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ITJ Journal pour le Transport International 13 · 14 | 28 mars 2013 www.transportjournal.com ÉDITION FRANÇAISE (également disponible en anglais et en allemand) Spécial: Péninsule Ibérique et Amérique latine Supplément Tour du monde Un service Rickmers entre l’Asie et l’Amérique 11 Synergies Laisser jouer la concurrence dans le trafic de wagons isolés 27 Myanmar Un marché attrayant s’ouvre dans ce pays 37 L’essentiel Journal pour le Transport International 13-14 2013 März 2013 13 · 14 | 28. Deutsche Ausgabe & IBERIEN ERIK A AM LATEIN 3 Spécial dans ce numéro 5 Editorial Péninsule Ibérique & Amérique latine 6 People & Companies / Marché de l’emploi 9 Droit & Assurance 10 11 12 13 14 Navigation & Ports RickmersLinie autour du monde Porteconteneurs géants pour K Line Bonne nouvelle pour DCT Gdansk HL et CMA CGM: sentiments mitigés concernant 2012 Efforts écologiques en Californie Supplément 15 Talon d’Achille 10 Depuis le 19e siècle le canal de Suez joue un rôle stratégique dans le commerce mondial. Drewry s’est penché sur les conséquences d’une éven tuelle fermeture de ce goulet d’étranglement logistique. Cap maintenu 20 Lufthansa Cargo estime être sur la bonne voie. Elle a réalisé un bénéfice en 2012 et mise avec la «Strategie 2020» sur une consolidation des positions. Trafic transfrontalier 33 La Slovénie, arrièrepays naturel de l’Italie, vient d’accorder une licence à une seconde compagnie ferroviaire italienne privée de trafic marchandises. Couverture: Elévateur à fourche dans un entrepôt Photo: thinkstock 17 17 19 Trafic aérien Premier Iata World Cargo Symposium au MoyenOrient Course entre Boeing et Airbus 21 21 22 24 26 Expédition & Logistique DHL a eu du succès en 2012 Zurich simule depuis 20 ans DB Schenker coopère avec KareliaUpofloor Spedition Hellmann projette une acquisition 27 27 Intermodal Synergies dans le trafic par wagons isolés 29 Pharmaceutique/Sciences de la vie/Chimie 29 Nouvelles directives UE pour le transport de produits pharmaceutiques EuroLeasing GmbH mise sur des «Pharmaliners» 31 32 32 33 35 36 37 Echos des régions Europe du SudEst & Turquie Europe du Sud Afrique Amérique du Nord et Amérique latine Asie 38 Divers/Impressum 39 Des choses de la vie /Liste des annonceurs LogistiCs unLimited there is an intelligent response to every logistic demand. With this philosophy in mind, we have turned the impossible challenges into viable projects. Being a specialist for sea freight, air freight and industrial project logistics, we have been delivering creative solutions for 160 years. As a result, we can offer you an extended range of services: long term expertise, an excellent worldwide network, cutting-edge IT systems, environmental responsibility and our infectious team spirit. www.rohlig.com Creating chains of trust. Chère lectrice, cher lecteur, On dit certes que tous les chemins Amérique latine vous donnera certaine- mènent à Rome, mais en Italie le vain- ment une meilleure idée de la situation queur des élections, Pier Luigi Bersani, actuelle des transports et de la logis- en est encore à se demander quel che- tique dans ces Etats. min permettra à sa coalition de gauche Le nouveau Pape François est le de parvenir à la majorité nécessaire à premier latino-américain à la tête la formation d’un nouveau gouverne- de l’église catholique. De nouveaux ment. Compte tenu des incertitudes, chemins ont été empruntés, là aussi. cela risque fort de devenir pour lui un Espérons que cela envoie également un chemin de croix (Via Crucis), estiment signal positif à Rome. les observateurs locaux. Ces derniers jours, l’attention s’est toutefois tournée encore plus vers le sud, vers Chypre. Au moment de mettre sous presse, on ne connaissait pas encore tous les détails du plan de sauvetage sur lequel se sont mis d’accord la troïka de l’UE et le gouvernement de cet Etat méditerranéen. Certaines mesures prévues semblaient pourtant jusqu’ici inimaginables pour les citoyens de l’UE. Dans ce contexte, des critiques ont d’ailleurs de nouveau parlé de chemin de croix. D’autres ont souligné qu’il pourrait plutôt s’agir d’une voie sud-américaine. Il est vrai que les pays de cette région du monde ont une certaine expérience de la méthode «o confisco», c’est-à-dire la confiscation de biens. Le développement dans ces pays est divergent. Notre spécial Péninsule Ibérique et Antje Veregge Rédactrice Navigation & Ports w w w.transpor tjournal.com Editorial Journal pour le Transport International 13-14 2013 5 6 People & Companies Journal pour le Transport International 13-14 2013 Europe Double fonction pour H. Murmann Geodis Wilson a une CMO Ivy Boyer a été nommée chief marketing officer (CMO) de Geodis Wilson. Elle succède à Kim Pedersen, depuis le 1er mars executive vice-president de l’entreprise. I. Boyer a commencé sa carrière aux Philip- Ivy Boyer pines et a travaillé pour différentes sociétés internationales de la branche, dont Ceva Logistics. Chez Geodis Wilson depuis mars 2009, elle a été promue directrice globale du services clients en 2010. Photo: Geodis Vers un nouveau patron de l’Aesa Patrick Ky assumera les fonctions de directeur de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (Aesa), basée à Cologne, à partir du 1er septembre. Le mandat de son prédécesseur Patrick Goudon arrive à échéance le 31 août. P. Ky dirige actuellement Sesar (Single European Sky Traffic Management Research) dont l’objectif est un espace aérien communautaire indépendant des frontières nationales. Heiner Murmann se charge à partir du 1er mai 2013 du ressort fret aérien et maritime de Schenker et devient membre du directoire. Depuis 1992 au service de la société, il a travaillé au Canada à partir de 1996. Avec l’acquisition de BAX Global en 2006, il a été nommé responsable des activités opérationnelles en Amérique du Nord, un secteur largement remanié en 2011. La direction intérimaire du fret aérien et maritime mondial est assurée par Thomas C. Lieb, qui veut se concentrer à l’avenir sur son poste de président du directoire de Schenker AG. NYK renforce le service commercial Sud En février 2013, le commercial Dierk Müller a rejoint NYK. Depuis Schwaig près de Munich, il s’occupe des activités d’agence en Bavière et au Bade-Wurtemberg. NYK renonce donc aux agents tiers dans ces régions. D. Müller doit surtout faire la promotion des services ExtrêmeOrient et transatlantiques auprès des transitaires, mais aussi celle du service Pegasus Dierk Müller Photo: NYK qui offre des rotations entre le Japon, les Philippines, Singapour, la Malaisie et l’Indonésie. DSV Road a un nouveau CEO Diverse. cOMPeTeNT. FLeXiBLe. YOur WisH. Our sTYLe. Our services: Valuables logistics Switzerland & international International cargo transportation Project logistics Parcel logistics Warehousing Outsourcing solutions Art and film logistics Security packaging www.viamat.com [email protected] Le 1er mars 2013, Søren Schmidt, COO de DSV Road Holding A/S, a été nommé CEO de cette unité. S. Schmidt, depuis 1995 chez DSV, a pris en 2008 les fonctions de COO de DSV Road. Jusqu’à sa nomination, Jens Bjørn Andersen, CEO de DSV, a dirigé la division route en union personnelle. Même après le changement, J. B. Andersen demeure président du directoire de DSV Road Holding. Passage de relais chez DCT Gdansk Maciek Kwiatkowski devient le 1er avril 2013 CEO de DCT Gdansk SA. Par le passé il a été CEO de South Asia Gateway Terminal à Colombo (Sri Lanka) et CEO de DP World à Callao (Pérou). Boris Wenzel, son prédécesseur à Gdansk, rejoint l’espagnole Noatum Ports. Bombardier Transport. remanie VIA MAT Group of companies: BONAFIDE LOGISTIC AG LOOP MAT SECURITAS EXPRESS AG MAT TRANSPORT AG O.LISBOA DESPACHOS INTERNACIONAIS LTDA . VIA MAT ARTCARE AG VIA MAT (FRANCE) S.A.R.L. VIA MAT INTERNATIONAL (CHINA, GERMANY, SWITZERLAND, UAE, UK, USA) VIA MAT MANAGEMENT AG VIA MAT PACKSAFE AG Lutz Bertling prend le 3 juin 2013 les fonctions de président et CEO de Bombardier Transportation. Précédemment, il a été CEO du groupe Eurocopter, une société affiliée à EADS. Il prend le relais d’André Navarri, qui reste toutefois au service de l’entreprise jusqu’à son départ à la retraite en 2014. People & Companies Journal pour le Transport International 13-14 2013 Swissport engage J. C. Garcia Direction complète Le groupe logistique Transco a promu Isabella Kirschbaum directrice des finances et du controlling. Précédemment au service du groupe logistique Wincanton, elle y a occupé une fonction dirigeante et a notamment contribué à la vente des activités fret emballé au groupe Raben et au transfert de la logistique contractuelle et portuaire à Rhenus. Chez Transco, I. Kirschmann forme désormais la direction, conjonte- Isabella Kirschbaum ment avec Christian Bücheler et Thomas Photo: Transco Schleife. Juan Carlos Garcia est le nouveau directeur général en Espagne de Swissport Cargo Services. Placé sous les ordres de Nils Pries Knudsen, senior vice-president cargo Europe, il vient de l’industrie où il a travaillé par le passé entre autres pour Thyssen, Daewoo et Johnson Controls. Toll UK mise sur le fret aérien Toll Global Forwarding a nommé Paul Chinery directeur du secteur fret aérien en Grande-Bretagne. P. Chinery qui a travaillé pour Danzas et DHL, est également responsable des sites Harmondsworth et Feltham de l’aéroport londonien de Heathrow. Changements chez ITL/Captrain Jérôme Méline prend le 1er avril les fonctions de directeur d’ITL Eisenbahngesellschaft MbH (ITL), une société affiliée au groupe Captrain Deutschland basé à Dresde. Ensemble, J. Méline et Michael Meinhardt vont diriger la société. Le premier remplace Wilfried Schumacher qui quitte ITL le 31 mars 2013. Jérôme Méline a commencé en 2009 au sein de ITL-Železnicní spolecnost Praha sro en République tchèque où il était responsable du développement des affaires en Europe centrale et en Europe de l’Est. Depuis 2010 également directeur de Captrain Romania, J. Méline est donc chargé nouvellement de la direction des succursales en Allemagne, en République tchèque et en Roumanie. 7 Développement à l’Est Elena Ivankina Photo: Gefco Elena Ivankina assume depuis le début de l’année les fonctions de business development manager pour les pays Baltes et le Kazakhstan de Gefco Deutschland. Elle est chargée de développer les transports vers ces régions et la coopération avec les sociétés locales de Gefco. E. Ivankina était précédemment business development manager de Gefco Russie et auparavant responsable de l’élaboration de concepts internationaux en matière d’approvisionnement. Transporteur für Europa +49 68 67 500 www.fixemer.com 8 People & Companies Journal pour le Transport International 13-14 2013 Afrique Félicitations Levée de capitaux pour Transnet Mathane Makgatho a été nommée directrice des finances du groupe logistique sud-africain Transnet. Elle est non seulement chargée de diriger le secteur financier de l’entreprise, mais aussi de lever sur les marchés des capitaux un tiers des fonds projets de 300 milliards de ZAR (environ 25 milliards d’EUR) prévus par Transnet. Avant de rejoindre Transnet en 2007, M. Makgatho était indépendante en qualité de consultante. Amérique Coopération conclue OAG Cargo met sa banque de données sur les liaisons aériennes mondiales à la disposition du Worldwide Information Network (WIN), une plate-forme John DeBenedette, Alv Hill Photo: WIN électronique de transitaires indépendants. La coopération a été annoncé au cours de la 5e WCA Family Conference Week à Bangkok à laquelle ont participé plus de 2400 transitaires internationaux. Nouvelle direction UPS en Europe Oliver Huber rejoint Globe Le 18 mars, Oliver Huber est devenu président Amérique du Nord de Globe Express Services. Ces 17 dernières années, O. Huber était au service d’Uti Worldwide, une société d’envergure mondiale opérant dans les secteurs expédition et logistique contractuelle. Il y était en dernier vice-president pour le sud-est des USA et la Caraïbe. O. Huber, qui a fait ses débuts dans le fret aérien chez Lufthansa, se charge depuis la Caroline du Nord des marchés USA et Canada. Il est placé sous les ordres Oliver Huber de Michael C. Hughes, président et CEO. Photo: Globe Express Services Dixième anniversaire Les fondateurs, le management et les collaborateurs de Kestrel Liner Agencies LLP ont fêté le 10e anniversaire de leur société au siège social de Miami Lakes. Créée en 2003 avec six collaborateurs, Kestrel (OTI et NVOCC) dessert aujourd’hui avec 25 employés un réseau de 100 ports. La Caraïbe, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud sont les secteurs de trafic de prédilection de la société qui propose aussi des services fret aérien. Nouvelles adresses APM Terminals Management B.V Turfmarkt 107 2511 DP La Haye PaysBas Tél.: +31 70 304 3100 www.apmterminals.com Damco NV Turfmarkt 107 2511 DP La Haye PaysBas Tél.: +31 (0)70 302 3800 www.damco.com European Groupage Deep Sea Specialities Customs Clearance Saint-Louis-Strasse 31 CH-4056 Basel TELEFON 061 385 13 13 FAX 061 385 13 65 [email protected] www.moortrans.ch Warehousing Distribution Transit Storage Photo: Kestrel Le 30 avril, Cindy Miller devient présidente d’UPS en Europe. Depuis 24 ans au service d’UPS, elle dirige actuellement la région UPS Grande-Bretagne, Irlande et pays nordiques. Elle prendra le relais de John Barber (cf. ITJ 11-12/2013, S.7). Derek Woodward est promu président responsable des marchés émergents. Droit & Assurance Journal pour le Transport International 13-14 2013 9 Le risque d’insolvabilité dans la supply chain Insolvabilité: limiter les risques Comment peuton réduire le risque d’insolvabilité de certains maillons de la supply chain? Le TT Club conseille de conclure des contrats clairs et sans équivoque avec les prestataires, non sans avoir préalablement vérifié tous les maillons de la supply chain. La solvabilité à long terme d’un partenaire contractuel peut, dans ce cas, être plus importante qu’une offre avantageuse. On ne peut que supposer combien de chargeurs peuvent évaluer la stabilité financière de leurs carriers. Le paiement du fret lorsqu’un prestataire a fait faillite soulève toutefois des questions intéressantes. Dans la pratique, les chargeurs sont souvent obligés de passer à la caisse deux fois, avec pour seul et unique espoir d’être indemnisé ultérieurement lors de la liquidation judiciaire. Mais comment prévenir ce risque? Cet article a pour but de fournir une réponse d’ordre général, en sachant que chaque situation nécessite bien évidemment une évaluation individuelle. Le cas classique Dans une situation linéaire, le chargeur conclut une convention claire et précise avec un transporteur ou NVOC qui, de son côté, transmet le mandat à un armement. La situation est aussi prévisible lorsque le NVOC fait brusquement faillite. Un tel cas peut être réglé par un paiement direct à l’armateur ou à l’administrateur-séquestre, bien que le connaissement ait déjà, le cas échéant, parcouru toute la supply chain, que la cargaison n’ait pas été payée et que l’armateur fasse valoir son droit de remboursement. Dans ce cas, la difficulté réside dans le fait de faire parvenir à l’armateur la lettre de voiture maritime qui est éventuellement aux mains de l’administrateurséquestre. Le scénario est simple, car, en règle générale, aucun paiement n’est versé avant l’arrivée de la marchandise au lieu de destination. On en restera donc dans ce cas très probablement à un simple paiement. Il y a dilemme lorsque le chargeur a payé d’avance le transport maritime au NVOC ou à son agent étranger. Dans ce cas, l’armateur peut, s’il n’a pas été payé, bloquer la cargaison. Des frais supplémentaires peuvent être générés par l’envoi de documents. Très souvent, et notamment dans le cas de groupages, l’armateur peut se dédommager avec la cargaison. Si le NVOC choisi a conclu avec un agent étranger, les conditions commerciales prévoient en règle générale un délai de crédit de 30 jours ou 60 jours. Si l’agent étranger est désigné comme destinataire de la marchandise dans la lettre de voiture et s’il est co-responsable en cas de défaut de cargaison, il devrait être possible de clarifier avec lui la livraison de la cargaison. De nombreux destinataires de marchandises feront en outre pression, dans le cas de conteneurs de groupage, pour obtenir le déblocage de la cargaison. Les NVOC d’outremer pourraient ainsi subir un dommage collatéral en termes de renommée. De telles négociations demandent bien évidemment beaucoup de temps, d’efforts et d’énergie. Double paiement Dans les cas où le NVOC a chargé la cargaison en collaboration avec un armateur, il est fort probable que le chargeur ou l’acheteur doive payer deux fois la cargaison. La solvabilité du NVOC doit donc être parfaitement vérifiée. Cela concerne d’ailleurs de la même façon n’importe quel sous-traitant de la chaîne d’approvisionnement. Les directives du TT Club «Know your shipper» (Connais ton transitaire) et «Know your contractor» (Connais ton partenaire contractuel) peuvent être très utiles à ce stade. Ces dernières années, on constate une tendance selon laquelle le chargeur participe au choix du transporteur ou du NVOC. Cela permet d’accroître le contrôle et va de pair avec un processus de sélection défini chez les prestataires. La qualité et l’arrivée en toute sécurité de la marchandise dépendent aussi de la solvabilité des prestataires. Photo: thinkstock De nombreuses entreprises ont en effet développé des accords cadres avec des dispositions clairement définies en matière de prestations et de financement. Lors des appels d’offres, on exige en général la solvabilité à moyen terme des partenaires contractuels. Les risques d’insolvabilité sont réels et dépendent toujours de la situation juridique correspondante. Même les prestataires en aval doivent être contrôlés en conséquence et les ordres ne doivent pas seulement être attribués selon des critères de coûts. Les pertes peuvent ultérieurement être élevées suite à la perte ou l’endommagement de la cargaison et il y a même un risque de doublement des coûts. TT Club conseille de contrôler préventivement tous les maillons de la chaîne de livraison pour éviter toute mauvaise surprise. www.ttclub.com/publications 10 Navigation & Ports Journal pour le Transport International 13-14 2013 Le canal de Suez, une route commerciale importante Et si le pire arrivait? L’ambiance reste tendue en Egypte. Plus d’un s’est certainement demandé, après les remous dans la ville de Port Saïd située sur le canal de Suez, quelles pourraient être les conséquences d’une fermeture temporaire de cette voie navigable importante de la navigation Le scénario est certes improbable. Sur des marchés globalisés, dépendant de plus en plus fortement d’une chaîne de production internationale, on ne devrait pourtant pas complètement l’exclure. A la base de l’étude de Drewry figure la tentative de manifestants égyptiens de bloquer le trafic maritime sur le canal de Suez. Les manifestations ont eu lieu à la suite de la publication des jugements concernant des décès survenus lors d’une panique dans un stade de football. Les managers supply chain en Europe, pour lesquels un transport sans accroc de leurs marchandises est la condition sine qua non d’une activité qui fonctionne bien, observent avec inquiétude ce développement en Egypte. Inutile de rappeler que le canal de Suez figure parmi les plus importantes routes maritimes dans le cadre des échanges commerciaux entre l’Extrême-Orient et l’Europe. Au dire de Drewry, les navires opérant dans ce secteur de trafic ont transporté en 2012 environ 20,1 M. de TEU via le canal. S’y ajoutent 5,2 M. de TEU provenant du trafic entre l’Inde/Moyen-Orient et l’Europe et environ 700 000 TEU du trafic Australasie/Océanie–Europe. Baisses de la productivité Si le transport de conteneurs via le canal de Suez était bloqué, les commerces et les sites de production en Europe auraient de grands défis à relever. En admettant que chacun des 24 services hebdomadaires entre l’Asie et l’Europe du Nord soit obligé de prendre la route beaucoup plus longue autour du Cap de BonneEspérance (Afrique), la productivité en Europe pourrait en effet chuter de 17% en raison des retards, estime Drewry. Il va sans dire que pour certains pays européens affaiblis par la crise, il pourrait s’agir là d’un coup très dur. Pour éviter cela, les carriers devraient – tout en continuant à emprunter la route via le Cap – aligner douze navires afin d’offrir la même capacité proposée Photo: thinkstock marchande internationale. L’analyste britannique Drewry s’est penché sur cette question. La fermeture du canal de Suez en raison des remous en Egypte reviendrait très cher. aujourd’hui par dix navires. Selon les calculs de Drewry, il faudrait 48 navires supplémentaires pour maintenir le niveau actuel de la capacité entre l’Asie et l’Europe du Nord. Accroître la vitesse en service pourrait constituer une autre solution. Les bâtiments du service FAL7/Lion par exemple, un service exploité conjointement par CMA CGM et MSC, opèrent, selon Drewry, à une vitesse moyenne de 18,5 nœuds vers l’ouest et 14 nœuds vers l’est. Si la vitesse moyenne était portée à 22 nœuds pour les deux directions, les deux lignes pourraient conserver une fréquence hebdomadaire avec les dix bâtiments affectés jusqu’ici à ce service. Le transit time au départ de l’Asie serait prolongé de seulement 2,5 jours et lors du voyage retour il serait même inférieur de trois jours. D’un autre côté, les coûts de carburant augmenteraient toutefois en flèche. Drewry estime qu’ils grimperaient de 77,5% pour atteindre 8,1 M. d’USD de plus par rotation (gazole exclu). Ce calcul est basé sur un prix moyen de 650 USD par t de carburant. Pour un taux de remplissage de 85% en trafic westbound et de 55% en trafic eastbound, il en résulteraient des coûts supplémentaires de l’ordre de 210 USD par TEU. On pourrait certes déduire les coûts liés à la traversée du canal de Suez et à la lutte contre les pirates, mais ils sont peu importants en comparaison. Taux de fret maritimes plus élevés Pour Drewry, une augmentation de la vitesse moyenne à 22 nœuds dans le cas d’un blocage soudain du canal de Suez constitue malgré cela la meilleure solution en trafic Asie–Europe. Les carriers exigeraient toutefois dans ce cas des surtaxes de soutage nettement plus élevées. Ce qui ne pourrait d’ailleurs pas être évité même si la vitesse d’origine était maintenue, explique l’analyste. Dans ce cas les lignes devraient en effet aligner des navires supplémentaires provenant d’autres secteurs de trafic afin de maintenir le service habituel entre l’Asie et l’Europe du Nord. Les navires restants devraient par conséquent accroître leur vitesse afin de compenser le départ de ces navires. Quoi qu’il en soit, si les remous en Egypte finissent vraiment par avoir des effets sur la navigation maritime, les conséquences financières seraient sans nul doute énormes. Antje Veregge www.drewry.co.uk Navigation & Ports Journal pour le Transport International 13-14 2013 11 RickmersLinie mise sur les marchés en croissance Un tour du monde RickmersLinie ouvre un service «tour du monde» westbound qui relie entre elles les deux régions en croissance Asie et Amérique du Sud, avant de poursuivre le voyage vers A noter que la ligne intègre dans son nouveau service tour du monde son service westbound vers l’Amérique et l’Asie existant depuis 2006. Ce faisant, la société prouve qu’elle place de grands espoirs dans les marchés asiatique et sud-américain, souligne d’ailleurs Ulrich Ulrichs, chief operating officer et managing director de Rickmers-Linie. A son avis, il est aujourd’hui temps d’appliquer au trafic westbound, dans une forme comparable, le concept du service eastbound «round the world» Pearl String introduit il y a une dizaine d’années. Dans un premier temps, la compagnie va lancer son nouveau service avec deux ou trois navires polyvalents affrétés. Le premier navire, le Huanghai Glory, a été construit en 2012 en Chine. Il offre une capacité de levage de 160 t et a un port en lourd de 28 300 t. La livraison du deuxième navire est prévue en mai prochain. La mise en service de la troisième unité sera annoncée ultérieurement. Dans le cadre de ce service, Rickmers-Linie prévoit d’offrir à l’avenir des départs à une fréquence mensuelle. Parmi les ports desservis régulièrement figureront ceux de Yokohama, Masan, Xingang, Shanghaï, Singapour, Le Cap, Buenos Aires, Santos, Rio de Janeiro, Vitoria, Philadelphie, Savannah et Houston. Au cours de son premier voyage dans We care, We handle, We move... Worldwide OVERSEAS AIR FREIGHT SERVICE SEA FREIGHT SERVICE Photo: Rickmers-Linie l’Amérique du Nord. Le «Huanghai Glory», le premier navire du ser vice tour du monde westbound de Rickmers. le nouveau service de Rickmers-Linie, le Huanghai Glory touche les ports de Bayuquan, Xingang, Dalian, Shanghaï, Kaohsiung, Punta Quilla, Buenos Aires, Montevideo, Santos, Rio de Janeiro, Vitoria et Suape. av www.rickmers-linie.com Euro-Med Services TRANSPORT OF ANY TYPE OF VEHICLE, EARTH MOVING EQUIPMENT, FORESTRY PRODUCTS, STANDARD AND SPECIAL CONTAINERS, PROJECT AND HEAVY LIFT CARGO ITX Cargo is a qualified specialist in INTERNATIONAL FREIGHT TRANSPORT. We are pleased to offer our customers a personalised service, reliable and highly competitive. 