numéro de livret de solde : 8 032 821
Bonne Rodolphe
Nigend : 213 030
Numéro de livret de solde : 8 067 522
Matéo Frédéric
Nigend : 225 213
Numéro de livret de solde : 8 084 016
Caplier Ludovic
Nigend : 217 415
Numéro de livret de solde : 8 064 427
Holin Céline
Nigend : 201 289
Numéro de livret de solde : 8 052 438
Dufour Thierry
Nigend : 168 069
Numéro de livret de solde : 8 023 937
Fournier Michel
Nigend : 143 190
Numéro de livret de solde : 8 002 559
Dubois Nicolas
Nigend : 203 593
Numéro de livret de solde : 8 059 111
Knieczak Christophe
Nigend : 183 416
Numéro de livret de solde : 8 034 046
Bayard Éric-Amicet
Nigend : 168 822
Numéro de livret de solde : 8 024 606
Fait le 5 avril 2011.
Le général de division,
commandant la région de gendarmerie du Nord - Pas-de-Calais,
et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord,
P. Lunet
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 57/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie de Lorraine
et gendarmerie
pour la zone de défense
et de sécurité Est
_____
Décision no 21256 du 5 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Lorraine
NOR : IOCJ1102580S
Le commandant de la région de gendarmerie de Lorraine et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité
Est,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 77168 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029432S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Drogo Lino
Nigend : 115 240
Numéro de livret de solde : 5 190 120
Guérard Claude
Nigend : 111 213
Numéro de livret de solde : 5 175 730
Egloff Patrick
Nigend : 114 087
Numéro de livret de solde : 5 191 737
Gillard Patrick
Nigend : 122 856
Numéro de livret de solde : 5 244 040
Cosserat Alain
Nigend : 113 724
Numéro de livret de solde : 5 189 428
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Bernot Marc
Nigend : 119 929
Numéro de livret de solde : 5 242 506
Longo Muriel
Nigend : 140 729
Numéro de livret de solde : 8 000 361
Cavazza Pascal
Nigend : 138 773
Numéro de livret de solde : 5 324 621
Crauser Nadine
Nigend : 141 079
Numéro de livret de solde : 8 001 129
Schuler Patrick
Nigend : 96 609
Numéro de livret de solde : 5 124 570
Salagnat Didier
Nigend : 114 028
Numéro de livret de solde : 5 191 677
Laurent Patrick
Nigend : 119 011
Numéro de livret de solde : 5 220 862
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Marchand Stéphane
Nigend : 193 853
Numéro de livret de solde : 8 047 669
Bannwart Dominique
Nigend : 190 903
Numéro de livret de solde : 8 039 702
Collin Bruno
Nigend : 160 425
Numéro de livret de solde : 8 017 421
Heitzmann Jocelyn
Nigend : 152 223
Numéro de livret de solde : 8 010 252
Peureux Grégory
Nigend : 153 732
Numéro de livret de solde : 8 011 672
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 58/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Lepetit Christophe
Nigend : 163 183
Numéro de livret de solde : 8 019 965
Courte Cyrille
Nigend : 165 201
Numéro de livret de solde : 8 021 819
Weber Renaud
Nigend : 157 956
Numéro de livret de solde : 8 015 390
Kontzler Éric
Nigend : 150 757
Numéro de livret de solde : 8 007 957
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Girie Denis
Nigend : 182 564
Numéro de livret de solde : 6 544 472
Schneider Damien
Nigend : 193 535
Numéro de livret de solde : 8 047 515
Morand Carole
Nigend : 173 108
Numéro de livret de solde : 8 027 567
Guidi Nicolas
Nigend : 190 082
Numéro de livret de solde : 8 043 600
Devillard Valérie
Nigend : 225 608
Numéro de livret de solde : 8 084 192
Bernier Guillaume
Nigend : 199 759
Numéro de livret de solde : 8 053 462
Ehrenfeld Éric
Nigend : 203 888
Numéro de livret de solde : 8 055 006
Deharbe Muriel
Nigend : 201 175
Numéro de livret de solde : 8 044 009
Fait le 5 avril 2011.
Le général de corps d’armée,
commandant la région de gendarmerie de Lorraine
et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est,
G. Deanaz
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 58/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Gendarmerie des transports aériens
_____
Décision no 5534 du 6 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie des transports aériens
NOR : IOCJ1102605S
Le commandant de la gendarmerie des transports aériens,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 20854 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029452S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Pernot Alain
Nigend : 125 355
Numéro de livret de solde : 5 270 692
Cannière Gérard
Nigend : 96 513
Numéro de livret de solde : 5 124 358
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Leblond Philippe
Nigend : 155 093
Numéro de livret de solde : 8 012 456
Julien Philippe
Nigend : 138 254
Numéro de livret de solde : 5 322 342
Le Duc Didier
Nigend : 102 731
Numéro de livret de solde : 5 126 647
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Dagand Florian
Nigend : 173 577
Numéro de livret de solde : 8 025 943
Guilhaumon Rémi
Nigend : 172 160
Numéro de livret de solde : 6 534 475
Sellier Franck
Nigend : 168 923
Numéro de livret de solde : 8 024 694
Baligand Patrice
Nigend : 149 485
Numéro de livret de solde : 8 007 304
Delmas Emmanuel
Nigend : 188 691
Numéro de livret de solde : 8 038 725
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Van de Wouw Alexandre
Nigend : 169 600
Numéro de livret de solde : 8 025 193
Jouniaux Michael
Nigend : 161 759
Numéro de livret de solde : 8 018 747
Fleurence Cyril
Nigend : 191 069
Numéro de livret de solde : 8 039 832
Fait le 6 avril 2011.
Le colonel,
commandant la gendarmerie des transports aériens,
D. Striebig
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 59/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
de Midi-Pyrénées
_____
Décision no 23849 du 6 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées
NOR : IOCJ1102556S
Le commandant de la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 91130 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029399S) ;
Vu la décision no 72319 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029416S) ;
Vu la décision no 75171 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029418S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Albo Henri
Nigend : 99 224
Numéro de livret de solde : 5 108 368
Laroche Éric
Nigend : 69 921
Numéro de livret de solde : 5 282 136
Bost Patrick
Nigend : 135 117
Numéro de livret de solde : 5 312 226
Barrabès Jean-Michel
Nigend : 149 735
Numéro de livret de solde : 8 007 405
Girard Patrice
Nigend : 107 282
Numéro de livret de solde : 5 172 948
Duraud Philippe
Nigend : 114 085
Numéro de livret de solde : 5 191 735
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Galibert François
Nigend : 132 137
Numéro de livret de solde : 5 295 329
Bras Dominique
Nigend : 153 765
Numéro de livret de solde : 8 011 510
Sanchez Patrick
Nigend : 154 328
Numéro de livret de solde : 8 012 174
Daurignac Philippe
Nigend : 129 583
Numéro de livret de solde : 5 282 520
Vieillescazes Jean-Marc
Nigend : 157 491
Numéro de livret de solde : 8 014 398
Le Morvan Gérald
Nigend : 158 569
Numéro de livret de solde : 8 015 850
Gouatarbes Pascal
Nigend : 70 151
Numéro de livret de solde : 5 293 548
Sarraute Sébastien
Nigend : 156 658
Numéro de livret de solde : 8 014 181
Georgevail Patrice
Nigend : 163 024
Numéro de livret de solde : 8 019 844
Fabre Dominique
Nigend : 126 818
Numéro de livret de solde : 5 279 338
Frigoul Philippe
Nigend : 121 584
Numéro de livret de solde : 5 241 642
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Villereal De Lassaigne Mathieu
Nigend : 176 843
Numéro de livret de solde : 8 034 968
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 60/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Cabanac Alain
Nigend : 168 280
Numéro de livret de solde : 8 024 018
Lerousseau Christophe
Nigend : 167 110
Numéro de livret de solde : 8 023 247
François Laurent
Nigend : 161 742
Numéro de livret de solde : 8 018 040
Waszak Frédéric
Nigend : 162 856
Numéro de livret de solde : 8 019 697
Jallet Philippe
Nigend : 143 486
Numéro de livret de solde : 5 272 520
Pracht Nathalie
Nigend : 134 055
Numéro de livret de solde : 5 295 979
Segur Cédric
Nigend : 203 691
Numéro de livret de solde : 8 055 048
Perez Ingrid
Nigend : 170 140
Numéro de livret de solde : 8 025 371
Douillet Ludovic
Nigend : 149 277
Numéro de livret de solde : 8 007 033
Lohier Franck
Nigend : 142 078
Numéro de livret de solde : 5 272 267
Butin Jérôme
Nigend : 146 331
Numéro de livret de solde : 8 005 020
Roumegoux Benoît
Nigend : 151 128
Numéro de livret de solde : 8 009 089
De Haro Olivier
Nigend : 151 464
Numéro de livret de solde : 8 009 720
Empeyrou-Arruhat Stéphane
Nigend : 147 023
Numéro de livret de solde : 8 005 425
Art. 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Clarac Jean-Michel
Nigend : 157 129
Numéro de livret de solde : 8 014 627
Gilbert Frédérique
Nigend : 225 537
Numéro de livret de solde : 8 084 264
Soares Tony
Nigend : 197 689
Numéro de livret de solde : 8 048 931
Binche Sébastien
Nigend : 182 543
Numéro de livret de solde : 8 041 294
Devos Olivier
Nigend : 146 474
Numéro de livret de solde : 8 004 222
Dezou Régis
Nigend : 163 499
Numéro de livret de solde : 8 020 222
Terrasse Laétitia
Nigend : 209 032
Numéro de livret de solde : 8 064 582
Dethoor Virginie
Nigend : 142 819
Numéro de livret de solde : 5 281 916
Denat Cyril
Nigend : 175 554
Numéro de livret de solde : 8 028 530
Sarthou Jérôme
Nigend : 188 659
Numéro de livret de solde : 8 038 785
Bousquet Christophe
Nigend : 212 631
Numéro de livret de solde : 8 063 567
Boissinot Anne
Nigend : 193 927
Numéro de livret de solde : 8 053 874
Selidoniau Patrick
Nigend : 167 134
Numéro de livret de solde : 8 023 274
Pons Sébastien
Nigend : 196 399
Numéro de livret de solde : 8 052 855
Matile Denis
Nigend : 210 370
Numéro de livret de solde : 8 063 058
Desmartes David
Nigend : 162 791
Numéro de livret de solde : 8 019 636
Pons Olivier
Nigend : 184 010
Numéro de livret de solde : 8 043 152
Fait le 6 avril 2011.
Le colonel,
commandant la région de gendarmerie de Midi-Pyrénées,
L. Tavel
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 60/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Commandement de la gendarmerie
pour Saint-Pierre-et-Miquelon
_____
Décision no 1/4 du 7 avril 2011 portant attribution, en 2011,
de la prime de résultats exceptionnels à titres individuel et exceptionnel
NOR : IOCJ1114491S
Le lieutenant-colonel Philippe GUISSET, commandant la gendarmerie de Saint-Pierre-et-Miquelon,
Vu le code de la défense ;
Vu la loi no 2002‑1094 du 29 août 2002 d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure ;
Vu le décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie
nationale ;
Vu l’arrêté du 11 octobre 2004 portant application du décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une
prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie nationale,
Décide,
Article 1er
Les personnels de la gendarmerie en activité de service dont la liste est jointe percevront, à titres individuel et exceptionnel,
au titre de l’année 2011, une prime de résultats exceptionnels.
Article 2
Une prime de 400,00 € (quatre cents euros) est attribuée, à titre individuel, aux militaires dont la liste figure en
annexe I.
Article 3
Une prime de 300,00 € (trois cents euros) est attribuée, à titre individuel, aux militaires dont la liste figure en annexe II.
Article 4
Une prime de 200,00 € (deux cents euros) est attribuée, à titre individuel, aux militaires dont la liste figure en
annexe III.
Article 5
La présente décision sera publiée au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 7 avril 2011.
Le lieutenant-colonel,
commandant la gendarmerie
de Saint-Pierre-et-Miquelon,
P. Guisset
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 61/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE I
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels à titre individuel
d’un montant de
Camblong Jean-Christophe
400,00 €
pour l’année
Nigend : 165 362
2010
Numéro de livret de solde : 8 021 911
ANNEXE II
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels à titre individuel
d’un montant de
300,00 €
pour l’année
2010
Bouret François
Nigend : 125 899
Numéro de livret de solde : 5 271 018
Bosson Luc
Nigend : 133 714
Numéro de livret de solde : 5 294 316
Carrere Thierry
Nigend : 127 465
Numéro de livret de solde : 5 280 816
Foschia Walter
Nigend : 165 056
Numéro de livret de solde : 8 021 742
Krempff Pascale
Nigend : 152 003
Numéro de livret de solde : 8 008 931
ANNEXE III
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels à titre individuel
d’un montant de
200,00 €
pour l’année
2010
Agnoux Jean-François
Nigend : 137 660
Numéro de livret de solde : 5 281 802
Danto Bruno
Nigend : 157 535
Numéro de livret de solde : 8 015 032
Dumontet François
Nigend : 155 559
Numéro de livret de solde : 8 013 056
Giacomazzi Stéphane
Nigend : 148 727
Numéro de livret de solde : 8 006 530
Hadey Thierry
Nigend : 103 203
Numéro de livret de solde : 5 173 169
Jalowoï Jean
Nigend : 180 040
Numéro de livret de solde : 8 029 739
Jehanno Grégory
Nigend : 192 483
Numéro de livret de solde : 8 039 650
Pelloquin Jérôme
Nigend : 209 715
Numéro de livret de solde : 8 062 844
Person Maryan
Nigend : 149 451
Numéro de livret de solde : 8 007 172
Pluchon Philippe
Nigend : 141 683
Numéro de livret de solde : 8 001 379
Trehout Catherine
Nigend : 153 658
Numéro de livret de solde : 8 016 692
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 61/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie d’Auvergne
_____
Décision no 10550 du 7 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie d’Auvergne
NOR : IOCJ1102571S
Le commandant de la région de gendarmerie d’Auvergne,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 36568 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029424S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Voulhoux Patrick
Nigend : 128 953
Numéro de livret de solde : 5 282 884
Aniort André
Nigend : 106 240
Numéro de livret de solde : 5 127 301
Ferronato Jean-Luc
Nigend : 104 416
Numéro de livret de solde : 5 126 934
Cunin Claude
Nigend : 104 893
Numéro de livret de solde : 5 173 521
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Bost Valérie
Nigend : 131 455
Numéro de livret de solde : 5 324 319
Nunez Patrick
Nigend : 128 534
Numéro de livret de solde : 5 280 974
Bernard Thierry
Nigend : 145 757
Numéro de livret de solde : 8 004 121
Tissot Marc
Nigend : 125 053
Numéro de livret de solde : 5 244 385
Droullé Éric
Nigend : 148 338
Numéro de livret de solde : 8 006 324
Joachim Olivier
Nigend : 149 177
Numéro de livret de solde : 8 006 740
Tire Francis
Nigend : 139 914
Numéro de livret de solde : 5 272 194
Strauss Jacques
Nigend : 133 135
Numéro de livret de solde : 5 235 396
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Hesse Didier
Nigend : 210 438
Numéro de livret de solde : 8 063 048
Hiegel Philippe
Nigend : 187 932
Numéro de livret de solde : 8 038 436
Poupon Anthony
Nigend : 170 391
Numéro de livret de solde : 8 025 781
Jammes Max
Nigend : 157 300
Numéro de livret de solde : 8 014 842
Forestier David
Nigend : 152 335
Numéro de livret de solde : 8 010 141
Hauswald Laurent
Nigend : 159 492
Numéro de livret de solde : 8 016 750
Tscheulin-Konig Karine
Nigend : 152 792
Numéro de livret de solde : 8 016 693
Cormann Cathy
Nigend : 173 873
Numéro de livret de solde : 8 027 715
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 62/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
De Min Christophe
Nigend : 168 723
Numéro de livret de solde : 8 024 526
Hugel Didier
Nigend : 138 560
Numéro de livret de solde : 5 324 958
Levigne Olivier
Nigend : 166 767
Numéro de livret de solde : 8 022 948
Ramuz Michèle
Nigend : 171 106
Numéro de livret de solde : 8 026 680
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Auroy Nicolas
Nigend : 178 826
Numéro de livret de solde : 8 036 770
Visini Pierre-Gilles
Nigend : 212 804
Numéro de livret de solde : 8 063 721
Wissenmeyer Richard
Nigend : 176 403
Numéro de livret de solde : 8 028 792
Fraize Marie-Ève
Nigend : 185 984
Numéro de livret de solde : 8 034 633
Rennemann Yves
Nigend : 175 059
Numéro de livret de solde : 8 031 575
Fait le 7 avril 2011.
Le général,
commandant la région de gendarmerie d’Auvergne,
J.-P. Blachon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 62/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Centre technique
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 12999 du 7 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général du centre technique de la gendarmerie nationale
NOR : IOCJ1102603S
Le commandant du centre technique de la gendarmerie nationale,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 34833 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029451S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Saunier Dominique
Nigend : 105 209
Numéro de livret de solde : 5 172 309
Pruvot Jean-François
Nigend : 110 537
Numéro de livret de solde : 5 175 567
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Noloy Thierry
Nigend : 140 903
Numéro de livret de solde : 8 000 976
Boyer Annie
Nigend : 140 816
Numéro de livret de solde : 8 000 913
Perrin Jean-Marie
Nigend : 141 531
Numéro de livret de solde : 8 000 582
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Deberque Laurence
Nigend : 163 722
Numéro de livret de solde : 8 020 423
Santos José
Nigend : 148 530
Numéro de livret de solde : 8 006 290
Loillier-Ildebrand Philippe
Nigend : 136 381
Numéro de livret de solde : 5 322 539
Remillon Christophe
Nigend : 183 411
Numéro de livret de solde : 8 033 979
Le Gall Olivier
Nigend : 149 554
Numéro de livret de solde : 8 007 263
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Piquemal Catherine
Nigend : 190 257
Numéro de livret de solde : 8 039 369
Lamusse Pascal
Nigend : 218 676
Numéro de livret de solde : 8 065 012
Cren Séverine
Nigend : 190 668
Numéro de livret de solde : 8 039 532
Deslandes Déborah
Nigend : 183 246
Numéro de livret de solde : 8 033 925
Fait le 7 avril 2011.
Le colonel,
commandant le centre technique de la gendarmerie nationale,
O. Guerif
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 63/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
de Franche-Comté
_____
Décision no 10546 du 8 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Franche-Comté
NOR : IOCJ1102592S
Le commandant de la région de gendarmerie de Franche-Comté,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 32110 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029440S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Muret Laurent
Nigend : 126 863
Numéro de livret de solde : 5 279 276
Brischoux Yves
Nigend : 105 531
Numéro de livret de solde : 5 173 609
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Bergere Denis
Nigend : 117 243
Numéro de livret de solde : 5 219 112
Perros Jean-Christophe
Nigend : 111 262
Numéro de livret de solde : 5 175 674
Chenevoy Patrick
Nigend : 114 438
Numéro de livret de solde : 5 189 623
Rousse Stéphane
Nigend : 131 958
Numéro de livret de solde : 5 294 484
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Deck Thierry
Nigend : 120 433
Numéro de livret de solde : 5 220 223
Wittmer Daniel
Nigend : 172 106
Numéro de livret de solde : 8 027 396
Rochette Karine
Nigend : 160 007
Numéro de livret de solde : 8 016 590
Frossard Gérald
Nigend : 159 482
Numéro de livret de solde : 8 016 742
Pagnoz Cyrille
Nigend : 152 369
Numéro de livret de solde : 8 010 162
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Barrier Olivier
Nigend : 223 880
Numéro de livret de solde : 6 584 575
Beluche Christian
Nigend : 128 384
Numéro de livret de solde : 5 280 314
Kussler Caroline
Nigend : 226 375
Numéro de livret de solde : 8 084 381
Tessier Anthony
Nigend : 194 747
Numéro de livret de solde : 8 054 138
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 64/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Mathieu-Leonard Alain
Nigend : 225 214
Numéro de livret de solde : 8 084 017
Rabasse Sébastien
Nigend : 210 138
Numéro de livret de solde : 8 050 294
Gelez Myriam
Nigend : 189 075
Numéro de livret de solde : 8 043 546
Fait le 8 avril 2011.
Le général,
commandant la région de gendarmerie de Franche-Comté,
A. Coroir
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 64/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
du Limousin
_____
Décision no 11090 du 11 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie du Limousin
NOR : IOCJ1102558S
Le commandant de la région de gendarmerie du Limousin,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers
de gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 37325 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029403S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Mathieu Pierre
Nigend : 104 367
Numéro de livret de solde : 5 126 891
Rhodde Denis
Nigend : 109 016
Numéro de livret de solde : 5 149 794
Article 2
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Burlion Philippe
Nigend : 133 303
Numéro de livret de solde : 5 295 920
Grimaud Damien
Nigend : 168 079
Numéro de livret de solde : 8 023 942
Castagnede Arnaud
Nigend : 160 617
Numéro de livret de solde : 8 017 619
Dussour Christophe
Nigend : 139 748
Numéro de livret de solde : 5 296 045
Article 3
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Dupré Jérôme
Nigend : 158 163
Numéro de livret de solde : 8 015 540
Philippe Émeline
Nigend : 202 579
Numéro de livret de solde : 8 054 381
Borie Dominique
Nigend : 186 685
Numéro de livret de solde : 8 053 701
Cormenier Claire
Nigend : 219 190
Numéro de livret de solde : 8 071 797
Fait le 11 avril 2011.
Le colonel,
commandant la région de gendarmerie du Limousin,
M. Labbé
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 65/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Établissement central
de l’administration et du soutien
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 21113 du 11 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie du
cadre général de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie
nationale – branche « administrative »
NOR : IOCJ1102602S
Le directeur de l’établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers
de gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement
des sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 1034406 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029448S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Dujardin Patrick
Nigend : 125 708
Numéro de livret de solde : 5 269 726
Leulier Francis
Nigend : 96 718
Numéro de livret de solde : 5 046 098
Article 2
L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Govin François
Nigend : 132 691
Numéro de livret de solde : 5 295 657
Article 3
Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Thevenot Jean-Marie
Nigend : 95 573
Numéro de livret de solde : 5 106 695
Fait le 11 avril 2011.
Le colonel,
directeur de l’établissement central de l’administration
et du soutien de la gendarmerie nationale,
F. Rondot
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 66/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
de Picardie
_____
Décision no 11570 du 12 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Picardie
NOR : IOCJ1102597S
Le commandant de la région de gendarmerie de Picardie,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 40365 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029444S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Maurice Robert
Nigend : 149 819
Numéro de livret de solde : 8 007 282
Monnini Christophe
Nigend : 159 320
Numéro de livret de solde : 8 016 458
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Couvez Philippe
Nigend : 135 817
Numéro de livret de solde : 5 322 117
Lesage Olivier
Nigend : 150 762
Numéro de livret de solde : 8 008 059
Aubry Jean-François
Nigend : 158 246
Numéro de livret de solde : 8 015 800
Scaviner Stéphane
Nigend : 153 494
Numéro de livret de solde : 8 011 489
Pasquier Jean-Pierre
Nigend : 158 085
Numéro de livret de solde : 8 015 288
Doyen Philippe
Nigend : 125 090
Numéro de livret de solde : 5 279 634
Houzet Pascal
Nigend : 137 327
Numéro de livret de solde : 5 324 751
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Pinchon Laurent
Nigend : 191 260
Numéro de livret de solde : 8 039 973
Madec Laurent
Nigend : 218 327
Numéro de livret de solde : 8 064 898
Williot Fabrice
Nigend : 147 526
Numéro de livret de solde : 8 005 498
Bihet Stéphane
Nigend : 187 098
Numéro de livret de solde : 8 046 039
Georgin Jean
Nigend : 109 317
Numéro de livret de solde : 5 175 324
Chardavoine David
Nigend : 169 656
Numéro de livret de solde : 8 025 207
Fraise William
Nigend : 155 290
Numéro de livret de solde : 8 012 736
Dupont Alexandre
Nigend : 217 950
Numéro de livret de solde : 8 064 777
Leu Virginie
Nigend : 185 300
Numéro de livret de solde : 8 046 629
Huet David
Nigend : 183 087
Numéro de livret de solde : 8 037 593
Salasc Jérôme
Nigend : 170 395
Numéro de livret de solde : 8 025 785
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 67/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Gallet Jérôme
Nigend : 213 065
Numéro de livret de solde : 8 067 556
Gouédard Anthony
Nigend : 220 460
Numéro de livret de solde : 8 072 715
Lhoir Denis
Nigend : 147 606
Numéro de livret de solde : 8 005 665
Brunet Nicolas
Nigend : 197 184
Numéro de livret de solde : 8 048 375
Carette Sandrine
Nigend : 190 649
Numéro de livret de solde : 8 038 922
Lelouard Cédric
Nigend : 181 948
Numéro de livret de solde : 8 036 204
Leblond Matthieu
Nigend : 231 288
Numéro de livret de solde : 8 085 199
Laloyer Vincent
Nigend : 137 872
Numéro de livret de solde : 5 323 359
Ali Gérald
Nigend : 230 554
Numéro de livret de solde : 8 085 034
Fivez Laurent
Nigend : 171 170
Numéro de livret de solde : 8 026 735
Heudre Kévin
Nigend : 229 844
Numéro de livret de solde : 8 085 002
Potin Norbert
Nigend : 148 956
Numéro de livret de solde : 8 006 687
Burguet Vincent
Nigend : 195 108
Numéro de livret de solde : 8 047 733
Thienpont Guillaume
Nigend : 226 660
Numéro de livret de solde : 8 084 573
Fait le 12 avril 2011.
Le général,
commandant la région de gendarmerie de Picardie,
P. Mazy
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 67/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la gendarmerie nationale
_____
Direction des personnels militaires
de la gendarmerie nationale
_____
Sous-direction
de la gestion du personnel
_____
Bureau du personnel sous-officier
du corps de soutien
technique et administratif
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 34200 du 13 avril 2011 portant attribution de l’échelon exceptionnel aux majors
du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale
NOR : IOCJ1109221S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑953 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers et officiers
mariniers de carrière des armées et du soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale ;
Vu l’arrêté du 4 août 2010 fixant pour la gendarmerie nationale la composition et l’organisation de la commission prévue
à l’article L. 4136‑3 du code de la défense ;
Vu la circulaire no 121768 du 6 décembre 2010 relative à l’attribution de l’échelon exceptionnel aux majors du corps de
soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale au titre de l’année 2011 ;
Vu les propositions formulées par la commission chargée d’examiner l’attribution de l’échelon exceptionnel aux majors
du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale en date du 16 mars 2011,
Décide :
L’échelon exceptionnel est attribué aux majors du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale
dont le nom figure ci-après, à compter du 1er mai 2011.
