Réforme collège 2016 Dossier de presse 19 mai 2016
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Réforme collège 2016 Dossier de presse 19 mai 2016
Réforme collège 2016 Dossier de presse 19 mai 2016 Le site SNES-FSU Lorraine - académie de Nancy-Metz :http://www.nancy.snes.edu Le SNES-FSU Lorraine sur facebook : https://www.facebook.com/SNES.Lorraine Le SNES-FSU Lorraine sur twitter : https://twitter.com/SNESLorraine - Sommaire Fiche 1 : Introduction Fiche 2 : Derrière une réforme d’apparat, moins d’heures d’enseignement pour les élèves Fiche 3 : Un passage en force des enseignements mis à mal. Fiche 4 : Alerter le recteur sur les dangers de la réforme Fiche 5 : Qui contacter - Fiche 1 Introduction Le 19 mai 2016 marque le premier anniversaire de la lutte contre « Collège 2016 ». Face à un gouvernement usant sans se lasser du passage en force, la bataille menée par les personnels avec persévérance et ténacité a permis de gripper la réforme : la préparation de la rentrée a pris du retard, plus personne ne vante la qualité des formations imposées aux personnels ni ne croit à la mise en place de l’AP et des EPI tels que prévus sur le papier. Cette réforme n’est pas celle qu’il fallait. Elle n’est pas non plus celle qu’elle prétend être : elle n’aidera pas les élèves à mieux réussir, risquant même de mettre les plus fragiles encore plus en difficulté. Elle constitue aussi pour les personnels une inutile source de complication des métiers, un encadrement renforcé, toujours plus tatillon et prescriptif de leur activité. Elle met en danger ou dénature nombre de disciplines scolaires. - Fiche 2 Moins d’heures d’enseignement pour les élèves Cette réforme : - affaiblit les enseignements disciplinaires car une partie de ces heures est confisquée pour de l’accompagnement dit « personnalisé » (AP) ou des enseignements interdisciplinaires (EPI). - réduit les horaires disciplinaires conduisant nombre de collègues à prendre en charge davantage de classes, ce qui ne peut être que préjudiciable au suivi individualisé des élèves en difficulté - met en place un collège local (autonomie renforcée). L’accompagnement personnalisé et les enseignements interdisciplinaires seront organisés localement, donc différemment d’un collège à l’autre. Les établissements auront la possibilité de choisir la répartition des horaires et des programmes des différentes disciplines de la 5ème à la 3ème : si un élève déménage au cours de sa scolarité, rien ne garantit qu’il aura son compte d’heures de cours au final, ni qu’il aura pu aborder l’intégralité des programmes. Ce qui prévaut, ce sont les contraintes de gestion des personnels au détriment de la pédagogie. - impose un dispositif qui n’a pas fonctionné au lycée. L’accompagnement personnalisé se fera le plus souvent en classe entière et au détriment des heures d’enseignement, les moyens alloués ne permettant pas de créer des groupes partout. - Fiche 3 Un passage en force, des enseignements mis à mal infantilisantes … nement pour les élèves La mise en œuvre forcée de cette réforme se fait dès la rentrée 2016 sur tous les niveaux du collège. Les modifications d’horaires disciplinaires, à la baisse, vont fortement pénaliser les élèves. Par exemple, pour la deuxième langue vivante, les élèves qui seront en quatrième à la prochaine rentrée n’auront que 5 heures d’enseignement sur le cycle 4 (2 fois 2,5 heures) au lieu de 7,5 heures (3 fois 2,5 heures). Les nouveaux programmes, définis par cycles, vont être enseignés à des élèves en cours de cycle, avec des ruptures parfois majeures sur des contenus et des progressions fort différents. En effet, la mise en œuvre simultanément sur tous les niveaux du collège est problématique puisqu'elle impose un fonctionnement par cycle. Il est donc illogique de vouloir faire suivre aux élèves de 4ème et de 3ème (de l'an prochain) la fin d'un cycle qu'ils n'auront pas commencé. À cela s’ajoutent les nouveaux bulletins et l’usine à gaz pour les remplir : comment croire qu’ils seront lus et compris par l’ensemble des familles au vu de leur complexité ? - Fiche 4 Alerter le recteur sur les dangers de la réforme Cette réforme va désorganiser les vies scolaires : chaque élève ayant au maximum 26 heures de cours par semaine (exit les heures d’aide en plus, le latin, le grec, les sections européennes), les salles d’étude vont exploser, et les équipes de vie scolaire seront surchargées. Les croisements interdisciplinaires raccrochés aux huit thèmes d’EPI ont été connectés artificiellement aux programmes car déterminés après coup. Ils portent une vision utilitariste et caricaturale des savoirs scolaires. Les élèves, et en particulier les plus en difficulté, risquent de se focaliser sur la réalisation «pratique» imposée au détriment de la conceptualisation indispensable à une véritable acquisition des savoirs. Quant à l’AP, il n’a pas fait ses preuves en lycée et n’a fait l’objet d’aucun bilan ministériel public. Il est maintenant imposé au collège, dans le cadre des horaires disciplinaires, tout comme les EPI. Les enseignants vont se trouver confrontés à des objectifs irréalisables, un temps de travail encore allongé par les multiples réunions générées par cette réforme, sans en voir ni l’utilité, ni l’efficacité. Le SNES-FSU Lorraine alerte officiellement le recteur sur les souffrances supplémentaires qui seront subies par les personnels, et les élèves, à cause de l’application de cette réforme. - Fiche 5 Qui contacter Co secrétaires académiques : Bruno HENRY – Henri LOSTETTE [email protected] CO-secrétaires départementaux 54 : Eve VIROT – Etienne MASSON [email protected] CO-secrétaires départementaux 55 : Sébastien WAGNER – Patrice ANCELIN [email protected] CO-secrétaires départementaux 57 : Agnès BRAGARD – Norbert HAMAN [email protected] CO-secrétaires départementaux 88 : Gilles YECHE – Clara RAGOT [email protected] Le site SNES-FSU Lorraine - académie de Nancy-Metz :http://www.nancy.snes.edu Le SNES-FSU Lorraine sur facebook : https://www.facebook.com/SNES.Lorraine Le SNES-FSU Lorraine sur twitter : https://twitter.com/SNESLorraine