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Malgré les conditions de marché actuellement difficiles, il vient de changer de stratégie. K Line a commandé au chantier naval japonais Imabari Shipbulding au total cinq navires d’une capacité unitaire de 14 000 TEU. Les livraisons auront lieu au printemps et à l’été 2015. Pour une longueur de 336 m, une largeur d’un peu plus de 50 m et un tirant d’eau de 30 m, les navires en question ont une capacité nominale de 13 780 TEU. L’armement espère que les nouveaux porte-conteneurs géants lui permettront d’améliorer sa compétitivité sur le marché. Jusqu’ici les plus grands bâtiments de sa flotte avaient une capacité de 8000 TEU. Grâce à l’utilisation de nouveaux navires plus grands, l’armement japonais espère aussi accroître l’efficacité de sa flotte et faire baisser en même temps les Hanjin renforce le trafic intra-asiatique Photo: Thinkstock Hanjin, partenaire sud-coréen de l’alliance CKYH, a fait savoir qu’il introduit fin mars son nouveau service Japan–In- En Indonésie, la demande augmente. donesia Express. En ce qui concerne le service Japon–Indonésie existant, tant la rotation que les ports desservis changent. Les deux services sont exploités en coopération avec la japonaise NYK Line. Hanjin propose en outre à partir de début avril un nouveau service entre la Chine et l’Indonésie. En coopération avec T.S. Lines de Hongkong et KMTC de Corée du Sud, la société va offrir des départs hebdomadaires avec quatre navires de 2500 TEU. av coûts. Pour ce faire, la compagnie prévoit en outre de retirer d’anciens bâtiments de la flotte. Les armements partenaires Cosco Container Lines, Yang Ming Marine Transport et Hanjin Shipping (CKYH Alliance) ont déjà une bonne longueur d’avance sur K Line en matière de porteconteneurs géants. Soit ils ont commandé des ULCV il y a quelque temps, soit ils en exploitent déjà comme une grande partie des 20 plus grands armements mondiaux de trafic conteneurisé. Par rapport à ses concurrents, K Line est certes à la traîne, mais l’armement profite d’un autre côté de prix actuellement relativement bas pour la construction de bâtiments neufs. Les nouveaux navires devraient être affectés aux services conjoints entre l’Asie et l’Europe du Nord avec la CKYH Alliance. Nouveaux horaires L’alliance a annoncé entre-temps qu’elle modifie en avril l’horaire de ses services en trafic entre l’Asie et l’Europe du Nord ainsi qu’entre l’Asie et la Méditerranée. Alors qu’elle propose au total quatre services (NE2, NE3, NE6 et NE7) sur la principale route Asie/Europe du Nord et trois dans le secteur de trafic Méditerranée (MD1, MD2, MD3), deux services (NE1 et NE4) seront complètement supprimés. av www.tslines.com.hk www.kmtc.co.kr www.kline.co.jp/en www.cosco.com/en www.yangming.com www.hanjin.com ThePortof theLoneStarState TM A channel depth of 45 feet authorized and permitted for 52’, direct vessel-to-rail discharge, BNSF, KCS and UP on site, dockside truck access, union and non-union stevedore availability, FTZ #122 and the shortest ship mooring time in the Texas Gulf. Call on your Texas partner. [email protected] www.portofcorpuschristi.com Navigation & Ports Journal pour le Transport International 13-14 2013 13 Bonnes nouvelles pour un port polonais Les navires Triple-E desservent Gdansk Les nouveaux navires géants de la danoise Maersk Line vont desservir le port de Gdansk (Pologne) probablement à partir d’août. Ce port de la mer Baltique fait ainsi un pas de géant vers son objectif: s’établir comme L’ouverture du premier port en eau profonde de la Baltique dédié aux porte-conteneurs était déjà dans cette région un événement à marquer d’une pierre blanche. Le fait que dans un proche avenir les géants Triple E de Maersk (capacité: 18 000 TEU) vont desservir le DCT Gdansk crée aujourd’hui de nouvelles vagues dans la branche. Le premier navire de cette série touchera le port dès son voyage inaugural de l’Asie vers l’Europe. Maersk a lancé ses services hebdomadaires en 2010, en utilisant des unités de 8000 TEU provenant de son service AE10. Un an plus tard, l’armement a remplacé ces bâtiments par des navires ayant une capacité de 15 000 TEU. «La décision de Maersk de desservir DCT Gdansk avec les navires actuellement les plus grands et les plus efficaces est un grand privilège et une très bonne chance pour l’économie polonaise», déclare d’ailleurs Jean-Jacques Moyson, chief commercial officer de DCT Gdansk. Jusqu’ici le fret destiné à cette région est transporté en grande partie via les ports de Hambourg et de Rotterdam. Le bonheur des uns fait le malheur des autres: alors que Jean-Jacques Moyson du DCT Gdansk souligne à quel point on est heureux en Pologne de la décision de l’entreprise danoise, le nouveau JadeWeserport allemand s’inquiète à propos de son taux d’utilisation. Si effectivement les navires Triple E venaient à évitent ce port de la mer du Nord, ce serait vraiment un coup dur pour le nouveau port. av www.dctgdansk.com FOR A BETTER SUPPLY CHAIN NS! EN SIE U BESUCH — ICA TH AMER DA L S O U O M R 3 1 E 0 T 2 IN APRIL 2. BIS 4. 70-05 STAND F www.via-bremen.de www.bremenports.de/standort Photo: XXXXX plaque tournante de la région. Le port en eau profonde de Gdansk a un gros potentiel. En bref International Container Transhipment Terminal. Le premier terminal de transhipment d’Inde (International Container Transhipment Terminal/ICTT) a enfin accueilli son premier porteconteneurs en provenance d’Afrique. Ce navire de Pacific International Lines (Pte) Ltd transportait au total 242 TEU, dont 110 TEU destinés à Tuticorin. Pour l’ICTT de Vallarpadam (Cochin), cette escale est très importante. Bien que le gouvernement indien ait assoupli dès 2012 la législa tion en matière de cabotage pour le terminal, l’ICTT enre gistre encore un volume de transbordement très faible. www.igtpl.com Montée en flèche du transbordement à Long Beach. Ce port sur la côte ouest US a enregistré en février dernier une augmentation massive du volume de transbordement. Ce dernier a en effet atteint 530 967 TEU, soit presque 37% de plus qu’en février 2012. Les exportations ont enregistré un mieux de 17% et les importations d’environ 46%. Avec 279 144 TEU, le volume des conteneurs importés a atteint le niveau le plus élevé depuis le début de la crise économique en 2007. Une des raisons pourrait en être le Nouvel An chinois relativement tardif cette année avec éventuellement comme conséquence un impact négatif sur les statistiques de mars. www.polb.com Les travaux avancent au Aqaba Container Terminal. La première partie de la deuxième tranche des travaux d’extension des mouillages est achevée. Les quais ont été prolongés de 200 m. ACT a en outre complété ses équi pements sur le terminal en y ajoutant deux grues STS et quatre grues RTG. Ce faisant, le terminal compte faire passer sa capacité de transbordement annuelle à 1,5 M. de TEU. Ajoutons qu’avec en moyenne 30 mouvements de conteneurs par heure, le terminal est désormais en mesure de traiter simultanément trois porteconteneurs postpanmax comptant chacun 22 rangées de boîtes. ACT est exploité par APM Ter minals. L’année dernière, le volume traité par ACT a atteint 817 000 TEU, soit 16% de plus que l’année précédente. www.act.com.jo 14 Navigation & Ports Journal pour le Transport International 13-14 2013 Résultats annuels 2012 Sentiments mitigés L’évaluation de l’année passée est différente pour les deux armements de ligne CMA CGM et HapagLloyd. Tandis que le carrier français déclare que ses attentes pour 2012 ont été satisfaites, la société hanséatique Hapag n’est pas satisfaite de son résultat. Certes, les deux Photo: Hapag-Lloyd entreprises ont réalisé un meilleur résultat que l’année précédente. Mais les raisons en sont bien différentes. Pour HapagLloyd, la navigation conteneurisée reste une industrie de croissance. CMA CGM a de nouveau enregistré des bénéfices en 2012. Le troisième plus grand armement de ligne de Marseille a pu économiser 800 M. d’USD et atteindre ainsi son objectif de réduction des coûts plus tôt que prévu. Le chiffre d’affaires du groupe a ainsi augmenté de 7% en 2012, passant de 14,9 milliards d’USD à 15,9 milliards d’USD. Selon les déclarations de l’entreprise, cette augmentation s’explique principalement par l’augmentation du volume de transport de 6% par rapport à l’année précédente. Au total, CMA CGM a transporté 10,6 M. de TEU en 2012. En conséquence, le résultat avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) a enregistré une hausse significative de 82% par rapport à 2012, pour atteindre 1,324 M. d’USD. Le résultat d’exploitation (EBIT) s’est amélioré, quant à lui, de 6,3% dans la même période. Bénéfices à Marseille Tandis que CMA CGM enregistrait encore des pertes d’un montant de 5 M. d’USD en 2011, l’entreprise a réalisé l’année dernière un bénéfice au niveau du groupe de 361 M. d’USD. Cette amélioration s’explique principalement par les meilleures conditions opérationnelles. La vente de 49% des parts de la filiale Terminal Link, un exploitant portuaire, pour 400 M. d’EUR, ainsi que les injections financières de l’investisseur turc Yildirim à hauteur de 100 M. d’USD et du fonds d’investissement public Fonds Stratégique d’Investissement de 150 M. d’USD semblent bien plus en être à l’origine. CMA CGM a par ailleurs pu renégocier les crédits existants avec les banques, condition indispensable pour pouvoir bénéficier d’aides financières. Pertes à Hambourg Pour l’armement hambourgeois HapagLloyd, l’année a été moins satisfaisante dans l’ensemble. Avec une perte de 128 M. d’EUR, le groupe s’est enfoncé encore un peu plus dans le rouge. En 2011, Hapag avait déjà enregistré une perte de 29 M. d’EUR. Toutefois, le résultat avant intérêts et impôts était encore positif. Avec 26 M. d’EUR, il était néanmoins nettement inférieur aux 101 M. d’EUR de l’année précédente. Le chiffre d’affaires, quant à lui, a augmenté de 12,1%, à 6,84 milliards d’EUR Ce résultat «n’est pas satisfaisant», a déclaré Michael Behrendt, président du directoire de Hapag-Lloyd. Il a notamment justifié cette situation par la forte hausse des frais de soutage, qui ont atteint des valeurs record principalement au premier semestre, avec des prix allant jusqu’à 720 USD par t. En outre, l’imprévisibilité des «faibles volumes» et l’absence de saison de pointe en raison de la faible conjoncture mondiale ont été d’autres facteurs déterminants. En conséquence, l’entreprise a reporté du deuxième semestre 2013 à mars-avril 2014 la livraison des trois dernières unités des nouveaux bâtiments déjà intégralement financés. Moment inapproprié Les mauvais chiffres 2012 arrivent au mauvais moment pour Hapag-Lloyd, car ils jouent un rôle important dans les négociations pour la fusion avec le concurrent Hamburg Süd. Dès que les chiffres annuels seront disponibles, l’évaluation de l’entreprise commencera. 2013 devrait être meilleure En ce qui concerne les perspectives pour l’année en cours, Hapag-Lloyd comme CMA CGM sont optimistes. Les taux de fret se situaient déjà, au début de l’année, à un niveau plus élevé qu’à la même période de l’année précédente, a expliqué CMA CGM. Hapag-Lloyd s’attend dans l’ensemble à des taux de fret plus élevés et espère des effets positifs liés aux économies qui ne devraient toutefois pas être opérées dans le secteur du personnel. CMA CGM espère aussi et surtout bénéficier d’une demande accrue en provenance de pays tels que les Etats-Unis, la Russie ainsi que l’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine. L’entreprise voit cependant peu de potentiel pour des besoins accrus de cargaisons à destination de l’Europe. Compte tenu des conditions de marché actuelles, l’entreprise française s’attend dans l’ensemble pour 2013, à des résultats globalement identiques à ceux de l’année passée. Antje Veregge www.cma-cgm.com www.hapag-lloyd.com Navigation intérieure Journal pour le Transport International 13-14 2013 15 Côte ouest des EtatsUnis Port de Stockton et autoroute de la mer Les routes et liaisons ferroviaires de la côte ouest des EtatsUnis sont très saturées. Le fameux «corridor M5» entre San Diego (Californie) et Seattle (Washington), le long de la côte pacifique, doit permettre de désengorger le trafic terrestre tout en préservant l’environnement. Le port de Stockton, dans l’arrièrepays de San Francisco, participera Le trafic via l’autoroute de la mer devra déjà commencer au printemps. C’est pour cette raison que le port de Stockton vient juste de faire savoir qu’il a mandaté l’exploitant de terminaux SSA Marine de Seattle pour prendre en charge le terminal pour les départs à partir de la nouvelle voie de transport maritime. Le Department of Transport américain a alloué une somme de 30 M. d’USD aux ports de Stockton, Oakland et West Sacramento en 2010. Cet argent était destiné au développement de l’infrastructure requise pour le transport des conteneurs par unité fluviale dans les régions californiennes de Central Valley et San Francisco Bay Area. Le port de Stockton a, quant à lui, reçu la somme de 13 M. d’USD qui lui a per- Photo: Port of Stockton au programme pour l’autoroute de la mer. mis d’acquérir deux grues portuaires mobiles d’une capacité de levage de 140 t ainsi que deux barges L’une des nouvelles grues du port de Stockton. destinées au transport des Le «corridor M-5» doit constituer une alconteneurs. Le but de ces investissements est clair: ternative écologique, efficiente en termes le ministère des Transports américain part de carburant et avantageuse en termes de du principe que le trafic de marchandises coûts. Le port de Stockton est principaleentre les Etats de Californie, Oregon et Washington va plus que doubler d’ici à ment utilisé par des exportateurs pour 2030 pour atteindre jusqu’à 370 M. de t l’expédition de produits agricoles. Dans ce contexte, le transport sur la voie maripar an. Pour l’heure, environ 1600 TEU sont time présente un autre avantage, car celletransportés par voie routière entre les ci permet d’acheminer un poids supérieur ports de Stockton et Oakland. Ce qui à celui qui est possible sur la route, ce explique que l’autoroute entre les deux qui permet aussi de réduire le nombre de av ports compte parmi les routes les plus conteneurs par cargaison. saturées de cet Etat. www.portofstockton.com Rapport annuel du Bundesverband der deutschen Binnenschifffahrt e.V. Eaux troubles en 2012 aussi pour la navigation intérieure Il n’est pas étonnant que la crise écono mique se ressente aussi dans la navigation intérieure. La branche connaît des conditions de marché difficiles pour la quatrième année consécutive. Un des problèmes est notamment le niveau toujours insatisfaisant des taux de fret. Le Bundesverband der deutschen Binnenschifffahrt e.V. (BDB) souligne que les taux de fret peu élevés menacent l’existence de beaucoup d’entreprises, notamment lorsqu’ils sont associés à des circonstances particulières comme, p. ex., le basculement de bateaux-citernes monocoques à des bateaux à double coque. Le BDB considère toutefois que l’année 2012 a été malgré tout fructueuse: l’association a obtenu une prolongation de la ligne d’investissement de 850 M. d’EUR pour l’entretien et le développement des voies fluviales fédérales. 140 M. d’EUR supplémentaires seront investis par le gouvernement en faveur de l’infrastructure fluviale, dans le cadre d’un programme d’accélération infrastructurelle. Parmi les mesures importantes et urgentes dans l’optique du BDB, la construction du deuxième sas à écluse sur la Moselle, à Trèves, l’aménagement de la Mittelweser ou les planifications pour une nouvelle écluse sur le canal de l’Elbe, qui pourront être lancées en 2013. Le BDB a en outre pu obtenir du ministère des Transports allemand l’arrêt de la restructuration des fleuves et canaux, basée sur le tonnage, qui aurait empêché le développement d’importantes parties du réseau fluvial. Les projets de péage sur le Rhin ne sont, eux aussi, pas encore au point pour le moment. Le BDB entrevoit de nouveaux défis pour l’année en cours, notamment en raison des élections législatives de septembre. Les questions relatives au développement des fleuves et canaux ainsi que le financement des travaux à venir seront ici au premier plan. av www.binnenschiff.de Y B I B A H D U B A O T S T R A P E O H T T N I “AU E R A S D O O G Y M ? H C N LU E”.WITH PEACE OF MIND. FASTITYLFAREN IGHT PRIOR IU PREM RV M SE ICE K uuu C A R EE T FAST B A C K G U A R A N T MON EY Technology, textiles or machine parts, whatever you’re moving, FAST-TRACK offers assured flexibility. We guarantee shipments on booked flights with priority access to capacity. And you can book them closer to departure. With 4 freighters and 28 passenger flights there’s a total weekly capacity of 840 tons from Germany to the Middle East and beyond. Visit www.etihadcargo.com for more information, or contact your local Etihad Cargo sales representative. Trafic aérien Journal pour le Transport International 13-14 2013 17 Rétrospective du 7e Iata World Cargo Symposium à Doha Comme dans les mille et une nuits Il y a dix ans, Doha n’existait pas encore sur les cartes aériennes. Une déclaration entendue régulièrement au cours du World Cargo Symposium, organisé du 12 au 14 mars dans la capitale du petit émirat du Qatar par l’Association internationale du transport aérien Photo: Qatar Airways Iata. Ce qui a changé en dix ans, et ce qui va encore changer, a rendu les délégués et observateurs confiants pour le fret aérien global. A l’aide de nouveaux équipements – avionscargos supplémentaires et un aéroport ouvert le 1er avril prochain – le Qatar, l’hôte du WCS, a l’ambition de devenir rapidement un des grands acteurs du secteur fret aérien global. Vu son développement récent, on est loin du mirage. Rendez-vous important de la branche C’est ce qu’a également souligné Akbar Al Baker. Le CEO du carrier Qatar Airways, l’hôte du WCS, a remercié dans son allocution d’ouverture le directeur général et CEO de l’Iata, Tony Tyler. Il s’est déclaré reconnaissant vu que pour la première fois une ville du Moyen-Orient a été choisie comme lieu de cette «conférence figurant parmi les rendez-vous les plus SWISS °Celsius Passive For your temperature sensitive supply chain SWISSWORLDCARGO.COM importants sur l’agenda annuel de notre branche.» Des sondages et entretiens avec les délégués, qui ont non seulement assisté aux séances plénières mais avaient aussi l’occasion de participer à onze cours de haute qualité répartis sur deux jours et demi, ont d’ailleurs confirmé ce point de vue. Des Vertannes, patron fret de l’Iata, a beaucoup apprécié les diverses origines professionnelles des participants qui ont abouti à un «bon équilibre». Les participants représentaient en effet tous les secteurs du fret aérien, des sociétés de différentes tailles et des pays du monde entier (Europe 41%, Asie 23%, Amérique du Nord 19%, Moyen-Orient 12%, Afrique 3% et Amérique latine 1%). Les sondages ont aussi révélé que 54% des participants n’ont pas assisté au WCS de 2012, alors que la plupart (70%) de ceux présents en 2011 à Kuala Lumpur (Malaisie) pour la 6e édition étaient aussi à la 5e édition à Istanbul (Turquie). Niveau élevé et attentes élevées Le fait que presque la moitié des participants travaillent depuis au moins 20 ans dans le secteur fret aérien reflétait à la fois les attentes élevées et le niveau élevé de la manifestation. Les néophytes (d’un à trois ans dans la branche), eux aussi assez nombreux (11%), et le prochain groupe possédant une expérience de jusqu’à dix ans (19%) doivent être encouragés à rester fidèles au trafic aérien, a souligné Des Vertannes. En 2013, Doha avait beaucoup à offrir tant aux «nouveaux» qu’aux «anciens». C’est ainsi que l’adoption de l’e-AWB multilatéral constitue un pas important dans la mise en œuvre de l’initiative eFreight de l’Iata. Elle devrait en effet permettre de faire passer l’utilisation de l’e- Freight sur le marché de 6,8% à la fin de l’année passée à 20% d’ici à la fin 2013», a expliqué Des Vertannes. Nouvel élan pour un secteur à la peine Seule ombre au tableau: l’absence officielle de la fédération internationale des transitaires Fiata due à la session au quartier général de Zurich qui s’est tenue simultanément au WCS. Du côté positif on a constaté que le dîner de gala, offert par Qatar Airways, n’a encore jamais compté autant de participants. Les efforts déployés par cette compagnie aérienne pour devenir une valeur sûre du trafic fret aérien global – depuis la mise en service de pas moins de sept nouveaux avionscargos en 2013 jusqu’à l’ouverture d’un nouveau hub en avril – nous donneront certainement encore souvent l’occasion de parler d’elle dans ces colonnes. Andreas Haug www.iata.org Photo: Andreas Haug Le 7e World Cargo Symposium (WCS) de l’Iata a surtout mis l’accent sur l’amélioration de la compétitivité du fret aérien au sein de la supply chain. Doha, la petite capitale en croissance rapide de l’émirat du Qatar (sa superficie est égale au quart de celle de la Suisse), semblait donc le choix parfait pour y organiser une manifestation se penchant sur ce sujet. En 2013, Doha a accueilli les quelque 800 participants du World Cargo Symposium. tHe WoRLd is WAiting FoR A diFFeRent Kind oF CARgo Business. It’s time for a cargo business who recognises how the world is changing, and how important it is to evolve with it. A business that’s committed to delivering more connections, more capacity and more opportunities. By expanding our network, developing specialised products and listening to what our customers need, we’re helping the global economy grow, one business at a time. To find out more about what makes IAG Cargo different, visit iagcargo.com/differentworld Trafic aérien Journal pour le Transport International 13-14 2013 Airbus vs. Boeing En bref Et la course continue.... Swiss devient client de Boeing. Ce que le responsable fret de Swiss, Oliver Evans, a laissé entendre récemment (cf. ITJ 07 08/2013, page 18) vient de se confirmer. Pour la compagnie aérienne suisse, Boeing n’est pas seulement un fournisseur potentiel puisqu’il va renouveler la flotte longcour riers du carrier avec six B777300ER. La commande passée par ce membre du groupe allemand Lufthansa (cf. page 20) a une valeur (prix catalogue) de 1,9 milliard d’USD. www.swissworldcargo.com Les compagnies aériennes s’attendent à une reprise des affaires, ainsi que le prouvent différentes commandes passées à la mimars aux deux grands avionneurs. Il s’agit en Photo: Airbus général d’avions court et moyencourriers, mais le fret n’est pas oublié. Palais de l’Elysée, le 18 mars 2013: Le Président de la République, François Hollande (au centre), assiste, comme environ un an plus tôt son collègue US, à la signature d’une grosse commande par Lion Air. Le cofondateur et CEO de cette dernière, Rusdi Kirana (assis, à g.) a, lui, joué à deux reprises le premier rôle. 16 mois et un jour plus tôt la compagnie aérienne indonésienne à bas prix Lion Air a déjà passé une grosse commande (230 avions) auprès de Boeing. Le Président US a même fait le déplacement à Bali (cf. ITJ 01-04/2012, page 26) pour la signature du contrat. Puis, le 18 mars 2013, les Sud-Est Asiatiques, connus à l’étranger essentiellement pour leurs grosses commandes, ont remis ça en commandant 