Amiel Jean-Paul
Nigend : 169 780
Numéro de livret de solde : 5 112 134
Babuleaud Sylvie
Nigend : 202 801
Numéro de livret de solde : 5 114 633
Boissart Jean-Richard
Nigend : 175 935
Numéro de livret de solde : 5 117 180
Bouillaud Christine
Nigend : 112 527
Numéro de livret de solde : 5 149 354
Brunet Guylene
Nigend : 112 439
Numéro de livret de solde : 5 108 604
Carrier Christine
Nigend : 112 573
Numéro de livret de solde : 5 156 700
Castets Patrick
Nigend : 169 839
Numéro de livret de solde : 5 046 238
Desplechin Didier
Nigend : 193 468
Numéro de livret de solde : 5 097 020
Dolatabadi Serge
Nigend : 170 289
Numéro de livret de solde : 5 116 615
Ferras Martine
Nigend : 175 126
Numéro de livret de solde : 5 079 030
Friedrich Edith
Nigend : 112 606
Numéro de livret de solde : 5 149 447
Gonde Muriel
Nigend : 112 454
Numéro de livret de solde : 5 149 401
Henrieux Brigitte
Nigend : 112 509
Numéro de livret de solde : 5 125 034
Patout Eric
Nigend : 176 968
Numéro de livret de solde : 8 033 716
Pelois Hervé
Nigend : 166 837
Numéro de livret de solde : 5 186 731
Pennetier Philippe
Nigend : 174 608
Numéro de livret de solde : 5 196 468
Quiers Jean-Paul
(Conditionnel)
Nigend : 176 486
Numéro de livret de solde : 5 067 740
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 68/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Salomé Jean-Claude
Nigend : 186 564
Numéro de livret de solde : 5 096 889
Vassallo Marie-Hélène
Nigend : 112 540
Numéro de livret de solde : 5 149 383
Fait le 13 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le colonel,
sous-directeur de la gestion du personnel,
J. Ribaud
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 68/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 40106 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
de la spécialité « aéronautique – pilotes »
NOR : IOCJ1110729S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par branche
ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 130285 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029914S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er mai 2011 :
Gola Frédéric
Nigend : 149 294
Numéro de livret de solde : 8 007 041
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Gervasoni Lionel
Nigend : 181 113
Numéro de livret de solde : 6 032 067
Gucciardi Laurent
Nigend : 185 282
Numéro de livret de solde : 6 548 019
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Perdu Franck
Nigend : 167 575
Numéro de livret de solde : 8 023 384
Caussain Laurent
Nigend : 234 613
Numéro de livret de solde : 6 534 389
Flandin Walter
Nigend : 209 938
Numéro de livret de solde : 6 038 934
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Frogin Alexandre
Nigend : 302 315
Numéro de livret de solde : 6 562 090
Dubois Régis
Nigend : 303 691
Numéro de livret de solde : 6 574 126
Fait le 15 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le colonel,
sous-directeur de la gestion du personnel,
J. Ribaud
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 69/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 40107 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
de la spécialité « aéronautique – mécaniciens cellules et moteurs »
NOR : IOCJ1110732S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par branche
ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 130289 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029918S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er mai 2011 :
Keck Gilles
Nigend : 94 212
Numéro de livret de solde : 5 109 857
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Mothes Philippe
Nigend : 198 869
Numéro de livret de solde : 6 022 996
Bonnet Christian
Nigend : 147 923
Numéro de livret de solde : 8 006 209
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Petit Laurent
Nigend : 180 612
Numéro de livret de solde : 8 029 872
Riottot Charles
Nigend : 172 215
Numéro de livret de solde : 8 027 285
Le Bihan Érik
Nigend : 171 072
Numéro de livret de solde : 8 026 647
Morel Éric
Nigend : 164 490
Numéro de livret de solde : 8 020 961
Mourot Pierre-François
Nigend : 174 263
Numéro de livret de solde : 8 027 973
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Cassagnaud Stanislas
Nigend : 225 504
Numéro de livret de solde : 8 084 114
Grondin Rémy
Nigend : 228 073
Numéro de livret de solde : 8 076 212
Pattyne Alexandre
Nigend : 247 351
Numéro de livret de solde : 6 636 454
Fait le 15 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le colonel,
sous-directeur de la gestion du personnel,
J. Ribaud
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 70/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 40108 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
de la spécialité « aéronautique – mécaniciens avionique »
NOR : IOCJ1110733S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par branche
ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 130287 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029922S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er mai 2011 :
Dupart Pascal
Nigend : 139 749
Numéro de livret de solde : 5 305 244
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Jeannin Bertrand
Nigend : 188 095
Numéro de livret de solde : 6 536 196
Petitjean Étienne
Nigend : 98 423
Numéro de livret de solde : 5 098 360
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Page Florent
Nigend : 192 327
Numéro de livret de solde : 8 040 469
Bard Adrien
Nigend : 216 524
Numéro de livret de solde : 8 064 359
De Grave Christian
Nigend : 186 000
Numéro de livret de solde : 8 034 621
Houyoux David
Nigend : 162 384
Numéro de livret de solde : 8 019 349
Article 4
Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Pégand Sébastien
Nigend : 219 046
Numéro de livret de solde : 6 539 757
Fait le 15 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le colonel,
sous-directeur de la gestion du personnel,
J. Ribaud
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 71/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 40109 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers
de gendarmerie de la spécialité « affaires immobilières »
NOR : IOCJ1110734S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par branche
ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 130278 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029930S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Bogard Noël
Nigend : 126 601
Numéro de livret de solde : 5 280 708
Durand Patrick
Nigend : 99 794
Numéro de livret de solde : 5 103 528
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Henry Jean-Marc
Nigend : 134 901
Numéro de livret de solde : 5 312 034
Roca Rémy
Nigend : 136 423
Numéro de livret de solde : 5 322 572
Dessailly Olivier
Nigend : 121 444
Numéro de livret de solde : 5 221 343
Fait le 15 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le colonel,
sous-directeur de la gestion du personnel,
J. Ribaud
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 72/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 40110 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
de la spécialité « montagne »
NOR : IOCJ1110736S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par branche
ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 130282 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029933S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Victorin Jean-Marc
Nigend : 137 963
Numéro de livret de solde : 5 322 196
Roth François
Nigend : 94 125
Numéro de livret de solde : 5 109 959
Article 2
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Laoût Stéphane
Nigend : 168 453
Numéro de livret de solde : 8 024 268
Colliaut Laurent
Nigend : 172 023
Numéro de livret de solde : 8 027 323
Garnier Philippe
Nigend : 138 014
Numéro de livret de solde : 5 322 147
Parriaux Jérôme
Nigend : 163 775
Numéro de livret de solde : 8 020 479
Louis Jean-Nicolas
Nigend : 166 178
Numéro de livret de solde : 8 022 656
Boric Philippe
Nigend : 183 154
Numéro de livret de solde : 8 033 816
Bernard-Jacquet Fabrice
Nigend : 180 453
Numéro de livret de solde : 8 029 808
Article 3
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Duffort Olivier
Nigend : 171 164
Numéro de livret de solde : 8 026 728
Lehmes Lionel
Nigend : 188 030
Numéro de livret de solde : 8 038 444
Issartel Jérôme
Nigend : 190 657
Numéro de livret de solde : 8 039 258
Riebel Simon
Nigend : 208 527
Numéro de livret de solde : 8 062 705
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 73/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Paddeu Emmanuel
Nigend : 225 221
Numéro de livret de solde : 8 084 023
Ganry Frédéric
Nigend : 197 056
Numéro de livret de solde : 8 048 514
Fait le 15 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le colonel,
sous-directeur de la gestion du personnel,
J. Ribaud
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 73/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 40111 du 15 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
de la spécialité « systèmes d’information et de communication »
NOR : IOCJ1110737S
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 4 août 2010 relatif à la répartition des sous-officiers de gendarmerie par subdivision d’arme, par branche
ou par spécialité et fixant les branches et spécialités au sein desquelles l’avancement intervient de façon distincte ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 130281 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029925S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er mai 2011 :
Rodriguez Patrick
Nigend : 143 261
Numéro de livret de solde : 8 002 625
Dréano Patrice
Nigend : 148 709
Numéro de livret de solde : 8 006 520
Godin Bernard
Nigend : 114 102
Numéro de livret de solde : 5 191 749
Camus Patrick
Nigend : 116 348
Numéro de livret de solde : 5 219 009
Hartmann Marius
Nigend : 133 761
Numéro de livret de solde : 5 294 350
Lemasson Jean-Philippe
Nigend : 128 430
Numéro de livret de solde : 5 280 355
Courtin Jean-Jacques
Nigend : 115 363
Numéro de livret de solde : 5 219 270
Stéfanuto Daniel
Nigend : 119 696
Numéro de livret de solde : 5 241 092
Pageard Alain
Nigend : 124 099
Numéro de livret de solde : 5 244 882
Randour David
Nigend : 143 254
Numéro de livret de solde : 8 002 618
Article 2
L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er mai 2011 :
Terracol Emmanuel
Nigend : 143 792
Numéro de livret de solde : 8 000 888
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er mai 2011 :
Legrand Lylian
Nigend : 164 005
Numéro de livret de solde : 8 020 563
Genais Franck
Nigend : 162 077
Numéro de livret de solde : 8 019 047
Vinson Jérôme
Nigend : 167 594
Numéro de livret de solde : 8 023 299
Pincellotti Jean
Nigend : 151 560
Numéro de livret de solde : 8 009 669
Loubieres Damien
Nigend : 175 582
Numéro de livret de solde : 8 028 565
Marthon Thierry
Nigend : 157 188
Numéro de livret de solde : 8 014 659
Defours Emmanuel
Nigend : 154 647
Numéro de livret de solde : 8 012 423
Batko Eddy
Nigend : 141 885
Numéro de livret de solde : 8 000 606
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 74/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Daumer Yves
Nigend : 169 148
Numéro de livret de solde : 8 024 819
Christophe Éric
Nigend : 162 888
Numéro de livret de solde : 8 019 721
Boulier David
Nigend : 166 597
Numéro de livret de solde : 8 022 812
Perez Henry-Emmanuel
Nigend : 173 113
Numéro de livret de solde : 8 027 572
Rego Antonio
Nigend : 138 858
Numéro de livret de solde : 5 324 688
Rosier Antoine
Nigend : 166 380
Numéro de livret de solde : 8 022 585
Sanchez Patrice
Nigend : 190 540
Numéro de livret de solde : 8 039 295
Bénard Jean-Christophe
Nigend : 131 104
Numéro de livret de solde : 5 283 302
Alonso Laurent
Nigend : 165 519
Numéro de livret de solde : 8 022 100
Trautmann Christophe
Nigend : 161 191
Numéro de livret de solde : 8 018 296
Flambard Éric
Nigend : 160 885
Numéro de livret de solde : 8 017 934
Lestave Philippe
Nigend : 160 659
Numéro de livret de solde : 8 017 658
Le Saout Dominique
Nigend : 149 061
Numéro de livret de solde : 8 006 942
Zimmert Marc
Nigend : 163 384
Numéro de livret de solde : 8 020 198
Argence Olvier
Nigend : 165 181
Numéro de livret de solde : 6 041 949
Rosset Philippe
Nigend : 162 428
Numéro de livret de solde : 6 011 596
Bousquet Pascal
Nigend : 160 189
Numéro de livret de solde : 8 017 214
Berthonneau Michel
Nigend : 107 363
Numéro de livret de solde : 5 149 339
Raquin Marc
Nigend : 181 143
Numéro de livret de solde : 8 030 080
Morizur Ludovic
Nigend : 164 759
Numéro de livret de solde : 8 021 271
Raimbault Fabrice
Nigend : 156 504
Numéro de livret de solde : 8 013 880
Fior Romuald
Nigend : 165 669
Numéro de livret de solde : 8 022 227
Antczak Grégory
Nigend : 190 272
Numéro de livret de solde : 8 039 203
Wirth Jean-François
Nigend : 161 349
Numéro de livret de solde : 8 018 398
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er mai 2011 :
Viart Cédric
Nigend : 213 962
Numéro de livret de solde : 8 063 904
Jouille Yoann
Nigend : 233 492
Numéro de livret de solde : 8 086 175
Brunot François
Nigend : 215 884
Numéro de livret de solde : 8 069 642
Arrivé Bertrand
Nigend : 185 361
Numéro de livret de solde : 8 034 409
Dubosc Cédric
Nigend : 194 360
Numéro de livret de solde : 8 047 829
Guerin Fabrice
Nigend : 207 048
Numéro de livret de solde : 8 062 334
Boutevin Frédéric
Nigend : 229 033
Numéro de livret de solde : 8 084 908
Vergne Olivier
Nigend : 195 887
Numéro de livret de solde : 8 056 538
Prat Cédric
Nigend : 220 768
Numéro de livret de solde : 8 083 565
Anquez Yoann
Nigend : 232 200
Numéro de livret de solde : 8 085 427
Faure Patrick
Nigend : 119 850
Numéro de livret de solde : 5 242 359
Fait le 15 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le colonel,
sous-directeur de la gestion du personnel,
J. Ribaud
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 74/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
de Bourgogne
_____
Décision no 137/4 RGBOURG/RH/P/CHANC du 20 avril 2011 portant attribution, en 2011,
de la prime de résultats exceptionnels à titres individuel, collectif et exceptionnel
NOR : IOCJ1114530S
Le commandant de la région de gendarmerie de Bourgogne,
Vu le code de la défense ;
Vu la loi no 2002‑1094 du 29 août 2002 d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure ;
Vu le décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie
nationale ;
Vu l’arrêté du 11 octobre 2004 portant application du décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une
prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie nationale,
Décide :
Article 1er
Les personnels de la gendarmerie en activité de service dont la liste est jointe percevront, à titres individuel, collectif et
exceptionnel, au titre de l’année 2010 une prime de résultats exceptionnels.
Article 2
Une prime de 400,00 € (quatre cents euros) est attribuée, à titre individuel, aux militaires dont la liste figure en
annexe I.
Article 3
Une prime de 400,00 € (quatre cents euros) est attribuée, à titre collectif, aux militaires dont la liste figure en annexe II.
Article 4
Une prime de 500,00 € (cinq cents euros) est attribuée, à titre exceptionnel, aux militaires dont la liste figure en
annexe III.
Article 4
Une prime de 300,00 € (trois cents euros) est attribuée, à titre exceptionnel, aux militaires projetés en Afghanistan dont
la liste figure en annexe IV.
Article 5
La présente décision sera publiée au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 20 avril 2011.
Le général,
commandant la région de gendarmerie de Bourgogne,
J.-R. Bauquis
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE I
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels, à titre individuel,
d’un montant de
400,00
euros pour l’année
2010
Abdelhadi Pascal
Nigend : 148 158
Nls : 8 006 001
Adaoust Isabelle
Nigend : 229 066
Nls : 8 084 836
Aldebert Emmanuel
Nigend : 145 267
Nls : 8 003 704
Allard Hervé
Nigend : 125 374
Nls : 5 270 800
Allary Christelle
Nigend : 203 356
Nls : 8 054 896
André Noël
Nigend : 136 065
Nls : 5 322 502
Antoine Morgane
Nigend : 190 291
Nls : 8 039 302
Antonucci François
Nigend : 205 734
Nls : 8 055 339
Argenton Rémy
Nigend : 159 913
Nls : 8 017 004
Artaux Marcel
Nigend : 120 773
Nls : 5 241 501
Aubertin Kévin
Nigend : 245 876
Nls : 8 098 012
Aucourt Gérard
Nigend : 117 634
Nls : 5 241 802
Azmi Yacine
Nigend : 238 913
Nls : 8 083 252
Bacqué Jérôme
Nigend : 231 486
Nls : 8 085 376
Badenas Gessica
Nigend : 211 290
Nls : 8 063 147
Balme Matthieu
Nigend : 301 588
Nls : 8 090 486
Baranowski Nicolas
Nigend : 229 811
Nls : 8 084 973
Baudoin Sylvain
Nigend : 116 222
Nls : 5 189 719
Beau Maxime
Nigend : 174 742
Nls : 8 033 412
Beault Johan
Nigend : 247 488
Nls : 8 099 035
Beauvois Vincent
Nigend : 158 136
Nls : 8 015 522
Bejean Stéphane
Nigend : 160 500
Nls : 8 017 602
Bejon Pierrick
Nigend : 229 595
Nls : 8 077 290
Bellache Farid
Nigend : 220 045
Nls : 8 072 588
Berlot Romary
Nigend : 320 775
Nls : 8 112 653
Bermond Georges
Nigend : 305 981
Nls : 8 104 073
Bernardin Serge
Nigend : 112 951
Nls : 5 175 011
Beroud Jérôme
Nigend : 217 337
Nls : 8 064 472
Berry Sylvain
Nigend : 165 186
Nls : 8 021 803
Bertrand Émilie
Nigend : 205 243
Nls : 8 058 654
Besombes Patrice
Nigend : 101 172
Nls : 5 108 486
Besson Carine
Nigend : 171 020
Nls : 8 026 608
Bilquey Christophe
Nigend : 137 813
Nls : 5 323 309
Blanc Alexandrine
Nigend : 181 058
Nls : 8 030 018
Blondy Laurent
Nigend : 142 017
Nls : 5 272 304
Bochard Cyriaque
Nigend : 157 514
Nls : 8 015 017
Bogard Jean
Nigend : 123 305
Nls : 5 244 815
Boiché Jérôme
Nigend : 163 954
Nls : 8 020 514
Bonin Nicolas
Nigend : 187 248
Nls : 8 038 309
Bory-Souveton Stéphane
Nigend : 178 932
Nls : 8 041 639
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Bottin Christophe
Nigend : 161 094
Nls : 8 018 212
Bouilleveaux Thierry
Nigend : 111 421
Nls : 5 150 611
Bourdon Frank
Nigend : 187 157
Nls : 8 045 256
Bourgeois Philippe
Nigend : 118 866
Nls : 5 220 817
Bouriot David
Nigend : 146 194
Nls : 8 004 605
Bourlot Julie
Nigend : 300 507
Nls : 8 100 528
Bourru Franck
Nigend : 174 633
Nls : 8 028 212
Bouvot Michel
Nigend : 97 707
Nls : 5 102 650
Brailly Nicolas
Nigend : 185 342
Nls : 6 560 712
Braux James
Nigend : 189 318
Nls : 8 039 110
Bretin David
Nigend : 179 241
Nls : 8 030 375
Breuillard Patrick
Nigend : 117 648
Nls : 5 241 908
Briant Emmanuel
Nigend : 137 287
Nls : 5 322 819
Brochet Jessica
Nigend : 232 221
Nls : 8 085 437
Bronchy Gilles
Nigend : 223 881
Nls : 8 083 764
Brunelli Alexandre
Nigend : 184 591
Nls : 8 037 007
Bussy Raphaël
Nigend : 183 495
Nls : 8 038 057
Cadet David
Nigend : 156 697
Nls : 8 014 217
Calas Laurent
Nigend : 141 765
Nls : 8 001 920
Camier Laurent
Nigend : 159 763
Nls : 8 016 918
Canette Dominique
Nigend : 96 811
Nls : 5 107 924
Carteret Christophe
Nigend : 133 585
Nls : 5 311 644
Casano Valéry
Nigend : 144 635
Nls : 8 002 317
Casanovas Patrick
Nigend : 102 383
Nls : 5 126 312
Caussanel Olivier
Nigend : 167 471
Nls : 8 023 119
Cellier Sébastien
Nigend : 232 650
Nls : 8 085 782
Chalicarne Georges
Nigend : 100 223
Nls : 5 125 207
Challier Damien
Nigend : 177 761
Nls : 8 037 076
Chapuis Pascal
Nigend : 118 530
Nls : 5 243 121
Chartier David
Nigend : 143 968
Nls : 8 002 922
Chatelet Philippe
Nigend : 115 225
Nls : 5 190 112
Chevalier Philippe
Nigend : 136 738
Nls : 5 324 227
Chevanne Hélène
Nigend : 233 302
Nls : 8 085 880
Chrétien Hélène
Nigend : 199 748
Nls : 8 053 511
Claudel Didier
Nigend : 175 441
Nls : 8 028 416
Clément Thierry
Nigend : 69 752
Nls : 5 271 314
Colas Hervé
Nigend : 97 296
Nls : 5 124 723
Collot Fanny
Nigend : 196 993
Nls : 8 053 209
Constantin-David Jean-Pierre
Nigend : 108 367
Nls : 5 150 984
Cosse Thierry
Nigend : 120 672
Nls : 5 242 726
Cottier Bruno
Nigend : 164 057
Nls : 8 020 814
Coulomb Michel
Nigend : 95 090
Nls : 5 110 455
Coussy Jean-Luc
Nigend : 108 398
Nls : 5 150 985
Couturier David
Nigend : 177 513
Nls : 8 029 121
Cureaux Daniel
Nigend : 95 738
Nls : 5 108 657
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Da Rocha Carlos
Nigend : 170 083
Nls : 8 025 329
Damongeot Hervé
Nigend : 139 733
Nls : 5 305 236
Darlet Olivier
Nigend : 166 613
Nls : 8 022 827
Deborre Nicolas
Nigend : 171 284
Nls : 8 026 322
Decoeur Marie-Ange
Nigend : 306 344
Nls : 8 104 213
Dehollain Thomas
Nigend : 303 911
Nls : 8 102 789
Delacre Romain
Nigend : 306 003
Nls : 8 104 090
Delatronchette Grégory
Nigend : 234 468
Nls : 8 080 158
Delbecq Jean-Marc
Nigend : 142 712
Nls : 8 001 435
Delompré Philippe
Nigend : 126 484
Nls : 5 280 515
Delon Patrick
Nigend : 154 041
Nls : 8 011 833
Delval Vincent
Nigend : 171 158
Nls : 8 026 721
Dercourt Bruno
Nigend : 127 264
Nls : 5 279 416
Deschamps Sandra
Nigend : 239 055
Nls : 8 087 243
Descombes Virginie
Nigend : 228 923
Nls : 8 076 970
Desmaris Franck
Nigend : 126 161
Nls : 5 243 696
Despoulain Régis
Nigend : 92 416
Nls : 5 101 895
Dessolain Julie
Nigend : 240 498
Nls : 8 094 493
Destrumel Patrick
Nigend : 139 076
Nls : 8 000 021
Detouillon Jean-Claude
Nigend : 136 110
Nls : 5 322 456
Deveau Sébastien
Nigend : 198 366
Nls : 8 055 464
Deveaux Sébastien
Nigend : 178 232
Nls : 8 029 015
Dillies Alexandre
Nigend : 309 726
Nls : 8 106 962
Doin Emmanuel
Nigend : 308 328
Nls : 8 105 788
Domecq Alexandre
Nigend : 212 563
Nls : 8 067 271
Doucet Emmanuel
Nigend : 199 947
Nls : 8 048 613
Douine Clément
Nigend : 186 909
Nls : 8 045 251
Drillaud Damien
Nigend : 301 249
Nls : 8 090 297
Dubois Éric
Nigend : 121 680
Nls : 5 244 526
Dufour Guillaume
Nigend : 172 419
Nls : 8 027135
Dufour Frédéric
Nigend : 118 552
Nls : 5 241 938
Dufresne Jean-François
Nigend : 102 496
Nls : 5 173 111
Dumas Sophie