234 unités de plus au concurrent européen Airbus. Les prix catalogue de respectivement environ 24 milliards d’USD et 22,4 milliards d’USD placent ces deux commandes aux rangs un et trois de l’histoire de l’aviation civile. Aux deuxième et quatrième rangs se trouve American Airlines qui a commandé le même jour, le 20 juillet 2011, des avions Airbus (260 d’une valeur estimée à 23 milliards d’USD) et Boeing (200 d’une valeur de 20 milliards d’USD). lignes desservies en une heure comme par exemple entre son hub et Doha (Qatar) ou Mascate (Oman) – exploite davantage de Boeing que d’Airbus. C’est d’ailleurs au constructeur US qu’il a passé le 13 novembre 2011 la huitième plus importante commande de l’aviation civile, à savoir 50 B777 (plus 20 en option) au prix catalogue de 18 milliards d’USD. Alors que le carrier à bas prix Ryan Air demeure fidèle à Boeing comme seul fournisseur et a commandé deux jour après la plus récente commande indonésienne 175 avions US (onzième com- Les Européens sont aussi de la partie C’est seulement le cinquième contrat en termes de valeur qui porte aussi sur des avions widebody intéressants également pour le fret. C’est pour environ 20 milliards d’USD qu’Emirates a en effet commandé, le 11 novembre 2007, non seulement onze A380 mais aussi 70 A350 (plus 50 en option). Ces appareils ne sont pas encore livrés. Ce carrier de Dubai (Emirats Arabes Unis) utilisant exclusivement des avions long-courriers – même sur des mande d’une valeur de 15,6 milliards d’USD), deux clients turcs d’Airbus ont aussi récemment fait parler d’eux. En décembre dernier, Pegasus Airlines a en effet commandé 100 Airbus (12 milliards d’USD), soit la plus grosse commande de l’histoire turque. Le 15 mars elle a toutefois été dépassée par Turkish Airlines qui a commandé 117 appareils dont 82 commandes fermes (8,2 milliards d’USD). ah SWISS °Celsius Active For your temperature controlled supply chain SWISSWORLDCARGO.COM www.airbus.com; www.boeing.com 19 Air Madagascar de retour à Paris. La compagnie aérienne sudest africaine, qui figure sur la liste noire de l’UE, a de nouveau atterri à ParisCDG le 20 mars avec un de ses deux quadriréacteurs. Après la fin d’un contrat ACMI avec Air France, le 17 février, Air Madagascar a opéré dans un premier temps avec un B777200 loué à la portugaise Euroatlantic Airways sur la route depuis Tananarive via Marseille. Récemment, elle a trouvé un nouveau partenaire wetlease, Air Atlanta Icelandic, pour l’exploitation de son A340300. Le second appareil de ce type continue d’opérer vers Guangzhou via Bangkok. www.airmadagascarna.com Saudia Cargo plus souvent vers l’Afrique. Saudi Airlines Cargo a développé ses relations d’affaires avec le transitaire Fast Forward Cargo, basé à Dubaï (EAU). Confor mément à l’extension d’un accord existant, les deux partenaires vont assurer 175 vols B747 combinés entre l’aéroport Dubai World Central et l’Afrique de l’Ouest, surtout Lagos (Nigeria) et N’Djamena (Tchad), via Riyadh et Djedda. www.saudiacargo.com Coopération fret EAU/Australie. Emirates Skycargo et le département fret de l’austra lienne Qantas font profiter leurs clients du partenariat conclu il y a quelques mois par Emirates et Qantas(cf. ITJ 3738/2012, page 19). Pendant le World Cargo Symposium a été signé un accord prévoyant de coordon ner les capacités fret sur les vols passagers des deux compagnies. www.skycargo.com; www.qantas.com Korean Air avec CSA. De plus en plus de signes indiquent que Korean Air envisage d’entrer dans le capital de Czech Airlines. Selon des informations en provenance de Prague, les Asiatiques compteraient prendre le contrôle de 44% du capital de ce carrier d’Etat esteuropéen en proie à de grosses difficultés financières.cargo.koreanair.com cargo.czechairlines.com 20 Trafic aérien Journal pour le Transport International 13-14 2013 Résultat annuel de Lufthansa Cargo Satisfaction et bénéfice en baisse La compagnie de fret aérien allemande Lufthansa Cargo a certes réalisé nettement moins de bénéfice en 2012 que l’année précédente, mais voit son rôle de leader confirmé dans l’industrie du fret aérien mondial. Avec des remaniements internes au groupe et des investis LH Cargo a réussi, une nouvelle fois en 2012, à atteindre la zone bénéficiaire. «Le résultat prouve que nous sommes en mesure de défendre notre excellente position dans le fret aérien international, même dans des conditions difficiles», a souligné le patron du directoire Karl Ulrich Garnadt lors de la présentation du bilan le 21 mars à Francfort. Et pourtant, l’entreprise, tout comme l’industrie du fret aérien dans son ensemble, a dû faire face à un contexte de marché très difficile: la demande était en baisse sur tous les marchés importants. LH Cargo a réagi à cette évolution avec une gestion des capacités flexible et adaptée à la demande. C’était là le seul moyen de maintenir sensiblement le taux d’exploitation de 69% au niveau de l’année dernière, ainsi que la rentabilité élevée des vols, et à être en 2012 l’un des rares prestataires au monde à réaliser un bénéfice, a expliqué K.U. Garnadt. Au final, la compagnie aérienne a réalisé un résultat d’exploitation de 104 M. d’EUR, soit 58% de moins que l’année précédente (249 M. d’EUR). «Jalons avec valeur de signaux» Compte tenu de la situation sur le marché, la filiale de Lufthansa a investi, l’année dernière, dans un programme d’avenir complet. Avec la stratégie «Lufthansa Cargo 2020» et ses six projets ambitieux, SWISS °Celsius Passive For your temperature sensitive supply chain SWISSWORLDCARGO.COM l’entreprise veut conforter et développer sa situation dans l’industrie du fret aérien. K.U. Garnadt voit dans la construction du centre logistique de Francfort ainsi que dans les investissements élevés dans un paysage informatique moderne, décidés l’année dernière, des «jalons avec valeur de signaux». Avec la livraison des deux premiers cargos Boeing 777 sur les Photo: Andreas Haug sements dans l’infrastructure, on se sent prêt à Francfort pour affronter les défis de l’année en cours et de la suivante. Ils ont ramené un nouveau type d’avion des EtatsUnis (de g. à dr.): de LH Cargo, Achim Martinka, VP Americas, Matthias Eberle, responsable communication et Karl Ulrich Garnadt, chairman et CEO, ainsi que Oliver Evans, CCO Swiss, lors du forum Tiaca, en octobre dernier à Atlanta. cinq commandés, un autre jalon sera atteint à l’automne 2013: «Le 777 est le cargo le plus performant de sa catégorie – et il est aussi le signe le plus visible de notre renouvellement, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La faible consommation de carburant et la grande efficience de l’appareil renforcent notre compétitivité et préservent en outre l’environnement grâce à de faibles émissions.» De plus, l’avion est nettement plus silencieux que les autres cargos. Ce qui constitue aussi un soulagement pour les riverains de l’aéroport de Francfort notamment. Attente d’une «nette amélioration» Actuellement, LH Cargo travaille intensivement à l’introduction du nouveau modèle d’avion, dont la version passagers devrait bientôt voler chez un autre membre du groupe LH, à savoir Swiss International Air Lines (cf. page 19). La production du premier cargo dans les ateliers Boeing de Seattle (USA) va commencer sous peu. Parallèlement, les premiers pilotes LH ont entrepris une formation dans le simulateur de «Triple Seven». Après le recul des résultats au niveau mondial, LH Cargo prévoit une évolution positive sur les marchés pour 2013. On s’attend à une reprise sensible de la de- mande au plus tard au deuxième semestre. Dans ce contexte, LH Cargo veut poursuivre sa stratégie de gestion des capacités adaptée à la demande et consolider ainsi l’exploitation et les recettes moyennes. La société projette d’étoffer son offre par rapport à l’année précédente, dans le faible secteur des pourcentages à un chiffre. Pour l’exercice 2013, elle prévoit encore un résultat d’exploitation de plusieurs centaines de millions, supérieur au résultat de l’année précédente. www.lufthansa-cargo.com Remaniement de l’activité charter LH Cargo intègre la filiale Lufthansa Cargo Charter Agency, qui avait repris l’activité charter en 2001. Le but est d’assainir l’entre prise et de garantir la possibilité de pouvoir proposer, à l’avenir aussi, des solutions charter rapides et flexibles. La signature d’une convention de coopération étroite avec Chapman Freeborn est un des signes de la nouvelle stratégie. Les spécialistes en charter se chargeront, dès le 1er avril, de toutes les demandes de charter transmises à LH Cargo, qui ne peuvent pas être assurées par l’appa reil LH actuel 18 MD11F. www.chapman-freeborn.com Expédition & Logistique Journal pour le Transport International 13-14 2013 21 Deutsche Post DHL • Exercice 2012 et expansion internationale Gestion fructueuse Le groupe postal et logistique international Deutsche Post DHL fait état d’un fructueux exercice 2012. Par rapport à l’année précédente, l’entreprise déclare une croissance du chiffre d’affaires, du résultat d’exploitation et du bénéfice net. A Dubaï, la filiale de la Deutsche- L’année dernière, Deutsche Post DHL a augmenté le chiffre d’affaires du groupe de 5,1%, à 55,5 milliards d’EUR. Cette croissance reflète la forte position de DHL sur le marché dans les régions de croissance du globe, notamment en Asie. L’entreprise, qui est présente dans plus de 200 pays, génère entre-temps 70% de ses chiffres d’affaires hors d’Allemagne. Parallèlement, le secteur Courrier de l’entreprise, avec le service Colis qui connaît un grand succès sur le marché allemand, profite de la croissance fulgurante du commerce sur Internet, selon le prestataire. Avec un Ebit de 2,67 milliards d’EUR, le résultat d’exploitation se situe dans la fourchette cible de 2,6 à 2,7 milliards d’EUR, soit 9% au-dessus de la valeur de l’année précédente. Durant le dernier exercice, le bénéfice du groupe a grimpé de 500 M. d’EUR, à 1,66 milliard d’EUR. Tous les secteurs d’activité en hausse Le groupe a également enregistré de bons résultats dans les quatre principaux secteurs de l’entreprise – Courrier, Express, Global Forwarding/Freight et Supply Chain. Dans le secteur d’activité Courrier, les recettes ont atteint le niveau de l’année précédente avec 14,0 milliards d’EUR. Dans le secteur Express, le chiffre d’affaires a augmenté de 9,3%, de 11,7 à 12,8 milliards d’EUR. Les secteurs d’activité DHL Express et Global Forwarding/ Freight ont également augmenté leurs chiffres d’affaires – principalement suite aux effets positifs du change – de plus de 500 M. d’EUR ou 3,6%, pour atteindre 15,7 milliards d’EUR. Pour finir, les produits du secteur Supply Chain ont, eux aussi, augmenté de 8,4%, passant à 14,3 milliards d’EUR (2011: 13,2 milliards d’EUR). «Avec le bon résultat de l’année 2012, nous avons atteint un autre objectif de notre stratégie 2015», a déclaré le président du directoire de Deutsche Post DHL, Frank Appel. «L’année dernière, nous avons réalisé d’importants progrès, Photo: Deutsche Post DHL Post, DHL Express, construit un centre express de 20 M. d’EUR. L’année dernière, Deutsche Post DHL était sur la bonne voie. quoique souvent de façon difficile. Et nous avons réalisé ce que nous avions promis – à nos clients, nos collaborateurs et nos actionnaires.» Pour l’année en cours, le groupe prévoit une croissance modérée mais gagnant en dynamique de l’économie mondiale et, notamment dans les secteurs d’activité DHL, une hausse et une évolution correspondantes des chiffres d’affaires. Pour l’Ebit du groupe, l’entreprise prévoit une nouvelle hausse à 2,7, voire 2,95 milliards d’EUR. Tandis que la contribution attendue du segment Courrier se situe entre 1,1 et 1,2 milliard d’EUR, le résultat d’exploitation de DHL devrait atteindre entre 2,0 et 2,15 milliards d’EUR. Les dépenses du secteur Corporate Center/Autres devraient à nouveau se situer aux alentours de 400 M. d’EUR. Quant au résultat du groupe, il devrait, lui aussi, continuer à s’améliorer en 2013, à l’instar du résultat d’exploitation. L’entreprise se montre également optimiste au-delà de l’année en cours et s’attend à la poursuite de la tendance positive des résultats: tandis que le groupe prévoit pour DHL une progression du résultat de 13 à 15% en moyenne par an entre 2010 et 2015, les mesures en matière de coûts et les programmes de croissances initiés devraient stabiliser la rentabilité dans le secteur Courrier à au moins 1 milliard d’EUR. Expansion de DHL à Dubaï DHL Express a commencé, selon ses propres dires, la construction de son plus grand centre logistique en dehors des aéroports du Proche Orient et de l’Afrique du Nord. Le site de Meydan City se situe à quelques minutes du centre ville de Dubaï. Il devrait être inauguré au troisième trimestre 2014, sur une surface de 17 000 m 2. Avec le partenaire MGE Middle East General Enterprise, DHL a investi 20 M. d’EUR dans le centre express. Le nouveau centre de distribution DHL devrait réduire les durées de transbordement des marchandises à l’importation et à l’exportation vers les Emirats arabes unis et améliorer la fiabilité, selon Frank-Uwe Ungerer, responsable Pays de DHL Express dans les Emirats, le tout grâce également à des technologies de télécommunication modernes et des installations de transport automatisées. Le nouveau site hébergera une zone de tri et de chargement de 7300 m2 ainsi qu’un complexe de bureaux de 4300 m2. ra www.dp-dhl.com 22 Expédition & Logistique Journal pour le Transport International 13-14 2013 Projets logistiques Intermédiaire entre recherche et économie La haute école suisse de Wädenswil a récemment fêté «20 ans de simulation». Son bilan fait état de plus de 200 projets. Pourtant, lors du forum anniversaire, quelques ombres sont apparues au tableau: les grands espoirs d’utiliser, au niveau de la Suisse, la simulation comme outil de planification pour maîtriser les processus ont été déçus. De manière générale, les organisateurs de forum qui se permettent d’accueillir leurs invités par «Chers simulateurs», provoquent un ressentiment chez ces derniers. Ce qui n’est pas le cas à la Haute école de Zurich pour les sciences appliquées de Wädenswil (ZH). L’institut de simulation appliquée (IAS), créé en 2006, y a en effet fêté la 20e année d’existence des secteurs de recherche Simulation logistique et de processus, avec pour devise «Past, Present, Potential». Savoir-faire approfondi Le professeur Urs Hilber, directeur de la faculté Life Sciences et Facility Management, à laquelle appartient l’IAS, ainsi que le responsable de ce dernier, le professeur Marcel Burkhard, ont souhaité la bienvenue au corps enseignant et au public de spécialistes. Le domaine d’activité clé de l’IAS, dont l’équipe de 26 personnes est com- posée de physiciens, mathématiciens, scientifiques, informaticiens et autres ingénieurs, est l’analyse de systèmes complexes par report sur des modèles de type statistique/mathématique ou qui sont créés par simulation informatique. L’IAS est en fait l’intermédiaire entre la recherche et l’économie. Son objectif est de mettre en œuvre des résultats de recherche actuels sous la forme de solutions réalisables au quotidien et de les communiquer dans un langage compréhensible par l’utilisateur. L’institut a accumulé un savoir-faire approfondi à travers la mise en œuvre de plus de 200 projets de simulation. «Fascination simulation» Dans sa présentation «Fascination Simulation», M. Burkhard a évoqué quelques projets logistiques de l’IAS. Dont, p. ex., l’élaboration par simulation d’une solution optimale en termes de coûts et de temps pour le déchargement du blé en vrac dans un terminal maritime, pour le compte du groupe suisse Bühler, spécialiste en machines, installations et services pour le traitement des denrées alimentaires de base ainsi que pour la production de matières de grande valeur. Divers facteurs d’influence – angle d’inclinaison, contrainte de flexion et degré de déchargement du cargo vraquier – ont dû être pris en compte. Attentes insatisfaites Un autre projet plus ancien concernait l’utilisation de poids lourds par la Fédération des coopératives Migros (FCM). Il s’agissait de développer une stratégie de tournées pour la livraison des 600 magasins de la FCM par la centrale de distribution de Buchs. Un outil de planification a spécialement été développé à cet effet. D’après M. Burkhard, le concept a pu être amorti en trois mois. La qualité Expédition & Logistique Photo: Seifert Journal pour le Transport International 13-14 2013 Les hôtes du forum anniversaire de la ZHAW à Wädenswil (de g. à dr.): Prof. Urs Hilber (directeur de la factulté Life Sciences et Facility Management), Prof. Marcel Burkhard et Prof. Thomas Ott (directeur et membre de l’IAS) et Heinrich Stülpnagel (chef de l’étatmajor Recherche et Développement). des données serait souvent insuffisante, alors que des données exactes et validées sont essentielles à la réussite des projets de simulation, a-t-il ajouté. La liste des partenaires de projet de l’IAS est longue. On y trouve des noms célèbres tels que Alstom, Armasuisse, Coop, Bell, Emmi, Gate Gourmet, Knorr, Lindt, MAN, Mövenpick, Nestlé, Novartis, La Poste Suisse, Roche, CFF, Siemens, SSI Schäfer, EPF Zurich, Université de Zurich et de St-Gall, Astra, Valser et Charles Vögele. M. Burkhard a toutefois reconnu que «nos grandes attentes par rapport à une utilisation au niveau de la Suisse de la simulation comme outil de planification pour la maîtrise des processus n’ont pas été satisfaites». Les principales raisons en seraient le manque d’investissements dans la planification, la hausse des coûts de planification ainsi que la délégation de la responsabilité à des fournisseurs de systèmes. Besoin d’interdisciplinarité De tels facteurs sont contraires à la devise encourageant l’utilisation de la simulation: «Le plus tôt sera le mieux.» Il existe beaucoup d’exemples de simulations ultérieures pour l’élaboration de mesures destinées à augmenter la performance. Telle cette installation de préparation des commandes qui s’est avérée nettement inférieure aux attentes. Une légère correction de la commande de l’installation a permis à l’IAS de générer un cinquième de performance en plus. Dans les cas où les installations sont déjà en place, l’effort supplémentaire peut s’avérer coûteux, admet M. Burkhard. Dans son exposé sur la simulation, Heinrich Stülpnagel, chef de l’état-major ZHAW Recherche et Développement, a souligné que la diversité des questions actuelles exige de l’interdisciplinarité, C’est pourquoi d’autres secteurs de la ZHAW participent à la recherche de processus plus avantageux et plus sûrs pour l’engineering et l’operations management des entreprises, avec pour certains des approches différentes. Leurs missions concerneraient, par exemple, l’optimisation et la gestion des processus, la gestion du stock et de la supply chain, l’assurance qualité ainsi que la simulation des risques de pertes. L’objectif ultime des activités multiples serait d’élaborer des solutions sur une base économique, qui fonctionneraient aussi ultérieurement, dans la pratique quotidienne. Et c’est là que le message final de H. Stülpnagel rejoint celui de M. Burkhard: «Les chercheurs de la ZHAW contribuent à l’élaboration de solutions scientifiquement fondées qui font leurs preuves dans la pratique.» Les systèmes sont insidieux Sous le titre apparemment paradoxal «Consultation de la boule de cristal par simulation», le prof. Thomas Ott, membre de l’équipe de l’IAS, s’est intéressé aux «systèmes prévisionnels intelligents du futur». Il serait tout aussi problématique de prédire le volume du trafic sur l’axe du Gothard que les chiffres gagnants du 23 lotto. Il a expliqué l’importance des prévisions exactes en se basant sur l’exemple du projet actuel «Gestion du trafic basée sur les prévisions»: la Suisse enregistre chaque année des coûts liés aux embouteillages de 1,25 milliard d’EUR. T. Ott a répondu à la question sur la difficulté de certaines prévisions par ce constat: «Les systèmes sont insidieux.» Des prévisions erronées pourraient avoir des effets dévastateurs dans des systèmes complexes. Le contrôle de tels systèmes exige de bons pronostics; mais ceux-ci ne sont utiles que s’ils peuvent s’appuyer sur une compréhension du système et de ses réactions. Les bons pronostics seraient «systématiques». La faisabilité a toutefois ses limites, concède-t-il, puisque tous les facteurs d’influence ne seraient pas connus. Et des pannes minimes sur des systèmes complexes pourraient avoir des conséquences énormes, jusqu’à atteindre potentiellement le tant redouté «Butterfly Effect», selon lequel le battement d’aile d’un papillon à Pékin pourrait déclencher un ouragan à New York. Pourquoi les dunes se déplacent-elles? Le prof. Hans Jürgen Herrmann de l’Institut für Baustoffe de l’EPF Zurich a fait un exposé très particulier. Un de ses sujets de recherche principaux a été le comportement des médias granulaires – sable, neige ou grains de céréales – ainsi que le mécanisme de fraction des corps solides. Le sujet de son exposé a été: «Pourquoi les dunes se déplacent-elles? La simulation, une clé pour comprendre les principes organisationnels naturels». Des calculs complexes et des modèles de simulation basés sur jusqu’à dix paramètres lui permettent de déterminer avec précision les mécanismes de transport des sables du désert dans le monde entier. Cette capacité est d’autant plus remarquable qu’il existe plus de 100 formes de dunes connues et que les mouvements de sable sont soumis à des facteurs d’influence aussi divers que la vitesse du vent, l’atmosphère, la dynamique et la vitesse de croissance de la végétation. Et malgré cela, on serait capable de simuler des phénomènes tels que les ondulations du sable («Ripples»), constate-t-il. Selon H.J. Herrmann, les défis ne manquent pas dans la recherche. Et son travail n’est pas terminé, loin s’en faut, car «il existe aussi des dunes dans le monde sous-marin et sur Mars». Wilf Seifert www.ias.zhaw.ch www.zhaw.ch 24 Expédition & Logistique Journal pour le Transport International 13-14 2013 DB Schenker et KareliaUpofloor étendent leur coopération Pied au plancher en Finlande KareliaUpofloor Oy, un des fabricants européens leaders de parquets et de revêtements de sols synthétiques résistants, a confié l’ex ploitation de son nouveau centre de distribution en Finlande au prestataire allemand de services de transport et de logistique d’enver gure internationale DB Schenker Logistics. Services standards et valeur ajoutée 30 collaborateurs de DB Schenker vont fournir des services standards tels que l’entreposage et l’expédition des produits. Ils offrent en outre des services à valeur ajoutée comme par exemple la conception de brochures et d’échantillons selon les exigences de Karelia-Upofloor et se chargent aussi du marquage des produits livrés. La société finlandaise Schenker Photo: DB Schenker Logistics DB Schenker Logistics regroupe les activités d’entreposage de Karelia-Upofloor dans un centre de distribution de 19 000 m 2 situé à Heimola en Finlande. Cette solution permet de consolider en un seul endroit les prestations logistiques fournies jusqu’ici par quatre sites répartis dans tout le pays. «Avec toutes nos activités d’entreposage sous un même toit, nous pouvons profiter pleinement des avantages d’une intégration systémique visant une harmonisation et offrir à nos clients des livraisons groupées», déclare Erja Heiskanen, supply chain manager chez Karelia-Upofloor. DB Schenker Logistics accroît son engagement en Finlande. Cargo Oy demeure partenaire transport pour les ventes nationales de produits de Karelia-Upofloor en Finlande. «Ce contrat ne fait que souligner l’expérience et les capacités de DB Schenker en qualité de prestataire de services à guichet unique pour le compte de Karelia-Upofloor dans les secteurs transport, entreposage et services à valeur ajoutée spéciaux», souligne à ce propos Seppo Kari, operations manager chez Schenker Cargo Oy. www.dbschenker.com Go-Trans, filiale de Gondrand: Licence A pour tous les sites en Chine Group 7 devient partenaire d’affaires de Lufthansa Go-Trans Ltd., société affiliée à 100% au groupe d’expédition et de logistique Gondrand basé à Bâle (Suisse) et opérant à l’échelle mondiale, est bien implantée sur le marché asiatique, et ce depuis quelque temps. En Chine, elle dispose depuis peu de la licence A pour tous ses sites. Précisons qu’à l’heure actuelle, Go-Trans Ltd a dix propres bureaux et installations logistiques dans l’empire du Milieu. Le portefeuille de Go-Trans comporte des services mondiaux de fret aérien et maritime, l’entreposage et la distribution en Chine, le dédouanement, des activités de NVOCC et de nombreux services logistiques supplémentaires. Le siège social de Go-Trans, à Shanghaï, a été le premier site à obtenir la licence, suivi en 2008 par une seconde succursale à Shenzhen. Puis les sites de Beijing, Dalian, Ningbo, Qingdao, Tianjin et Xiamen ont eux aussi décroché cette précieuse licence A du ministère chinois du Commerce extérieur. www.gondrand-logistics.com Le prestataire allemand de services logistiques Group 7 est depuis peu partenaire d’affaires de Lufthansa Cargo (LH Cargo). Florian Pfaff, vice president area management de Lufthansa Cargo, a remis cette distinction à Günther Jocher, membre du directoire de Group 7, et à son équipe. «Pour accroître nos parts de marché dans les transports mondiaux de fret aérien, nous dépendons de partenaires de taille moyenne et à forte croissance tels que Group 7», a-t-il déclaré en accueillant le prestataire de services logistiques comme nouveau partenaire d’affaires. Group 7 répond à toutes les conditions permettant d’accéder au programme correspondant. Parmi les critères déterminants figurent un taux de croissance élevé des C.A. export avec LH Cargo ainsi que l’augmentation constante des parts de marché. Autres critères: une haute qualité du handling des envois ainsi qu’une bonne coopération pour de nouveaux services, p. ex. le traitement e-Freight. www.group-7.de; www.lufthansa-cargo.com. Expédition & Logistique Journal pour le Transport International 13-14 2013 Gebrüder Weiss: hausse du chiffre d’affaires 2012 Gruber nouvel agent de Martrans en Egypte La société autrichienne de transport et de logistique Gebrüder Weiss (GW), basée à Lauterach (Vorarlberg), a enregistré en 2012 un chiffre d’affaires net de 1,15 milliard d’EUR, en progression de 8% par rapport à 2011. Les transports terrestres ont fourni une contribution importante à cette croissance. Sur ce segment, Gebrüder Weiss a en effet enregistré un chiffre d’affaires consolidé en hausse de 10%, puisqu’il est passé de 707 M. à 780 M. d’EUR. Le secteur solutions logistiques s’est lui aussi développé de façon satisfaisante, dit GW. La branche Sea & Air a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 243 M. d’EUR, ce qui correspond à un mieux d’environ 3%. Wolfgang Niessner, président du directoire de GW, a déclaré être satisfait de la marche des affaires en 2012 en dépit d’une légère baisse de la dynamique. Certaines succursales et régions dans lesquelles opère GW auraient même eu «d’excellents résultats». ra L’entreprise italienne de transport et de logistique Gruber Logistics, dont le siège social se trouve à Auer près de Bolzano (Tyrol du Sud), est depuis le 1er février 2013 nouvel agent exclusif de la compagnie de navigation maritime égyptienne et du groupe logistique Martrans basé au Caire. Gruber défend les intérêts de la société d’expédition nationale de fret maritime sur les marchés italien, autrichien et slovène. La création de la compagnie Martrans remonte à l’année 1953. Avec pour objectif d’opérer comme un tout et d’unir leurs forces, plusieurs armements égyptiens se sont regroupés à l’époque pour former un armement d’Etat. Aujourd’hui, Martrans est non seulement le plus grand armement mais également la plus grande et plus importante société d’expédition de ce pays nord-africain. ra www.gruber-logistics.com www.martrans-egypt.com www.gw-world.com En bref Yusen à Duisbourg. Le prestataire de services logistiques Yusen Logistics, qui fait partie du grand armement japonais NYK, construit un centre logistique au port de Duisbourg (Allemagne) et fait ainsi passer ses aires à environ 70 000 m2. Le nouveau complexe de 26 000 m2 est bâti sur un des derniers terrains disponibles de la zone Logport I. www.yusen-logistics.com Hanjin Logistics se déploie. Le prestataire asiatique de services logistiques Hanjin vient d’ouvrir de nouveaux bureaux à HôChi MinhVille (Vietnam) et à Mumbai (Inde). www.hanjinlogistics.com Rangel au Mozambique. La société Rangel Mozambique qui fait partie de la société portugaise d’expédition et de logistique Grupo Rangel, basée à Ermesinde près de Porto, est devenue membre au Mozambique du groupement de transitaires United Ship ping Inc. qui opère à l’échelle mondiale. www.rangel.com www.unitedshipping.com Découvrez le futur de la logistique. Avec les plus récentes impulsions pour votre succès. Le salon leader mondial de la logistique, de la mobilité, de l’IT et du Supply Chain Management, transport logistic, sera en 2013 également, le plus important rendez-vous de la branche. Plateforme commerciale internationale orientée contrats Innovations et tendances tout le long de la chaîne de création de valeur EXPLORING THE WORLD OF LOGISTICS Programme-cadre de haut niveau avec forums, conférences et spécialités pays Le rendez-vous incontournable de votre succès de demain ! Commandez dès maintenant votre billet en ligne : www.transportlogistic.de/tickets/en Messe München GmbH tél. +49 89 949-11368 [email protected] www.transportlogistic.de www.AirCargoEurope.com 25 June – 7, 2013 2013 4–7 4 juin Messe München, München, Allemagne Messe Germany 26 Expédition & Logistique Journal pour le Transport International 13-14 2013 Acquisition Hellmann reprend Kunze Avec effet rétroactif au 1er janvier 2013, la société logistique Hellmann Worldwide Logis tics reprend en Allemagne la maison d’expédition Kunze et ses filiales basées à Bielefeld, La société Kunze compte 470 collaborateurs et a réalisé en dernier, avec sa société sœur S+L Spedition spécialisée dans le fret maritime et l’expédition de projets industriels, un chiffre d’affaires de 82 M. d’EUR. La reprise a encore besoin du feu vert de l’autorité chargée de la concurrence. Les deux parties ont décidé de ne rien laisser filtrer sur le contrat d’acquisition et ses détails. Afin de continuer à développer ses affaires, la maison d’expédition Kunze était en quête d’un partenaire ayant une position satisfaisante à l’échelle globale et offrant par conséquent de bonnes perspectives d’avenir à l’entreprise, à ses clients et à ses collaborateurs. Selon les déclarations de l’entreprise, il est déter- minant, compte tenu de la mondialisation croissante, de renforcer le réseau européen et le réseau mondial. Kunze va donc poursuivre ses activités sous le toit de Hellmann Worldwide Logistics. Photo: Kunze Dresde et Karlsruhe (Karlsdorf) y compris tous les biens immobiliers. www.hellmann.net www.kunze.de La maison d’expédition Kunze de Karlsruhe opère nouvellement sous le toit de Hellmann. Dentressangle au Vietnam. Le prestataire français de services de transport et de logis tique Norbert Dentressangle a décidé de se déployer davantage en Asie, plus précisément au Vietnam. Il vient en effet d’y ouvrir une nouvelle succursale dans la capitale Hanoï. www.norbert-dentressangle.com Expeditors International. La société US des secteurs transport et logistique Expeditors International of Washington Inc., Seattle WA, a enregistré en 2012 une légère baisse du chiffre d’affaires (–3%) par rapport à 2011. Il est retombé à 5,98 milliards d’USD. Le béné fice net et le bénéfice d’exploitation ont baissé tous deux de 14% à resp. 333,4 M. d’USD et 530,8 M. d’USD. www.expeditors.com En bref Vos transports par lots complets en UNE SEULE main Le transporteur européen Intermodal Journal pour le Transport International 13-14 2013 27 Analyse des trafics ferroviaires de wagons isolés Laisser jouer la concurrence Dans le trafic de wagons isolés, l’assainissement prend en général le pas sur les potentiels organisationnels de ce type de trafic. La société conseil hwh (Paul Wittenbrink, Stefan Hagenlocher, Bernhard Heizmann) s’est penchée sur cette question pour l’Office fédéral des transports, en analysant les structures de coûts, les processus ainsi que les éventuels avantages liés aux volumes et aux groupages. Graphique: hwh collaboration étroite Modèle de structure des coûts du TWI Suisse entre la distribution et Traction longue dist. Wagons 16% le traitement des com18% mandes est importante, parce qu’elle permet de réagir rapidement en Réseau cas de dysfonctionne14% ments dans le trafic p. Utilisation ex., ou de développer Desserte proximité gares de triage 22% des projets clients. 6% Dans l’ensemble, il en résulte dans ce cas Resp. entretien 3% des avantages consiOverhead Centre service clients dérables en termes 19% 2% de coordination et de coûts de transac- Répartition des coûts du système TWI fictif. tions, de sorte que les tâches peuvent très certainement être naturel» (cf. illustration 3). On peut en exécutées plus facilement au sein d’une déduire que des synergies se perdent même organisation que par des unités suite à la répartition de la production séparées. D’autres synergies potentielles des prestations entre plusieurs gares de peuvent exister entre le traitement des triage ou, dans le trafic de proximité, commandes et les unités de production entre plusieurs prestataires. Les coûts de ou entre le trafic de proximité et le trafic production augmenteraient en raison de longue distance. l’exploitation insuffisante des différents prestataires. Il est donc, en règle général, économiquement judicieux que les presExistence de monopoles naturels? Dans le cas de deux processus – la des- tations ne soient toujours produites que serte de proximité et la gare de triage – il s’agit selon l’analyse d’un «monopole A suivre page 28 Distribution, Offre Distribution, Offre Réservation wagons P 1 T 2 Réservation wagons 0 1 Traitement commandes 3 2 Gare de triage Traction LD TWI Gare de triage 0 0 0 2 0 0 1 1 2 4 Exemple Avantage Avantage coûts coûts production de traction 2 1 Avantage global 1: aucun 5: très grand 0 0 0 0 2 0 0 0 0 2 2 2 0 2 1 3 1 1 0 0 2 2 1 1 0 2 3 1 Traction LD TWI 1 0 3 0 1 1 3 Traitement commande Desserte proximité 5 0 2 Desserte proximité 2 2 0 2 1 1 1 3 2 3 Evaluation des synergies et des avantages en termes de volumes pour les sousprocessus du TWI. Graphique: hwh Le trafic de wagons isolés a été analysé par la société hwh non seulement sous l’angle de la structure des coûts, mais aussi des étapes des processus correspondants, afin d’évaluer les avantages en termes de volumes et de groupages liés aux dits processus et d’en déduire les alternatives organisationnelles possibles. Sur la base des structures de coûts, on peut se demander dans quelle mesure il existe des synergies entre les différents sous-processus d’un système de trafic par wagons isolés et si ces synergies sont suffisamment importantes pour justifier que la prestation du sous-processus concerné, voire du système global soit fournie par un seul et même prestataire. Les avantages potentiels en termes de production et de coûts de transaction d’une production groupée de différents processus ont donc été analysés et évalués. L’illustration 2 (p. 27) montre le résultat sous forme d’une grille dans laquelle sont évaluées les combinaisons possibles entre des processus différents et des processus identiques. Si les synergies entre les différents processus sont très développées (valeurs chiffrées élevées), il est judicieux de produire les sous-processus au sein d’une même organisation. De même, des valeurs chiffrées élevées pour des processus identiques traduisent des avantages importants en termes de volumes, de sorte qu’il coûtera moins cher de produire intégralement le processus par le même prestataire, ce qui va dans le sens d’un «monopole naturel». Dans l’ensemble, il s’avère qu’il n’existe que très peu de processus pour lesquels la performance globale fournie au sein d’une seule entreprise offre des avantages en termes de production ou de coûts de transaction suffisamment importants pour justifier une production groupée. C’est p. ex. le cas pour la planification commune de l’offre, la distribution, l’achat de prestations et le traitement des commandes. Une production commune ne présente ici que très peu d’avantages en termes de coûts. En revanche, une 28 Intermodal Journal pour le Transport International 13-14 2013 Suite de la page 27 Formes organisationnelles possibles Sur la base de l’analyse des avantages en termes de volumes et de groupage dans les processus primaires et secondaires, se pose la question des formes organisationnelles qui sont envisageables pour le trafic par wagons isolés. Sans aborder ici toutes les variantes possibles, il existe deux approches de base – les modèles «gestionnaire de système» et «modèle concurrentiel». Le modèle «gestionnaire de système» correspond au statu quo actuel, dans lequel des compagnies pour la plupart nationales interviennent comme gestionnaires de système et entreprises intégrées. Dans ce cas, la distribution, le développement des produits, le risque d’exploitation et l’ensemble de la production (avec un degré de perfectionnement généralement très élevé) sont assurés par un seul et même prestataire. On peut toutefois supposer que ce statu quo ne sera pas durable, voire ne présente pas une stabilité élevée, étant donné que pratiquement tous les systèmes actuels de trafic par wagons isolés ne sont plus exploités rentablement depuis des années. Les efforts d’assainissement réguliers entraînent pour la plupart une raréfaction de l’offre, et donc une perte d’attractivité du système aux yeux du client. De plus, les systèmes sont constamment menacés par des volumes partiels non groupables. Prestataire de système et non pas gestionnaire Des études de hwh sur les approches organisationnelles possibles révèlent qu’il ne faut pas un seul gestionnaire de système, mais que plusieurs prestataires de système peuvent être opérationnels dans le trafic par wagons isolés. Dans cette approche désignée comme modèle concurrentiel, les prestataires de système développent Non · A côté des compagnies nationales, il existe d’autres transporteurs ferroviaires qui regroupent des volumes dans le système TWI des compagnies ferroviaires. Traction LD Non · Concurrence dans la traction de trains complets, mais pas dans la traction de trains du TWI entre les gares de triage/nœuds. · Mais pas de monopole naturel. Réservation wagons Traitement des commandes Non Non · De nombreux types de wagons peuvent être loués chez différents prestataires – situation de monopole uniquement pour les wagons de minerais – tendance à la baisse · Traitement des commandes (planifi cation/ gestion du trafic déjà assurées aujourd’hui par les transporteurs ferroviaires). Gare de triage Desserte de proximité Oui Oui · Répartition au sein d’une GT réduit les synergies (monopole naturel) · Répartition des prestations dans zone de proximité augmente les coûts (=> monopole naturel) · Allemagne: exploitation GT par DB Schenker Rail. Suisse: accès libre via CFF Infras tructure. · Problème majeur: l’exploitation des ressources – pertes considérables de synergies si répartition des prestations Graphique: hwh par un seul prestataire pour une gare de triage donnée ou pour le trafic de proximité. Il est toutefois possible aussi que les prestations puissent être fournies par différents prestataires dans différentes régions de trafic de proximité ou gares de triage sans que d’importants avantages en termes de synergies ne soient perdus. On peut aussi imaginer que, dans des régions de trafic de proximité à forte fréquentation, plusieurs prestataires puissent coexister sans que leur exploitation soit menacée ou qu’ils soient désavantagés en termes de coûts de production. Distribution/Achat prestations/ Offre Etude de l’existence de monopoles naturels pour les processus du TWI. leurs réseaux dans la dimension qu’ils choisissent, achètent les différentes prestations partielles (traction, triage, desserte de proximité, etc.), supportent le risque d’exploitation et proposent leur réseau aux clients – des tâches que les actuels domaines d’activité des compagnies ferroviaires ou des transporteurs ferroviaires peuvent prendre en charge. Changement de cap En ce qui concerne l’organisation, on peut se demander si les tâches du prestataire de systèmes, telles qu’on les connaît aujourd’hui, doivent être obligatoirement liées à la production de la prestation, autrement dit, si la mise à disposition et la production doivent être assurées par le même prestataire. Cela peut générer une grande complexité, difficilement maîtrisable. En outre, le degré de perfectionnement élevé que l’on connaît actuellement conduit à une forte dépendance conjoncturelle. Sur ce point, les efforts d’assainissement requis ne devraient pas se concentrer exclusivement sur la raréfaction de l’offre, mais plus particulièrement sur la mise en œuvre d’un degré de perfectionnement optimal et sur l’adaptation accrue à la charge de base et non pas à la charge maximale. Concurrence Dans le cas de la variante avec plusieurs prestataires, il est important que l’accès non discriminatoire aux prestations partielles, notamment aux gares de triage et aux dessertes de proximité, soit garanti. Dans le domaine des prestations de triage, le modèle suisse est très certainement porteur d’avenir, puisque les gares de triage sont exploitées par l’infrastructure et non pas par l’entreprise ferroviaire concurrente. Le plus gros obstacle d’entrée sur le marché Qu’est-ce qui empêche les prestataires potentiels actuels de se lancer en grande pompe dans le trafic par wagons isolés? Indépendamment du fait qu’il existe déjà quelques exemples de clients qui mandatent d’autres prestataires sur des sousréseaux, le plus grand obstacle pour pouvoir se lancer sur le marché est aujourd’hui le faible potentiel de rendement du trafic par wagons isolés. Cela peut être dû au niveau des prix, à la dimension du réseau ou au fait que les potentiels de productivité soient insuffisamment exploités. Des innovations en termes de produits et de technologies sont également requises dans le secteur ferroviaire, traditionnellement conservateur en matière structurelle. Pour finir, l’Etat peut promouvoir le trafic par wagons isolés s’il n’est pas satisfait du résultat du marché. Il s’agit de financer l’infrastructure et de soutenir plus particulièrement la desserte de proximité. Cela se fait idéalement sous la forme d’appels d’offres, suite auxquels le prestataire avec le meilleur rapport prix/prestation se voit attribuer le marché. Avec les éléments concurrentiels décrits plus haut, il peut en résulter de toutes nouvelles perspectives pour le trafic par wagons isolés. www.hwh-transport.de Pharmaceutique / Sciences de la vie / Chimie Journal pour le Transport International 13-14 2013 29 Logistique pharma et healthcare Nouvelles réglementations en vigueur La production, l’entreposage et le transport de médicaments exigent des soins particuliers en matière d’hygiène et de sécurité. Depuis la mimars, de nouvelles En Europe, les exigences posées aux chargeurs et prestataires de services qui ont affaire aux services pharmaceutiques et healthcare, sont devenues plus sévères. C’est qu’à la mi-mars la nouvelle directive de l’Union européenne appelée «Good Distribution Practice» (GDP) est entrée en vigueur. A l’origine, il était prévu d’appliquer les nouvelles réglementations GDP dès le 1er janvier 2013. Interprétation plus stricte L’objectif de la nouvelle directive est de maintenir la qualité et l’intégrité des produits pharmaceutiques tout au long de la chaîne de valeur ajoutée, depuis le producteur jusqu’au patient. Les nouvelles réglementations GDP renforcent ainsi considérablement les exigences, également au niveau des entreprises de transport et de logistique. La principale nouveauté de la norme plus sévère est la suivante: avec effet immédiat le contrôle de la température pour les produits pharmaceutiques et du secteur healthcare est obligatoire non seulement entre 2°C et 8°C, mais aussi entre 15°C et 25°C. La température doit être adaptée obligatoirement aux exigences du producteur ou être fixée en fonction des indications figurant sur l’emballage extérieur. Pour le transport, les véhicules ou les thermo-emballages, ce sont uniquement des installations, équipements ou objets qualifiés qui pourront être utilisés. Après la publication de la nouvelle Photo: Altermatt réglementations plus sévères sont en vigueur dans l’UE. Des réglementations plus sévères s’appliquent au handling logistique de médicaments. norme GDP, une période transitoire de six mois entre en vigueur. Les entreprises sont censées profiter de cette période pour appliquer dans la pratique la nouvelle GDP. Les sociétés et prestataires de services concernés par la nouvelle norme GDP seront, comme jusqu’à présent, régulièrement contrôlés par des inspecteurs externes. Pharmaceutique / Sciences de la vie / Chimie Journal pour le Transport International 13-14 2013 31 Remorques spéciales frigorifiques «Pharmaliner» Euro-Leasing GmbH élargit son offre EuroLeasing GmbH est un prestataire full service pour la gestion de parcs roulants fondé en 1997 et basé à Sittensen près de Hambourg (Allemagne). En 2013, il projette d’étendre ses activités européennes à la GrandeBretagne, à la France et à la Suisse. Euro-Leasing GmbH (groupe MAN Truck & Bus AG), étend son parc de véhicules de location en y ajoutant de nouvelles remorques frigorifiques spéciales. Il s’agit de «Pharmaliners» certifiés qui respectent, selon Marcus Burmeister, directeur ventes et technique, les nouvelles normes «Good Distribution Practice» de l’UE (cf. page 29). Parmi les particularités de ces véhicules figurent entre autres de nouveaux groupes frigorifiques pour systèmes à un ou plusieurs compartiments, des équipements télématiques, GPS, des systèmes de quatre capteurs pour les transports de produits pharmaceutiques, des capteurs de température à trois graduations, des certificats de qualité pour le secteur pharmaceutique et la preuve que le groupe frigorifique a subi des tests conformément aux réglementations de la certification pharmaceutique. Les systèmes télématiques du Pharmaliner servent au contrôle du transport (température, vols et itinéraire) et ré- Photo: Euro-Leasing Depuis peu, il répond aussi aux besoins spécifiques de la logistique pharmaceutique. Marcus Burmeister, directeur ventes et technique d’EuroLeasing, devant un «Pharmaliner». pondent aux exigences de la certification pharmaceutique. M. Burmeister: «Le logisticien pharma profite de la surveillance technique sans faille du véhicule. Les contrôles permanents et l’utilisation de la télématique se traduisent par très peu, voire pas du tout de défaillances.» www.euro-leasing.eu Nouvelles accréditations QEP Une solution passive de Swiss Worldcargo DB Schenker Logistics développe son offre dans le domaine du fret aérien sous température contrôlée. A cet effet, le réseau de sites accrédités devient de plus en plus dense. Les sites de Zurich et Bâle (Suisse), Indianapolis (USA), Tokyo et Osaka (Japon) ainsi que Melbourne et Sydney (Australie) ont été accrédités en dernier en coopération avec Envirotainer, le leader du marché des conteneurs de fret aérien à température dirigée active. Le certificat confirme que Schenker traite les envois thermosensibles de façon professionnelle et conformément aux réglementations, en qualité de «Qualified Envirotainer Provider» (QEP). L’offre s’adresse en particulier aux clients des branches pharmaceutique et chimie. D’ici à la fin mars, DB Schenker compter obtenir l’accréditation pour neuf autres sites du monde entier. Avec ses trois sites de Liège (Belgique), New York-JFK (USA) et Tel Aviv, la première compagnie aérienne israélienne C.A. L. Cargo Airlines est devenue la huitième compagnie aérienne certifiée QEP. Rami Marom, vice-président services au sol de la compagnie, est fier et en attend de nouvelles opportunités. Israël est considéré comme marché prospère en matière de produits pharmaceutiques puisque les spécialistes de la branche estiment la valeur de ce marché à 28 milliards d’USD fin 2014. ah En plus de Swiss °Celcius Active, destiné au transport actif de conteneurs à température contrôlée, Swiss Worldcargo, la division fret aérien de Swiss International Air Lines, propose depuis début mars Swiss °Celcius Passive pour le transport de fret thermosensible dans des emballages dits passifs. «Les sociétés pharmaceutiques et healthcare investissent de plus en plus dans des solutions élaborées dites d’emballage passif pour leurs envois urgents et thermosensibles», explique Markus Scheuber, manager produits Swiss. «Ces envois requièrent aussi des processus standardisés rapides et de grande qualité, ainsi qu’un entreposage adapté sur l’ensemble de la chaîne de distribution.» Swiss garantit que les envois sont entreposés le plus rapidement possible dans le compartiment de température adéquat. Au hub de Zurich, les distances ultra-courtes entre le lieu de stationnement de l’avion et l’entrepôt, essentiellement parcourues dans un tunnel, garantissent une exposition limitée des marchandises aux conditions extérieures. En sus de ses vastes espaces de stockage à Zurich, Swiss Worldcargo a sélectionné un réseau d’escales pour leur capacité à gérer le traitement des produits de soins de santé. Swiss °Celsius Passive peut être combiné avec la solution rapide Swiss X-Presso ou les services fiables de Swiss General Cargo. www.swissworldcargo.com www.envirotainer.com; www.dbschenker.com; www.cal.co.il 32 Europe du Sud-Est & Turquie Journal pour le Transport International 13-14 2013 DTC et Hellmann Photo: Sputnik Rôle croissant des trafics turcs La Deutsche TransportCompagnie GmbH & Co. KG (DTC) coopère nouvellement avec Hellmann Worldwide Logistics GmbH pour le transport routier entre l’Allemagne et la Turquie. DTC, basée à Nuremberg, envoie plusieurs fois par jours des camions chargés de biens industriels et commerciaux vers la Turquie. Ils mettent le cap sur les centres logistiques de Hellmann à Istanbul ou Izmir. Chaque semaine ce sont au maximum 40 poids lourds qui opèrent entre Nuremberg et la Turquie. A Nuremberg, on dénombre actuellement environ 20 départs hebdomadaires à la sortie. En 2012, on y a traité 1200 voyages vers la Turquie. «Hormis les exportations, les importations sont également importantes pour nous. Dans ce secteur, nous De g. à d.: Ralf Greshake (Hellmann) et Wolfgang Grimm (DTC). enregistrons chaque semaine un nombre analogue de camions de fret emballé à l’entrée. Avec une tendance à la hausse», explique Wolfgang Grimm, fondé de pouvoir et responsable Turquie chez DTC. Des trains routiers et megatrailers sont utilisés dans ce trafic. Vers l’est, via des pays tels que la Bulgarie, il faut surtout faire attention au respect du PTAC. En cas de dépassement, DTC opte donc pour la voie maritime Trieste–Turquie et des ferries ro-ro. Elle applique plusieurs méthodes pour simplifier le dédouanement. Pour accélérer le dédouanement import en Allemagne, elle utilise le système «Atlas». Depuis peu, il est aussi possible de procéder au dédouanement bilatéral d’exportations vers la Turquie à l’aide d’un document T1. Pour W. Grimm, c’est un soulagement: «Autrefois, le traitement avec le carnet TIR était compliqué et long. Aujourd’hui nous travaillons plus rapidement, et surtout de façon plus efficace.» www.dtc.de www.hellmann.net pixelio.de Wherever you want... ConneCting Worlds. Be it in China, Kazakhstan or Turkey: With our dense network of 100 locations in over 30 countries, we get your goods to their destination, even via routes off the beaten track. 