Nigend : 182 955
Nls : 8 040 965
Dumont Jimmy
Nigend : 314 544
Nls : 8 109 733
Dumoutier Bruno
Nigend : 148 878
Nls : 8 006 655
Duneveu Ludovic
Nigend : 147 938
Nls : 8 006 117
Dupuis Séverine
Nigend : 156 906
Nls : 8 014 755
Dupuy Bruno
Nigend : 178 954
Nls : 8 033 471
Durande Maxime
Nigend : 192 992
Nls : 8 047 262
Durcaze Alain
Nigend : 140 848
Nls : 8 001 029
Duval Xavier
Nigend : 144 816
Nls : 8 003 128
Fargeot Sébastien
Nigend : 213 496
Nls : 8 063 786
Fauconnet Benjamin
Nigend : 175 185
Nls : 8 033 606
Faure Richard
Nigend : 197 723
Nls : 8 048 908
Filloux Valérie
Nigend : 141 782
Nls : 8 001 934
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 4
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Fleury Emmanuel
Nigend : 144 820
Nls : 8 003 133
Fontes Thierry
Nigend : 179 314
Nls : 8 029 544
Fortunat David
Nigend : 155 949
Nls : 8 013 550
Fournerie Hervé
Nigend : 155 438
Nls : 8 013 125
Freville Yves
Nigend : 118 016
Nls : 5 243 027
Furio Ludovic
Nigend : 201 989
Nls : 8 044 204
Gabet Jean-Claude
Nigend : 205 327
Nls : 8 058 668
Gaillard Laurent
Nigend : 129 607
Nls : 5 282 543
Garbel Gilles
Nigend : 116 915
Nls : 5 218 218
Garcia Jérémy
Nigend : 320 549
Nls : 8 112 461
Garcia Cécile
Nigend : 208 714
Nls : 8 062 680
Garnier Éric
Nigend : 113 519
Nls : 5 191 569
Garrabos Stéphane
Nigend : 186 172
Nls : 8 038144
Gaud Christopher
Nigend : 243 571
Nls : 8 088 714
Gaule Armelle
Nigend : 187 681
Nls : 8 045 280
Gaurois Jean-Louis
Nigend : 111 713
Nls : 5 175 739
Gauthier Jacques
Nigend : 142 431
Nls : 8 001 818
Gauthier Olivier
Nigend : 173 070
Nls : 8 027 545
Gazon Frédéric
Nigend : 119 966
Nls : 5 242 439
Georgeon Patrick
Nigend : 70 037
Nls : 5 282 641
Gevrey Alban
Nigend : 164 464
Nls : 8 020 937
Giraud Matthieu
Nigend : 184 899
Nls : 8 045171
Gomes Caroline
Nigend : 195 349
Nls : 8 056 464
Gorini Morgan
Nigend : 184 636
Nls : 8 034 242
Gorret Pascal
Nigend : 124 794
Nls : 5 270 879
Gouhier Jérôme
Nigend : 194 566
Nls : 8 049 601
Gras Fabrice
Nigend : 193 153
Nls : 8 047 369
Gréault Sébastien
Nigend : 140 109
Nls : 5 323 545
Gucciardi Jean-Marc
Nigend : 208 690
Nls : 8 062 555
Guerreiro Pascal
Nigend : 163 743
Nls : 8 020 447
Guhur Charlotte
Nigend : 206 776
Nls : 8 060 775
Guilbert Laurent
Nigend : 238 555
Nls : 8 087 006
Guillemin Sébastien
Nigend : 163 511
Nls : 8 020 232
Guillet Julien
Nigend : 303 302
Nls : 8 090 652
Guy Fabrice
Nigend : 171 919
Nls : 6 002 710
Guyot Pascal
Nigend : 137 724
Nls : 5 281 860
Hasiak Bruno
Nigend : 138 135
Nls : 5 324 720
Heraud Jean-Luc
Nigend : 128 419
Nls : 5 280 346
Hiernaux Jessy
Nigend : 178 115
Nls : 8 028 950
Houdinet Alain
Nigend : 109 329
Nls : 5 175 252
Hue Stéphane
Nigend : 146 109
Nls : 8 004 461
Hugon Nathalie
Nigend : 169 818
Nls : 5 308 553
Humbert Olivier
Nigend : 162 637
Nls : 8 019 543
Huré Robert
Nigend : 104 672
Nls : 8 043 734
Ienzer Jean-Luc
Nigend : 118 580
Nls : 5 219 061
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 5
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Itier Patrice
Nigend : 188 052
Nls : 8 038 548
Jacquelin Serge
Nigend : 168 086
Nls : 8 023 746
Jacquey Gilles
Nigend : 164 475
Nls : 8 020 948
Jacrot Norbert
Nigend : 116 392
Nls : 5 219 045
Janin Jannic
Nigend : 137 867
Nls : 5 323 255
Jannier Sandra
Nigend : 165 162
Nls : 8 023 460
Jannot Emmanuel
Nigend : 214 719
Nls : 8 068 597
Janvier Jacques
Nigend : 154 063
Nls : 8 011 852
Jebari Sonia
Nigend : 203 927
Nls : 8 059 355
Jobard Frédéric
Nigend : 237 330
Nls : 8 086 840
Joly Xavier
Nigend : 181 764
Nls : 8 033 508
Keller Pascal
Nigend : 166 756
Nls : 8 022 937
Knysz Stéphane
Nigend : 220 757
Nls : 6 560 126
Koronkiewicz Yvan
Nigend : 142 453
Nls : 8 001 832
Lacarelle Jean-Sébastien
Nigend : 209 009
Nls : 8 050 757
Lachkar Louis-David
Nigend : 203 856
Nls : 8 055 016
Lacombe Christophe
Nigend : 145 684
Nls : 8 004 040
Lagarrue Michel
Nigend : 94 220
Nls : 5 109 866
Lagoutte Pierre
Nigend : 181 404
Nls : 8 030 147
Lahaye Marc
Nigend : 117 168
Nls : 5 219 977
Lalanne Christophe
Nigend : 165 690
Nls : 8 022 247
Lapomarda Christian
Nigend : 143 889
Nls : 8 002 054
Laporte Didier
Nigend : 144 839
Nls : 8 003 164
Lapotre Philippe
Nigend : 144 966
Nls : 8 103 665
Lardière Olivier
Nigend : 169 458
Nls : 6 017 006
Laskowski Vincent
Nigend : 319 898
Nls : 8 112 151
Launay Aurélien
Nigend : 273 986
Nls : 8 112 483
Laurent Thierry
Nigend : 131 048
Nls : 5 283 256
Le Gars Yann
Nigend : 212 663
Nls : 8 063 598
Le Goff Michel
Nigend : 302 618
Nls : 8 102 151
Lebeuf Christophe
Nigend : 161 875
Nls : 8 018 850
Lecomte Magalie
Nigend : 248 486
Nls : 8 089 597
Leconte Julien
Nigend : 313 060
Nls : 8 108 604
Lecroix Laura
Nigend : 179 371
Nls : 8 029 559
Lefort Jean-Luc
Nigend : 107 428
Nls : 5 149 490
Léoty Jesse
Nigend : 315 150
Nls : 8 110 148
Letizi Frédérick
Nigend : 203 710
Nls : 8 054 759
Létondal Pierre
Nigend : 138 835
Nls : 5 325 268
Leveillé David
Nigend : 242 946
Nls : 8 096 024
Levisse Cyrille
Nigend : 174 056
Nls : 8 027 863
Lhor Serge
Nigend : 140 586
Nls : 5 325 332
Liabeuf Stéphanie
Nigend : 301 823
Nls : 8 101 148
Liottet Antoine
Nigend : 237 839
Nls : 8 086 908
Logerot Dominique
Nigend : 117 420
Nls : 5 241 761
Magrangeas Dominique
Nigend : 142 202
Nls : 8 001 474
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 6
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Magré Gérard
Nigend : 102 066
Nls : 5 125 474
Maire Vincent
Nigend : 300 257
Nls : 8 100 753
Malaise Julien
Nigend : 191 922
Nls : 8 043 723
Mallo Laurent
Nigend : 225 209
Nls : 8 084 012
Malord Sébastien
Nigend : 193 135
Nls : 8 047 387
Margerin Jean-Michel
Nigend : 129 857
Nls : 5 283 868
Marin Jean-Michel
Nigend : 143 761
Nls : 8 000 858
Martin Cyrille
Nigend : 151 110
Nls : 5 316 718
Martin Delphine
Nigend : 242 491
Nls : 8 088 525
Masson Éric
Nigend : 104 947
Nls : 5 173 570
Masson Bruno
Nigend : 207 757
Nls : 8 062 503
Masson Bernadette
Nigend : 123 650
Nls : 5 270 457
Mathelin Morgan
Nigend : 320 593
Nls : 8 112 498
Meneghelli Giovanni
Nigend : 243 260
Nls : 8 096 140
Mennessier Véronique
Nigend : 142 769
Nls : 8 001 566
Merle Sylvain
Nigend : 185 611
Nls : 8 037 261
Mestre Mickaël
Nigend : 179 922
Nls : 8 036 312
Mestre Pascal
Nigend : 134 523
Nls : 5 310 966
Miancien Mélanie
Nigend : 199 271
Nls : 8 046 717
Michaut Alain
Nigend : 126 858
Nls : 5 279 271
Millière Laurent
Nigend : 188 227
Nls : 8 038 668
Milot André
Nigend : 112 805
Nls : 5 191 836
Minnaert Anthony
Nigend : 223 683
Nls : 8 073 598
Moitel Mathieu
Nigend : 213 844
Nls : 8 068 236
Montaron Didier
Nigend : 105 602
Nls : 5 173 656
Montenot Christophe
Nigend : 201 143
Nls : 8 043 971
Mora Franck
Nigend : 132 062
Nls : 5 294 072
Morvan Philippe
Nigend : 149 201
Nls : 8 006 762
Mouchoux Rémi
Nigend : 131 282
Nls : 5 294 060
Moutanin Jean-François
Nigend : 308 997
Nls : 8 091 692
Muller Audrey
Nigend : 196 339
Nls : 8 048 334
Mussier Cédric
Nigend : 307 055
Nls : 8 104 704
Nicloux Bruno
Nigend : 181 697
Nls : 8 040 803
Niquet Éric
Nigend : 125 126
Nls : 5 279 673
Nowak Vincent
Nigend : 312 251
Nls : 8 107 726
Olbrich Dominique
Nigend : 152 366
Nls : 8 010 159
Ombret Guy
Nigend : 143 520
Nls : 5 325 136
Orlandini Marion
Nigend : 236 665
Nls : 8 086 797
Paillard Raphaël
Nigend : 303 594
Nls : 8 090 845
Panicali Francis
Nigend : 139 263
Nls : 5 305 169
Parisot Thierry
Nigend : 124 615
Nls : 5 244 277
Passarotto Michel
Nigend : 113 251
Nls : 5 189 474
Passepont Frédéric
Nigend : 108 325
Nls : 5 184 675
Peil Dominique
Nigend : 113 876
Nls : 5 189 652
Pereira Freddy
Nigend : 309 010
Nls : 8 091 698
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 7
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Pernot Jean-Marie
Nigend : 110 206
Nls : 5 190 520
Perret Hervé
Nigend : 148 513
Nls : 8 006 382
Perrier Gérard
Nigend : 110 901
Nls : 5 150 469
Perrin Alexandre
Nigend : 198 880
Nls : 8 053 435
Perrin Christophe
Nigend : 180 611
Nls : 8 029 871
Perrot Laurent
Nigend : 193 600
Nls : 8 047 502
Perruche Christophe
Nigend : 158 969
Nls : 8 016 274
Piani François
Nigend : 190 198
Nls : 8 050 176
Pierrard Maxime
Nigend : 245 113
Nls : 8 097 517
Plisson Rémy
Nigend : 95 550
Nls : 5 106 673
Ponsot Éric
Nigend : 142 233
Nls : 8 001 688
Popille Franck
Nigend : 148 766
Nls : 8 006 572
Poreaux Guillaume
Nigend : 187 528
Nls : 8 045 267
Poupard Jean-Pierre
Nigend : 155 489
Nls : 8 013 170
Poyen Pascal
Nigend : 099 731
Nls : 5 125 858
Poyer Vincent
Nigend : 301 875
Nls : 8 101 266
Primorin David
Nigend : 181 042
Nls : 8 029 948
Prioux Christophe
Nigend : 164 989
Nls : 8 021 585
Prouillet Jean-Yves
Nigend : 126 454
Nls : 5 279 798
Proville Sandrine
Nigend : 156 152
Nls : 8 002 461
Prudent Jean-Luc
Nigend : 99 848
Nls : 5 103 456
Pruvost Éric
Nigend : 182 935
Nls : 8 040 920
Rabieczynski Hervé
Nigend : 175 508
Nls : 8 028 479
Radière Éric
Nigend : 144 338
Nls : 8 003 276
Raja Patrick
Nigend : 118 594
Nls : 5 241 976
Rapita Philippe
Nigend : 145 601
Nls : 8 003 963
Raymond Thierry
Nigend : 123 443
Nls : 5 244 964
Regazzoni Marc
Nigend : 142 500
Nls : 8 001 857
Renot Loïc
Nigend : 248 108
Nls : 8 099 673
Reverdy Yves
Nigend : 70 833
Nls : 5 293 876
Rigaudier Éric
Nigend : 126 230
Nls : 5 279 031
Rives Christophe
Nigend : 164 650
Nls : 8 021 379
Robert Davina
Nigend : 218 694
Nls : 8 065 030
Robin Déborah
Nigend : 309 280
Nls : 8 106 834
Roche Patrice
Nigend : 188 278
Nls : 8 038 686
Rolin Laurent
Nigend : 181 145
Nls : 8 030 084
Rondet Éric
Nigend : 154 993
Nls : 8 012 682
Rören Cédric
Nigend : 164 231
Nls : 8 020 781
Roulette Mélanie
Nigend : 231 864
Nls : 8 078 891
Rouvray Sébastien
Nigend : 304 575
Nls : 8 090 779
Roy Gérald
Nigend : 124 622
Nls : 5 244 283
Royal Béatrice
Nigend : 170 922
Nls : 8 029 085
Russo Marie
Nigend : 159 533
Nls : 8 016 779
Rzetelny Claire
Nigend : 180 834
Nls : 8 029 879
Saint-Jost Patrice
Nigend : 116 433
Nls : 5 219 082
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 8
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Sanchez Nathalie
Nigend : 311 293
Nls : 8 092 255
Sarrubba Frédéric
Nigend : 148 651
Nls : 8 006 495
Schmit Olivier
Nigend : 195 784
Nls : 8 047 971
Schmitt Olivier
Nigend : 155 354
Nls : 8 012 785
Schneider Sylvia
Nigend : 302 159
Nls : 8 101 960
Schutz Isabelle
Nigend : 147 268
Nls : 8 005 581
Segaux Hervé
Nigend : 146 710
Nls : 8 004 993
Semeteys Pascal
Nigend : 138 874
Nls : 5 305 096
Simonnet Jacky
Nigend : 110 553
Nls : 5 175 582
Sohier Dominique
Nigend : 193 101
Nls : 8 047 413
Stephan Anthony
Nigend : 239 320
Nls : 8 093 863
Taupin Marie-Bénédicte
Nigend : 191 866
Nls : 8 044 965
Teixeira Alexandre
Nigend : 133 692
Nls : 5 311 744
Terreaux Sylvain
Nigend : 169 764
Nls : 5 298 431
Teuruarii Maraeura
Nigend : 315 188
Nls : 8 110 178
Thibon Régine
Nigend : 128 598
Nls : 5 281 090
Thoulouze Aurélie
Nigend : 238 738
Nls : 8 083 125
Toumeyragues Stéphane
Nigend : 170 017
Nls : 8 025 491
Trocson Josselin
Nigend : 212 613
Nls : 8 067 315
Undreiner Denis
Nigend : 99 753
Nls : 5 125 875
Valacci Dimitri
Nigend : 209 628
Nls : 8 062 171
Valette Jean-Philippe
Nigend : 167 139
Nls : 8 023 279
Valy Nicolas
Nigend : 204 295
Nls : 8 054865
Vaudiau Christophe
Nigend : 139 405
Nls : 5 296 096
Vaudour Marie-Claire
Nigend : 142 845
Nls : 8 007 897
Venin Christophe
Nigend : 152 268
Nls : 8 010 294
Verdier Mickaël
Nigend : 217 924
Nls : 8 083 709
Vernet Pierre-Henri
Nigend : 241 285
Nls : 8 088 131
Verron Patrice
Nigend : 159 696
Nls : 8 016 897
Verse Stéphane
Nigend : 157 097
Nls : 8 014 597
Vesperini Cyrille
Nigend : 163 793
Nls : 8 020 495
Vidal Laurent
Nigend : 303 626
Nls : 8 102 308
Wagner Fabien
Nigend : 202 702
Nls : 8 054 700
Weinkopf Denis
Nigend : 132 755
Nls : 5 295 699
Weissenbach Magali
Nigend : 200 402
Nls : 8 042 931
Willmann Frédéric
Nigend : 165 487
Nls : 8 022 098
Wo Yen Delphine
Nigend : 301 508
Nls : 8 100 601
Zanelli David
Nigend : 166 827
Nls : 8 022 999
Zaworski Pierre
Nigend : 125 373
Nls : 5 270 799
Zielinski Éric
Nigend : 176 404
Nls : 8 028 793
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 9
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE II
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels, à titre collectif,
d’un montant de
400,00
euros pour l’année
2010
Communauté de brigades de Saint-Jean-de-Losne (21)
Benicourt Sébastien
Nigend : 191 508
Nls : 8 050 212
Bordenave Thierry
Nigend : 126 912
Nls : 5 280 015
Chapuis Sébastien
Nigend : 235 952
Nls : 8 081 139
Droulez Thomas
Nigend : 190 754
Nls : 8 044 876
Ducrocq Xavier
Nigend : 210 205
Nls : 8 065 589
Flucher Régis
Nigend : 174 221
Nls : 8 027 935
Hainaud Vanessa
Nigend : 195 949
Nls : 8 056 512
Lardy Nicolas
Nigend : 163 336
Nls : 8 019 254
Leduc Xavier
Nigend : 164 205
Nls : 8 020 756
Magret Hervé
Nigend : 149 193
Nls : 8 006 753
Malter Séréna
Nigend : 208 329
Nls : 8 050 439
Perrin Magalie
Nigend : 204 274
Nls : 8 055 116
Steulet Christian
Nigend :   95 568
Nls : 5 106 690
Thery Michel
Nigend : 101 577
Nls : 5 126 186
Vidal Ludovic
Nigend : 301 366
Nls : 8 090 089
Vidal Michel
Nigend : 125 060
Nls : 5 244 392
Peloton de surveillance et d’intervention gendarmerie de Dijon (21)
Billiard Nicolas
Nigend : 208 511
Nls : 8 062 669
Biraud Michaël
Nigend : 159 921
Nls : 8 017 012
Bizouard David
Nigend : 143 691
Nls : 8 000 810
Camp Fabrice
Nigend : 300 521
Nls : 8 100 535
Cottin Jean-Philippe
Nigend :   70 709
Nls : 5 282 818
Diolot Mickaël
Nigend : 315 274
Nls : 8 110 292
Drouot Martial
Nigend : 121 270
Nls : 5 242 319
Gibaldi Jean-Christophe
Nigend : 302 583
Nls : 8 102 128
Lagneau Yannick
Nigend : 303 730
Nls : 8 102 513
Leroy Philippe
Nigend : 161 878
Nls : 8 018 853
Mourot Cédric
Nigend : 237 129
Nls : 8 082 195
Payet Guillaume
Nigend : 316 740
Nls : 8 110 934
Potel Bertrand
Nigend : 247 039
Nls : 8 098 680
Rochette Stéphane
Nigend : 197 336
Nls : 8 048 887
Sonnois Yann
Nigend : 152 914
Nls : 8 010 790
Vichot Julien
Nigend : 192 928
Nls : 8 047 318
Viellard Alain
Nigend : 133 275
Nls : 5 295 197
Violand Anthony
Nigend : 302 188
Nls : 8 101 971
Brigade territoriale autonome d’Auxonne (21)
Arbeltier Frédéric
Nigend : 157 232
Nls : 8 014 801
Baugey Michaël
Nigend : 169 332
Nls : 6 531 272
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 10
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Bouillaguet Philippe
Nigend : 220 998
Nls : 8 083 628
Boulanger Stéphan
Nigend : 186 160
Nls : 8 038 113
Carlier Nicolas
Nigend : 194 302
Nls : 8 047 812
Duriez Lilian
Nigend : 151 364
Nls : 8 009 443
Fabrol Laëtitia
Nigend : 204 190
Nls : 8 055 085
Gatinel Gaël
Nigend : 172 153
Nls : 6 537 795
Jandot Jean-Baptiste
Nigend : 208 694
Nls : 8 062 560
Louet Yves
Nigend : 108 098
Nls : 5 157 732
Magnin Thierry
Nigend : 141 142
Nls : 8 001 065
Peyrouset Stéphane
Nigend : 175 596
Nls : 8 028 580
Verney Stéphane
Nigend : 135 921
Nls : 5 322 098
Vouillot Laurent
Nigend : 158 243
Nls : 8 015 598
Zoogones Anne-Emmanuelle
Nigend : 242 281
Nls : 8 095 584
Brigade territoriale autonome d’Arc-sur-Tille (21)
Brigand Frédéric
Nigend : 141 894
Nls : 8 000 612
Carteret Jérôme
Nigend : 138 088
Nls : 5 324 505
Garcia Guilhem
Nigend : 318 520
Nls : 8 111 598
Kairet Hervé
Nigend : 142 749
Nls : 8 001 555
Lahaye Alain
Nigend : 110 176
Nls : 5 190 493
Lescarret Jean-Daniel
Nigend : 174 372
Nls : 8 033 569
Mazué Stéphane
Nigend : 172 302
Nls : 8 033 368
Omnes David
Nigend : 193 976
Nls : 8 085 286
Pietra Michaël
Nigend : 187 935
Nls : 8 038 458
Poirier Roger
Nigend : 105 622
Nls : 5 173 581
Portrat Dominique
Nigend : 146 283
Nls : 8 004 575
Querlin Sylvain
Nigend : 163 205
Nls : 6 001 737
Brigade de recherches d’Is-sur-Tille (21)
Boutron Fabrice
Nigend : 145 285
Nls : 8 003 237
Jessen Fabrice
Nigend : 164 622
Nls : 8 021 351
Jomas Christophe
Nigend : 129 322
Nls : 5 283 740
Laty Yann
Nigend : 181 767
Nls : 8 041 558
Communauté de brigades de Châtillon-sur-Seine (21)
Beauchamp Thierry
Nigend : 241 620
Nls : 8 088 156
Boichot Jérôme
Nigend : 181 754
Nls : 8 032 714
Carvalho Élisabeth
Nigend : 245 436
Nls : 8 097 806
Chambiet Yannick
Nigend : 160 049
Nls : 8 017 122
Colson Jean-Pierre
Nigend : 311 363
Nls : 8 092 276
Coyette Franck
Nigend : 155 270
Nls : 8 012 726
Crimmers Christophe
Nigend : 149 271
Nls : 8 007 130
Dominguez Jean-Louis
Nigend : 121 572
Nls : 5 241 631
Dubus Pascal
Nigend : 128 631
Nls : 5 283 518
Goudot Philippe
Nigend : 119 315
Nls : 5 242 244
Perrin Jérôme
Nigend : 169 997
Nls : 8 025 472
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 11
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Rabot Pierre
Nigend : 147 508
Nls : 8 004 794
Rollé Christophe
Nigend : 243 734
Nls : 8 088 800
Rouvenacht Maud
Nigend : 309 846
Nls : 8 106 914
Roy Bertrand
Nigend : 180 870
Nls : 8 033 564
Stepien Nicolas
Nigend : 224 740
Nls : 8 073 756
Tahiri Katiba
Nigend : 215 601
Nls : 8 069 403
Vincent Jean-Yves
Nigend : 156 672
Nls : 8 014 195
Vuillaume Grégory
Nigend : 162 027
Nls : 8 018 998
Zebbar Amel
Nigend : 205 338
Nls : 8 055 243
Brigade de recherches de Montbard (21)
Béreau Philippe
Nigend : 122 714
Nls : 5 243 907
Boussard David
Nigend : 155 415
Nls : 8 013 109
Chappa Gilles
Nigend : 152 055
Nls : 8 010 112
Daumerie Richard
Nigend : 156 038
Nls : 8 013 628
Finot Pascal
Nigend : 158 286
Nls : 8 015 734
Koch Gérard
Nigend : 106 421
Nls : 5 173 891
Braghini Patrice
Nigend :   99 097
Nls : 5 111 212
Cattel Cyrille
Nigend : 149 018
Nls : 8 007 014
Charlot Martial
Nigend : 146 618
Nls : 8 005 125
Giliberto Patrick
Nigend :   70 338
Nls : 5 293 629
Gillot Mickaël
Nigend : 177 534
Nls : 8 029 139
Gounand Frédéric
Nigend : 156 212
Nls : 5 258 546
Honorat Joël
Nigend :   99 289
Nls : 5 108 426
Huselstein Mikaël
Nigend : 179 520
Nls : 8 041 394
Husson Philippe
Nigend : 128 191
Nls : 5 271 154
Montagney Bernard
Nigend : 116 291
Nls : 5 190 376
Muet Franck
Nigend : 134 695
Nls : 5 311 862
Roche Bernard
Nigend : 108 558
Nls : 5 149 693
Thomas Jocelyn
Nigend : 129 279
Nls : 5 282 894
Brigade motorisée de Dijon (21)
Brigade motorisée de Châtillon-sur-Seine (21)
Bellenger Damien
Nigend : 193 195
Nls : 8 049 386
De Bigault des Foucheres
Fabien
Nigend : 134 876
Nls : 5 312 009
Gourbiere Olivier
Nigend : 133 756
Nls : 5 294 248
Hartmann Jean-Marc
Nigend : 114 108
Nls : 5 191 754
Rigoct Eric
Nigend : 152 259
Nls : 8 010 285
Vincent Eric
Nigend : 199 030
Nls : 8 049 913
Brigade rapide d’intervention de Beaune (21)
Bintz Christian
Nigend : 116 758
Nls : 5 218 110
Brouette Jean-Charles
Nigend : 148 168
Nls : 8 006 009
Chevalier Cédric
Nigend : 155 425
Nls : 8 013 115
Courbot Jean-Luc
Nigend : 129 437
Nls : 5 281 424
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 12
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Meneghetti Michaël
Nigend : 166 779
Nls : 8 022 957
Prétet Jérôme
Nigend : 160 379
Nls : 8 017 388
Communauté de brigades de Saint-Saulge (58)
Bigourdan Magali
Nigend : 300 078
Nls : 8 089 968
Bouveret Cédric
Nigend : 177 252
Nls : 8 064 412
Carreras Laurent
Nigend : 238 595
Nls : 8 087 036
Costa José
Nigend : 181 097
Nls : 8 030 030
Doumerc-Guillet Loïc
Nigend : 161 381
Nls : 8 018 436
Felbacq Christian
Nigend :   96 679
Nls : 5 124 643
Franchet Damien
Nigend : 312 449
Nls : 8 108 414
Gondry Éric
Nigend : 158 043
Nls : 8 015 246
Lecuyer Jean-Baptiste
Nigend : 313 233
Nls : 8 108 841
Mackowiak David
Nigend : 230 589
Nls : 8 085 071
Nicolas Franck
Nigend : 162 556
Nls : 8 019 462
Perez Hervé
Nigend : 206 232
Nls : 8 062 282
Rouet Guillaume
Nigend : 241 460
Nls : 8 088 147
T’joen Mallory
Nigend : 241 402
Nls : 8 094 987
Thomas Erwan
Nigend : 203 467
Nls : 8 059 139
Voltz Bénédicte
Nigend : 241 132
Nls : 8 087 849
Communauté de brigades d’Imphy (58)
Boton Vincent
Nigend : 171 509
Nls : 8 031 267
Etienne Amélie
Nigend : 215 839
Nls : 8 064 267
Fontverne Steeve
Nigend : 224 791
Nls : 8 074 165
Fourquet Bruno
Nigend : 131 908
Nls : 5 294 536
Guéguen Aurélie
Nigend : 220 212
Nls : 8 083 446
Hecq Pascal
Nigend : 201 977
Nls : 8 044 210
Lallemand Denis
Nigend : 160 911
Nls : 8 017 958
Lopes Aurélien
Nigend : 242 059
Nls : 8 088 345
Marcelot Aurore
Nigend : 218 544
Nls : 8 071 434
Moline Frédéric
Nigend : 146 000
Nls : 5 272621
Moysset Pascal
Nigend : 177 458
Nls : 8 037 677
Pouget Grégory
Nigend : 309 679
Nls : 8 092 029
Rameau Stéphane
Nigend : 189 310
Nls : 8 038 492
Royer Bryan
Nigend : 241 588
Nls : 8 095 446
Tondeur François
Nigend : 113 904
Nls : 5 187 160
Brigade de recherches de Cosne-Cours-sur-Loire (58)
Akhrib Serge
Nigend : 148 667
Nls : 8 006 500
Chanliau Stephan
Nigend : 175 440
Nls : 8 028 414
Dalaudiere François-Xavier
Nigend : 163 298
Nls : 8 020 116
Lavieu Frédéric
Nigend : 157 746
Nls : 8 014 967
Leborgne Marc
Nigend : 144 447
Nls : 8 003 573
Lienhard Gilbert
Nigend : 116 041
Nls : 5 218 050
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 13
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Pucelle Loïc
Nigend : 153 735
Nls : 8 011 675
Vey Jean-Marc
Nigend : 143 676
Nls : 8 002 793
Brigade de recherches de Nevers (58)
Audeau Stéphane
Nigend : 200 841
Nls : 8 044 057
Caron René
Nigend : 109 174
Nls : 5 156 883
Cornu Hervé
Nigend : 164 599
Nls : 8 021 324
Lesage Christophe
Nigend : 134 920
Nls : 5 312 054
Ligerot Hervé
Nigend : 144 699
Nls : 8 002 275
Pinot Pascal
Nigend : 119 030
Nls : 5 145 525
Poizat Bruno
Nigend : 194 343
Nls : 8 047 876
Brigade motorisée de Nevers (58)
Bertrand Christian
Nigend : 120 916
Nls : 5 221 310
Bode Serge
Nigend : 124 133
Nls : 5 269 622
Breuille Rémy
Nigend :   95 841
Nls : 5 124 365
Dumoulein Laurent
Nigend : 142 724
Nls : 8 001 541
Genty Dominique
Nigend : 125 944
Nls : 5 243 358
Level Yannick
Nigend : 247 551
Nls : 8 099 081
Michon Gérard
Nigend : 141 148
Nls : 8 001 070
Noël Ronald
Nigend : 160 803
Nls : 8 017 758
Rozen Sébastien
Nigend : 168 246
Nls : 8 023 886