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Le trafic ferroviaire de marchandises entre Gorice et Nova Gorica a été rendu possible par un accord avec les Chemins de fer slovènes (SZ) et l’adminis La société ferroviaire Inrail dont le siège opérationnel est à Udine, la capitale de la région nord-est italienne du Frioul, vient de lancer des transports de marchandises avec des locomotives diesel via le passage frontière slovène de Nova Gorica. Inrail est spécialisée dans le transport de matières premières telles que le bois et le charbon, mais aussi l’acier, la ferraille et les produits métallurgiques. Avant d’ouvrir ce service, elle a conclu un accord avec la SZ et l’AZP. «Nous sommes heureux d’être après Trenitalia la prochaine compagnie ferroviaire italienne à proposer des services en Slovénie. Il s’agit pour nous d’une amélioration notable de nos trafics», explique Lucio Gentile, manager commercial Photo: Inrail tration slovène des chemins de fer AZP. Inrail traverse désormais régulièrement la frontière italoslovène près de Gorice. d’Inrail. Il en a profité pour remercier le partenaire slovène pour sa coopération proactive et également ses clients pour leur soutien de longue date. Six trains par semaine Le premier train de 17 wagons a franchi la frontière le 13 janvier. Il circulait pour le compte de la société Acciaierie Bertoli Safau du groupe Danieli. Les trains opèrent régulièrement depuis le mois de février et offrent six départs par semaine. Afin de garantir une présence solide en Slovénie et de renforcer la coopération avec les partenaires locaux, Inrail a E-Freight à l’aéroport de Bologne L’administration de l’aéroport de Bologne (nord de l’Italie) a introduit le système électronique de traitement du fret eFreight que promeut l’association du transport aérien international Iata. A la suite de cette mesure, on peut s’attendre à une simplification et accélération considérables des expéditions de/vers l’aéroport Guglielmo Marconi situé à 6 km au nord-ouest de Bologne. Alors qu’un traitement classique demande jusqu’à 30 différents documents d’accompagnement, le système numérique permet de faire baisser sensiblement les coûts. Il réduit en outre les risques de pertes de données et de non respect de délais. Hormis une plus grande sécurité en matière de données, on peut surtout même ouvert un bureau d’exploitation à Nova Gorica. Il s’agit en fait du troisième site de la société fondée en 2009 et dont le siège juridique est à Gênes. A noter qu’aujourd’hui elle fait circuler 80 trains par semaine. Parmi les lignes desservies figurent: Udine–Tarvisio, Osoppo–Tarvisio, San Giorgio di Nogaro–Tarvisio, Villa Opicina–Osoppo et Villa Opicina– Udine. Inrail coopère non seulement avec Trenitalia et SZ, mais également avec Udine Cividale Railways, CFF, Rail Cargo Austria et Deutsche Bahn. ah www.inrail.it Alitalia s’adapte s’attendre à des économies de coûts de 4,9 milliards par an à l’échelle mondiale. L’environnement en profite également dans la mesure où la consommation de papier est réduite et l’envoi moins lourd. Selon l’Iata, l’e-Freight sera introduit en 2013 également dans les pays Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine). A partir de 2015, tous les vols fret seront traités selon ce système (cf. page 17). L’aéroport de Bologne accueille chaque année 5,5 M. de passagers et transborde environ 33 000 t de fret. Parmi les principaux acteurs du marché fret local figurent les sociétés Air Cargo Italia, Marconi Handling et Swissport Cargo. hdj www.bologna-airport.it Après la démission du président du directoire Andrea Ragnetti et l’annulation de la commande de 17 A320-200 en raison du mauvais résultat 2012 (–280 M. d’EUR), Alitalia opérera à partir de l’été une fois de moins par semaine de Milan-Linate (quatre fois/sem.) et de Rome-Fiumicino (trois fois) vers Londres-Heathrow. La fréquence augmente en revanche vers Londres-City qui sera touché 18 au lieu de onze fois/sem. depuis Milan et nouvellement six fois/sem. depuis Rome. Depuis la capitale plusieurs lignes moyen-courriers seront desservies plus souvent: Beyrouth (dix au lieu de huit/sem.), Tbilissi (quatre au lieu de deux), Tripolis (deux au lieu d’un) et Erevan (trois au lieu de deux). www.alitaliacargo.com To the point WHICH SERVICE DO YOU NEED? Universal Africa Lines is specialized in break bulk and project cargoes for the oil & gas industry. We offer a regular direct liner service with short transit times from Europe, USA and SA from and to West-, Southand East Africa. www.ualalliance.com U ALLIANCE Afrique Journal pour le Transport International 13-14 2013 35 Etude Analytiqa «Africa Logistics 2012» L’Afrique, la «nouvelle Asie»? L’institut de recherche Analytiqa prévoit un bel avenir pour la logistique sur le continent africain. L’analyse de la situation actuelle et les prévisions jusqu’en 2016 dans huit pays d’Afrique du Nord et d’Afrique noire révèlent non seulement de bonnes opportunités L’étude d’Analytiqa a analysé la situation de l’intérieur et ne met pas l’accent sur les activités d’acteurs internationaux en Afrique, mais sur le développement intérieur, en se concentrant sur les huit marchés les plus importants, du Caire au Cap. Dans l’ensemble, on attend en Afrique des investissements dans la logistique du commerce de détail et d’entreposage d’ici à 2016. Les producteurs comme les prestataires vont investir 28,8 milliards d’USD dans leur équipement logistique dans les quatre années à venir. On s’attend à une croissance des marchés de plus d’un tiers, soit 38%. Les pays très peuplés comme le Kenya, le Maroc, le Nigéria et l’Ouganda devront renoncer à des taux de croissance élevés, tandis que l’Afrique du Sud, marché logistique le plus important et le plus développé, peut cibler une croissance annuelle de son secteur logistique de 4%. Selon l’étude, les denrées alimentaires sont au centre du développement. Les Etats africains passeront de plus en plus de l’exportation directe à la transformation de la production agricole. Ce qui offre des opportunités aux logisticiens Photo: Transnet National Ports Authority (logistique de contrat p. ex.), mais aussi une progression constante des marchés intérieurs. Soleil ou nuages dans le ciel conjoncturel? L’Afrique connaît les deux. 3PL ainsi qu’aux transports réfrigérés. En revanche, l’infrastructure insuffisante, les conditions de travail et la bureaucratie de l’Etat présentent quelques risques. L’Afrique est-elle réellement «la nouvelle Asie», comme le suggère Mark O´Bornick, directeur de recherche d’Analytiqa? Il est permis d’en douter. Les répercussions du printemps arabe se font largement ressentir, comme le montrent d’autres études telles que l’Agility Emerging Markets Logistics Index 2013 – l’Egypte, la Tunisie et la Libye ont ainsi nettement perdu en croissance et de leur attractivité pour les investisseurs. Même les entreprises chinoises ont découvert les limites de la croissance en Libye notamment. Tandis que les problèmes liés à l’instabilité politique et aux troubles latents ne sont pas encore réglés dans des pays comme le Kenya, ainsi que l’ont montré les récentes élections. cd www.analytiqa.com Botswana: connexion recherchée via le rail Portail d’information pour le plus grand terminal africain Le Botswana cherche une connexion logistique avec la mer via son voisin, la Namibie, pour faciliter l’exportation de ses matières premières. Un terminal de charbon doit être créé à cet effet dans la Walvis Bay. Le Botswana souhaite assurer lui-même les investissements requis de 4 milliards d’USD, mais émettra un appel d’offres pour la construction de la ligne de liaison. Une liaison de 1500 km est prévue entre la mine de charbon de Mmamabula et le port maritime en Namibie. Les déclarations correspondantes ont été faites le 12 mars 2013 par les pouvoirs publics. Les projets ne sont pas nouveaux, car le Botswana prévoit depuis longtemps de se différencier sur le plan économique. L’étude de faisabilité de la Banque mondiale en 2011 et l’engagement de 21 groupes n’ont toutefois pas encore abouti à une décision. Le premier coup de pelle de ce projet dont le coût global est estimé à 9 milliards d’USD n’est pas encore à l’ordre du jour. www.gov.bw Le Lagos Ports Complex (LPC) a annoncé l’introduction d’un système d’information électronique, le Ports Information Management System (Pims). Habib Abdullahi, directeur des autorités portuaires, a parlé là d’un projet pilote pour les autres ports du Nigeria, mais aussi d’une solution pour fournir des informations exactes en temps réel aux clients. Cette nouveauté doit permettre de moderniser le plus grand terminal à conteneurs d’Afrique, Apapa Quay, près de Lagos. Le terminal est actuellement exploité par A.P. Møller Apapa Terminals Ltd, filiale du groupe A.P. Møller Maersk, qui a investi env. 200 M. d’USD depuis 2006 dans cette installation et qu’elle compte développer d’ici à 2016 grâce à 130 M. d’USD supplémentaires. Le directeur, Dallas Hampton, a également attribué la faible croissance des chiffres de transbordement de 628 000 TEU en 2011 à 650 000 TEU en 2012 à la planification insuffisante des plages horaires. A moyen terme, 1 M. de TEU devront être transbordés par an via le terminal. www.nigerianports.org 36 Amérique du Nord et Amérique latine Journal pour le Transport International 13-14 2013 Les infrastructures US freinent la logistique Le point faible, c’est l’arrière-pays Tous les quatre ans, l’association US des ingénieurs publie une vaste étude sur l’état de la nation en matière d’infrastructures de trans port et de logistique. Le rapport publié le 19 mars donne de mauvaises notes aux pouvoirs publics et exige des investissements massifs Ce lobby avance des chiffres très impressionnants: si d’ici 2020 un montant total de 846 milliards d’USD n’est pas investi dans la construction routière, 39 milliards d’USD dans les aéroports et tout de même 16 milliards d’USD dans les ports de mer et les voies navigables, l’économie US risque en même temps un manque à gagner de l’ordre de 3,1 billions d’USD. Compte tenu de la quintessence de l’étude actuelle, le titre de cette dernière ne surprend pas: «Inaction: les effets des investissements dans les infrastructures sur l’avenir des USA». En étudiant la supply chain, l’association Asce vise surtout les trafics avec l’arrière-pays. Elle confirme que les ports et terminaux disposent d’infrastructures largement adéquates, mais toutes les capacités offertes par le port ne servent à rien si les goulets d’étranglement sont transférés sur les autoroutes et liaisons ferroviaires. Rien qu’au niveau des autoroutes, quelque 145 000 km ont besoin d’être réparés. S’y ajoute qu’aux USA les camions fournissent dans le transport de marchandises des prestations quotidiennes deux fois plus élevées qu’en Europe. Les intervalles entre les réparations sont donc nettement plus courts. La critique de l’association est compréhensible surtout en ce qui concerne la construction routière et la navigation fluviale. Le ton est toutefois un brin exagéré. Il ne faut pas oublier qu’en matière d’infrastructures les USA occupaient en 2012 la quatrième place du Logistics Performance Index de la Banque mondiale. Le transport ferroviaire de marchandises, qui achemine 42% des marchandises en Photo: Federal Railroad Association en particulier dans la construction routière, les aéroports et ports de mer et les voies navigables afin de faciliter les flux commerciaux. L’état des infrastructures US est moins dramatique que décrit par l’association Asce. trafic domestique, bénéficie de fonds importants financés depuis 2013 par des entreprises du secteur énergie. Et pour les ports en partenariat public-privé, les actionnaires privés ont annoncé en 2012 des investissements de 46 milliards dans les infrastructures, et ce jusqu’en 2017. Christian Doepgen www.asce.org www.aapa-ports.org 19 rames de métro de l’Espagne jusqu’au Pérou La métropole Lima, la capitale du Pérou, est en train de développer les transports publics. Dans ce contexte, Alstom Transport a été chargée de livrer à cette ville 19 rames de métro composées chacune de cinq wagons. Le transport de ce fret exigeant de Santa Perpetua en Espagne jusqu’à Lima au Pérou a été confié à Geodis qui a choisi Wallenius Wilhelmsen Logistics pour le tronçon maritime entre l’Europe et l’Amérique latine. Selon Alice Brassem, responsable projet transport chez Alstom, il faut acheminer 15 wagons par mois. 95 wagons sont destinés à Lima. Chaque wagon a une longueur de 16 à 18 m, une largeur de 2,9 m et une hauteur de 3,9 m. FMC 1037 NF – IATA NO. 01-1-5000/0014 MANACO INTERNATIONAL FORWARDERS, INC. Wallenius a été choisi pour le plus grand tronçon non seulement en raison de sa liaison directe mensuelle entre l’Espagne et le Pérou, mais aussi pour sa flotte comprenant des cargos ro-ro. On est particulièrement fier du fait que les wagons de métro ont pu être transportés avec de propres remorques équipées de rails . Depuis le lieu de production à Santa Perpetua, le fret a été acheminé par voie terrestre jusqu’au port de Santander. Patrick Mead de Wallenius souligne avec fierté le transbordement simple: «Les wagons sont chargés directement sur le navire, il n’y a pas de transbordement risqué par grue.» Jusqu’ici 35 wagons ont été embarqués comme prévu. www.2wglobal.com AMMAN BUILDING P.O. BOX 13081 PORT EVERGLADES FT. LAUDERDALE, FL 33316 · (954) 463-6910 Telefax (954) 463-3509 · E-Mail: [email protected] www.mifi.com WORLD WIDE SHIPPING BY LAND, SEA & AIR OUR SUCCESS IS BUILT ON SERVICE NEWYORK/NEW JERSEY OFFICE: 22 McCLELLAN ST. NEWARK, NEW JERSEY 07114 · (973) 622-3990 Asie Photo: Maersk Journal pour le Transport International 13-14 2013 Maersk veut ouvrir un bureau au Myanmar. Les choses bougent au SudEst asiatique Une ère nouvelle au Myanmar La levée de l’embargo commercial par l’UE et les USA en 2012 rend cet Etat du SudEst asiatique non seulement plus attrayant pour les investisseurs, mais aussi pour l’implan tation de succursales d’entreprises étrangères. Avec ses filiales Maersk Line et MCC Transport, le groupe danois MøllerMaersk aura probablement sa propre succursale au Myanmar dès le second semestre 2013. L’élection d’un Président civil en 2011 signifie pour le Myanmar la fin d’une dictature militaire qui a duré plusieurs décennies. Début mars 2013, l’UE a annoncé dans une lettre officielle qu’elle cherchera à l’avenir un partenariat commercial avec ce pays. Le secteur maritime a réagi rapidement à l’ouverture du Myanmar. Avec une propre représentation de ses sociétés affiliées Maersk Line et MCC Transport (spécialisée dans le transport intra-asiatique), le groupe danois Møller-Maersk implante sans tarder le leader de la branche navigation de ligne dans ce pays. Pendant ces 20 dernières années, Maersk a opéré avec un agent local au Myanmar. L’autorisation d’ouvrir son propre bureau permet à l’entreprise de participer bientôt aux développements que connaîtra le Myanmar, un fait qui «réjouit beaucoup» le directeur de Maersk Thaïlande, Henrik Jensen. Un marché très prometteur Selon les déclarations de Maersk, le Myanmar a enregistré l’année dernière un volume de transbordement de 400 000 TEU. Ce pays est jusqu’ici le seul marché inexploité du Sud-Est asiatique. Il possède pourtant des ressources intéressantes, notamment du minerai et des pierres précieuses. Le Myanmar applique actuellement des réformes significatives afin de promouvoir des investissements étrangers et de donner un coup de fouet au com- 37 merce. Compte tenu du retour dans ce pays de la Banque mondiale et des crédits japonais, le nouveau gouvernement espère pouvoir lancer rapidement des projets d’extension des infrastructures. La situation géographique du Myanmar, entre la Chine et l’Inde, est extrêmement favorable, estime Maersk. Avec une population d’approximativement 60 M. d’habitants, le pays a de plus tout ce qu’il faut pour devenir un marché important en matière de biens de consommation, précise la société. Actuellement, Maersk propose quatre départs par semaine depuis Yangon. Il se pourrait que le carrier profite bientôt de processus plus rapides. Le gouvernement du Myanmar a en effet annoncé qu’il projette d’assouplir les processus bureaucratiques en relation avec les transports maritimes via Yangon. C’est ainsi que le dédouanement des importations serait à l’avenir plus rapide. Vers un port en eau profonde Pour l’instant on ne sait pas encore comment avance le projet de nouveau port en eau profonde à Dawei sur la côte ouest du pays. Le nouveau port fait partie d’une zone logistique prévue en coopération avec le pays voisin qu’est la Thaïlande (cf. ITJ 11-12/2013, page 24). Le ministre thaïlandais des Transports, Chadchat Sittipunt, a en effet annoncé en février que le projet est provisoirement gelé. Des investisseurs japonais se sont retirés du projet à la suite de désaccords sur l’application des plans. Dawei, situé à proximité de la frontière thaïlandaise et à seulement environ 250 km de la capitale Bangkok, est censé devenir le futur hub de transhipment du Myanmar et de la Thaïlande. Antje Veregge www.maersk.com Ictsi a réalisé un bénéfice en 2012 L’exploitant de terminaux International Container Terminal Services Inc. (Ictsi) a enregistré l’année dernière une hausse tant du chiffre d’affaires que du bénéfice. L’entreprise dont le siège social est à Manille (Philippines) a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 729,3 M. d’USD dans le secteur des activités portuaires, ce qui correspond à un mieux de 10% par rapport à l’année précédente. Pendant cette même période, le bénéfice après impôts de cet exploitant de terminaux a lui aussi grimpé de 10%, pour passer de 130,5 M. d’USD en 2011 à 143,2 M. d’USD en 2012. Les résultats du transbordement sont par conséquent satisfaisants. Ensemble, les terminaux Ictsi ont transbordé à l’échelle mondiale 5,63 M. de TEU en 2012, soit +8% par rapport à 2011. Au dire de la société, l’amélioration est imputable au commerce en hausse, aux activités avec les nouvelles lignes maritimes et à la conteneurisation de fret divers. Les nouveaux ports de Portland (USA) et Rijeka (Croatie) ainsi que les nouveaux terminaux de Djakarta (Indonésie) et de Karachi (Pakistan) y ont aussi contribué. La société prévoit pour 2013 des investissements d’environ 550 M. d’USD dont une grande partie sera consacrée à la construction de terminaux en Argentine et au Mexique ainsi qu’à l’extension des installations existant à Colombia et Davao (Philippines). av www.ictsi.com 38 Divers Journal pour le Transport International 13-14 2013 Pro domo ITJ online a un nouveau look Le printemps est la saison du renouveau. Nos abonnés et les lecteurs de la newsletter en ligne ITJ Daily y ont également droit puisque l’ITJ se présente différemment sur la toile. Cidessous les principales nouveautés pour une navigation plus simple. «Nous avons donné un nouveau look au site web de l’International Transport Journal», explique David Pereira, responsable marketing & ventes de Swissprofessionalmedia, la société éditrice du magazine spécialisé paraissant en trois langues et dont la création remonte à 1939. Il précise toutefois qu’une chose n’a pas changé: le rose demeure la couleur dominante de notre site web, un site que vous trouverez à l’adresse habituelle. Une structure optimalisée Le journal ne se limite d’ailleurs pas toujours à ses trois langues «classiques», l’allemand, l’anglais et le français. Prenez par exemple le supplément du numéro que vous tenez entre les mains: dédié Impressum Rédaction et édition swissprofessionalmedia AG Grosspeterstrasse 23, Postfach, CH-4002 Bâle Tél.: +41 58 958 95 00 Fax: +41 58 958 95 90 E-mail administration: [email protected] E-mail rédaction: [email protected] E-mail individuel: pré[email protected] Internet: www.transportjournal.ch Direction: Oliver Kramer Rédacteur en chef / Directeur de publication: (cd) [email protected] +41 58 958 95 10 Rédaction: (ra) [email protected] +41 58 958 95 03 (ah) [email protected] +41 58 958 95 22 (av) [email protected] +41 58 958 96 58 (it) [email protected] +41 79 776 51 30 Réseau mondial de correspondants: Johannes Angerer (Feldkirch) Eckhard-Herbert Arndt (Hambourg) Rüdiger Arndt (Ferrol) Dr. André Ballin (Moscou) Sebastian Becker (Varsovie) Claudia Benetti (Effretikon) Eckhard Boecker (Kisdorf) Martin Brückner (Francfort s. M.) Anthony Coia (Washington) Jos W. Denis (Heesch) Lutz Ehrhardt (Hambourg) Gordon Feller (San Rafael) Joseph Richard Fonseca (Mumbai) Anitra Green (Muttenz) Harald Jung (Milan) Beat Keiser (Lugnorre) Ralf Klingsieck (Paris) Dr. Robert Kluge (Leipzig) Dr. Christine Kulke-Fiedler (Berlin) au salon intermodal de São Paulo (Brésil) et disponible en Amérique latine également en version espagnole et portugaise, vous pouvez par conséquent le consulter en ligne... en cinq langues! Hormis des versions PDF d’anciens numéros, uniquement à la disposition des abonnés à l’ITJ, le nouveau centre de services de notre site web vous propose aussi un accès direct à la liste des salons et conférences ainsi qu’à Worldtrans. Le répertoire international des transitaires et logisticiens, publié par notre maison d’édition trois fois par an en version papier, est depuis 40 ans un outil précieux pour le secteur du commerce international. Last but not Le nouveau site web de l’ITJ vous offre davantage de possi bilités et un nouveau look plus attrayant. Photo: Swissprofessionalmedia least, la newsletter ITJ Daily se présente elle aussi sous une forme plus attrayante. Que pensez-vous de notre nouvelle offre en ligne? Faites-nous part de vos réactions! www.transportjournal.com France, Italie, Espagne, Portugal, Pays des Balkans, Malte, Afrique du Nord, Israël: [email protected] +41 58 958 96 88 Mobile: +41 79 466 35 95 Iris Martin (Hambourg) Manik Mehta (New York) Josef Müller (Vienne) Barbara Odrich (Yokohama) Katja Ridderbusch (Atlanta) Dirk Ruppik (Surat Thani) Holger Schlote (Istanbul) Angelo Scorza (Gênes) Wilf Seifert (Zurich) Heiner Siegmund (Hambourg) Frank Stier (Sofia) Suisse romande, Suisse italienne, Emirats Arabes Unis, Annonces d‘emploi/Annonces immobilières: [email protected] +41 58 958 95 16 Mobile: +41 79 674 29 52 Gestion annonces: [email protected] [email protected] +41 58 958 95 12 +41 58 958 96 29 Marketing: [email protected] +41 58 958 96 39 Traduction: [email protected] [email protected] +41 58 958 95 23 +41 58 958 95 21 Maquette: [email protected] [email protected] [email protected] +41 58 958 95 11 +41 58 958 95 17 +41 58 958 96 04 Comptabilité: [email protected] Fax: +41 61 564 37 00 Abonnement / Diffusion: [email protected] +41 58 958 96 48 Impression et expédition: Printec Offset, D-34123 Kassel Publicité: Salons et nouveaux marchés, Amérique latine: [email protected] +41 58 958 95 14 Mobil: +41 79 225 18 78 Suisse alémanique (sauf annonces d’emploi / annonces immobilières), Bavière (codes postaux 8+9), Autriche, Grande-Bretagne (expédition+trafic aérien), Turquie, Iran: [email protected] +41 58 958 95 07 Mobile: +41 79 305 48 40 Allemagne, Benelux, Pays nordiques, Royaume-Uni, Irlande, Japon, Corée du Sud, Afrique du Sud: [email protected] +41 58 958 95 04 Mobile: +41 78 688 87 90 Europe centrale et de l’Est, Asie centrale, Grèce, Chypre: [email protected] +41 58 958 95 27 Mobile: +41 78 688 87 92 +41 58 958 96 18 Référence bancaire: Credit Suisse, Bâle, Swift CRES CH ZZ 80A IBAN: CH23 0483 5030 8286 3100 0 CHF IBAN: CH75 0483 5030 8286 3200 4 EUR Lieu d’exécution et de juridiction: Bâle, Suisse Toute reproduction ou représentation, même partielle, des pages publiées est soumise à notre autorisation expresse. Le JTI décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont soumis. 74e année ISSN 2235-8099 Parution bimensuelle/Abonnement: 220 CHF (frais de port en sus) Swissprofessionalmedia AG est membre associé de la Fiata et de la Tiaca. Des choses de la vie / Liste des annonceurs Journal pour le Transport International 13-14 2013 39 Ces esprits auxquels on fait appel «Phrase: la rigidité des opinions normales qui ne changent jamais.» Karl Kraus, écrivain satirique et critique autrichien Vous souvenez-vous encore de la variante du célèbre jeu «Bingo» qui caricaturait l’utilisation souvent vide de sens de phrases, mots à la mode ou mots-clés? On parlait irrévérencieusement de «Bullshit-Bingo», lorsqu’un orateur moyen utilisait abusivement des termes amplement connus tels que création de valeur, défi, shareholder value, etc. S’il avait involontairement utilisé toutes les figures de rhétorique sélectionnées par son auditoire, c’est celui qui criait le premier «Bingo!» qui gagnait. Les successeurs de cette évolution sont les trois esprits des temps modernes, auxquels on fait référence sous forme de mots-clés dans les étages directoriaux des sociétés, à savoir l’esprit d’entreprise, l’esprit d’équipe et l’esprit de corps, si souvent exigés des collaborateurs. «Nous sommes tous des entrepreneurs!» Peu de citations ont eu autant de panache. L’idée que chaque collègue exécute toujours ses tâches avec un maximum de flair pour le marché, d’engagement et de diligence, fascine. Mais la réalité est souvent toute autre. D’une part, il n’est pas donné à tout le monde d’être un fondateur et un leader. Et, d’autre part, l’action entrepreneuriale Liste des annonceurs exige aussi de l’autonomie et de la responsabilité qui ne sont pas compatibles avec n’importe quel profil de travail, si l’on veut éviter le chaos dans l’entreprise. En aucun cas, ce principe ne peut donc être appliqué à tous les niveaux. L’esprit d’équipe est un fluide qui se glisse régulièrement dans le vocabulaire des entreprises. Ce faisant, on n’exprime pas uniquement un appel à exécuter les tâches de l’entreprise en tant que communauté. Il s’agit aussi et surtout de l’égalité entre tous au sein de la hiérarchie de l’entreprise, une égalité qui se définit exclusivement par la fonction et non pas par la compétence. Cela nous rappelle les premiers temps de l’Armée rouge, où il n’y avait pas d’officiers, mais uniquement des «spécialistes en commandement». Le système trouve toutefois ses limites lorsqu’il est question de la responsabilité de planifications futures ou d’erreurs passées. Beaucoup de ceux qui aiment avoir le droit à la parole se mettent alors discrètement en retrait, se désignant comme simple «spécialiste» subordonné. L’Armée rouge a d’ailleurs dû bien rapidement renoncer au principe susmentionné, en adjoignant à regret des commissaires aux supérieurs reconnus. Aujourd’hui, on les appellerait des contrôleurs. Universal Africa Lines c/o HMT International L’esprit de corps est le fondement de la culture de conjuration. Avec l’expression «Nous sommes tous dans le même bateau!», déclamée si souvent sur un ton dramatique, nous rappelons que tout le monde est exposé de la même façon aux tempêtes de l’évolution économique et que donc, chacun doit être prêt à défendre son poste et à faire des sacrifices. Aucun navire n’est jamais totalement à l’abri de la houle et du vent et, dans certaines petites équipes, chaque personne compte. En revanche, le risque n’est pas toujours réparti de la même façon au sein d’une équipe. Même si tout le monde est concerné par un éventuel naufrage, on se pose la question, comme pour le «Titanic», de savoir dans quelle classe on voyage et quelle est la distance entre la cabine et les canots de sauvetage. Malgré son entêtement, on peut donc saluer le célèbre capitaine Ahab, qui tenait à affronter Moby Dick dans n’importe quelle situation. Ou les fameux musiciens de l’orchestre du «Titanic», qui, jusqu’au bout, n’ont pas voulu abandonner leurs instruments et les passagers désespérés: ils avaient définitivement renoncé à faire des phrases. Christian Doepgen The Port of Corpus Christi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Shipping & Forwarding B.V. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 Röhlig & Co. Holding GmbH & Co. KG . . . . . . . . . . . . . . . . .4 A.M Cargo For World Transportation . . . . . . . . . . . . . . . .22 bremenports GmbH & Co. KG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 IAG Cargo Carrus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 ITX Cargo Srl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 LPL Lamprecht Pharma Logistics AG . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 Etihad Airways . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 LKW WALTER Internat. Transportorganisation AG . . . . . . .26 Fixemer Logistics GmbH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 Franzosini SA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 M & M Militzer & Münch International Holding AG . . . . . .32 Saco Shipping GmbH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40 Swiss World Cargo Swiss Internat. Air Lines Ltd. . . . 17, 19, 20 Transfreight AG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 Turkish Airlines Inc. Türk Hava Yollari A.O. . . . . . . . . . . . . .30 Manaco, International Forwarders Inc. . . . . . . . . . . . . . . . .36 VIA MAT MANAGEMENT AG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 Genel Transport Ltd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 Messe München GmbH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 W.R. Zanes & Co. of LA Inc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22 Grimaldi Cia di Navigazione . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Moor Transport AG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 WCA Family of LogisticNetworks . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 25 years of experience... www.saco.de ... cooperation that works! You can find us at the ALLINK stand no. # C-160 (14 th Street) during the intermodal South America, Sao Paolo 13 · 14 | 28 mars 2013 Édition française PO A M W C W O · M R N A L .C O EGALEMENT DISPONIBLE EN ESPAGNOL ET EN PORTUGAIS U TJ O W.T R A N S .C O M · W W W .T R OR W · W AL SP O N UR N RT J ÉRIQUE PÉNINSULE IB L ATINE E U IQ R É M A ET W .T R ANS P O R TJ O U R NA L. Spécial Péninsule Ibérique et Amérique latine Journal pour le Transport International 13-14 2013 ITJ on ale Int ern ati ort Tra nsp ft Ze itsc hri Ce Spécial fait partie du numéro 13-14 / 2013 de l’ITJ 2013 | 28. März om 13 · 14 nal.c spor tjour www.tran ABE E AUSG DEUTSCH er und englisch gbar) tischer in iden ion verfü (auch cher Vers französis Specia l’indépendance latino-américaine, a nd t spanne Weltum ienst verbinde 11 ers-D Rickm Amerika Asien und werb Wettbe lwagenverkehr 27 Einze dit: «La caractéristique de petites répu- Der Chancen hat seine r Mark Mit Mya attraktive sich ein Chère lectrice, cher lecteur, Simon Bolivar, figure emblématique de l: erika Lateinamrien Beilage und Ibe send t Wegwei nmar öffne 3 t 37 bliques est la stabilité, celle des grandes la capacité de changer.» Aujourd’hui, cette déclaration est encore tout aussi valable pour l’Amérique latine, un sous- Agility mise sur l’intégration en Amérique latine continent aux multiples facettes, et pour la péninsule Ibérique. Le bon mé- Un optimisme inébranlable et un développement organique caractérisent Agility en Amérique latine. L’ancien et le nouveau CEO de cette région répondent aux questions de l’ITJ. lange d’innovations et de stabilité est certainement aussi déterminant dans la branche logistique. 06 Avec nous, franchissez la mer jusqu’aux ports et terminaux brésiliens, colombiens, espagnols et portugais, Les ports portugais résistent à la crise Quels ports portugais sont satisfaits de 2012? Et pour quels motifs? La rédactrice de l’ITJ Antje Veregge a la réponse à ces questions. 09 prenez l’avion jusqu’au Mexique et en Equateur, sillonnez les routes du Brésil et de l’Espagne et suivez les traces de la logistique colis lourds dans les Etats d’Amérique centrale et du Chili! Ce supplément de l’ITJ, qui paraît non seulement dans les trois langues habituelles mais aussi en portugais et en 05 IAG Cargo: Baisse du volume de fret 17 Vols de chargements: Sur les routes brésiliennes 05 LH Cargo: Vers Guadalajara au Mexique 19 Renfe Mercancias: Un plan logistique pour l’Espagne? 06 Agility région Amérique latine: Entretien avec M. Bible et F. Casamitjana 19 América Latina Logistica: Résultat annuel 2012 solide 08 Port de Barcelone: Capacités multipliées par deux 21 Terminal à conteneurs Buenaventura: Des investissements en Colombie 09 Portugal: Un mieux dans les ports 21 Freightplus: Engin lourd au Chili 10 Brésil: Ports et terminaux plus efficaces 22 TAM : Adhésion à Oneworld 13 Daco Heavy Lift de Centro América: Colis lourds en Amérique latine 22 Quito en Equateur: Inauguration d’un aéroport 15 Toyota en Espagne: Expansion via la logistique pièces 22 Impressum Couverture: vue sur le Pain de Sucre Photo: thinkstock espagnol, sera distribué lors de l’Intermodal 2013 à São Paulo au Brésil. Nous vous y donnons rendez-vous! Bom día y adiós, Christian Doepgen Rédacteur en chef Spécial Péninsule Ibérique et Amérique latine Journal pour le Transport International 13-14 2013 IAG Cargo achemine moins de fret Iberia, souci numéro un d’IAG Après une augmentation du volume de fret annuel en 2012, la tendance s’est adaptée en Photo: Iberia 2013 à l’évolution générale. Des grèves ont en outre freiné les activités d’Iberia. L’intégration dans la flotte de deux A330-300 – le «Tikal» le 15 février (ci-dessus) suivi du «Costa Rica» le 28 février – était pour Iberia l’occasion de faire la fête, ce qui est de plus en plus rare. «Iberia doit s’adapter pour survivre», c’est en ces termes rudes que Willie Walsh, patron de l’International Airlines Group (IAG) a commenté le bilan annuel du groupe formé par British Airways et Iberia. C’est avec des pertes opérationnelles de 351 M. d’EUR à comparer à un bénéfice de 347 M. d’EUR pour British Airways, que le partenaire espagnol, ses déficits, ses amortissements élevés, ses coûts d’assainissement et ses charges dues aux pensions ont poussé le groupe dans le rouge. Ce dernier a en effet essuyé une perte de 923 M. d’EUR. Des grèves et des annulations de vols en février et au cours de la première quinzaine de mars ont été les réactions aux économies de coûts annoncées pour les sites espagnols. Le 13 mars un accord a finalement été conclu avec les syndicats et le conflit du travail a été réglé pour l’instant. Pour le fret, l’année 2012 a été meilleure au point de vue financier: IAG Cargo a réalisé un bénéfice de 1,217 milliard d’EUR, soit 2,3% de plus qu’en 2011, et ce bien que les prestations aient baissé de 1,2%. Les recettes ont augmenté de 3,6%. Steve Gunning, directeur d’IAG Cargo: «En dépit de l’environnement économique difficile, et qui demeure un défi, nous avons continué d’intégrer nos activités.» Il comptait d’ailleurs poursuivre sur cette voie, mais les deux premiers mois de l’année se sont soldés par une baisse de la prestation de transport de 7,7% à 431 M. de FTK en janvier et de –8,2% à 434 M. de FTK en février. Alors que les deux parties du groupe ont enregistré des baisses, celles d’Iberia étaient particulièrement fortes: –17% (83 M. de FTK) en janvier et même –22,7% (75 M. de FTK) en février. www.iagcargo.com 5 Nouvelle destination au Mexique pour LH Cargo Depuis le 2 mars, Lufthansa Cargo dessert la ville mexicaine de Guadalajara en avions-cargos MD-11. Deux fois par semaine, la ligne fret allemande opère entre la plaque tournante de Francfort et la métropole du haut plateau mexicain après des escales aux USA et à Mexico. C’est surtout pour les entreprises de l’industrie high-tech que Guadalajara est un centre important. Au cours de la dernière décennie, plus de 600 sociétés de la branche se sont implantées dans cette région. L’industrie automobile a elle aussi découvert la région autour de Guadalajara comme site de nouvelles usines. Un autre point fort de la branche exportations de cette ville, située à 500 km à l’ouest de la capitale, est le secteur agricole. Plus de la moitié de la production agricole mexicaine provient du nord-ouest de ce pays qui a la deuxième plus forte population d’Amérique latine. «Le secteur industriel autour de Guadalajara s’est fortement développée ces dernières années», explique Andreas Otto, membre du comité directeur et responsable produits & ventes de Lufthansa Cargo, en commentant le choix de cette destination. «Ce nouveau vol nous permet de renforcer notre présence sur le marché mexicain croissant et de rendre le réseau global plus attrayant pour nos clients.» Ce réseau comprendra à partir de l’horaire d’été, entrant en vigueur le 31 mars, 317 destinations dans 106 pays. 48 villes sont desservies en trafic all-cargo, dont neuf en Amérique latine. www.lufthansa-cargo.com www.aeropuertosgap.com.mx 6 Spécial Péninsule Ibérique et Amérique latine Journal pour le Transport International 13-14 2013 Agility – un Américain en Europe «Plus présent et plus fort» Michael Bible a été nommé récemment directeur d’Agility Europe. Précédemment, il a assumé pendant cinq ans les fonctions de directeur d’Agility en Amérique. A peine entré en fonctions à Bâle, M. Bible a pris le temps de répondre à quelques questions sur le transport et la logistique en Amérique latine que lui a posées Christian Doepgen, rédacteur en chef de l’ITJ. Jetons un coup d’œil sur les activités d’Agility en Amérique latine. Les débuts étaient plutôt modestes... C’est vrai. Nous avons commencé en qualité de prestataire 3PL, mais nous souhaitions croître. C’est par une joint-venture au Chili que tout a vraiment commencé en 2006. Aujourd’hui, nous y avons une succursale de 60 salariés, couronnée de succès, qui s’occupe de logistique de distribution, transport de cuivre et exportation de produits alimentaires vers les USA et l’Europe. Dans des pays stables tels que l’Argentine, le Pérou et la Colombie, nous voyons de bonnes chances de croissance. Faits et chiffres • Agility opère dans les secteurs expédition, logistique et domaines spéciaux. • Agility Americas compte plus de 1500 salariés répartis sur 100 sites dans toutes les zones économiques importantes de la région (24 pays). Elle met l’accent sur les pays émergents Brésil, Chili et Mexique. • Portes d’entrées vers l’Amérique latine: - Mexique: Mexico, Guadalajara, Monterrey - Chili: Santiago, Valparaíso, San Antonio - Brésil: Rio de Janeiro, Santos, Guarulhos, Belo Horizonte - Pérou: Lima www.agilitylogistics.com Agility a nettement grandi en 2009 avec la reprise d’Itatrans au Brésil et de Trafinsa au Mexique. La société brésilienne Itatrans, bien positionnée, était depuis longtemps un partenaire de Geologistics (depuis 2005 dans le giron d’Agility; ndlr). Cette acquisition nous a valu une équipe bien rodée qui a pu être intégrée rapidement dans notre société. Avant 2009, Trafinsa était notre agent au Mexique. Est-ce maintenant l’ère de la croissance organique ou Agility est-elle en quête de nouveaux candidats à une reprise? Il y a toujours des possibilités et des négociations ont lieu régulièrement. Après l’acquisition au Brésil, nous avons toutefois estimé qu’Agility couvre les principaux marchés latino-américains. Nous avons donc misé sur l’intégration des succursales existantes dans notre réseau. La Colombie et l’Argentine sont néanmoins potentiellement intéressantes pour nous. Les échanges commerciaux intra-américains dépendent aussi de zones de libre-échange, d’unions douanières et économiques. Actuellement, il semblerait que la Free Trade Area of the Americas (FTAA) pourrait bientôt s’imposer, ce qui toucherait aussi le secteur logistique. Le Chili, le Pérou, la Colombie et le Mexique ont toutefois annoncé vouloir créer une zone de libre-échange. Dans quelle direction va l’Amérique latine, vers le protectionnisme ou la libéralisation? Les choses diffèrent selon les régions. Les USA n’ont pas réussi à s’imposer avec la FTAA et l’Europe essaie en vain, depuis 18 ans, de conclure un partenariat plus étroit avec Mercosur. Heureusement, il y a de nouvelles impulsions pour le libreéchange. L’Alliance pacifique, qui est composée des quatre pays susmentionnés plus l’Uruguay comme observateur, est née en juin 2012. Plus de 30% des échanges latino-américains ont lieu sur Photo: Agility Monsieur Bible, félicitations pour votre promotion et bienvenu en Europe. Quelles sont pour vous, à prime abord, les différences les plus flagrantes entre l’Amérique et l’Europe? Ce qui me vient à l’esprit spontanément, c’est la variété au niveau géopolitique. Habitué à une économie dominante avec deux langues principales, l’anglais et l’espagnol (hormis le Brésil), j’ai réalisé très rapidement qu’il faut faire preuve d’une sensibilité particulière en Europe. C’est mon premier job à l’étranger, car ces 25 dernières années ma carrière s’est déroulée en Californie. L’Europe est un défi pour moi et je me réjouis de le relever! Michael Bible, CEO Agility Europe, était de 2007 à 2012 CEO d’Agility pour toute la région Amérique. ces marchés. Cette alliance montre une nouvelle voie à suivre. Si l’on tient compte des grandes possibilités du Brésil, je suis optimiste: il y a aura ces prochaines années de nouvelles impulsions en faveur de plus de libre-échange et de la libéralisation en Amérique latine. Avec resp. 190 M. et 110 M. d’habitants, en termes de PIB et de pouvoir d’achat le Brésil et le Mexique sont à la tête des pays latino-américains. Agility s’est positionnée avec dix sites brésiliens et quatre mexicains. Selon l’indice logistique 2013 des pays émergents d’Agility, le Mexique enregistre une tendance à la hausse, surtout grâce à son pouvoir d’attraction comme unité de production décentralisée des USA. Ce pays est-il sur une pente ascendante ou y aura-t-il des revers comme en 2010 et 2011? Le Mexique est un bon site! Comme «atelier étendu» aux portes des USA, il offre d’excellentes chances aux sociétés logistiques, par ex. dans les secteurs automobile et énergie. Il est en outre en train de s’établir comme hub régional. J’y attends une croissance constante. Le Spécial Péninsule Ibérique et Amérique latine plus grand défi est la formation insuffisante, bien que ce pays ait aussi une maind’œuvre qualifiée. Dans cet indice logistique, le Brésil a maintenu sa position tout en perdant en dynamisme économique en raison du recul de la demande européenne. Quelles sont les prévisions pour 2013? Le Brésil est la clé de l’Amérique latine et aujourd’hui un des piliers de l’économie mondiale. Ces trois dernières années, Agility a doublé ses recettes dans cette région. Notre prochaine étape sera une extension vers les secteurs pétrole, gaz et mines, ce qui implique des investissements dans des spécialistes expérimentés. Compte tenu des énormes ressources brésiliennes, notre présence sur le marché est, à mon avis, encore relativement modeste. Le Brésil n’a pas encore surmonté le problème de la privatisation insuffisante et les obstacles bureaucratiques. Comment Agility y réagit-elle? Tout ne se passe pas comme sur des roulettes. Il reste des obstacles à surmonter. Un des problèmes est l’encombrement des ports. Le dédouanement est encore compliqué, mais il y a des améliorations en vue. La Coupe du monde de football en 2014 et les Jeux olympiques en 2016 vont encourager la privatisation et remettre en question les monopoles d’Etat. Malgré tous les défis et obstacles, je suis convaincu que le Brésil a un grand avenir! Les prix du transport au Brésil sont encore deux fois plus élevés que dans les pays de l’OCDE. En Amérique latine, le transport est dominé par la route. Y a-t-il une tendance vers une répartition modale plus équilibrée? Le transport routier demeure une branche en croissance dans toute l’Amérique latine. Tant que le rail ne sera pas développé davantage, la situation ne changera pas à long terme. Dans la plupart des pays existe un marché mûr caractérisé par une lutte pour les marges. En ce qui concerne les réseaux de transport au Brésil et en Argentine, nous avons fait de gros efforts pour améliorer la coopération dans le trafic frontalier entre notre filiale brésilienne et notre agent argentin. Le trafic maritime international vers/ vers l’Amérique latine est stable alors que le fret aérien baisse. Quelles sont à votre avis les perspectives de l’Amérique latine à l’échelle globale? Les échanges commerciaux intercontinentaux déjà considérables de/vers l’Amérique latine connaîtront une faible croissance ces prochaines années. La région Pacifique avec l’Asie ne sera certes pas épargnée par le ralentissement économique, mais demeurera stable. Les perspectives les plus prometteuses se situent à mon avis dans le commerce interrégional en Amérique latine. De grands projets infrastructurels ont fait progresser le secteur projet cargo au Brésil et au Mexique. Agility est-elle de la partie? Nous opérons en effet dans ce secteur en croissance. Notre centrale se trouve à Houston et nos compétences clés sont le pétrole et le gaz. Nous planchons sur des projets prometteurs sur place et faisons de notre mieux pour étendre notre engagement dans la logistique project cargo en Amérique latine. Photo: Agility Depuis 2009, Agility se déploie en Amérique latine. C’est malheureusement vrai. Certaines contraintes juridiques, par ex. les accompagnants sur les navires au port de Santos, font augmenter les coûts. Le réseau routier constitue également un vrai défi. Quelle est aujourd’hui la part des activités latino-américains dans les activités d’Agility sur tout le continent américain? Aujourd’hui, l’Amérique latine représente 40% de nos recettes réalisées en Amérique. Ce chiffre cache une forte croissance au cours de ces trois dernières années. 