Soltysiak Robert
Nigend : 114 395
Nls : 5 190 860
Vanderlinden Dominique
Nigend : 121 646
Nls : 5 241 591
Brigade de recherches de Château-Chinon (58)
Degraeve Frédéric
Nigend : 143 174
Nls : 8 002 683
Faure Jean-Michel
Nigend : 146 088
Nls : 8 004 441
Gambart Christophe
Nigend : 184 714
Nls : 8 034 238
Pouviaud Fabrice
Nigend : 216 587
Nls : 8 064 402
Communauté de brigades de La Charité-sur-Loire (58)
Ballereau Francis
Nigend :   91 500
Nls : 5 101 382
Barlet Patrick
Nigend : 119 603
Nls : 5 235 211
Beauvois Yannick
Nigend : 152 159
Nls : 8 010 202
Berthe David
Nigend : 146 444
Nls : 8 004 204
Brouillaud Marc
Nigend : 147 439
Nls : 8 005 444
Burat Marion
Nigend : 199 631
Nls : 8 046 790
Calvez Franck
Nigend : 154 259
Nls : 8 012 110
Coste Christophe
Nigend : 195 792
Nls : 8 047 917
Delage Jean-Michel
Nigend : 104 403
Nls : 5 127 022
Gautheret Gilles
Nigend : 125 315
Nls : 5 270 751
Gazo Sébastien
Nigend : 227 545
Nls : 8 075 864
Hérault Aline
Nigend : 186 002
Nls : 8 034 644
Laurent Denis
Nigend : 121 929
Nls : 5 242 948
Lempire Chloé
Nigend : 233 207
Nls : 8 085 838
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 14
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Letondal Agnès
Nigend : 185 277
Nls : 8 045 233
Lévêque Franck
Nigend : 164 486
Nls : 8 020 958
Lo Scalzo Stéphanie
Nigend : 310 274
Nls : 8 092 093
Petitdidier Carole
Nigend : 201 385
Nls : 8 056 873
Sarthou Maïder
Nigend : 233 323
Nls : 8 085 921
Taillé David
Nigend : 174 594
Nls : 8 028 093
Thiers Magali
Nigend : 208 841
Nls : 8 062 458
Vedel Eric
Nigend : 170 018
Nls : 8 025 492
Communauté de brigades de Saint-Germain-du-Plain (71)
Begaudeau Vincent
Nigend : 197 422
Nls : 8 048 790
Chevolleau Grégory
Nigend : 211 587
Nls : 8 063 313
Claudel Didier
Nigend : 124 464
Nls : 5 244 127
Cuvelier Mickaël
Nigend : 313 434
Nls : 8 108 918
Dumont Christophe
Nigend : 150 870
Nls : 8 009 034
Dumont Enora
Nigend : 300 180
Nls : 8 100 713
Dumortier Alain
Nigend : 122 705
Nls : 5 220 235
Greuzard Sylvain
Nigend : 178 110
Nls : 8 029 247
Labolle Fanny
Nigend : 226 880
Nls : 8 075 321
Legger Joël
Nigend : 119 554
Nls : 5 221 078
Maréchal Philippe
Nigend : 154 968
Nls : 8 012 656
Miché Robert
Nigend : 126 205
Nls : 5 279 013
Milleron Christian
Nigend :   99 968
Nls : 5 148 081
Miot Fabrice
Nigend : 158 323
Nls : 8 015 767
Morillo Richard
Nigend : 150 907
Nls : 8 009 069
Pacaud Delphine
Nigend : 179 377
Nls : 8 029 578
Paufert Patrice
Nigend : 168 902
Nls : 8 024 681
Riche Jérôme
Nigend : 180 432
Nls : 8 040 721
Soumillon Hélène
Nigend : 308 701
Nls : 6 707 913
Brigade motorisée de Chalon-sur-Saône (71)
Bak Éric
Nigend : 132 354
Nls : 5 295 507
Beuzon Alain
Nigend : 118 511
Nls : 5 242 005
Blot Dominique
Nigend : 149 982
Nls : 8 007 705
Bonfanti Arnaud
Nigend : 115 347
Nls : 5 219 250
Bully Emmanuel
Nigend : 146 613
Nls : 8 005 119
Calmand Thierry
Nigend : 166 731
Nls : 8 022 915
Cannet Philippe
Nigend : 165 816
Nls : 8 022 314
Cartier Damien
Nigend : 101 161
Nls : 5 108 497
Clerc Marion
Nigend : 245 296
Nls : 8 097 683
Colnat Julien
Nigend : 316 675
Nls : 8 110 870
Devidet Jacques
Nigend : 117 270
Nls : 5 219 134
Duquesne Daniel
Nigend : 123 727
Nls : 5 270 346
Goncalves Jean
Nigend : 132 553
Nls : 5 294 638
Hatchi Manette
Nigend : 247 002
Nls : 8 098 646
Huart Michel
Nigend : 107 640
Nls : 5 157 745
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 15
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Lamberti Richard
Nigend : 161 138
Nls : 8 018 252
Laurent Patrick
Nigend : 123 750
Nls : 5 270 361
Machuret Pascal
Nigend : 122 786
Nls : 5 243 880
Masse Philippe
Nigend : 122 538
Nls : 5 270 041
Mourey Teddy
Nigend : 312 249
Nls : 8 107 724
Pernot Nicolas
Nigend : 189 199
Nls : 8 039 173
Pitoux Christian
Nigend : 120 152
Nls : 5 220 474
Segura Marcel
Nigend : 103 915
Nls : 5 171 980
Sivert Jean-Luc
Nigend : 102 565
Nls : 5 173 093
Tant David
Nigend : 165 736
Nls : 8 022 292
Varlot Christian
Nigend : 107 577
Nls : 5 157 596
Peloton de surveillance et d’intervention gendarmerie d’Autun (71)
Champeil Romain
Nigend : 302 909
Nls : 8 101 765
Delville Louis-Pierre
Nigend : 100 972
Nls : 5 147 519
Gaudiller Christophe
Nigend : 181 108
Nls : 8 030 041
Gimeno Sarah
Nigend : 318 526
Nls : 8 111 601
Gosset Maxime
Nigend : 318 578
Nls : 8 111 604
Guillou Yann
Nigend : 313 557
Nls : 8 109 047
Kowalczyk Christophe
Nigend : 154 295
Nls : 8 012 143
Lamirand Régis
Nigend : 124 881
Nls : 5 270 850
Malbec Julien
Nigend : 304 837
Nls : 8 103 266
Paris Yvon
Nigend : 241 777
Nls : 8 095 054
Revel Serge
Nigend : 160 485
Nls : 8 017 482
Roquel Anthony
Nigend : 304 563
Nls : 8 102 980
Simon Cyril
Nigend : 313 103
Nls : 8 108 643
Vincent Claude
Nigend : 188 585
Nls : 8 053 694
Communauté de brigades de Tournus (71)
Allexant Dominique
Nigend :   94 268
Nls : 5 110 001
Born Sylvain
Nigend : 156 173
Nls : 8 013 715
Brocard Gilles
Nigend : 159 928
Nls : 8 017 020
Ciszewski Jean
Nigend : 149 997
Nls : 8 007 513
Citerne André
Nigend : 176 349
Nls : 8 028 723
Corradi Mickaël
Nigend : 239 749
Nls : 8 087 724
Coulon Jean-Michel
Nigend : 115 895
Nls : 5 191 139
Daunes Laetitia
Nigend : 198 051
Nls : 8 055 962
Di Salvo Stéphanie
Nigend : 189 760
Nls : 8 045 336
Domeracki Natacha
Nigend : 196 074
Nls : 8 052 981
Dynak Damien
Nigend : 192 545
Nls : 8 040 227
Faivre Sandrine
Nigend : 300 125
Nls : 8 089 981
Floret Adrien
Nigend : 309 121
Nls : 8 106 138
Forget Véronique
Nigend : 125 479
Nls : 5 270 788
Gagniarre Franck
Nigend : 159 643
Nls : 8 016 848
Garnier Christophe
Nigend : 120 099
Nls : 5 220 423
Jambrusic Sébastien
Nigend : 187 153
Nls : 8 044 633
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 16
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Millet Aurélie
Nigend : 243 723
Nls : 8 088 793
Millot Quentin
Nigend : 233 985
Nls : 8 079 715
Morand Régis
Nigend : 149 568
Nls : 8 007 270
Perroux Bernard
Nigend : 140 015
Nls : 5 305 060
Plassard Frédéric
Nigend : 164 499
Nls : 8 020 969
Prénéta Jean-Jacques
Nigend :   96 886
Nls : 5 107 876
Regnier Philippe
Nigend : 147 768
Nls : 8 005 985
Communauté de brigades de Saint-Germain-du-Bois (71)
Desormeaux Guillaume
Nigend : 309 377
Nls : 6 663 298
Dessaigne Joël
Nigend : 238 302
Nls : 8 082 849
Dugauquier Nicolas
Nigend : 306 804
Nls : 8 104 343
Gomet Gilbert
Nigend : 148 896
Nls : 8 006 662
Guillemier Benoit
Nigend : 208 746
Nls : 8 062 756
Guilloteau Guillaume
Nigend : 209 901
Nls : 8 062 976
Herouart Thierry
Nigend : 139 602
Nls : 8 000 132
Joonnekindt Alexis
Nigend : 144 178
Nls : 8 003 441
Juillerat Jacques
Nigend : 109 335
Nls : 5 175 257
Lefort Bruno
Nigend : 138 152
Nls : 5 281 939
Lind Fabrice
Nigend : 141 514
Nls : 8 000 570
Perrier Patrick
Nigend : 135 898
Nls : 5 294 387
Sixdenier Arnaud
Nigend : 189 762
Nls : 8 042 457
Zelenkauskis Pierre-Alexandre
Nigend : 150 604
Nls : 8 008 398
Brigade territoriale autonome de Bourbon-Lancy (71)
Auger Pascal
Nigend : 142 127
Nls : 8 001 601
Bonnabaud Mickaël
Nigend : 215 430
Nls : 8 069 246
Brosseau Nicolas
Nigend : 309 229
Nls : 8 106 744
Courdy Arnaud
Nigend : 309 275
Nls : 8 106 756
Degéry Hervé
Nigend : 163 403
Nls : 8 020 032
Frizot Didier
Nigend : 133 332
Nls : 5 295 640
Guilbert Bruno
Nigend : 314 094
Nls : 8 109 548
Muscat Jean-Louis
Nigend : 151 687
Nls : 8 009 562
Pouletaud Laurent
Nigend : 150 061
Nls : 8 007 774
Raymond Jean-Marc
Nigend : 183 292
Nls : 8 033 978
Vernet Fançois
Nigend : 136 579
Nls : 5 324 090
Brigade de recherches de Louhans (71)
Duriez Damien
Nigend : 159 385
Nls : 8 016 635
Kepka Christine
Nigend : 205 301
Nls : 8 055 213
Madelrieu Benoît
Nigend : 190 579
Nls : 8 039 270
Rinaldis Frédéric
Nigend : 165 260
Nls : 8 021 880
Vivant Sylvie
Nigend : 123 686
Nls : 5 270 492
Brigade territoriale autonome de Sennecey-le-Grand (71)
Bartollino Angélique
Nigend : 305 977
Nls : 8 104 070
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 17
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Biheauro Charles
Nigend : 171 653
Nls : 8 026 116
Blanchot Fabrice
Nigend : 246 018
Nls : 8 098 353
Boissard David
Nigend : 143 145
Nls : 8 002 654
Brando Xavier
Nigend : 239 387
Nls : 8 093 901
Carnaille Anthony
Nigend : 229 870
Nls : 8 077 410
Dejean Robert
Nigend : 103 565
Nls : 5 125 653
Druette Jean-Michel
Nigend : 137 846
Nls : 5 323 136
Dubois Élodie
Nigend : 303 715
Nls : 8 102 485
Fortrie René
Nigend : 116 797
Nls : 5 218 146
Fouchet Céline
Nigend : 198 714
Nls : 8 053 728
Goux Philippe
Nigend : 145 978
Nls : 5 272 605
Grandjean Régis
Nigend :   94 434
Nls : 5 107 258
Griviaud Hervé
Nigend : 135 156
Nls : 5 323 653
Guilloux Charlotte
Nigend : 203 334
Nls : 8 054 935
Jacqueron Jean-Yves
Nigend :   94 206
Nls : 5 109 851
Martens Benjamin
Nigend : 194 543
Nls : 8 049 846
Mondange Philippe
Nigend : 158 438
Nls : 8 015 679
Naveau Romuald
Nigend : 210 509
Nls : 8 063 130
Noiray Philippe
Nigend : 171 857
Nls : 8 026 125
Parmentier Pascal
Nigend : 153 125
Nls : 8 010 982
Communauté de brigades de Charolles (71)
Augagneur Emmanuel
Nigend : 307 958
Nls : 8 105 532
Birot Damien
Nigend : 237 060
Nls : 8 082 136
Caurette Jean-François
Nigend : 110 314
Nls : 5 116 976
Descotes Bernard
Nigend : 139 484
Nls : 5 223 618
Durand Anne
Nigend : 190 241
Nls : 8 039 236
Ferrant Laurent
Nigend : 147 829
Nls : 5 226 562
Gallou Élodie
Nigend : 306 816
Nls : 8 104 355
Griere David
Nigend : 160 898
Nls : 8 017 946
Lannier Karine
Nigend : 164 877
Nls : 8 021 462
Laour Sébastien
Nigend : 194 257
Nls : 8 047 855
Maillot Frédéric
Nigend : 145 224
Nls : 8 003 853
Masse David
Nigend : 172 738
Nls : 8 030 461
Messina Anthony
Nigend : 207 891
Nls : 8 061 339
Meunier Michel
Nigend : 115 661
Nls : 5 190 138
Paolone Dorothée
Nigend : 217 040
Nls : 8 070 496
Pernin Éric
Nigend : 110 085
Nls : 5 150 184
Picot Philippe
Nigend : 228 388
Nls : 8 084 646
Vernusse Didier
Nigend : 150 357
Nls : 8 008 192
Watrelot Michaël
Nigend : 200 962
Nls : 8 066 208
Communauté de brigades de Seignelay (89)
Avarguez Thierry
Nigend : 151 442
Nls : 8 009 704
Benvel Mathias
Nigend : 188 007
Nls : 8 038 510
Brenot Laurent
Nigend : 170 073
Nls : 8 025 319
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 18
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Chaput Aurélie
Nigend : 231 194
Nls : 8 085 248
Cheval Laurent
Nigend : 149 498
Nls : 8 007 317
Collinet Laura
Nigend : 307 074
Nls : 8 091 274
David Fabrice
Nigend : 152 183
Nls : 8 010 220
Fourdain Céline
Nigend : 241 080
Nls : 8 087 801
Gorneau Vanessa
Nigend : 239 226
Nls : 8 083 368
Gourdet Laurent
Nigend : 180 849
Nls : 8 037 989
Grosdemange Régis
Nigend : 117 555
Nls : 5 219 858
Hirtzmann Geoffroy
Nigend : 161 394
Nls : 8 018 454
Humblot Nicolas
Nigend : 124 802
Nls : 5 270 886
Kazan Sophie
Nigend : 301 947
Nls : 8 101 233
Lamarche Olivier
Nigend : 149 303
Nls : 8 007 048
Longeras Alexis
Nigend : 161 150
Nls : 8 018 264
Maryniak Rudy
Nigend : 159 313
Nls : 8 016 451
Molteni Stéphan
Nigend : 147 245
Nls : 8 005 558
Poussierre Laurent
Nigend : 209 297
Nls : 8 063 884
Rigaud Philippe
Nigend : 143 528
Nls : 5 272 542
Sierra Jean
Nigend : 132 204
Nls : 5 295 371
Surieux Christophe
Nigend : 228 404
Nls : 8 084 661
Thouvenot Stéphane
Nigend : 161 559
Nls : 8 018 590
Communauté de brigades de Pont-sur-Yonne (89)
Basset Damien
Nigend : 242 549
Nls : 8 088 429
Bertin Philippe
Nigend : 114 958
Nls : 5 218 505
Comparot Amélie
Nigend : 242 563
Nls : 8 088 442
Fernandes Mario
Nigend : 147 716
Nls : 8 008 541
Flond Eddy
Nigend : 236 645
Nls : 8 086 778
Fournier Nicolas
Nigend : 184 669
Nls : 8 034 234
Heuret Olivier
Nigend : 146 654
Nls : 8 005 154
Jeuilly Thomas
Nigend : 192 061
Nls : 8 040 042
Jourdain Thierry
Nigend : 195 107
Nls : 8 047 765
Lapka Bertrand
Nigend : 148 742
Nls : 8 006 545
Louvet Fabrice
Nigend : 144 848
Nls : 8 003 071
Mellano Bernard
Nigend : 108 537
Nls : 5 149 672
Moine Dany
Nigend : 313 251
Nls : 8 108 857
Pernin Gilles
Nigend :   95 544
Nls : 5 106 668
Pichon Sébastien
Nigend : 217 724
Nls : 6 564 452
Pieri Céline
Nigend : 178 772
Nls : 8 029 468
Pignalet Magali
Nigend : 225 658
Nls : 8 024 227
Poyau Sébastien
Nigend : 197 050
Nls : 8 048 558
Rossignol François
Nigend : 201 144
Nls : 8 044 041
Roulet Gil
Nigend : 233 290
Nls : 8 086 054
Stègre Michel
Nigend :   96 617
Nls : 5 124 580
Thébault Stéphane
Nigend : 168 487
Nls : 8 024 295
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 19
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Communauté de brigades de Tonnerre (89)
Beaulieu Thierry
Nigend : 197 382
Nls : 8 048 789
Bukhory-Lecomte Lauren
Nigend : 249 222
Nls : 8 100 192
Ceneda Sébastien
Nigend : 207 039
Nls : 8 062 314
Couveinhes Émile
Nigend : 115 770
Nls : 5 219 421
Fischer Vaïk
Nigend : 248 601
Nls : 8 089 647
Fort Magali
Nigend : 239 200
Nls : 8 087 292
Gaspard Gérard
Nigend : 102 149
Nls : 5 126 246
Gibert Patrice
Nigend : 150 639
Nls : 6 012 894
Huck Candy
Nigend : 194 157
Nls : 8 049 748
Lafouge Olivier
Nigend : 231 747
Nls : 8 078 765
Liminet Jennifer
Nigend : 234 147
Nls : 8 086 392
Loire Zacharie
Nigend : 247 769
Nls : 8 099 465
Muthelet Christophe
Nigend : 146 272
Nls : 8 004 568
Plantier Frédéric
Nigend : 228 343
Nls : 8 084 606
Sion Grégory
Nigend : 197 502
Nls : 8 055 946
Théophile Mike
Nigend : 315 189
Nls : 8 110 179
Thivet Jessica
Nigend : 199 571
Nls : 8 047 114
Tourbier David
Nigend : 161 921
Nls : 8 018 892
Vasseur Éric
Nigend : 138 991
Nls : 5 323 497
Véron Ludovic
Nigend : 181 322
Nls : 8 030 285
Wagner Frédéric
Nigend : 198 757
Nls : 8 053 454
Zambrana Joaquin
Nigend : 119 801
Nls : 5 241 299
Brigade de recherches d’Auxerre (89)
Aristidou Bernard
Nigend :   98 099
Nls : 5 056 446
Benoît Emmanuel
Nigend : 142 014
Nls : 5 272 303
Bourrely Bernard
Nigend : 109 513
Nls : 5 150 513
Bouthemy Joffrey
Nigend : 166 728
Nls : 8 022 912
Calon Olivier
Nigend : 106 788
Nls : 5 149 242
De Priester Sylvain
Nigend : 156 201
Nls : 8 013 740
Degoix Yannick
Nigend : 168 541
Nls : 8 024 332
Kaniak Marie-France
Nigend : 146 114
Nls : 8 004 463
Kardes Régis
Nigend : 145 682
Nls : 8 004 038
Peloton de surveillance et d’intervention gendarmerie de Sens (89)
Bésencourt Fabien
Nigend : 167 920
Nls : 6 011 951
Chailler Christophe
Nigend : 125 906
Nls : 5 271 024
Chatelain Jean-Pierre
Nigend : 128 290
Nls : 5 279 537
Clavel Étienne
Nigend : 151 629
Nls : 8 009 611
Dauzin Antony
Nigend : 237 463
Nls : 8 082 253
Fromont Nicolas
Nigend : 247 519
Nls : 8 099 052
Gremet Thierry
Nigend : 159 791
Nls : 8 016 945
Hoyau Grégory
Nigend : 166 644
Nls : 8 022 847
Jégou Anthony
Nigend : 304 279
Nls : 8 103 069
Nival Alexandre
Nigend : 245 830
Nls : 8 098 308
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 20
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Pereira José-Manuel
Nigend : 307 060
Nls : 8 104 709
Thibault Camille
Nigend : 313 369
Nls : 8 108 994
Brigade motorisée de Joigny (89)
Aubert Rémi
Nigend : 166 714
Nls : 8 022 900
Bourcier Rodolphe
Nigend : 231 248
Nls : 6 623 058
Deroy Marc
Nigend : 135 823
Nls : 5 322 123
Désarménien Josserand
Nigend : 170 754
Nls : 8 026 435
Guillot Philippe
Nigend : 114 234
Nls : 5 218 372
Legendre Franck
Nigend : 151 281
Nls : 8 009 358
Papillon Jean-Pierre
Nigend : 170 383
Nls : 8 025 773
Schalbretter Christophe
Nigend : 161 551
Nls : 8 018 582
Berchet Régis
Nigend : 149 612
Nls : 8 007 605
Berton Samuel
Nigend : 197 212
Nls : 8 048 368
Chapelle Didier
Nigend : 121 047
Nls : 5 241 519
Chapuis Nicolas
Nigend : 174 105
Nls : 8 033 405
De March Olivier
Nigend : 153 315
Nls : 801 328
Decorny Lionel
Nigend : 126 811
Nls : 5 279 332
Desnoues Éric
Nigend : 151 250
Nls : 8 009 330
Erard Philippe
Nigend : 132 826
Nls : 5 294 738
Fabre Patrick
Nigend : 135 553
Nls : 5 323 750
Fouillen Nicolas
Nigend : 207 134
Nls : 8 061 114
Fredolière Rémi
Nigend : 199 741
Nls : 8 047 128
Frouard Lionel
Nigend : 144 822
Nls : 8 003 136
Gautherin Pierre
Nigend : 104 659
Nls : 5 172 139
Hairon Cédric
Nigend : 168 195
Nls : 8 023 834
Jaafar Sofia
Nigend : 311 416
Nls : 8 107 597
Jonquoy Éric
Nigend : 159 971
Nls : 8 017 059
Labaume Frédéric
Nigend : 145 569
Nls : 8 004 845
Landreat Patrick
Nigend : 113 108
Nls : 5 189 350
Leteurtre William
Nigend : 107 432
Nls : 5 149 493
Milesi Stéphane
Nigend : 143 650
Nls : 8 002 771
Pommier Aurélien
Nigend : 234 539
Nls : 8 080 225
Quenet William
Nigend : 147 258
Nls : 8 005 570
Racickas James
Nigend : 146 164
Nls : 8 004 339
Roullier Bruno
Nigend : 113 780
Nls : 5 189 589
Thorin Guillaume
Nigend : 157 485
Nls : 8 014 395
Vienne Aurélie
Nigend : 321 976
Nls : 8 113 347
Brigade motorisée de Sens (89)
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 21
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE III
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels, à titre exceptionnel,
d’un montant de
500,00
euros pour l’année
Allexant Dominique
Nigend :   94 268
Nls : 5 110 001
Anspach Antony
Nigend : 136 840
Nls : 5 322 702
Bach Céline
Nigend : 180 270
Nls : 8 030 876
Baran Régis
Nigend : 131 738
Nls : 5 294 203
Barbier Charles-Henry
Nigend : 232 211
Nls : 8 085 430
Bayen Luc
Nigend : 109 850
Nls : 5 175 505
Bernhard-Bègue Patrice
Nigend : 310 574
Nls : 8 107 443
Bezkorowajnyj Didier
Nigend : 151 331
Nls : 8 009 410
Blanc Justine
Nigend : 243 189
Nls : 8 096 074
Blanchon Christophe
Nigend : 156 866
Nls : 8 014 717
Bleuart Nicolas
Nigend : 169 635
Nls : 8 025 859
Bourdon Bernard
Nigend :   91 859
Nls : 5 091 006
Broch Didier
Nigend : 133 579
Nls : 5 311 732
Burdet Adrien
Nigend : 201 521
Nls : 8 052 598
Buzzi Julie
Nigend : 306 627
Nls : 8 091 154
Calais Régis
Nigend : 165 535
Nls : 8 022 117
Cersot Pascal
Nigend : 104 775
Nls : 5 125 757
Coeurdevey Thierry
Nigend : 143 682
Nls : 8 002 812
Comble Yann
Nigend : 145 043
Nls : 8 003 211
Culot Bruno
Nigend : 126 153
Nls : 5 243 688
Dailly Jean-Claude
Nigend : 143 455
Nls : 5 325 104
Dardouillet Jean-Charles
Nigend : 101 732
Nls : 5 148 440
De Lamper Emmanuel
Nigend : 155 273
Nls : 8 012 728
Deulvot Élodie
Nigend : 309 658
Nls : 8 106 874
Dupont Olivier
Nigend : 177 525
Nls : 8 029 132
Dutheil Bertrand
Nigend : 170 228
Nls : 6 575 683
Duval Gilles
Nigend :   69 890
Nls : 5 271 222
Frosio Béatrix
Nigend : 151 998
Nls : 8 005 909
Gens Patrick
Nigend :   96 539
Nls : 5 124 559
Goichot Romuald
Nigend : 153 806
Nls : 8 011 552
Graf Béatrice
Nigend : 312 458
Nls : 8 108 419
Grazi Bruno
Nigend : 155 441
Nls : 8 013 128
Grimmer Daniel
Nigend : 128 640
Nls : 5 283 545
Haentjens Jean-Noël
Nigend : 115 826
Nls : 5 219 484
Hans Francis
Nigend :   99 586
Nls : 5 125 113
Herbiet Éric
Nigend : 160 643
Nls : 8 017 643
Jacquemard Renaud
Nigend : 218 670
Nls : 6 590 738
Juillet Thierry
Nigend : 103 215
Nls : 5 173 179
Kissel Denis
Nigend : 125 219
Nls : 5 269 648
Laustriat Sébastien
Nigend : 171 555
Nls : 8 026 121
2010
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 22
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Lavaire Florence
Nigend : 123 638
Nls : 5 270 445
Le Bianic Olivier
Nigend : 154 462
Nls : 8 012 431
Le Gallo Marc
Nigend : 133 226
Nls : 5 131 165
Leblanc Patrick
Nigend :   88 390
Nls : 5 106 156
Leisen Julien
Nigend : 225 625
Nls : 8 084 208
Lescot Pascal
Nigend : 158 063
Nls : 8 015 267
Lévèque Dominique
Nigend : 131 929
Nls : 5 294 556
Martinet Stéphane
Nigend : 163 672
Nls : 8 019 268
Michelot André
Nigend : 128 343
Nls : 5 279 571
Morisset Éric
Nigend : 135 887
Nls : 5 322 081
Motteau Rémy
Nigend : 212 239
Nls : 6 565 225
Mougin Bruno
Nigend :   94 906
Nls : 5 133 315
Mulc Maryan
Nigend : 100 708
Nls : 5 148 378
Nury Pierre
Nigend : 121 730
Nls : 5 244 480
Papillaud Patrice
Nigend : 160 928
Nls : 8 017 974
Piel Édouard
Nigend : 100 119
Nls : 5 148 232
Pommier Michel
Nigend :   96 881
Nls : 5 107 871
Pouviaud Fabrice
Nigend : 216 587
Nls : 8 064 402
Putigny Hervé
Nigend : 167 698
Nls : 8 023 580
Raux Philippe
Nigend : 108 021
Nls : 5 135 562
Rousseau Claude
Nigend : 127 980
Nls : 5 281 072
Roux Christelle
Nigend : 149 098
Nls : 8 006 978
Roy Joël
Nigend : 129 064
Nls : 5 283 593
Sandanassamy Egile
Nigend : 169 783
Nls : 8 025 053
Seye Marine
Nigend : 228 348
Nls : 8 084 611
Sibille Pascal
Nigend : 164 653
Nls : 8 021 386
Thibault Franck
Nigend : 135 915
Nls : 5 322 095
Watremez Philippe
Nigend : 164 802
Nls : 602 203
Zanin Maxence
Nigend : 300 247
Nls : 8 090 024
ANNEXE IV
Liste
des militaires projetés en afghanistan et bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels,
à titre exceptionnel, d’un montant de
300,00
euros pour l’année
Bach Frédéric
Nigend : 171 142
Nls : 8 026 706
Catania Philippe
Nigend : 148 437
Nls : 8 006 814
Chardonnet Thierry
Nigend : 176 093
Nls : 8 033 419
Mariaud Denis
Nigend : 167 434
Nls : 8 023 173
Redel Constant
Nigend : 134 433
Nls : 5 311 378
Thil Laurent
Nigend : 166 401
Nls : 5 318 651
2010
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 75/95 – Page 23
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie de Bourgogne
_____
Décision no 138/4 RGBOURG/RH/P/CHANC du 20 avril 2011 portant attribution en 2011
de la prime de résultats exceptionnels à titre exceptionnel
NOR : IOCJ1114533S
Le commandant de la région de gendarmerie de Bourgogne,
Vu le code de la défense ;
Vu la loi no 2002‑1094 du 29 août 2002 d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure ;
Vu le décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie
nationale ;
Vu l’arrêté du 11 octobre 2004 portant application du décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une
prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie nationale,
Décide :
Article 1er
Les militaires de la gendarmerie de la réserve dont la liste est jointe en annexe percevront, à titre exceptionnel, au titre de
l’année 2010 une prime de résultats exceptionnels d’un montant de 500,00 € (cinq cents euros).