7 Trois questions au CEO Francesc Casamitjana Photo: Agility Journal pour le Transport International 13-14 2013 L’espagnol Francesc Casamitjana est depuis 2013 CEO d’Agility pour la région Amérique. Où voyez-vous en Amérique latine les meilleures chances de croissance pour Agility en 2013? Le Brésil a souffert l’année dernière, comme toute l’économie mondiale. L’indice logistique Agility 2013 pour les pays émergents explique toutefois que grâce à sa taille, son dynamisme et sa confiance il demeure le principal moteur économique de la région. C’est donc dans ce pays que nous aurons les meilleures opportunités ces prochaines années. Fret maritime: la région Pacifique va-telle peu à peu dépasser les routes commerciales à l’ouest? Il est certain que les échanges commerciaux par mer avec l’Asie vont augmenter, malgré une baisse de la demande en 2012. Les axes commerciaux en Amérique latine et l’axe Amérique du Sud–Europe bénéficient aussi de perspectives positives. Dans le commerce avec l’Asie, Agility va renforcer sa position, par ex. en Australie, Inde, Singapour, Thaïlande, Chine, Hongkong et Malaisie. Quels secteurs et régions offrent à votre avis les meilleures chances dans le commerce intra-régional? Il existe une croissance dans le trafic intra-américain, surtout sur les routes USA/Mexique vers le Brésil. Ces routes seront stables ces prochaines années, tout comme les liaisons USA–Chili/Pérou et Mexique/Colombie–Pérou. Les pays en croissance de la côte ouest sud-américaine sont intéressants. Nous cherchons de plus de nouvelles possibilités dans des pays tels que la Colombie et l’Argentine où nous n’avons pas encore de propres sites. 8 Publireportage Journal pour le Transport International 13-14 2013 L’extension du port de Barcelone, un projet aux dimensions historiques Barcelone double ses capacités Le port de Barcelone est sur le point de lancer les plus grands travaux d’extension de son histoire puisqu’ils multiplieront par deux ses capacités au point de vue quantitatif (mouillages, quais, grues, accès) et qualitatif (nouvelles liaisons maritimes, plus de services/corres- Photo: Port of Barcelona / Juanjo Martínez pondances). Il sera ainsi en mesure de transborder 10 M. de TEU par an, notamment à l’aide de nouvelles routes et liaisons ferroviaires. Le nouveau terminal Tercat, appelé BEST (Barcelona Europe South Terminal), est un élément clé du projet. Ouvert en septembre 2012, ce terminal qui appartient au groupe Hutchison Port Holdings, un des leaders de l’exploitation de terminaux à conteneurs à l’échelle globale, a été transféré du quai Príncep d’Espanya au quai Prat. Le terminal BEST semi-automatisé est équipé du système d’exploitation nGen qui garantit une forte productivité et efficacité. Le site comprend également un terminal ferroviaire à huit voies relié au réseau ferroviaire à voie européenne. Le président du port de Barcelone, Monsieur Sixte Cambra, explique: «La mise en service du terminal BEST est très importante pour le port, non seulement en raison de l’avancée qualitative que constitue ce terminal semi-automatisé le plus moderne de la Méditerranée, mais aussi comme pierre angulaire de notre nouvelle expansion. Barcelone devient ainsi une grande porte en Méditerranée pour le fret vers l’Europe du Sud et l’Europe centrale.» Le nouveau terminal a une superficie de 100 ha, des quais d’une longueur de 1500 m et offre une capacité de transbordement annuelle de 2,65 M. de TEU. La première étape comprend un Capex de 300 M. d’EUR dans les infrastructures L’extension en chiffres • superficie: de 600 à nouvellement 1300 ha • longueur des quais: de 19 à 29 km • capacité de transbordement accrue en deux étapes à 5 et 10 M. de TEU • investissements jusqu’en 2014: 4 milliards d’EUR Photo: TCB / Juanjo Martínez Le port de Barcelone s’attend à l’avenir à un volume de conteneurs nettement accru. Le TCB Terminal et BEST sont agrandis. et les équipements. Au cours d’une seconde étape seront investis 500 M. d’EUR. TCB agrandit aussi ses installations Le Terminal de Contenidors de Barcelona (TCB), l’autre terminal à conteneurs du port de Barcelone, est également en voie d’extension. La somme notable de 60 M. d’EUR est investie dans ce terminal. La nouvelle installation de 81 ha (soit 24 ha de plus qu’aujourd’hui) sera mise en service vers la mi-2013. Les travaux portent non seulement sur une hausse de la superficie totale, mais aussi des mouillages qui seront prolongés de 150 m à nouvellement 1515 m. Un nouveau poste de transformation sera en outre construit afin de fournir suffisamment de courant électrique pour les besoins actuels et futurs. La capacité du terminal est portée à 2,3 M. de TEU par an. Le port renforce son arrière-pays Afin de donner un coup de fouet à la demande et d’améliorer ses liaisons avec l’arrière-pays, le port de Barcelone a adapté la largeur de ses voies ferrées à la largeur internationale. Cette adaptation, à l’initiative du port, fait de Barcelone le premier port espagnol qui expédie et réceptionne des marchandises via des voies à la largeur internationale. Depuis janvier 2011, les terminaux à conteneurs sont ainsi reliés directement, par fer, à toute l’Europe. En novembre dernier, le port catalan de Barcelone a obtenu de l’Union européenne une aide financière de 1 M. d’EUR pour poursuivre l’adaptation du réseau portuaire à la largeur standard UIC. Ces travaux permettront au port d’accélérer les transports, de parvenir à une plus grande fiabilité dans le secteur ferroviaire, d’étendre ses liaisons avec l’arrière-pays et de promouvoir en même temps le transfert de volumes de la route vers le rail. Le port a l’intention de conserver ses opérateurs ferroviaires existants et d’en attirer d’autres afin de réduire au strict minimum les effets du trafic sur l’environnement. L’engagement dans le short sea En janvier, le port a posé la première pierre du futur terminal Grimaldi de Barcelone, un terminal dédié à la navigation côtière (short sea shipping). Le centre logistique sur le quai Costa représente des investissements de 20 M. d’EUR et renforce le statut de Barcelone comme hub opérationnel préféré de la compagnie italienne de navigation de ligne. Le nouveau terminal qui sera mis en service en été est composé d’un bâtiment de 3750 m², d’une aire goudronnée et de trois passerelles pour passagers. L’ensemble du complexe est construit sur un terrain de 63 000 m² gagné sur la mer. Le terminal peut accueillir simultanément 1800 passagers (arrivées et départs confondus) et aura également 1000 m² de bureaux, 350 m² d’installations industrielles et artisanales, un restaurant et une grande salle de conférence. Le port de Barcelone, le leader espagnol de la navigation côtière, propose des services ro-ro (camions, remorques etc.) ainsi que des services passagers vers l’Italie et l’Afrique du Nord. Le centre catalan est fermement engagé en faveur de la navigation côtière comme mode de transport durable offrant aux sociétés logistiques de meilleures possibilités, tout en étant financièrement plus intéressant que la route et plus respectueux de l’environnement. Spécial Péninsule Ibérique et Amérique latine Journal pour le Transport International 13-14 2013 9 Les ports portugais Une croissance due à l’export En 2012, l’économie portugaise a régressé de 3,2%. Il est d’autant plus remarquable que les ports portugais ont enregistré une hausse du volume de transbordement de 2012 a été une année couronnée de succès pour les ports de mer portugais. Les principaux ports – Sines, Setúbal, Lisbonne, Figueira da Foz, Aveiro, Leixões et Viana do Castelo – ont transbordé presque 68 M. de t de fret. Le port de Sines, dans le nordouest du pays, y a beaucoup contribué. Il a en effet réalisé en 2012 le meilleur résultat de son existence (le port a été ouvert en 1978). Avec un volume de transbordement global d’environ 29 M. de t, Sines a enregistré une hausse du volume de 11% par rapport à l’année précédente. Hormis le transbordement dans le terminal polyvalent, c’est en particulier le transbordement de conteneurs qui a fait fort en augmentant de 24%. L’exploitant du Sines Container Terminal, appelé XXI, est la société PSA Sines, filiale de PSA International de Singapour. L’ouverture de ce terminal, en 2004, a profondément modifié le transport de conteneurs au Portugal. Alors que jusque là les boîtes étaient surtout acheminées par trafics feeder via l’Europe du Nord ou l’Espagne, le Portugal est aujourd’hui en mesure d’accueillir théoriquement (à Sines) même des porte-conteneurs de la nouvelle génération. La situation géographique du port, directement sur la route importante Extrême-Orient–Europe du Nord, est un avantage de taille. Jusqu’ici Sines est pourtant surtout très fort vers la côte ouest des USA et du Canada, la côte atlantique sudaméricaine et la côte ouest africaine. La hausse du volume de transbordement au Portugal est surtout due à l’augmentation Photo: Port de Sines 1,7%. Ce mieux est surtout dû à l’augmentation des exportations. Sines a transbordé plus de TEU en 2012 (+24%). des exportations qui ont atteint 6,8 M. de t en 2012 (+27% par rapport à 2011). Les principaux biens sont des produits de raffinerie, des pierres ornementales, de la cellulose et des produits chimiques souvent destinés à des régions hors UE tels que l’Amérique latine, l’Extrême-Orient ou les Etats-Unis. av Italian logistics, rearranged. > COUVERTURE COMPLETE > LIVRAISONS NEXT DAY > TRACK & TRACE > RECEPISSE’EMARGE’ONLINE > SERVICE ADR OneExpress est un réseau systématisé pour le transport de marchandises sur palettes, assurant des liaisons rapides et fiables à travers son réseau de plus de 70 partenaires partout en Italie. 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Il existe même une expression décrivant cette situation, à savoir «Brazil costs». L’encombrement des ports, des infrastructures obsolètes, des processus bureaucratiques compliqués et des liens étroits entre la politique et l’économie du pays font que les chargeurs brésiliens souffrent non seulement de coûts élevés, mais aussi des délais de transbordement les plus longs du monde. L’explication est simple: ces dernières années les investissements dans les infrastructures portuaires n’étaient pas suffisants. Le Brésil est ainsi à la traîne par rapport à d’autres pays Bric tels que la Chine et l’Inde. Mauvais classement Conséquence: sur un barème de un à sept, le Forum économique mondial donne à la qualité des infrastructures portuaires de ce pays sud-américain pas plus que la note 2,7. Le projet «Vers une ère de l’efficacité dans les ports brésiliens» doit permettre à la Présidente D. Rousseff de remédier de façon durable à cette situation. A la fin de l’année passée, elle a donc annoncé un programme ayant deux objectifs: consacrer des fonds publics d’environ 21,2 milliards d’EUR à la construction de nouveaux ports, à l’extension d’installations existantes et à l’amélioration des liaisons terrestres entre les ports et l’arrière-pays. C’est ainsi que le gouvernement compte accroître les capacités de transbordement et baisser les coûts de ces opérations. Le deuxième objectif du programme porte sur une réforme fondamentale de l’exploitation de terminaux. Les conditions-cadres juridiques ou réglementaires, jusqu’ici plutôt obscures, seront simplifiées et les partenariats publics-privés largement encouragés. Dans ce contexte, les terminaux privés seront pour la première fois autorisés à traiter les cargaisons de tiers. Il est en outre prévu de modifier les critères d’octroi de concessions d’exploitation de terminaux. A l’avenir, c’est le candidat proposant les tarifs les moins élevés pour les usagers combinés à la plus grande capacité de transbordement de marchandises qui remportera l’appel d’offres. La société conseil britannique Drewry a analysé la structure portuaire du pays et constaté que les concessions d’environ une centaine de terminaux vont bientôt arriver à échéance. Pour un peu plus de la moitié de nouveaux appels d’offres sont prévus selon cette étude. Les autres terminaux sont autorisés à conserver leur concession pendant une période supplémentaire de 25 ans à la seule condition de s’engager à investir dans les installations. Le gouvernement projette en outre de moderniser en profondeur les autorités portuaires. Il s’agira plus précisément de rendre les opérations plus professionnelles et de démêler les intérêts politiques et économiques. Des réactions mitigées Drewry révèle que le secteur privé est partagé en ce qui concerne la réforme. Elle pourrait certes attirer les investisseurs qui se sont montrés prudents jusqu’ici en raison des conditions-cadres incertaines. La société parle à ce propos d’un montant de quelque 4 milliards d’USD. Les exploitants actuels de terminaux privés sont pourtant très mécontents. Ils se plaignent de conditions déloyales en matière de concurrence et estiment même que les projets du gouvernement sont contraires à la constitution. SOLUTIONS FOR A WORLD IN MOTION As one of the largest privately owned transport- and logistic companies in the Nordic countries, FREJA is able to offer an efficient and custom-made solution to just about any challenge you may confront us with. In addition to our own equipment, ultramodern warehouse facilities and traffic terminals in the North, we have a wide network of strategic partners in all of Europe. 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De bonnes nouvelles parviennent également du secteur privé: l’exploitant de terminaux International Container Terminal Services (Ictsi), basé à Manille, s’attaque enfin à la construction d’un deuxième terminal à conteneurs à Suape (Pernambuco). Il aurait dû être mis en service en avril 2012, mais en raison des conditions-cadres incertaines concernant les partenariats publics-privés le projet a été reporté. Le Brasil Terminal Portuario (BTP) de Santos, attendu impatiemment et depuis longtemps, devrait entrer en service au milieu de l’année. Ce projet est l’œuvre d’un consortium composé d’APM Terminals (groupe A.P. Møller Maersk) et de la société Terminal Invest Limited (groupe MSC). Au Brésil, la plus 11 grande exploitante de terminaux est actuellement la société logistique Santos Brasil Participações S.A. qui gère plus de la moitié des terminaux du port de Santos. La plus grande plate-forme portuaire du pays est un port d’Etat situé à environ 80 km de Sao Paulo. Santos Brasil Participações S.A. (SBP) exploite trois terminaux à conteneurs situés sur la côte brésilienne: le plus grand terminal à conteneurs sud-américain, à savoir le terminal Tecon de Santos, auxquels s’ajoutent Tecon Imbutida de Santa Catarina et Tecon Vila do Conde de Pará. Le portefeuille de l’entreprise comprend également le terminal automobiles du port de Santos. Actuellement Santos Brasil Participações S.A. est le leader du marché brésilien puisqu’elle transborde, selon ses propres dires, environ 20% du volume de conteneurs au Brésil. Si le gouvernement brésilien réalise vraiment ses projets, SBP devra toutefois se préparer à une lutte concurrentielle acharnée pour des parts de marché. Antje Veregge www.santosbrasil.com.br/en-us Le Brésil en chiffres Le plus grand exportateur mondial de sucre et de jus d’orange est aussi très bien placé pour l’exportation de café et de viande de boeuf. Environ 95% des exportations quittent le pays via un port. Il n’en fallait pas davantage pour que le gouvernement déclare fin 2012 que des infrastructures performantes dans ce secteur sont désormais l’objectif prioritaire. Le focus est mis sur l’efficacité: coûts moins élevés et transbordement accru. Ce faisant, le Brésil compte encourager la production, créer des emplois et réaliser un plus grand taux de croissance. C’est d’ailleurs plus que nécessaire vu que le taux de croissance de l’économie de ce pays (le plus peuplé d’Amérique du Sud) a seulement été de 0,9% en 2012. Début 2012, le gouvernement tablait encore sur un taux de croissance de 4,5%, soit nettement moins que les +7,5% de 2010. C’est surtout en raison de la hausse du coût du travail et d’un environnement incertain que des investisseurs brésiliens et étrangers se sont de plus en plus retirés ces derniers mois. Les perspectives pour 2013 s’annoncent heureusement meilleures. L’Institut brésilien de géographie et de statistiques a fait état pour janvier 2013 d’un taux de croissance (corrigé des variations saisonnières) de 2,5% par rapport à décembre 2012. Cette croissance est due aux secteurs automobile, machine-outil et raffinerie. Vos biens entre de bonnes mains, dans le monde entier. Transport terrestre et fret maritime. Fret aérien et logistique. Ziegler (Schweiz) AG Netzibodenstrasse 23c 4133 Pratteln Tél. 061 815 53 53 Fax 061 811 51 11 [email protected] www.ziegler.ch Spécial Péninsule Ibérique et Amérique latine 13 Photos: Dakoworld Journal pour le Transport International 13-14 2013 Transports de colis lourds en Amérique centrale. Logistique colis lourds en Amérique centrale Des grues en cadeau Daco Heavy Lift de Centro América opère depuis 1998 dans le secteur logistique colis lourds en Amérique centrale. Pour son 15e anniversaire, elle vient de s’offrir la filiale CAC qui exploite deux grues colis lourds bientôt complétées par deux engins supplémentaires. En Amérique centrale, des véhicules hydrauliques modernes pour colis lourds d’une charge utile de 100 t ne courent pas les rues. L’importation temporaire de trailers et de tracteurs depuis les Etats-Unis est tellement coûteuse qu’en 1998 la société Daco Heavy Lift de Centroamérica, basée à Guatemala City, a été portée sur les fonts baptismaux. Ces 15 dernières années, elle est devenue une société d’expédition spécialisée dans les colis lourds et présente dans toute l’Amérique centrale (du Guatemala au Panama), sur quelques îles de la Caraïbe et dans de petits pays de la côte septentrionale d’Amérique du Sud (Surinam, Guyane). L’entreprise fait partie du groupe Dacotrans International et a des succursales dans les pays suivants: Salvador, Honduras, Nicaragua et Costa Rica. Aujourd’hui, elle est le leader régional du secteur transport de colis lourds. La moelle épinière technique de ces transports sont 48 essieux hydrauliques Goldhofer pouvant être combinés de nombreuses façons, ainsi que des tracteurs colis lourds de Daimler Benz (Titan). Ces véhicules ont été acquis au cours des années 2001 à 2012. Le parc roulant dédié au transport d’éoliennes a été complété ces dernières années par tous les véhicules nécessaires. Notamment des trailers Nooteboom extensibles pour le transport de pales d’une longueur de 50 m, des adaptateurs pour le transport de segments de mâts et des trailers spéciaux pour les nacelles sans génératrice (poids: environ 50 t) et avec génératrice (80–90 t). Daco Heavy s’est en outre spécialisée, avec son propre équipement hydraulique, sur le placement de pièces tels que des transformateurs ou d’autres éléments lourds sur les fondations de chantiers. Tant en Amérique centrale que dans la Caraïbe, des éléments pesant plus de 300 t ont ainsi été déposés avec succès ces dernières années. Pour les ponts dont la capacité de charge est insuffisante, Daco Heavy Lift utilise ses propres systèmes et «overbridges». Ses ingénieurs en transport cherchent, en coopération avec les bureaux d’experts en statique locaux dans les pays concernés, des solutions aux infrastructures souvent insuffisantes. En juillet prochain Daco Heavy Lift de Centroamérica célèbre son 15e anniversaire. Pour fêter cela, les actionnaires ont décidé de créer CAC (Central America Cranes). CAC dispose de deux grues pour colis lourds de Liebherr d’une capacité de respectivement 80 t et 400 t. Il est prévu d’y ajouter à court terme deux grues supplémentaires de 120 t et 200 t qui seraient utilisées dans toute l’Amérique centrale. www.dacoheavylift.com 20 YEARS BERTSCHI IBÉRICA Bertschi competence in bulk logistics • Innovative Solutions • Intermodal network • Door-Door Services: Safety first • Premium customer service BERTSCHI IBÉRICA S.L. Poligono Industrial Riu-Clar • Carrer de l‘or • E-43006 Tarragona Phone: +34 977 54 00 61 • Fax: +34 977 54 06 90 E-mail: [email protected] • www.bertschi.com Journal pour le Transport International 13-14 2013 Spécial Péninsule Ibérique et Amérique latine 15 Logistique en Espagne Acciona fait mieux Toyota investit près de Madrid Une année passable pour la logistique en Espagne Le constructeur automobile japonais compte améliorer sa position concurrentielle en Espagne. Un nouveau centre logistique à Illescas, à environ 40 km au sud de la capitale, 2012 a été mitigée pour le groupe mixte devrait y contribuer en améliorant la logistique pièces de rechange. espagnol Acciona. Le secteur énergie a Le nouveau centre pour pièces détachées doit permettre à l’entreprise d’offrir à l’avenir à ses clients espagnols un service encore plus rapide et d’améliorer l’approvisionnement en pièces dans le pays. Le constructeur est en mesure de livrer environ 97% de toutes les pièces directement à un concessionnaire Toyota en Espagne. Ce centre logistique de 19 600 m 2 remplace l’entrepôt utilisé Le nouveau centre logistique Toyota à Illescas. jusqu’ici à San Agustin del Guadalix qui disposait d’une superficie Espagne. La part de marché des modèles Toyota Lexus a été de 6,5% en 2012, soit deux fois plus petite. Toyota a investi au total 23,2 M. +0,3% par rapport à 2011. Le nouveau d’EUR dans ce centre, une preuve im- centre d’Illescas répond à des normes portante de la confiance qu’il témoigne écologiques plus sévères que les autres au marché européen et en particulier centres pièces détachées en Europe. C’est espagnol, souligne Didier Leroy, prési- un aspect important pour Toyota, piondent de Toyota Motor Europe (TME), la nier des moteurs moins polluants. Un des société régionale du groupe japonais. La objectifs est de faire retomber à zéro les société estime avoir de bonnes chances risques d’accident des collaborateurs. av de faire croître son chiffre d’affaires en www.toyota-europe.com transport & logistique a régressé de 1%. Photo: Toyota Europe progressé de 30%, alors que le secteur Cette entreprise opérant dans les secteurs bâtiment/travaux publics, infrastructures et immobilier a réalisé des recettes d’environ 7 milliards d’EUR. Les résultats des branches immobilier et infrastructures étaient modestes. Ils ont toutefois été plus que compensés par le secteur énergie. Le bénéfice dans le secteur transport & logistique a certes baissé de 1%, mais le résultat avant intérêts, impôts et amortissements (Ebitda) a tout de même atteint 36 M. d’EUR, ce qui correspond à un mieux de 46%. Les effets de la crise La crise économique espagnole a bien évidemment eu des conséquences directes sur le secteur du transport. Le nombre d’immatriculations de véhicules utilitaires a baissé l’année dernière de 23%. Le Pays basque, une région forte au point de vue structurel par rapport au reste de l’Espagne, a annoncé qu’en 2012 539 entreprises de transport routier ont cessé leurs activités. av/cd www.acciona.com; www.hiru.com IT’S TIME TO MOVE YOUR BUSINESS! 