Article 2
La présente décision sera publiée au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 20 avril 2011.
Le général,
commandant la région de gendarmerie de Bourgogne,
J.-R. Bauquis
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 76/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE I
LISTE DES MILITAIRES BÉNÉFICIANT D’UNE PRIME DE RÉSULTATS EXCEPTIONNELS À TITRE EXCEPTIONNEL
D’UN MONTANT DE 500,00 EUROS POUR L’ ANNÉE 2010
Aubague Jacques
Nigend : 85 905
Nls : 9 575 577
Glorel Richard
Nigend : 138 555
Nls : 9 556 761
Mothe Vincent
Nigend : 269 708
Nls : 9 539 771
Molard Stéphane
Nigend : 269 651
Nls : 9 541 876
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 76/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Commandement
de la gendarmerie outre-mer
_____
Commandement de la gendarmerie
pour la Nouvelle-Calédonie
et les îles Wallis-et-Futuna
_____
Décision no 570/2 COMGEND-NCWF/BRH du 27 avril 2011 portant attribution en 2011
de la prime de résultats exceptionnels à titres individuel, collectif et exceptionnel
NOR : IOCJ1114475S
Le commandant de la gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie et les îles Wallis-et-Futuna,
Vu le code de la défense ;
Vu la loi no 2002‑1094 du 29 août 2002 d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure ;
Vu le décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie
nationale ;
Vu l’arrêté du 11 octobre 2004 portant application du décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une
prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie nationale,
Décide :
Article 1er
Les personnels de la gendarmerie en activité de service dont la liste est jointe percevront, à titres individuel, collectif et
exceptionnel, au titre de l’année 2010 une prime de résultats exceptionnels.
Article 2
Une prime de 500,00 € (cinq cents euros) est attribuée, à titre individuel, aux militaires dont la liste figure en annexe I.
Article 3
Une prime de 400,00 € (quatre cents euros) est attribuée, à titre individuel, aux militaires dont la liste figure en annexe II.
Article 4
Une prime de 300,00 € (trois cents euros) est attribuée, à titre individuel, aux militaires dont la liste figure en
annexe III.
Article 5
Une prime de 400,00 € (quatre cents euros) est attribuée, à titre collectif, aux militaires dont la liste figure en
annexe IV.
Article 6
Une prime de 500,00 € (cinq cents euros) est attribuée, à titre exceptionnel, aux militaires dont la liste figure en
annexe V.
Article 7
Une prime de 400,00 € (quatre cents euros) est attribuée, à titre exceptionnel, aux militaires dont la liste figure en
annexe VI.
Article 8
La présente décision sera publiée au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 27 avril 2011.
Le colonel,
commandant la gendarmerie
pour la Nouvelle-Calédonie
et les îles Wallis-et-Futuna,
P. Bonnaud
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 77/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE I
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels, à titre individuel,
d’un montant de
Dedeyne Mickaël
500,00
euros pour l’année
Nigend : 176 129
2010
Nls : 8 028 627
ANNEXE II
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels, à titre individuel,
d’un montant de
400,00
euros pour l’année
Ancète Marie
Nigend : 168 389
Nls : 8 024 201
Asi Soane
Nigend : 127 563
Nls : 5 243 413
Bautrau Jean-Luc
Nigend : 139 040
Nls : 8 000 004
Bejot Jean-François
Nigend : 124 548
Nls : 5 244 213
Bellanger Dominique
Nigend : 119 060
Nls : 5 241 104
Beltran Didier
Nigend : 121 769
Nls : 5 269 831
Berly Alain
Nigend : 150 844
Nls : 8 009 010
Berrou Olivier
Nigend : 165 807
Nls : 8 022 305
Boisnard Pascal
Nigend : 162 140
Nls : 8 019 202
Boutillier Jérôme
Nigend : 183 705
Nls : 8 034 113
Bracha Philippe
Nigend : 238 797
Nls : 8 083 152
Bruché Nicolas
Nigend : 159 929
Nls : 8 017 021
Calais Frédéric
Nigend : 175 437
Nls : 8 028 412
Canard Sylvestre
Nigend : 300 688
Nls : 8 100 414
Caradec Thierry
Nigend : 132 252
Nls : 5 295 010
Chardigny Damien
Nigend : 163 132
Nls : 8 019 922
Charlet Bruno
Nigend : 106 794
Nls : 5 149 248
Chevet Christophe
Nigend : 166 610
Nls : 8 022 824
Cibot Bertrand
Nigend : 155 925
Nls : 8 013 532
Ciszewski Christophe
Nigend : 148 442
Nls : 8 008 518
Coudert Olivier
Nigend : 167 397
Nls : 8 023 439
Coutard Laurent
Nigend : 118 397
Nls : 5 218 931
Crouvizier Gilles
Nigend : 143 704
Nls : 8 000 822
Dantin Frédéric
Nigend : 194 382
Nls : 6 556 516
De Lacoste de Laval Sabine
Nigend : 186 680
Nls : 8 035 092
Debez Guy
Nigend : 102 835
Nls : 5 173 673
Defoly Franck
Nigend : 148 334
Nls : 8 006 322
Delooecker Éric
Nigend : 140 205
Nls : 5 296 217
Delrieu Meidi
Nigend : 319 717
Nls : 8 112 409
Dos Santos José
Nigend : 166 488
Nls : 8 021 651
Dubar Anthony
Nigend : 166 139
Nls : 8 022 619
Dubois Xavier
Nigend : 154 832
Nls : 8 012 528
Duljan Olivier
Nigend : 143 859
Nls : 8 002 043
2010
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 77/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Élisabeth Dominique
Nigend : 152 454
Nls : 8 009 038
Farnolle Pierre
Nigend : 203 190
Nls : 6 030 684
Faure Pierre-Hugues
Nigend : 215 112
Nls : 6 561 539
Fersi Samira
Nigend : 318 432
Nls : 8 111 467
Fraisse Régis
Nigend : 133 978
Nls : 5 310 838
Gallouedec Michel
Nigend : 70 718
Nls : 5 282 824
Galvez Olivier
Nigend : 170 182
Nls : 8 030 399
Garnier Lionel
Nigend : 170 041
Nls : 8 025 519
Geiller Guillaume
Nigend : 309 694
Nls : 8 106 885
Goisnard Jean-Michel
Nigend : 139 220
Nls : 5 305 247
Gorce Philippe
Nigend : 113 646
Nls : 5 174 953
Grasser Gilles
Nigend : 167 647
Nls : 8 023 532
Grimault Robert
Nigend : 157 034
Nls : 8 014 533
Groizeleau Franck
Nigend : 138 131
Nls : 5 324 619
Guilhot Luc
Nigend : 155 299
Nls : 8 012 840
Ihage Victor
Nigend : 145 495
Nls : 8 004 989
Izabelle Maxime
Nigend : 148 908
Nls : 8 006 666
Jeanneau Prisca
Nigend : 183 762
Nls : 8 034 142
Kaman Gisèle
Nigend : 300 737
Nls : 8 100 440
Kaman Stevens
Nigend : 320 310
Nls : 8 112 408
Kays Francky
Nigend : 145 496
Nls : 8 004 890
Kazo Joseph
Nigend : 127 613
Nls : 5 243 417
Lartigue Jean-Marc
Nigend : 129 712
Nls : 5 283 046
Le Ny Stéphane
Nigend : 139 871
Nls : 5 272 250
Leblond Patrice
Nigend : 123 522
Nls : 5 269 550
Leca Eddy
Nigend : 197 442
Nls : 8 048 852
Lecigne Mickaël
Nigend : 163 341
Nls : 8 020 157
Lefebvre Patrick
Nigend : 98 883
Nls : 5 050 813
Leparquier Jean-Michel
Nigend : 168 668
Nls : 8 024 457
Lescieux Pascal
Nigend : 115 647
Nls : 5 190 125
Mahé Yannick
Nigend : 138 274
Nls : 5 322 362
Marquet Anthony
Nigend : 187 138
Nls : 8 045 857
Martin Richard
Nigend : 177 372
Nls : 8 030 777
Massias Sébastien
Nigend : 161 777
Nls : 8 018 762
Mori Roger
Nigend : 126 208
Nls : 5 279 046
Orezzoli Nicolas
Nigend : 233 282
Nls : 8 086 046
Païta Murielle
Nigend : 304 119
Nls : 8 102 728
Paluch Éric
Nigend : 162 152
Nls : 6 031 708
Panuve Falakika
Nigend : 249 162
Nls : 8 100 147
Perdrix Sébastien
Nigend : 195 522
Nls : 8 048 047
Phocas Guilhem
Nigend : 166 465
Nls : 8 022 888
Piquaud Jean-Louis
Nigend : 146 282
Nls : 8 004 574
Pourchayre Frédéric
Nigend : 151 013
Nls : 8 009 280
Proix David
Nigend : 170 970
Nls : 8 026 572
René-Corail Philippe
Nigend : 185 804
Nls : 8 031 034
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 77/95 – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Saïd Xavier
Nigend : 318 292
Nls : 8 111 345
Scornet Franck
Nigend : 133 015
Nls : 5 295 582
Sio Raymond
Nigend : 145 613
Nls : 8 003 987
Souliman François
Nigend : 147 651
Nls : 8 005 684
Tattu Damien
Nigend : 175 357
Nls : 8 025 924
Taupin Hervé
Nigend : 118 848
Nls : 5 241 186
Thely Jean-Marc
Nigend : 135 623
Nls : 5 323 795
Thevel Olivier
Nigend : 141 996
Nls : 8 000 089
Tinois Patrice
Nigend : 205 679
Nls : 8 058 557
Tirtaine Françoise
Nigend : 183 776
Nls : 8 034 165
Verheyde Franck
Nigend : 191 170
Nls : 8 039 996
Verneau Laurent
Nigend : 132 625
Nls : 5 294 596
ANNEXE
Liste
III
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels, à titre individuel,
d’un montant de
300,00
euros pour l’année
Aboulin Patrick
Nigend : 155 890
Nls : 8 013 501
Adam Hervé
Nigend : 114 044
Nls : 5 191 701
Alvès Franck
Nigend : 153 400
Nls : 8 011 402
Aubourg Thierry
Nigend : 137 265
Nls : 5 322 601
Baderot Gérard
Nigend : 114 296
Nls : 5 167 895
Brajot Joël
Nigend : 109 968
Nls : 5 174 310
Carceles Patrick
Nigend : 158 261
Nls : 8 015 711
Cornu Christophe
Nigend : 180 496
Nls : 8 029 824
De Smedt Cédric
Nigend : 197 237
Nls : 8 048 386
Delhumeau Kareen
Nigend : 195 502
Nls : 8 048 007
Formentin Frédéric
Nigend : 156 580
Nls : 8 014 138
Gervais Olivier
Nigend : 147 463
Nls : 8 005 464
Gouriou Rodolphe
Nigend : 190 503
Nls : 6 025 652
Grosson Lionel
Nigend : 155 179
Nls : 8 012 938
Hennion Éric
Nigend : 151 379
Nls : 8 009 458
Hudin Jérôme
Nigend : 162 226
Nls : 8 019 155
Idiart Jean-Bernard
Nigend : 133 986
Nls : 5 310 849
Jaffre Jacques
Nigend : 114 607
Nls : 5 189 947
Landurein Philippe
Nigend : 138 826
Nls : 5 249 952
Le Goff Yann
Nigend : 149 555
Nls : 8 007 363
Leroux Odile
Nigend : 156 938
Nls : 8 014 472
Ménard Guy
Nigend : 107 442
Nls : 5 149 504
Mendez Nicolas
Nigend : 188 300
Nls : 8 038 666
Menez Linda
Nigend : 208 756
Nls : 8 062 432
2010
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 77/95 – Page 4
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Mutricy Emmanuel
Nigend : 141 525
Nls : 6 015 855
Paheroo Tina
Nigend : 202 681
Nls : 8 054 686
Parent Jérôme
Nigend : 162 118
Nls : 8 019 083
Perrier Jean-Christophe
Nigend : 123 899
Nls : 5 243 621
Pinchon Thomas
Nigend : 302 519
Nls : 8 101 699
Piris Frédéric
Nigend : 158 586
Nls : 8 015 872
Plouchart Damien
Nigend : 166 194
Nls : 8 022 671
Renou Vanessa
Nigend : 183 120
Nls : 8 033 873
Soares Georges
Nigend : 169 232
Nls : 8 024 495
Thirouard Laurent
Nigend : 202 683
Nls : 6 587 141
Tuifua Yannick
Nigend : 174 096
Nls : 8 027 896
Uveakovi Jessica
Nigend : 210 756
Nls : 8 066 005
Vea Nopeleto
Nigend : 145 624
Nls : 8 003 994
Vialle Stéphane
Nigend : 217 926
Nls : 6 551 315
ANNEXE
Liste
IV
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels, à titre collectif,
d’un montant de
400,00
euros pour l’année
2010
Brigade territoriale autonome de Yaté (98).
Bousquet Jerry
Nigend : 233 798
Nls : 8 079 542
Cabanes Anthony
Nigend : 246 621
Nls : 8 098 831
Durupt Arnaud
Nigend : 158 545
Nls : 8 015 825
Le Bihan Stéphane
Nigend : 156 072
Nls : 8 013 659
Brigade territoriale autonome de Fayaoué (98).
Brand Christophe
Nigend : 170 313
Nls : 8 025 716
Estublier Cédric
Nigend : 247 729
Nls : 8 099 435
Guittet Lionel
Nigend : 122 059
Nls : 5 220 590
Paul Dimitri
Nigend : 225 369
Nls : 8 074 449
Brigade territoriale autonome de Bourail (98).
Gawlowicz Didier
Nigend : 188 044
Nls : 8 038 431
Honore Fabrice
Nigend : 176 073
Nls : 8 062 493
Idoux Dominique
Nigend : 115 618
Nls : 5 190 260
Jadeau Dominique
Nigend : 154 392
Nls : 8 012 044
Masei Akatoto
Nigend : 151 111
Nls : 5 177 550
Matarin Christophe
Nigend : 159 984
Nls : 8 017 071
Matz Christophe
Nigend : 134 409
Nls : 5 311 262
Mondin Jean-Philippe
Nigend : 160 472
Nls : 8 017 469
Saint Pol Sandrine
Nigend : 194 505
Nls : 8 049 558
Sarmadi Dany
Nigend : 176 073
Nls : 8 030 762
Brigade territoriale autonome de Koné (98).
Bienne David
Nigend : 166 595
Nls : 8 022 810
Daye-Vigouroux Fabien
Nigend : 192 946
Nls : 8 047 253
Jizdny Jesse
Nigend : 196 909
Nls : 8 052 773
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 77/95 – Page 5
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Lome Filimoehala
Nigend : 217 855
Nls : 8 064 689
Lubat Laurent
Nigend : 154 193
Nls : 8 011 969
Pouveroux Thierry
Nigend : 141 295
Nls : 8 001 185
Wahmetu Léonard
Nigend : 145 628
Nls : 8 003 996
Brigade territoriale autonome de Touho (98).
Cruzol Frédéric
Nigend : 203 821
Nls : 8 054 738
Godau Aurélie
Nigend : 303 215
Nls : 8 102 249
Marchand Laurent
Nigend : 164 972
Nls : 8 021 569
Plébin Alain
Nigend : 70 607
Nls : 5 293 768
Sparapan Francis
Nigend : 124 017
Nls : 5 244 101
ANNEXE
Liste
V
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels, à titre exceptionnel,
d’un montant de
500,00
euros pour l’année
Boivin Cédric
Nigend : 183 150
Nls : 8 033 812
Cayetano Bernard
Nigend : 140 193
Nls : 5 296 112
Combaud Gilles
Nigend : 112 868
Nls : 5 174 925
Doddoli Franck
Nigend : 197 440
Nls : 8 048 823
Fossey-Cherrière Marc
Nigend : 138 059
Nls : 5 281 645
Gitié Sandrine
Nigend : 220 505
Nls : 8 072 810
Iwa Carlos
Nigend : 197 441
Nls : 8 048 849
Kozlowski Jean-Pierre
Nigend : 96 347
Nls : 5 107 768
Poitevin Pascal
Nigend : 186 579
Nls : 8 041 041
Rybarczyk Jessica
Nigend : 300 566
Nls : 8 100 973
Song Endrick
Nigend : 182 003
Nls : 8 030 948
2010
ANNEXE VI
Liste
des militaires bénéficiant d’une prime de résultats exceptionnels, à titre exceptionnel,
d’un montant de
400,00
euros pour l’année
Mainfroi Olivier
Nigend : 157 184
Nls : 8 014 456
Ozika Pascal
Nigend : 174 185
Nls : 8 025 936
2010
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 77/95 – Page 6
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie de Rhône-Alpes
et gendarmerie pour la zone de défense
et de sécurité Sud-Est
_____
Décision no 47295 du 27 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes
NOR : IOCJ1102701S
Le commandant de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité
Sud-Est,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 132950 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029422S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er juin 2011 :
Gamache Éric
Nigend : 146 236
Numéro de livret de solde : 8 004 534
Vial Pierre-Louis
Nigend : 98 055
Numéro de livret de solde : 5 124 883
Avenel Jacky
Nigend : 123 695
Numéro de livret de solde : 5 270 303
Kollibay Patrick
Nigend : 96 043
Numéro de livret de solde : 5 106 720
Meunier Philippe
Nigend : 162 408
Numéro de livret de solde : 8 019 371
Genivet Éric
Nigend : 156 446
Numéro de livret de solde : 8 013 824
Benac Patrice
Nigend : 153 664
Numéro de livret de solde : 8 011 605
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er juin 2011 :
Guillet Thierry
Nigend : 163 325
Numéro de livret de solde : 8 020 142
Degletagne François
Nigend : 163 850
Numéro de livret de solde : 8 020 619
Monet Philippe
Nigend : 152 479
Numéro de livret de solde : 8 010 354
Doillon Fabienne
Nigend : 145 794
Numéro de livret de solde : 8 002 538
Corbière Pascal
Nigend : 110 710
Numéro de livret de solde : 5 150 423
Martinato Christophe
Nigend : 141 665
Numéro de livret de solde : 8 001 363
Panades Lionel
Nigend : 161 053
Numéro de livret de solde : 8 017 877
Meunier Michel
Nigend : 114 373
Numéro de livret de solde : 5 190 840
Chabardes Violaine
Nigend : 157 256
Numéro de livret de solde : 8 014 814
Ravoire Julien
Nigend : 170 392
Numéro de livret de solde : 8 025 782
Defever Éric
Nigend : 121 150
Numéro de livret de solde : 5 242 817
Bonvallet Frédéric
Nigend : 148 318
Numéro de livret de solde : 8 006 312
Catherin Éric
Nigend : 137 930
Numéro de livret de solde : 5 282 009
Charpin Lionel
Nigend : 143 445
Numéro de livret de solde : 5 272 571
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 78/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er juin 2011 :
Laouar Toufik
Nigend : 190 361
Numéro de livret de solde : 8 039 264
Neveu Pascal
Nigend : 138 288
Numéro de livret de solde : 5 322 376
Talbot Gérald
Nigend : 169 346
Numéro de livret de solde : 8 024 995
Perona Christopher
Nigend : 170 385
Numéro de livret de solde : 8 025 775
Blancart Laurent
Nigend : 169 648
Numéro de livret de solde : 8 025 004
Berna Olivier
Nigend : 185 053
Numéro de livret de solde : 8 037 321
Lebel Grégory
Nigend : 170 781
Numéro de livret de solde : 8 026 461
Notéris Éric
Nigend : 167 006
Numéro de livret de solde : 8 023 072
Chikhi David
Nigend : 197 320
Numéro de livret de solde : 8 048 941
Chauveau Olivier
Nigend : 149 872
Numéro de livret de solde : 8 007 822
Paturel Jean-Michel
Nigend : 103 816
Numéro de livret de solde : 5 126 760
Gribi Samira
Nigend : 199 917
Numéro de livret de solde : 8 048 739
Duval Arnaud
Nigend : 159 636
Numéro de livret de solde : 8 016 842
Quarteroni Yannick
Nigend : 176 941
Numéro de livret de solde : 8 031 691
Avazeri Jérôme
Nigend : 177 242
Numéro de livret de solde : 8 037 740
Klein Frédéric
Nigend : 166 647
Numéro de livret de solde : 8 022 749
Le Cot Philippe
Nigend : 136 535
Numéro de livret de solde : 5 324 064
Degore-Pagnacco
Jean-François
Nigend : 165 041
Numéro de livret de solde : 8 021 727
Millet Yannick
Nigend : 185 495
Numéro de livret de solde : 8 037 332
Beller Sylvain
Nigend : 174 493
Numéro de livret de solde : 8 028 105
Gauberti Pascal
Nigend : 150 138
Numéro de livret de solde : 8 007 935
Cusenier Alexandre
Nigend : 191 146
Numéro de livret de solde : 8 039 819
Voinson Sascha
Nigend : 171 363
Numéro de livret de solde : 8 026 897
Pierré Sylvain
Nigend : 167 691
Numéro de livret de solde : 8 023 573
Vincent Éric
Nigend : 173 714
Numéro de livret de solde : 8 031 494
Matheis Thierry
Nigend : 165 095
Numéro de livret de solde : 8 021 674
Bourgeois Sébastien
Nigend : 160 980
Numéro de livret de solde : 8 018 013
Saillier Isabelle
Nigend : 141 304
Numéro de livret de solde : 8 001 289
Beringuer Gérald
Nigend : 205 244
Numéro de livret de solde : 8 058 653
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er juin 2011 :
Picard Sylvain
Nigend : 217 613
Numéro de livret de solde : 8 064 571
Bosc Sébastien
Nigend : 210 147
Numéro de livret de solde : 8 050 271
Didier Séverine
Nigend : 187 863
Numéro de livret de solde : 8 041 207
Courtial Cyrille
Nigend : 168 539
Numéro de livret de solde : 8 024 329
Morel Matthieu
Nigend : 230 595
Numéro de livret de solde : 8 085 077
Gentes Angélique
Nigend : 231 138
Numéro de livret de solde : 8 085 332
Gaillard Fabien
Nigend : 165 847
Numéro de livret de solde : 8 022 336
Perrot Alexandre
Nigend : 207 439
Numéro de livret de solde : 8 061 157
Gaillon Christophe
Nigend : 162 376
Numéro de livret de solde : 8 019 342
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 78/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Darbion Christophe
Nigend : 231 129
Numéro de livret de solde : 8 085 322
Engelvin Frédérique
Nigend : 227 117
Numéro de livret de solde : 8 059 321
Biellmann Pierre
Nigend : 226 234
Numéro de livret de solde : 8 084 359
Gerard Aline
Nigend : 201 832
Numéro de livret de solde : 8 056 806
Compan David
Nigend : 168 720
Numéro de livret de solde : 8 024 520
Boyer Patrick
Nigend : 225 503
Numéro de livret de solde : 8 084 113
Tancrez Ludovic
Nigend : 219 450
Numéro de livret de solde : 8 065 196
Delbano Amandine
Nigend : 221 386
Numéro de livret de solde : 8 083 675
Hiroux Élodie
Nigend : 176 503
Numéro de livret de solde : 8 033 712
Gastaud Cyril
Nigend : 191 916
Numéro de livret de solde : 8 044 961
Bauer Fabien
Nigend : 225 592
Numéro de livret de solde : 8 084 179
Oselin Jérôme
Nigend : 229 169
Numéro de livret de solde : 6 590 798
Veyret Alexandrine
Nigend : 187 615
Numéro de livret de solde : 8 038 490
Corberand Benjamin
Nigend : 229 087
Numéro de livret de solde : 8 084 801
Lefebvre Alexandre
Nigend : 185 884
Numéro de livret de solde : 8 034 135
Martin Jérémie
Nigend : 180 864
Numéro de livret de solde : 8 041 674
Goulard Stéphane
Nigend : 192 069
Numéro de livret de solde : 8 040 035
Barczyk Pierre
Nigend : 186 722
Numéro de livret de solde : 8 046 043
Dufrenne David
Nigend : 213 055
Numéro de livret de solde : 8 067 546
Branchut Nicolas
Nigend : 229 217
Numéro de livret de solde : 6 695 892
Hallier Olivier
Nigend : 213 321
Numéro de livret de solde : 8 067 669
Telleria Cédric
Nigend : 172 221
Numéro de livret de solde : 8 027 291
Vaugon Franck
Nigend : 212 616
Numéro de livret de solde : 8 067 317
Titah Yacine
Nigend : 196 864
Numéro de livret de solde : 8 052 720
Annezer Arnaud
Nigend : 174 736
Numéro de livret de solde : 8 031 949
Lavigne Frédéric
Nigend : 187 199
Numéro de livret de solde : 8 038 342
Baudier Florence
Nigend : 225 507
Numéro de livret de solde : 8 084 214
Piat Émeline
Nigend : 220 993
Numéro de livret de solde : 8 083 656
Ducreuzet Stéphane
Nigend : 206 891
Numéro de livret de solde : 8 060 596
Bouquet Maxime
Nigend : 225 513
Numéro de livret de solde : 8 084 242
Lebecq Fabien
Nigend : 217 852
Numéro de livret de solde : 8 064 687
Fait le 27 avril 2011.
Le général de corps d’armée,
commandant la région de gendarmerie de Rhône-Alpes
et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est,
J. Grandchamp
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 78/95 – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Commandement
de la gendarmerie outre-mer
_____
Commandement de la gendarmerie
pour la Nouvelle-Calédonie
et les îles Wallis-et-Futuna
_____
Décision no 595/2 COMGEND-NCWF/BRH du 28 avril 2011 portant attribution en 2011
de la prime de résultats exceptionnels à titre exceptionnel
NOR : IOCJ1114484S
Le commandant de la gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie et les îles Wallis-et-Futuna,
Vu le code de la défense ;
Vu la loi no 2002‑1094 du 29 août 2002 d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure ;
Vu le décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie
nationale ;
Vu l’arrêté du 11 octobre 2004 portant application du décret no 2004‑1073 du 11 octobre 2004 portant création d’une
prime de résultats exceptionnels dans la gendarmerie nationale,
Décide :
Article 1er
Le brigadier de réserve Oumua Béléote (Hidèle) Yoan, Nigend 322814, matricule 98801577, titulaire d’un contrat
d’engagé spécial de la réserve dans la gendarmerie, percevra à titre exceptionnel, au titre de l’année 2010, une prime de
résultats exceptionnels d’un montant de 500,00 € (cinq cents euros).
Article 2
La présente décision sera publiée au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 28 avril 2011.
Le colonel,
commandant de la gendarmerie
pour la Nouvelle-Calédonie
et les îles Wallis-et-Futuna,
P. Bonnaud
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 79/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie
de Champagne-Ardenne
_____
Décision no 13830 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne
NOR : IOCJ1102715S
Le commandant de la région de gendarmerie de Champagne-Ardenne,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 40103 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029437S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er juin 2011 :
Choquet Didier
Nigend : 137 973
Numéro de livret de solde : 5 143 811
Peth Hervé
Nigend : 136 408
Numéro de livret de solde : 5 322 557
Hrynkiw Bernard
Nigend : 97 875
Numéro de livret de solde : 5 063 746
Cola Daniel
Nigend : 70 313
Numéro de livret de solde : 5 186 547
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er juin 2011 :
Dubœuf Dominique
Nigend : 139 078
Numéro de livret de solde : 8 000 022
Haynau Pascal
Nigend : 123 856
Numéro de livret de solde : 5 243 583
Lefèvre Philippe
Nigend : 150 316
Numéro de livret de solde : 8 008 157
Caëtano Christophe
Nigend : 141 457
Numéro de livret de solde : 8 000 512
Jauniaux Patrick
Nigend : 101 756
Numéro de livret de solde : 5 148 576
De Decker Franck
Nigend : 147 201
Numéro de livret de solde : 8 005 614
Charmet Pascal
Nigend : 122 731
Numéro de livret de solde : 5 243 922
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er juin 2011 :
Baujard Laurent
Nigend : 146 603
Numéro de livret de solde : 8 002 513
Hénaut Alain
Nigend : 137 324
Numéro de livret de solde : 5 322 650
Denef Frédéric
Nigend : 163 144
Numéro de livret de solde : 8 019 934
Munos Thierry
Nigend : 156 089
Numéro de livret de solde : 8 013 368
Charoy Frédéric
Nigend : 143 444
Numéro de livret de solde : 5 325 099
Laurency Christophe
Nigend : 173 326
Numéro de livret de solde : 8 027 657
Frédéric Christophe
Nigend : 148 080
Numéro de livret de solde : 8 008 750
Carpentier Morgane
Nigend : 190 573
Numéro de livret de solde : 8 038 923
Sonatore Lucile
Nigend : 171 991
Numéro de livret de solde : 8 027 085
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 80/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er juin 2011 :
Charron Frédéric
Nigend : 165 196
Numéro de livret de solde : 8 021 812
Beauvais Richard
Nigend : 189 228
Numéro de livret de solde : 8 034 702
Bordes Sophie
Nigend : 189 120
Numéro de livret de solde : 8 043 543
Houziaux Christophe
Nigend : 191 227
Numéro de livret de solde : 8 039 940
Carrey Alexandre
Nigend : 211 538
Numéro de livret de solde : 8 063 307
Blasius Lysiane
Nigend : 210 716
Numéro de livret de solde : 8 065 828
De Almeida Helder
Nigend : 172 136
Numéro de livret de solde : 8 027 226
Belair Alexandre
Nigend : 164 150
Numéro de livret de solde : 8 020 706
De Sousa Philippe
Nigend : 229 823
Numéro de livret de solde : 8 084 984
Morel Delphine
Nigend : 187 040
Numéro de livret de solde : 8 062 367
Cante Olivier
Nigend : 216 541
Numéro de livret de solde : 8 064 363
Fait le 28 avril 2011.
Le colonel,
commandant la région de gendarmerie
de Champagne-Ardenne,
D. Bolot
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 80/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Garde républicaine
_____
Décision no 15094 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la garde républicaine – branche « cavalerie »
NOR : IOCJ1102678S
Le commandant de la garde républicaine,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 159201 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029384S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er juin 2011 :
Leveque François
Nigend : 129 334
Numéro de livret de solde : 5 283 754
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er juin 2011 :
Tamisier Pascal
Nigend : 133 940
Numéro de livret de solde : 5 294 791
Rannou Yannick
Nigend : 69 951
Numéro de livret de solde : 5 282 164
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er juin 2011 :
Paquereau Sébastien
Nigend : 139 264
Numéro de livret de solde : 5 264 370
Jungas Thierry
Nigend : 156 221
Numéro de livret de solde : 8 013 758
Fait le 28 avril 2011.
Le général,
commandant la garde républicaine,
P. Schneider
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 81/95 – Page 1
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Garde républicaine
_____
Décision no 15100 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la garde républicaine – branche « infanterie »
NOR : IOCJ1102677S
Le commandant de la garde républicaine,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 159200 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029380S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant-chef dont le nom suit est promu au grade de major le 1er juin 2011 :
Bettini Philippe
Nigend : 123 302
Numéro de livret de solde : 5 244 812
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er juin 2011 :
Borie Patrick
Nigend : 69 864
Numéro de livret de solde : 5 282 110
Le Leuch Jean-Jacques
Nigend : 111 595
Numéro de livret de solde : 5 150 755
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er juin 2011 :
Albarracin Olivier
Nigend : 177 851
Numéro de livret de solde : 8 029 301
Lepietre Yannick
Nigend : 169 562
Numéro de livret de solde : 8 025 170
Maurice Hervé
Nigend : 173 334
Numéro de livret de solde : 8 027 465
Thevenot Marc-Emmanuel
Nigend : 168 017
Numéro de livret de solde : 8 024 189
Pène Guillaume
Nigend : 167 008
Numéro de livret de solde : 8 023 073
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er juin 2011 :
Bisserbe Julien
Nigend : 218 582
Numéro de livret de solde : 8 071 337
Romero Marine
Nigend : 226 206
Numéro de livret de solde : 8 084 461
Rongere Romain
Nigend : 213 537
Numéro de livret de solde : 8 063 826
Fait le 28 avril 2011.
Le général,
commandant la garde républicaine,
P. Schneider
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 82/95 – Page 1
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Région de gendarmerie de Rhône-Alpes
et gendarmerie pour la zone de défense
et de sécurité Sud-Est
_____
Décision no 47770 du 28 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est
NOR : IOCJ1102702S
Le commandant de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité
Sud-Est,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 132969 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029423S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er juin 2011 :
Dupond Yannick
Nigend : 121 157
Numéro de livret de solde : 5 242 825
Lerouge François
Nigend : 114 625
Numéro de livret de solde : 5 189 259
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er juin 2011 :
Besson Laurent
Nigend : 134 620
Numéro de livret de solde : 5 311 806
Jouve Patrick
Nigend : 141 125
Numéro de livret de solde : 8 001 156
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er juin 2011 :
Lagrue Laurent
Nigend : 158 947
Numéro de livret de solde : 8 016 252
Fleurier Stéphane
Nigend : 144 155
Numéro de livret de solde : 8 003 051
Guillot Cyril
Nigend : 166 983
Numéro de livret de solde : 8 023 049
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er juin 2011 :
Vuillemin Pierre
Nigend : 212 086
Numéro de livret de solde : 8 066 469
Simonneau Cyril
Nigend : 229 901
Numéro de livret de solde : 8 085 025
Fontaine Benjamin
Nigend : 224 417
Numéro de livret de solde : 8 083 820
M’Garrech Habib
Nigend : 225 629
Numéro de livret de solde : 8 084 212
Fait le 28 avril 2011.
Le général de corps d’armée,
commandant la région de gendarmerie de Rhône-Alpes
et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Est,
J. Grandchamp
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 83/95 – Page 1
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DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
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_____
Région de gendarmerie
de Haute-Normandie
_____
Décision no 12718 du 29 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général de la région de gendarmerie de Haute-Normandie
NOR : IOCJ1102695S
Le commandant de la région de gendarmerie de Haute-Normandie,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu l’arrêté du 30 décembre 2009 portant délégation de pouvoirs du ministre de l’intérieur en matière d’avancement des
sous-officiers de gendarmerie de carrière ;
Vu la décision no 39095 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029413S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er juin 2011 :
Millet Jean-Luc
Nigend : 113 562
Numéro de livret de solde : 5 191 884
Crapez Jean-Claude
Nigend : 137 172
Numéro de livret de solde : 5 323 132
Hirard Claude
Nigend : 97 874
Numéro de livret de solde : 5 063 743
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er juin 2011 :
Deschouvert David
Nigend : 151 893
Numéro de livret de solde : 8 009 935
Gelé-André Éric
Nigend : 163 507
Numéro de livret de solde : 8 020 229
Bodelet Laurent
Nigend : 124 349
Numéro de livret de solde : 5 270 507
Roussel David
Nigend : 158 873
Numéro de livret de solde : 8 015 991
Frappier Yann
Nigend : 166 146
Numéro de livret de solde : 8 022 626
Labbé Dimitri
Nigend : 166 986
Numéro de livret de solde : 8 023 052
Article 3
Les maréchaux des logis-chefs dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant le 1er juin 2011 :
Corolleur Anthony
Nigend : 196 992
Numéro de livret de solde : 8 007 001
Boulanger Thomas
Nigend : 179 656
Numéro de livret de solde : 8 036 646
Bons Sébastien
Nigend : 183 324
Numéro de livret de solde : 8 037 517
Poncherot Fabien
Nigend : 179 343
Numéro de livret de solde : 8 029 583
Barbarossa Daniel
Nigend : 195 662
Numéro de livret de solde : 8 048 184
Leborgne Richard
Nigend : 194 357
Numéro de livret de solde : 8 047 862
Ruault Grégory
Nigend : 168 799
Numéro de livret de solde : 8 024 585
Panel Xavier
Nigend : 175 501
Numéro de livret de solde : 8 028 472
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 84/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Article 4
Les gendarmes dont le nom suit sont promus au grade de maréchal des logis-chef le 1er juin 2011 :
Wacogne Stéphane
Nigend : 142 003
Numéro de livret de solde : 8 000 695
Aubert Emmanuel
Nigend : 163 941
Numéro de livret de solde : 8 020 502
Sadot Bruno
Nigend : 224 272
Numéro de livret de solde : 8 083 955
Lecointre Alexandre
Nigend : 208 572
Numéro de livret de solde : 8 062 769
Noel Sébastien
Nigend : 212 687
Numéro de livret de solde : 8 063 619
Duez Ludovic
Nigend : 226 346
Numéro de livret de solde : 6 610 587
Flandrin Sébastien
Nigend : 185 174
Numéro de livret de solde : 8 042 768
Potereau Christophe
Nigend : 176 832
Numéro de livret de solde : 8 036 034
Maillot Ingrid
Nigend : 229 148
Numéro de livret de solde : 8 084 882
Thuru Benjamin
Nigend : 227 151
Numéro de livret de solde : 8 058 425
Banctel Thomas
Nigend : 179 228
Numéro de livret de solde : 8 041 846
Fait le 29 avril 2011.
Le colonel,
commandant la région de gendarmerie
de Haute-Normandie,
J.-C. Goyeau
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 84/95 – Page 2
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 45242 du 29 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général des organismes centraux – branche « secrétariat »
NOR : IOCJ1102731S
Le sous-directeur de la gestion du personnel,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2005‑850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu la décision no 127257 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029257S),
Décide :
Article 1er
Les adjudants-chefs dont le nom suit sont promus au grade de major le 1er juin 2011 :
Dumas Patrick
Nigend : 118 553
Numéro de livret de solde : 5 241 939
Augizeau Olivier
Nigend : 138 043
Numéro de livret de solde : 5 281 601
Article 2
Les adjudants dont le nom suit sont promus au grade d’adjudant-chef le 1er juin 2011 :
Heurtevent Franck
Nigend : 151 503
Numéro de livret de solde : 8 009 638
Mandon Jean-Marc
Nigend : 129 855
Numéro de livret de solde : 5 283 866
Lesueur Raynald
Nigend : 137 453
Numéro de livret de solde : 5 324 569
Article 3
Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er juin 2011 :
Canick Yann
Nigend : 189 189
Numéro de livret de solde : 8 039 112
Article 4
Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er juin 2011 :
Niess Céline
Nigend : 195 133
Numéro de livret de solde : 8 047 780
Fait le 29 avril 2011.
Le colonel,
sous-directeur de la gestion du personnel,
J. Ribaud
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 85/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Direction générale
de la gendarmerie nationale
_____
Décision no 45249 du 29 avril 2011 portant promotion de sous-officiers de gendarmerie
du cadre général des organismes centraux – branche « formations extérieures »
NOR : IOCJ1102732S
Le sous-directeur de la gestion du personnel,
Vu le code de la défense ;
Vu le décret no 2005‑850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ;
Vu le décret no 2008‑952 du 12 septembre 2008 modifié portant statut particulier du corps des sous-officiers de
gendarmerie ;
Vu la décision no 127258 du 1er décembre 2010 (NOR : IOCJ1029260S),
Décide :
Article 1er
L’adjudant dont le nom suit est promu au grade d’adjudant-chef le 1er juin 2011 :
Bourg Stéphane
Nigend : 139 309
Numéro de livret de solde : 5 264 417
Article 2
Le maréchal des logis-chef dont le nom suit est promu au grade d’adjudant le 1er juin 2011 :
Azam Cécile
Nigend : 183 219
Numéro de livret de solde : 8 033 901
Article 3
Le gendarme dont le nom suit est promu au grade de maréchal des logis-chef le 1er juin 2011 :
Debret Jean-Pierre
Nigend : 107 267
Numéro de livret de solde : 5 172 934
Fait le 29 avril 2011.
Le colonel,
sous-directeur de la gestion du personnel,
J. Ribaud
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 86/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Circulaire du 2 avril 2011 relative aux orientations du ministère de l’intérieur
en matière de lutte contre les dérives sectaires pour 2011
NOR : IOCD1102738C
Références :
Circulaire du Premier ministre NOR : PRMX0508471C du 27 mai 2005 ;
Circulaires NOR : INTA0800044C du 25 février 2008, NOR : INTD0900022C
NOR : IOCD0911319C du 15 mai 2009.
du
23 janvier 2009
et
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Monsieur le
préfet de police ; Mesdames et Messieurs les préfets (pour attribution) ; Monsieur le préfet, secrétaire
général ; Monsieur le préfet, directeur général de la police nationale ; Monsieur le directeur général
de la gendarmerie nationale ; Monsieur le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques
(pour information).
Pour la troisième année consécutive, des orientations annuelles vous sont adressées pour rappeler l’importance de la
vigilance et de la lutte contre les dérives sectaires.
Le cadre juridique de votre action reste déterminé par la circulaire du Premier ministre du 27 mai 2005
NOR : PRMX0508471C et par la circulaire NOR : INTA0800044C du 25 février 2008 relative à la lutte contre les dérives
sectaires.
Vous veillerez, en 2011, à privilégier quatre axes de travail :
1. Les services territoriaux devront s’appuyer sur l’expertise des dispositifs de soutien opérationnel mis en œuvre au
niveau national.
Cela passe notamment par la cellule d’assistance et d’intervention en matière de dérives sectaires (CAIMADES)
qui, placée au sein de l’office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), est maintenant
pleinement active.
Ce dispositif permanent, composé de 6 officiers de police judiciaire, est composé de policiers et de gendarmes. Ils
sont assistés en tant que de besoin par des psychologues, des psychiatres et des experts de ces questions. L’objectif
principal de cette cellule est de favoriser l’application des dispositions de la loi du 12 juin 2001 (art. 223‑15‑2 du
code pénal) relatives à la sujétion ou à l’emprise mentale en permettant la réunion des éléments formels pouvant
caractériser ces notions et en établissant des éléments constitutifs des infractions pénales. La CAIMADES peut
également être sollicitée à des fins de formation des personnels.
Pour la gendarmerie nationale, les unités pourront continuer à s’appuyer sur l’expertise du département des sciences
du comportement (DSC) du service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD). Ce dispositif,
qui existe depuis 2002 de façon permanente, assure également le suivi des dossiers relatifs aux dérives sectaires
pour la gendarmerie.
2. La vigilance et la lutte contre les dérives sectaires passent par la mobilisation de vos services territoriaux. Vous veillerez
donc à réunir en préfecture, au moins une fois par an et en tant que de besoin en fonction des nécessités locales, le
groupe de travail spécifique mentionné dans la circulaire NOR : INTA0800044C du 25 février 2008. L’analyse de
vos rapports d’application de la circulaire NOR : IOC/D/1002821/C du 10 février 2010 montre que, souvent, cette
réunion du groupe de travail spécifique est remplacée de fait par l’évocation des questions de dérives sectaires lors des
réunions de l’état-major de sécurité. Créée par la circulaire interministérielle NOR : JUS/D/0920871/C, cette instance
permet effectivement de prendre en compte efficacement cette question. Quelle que soit la solution formelle choisie,
je vous demande une mobilisation particulière pour cette problématique de la vigilance et de la lutte contre les dérives
sectaires.
3. Le renforcement des liens avec tous les acteurs de la société civile (collectivités territoriales, associations d’aide aux
victimes, etc.) concernés par cette question constitue le troisième objectif. Ces groupes de travail spécifique ou ces
réunions de l’état-major de sécurité, qui réunissent les seuls services de l’État concernés par cette matière, ne sauraient,
en aucun cas, supprimer les nécessaires relations avec les associations d’aide aux victimes et tous les acteurs de la
société civile concernés. Vous veillerez donc à maintenir une relation soutenue avec les acteurs de la société civile en
constituant, si le besoin s’en fait sentir localement, une cellule de suivi émanant du conseil départemental de prévention
de la délinquance où siègent ces différents acteurs. Une telle relation permettra d’éviter le sentiment de certaines
associations de voir la question des dérives sectaires diluée lors des réunions plénières du conseil départemental de
prévention de la délinquance.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 87/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
4. L’importance de l’appui interministériel passe par une association plus grande des départements ministériels réunis
au sein de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES). Vous
veillerez donc à solliciter les services relevant de l’administration centrale du ministère de l’intérieur (DLPAJ, DGPN
et DGGN), mais aussi des autres départements ministériels concernés et réunis au sein de la MIVILUDES, dont
l’expérience au niveau national vous permettra de favoriser la mise en commun des renseignements disponibles et
d’optimiser leur exploitation.
*
*
*
Je vous remercie de votre implication personnelle dans l’application de ces instructions. Je vous demande de bien vouloir
m’indiquer les difficultés éventuelles d’application et de m’adresser pour le 15 décembre 2011 un bilan d’ensemble.
Fait le 2 avril 2011.
Le directeur des libertés publiques
et des affaires juridiques,
L. Touvet
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 87/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
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Circulaire du 5 avril 2011 relative au décret no 2011‑167 du 10 février 2011 instituant une
procédure de vérification sécurisée des données à caractère personnel contenues dans les
actes de l’état civil
NOR : IOCD1109855C
Références :
Décret no 62‑921 du 3 août 1962 modifiant certaines règles relatives aux actes de l’état civil ;
Décret no 55‑1397 du 22 octobre 1955 modifié instituant la carte nationale d’identité ;
Décret no 2005‑1726 du 30 décembre 2005 modifié relatif aux passeports.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Monsieur le préfet de
police ; Mesdames et Messieurs les préfets (métropole et outre-mer) et hauts-commissaires de la République ;
Monsieur l’administrateur supérieur des îles Wallis-et-Futuna (pour attribution) ; Monsieur le directeur de
la modernisation et de l’action territoriale ; Monsieur le directeur de l’Agence nationale des titres sécurisés
(pour information).
Le décret no 2011‑167 du 10 février 2011 instituant une procédure de vérification sécurisée des données à caractère
personnel contenues dans les actes de l’état civil a été publié au Journal officiel de la République française le
12 février 2011.
Ce décret met en place un mécanisme de vérification sécurisée des données à caractère personnel contenues dans les actes
d’état civil. Il prévoit l’échange d’informations entre les officiers d’état civil dépositaires des actes et les administrations
fondées à requérir ces données dans le cadre de l’instruction de leur dossier (art. 3 du décret).
Ce nouveau dispositif peut être utilisé dans le cadre de nombreuses procédures administratives, et notamment pour la
simplification de la délivrance et du renouvellement des cartes nationales d’identité (CNI) et des passeports (1). Il s’agit
d’une contribution importante à la sécurisation de la délivrance des titres, et en particulier des CNI et des passeports, et à
la lutte contre la fraude.
La participation à ce mécanisme de vérification est facultative pour les communes. Il peut être dématérialisé ou non. Pour
le cas où il ne l’est pas, les communes peuvent décider d’y adhérer et participer au dispositif par échange de lettre simple.
En revanche, pour les actes de l’état civil des Français de l’étranger, le service central d’état civil, dépositaire des registres,
sera uniquement sollicité par voie dématérialisée.
Les modalités de cette communication dématérialisée entre le service demandeur et l’officier de l’état civil compétent
feront l’objet d’une instruction et d’un arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés. D’un point de vue
technique, cette vérification se fera grâce à l’application COMEDEC, portée par l’Agence nationale des titres sécurisés
(ANTS), auprès de laquelle vous pourrez obtenir la liste des communes adhérentes (2).
Pour les cas où la commune qui détient les données d’état civil participe au dispositif, les agents de la commune de dépôt
de la demande et ceux de la préfecture pourront désormais demander confirmation de l’exactitude des données d’état civil
fournies par l’usager sur le formulaire de demande « CERFA » auprès de l’officier de l’état civil dépositaire de l’original
de son acte d’état civil. Si l’application COMEDEC est opérationnelle dans les services intéressés, cette vérification pourra
être dématérialisée.
Lorsqu’une commune aura adhéré au dispositif, la vérification des données d’état civil se fera pour toutes les demandes
de titres impliquant des actes d’état civil détenus par cette commune, dès lors cependant que la demande entre dans les cas
de justification de l’état civil prévus par les décrets relatifs aux CNI et aux passeports.
Par ailleurs, la mise en place de cette procédure dispense l’usager de produire son acte d’état civil. Il doit cependant
être informé de cette vérification entre administrations. Vous demanderez en conséquence aux communes de veiller à cette
information, selon les moyens que vous jugerez appropriés, et ce dès le dépôt de la demande de titre.
En pratique, cela signifie que pour les demandes de carte nationale d’identité (CNI) ou de passeport qui nécessitent un
acte d’état civil des personnes nées dans une commune adhérant au dispositif, la commune saisie de la demande de titre ou
(1) Décret no 2010-506 du 18 mai 2010 ayant modifié le décret no 55-1397 du 22 octobre 1955 modifié instituant la carte nationale d’identité et le
décret no 2005-1726 du 30 décembre 2005 modifié relatif aux passeports.
(2) http://ants.mi/
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la préfecture devront saisir directement la commune de naissance pour vérification des données d’état civil déclarées par
l’usager dans son formulaire de demande (CERFA). Aucun acte de l’état civil ne devra alors être demandé à l’usager qui
aura été informé de la vérification.
Cette demande de vérification ne pourra intervenir que pour les demandes de CNI ou de passeport qui requièrent un
justificatif d’état civil (extrait d’acte de naissance de moins de trois mois comportant la filiation ou à défaut copie intégrale
de l’acte de mariage) conformément à la simplification de la réglementation applicable à la délivrance et au renouvellement
des CNI et aux passeports (1). Il s’agit notamment des cas de première demande de titre.
En dehors de ces cas, vos services pourront néanmoins avoir recours à cette vérification dans les dossiers douteux, afin
d’écarter une suspicion de fraude.
L’officier de l’état civil qui vérifie la conformité des informations reçues avec celles contenues dans l’acte de l’état
civil qu’il détient peut, le cas échéant, les compléter ou les rectifier dans les limites de la demande qui lui est adressée.
Vous devez cependant être attentif au fait que d’éventuelles compléments ou rectifications ne viennent pas conforter une
tentative de fraude. Si une rectification portant sur un tiret du nom ou du prénom peut être considérée comme matérielle et
mineure, en revanche un complément portant par exemple sur la filiation du demandeur est potentiellement plus lourd de
conséquences et doit appeler votre attention.
Cette réforme s’applique aux demandes de CNI et de passeports déposées à compter de la date d’entrée en vigueur du
décret du 10 février 2011, soit le 1er mars 2011. Les dossiers en cours d’instruction à cette date pour lesquels les actes de
l’état civil auront déjà été demandés ou reçus ne pourront pas faire l’objet de cette procédure.
Vous voudrez bien informer les communes intéressées par la délivrance des CNI et des passeports de ces dispositions
nouvelles et les inciter à participer à ce mécanisme plus sûr.
Je vous invite à me faire part des éventuelles difficultés que vous rencontreriez.
Fait le 5 avril 2011.
Le directeur des libertés publiques
et des affaires juridiques,
L. Touvet
(1) Décrets du 30 décembre 2005 relatif aux passeports et du 22 octobre 1955 instituant la carte nationale d’identité.
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Secrétariat général
du comité interministériel
de prévention de la délinquance
_____
Circulaire du 6 avril 2011 relative aux orientations pour l’emploi des crédits
du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) pour 2011
NOR : IOCK1103783C
Annexes :
Annexe I. – Note du directeur de cabinet du ministre de l’intérieur du 9 février 2010 sur la vidéoprotection.