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Les dangers du transport routier au Brésil Plus de vols de fret Les spécialistes estiment que plus de 1,5 M. de camions sillonnent les routes brésiliennes. Le plus important mode de transport du pays est de plus en plus souvent la cible de Données non fiables Il n’existe pas de statistiques officielles sur le nombre de vols et la valeur des marchandises dérobées. Le responsable de la sécurité chez NTC et ancien colonel de la Policia Militar (police nationale), Paulo Roberto de Souza, laisse entendre que les chiffres réels pourraient être nettement plus élevés que ceux publiés récemment par les autorités, un an après. «Nous avons beaucoup de mal au niveau de la collecte des données régionales et des données des différents Etats. Beaucoup d’Etats fédéraux ne mettent pas Année 2011 2010 2009 2008 2007 Nombre de vols Valeur (M. de BRL) 13 000 12 300 13 350 12 800 11 850 920 880 900 805 735 Vols de chargements au Brésil en 2007–2011 Souce: Ass. National do Transporte de Cargas e Logística Photo: thinkstock voleurs. Le «leader» des statistiques correspondantes est le sud-est industrialisé. Selon les chiffres les plus récents, les vols de chargement dans le transport routier de marchandises au Brésil ont augmenté de 5,7% en 2011. Les camions acheminent environ les deux tiers du volume de fret global du pays. Le réseau routier est très bien développé dans le sud-est du pays. Au dire de l’association du transport et de la logistique NTC (Associação National do Transporte de Cargas e Logística), le nombre de vols a atteint 13 013 sur tout le territoire. En 2010, on a dénombré «seulement» 12 300 cas. Par rapport à l’année record de 2009 avec 13 346 vols de chargement, le taux de croissance est tout de même encore de 2%. La valeur des marchandises volées sur les autoroutes et routes dans les zones urbaines brésiliennes est passée de 880 à 920 M. de BRL (360 M. d’EUR). A titre de comparaison: en Allemagne, un pays de transit, on estime que la valeur des marchandises volées est quatre fois plus importante, soit 1,5 milliard d’EUR. 17 Au Brésil, les vols de marchandises augmentent de nouveau dans le transport routier. les chiffres à la disposition du public. Dans ce cas nous faisons appel à d’autres sources pour obtenir des chiffres.» Parmi ces sources figurent surtout des compagnies d’assurance, des professionnels de la gestion des risques et les entreprises de transport elles-mêmes. Concentration sur le sud-est La plus grande partie des vols de chargement a lieu dans la région industrialisée du sud-est du Brésil, dans les Etats fédéraux de São Paulo, Rio de Janeiro, Minas Gerais et Espírito Santo. En 2011, le sud-est a enregistré 10 875 cas, ce qui Des attaques de convoyeurs de fonds Parmi les catégories de marchandises volées le plus souvent figurent les produits alimentaires, les cigarettes, les produits blancs (électroménager), médicaments, produits métallurgiques et chimiques, textiles et vêtements, pièces automobiles et carburant. On a constaté un développement remarquable au niveau des transport de valeurs et de fonds. Selon des informations fournies par l’association brésilienne des transporteurs de biens de valeur ABTV (Associação Brasileira de Transporte de Valores), 107,5 M. de BRL (environ 42 M. d’EUR) ont été volés ces six dernières années au cours d’attaques de convoyeurs de fonds, et ce rien que dans l’Etat de São Paulo. Seuls 2,4 M. de BRL (environ 1 M. d’EUR) ou 2% ont été retrouvés. Dans l’ensemble du pays, 165,4 M. de BRL (environ 65 M. d’EUR) ont été dérobés ces trois dernières années, dont 47% transportés par des véhicules blindés dans l’Etat de São Paulo. Lors de la présentation de ces chiffres par l’ancien député et membre de la Policia Militar, le colonel Olímpio, celui-ci a précisé l’emploi de ces fonds: «Les fonds volés servent à financer le crime organisé, tel que le trafic d’armes et de drogue.» Armin F. Schwolgin Promouvoir le transport en Amérique centrale Les Etats d’Amérique centrale, en particulier le Guatemala et le Costa Rica, sont des exportateurs de produits agricoles. En dépit d’un taux d’exportation en hausse au cours des dix dernières années, les échanges entre les pays d’Amérique centrale connaissent plus d’obstacles que les exportations vers les USA ou vers l’Europe. C’est ce qui ressort d’une étude de la Banque mondiale de février 2013. L’état des routes, les droits de douane élevés et les attentes aux frontières font que les coûts de transport sont deux à quatre fois plus élevés que dans les pays de l’OCDE. Première amélioration: le Honduras a introduit en 2012, au port de Puerto Cortes, un système EDI basé sur Internet pour les contrôles douaniers de conteneurs à l’aide rayons X. cd www.worldbank.org Nunca antes la cadena logística había tenido tanto valor. GEFCO ENGINEERS YOUR PRODUCTIVITY El control de la cadena de suministro es un factor clave para el crecimiento y la rentabilidad de su actividad industrial. En GEFCO nos dedicamos a diseñar y aplicar a diario soluciones logísticas globales e internacionales. 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Le changement vient pourtant d’atteindre la tête de l’entreprise: le 5 mars 2013, le conseil d’administration de l’Adif (société d’exploitation des infrastructures ferroviaires espagnoles) a en effet annoncé que deux nouveaux directeurs généraux se chargent des activités opérationnelles: Jorge Segrelles et Antonio Gutiérrez. Explication de ce remaniement: les deux nouveaux managers donneraient à l’Adif et à l’ensemble du secteur ferroviaire une «orientation plus économique en vue de la libéralisation imminente». Le conseil d’administration a en même temps été ramené de dix à six membres. Rationalisation du trafic ferroviaire de fret C’est une nouvelle étape de la réforme du trafic ferroviaire de marchandises en Espagne. En avril 2012, le nouveau patron de Renfe, Julio Gómez-Pomar, avait annoncé une réforme structurelle accompagnée de privatisations et d’une rationalisation du trafic fret. Les filiales fret des Chemins de fer d’Etat, qui venaient d’être détachées et spécialisées en 2011 – Irion Mercancias (fer et acier), Multi-Mercancias (divers) et Contren (transport multimodal de conteneurs) – ont de nouveau été fusionnées afin de les privatiser. L’Etat a en outre vendu les parts qu’il détenait dans des opérateurs ferroviaires tels que Transfesa, Autometro et Cargometro (transporteurs d’automobiles), Combiberia (transport multimodal) et Construrail (vracs). Le programme draconien appliqué au secteur fret commence à porter des fruits. En février América Latina Logistica est satisfaite de 2012 La société América Latina Logistica S.A., basée à Curitiba et spécialisée dans le transport ferroviaire de marchandises, vient de publier ses résultats 2012. Le volume de fret au Brésil a grimpé de 5,3%. A noter que la hausse des exportations de produits agricoles a largement compensé le recul des biens industriels. Les filiales de cette société ont surtout marqué des points au quatrième trimestre 2012 au cours duquel Brado Logistica a enregistré une hausse du transbordement de conteneurs de 9,6% et Ritmo Logistica un mieux de 14,3% par rapport à la même période de l’année précédente. Le plus important projet infrastructurel achevé a été le tronçon ferroviaire de 260 km entre Alta Araguía et Rondonópolis au Mato Grosso. www.all-logistica.com Vers un aboutissement de la réforme à la mi-2013? La ministre espagnole des Transports, Ana Pastor Julián, a fixé comme date d’aboutissement de la réforme de Renfe le 1er juillet 2013. Pour l’instant on ne sait pas encore ce qu’il adviendra du secteur fret. On a par exemple appris peu de choses sur Pecovasa, dans laquelle Renfe détient une part de 60% depuis 2010 et qui opère entre autres avec 600 wagons dans le transport ferroviaire d’automobiles. C’est avec impatience que la branche attend donc le plan logistique de l’Etat annoncé en février par J. Gómez-Pomar et qui devrait rendre le transport espagnol plus efficace. Le retour de volumes de transport vers la route n’est en tout cas pas souhaité par le gouvernement. Christian Doepgen www.renfe.com ALBATIR EUROLOGISTICA YOUR WORLDWIDE FORWARDER www.albatir.it AIR & SEA GROUPAGE SERVICES EUROPEAN GROUPAGE SERVICES LOGISTICS & DOMESTIC SERVICES ALBATIR EUROLOGISTICA SRL INTERNATIONAL FORWARDER Via del Tecchione 26/c • 20098 Sesto Ulteriano (MI) Tel +39 02/982151 • Fax +39 02/98281554 Email: [email protected] 20 Spécial Péninsule Ibérique et Amérique latine Internationale Transport Zeitschrift 13-14 2013 Logwin Plus de capacités à Barcelone Le prestataire de services logistiques d’envergure mondiale Logwin, basé à Grevenmacher (Luxembourg), a récemment doublé ses capacités d’entreposage dans Fin février, Logwin a mis en service un nouveau centre d’entreposage non loin de cette ville portuaire du nord du pays. Elle y dispose de 5000 m 2 pour l’entreposage et la préparation de commandes. Dans l’entrepôt utilisé jusque là, il s’agissait d’environ 2400 m 2. «L’entrepôt à Barcelone est devenu entre-temps notre principal hub à l’entrée en Espagne», déclare Joachim Hesse, directeur de la société Log win en Espagne. «Nous avons en outre attiré de nouveaux clients et avons donc besoin de plus de place pour le transbordement et la logistique.» Le nouvel entrepôt de Logwin se trouve dans la zone industrielle de Barberá del Vallés, c’est-à-dire à environ 20 km au nord-ouest de Barcelone. Le réseau de grands axes routiers bien développé permet de desservir facilement depuis ce centre tant des destinations nationales que des destinations internationales. Ce sont surtout les entreprises des secteurs mode et lifestyle ainsi que la branche média qui profitent des nouvelles aires. Logwin fournit à ses clients des services de transport et logistiques tels que l’approvisionnement et la distribution, les En bref DHL Global Forwarding. Le secteur DHL Global Forwarding (groupe DHL) a ouvert un centre de compétences dans le parc logistique ZAL (Zona de Actividades Logísticas) du port de Barcelone. Le centre est utilisé pour le traitement logistique de produits pharmaceutiques et de médicaments. www.dhl.com Transportes Carmona. Le logisticien espagnol Transportes Carmona a loué une plateforme logistique de presque 6300 m2 dans la zone industrielle et artisanale de Mateu Cromo de Pinto près de Madrid. www.transportescarmona.com Photo: Logwin le port catalan de Barcelone (Espagne). Logwin a doublé son aire d’entreposage à Barcelone à nouvellement 5000 m2. solutions cross-docking, l’entreposage, le pick & pack et des services à valeur ajoutée (par exemple le repassage, l’étiquetage et l’ensachage). Centre de distribution de Barcelone A Barcelone, Logwin regroupe tous les flux de marchandises de/vers l’Espagne: les exportations de sociétés espagnoles ou de succursales d’entreprises étrangères quittent le centre d’entreposage et sont acheminées vers toute l’Europe, alors que les livraisons destinées au marché espagnol transitent par le hub export allemand de Langenfeld. En règle générale, les importations mettent 20 heures pour arriver à Barcelone et ce quatre fois par Dentressangle au Chili. Le prestataire français de services de transport et de logistique au rayonnement international Norbert Dentressangle a accru considérablement ses activités produits périssables au Chili. ND a assuré en décembre 2012 le handling logistique de 1500 t de myrtilles et cerises du Chili à destination des Etats-Unis, de la Chine et de l’Europe. Par rapport au volume acheminé pendant la même période de l’année précédente, il s’agit d’une hausse de presque 50%. www.norbert-dentressangle.com Naeko Logistics. Cette société spécialisée en logistique a mis en service un terminal logistique de 15 000 m2 à Sant Boi de Llobregat près de Barcelone. www.naeko.es semaine. Via son réseau intégral, Logwin distribue des produits en 24 à 72 heures dans toute l’Espagne. Dans le secteur commerce de détail, le prestataire de services logistiques organise l’approvisionnement dans des créneaux horaires fixes ou en transport de nuit. Il propose également des solutions shop-to-shop. Parmi ses commettants figurent des sociétés renommées d’Allemagne, des Pays-Bas et d’Espagne. C’est en particulier pour les clients du secteur mode que Logwin propose l’entreposage et le transport international et national de textiles ou «garments on hanger» (vêtements sur cintres). ra www.logwin-logistics.com Chep en Espagne. Chep, un des leaders mondiaux de solutions de pooling de palettes et de contenants, vient d’annoncer son projet de coopération avec Beiersdorf SA. La société renommée du secteur produits de beauté mise avec effet immédiat, sur toute la péninsule Ibérique, sur des palettes du pool de Chep au lieu d’utiliser comme jusqu’ici les palettes réutilisables en bois blanc. Basée en Allemagne, elle a conclu avec Chep un contrat portant sur 50 000 palettes par an. www.chep.com Setram et Gefco. La société espagnole de transport d’automobiles Setram travaille nouvellement avec Gefco dans le transport de véhicules neufs de Paris à Barcelone. www.setram.com; www.gefco.net Spécial Péninsule Ibérique et Amérique latine Journal pour le Transport International 13-14 2013 Un terminal à conteneurs se modernise Freightplus au Chili Big Brother à Buenaventura Des engins très lourds Les terminaux sud-américains ne sont pas épargnés par la baisse du volume de transbordement. Alors que quelques exploitants prônent le gel des dépenses, d’autres misent essentiellement sur des investissements dans l’augmentation de la productivité. Le termi- 21 L’exploitation de mines de cuivre figure parmi les plus importants secteurs écono- Les investissements baissent très souvent en période de marasme économique. Au lieu de dépenser de l’argent pour de nouveaux développements, les entreprises sont prudentes et réduisent leurs coûts à un strict minimum. Cette stratégie peut toutefois s’avérer néfaste en matière de compétitivité. Surtout dans le secteur des conteneurs très disputé, Le terminal à conteneurs Buenaventura utilise des systèmes de cela peut en effet avoir reconnaissance optique de formes et de caractères. des conséquences graves. La lutte pour les boîtes est alors gagnée lisée. Le système a plusieurs avantages: ailleurs, par d’autres acteurs. La société moins d’erreurs d’embarquement et de colombienne Buenaventura Container recherches de conteneurs mal déposés Terminal (TCBuen) était consciente du sur l’aire. La reconnaissance optique est fait qu’elle devait agir, malgré ou plutôt à également intéressante à d’autres points cause de la baisse du volume de transbor- de vue. Le système étant capable d’idendement de boîtes au cours des dernières tifier tous les véhicules transportant les années. Ce membre de l’espagnole Grup conteneurs, TCBuen est en mesure, à tout TCB a donc investi quelque 3,5 M. d’USD moment, de préciser quel véhicule assure dans un nouveau système de lecture auto- quels mouvements de conteneurs. Ce qui matique et de reconnaissance de formes doit améliorer la fiabilité des opérations et de caractères (OCR). L’objectif de ce de livraison et d’enlèvement de conteAntje Veregge terminal situé dans le plus grand port du neurs. pays est d’accroître sa compétitivité par www.tcbuen.com rapport aux concurrents sud-américains. miques au Chili. Ce qui explique les gros Un rôle de pionnier La société pourrait réussir, car pour l’instant TCBuen est le premier terminal d’Amérique du Sud à utiliser un tel système. Ce dernier a été mis en place récemment. L’entreprise attend de l’installation d’une technique aussi moderne une amélioration des opérations dans le terminal et donc une augmentation de la productivité. Les systèmes OCR sont installés au niveau des grues portuaires, des entrées et des sorties du terminal. Ils sont capables de lire les codes alphanumériques des conteneurs. Ces codes sont ensuite comparés en temps réel, grâce à un système GPS, aux données figurant dans le système informatique du terminal. Ce qui permet de vérifier si le conteneur en question était prévu pour l’opération réa- Bonnes perspectives pour la Colombie TCBuen a enregistré en 2012 un volume de transbordement de 498 000 TEU, ce qui correspond à une baisse de 4,2% par rapport à 2011. A noter que les chiffres sont en baisse depuis 2008. La société a toutefois bon espoir de voir grimper ses résultats. Depuis la mi-2012 un accord de libre-échange est en vigueur entre les USA et la Colombie. Une des conditions posées par les USA était d’améliorer la productivité du terminal car par rapport à d’autres ports latino-américains tels que Veracruz (Mexique) ou Puerto Quetzal (Guatemala) Buenaventura s’en tire mal. Rappelons que les USA sont le premier partenaire commercial de la Colombie. L’Etat sud-américain exporte surtout du pétrole, tout en étant aussi fort pour l’exportation de café, de thé et de plantes. av besoins en matière de transport d’engins lourds et de machines spéciales. C’est là qu’intervient Freightplus. Hormis l’UE, les USA et l’Australie sont des partenaires commerciaux importants du Chili pour le transport de ce fret. Depuis quelques années, Freightplus, un spécialiste australien ayant des succursales dans six pays, assure par ex. le transport de «monster mining trucks» et d’autres géants entre le Chili et l’Australie. En février, la société a ouvert un bureau à Santiago du Chili. Jusque là des spécialistes US ou panaméens couvraient le marché chilien. Compte tenu de l’évolution réjouissante du marché chilien, Freightplus voulait toutefois être présent dans ce pays. Ce pays sud-américain en croissance profite de divers accords de libre-échange, entre autres avec l’Union européenne, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon. La Chine et l’Australie font également partie de ce groupe. Le succès de Freightplus s’appuie en grande partie sur le boom du secteur minier enregistré ces dernières années dans les pays susmentionnés. Mais les perspectives sont aussi encourageantes au Chili. Les spécialistes estiment que le taux de croissance économique devrait y atteindre 5% en 2013. Avec son nouveau bureau à Santiago, Freightplus est donc aux premières loges pour en profiter. AV www.freightplus.com/en Photo: Freightplus Photo: TCBuen nal à conteneurs de Buenaventura en Colombie fait partie de ces derniers. Transport d’un camion-benne de 140 t du Chili jusqu’en Australie. 22 Spécial Péninsule Ibérique et Amérique latine Journal pour le Transport International 13-14 2013 Latam n’opte pas pour Star Alliance TAM adhère à Oneworld Le groupement aérien Oneworld enregistre depuis mars 2012 la plus grande expansion des cinq dernières années. Après l’annonce de la nouvelle fusion US (cf. ITJ 09-10/2013, page 40), ce développement a lieu au détriment de Star Alliance, également en Amérique latine. Latam Group, dont la naissance est bouclée depuis juin 2012 est formé du membre chilien de Oneworld LAN et de la brésilienne TAM, jusqu’ici membre de Star Alliance. Ce groupe vient de décider d’opérer à l’avenir dans le cadre du groupement Oneworld. L’adhésion de TAM et de sa filiale au Paraguay est prévue au deuxième trimestre 2014, soit deux trimestres avant l’adhésion de LAN Colombia. En mars 2012, Air Berlin est devenue membre de Oneworld, suivie de Malaysia Airlines le 1er février 2013. Le pas décisif a également été annoncé par Qatar Airways et Sri Lankan Airlines ainsi que par US Airways dans le cadre de sa fusion avec American Airlines. En bref Photo: LAN Nouvel aéroport à Quito. Le nouvel aéroport (683 M. d’USD) de la capitale équatorienne Quito a été inauguré officiellement le 20 février. Il s’appelle Mariscal Sucre et son code Iata (UIO) est celui de son prédécesseur. Situé Impressum Réseau mondial de correspondants: Johannes Angerer (Feldkirch) Spécial Péninsule Ibérique et Amérique latine Eckhard-Herbert Arndt (Hambourg) Rüdiger Arndt (Ferrol) Rédaction et édition Dr. André Ballin (Moscou) swissprofessionalmedia AG Sebastian Becker (Varsovie) Grosspeterstrasse 23, CH–4002 Bâle Claudia Benetti (Effretikon) Tél.: +41-58 958 95 00 Eckhard Boecker (Kisdorf) Fax: +41-58 958 95 90 Martin Brückner (Francfort s. M.) Rédaction: [email protected] Anthony Coia (Washington) Administration: [email protected] Lutz Ehrhardt (Hambourg) www.transportjournal.com Gordon Feller (San Rafael) Rédacteur en chef/Directeur de publication: Joseph Richard Fonseca (Mumbai) Anitra Green (Muttenz) (cd) [email protected] Harald Jung (Milan) Beat Keiser (Lugnorre) Rédaction: Ralf Klingsieck (Paris) (ra) [email protected] Dr. Robert Kluge (Leipzig) (ah) [email protected] Dr. Christine Kulke-Fiedler (Berlin) (av) [email protected] Iris Martin (Hambourg) (it) [email protected] Liste des annonceurs www.latamairlinesgroup.net Plus forte au Brésil et en Colombie Des frontières claires Comme dans le cas d’US Airways, il s’agit pour TAM de quitter la Star Alliance dirigée par Lufthansa. L’alliance n’aura donc à l’avenir plus que Copa Airlines (Panama) et Avianca-TACA pour la représenter sur le continent. Les lignes aériennes membres du groupe colombien-salvadorien sont certes en train Plus souvent vers Guayaquil. American Airlines va faire passer, le 4 avril, les fréquences sur la ligne Miami–Guayaquil (Equateur) de dix à 14 par semaine. www.aacargo.com www.tagsa.aero TAM vient renforcer l’alliance de son partenaire de fusion LAN. d’étendre leurs activités fret (cf. ITJ 0104/2013, page 43), mais elles sont dans l’ensemble de petits acteurs sur le marché. Aeromexico et Aerolineas Argentinas, les deux grandes lignes latino-américaines, sont membres de Sky Team. Le groupement dirigé par Air France-KLM et Delta Airlines est la seule des trois alliances globales à proposer au marché aérien des produits harmonisés. Quatre membres de Oneworld, American Airlines, British Airways, Iberia et LAN, desservent sept destinations au Brésil, trois (American, Iberia et LAN) trois destinations en Colombie. Avec TAM et LAN Colombia, l’alliance aura accès à resp. 42 et 21 aéroports dans les deux pays en croissance susmentionnés. www.oneworld.com à 2400 m au-dessus du niveau zéro, il est de 400 m plus bas que son prédécesseur, ce qui offre de meilleures conditions au trafic aérien. Son terminal fret de 45 000 m2 est conçu pour un transbordement annuel de 250 000 t. www.quitoairport.aero Projet au Paraguay. Après l’échec de Sol del Paraguay, le carrier national éphémère (2010–2012) du pays sud-américain sans façade maritime, le gouvernement à Asuncion a annoncé la création d’une nouvelle compagnie. www.viajaconsol.com Manik Mehta (New York) Josef Müller (Vienne) Barbara Odrich (Yokohama) Katja Ridderbusch (Atlanta) Dirk Ruppik (Surat Thani) Holger Schlote (Istanbul) Armin F. Schwolgin (Weil am Rhein) Angelo Scorza (Gênes) Wilf Seifert (Zurich) Heiner Siegmund (Hambourg) Frank Stier (Sofia) Gestion annonces: [email protected] [email protected] Traduction: [email protected] [email protected] Lieu d’exécution et de juridiction: Bâle, Suisse Maquette: [email protected] [email protected] [email protected] Direction: Oliver Kramer Impression et expédition: Printec Offset, D-34123 Kassel Référence bancaire: Credit Suisse, Bâle Swift CRES CH ZZ 40A IBAN CH23 0483 5030 8286 3100 0 Toute reproduction ou représentation, même partielle, des pages publiées est soumise à notre autorisation expresse. Le JTI décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont soumis. Grupo Fidalex, S.A. de C.V. . . . . . . . . . . . 12 OneExpress Italia Spa . . . . . . . . . . . . . . . . .9 Salvat Logistica, S.A. . . . . . . . . . . . . . . . . .5 Sparber Group . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Intermodal Organizacao de Eventos S/A . .23 Port de Barcelona . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 Albatir Eurologistica Srl . . . . . . . . . . . . . .19 IPSEN AIR LOGISTICS GMBH . . . . . . . . . .24 Autoridad Portuaria de Valencia . . . . . . . . .4 Bertschi Iberica S.L. . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 LAN Cargo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 Puerto Autonomo de Bilbao . . . . . . . . . . .16 FREJA Transport & Logistics A/S . . . . . . . .10 Lognet Global Ltd. . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 Gefco Espana SA . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 MEETING Y SALONES, S.A. . . . . . . . . . . .23 QCS-Quick Cargo Service GmbH Internationale Luft- und Seefracht Spedition . . . . . . . . .14 Transnatur S.A. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Ventana Serra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Ziegler (Schweiz) AG . . . . . . . . . . . . . . . . 12 SIL2013 BARCELONA Logistics Internationality International Logistics and Material Handling Exhibition 11th Mediterranean Logistics and Transport Forum 2th Latin American Logistics and Transport Summit From 18th to 20th June FIRA DE BARCELONA GRAN VIA VENUE ELTY NOV Barcelona – Spain Organized by: www.silbcn.com INTERNATIONAL EXHIBITION FOR LOGISTICS, CARGO TRANSPORT AND INTERNATIONAL TRADE 2-4 April 2013 1 - 9 pm Transamerica Expo Center São Paulo - Brazil Perform your pre-registering online and avoid queues! 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