Annexe II. – Livret pratique à l’attention des préfectures pour la gestion des demandes de subvention relatives aux
projets de vidéoprotection dans le cadre du FIPD 2011.
Annexe III. – Liste des 13 bureaux d’aide aux victimes à financer en 2011.
Le secrétaire général à Monsieur le préfet de police ; Mesdames et Messieurs les préfets de département ;
Monsieur le directeur général de l’Acsé (pour information).
Préambule
En application de l’article 5 de la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance, j’ai l’honneur de
vous communiquer les orientations relatives à l’emploi des crédits affectés au Fonds interministériel de prévention de
la délinquance pour l’année 2011, qui ont été mises au point avec le responsable de la mission de développement de la
vidéoprotection.
Elles s’inscrivent dans la continuité des actions menées en 2010, dans le cadre en particulier du Plan national de prévention
de la délinquance et d’aide aux victimes du 2 octobre 2009, dont la mise en œuvre se poursuit en 2011.
Le fonds comprend à nouveau deux volets distincts : le financement de la vidéoprotection et celui des autres actions
de prévention, dont les conditions de mise en œuvre sont spécifiques. Ces deux volets sont traités successivement cidessous, après le rappel des principes généraux d’attribution et avant les précisions relatives aux modalités de bilan et
d’évaluation.
I. – LES MOYENS FINANCIERS DU FIPD EN 2011
Aux termes de la loi de finances pour 2011 et en application des décisions arrêtées par le Premier ministre, le FIPD est
doté en 2011 de 51,034 M€ au total, provenant des sources de financement suivantes :
35 M€ prélevés sur le produit des amendes de police de la circulation et destinés aux seules collectivités territoriales
ou à leurs regroupements ;
15 M€ de source budgétaire interministérielle qui peuvent être affectés à des projets portés par des collectivités
territoriales ou des associations ;
1,034 M€ de reports de crédits non consommés en 2010.
Par ailleurs 2 M€ de reports de crédits du Plan de relance vidéoprotection qui n’ont pu être engagés en 2010 viennent
compléter ces engagements.
Cette dotation sera répartie comme suit :
29,7 M€ dédiés au soutien de la vidéoprotection, auxquels s’ajoutent les 2 M€ du plan de relance ;
20,984 M€ dédiés au soutien d’autres actions de prévention de la délinquance (dont 5 M€ au minimum devront être
affectés aux collectivités territoriales, cf. infra page 4) ;
0,35 M€ consacrés aux frais de gestion de l’Acsé.
Les deux enveloppes consacrées à la vidéoprotection et au soutien des autres actions de prévention de la délinquance
sont clairement distinctes dans leur objet et non fongibles. Elles devront être engagées séparément suivant les processus
décrits ci-dessous.
II. – LES PRINCIPES GÉNÉRAUX D’ATTRIBUTION
L’expérience acquise au fil des exercices successifs de financement des projets dans le cadre du FIPD permet de dégager
des principes généraux s’appliquant aussi bien aux domaines de la vidéoprotection qu’aux autres opérations.
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L’élaboration des projets et leur éligibilité doivent s’inscrire dans le cadre suivant :
1. l’existence de problèmes de délinquance importants, avérés ou potentiels, et/ou le développement de formes spécifiques
de délinquance sur le territoire couvert par l’action projetée. Une attention particulière sera portée aux projets présentés
dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville ;
2. la cohérence des actions : toute action proposée au financement du FIPD doit être compatible avec :
– le plan national de prévention de la délinquance et d’aide aux victimes et s’inscrire dans ses quatre axes et ses
cinquante mesures prioritaires ;
– le plan départemental de prévention de la délinquance qui a dû être mis en conformité avec le plan national ;
– la stratégie territoriale de prévention de la délinquance adoptée au niveau d’une ou plusieurs communes, ou le cas
échant le contrat local de sécurité (CLS) ou le plan d’action d’un conseil local de sécurité et de prévention de la
délinquance (CLPSPD ou CISPD), pour une bonne coordination des acteurs et des actions entreprises ;
3. la priorité aux projets des collectivités territoriales : le Parlement exige en effet que les crédits provenant des amendes
de police de la circulation, pour ceux qui alimentent le FIPD, soient prioritairement destinés au financement des
projets des collectivités territoriales ;
4. l’exclusion du champ du FIPD de la prise en charge de toute dépense de fonctionnement courant des services de
l’État.
III. – LE FINANCEMENT DE LA VIDÉOPROTECTION
Je vous rappelle l’importance que le Gouvernement attache au développement de la vidéoprotection, dont l’efficacité est
avérée comme moyen de prévention de certains types de délinquance, ainsi que comme moyen d’élucidation de certains
crimes et délits et d’appui aux interventions des forces de sécurité.
En 2010, 738 projets dont 9 sur crédits du plan de relance ont réellement fait l’objet d’un engagement de crédits. Les
crédits qui, pour des raisons de calendrier, n’ont pu être engagés feront l’objet d’un report en 2011.
Afin d’atteindre les objectifs de développement arrêtés par le Gouvernement, je vous demande d’être particulièrement
mobilisés, avec le concours actif des sous-préfets, des chefs de services de police et d’unités de gendarmerie, pour la
poursuite de cette action en 2011. Vous multiplierez les actions de sensibilisation des maîtres d’ouvrage potentiels au
premier rang desquels les communes, et notamment celles qui vous paraissent particulièrement concernées et qui ne se sont
pas encore engagées dans de tels programmes d’équipement. Vous leur apporterez votre appui et celui des experts de ces
services, en particulier des référents sûreté, pour la mise au point de leurs projets.
A. – Modalités d’attribution
L’attribution des crédits de subvention restera individualisée par projet et centralisée, conformément aux principes fixés
par la note du directeur de cabinet du ministre de l’intérieur en date du 9 février 2010 (Annexe I). Sur la base des choix
opérés par le ministère de l’intérieur (mission de développement de la vidéoprotection), l’Acsé est chargée de procéder aux
délégations de crédits afférents aux préfets de département concernés.
Le délai de réalisation des actions qui feront l’objet d’une décision de subvention et d’une convention de financement
en 2011 pourra intervenir sur une durée maximale de deux années, selon les modalités d’exécution financière adaptées et
simplifiées qui vous ont été précisées par l’Acsé le 24 mars 2011.
B. – Projets
éligibles
Les projets sont éligibles en fonction du porteur et de la nature de l’équipement.
1. Les porteurs de projets concernés
En 2011 pourront être financés les projets portés par :
– les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale, et le cas échéant les associations
de collectivités territoriales constituées à cet effet ;
– les établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) pour lesquels un diagnostic de sécurité préconise l’équipement
en vidéoprotection ;
– les bailleurs sociaux (organismes HLM publics, privés ou SEM) ou les syndics de copropriété pour les sites que vous
considérez comme particulièrement sensibles ; vous tiendrez compte également de la situation financière des porteurs
du projet, et du taux de vacance des logements.
Pourront être financés, à titre exceptionnel et dans la limite des crédits disponibles, les projets portés par :
– les personnes morales gestionnaires d’espaces commerciaux ouverts au public ou de lieux ouverts au public et très
fréquentés, en cas d’exposition particulière et marquée aux risques, pour les caméras extérieures protégeant les accès
de ces sites ;
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– les entreprises de transport en commun exerçant en délégation de service public, pour les projets constituant des
expérimentations particulièrement innovantes sur le plan technique ou fonctionnel pour leurs réseaux « lourds »
(métros, trams et trains).
2. Les investissements éligibles
Vous veillerez à ce que les implantations envisagées par les maîtres d’ouvrage s’intègrent dans un ensemble d’actions
visant à améliorer la tranquillité publique, et répondent à des objectifs clairement identifiables, par référence aux usages
permis par la loi (en particulier la protection des lieux exposés à des risques d’agression, de vol ou de trafic de stupéfiants),
validés par les responsables locaux de la sécurité publique (police ou gendarmerie) au cours de l’instruction.
Sous ces réserves, les opérations suivantes sont éligibles au fonds :
– les études préalables (dans la limite d’un plafond de subvention, sauf s’agissant des études nationales) ;
– les projets d’installation de caméras sur la voie publique (création ou extension) ;
– les projets de création ou d’extension de centres de supervision urbains (CSU) ;
– les raccordements des CSU aux services de police ou de gendarmerie territorialement compétents à un taux
dérogatoire ;
– l’achèvement du déploiement de la vidéoprotection concernant les 75 sites municipaux types définis en 2009 et les
établissements scolaires particulièrement exposés.
Sont également éligibles dans la limite des crédits disponibles :
– les projets concernant les infrastructures (lieux ouverts au public) utilisées par les réseaux de transports en commun
urbains et dont les collectivités locales sont propriétaires (NB : les caméras installées dans les véhicules, même leur
appartenant, n’ont pas vocation à être financées) ;
– les projets visant à permettre, en secteur rural ou périurbain, la surveillance des axes de circulation de la délinquance
itinérante ;
– les projets relatifs à la sécurisation des parties communes des immeubles collectifs ;
– les projets visant à sécuriser certains équipements à la charge des collectivités locales ouverts au public, à condition
que le projet prévoie également la sécurisation des abords de ces lieux (cimetières, centres culturels ou sportifs,
terrains de sport municipaux, parkings souterrains ou extérieurs non concédés, déchetteries) ;
– les projets relatifs à des sites appartenant à un exploitant privé auquel une collectivité a confié la gestion d’un service
public, pour des caméras situées à l’extérieur du site considéré ;
– la participation aux formations initiales des opérateurs de CSU selon des modalités particulières (cf. infra : Taux de
subvention).
C. – Taux
de subvention
Le taux de subventionnement applicable aux opérations énumérées ci-dessus varie entre 20 et 50 % du coût total HT de
l’opération d’équipement. Au sein de cette fourchette, le taux qui pourra être retenu est susceptible de varier en fonction
de plusieurs critères :
– l’intérêt du projet ;
– le coût global de l’opération, le degré de maîtrise des coûts par l’opérateur et le niveau de sa contribution financière,
le caractère économe des projets (choix de caméras raisonnables sur la base du meilleur rapport qualité/prix, modes de
transmission particulièrement étudiés...) ;
– la situation financière de l’opérateur.
Tout projet concernant le remplacement de caméras fera l’objet d’un examen portant sur les choix initiaux et l’ancienneté
du dispositif. Le montant du financement sera apprécié en fonction de ces éléments.
Sauf exception motivée par l’analyse des critères qui précèdent, le taux habituel appliqué aux projets des communes ou
de leurs groupements sera de 40 %. Ce taux pourra être modulé afin de tenir compte du caractère innovant du projet.
En tout état de cause et à titre tout à fait dérogatoire, un taux de subvention supérieur à 50 % pourra exceptionnellement
être accordé, sur décision du cabinet du ministre, au cas par cas, sur présentation à la mission de développement de la
vidéoprotection de justifications très précises.
Quelques spécifications sont à respecter :
1. Le subventionnement des études préalables à l’installation de caméras de vidéoprotection est plafonné à 15 000 € dans
la limite maximale de 50 % du coût HT.
2. Les raccordements des CSU aux services de police ou de gendarmerie territorialement compétents au taux de 100 %
pour les dépenses inhérentes au raccordement de la ligne, la première année ; les dépenses annexes au raccordement
(aménagement du local, mobilier) seront financées selon un taux modulable en fonction des choix opérés (les
aménagements d’un coût raisonnable seront financés à 100 %).
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3. Les formations initiales des opérateurs de CSU sont finançables au taux de 50 % pour un montant maximum de
1 000 € par agent.
D. – Rappel
de procédure
Vous devrez veiller, dès le mois suivant la mise à votre disposition des délégations de crédits qui vous seront notifiées
pour le financement des opérations retenues, au suivi des engagements de subventions. Vous tiendrez informée de toute
difficulté rencontrée la mission de développement de la vidéoprotection, qui est à votre disposition pour toute précision ou
appui.
Un livret pratique destiné à aider vos services à procéder à la pré-instruction des dossiers est joint en annexe (cf. annexe II)
de la présente circulaire. Par ailleurs, l’Acsé vous a communiqué des instructions spécifiques relatives aux modalités
d’engagement et de mandatement des crédits concernés.
*
*
*
Vous pouvez engager dès maintenant les consultations et appels à projets, procéder à l’examen des dossiers reçus, les
sélectionner dans le respect des critères d’éligibilité et des orientations données par la présente circulaire.
Il vous appartient comme l’an passé de transmettre à la mission de développement de la vidéoprotection, au fur et à
mesure, après instruction complète par vos soins, les projets qui vous sont adressés et qui correspondent aux actions éligibles,
en formulant votre avis circonstancié sur chacun des projets en fonction de leur caractère plus ou moins prioritaire au plan
départemental et de la pertinence des réponses qu’ils constituent au regard des problématiques de sécurité identifiées.
IV. – LE FINANCEMENT DES AUTRES ACTIONS DE PRÉVENTION
A. – Répartition
des crédits, réserve nationale, modalités d’attribution
Une réserve nationale de 3 M€ environ est constituée afin d’assurer à la fois :
– le financement des projets de niveau national ;
– le financement (hors dotations départementales) des 13 bureaux d’aide aux victimes auprès des TGI mentionnés dans
l’annexe III ; en accord avec le ministère de la justice, 2011 sera la dernière année de financement par le fonds ;
– le financement d’actions innovantes de prévention de la délinquance, notamment dans les quartiers sensibles, suivant
des instructions complémentaires qui nous seront adressées dans quelques semaines.
La dotation globale qui vous est attribuée vous est communiquée par fiche spécifique. Vous en avez la libre disposition
sous réserve du respect des dispositions de la présente circulaire. Il vous appartient toutefois de réserver sur cette enveloppe
un pourcentage minimal de 25 % aux projets présentés par les collectivités territoriales, pour respecter les règles fixées
par le législateur (cf. supra page 1). Les crédits vous seront délégués par l’Acsé dans les conditions habituelles, dès que
possible.
Une répartition globale et unique entre les départements est faite à hauteur de 17 M€ environ sur la base de la part de
chaque département dans la délinquance globale (atteintes volontaires à l’intégrité physique [AVIP] + atteintes aux biens),
corrigée dans quelques cas ponctuels par référence aux engagements effectifs des années antérieures. Elle a vocation à
couvrir tous vos besoins, sauf situation exceptionnelle dont vous seriez amenés à me saisir.
B. – Actions
éligibles
La programmation 2011 s’inscrit dans la continuité de la mise en œuvre du Plan national 2010‑2012, dont les
priorités – auxquelles je vous recommande de vous référer – demeurent. Dans ce cadre, une attention particulière sera
portée aux projets visant à prévenir la délinquance des mineurs et à ceux concernant les violences intrafamiliales et faites
aux femmes.
Les actions que vous retiendrez dans votre programme devront donc s’inscrire dans le cadre défini l’an passé en
termes d’éligibilité et d’objectifs poursuivis. Il est rappelé que les Etablissements publics locaux d’enseignement (EPLE)
notamment, peuvent en être les porteurs.
Les modifications ponctuelles suivantes doivent être prises en compte :
– intervenants sociaux dans les commissariats de police et unités de gendarmerie : l’ensemble de ces postes ou actions
devront être pris en charge dans les conditions habituelles par le seul FIPD, et ne sont plus éligibles aux crédits du
BOP 147 (Ville). Il reste nécessaire par ailleurs de sensibiliser les conseils généraux à l’intérêt de la présence de ces
professionnels dans les services de police et de gendarmerie, pour mobiliser leurs cofinancements ;
– harcèlement à l’école : il s’agit, dans le cadre de la priorité affichée par le ministère de l’Éducation nationale, de soutenir
les projets locaux, notamment des établissements scolaires (EPLE) qui contribuent à lutter contre ces phénomènes.
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La mise en œuvre des dispositions de la loi du 5 mars 2007 doit être encouragée sans relâche. Aussi vous veillerez à
donner priorité dans la programmation aux actions proposées par des collectivités qui ont fait le choix de s’engager dans
une démarche dynamique à cet égard.
Devront être particulièrement pris en considération les choix des municipalités de mettre en place et de faire fonctionner
un « conseil des droits et devoirs des familles » ou une structure permettant de répondre aux mêmes objectifs (par exemple
un groupe restreint du CLSPD, sur le modèle des « cellules de citoyenneté et de tranquillité publiques » expérimentées dans
les Bouches-du-Rhône et les départements voisins), ou bien de recourir à d’autres approches individualisées comme les
« rappels à l’ordre », ainsi qu’à la mise en place d’alternatives aux poursuites ou à l’incarcération (mesures de réparation,
accueil de TIG, etc.).
D’une façon plus générale les affectations du fonds devront manifester que l’État entend accompagner ceux qui assument
effectivement les responsabilités que la loi leur a conférées et qui utilisent effectivement la « boîte à outils » qui a été mise
à la disposition des élus. Vous apporterez toutes précisions à ce sujet dans les bilans que vous établirez.
Vous demanderez aux communes à qui vous décidez d’attribuer une subvention du FIPD pour des actions qu’elles
mettent en œuvre, mais qui ne respectent pas les obligations fixées par la loi (création des CLSPD et CDDF au-delà de
certains seuils de population) de se mettre en conformité avec elle dans un délai fixé d’un commun accord.
Il convient en outre de veiller à ce que les financements intervenant dans le cadre du FIPD soient étroitement coordonnés
avec les autres financements attribués à d’autres titres et ne s’y cumulent pas (BOP 147 et volet « prévention de la
délinquance » des CUCS, MILDT, PDASR).
C. – Taux
de subvention
Le taux de subventionnement applicable peut varier entre 20 % et 50 % du coût total HT de chaque projet. Au sein de
cette fourchette, le taux que vous retiendrez sera fonction des critères suivants :
– l’intérêt du projet et son adéquation aux caractéristiques de la délinquance locale ;
– le coût global, le degré de maîtrise des coûts par l’opérateur, le niveau de sa contribution financière et la présence
d’autres financements ;
– la situation financière de l’opérateur.
Le financement des études, des actions de formation et de communication, des recours à des prestataires de services
externes (aide à la confection des stratégies territoriales notamment) est forfaitairement plafonné à 15 000 € par action dans
la limite de 50 % du coût total hors taxe. Ce plafond ne s’applique pas aux actions nationales conduites dans le cadre de
partenariats répondant aux objectifs du Plan national de prévention de la délinquance et d’aide aux victimes (enquêtes de
victimation réalisées par l’INHESJ...).
À titre tout à fait exceptionnel une dérogation au taux plafond de 50 % pourra être accordée par mes soins, au cas par
cas, sur présentation de justifications très précises.
D. – Procédure d’instruction –
concertation
Sauf circonstances exceptionnelles, pour être éligibles au FIPD les projets devront avoir été préalablement débattus en
CLSPD (CISPD) de la ou des communes concernées.
Les services de l’État compétents seront étroitement associés à l’instruction des dossiers, et vous recueillerez expressément
l’avis du procureur de la République sur la programmation.
Il est nécessaire de favoriser une meilleure implication des conseils généraux, dont les services notamment sociaux sont
en lien avec les publics et les acteurs de la prévention de la délinquance. Vous leur proposerez donc une concertation sur les
actions susceptibles d’être financées pour promouvoir les partenariats locaux et garantir une approche globale et intégrée.
La procédure financière applicable aux actions du FIPD, hors vidéoprotection, vous a été précisée par l’Acsé dans le
« Guide de l’ordonnateur secondaire – version 2011 » qui vous a été récemment diffusé.
V. – BILAN ET ÉVALUATION DES ACTIONS MENÉES
Le plan national a fait de l’évaluation une nouvelle exigence qui doit être progressivement généralisée.
Une mission permanente d’évaluation a été créée. Elle comprend des représentants des corps d’inspection des ministères
concernés. Elle mène actuellement des travaux de mise au point d’un « guide de l’évaluation » à destination notamment
des maires, qui sera disponible au début du second semestre 2011 et vous sera communiqué en vue d’une mise à disposition
des élus locaux. Une version utilisable par les représentants de l’État pour des évaluations à leur niveau, en sera tirée dans
un second temps.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
La mission permanente développe également un programme d’évaluations thématiques pour le compte du Gouvernement,
qui portera notamment en 2011 sur les thèmes suivants :
– l’absentéisme et le décrochage scolaire ;
– le soutien à la parentalité ;
– l’intercommunalité et la prévention de la délinquance ;
– le rappel à l’ordre, le rappel à la loi, les relations parquet-maire ;
– la contribution de la police et de la gendarmerie à la prévention ;
– le rôle des bailleurs sociaux.
S’agissant des actions financées par le FIPD, les instructions de 2010 concernant l’évaluation sont reconduites. Vous
veillerez de plus à ce que chaque projet financé comprenne effectivement un dispositif, même simplifié, d’évaluation.
Pour les actions autres que la vidéoprotection vous ferez procéder, dans les conditions définies l’an passé, aux visites et
rapports prévus.
Pour la vidéoprotection, les opérations financées donneront lieu sélectivement à un contrôle sur place réalisé par vos
soins et portant sur la réalisation du projet et sur la conformité de ce dernier aux engagements pris.
Le suivi de l’utilisation du fonds doit être amélioré. Je vous demande donc de veiller à l’envoi ponctuel des comptesrendus prévus ci-dessous.
Vous me transmettrez, ainsi qu’à l’Acsé, dès qu’il sera arrêté et au plus tard le 31 mai 2011, le programme que vous
aurez retenu, en précisant la part des subventions destinées aux collectivités territoriales.
Vous m’adresserez fin 2011, ainsi qu’à l’Acsé, un bilan de l’évaluation des actions financées. La partie du bilan consacrée
à la vidéoprotection sera également adressée à la mission vidéoprotection.
Toute modification importante de votre programmation en cours d’année devra m’être communiquée, ainsi qu’à l’Acsé.
Le cas échéant, vous assortirez votre programme des précisions et remarques quant aux évolutions de fond qui le caractérisent
et aux éventuelles difficultés que vous auriez rencontrées dans la répartition de votre dotation.
S’agissant du suivi de l’engagement des actions, vous me transmettrez, au terme de chaque trimestre, au regard des
actions programmées, celles qui ont d’ores et déjà fait l’objet d’un engagement et/ou d’un mandatement en les totalisant.
*
*
*
Je vous invite à engager sans délai la mise en œuvre de ces dispositions.
Je vous rappelle que des instructions complémentaires vous seront transmises dans quelques semaines qui donneront lieu
à des délégations supplémentaires ciblées.
Je suis à votre disposition, avec l’équipe du secrétariat général du CIPD et avec celle de la mission vidéoprotection, pour
toute demande de précision ou d’appui, y compris sur place, qui vous paraîtrait utile.
Fait le 6 avril 2011.
L’inspecteur général de l’administration,
D. Chabrol
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A nne x e I
Note
du directeur de cabinet du ministre de l’intérieur du
9 février 2010
sur la vidéoprotection
avril 2011. – intérieur 2011/4 – Texte 89/95 – Page BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
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ANNEXE II
Livret
pratique à l’attention des préfectures pour la gestion des demandes de subvention
relatives aux projets de vidéoprotection dans le cadre du
FIPD  2011 (22
mars
2011)
Depuis la note du directeur de cabinet du ministre de l’intérieur en date du 9 février 2010, les demandes de subvention
au titre du FIPD pour l’installation de systèmes de vidéoprotection doivent être adressées à la mission de développement
de la vidéoprotection qui a pour mission d’en approuver l’éligibilité et de fixer le montant du financement à déléguer,
après réception du dossier instruit par les services préfectoraux et transmis avec l’avis du préfet. Ce dispositif est reconduit
en 2011.
Le présent document a pour objet de préciser les éléments nécessaires à la constitution des dossiers afin qu’ils puissent
être instruits rapidement dans le respect de la circulaire relative aux orientations pour l’emploi de l’enveloppe FIPD 2011
pour sa part dédiée à la vidéoprotection, et permettre de répondre, si nécessaire, à tout contrôle ultérieur.
1. La constitution des dossiers de demande de subvention
La mission pour le développement de la vidéoprotection recommande un pilotage et un suivi des dossiers au niveau du
cabinet du préfet. Cet échelon, qui est aussi l’interlocuteur naturel des membres de la mission vidéoprotection, doit veiller à
respecter le circuit des procédures décrites au point D de la circulaire d’orientations pour l’emploi du Fonds interministériel
de prévention de la délinquance 2011 et à n’adresser que des projets comprenant les éléments décrits ci après.
Tout projet devra être adressé à la mission de développement de la vidéoprotection avec la fiche de présentation (modèle
en annexe) complétée.
S’y ajouteront :
a) Les éléments concourant à démontrer l’engagement du porteur du projet
a-1) délibération du conseil compétent (municipal, communautaire, général, régional ou d’administration) ;
a-2) la demande officielle de subvention du maître d’ouvrage ;
a-3) la copie de la demande d’autorisation pour les projets relevant de la loi 95‑73.
Il sera précisé si les obligations de mise en place d’un CLSPD, d’un conseil pour les droits et devoirs des familles ou
d’une cellule de citoyenneté ont bien été remplies ou sont en passe de l’être.
b) Les éléments permettant d’appréhender la pertinence du projet
et de déterminer la nature de l’aide à apporter
b-1) toute étude ayant conduit le porteur du projet à finaliser celui-ci ;
b-2) la nature du projet et les raisons justifiant l’installation d’un dispositif de vidéoprotection :
– s’il s’agit d’une création ou d’une extension (et dans ce dernier cas, préciser l’existant) ;
– le nombre de caméras ;
– leur positionnement ;
– leurs finalités ;
b-3) une évaluation financière poste par poste :
– coût des caméras, logiciels, coûts de connexion, main-d’œuvre, coûts détaillés de génie civil ou de transmission par
d’autres modes (ADSL, Hertzien) ;
– en cas de création de CSU, coût du mobilier, coût des aménagements, descriptif des actions de formation prévues et
leur coût détaillé ;
– en cas de déport, coût du raccordement ;
b-4) toute information relative au financement du projet :
– plan de financement de l’action ;
– capacité financière du maître d’ouvrage ;
– éventuellement, autres subventions sollicitées.
L’ensemble de ces éléments sera complété par :
– l’avis obligatoire du référent sûreté ;
– l’avis du préfet sur l’intérêt du projet et éventuellement son aspect prioritaire.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 89/95 – Page 9
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
2. Les procédures à respecter
a) L’Acsé
Vous devrez suivre la procédure financière de cette agence, nécessaire à la mise en place des délégations de crédits
et à leur suivi. Ces dispositions, simplifiées pour 2011, vous ont été précisées dans la note qui vous a été adressée le
24 mars 2011 par le directeur général de l’Acsé.
Les services de la préfecture ou, le cas échéant, de la direction départementale de la cohésion sociale, veilleront au
respect de l’instruction sur le logiciel GIS mis à leur disposition par l’Acsé, et aux étapes prévues conformément aux
formalités de procédure financière de cette agence.
b) L’instruction par la mission de développement de la vidéoprotection
Dès leur instruction terminée au niveau de la préfecture, les projets seront transmis à la mission de développement de la
vidéoprotection par courrier sous forme papier à l’attention de M. le préfet, responsable de la mission pour le développement
de la vidéoprotection – Ministère de l’intérieur – 14, rue de Miromesnil, 75008 PARIS.
Parallèlement, afin d’éviter tout risque de perte, vous adresserez un message électronique à Mme Élisabeth SELLOSCARTEL ([email protected]) avec copie au secrétariat de la mission (sec-video-protection@interieur.
gouv.fr) annonçant ces envois (nom du projet, son montant, son éventuelle priorité).
Dès réception, un accusé de réception de chaque projet sera envoyé à la préfecture. L’instruction sera ensuite menée par
la mission qui pourra être conduite, en fonction des dossiers, à demander des compléments d’information ou des précisions.
Ces échanges pourront se faire par messagerie.
L’ensemble des décisions prises fera l’objet, tous les deux mois au plus, d’une instruction à l’Acsé donnant à cette
agence les montants des subventions approuvées par le comité à déléguer aux préfectures. Ces subventions, décidées pour
chaque projet, seront notifiées et détaillées par courrier.
J’appelle votre attention sur le fait que, pour les subventions supérieures à 40 000 €, le montant de la subvention est
indicatif puisque calculé sur une estimation financière a priori. Le taux appliqué à l’opération est, quant à lui, fixe. Si le
coût des travaux est inférieur à ce qui était prévu, le montant de la subvention à verser sera calculé en appliquant le taux à
cette nouvelle base et le reliquat de crédit devra être reversé à l’Acsé ou affecté à une autre opération après validation de la
mission. S’il devait y avoir augmentation du coût par rapport à la prévision initiale (renchérissement des travaux, nouveaux
choix techniques...) la mission devrait être à nouveau saisie pour, éventuellement, envisager un abondement.
3. Les documents utiles
Annexe ci-jointe : la fiche synthèse à retourner à la mission de développement de la vidéoprotection, complétée,
accompagnée des éléments du dossier décrits en 1a et 1b.
La mission de développement de la vidéoprotection se tient à la disposition du directeur de cabinet et de ses collaborateurs
pour répondre à toute question ou difficulté (Mme Élisabeth SELLOS-CARTEL : 01 40 07 66 96, ou, à défaut, secrétariat :
01 49 27 32 54 ou 01 49 27 39 45).
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 89/95 – Page 10
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
ANNEXE III
Liste
des
13
bureaux d’aide aux victimes à financer en
2011
Liste limitative des 13 bureaux d’aide aux victimes auprès des tribunaux
de grande instance financés en 2011 sur dotation exceptionnelle
LIEU D’IMPLANTATION DES BAV
DÉPARTEMENT
TGI de Bourg-en-Bresse
01. – Ain
TGI de Marseille
13. – Bouches-du-Rhône
TGI de Quimper
29. – Finistère
TGI de Nîmes
30. – Gard
TGI de Châteauroux
36. – Indre
TGI de Cambrai
59. – Nord
TGI de Lille
59. – Nord
TGI de Senlis
60. – Oise
TGI de Pau
64. – Pyrénées-Atlantiques
TGI de Mulhouse
68. – Haut-Rhin
TGI de Lyon
69. – Rhône
TGI de Bonneville
74. – Haute-Savoie
TGI des Sables-d’Olonne
85. – Vendée
BAV : Bureau d’aide aux victimes.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 89/95 – Page 11
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Département des études
et des statistiques locales
_____
Circulaire du 8 avril 2011 relative aux statistiques sur la fiscalité directe locale en 2011
NOR : COTB1109208C
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
chargé des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets de région et de département.
La direction générale des collectivités locales effectue chaque année une collecte sur la fiscalité directe locale afin
de disposer, dès la fin du premier semestre, d’informations sur l’évolution annuelle des taux et des produits votés. Une
telle information alimente le rapport annuel de l’observatoire des finances locales présenté fin juin au comité des finances
locales.
Dans le cadre de cette collecte, je vous serais obligé de bien vouloir me transmettre les photocopies des états 1253 de
votre département dûment remplis dès qu’ils seront disponibles. Ces états comprennent deux documents :
– l’état de notification des taux d’imposition des taxes directes locales pour 2011 ;
– l’annexe D où figurent les données 2010 nécessaires au calcul de la dotation de compensation de la réforme de la taxe
professionnelle et de la garantie individuelle de ressources.
Ces états devant faire l’objet d’une saisie informatique, il est important de veiller à ce que ces documents soient
parfaitement lisibles. Il convient d’éviter, si possible, les transmissions par télécopie ; ces documents, s’ils sont correctement
scannés ou dématérialisés, peuvent nous être envoyés par messagerie : [email protected].
Je vous remercie de faire parvenir ces états au plus tard le mardi 10 mai prochain sous le timbre suivant : Mme MarieChristine FLOURY, direction générale des collectivités locales, département des études et des statistiques locales, 2, place
des Saussaies, 75008 Paris.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des collectivités locales,
É. Jalon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 90/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
MINISTÈRE CHARGÉ
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
_____
Direction générale
des collectivités locales
_____
Département des études
et des statistiques locales
_____
Circulaire du 8 avril 2011 relative aux statistiques sur la fiscalité directe locale en 2011
NOR : COTB1109213C
Le ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration chargé
des collectivités territoriales à Mesdames et Messieurs les préfets de département et de région.
La direction générale des collectivités locales effectue chaque année une collecte sur la fiscalité directe locale afin de
disposer, dès la fin du premier semestre, d’informations sur l’évolution annuelle des taux et des produits votés. Une telle
information alimente le rapport annuel de l’observatoire des finances locales présenté fin juin présenté fin juin au comité
des finances locales.
Dans le cadre de cette collecte, je vous serais obligé de bien vouloir me transmettre les photocopies des états 1259 de
votre département qui concernent d’une part les communes de plus de 50 000 habitants et d’autre part des groupements de
communes à fiscalité propre suivants : communautés urbaines, communautés d’agglomération, SAN et communautés de
communes interdépartementales.
Ces états comprennent deux documents sur 3 pages :
– l’état de notification des taux d’imposition des taxes directes locales pour 2011 sur 2 pages ;
– l’annexe C (communes) ou l’annexe E (groupements) où figurent les données 2010 nécessaires au calcul de la dotation
de compensation de la réforme de la taxe professionnelle et de la garantie individuelle de ressources.
Afin de respecter les délais de parution des résultats, je vous demande de ne pas attendre que les états de toutes les
communes et de tous les groupements concernés par la présente demande vous soient parvenus pour me les transmettre.
Ces états devant faire l’objet d’une saisie informatique, il est important de veiller à ce que ces documents soient
parfaitement lisibles. Il convient d’éviter, si possible, les transmissions par télécopie ; ces documents, s’ils sont correctement
scannés ou dématérialisés, peuvent nous être envoyés par messagerie : [email protected]
Je vous remercie de faire parvenir ces états au plus tard le mardi 10 mai prochain sous le timbre suivant : Mme MarieChristine FLOURY, direction générale des collectivités locales, département des études et des statistiques locales, 2, place
des Saussaies, 75008 Paris.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des collectivités locales,
É. Jalon
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 91/95 – Page 1
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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Circulaire du 21 avril 2011 relative à la désignation d’un correspondant « laïcité » dans chaque
préfecture et installation d’une conférence départementale de la liberté religieuse
NOR : IOCK1103788C
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Mesdames et Messieurs
les préfets (pour action) ; Monsieur le préfet, secrétaire général ; Monsieur le directeur des libertés publiques
et des affaires juridiques (pour information).
À l’issue du débat sur la laïcité, j’ai présenté, le 15 avril, au nom du Gouvernement, une série de mesures pour rappeler
l’importance du principe de laïcité et les conditions de son application. Je vous ai, d’ailleurs, transmis le texte de mon
intervention devant les représentants de la conférence des cultes de France.
Je vous demande de désigner un membre du corps préfectoral comme correspondant local « laïcité ». Il sera le référent des
élus et des chefs de service de l’État sur l’ensemble des questions liées à l’application du principe de laïcité et notamment
de la mise en œuvre du principe de neutralité du service public à l’égard des opinions religieuses. Ce correspondant sera
aussi l’interlocuteur des cultes présents dans votre département. Vous veillerez donc à en valoriser l’existence auprès de
vos interlocuteurs.
Dans sa mission, il pourra utilement s’appuyer sur l’expertise du bureau central des cultes de la direction des libertés
publiques et des affaires juridiques. Il pourra, également, utiliser le code de la laïcité et de la liberté religieuse qui devrait
répondre, dans les prochaines semaines, à l’essentiel des questions juridiques et pratiques qui se posent quotidiennement
en matière de laïcité. D’ores et déjà, le site intranet de la DLPAJ (thématique cultes) constitue une ressource documentaire
pertinente, susceptible de l’aider dans sa mission. Enfin, un module de formation spécifique, en cours de préparation, sera
proposé dans le cadre de la formation continue des sous-préfets.
Il aura également la mission d’animer la conférence départementale de la liberté religieuse que je vous demande d’installer
à l’automne puis de réunir, en fonction des enjeux locaux, à un rythme régulier.
Même dans un régime de séparation, il y a, et il doit y avoir dialogue entre les cultes et l’État. C’est le sens de cette
conférence départementale qui rassemblera des élus locaux (association des maires, président du conseil général...), les
responsables des services publics (inspecteur d’académie, organismes sociaux, centres hospitaliers, centres pénitentiaires...),
ainsi que les représentants des cultes présents dans votre département. Le format précis de cette conférence départementale
est laissé à votre appréciation locale.
J’attache beaucoup d’importance à la qualité des échanges qui devra caractériser cette conférence départementale.
Elle constitue en effet le cadre approprié, sans formalisme juridique, pour évoquer notamment les questions relatives à
la création, l’entretien et l’utilisation des lieux de culte, celles des aumôneries dans les services publics, et tout sujet
d’intérêt local. C’est d’abord au plus près des réalités du terrain que les questions en matière de laïcité se posent, que ce
soit à l’école, dans le fonctionnement des services publics locaux, ou encore pour l’utilisation d’espaces publics. Là où les
besoins existent, la conférence départementale permettra notamment de poursuivre le travail de sensibilisation auprès des
élus locaux pour faciliter la création de carrés confessionnels. Les maires ont déjà été incités, par plusieurs circulaires du
ministère de l’intérieur, à créer des regroupements des sépultures des personnes de même confession. Les efforts doivent
se poursuivre.
Je vous remercie de veiller personnellement à la mise en œuvre de ces instructions et de m’en rendre compte sous
le timbre de la direction des libertés publiques et des affaires juridiques – sous-direction des libertés publiques – bureau
central des cultes.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer,
des collectivités territoriales et de l’immigration,
Claude Guéant
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 92/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Circulaire du 21 avril 2011 relative au pilotage des politiques locales de sécurité intérieure
NOR : IOCK1103790C
Référence : circulaire interministérielle du 7 septembre 2009 relative aux états-majors de sécurité.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration
à Mesdames et Messieurs les préfets et Monsieur le préfet de police.
Lors de la réunion organisée le 28 mai 2009, avec les principaux acteurs de la sécurité, de la chaîne pénale et de
l’éducation nationale, le Président de la République a souhaité que « se constitue dans chaque département un état-major
de sécurité regroupant les principales autorités concernées, qui se réunira chaque mois pour définir la politique publique en
matière de sécurité ».
Placées conjointement sous votre autorité et celle du procureur de la République, ces instances, adossées aux comités
départementaux de sécurité, font intervenir l’ensemble des acteurs de la chaîne de sécurité : responsables de la police et de
la gendarmerie nationales, inspecteur d’académie, directeur départemental des finances publiques et directeur des douanes.
Elles peuvent associer ponctuellement d’autres acteurs de la sécurité en fonction des thèmes abordés (bailleurs sociaux,
transporteurs publics...).
Les états-majors de sécurité ont apporté la preuve de leur efficacité pour établir des coopérations opérationnelles
permanentes entre les services de l’État et favoriser un pilotage fin des priorités opérationnelles dans les différents champs
de la sécurité intérieure (sécurité publique, sécurité routière, prévention de la délinquance).
Je vous rappelle donc l’importance de réunir, avec le procureur de la République, l’état-major de sécurité tous les mois.
Vous êtes chargés, par la loi, de l’animation et de la coordination de l’ensemble du dispositif de sécurité intérieure ;
il vous appartient donc de conforter les capacités de pilotage des politiques locales de sécurité et d’impliquer les acteurs
concernés, en vous référant notamment aux orientations de la DNO 2010‑2015 des préfectures.
Dans le cadre des remontées semestrielles du tableau de bord de la DNO au secrétaire général du ministère de l’intérieur,
vous veillerez ainsi à mentionner le nombre de réunions de l’état-major de sécurité.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer,
des collectivités territoriales et de l’immigration,
Claude Guéant
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 93/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Délégation à la sécurité
et à la circulation routières
_____
Arrêté du 28 avril 2011 portant désignation des candidats admis à l’examen du brevet d’aptitude
à la formation des moniteurs d’enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur
de la session 2010
NOR : IOCS1111040A
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration,
Vu le code de la route ;
Vu l’arrêté du 23 août 1971 modifié relatif au brevet d’aptitude à la formation des moniteurs d’enseignement de la
conduite des véhicules terrestres à moteur ;
Vu l’arrêté du 17 mai 2010 fixant les dates de l’examen du brevet d’aptitude à la formation des moniteurs d’enseignement
de la conduite des véhicules terrestres à moteur de la session 2010 ;
Vu l’arrêté du 26 octobre 2010 portant désignation des membres du jury de l’examen du brevet d’aptitude à la formation
des moniteurs d’enseignement de la conduite des véhicules terrestres à moteur de la session 2010,
Arrête :
Article 1er
Sont déclarés admis à l’examen du brevet d’aptitude à la formation des moniteurs d’enseignement de la conduite des
véhicules terrestres à moteur de la session 2010 les candidats dont les noms suivent :
M. AKARKACH Smaïl
M. BAUMLER Stéphane
M. BELMERDJA Kadda
Mlle BEYNE Pauline
M. BRACONNOT Benoit
M. BROUARD Alexandre
Mme BURNER Pöle épouse GREGO
Mme CHAMBE Nathalie épouse FERNANDES RIOS
M. COTARD Franck
Mlle COUROUNEAU Valérie
M. DALHER Mathieu
Mlle DALPRA Olivia
M. DESCHAMPS Michel
M. DURMAZ Baris
M. FORETS Mathieu
M. FOSSEY Arnaud
M. GAMMELIN Stéphane
M. GARLANTEZEC Evan
M. GAUTHIER Philippe
M. GRECH Georges
M. GREGOIRE Frédéric
M. JAMARD Alexandre
M. KUSTNER Christian
M. LAISNEY-GUILLET François
M. LAUSSY Olivier
Mlle LORRAIN Léa
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 94/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Mlle LOURDELLE Aurélie
M. MAESO Pierre
M. MASSON Didier
M. MOURRA Martial
Mlle MULLON Julie
Mme NERIEUX Véronique épouse FOURNIER
Mme NICOLAS Valérie épouse WALLET
M. NIVET Régis
M. PERRIGOUARD Sébastien
Mlle POLI Alexandra
Mlle RABET Séverine
M. RENDA Damien
M. RIOU Xavier
Mme ROSENTHAL Corinne
M. ROUXEL Matthieu
Mme TALBOTIER Laurence épouse GUILLEM
M. VARIN Stéphane
Article 2
La préfète, déléguée à la sécurité et à la circulation routières, est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Bulletin officiel du ministère de l’intérieur.
Fait le 28 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement de la préfète,
déléguée à la sécurité
et à la circulation routières :
L’adjoint à la déléguée, chef de service,
H. Prevost
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 94/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR,
DE L’OUTRE-MER,
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET DE L’IMMIGRATION
_____
Délégation à la sécurité
et à la circulation routières
_____
Sous-direction de l’éducation routière
_____
Bureau du permis de conduire
_____
Circulaire du 6 avril 2011 relative aux fiches d’évaluation pour les épreuves du permis
de conduire des cursus diplômants de l’éducation nationale
NOR : IOCS1107638C
Résumé :
Depuis la rentrée scolaire 2010, la formation professionnelle de conducteurs s’est enrichie de nouveaux diplômes.
Ces cursus diplômants nécessitent, lors de l’évaluation des compétences des élèves par les inspecteurs du permis de
conduire et de la sécurité routière, l’utilisation de nouvelles fiches.
Ces nouveaux documents devront être rapidement mis en œuvre.
Catégorie : circulaire d’information.
Domaine : sécurité routière.
Mots clés liste fermée : fiches d’évaluation pour les épreuves du permis de conduire des cursus diplômants de l’éducation
nationale.
Mots clés libres : permis de conduire, formation diplômante aux métiers de la conduite, fiche recueil résultat.
Texte(s) de référence :
Arrêté du 19 février 2010 relatif aux modalités de l’épreuve pratique de l’examen du permis de conduire de la catégorie B
et de la sous-catégorie B1 ;
Arrêté du 3 juin 2010 portant création de la spécialité « conducteur transport routier marchandises » du baccalauréat
professionnel ;
Arrêté du 10 juin 2010 définissant la spécialité de certificat d’aptitude professionnelle « déménageur sur véhicule
léger ».
Date de mise en application : 18 avril 2011.
Pièce(s) annexe(s) : trois.
Publication : BO ; site : circulaires.gouv.fr.
Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration à Mesdames et Messieurs
les préfets des départements métropolitains et d’outre-mer ; Monsieur le préfet de police (pour exécution) ;
directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement ; directions départementales des
territoires et de la mer ; direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement
d’île-de-France ; directions de l’environnement, de l’aménagement et du logement ; direction des territoires,
de l’alimentation et de la mer (Saint-Pierre-et-Miquelon) ; direction générale de l’enseignement scolaire,
ministère de l’éducation nationale (pour information).
Depuis la rentrée scolaire 2010, l’éducation nationale a fait évoluer la formation professionnelle de conducteurs. Deux
nouveaux diplômes ont été créés :
– BAC professionnel conducteur transport routier de marchandises (CTRM) ;
– CAP déménageur sur véhicule utilitaire léger (VUL).
Ils s’ajoutent aux CAP conducteur livreur de marchandises (CLM) et CAP conducteur routier de marchandises (CRM)
déjà existants. Ces cursus diplômants intègrent des épreuves du permis de conduire évaluées par les inspecteurs du permis
de conduire et de la sécurité routière. Le recueil des résultats nécessite l’utilisation de fiches qu’il convient de mettre en
adéquation avec les dispositions de l’arrêté du 19 février 2010 relatif aux nouvelles modalités de l’épreuve pratique de
l’examen du permis de conduire de la catégorie B ainsi que de l’arrêté du 3 juin 2010 portant création de la spécialité
« conducteur transport routier marchandises » du baccalauréat professionnel et de l’arrêté du 10 juin 2010 définissant la
spécialité de certificat d’aptitude professionnelle « déménageur sur véhicule léger ».
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 95/95 – Page 1
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Les services de la délégation à la sécurité et à la circulation routières ont actualisé ces fiches.
Vous voudrez bien faire procéder à leur reprographie sur du papier de couleur blanche (format A3 recto verso pour la
fiche destinée au recueil, format A4 recto pour la fiche évaluation conduite B, recto verso pour la fiche évaluation EB).
Je vous remercie de diffuser rapidement ces nouveaux documents, qui doivent être utilisés à compter du lundi 18 avril
2011.
Enfin, vous voudrez bien informer de cette mise à jour les inspecteurs du permis de conduire et les lycées professionnels
concernés.
Fait le 6 avril 2011.
Pour le ministre et par délégation :
La préfète, déléguée interministérielle
à la sécurité routière,
M. Merli
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 95/95 – Page 2
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Délégation à la sécurité
et à la circulation routières
_____

BAC
professionnel conducteur
transport routier marchandises
(CTRM)

CAP
conducteur livreur de
marchandises (CLM)

CAP
conducteur routier
« marchandises » (CRM)

CAP
déménageur sur véhicule
utilitaire léger (VUL)
CANDIDAT
NOM :
Prénom :
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 95/95 – Page 3
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Document destiné aux DDI et à l’éducation nationale
Recueil des avis pour la validation des niveaux de conduite B, C, E(C), E(B)
dans le cursus des diplômes de l’éducation nationale
Épreuve
théorique générale
Date :
Établissement :
1
Expert :
Résultat :
Résultat série no 1 :
FAVORABLE (1)
Signature
FAVORABLE (1)
/40
Résultat série no 2 :
INSUFFISANT (1)
FAVORABLE (1)
Date :
INSUFFISANT (1)
Signature
Expert :
Résultat :
Résultat série no 1 :
FAVORABLE (1)
/40
INSUFFISANT (1)
Résultat série no 2 :
INSUFFISANT (1)
FAVORABLE (1)
Date :
/40
INSUFFISANT (1)
Signature
Établissement :
3
Expert :
Résultat :
Résultat série no 1 :
FAVORABLE (1)
/40
Établissement :
2
FAVORABLE (1)
INSUFFISANT (1)
/40
INSUFFISANT (1)
FAVORABLE (1)
INSUFFISANT (1)
Résultat série no 2 :
FAVORABLE (1)
/40
INSUFFISANT (1)
(1) Rayer la mention inutile.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 95/95 – Page 4
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Épreuve
pratique
B
Date :
1
Signature
Établissement :
Expert :
Résultat :
FAVORABLE (1)
Date :
2
Signature
Établissement :
Expert :
Résultat :
FAVORABLE (1)
Date :
3
INSUFFISANT (1)
INSUFFISANT (1)
Signature
Établissement :
Expert :
Résultat :
FAVORABLE (1)
Épreuve
pratique
INSUFFISANT (1)
C
Établissement :
1
Date
Résultats
Expert
Signature
Professionnel
Signature
Enseignant
Signature
H. CIR
FAV. (1)
INS. (1)
CIR
FAV. (1)
INS. (1)
Établissement :
2
Date
Résultats
Expert
Signature
Professionnel
Signature
Enseignant
Signature
H. CIR
FAV. (1)
INS. (1)
CIR
FAV. (1)
INS. (1)
Établissement :
3
Date
Résultats
Expert
Signature
Professionnel
Signature
Enseignant
Signature
H. CIR
FAV. (1)
INS. (1)
CIR
FAV. (1)
INS. (1)
(1) Rayer la mention inutile.
AVRIL 2011. – INTÉRIEUR 2011/4 – Texte 95/95 – Page 5
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Épreuve
pratique
E(C)
Établissement :
1
Date
Résultats
Expert
Signature
Professionnel
Signature
Enseignant
Signature
H. CIR
FAV. (1)
INS. (1)
CIR
FAV. (1)
INS. (1)
Établissement :
2
Date
Résultats
Expert
Signature
Professionnel
Signature
Enseignant
Signature
H. CIR
FAV. (1)
INS. (1)
CIR
FAV. (1)
INS. (1)
Établissement :
3
Date
Résultats
Expert
Signature
Professionnel
Signature
Enseignant
Signature
H. CIR
FAV. (1)
INS. (1)
CIR
FAV. (1)
INS. (1)
Épreuve
pratique
E(B) – VUL
Établissement :
1
Date
Résultats
Expert
Signature
Professionnel
Signature
Enseignant
Signature
H. CIR
FAV. (1)
INS. (1)
CIR
FAV. (1)
INS. (1)
Établissement :
2
Date
Résultats
Expert
Signature
Professionnel
Signature
Enseignant
Signature
H. CIR
FAV. (1)
INS. (1)
CIR
FAV. (1)
INS. (1)
Établissement :
3
Date
Résultats
Expert
Signature
Professionnel
Signature
Enseignant
Signature
H. CIR
FAV. (1)
INS. (1)
CIR
FAV. (1)
INS. (1)
DSCR/ER2-V4-01.2011
(1) Rayer la mention inutile.
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Délégation à la sécurité
et à la circulation routières
_____
Janvier 2011
_____
FICHE RECUEIL
ÉPREUVE EN CIRCULATION
CATÉGORIE E (B)
DATE DE L’EXAMEN :
Établissement
Expert
Professionnel
Enseignant
Candidat
NOM :
NOM :
NOM :
NOM :
Prénom :
Prénom :
Prénom :
Prénom :
Signature :
Signature :
Signature :
Signature :
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BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Catégorie E (B)
FICHE RECUEIL
ÉPREUVE HORS CIRCULATION
I. – VÉRIFICATIONS À EFFECTUER
• Système de direction du véhicule
tracteur (assistance) (1) (1 p.d.c.)
• Niveau du liquide de frein (1 p.d.c.)
• Suspension de la remorque (1 p.d.c.)
• Le flanc, la bande de roulement, la pression d’un pneu du
véhicule tracteur et d’un pneu de la remorque (6 p.d.c.)
• Tous les feux, dispositifs réfléchissants
et indicateurs de changement de direction
de l’ensemble (9 p.d.c. au minimum)
• Rétroviseurs additionnels : état, fixation (2 p.d.c.)
• Lave-glaces, essuie-glaces (2 p.d.c.)
• Porte, fenêtres et/ou vanteaux (caravane), hayon
(p.d.c. : point de contrôle)
II. – DÉTELAGE - ATTELAGE
• Frein, roue jockey, filin, câble électrique,
ouverture tête d’attelage (5 p.d.c.)
Séparation du véhicule tracteur et de la remorque
(1 mètre minimum)
• Vérifications du système d’attelage :
stabilisateurs (1), plots et prise électrique, état et
fixation de la ferrure, graissage de la boule (1) (4 p.d.c.)
• Positionnement du véhicule tracteur
ou positionnement de la remorque,
verrouillage de la tête d’attelage,
mise en place du filin et du câble
électrique, remontée de la roue
jockey, desserrage du frein (5 p.d.c.)
(p.d.c. : point de contrôle)
ÉVALUATION
Note
A
Vérifications correctes
ou 2 erronées
ou oubliées
B
3 à 5 vérifications
erronées ou oubliées
C
Plus de 5 vérifications
erronées ou oubliées
Note
A
Vérifications correctes
ou 2 erronées
ou oubliées
B
3 à 5 vérifications
erronées ou oubliées
C
Plus de 5 vérifications
erronées ou oubliées
Note
III. – INTERROGATION ORALE
A
IV. – MANŒUVRE
• Maniabilité réussie
• Dépassement du temps de référence (+ de 5 min)
• Piquet déplacé, incliné ou inversé
• Sortie de terrain
• Dépassement de l’arrêt de précision (point A)
• Arrêt de précision effectué en dehors de la zone
blanche matérialisée
VUL
B
C
Note
A
Maniabilité réussie
C
Dépassement du temps
de référence (+ de 5 min)
Piquet déplacé, incliné,
renversé
Sortie de terrain
Dépassement arrêt
précision
Arrêt de précision
effectué en dehors zone
blanche
(1) Éventuellement.
POUR ACCÉDER À LA CIRCULATION LA NOTATION MINIMALE DOIT ÊTRE :
I + II + III + IV = ou > à 2 A et 2 B
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